PHR groupement magazine

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> ENFANT

La vie avec bébé > PRÉVENTION Nez qui coule, toux, éternuements... Et si c’était une allergie ?

> MÉDICATION FAMILIALE Le pharmacien, votre partenaire santé

MAGAZINE

PRINTEMPS 2012 - N° 52

Prix : 3,50 € Ce magazine vous est offert par votre pharmacien.


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>

éditorial

C’est le printemps ! Le moment idéal pour bouger !

Durant l’hiver, le froid, le manque de lumière, les grippes et autres rhumes nous ont mis à mal. Notre activité physique a souvent été réduite et notre corps porte encore les stigmates des abus alimentaires de la fin d’année. L’hiver s’en va et laisse nos organismes engourdis et fatigués… Avec les jours qui rallongent et la remontée des températures, nous ressentons le besoin de retrouver notre tonus et l’envie de se sentir bien dans notre corps. Cette recherche du bien-être passe, entre autres, par une alimentation plus réfléchie pour se «détoxifier » et faire le plein d’énergie. La pratique d’une activité physique est aussi nécessaire pour raffermir son corps, se détendre et se sentir bien. Mais les résultats ne sont pas visibles en un jour… Alors, faites preuve de volonté et de patience et soyez conscient de vos capacités pour ne pas épuiser votre organisme ou risquer l’accident avec un sport trop exigeant. Dans cette quête du renouveau, le recours aux compléments alimentaires peut parfois s’avérer utile. Dans ce domaine comme dans d’autres, votre pharmacien saura vous écouter et vous conseiller les apports de vitamines, minéraux ou oligoéléments qui pourraient vous être bénéfiques. Il vous rappellera également les quelques règles hygiéno-diététiques indispensables. Acteur de santé à part entière, professionnel du médicament, votre pharmacien vous délivre les traitements prescrits, vous accompagne dans la prise en charge des maux du quotidien, s’investit dans la prévention et l’éducation sanitaire. Il est attentif à votre bien-être car il en connaît l’impact positif sur votre santé.

Parce que votre santé, c’est capital, votre Pharmacien PHR Référence et son équipe, adhérents du Groupe PHR, vous écoutent, vous informent et vous accompagnent toute l’année.

Éditeur : Groupe PHR SAS, 78, boulevard de la République, 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT. Tél. : 01 55 20 93 70 – Fax : 01 46 09 92 58. www.groupephr.fr - Directeur de la publication : Lucien BENNATAN. Directeurs de la rédaction : Willy HODIN, David LAROUSSE. - Photos: fotolia et Thinkstock. Imprimerie Fabrègue (87). Tirage : 16 300 exemplaires. Prix du numéro : 3,50€ - ISSN 1620-9109.

SOMMAIRE PAGE 4

ACTUALITÉ

En bref PAGE 8

DOSSIER

La lutte contre les hépatites : une priorité mondiale PAGE 13

PLANTE MÉDICINALE

La piloselle, pour éliminer le sel PAGE 15

PRÉVENTION

Nez qui coule, toux, éternuements... Et si c’était une allergie ? PAGE 18

SPORT & SANTÉ

Àvos marques ! Êtes-vous prêt ? PAGE 21

MÉDICATION FAMILIALE

Le pharmacien, votre partenaire santé PAGE 26

ENFANTS

La vie avec bébé PAGE 28

SENIORS

Troubles de l’audition : des solutions efficaces pour rester en contact ! PAGE 33

SANTÉ & ENVIRONNEMENT

Traiter les déchets de soins pour notre santé à tous PAGE 35

NUTRITION & HYGIÈNE DE VIE

Faut-il prendre des compléments alimentaires ? PAGE 38

BEAUTÉ

Bien dans son corps, bien dans sa tête PAGE 41

VÉTÉRINAIRE

La rage : toujours une réalité ?


> ACTUALITÉ

en brefen bref

> Contre les virus de l’hiver

> Mauvais sommeil, mal-être L’impact négatif de l’insomnie chronique ne connaît pas de frontières. C’est ce qui ressort d’une étude qu’une équipe de spécialistes du sommeil français a réalisée sur plusieurs milliers de personnes qui se plaignaient d’une insomnie évoluant depuis plus de six mois. Qu’ils résident au Japon, aux États-Unis ou en France, ces insomniaques ont une qualité de vie nettement moins bonne que celle des bons dormeurs. Dans les trois pays, 40 % d’entre eux prennent un traitement pour lutter contre leur insomnie.

L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (IN»ES) insiste à nouveau sur l’importance des mesures qui permettent de limiter la transmission des « virus de l’hiver » à l’origine de diverses infections, notamment la grippe et la bronchiolite. Ces « gestes barrières » – valables toute l’année – sont simples : se laver les mains ; se couvrir la bouche quand on éternue, tousse ou crache (le faire dans sa manche ou dans un mouchoir à usage unique) ; mettre un masque chirurgical (acheté en pharmacie) si l’on est malade afin de protéger les autres ; éviter de serrer les mains, d’embrasser, de partager ses effets personnels (couverts, verre, brosse à dents, serviette de toilette…), éviter les lieux très fréquentés (centres commerciaux, transports en commun) et, si possible, éviter d’y emmener les nourrissons et les enfants ; aérer quotidiennement son logement pour renouveler l’air. «Chaque année, rappelle l’IN»ES, la grippe touche environ 2,5 millions de personnes et la gastro-entérite une personne sur douze ». http://www.inpes.sante.fr

% 0 5 à 5 De 2

re du nomb e s s i a b a l re rvée ent balement C’est glo e paludisme obse de. Ce sont des cas d 2010 dans le mon geants. 2000 et tats très encoura ette parasitose des résul toutefois que c onnes en e s On estim tué 655 000 per e a encor e dans paludism le r u . s 0 11 201 pport 20 OMS. Source d: e. n o le m

Ra

Sleep Med 2012 ; 13 : 43-51.

> Le cœur des obèses opérés

Une intervention chirurgicale peut être proposée à certaines personnes obèses pour obtenir un amaigrissement salvateur. Cette chirurgie dite bariatrique, dont la technique la plus connue est le «bypass » (court circuit gastrique qui consiste à diminuer le volume de l’estomac et l’absorption des aliments par l’intestin), est efficace. Comparée à la prise en charge habituellement proposée (non chirurgicale), elle permet en effet de réduire de façon significative le nombre d’accidents cardio-vasculaires mortels ou non. Une étude suédoise confirme ce bénéfice à long terme. Mais attention, la chirurgie bariatrique n’est réservée qu’à des situations très précises. D’après des recommandations d’experts publiées en 200p par la éaute Autorité de santé (éAS), « la prise en charge des patients dans le cadre de la chirurgie bariatrique doit être réalisée au sein d’équipes pluridisciplinaires, en liaison avec le médecin traitant » et elle s’adresse uniquement aux patients adultes ayant un indice de masse corporelle (IMC) d’au moins 40 kg/m 2 ou 35 kg/m2 associé à une autre pathologie susceptible d’être améliorée par la chirurgie. JAMA 2012 ; 307 : 56-65.

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fen brefen bref > Vers un vaccin antiherpès génital ?

Certes, on n’y est pas encore. Cependant, les résultats d’une étude réalisés par des chercheurs américains sur un vaccin contre les virus de l’herpès administré à des jeunes femmes constituent un progrès non négligeable. èl existe deux types de virus herpétiques humains : le éSV-1, qui entraîne généralement un herpès des lèvres, mais peut aussi donner des infections génitales, et le éSV-2, en cause dans l’herpès génital. Le vaccin testé a conféré une protection partielle U5o %) vis-à-vis des infections génitales à éSV-1, mais pas à éSV-2. D’autres études devront être faites pour confirmer ou infirmer ces données. N Engl J Med 2012 ; 366 : 34-43.

% 4 , 15

cé à des n o n e r r i avo is disent ons financières. a ç n a r F s de r des rais soins pou curite-sociale.fr. www.se Source :

> Les Français se portent bien, mais…

> Combien de protéines ? L’Autorité européenne de sécurité des aliments Uen anglais EFSA : European Food Safety Authority) a récemment publié les apports de référence de la population pour les protéines. Elle recommande aux adultes de consommer quotidiennement 0,o3 g de protéines, animales et/ou végétales, par kilogramme de poids corporel. »our les nourrissons, les enfants et les adolescents, les valeurs recommandées varient entre 0,o3 g et 1,31 g/kg/jour selon l’âge.

Au cours de la grossesse et de l’allaitement maternel, les besoins sont plus importants, nécessitant « un apport supplémentaire de 1 g, p g et 2o g par jour respectivement pour le premier, le deuxième et le troisième trimestre, 1p g par jour durant les 6 premiers mois d’allaitement et de 13 g par jour par la suite », indique l’EFSA. Source : http://www.efsa.europa.eu/fr

« L’état de santé des Français apparaît globalement bon, mais la mortalité prématurée, c’est-à-dire survenant avant l’âge de 65 ans, reste en France l’une des plus élevées de l’Union européenne. » ’elle est l’une des conclusions du dernier rapport sur le sujet rédigé par un groupe d’experts sous l’égide de la Direction générale de la santé UDçS) et de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques UDRESS). Les experts soulignent qu’il persistent des différences « sensibles » entre différentes catégories de la population. Ainsi, les cadres masculins ont une espérance de vie supérieure à celle des ouvriers. èl en est de même chez les femmes, mais les ouvrières restent avantagées par rapport aux hommes les mieux lotis. « Des progrès pourraient être réalisés grâce à la prévention et à des améliorations des prises en charge des problèmes identifiés », estiment les rapporteurs. En ce qui concerne les enfants, le bilan est « plutôt positif » : on observe, notamment, une stabilisation des fréquences du surpoids et de l’obésité, et même un « léger recul » chez les 5-6 ans. http://www.sante.gouv.fr/l-etat-de-sante-de-la-population-en-france-rapport-2011.html

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> ACTUALITÉ

en brefen bref PAR LE DrCATHERINE FABER

> Adoptions réussies Les résultats de deux enquêtes sur l’adoption réalisées en Espagne à six ans d’intervalle montrent que plus de neuf familles interrogées sur dix U91,9 %) sont très satisfaites de leur décision d’adopter un enfant, ainsi que du déroulement de l’adoption. Cependant, cette démarche n’est pas exempte de difficultés : 37 % des familles considèrent que leur vie est plus compliquée depuis l’arrivée de l’enfant. èl existe également une relation entre la satisfaction des familles et le bonheur exprimé par les enfants adoptés. Et quand ces derniers présentent des troubles du comportement, les familles signalent que l’intervention de professionnels améliore la situation. Psicothema 2011 ; 23 : 630-5.

> Herbes chinoises contre alcoolisme

Des recherches expérimentales sur un composant d’herbes médicinales chinoises, la dihydromyricétine, soulèvent un certain espoir pour les personnes souffrant de dépendance à l’alcool. Réalisées chez des rats, elles montrent que cette substance, qui appartient à la famille des flavanoïdes, permet de contrecarrer les effets de l’intoxication alcoolique aiguë et évite l’apparition des signes de sevrage lors de l’arrêt de la consommation. La dihydromyricétine agit en bloquant l’action de l’alcool sur le cerveau. Selon les chercheurs, ces résultats encourageants justifient la réalisation d’études chez l’homme.

> Tabac et sexualité

Fumer 20 cigarettes ou plus par jour augmente significativement le risque de troubles de l’érection, quel que soit le niveau d’éducation des hommes. Cet effet du tabagisme apparaît comme un facteur de risque indépendant de la dysfonction érectile, comme le sont, par exemple, des maladies comme le diabète et l’hypertension artérielle. Reste que l’association tabagisme et risque de troubles de l’érection est plus importante chez les consommateurs réguliers d’alcool, chez les sédentaires ou encore chez les hommes hypertendus. Et plus la consommation de cigarettes est ancienne, plus le risque de dysfonction érectile est élevé. Une autre bonne raison d’arrêter de fumer v J Androl 2012 ; 33 : 59-65.

> Les ravages des drogues

The Journal of Neuroscience, 4 janvier 2012 ; 32.

% 2 e d Moins t le mécan e s s i a n n éennes co contracep des Europ ction des pilules nisme d’ades stérilets. : 69-77. tives et 012 ; 85 eption 2 Contrac Source :

Une célèbre revue médicale a récemment fait le point sur l’usage des drogues illicites dans le monde et les politiques mises en œuvre par les pays pour lutter contre ce fléau. Autour de 200 millions de personnes sont concernées. Selon des estimations de l’«rganisation mondiale de la santé U«MS), ces substances entraînent chaque année 250 000 décès, soit nettement moins que l’alcool U2,25 millions) et le tabac U5,1 millions). Reste tout de même que leur consommation est particulièrement dangereuse : intoxications aiguës, dont les overdoses ; violence ; dépendance… http://www.thelancet.com/series/addiction

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PUBLI-TÉMOIGNAGE

f « Ce n’est pas un sujet dont je pouvais facilement parler, même à mes proches. Le conseil de mon pharmacien a été une vraie libération »

Martine, 65 ans « J’avais tellement honte de souffrir de fuites urinaires que je n’avais pas réalisé que tant de gens en ont aussi, qu’il y a des solutions, et que je pouvais en parler »

Nadia, 45 ans

Pierre, 68 ans

« J’ai des soucis urinaires depuis mes grossesses. Quand je ris, si je tousse... C’est devenu un vrai problème, et mon moral s’en ressentait. Jusqu’à ce que j’en parle »

Ils ont osé

en parler...

