Pause Sante 11

Page 1

GRATUIT - NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE

le magazine qui prend soin de

vous

T`

\ AS^b =Qb

LE

=1B=0@3

COUREZ

POUR AIDER LA RECHERCHE

c1"/06*44&.&/5 1&340//&- %c509 #*&/ μ53&

LE NOUVEAU CREDO DES SECTES

3c(*.&

"/5* $"/$&3

L A GUERRE DES DAVID AURA-T-ELLE LIEU ?

C< 2C= I N ÉD IT

.nMBOJF %065&: +BDRVFT 8&#&3

8=C3<B 2/<A C<3 >7Ð13 2¾70A3<

5/5<3H C< Ap8=C@ 2p B3<B3 3< D=CA 1=<<31B/<B AC@ EEE >/CA3A/<B3 4@



=?BD1<9Dr 5D 31>35B 4E C59> * <1 6B1>35 @5ED

nEJUP

=95EH 619B5 =_Y^c $% TU ]_bdQ\Yd} U^ 9c\Q^TU ]_Y^c #% U^ 1^W\UdUbbU ]_Y^c ") U^ 9b\Q^TU ]_Y^c # U^ rS_ccU Ud cUe\U]U^d ]_Y^c !! U^ 6bQ^SU 3U c_^d \Uc b}ce\dQdc T}S_^SUbdQ^dc Tºe^U }deTU ]U^}U U^dbU !)() Ud " & `Qb \U 3U^dbU Y^dUb^QdY_^Q\ TU bUSXUbSXU ceb \U SQ^SUb Ud `eR\Y}U \U !" Q_ d TUb^YUb 2bYdYcX =UTYSQ\ :_eb^Q\ 4Uc b}ce\dQdc TºQedQ^d `\ec ceb`bU^Q^dc aeºU^ 6bQ^SU TUc ]_iU^c S_^cYT}bQR\Uc _^d }d} ]Yc U^ `\QSU * e^ T}`YcdQWU WbQdeYd d_ec \Uc " Q^c `_eb \Uc VU]]Uc TU % w '$ Q^c Ud e^ QSS~c `b}S_SU Qeh dbQYdU]U^dc Q^dYSQ^S}bUeh \Uc `\ec `UbV_b]Q^dc

www.pausesante.fr

=QYc \U T}`YcdQWU _bWQ^Yc} aeY Q }d} W}^}bQ\Yc} U^ " $ w d_ec \Uc T}`QbdU]U^dc TQ^c \U SQTbU Te @\Q^ SQ^SUb Ud T_^d _^ ^U bU]Ud `\ec QeZ_ebTºXeY U^ SQecU \ºUçSQSYd} Ucd ]Q\XUebUecU]U^d `Ue ceYfY Ud \ºQTX}cY_^ TUc 6bQ^|QYcUc bUcdU VQYR\U <U dQeh TU `QbdYSY`QdY_^ w SUddU _`}bQdY_^ Ucd TU %# ' cUe\U]U^d Q\_bc aeºY\ TUfbQYd dbU TU ' 3_]]U \U c_e\YW^U \U T_SdUeb @XY\Y``U 1edYUb `bY^SY`Q\ bUc`_^cQR\U TU \º}deTU ­ Y\ Ucd dU]`c TU cU `_cUb \Uc R_^^Uc aeUcdY_^c ® E^ WbQ^T ^_]RbU TU VU]]Uc ^U cU cU^dU^d `Qc S_^SUb^}Uc `_eb TUc bQYc_^c TYfUbcUc * bU\YWYUecUc TU S_]`b}XU^cY_^ TU \Q \Q^WeU `QbSU aeºU\\Uc fYfU^d TQ^c \Q `b}SQbYd} _e `\ec }d_^^Q^d `QbSU aeºU\\Uc c_^d S_^cYT}b}Uc S_]]U db_` xW}Uc =U^Ub TUc QSdY_^c TºY^V_b]QdY_^ TU `b_hY]Yd} QTbUccUb TUc \UddbUc TºY^fYdQdY_^ `Ubc_^^Q\Yc}Uc ]QYc QeccY TUc \UddbUc TU bU\Q^SU c_\\YSYdUb \Uc ]}TUSY^c \Uc `XQb]QSYU^c \Uc Y^Âb]Y~bUc \Uc bUc`_^cQR\Uc TºQcc_SYQdY_^c \Uc dbQfQY\\Uebc c_SYQeh

RETROUVEZ L’ACTUALITÉ SANTÉ EN DIRECT AVEC L’AFP SUR WWW.PAUSESANTE.FR

\Uc ]}TUSY^c Te dbQfQY\ ]UddbU U^ `\QSU TUc cdbQd}WYUc TU ÂT}\YcQdY_^ TºQedbUc `Qic \º_^d VQYd QfUS ceSS~c @_eb aeU \Uc SXYæbUc TU \Q ]_bdQ\Yd} b}WbUccU^d \Uc T}Âc TU SUc `b_SXQY^Uc Q^^}Uc cUb_^d TU b}eccYb w cU^cYRY\YcUb SUc VU]]Uc ]QYc QeccY TU ]UddbU U^ `\QSU TUc }aeY`Uc ]e\dYTYcSY`\Y^QYbUc Uh`}bY]U^d}Uc e^ `Ue `Qbd_ed U^ 6bQ^SU `_eb ]UddbU e^ dUb]U Qeh Y^}WQ\Yd}c dUbbYd_bYQ\Uc Tº_bWQ^YcQdY_^ TUc c_Y^c Ud T_^S TU `bYcU U^ SXQbWU TU \Q ]Q\QTYU 61 29 5> >5 1DD1<9 49B53 DB93 5 45 < 1 B r4 13D9?>

%

>?EF51EH 31C @1B 1>

3ºUcd \Q bQYc_^ `_eb \QaeU\\U @QecU CQ^d} cU ]_RY\YcU TebQ^d d_ed \U ]_Yc Tº_Sd_RbU `_eb \eddUb S_^dbU \U `\ec Vb}aeU^d TUc SQ^SUbc V}]Y^Y^c BUZ_YW^Uj ^_ec \U # _Sd_RbU U^ `QbdYSY`Q^d TQ^c ) fY\\Uc TU 6bQ^SU w \Q S_ebcU ?TiccUQ <ºY^d}WbQ\Yd} TUc VbQYc TºY^cSbY`dY_^ cUbQ bUfUbc}U Qe Â^Q^SU]U^d TU \Q bUSXUbSXU ceb \Uc dbQYdU]U^dc `Ubc_^^Q\Yc}c Te SQ^SUb Te cUY^

redaction@pausesante.fr En couverture : Jacques Weber et Mélanie Doutey sont photographiés par Stéphane de Bourgies (www.bourgies.com).

Directeur des publications Lucien Bennatan. Directrice des rédactions Fabienne Attali assistée de Audrey Danten. Rédaction/coordination Julie Pujol. Ont collaboré à ce numéro Paul-Laurent Assoun, Juliette Bastin, Yves Brohard, Marie-Christine Clément, Marie-Christine Deprund, Ariane Dollfus, Jean-Christophe Hanché, Emmanuelle Jumeaucourt, Suzanne Kanou, Ségolène Pruvot, Agnès Rogelet, Valérie Sebag, Étienne Sorin, Pascal Turbil.

Secrétariat de rédaction et révision Laurence Roch. Direction artistique Julien Imbert. Maquette et iconographie Virginie Bazot, Nicolas Vigneau. Photo Stéphane de Bourgies. Fabrication Delta Graphic. Diffusion Posterscope.

Régie publicitaire DB Régie. Directrice de clientèle Nadia Riou. Tél. : 06 60 27 86 45. contact@dbregie.com

Impression Roularta Printing. Pause Santé est édité par la société Com’Access 78, boulevard de la République 92100 Boulogne-Billancourt. Tél. : 01 55 20 93 72. ISSN : 1968-93-30. Dépôts légaux à parution.


SEPT - OCT 2010

01>==4I E>DB

11

Rencontre avec MĂŠlanie Doutey et Jacques Weber. Carnet de santĂŠ : moi d’abord ! VIE PRATIQUE Culture : les coups de cĹ“ur de la rentrĂŠe. Forme : des idĂŠes de balades. Nature : l’actualitĂŠ de la science. SantĂŠ : alerte Ă la bronchite chronique. BeautĂŠ : j’en ai envie. SANTÉ Octobre rose : courez pour la recherche. Sida : en direct du congrès de Vienne. Petits soucis au fĂŠminin.

6 8

Sommaire numĂŠro

$ " ! # "!

T`

10 12 14 16 18

20 24 28

\ AS^b =Qb

=1B=0@3

c1"/06*44&.&/5 1&340//&- %c509 #*&/ Îź53&

3c(*.&

"/5* $"/$&3

C < 2 C =

.nMBOJF %065&: +BDRVFT 8&#&3

8=C3<B 2/<A C<3 >7�13 2ž70A3<

5/5<3H C< Ap8=C@ 2p B3<B3 3< D=CA 1=<<31B/<B AC@ EEE >/CA3A/<B3 4@

30 32

NUTRITION Du bio Ă la cantine. Anti-cancer : pour quel David ĂŞtes-vous ?

34 38

SOCIÉTÉ DÊtox : le nouveau credo des sectes. Portfolio : Les Afghans de Calais.

40 42

?BH270=0;HB4 18>qC78@D4 ?>;8C8@D4 78BC>8A4 A4274A274

06>A0 D= BD??;q<4=C ?>DA 0;;4A ?;DB ;>8= 30=B ;0 Aq5;4G8>= B0=Cq

A424E4I ?0DB4 B0=Cq Âł 3><828;4 ?4=30=C 0= Adressez-nous ce bulletin accompagnĂŠ d’un chèque bancaire de 10 â‚Ź (5 numĂŠros) Ă l’ordre de SARL Com’Access. Pause SantĂŠ - Service abonnements 78, boulevard de la RĂŠpublique 92100 Boulogne-Billancourt. TĂŠl. : 01 55 20 93 72 Nom : ......................................... PrĂŠnom : ........................................ Adresse : ............................................................................................ Code postal : ............................. Ville : ............................................. Pays : ......................................... TĂŠl. : ................................................ E-mail :...............................................................................................

Le prix de l’abonnement correspond uniquement aux frais d’expÊdition et de manutention.

BIEN-ĂŠTRE Tous au golf ! No stress.


www.prevention-tabac.com

© Tous droits réservés Pfizer SAS au capital de 38 200 euros. RCS Paris 433 623 550. Locataire gérant de Pfizer Holding France et de Wyeth Pharmaceuticals France.

Libérez-vous du fumeur qui est en vous. Parlez-en à votre médecin, des solutions efficaces existent.

CHY1237 - 07/10

Arrêtez de fumer efficacement avec l’aide de votre médecin.


- 8=C4AE84F

%065&: 6/ %60 */c%*5

Depuis le 3 septembre, un familier du ThÊâtre-Français et une jeune comĂŠdienne se font face dans la pièce d’Henrik Ibsen, Solness le constructeur. Nous les avons rencontrĂŠs en pleine rĂŠpĂŠtition. PROPOS RECUEILLIS PAR ARIANE DOLLFUS

Solness est un homme mĂťr, au sommet de sa renommĂŠe, envahi par l’inquiĂŠtude. Quand Hilde, une jeune ďŹ lle qui l’admire, resurgit, le voilĂ prĂŞt Ă croire, malgrĂŠ son âge, que tout peut arriver. MĂŠlanie Doutey : Oui, la pièce d’Ibsen va Ă l’encontre de tous les clichĂŠs. On s’attend Ă ce que Solness, cet homme expĂŠrimentĂŠ, apprenne la vie Ă cette jeune femme. Or c’est l’inverse qui se produit. Dans le fond, l’âge ne donne pas le monopole de la transmission, la jeunesse peut aussi remplir un rĂ´le de catalyseur. Hilde lui fait admettre qu’il faut vivre. Elle lui dit d’ailleurs : ÂŤ On est l’auteur de sa vie. Âť J’aime beaucoup cette phrase. Jacques Weber : Je crois aussi que Solness dĂŠcouvre qui il est grâce Ă elle. Il comprend que l’on ne s’Êpanouit pas dans le leurre du pouvoir. Car plus on s’Êlève, plus on retombe bas. Et lorsque la cloche des annĂŠes sonne et que le naufrage de la vieillesse approche, on est lĂ , Ă haĂŻr, Ă regretter et Ă aimer follement la jeunesse, cet âge jubilatoire et fascinant. C’est enivrant, mais ďŹ nalement cela vous tue... Heureusement, la pièce est ĂŠgalement très drĂ´le ! Un acteur dĂŠpend beaucoup du regard des autres. Pensez-vous qu'il puisse malgrĂŠ tout rester maĂŽtre de sa carrière ? 6

JW : Nous sommes comme tout le monde, nous tâchons d'ĂŞtre responsable de notre vie. Boris Cyrulnik dit que l'on devient ce que l'on est sous l’inuence des ĂŠvĂŠnements extĂŠrieurs. Dans Je me souviens*..., il raconte comment le petit enfant qu'il ĂŠtait s'ĂŠvade au cours d'une rae pendant la guerre, et comment nos rĂŠactions sont prĂŠdĂŠterminĂŠes par notre vĂŠcu. MD : La façon dont il a utilisĂŠ son passĂŠ pour renaĂŽtre est admirable. C'est une façon intelligente d'aborder les ĂŠtapes et les ĂŠchecs. Dans notre mĂŠtier, cet ĂŠtat d’esprit est indispensable. Il faut avoir conďŹ ance en soi pour que les autres aient conďŹ ance en nous. Jacques Weber, vous semblez avoir plus de doutes que MĂŠlanie Doutey‌

/ PA USE S ANT É / RÉAGISSE Z, T É MOIG NE Z, COMME NTE Z SUR WWW. PA U SE S A N T E . F R

JW : Je comprends très bien que MĂŠlanie ne les exprime pas. Mais moi, j'ose avouer qu'il y a des moments oĂš je doute, oĂš je me sens mĂŠdiocre. Et plus j'admire certains acteurs, plus cela me renvoie Ă mon ĂŠtat de mĂŠdiocritĂŠ. Si je tourne avec Depardieu, si je mets en scène Isabelle Adjani, je les regarde et je dĂŠprime. Je me soigne, je suis allĂŠ voir des psys, mais cela ne s'arrange pas. Je continue Ă admirer ! Et Ă dĂŠprimer. MD : Mais cela ne te booste pas ? JW : Je fais avec. Il n’y a qu’en entrant


8&#&3 "6 5)c´53&

8=C4AE84F +

OĂ™ LES APPLAUDIR ? Solness le constructeur d’Henrik Ibsen, mise en scène par Hans Peter Cloos. ThÊâtre HĂŠbertot 78 bis, boulevard des Batignolles,

Š StÊphane de Bourgies (www.bourgies.com)

Paris 17e. TĂŠl. : 01 43 87 23 23.

sur scène que je m'apaise. La scène est mon territoire, je le domine. Le cinĂŠma n'est qu'une parenthèse. Vous avez des parcours très diffĂŠrents. Une carrière au thÊâtre pour l’un, le cinĂŠma et une sĂŠrie tĂŠlĂŠ pour l’autre‌ Est-ce un effet de gĂŠnĂŠration ? JW : Le mĂŠtier a surtout ĂŠvoluĂŠ très rapidement, et de manière tout Ă fait effrayante. Il faut apprendre Ă s’arrĂŞter, Ă se poser, Ă mĂŠditer, et Ă se questionner‌

C'est parce qu'on sera toujours en retard, qu'il faut savoir prendre son temps. Ce qui compte dans la vie, c'est le but, le mouvement vers le but. Notre pièce peut faire un bide. Ce n'est pas si grave. Au moins, nous aurons essayÊ.

Vous avez tous les 2 des enfants. Qu'est-ce que cette nouvelle responsabilitĂŠ a changĂŠ pour vous ? MD : Devenir mère m'a donnĂŠ un appĂŠtit de vie que je ne soupçonnais pas et une ĂŠnergie folle. JW : Avoir des enfants est formidablement ĂŠquilibrant, en effet. C'est aussi très bon pour l'ego de l'acteur. Je suis de plus en plus convaincu que plus on regarde son nombril, moins on peut faire convenablement ce mĂŠtier. Depardieu a bien d'autres centres de prĂŠoccupation que le cinĂŠma‌

MĂŠlanie, vous avez tournĂŠ un ďŹ lm sur Anna PolitkovskaĂŻa, la journaliste russe assassinĂŠe, et vous Jacques, vous serez sur France 2 le père Joseph Wresinski, fondateur d'ATD Quart Monde. ĂŠtes-vous des acteurs engagĂŠs ? JW : EngagĂŠ je le suis, parce que je me mets en colère contre tout ce qui m'insupporte en France aujourd'hui. Mais, dans le fond, je ne suis qu'un citoyen qui travaille. Qui a eu la chance de recevoir une ĂŠducation et qui peste quand il le faut. Dans ce ďŹ lm, j'ai tournĂŠ avec des gens qui ĂŠtaient vraiment dans la misère. Lorsqu'on les ĂŠcoute raconter leur quotidien, on est en larmes. MD : Oui, un acteur doit ĂŞtre engagĂŠ. Et l'on peut très bien choisir des scĂŠnarios qui dĂŠnoncent certaines situations. J'ĂŠtais assez ďŹ Ă¨re de jouer dans ce tĂŠlĂŠďŹ lm, tournĂŠ en Russie. J'y ai appris beaucoup. Un ďŹ lm sert aussi Ă cela, Ă permettre au spectateur d’apprendre. DĂŠsormais, c'est l'heure de la scène. Comment se prĂŠpare-t-on Ă jouer chaque soir au thÊâtre ? JW : Ă€ ce sujet, j'ai beaucoup ĂŠvoluĂŠ. Lorsque je jouais Cyrano, je dormais 12 heures par nuit pour que la voix se mette en place et je tournais autour du thÊâtre dès 16 heures‌ Aujourd'hui, je crois qu'il faut au contraire penser Ă autre chose et arriver Ă 20 h 20. C'est un conseil, MĂŠlanie ! Dormir beaucoup et continuer Ă vivre. Mais tu n'es pas obligĂŠe de le suivre‌ O * Paru aux ĂŠditions Odile Jacob.

/ PA U S E S A N T É / R É AG I SSE Z , T É MOI G N E Z , COMM E N T E Z SU R WWW. PAU SE S AN T E. FR

7


- 20A=4C 34 B0=Cq

.0*

%§"#03% Septembre est traditionnellement un mois chargĂŠ. Et si, cette annĂŠe, vous la jouiez un peu perso ? Voici quelques idĂŠes‌ PAR PASCAL TURBIL

+§: "*

%30*5

Le plus important dans cette affaire est de faire une pause sans culpabiliser et surtout sans prĂŠvoir de la rattraper. Vous n’êtes ni une mauvaise mère, ni une mauvaise ĂŠpouse, ni une mauvaise femme parce que vous vous accordez le droit de vous ressourcer. Au contraire, vous n’en serez que plus efďŹ cace. Sieste, lecture, cinĂŠma ou mĂŞme farniente, cela s’appelle dĂŠcompresser et c’est tout bĂŠnĂŠďŹ ce‌

Massage, mĂŠditation, yoga‌ Pour lâcher prise, il faut parfois se faire aider. Les urbains le savent, eux qui rĂŞvent de mer et de campagne, mais qui ne peuvent pas toujours s’offrir une escapade bien-ĂŞtre. La journaliste Agnès Rogelet propose dans un petit livre très pratique, des escapades Ă deux heures de la capitale Ă prix doux (hĂ´tel, chambre d’hĂ´te, yourte, ashram‌). On peut lui faire conďŹ ance, c’est une journaliste ÂŤ maison Âť. Week-ends antistress autour de Paris, ĂŠditĂŠ chez Parigramme.

8

DE L’AMOUR

Après les ÂŤ cafĂŠs philo Âť, les rencontres de slam, voici le temps des ÂŤ cafĂŠs-del’amour Âť. Le principe est identique : un cafĂŠ, un philosophe, des participants et on refait le monde‌ de l’amour. Un, on se sent moins seul, deux, on peut y apprendre des choses essentielles. Coup d’envoi Ă Nantes Ă l’occasion du salon Zen & Bio du 8 au 10 octobre, parc expo La Beaujoire. www.salon-zenetbio.com

/ PA US E S AN T É / RÉAGISSEZ, TÉ MOIG NE Z, COMME NTE Z SUR WWW. PA U SE S A N T E . F R

+& .& '"*4 "*%&3

Peu importe Ă qui, mais on n’hĂŠsite pas Ă demander de l’aide avant qu’il ne soit trop tard : Ă maman, Ă papa, son chĂŠri, une copine, voire une voisine. Rappelez-vous que votre mari dĂŠbordĂŠ est aussi le père de vos enfants, que maman et belle-maman, avides de rendre service quand ça les arrange, peuvent aussi bien le faire quand cela VOUS arrange. Établissez un planning avec vos proches moins stressĂŠs que vous et partagez les tâches.

Š Silke Weinsheimer/Corbis

+& .& .&54 JE FAIS UNE "6 7&35 PAUSE CAFÉ‌


santé COMMUNIQUÉ

NOUVEAU Pantoloc Control® PANTOPRAZOLE 20 MG

24 heures de soulagement BRÛLURES D’ESTOMAC

Du nouveau pour vous soulager

jour… et nuit !

www.qualipige.fr - Photos : Getty Images, DR.

Que faire contre les brûlures d’estomac qui peuvent entraver le sommeil et gêner la vie sociale ? Pour les personnes qui en souffrent, un nouveau traitement sans ordonnance a fait son apparition… Ce qu’il faut savoir

Un mal, des mots

3,8 millions de personnes souffrent de brûlures d’estomac au moins une fois par semaine. Parfois considérées comme un problème mineur, elles peuvent pourtant avoir des répercutions réelles sur la qualité de vie. Récurrentes la nuit, elles entraînent des troubles du sommeil et sont un facteur de fatigue supplémentaire. Et parce qu’on les redoute, elles empêchent de profiter pleinement des activités sociales ou d’aliments que l’on aime, et sont facteur d’inquiétude.

On les appelle brûlures d’estomac mais aussi aigreurs, remontées acides ou encore… R.G.O. c’est-à-dire : reflux gastro-œsophagien. Ces symptômes surviennent en effet lorsque l’acide produit dans l’estomac (il permet de digérer les aliments) remonte vers l’œsophage. Or, les parois de l’œsophage ne supportent pas cette acidité, ce qui engendre des douleurs (de l’estomac vers la poitrine…) avec parfois, des sensations d’acidité dans la bouche.

Médicament pas avant 18 ans. Lire attentivement la notice. Demandez conseil à votre pharmacien. Ce médicament n’est pas destiné à apporter un soulagement immédiat. Si les symptômes persistent après 2 semaines de traitement continu, consultez un médecin. Ne pas dépasser 4 semaines de traitement sans avis médical. Ne pas utiliser chez la femme enceinte. Visa GP N° 1003G10X212

1 comprimé par jour suffit généralement à procurer un soulagement complet des symptômes, jour et nuit. Si les symptômes persistent après 2 semaines de traitement : consultez votre médecin. Et dans tous les cas, ne pas dépasser 4 semaines de traitement sans avis médical.

Pour vous libérer de la crainte des brûlures d’estomac : Pantoloc Control® Son atout ? Il agit en diminuant la quantité d’acide produit par les cellules de la paroi de l’estomac, réduisant l’acidité… et donc les brûlures d’estomac. Un mode d’action qui lui permet d’agir sur la durée et de soulager 24 h, jour et nuit.

BON MÉMOIRE À DÉCOUPER

Pantoprazole 20 mg Brûlures d’estomac Code CIP boîte de 7 : 3400935790644 Code CIP boîte de 14 : 3400935801791 Médicament pas avant 18 ans. Lire attentivement la notice. Demandez conseil à votre pharmacien. Ce médicament n’est pas destiné à apporter un soulagement immédiat. Si les symptômes persistent après 2 semaines de traitement continu, consultez un médecin. Ne pas dépasser 4 semaines de traitement sans avis médical. Ne pas utiliser chez la femme enceinte. Visa GP N° 1003G10X212


- E84 ?A0C8@D4 2D;CDA4

Les buzz de la rentrĂŠe PAR pB73<<3 A=@7<

- D= ;8EA4

Une femme en fuite, partie sur les traces d’un frère disparu. Les lecteurs ďŹ dèles d’Olivier Adam reconnaĂŽtront ici un thème cher Ă l’Êcrivain. De fait, Le CĹ“ur rĂŠgulier peut se lire comme une variation de Je vais bien, ne t’en fais pas. Un premier roman oĂš, dĂŠjĂ , l’auteur se glissait dans la peau d’une femme. Mais l’hĂŠroĂŻne du CĹ“ur rĂŠgulier n’est plus une jeune ďŹ lle naĂŻve mais une mère de famille Ă la dĂŠrive. DĂŠrive gĂŠographique autant que psychologique. Après la mort accidentelle de son

frère Nathan, Sarah quitte un mari et des enfants distants pour se rĂŠfugier au Japon, dans un village au pied des falaises, terre d’Êlection pour les candidats au suicide. LĂ oĂš justement Nathan a sĂŠjournĂŠ et semble avoir retrouvĂŠ goĂťt Ă la vie, auprès d’un certain Natsume‌ Sarah se souvient alors de ce frère aimĂŠ, cabossĂŠ, capable de tous les excès. Portrait sans fard de deux enfants de la classe moyenne, Le CĹ“ur rĂŠgulier est aussi et surtout le rĂŠcit sensible des liens secrets qui unissent un frère et une sĹ“ur. Le CĹ“ur rĂŠgulier, {RWbW]\a RS Zž=ZWdWS`

- D=4 4G?>

.0/4*&63 $-"6%& .0/&5

- D= B?42C02;4

D= 0E0A4 4= >A Un classique indĂŠmodable, un acteur gĂŠnial et une troupe survoltĂŠe. Pour ouvrir sa saison, la ComĂŠdie-Française ne change pas une ĂŠquipe qui gagne. Denis Podalydès enďŹ le Ă nouveau le costume d’Harpagon dans la mise en scène de Catherine Hiegel. L’avare n’a plus rien du vieillard cacochyme traditionnel : il saute, court, monte et descend le grand escalier de sa maison austère, donne des coups de bâton dès qu’on lui rĂŠsiste. Ce rajeunissement du personnage n’est pas gratuit. L’argent est le bain de jouvence de ce grand monomane que Podalydès joue tout en nuances. On en viendrait presque Ă excuser la folie d’Harpagon. Mais l’avare apparaĂŽt aussi dans toute sa misère : un père monstrueux, tyrannique, qui tient sa progĂŠniture Ă sa merci. Molière n’a jamais ĂŠtĂŠ aussi moderne.

