JANVIER 2014
Toute l’information du Groupe PHR Avec Willy, Dominique, Frédéric et toute l’équipe du GROUPE PHR rassemblée autour de nous, je vous souhaite ainsi qu’à vos proches, une excellente année 2014. Bien sûr, nous formons des vœux pour que chacun conserve intact ce bien si précieux qu’est la santé, et vous savez quelle importance ces mots prennent sous ma plume. Bonheur, épanouissement, sérénité, enthousiasme, c’est le meilleur que nous vous souhaitons en ce début d’année..
Nous pensons aussi aux entreprises officinales dont les bilans contrastés révèlent des situations très disparates. Les chiffres d’affaires se tassent; pourtant les marges restent stables voire progressent. Un bilan somme toute moins sombre que le ressenti général dont la grogne persistante n’a pas toujours de raison objective. Pour autant, les incertitudes multiples, qu’elles viennent de l’économie ou des orientations politiques, expliquent à n’en pas douter ce sentiment de doute et d’insécurité. Les soubresauts actuels annoncent depuis plusieurs mois, non une évolution, mais de très profonds changements. Persuadés qu’il suffit de faire le dos rond, d’attendre que les « choses » arrivent avant d’agir, beaucoup de confrères sont attentistes. Soit pétrifiés par la perspective de changer sans percevoir nettement la route, ou authentiquement convaincus qu’il sera bien temps de s’adapter le moment venu. Notre métier, comprenez nos savoirfaire, nous confère de solides atouts. Notre profession, son organisation et son réseau, sont indéniablement appréciés. Notre côte d’amour dans la population ne faiblit pas. Certes, voilà d’excellentes raisons de se rasséréner. Alors, où est le problème ? Les confrères qui mettent la tête dans le sable auraient-ils finalement raison et serionsnous de funestes Cassandres ?
Les ajustements de la politique fiscale et sociale que notre pays devra bon gré mal gré mettre en place, et dont les premières dispositions, jugées par certains insuffisantes, font déjà leur œuvre, vont affecter irréversiblement notre modèle économique. Ce qui ne signifie pas forcément un cataclysme économique, mais des mécanismes de production de richesse différents. La mise en place de l’honoraire, finalement repoussée et découpée en deux étapes, mais aussi plus importante qu’initialement prévue, n’est qu’un révélateur des bouleversements qui s’annoncent à 5 ans. Elle essaie de sauvegarder autant que faire se peut, dans une volonté égalitariste louable, certes, mais peu réaliste, un réseau qui va devoir fonctionner avec moins de ressources et une répartition de celles-ci basée sur de nouvelles règles aux conséquences pas totalement maîtrisées. Il faut s’en persuader, l’état ne pourra plus solvabiliser demain notre marché à la même hauteur qu’hier. « Aide toi, le ciel t’aidera ! » dit l’adage. Le pharmacien chef d’entreprise de la prochaine décennie ne pourra donc plus compter sur la même proportion de recettes sécurisée par le système. Ce qui implique qu’il doit développer par lui-même, et sans attendre, de nouvelles ressources et s’en donner urgemment, dès aujourd’hui, les moyens. Déjà les choses se compliquent. La confirmation de la perte du monopole …/...
Référence
1