Trois millions de Français sont aujourd’hui concernés par les fuites urinaires. Mais ceux qui en souffrent COMMENT SORTIR DU SILENCE ? DES SOLUTIONS EXISTENT ont du mal à en parler, Pas facile d’aborder ce sujet intime, parfois Votre pharmacien ou notre infirmière au même à leurs proches. même avec les professionnels de santé. téléphone, vous conseillera une protection Il faut savoir que votre médecin, votre bien adaptée à votre situation. À la fois Pourtant, des solutions pharmacien connaissent parfaitement ces discrète sous vos vêtements et parfaitement existent. questions. Dans le cadre confidentiel du sûre, elle neutralise les odeurs et vous Problèmes de santé, grossesse, ménopause... Les problèmes de fuites urinaires peuvent survenir à tout âge, que l’on soit une femme ou un homme. C’est alors souvent un choc qui bouleverse la vie : sortir devient un problème, par exemple. Le moral aussi est affecté, quand survient le sentiment de ne plus être comme « avant », comme les « autres ».

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DOSSIER

LA LUTTE CONTRE LES HÉP A UNE PRIORITÉ MONDIALE Les hépatites virales regroupent des infections provoquées par des virus très différents, capables de se multiplier dans le foie. Si les trois les plus fréquents sont les virus dénommés A, B et C, il ne faut pas ignorer le rôle d’autres virus, D (ou delta) et E.

L

es hépatites virales sont des maladies infectieuses, plus ou moins symptomatiques, voire sans symptômes, qui évoluent le plus souvent vers la guérison sans traitement. Néanmoins, chez certains patients, le virus persiste dans l’organisme et peut entraîner dans des délais parfois très longs la destruction à bas bruit des cellules hépatiques. On parle alors d’hépatite chronique et, lorsque le virus se multiplie dans le foie, d’hépatite chronique active. Les complications à moyen et à long terme des hépatites chroniques actives sont constituées par la fibrose, la cirrhose et le cancer hépatocellulaire. Les facteurs associés à la progression d’une hépatite chronique sont l’âge, le

sexe (les hommes sont plus exposés que les femmes) la coïnfection par le VIH (sida), la consommation excessive d’alcool et la stéatose ou surcharge en lipides. La prise en charge des formes chroniques nécessite un bilan initial approfondi, un suivi régulier et des traitements prolongés. Actuellement, le seul objectif de guérison concerne l’hépatite C.

> L’hépatite B : un virus très contagieux Quelque 280 000 adultes sont porteurs du virus de l’hépatite B (VHB) dans notre pays. Le virus est très contagieux et se transmet par le sang, par voie sexuelle et materno-

> Àsavoir

> Les associations SOS Hépatites et Hépatites info Service proposent des informations actualisées médicales, sociales ou juridiques sur les hépatites virales. De nombreuses brochures peuvent être téléchargées. www.soshepatites.org et www.hepatites-info-service.org

Appel gratuit depuis un fixe : 0 800 004 372 et 0 800 845 800.

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fœtale, essentiellement au moment de l’accouchement. La transmission sexuelle est prédominante (35 % des cas), alors que le risque transfusionnel est devenu exceptionnel en France depuis la systématisation du dépistage du VHB dans les produits sanguins. Le risque dû au matériel médical, chirurgical ou dentaire souillé est également devenu rare, et la transmission par toxicomanie intraveineuse a beaucoup diminué. Toutefois, il ne faut pas négliger la contamination par du sang infecté lors de soins médicaux (y compris l’acupuncture) ou lors de la réalisation de tatouages ou de piercings par du matériel non stérilisé. La transmission peut aussi se faire par usage partagé d’effets personnels d’un porteur du virus (rasoir, brosse à dents, coupe-ongles).

“ L’infection aiguë passe souvent inaperçue ” Une évolution aiguë de bon pronostic. Chez l’adulte, l’hépatite B est

résolutive, c’est-à-dire qu’elle guérit spontanément dans plus de 95 % des cas, et aucun traitement n’est prescrit dans la plupart des cas. L’infection aiguë est totalement asymptomatique (sans signes cliniques apparents) chez 60 % des sujets. La maladie peut se traduire par des signes extrahépatiques : fatigue, anorexie, douleurs articulaires et musculaires.


ATITES : ÀS A

PARMARIONGIRARD

I VO

R

L’usage intraveineux de drogues, risque important de contamination par le VHC

Chez l’adulte, l’hépatite B peut devenir chronique dans 5 à 10 % des cas. En revanche, l’évolution vers l’hépatite chronique est fréquente chez le nouveau-né (90%). L’hépatite B fulminante est rare, mais elle évolue vers un décès rapide pour 80 % des patients en l’absence de transplantation hépatique. Seule l’hépatite B chronique répond à un traitement spécifique, mais un malade sur deux ignore son statut, d’où l’intérêt du dépistage chez les populations à risque.

Une vaccination efficace. La préven-

tion de l’hépatite B repose sur la vaccination anti-VHB. La pertinence de cette vaccination revient périodiquement à la une des journaux depuis des années. Face aux controverses qui défraient la chronique, le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) recommande le maintien et le renforcement de la politique vaccinale chez l’enfant, telle qu’elle est définie dans le calendrier vaccinal, pour augmenter le taux de couverture en France. Le vaccin anti-VHB est efficace chez les nourrissons et les enfants. Il n’y a

Les enfants doivent être vaccinés contre l’hépatite B

pas de risque de symptômes neurologiques chez les tout-petits et ce vaccin les protégera toute leur vie, notamment au moment de l’adolescence qui est une période de comportement à risque vis-à-vis de l’hépatite B. La vaccination est obligatoire pour tous les professionnels de santé.

> L’hépatite C : un virus peu contagieux On estime qu’il y a en France 500 000 porteurs du virus de l’hépatite C (VHC). Il s’agit d’un virus peu contagieux qui se transmet essentielle-

ment par contact avec du sang contaminé. Comme pour l’hépatite B, le risque transfusionnel est aujourd’hui pratiquement nul. Le mode de transmission le plus banal dans les pays occidentalisés est l’usage intraveineux de drogues. Le VHC ne se transmet ni par la salive, ni par les aliments, ni lors de rapports sexuels sauf mise en contact avec du sang (lésions génitales dont l’herpès, contact pendant les règles ), et l’usage de préservatifs est fortement conseillé. La coïnfection avec le virus du sida

>L’hépatite D

> Le virus D ou delta est un virus dit défectif, ce qui signifie qu’il ne peut se développer que dans le sillage du VHB. Il se transmet par voie intraveineuse mais également sexuelle. Il peut s’agir d’une coïnfection ou d’une surinfection avec le VHB. Dans les deux cas, il existe un risque accru d’hépatite fulminante, de chronicisation et d’évolution aggravée.

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DOSSIER

LA LUTTE CONTRE LES HÉPATIT

Entretien Hépatites B et C : les stratégies thérapeutiques

> Avec le Dr Arnaud Pauwels, chef de service à l’hôpital de Gonesse - Toutes les formes chroniques d’hépatites B ou C justifientelles un traitement ?

consommation d’alcool, de tabac, de cannabis (très toxique pour le foie) et de prendre en charge surpoids, obésité et diabète. Si le patient est traité, le suivi est différent d’une hépatite à l’autre. Celui de l’hépatite B est peu contraignant car la maladie est bien contrôlée avec la prise d’un seul antiviral par jour. Le traitement est simple, efficace et bien toléré mais il n’y a pas de guérison, le traitement est suspensif (il bloque la multiplication du virus) et il est à vie.

- Quels sont les moyens d’investigation actuellement disponibles ?

- Quelles sont les modalités de contrôle avec l’hépatite C ?

Une fois l’infection diagnostiquée, le plus souvent fortuitement à l’occasion d’un bilan sanguin de routine, l’instauration d’un traitement n’est pas systématique. Il faut déterminer l’importance des lésions : les cellules du foie détruites sont remplacées par la fibrose, et, dans un premier temps, nous devons évaluer la sévérité de la fibrose et son profil évolutif.

Nous disposons maintenant de deux méthodes non invasives. La première est biologique et consiste à mesurer dans le sang les marqueurs de la fibrose à l’aide de tests bien validés. Les résultats des dosages permettent de prédire l’importance de la fibrose. La deuxième méthode est physique et consiste à mesurer la dureté du foie avec le Fibroscan, un appareil développé en France et basé sur la technologie ultrasonore. Plus le foie est fibrosé plus il devient dur. L’examen dure une dizaine de minutes et donne des résultats immédiats. Les deux méthodes sont complémentaires et on recoupe leurs informations. Si les résultats sont discordants, on a alors recours à la biopsie hépatique.

- Comment se fait la surveillance des traitements ?

Le suivi d’une hépatite peu active et non traitée est semestriel ou annuel. Les recommandations sont d’éviter la

Dans le cas de l’hépatite C, on peut éradiquer le virus avec un objectif de guérison et des taux de succès allant de 50 à 90 %, mais le traitement est lourd avec de nombreux effets secondaires, en particulier avec l’interféron qui est un médicament difficile à supporter. Il s’agit d’une trithérapie ou d’une bithérapie selon le génotype du virus. La durée du traitement varie de 24 à 48 semaines et on est amené à revoir le patient tous les mois.

est particulièrement fréquente, et cette association aggrave l’hépatite C.

Une évolution vers une forme chronique. Contrairement aux hépatites A

et B, l’hépatite C donne rarement une forme aiguë ; dans 80 % des cas, elle devient chronique avec un risque d’évolution vers la cirrhose et le cancer du foie. Son évolution reste longtemps asymptomatique, 25 % des sujets porteurs ne présentent jamais de lésions hépatiques, 40 % ont des lésions minimes. Nombre de sujets atteints s’ignorent et décèdent pour une raison indépendante de l’infection. En pratique, seuls 20 % des porteurs ont une évolution péjorative qui est fortement accélérée chez les sujets alcoolo-dépendants. Il n’existe pas de vaccin, mais les traitements sont efficaces ; l’amélioration du dépistage permet de les proposer à des stades précoces de l’infection.

> L’hépatite A : un virus très résistant Le virus de l’hépatite A se transmet avant tout par contact orofécal direct

- Quelles sont les perspectives thérapeutiques à venir ?

La décennie 2000-2010 a été celle de l’hépatite B avec la mise à disposition d’antiviraux par voie orale, efficaces, bien tolérés, sans résistance. La décennie à venir sera celle de l’hépatite C avec actuellement une trentaine de molécules en développement. Dans 4 à 5 ans, le traitement devrait évoluer vers des combinaisons d’antiviraux qui remplaceront l’interféron.

Les traitements se présentent le plus souvent en forme injectable

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>Suis-je à jour dans mes vaccins ?

TES : UNE PRIORITÉ MONDIALE ou indirect, ou par l’alimentation. Le virus est très coriace : il résiste au froid, aux acides, aux solvants organiques, à de fortes concentrations de chlore, à la salinité de l’eau, et à des températures élevées. Il pénètre dans l’organisme par voie orale, il gagne l’intestin grêle et le foie où il se multiplie. Son excrétion fécale massive constitue la source de contamination interhumaine la plus banale (95 % des cas), généralement par voie manuportée (familles, collectivités dont crèches, garderies, établissements de gériatrie…). Des pratiques sexuelles digito-anales ou bucco-anales favoriseraient aussi la transmission de cette infection, tout comme les objets souillés, portés à la bouche par de jeunes enfants. La contamination alimentaire s’explique par la haute résistance du virus qui peut être transmis par l’eau douce et par l’eau salée filtrée par les coquillages (coques, moules, huîtres…) et autres fruits de mer crus ou insuffisamment cuits : pour inactiver le virus, la cuisson doit porter à cœur les coquillages à 85-90°C pendant au

Combien de fois vous êtes vous posé cette question lorsqu’on vous parle de maladies évitables par la vaccination ?

> Oui mais voilà, vous ne savez plus ou vous avez rangé votre carnet de vaccination, ni même si vous en avez encore un ou s’il est réellement à jour. Vous pourrez très bientôt faire créer votre carnet de vaccination électronique par votre pharmacien. Sécurisé et non exploitable par une personne qui n’est pas un professionnel de santé, ce Carnet de Vaccination Electrique vous permettra d’avoir accès à vos données personnelles et vous pourrez également partages ces données avec tout professionnel de santé que vous aurez choisi (médecin, pharmacien,…) ; il peut même être lu par les services d’urgence, en cas de nécessité. Votre carnet électronique est validé par votre médecin ou votre pharmacien. Il est rattaché à un système géré par des experts et vous serez donc alerté sur les rappels ou les vaccinations à faire ponctuellement par mail ou par Sms. Demandez la création de votre Carnet de Vaccination Electronique à votre pharmacien

moins deux minutes. La contamination peut aussi se faire par les crudités et tous les aliments susceptibles d’être manipulés avec des mains souillées avant leur consommation.

Une évolution spontanée vers la guérison. L’infection est générale-

ment bénigne avec régression des signes cliniques en quelques semaines. Elle peut rester asymptomatique notamment chez l’enfant. Chez l’adulte, l’infection se traduit par un ictère ou une jaunisse. La guérison se fait naturellement sans séquelles ; parfois l’asthénie peut se prolonger plusieurs mois. Il n’existe pas de traitement curatif mais une hépatite A n’évolue jamais vers une maladie chronique du foie. Les rechutes ne sont pas exceptionnelles mais peu préoccupantes. La coïnfection avec le VHC est aggravante. L’hygiène avant tout. La prévention de l’hépatite A repose avant tout sur l’hygiène corporelle personnelle et collective, et notamment sur la qualité des lavages nombreux et soigneux des mains. En cas d’apparition d’un cas dans une famille ou une collectivité, les sanitaires, robinetterie, poignées de porte,

sols, etc, doivent être javellisés tous les jours. L’hépatite A est une maladie à déclaration obligatoire et cette surveillance renforcée permet de mieux détecter les cas groupés et d’améliorer les mesures prophylactiques. La meilleure prévention reste bien entendu la vaccination, puisqu’un vaccin très efficace est disponible (voir encadré).

> L’hépatite E : un virus de plus en plus répandu L’hépatite E survient sous forme de grandes épidémies dans les régions en voie de développement. Toutefois, le virus (VHE) circule dans les pays développés, et il pourrait même devenir plus fréquent que le VHA dans divers territoires. En France, l’infection touche essentiellement les voyageurs de retour des pays d’endémie, cependant certains cas ont une origine locale. La transmission se fait par les aliments ou les eaux de boissons contaminées et par voie orofécale. La maladie se manifeste par une jaunisse ; son évolution est habituellement bénigne. Il convient d’appliquer les mêmes mesures d’hygiène décrites pour l’hépatite A.