Alors que le festival ÂŤ Normandie Impressionniste Âť cĂŠlèbre jusqu’au 30 septembre le plus fameux mouvement pictural de l’histoire de l’art moderne, une monographie consacrĂŠe Ă Claude Monet s’ouvre au Grand Palais. Un traitement de faveur logique car l’impressionnisme lui doit beaucoup, Ă commencer par son nom. En effet, c’est en voulant dĂŠnigrer le tableau de Monet, Impression, soleil levant, peint au Havre en 1872, que le critique Louis Leroy baptise ce courant novateur. Les peintres tournent alors le dos au naturalisme pour mieux peindre les sensations que leur inspire la nature. Et, de la Normandie de son enfance Ă son jardin de Giverny, Monet excelle Ă capter la lumière, les ciels changeants et les reets sur l’eau. Le maĂŽtre considĂŠrait n’avoir qu’un seul rival : Turner. C’est lui qu’il dĂŠďŹ e quand il s’attaque au ÂŤ monstre gothique Âť qu’est la cathĂŠdrale de Rouen, avec 28 toiles peintes aux diffĂŠrentes heures du jour. Une première sĂŠrie, avant celle des meules de foin et des nymphĂŠas, qui annonce la rĂŠvolution de l’abstraction.

L’Avare u ZO 1][{RWS 4`O\zOWaS

1ZOcRS ;]\Sb UOZS`WSa \ObW]\OZSa Rc 5`O\R >OZOWa >O`Wa

Rc & aS^bS[P`S Oc XO\dWS`

Rc

10

aS^bS[P`S Oc " XO\dWS`

/ PA USE S ANT É / RÉAGISSE Z, T ÉMOIG NE Z, COMME NTE Z SUR WWW. PA U S ES AN T E. F R

En NorvĂŠgienne, 1887. Huile sur toile. MusĂŠe d’Orsay, Paris Š Service presse Rmn / HervĂŠ Lewandowski.

Š Brigitte EnguÊrand

D=4 54<<4 4= 78E4A


Christophe Blanc, Je suis la ďŹ n des haricots, 2009. SĂŠrigraphie tirĂŠe Ă 100 exemplaires.

DU 18 SEPTEMBRE AU 21 NOVEMBRE 2010 LE CENTRE D’ÉTUDE DE L’EXPRESSION ORGANISE UNE NOUVELLE EXPOSITION DES ŒUVRES CONSERVÉES À L’HÔPITAL SAINTE-ANNE.  UNE HISTOIRE EN PLUS  PRÉSENTE DES VISAGES ET DES CORPS QUI POSENT LA QUESTION DE L’IDENTITÉ DE LA COLLECTION ET DE SA PLACE DANS LE MONDE DE L’ART CONTEMPORAIN. MusÊe Singer-Polignac, centre hospitalier Sainte-Anne, 1, rue Cabanis, Paris 14e. EntrÊe libre tous les jours, sauf le mardi de 14 heures à 19 heures.

"SU -F )BWSF

Š Jeannick Gravelines / Why Not productions

- D= 58;<

#BOEF EFTTJOnF FU BSU DPOUFNQPSBJO

1"35&/"*3&4 1"35*$6-*&34

Rachel et Franck forment un couple heureux. Vincent et Teri aussi. Ils aiment leur mĂŠtier, ont des enfants‌ Les deux couples n’ont pas le temps de devenir amis puisqu’ils tombent amoureux dès leur première rencontre. Les quatre amants expĂŠrimentent alors l’Êchange, Ă ne pas confondre avec le commerce libĂŠral des corps qu’est l’Êchangisme. Le charme de ce quatuor ĂŠrotique doit beaucoup Ă ses interprètes, les formidables Marina FoĂŻs, Roschdy Zem, Élodie Bouchez et Nicolas Duvauchelle. Ă€ travers ces amours plurielles, le cinĂŠaste Antony Cordier ne ďŹ lme rien d’autre que la passion. Mais la confusion des corps entraĂŽne tĂ´t ou tard celle des sentiments. L’innocence des dĂŠbuts ne rĂŠsiste pas Ă la jalousie, Ă un nouveau dĂŠsir de conjugalitĂŠ. Happy few ne s’achève pas sur un happy end. Reste une tentative audacieuse d’utopie amoureuse. Post-coĂŻtum, l’animal est triste mais bien vivant.

ÂŤ Bande dessinĂŠe et art contemporain, la nouvelle scène de l’ÊgalitĂŠ Âť, tel est le thème retenu pour cette 3e ĂŠdition. L’idĂŠe-force de cette manifestation est d’instaurer un dialogue entre une soixantaine d’artistes venus de la bande dessinĂŠe et de l’art contemporain. Depuis les annĂŠes 60 oĂš le Pop Art avec Roy Lichtenstein, Andy Warhol, entre autres, citait la bande dessinĂŠe comme une des composantes essentielles de sa crĂŠation, le 9e art s’est inďŹ ltrĂŠ dans l’art contemporain. Mais ce compagnonnage n’est pas toujours allĂŠ de soi entre deux formes d’expressions artistiques et culturelles qui semblaient ĂŠtrangères l’une Ă l’autre‌ Et pourtant, une nouvelle gĂŠnĂŠration d’auteurs de bande dessinĂŠe franchit les frontières graphiques depuis une dizaine d’annĂŠes, dynamite le rĂŠcit pour s’approcher au plus près de l’art contemporain. La bande dessinĂŠe se revendique dĂŠsormais sur de nouveaux supports : la broderie, le Post-It, la vidĂŠo‌ Dans le mĂŞme temps, des artistes reconnus comme Wim Delvoye, l’homme qui tatoue les cochons, et Jean-Michel Alberola affirment leur appartenance Ă l’imaginaire. C’est de cette rencontre que s’entretiendra la Biennale du Havre, ouvrant une nouvelle brèche, Ă l’image d’un laboratoire ĂŠphĂŠmère oĂš seront prĂŠsentĂŠs sur une mĂŞme scène, Ă ĂŠgalitĂŠ, des artistes et des Ĺ“uvres.

3S {RWbW]\ RS ZO PWS\\OZS RžO`b Q]\bS[^]`OW\ Rc 6Od`S Rc S` Oc ! ]Qb]P`S Happy few a]`bWS ZS # aS^bS[P`S

www.artslehavre.com

R ÉAG I SS E Z , T É M OI G N EZ , COM M EN T EZ SU R WWW. PA U S E S A N T E . F R/ PA U SE S A N T É /

11


- E84 ?A0C8@D4 184= ĂŒCA4

Temps libre

6O XFFL FOE

Se rassembler dans la bonne humeur, se faire masser dans les arbres ou afďŹ ner son oreille musicale‌ De l’Île-de-France au Limousin, cultivez une autre façon de voir le monde.

Comment ne pas retrouver une âme d’enfant en dormant dans les bras d’un vieux chĂŞne ? Ă€ deux pas de Moret-surLoing, des cabanes haut perchĂŠes sont dispersĂŠes dans le parc du château de Graville, ex-garçonnière d’Henri IV. On gravit une ĂŠchelle de corde ou de meunier pour y accĂŠder et on hisse un panier Ă 9 mètres du sol pour dĂŠguster le pâtĂŠ en croĂťte de Richelieu. Pas d’eau, mais des toilettes sèches et un broc. Le plus : un modelage ĂŠnergĂŠtique aux huiles essentielles bio pour soulager les tensions du corps.

En Seine-et-Marne : massage dans les feuillages

PAR /5<Ă?A @=53:3B

6OF KPVSOnF

6OF IFVSF

Ă€ Paris : une histoire de foot Larbi Ben Barek, Didier Drogba ou Zinedine Zidane‌ ces footballeurs venus d’Afrique nous ont fait vibrer. Autour de ce cri de ralliement ÂŤ Allez la France ! Âť, 2 expositions nous interpellent sur les liens culturels et politiques tissĂŠs grâce la passion du ballon rond. Portraits de joueurs ĂŠtrangers connus ou anonymes endossant le maillot tricolore, exposition d’objets personnels, retracent les parcours de ces migrants sportifs. Pour dĂŠcouvrir comment l’histoire du football et sa pratique constituent un miroir de la sociĂŠtĂŠ française.

La Caravane de Loire promet une rentrÊe des classes en fanfare dans le Loiret. Pendant dix jours, une centaine de bateaux traditionnels (gabares, toues‌) descendent le euve royal entre Montargis et Meung-surLoire. SimultanÊment, 200 artistes investissent les villages. 10 escales dÊjantÊes oÚ des comÊdiens, des jongleurs et des acrobates animent des pique-niques gÊants proposÊs par des producteurs locaux. Les chants de mariniers et les grands standards du jazz retentissent avant un spectacle pyrosymphonique. En guest-star : Maurane et le Bagad de Lann BihouÊ. De quoi retrouver le sens du mot  rÊjouissance  !

B]cbS ZžO\\{S X]c` \cWb

# Ă‚ ^]c` ^S`a]\\Sa S\ RS[W ^S\aW]\ ]c ! Ă‚ OdSQ c\ []RSZOUS ^O` ^S`a]\\S $" ! & '% Sb www.lacabanedegraville.com.

Š DR

Š Yann Legendre

En bord de Loire : Y a d’la joie

6OF TFNBJOF

2c ! Oc

aS^bS[P`S >`]U`O[[S RSa SaQOZSa ac` www.caravanedeloire.com

En Corrèze : balades en chĹ“ur

8ca_cžOc XO\dWS` 1Wb{ \ObW]\OZS RS ZžVWab]W`S RS ZžW[[WU`ObW]\ >OZOWa RS ZO ^]`bS 2]`{S '! OdS\cS 2Oc[Sa\WZ %# >O`Wa #! #' #& $ Les footballeurs africains sont là . ;ca{S \ObW]\OZ Rc a^]`b '! OdS\cS RS 4`O\QS %# ! >O`Wa "# &! # &

12

/ PA US E S AN T É / RÉAGISSEZ, TÉMOIG N E Z, COMME NTE Z SUR WWW. PA U S ES AN T E. F R

Š Philippe Praliaud

Football et immigration.

Intimidante pour les non-initiĂŠs, fascinante pour les amateurs, la musique classique garde une part de mystère. Au centre VVF de Collonges-la-Rouge, la concertiste Ivète Piveteau anime cinq ateliers pour apprendre Ă l’Êcouter. Elle invite Ă entrer dans la genèse d’une Ĺ“uvre, Ă se repĂŠrer dans une partition, Ă distinguer fugue ou rondeau, timbres de voix ou modulations d’un violon. L’après-midi, la rĂŠgion livre ses secrets : visite d’un ĂŠlevage d’oies et du moulin Ă eau de Niel (XIIe siècle), balade Ă Sarlat et autour des citĂŠs mĂŠdiĂŠvales de Meyssac ou de Saillac‌ Une harmonie parfaite. Âą ÉQ]cbS [caWQOZS Sb b]c`Wa[S ² Rc $ Oc ! ]Qb]P`S "'& Ă‚ ^O` ^S`a]\\S b]cb Q][^`Wa & # ! Sb www.vvf-villages.fr.


Publi-communiqué

Anxiété légère, spasmes, sommeil agité…

AGISSEZ dès les premiers signes du stress ! Le stress est une réaction naturelle de notre

Quelle stressé(e) êtes-vous ? Selon les scientifiques, il existe deux types de personnalités : s Type A : les « dépendants à l’adrénaline ». Ils ont besoin de stress pour être efficaces. s Type B : les « zen », qui ne supportent pas le stress. Ils ne sont efficaces qu’en travaillant dans le calme. On est rarement 100 % A ou B. Cependant, il est certain que l’organisme des personnalités de type A est mis à rude épreuve !

organisme face à la difficulté ou au danger. Mais il engendre parfois des symptômes qui perturbent notre équilibre. Ne prenez pas ces symptômes à la légère.

Le stress perturbe vos journées et gâche vos nuits ? Vous vous sentez angoissé(e) ? Vous souffrez de spasmes ? Votre sommeil est agité et vos nuits ne sont plus réparatrices ?

VISA GP n°0762G08V310 - Crédit photo : Alain Schroeder

Il est temps de dire « STOP » !

Réagissez avec SÉDATIF PC® ! Sa formule unique contribue à calmer les symptômes du stress tels que les états anxieux et émotifs, l’irritabilité, la nervosité, les douleurs spasmodiques et les troubles mineurs du sommeil. Il ne provoque pas d’accoutumance, ni de somnolence. Il n’a pas d’interaction avec d’autres médicaments. Vous pouvez le prendre en toute sécurité.

SÉDATIF PC est un médicament homéopathique des Laboratoires BOIRON. Il est vendu en pharmacie et sans ordonnance, sous forme de comprimés à sucer. Demandez conseil à votre pharmacien. Lire attentivement la notice. Si les symptômes persistent, consultez votre médecin. Ne pas utiliser avant 6 ans.

www.boiron.fr


- E84 ?A0C8@D4 =0CDA4

Sciences & dĂŠcouvertes PAR SUZANNE KANOU

38=>B0DA4 4= 2>D;4DAB

Blanc, noir, marron. Ce sont les trois couleurs des plumes qui couvraient le corps du plus petit dinosaure du monde. Très proche de l’oiseau, Anchiornis huxleyi ĂŠtait long d’environ 30 cm, haut de 12 cm et pesait Ă peine plus de 100 g. L’analyse de deux fossiles dĂŠcouverts en Chine l’an dernier a permis Ă des chercheurs anglais de retrouver des traces de pigments dans ses plumes.

%6

14

CHUUUT !

JE TE PARLE Parler en silence, c’est ce que propose une ĂŠquipe allemande qui vient de mettre au point un dispositif original. AdaptĂŠ Ă un tĂŠlĂŠphone mobile, il permettra de lire sur les lèvres de l’utilisateur. RĂŠsultat : la communication reste totalement silencieuse. En fait, le dispositif dĂŠcode les contractions des muscles de la bouche et les traduit en mots. Pour l’instant, le prototype se compose d’Êlectrodes ďŹ xĂŠes sur le visage de celui qui tĂŠlĂŠphone. Mais les chercheurs prĂŠvoient de les intĂŠgrer au portable. Cette nouvelle forme de communication respectueuse des autres permettrait l’usage du tĂŠlĂŠphone aux personnes muettes ou aux grands timides‌

/ PA USE S ANT É / RÉAGISSE Z, T É MOIG NE Z, COMME NTE Z SUR WWW. PA U SES AN T E. F R

Š Anastasia Popova ; Artsem Martysiuk/iStockphoto - Michael Digiorgio/Courtesy Yale

C’est une machine très bizarre, appelĂŠe White Goat (chèvre blanche), qui dĂŠtruit les papiers usagĂŠs en petits morceaux. Puis, grâce Ă quelques litres d’eau, elle fabrique une pâte Ă papier qu’elle recycle en rouleaux de papier toilette secs et neufs ! Le dispositif, inventĂŠ par la sociĂŠtĂŠ japonaise Nakabayashi, effectue un cycle complet en 30 minutes. 40 feuilles de format A4 permettent d’obtenir un rouleau de papier. Écologique, 100 % automatique, la machine reste chère, 900 000 dollars, et difficile Ă ranger : elle mesure 1,80 m de haut et pèse 600 kg.

-§&"6 -" -6/& On la croyait sèche‌ Pas du tout, la Lune est bien mouillĂŠe ! L’analyse des ĂŠchantillons rapportĂŠs par les diffĂŠrentes missions Apollo vient en effet de dĂŠmontrer la prĂŠsence d’eau sur notre satellite. On a cru longtemps Ă une contamination lors des manipulations par les astronautes ou les chimistes. Mais les techniques d’analyse ont ĂŠvoluĂŠ et les outils sont aujourd’hui largement supĂŠrieurs Ă ceux dont disposaient les chercheurs il y a encore quelques annĂŠes. RĂŠsultat : plusieurs ĂŠquipes sont arrivĂŠes Ă la mĂŞme conclusion : la prĂŠsence d’eau sur la lune est une certitude. Mais d’oĂš vientelle ? Était-elle dĂŠjĂ lĂ au moment de sa formation ? Est-elle venue plus tard ? Comment ? Ces questions sont toujours sans rĂŠponse‌

12 3&$:$-c


Mutuelle santĂŠ 'LV 5HXQLFD XQH

4p6ourâ‚Ź/mois pa pa, maman et bĂŠbĂŠ*

FRPSOHPHQWDLUH VDQWH SRXU WRXWH OD IDPLOOH 3L 7L[P[ 7YPUJL;4 :\JJLZZPVU (U[VPUL KL :HPU[ ,_\WtY` JYtKP[Z WOV[VZ ! 4HZ[LYMPSL 9V`HS[` -YLL 9- 9i<50*( 4<;<,33, ! 4\[\LSSL YtNPL WHY SLZ KPZWVZP[PVUZ K\ SP]YL 00 K\ *VKL KL SH 4\[\HSP[t PUZJYP[L H\ YLNPZ[YL KLZ T\[\LSSLZ ZV\Z SL U\TtYV

Ă€ partir de

FÂśHVW SRVVLEOH "

% 0 2 -

es rticql ue a s e i sur lla boutce.com n e i d etitpr lep

Formules modulables en fonction

de vos besoins : hospitalisation, optique, dentaire, prÊvention, mÊdecines douces‌

Garanties jusqu’à 400% de la base

de remboursement de la SĂŠcuritĂŠ sociale

Prise en charge de la chambre

Mise en relation gratuite

TĂŠlĂŠchargez gratuitement

l’appli iPhone (1)

avec un service Ă la personne

UniverSantĂŠ

Forfait 4h d’aide mĂŠnagère pris

en charge Ă la sortie de la maternitĂŠ

Guide des gestes d’urgence

Simulations frais de santĂŠ, actus. (1)

Dès ďŹ n septembre

du nourrisson offert

individuelle pour la naissance**

* Exemple de tarif 2010 pour jeunes parents nÊs en 1981 et 1982 + 1 nouveau nÊ (dÊpartement 22 Côtes d’Armor) - Formule Essentielle **

Forfait sur les formules Confort et TranquillitĂŠ (hors niveau 1)

PrĂŠvoyance

SantĂŠ

Épargne

Retraite

Action sociale

Simulation en 2 min sur :

Devis gratuit au

0810 10 37 37*** ***

Des idÊes en NumÊro Azur facturÊ au prix d’une communication locale.

pour mieux vous protĂŠger


- E84 ?A0C8@D4 B0=Cq Plus d’infos www.lesoufe.org www.lesmarchesbpco.fr www.ffaair.com

Le taux de mortalitÊ liÊ à la BPCO a augmentÊ de 1979 à 1999 de 78 % chez les femmes contre seulement 21 % chez les hommes (INVS). Responsable de 16 000 dÊcès par an en France, elle pourrait être la troisième cause de mortalitÊ dans le monde en 2020.

BPCO, attention danger PAR EMMANUELLE JUMEAUCOURT

Qu’est-ce que la BPCO ou broncho-pneumopathie chronique obstructive ? C’est une maladie respiratoire due Ă une inammation chronique. Elle touche surtout les fumeurs de plus de 45 ans, 60 % d’hommes et 40 % de femmes. Peu Ă peu, la toux productrice (qui ramène les crachats) encombre les voies aĂŠriennes et gĂŞne la respiration empĂŞchant l’air de passer. Progressivement, le tissu pulmonaire se dĂŠtruit.

Les symptĂ´mes Toux, crachats matinaux, bronchites Ă rĂŠpĂŠtition, essoufement‌ Les symptĂ´mes, faciles Ă identiďŹ er, sont nĂŠgligĂŠs et mis Ă tort sur le seul compte du tabac. La BPCO peut aussi ĂŞtre muette et diagnostiquĂŠe tardivement quand le malade manque de soufe. 16

Les causes

Les complications

80 % des cas de BPCO sont liĂŠs au tabac et 20 % Ă la pollution (polluants professionnels et domestiques), Ă des facteurs gĂŠnĂŠtiques ou hormonaux.

Non traitĂŠe, la BPCO provoque un essoufement constant, une dĂŠgradation respiratoire et pulmonaire. Elle ĂŠvolue vers l’insufďŹ sance respiratoire irrĂŠversible et menace le pronostic vital. ÂŤ La BPCO peut aussi entraĂŽner des pathologies cardio-vasculaires aggravantes et cause le dĂŠcès d’un patient sur trois, entre 65 et 70 ans Âť, explique le docteur Escamilla.

Le diagnostic La mesure du soufe rĂŠvèle la BPCO et se rĂŠalise chez le mĂŠdecin ou le pharmacien. En cas d’anomalie, un pneumologue procĂŠdera Ă des examens complets. Essentiel, ce diagnostic est posĂŠ dans moins d’un tiers des cas. ÂŤ Il est tardif car la BPCO est mĂŠconnue. Dès 40 ans, le fumeur doit faire un test du soufe Âť, insiste le docteur Roger Escamilla, pneumologue au centre hospitalier universitaire de Toulouse.

/ PAUS E S A NT É / RÉAG ISSEZ, TÉ MOIG NE Z, COMME NTE Z SUR WWW. PA U SES AN T E . F R

Les traitements S’ils ne guĂŠrissent pas, ils freinent l’Êvolution de la BPCO. L’arrĂŞt du tabac est impĂŠratif. Des bronchodilatateurs sont prescrits, auxquels peuvent s’ajouter des corticoĂŻdes et la rĂŠhabilitation respiratoire. Au stade sĂŠvère, la mise sous oxygène est obligatoire. La greffe du poumon est possible pour les plus jeunes. O

Š H. Armstrong Roberts/ClassicStock/Corbis

Derrière ces 4 lettres se cache une maladie au nom complexe qui concerne près de 3,5 millions de Français. DÊcryptage.


10

/ PA US E S AN T É / RÉAG ISSEZ, TÉ MOIG NE Z, COMME NTE Z SUR WWW. PA U SE S A N T E . F R


- E84 ?A0C8@D4 140DCq

C’est nouveau !

;D<8ĂŽA4 ?D;Bq4 ² 3><828;4

PAR JULIE PUJOL

6OF DVSF EF KPVWFODF QPVS NFT DIFWFVY 2TccT [XV]T b_|RXP[T\T]c R^]{dT _^da _a^c|VTa [Tb RWTeTdg Sd eXTX[[XbbT\T]c a|V|]}aT Tc aT]U^aRT [P ĂƒQaT RP_X[[PXaT 4[[T Tbc R^\_^b|T ST ca^Xb _a^SdXcb ) d] Ă„dXST e^[d\T _^da RWTeTdg Ăƒ]b Tc PVaTbb|b d] bWP\_^X]V P]cX wVT d] |[XgXa aTeXcP[XbP]c v [PXbbTa _^bTa ! U^Xb _Pa bT\PX]T bda [Tb aPRX]Tb <XaPRd[Tdg DermosthĂŠtique, La BiosthĂŠtique, de 23 Ă 25 â‚Ź, dans les instituts.

?DA 1>=74DA

D=4 74DA4 4C 34<84 34

2T b^X] v `dPcaT \PX]b R^\QX]T v \TaeTX[[T e^[d_c| Tc TUĂƒRPRXc| 3Tdg TbcW|cXRXT]]Tb 2|[X]T Tc EP[|aXT TUUTRcdT]c d]T QTPdc| STb \PX]b Tc STb _XTSb PX]bX `dÂźd] b^X] Sd eXbPVT PSP_c| v e^caT ch_T ST _TPd ;T \TX[[Tda \^\T]c ) d] \PbbPVT bh]RWa^]Xb| Sd eXbPVT Tc STb _XTSb

$0..& $)&; -§&45)c5*$*&//& D] R^d_ SÂź|R[Pc Tc d]T _PdbT R^R^^]X]V VawRT RT aXcdT[ ST b^X] T] ca^Xb |cP_Tb ) _TT[X]V Pdg PRXSTb ST UadXcb _^dSaT ST eXcP\X]T 2 _daT Tc \Pb`dT aT[PgP]c v [P RPa^ccT Cosmekit, Dr Renaud, 22 â‚Ź (dans les instituts de beautĂŠ Dr Renaud et les parfumeries Douglas).

1>= ?;0=

2>D? 34 2ÂśDA 34 ;0 Aq302C8>=

D]T U^a\d[T Pd R^[[PV}]T `dX cXT]c eaPX\T]c bTb _a^\TbbTb ) [Tb RWTeTdg b^]c ST]bXĂƒ|b V^]Ă„|b Tc RTaXbT bda [T VwcTPd aTbcT]c QXT] QaX[[P]cb SpraydĂŠ colle racines,E lsève de l’OrĂŠal, 5,50 â‚Ź (en grandes surfaces).