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La piloselle,

pour éliminer le sel PARMARIONGIRARD

La piloselle ou Hieracium pilosella est une plante gazonnante, fréquente sur les pelouses sèches à sous-sol peu profond et abondante sur les rocailles. On utilise la plante entière pour combattre la rétention d’eau dans l’organisme. Les feuilles forment de jolies rosettes à la surface du sol. Recouvertes de poils blancs sur les deux faces, elles ont inspiré le surnom d’ « oreille de souris » donné à la plante. Hieracium dérive du grec ancien Hierax, épervier, et on donne aussi à la piloselle le nom d’Épervière en raison d’une croyance populaire selon laquelle ces oiseaux en buvaient le suc afin de fortifier leur vue. Aujourd’hui, on la considère sous un aspect moins folklorique et on lui reconnaît des propriétés diurétiques. Elle ne présente aucune contre-indication ni toxicité aux doses recommandées.

Embonpoint et œdème Tous les organes de la plante sont utilisés. Ils sont riches en coumarine (l’ombelliférone) et flavonoïdes, et, comme d’autres plantes de la même famille, les Astéracées, la racine accumule de l’inuline, substance proche de l’amidon. Les flavonoïdes sont diurétiques et la plante est recherchée pour éliminer l’excès d’eau dans l’organisme. Embonpoint, œdème des membres inférieurs, la piloselle facilite l’ensemble des fonctions d’élimination urinaire et digestive, et elle est efficace dans tous les cas de rétention d’eau en augmentant le volume des urines. Les candidates à la minceur apprécient la plante pour faire fondre la cellulite et retrouver leur ligne. C’est aussi une aide précieuse lorsque la température estivale fait gonfler les jambes

et les doigts. La plante déloge également les sels minéraux retenus dans les tissus et cette action «déchlorurante » est particulièrement intéressante pour accompagner les régimes sans sel, et en complément du traitement phytothérapique de l’hypertension. Elle ne dispense pas de surveiller la consommation en sel, mais aide à drainer en cas d’écart. L’autre vertu de la piloselle est de stimuler les foies paresseux, grâce à l’ombelliférone qui augmente la sécrétion biliaire, et de faciliter l’élimination rénale de l’urée.

Une plante qui n’aime pas la concurrence

La piloselle renferme des acides phénols (acides caféique et chlorogénique) qui possèdent un pouvoir antibactérien pouvant nuire à d’autres plantes et au développement des truffes par exemple. Ainsi, cette espèce résiste à la concurrence en libérant dans le sol des produits toxiques à tel point qu’il arrive qu’elle s’empoisonne elle-même. Cette compétition chimique par sécrétion de toxines par les racines en fait une plante herbicide avec une valeur écologique car elle limite le recours aux herbicides.

> Faites les bonnes associations

Dans le cadre de la minceur, si votre excès de poids s’accompagne de problème de circulation, associez la piloselle et l’hamamélis et/ou le thé vierge. S’il s’agit uniquement de rétention d’eau, renforcez son action avec des queues de cerise, de l’orthosiphon ou du bouleau.

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PRÉVENTION

allergies

Nez qui coule, toux, éternuements... Et si c’était une allergie ?

asthme PAR YVONNE ÉVRARD

Du « rhume des foins » à l’asthme allergique, les allergies respiratoires peuvent avoir des conséquences très variables. Le meilleur moyen de les prévenir est d’identifier l’agent responsable et de s’en tenir éloigné le plus possible. Pas toujours facile à réaliser…

U

ne allergie est une réaction excessive de l’organisme à un agent externe que l’on appelle allergène. Cet allergène peut être ingéré (allergie alimentaire) ou être en contact avec la peau (allergie cutanée). Il peut aussi être inhalé et être alors responsable d’une allergie respiratoire. Les symptômes, localisés au niveau des voies ariennes supérieures — nez bouché, éternuements, écoulement nasal, démangeaisons… — sont

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caractéristiques d’une rhinite allergique. La pénétration des allergènes dans les bronches, qui induit une sensation d’étouffement et une oppression thoracique, signe un asthme allergique. Certaines personnes présentent des allergies croisées à plusieurs types d’allergènes, par exemple respiratoires et alimentaires.

> Limiter la formation de moisissures > Éviter les plantes et le bois coupé dans la maison. > Ne pas conserver d’eau stagnante. > Eviter les aquariums. > Nettoyer régulièrement climatiseurs et poubelles. > Laver les joints des fenêtres et des sanitaires à l’eau javellisée.

Le « boom » des allergies La fréquence des allergies est en augmentation depuis une trentaine d’années. Si la progression des connaissances en ce domaine est responsable de diagnostics plus précoces, le réchauffement climatique et des facteurs environnementaux semblent jouer un rôle de plus en plus important dans cette augmentation. En effet, la pollution atmosphérique qui croît, non seulement dans les milieux urbains et industriels (gaz d’échappement, fumées...) mais aussi agricoles (pulvérisation de pesticides et d’engrais), irrite les muqueuses respiratoires et favorise la survenue des allergies respiratoires car certains polluants modifient la structure extérieure des pollens et leur allergénicité, c’est-à-dire leur

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PRÉVENTION

pollens

> Limiter la présence des acariens

> Aérer les pièces, et surtout la chambre à coucher, 30 minutes par jour. > Limiter le chauffage (18-19 °C) et l’humidité (hygrométrie < 50 %). > Supprimer les peluches et autres « attrape-poussière ». > Préférer les meubles fermés. > Opter pour des sols carrelés, des parquets vitrifiés, plutôt que pour de la moquette. > Dépoussiérer les meubles 1 fois par semaine mais éviter plumeaux et sprays dépoussiérants qui peuvent être irritants. > Passer l’aspirateur (filtre HEPA : filtre à air à très haute efficacité) sur les moquettes 1 ou 2 fois par semaine. > Secouer et brosser les tapis à extérieur (jamais à l’intérieur) des maisons.

Choisir une literie adaptée

> Sommier métallique ou à lattes, matelas et oreiller synthétiques, housses spéciales anti-acariens. Pour en savoir plus : allergienet.com

pouvoir allergisant. De plus, la pollution modifie la sensibilité immunologique des muqueuses respiratoires. Le confinement de l’air intérieur dû au renforcement de l’isolation et à la climatisation, le tabagisme, de même que la multiplication des animaux domestiques vivant à l’intérieur des habitats et plus souvent tolérés dans les chambres à coucher, sont aussi des facteurs croissants de risque d’allergie respiratoire.

L’allergie évolue L’allergie respiratoire comporte souvent un facteur familial (atopie). Elle peut évoluer chez un même sujet avec les années. L’allergie respiratoire commence souvent dans la petite enfance par une rhinite

occasionnée par l’inhalationd’allergènes présents dans les poussières (acariens) et les poils de chat et de chien. Lorsque l’enfant allergique grandit, il deviendra plus sujet à des rhinites allergiques saisonnières (rhume des foins) dues à des pollens et éventuellement à des crises d’asthme allergique. Ces symptômes peuvent persister ou disparaître à l’âge adulte ; ils peuvent aussi évoluer. Ainsi, des allergies respiratoires peuvent être occasionnées par des allergènes inhalés en milieu professionnel. Certaines professions sont particulièrement à risque : boulangerspâtissiers (farine), peintres en bâtiment, coiffeurs, personnes en contact avec des produits de nettoyage ou travaillant le bois.

> Nez qui coule ? Yeux larmoyants ? Éternuements ?

SPRAY NASAL ALLERGIES

Dites stop aux allergies respiratoires ! Le spray nasal allergies de votre pharmacien contient une poudre d’origine naturelle qui apporte une protection immédiate contre les pollens, les acariens, les poils d’animaux, la poussière, ... Il forme une barrière contre ces allergènes inhalés, évitant ainsi le déclenchement de la réaction allergique. Contrairement à de nombreux médicaments anti allergiques, il ne provoque pas d’effet secondaire de somnolence. L’allergie est rapidement soulagée ! (À partir de 3 ans.)

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Les pollens

En cause, les allergènes Les allergènes respiratoires les plus fréquemment impliqués sont les pollens, les acariens et les moisissures. Le meilleur moyen de prévenir une allergie respiratoire est l’éviction, c’est-à-dire la suppression des contacts entre le sujet allergique et l’allergène. Mais cela est souvent plus facile à dire qu’à faire… • Les pollens permettent la reproduction des végétaux. Ils sont surtout présents à certaines périodes de l’année et varient selon les régions. En France, le Réseau national de surveillance aérobiologique émet des calendriers polliniques qui renseignent sur les moments de forte pollinisation des végétaux allergisants. Cependant, tous les pollens ne sont pas allergisants. Pour l’être, il faut qu’ils soient légers et plutôt transportés par le vent (pollinisation anémophile) pour pouvoir atteindre les muqueuses respiratoires humaines. Il faut aussi qu’ils contiennent des protéines capables d’induire une réaction allergique chez un individu donné. Tous n’ont pas le même potentiel allergisant. Bien sûr, plus un végétal est présent dans une région considérée, plus la concentration de son pollen dans l’air ambiant est importante et le risque allergisant élevé. Ainsi, le bouleau et les graminées occasionnent des pollinoses dans toute la France, alors que le mimosa (transporté par les insectes) est responsable d’allergie respiratoire surtout dans les régions méditerranéennes. Les pollens circulant dans l’air, l’éviction est pratiquement impossible. La prévention passe alors, après une enquête allergique, par la désensibilisation. • Les acariens sont des animaux microscopiques qui vivent dans les tissus, la laine et la plume. Ils se retrouvent dans la poussière des maisons et en particulier dans les chambres à coucher. Ils aiment la chaleur et l’humidité et se nourrissent de particules de peau morte. Les acariens


> Vivre avec une allergie alimentaire Les conseils de la diététicienne

souvent responsables d’allergie respiratoire

> Il s’agit d’une réaction anormale de défense du corps à la suite de l’ingestion d’un aliment. Ces allergies apparaissent en général durant la petite enfance, âge où les systèmes digestif et immunitaire ne sont pas encore matures. Un grand nombre de ces allergies disparaissent avec le temps. La seule solution face à cela est de ne pas consommer le ou les aliments allergènes, ce qui n’est pas toujours évident. Les aliments les plus souvent incriminés sont les suivants : arachide, noix, œufs, poissons et fruits de mer, lait, soja…

Le rôle des additifs alimentaires

sont responsables de « l’allergie à la poussière » qui peut se traduire par des manifestations telles que rhinite, toux et/ou conjonctivite. S’il est difficile de les faire disparaître complètement, certaines mesures peuvent en diminuer leur nombre. Ils peuvent être détruits à forte température (lavage à plus de 55 °C) ou par des pulvérisations d’acaricides. L’Acarex test permet d’évaluer la présence d’acariens dans la poussière de maison recueillie avec un aspirateur. Un résultat positif doit conduire à prendre des mesures de prévention. • Les moisissures sont des champignons microscopiques qui se reproduisent en libérant des spores dans l’atmosphère. Les spores inhalées par un sujet allergique aux moisissures peuvent déclencher une crise d’asthme. Les moisissures aiment la chaleur et l’humidité. Les moisissures d’intérieur prolifèrent dans les pièces humides (salle de bains, cuisine, cave) et favorisent la croissance des acariens. Les mesures permettant de limiter leur formation consistent essentiellement à diminuer au maximum l’humidité. D’autres moisissures se développent à l’extérieur, dans les sous-sols humides, le foin, le compost, sur le bois en décomposition. Certaines subissent des variations saisonnières (Alternaria) et se développent en plus grande quantité pendant l’été. • Les poils d’animaux domestiques (chat, chien) peuvent également occasionner des allergies respiratoires. L’éloignement de l’animal en question est souhaitable, même si cela est souvent difficile.

Identifier le coupable Le diagnostic de rhume des foins est souvent évident ; les rhinites induites par d’autres allergènes que les pollens le sont moins. Par ailleurs, la présence d’une obstruction nasale chronique, d’une toux persistante, d’un asthme n’est

> Certains additifs alimentaires sont potentiellement allergisants, c’est le cas notamment des sulfites, du glutamate de sodium ou de la tartrazine (colorant jaune retrouvé sous l’intitulé E102). Ces additifs peuvent entrainer chez les personnes réactives des réactions allergiques violentes (choc anaphylactique). Il convient donc d’être prudent et de bien regarder les étiquettes. Les additifs alimentaires en général sont d’ailleurs de plus en plus incriminés dans l’augmentation des allergies. Ils pourraient même avoir des effets néfastes dès la vie fœtale. En effet, l’ingestion régulière par la future maman d’aliments transformés contenant des additifs pourrait augmenter les risques d’allergies chez le bébé à venir. Àl’inverse, une étude récente montre que la présence d’acides gras poly-insaturés (huile de poisson, noix, lin) dans l’alimentation de la mère modifierait de façon positive le système immunitaire de l’enfant en développement, le rendant moins sensibles aux allergies. Solenn Leblanc, diététicienne.

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pas forcément de nature allergique. Le médecin recherchera un terrain allergique par un examen clinique, un interrogatoire et l’analyse du contexte familial. Des tests seront ensuite réalisés pour identifier l’allergène responsable. Il s’agit de tests cutanés (prick-tests) où l’on dépose sur la peau un extrait purifié d’allergènes (acariens, poils d’animaux, différents pollens…) puis on le fait pénétrer par piqûre (très peu douloureuse) à l’aide d’une lancette. Une réaction cutanée type piqûre d’ortie ou de moustique signe une réaction allergique à l’agent considéré.

Plus de 20 % de la population “ française souffrent d’allergie respiratoire ” Des tests sanguins peuvent également être pratiqués ; ils consistent à rechercher si une réaction se produit lors de la mise en contact du sang du sujet avec les allergènes les plus courants. Dans certains cas, il peut être nécessaire pour identifier l’allergène de réaliser des tests de provocation nasale ou bronchique en faisant respirer le ou les allergènes testé(s) à la personne allergique.

Cela doit être fait sous contrôle médical car une réaction aiguë (irritation, étouffement, gène respiratoire) peut se produire. L’identification de l’allergène est importante car cela permet de limiter au maximum les contacts. Dans certains cas, une désensibilisation est possible.

La désensibilisation Àmi-chemin entre le traitement et le vaccin, la désensibilisation spécifique (ou immunothérapie) consiste à administrer au sujet allergique des doses de plus en plus fortes de l’allergène standardisé (surtout pollens, acariens et moisissures) jusqu’à atteindre une dose d’entretien qui est ensuite renouvelée périodiquement. Cela a pour but d’habituer peu à peu l’organisme à l’allergène et de développer les défenses immunitaires, permettant ainsi la réaction allergique. Avant, la désensibilisation se faisait uniquement par voie sous-cutanée ; elle peut maintenant se faire par voie sublinguale (solution posée sous la langue) ou par voie orale, et est beaucoup mieux supportée par les patients. Comme pour les tests de provocation, des réactions plus importantes que prévues peuvent se produire, ce qui explique que la désensibilisation ne peut se faire que sous contrôle médical rigoureux.

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SPORT & SANTÉ

natation

A vos marques ! Etes-vous

jogging

aérobic PAR MARION GIRARD

Les beaux jours reviennent et vous voilà impatient de reprendre des activités sportives de plein air. Vous avez hâte de rechausser vos baskets ou d’enfiler votre survêtement ? Quelques mesures de prudence s’imposent.

S

i vous faites partie des personnes qui passent les mois d’hiver frileusement emmitouflées dans leurs « doudounes » et qui ne mettent leur nez dehors que couvertes d’une grosse écharpe, votre premier objectif est de remettre doucement vos muscles en mouvement et de perdre les quelques kilos souvent accumulés durant cette période d’inactivité. Après avoir quitté vos habits d’hiver, direction les salles de sport ou de fitness pour faire un peu de « muscul », dérouiller vos articulations et perdre un peu de poids. Malgré votre impatience pour retrouver votre forme physique, ne vous impliquez pas directement à fond dans le step ou l’aérobic : des

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mouvements mal réalisés, l’utilisation de charges trop lourdes, le manque d’échauffement et l’excès d’activité sont les principales causes de blessures de type tendinite, dorsalgie, entorse et contracture.

Comme un poisson dans l’eau Sport de loisir ou de compétition, la natation réconcilie le corps avec le mouvement. Elle favorise le développement de la cage thoracique et de la capacité respiratoire, et elle est associée à l’effet massant de l’eau qui relance la circula-

quand la séance est terminée > Certains gestes favorisent la récupération et limitent les accidents ultérieurs. Pensez aux huiles de massage pour prévenir les crampes, aux chaussettes de récupération à porter immédiatement après l’effort pour diminuer le risque de claquage et de tendinite, aux boissons glucidoprotéiques pour reconstituer les réserves en glycogène, ou aux boissons bicarbonatées pour restaurer la masse hydrique.

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tion. Variez les différents types de nage pour éviter les lésions musculaires. La brasse est idéale pour tonifier les pectoraux et les muscles des bras ; le dos crawlé est recommandé à ceux qui souffrent de la colonne vertébrale ; le crawl est une nage très rapide mais qui exige de bien synchroniser respiration et mouvements des bras ; la nage papillon réclame une coordination de tout le corps. Prenez quelques précautions pour fréquenter les piscines sans risque: le port d’un bonnet de bain par mesure d’hygiène, de lunettes pour protéger les yeux de l’eau chlorée, et de sandalettes pour éviter les mycoses des pieds.

L’aquagym tout en douceur L’aquagym regroupe des techniques douces et toniques à la fois en faisant travailler tous les muscles. Cette activité vous conviendra parfaitement


randonnée prêt ?

aquagym

boxing, inspiré des arts martiaux ; l’aquados pour les dorsalgies ; l’aquavélo.

Bien s’échauffer est primordial avant l’effort !

Àdomicile et sur Internet Si vous avez une vision plus personnelle de la remise en forme, un simple tapis de sol suffit pour pratiquer, chez vous et à votre rythme, des exercices d’échauffement et d’assouplissement. Ne faites pas de mouvements brusques et pensez à souffler et à respirer. Plus tendance et en direct des ÉtatsUnis, les gymnastiques douces de remise en forme font leur grand retour. Mélange de tai-chi, de body balance et de yoga sculptural, elles tonifient et font travailler les muscles en souplesse. Plusieurs programmes sont disponibles sur Internet, et un coach virtuel vous indiquera celui qui correspond le mieux à votre morphologie pour un corps ferme, souple et musclé.

“ De l’aquajogging à l’aquavélo ” si vous n’êtes pas un grand sportif et quelle que soit votre condition physique. Elle allie aussi la détente et le plaisir de la piscine. Elle augmente le tonus musculaire et respiratoire, améliore la circulation sanguine et tonifie le rythme cardio-vasculaire. Elle a surtout l’avantage de minimiser les risques de blessure : la pression de l’eau amortissant les chocs, vous éviterez les contractures, les claquages et les élongations musculaires. De plus, il n’y a pas de danger pour les articulations car il n’y a pas d’impact avec le sol. Il existe plusieurs formes d’aquagym qui se pratiquent avec différents accessoires : l’aquajogging, qui reproduit dans l’eau les mouvements de la marche à pied ; l’aquafitness ; l’aqua-

Savoir se préparer Chaque sport a ses plaisirs mais aussi ses risques et ses précautions. Vous aimez les randonnées à pied ou en vélo? Faire des kilomètres sur les sentiers suppose d’être équipé de bonnes chaussures montantes et légères, et faire du vélo ne veut pas seulement dire appuyer sur des pédales mais avoir un cœur en bon état, et pour la sécurité, se munir d’un casque. Même si vous ne recherchez pas la performance, quel que soit le sport pratiqué, ne négligez pas la phase de préparation à l’effort qui comprend un échauffement progressif et systématique. Le port d’un survêtement est indispensable lors de l’échauffement par temps frais, venteux ou pluvieux. Les activités d’endurance pratiquées à allure modérée, comme la marche, le jogging, la course à pied ou la bicyclette permettent une adaptation très progressive du cœur et de la respiration à

l’effort. Toutes les cadences sont possibles, de la promenade tranquille en famille au sprint final. Au début, faites-vous simplement plaisir et limitez vos efforts en intensité, en durée et en fréquence. Ces activités sont faciles à mettre en œuvre et peuvent être pratiquées plusieurs fois par semaine, seul(e) ou en groupe. Pensez à vous hydrater avant, pendant et après l’effort.

Les conseils post-traumatiques du pharmacien Si malgré vos précautions, vous êtes victime de petits traumatismes de type contracture, crampe, élongation, hématome, le pharmacien vous apportera un soulagement local rapide avec des antiinflammatoires et des décontracturants, des applications de glace ou de chaud (cold/hot packs), ou des sprays froids selon la nature de la lésion. D'une manière générale, la chaleur est bénéfique pour les contractures, alors que le froid soulage les lésions d'élongation et les contusions. Il vous indiquera les premiers gestes à faire en cas de petite traumatologie : la compression évite la propagation d'un hématome et de l'œdème, et une contention légère de la zone blessée limite les mouvements douloureux.

bien dans vos baskets > Courir, sauter, marcher, pédaler…, vous en rêvez, mais avez-vous vérifié l’état de vos pieds enfermés tout l’hiver dans des chaussures souvent trop serrées ? Eux aussi ont besoin de respirer et de retrouver souplesse et douceur ! Poncer, gommer, hydrater, masser, tout un programme anticallosités et exfoliant pour leur refaire une santé et partir d’un pied léger.

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Poussées dentaires douloureuses ?

Illustration : Jérémy Clapin

pour apaiser bébé quand il fait ses dents

Une action globale Camilia prend en charge l’ensemble des symptômes associés à l’apparition de la dentition : - douleur, comportement grognon, - sommeil agité, salivation abondante, gencives enflées, - joues et fesses rouges, fièvre légère (moins de 38° C).

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médication familiale

LE PHARMACIEN, VOTRE PARTENAIRE SANTÉ

PARCAROLINENIDELET

Mal de gorge, rhume, piqûres d’insectes, aphtes… Nous sommes tous confrontés à ces petits ennuis qui peuvent gâcher notre vie quotidienne. Généralement bénins, ils ne nécessitent pas forcément le recours au diagnostic médical et peuvent être pris en charge par votre pharmacien.

L

a médication familiale correspond à la prise en charge complète, à la pharmacie, des petits maux du quotidien. Des maux variés dans leurs causes, leurs manifestations et leurs localisations, mais qui ont en commun le fait d’être courants, parfois gênants, mais sans gravité. La proximité et la disponibilité du pharmacien le mettent en première ligne pour vous orienter vers les soins appropriés. Il écoute, questionne, conseille et détermine, selon le cas, les règles hygiéno-diététiques et les traitements adaptés.

> Une seule définition mais plusieurs catégories de médicaments Les médicaments peuvent être classés en fonction de leur mode de délivrance et de leur statut de prise en charge par la Sécurité sociale. Ainsi, ils peuvent être à prescription médicale obligatoire (MPO) ou à prescription médicale facultative (MPF), ce qui ne conditionne pas leur remboursement.

Mieux vous connaître “ pour mieux vous conseiller ”

22 418 pharmacies, dont au moins l’une d’elles à 5 mn de chez vous

Les MPO ne sont délivrés par le pharmacien que si le patient dispose d’une ordonnance médicale valide, et ils peuvent être remboursés ou non par l’assurance maladie. Ceux qui possèdent une prise en charge présentent une vignette qui mentionne leur taux de remboursement (15, 30, 65 ou 100 %). MAGAZINEPRINTEMPS 2012 / 21

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médication familiale

LE PHARMACIEN, VOTRE PARTENAIRE SANTÉ

> Qu’est-ce qu’un médicament ?

> On entend par médicament toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l'égard des maladies humaines ou animales, ainsi que toute substance ou composition pouvant être utilisée chez l'homme ou chez l'animal ou pouvant leur être administrée, en vue d'établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physiologiques en exerçant une action pharmacologique, immunologique ou métabolique. Article L5111-1 du code de la Santé Publique

Les MPF peuvent être délivrés sans ordonnance. Si, certains, lorsqu’ils sont prescrits par un médecin, sont pris en charge par la Sécurité sociale, les MPF sont, en majorité, non remboursables. Ils constituent ce qu’on appelle les médicaments de médication familiale. Pour adapter son conseil à chacun de ses patients et répondre à leurs besoins spécifiques, le pharmacien dispose de la totalité des MPF (MPF remboursables et médicaments de médication familiale). C’est en référence à ce conseil du pharmacien que l’on nomme également les médicaments de médication familiale, les médicaments conseil. L’appellation médicaments OTC, pour « over the counter » qui signifie littéralement «par dessus le comptoir », est également utilisée.

> Des médicaments à part entière Comme leur nom l’indique, les médicaments de médication familiale sont des médicaments. Ils répondent comme tout autre à la définition officielle de l’article L.5111-1 du code de la Santé Publique (voir encadré). Schématiquement, les médicaments sont composés de deux parties, une partie active responsable de l’action souhaitée dans l’organisme et d’une partie neutre (les excipients) qui permet la mise en forme ou la couleur du médicament. Pour obtenir le statut de médicament, le laboratoire fabriquant établit un dossier résumant ses années de recherche. Il mentionne, entre autres, les caractéristiques des différentes substances entrant dans la composition du produit, les résultats des

plusieurs types > Ildeexiste médicaments

> Médicaments à prescription médicale obligatoire (PMO) Ils sont disposés en dehors de l’espace commercial de la pharmacie et ne sont pas visibles par les patients. - Médicaments remboursés à 15, 30, 65 ou 100 % par la Sécurité sociale. Cette prise en charge est symbolisée, sur l’emballage, par la présence d’une vignette dont la couleur détermine le taux de remboursement (respectivement orange, bleue, blanche et blanche barrée). - Médicaments non remboursés (ex : certains contraceptifs oraux).

> Médicaments à prescription médicale facultative (PMF)

- Médicaments remboursés (uniquement s’ils sont prescrits). - Médicaments non remboursés = médicaments OTC. De manière générale, ils sont visibles derrière les comptoirs de la pharmacie ou dans l’espace libre accès.

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Des compétences indispensables pour un bon conseil

études prouvant leur efficacité, la notification des effets secondaires pouvant être observés ou encore les conditions d’utilisation (posologie, fréquence et durée de traitement).

Les médicaments “ sans ordonnance ont

prouvé leur efficacité

Ce dossier est déposé auprès des autorités compétentes européennes (European medicines agency ou EMA) ou nationales (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé ou Afssaps) et étudié. Les projets thérapeutiques qui font la preuve de leur qualité de fabrication, de leur efficacité et de leur balance bénéfice/risque favorable se voient attribuer une autorisation de mise sur le marché (AMM). Comme tous les médicaments, les médicaments de médication familiale ont obtenu une AMM qui les autorisent à être délivrés dans les pharmacies françaises, et comme tous les


combien de temps). Autant d’informaLe but étant de déterminer si une tions qui seront complétées utilement prise en charge à l’officine est possible par les éventuelles règles hygiéno-diéou si votre situation nécessite une tétiques à observer. consultation médicale. Il est important de bien respecter les Quand l’avis médical ne s’impose posologies et de retourner voir votre pas, le pharmacien va chercher à pharmacien si vous observez une déterminer le traitement le mieux réaction inattendue ou l’absence adapté pour traiter vos sympd’amélioration à l’issue du tômes en tenant compte traitement. Dans ce cas, de votre état de santé il réévaluera avec général, notamment Environ 50 % vous la suite à donsi vous souffrez des médicaments ner. N’hésitez pas d’une autre malavendus sur le Net seraient à solliciter votre die, si vous êtes aldes contrefaçons. pharmacien, il est lergique…, et en Les pharmacies sont les votre meilleur allié prenant aussi en seuls lieux de vente où leur pour une utilisation considération vos qualité est garantie. responsable de la autres traitements Sou rce : O M S médication familiale et éventuellement en le bon usage des médicacours. Une étape plus ments. technique qui permet de vérifier l’absence de contre-indications et > En adéquation d’interactions médicamenteuses. avec les évolutions Un traitement bien expliqué et bien

ÀS A

IR VO

médicaments, ils font l’objet d’une surveillance par les autorités et les professionnels de santé pendant toute la durée de leur commercialisation. Les médicaments de médication familiale ont donc fait la preuve de leur qualité, de leur efficacité et de leur sécurité.