18

;4 ?;DB >] P cTbc| Tc {P \PaRWT =^b PXbbT[[Tb b^]c c^dcTb [XbbTb

;4B <>8=B - ;ÂźTUUTc _TPd X\QTaQT bÂźT]caTcXT]c C^dcTb [Tb STdg bT\PX]Tb _^da [Tb % _aT\X}aTb b|P]RTb _dXb d]T U^Xb _Pa \^Xb - ;T _aXg <PXb _^da RT[[Tb S^]c [P _X[^bXc| Tbc S|eT[^__|T [T R^]U^ac ^QcT]d Tbc bP]b R^\_PaPXb^] PeTR d]T |_X[PcX^] v [P RXaT ^d Pd aPb^Xa Lumea de Philips, 500 â‚Ź.

! =>DE40DG

0=C8 Ă‹64 BDA3>DqB 9>DA 4C =D8C

Soin Ă 4 mains, 90 minutes, 205 â‚Ź, dans les instituts J. Bogatti.

;4

;ÂźP__PaTX[ bÂźdcX[XbT SXaTRcT\T]c bda [P _TPd Tc T]e^XT STb Ă„PbWb [d\X]Tdg 6dXS|T _Pa [P \|[P]X]T R^]cT]dT SP]b [T _^X[ [P RWP[Tda |\XbT Tbc PQb^aQ|T Ydb`dÂźPd Qd[QT `dX bT ]|Ra^bT 0d Ăƒ[ STb b|P]RTb [Tb _^X[b aT_^dbbT]c _[db [T]cT\T]c Tc _[db Ăƒ]b

!$ ` Pd [XTd S ;4 B>8= T "$ ` E8B ¯ <0B@ 064 RWTi 1> D4 ° 3H Ydb`d½Pd <8=DC4 " ^Rc^Q aT bda _a|b T]cP Sd \PVP cX^] iX]T

D=4 2AĂŽ<4 2ĂŠ;8= ² [Âź^aXVX]T ST RTccT ]^deT[[T VP\\T ST _a^SdXcb QX^ _^da Q|Q|b 2Pa\T] d]T \P\P] _WPa\PRXT]]T TgXVTP]cT 4[[T P Ra|| RTb U^a\d[Tb ]PcdaT[[Tb _a|bT]c|Tb SP]b ST Y^[XTb Ăƒ^[Tb _aPcX`dTb PeTR STb \PcX}aTb _aT\X}aTb ST `dP[Xc| ;Tb `dPcaT _a^SdXcb ST [P VP\\T b^]c v aTca^deTa SP]b d] _P]XTa RPSTPd R^\_^bcPQ[T `dX S^]]T ]PXbbP]RT v d] PaQaT d]T U^Xb _[P]c| Bubbles & Cream, de 18 Ă 24 â‚Ź (sur www.bubblesandcreams.com et dans les magasins Bonton).

/ PA US E S AN T É / RÉAG ISSEZ, TÉ MOIG NEZ, COMME NTE Z SUR WWW. PA U SES AN T E. F R

0eTR RTb b^X]b 2[PaX]b PccP`dT [T eXTX[[XbbT\T]c bda c^db [Tb Ua^]cb ) UTa\Tc| aXSTb \PXb bdac^dc _TacT ST [d\X]^bXc| 8[b PVXbbT]c bda [P \XRa^RXaRd[PcX^] bP]VdX]T [T R^]ca [T ST [P _a^SdRcX^] ST \|[P]X]T Tc [P ST]bXc| Sd STa\T 0_a}b ! bT\PX]Tb SÂźdcX[XbPcX^] [Tb cTbcb TUUTRcd|b \^]caT]c d]T ]TccT PdV\T]cPcX^] ST [Âź|R[Pc ST [P _TPd Capital Lumière jour et Capital Lumière nuit, Clarins, 86 â‚Ź et 91 â‚Ź (en parfumeries).

27>2 q;42CA8@D4 2Tb STdg VT[b Ra}\T b^]c v P__[X`dTa bdRRTbbXeT\T]c ;T _aT\XTa Tbc d] R^]RT]ca| bP]b TPd T]aXRWX T] iX]R Tc RdXeaT R^]SdRcTdab SÂźX^]b \X]|aPdg ;T bTR^]S d] WhSaPcP]c PRcXePcTda Pdg X^]b WhSa^V}]Tb R^]cT]db SP]b [ÂźTPd D]T U^Xb T] R^]cPRc [Tb STdg U^a\d[Tb a|PVXbbT]c Tc |RWP]VT]c STb |[TRca^]b A|bd[cPc ) STb bXV]Pdg |[TRcaX`dTb X]S^[^aTb bda [P _TPd aT[P]RT]c [P _a^SdRcX^] ST R^[[PV}]T Tc SÂź|[PbcX]T UPRcTdab TbbT]cXT[b SÂźd]T _TPd YTd]T Tc [XbbT Sublime Energy jour, Roc, 59 â‚Ź les deux tubes de 30 ml (en pharmacies).


NOUVEAU IDÉAL POUR LES RHUMES

Une innovation unique et brevetée associant un baume apaisant et des huiles essentielles

Le baume apaisant réduit les rougeurs et les irritations dues aux mouchages répétés.

Les huiles essentielles dégagent les nez congestionnés en cas de rhumes et grippes.

Mouchoirs Tempo Complete Care : Mon secret en cas de rhume www.tempocompletecare.fr


- B0=Cq

-&4 $)*''3&4 11 637 dÊcès en France en 2005, 19 % des dÊcès fÊminins par cancer, 40 % des dÊcès prÊmaturÊs avant 65 ans, 10 % des Françaises y seront confrontÊes. Dans le monde 1 050 000 nouveaux cas par an dont 580 000 dans les pays dÊveloppÊs. 400 000 femmes dÊcèdent tous les ans.

20

/ PAUS E S A NT É / RÉAG ISSEZ, TÉ MOIG NE Z, COMME NTE Z SUR WWW. PAU SE S A N T E. F R

30 aoĂťt, photo extraite du livre La traversĂŠe imprĂŠvue* Š Estelle Lagarde ÂŤ Une plongĂŠe inĂŠdite entre art et introspection au cĹ“ur de la lutte d’une femme contre la maladie. Âť


B0=Cq + OCTOBRE ROSE le mois de la lutte contre

-& $"/$&3 %6 4&*/ PAR JULIETTE BASTINXXXXX

Il reprĂŠsente 40 % des dĂŠcès prĂŠmaturĂŠs avant 65 ans. Pourtant, les traitements et les initiatives progressent aďŹ n d’amĂŠliorer sa prise en charge.

L’ennemi de la femme Tout le monde connaĂŽt autour de soi une femme ayant ou ayant eu un cancer du sein. Première cause de mortalitĂŠ entre 35 et 55 ans, il est le cancer le plus frĂŠquent chez la femme. Il apparaĂŽt en moyenne Ă 60 ans, avec plus de 50 % des cas après 65 ans et près de 10 % avant 35 ans. Quelques facteurs de risque ont ĂŠtĂŠ identiďŹ ĂŠs comme une pubertĂŠ prĂŠcoce, une mĂŠnopause tardive, une absence de grossesse, une première grossesse après 40 ans, ou encore une consommation exagĂŠrĂŠe d’alcool, de sucres et de graisses animales. Certains cancers, de 5 Ă 8 %, peuvent relever de la gĂŠnĂŠtique. Mais, dans l’ensemble, il est difďŹ cile de dĂŠterminer la cause d’un cancer du sein.

DĂŠpister au plus tĂ´t Une dĂŠtection prĂŠcoce et la prise en charge inhĂŠrente rĂŠduisent la gravitĂŠ de la maladie. Mais le cancer du sein ne donne au dĂŠbut aucun signe, et lorsque la tumeur devient

palpable, elle est en gĂŠnĂŠral dĂŠjĂ relativement grosse. C’est pourquoi un dĂŠpistage gratuit, avec une mammographie tous les deux ans Ă partir de 50 ans a ĂŠtĂŠ mis en place depuis 2004. Toute anomalie, grosseur, ridule, ĂŠcoulement, creux, dans ou sur le sein doivent amener Ă consulter un mĂŠdecin pour rĂŠaliser une mammographie et après sa lecture contradictoire par deux radiologues compĂŠtents, procĂŠder si nĂŠcessaire Ă des examens complĂŠmentaires (ĂŠchographie, ponction, biopsie) visant Ă conďŹ rmer ou inďŹ rmer la suspicion.

Un traitement personnalisĂŠ Les traitements diffèrent en fonction de la tumeur. Le cancĂŠrologue procède donc Ă une sĂŠrie d’analyses pour la caractĂŠriser et adapter sa rĂŠponse, selon son extension, l’agressivitĂŠ des cellules cancĂŠreuses et leur sensibilitĂŠ aux hormones fĂŠminines. Le choix du mode d’action dĂŠpend ĂŠgalement de l’âge de la patiente. Mais l’objectif reste toujours le mĂŞme, supprimer les cellules cancĂŠreuses. La chirurgie pour retirer l’intĂŠgralitĂŠ de la tumeur demeure le traitement de rĂŠfĂŠrence. Autrefois mutilante, elle l’est aujourd’hui beaucoup moins puisque les chirurgiens parviennent Ă conserver la glande mammaire. Lorsque l’ablation est inĂŠluctable, une reconstruction est envisageable.

En complÊment, une radiothÊrapie peut être prescrite. Ce traitement local, quasi systÊmatique lorsque le sein est conservÊ, a pour but de dÊtruire les cellules cancÊreuses à l’aide d’appareils Êmettant des rayons, notamment lorsque les analyses ont montrÊ la prÊsence de cellules dans les ganglions axillaires. La chimiothÊrapie, quant à elle, est recommandÊe pour

6O EnQJTUBHF QSnDPDF FU VOF QSJTF FO DIBSHF SBQJEF SnEVJTFOU MB HSBWJUn EF MB NBMBEJF mettre toutes les chances du cĂ´tĂŠ de la patiente en cas de mĂŠtastases (migration des cellules cancĂŠreuses dans d’autres organes) et ĂŠviter d’Êventuelles rechutes. Un traitement hormonal est possible lorsque les cellules cancĂŠreuses y sont rĂŠceptives. Un anti-Ĺ“strogène est administrĂŠ, avec pour objectif de bloquer l’effet de cette hormone vitale pour le dĂŠveloppement de la tumeur.

/ PA U S E S A N T É / R É AG I SSE Z , T É M OI G N E Z , COM M EN T EZ SU R WWW. PA U SE S AN T E. FR

21


© DR

Couplés à une détection précoce, les traitements sont de plus en plus efficaces. De nombreux facteurs entrent en jeu pour garantir un résultat, aussi une surveillance de plusieurs années est-elle indispensable pour déterminer la subsistance ou non de cellules cancéreuses. Mais avec un dépistage plus précoce, des traitements plus ciblés et une prise en charge psychologique et sociale accrue, la lutte contre le cancer du sein marque chaque jour des points.

INSCRIPTIONS ET INFORMATIONS, ÉTAPE PARISIENNE DU 3 OCTOBRE WWW.ODYSSEA-PARIS.COM.

De l’annonce au traitement, une journée à l’IGR

Courir pour avancer

22

Consultation de diagnostic en un jour au 01 42 11 64 33 www.igr.fr

© 28 mai, La traversée imprévue © Estelle Lagarde

Depuis 2002, l’association Odyssea organise chaque année un circuit de courses caritatives. L’intégralité des inscriptions est reversée aux associations luttant contre le cancer du sein, l’épreuve étant entièrement sponsorisée par des partenaires privés. Le circuit 2010 compte 9 étapes avec en point d’orgue, la course parisienne : elle se déroulera le 3 octobre, mois international du cancer du sein, au profit de l’IGR. Les 17 000 participants attendus sur l’esplanade du château de Vincennes contribueront ainsi à atteindre un résultat au moins équivalent à celui de 2009, où les inscriptions ont rapporté 185 000 ¤, répartis par l’IGR sur trois programmes : > Les traitements personnalisés guidés par la biologie pour les patientes métastatiques. > L’identification de facteurs biologiques permettant de dresser le profil des tumeurs propices aux rechutes tardives et de les anticiper en adaptant le traitement. > L’identification de facteurs biologiques capables de prédire la sensibilité à la radiothérapie et d’éviter un potentiel échec par adjonction de radio-sensibilisant.

« Apprendre qu’on souffre d’un cancer est un moment difficile. Pouvoir envisager le même jour le traitement aide les femmes à supporter cette épreuve. » Le docteur Suzette Delaloge, cancérologue, responsable du service clinique de pathologie mammaire de l’institut Gustave-Roussy (IGR) sait de quoi elle parle. Depuis 2004, elle dirige

une anomalie a été décelée. » L’autre spécificité de cette formule est la multidisciplinarité. « Dans la même journée, elles verront un clinicien ou oncologue spécialisé en sénologie et un radiologue. Ensemble, nous regardons les examens et déterminons comment établir le diagnostic le plus rapide et précis possible. » En cas de microcalcifications (20 % des cas), le diagnostic ne peut pas être confirmé dans la journée, mais le chirurgien informe et envisage l’opération. « Si on détecte des nodules, le diagnostic est réalisé dans 92 % des cas dans la journée par ponction sous échographie. La patiente revoit alors le clinicien pour définir l’option thérapeutique adaptée puis, si nécessaire, le chirurgien pour programmer le bilan et l’opération, ou l’oncologue si une chimiothérapie est envisagée. Il s’agit donc d’une journée difficile, mais la patiente est fixée rapidement, ce qui est un soulagement pour la majorité des femmes. » Fabienne Hupel, patiente de cette consultation, témoigne « d’une grande chaleur, d’un accompagnement permanent et de nombreuses explications ». Elle a quitté l’IGR avec un rendezvous moins de deux mois après pour sa chirurgie, avec des réponses claires et suffisamment rassurée pour… partir en vacances au cours desquelles elle a rencontré… son futur mari. O

6/ -*73& 6/& &910

la plus grande expérience européenne de diagnostic en un jour du cancer du sein à l’IGR. Plus de 9 000 femmes ont bénéficié de cet « accélérateur » de prise en charge, ouvert tous les lundis. « Nous recevons dans les 14 jours les femmes chez qui

/ PAUS E S A NT É / RÉAG ISSEZ, TÉ MOIG NE Z, COMME NTE Z SUR WWW. PAU SE S A N T E. F R

Estelle Lagarde a mené le combat contre la maladie en tenant un journal littéraire et photographique. À paraître fin septembre, La traversée imprévue, adénocarcinome aux éditions La Cause des Livres. Une expo photo est prévue tout au long du mois d’octobre aux Mairies du 11e et du 18e arrondissement. Elle se poursuivra en novembre à la galerie Dialogos, 1, place de Thorigny, Paris 3e.



4*%"

entre espoirs et craintes

© IAS/Steve Forrest/Workers’ Photos. Austria, Vienna. XVIII International AIDS Conference 2010. Session 6, SUSA 20

Une petite révolution en matière de prévention, une attention forte portée aux usagers de drogue des Pays de l’Est, le renouvellement des financements internationaux en question… Retour sur quelques points clés de la 18e Conférence internationale sur le Sida qui s’est tenue à Vienne du 18 au 23 juillet.

PAR JULIETTE BASTIN

L’annonce faite aux femmes Après une dizaine d’essais infructueux, la mise au point d’un gel microbicide efficace semble sur le point d’aboutir. L’essai Caprisa 004 a ceci de neuf qu’il teste un gel contenant un antiviral déjà utilisé dans le traitement administré aux séropositifs, le ténofovir. Ce médicament a été choisi car il est utilisé depuis longtemps et donc bien connu, son action est puissante, sa tolérance est bonne et il a prouvé son efficacité protectrice chez les singes. Ce gel nécessite a été nommée ambassadrice du programme de l’ONU. une administration dans les Elle souhaite mettre en douze heures précédant et lumière les inégalités des suivant un rapport sexuel. sexes devant la prévention.

Annie Lennox

24

/ PAUS E S A NTÉ / RÉAGISSEZ, TÉMOIG NE Z, COMME NTE Z SUR WWW. PA U S ES AN T E. F R

Utilisé de manière optimale, il permet de diminuer le risque de transmission du VIH de 54 %, et de 39 % en moyenne. Les résultats démontrent également une réduction de 51 % de transmission du virus HSV-2, le virus de l’herpès. Pour les femmes, africaines particulièrement, cette innovation est une promesse de liberté. Carole Nawina, coordinatrice d’une association zambienne, évoque son soulagement pour « ses filles adolescentes » alors qu’elle-même « a appris à ne jamais dire non ». Désormais, avec ce gel incolore et sans odeur, possibilité leur est donnée de décider. Bien sûr, il faudra encore quelques années pour finaliser les essais, développer, distribuer et envisager l’association


;½02CD0;8Cq 3D E87 +

5,2 millions

considĂŠrablement la portĂŠe des efforts rĂŠalisĂŠs dans la lutte contre le sida, de personnes sĂŠropositives ont accès Ă un traitement tant d’un point de vue antirĂŠtroviral dans les pays Ă faibles revenus. mĂŠdical qu’Êconomique. 15 millions n’ont pas encore accès au traitement dont La fondation Bristolelles auraient besoin. 1 200 enfants sont infectĂŠs par Myers Squibb, via son le VIH chaque jour dans le monde alors qu’aujourd’hui programme Secure The la transmission de la mère Ă l’enfant est presque Future, s’est impliquĂŠe entièrement ĂŠvitable. en finançant des programmes d’Êducation et de prise de ce gel aux autres moyens en charge communautaire notamment en de prĂŠvention. Mais les preuves Afrique du Sud, particulièrement touchĂŠe. scientiďŹ ques sont faites, Ce qui a permis, dans le cadre du projet et, dĂŠsormais, tout devrait Bambisanani, de multiplier par trois les aller plus vite. dĂŠpistages de la tuberculose.

Š IAS/Marcus Rose/Workers’ Photos. Austria, Vienna. XVIII International AIDS Conference 2010. Opening Ceremony

Duo mortel

Bons ou mauvais payeurs ?

La tuberculose prĂŠexistait au VIH, mais cette pathologie a fait un retour en force associĂŠe au virus. Il s’agit de la co-infection la plus frĂŠquente. En 2007, 1,37 million de nouveaux cas de tuberculose ont ĂŠtĂŠ enregistrĂŠs chez des personnes vivants avec le VIH. La difďŹ cultĂŠ rĂŠside dans le traitement car chacun des protocoles thĂŠrapeutiques peut entraĂŽner des effets secondaires et les interactions entre les mĂŠdicaments sont nombreuses. Un essai, Camelia, coordonnĂŠ par l’ANRS (Agence nationale de recherche sur le sida) et les NIH (National Institutes of Health, Etats-Unis), a dĂŠmontrĂŠ pour la première fois une diminution de la mortalitĂŠ grâce Ă une introduction prĂŠcoce des antirĂŠtroviraux chez les patients co-infectĂŠs (2 semaines et non 2 mois après le traitement anti-tuberculeux). Le peu d’intĂŠrĂŞt portĂŠ Ă cette question rĂŠduit

L’enjeu est d’envergure. Pour cause, l’heure est plutĂ´t Ă la sinistrose ĂŠconomique et la gĂŠnĂŠrositĂŠ internationale recule. La France devrait renouveler son engagement de 300 millions d’euros et conserver son statut de 1er donneur europĂŠen et de second donneur international. Les autres pays tendent, eux, majoritairement Ă la baisse. Or le Fonds mondial a toujours besoin de plus d’argent pour subvenir aux besoins des personnes sĂŠropositives. Finançant la moitiĂŠ des 5,2 millions de traitements, 17 Ă 20 milliards de dollars lui sont nĂŠcessaires pour poursuivre sa mission comme l‘a soulignĂŠ son directeur exĂŠcutif Michel Kazatchkine.

En Europe de l’Est, le dĂŠni Les usagers de drogue par voie intraveineuse (UDI) ont ĂŠtĂŠ au centre des dĂŠbats lors de cette dernière

confĂŠrence. La ville de Vienne a ĂŠtĂŠ choisie pour sa proximitĂŠ avec les pays de l’ancien bloc soviĂŠtique oĂš la situation est catastrophique. L’ÊpidĂŠmie de VIH liĂŠe aux consommateurs de drogues injectables est la seule encore en progression. En Russie, la drogue n’est combattue que par la rĂŠpression et la seule solution proposĂŠe est le sevrage sans support. En GĂŠorgie, oĂš la proportion d’UDI sĂŠropositifs est deux fois plus importante qu’en population gĂŠnĂŠrale, il existe 1 200 centres de mĂŠthadone (produit de substitution). Mais, parallèlement, l’État privilĂŠgie une politique de rĂŠpression incluant l’emprisonnement. En Ukraine aussi on est confrontĂŠ Ă une politique très dure. Pour Kasia Malinowska, spĂŠcialiste de la question Ă l’Open Society Institute, ces politiques sont induites par les pays de la rĂŠgion, comme la Russie. Pourtant, les preuves sont lĂ et ont ĂŠtĂŠ prĂŠsentĂŠes lors de la confĂŠrence : des mesures de rĂŠduction des risques ĂŠlĂŠmentaires, comme l’Êchange de seringues et les programmes de substitution, permettent une baisse très importante de la transmission du VIH. Par ailleurs, bĂŠnĂŠďŹ cier d’un produit de substitution permet aux UDI de mieux suivre leur traitement. L’ÊpidĂŠmie continue pourtant, et le risque de contamination est 20 fois plus ĂŠlevĂŠ pour les usagers de drogue que dans la population gĂŠnĂŠrale. Pour encourager les Pays de l’Est, et plus gĂŠnĂŠralement tous les États, Ă prendre conscience de la situation et des enjeux, la DĂŠclaration de Vienne, rĂŠdigĂŠe et signĂŠe lors de la ConfĂŠrence, invite les politiques Ă se confronter aux preuves scientiďŹ ques pour constater que rĂŠduire

EN FRANCE, UN NOUVEAU PLAN Roselyne Bachelot, ministre de la SantĂŠ et des Sports, a prĂŠsentĂŠ Ă Vienne les grandes lignes du 5e plan de lutte contre le VIH et les infections sexuellement transmissibles qui devrait ĂŞtre ďŹ nalisĂŠ Ă l’automne. Une modiďŹ cation majeure de la politique de dĂŠpistage sera initiĂŠe, en sortant le test du milieu hospitalier.

Pour le banaliser et toucher la population gÊnÊrale, il intÊgrera le système de soins, en particulier avec les mÊdecins traitants. Auprès de la population homosexuelle, des tests rapides seront proposÊs dans une dizaine de centres communautaires. Ils pourront être rÊalisÊs par des non-professionnels de santÊ.

De nouvelles rĂŠponses sont en cours d’Êlaboration concernant les usagers de drogue, oĂš la prĂŠvention se relâche. La ministre a ĂŠvoquĂŠ une rÊexion autour de ÂŤ centres de consommation supervisĂŠs Âť. Le 11 aoĂťt, le premier ministre François Fillon a tranchĂŠ ÂŤ ces salles d’injection ne sont ni utiles ni souhaitables Âť.

/ PA U SE S A N T É / R ÉAG I SS EZ , TÉ MOI G N E Z , COM ME NT E Z SU R WWW. PA U S ES A N T E. FR

25


GCLJ ;< J GFL MFLJ F==I@I ;<J :FEJ<@CJ G<IJFEE8C@JyJ MFLJ GIFGFJ<I ;<J I<E;<Q$MFLJ GIyM<EK@FE <K ;yG@JK8>< GIFKy><I MFKI< GFLMF@I ;Ë8:?8K Iy:FDG<EJ<I MFKI< =@;yC@Ky

CL:@<E 9<EE8K8E ;fZk\li \e g_XidXZ`\# Gi j`[\ek%

MFLJ ;FEE<I KFLK<J C<J I8@JFE


<IM@:<J I MFKI< J8EKy%

J ;< GIy=yI<I MFKI< G?8ID8:@< Gfli gclj [テ義e]fidXk`fej 1

nnn%g_XidXi\]\i\eZ\%]i & nnn%m`X[pj%]i


- 0D 5q<8=8= SÊcheresse vaginale, odeurs, fuites urinaires‌

5065 +"."*4 04&3

$& 26& 7064 "7&; 506+0634 706-6 4"70*3 4"/4

%&."/%&3

-&

Autant de sujets tabous que vous avez honte d’Êvoquer même avec votre gynÊcologue. Pause SantÊ l’a fait pour vous. PAR JULIE PUJOL X

Je souffre de dĂŠmangeaisons/ je sens une odeur gĂŞnante Ă€ quoi c’est dĂť ? Ces symptĂ´mes frĂŠquents sont le signe d’une infection sexuellement transmissible (IST), en gĂŠnĂŠral sans gravitĂŠ, ou d’un dĂŠrèglement de la ore vaginale. Une mauvaise hygiène intime n’est donc pas en cause. 3\ QOa RS R{[O\USOWa]\a parfois très violentes et accompagnĂŠes de brĂťlure lorsque vous urinez, la coupable principale est la mycose. Elle est provoquĂŠe par un champignon microscopique, le candida albicans. La contamination peut se faire par voie sexuelle mais aussi suite Ă un dĂŠsĂŠquilibre de la ore vaginale qui favorise sa prolifĂŠration : grossesse, pilule, douches vaginales, prise d’antibiotiques‌ Il peut ĂŠgalement exister un foyer de candida au niveau digestif. 3\ QOa Rž]RSc`a R{aOU`{OPZSa Sb RS ^S`bSa W\VOPWbcSZZSa un germe est principalement en cause, le gardnerella vaginalis. Normalement prĂŠsent dans le corps, il peut devenir pathogène si la ore est dĂŠsĂŠquilibrĂŠe. On parle alors de vaginite bactĂŠrienne. 28

/cb`S `Sa^]\aOPZS ^]aaWPZS ( un parasite nommĂŠ trichomonas. Il est transmis par voie sexuelle ou par contact (serviette de toilette par exemple). Ă€ aOd]W` ( il existe d’autres IST (syphilis, blennorragie, chlamydiae, herpès gĂŠnital, condylomes ou verrues gĂŠnitales‌) qui, non traitĂŠes, peuvent avoir des consĂŠquences sur la fertilitĂŠ. Un vaccin est dĂŠsormais disponible contre des virus responsables de l’apparition des condylomes. Il est rĂŠservĂŠ aux jeunes ďŹ lles qui dĂŠbutent leur vie sexuelle. On citera aussi l’hĂŠpatite B, qui s’attaque au foie et pour laquelle il existe un vaccin prĂŠventif. ?cS TOW`S - Ces affections sont Ă prendre plus au sĂŠrieux pendant une grossesse car elles peuvent entraĂŽner des complications. Dans certains cas, votre partenaire devra ĂŠgalement ĂŞtre traitĂŠ. Après avoir dĂŠterminĂŠ le champignon, le germe ou la bactĂŠrie en cause, le praticien vous prescrira un traitement. Souvent sous forme d’ovule en prise unique, parfois associĂŠ Ă une crème et un traitement oral. Dans le cas de la mycose, il s’agira d’un antimycosique, pour la vaginite bactĂŠrienne d’un antibiotique, et d’un antiparasitaire pour une infection provoquĂŠe par un parasite. Si vous ĂŞtes sujette Ă ce type d’affections, vous pouvez appliquer,

/ PA US E S AN T É / RÉAG ISSEZ, TÉ MOIG NE Z, COMME NTE Z SUR WWW. PA U SE S A N T E . F R

lors des pĂŠriodes Ă risque (ďŹ n des règles, rapports sexuels frĂŠquents‌), un gel vaginal qui ĂŠquilibre le pH de la ore. D’une manière gĂŠnĂŠrale, ĂŠvitez les sous-vĂŞtements trop serrĂŠs et en matière synthĂŠtique, les protège-slips, dĂŠodorants parfumĂŠs et lingettes. Proscrivez les douches vaginales et pensez Ă vous laver les mains avant chaque rapport sexuel. Aux toilettes, essuyez-vous d’avant en arrière. En cas de partenaire irrĂŠgulier, utilisez un prĂŠservatif.