> Le pharmacien, votre allié de choix Par sa formation et sa proximité, le pharmacien a toute compétence pour prendre en charge les maux du quotidien. Lorsque vous vous présentez à son comptoir, il vous écoute et vous accompagne pour définir précisément votre demande et votre besoin. L’évocation de vos symptômes va susciter une série de questions : depuis quand sont-ils apparus ? Quelle est leur intensité ? Est-ce la première fois ? Quel est votre âge ? Avez-vous par ailleurs d’autres problèmes de santé, d’autres pathologies ? Il est important de répondre de manière claire et précise car ce sont vos réponses qui vont permettre de bien comprendre ce dont vous souffrez et le degré de gravité du mal.

compris est un traitement mieux suivi. C’est pour cette raison que le pharmacien est attentif à vous informer sur son but, les effets attendus et les modalités (comment le prendre, combien de fois par jour, quelle quantité de médicament à chaque prise,

Les progrès techniques et scientifiques en matière de diagnostic et de traitement conduisent à une prise en charge médicale de plus en plus performante mais aussi de plus en plus chère. Ce phénomène, couplé à l’accroissement démographique et

> Les médicaments en libre accès

> Depuis Juin 2008, l’Etat autorise la mise en libre accès dans les pharmacies de certains médicaments pouvant être utilisés sans intervention d’un médecin pour le diagnostic, l’initiation ou la surveillance du traitement. Leur liste est définie par l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé). Sur cette liste figurent actuellement 436 spécialités, dont 42 à base de plantes et 35 produits homéopathiques qui répondent au critères de « garantir la sécurité sanitaire et la sécurité des patients ». Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une démarche volontaire. Le pharmacien n’a pas d’obligation de posséder un espace dédié au libre accès (71% des pharmacies ont mis en place un espace libre-accés). Lorsqu’il existe, cet espace doit être clairement identifié, offrir une information claire et une lisibilité des prix. La proximité des comptoirs favorise le recours au pharmacien ou son intervention spontanée. Ce décret répond à la volonté d’améliorer l’accès des patients à une information de qualité permettant un choix éclairé et sûr, et également d’obtenir plus de transparence dans le prix des médicaments non remboursés.

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médication familiale

PRENEZ VOTRE SANTÉ EN MAINS AVEC VOTRE PHARMACIEN

Ne prenez pas de médicament sans l’avis d’un professionnel de santé

à l’allongement de la durée de vie que connaît notre pays (de 70,2 ans en 1960 l'espérance de vie est passée à 81,2 ans en 2011) aboutit à l’impossibilité pour notre système de santé d’assumer la totalité des dépenses. Le déficit de la Sécurité sociale impose

de faire des choix. De nombreux médicaments sont aujourd’hui déremboursés et le traitement des pathologies du quotidien est d’avantage assumé par les patients, de plus en plus responsabilisés. Le pharmacien est le professionnel de santé qui

à > Attention l’automédication

> L’automédication est le fait d’utiliser des médicaments de sa propre initiative, sans avis du médecin ou du pharmacien, que ces médicaments proviennent de l’armoire à pharmacie familiale ou qu’ils soient achetés sur les conseils d’un ami, d’un collègue, d’un voisin… Mais, attention, un médicament prescrit antérieurement par votre médecin dans une certaine situation précise ne convient pas forcément dans une autre, et un médicament utilisé par une de vos connaissances n’est pas nécessairement adapté à votre cas. Sans le savoir, vous pouvez présenter une contre-indication à ce traitement et sa prise peut présenter un risque pour votre santé. C’est pourquoi l’avis de votre pharmacien ou de votre médecin est important.

> Troubles cutanés : herpès labial ou « bouton de fièvre », nettoyage des petites plaies superficielles, sécheresse cutanée, acné mineure, gerçures, cors…

vous accompagne dans cette démarche. C’est ce que reconnaît d’ailleurs la récente loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST). Elle officialise la contribution du pharmacien aux soins de premier recours, c’est à dire son rôle dans la prévention, l’éducation à la santé, le dépistage, le diagnostic et le suivi.

> Troubles gastro-intestinaux : diarrhées passagères de l’adulte, ballonnements, brûlures d’estomac, constipation occasionnelle de l‘adulte, nausées…

“ La population

maux qui peuvent être pris > Ces en charge à la pharmacie > Troubles oculaires : irritation, sécheresse oculaire, conjonctivite allergique,…

> Troubles de la sphère ORL : mal de gorge peu intense sans fièvre, irritations de la gorge, rhinite, saignements de nez occasionnels…

> Troubles des voies aériennes supérieures : toux d’apparition récente, troubles de la sécrétion bronchique…

> Troubles buccodentaires : petites plaies de la bouche, aphtes, prévention de la carie dentaire, gingivite…

> Troubles gynécologiques : mycoses, contraception locale, règles douloureuses, hygiène intime.

> Troubles d’origine circulatoire : jambes lourdes, crise hémorroïdaire, ecchymoses.

> Troubles rhumatologiques : œdème post-traumatique, entorse, contusion, douleurs musculaires ou tendino-ligamentaires, crampes,…

> Autres : douleur, sevrage tabagique, troubles mineurs du sommeil, asthénie. Source : Afssaps

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française vieillit ”

Elle l’autorise également à proposer des prestations dans le but d’améliorer ou de maintenir votre état de santé. Cette loi a confié de nouvelles missions au pharmacien qui devient un véritable maillon pour un parcours médical cohérent et sûr. Un maillon qui a l’avantage d’être proche et disponible (les pharmacies ont une répartition géographique équilibrée et leur amplitude horaire est importante), garantissant un accès facile à un professionnel de santé pour tous.


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enfants

LA VIE AVEC BÉBÉ Vous allez bientôt accoucher ou vous venez d’avoir un bébé, et mille et une questions vous viennent à l’esprit… Voici quelques conseils pratiques et concrets pour la vie de tous les jours.

I

l y a tellement de choses à préparer pour accueillir bébé à la maison… Quel matériel acheter pour le changer, le coucher, le promener ? Comment lui donner son bain ? Combien de biberons? Quels vêtements sont les plus appropriés à son âge ? Bébé est tout petit, mais il prend beaucoup de place.

> Le bain, un moment privilégié La peau de l’enfant, particulièrement délicate et sensible, a besoin de douceur et de protection. Le bain permet bien sûr de laver bébé, mais c’est aussi un moment de détente. La température du bain doit être comprise entre 35 et 37° C, à contrôler avec un thermomètre adapté avant de plonger bébé. La durée du bain ne doit pas dépasser deux à trois minutes chez le nouveau-né. Ne laissez jamais bébé seul dans son bain, comme sur une table à langer. Àla sortie du bain, enroulez entièrement bébé dans une grande serviette douce afin qu’il ne prenne pas froid. Séchez le soigneusement au niveau des plis car l’humidité résiduelle irrite la peau. Après séchage, massez le corps avec un lait hydratant ou une crème. Progressivement, la durée des bains sera plus longue. Laissez alors à bébé le temps de « barboter », ne le privez pas du plaisir de découvrir l’eau, de jouer avec elle, et tant pis si le sol de la salle de bain se retrouve quelque peu inondé !

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> Des changes fréquents Les fesses doivent faire l’objet de soins attentifs car elles sont au contact de l’urine, des selles et du frottement des couches. Le change doit être fréquent, au minimum à chaque tétée. Préparez tout ce qui est nécessaire à portée de la main, de façon à ne jamais laisser bébé seul. Lavez soigneusement les fesses à l’eau tiède, au lait de toilette ou avec des lingettes, et séchez particulièrement au fond des plis. Puis, appliquez une crème protectrice. Utilisez des couches adaptées à l’enfant (pas trop petites ni trop serrées) pour éviter les frottements et l’occlusion.

trousse > La pour bébé

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Pour l’hygiène : > Savon liquide pour la toilette > Lait de toilette ou lingettes > Crème ou lait hydratant > Thermomètre pour le bain Pour les soins : > Sérum physiologique en dosettes > Compresses stériles > Thermomètre > Mouche bébé > Crème pour le change Et aussi... : > Biberons, tétines > Couches

> Des laits pour chaque situation L’allaitement maternel est la meilleure alimentation pour le nourrisson, mais il n’est malheureusement pas toujours possible. Jusqu’à 4 mois, l’alimentation est exclusivement lactée. Les bébés ont une bonne capacité de régulation : ils mangent quand ils ont faim et s’arrêtent lorsqu’ils sont parvenus à satiété. La diminution du nombre des biberons se fait généralement toute seule, en suivant la demande du nourrisson ; il faut seulement veiller à répartir la quantité de lait correspondant aux besoins dans chaque biberon.

Des laits pour chaque “ situation ” Les horaires ne doivent pas non plus être rigides ; là encore, suivre la demande du nourrisson avec, toutefois, un minimum de 3 heures entre les biberons. Il existe des laits adaptés à chaque situation (laits hypoallergéniques, hydrolysats de protéines, laits riches en lactose qui accélèrent le transit, lais anti-régurgitation épaissis, solutions de réhydratation...) ; demandez conseil à votre pharmacien.

> L’étape de la diversification La diversification doit être progressive : introduction des fruits et des légumes vers le 4ème mois, puis, à 6 mois, jaune d’œuf, poisson maigre, jambon, et ensuite la viande. Il ne faut surtout pas augmenter trop vite la quantité de protéines qui peut entraîner un excès de poids plus tard. Pour accompagner la diversification alimentaire, on donnera trois biberons de lait de suite par jour jusqu’à au moins 10mois. Ensuite et jusqu’à 3 ans, les laits


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PARJULIERAYNAUD

IR O V

L’eau du bain doit être entre 35 °C et 37°C

de croissance qui ont, par rapport au lait de vache, l’avantage d’éviter les carences en fer. L’évolution du poids et de la taille constitue un des aspects les plus spectaculaires du développement de l’enfant. La taille de l’enfant aura augmenté de 24cm en moyenne au cours de la première année. Le gain est même de 10 cm pour les trois premiers mois !

> Coliques, premières dents… Les troubles digestifs sont fréquents chez le nourrisson. Tout d’abord, les coliques, qui débutent entre la 2ème et la 6ème semaine de vie jusqu’au deuxième mois. Le nourrisson crie, se tortille après les repas, il est ballonné et émet des gaz. Quelques conseils : prendre l’enfant dans les bras afin de lui faire faire un rot après le repas, veiller à ce qu’il n’ingurgite pas d’air, utiliser une tétine à faible débit… Les diarrhées sont le plus souvent d’origine virale. Elles débutent brutalement et s’accompagnent de vomissements, en général modérés ; elles apparaissent dans un contexte fébrile (38°5-39). La déshydratation constitue le risque majeur, elle peut apparaître très rapidement. Il faut peser régulièrement l’enfant et le réhydrater avec des solutions spécialement adaptées. Les premières dents percent généralement vers le

La peau de bébé est sensible

sixième mois. Àdeux ans et demi, les vingt dents de lait devraient être sorties au prix de quelques douleurs… Pendant les poussées dentaires, le nourrisson bave, pleure, ses joues sont rouges et les gencives enflées, luisantes et douloureuses. Les conseils : anneau de dentition, baume gingival ou sirop à appliquer par massages doux, granules de Chamomilla.

au risque “ deAttention déshydratation ” > Pour qu’il dorme bien et vous aussi… Aider bébé à « trouver ses nuits », c’est le laisser s’endormir seul dans son lit avec un objet doux qui lui tiendra compagnie et qui, peu à peu, deviendra le compagnon indispensable de son sommeil, et souvent de ses journées. S’il pleure, résistez au désir d’aller le consoler. Le sommeil du nouveau né est très fragile, les éveils sont fréquents. Évitez

de faire du bruit. La position dorsale est recommandée. Un plan de couchage ferme est conseillé, ne pas utiliser d’oreiller, ni de couette. La température de la pièce doit se situer entre 18° et 19°C. Proscrire tous les cordons, chaînes de tétines autour du cou. Accrochez une boîte à musique ou un mobile à la portée de son regard.

> Bébé aime beaucoup sortir Il est important de bien choisir les vêtements de bébé qui doivent être adaptés à la saison, confortables et pratiques, c'est-à-dire larges, faciles à mettre et à enlever. Préférez le coton, évitez les matières synthétiques. Évitez aussi les vêtements qui s’enfilent par la tête et suscitent pleurs et énervements ; préférez les fermetures à pression. Pour le lavage, utilisez le savon de Marseille. Évitez les produits additifs (assouplissants, eau de Javel…) souvent allergisants. Les chaussures sont inutiles avant que l’enfant marche Même très petit, il peut sortir tous les jours, protégé du froid (bien couvert sans être serré) et du soleil.

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seniors

TROUBLES DE L’AUDITION : DES EFFICACES POUR RESTER EN C Comme tous nos sens, l’audition s’altère plus ou moins vite au cours de la vie. La baisse de l’acuité auditive liée à l’âge, qui correspond à l’évolution naturelle, s’installe très souvent de façon insidieuse conduisant progressivement à s’isoler du monde. Heureusement, de grands progrès réalisés ces dernières années permettent d’améliorer considérablement les choses dans l’immense majorité des cas. Mais, encore faut-il avoir conscience de ce handicap.

L

’oreille humaine perçoit les sons compris entre 0 et 120 décibels (dB). La plupart des sons de la vie courante s’étalent entre 30 et 90 dB, mais

certaines sources sonores (avions, fusils, musique, sports automobiles…) émettent à des niveaux supérieurs à 120 dB, ce qui peut agresser l’oreille. La

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presbyacousie est la forme de surdité progressive la plus répandue, elle est liée à l’âge. En France, on estime que 5 à 6 millions de personnes en souffriraient : 1 personne sur 4 après 60 ans, 1 sur 3 après 65 ans, 1 sur 2 après 70 ans et plus souvent les hommes que les femmes.

> Les signes de la presbyacousie La presbyacousie est une détérioration bilatérale, c’est-à-dire des deux oreilles, et symétrique de la fonction auditive. L’âge en est la seule cause. Les personnes atteintes se plaignent d’avoir du mal à suivre convenablement les conversations lorsque celles-ci se déroulent dans un lieu ou un environnement bruyant, typiquement une salle de restaurant, une réunion familiale ou lorsque le niveau sonore de la radio ou de la télévision est trop fort. En fait, seuls les sons aigus sont difficiles à percevoir ; aussi, les voix de femmes sont elles moins bien entendues que celles des hommes, plus graves. Or, 60 % de la compréhension est basée sur 5 % de l’énergie située dans les aigus!

Seuls 15 % des seniors “ sont appareillés en France ” Avec le temps, la presbyacousie s’intensifie et concerne des sons de plus en plus graves, limitant très fortement la capacité à suivre une conversation, et conduisant la personne à s’isoler des autres, à se replier sur elle-même, avec le risque de se désocialiser et même de développer une véritable dépression avec toutes les

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SOLUTIONS > ONTACT ! PARDIDIERRODDE

conséquences très néfastes que cela implique.

> Des tests simples Les personnes atteintes de presbyacousie ont beaucoup de mal à distinguer les chuchotements, les consonnes « sifflantes » (S, Z, CH) ou « fricatives » (F, V), ainsi que les voies féminines ou enfantines plus aiguës. Signe également caractéristique, ce trouble auditif s’accompagne en général, mais à un stade un peu plus tardif, d’une intolérance au bruit, ce qui peut paraître paradoxal chez un sujet devenant sourd. Cette intolérance est due au fait que le seuil auditif abaissé se rapproche du seuil de gêne auditive qui, lui, ne change pas. > Chez l’ORL Le médecin ORL confirme le diagnostic en réalisant deux types d’audiogramme pour chaque oreille à l’aide d’un casque auditif. L’audiogramme tonal, qui évalue le niveau auditif du patient en déterminant le niveau de puissance en décibels qu’il faut envoyer pour qu’il entende un son de telle ou telle fréquence ; en-dessous d’un seuil de 30 dB aux deux oreilles, le patient est gêné dans la vie courante. L’audiogramme vocal consiste à faire entendre à la personne une liste de mots à deux syllabes à des intensités variables. Le nombre de mots compris sur une liste de 10 permet d’obtenir une courbe « d’intelligibilité » souvent nettement plus dégradée que la courbe tonale. > Le rôle clé de l’audioprothésiste L’indication d’un appareillage ayant été posée par le spécialiste (une obligation dans notre pays), la motivation du patient s’avère toujours un facteur indis-

Les différents types d’appareillage

(pourcentages globaux estimés de répartition en France) > RITE : petit appareil fixé derrière l’oreille et dont le son amplifié est conduit par un fil quasi invisible (60 %) > Contour d’oreille : appareil relativement volumineux dont le son amplifié est conduit par un petit tube (30 %) > Intra-auriculaire : certains modèles sont maintenant totalement invisibles (10%).

pensable, car ce dernier doit s’impliquer dans sa rééducation auditive pour que celle-ci soit optimale, ce qui comprend un port permanent et des visites régulières chez l’audioprothésiste. Or, la durée de rééducation auditive peut varier en fonction de l’ancienneté du trouble de 2 à 3 mois pour une surdité moyenne détectée précocement, et entre 2 à 3 ans pour une surdité non appareillée pendant 5 ans car il faut alors inciter le cerveau à reconstituer les circuits nerveux qui ont progressivement « dégénéré ». « Depuis 30 ans, les technologies des appareils auditifs ont considérablement progressé et nous sommes passés de simples amplificateurs à des microprocesseurs permettant un million de possibilités de réglages », souligne Jacques Benzaquen, audioprothésiste conseil et directeur technique d’Audika. Le réglage de chaque prothèse auditive évolue tout au long de la période d’adaptation jusqu’à l’obtention d’une correction optimale qui doit être, bien entendu, personnalisée. Cela suppose des rendezvous réguliers chez l’audioprothésiste, à raison de deux par mois en moyenne. «En ce qui nous concerne, notre taux de réussite est de l’ordre de 90 %, indique Jacques Benzaquen. Les appareils les plus performants actuellement proposés éliminent complètement le sifflement très désagréable dû à l’effet Larsen des anciens modèles. Ils respectent la parole, suppriment les bruits et autorisent les programmations multiples dans le cadre d’une adaptation, automatique ou non, de l’amplification selon plusieurs types de situations sonores.» Enfin, un bon entretien de l’appareillage est indispensable, afin que l’appareillage fournisse au quotidien le meilleur bénéfice possible au malentendant.

> Surdité chez l’enfant :

une prise en charge très spécifique > Les enfants représentent 2 % de l’ensemble des malentendants. 2 sur 1000 naissent avec un problème auditif, le plus souvent d’origine génétique. La grande différence par rapport aux adultes qui, eux, ont déjà entendu, est que les enfants doivent construire intégralement tous les circuits cérébraux de reconnaissance et de compréhension des sons. « La prise en charge d’un enfant sourd doit être la plus précoce possible avec un appareillage puissant dans les six premiers mois de la vie afin de permettre l’acquisition du langage. Elle requiert l’accompagnement d’une équipe pluridisciplinaire réunissant un médecin, un audioprothésiste, un orthophoniste, un psychologue, et parfois des éducateurs spécialisés, indique Jacques Benzaquen, audioprothésiste conseil et directeur technique d’Audika. On se situe dans la majorité des cas dans le domaine du handicap, avec le besoin d’une assistance lourde afin d’amener l’enfant à devenir communicant ».

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Les conseils du pharmacien, c’est aussi pour les petits ! Adopter les bons réflexes pour bien grandir ! dormir. Les besoins de l’enPrendre les bonnes habitudes fant sont importants, au lorsqu’on est petit est plus J’essaie de moins douze heures par jour facile que de changer son manger des fruits et des jusqu’à 5 ans et ce chiffre ne dimode de vie à l’âge légumes et je fais du tennis minue que très progressivement adulte. Parce que les pour être en forme. Quand je rentre du par la suite. Attention aux adoenfants d’aujourd’hui collège, je me lave toujours les mains pour enlever les micobes lescents qui sont très souvent en sont les adultes de deLucas, 12 ans, Vesoul déficit de sommeil ! main, les pharmaciens Une bonne santé passe également par réalisent aussi de la prévenune bonne hygiène. Se laver tout le corps, tous tion auprès des jeunes patients. les jours, et se brosser les dents, au moins deux L’alimentation fournit de l’énergie, indispensa- fois par jour, constituent la base. Pour éviter les microbes et autres virus, il faut se laver les ble au fonctionnement de notre organisme, mais elle ne se réduit pas à cela. Les aliments mains régulièrement et impérativement avant chaque repas et après être allé sont source de vitamines, de nutriments, de aux toilettes. protéines… Composer des menus équilibrés et structurés permet de tirer En matière de santé, profit de ce que l’on mange. Il faut manger de prévention, d’hygiène… sainement et faire du sport Très tôt, les enfants peuvent les pharmaciens Maëva, 10 ans, intégrer les notions essenaccompagnent les enfants. Aulnay-sous-Bois tielles : • 3 ou 4 repas par jour. Eviter le grignotage ! • Le petit déjeuner est indispensable pour être en forme toute la matinée. • Les fruits et les légumes contribuent à une bonne santé. Même si l’enfant ne les aime pas, il faut les proposer régulièrement car les goûts changent en grandissant. • L’eau est la seule boisson indispensable. • Les aliments gras et/ou sucrés (céréales, biscuits, Il ne faut pas manger des choses grasses chips, frites, boissons suparce que cela fait grossir crées…) sont des aliments à Farès, 5 ans, Suresnes l’intérêt nutritionnel très limité. Des enfants, champions de l’équilibre À éviter ! en participant à un atelier diététique Pratiquer une activité sportive est bénéfique dans une pharmacie de Roye (80) ! pour le développement et la croissance de l’enAvec l’aide d’une diététicienne, ils ont ainsi appris à confectionner un goûter fant elle renforce le squelette, améliore la équilibré tout en s’amusant. Les bonnes condition physique et prévient les risques de habitudes alimentaires doivent être surpoids. prises dès le plus jeune âge et sont Pour des journées bien remplies, mais aussi essentielles pour bien grandir. Il est pour apprendre et se concentrer, il faut… donc important de rappeler aux enfants les règles d’un goûter équilibré dans un Pour avoir une bonne santé, objectif de prévention et d’éducation il faut se brosser les dents et ne pas à la santé et leur apporter les meilleurs manger de bonbons. Mettre aussi ses chaussons conseils pour qu’ils adoptent les bons pour ne pas avoir froid aux pieds réflexes santé ! Juliette, 4 ans, Toulouse

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DASRI

SANTÉ & ENVIRONNEMENT

Traiter les déchets de soins pour notre santé à tous

risques PAR DIDIER RODDE

Si tout n’est pas encore résolu, le problème des déchets d’activité de soins à risques infectieux (DASRI) a fait ces dernières années l’objet d’une attention particulière de la part des pouvoirs publics. Un décret, très attendu par les associations de patients et publié en novembre dernier, vise à améliorer la prise en charge des déchets d’activités de soins en ville.

L

es déchets de soins, plus précisément dénommés déchets d’activité de soins dans les textes législatifs et réglementaires, comprennent tous les déchets produits par les activités relevant des domaines de la médecine humaine et vétérinaire, qu’il s’agisse du diagnostic, du suivi, des traitements préventifs ou curatifs, sans oublier les activités de recherche ou d’enseignement… La liste est longue.

Qui produit quoi ? Parmi les producteurs de déchets d’activités de soins, on distingue le secteur hospitalier, le secteur libéral et les ménages. De ce fait, on trouve trois catégories de déchets. • Les déchets d’activités de soins des établissements de santé produits par les hôpitaux, les cliniques

[

“ 400 tonnes,

c’est le volume annuel des DASRI perforants

et les centres de dialyse, caractérisés par des quantités importantes, mais concentrées en un même lieu. • Les « déchets médicaux diffus » produits par les professionnels libéraux (médecins, radiologues, chirurgiensdentistes, infirmiers…) et les laboratoires d’analyses médicales, caractérisés par de faibles quantités, mais très dispersés géographiquement. • Les déchets de soins des ménages qui résultent d’une activité de soins réalisée à domicile, sans l’intervention directe d’un professionnel de santé, ce qui comprend, bien entendu, les soins dispensés à soi-même et à une autre personne.

On estime à environ 150 000 tonnes le volume annuel des déchets émanant des établissements de soins, entre 10000 et 13 000 tonnes celui des déchets médicaux diffus et de 2 000 à 3000 tonnes celui généré par les ménages, notamment dans le cadre d’un auto-traitement régulier, durant des semaines, des mois, voire des années, comme l’injection d’insuline dans le traitement du diabète.

D’où vient le danger ? La majorité des déchets d’activités de soins, entre 75 et 90 % de la quantité totale des déchets, ne présente heureusement pas de risques particuliers et peuvent donc suivre les mêmes filières d’élimination que les déchets ménagers. En revanche, 10 à 25 % sont constitués par des déchets à risques imposant des précautions particulières pour assurer

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SANTÉ & ENVIRONNEMENT

collecte leur collecte et leur élimination afin de protéger la santé humaine et la sécurité des travailleurs de l’environnement. D’où, par ailleurs, le rôle crucial d’un tri à la source, qui représente une des étapes les plus importantes d’une bonne gestion des déchets d’activité de soins. Ces déchets peuvent être dangereux pour diverses raisons. • Ils contiennent des agents infectieux: virus (du sida, des hépatites, de l’herpès…), bactéries, champignons microscopiques, parasites… • Ils contiennent des fragments de tissus ou d’organes, des fluides biologiques comme le sang. • Ils sont constitués d’objets piquants, coupants ou tranchants exposant à un risque potentiel de blessure et d’infection ; on les dénomme déchets d’activités de soins à risque infectieux perforants ou DASRI perforants : aiguilles, lancettes. • Ils contiennent des produits chimiques dangereux ou des produits pharmaceutiques comme par exemple ceux utilisés dans les chimiothérapies contre les cancers. • Ils contiennent des substances radio -

Assurer la sécurité “ des personnels communaux ”

par des règles strictes d’emballage, d’entreposage, de traitement et de traçabilité. Seules les sociétés agréées, respectant un cahier des charges très précis, peuvent prendre en charge l’élimination des DASRI.

DASRI perforants en ville : le rôle des pharmacies

Stocker les DASRI en toute sécurité

actives :utilisées pour le diagnostic ou la thérapeutique.