HyperpilositĂŠ, l’autre tabou ÂŤ J’ai bientĂ´t 15 ans et je me cache depuis trois ans car j’ai des poils partout sur le corps et le visage Âť, tĂŠmoigne une jeune ďŹ lle sur Internet. 16 % seulement des femmes souffrant d’hyperpilositĂŠ consultent*, les autres s’abstiennent par honte et parce qu’elles ignorent qu’il existe des traitements. Du 20 au 25 septembre, la fĂŠdĂŠration de dermatologues FFFCEDV organise une semaine de prise en charge de l’hyperpilositĂŠ. Renseignements au 0 800 740 854. *TNS Healthcare 2009.


Nu couchÊ, par Amedeo Modigliani, 1919. Huile sur toile. Museum of modern art, New York. Š Photo Barney Burstein/Corbis

Je souffre de sĂŠcheresse vaginale Ă€ quoi c’est dĂť ? Ă€ la mĂŠnopause, la carence en Ĺ“strogènes altère l’humidiďŹ cation du vagin. Sa muqueuse s’amincit et se dessèche. On parle d’atrophie vaginale. Les rapports sexuels sont alors difďŹ ciles. D’autres causes existent comme la grossesse, l’accouchement, la prise de certains mĂŠdicaments (antibiotiques, anti-acnĂŠiques, antidĂŠpresseurs, pilule‌), les suites d’une chimiothĂŠrapie ou d’une radiothĂŠrapie. Cette sĂŠcheresse ne doit pas ĂŞtre confondue avec un manque de dĂŠsir. ?cS TOW`S - Utilisez un gel lubriďŹ ant spĂŠcialement conçu pour la muqueuse vaginale. Un nouveau produit efďŹ cace pendant 3 jours, adhère Ă la paroi du vagin et libère de l’eau en continu pour regoner les cellules. Un mĂŠdecin proposera ĂŠgalement un traitement hormonal. Mais il existe des contre-indications, notamment pour les femmes ayant subi un cancer du sein ou un accident thrombo-embolique veineux.

CommuniquĂŠ

Je souffre de fuites urinaires Ă€ quoi c’est dĂť ? Ă€ la mĂŠnopause, suite Ă une grossesse ou Ă une activitĂŠ sportive importante, des fuites urinaires peuvent survenir. On distingue deux types d’incontinence : :žW\Q]\bW\S\QS c`W\OW`S RžSTT]`b Les muscles du pĂŠrinĂŠe et du sphincter urinaire, qui maintiennent la vessie fermĂŠe, ne sont pas assez toniques. RĂŠsultat : des fuites apparaissent lorsque vous riez, toussez ou que vous produisez un effort physique. :žVg^S`OQbWdWb{ d{aWQOZS La vessie ne fonctionne plus correctement, elle se contracte de manière anarchique et provoque des envies urgentes, incontrĂ´lables. ?cS TOW`S - Commencez par utiliser des protections adaptĂŠes. Les serviettes hygiĂŠniques ne sont pas conçues

pour absorber les fuites urinaires. Il existe par ailleurs plusieurs solutions : s ,A RĂ?Ă?DUCATION PĂ?RINĂ?ALE )L S AGIT de retoniďŹ er le pĂŠrinĂŠe (le muscle qui soutient la vessie) au moyen d’exercices de gymnastique. s ,ES TRAITEMENTS MĂ?DICAUX )LS DIMINUENT les contractions du muscle vĂŠsical. s ,A BANDELETTE DE SOUTIEN %LLE EST positionnĂŠe sous l’urètre au moyen d’une petite chirurgie. s #ERTAINS MĂ?DECINS PROPOSENT AUSSI DES injections (de collagène, silicone‌) autour de l’urètre (ou de toxine botulique dans le muscle vĂŠsical) ou la pose de petits ballons de chaque cĂ´tĂŠ du col vĂŠsical, mais aussi l’implantation d’un ÂŤ pacemaker Âť dont les impulsions ĂŠlectriques agissent sur les nerfs qui contrĂ´lent la vessie. O Merci Ă Sylvain Mimoun, gynĂŠcologue andrologue et au docteur CĂŠline Plisson, mĂŠdecin gĂŠnĂŠraliste.


- 184= ĂŒCA4

Discipline de socialisation, le golf est ĂŠgalement un sport de couple. Il existe mĂŞme un festival de golf en couple pour doubler le plaisir. Il a lieu chaque annĂŠe sur l’Île du Prince-Édouard, au Canada. L’Île, qui a la rĂŠputation d’être la première destination golf du pays, propose ĂŠgalement un 19e trou. www.tourismpei.com

30

/ PA USE S ANT É / RÉAGISSE Z, T ÉMOIG NE Z, COMME NTE Z SUR WWW. PA U S ES AN T E. F R

Š Image Source/Corbis

%&69 $§&45 .*&69


B?>AC +

5064 "6

(0-'

Les bastions du sport chic tombent un Ă un pour notre plus grand bien-ĂŞtre. Après le tennis, c’est au tour du golf de proposer ses bienfaits Ă prix abordables. Alors, prĂŞts Ă arpenter le green ? PAR PASCAL TURBIL

Cinq annĂŠes d’espĂŠrance de vie supplĂŠmentaires, ce sont les conclusions d’une ĂŠtude suĂŠdoise* menĂŠe sur plusieurs annĂŠes et portant sur des individus de milieux socioprofessionnels identiques. Une ĂŠtude qu’aime Ă citer le docteur Olivier Rouillon, mĂŠdecin fĂŠdĂŠral national de la FĂŠdĂŠration française de golf. Car les atouts du golf sont nombreux. Un parcours complet de 18 trous reprĂŠsente une marche de 8 Ă 10 km, souvent en terrain variĂŠ. C’est donc une discipline d’endurance, excellente pour le système cardio-vasculaire (les ĂŠtudes montrent une augmentation du bon cholestĂŠrol) et pour la musculature. Il dĂŠveloppe la concentration, la coordination, renforce la proprioception (le sens de l’Êquilibre) mais il sollicite peu les articulations (c’est un sport très peu traumatisant). Les spĂŠcialistes insistent ĂŠgalement sur les bienfaits psychologiques (ĂŠvasion, contact avec la nature) et sur les valeurs qu’il vĂŠhicule (respect des autres et de la nature).

Une pratique conviviale Maïtena de la Montagne (directeur technique adjoint de la FFG) est catÊgorique :  C’est l’un des seuls sports, sinon le seul, que l’on peut pratiquer en s’amusant, en famille, entre amis sans avoir le même

niveau ni le mĂŞme âge. Âť En effet, si l’initiation peut dĂŠbuter dès 7-8 ans, le golf est ĂŠgalement praticable Ă un âge avancĂŠ, il est fonction uniquement des capacitĂŠs de marche et de rĂŠalisation du geste de frappe de balle : le swing. Autre avantage, on peut commencer tard. La plupart des initiations commencent au-delĂ de la quarantaine. Et sa pratique est variĂŠe. Vous partez pour 18 trous, 9 trous ou 6 trous, pour une après-midi ou quelques heures, vous jouez le parcours sans pression ou en compĂŠtition, vous choisissez parmi les 650 clubs de France qui offrent des installations variĂŠes et une gamme de prix très large.

Un sport abordable Le golf, un sport cher ? Ce n’est plus tout à fait vrai. La multiplication des parcours, à l’instar des courts de tennis dans les annÊes 90, favorise sa dÊmocratisation. La fÊdÊration y veille, avec son programme  100 petits Êquipements , de petits parcours qui accueillent des pratiquants de plus en plus nombreux. Les packages d’initiation sont Êgalement en plein essor. La question du temps, le golf serait une discipline chronophage, est même balayÊe. On peut depuis l’an dernier progresser dans un nouveau format de compÊtition,

-&4 $)*''3&4 er sport individuel au monde avec 65 millions de pratiquants, dont 25 millions pour les États-Unis. $e fĂŠdĂŠration nationale en France en nombre de licenciĂŠs (400 000), derrière le football (2,3 millions), mais devant le rugby ou le handball (380 000) ou la gymnastique (250 000).

un index 9 trous, mis en place par la fĂŠdĂŠration. Il faut ajouter Ă ces efforts ceux des distributeurs comme Inesis (Decathlon) qui proposent un ĂŠquipement abordable (chaussures : 29 ` ; demi-sĂŠrie comprenant un sac, 5 fers et un put pour 149 `). RĂŠsultat, la fĂŠdĂŠration de golf enregistre une progression de jeunes licenciĂŠs de 9 %, quand la moyenne des autres fĂŠdĂŠrations est de 3 %. Les golfs publics sont ĂŠgalement en fort dĂŠveloppement. Pour FrĂŠdĂŠrique, pas de doute : ÂŤ Je pratique au Haras de Jardy, Ă Vaucresson (92), un magniďŹ que golf public qui permet de faire un parcours pour moins de 20 ` (17,50 `). Cela me coĂťte moins cher que le tennis ou le squash. J’y passe une demijournĂŠe, c’est parfait. Sans ces formules, je ne me serais jamais mise au golf. Âť O * Scandinavian Journal of Medicine Science In Sports, mai 2008.

?;DB 3½8=5>B S’ÉQUIPER MatĂŠriel discount et vente privĂŠe sur www.americangolfparis.com, spĂŠcialiste des clubs pour gauchers et dĂŠbutants‌ Et aussi : www.golfmoinscher.com. SÉJOURS ET VACANCES www.formule-golf.com et www.ucpa-vacances.com proposent des stages Ă partir de 220 â‚Ź (5 jours de stage Ă l’UCPA en Normandie tout compris, hors transport). LES TARIFS DES LICENCES Adultes : 49 â‚Ź, jeune adulte (19 Ă 25 ans) : 26 â‚Ź, jeunes (1991 Ă 1997 inclus) : 15 â‚Ź, enfant : 12 â‚Ź.

/ PA U SE S A N T É / R ÉAG I SSE Z , T É M OI G N EZ , COM ME N T EZ SU R WWW. PA U SES A N T E. FR

31


/0

453&44

LES EXERCICES DE GIL AMSALLEM, kinĂŠsithĂŠrapeute

Ma liste anti-stress

> Contraction - dĂŠcontraction En position assise, le dos droit sans appui, les pieds parallèles et bien Ă plat sur le sol, inspirez calmement en contractant l’ensemble des muscles (fessiers, ventre, poings, orteils, jambes, bras). Comptez jusqu’à sept, puis soufez et allĂŠgez-vous en relâchant lentement toutes les tensions musculaires.

4OW`S Rc a^]`b >`S\R`S c\S R]cQVS ]c c\ POW\ QVOcR ;OaaS` [Sa ^WSRa ;ž{bW`S` Q][[S c\ QVOb @Sa^W`S` QOZ[S[S\b @SUO`RS` [O a{`WS ^`{T{`{S 1][[S\QS` QS ZWd`S _cS XS \žOW b]cX]c`a ^Oa ]cdS`b

> Air massage Diffusez le soufe chaud d’un sèchecheveux autour de votre nombril puis rayonnez de plus en plus largement sur le ventre. Faites de mĂŞme sur les muscles de la nuque et des ĂŠpaules. Ce massage ĂŠnergĂŠtique est idĂŠal pour dĂŠnouer les tensions.

> La route du soufe Fermez les yeux, respirez tranquillement et visualisez l’air qui chemine lentement le long d’une roue ou d’un huit couchÊ. Vous pouvez aussi matÊrialiser l’air par une couleur. Cette respiration contrôlÊe apaise l’esprit et procure un sentiment de plÊnitude.

> PrivilĂŠgiez les sucres lents dont le corps a particulièrement besoin en pĂŠriode de stress. Sarah peut consommer du pain complet Ă chaque repas, un excellent aliment anti-stress, ainsi que des aliments riches en vitamine B et magnĂŠsium : cĂŠrĂŠales, fruits de mer, fruits secs et olĂŠagineux (3 amandes ou noisettes par jour), foie de volaille ou de veau (une fois par semaine), ocons de levure diĂŠtĂŠtique (Ă saupoudrer sur une soupe ou un yaourt), chocolat (une barre au petit-dĂŠjeuner). Son blog : http://miammiam.mabulle.com

LES CONSEILS DE BÉATRICE DE REYNAL, nutritionniste > Évitez les boissons alcoolisÊes, les repas trop copieux et les excitants (thÊ, cafÊ‌). On les croit rÊconfortants alors qu’ils stressent et dÊsÊquilibrent encore davantage le corps.

32

L’AVIS DE PASCAL DOMONT, coach, vice-prĂŠsident de la SociĂŠtĂŠ française de coaching > En parler Ă un ami, Ă son mari‌ Se conďŹ er permet de prendre de la distance et de sortir de la spirale du stress.

/ PA US E S AN T É / RÉAGISSEZ, TÉMOIG N E Z, COMME NTE Z SUR WWW. PA U S ES AN T E. F R

> Distinguer le bon stress du mauvais stress. Il n’est pas toujours notre ennemi, il peut aussi nous maintenir en alerte et nous rendre crÊatif. > Prendre du temps pour soi. Quand rien ne va plus, inutile de rester scotchÊ au tÊlÊphone ou devant son ordinateur. Sortir faire une balade permet d’Êclaircir ses idÊes. La situation ne sera pas pire en revenant et c’est l’esprit dÊtendu que Sarah pourra y faire face. > Ne pas tout accepter. Sarah doit apprendre à dÊlÊguer, à dire non à son entourage, à son employeur et reconnaÎtre qu’elle ne peut pas tout faire. Elle doit retenir qu’il existe une limite au-delà de laquelle on craque assurÊment‌ O

3&.¸%&4 %& (3"/%4 .¸3&4 :O ^OaaWÆ]`S ^]aa|RS RSa ^`]^`W{b{a QOZ[O\bSa Sb ZO dOZ{`WO\S OUWb Q]\b`S ZžO\fW{b{ Sb ZSa b`]cPZSa Rc a][[SWZ AO`OV ^Scb aS ZSa ^`]Qc`S` RO\a ZSa ^VO`[OQWSa VS`P]`WabS`WSa S\ d`OQ ^]c` ^`{^O`S` RSa W\TcaW]\a ]c S\ U{ZcZSa /bbS\bW]\ ZSa ^ZO\bSa \S a]\b ^Oa R{\c{Sa RžSTTSba W\R{aW`OPZSa 2S[O\RSh Q]\aSWZ u d]b`S [{RSQW\ ]c u d]b`S ^VO`[OQWS\ 7Z SfWabS OcaaW RSa a^{QWOZWb{a V][{]^ObVW_cSa _cW Q]\bWS\\S\b c\S ag\S`UWS RS ^ZO\bSa ^]c` c\S OQbW]\ Z{U|`S[S\b ^Zca `O^WRS

Š Christian Lartillot/CORBIS

PAR JULIE PUJOL

Sarah a 32 ans. Maman d’un enfant de 2 ans, elle travaille dans la pub et prÊpare son mariage. Peur de l’Êchec, responsabilitÊs en pagaille, nervositÊ excessive, comment l’aider ? 3 professionnels du mieux-être rÊpondent.


Mon sommeil ? J’y veille !

Prenez soin de votre sommeil, avec la solution buvable L72 Avec une bonne nuit, les journées sont plus efficaces. Associant les principes actifs de 10 plantes, la solution homéopathique L72 combat les troubles mineurs du sommeil (insomnies passagères, difficultés d’endormissement, réveils nocturnes) et ses symptômes associés (stress, fatigue, anxiété mineure, émotivité et nervosité passagère). Sans accoutumance, L72 convient à toute la famille, même aux enfants, à partir de 2 ans. Avec L72, choisissez une solution aux actifs naturels, efficace pour des nuits paisibles et des journées dynamiques !

Retrouvez toutes nos solutions homéopathiques et phytothérapiques sur www.lehning.com à la Vu V T

Votre santé, notre nature

Médicament homéopathique traditionnellement utilisé dans les troubles mineurs du sommeil et les troubles liés à l’anxiété et à l’hyperexcitabilité (émotivité, nervosité…). Posologie : Adultes : Troubles mineurs du sommeil : 30 gouttes avant le dîner et 60 gouttes au coucher. Nervosité : 30 gouttes supplémentaires matin et midi. Enfants à partir de 2 ans : ¼ ou ½ dose selon l’âge. A prendre dans un peu d’eau, de préférence en dehors des repas. Voie orale. Demandez conseil à votre pharmacien. Si les symptômes persistent consultez votre médecin. Lire attentivement la notice avant utilisation. Chez l’enfant un trouble du sommeil nécessite de consulter votre médecin. Laboratoires Lehning - 3 rue du Petit Marais - 57640 Sainte-Barbe - France

Visa GP n° 0580G09W211

L72, votre solution sommeil.


© Stacey Newman/iStockphoto

- B0E4DA

34

/ PA USE S ANT É / RÉAGISSE Z, T É MOIG NE Z, COMME NTE Z SUR WWW. PA U SES AN T E. F R


18> + PAR MARIE-CHRISTINE CLÉMENT

Ils s’appellent Didier ThÊvenet, Christophe Bouillaux, Cyriaque LiÊvaux ou Bruno Fas. Chacun dans leur rÊgion, ils rÊvolutionnent la cuisine collective. Ce sont les pionniers du bio dans les cantines.

%6 #*0

-

e contexte n’a jamais ĂŠtĂŠ aussi favorable et pourtant les initiatives se font encore attendre. Le Grenelle de l’environnement a remis le bio Ă l’honneur avec des objectifs ambitieux : 6 % de terre cultivĂŠe en bio contre 2 % seulement actuellement avec des dĂŠbouchĂŠs assurĂŠs : la restauration collective. La circulaire du 2 mai 2008 relative Ă l’exemplaritĂŠ de l’État en matière d’utilisation de produits issus de l’agriculture biologique dans la restauration collective vise Ă inciter les services de restauration des administrations et des ĂŠtablissements publics placĂŠs sous leur tutelle Ă proposer rĂŠgulièrement des denrĂŠes issues de l’agriculture biologique. Pour l’annĂŠe 2010, l’objectif est ďŹ xĂŠ Ă 15 %, pour atteindre 20 % en 2012. Un nouveau code des marchĂŠs publics, modiďŹ ĂŠ en 2006, est ĂŠgalement plus favorable aux petits producteurs car il permet d’intĂŠgrer des critères environnementaux ainsi que l’achat de petits lots. Le cadre administratif est donc tracĂŠ. Reste toutefois Ă surmonter quelques obstacles‌

Des lÊgumes qui ont des bosses ! Passer au bio semble encore pour certains une dÊmarche insurmontable. Le coÝt est le premier argument avancÊ. Cyriaque LiÊvaux, responsable des cuisines de l’Enilbio de Poligny, en Franche-ComtÊ, qui sert 1 500 repas par jour, rÊtorque :  Quand on prÊpare des lÊgumes frais,

%"/4 ." $"/5*/&

inutile d’utiliser beaucoup d’apprĂŞt. On fait d’Ênormes ĂŠconomies sur les sauces. Vous savez combien coĂťte une boĂŽte de poudre de fond lyophilisĂŠ ? 15 ` ! Avec cette somme, j’achète plusieurs kilos de lĂŠgumes. Bien sĂťr, il faut expliquer ce que l’on fait. Hier, nous avons prĂŠparĂŠ un gratin de navets frais bio. Une afďŹ che Ă l’entrĂŠe expliquait que les lĂŠgumes avaient ĂŠtĂŠ ĂŠpluchĂŠs le matin et cuisinĂŠs pour le dĂŠjeuner. Et nous avons rejoint les ĂŠlèves autour des tables pour leur demander s’ils avaient aimĂŠ. Un jour oĂš, faute de temps, on avait prĂŠparĂŠ une purĂŠe industrielle, ils sont venus nous dire que c’Êtait moins bon que la semaine prĂŠcĂŠdente. Ils savent faire la diffĂŠrence ! Âť En plus des ĂŠlèves Ă convaincre, la première difďŹ cultĂŠ reste, en amont, la motivation des ĂŠquipes de cuisine habituĂŠes Ă utiliser des produits de 5e gamme, c’est-Ă -dire semi-ĂŠlaborĂŠs. Les lĂŠgumes bio ont des trous, des bosses, ils sont difďŹ ciles Ă ĂŠplucher. ÂŤ Le maraĂŽcher a organisĂŠ une journĂŠe porte ouverte. Je les ai incitĂŠs Ă y aller. Depuis, ils ont compris. Conclusion, pour faire du bio, il faut aussi communiquer. Âť

Le bio s’Êtend La majoritĂŠ des ĂŠtablissements scolaires ne rĂŠalisent encore qu’un seul repas bio dans l’annĂŠe. Quand ils passent Ă un par trimestre, ils s’estiment satisfaits. Un repas bio par semaine, c’est dĂŠjĂ très bien. Alors quotidiennement‌

%&69 */*5*"5*7&4

3c(*0/"-&4 O La garantie ÂŤ Fermier, signĂŠ Poi-

tou-Charentes Âť est donnĂŠe Ă des producteurs qui s’engagent Ă respecter les règles d’un cahier des charges : interdiction d’utiliser des OGM, ateliers de production-transformation Ă taille humaine, commercialisation d’une partie des produits en vente directe pour assurer un contact entre le producteur et le consommateur‌ O L’agrocampus Ouest du site de Beg

Meil, en Bretagne, accompagne depuis 2002 les personnels de restauration collective des ĂŠtablissements d’enseignement agricole dans une formation intitulĂŠe ÂŤ Manger autrement Âť qui vise Ă les faire ĂŠvoluer vers de nouvelles pratiques. TROIS RĂˆGLES SIMPLES > Acheter PP : Payer des produits au juste Prix, favoriser les produits de ProximitĂŠ. > Manger Na-VĂŠ : utiliser des produits Naturels, c’est-Ă -dire issus de formes d’agricultures respectueuses de l’environnement, peu rafďŹ nĂŠs, ne prĂŠsentant pas d’additifs, valoriser une alimentation VĂŠgĂŠtale. > Limiter les DĂŠGa : limiter et recycler les DĂŠchets, rĂŠduire les Gaspillages.

/ PA U S E S A N T É / R É AG I SSE Z , T É M OI G N E Z , COM M EN T EZ SU R WWW. PA U SE S A N T E. FR

35


la rentrée 2009, 26 % des produits servis dans les écoles primaires sont d’origine bio. Des initiatives qui s’étendent malgré le monopole de grands groupes de restauration collective.

De l’eau au bio : Lons-le-Saunier

36

La cantine bio sur la toile > Vincent Poizat a répertorié sur son blog, macantinebio.wordpress.com, les établissements scolaires ayant introduit le bio en volumes significatifs, c’est-à-dire conformément aux objectifs du Grenelle de l’environnement. > Le syndicat national de la restauration collective et le WWF ont décidé d’unir leurs forces pour favoriser la conversion au bio et faire tomber quelques tabous sur le sujet. À découvrir sur www.ouiaubiodansmacantine.fr. > L’association Un plus Bio www.unplusbio.org porte depuis 2002 au niveau national le concept « Manger bio » initié par les CIVAM du Gard en 1993.