Une collecte et une élimination très encadrées Les autorités françaises ont organisé depuis de nombreuses années la récupération systématique et la destruction par incinération ou désinfection des DASRI générés par les établissements de soins et les professionnels de santé libéraux. Tous les circuits sont encadrés

Un pharmacien s’engage > Pharmacien titulaire d’une officine depuis le 1er juillet 2004 à Bray-et-Lû dans le Val-d’Oise et ayant adopté l’enseigne Viadys depuis mars 2007, Sophie Lefèbvre s’est engagée dans une démarche de certification qualité « Qualiref » et a obtenu, d’autre part, le label « Pharmacie durable » en octobre 2010. Dans ce cadre, elle a décidé d’offrir à tous ses clients, à partir du mois d’octobre dernier, un service de collecte et d’élimination des DASRI. « Cette initiative m’a paru d’autant plus nécessaire qu’il n’existe pas dans ma commune de circuit organisé pour la prise en charge des déchets de soins à risque, explique-t-elle. En pratique, nous remettons des collecteurs vides à tous les patients en autotraitement qui en font la demande. Il s’agit surtout de diabétiques, mais d’autres personnes peuvent être concernées, comme par exemple celles engagées dans un programme d’assistance à la procréation ». Un prestataire agréé récupère trimestriellement les collecteurs, remplis, stockés dans un conteneur spécial disposé au sein de la pharmacie. « Il s’agit d’un service entièrement gratuit pour tous nos patients que je prends financièrement en charge » souligne Sophie Lefèbvre.

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Bien que de nombreux maires, au fil des années, aient mis progressivement en place sur leurs communes des dispositifs de recueil (par exemple des bornes) et d’élimination des DASRI perforants afin d’assurer la sécurité des personnels communaux, éboueurs et agents des centres de tri, tout le territoire français n’est pas encore couvert. Aussi faut-il saluer la publication le 30 juin dernier de décrets organisant, pour la France entière, la collecte, l’enlèvement et le traitement des déchets de soins à risques infectieux perforants produits par les patients en auto-traitement. Ce dispositif devait initialement entrer en vigueur en novembre 2011, et son déploiement intervenir courant 2012. Il doit être entièrement financé par les industriels producteurs de dispositifs médicaux perforants et de médicaments injectables. Ce dispositif permettra la remise gratuite aux patients concernés par les pharmacies et les laboratoires d’analyses médicales de collecteurs jaunes spécifiques. La collecte, à laquelle pourront participer les pharmaciens, et l’élimination des DASRI perforants seront également assurées gratuitement par les filières mises en place sous l’égide d’un écoorganisme national en cours de constitution.


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NUTRITION & HYGIÈNE DE VIE

Faut-il prendre des apports compléments alimentaires ?

carence PAR JULIE RAYNAUD

Les compléments alimentaires sont de plus en plus consommés par les adultes comme par les enfants. En fait, les enquêtes de consommation montrent que tout le monde, à un moment ou à un autre de sa vie, a besoin d’un complément alimentaire.

N

ous savons tous qu’un apport suffisant et équilibré en nutriments est nécessaire au bon fonctionnement de notre organisme. Vitamines et minéraux jouent un rôle prépondérant car ils interviennent dans de nombreux métabolismes. De nos jours, les maladies dues aux carences vitaminiques ont quasiment disparu en France, comme dans les autres pays développés. Et dans nos sociétés d’abondance, l’obésité est plus souvent montrée du doigt que les déficiences alimentaires. Toutefois, différentes études nutri-

[

tionnelles montrent l’existence de déficiences ou de subcarences (apports quotidiens légèrement inférieurs aux recommandations) au sein de groupes à risque tels que les personnes âgées ou les femmes enceintes, ainsi qu’à certaines périodes de la vie où un apport complémentaire peut s’avérer nécessaire. Seul un dosage biologique permet de

les conseils de votre pharmacien > Manger équilibré pour faire le plein de vitamines et de minéraux. > Respecter les doses recommandées et éviter les associations de compléments alimentaires. Pas d’usage à long terme et non justifié. > Ne pas acheter de produits par correspondance ou sur internet. > Fumeurs : prenez de la vitamine C ; évitez les pilules solaires à base de bêtacarotène, des études ayant montré une augmentation du risque de cancer du poumon.

savoir si l’on souffre d’un manque vitaminique. Il n’y a pas de symptômes visibles d’un déficit modéré en vitamines.

À qui s’adressent les compléments alimentaires ? Les personnes pour lesquelles les compléments alimentaires peuvent être recommandés sont les adolescents en période de croissance du fait d’une alimentation souvent déséquilibrée, les femmes enceintes ou allaitantes qui ont des besoins en vitamines et oligoéléments considérablement augmentés et susceptibles de ne pas être couverts par l’alimentation habituelle (vitamine B9, fer, vitamine C et PP), les personnes âgées dont l’isolement entraîne souvent une alimentation pauvre et peu variée, les

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NUTRITION & HYGIÈNE DE VIE

vitam

> Compléments alimentaires : mode ou réelle nécessité ? Les conseils de la diététicienne

Tous les aliments doivent apporter les nutriments indispensables au fonctionnement de l’organisme. Malheureusement, l’évolution du monde moderne ne nous permet plus de l’affirmer. Tout d’abord, les cultures intensives associées à l’utilisation des engrais et des pesticides appauvrissent les sols. L’épuisement de nos terres nourricières en éléments nutritifs a pour conséquence une valeur nutritionnelle plus faible de nos aliments. De plus, la consommation quotidienne de produits transformés ou raffinés dépourvus de fibres, vitamines et minéraux accentue ce phénomène. Les additifs chimiques utilisés dans la nourriture - colorants, arômes et autres molécules de synthèse – diminuent l’absorption des oligoéléments par notre organisme. Nos modes de cuisson (micro-ondes, cocottes, vapeur forte…) additionnés à une présence trop faible de crudités de saison (légumes ou fruits) amoindrissent aussi l’intérêt nutritionnel des aliments. Si nous ajoutons à tout cela, notre vie stressante, le manque d’oxygénation et d’activité physique, on comprend mieux la nécessité du recours ponctuel à un complément alimentaire. Bien sur, celui-ci ne doit pas se substituer à une prise de conscience de nos choix d’aliments et de nos modes de vie. Demandez conseil à votre pharmacien qui référence des compléments alimentaires de confiance. Bénédicte Costard, diététicienne.

Votre pharmacien vous offre des consultations avec une diététicienne. Profitez-en ! Ce service est une nouveauté, pour connaître les pharmacies qui en disposent déjà : www.groupephr.fr L’apport en vitamines par l’alimentation

personnes suivant un régime hypocalorique ou un régime végétarien, les sportifs, les personnes alcooliques…

Vitamines et minéraux La majorité des compléments alimentaires sont des cocktails de vitamines, minéraux et oligoéléments. Il existe un effet synergique entre tous

qu’est-ce que la micronutrition ? > La micronutrition est une véritable méthode d’alimentation santé. Elle permet d’optimiser le fonctionnement de l’organisme en vue d’un bien-être durable. Face à un mode de vie et à une alimentation souvent désordonnés, la micronutrition consiste à équilibrer les micro nutriments (vitamines, minéraux, acides gras essentiels, acides aminés, probiotiques…). Son principe : adapter l’alimentation pour combler les différents déficits en nutriments en mettant les bons aliments dans l’assiette et, si besoin, en ajoutant des compléments alimentaires spécifiques adaptés à chaque personne.

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ces composés : la vitamine C aide à l’assimilation du fer, le sélénium protège la vitamine E… Une cure de vitamines et minéraux ne peut être que bénéfique, sur une période ponctuelle, pour aider l’organisme (rentrée, pratique intensive d’un sport, examens…). Les vitamines sont des substances indispensables que l’organisme ne sait pas synthétiser en quantité suffisante. Nous devons donc en trouver chaque jour. Pour les besoins normaux de l’organisme, une alimentation variée et équilibrée est suffisante pour assurer cet apport. Les différentes vitamines sont présentes dans quatre groupes d’aliments : les céréales, les viandes et les œufs, le lait et ses dérivés, les fruits et les légumes. Les principales déficiences en minéraux concernent essentiellement le fer et le calcium. Ce dernier est un élément essentiel du corps humain ;

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“ Àprendre sur une

période ponctuelle ”

il est le premier constituant du squelette et participe au bon fonctionnement des muscles. Les besoins en calcium varient avec l’âge, ils sont plus importants chez les adolescents, les femmes enceintes et les personnes âgées.

Le calcium, un élément essentiel

Zoom sur la vitamine C

Parmi les treize vitamines reconnues, cinq favorisent l’équilibre nerveux et la lutte contre la fatigue : il s’agit de la vitamine C et des vitamines du groupe B. La vitamine C a un rôle reconnu dans la défense de l’organisme. C’est un puissant anti-oxydant. Elle permet de lutter contre la fatigue (chez l’adulte, 1 gramme par jour à prendre le matin, et non le soir car elle provoque l’insomnie) et augmente les défenses


minesetminéraux oligoéléments dre de 30 % pour une consommation supérieure à 10 cigarettes par jour).

Des produits très encadrés Àcôté des produits à base de vitamines et de minéraux, les compléments alimentaires proposent aujourd’hui des formules plus ciblées afin de répondre à des besoins multiples. Outre les vitamines et minéraux, ils contiennent des acides aminés, des acides gras essentiels, des fibres, des extraits végétaux, des probiotiques…

est parfois insuffisant

immunitaires. Si la vitamine C est répandue dans les fruits (particulièrement les kiwis, les agrumes...) et les légumes verts, elle est aussi très fragile et ne supporte pas la chaleur. Les besoins en vitamine C sont augmentés pendant la grossesse et l’allaitement ainsi que chez les fumeurs (le tabac augmente les besoins de l’or-

“ Une composition règlementée ” On peut ainsi distinguer trois grandes familles de produits : le bien-être (tonus et vitalité, digestion, circulation veineuse, ménopause, stress, troubles articulaires, défenses immunitaires…) ; la minceur (rétention d’eau, perte de poids, ventre plat…) ; la beauté (vieillissement et hydrata-

tion de la peau, préparation au soleil, chute des cheveux…). Un complément alimentaire n’est pas un médicament. Cependant, conseillé par votre pharmacien, vous pouvez le prendre en toute sécurité. Les compléments alimentaires sont très encadrés quant à leur composition afin d’éviter les risques de surdosages (dosage maximal différent selon les personnes auxquelles le complément s’adresse) et quant à leur qualité (critères de pureté des vitamines et minéraux employés). La réglementation est en cours de réévaluation au niveau européen. Les nouveaux textes devraient voir le jour, très prochainement et faire le point sur les allégations c'est-à-dire les bienfaits avérés de tel ou tel complément alimentaire. Avant de prendre un complément alimentaire, demandez toujours conseil à votre pharmacien. Il saura tenir compte des médicaments que vous prenez (risque de surdosage), de vos habitudes alimentaires, de votre âge et de vos besoins.

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beauté

BIEN DANS SON CORPS, BIEN DANS SA TÊTE C’est le printemps, les beaux jours reviennent… C’est la saison idéale pour purifier son corps, éliminer les toxines accumulées pendant l’hiver. Objectif : retrouver une mine plus fraîche, une ligne svelte et une allure plus printanière.

L

e printemps, c’est la saison du réveil de la nature, de quoi nous donner envie de rayonner et de prendre soin de notre beauté! Que ce soit au saut du lit ou le soir, le miroir nous renvoie l’image d’une peau éteinte. Force est de constater qu’au sortir de l’hiver, l’épiderme a perdu son éclat. Les traits sont souvent tirés par la fatigue et le stress, la peau est terne. Et pour cause!

> Réveillez votre peau Accumulées sur l’épiderme et mélangées aux impuretés de l’atmosphère, les cellules mortes constituent un voile terne qui asphyxie notre peau qui a besoin qu’on l’aide à respirer. Cela commence par la toilette quotidienne du visage, premier geste de santé de la

peau. Partez à l’assaut des impuretés en utilisant, matin et soir, des solutions nettoyantes capables d’ôter en douceur les résidus de maquillage et les particules de pollution. L’eau seule ne suffit pas à bien nettoyer le visage, elle n’enlève que les saletés hydrosolubles. Un produit nettoyant adapté est indispensable, même pour celles qui ne se maquillent pas. Après la toilette, séchez soigneusement la peau de manière à éviter l’évaporation de l’eau, cause de déshydratation. Pour éliminer les cellules mortes agglutinées à la surface de l’épiderme, procédez une fois par semaine à un gommage doux. Il permet d’affiner et de lisser le grain de peau, mais aussi d’activer la microcirculation et de troquer le voile terne contre un joli teint

> Préparez sa peau au soleil

> Bientôt, les premiers week-end ou vacances au soleil et vous avez envie de stimuler votre bronzage. Commencez une cure de gélules solaires trois à quatre semaines avant. Ces gélules sont à base d’antioxydants sous forme de caroténoïdes (bêta-carotène, lycopène, lutéine, sélénium, vitamines C et E) et d’acides gras pour maintenir l’hydratation de la peau. Elles permettent de bronzer plus vite mais, en aucun cas, elles ne protègent des effets néfastes du soleil. Il en est de même pour les autobronzants.

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rosé. Appliquez le gommage sur une peau démaquillée et humide en mouvements circulaires, en insistant sur le front, les ailes du nez et le menton ; n’oubliez pas le cou. Rincez ensuite abondamment. Pour perfectionner le résultat, n’hésitez pas à conclure votre séance de remise en beauté par un masque qui redonne un coup de fouet en quelques minutes C’est un soin qui ressource la peau en profondeur et lui redonne de l’éclat. Selon vos besoins, il existe différents types de masques : hydratant, apaisant, anti-rides, purifiant… Respectez bien le temps de pose, puis rincez à l’eau tiède.

“ Un soin pour chaque type de peau ” > Des soins qui illuminent Pour combattre la perte de fraîcheur et de couleur de la peau, rien de tel que les vitamines que l’on retrouve dans de nombreux produits cosmétiques (vitamines A, E, C). La vitamine C est la meilleure amie de notre peau. Indissociable de l’éclat, elle est connue pour ses capacités à stimuler naturellement la production de collagène et protéger la peau contre les méfaits des radicaux libres. Si la pâleur de l’hiver se lit sur votre teint, trichez un peu et misez sur un maquillage illuminateur. Choisir la bonne texture qui sublimera les traits. Pour le printemps, jouez la carte du naturel. De même que vos gros pulls chauds ont pris le chemin des placards, oubliez les formules trop nourrissantes ou trop crémeuses pour aller vers des


PARJULIERAYNAUD

ÀS A

IR O V Pratiquer une activité sportive tonifie la peau Les pieds aussi ont besoin d’attention

textures et des produits qui allient fraîcheur, hydratation et coloris légers. Laissez votre peau respirer sous des textures légères et fluides. Il existe de nombreuses formules à effet bonne mine qui déposent un voile teinté sur la peau et possèdent une texture très fluide pour un teint parfait et naturel. Vous pouvez aussi vous offrir un effet hâlé grâce à une noisette d’autobronzant hydratant mélangée à votre crème de jour. Pour illuminer votre visage, vous pouvez aussi agir de l’intérieur et miser sur les cures de compléments alimentaires spécifiques à base de vitamines, d’oligoéléments et d’acides gras essentiels.