/ PA USE S ANT É / RÉAGISSE Z, T É MOIG NE Z, COMME NTE Z SUR WWW. PA U SES AN T E. F R

Son réseau interrégional accompagne la mise en place pérenne d’une restauration collective bio de qualité. > La fédération nationale d’agriculture biologique a réalisé de nombreux outils pour sensibiliser à l’introduction de produits bio dans la restauration collective et rassemble sur son site, www.repasbio.org, des informations relatives à l’approvisionnement, la législation, des conseils pratiques… > Pour les responsables de restauration collective, un livret très pédagogique a été initié par la fondation Nicolas Hulot. Il est consultable sur le site www.fondation-nicolas-hulot.org.

© CLOSON/ISOPIX/SIPA

Certains ont pourtant franchi le pas depuis longtemps. Les partenariats entre restaurations collectives et producteurs bio se multiplient chaque jour. Entre 2004 et 2007, le nombre de repas bio servis a été multiplié par 7. Lorient et Lons-leSaunier font figure de villes pionnières. Parents d’élèves et pouvoirs publics se mobilisent à Marseille, à Montpellier, en Bretagne, en Normandie, dans le Berry. Des villages œuvrent chaque jour à leur reconversion. À Viuz-la-Chiésaz (74), Annick, cantinière municipale, avoue avoir découvert des légumes et des céréales qu’elle ne connaissait pas et prendre plaisir à expliquer aux enfants l’intérêt du bio et du développement durable car « ce sont les futurs citoyens et décideurs ». Le conseil régional du Nord vient d’acheter des terres à Saint-Omer pour les reconvertir en bio ainsi que la région Île-de-France qui, après avoir envisagé d’installer un circuit F1, a finalement confié les terres à des agriculteurs bio. Lyon, ville pionnière également, a généralisé l’utilisation du bio dès 2004 et, depuis

Mais l’une des plus belles histoires de reconversion reste celle de Lons-le-Saunier. Au début des années 60, la ville se heurte à une pénurie d’eau de montagne et décide d’exploiter une nappe phréatique proche. Vingt ans plus tard, l’agriculture intensive a élevé le taux de nitrates de 1 à 30 mg/litre, taux supérieur au seuil recommandé pour les nourrissons. Le coût de dénitrification est élevé. En 1990, le nouveau maire, Jacques Pélissard, passe une convention

avec les 15 agriculteurs présents sur la zone pour qu’ils s’engagent à modifier leurs pratiques. Le niveau de nitrates ne diminue que d’un tiers. Pour améliorer cette situation, en 2001, Jacques Lançon, adjoint au maire, propose de pousser l’agriculture biologique en utilisant le levier de la restauration municipale. « Notre fonctionnement en régie pour les services de l’eau et de la restauration collective nous a beaucoup aidés », expliquet-il. La commune persuade un agriculteur de passer au blé bio en lui garantissant un volume d’achat et un prix. Une boulangerie accepte de se certifier en production de pain bio. Aujourd’hui, 45 agriculteurs livrent la cuisine centrale municipale qui produit près de 5 000 repas par jour et sert une trentaine de produits bio. Mais la démarche n’est pas toujours facile. « Il faut prouver la viabilité de la filière, explique Didier Thévenet, responsable de la restauration municipale. Avec les grossistes, on peut commander du jour au lendemain. En approvisionnement direct, il faut gérer les fluctuations comme une grève scolaire ou les vacances. »


18> + 30.& &5 -&4 $"/5*/&4 4$0-"*3&4

6/ &9&.1-& 6/*26& &/ &6301& de transport, respect des saisons). Une fois par semaine, un produit issu du commerce ĂŠquitable est ĂŠgalement servi aux ĂŠlèves. 92 % des ĂŠcoles romaines ont leur propre cuisine. Le prix moyen du repas est de 5,03 â‚Ź. Le surcoĂťt du bio, ĂŠquilibrĂŠ par des ĂŠconomies, n’a ĂŠtĂŠ que de 4 % soit 0,20 â‚Ź par repas. ConsĂŠquence ĂŠconomique de ce choix de grande ampleur, Rome est devenue l’un des 10 premiers acteurs du secteur agroalimentaire national et le premier client du marchĂŠ national en produits biologiques. 400 entreprises situĂŠes dans le Latium fournissent les cantines scolaires romaines, prouvant que le bio Ă grande ĂŠchelle est possible.

Š Joel Damase/Photononstop

Mais le goĂťt et la santĂŠ des enfants ne sont pas les seuls enjeux de l’introduction du bio dans les cantines. L’objectif avouĂŠ est de faire du bio en restauration scolaire un outil de dĂŠveloppement progressif de l’agriculture bio sur le territoire pour amĂŠliorer Ă la fois l’environnement, le cadre de vie, la qualitĂŠ de l’eau, la viabilitĂŠ des fermes. Militer pour l’introduction du bio dans les cantines suppose un soutien Ă l’installation et la pĂŠrennitĂŠ d’une agriculture durable de proximitĂŠ et nĂŠcessite un engagement collectif, oĂš parents d’Êlèves, agriculteurs, responsables de restauration scolaire et ĂŠlus Ĺ“uvrent pour concrĂŠtiser une aspiration commune Ă une majoritĂŠ de Français. O

L’Italie est aujourd’hui le premier producteur agricole bio en Europe et le pays oĂš les cantines scolaires utilisent le plus de produits bio. Ceci expliquant peut-ĂŞtre cela‌ Dans la pĂŠninsule, un repas sur deux est dĂŠsormais labellisĂŠ bio Ă l’Êcole. Ă€ Rome, Ă l’exception de la viande bovine et du poisson, tout est bio. Soit 70 % des 150 000 menus proposĂŠs quotidiennement aux 6-14 ans. Les ĂŠlus ont dĂŠcidĂŠ depuis 2001 d’introduire le bio dans l’ensemble des cantines scolaires. Leur choix a ĂŠtĂŠ dĂŠterminĂŠ par 3 principes : la sĂŠcuritĂŠ alimentaire, la prise en compte du consommateur (goĂťt, valeurs ĂŠthiques et culturelles de l’aliment), la protection de l’environnement (relocalisation de l’agriculture, système de production Ă faible impact environnemental, moindre coĂťt

Š Alain Le Bot/Photononstop

Du champ à l’assiette, de l’assiette au champ

/ PA U SE S A N T É / R ÉAG I SS EZ , TÉ MOI G N E Z , COM ME NT E Z SU R WWW. PA U S ES A N T E. FR

37


- =DCA8C8>=

3c(*.&4 "/5* $"/$&3

PAR MARIE-CHRISTINE DEPRUND X

26&- %"7*% 1&65 0/ 4& '*&3

Le psychiatre David Servan-Schreiber* et le cancÊrologue David Khayat** s’affrontent par ouvrages interposÊs autour de liens entre l’alimentation, l’environnement et le cancer. Pour y voir plus clair, nous avons rencontrÊ Catherine Hill, ÊpidÊmiologiste à l’institut de cancÊrologie Gustave-Roussy, l’une des femmes les plus savantes sur le sujet.

-c(6.&4

Selon cette scientiďŹ que, il n’existe aujourd’hui aucune certitude quant Ă l’existence ou Ă l’Êtendue du bĂŠnĂŠďŹ ce qu’apporteraient des modiďŹ cations de rĂŠgime alimentaire sur le risque de survenue d’un cancer. Voici quelques exemples qui font dĂŠbat.

$63$6."

David K hayat : Mettez-en partout ! Quand il est potentialisĂŠ par le poivre noir, c’est un puissant anti-inammatoire. Largement utilisĂŠ dans les mĂŠdecines orientales, il prĂŠvient les tumeurs chez des souris. David Ser van-Schreiber : C’est l’anti-oxydant le plus puissant identiďŹ ĂŠ Ă ce jour. En laboratoire, il augmente l’efďŹ cacitĂŠ de la chimiothĂŠrapie et rĂŠduit la progression des tumeurs. Catherine Hill : Avant de recommander quoi que ce soit, il est prudent d’attendre le rĂŠsultat d’Êtudes rigoureuses sur l’homme. Pour l’instant, il n’existe que de rares ĂŠtudes sur des cellules en culture ou chez le rat. On a espĂŠrĂŠ il y a 30 ans que les antioxydants pourraient prĂŠvenir le cancer. Les rĂŠsultats des essais sur l’homme ont montrĂŠ qu’il n’en ĂŠtait absolument rien, ils pourraient mĂŞme augmenter le risque chez les fumeurs. 38

David Ser van-Schreiber : Les lĂŠgumes aux couleurs vives (orange, jaune, rouge, vert) renferment de la vitamine A et du lycopène qui inhibent la progression des cellules cancĂŠreuses. Les tomates sont bĂŠnĂŠďŹ ques Ă condition d’être cuites avec de l‘huile d’olive. David Khayat : Des bĂŠnĂŠďŹ ces mais pas de certitudes ! Le rapport de 2007 du World Cancer Research Fund a dĂŠsenchantĂŠ le PNNS***, grand promoteur des cinq fruits et lĂŠgumes par jour. ÂŤ Les rĂŠsultats de toutes les ĂŠtudes rĂŠalisĂŠes depuis 1995 sur l’effet anticancĂŠreux des fruits et lĂŠgumes permettant de conclure qu’il existe un lien sont ďŹ nalement bien moins impressionnants qu’on aurait pu le penser. Âť Explications : les composĂŠs des fruits et lĂŠgumes sont inďŹ nis (100 000 selon lui). Pour simpliďŹ er, il recommande de classer les fruits et lĂŠgumes par couleur (tĂŠmoin de tel ou tel composĂŠ). Le matin on mange jaune orangĂŠ, le midi, rouge et blanc, et le soir on passe au vert. Catherine Hill : Effectivement, la revue citĂŠe par David Khayat a conclu en 2007 que les donnĂŠes ne montraient pas vraiment que les fruits et lĂŠgumes protĂŠgeaient du cancer. Depuis, une ĂŠtude europĂŠenne portant sur près d’un demi-million de personnes suivies pendant 9 ans, a montrĂŠ un très faible effet protecteur.

/ PAUS E S A NTÉ / RÉAGISSE Z, T É MOIG NEZ, COMME NTE Z SUR WWW. PA U SES AN T E. F R

En revanche, fruits et lÊgumes nous aident à garder la ligne. Or l’obÊsitÊ est un vrai facteur de risque de cancer.

'36*54

David Ser van-Schreiber : Tous les fruits rouges, mais aussi les agrumes, les kakis, les abricots et bien sĂťr le jus de grenade sont recommandĂŠs. David K hayat : Le jus d’orange, selon une ĂŠtude de chercheurs en dermatologie Ă Memphis (Tennessee), aurait des effets dĂŠvastateurs conjuguĂŠ au soleil sur la peau et augmenterait les cas de mĂŠlanomes malins. David Khayat le dĂŠconseille donc aux blonds et aux roux. Heureusement, ils peuvent se convertir au jus de grenade, qualiďŹ ĂŠ de magniďŹ que. ConsommĂŠ en grande quantitĂŠ, il est capable, selon de nombreuses ĂŠtudes, de ralentir la progression des cellules cancĂŠreuses de la prostate, des cancers du sein sensibles aux hormones fĂŠminines (femelles, dit-il), en raison de sa haute teneur en anti-oxydants dĂŠtoxiďŹ ants. Catherine Hill : Toutes ces recommandations s’appuient soit sur le fait que ces fruits sont rĂŠputĂŠs comme antioxydants, soit sur des donnĂŠes très partielles observĂŠes sur des cellules en culture ou des modèles animaux. Si on mettait en vente des mĂŠdicaments sur la base de ce type de preuves, on tuerait beaucoup de gens !


=DCA8C8>= + 10*440/

David Ser van-Schreiber : Les omĂŠga 3 prĂŠsents dans les poissons gras (thon, sardines, saumon) rĂŠduisent l’inammation et retardent la croissance des cellules cancĂŠreuses de tumeurs du poumon, sein, colon, prostate, rein, si on en consomme au moins deux fois par semaine. David K hayat : ÂŤ Quand vous mangez du poisson, vous avalez en rĂŠalitĂŠ des quantitĂŠs dramatiques de mĂŠtaux lourds. Carte des zones de pĂŞche en main, David Khayat dĂŠconseille les poissons de Lorient (les plus chargĂŠs en arsenic) et les mollusques du Havre. Ă€ moins de connaĂŽtre sa gĂŠographie piscicole sur les doigts de la main, on peut se rabattre sur les maquereaux, anchois et sardines (justement riches en omĂŠga 3, NDLR), ĂŠviter le thon, le saumon et prĂŠfĂŠrer les crevettes aux bulots et araignĂŠes de mer. Catherine Hill : Encore une fois, il y a un monde de l’Êprouvette et de l‘animal Ă l’homme ! Les omĂŠga 3 ont peut-ĂŞtre un effet sur les maladies cardio-vasculaires, mais concernant le cancer les preuves sont inexistantes.

Les Êtudes Actuellement, elles prouvent tout et leur contraire. Sur le sÊlÊnium et la prÊvention du cancer par exemple, il existe près de 1 000 articles. Sur les vitamines encore plus. Les auteurs de livres grand public peuvent donc toujours puiser dans ces publications pour Êtayer leur thèse.

5"#"$

David Servan-Schreiber : Il faut se protÊger de la fumÊe de cigarette, mais aussi de la pollution domestique (produits de nettoyage, dÊsodorisants, rÊcipients en PVC). David K hayat : Ne fumez pas ! Le tabac est cancÊrigène dès la première cigarette (même fumÊe par le voisin)

et responsable de 30 % des cancers dans notre pays. Si vous fumez, ĂŠvitez le bĂŞta-carotène (n’exagĂŠrez pas les fruits et lĂŠgumes qui en sont riches) et mangez des câpres, elles contiennent de la quercĂŠtine comme le cacao, la livèche (une plante) et le piment fort. Catherine Hill : Le tabac est la première cause de cancer en France, un quart de la mortalitĂŠ par cancer lui est attribuable. Il est dangereux de dire comme David Khayat que manger des câpres est une pratique excellente pour les fumeurs, les lecteurs pourraient prendre ce conseil, qui n’a absolument aucun fondement, au pied de la lettre. Le tabac tue la moitiĂŠ de ses consommateurs rĂŠguliers et il n’existe pas d’antidote.

7*"/%&

David Ser van-Schreiber : Dans l’assiette anti-cancer, la viande et toutes les protĂŠines animales (Ĺ“ufs, poisson) ne viennent que comme ÂŤ accompagnateurs Âť de goĂťt. Les plats devant ĂŞtre essentiellement composĂŠs de lĂŠgumes Ă choisir bio. David K hayat : Je recommande la viande mais pas l’hĂŠmoglobine du sang qui, elle, serait cancĂŠrigène. Il faut vider le sang de la viande avant de la manger. Ou encore avaler après le repas un comprimĂŠ de calcium qui contrecarre l’effet cancĂŠrigène sur la muqueuse intestinale. Catherine Hill : En 25 ans, les enquĂŞtes n’ont montrĂŠ que peu de lien entre consommation de graisse ou de viande et risque de cancer. Toutefois, selon de rĂŠcentes ĂŠtudes, il est probable que la consommation de viande en conserve et de viande rouge augmente le risque de cancer colorectal. Tout le reste n’est que supputation. Et l’idĂŠe que manger bio rĂŠduit le risque de cancer ne repose absolument sur rien.

7*/

David Ser van-Schreiber : Ă€ raison d’un verre par jour, le vin (le resvĂŠratrol qu‘il contient) a la capacitĂŠ de ralentir les ĂŠtapes de progression du cancer. Au-delĂ , il augmente la progression de la maladie.

Remettre les pendules Ă l’heure Il n’y a pas d’ÊpidĂŠmie de cancers au sens oĂš cette maladie serait en progression galopante. La mortalitĂŠ diminue et si le nombre de cas dĂŠclarĂŠs augmente (170 000 en 1980 et 320 000 en 2005), c’est que la population a augmentĂŠ de 13 % et qu’elle a vieilli. Or c’est parmi la population âgĂŠe que les cancers sont les plus frĂŠquents. Les fortes augmentations du cancer de la prostate chez l’homme et du sein chez la femme sont dues Ă la gĂŠnĂŠralisation du dĂŠpistage prĂŠcoce. L’augmentation rĂŠcente de la frĂŠquence du cancer du poumon chez les femmes est due Ă leur entrĂŠe dans le tabagisme Ă la ďŹ n des annĂŠes 60.

David K hayat : Le vin, en petites quantitĂŠs, deux ou trois verres par jour en moyenne, est un agent anti-cancer. Catherine Hill : LĂ nous sommes dans les certitudes : l’alcool est la deuxième cause de cancer en France après le tabac. Et il n’y a pas de diffĂŠrence entre le vin et les autres types d’alcool. Le risque dĂŠpend seulement de l’Êthanol. Il n’existe pas non plus de seuil. Ă€ partir d’un verre par jour, les risques de cancer de la bouche, du pharynx, du larynx, de l’œsophage et, pour les femmes, de cancer du sein, sont augmentĂŠs. Se construire un style de vie raisonnable, ou l’hygiène alimentaire et le plaisir ont leur place sans devenir des obsessions ; ne pas fumer, boire peu, faire de l’exercice physique et s’attacher Ă garder la ligne sont certainement les meilleures manières de rester en bonne santĂŠ ! O *Auteur de Anticancer, ĂŠditions Robert Laffont. **publie Le vrai rĂŠgime anti-cancer aux ĂŠditions Odile Jacob. ***Programme national nutrition santĂŠ.

/ PA U SE S A N T É / R ÉAG I SS EZ , TÉ MOI G N E Z , COM ME NT E Z SU R WWW. PA U S ES A N T E . FR

39


- B>28qCq Épanouissement personnel, dÊtox‌

/067&"6 $3&%0 %&4 4&$5&4 -&

PAR PASCAL TURBIL

Infos-Sectes Aquitaine alertait, il y a quelques annĂŠes, les pouvoirs publics sur les dĂŠrives sectaires constatĂŠes en marge d’organisations qui se proposent d’associer de longues marches Ă une diète stricte. EnquĂŞte.

L

a MIVILUDES (Mission interministĂŠrielle de vigilance et de lutte contre les dĂŠrives sectaires) souligne dans son dernier rapport publiĂŠ en avril 2010, les dangers de techniques qui peuvent entraĂŽner une emprise psychologique et une rupture sociale, deux caractĂŠristiques de la dĂŠrive sectaire. Elle s’alarme des nĂŠochamans et des nutritionnistes fantaisistes. ÂŤ Les grands mouvements sectaires sont toujours prĂŠsents, mais ils sont supplantĂŠs en partie par de petites structures qui se sont engouffrĂŠes sur le marchĂŠ des psychothĂŠrapies alternatives Âť, a rĂŠsumĂŠ le prĂŠsident de la MIVILUDES, Georges Fenech. Le cas le plus grave relevĂŠ est celui d’une jeune mère de famille dĂŠcĂŠdĂŠe en 1997 après 21 jours d’un jeĂťne puriďŹ cateur censĂŠ la

40

soigner de son cancer du sein. MĂŞme si ce cas est extrĂŞme, il convient de s’inquiĂŠter de ces nombreuses associations qui proposent d’associer un exercice physique intense (marche Ă pied dans la nature) Ă un jeĂťne prĂŠtendument diĂŠtĂŠtique de type Buchinger (eau, tisanes, bouillons ďŹ ltrĂŠs et jus de fruits diluĂŠs). La prĂŠsidente de la FĂŠdĂŠration JeĂťne et randonnĂŠe, Agnès Leclerc, refuse l’amalgame et prĂŠcise qu’entre 7 000 et 10 000 stages sont organisĂŠs chaque annĂŠe via ses 17 structures d’accueil membres (contre 5 en 2004) en France et Ă l’Êtranger (Égypte, Maroc, Tunisie, Suède, Espagne, Italie‌). ÂŤ Tous nos membres ont passĂŠ un brevet auprès de la FĂŠdĂŠration française de randonnĂŠe pĂŠdestre, avec laquelle

/ PA USE S ANT É / RÉAGISSE Z, T ÉMOIG NE Z, COMME NTE Z SUR WWW. PA U S ES AN T E. F R


B>28qCq + LES TÉMOINS DE JÉHOVAH,

L’ALCOOL ET LES JEUNES Les drogues, l’alcool et les jeunes reprĂŠsentent ĂŠgalement de grandes portes d’entrĂŠe pour les TĂŠmoins de JĂŠhovah. Leur rhĂŠtorique est calĂŠe, ils citent pour ĂŠtayer leurs thèses des ďŹ gures insoupçonnables (KoďŹ Annan, ancien secrĂŠtaire gĂŠnĂŠral des Nations Unies ou le ministre amĂŠricain de la santĂŠ et des affaires sociales), Ă grand renfort de chiffres affolants. Et comme, avec les apĂŠros gĂŠants et le binge drinking, les jeunes et l’alcool font parler d’eux, les TĂŠmoins de JĂŠhovah argumentent sur le thème des enfants alcooliques. Si vous ĂŞtes absent lors de leur passage, ils dĂŠposent le magazine de leur ÂŤ organisation Âť dans votre boĂŽte aux lettres : La tour de garde. Un organe de propagande diffusĂŠ en 180 langues Ă près de 40 millions d’exemplaires. Chaque magazine mise sur une accroche forte : ÂŤ Les jeunes et la drogue, devaient-ils mourir ? Âť, ÂŤ L’alcool et les jeunes, qu’en pense Dieu ? Âť MĂŠďŹ ance, si les combats sont nobles, tous les moyens ne sont pas bons et le remède proposĂŠ s’avère pire que le mal‌

nous n’avons par ailleurs aucun lien. Aucun de nos afďŹ liĂŠs ne pratique le jeĂťne thĂŠrapeutique qui d’ailleurs est interdit en France Âť, poursuit-elle. Ă€ noter toutefois qu’un lien sur le site de la FĂŠdĂŠration renvoie sur celui de la clinique Buchinger (tarif journalier : de 198 Ă 398 ` la chambre et‌ les repas). Pas d’amalgame donc, mais un ĂŠchange (internet) entre le jeĂťne diĂŠtĂŠtique français et le jeĂťne thĂŠrapeutique suisse ou allemand.

Š Angel Herrero de Frutos/iStockphoto ; Philippe Lissac/Godong/Photononstop

Le jeĂťne bĂŠnĂŠďŹ que pour l’organisme et l’esprit ? Les organisateurs des stages l’assurent, le jeĂťne est bĂŠnĂŠďŹ que pour l’organisme : mise au repos du système digestif, ĂŠlimination des toxines, rĂŠgĂŠnĂŠration cellulaire, perte de poids si nĂŠcessaire, rĂŠduction des douleurs articulaires, puriďŹ cation du corps‌ Il peut ĂŞtre un levier pour rompre avec les addictions, comme le tabac et, Ă l’issue d’un jeĂťne, les participants adoptent souvent de nouvelles habitudes alimentaires. Ce jeĂťne favoriserait le lâcher prise, aiderait Ă la dĂŠcouverte de soi et amĂŠliorerait la conďŹ ance en ses capacitĂŠs. Il apporterait une plus grande sĂŠrĂŠnitĂŠ et permettrait de prendre du recul par rapport Ă sa vie quotidienne. Selon Agnès Leclerc, ÂŤ pour une personne en bonne santĂŠ il n’y a aucun

risque. La randonnĂŠe est un effort constant et le corps le supporte très bien. Il va puiser l’Ênergie nĂŠcessaire dans les graisses, tandis que la marche entretient les muscles. Âť

Marcher sans manger, est-ce sans danger ? Non, le jeÝne provoque rapidement une dÊnutrition à l’origine d’une perte de

masse musculaire, car, sans apports de protĂŠines, l’organisme ÂŤ brĂťle Âť les muscles pour survivre. Le jeĂťne expose Ă des carences en vitamines et en minĂŠraux qui peuvent gĂŠnĂŠrer de nombreux troubles. EnďŹ n, le jeĂťne ne puriďŹ e pas l’organisme, les processus mĂŠtaboliques qui en rĂŠsultent dĂŠclenchent des mĂŠcanismes de survie qui altèrent son fonctionnement normal. Au lieu d’être nettoyĂŠ, il lutte pour se dĂŠbarrasser des composĂŠs indĂŠsirables produits par le jeĂťne. Certaines personnes devraient mĂŞme l’Êviter, aussi court soit-il. C’est le cas des personnes diabĂŠtiques, hypoglycĂŠmiques ou atteintes de maladies rĂŠnales, cardiaques ou hĂŠpatiques. Jamais les femmes enceintes ou qui allaitent, pas plus que les enfants ou les personnes confrontĂŠes Ă des troubles du comportement alimentaire, ne devraient pratiquer le jeĂťne. Argumentation santĂŠ, mĂŠthode de jeĂťne issue d’un modèle interdit en France et terminologie Ă connotation ambiguĂŤ sont autant d’ÊlĂŠments qui inspirent la mĂŠďŹ ance et conseillent la prudence. O

NARCONON LA SCIENTOLOGIE RECRUTE CHEZ LES TOXICOMANES La scientologie tente de se refaire une virginitĂŠ en proposant des structures d’accueil aux toxicomanes, alcooliques et dĂŠpendants. Une population dĂŠjĂ visĂŠe par ÂŤ l’Église Âť il y a quelques annĂŠes, lorsqu’elle proposait d’aider les jeunes dĂŠsĹ“uvrĂŠs et les droguĂŠs. ÂŤ L’Église Âť s’implique ĂŠgalement dans des associations comme ÂŤ Non Ă la drogue, oui Ă la vie Âť. Mais depuis la scientologie, a ĂŠtĂŠ priĂŠe, en France, de se faire discrète. Son reprĂŠsentant français, Alain Rosenberg, a ĂŠtĂŠ condamnĂŠ l’an dernier pour escroquerie en bande organisĂŠe (30 000 â‚Ź d’amende et 2 ans de prison avec sursis).

C’est donc sous le couvert de Narconon que la scientologie effectue son come-back. La structure francophone est basĂŠe en Belgique et commence son opĂŠration mĂŠdiatique et marketing en France (information et communiquĂŠs de presse aux journaux ÂŤ pour diffusion immĂŠdiate Âť). Mais que penser d’une mĂŠthode d’aide aux toxicomanes basĂŠe sur l’arrĂŞt brutal sans produit de substitution, sans encadrement mĂŠdical, avec pour tout traitement des vitamines en surdose et des sĂŠances interminables de sauna ? L. Ron Hubbard (1911-1986) fondateur de l’Église de Scientologie publie pour la première fois en 1950 La DianĂŠtique. Cet ouvrage contient les fondements de La Scientologie.

/ PA U S E S A N T É / R É AG I SSE Z , T É M OI G N E Z , COM M EN T EZ SU R WWW. PA U SE S AN T E. FR

41


- ?>AC5>;8>

-FT

"GHIBOT EF $BMBJT L’ÉVACUATION DE LA ÂŤ JUNGLE Âť EN SEPTEMBRE 2009 A PROVOQUÉ UNE DÉGRADATION DES CONDITIONS DE VIE, DE L’HYGIĂˆNE ET DE LA SANTÉ DES MIGRANTS. TÉMOIGNAGE. R E P O R TA G E P H O T O J E A N - C H R I S T O P H E H A N C H É

Un squat

42

Quelques semaines plus tôt un homme s’est noyÊ dans l’Êcluse en voulant s’y laver.

/ PAUS E S A NTÉ / RÉAG ISSEZ, TÉ MOIG NE Z, COMM E NTEZ SUR WWW. PA U SE S A NT E . F R


?>AC5>;8> +

B0=B 01A8 =8 ?>8=C 3½40D ;4B <86A0=CB 38B?4ABqB 30=B ;0 E8;;4 >=C 3D <0; ³ 2>=C02C4A ;4B 0BB>280C8>=B 7D<0=8C08A4B TempÊrature extÊrieure 7 °C.

Les avant-bras et les mains de ce jeune afghan sont recouverts de gale.

/ PA U SE S A N T É / R É AG I SSE Z , T É MOI G N E Z , COMM E N T EZ SU R WWW. PA U SE S A NT E . FR

43


www.odyssea-paris.com

Course/Marche contre le

Cancer du Sein

Au profit de l’Institut Gustave Roussy

PARIS

Dimanche 3 octobre 2010 Esplanade du Château de Vincennes

9h30 10 km 11h 5 km Parcours dans le Bois de Vincennes

Circuit ODYSSEA 2010 Nantes 8 mai Chambéry 29 mai Dijon 5 juin Tours 20 juin St Jean de Luz 26 juin Brest 12 septembre Cannes 19 septembre Paris 3 octobre La Réunion 7 novembre


06>A0

?>DA 0;;4A ?;DB ;>8= 30=B ;0 Aq5;4G8>= B0=Cq 4dV}]T ;^dXb 3^hT] '$( ( % RWXadaVXT] UaP]{PXb \^]SXP[T\T]c R|[}QaT v b^] |_^`dT 2PaXRPcdaT ST 6T^aVTb EX[[P _PadT SP]b [P aTedT 2WP]cTR[PXa T] S|RT\QaT ( 0eTR [½PX\PQ[T Pdc^aXbPcX^] ST [P QXQ[X^cW}`dT X]cTad]XeTabXcPXaT ST \|STRX]T Tc S½^S^]c^[^VXT

06>A0 k E


06>A0

?>DA 0;;4A ?;DB ;>8= 30=B ;0 Aq5;4G8>= B0=Cq B><<08A4 A\eVP\ZN[VR Y´V[P\[`PVR[a NQQVPaVS ]N_ =NbY 9Nb_R[a .``\b[

666

9R _N]]\_a AR__N ;\cN `b_ YN OV\zaUV^bR ]N_ CNYz_VR @RONT

C6

9R [\bcRNb _ YR Qb ]UN_ZNPVR[ ]N_ 7bYVRaaR /N`aV[ :N`PbYV[ 3zZV[V[ ' Q_ YR` QR TR[_R` ]N_ @zT\Y{[R =_bc\a 9´UV`a\V_R QR YN ZzQRPV[R ]N_ FcR` /_\UN_Q 9´NPabNYVaz QR YN `N[az

C666 E E66 E6C

;0 181;8>C7Ï@D4 8=C4AD=8E4AB8C08A4 34 <q3428=4 4C 3½>3>=C>;>684 9N /6B: ]\``{QR YR ]Yb` _VPUR S\[Q` QR 3_N[PR QR ZzQRPV[R P\[aRZ]\_NV[R Ra Y´b[ QR` a_\V` ]Yb` ]_R`aVTVRbe S\[Q` Nb Z\[QR NcRP YN ;NaV\[NY 9VO_N_f \S :RQVPV[R NZz_VPNV[R Ra YN DRYYP\ZR 9VO_N_f QR 9\[Q_R` QR ZzQRPV[R Qb ECR `V{PYR Nb QzOba Qb EER `V{PYR .b a\aNY ! \bc_NTR` % aVa_R` QR ]z_V\QV^bR` a\baR` YR` aU{`R` `\baR[bR` t =N_V` b[ ZVYYVR_ QR c\YbZR` QR ZN[b`P_Va`© P\bc_R[a # XZ QR _Nf\[[NTR` 2YYR ]_\]\`R Nb``V cVN `\[ `VaR V[aR_[Ra b[ [\ZO_R VZ]_R``V\[[N[a QR _R``\b_PR` R[ YVT[R ' ON`R` QR Q\[[zR` OVOYV\aU{^bR cV_abRYYR ON[^bR Q´VZNTR` 2[ YN Sb`V\[ QR YN /VOYV\aU{^bR V[aR_b[VcR_`VaNV_R QR ]UN_ZNPVR NcR[bR QR Y´<O`R_cNa\V_R NcRP YN /6B: ]R_ZRaa_N YN P_zNaV\[ Q´b[ ]bV``N[a ] YR Q\PbZR[aNV_R QN[` YR Q\ZNV[R QR YN `N[az _NaaNPUz t Y´b[VcR_`Vaz =N_V` 1R`PN_aR` 1XQ[X^cW}`dT X]cTad]XeTabXcPXaT ST \|STRX]T Tc S½^S^]c^[^VXT ! adT ST [½qR^[T ST <|STRX]T ?PaXb E8T fff QXd\ d]Xe _PaXb$ Ua 88 k 06>A0

2><8Cq 34 3q>=C>;>684 2^\_^b| ST \|STRX]b ST _^[XcX`dTb S¼T]bTXV]P]cb ST YdaXbcTb Tc S¼d]T _bhRWP]P[hbcT ]^caT R^\Xc| bT _PbbX^]]T _^da [Tb S|QPcb [X|b v [P bP]c| 8[ _^bT d] aTVPaS X]S|_T]SP]c Tc R^]bcadRcXU bda [T R^]cT]d ST RT \PVPiX]T <PVXbcaPc Tc b_|RXP[XbcT Sd Sa^Xc X]cTa]PcX^]P[ 27A8BC80= 1H: P aT]R^]ca| [P QX^|cWX`dT ¯ _Pa WPbPaS ° 3T_dXb _[db ST ! P]b X[ R^]caXQdT v [P V|^_^[XcX`dT ST [P QX^|cWX`dT v caPeTab [½0bb^RXPcX^] X]cTa]PcX^]P[T Sa^Xc |cWX`dT Tc bRXT]RT fff XP[Tb ^aV 0;08= <8274; 24A4CC8 P Ra|| [½Pbb^RXPcX^] ;T ;XT] `dX [dccT R^]caT [Tb X]UTRcX^]b ]^b^R^\XP[Tb 8[ Tbc PdY^daS½WdX R^]bTX[[Ta bP]c| Pd_a}b Sd \|SXPcTda ST [P A|_dQ[X`dT 64=4E8ÏE4 34;08B8 34 ?0AB4E0; Tbc _bhRWP]P[hbcT T]bTXV]P]cT Tc TbbPhXbcT 4[[T Tbc \T\QaT Pbb^RX| STb _aX]RX_Pdg RT]caTb S½|cWX`dT QX^\|SXRP[T SP]b [T \^]ST 0]RXT] SXaTRcTda V|]|aP[ ST [P BP]c| F8;;80< 301 Tbc \|STRX] S^RcTda }b bRXT]RTb Tc _a^UTbbTda cXcd[PXaT ST [P RWPXaT 7hVX}]T Tc B|RdaXc| Sd 2=0< 8[ Tbc [½PdcTda ST # [XeaTb S^]c d] ¯ @dT bPXb YT . ° X]cXcd[| BP]c| Tc T]eXa^]]T\T]c Tc S½d]T RT]cPX]T ST _dQ[XRPcX^]b bRXT]cXÄ`dTb >;8E84A <0A8>CC4 Tbc \|STRX] 0_a}b Pe^Xa TgTaR| STb U^]RcX^]b \PaZTcX]V SP]b STb T]caT_aXbTb Sd \|SXRP\T]c X[ P _aXb [P SXaTRcX^] STb PUUPXaTb |R^]^\X`dTb Tc _dQ[X`dTb Sd [PQ^aPc^XaT BRWTaX]V ?[^dVW 8[ P Ra|| ¯ ]X[T ° d]T PVT]RT R^]bTX[ S|SX|T Pdg PRcTdab ST bP]c| ?WPa\PRXT] ?78;8??4 <8=8674CC8 P bdXeX STb Rdabdb T] ]dcaXcX^] ^acW^_|SXT ^]R^[^VXT Tc P caPePX[[| bda [P _aXbT T] RWPaVT STb _PcXT]cb bc^\Xb|b 4]bTXV]P]c X[ _PacXRX_T v ST ]^\QaTdg R^]Va}b E0;qA84 B4106 Tbc YdaXbcT Tc \P caT ST R^]U|aT]RTb T] Sa^Xc _aXe| B_|RXP[XbcT ST [½T]RPSaT\T]c ST [P QX^\|STRX]T T[[T P a|SXV| ST ]^\QaTdg PacXR[Tb bda [T bcPcdc ST [½T\Qah^] Tc [P VTbcPcX^] _^da PdcadX 38384A C01DC40D Tbc R^]bTX[[Ta S½qcPc Tc aTb_^]bPQ[T ST [P RWPXaT bP]c| v BRXT]RTb ?^ 8[ Tbc |VP[T\T]c SXaTRcTda V|]|aP[ ST [P U^]SPcX^] 2PXbbTb S½q_PaV]T _^da [P b^[XSPaXc| 8[ P |c| STdg U^Xb SXaTRcTda Sd RPQX]Tc Sd \X]XbcaT ST [P BP]c|


AD1A8@D4 38A86q4 ?0A ?0D; ;0DA4=C 0BB>D=

?BH270=0;HB4

C>G82><0=84

;½8=2>=B284=C 03382C85 © PUF/Virginie Pelletier

;0 3q?4=30=24 4=E4AB D=4 BD1BC0=24 C>G8@D4 B4 ?AqB4=C4 3½01>A3 2><<4 D= ?A>1;Ï<4 34 B0=Cq ?D1;8@D4 <08B 24CC4 2>=3D8C4 ³ A8B@D4 ?>B4 D=4 0DCA4 @D4BC8>= 2><<4=C D= BD94C 4= E84=C 8; 08=B8 ³ B½4<?>8B>==4A 0D <q?A8B 34 B0 E84 .

?0D; ;0DA4=C 0BB>D= 4BC ?BH270=0;HBC4 4C ?A>54BB4DA ³ ;½D=8E4AB8Cq ?0A8B E88 B4B ;8EA4B ?>DA 0;;4A ?;DB ;>8= ;T{^]b _bhRWP]P[hcX`dTb bda [T UP]cPb\T |SXcX^]b 4R^]^\XRP ;T{^]b _bhRWP]P[hcX`dTb bda [½P]V^XbbT |SXcX^]b 4R^]^\XRP ;T R^d_[T X]R^]bRXT]c |SXcX^]b 4R^]^\XRP

;

bVa T_NcRZR[a t YN `N[az NcR_aVa YN `\PVzaz `b_ YN S\V QR YN ZzQRPV[R :NV` ^b´R`a PR ^bV SNVa ^b´b[ `bWRa `R c\bR NV[`V t PR § ]\V`\[ ¨ R[ [´VT[\_N[a ]N` YR` V[PVQR[PR` Qz`N`a_Rb`R` ]\b_ `N `N[az , 6Y SNba P_\V_R ^bR YN cVR § Y´RZ]\V`\[[R ¨ N``Rg ]\b_ ^b´VY `´RZ]\V`\[[R `PVRZZR[a ]_zSz_N[a b[ N[aVQ\aR t `\[ ZNY QR cVc_R Ra Zz]_V`N[a `N `N[az 9N ]`fPUN[NYf`R ^bV `R ]YNPR _z`\YbZR[a Qb P az Qb `bWRa `´V[aR__\TR Q\[P `b_ PR § PU\Ve Q´\OWRa ¨ ]N_aVPbYVR_ ' b[ Q_\Tbz R`a ZN_Vz NcRP `\[ a\eV^bR ]\b_ YR ]V_R P\ZZR ]\b_ YR ZRVYYRb_ QN[` YN ZR`b_R \ VY YbV ]_\Pb_R b[R S\_ZR QR W\bV``N[PR 0´R`a YR `bWRa V[P\[`PVR[a ^bV R`a Nb``V R[TNTz Yt <[ QV_N Wb`aRZR[a ^bR YR `bWRa ^bV `R Q_\TbR [´N ]N` YR PU\Ve ^b´VY R`a ]_V` Q´RZOYzR QN[` b[ R[T_R[NTR :NV` PR SNV`N[a VY _z]\[Q OVR[ t b[R ^bR`aV\[ ^bV Y´R[TNTR QN[` PRaaR c\VR `N[` V``bR t Y´V[`b QR YbV Z|ZR 0RaaR § UNOVabQR

[\PVcR ¨ P\[`aVabR b[R § N``bzabQR ¨ P\[QVaV\[[RZR[a VZ]z_VRbe Q´b[R `NaV`SNPaV\[ Nb Z\fR[ Q´b[ \OWRa Ra P\__zYNaVcRZR[a Q´b[R NPaVcVaz 1{` Y\_` ^bR YR `bWRa § [R ]Rba ]Yb` `R ]N``R_ QR Y´\OWRa ¨ VY f R`a § NQQVPaz ¨

;0 3q?4=30=24 50C0;4 9´NQQVPaV\[ b[ P\[PR]a ]`fPUN[N YfaV^bR , >b´R`a PR ^bR YN ]`fPUN[N Yf`R ]Rba R[ QV_R R[ ]_\]_R , 0\ZZR[y\[` ]N_ ^bR`aV\[[R_ YR Z\a 3_RbQ YbV [R Y´RZ]Y\VR ]N` VY `´NTVa PURg YbV Q´b`NTR QR` Q_\TbR` 6Y ]N_YR OVR[ ]\b_aN[a QR OR`\V[ @bPUa 9´NQQVPaV\[ V[`P_Va PRa b`NTR QN[` Y´\_Q_R Qb P\Z]\_aRZR[a ' QR SNVa YN Q_\TbR \_TN[V`R b[R P\[QbVaR 9R Q_\Tbz R`a PRYbV ^bV S\_ZR NcRP `N Q_\TbR b[ `f`a{ZR QR Qz]R[QN[PR 0RYN R`a V__zSbaNOYR ZNV` WRaaR b[ _VQRNb QR SbZzR ¯ P´R`a YR PN` QR YR QV_R ¯ `b_ Y´R``R[aVRY ^bR YR a\eV^bR cVR[a \O[bOVYR_ 0N_ YN Q_\TbR [R `R _zQbVa ]N` t b[ P\Z]\_aRZR[a ]NaU\Y\TV^bR P\ZZR YR `bTT{_R YR QV`P\b_`

ZzQVP\ `\PVNY ( RYYR a\bPUR t YN Y\TV^bR V[P\[`PVR[aR Qb `fZ]a ZR 9´§ NQQVPaV\[ ¨ P\[`aVabR b[ `VT[V»N[a V[az_R``N[a VY P\Z]\_aR Y´VQzR QR P\[a_NV[aR QR P\_]` Ra QR QRaaR 9´R`PYNcR _\ZNV[ zaNVa § NQQVPaz ¨ R[ PR `R[` ^bR Qz[bz QR [\Z ]_\]_R NbaN[a ^bR QR YVOR_az VY zaNVa § QVa ]N_ ¨ YR ZN a_R 1´\ Y´VQzR ]z[NYR bYaz_VRb_R ^b´b[ QzOVaRb_ zaNVa P\[a_NV[a ]N_ P\_]` Q{` Y\_` ^b´VY [R ]\bcNVa `´NP^bVaaR_ QR `N QRaaR 9R Z\a a\bPUR Q\[P Nb P\_]` Ra Nb `fZO\YV^bR PR ^bV cN Nb QRYt QR YN § ]UN_ZNP\ Qz]R[QN[PR ¨

;0 ¯ 3A>6D4 ° D= ¯ 1A8B4 B>D28 ° .Y\_` P\ZZR[a NcN[PR_ , 2[ `´NcV`N[a Q´NO\_Q ^b´VY `´NTVa Q´b[ PU\Ve Q´\OWRa ]N_aVPbYVR_ 9N Q_\TbR R`a PU\V`VR YR Q_\Tbz YbV SNVa b[R ]YNPR QN[` YN YVOVQ\ ¯ `b_ YR S\[QRZR[a Q´b[R SNVYYVaR YVOVQV[NYR ^b´VY SNba PUR_PUR_ t Y\PNYV`R_ 2[ `RP\[Q YVRb YR Z\Q{YR R[ R`a Nba\ z_\aV^bR QN[` YN ZR`b_R \ VY `´NTVa Q´b[ ]YNV `V_ zZV[RZZR[a `\YVaNV_R 06>A0 k 888


C>G82><0=84 ?BH270=0;HB4

0ยดR`a ]\b_^b\V 3_RbQ _N]]RYYR ^bR YR OR`\V[ \_VTV[NV_R B_`bPUa R`a QR [Nab_R ZN`ab_ONa\V_R `\Va YN _z]zaVaV\[ P\Z]bY`V\[[RYYR Qยดb[R NPaVcVaz P\_]\_RYYR N``\PVzR t b[ ]YNV`V_ ^bV [ยดReVTR ]N` YN ]_z`R[PR QR YยดNba_R ยฏ Z|ZR `ยดVY `ยดf _zS{_R QN[` YR SN[aN`ZR `\b` WNPR[a 2[`bVaR YยดV[WRPaV\[ QR `bO`aN[PR` PUVZV^bR` QN[` YR P\_]` QR ]\V`\[` R`a QR`aV[zR t PUN[TR_ YN ยฆ cVR QR `R[`NaV\[ ยง QVa 3_RbQ ' ยฆ 6Y ReV`aR QR` ZNaV{_R` za_N[T{_R` Nb P\_]` Q\[a YN ]_z`R[PR QN[` YR `N[T Ra YR` aV``b` [\b` S\b_[Va QR` `R[`NaV\[` QR ]YNV`V_ VZZzQVNaR` ^bV PUN[TR[a YR` P\[QVaV\[` QR `R[`NaV\[ QR `\_aR ^bR [\b` QRcR[\[` VZ]_\]_R` t YยณV[azT_NaV\[ QR` Z\aV\[` QR Qz]YNV`V_ ยง 9R :NYNV`R QN[` YN PbYab_R & 2[ยป[ YN ^bR`aV\[ a\bPUR Q\[P Nb``V OVR[ Nb P\YYRPaVS ' PR_aNV[R` PbYab_R` a_NQVaV\[[RYYR` S\[a b[R ]YNPR ยฏ _VabNYV`zR ยฏ Nbe a\eV^bR` aN[QV` ^bR YR` `\PVzaz` Z\QR_[R` NO\_QR[a YN a\eVP\ZN[VR P\ZZR b[R QzcVN[PR V[QVcVQbRYYR ^bV P\[`aVabR b[ `fZ]a ZR `\PVNY 0ยดR`a Q\[P R[ ReNZV[N[a YR` ยง aRPU[V^bR` QR O\[URb_ ยจ `b`PR]aVOYR` QR a_\Z]R_ YR ZNYNV`R QR YN PbYab_R ^bR 3_RbQ _R[P\[a_R YR` Q_\TbR` ' ยฆ <[ [R YRb_ Q\Va ]N` `RbYRZR[a YR TNV[ QR ]YNV`V_ VZZzQVNa ZNV` Nb``V b[ Z\_PRNb N_QRZZR[a Qz`V_z QยณV[Qz]R[QN[PR Qb Z\[QR Reaz_VRb_ ยง @V YR `bWRa cN `R ]R[Q_R \[ R[aR[Q UN[TR[ QN[` YR aR_ZR .OUv[TVTรชRVa ยง Qz]R[QN[PR ยจ t YN Q_\TbR P\ZZR YR ]R[Qb t YN P\_QR PยดR`a ]\b_ `R QzYVc_R_ `R Qz`R[P\ZO_R_ Ra QR ^b\V ,

34 ;0 3>D;4DA 3ยฝ4G8BC4A 0D ยฏ 1A8B4 B>D28 ยฐ 9N Q_\TbR PยดR`a YR ยง O_V`R `\bPV ยจ @\_TR[O_RPUR_ 9R `bWRa `R _R[Q Qz]R[QN[a ]\b_ YR ]V_R Nยป[ QR _zNYV`R_ 8E k 06>A0

274I C>DC C>G82><0=4 8; H 0 3>=2 ;84D 34 ?>BCD;4A D=4 3>D;4DA ?BH278@D4 8=B>=301;4 3>=C ;0 3A>6D4 4BC ;4 A4<ร 34 b[R S\_ZR QยดV[Qz]R[QN[PR _NQVPNYR @R _R[Q_R V[Qz]R[QN[a ZNV` QR ^b\V , 1b Z\[QR Reaz_VRb_ Ra QR `R` `\bPV` QR` a_NbZN` ^bV _R[QR[a YN cVR V[`\baR[NOYR /_RS Qb `\bPV QR cVc_R Ra ]N` `RbYRZR[a QR` `\bPV` QR YN cVR Q\[a \[ QVa ^bยดRYYR R`a ยง P_bRYYR ยจ C\VPV Q\[P YR _NV`\[[RZR[a VZ]YVPVaR ' ยง a\baR `\bร _N[PR R`a `RbYRZR[a `R[`NaV\[ ]bV`^bยดRYYR [ยดReV`aR ^bR QN[` YN ZR`b_R \ [\b` YN QzaRPa\[` R[ P\[`z^bR[PR QR QVcR_`R` QV`]\`VaV\[` QN[` [\a_R \_TN[V`ZR ยจ 9N ZzaU\QR YN ]Yb` ยง T_\``V{_R ยจ ZNV` Nb``V YN ]Yb` ยง Rร PNPR ยจ QR YยดV[ยผbR[PRZR[a QR YN `R[`NaV\[ Q\bY\b_Rb`R `ยดN]]RYYR V[a\eVPNaV\[ 0URg a\ba a\eVP\ZN[R VY f N Q\[P YVRb QR ]\`abYR_ b[R Q\bYRb_ ]`fPUV^bR V[`\[QNOYR Q\[a YN Q_\TbR R`a YR _RZ{QR YN ยง ]UN_ZNPVR ยจ ยฏ ]UN_ZNP\[ `VT[VยปR t YN S\V` ZzQV PNZR[a Ra ]\V`\[

<[ `NVa YยดVZ]\_aN[PR QR YN P\[`\Z ZNaV\[ QR` ZzQVPNZR[a` ^bV ]\b__NVa |a_R b[R S\_ZR QR a\eVP\ZN[VR YN_czR 0R]R[QN[a YN Q\bYRb_ [R `R _RS\bYR ]N` P\[a_NV_RZR[a t YN ]bY`V\[ ' RYYR R`a `b`PR]aVOYR QR QV`a_NPaV\[ \b Qยดยง V[ยผbR[PRZR[a a\eV^bR ยจ =bY`V\[` Ra QR`aV[` QR` ]bY`V\[` 3_RbQ & "

;ยฝq270??q4 0D 3qB8A :NV` YN ]`fPUN[NYf`R ]Rba QV_R ^bRY^bR PU\`R QR ]Yb` ]_zPV` Ra `N[` Q\baR QR ]Yb` QVร PVYR t N]]_zUR[QR_ ' PR [ยดR`a ]N` `RbYRZR[a QR YN Q\bYRb_ Ra QR` `z]N_NaV\[` a_NbZNa\T{[R` ^bR YR Q_\Tbz `R ]_\a{TR PยดR`a Qb a_\bOYR QR Qz`V_R_ 2[ aR_ZR` ]Yb` QV_RPa` ' VY `ยดNTVa QR a_\Z]R_ YN PN`a_NaV\[ 9N ]`fPUN[NYf`R Z\[a_R ^bR YR `bWRa [R ]Rba Qz`V_R_ P\[`aVabR_ b[ ZN[^bR NcRP YN `\bร _N[PR ^bยดVY VZ]YV^bR YR `b]]\_aR_ Ra YยดzYNO\_R_ `N[` |a_R ]N``z ]N_ Yยดz]_RbcR ยฎQV]VR[[R ^bV `b]]\`R QยดN``bZR_ YR SN[aN`ZR QR PN`a_NaV\[ PยดR`a t QV_R Qยดb[R YVZVaR QR YN W\bV``N[PR 9R `bWRa Qz`V_N[a Q\Va R[ Rร Ra Nb Y\[T Qยดb[R QVNYRPaV^bR \ YยดยฎQV]R W\bR b[ _ YR QzaR_ZV[N[a _RP\[ [N a_R YN Y\V QR YN PN`a_NaV\[ ยฏ PRaaR YVZVaR `fZO\YV^bR ^bV S\[QR YR Qz`V_ 0URg YR a\eVP\ZN[R VY f N zPURP QR PRaaR S\[PaV\[

;4 94D 0E42 ;0 <>AC ) ;ยฝ0DC> 34BCAD2C8>= 2[cV`NTzR R[ `N `VT[VยปPNaV\[ V[P\[`PVR[aR YN Q_\TbR R`a Q\[P b[ a_\Z]R PN`a_NaV\[ t R[aR[Q_R NcRP YR Z|ZR a\[ ^bR ยง a_\Z]R YN Z\_a ยจ 9R `bWRa Q{` Y\_` `R c\bR t YN _z]zaVaV\[ Qยดb[R W\bV``N[PR Z\_ aVS{_R ^bV YVO{_R YN ]bY`V\[ QR Z\_a PRaaR aR[QN[PR QR YN ]`fPUz t ยง YยดNb QRYt Qb ]_V[PV]R QR ]YNV`V_ ยจ


C>G82><0=84 ?BH270=0;HB4

CA>D1;4B 4C 3q?4=30=24B

ยฉ Warner / DR / TCD

BT[^] [ยฝ>QbTaePc^XaT UaP]{PXb STb Sa^VdTb Tc STb c^gXR^\P]XTb T]caT ! Tc &$ P]b ! # \X[[X^]b ST _Tab^]]Tb ^]c Tg_|aX\T]c| [T RP]]PQXb $$ b^]c STb dbPVTab `d^cXSXT]b \X[[X^] [P R^RP ]T ( [ยฝTRbcPbh "% [ยฝW|a^ ]T #! $ \X[[X^]b ^]c R^]b^\\| ST [ยฝP[R^^[ Tc "# ' \X[[X^]b Sd cPQPR YdX] !