> Adoucir son corps Avec l’arrivée des beaux jours, le corps commence à se découvrir ! Rares sont celles qui peuvent se dispenser d’hydrater régulièrement leur peau, surtout à la sortie de l’hiver… Le corps n’a pas toujours fait l’objet d’autant de soins que le visage. Et pourtant, pour des raisons physiologiques, la peau du corps est sensible à l’assèchement car, à l’exception du dos et du

décolleté, elle contient moins de glandes sébacées que le visage. La toilette doit être effectuée avec un nettoyant doux hydratant. Bien rincer, surtout s’il s’agir de bains moussants car ils sont détergents. Après la toilette, la deuxième phase consiste à hydrater et à adoucir. Il est important de choisir un produit qui maintient l’hydratation longtemps après son application : lait, huile, baume ou crème… Si le soin est en plus raffermissant ou lissant, c’est encore mieux. Pour conserver une belle peau, effectuez une activité physique régulière

des cuisses > Pour fermes > Stimulez d’abord la microcirculation avec des frictions toniques, puis massez d’une main par mouvements ascendants et de l’autre par mouvements descendants pour faciliter le drainage.

afin de maintenir la fermeté du corps et ayez une alimentation équilibrée riche en légumes et fruits frais.

> Remise en beauté des pieds et des mains Mis à mal par le froid, les chaussures serrées, les collants et chaussettes synthétiques…, les pieds ont souffert cet hiver. Les zones épaissies ont tendance à s’assécher et à se fissurer parfois douloureusement. Il faut penser aux chaussures découvertes et autres sandales que vous allez bientôt mettre ! Pour favoriser l’élimination des cellules mortes et limiter la prolifération de la couche cornée, exfoliez une fois par semaine à l’aide d’une râpe, d’une pierre ponce ou d’une crème exfoliante granuleuse. Hydratez quotidiennement vos pieds à l’aide d’une crème enrichie en vitamines. Appliquez le soin en insistant sur les zones à risque (talon et sous le gros orteil). Vous pouvez également faire une agréable pause relax et soigner vos pieds avec des bains enrichis de sels relaxants. Les mains ont aussi été soumises à rude épreuve par les agressions

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beauté

manger : le premier geste > Bien de beauté ! Les conseils de la diététicienne

La peau est un organe comme les autres dont la qualité dépend des nutriments apportés par notre alimentation. Tout d’abord, après les abus des fêtes de fin d’année, pour retrouver un teint éclatant, il faut aider notre corps à se débarrasser des toxines en adoptant une alimentation «détox ». Celle-ci consiste à choisir des aliments peu caloriques et drainants : poireaux, artichauts, asperges, pommes, raisin, chou chinois, mâche, céleri… Ensuite, tout au long de l’année, il est important de choisir des aliments riches en antioxydants qui piègent les radicaux libres, pires ennemis de la peau ! Optez au quotidien pour des fruits et légumes de saison à consommer crus ou cuits avec des cuissons douces et /ou courtes qui préservent les nutriments (étouffée, papillote, wok…) Enfin, il ne faut pas négliger notre apport quotidien en acides gras essentiels que seule l’alimentation peut nous apporter et qui vont garantir souplesse et élasticité de notre peau. Donc, évitons toutes les vinaigrettes industrielles et mélanges d’huiles raffinées et faisons le choix d’huiles vierges de première pression à froid : colza, noix, cameline… Solenn Leblanc, diététicienne.

Votre pharmacien vous offre des consultations avec une diététicienne. Profitez-en ! Ce service est une nouveauté, pour connaître les pharmacies qui en disposent déjà : www.groupephr.fr

climatiques (froid, humidité) responsables de sécheresse et de déshydratation, phénomène amplifié par l’usage des détergents, de l’eau calcaire et les savonnages répétés. L’épiderme des mains est fragile car il possède peu de glandes sébacées. Chaque jour, elles doivent être protégées. Les crèmes pour les mains associent des propriétés nutritives et réparatrices. Elles forment un film protecteur non gras résistant à l’eau. Elles sont généralement à base de vaseline, glycérine, cires, silicone… Étalez matin et soir une noisette de crème sur le dos de la main, en massant de l’extrémité des doigts vers le poignet. Si vos ongles sont cassants, massez-les le soir avec une crème ou une huile qui les rendra plus forts. Associez, si besoin, une supplémentation par voie orale composée de vitamines A, B, C et E, de minéraux et oligoéléments, de silice et d’acides aminés.

reprendre les choses en main et perdre les deux ou trois kilos ainsi pris. Tout d’abord, il faut boire beaucoup pour éliminer les toxines. C’est aussi le moment de recommencer le sport et de remettre dans son assiette légumes et viande ou poisson maigre. Le ventre est la zone où s’accumulent principalement les graisses. Les crèmes amincissantes sont d’une précieuse aide pour tonifier l’épiderme et déstocker les graisses abdominales. Leurs actifs (caféine, thé vert, algues…) facilitent le processus de lipolyse.

avoir de > Pour beaux cheveux

> Vite un ventre plat ! Cet hiver, vous avez eu tendance à consommer des plats bien plus caloriques pour combattre le froid. Le début du printemps est idéal pour

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> Brosser les avant de les laver. > Faire un premier shampooing pour éliminer les impuretés et un second en laissant agir le produit quelques minutes. > Au moment du shampooing, faire un massage du cuir chevelu de la nuque vers le sommet du crâne par mouvements circulaires.

Pour une action optimale, adoptez la bonne gestuelle de massage qui permet de favoriser la pénétration des actifs et de booster la microcirculation. Elle vise également à tonifier les tissus et à combattre plus efficacement le relâchement cutané.

La technique “ de massage a

son importance ”

Massez d’abord autour du nombril dans le sens des aiguilles d’une montre, puis élargir progressivement les cercles avant d’effectuer une sorte de «palper-rouler » en attrapant la peau entre les doigts de haut en bas, jusqu’à complète pénétration de la crème. Les compléments alimentaires à base d’extraits de plantes (artichaut, radis noir, réglisse…) aident à dégonfler le ventre.

> Redonnez des forces à vos cheveux Finis les bonnets et les capuches ! Les cheveux sont enfin libres et vous devez en prendre soin avant l’été où ils seront soumis à l’épreuve du soleil et de l’eau de mer. C’est le moment de leur redonner des forces, surtout s’ils sont secs. En effet, alors que les cheveux normaux sont lubrifiés harmonieusement par le sébum, ce qui les rend doux au toucher et brillants à l’œil, les cheveux secs sont rêches ternes, cassants, fourchus, fragiles… Ils manquent à la fois de corps gras et d’eau. Utilisez des shampooings pour cheveux secs qui contiennent des actifs nutritifs et hydratants afin de nourrir la fibre capillaire. Ces shampooings peuvent être complétés, si besoin, par un soin avant ou après shampooing. Les crèmes ou les masques, riches en cires lécithines et silicones, sont particulièrement bien adaptés aux cheveux desséchés et abîmés.


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VÉTÉRINAIRE

vaccination

morsure

La rage : toujours une réalité ? PAR JULIE RAYNAUD

[

En France, la rage reste rare, mais le risque existe toujours. La transmission de la maladie se fait essentiellement par morsure d’un animal porteur du virus, et cela même avant qu’il n’ait des symptômes de la maladie. Toute morsure doit être prise au sérieux.

L

a rage animale est une maladie mondiale, présente sur tous les continents. En Afrique, en Amérique du Sud et en Asie, le chien est le principal responsable de la propagation du virus. La situation est différente en Europe où le renard est le principal vecteur de la rage dite « sauvage ». incoordination des mouvements, une paralysie des mâchoires Les chauves-souris constituent aussi un réservoir du virus. (le chien ne peut plus aboyer, ni mordre, il bave abondamment) L’introduction illégale de chiens en incubation de rage est et des membres qui évolue en paralysie complète et à la mort également un phénomène inquiétant en France. en 2 à 3 jours par asphyxie. Chez le chat qui, lors de ses sorties Le virus de la rage pénètre dans l’organisme via une morsure ou nocturnes, rencontre souvent des animaux via un contact de la salive d’un animal infecté sauvages (renard, blaireau, fouine…), les avec une plaie cutanée ou une muqueuse. symptômes sont identiques : agressivité, Lorsqu’un animal est mordu, les sympirritabilité, paralysie… tômes apparaissent au bout de quelques semaines ou de quelques mois après la La vaccination vivement contamination. recommandée > Éviter le contact avec tout animal Pendant cette période, le virus se multiinconnu, en particulier dans les plie dans les muscles. Ensuite, il se répand La gravité de cette maladie et le risque de pays à risque. dans l’organisme via les nerfs et va se contamination de l’homme imposent > Après une morsure par un animal loger dans le cerveau et la moelle épiune prévention efficace par une vaccina(sauvage ou domestique), lavez la nière, puis dans les glandes salivaires. tion des chiens et des chats. Celle-ci plaie longuement (au moins 5 miLa maladie se manifeste sous deux s’effectue à partir de l’âge de 3 mois en nutes) avec de l’eau savonneuse. formes, l’une agressive, l’autre paralyune injection et un rappel chaque année. > Sérum antirabique ou vaccination tique. La vaccination est obligatoire pour les si nécessaire. Dans la première, l’animal est victime de chiens et les chats introduits dans un modifications de son comportement, camping ou un centre de vacances, introviennent ensuite les hurlements et les déduits en Corse, entrant ou sortant de France mangeaisons violentes. Puis, l’animal devient nerveux, agressif, métropolitaine, présentés dans un concours ou une exposition il fuit sa maison, attaque sans raison animaux ou êtres huen zone infectée ou provenant d’une zone infectée. Dans les aumains. tres cas, elle est vivement recommandée. La dernière phase est une paralysie qui débute par le train posEn France, tout animal mordeur (même s’il est vacciné) doit être térieur ou les mâchoires. La mort survient 4 à 5 jours après le mis sous surveillance vétérinaire pendant 15 jours durant début des symptômes. La deuxième forme se manifeste par une lesquels il sera contrôlé 3 fois.

Les conseils de votre pharmacien

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QUIZZ

Ce magazine offert par votre pharmacien se propose de vous apporter des informations qui vous aident à vous maintenir en bonne santé. Ces informations sont-elles claires ? Oui, si vous répondez aux questions qui vous sont posées ci-dessous sur les différents sujets traités dans ce numéro. Si, parmi les réponses suggérées, la solution ne vous paraît pas évidente, aidez-vous en consultant les pages indiquées sous la question.

1

2

❏ b) être dans une pièce où la température est de 18° à 19° ❏ c) être couché sans oreiller

L’hépatite B ❏ a) est un virus très contagieux ❏ b) guérit spontanément dans plus de 95% des cas chez l’adulte ❏ c) évolue fréquemment en hépatite chronique chez le nouveau-né

Réponse page 26

7 La presbyacousie

❏ a) est la forme de surdité progressive la plus répandue ❏ b) concerne 1 personne sur 4 après 60 ans ❏ c) s’accompagne en général d’une intolérance au bruit

Réponse page 8

La vaccination est efficace contre ❏ a) l’hépatite A ❏ b) l’hépatite B ❏ c) l’hépatite C Réponse page 8

3 La piloselle

Réponse page 28

8 Les vitamines

❏ a) sont uniquement présentes dans les fruits et les légumes b) sont des substances indispensables au ❏ fonctionnement de notre organisme ❏ c) agissent en synergie avec les minéraux et les oligo-éléments

❏ a) possède une action diurétique ❏ b) stimule le foie ❏ c) est une plante herbicide Réponse page 13

4 Les allergies respiratoires

❏ a) comportent souvent un facteur familial ❏ b) sont le plus souvent provoquées par les poils d’animaux c) peuvent parfois être traitées par désensi ❏ bilisation

Réponse page 35

9 Pour une belle peau

❏ a) nettoyer le visage matin et soir ❏ b) faire un gommage du visage et du cou une fois par semaine ❏ c) utiliser une crème, contenant de la vitamine C, pour l’éclat

Réponse page 15

médicaments 5 Les de médication familiale ❏ a) peuvent être pris en charge par la Sécurité sociale b) possèdent une autorisation de mise sur ❏ le marché (AMM) ❏ c) traitent les pathologies du quotidien Réponse page 21

6 L’enfant, pour dormir, doit ❏ a) être couché sur le dos

> Réponses :

10

Réponse page 38

Concernant la rage animale ❏ a) les symptômes apparaissent quelques semaines à quelques mois après la contamination ❏ b) le continent européen ne connaît pas de cas de rage ❏ c) la vaccination des chiens et chats est obligatoire en France Réponse page 41

1. a), b) et c) – 2. a) et b) – 3. a), b) et c) – 4. a) et c) (les allergènes les plus fréquents sont les pollens, les acariens et les moisissures) – 5. b) et c) (les médicaments de médication familiale ne sont jamais pris en charge par la Sécurité sociale) – 6. a), b) et c) – 7. a), b) et c) – 8. b) et c) (les vitamines sont présentes dans quatre groupes d’aliments : les céréales, les viandes et les œufs, le lait et ses dérivés, les fruits et les légumes) – 9. a), b) et c) – 10. a) (la vaccination des chiens et des chats n’est pas obligatoire en France, mais est vivement recommandée).


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Création : Laviva Communication - Crédit photo : Gettyimages.

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