A^QTac 3T =Xa^ SP]b [T ร [\ ST BTaVX^ ;T^]T 8[ |cPXc d]T U^Xb T] 0\|aX`dT ('#

9R Oba Qb Q_\Tbz R`a R[ Rร Ra YยดReaV[PaV\[ QR YยดRePVaNaV\[ 6Y aR[Q Q\[P t b[ zaNa QR ;V_cN[N 0RYN \bc_R b[R `NaV`SNPaV\[ Nb QRYt Qb ]_V[PV]R QR ]YNV`V_ Q\[P Qยดb[R W\bV``N[PR ^bV cN OVR[ Nb QRYt Qb ]YNV`V_ Ra P a\VR `N[` PR``R YN Z\_a QN[` b[ Z\ZR[a QR a_V\Z]UR VYYb`\V_R `b_ YR ยง ZN[^bR ยจ <[ c\Va ^bR YN ]`fPUN[NYf`R `VabR YN ยง a\eVP\ ZN[VR ยจ P\ZZR b[R `\_aR QR a_V\Z]UR ยง ZN[VN^bR ยจ

`b_ YR QRbVY Ra YN PN`a_NaV\[ ยฏ PR ^bV `R cz_VยปR PUN^bR S\V` ^bR YR `bWRa `R YNV``R NYYR_ t ยง PUR_PUR_ YยดVc_R``R Nb S\[Q Qb ยผNP\[ ยจ <[ YยดN cb YN ยง ZNYNQVR QยดNZ\b_ ยจ RYYR Z|ZR ]Rba ]_R[Q_R QR` S\_ZR` QR Qz]R[QN[PR ^bN`V a\eV^bR R[cR_` YยดNba_R P\ZZR QN[` YR ยง ]UVYa_R QยดNZ\b_ ยจ :NV` QN[` YยดNZ\b_ `R ZNV[aVR[a PR YVR[ t YยดNba_R R[a_R NZ\b_ Ra W\bV``N[PR Yt \ YR a\eVP\ZN[R `V[V`a_z QN[` `\[

_N]]\_a t YยดNba_R `R ZRa Nbe ZNV[` QR PR ยง O\b__RNb `N[` ZR_PV ยจ ^bยดR`a `\[ a\eV^bR .b QRYt QR` a\eVP\ZN[VR` Y\b_QR` YR Z\ZR[a Qb a\eV^bR R`a PRYbV \ YR `bWRa PUR_PUR t zPUN]]R_ Nb T_N[Q `\bPV QR YยดNba_R \b t `R Qz`V[UVOR_ O_RS t ยง [\fR_ `\[ PUNT_V[ ยจ ?R`aR t c\V_ P\ZZR[a Nb QRYt QR PRaaR W\bV``N[PR QR Yยด\bOYV YR `bWRa N QR` PUN[PR` QR _zNQcR[V_ ]\b_ QR O\[ t `\[ Qz`V_ยฉ 06>A0 k E


AD1A8@D4 38A86q4 ?0A E0;qA84 B4106

18>qC78@D4 © Stéphane de Bourgies (www.bourgies.com)

;0 5>=30C8>= C4AA0 =>E0 0E0=24 B4B ?A>?>B8C8>=B BDA ;½022ÏB ³ ;0 ?0A4=Cq E0;qA84 B4106 A4E84=C ?>DA =>DB BDA ;0 @D4BC8>= 34 ;0 58;80C8>= 34B 4=50=CB =qB ?0A ?A>2Aq0C8>= 0BB8BCq4

C4AA0 =>E0 4=CA4 30=B ;4 3q10C E0;qA84 B4106 0 2> ?AqB83q 0E42 64=4E8ÏE4 34;08B8 34 ?0AB4E0; ;4 6A>D?4 34 CA0E08; C4AA0 =>E0 8; qC08C 2><?>Bq 34 ) 0]]T 2PS^aTc <^]X`dT 2TaXbXTa 1T] 6dXVP Bh[eXT 4_T[Q^X] E|a^]X`dT 5^da]XTa 2WaXbcX]T 5aTh <PacX]T 6a^bb 9d[XTccT 6dXQTac BTaVT 7TUTi 3^\X]X`dT <T]]Tbb^] 9PR`dTb <X[[XTi _a|bXST]c Sd R^\Xc| S½|cWX`dT ST [P U|S|aPcX^] X]cTa]PcX^ ]P[T ST Vh]|R^[^VXT ^Qbc|caX`dT EX]RT]c <^XbbT[X] <PaXT 5aP]RT <^aT[ 3^\X]X`dT =Td\P] 8a}]T CW|ah b^RX^[^VdT ST [P UP\X[[T Tc SXaTRcaXRT S½|cdSTb v [½474BB Tc ?XTaaT ETaSXTa PX]bX `dT S½0da|[XP 1PaS^] Tc 4[T^]^aP 1^ccX]X P]X\PcaXRTb

E8 k 06>A0

BDA ;0 ;>8 34 18>qC78@D4

0

R_aNV[R` aRPU[V^bR` Q´.:= .``V`aN[PR ZzQVPNYR t YN ]_\P_zNaV\[ VZ]YV^bR[a Y´V[aR_cR[aV\[ Q´b[ aVR_` ^bV `\b` S\_ZR QR Q\[ QR TNZ{aR` \b Q´RZO_f\[` ]N_aVPV]R t YN P\[PR]aV\[ QR Y´R[SN[a t [N a_R 2[ Y´zaNa NPabRY Qb Q_\Va YN »YVNaV\[ QR` R[SN[a` [z` Q´.:= NcRP Q\[[Rb_ R`a zaNOYVR `b_ YR Z\Q{YR QR YN »YVNaV\[ PUN_[RYYR RÞNyN[a NV[`V a\baR a_NPR Qb _ YR W\bz ]N_ YR Q\[[Rb_ QN[` YN P\[PR]aV\[ QR Y´R[SN[a

D= BHBCÏ<4 2A8C8@D01;4 BDA " ?>8=CB 4BB4=C84;B A\ba Q´NO\_Q R[ YNV``N[a P_\V_R t Y´R[SN[a ^b´VY R`a PUN_[RYYRZR[a _NaaNPUz t `R` ]N_R[a` VY YbV S\b_[Va QR SNbe _R]{_R` 0RaaR `VabNaV\[ R`a QVßPVYRZR[a NQZV``VOYR QRcN[a YN c\Y\[az QR a_N[`]N_R[PR NZOVN[aR YR` _NcNTR` ]`fPU\Y\TV^bR` PNb`z` ]N_ YR` `RP_Ra` QR SNZVYYR Ra YR`

NcN[PzR` QR YN ZzQRPV[R aR[QN[a t QzcRY\]]R_ YR` aRPU[V^bR` ]_zcR[aVcR` t Y´NVQR QR Y´ReNZR[ QR` N[azPzQR[a` SNZVYVNbe 2[`bVaR Y´V[azT_NaV\[ QR YN PNazT\_VR QR` R[SN[a` [z` T_uPR t Y´V[aR_cR[aV\[ Q´b[ aVR_` Q\[[Rb_ QN[` PRYYR QR YN »YVNaV\[ PUN_[RYYR ]\_aR NaaRV[aR t YN P\Uz_R[PR Qb Q_\Va QR YN »YVNaV\[ ^bV QV`aV[TbR YN »YVNaV\[ NQ\]aVcR QR YN »YVNaV\[ PUN_[RYYR 2[»[ Y\_`^b´b[ R[SN[a [´R`a ]N` V``b QR` S\_PR` _R]_\QbPaVcR` QR `R` ]N_R[a` `RbY YR WbTR R`a Nba\_V`z t zaNOYV_ YN »YVNaV\[ 9´.:= Qz_\TR t PR ]_V[PV]R QN[` YN ZR`b_R \ YN Sbab_R »YVNaV\[ QR Y´R[SN[a t [N a_R R`a \_TN[V`zR QN[` Zb_` QR Y´R[PRV[aR ZzQVPNYR 9R `f`a{ZR NPabRY Z|YR QN[` b[R Z|ZR ]_\PzQb_R QR [Nab_R ZzQVPNYR ]_\P_zNaV\[ Ra »YVNaV\[ <_ YN ]_\P_zNaV\[ _RY{cR QR YN ZzQRPV[R YN »YVNaV\[ Qb Q_\Va B[R [\bcRYYR _z]N_aVaV\[ QR` _ YR`

`´VZ]\`R N»[ ^bR ZzQRPV[R Ra Q_\Va _Ra_\bcR[a PUNPb[ YR _ YR ^bV R`a YR YRb_ QN[` Y´\_Q_R QR [\a_R `\PVzaz 9N ]_V`R R[ PUN_TR ZzQVPNYR R[ Q´Nba_R` aR_ZR` YN ]_\P_zNaV\[ N]]N_aVR[a t Y´V[`aVabaV\[ ZzQVPNYR YR _NaaNPURZR[a Wb_VQV^bR QR Y´R[SN[a t `R` ]N_R[a` P´R`a t QV_R YN »YVNaV\[ t Y´V[`aVabaV\[ Wb_VQV^bR

D=4 B>;DC8>= A4B?42CD4DB4 ?>DA 2702D= 9´\_VTV[NYVaz Qb _N]]\_a QR AR__N ;\cN P\[`V`aR t _N]]_\PUR_ YN »YVNaV\[ ]N_ N``V`aN[PR ZzQVPNYR t YN ]_\P_zNaV\[ NcRP aVR_` Q\[[Rb_ QR YN »YVNaV\[ NQ\]aVcR 6Y QzSR[Q Y´VQzR ^bR Y´.:= NcRP aVR_` Q\[[Rb_ _R]_z`R[aR b[ [\bcRNb Z\QR QR ]_\P_zNaV\[ ^bV Wb`aV»R YN ZV`R R[ ]YNPR Q´b[ af]R QR »YVNaV\[ \_VTV[NY R[a_R »YVNaV\[ PUN_[RYYR Ra »YVNaV\[ NQ\]aVcR 9R _zTVZR `bTTz_z P\[`V`aR R[ b[R WbQVPVN_V`NaV\[ QR YN >>>

;>AB@D½D= 4=50=C =½4BC ?0B 8BBD 34B 5>A24B A4?A>3D2C8E4B 34 B4B ?0A4=CB B4D; ;4 9D64 4BC 0DC>A8Bq ³ qC01;8A ;0 58;80C8>=


18>qC78@D4

! @D4BC8>=B ³ >;8E84A 54AA0=3 ?AqB834=C 34 C4AA0 =>E0

>>> ]_\PzQb_R N»[ ^bR YR _RP\b_` Nb aVR_` »Tb_R `b_ YN P\]VR V[azT_NYR QR Y´NPaR QR [NV``N[PR P\ZZR P´R`a YR PN` R[ ZNaV{_R Q´NQ\]aV\[ 0´R`a `b_ PR ]\V[a ^bR YR` QRbe V[`aVabaV\[` `R a_\bcR[a _N]]_\PUzR` N»[ Q´N``b_R_ t Y´R[SN[a YN ]\``VOVYVaz QR P\[[N a_R `\[ UV`a\V_R ]_z[NaNYR .Y\_` _R[`RVT[z `b_ YR` PV_P\[`aN[PR` QR `N [NV``N[PR Y´R[SN[a QRcR[b NQbYaR `R_N R[ ZR`b_R `´VY YR `\bUNVaR QR P\[`bYaR_ YR WbTRZR[a Ra ]N_ Yt Q´NPPzQR_ t YN P\[[NV``N[PR QR `R` \_VTV[R` a\ba Nb Z\V[` Q´|a_R V[S\_Zz Qb SNVa QR Y´V[ aR_cR[aV\[ Q´b[ aVR_` QN[` `N P\[PR] aV\[ A\bW\b_` QN[` b[ \OWRPaVS Q´UbZN[V`NaV\[ YR _N]]\_a ]_\]\`R

© Photo Luc Viatour www.lucnix.be

0acXbcT _TX]caT XcP[XT] ;|^]PaS ST EX]RX #$! $ ( |cPXc PdbbX bRd[_cTda X]V|]XTda bRXT]cXÄ`dT _WX[^b^_WT 8[ |cPXc d] e|aXcPQ[T bPeP]c d] Tb_aXc d]XeTabT[ >] [dX S^Xc [Tb R|[}QaTb cPQ[TPdg ;P 9^R^]ST \db|T Sd ;^deaT ?PaXb Tc ;P 2}]T |V[XbT BP]cP <PaXP ST[[T 6aPiXT <X[P] 2X STbbdb d]T |cdST P]Pc^\X`dT ST [½T\Qah^] Wd\PX] wV| ST # \^Xb

YN YRczR Qb ]_V[PV]R Q´N[\[fZNa QR` Q\[[Rb_` PR ^bV ]R_ZRaa_NVa YN ZV`R R[ YbZV{_R QR YN Tz[z_\`Vaz ^bV ]_z`VQR Nbe _RYNaV\[` R[a_R Q\[[Rb_` Ra _RPRcRb_` 0N_ Y´R[SN[a P\[yb T_uPR t Y´V[aR_cR[aV\[ Q´b[ aVR_` c\V_R QRbe aVR_` R[ PN` Q´NPPbRVY Q´RZO_f\[ cVR[a Nb Z\[QR ]N_ YN c\Y\[az QR Y´R[`RZOYR QR` NPaRb_` _RPRcRb_` Ra Q\[[Rb_` P\[S\[Qb` QN[` b[ Z|ZR ]_\WRa b[R c\Y\[az QR P_zR_ b[R SNZVYYR ]\b_ YR` b[` b[R c\Y\[az Q´NVQR_ t Y´NPP\Z]YV``RZR[a QR PR Qz`V_ ]\b_ YR` Nba_R` *Accès à la parenté : AMP et adoption

?>DA@D>8 D= 6A>D?4 34 CA0E08; BDA ;0 AqE8B8>= 34B ;>8B A4;0C8E4B ³ ;0 18>qC78@D4 . ?PaRT `dT [P QX^\|STRX]T UPXc _PacXT STb S^\PX]Tb ST cTRW]X`dTb `dX |e^[dT]c ca}b aP_XST\T]c ;Tb b^[dcX^]b _a^_^b|Tb _Pa [P bRXT]RT S^XeT]c ~caT b^d\XbTb Pd [|VXb[PcTda `dX [Tb P]P[hbT v [½Pd]T ST ]^b Sa^Xcb U^]SP\T]cPdg Tc STb VaP]Sb _aX]RX_Tb `dX a|VXbbT]c ]^caT [|VXb[PcX^] =^db Pe^]b S|RXS| S½PgTa [T caPePX[ ST RT Va^d_T bda [½PRR}b v [P _PaT]c| eXP [½PbbXbcP]RT \|SXRP[T v [P _a^Ra|PcX^] RPa X[ b½PVXc S½d] STb _^X]cb [Tb _[db R^\_[TgTb [Tb _[db _^[|\X`dTb Tc [Tb _[db X\_^acP]cb ST [P [^X `dX STeaPXc ~caT a|eXb|T R^daP]c ! 2><<4=C 4G?;8@D4A ;0 E8>;4=24 34 ;0 2>=CA> E4AB4 ³ ?A>?>B 34 ;½0BB8BC0=24 <q3820;4

³ ;0 ?A>2Aq0C8>= 0<? @D8 0D 58=0; =4 2>=24A=4 @D½D= 5081;4 ?>DA24=C064 34 ;0 ?>?D;0C8>= . 4] STW^ab STb _Tab^]]Tb `dX _^da STb aPXb^]b cW|aP_TdcX`dTb b^dWPXcT]c aTR^daXa v [½0<? [½T]RPSaT\T]c YdaXSX`dT ST RTb cTRW]X`dTb _Ta\Tc ST aTSTbbX]Ta [P ]^cX^] R[PbbX`dT ST UP\X[[T T] b^acP]c Sd caX_ch`dT _}aT \}aT Tc T]UP]c BX [P [^X [½Pdc^aXbPXc [½0<? _^daaPXc _Pa TgT\_[T _Ta \TccaT Pdg UT\\Tb R|[XQPcPXaTb Tc Pdg R^d_[Tb ST \~\T bTgT ST aTR^daXa v RTb cTRW]X`dTb _^da U^]STa d]T UP\X[[T 0d ST[v ST [P a|V[T\T]cPcX^] ST cTRW]X`dTb \|SXRP[Tb [P S|Ä]XcX^] STb R^]SXcX^]b S½PRR}b v [½0<? STeaP S^]R a|_^]SaT v S½PdcaTb `dTbcX^]b `dX X\_^acT]c v c^db [Tb 5aP]{PXb ) R^\\T]c PbbdaTa [½X]c|a~c bd_|aXTda ST [½T]UP]c `dX ]P caP ST [½P__[XRPcX^] ST RTb cTRW]X`dTb . 3P]b `dT[[T b^RX|c| e^d[^]b ]^db eXeaT .

D= C78=: C0=: 8=3q?4=30=C CTaaP =^eP P _^da ^QYTRcXU ST _a^SdXaT STb b^[dcX^]b X]]^eP]cTb Tc ST U^da]Xa v [P b_W}aT _^[XcX`dT ST [½Tg_TacXbT Tc STb XS|Tb _^da aT]^deT[Ta [Tb _^[XcX`dTb _dQ[X`dTb ;Tb XS|Tb b^]c _^bXcX^]]|Tb _a^VaTbbXbcTb R½Tbc v SXaT b^RXP[Tb S|\^RaPcTb \^STa]Tb \PXb T[[Tb b^]c _dQ[X`dTb Tc c^dc [T \^]ST _Tdc b½T] bPXbXa CTaaP =^eP U^]RcX^]]T b^db U^a\T ST _[PcTU^a\T P]X\|T _Pa d] \X[[XTa S½Tg_Tacb SP]b SXUU|aT]cTb SXbRX_[X]Tb * Laboratoire d’idées.

(À lire sur www.tnova.fr).

06>A0 k E88


?0A 9D;84CC4 10BC8=

?>;8C8@D4 34 B0=Cq

0D ?;DB ?AÏB ;½4BB4=C84; 34 ;0 ;>8 <>34A=8B0C8>= 34B qC01;8BB4 <4=CB 34 B0=Cq ;T e^[Tc W^b_XcP[XTa Tbc [½d] STb _[db X\_^acP]cb ST [P a|U^a\T ;P V^deTa ]P]RT STb W _XcPdg Tbc aTedT Tc [T _^d e^Xa STb SXaTRcTdab aT]U^aR| 022ÏB 0DG B>8=B ;P [dccT R^]caT [Tb S|bTacb \|SXRPdg |cPXc d] STb T]YTdg \PYTdab BdXcT v d]T R^]Ua^]cPcX^] ca}b U^acT PeTR [Tb _a^UTbbX^]b ST bP]c| [T \X]Xbc}aT P aT\_[PR| [T e^[Tc ^Q[XVPc^XaT _Pa STb \TbdaTb X]RXcPcXeTb v d]T \TX[[TdaT a|_Pa cXcX^] STb \|STRX]b bT[^] [Tb i^]Tb V|^VaP_WX`dTb ;0 ?AqE4=C8>= 2T e^[Tc _a|e^Xc T]caT PdcaTb ST aT] U^aRTa [½X]cTaSXRcX^] ST [P eT]cT S½P[R^^[ Pdg \X]Tdab Tc ST _^acTa [½PRRT]c bda [½^Q|bXc| [Tb \P[PSXTb [X|Tb v [½P\XP]cT ^d Pd _[^\Q

E888 k 06>A0

3D ?0C84=C ;0 Aq24=C4 Aq5>A<4 34 B0=Cq ?D1;8@D4 03>?Cq4 ?0A ;4 ?0A;4<4=C 4= 0EA8; ! B½4BC 8=CqA4BBq4 0D AÕ;4 3D ?70A<0284= 3½>55828=4 @D½4;;4 0 A4=5>A2q 4C E0;83q 4G?;820C8>=B

9

´NQ\]aV\[ QR YN Y\V 5 ]VaNY =NaVR[a` @N[az Ra AR__Va\V_R` 5=@A N R[a_R Nba_R` _RQz»[Va YN ]_\SR``V\[ QR ]UN_ZNPVR[ R[ YbV _RP\[[NV``N[a \ßPVRYYRZR[a QR` auPUR` ^b´VY ReR_yNVa QzWt Ra R[ YbV R[ Naa_VObN[a QR [\bcRYYR` =_\PUR QR YN ]\]bYNaV\[ Ra QV`]\[VOYR YR ]UN_ZNPVR[ _RZ]YVa b[ cz_VaNOYR _ YR QR P\[`RVY Ra N``b_R b[R NZzYV\_NaV\[ P\[P_{aR QR YN ]_NaV^bR ^b\aVQVR[[R QR YN `N[az :|ZR `V YN Y\V ZNV[aVR[a Nb ZzQRPV[ Tz[z_NYV`aR YR _ YR Q´NPaRb_ ]Vc\a YR ]UN_ZNPVR[ ]\``{QR Q\_z[NcN[a b[R ]YNPR R``R[aVRYYR QN[` YR ]N_P\b_` QR `\V[

D= ?A>54BB8>==4; 34 ?A>G8<8Cq >bV [´N WNZNV` Rb YR _zSYReR QR P\b_V_ t YN ]UN_ZNPVR R[ PN` QR OYR``b_R YzT{_R \b Q´V[QV`]\`VaV\[ ]N``NT{_R , 0RaaR ]_NaV^bR P\b_N[aR Qb ]NaVR[a R`a Qz`\_ZNV` b[R ZV``V\[ ]\b_ YN ]_\SR``V\[ 9R ]UN_ZNPVR[ Q´\SSVPV[R Q\Va P\[a_VObR_ Nbe `\V[` QR ]_RZVR_ `RP\b_` ]Rba QV`]R[`R_ Ra NQZV [V`a_R_ QR` ZzQVPNZR[a` @N P\Z ]zaR[PR R[ aR_ZR` QR QVNT[\`aVP ]R_ZRa QR YVZVaR_ YR _RP\b_` Nbe b_TR[PR` U\`]VaNYV{_R` \ `RbY` YR` PN` YR` ]Yb` T_NcR` `\[a \_VR[az` @\[ _ YR R`a zTNYRZR[a QR _RYNfR_ YR` NPaV\[` QR cRVYYR Ra QR ]_\aRPaV\[ `N[VaNV_R` \_TN[V`zR` ]N_ YR` Nba\_Vaz` QR `N[az >>>

D=4 38qCqC8284==4 4= ?70A<0284 0eP]c \~\T [T e^cT ST [P [^X 7 _XcP[ ?PcXT]cb BP]c| Tc CTaaXc^XaTb [T Va^d_T\T]c ST _WPa\PRXTb ?7A P \Xb T] _[PRT STb R^]bd[cPcX^]b ST _a|eT]cX^] bP]c| SP]b bTb ^UÄRX]Tb =^db Pe^]b bdXeX :PaT] 3PaPc SX|c|cXRXT]]T 2TacPX]b _PcXT]cb eXT]]T]c [P e^Xa bda [Tb R^]bTX[b Sd _WPa\PRXT] P[Tac|b _Pa ST \PdePXb a|bd[cPcb S½P]P[hbTb ST bP]V 3½PdcaTb bX\_[T\T]c _PaRT `d½X[b eTd[T]c _TaSaT STb ZX[^b 1TPdR^d_ ^]c T]cT]Sd _Pa[Ta ST RT ]^deTPd \|SXRP\T]c R^]caT [½^Q|bXc| 0[[X ¯ D] caPXcT\T]c dcX[T _^da PXSTa v [P _TacT ST _^XSb \PXb `dX ]|RTbbXcT d] T]RPSaT\T]c _PacXRd[XTa °

2T Y^da [v ;dRXT bT _a|bT]cT v [P _WPa\PRXT Sd B^]]Tc SP]b [P <P]RWT 4[[T caPePX[[T SP]b d] QdaTPd Tc ]T UPXc _Pb ST b_^ac B^] _^XSb ) '% ZX[^b PeTR d] 8<2 bd_|aXTda v !' B^] ^QYTRcXU ) T] _TaSaT :PaT] [P SX|c| cXRXT]]T R^\\T]RT _Pa |cdSXTa [T bT\PX]XTa aT\Xb _Pa [T _WPa\PRXT] SP]b [T`dT[ ;dRXT P R^]bXV]| bTb WPQXcdSTb P[X\T]cPXaTb ) d]T caP]RWT ST QaX^RWT [T \PcX] d] _Td ST QTdaaT SP]b [P RdXbX]T± ¯ ;dRXT Tbc d] RPb R^daP]c T[[T UPXc d] TUU^ac bda [Tb `dP]cXc|b \PXb T[[T S^Xc PdbbX aTe^Xa [P `dP[Xc| ° R^]R[dc :PaT] ;T \|SXRP\T]c ]½Tbc _Pb d]T _^cX^] \PVX`dT X[ ]½PVXc _Pb bTd[ \PXb SP]b [T RPSaT S½d]T P[X\T]cPcX^] |`dX[XQa|T ¯ 8[ Tbc |VP[T\T]c ca}b X\_^acP]c ST \P caXbTa [P `dP]cXc| ST VaPXbbTb X]V|a|Tb _^da |eXcTa [Tb TUUTcb X]S|bXaPQ[Tb ° ?aTbRaX_cX^] _^da ;dRXT ) aT\_[PRTa


?>;8C8@D4 34 B0=Cq

© Ivan Media Design Inc./MedNet/Corbis

BH;E80 D=4 4G?qA84=24 AqDBB84 3½q3D20C8>= C7qA0?4DC8@D4

>>> 0UN^bR cV`VaR Q´b[ ]NaVR[a t YN ]UN_ZNPVR R`a Y´\PPN`V\[ QR Y´V[S\_ZR_ `b_ YR` ]_NaV^bR` `N[VaNV_R` \b QR ]_\Z\bc\V_ QR` ZR`b_R` QR ]_zcR[aV\[ _RYNaVcR` Nb cVRVYYV``RZR[a Nb OVR[ |a_R t YN Qz]R[QN[PR Nb `Rc_NTR ^bV ]N_aVPV]R[a t Y´NZzYV\_NaV\[ QR YN ^bNYVaz QR YN cVR 9R `bVcV QR` QVNOzaV^bR` QR` Uf]R_aR[Qb` QR` \O{`R` QzWt RSSRPaVS QN[` PR_aNV[R` g\[R` _b_NYR` R`a NV[`V zaR[Qb

D= AÕ;4 A42>==D 30=B ;½q@D8?4 34 B>8=B 9R ]UN_ZNPVR[ R`a b[ NPaRb_ QN[` YN P\\_QV[NaV\[ QR` `\V[` R[a_R ]_\SR``V\[[RY` QR `N[az 6Y ]Rba NV[`V |a_R Qz`VT[z P\ZZR P\__R`]\[QN[a

;0 ;>8 7?BC 8=BC8CD4 ;0 Aq68>=0;8B0C8>= 34B B>8=B 0E42 ;0 2Aq0C8>= 34B 064=24B Aq68>=0;4B 34 B0=Cq 0AB Nb `RV[ QR Y´z^bV]R QR `\V[` 1z`\_ZNV` VY _R[\bcRYYR \b NWb`aR YR` a_NVaRZR[a` PU_\[V^bR` YN O\[[R ]_V`R Qb a_NVaRZR[a YR `bVcV QR` ]NaVR[a` R[ ZNV[aVR[ t Q\ZVPVYR \b YN _zNYV`NaV\[ QR OVYN[` aUz_N]RbaV^bR` `N[` [\bcRYYR cV`VaR Nb ZzQRPV[ 0R` P\Z]zaR[PR` `b]]YzZR[aNV_R` \[a ]\b_ \OWRPaVS QR _R[Q_R YR ]NaVR[a ]Yb` Nba\[\ZR QR SNPVYVaR_ `N P\Z]_zUR[`V\[ Ra Q\[P `\[ NQUz`V\[ Nbe a_NVaRZR[a`

3XaTRcaXRT b_^acXeT S½d] R[dQ ST % PSW|aT]cb v EX[[XTab bda <Pa]T Bh[eXP 3TbVa^__Tb !( P]b T]caP ]T d] YTd]T cP[T]c U|\X]X] Sd cT]]Xb UaP]{PXb 0eP]c ST STeT]Xa _a^UTbbX^]]T[[T T[[T P |c| b_^acXeT ST WPdc ]XeTPd 2TccT cT]]Xbf^\P] `dX Udc R[Pbb|T _Pa\X [Tb ! \TX[[TdaTb Y^dTdbTb UaP]{PXbTb P UPXc R^daXa STb RT]cPX]Tb S½PSeTabPXaTb c^dc Pd [^]V ST bTb ' P]b ST R^\_|cXcX^]b v aPXb^] ST # v & \PcRWb _Pa P] ?^dacP]c T[[T PdaPXc S ~caT X]cTaSXcT ST cT]]Xb RPa Ä[[T S½d]T \}aT PbcW\PcX`dT Tc S½d] _}aT P[[TaVX`dT T[[T b^dUUaT S½PbcW\T Tc S½P[[TaVXT b|e}aTb ¯ ;T SXPV]^bcXR P |c| _^b| `dP]S Y½PePXb " P]b Tc Y½PX Td STb RaXbTb eX^[T]cTb c^dcTb [Tb bT\PX]Tb aPR^]cT c T[[T RT `dX ]T \½P _Pb T\_~RW|T ST R^\\T]RTa [T cT]]Xb v # $ P]b ° 4c ST ]T YP\PXb RTbbTa ST _aPcX`dTa RT b_^ac S|R^]bTX[[| Pdg PbcW\PcX`dTb 6awRT v [½|SdRPcX^] cW|aP_TdcX`dT SXb_T]b|T _Pa b^] _]Td\^[^VdT

[T S^RcTda 9TP] ?WX[X__T <PUUaT eXRT _a|bXST]c ST [½4b_PRT Sd B^dUÅT v C^dab Tc Pd bdXeX ST b^] _WPa\PRXT] Bh[eXP P P__aXb v aTR^]]P caT Tc v P]cXRX_Ta [Tb bh\_c \Tb STb RaXbTb v dcX[XbTa v eXT bTb \|SXRP\T]cb bP[QdcP\^[ T] RPb ST RaXbT R^acXb^]T X]WP[|T Tc _aXbT S½P]cXWXbcP\X]X`dT c^db [Tb Y^dab Tc v PSP_cTa bTb TUU^acb Tc b^] T]caP ]T\T]c ! WTdaTb ST cT]]Xb _[db W " S½TgTaRXRT _Pa Y^da ¯ 9½PX _aXb [½WPQXcdST ST UPXaT STb b_aX]cb Tc STb Paa~cb QadcPdg bda #$ \X]dcTb _[dc c `dT bda ! Tc S½PdV\T]cTa \^] cT\_b ST a|Rd_|aPcX^] Tg_[X`dT c T[[T 9½PX UPXc ST [½PbcW\T ]^] _Pb d] WP]SXRP_ \PXb d] S|Ä v aT[TeTa d]T U^aRT `dX ^Q[XVT v bT S|_PbbTa ° ;T S^RcTda <PUUaT R^]Äa\T ) ¯ Bh[eXP P P__aXb v R^]`d|aXa b^] X]S|_T]SP]RT eXb v eXb ST [P \P[PSXT Tc Sd \|STRX] v STeT]Xa [½PRcTda \PYTda ST bP bP]c| Tc v VPV]Ta T] `dP[Xc| ST eXT ° 1T[ TgT\_[T v bdXeaT 9PR`dTb 7dVdT]X]

0[[X Tbc d] \|SXRP\T]c eT]Sd bP]b ^aS^]]P]RT 8[ PVXc T] T\_~RWP]c d]T _PacXT STb VaPXbbTb R^]b^\\|Tb _T]SP]c [Tb aT_Pb S½~caT SXV|a|Tb 8[ ]T b½PSaTbbT `d½Pdg PSd[cTb S^]c [½X]SXRT ST \PbbT R^a_^aT[[T 8<2 Tbc bd_|aXTda v !' X[ _Tdc ~caT R^]caT X]SX`d| SP]b RTacPX]b RPb ;½8<2 bT RP[Rd[T T] SXeXbP]c e^caT _^XSb _Pa e^caT cPX[[T Pd RPaa| ;P R^a_d[T]RT Tbc ]^a\P[T T]caT ' $ Tc !$ T] bda_^XSb ST !$ v " 0d ST[v ^] _Pa[T S½^Q|bXc|

© DR

RTacPX]b P[X\T]cb [P QaX^RWT _Pa [T _PX] [T QTdaaT _Pa [½WdX[T S½^[XeT _aXeX[|VXTa [Tb UadXcb UaPXb _[dc c `d½T] bXa^_ [T hP^dac v [P Ra}\T STbbTac± 0__aT]SaT v dcX[XbTa [P RdX[[}aT v RPU| _[dc c `dT [P RdX[[}aT v b^d_T _^da S^bTa [Tb `dP]cXc|b 3X\X]dTa [Tb P__^acb [X_XSX`dTb Tc V[dRXSX`dTb 5PXaT d] Q^] _TcXc S|YTd]Ta Tc d] S|YTd]Ta \PXb d] S ]Ta [|VTa 4]Ä] R^\\T]RTa d]T PRcXeXc| _WhbX`dT ^d Pd \^X]b \PaRWTa d]T ST\X WTdaT _Pa Y^da ;dRXT aT_Pac PeTR bP UTdX[[T ST aTR^\\P]SPcX^]b Tc STb aTRTccTb _Tab^]]P[Xb|Tb T] U^]RcX^] ST bTb V^ cb Tc ST bTb WPQXcdSTb P[X\T]cPXaTb ;P SX|c|cXRXT]]T P c^dc T]aTVXbca| VawRT v b^] bch[^ ]d\|aX`dT 4[[T bdXeaP bP _PcXT]cT bda ca^Xb R^]bd[cPcX^]b 9d[XT ?dY^[


?0A Bq6>;Î=4 ?ADE>C

@D8 B>=C ;4B 54<<4B .

<0B2D;8= 5q<8=8=

3AÕ;4B 34 64=A4B © DR

@D½4BC 24 @D½ÌCA4 D= 7><<4 . 4C ÌCA4 D=4 54<<4 . 0D 34;³ 34B 3855qA4=24B ?7HB8@D4B 3½0DCA4B 20A02CqA8BC8@D4B B>=C 3qC4A<8=0=C4B ;0 =>C8>= 34 ¯ 64=A4 ° 0??0A0ÑC 2><<4 D= >DC8; 34 ;42CDA4 DC8;4 ?>DA 2><?A4=3A4 2><<4=C B>=C 2>=BCAD8CB ;4B BCqAq>CH?4B ;8qB 0D B4G4 4C <84DG ;4B 3q508A4

Bq6>;Ï=4 ?ADE>C 38A864 ;4B CA0E0DG BDA ;½q60;8Cq ?>DA ;½0BB>280C8>= 0;C4A=0C8E4B 4DA>?q4==4B A4?AqB4=C0C8>= ?>;8C8@D4 4=6064<4=C 28C>H4= 4C 9DBC824 B>280;4 B>=C 0D 24=CA4 34 B4B 02C8E8CqB 34B qCD34B ?>DA 0;;4A ?;DB ;>8= ;P _[PRT STb bc|a|^ch_Tb Tc STb SXbRaX\X]PcX^]b SP]b [Tb \P]dT[b bR^[PXaTb 70;34 ! ' fff WP[ST Ua fff TSdRPcX^] V^de Ua 3XUU|aT]RT T]caT [Tb VT]aTb T] \PcX}aT ST a|dbbXcT 2^\\XbbX^] Tda^_|T]]T YdX] ! fff TR Tda^_P Td

G k 06>A0

¦ Âa_R b[R SRZZR YVOz_zR ab `NV` P³R`a ]N` `V SNPVYR¨ § PUN[aNVa YR T_\b]R 0\\XVR 1V[TYR_ QN[` YR` N[[zR` % 0RYN `´N]]YV^bR a VY `RbYRZR[a Nbe SRZZR` YVOz_zR` \b Nbe QRbe `ReR` , 1Rbe c\Ve PzY{O_R` [\b` N]]\_aR[a QR` zYzZR[a` QR _z]\[`R ' ?bQfN_Q 8V]YV[T Ra @VZ\[R QR /RNbc\V_ 1N[` `\[ ]\{ZR Ab `R_N` b[ U\ZZR Z\[ ºY` ?bQfN_Q 8V]YV[T V[QV^bR Nb YRPaRb_ ^bRYYR` `\[a YR` PN_NPaz _V`aV^bR` ^bV R[ SR_\[a b[ U\ZZR § @V ab ]Rbe |a_R NZN[a `N[` |a_R S\b Q³NZ\b_ @V ab ]Rbe |a_R S\_a `N[` PR``R_ Q³|a_R aR[Q_R @V ab ]Rbe |a_R Qb_ `N[` WNZNV` |a_R R[ _NTR @V ab ]Rbe |a_R O_NcR Ra WNZNV` VZ]_bQR[a ¨ Ab `R_N` b[ U\ZZR Z\[ ºY` ¨ @VZ\[R QR /RNbc\V_ QN[` 9R 1RbeV{ZR @ReR V[a_\QbVa ]N_ Y´Nß_ZNaV\[ § <[ [R [N a ]N` SRZZR \[ YR QRcVR[a ¨ b[ ]N_NT_N]UR \ RYYR `\bYVT[R YR` `VZVYVabQR` P\Z]\_aRZR[aNYR` R[a_R YR` [\b__V``\[` 2YYR f QzZ\[a_R ^b´NcN[a YN ]bOR_az

¯ >= =4 =0ÑC ?0B 54<<4 >= ;4 34E84=C ° B8<>=4 34 140DE>8A ;4 34DG8Ï<4 B4G4

YR `ReR `\PVNY 0RaaR QV``\PVNaV\[ ]R_ZRa QR ^bR`aV\[[R_ YR` _R]_z`R[aNaV\[` QR YN SzZV[Vaz Ra QR YN ZN`PbYV[Vaz >bRYYR` `\[a YR` PN_NPaz_V`aV^bR` ^bV _RY{cR[a Qb `ReR OV\Y\TV^bR , >bRYYR` `\[a PRYYR` ^bV _RY{cR[a Qb `ReR `\PVNY QR` [\_ZR` Ra P\[cR[aV\[` `\PVN YR` , 2[ Q´Nba_R` Z\a` ^bRYYR R`a YN ]N_a QR Y´V[[z Ra PRYYR QR Y´NP^bV` ,

;4 64=A4 A45;4C 34B =>A<4B 2D;CDA4;;4B 4C B>280;4B YN QVÞz_R[PVNaV\[ R[a_R YR` `ReR` R`a ZNW\_VaNV_RZR[a QbR t Y´V[aR_cR[aV\[ QR` NQbYaR` ?bQfN_Q 8V]YV[T z[\[yNVa R[ P_Rbe PR ^b´Nß_ZR @VZ\[R QR /RNbc\V_ ' |a_R b[ U\ZZR \b b[R SRZZR [R `R _zQbVa ]N` t YN S\_ZR QR `\[ P\_]`

38BC8=6D4A ;½02@D8B 34 ;½8==q @VZ\[R QR /RNbc\V_ [R [VR ]N` YN QVÞz_R[PR `RebRYYR R[a_R YR` U\ZZR` Ra YR` SRZZR` YR `ReR OV\Y\TV^bR ZNV` RYYR `\bYVT[R ^b´RYYR [R QzaR_ZV[R ]N` YR` _ YR` `\PVNbe ^bV YRb_ `\[a N``\PVz`

9N [\aV\[ QR § `ReR `\PVNY ¨ P\__R`]\[Q Nb aR_ZR QR § TR[_R ¨ Q\[a Y´b`NTR R`a QRcR[b P\ZZb[ QN[` YR Q\ZNV[R QR` `PVR[PR` `\PVNYR` Ra QN[` YR` V[`aVabaV\[` V[aR_[NaV\[NYR` aRYYR` ^bR Y´<;B 0\ZZR QN[` YR Q\ZNV[R T_NZZNaVPNY YR TR[_R SNVa _zSz_R[PR Nbe [\_ZR` zaNOYVR` Ra cN_VR NcRP YR P\[aReaR 9R TR[_R Q´b[ Z\a ]\b_ Qz`VT[R_ b[ Z|ZR \OWRa ]Rba QVÞz_R_ `RY\[ YN YN[TbR ' § YN Yb[R ¨ R`a b[ Z\a SzZV[V[ R[ S_N[yNV` ZNV` ZN`PbYV[ R[ NYYRZN[Q 1R YN Z|ZR ZN[V{_R YN P\[`a_bPaV\[ QR` _R]_z`R[aNaV\[` Qb ZN`PbYV[


@D8 B>=C ;4B 54<<4B .

;0 54<<4 34B ;D<8ÏA4B

?^acaPXc ST 6PQaXT[[T q\X[XT ;T C^]]T[XTa ST 1aTcTdX[ \Pa`dXbT Sd 2WwcT[Tc _Pa =XR^[Pb ST ;PaVX[[X}aT %$% &#% 3^Rd\T]cPcX^] Sd ;^deaT Ra Qb SzZV[V[ cN_VR `RY\[ YR` ]Nf` 6PV Y´U\ZZR QRc_N |a_R O\[ QN[`Rb_ P\ZZR R[ .Zz_V^bR YNaV[R Yt QN[`R_ `R_N Y´N]N[NTR QR` SRZZR` 2[ 2b_\]R YR S\\a `R_N b[ `]\_a ]Yba a ZN`PbYV[ Nbe oaNa` B[V` VY `R_N ]Yba a SzZV[V[

3q508A4 ;4 64=A4 D= 94D 3½4=50=C . 9R` _R]_z`R[aNaV\[` QR YN SzZV[Vaz Ra QR YN ZN`PbYV[Vaz V[aR_cVR[[R[a a_{` a a QN[` YN cVR B[R Re]z_VR[PR _RYNazR ]N_ YR ]`fPUVNa_R @R_TR 5RSRg SNVa N]]N_N a_R ^bR § `V Y³\[ ]_\WRaaR ]N_ ReRZ]YR YR ºYZ Q³b[ Z|ZR OzOz ^bV ]YRb_R t cV[Ta NQbYaR` R[ YRb_ QRZN[QN[a ' °=\b_^b\V PRaaR ]RaVaR ºYYR ]YRb_R a RYYR ,± VY` _z]\[QR[a a\b` ' °=N_PR ^b³RYYR R`a a_V`aR± \b °=N_PR ^b³RYYR N Qb PUNT_V[± @V \[ YRb_ QRZN[QR °=\b_^b\V PR ]RaVa TN_y\[ ]YRb_R a VY ,± YN _z]\[`R R`a VZZzQVNaR ' °=N_PR ^b³VY R`a R[ P\Y{_R± 0RaaR Re]z_VR[PR azZ\VT[R Q´b[R `VabNaV\[ QN[` YN^bRYYR § `b_ b[ Z|ZR cV`NTR \[ ]_\WRaaR QzWt a\ba b[ b[VcR_` zZ\aV\[[RY ^bV R`a ^bR

YN ]RaVaR ºYYR Q\Va |a_R Q\bPR ¨ Ra ^bR YR ]RaVa TN_y\[ R`a P\Yz_Rbe Ra NÝ_ZR `N ]R_`\[[NYVaz ¨ /Y\T QR @R_TR 5RSRg 9VOz_NaV\[ 9R` _R]_z`R[aNaV\[` QR` NQbYaR` cV` t cV` QR` R[SN[a` `R S\_ZR[a Z|ZR NcN[a YN [NV``N[PR Nb Z\ZR[a QR PU\V`V_ YR ]_z[\Z YR` ]_RZVR_` c|aRZR[a` YN QzP\_NaV\[ ]\b_ YN PUNZO_R 9N ^bR`aV\[ § ºYYR \b TN_y\[ , ¨ R`a OVR[ Y´b[R QR` ]_RZV{_R` ^bR Y´\[ ]\`R Nbe Sbab_` ]N_R[a` 2a YN _R]_\QbPaV\[ QR` `az_z\af]R` ]R_`V`aR Nb P\b_` QR YN cVR ' QN[` YR` WRbe t Y´zP\YR Ra Y´b[VcR_`Vaz 9´zQbPNaV\[ f W\bR b[ _ YR VZ]\_aN[a

;½q60;8Cq E80 ;4B <0=D4;B B2>;08A4B 1R [\ZO_Rb`R` zabQR` QzZ\[a_R[a ^bR YR ZNaz_VRY ]zQNT\TV^bR Ra YR` YVc_R` ]\b_ R[SN[a` ]RbcR[a P\[a_VObR_ t _R[S\_PR_ YN P\[PR]aV\[ `az_z\af]zR QR` _ YR` .bW\b_Q´UbV R[P\_R QN[` YR` ZN[bRY` `P\YNV_R` ¦ YR` U\ZZR` N]]N_NV``R[a ]Yb` `\b cR[a Ra QN[` b[ zcR[aNVY ]Yb` YN_TR QR _ YR` QR a_NcNVYYRb_` aN[QV` ^bR

© DR

3^c|T S½d]T VaP]ST X]cT[[XVT]RT [P \Pa`dXbT Sd 2WwcT[Tc |cPXc PdbbX S^d|T _^da [P _WX[^b^_WXT `dT _^da [Tb \PcW|\PcX`dTb ¯ 4] S|_Xc STb ^Q[XVPcX^]b S^]c PdRd]T UT\\T ST b^] aP]V ]T _^dePXc bT SXb_T]bTa q\X[XT Sd 2WwcT[Tc Tbc [P _Tab^]]T `dX b½Tbc [T \^X]b b^d\XbT Pdg _a|YdV|b ST b^] |_^`dT Tc `dX bdc [T \XTdg PUÄa\Ta b^] ^aXVX]P[Xc| b^] X]S|_T]SP]RT Tc b^] P\QXcX^] R^]caT d] \^]ST W^bcX[T v ST cT[[Tb _a|cT]cX^]b ° q[XbPQTcW 1PSX]cTa _a|UPRT Sd 3XbR^dab bda [T Q^]WTda qSXcX^]b AXePVTb ?^RWT ?TcXcT QXQ[X^cW}`dT

YR` SRZZR` `\[a ]_V[PV]NYRZR[a _R]_z`R[azR` QN[` QR` _ YR` Q\ZR`aV^bR` Ra _\ZN[aV^bR` § 9´|a_R UbZNV[ N URb_Rb`RZR[a YN PN]NPVaz QR ZRaa_R QR YN QV`aN[PR R[a_R `\[ zQbPNaV\[ Ra YR` [\_ZR` `\PVNYR` 1R [\ZO_Rbe \baVY` \[a zaz QzcRY\]]z` ]\b_ SNc\_V`R_ YR PUN[TRZR[a Q´NaaVabQR QR` R[SN[a` SNPR Nbe V[zTNYVaz` QR TR[_R Ra YRb_ ]R_ZRaa_R Q´ReR_PR_ YRb_ R`]_Va P_VaV^bR 9R` WRbe P\\]z_NaVS` SNc\_V`R[a YN P\Z]_zUR[`V\[ QR` _zNPaV\[` QR Y´Nba_R 0R_aNV[` zQVaRb_` QR YVc_R` ]\b_ R[SN[a` ]\_aR[a b[R NaaR[aV\[ ]N_aVPbYV{_R t Y´zTNYVaz QN[` YR` VYYb`a_NaV\[` Ra YR` aReaR` PU\V`V` YR` ]RaVaR` »YYR` Ra YR` ZNZN[` Nb``V f `\[a Uz_\ [R` :\QV»R_ YR` _R]_z`R[aNaV\[` ZR[aNYR` YVzR` Nb `ReR `RZOYR |a_R t YN S\V` b[ a_NcNVY QR aVaN[ ¯ Qb SNVa QR Y´zaR[QbR Qb PURZV[ t ]N_P\b_V_ ¯ Ra QR S\b_ZV PN_ QzP\[`a_bV_R [\` _R]_z`R[aNaV\[` QRZN[QR ZV[baVR Wb`aR``R Ra cVTVYN[PR :NV` `V PR a_NcNVY R`a Y\V[ Q´|a_R b[ WRb Q´R[SN[a VY R`a Y\V[ Nb``V Q´|a_R VZ]\``VOYR 06>A0 k G8


?0A HE4B 1A>70A3

78BC>8A4

;4B >A868=4B 34 ;0 <q3428=4

3ÏB ;0 ?qA8>34 =q>;8C78@D4 @D4;@D4B 8=8C8qB 4BB0HÏA4=C 34 2><<D=8@D4A 0E42 34B 5>A24B >1B2DA4B 058= 3½>1C4=8A ;½0;;Ï64<4=C 34B B>D55A0=24B 7D<08=4B <08B 2½4BC B4D;4<4=C 0D 2>DAB 3D 8E4 <8;;q=08A4 0E0=C 9 2 @D½0??0A08BB4=C EqA8C01;4<4=C ;4B ?A4<84AB <q3428=B

HE4B 1A>70A3 2WPaV| ST \XbbX^] v [½d]XeTabXc| ?PaXb 3TbRPacTb _^da [P R^]RT_cX^] Tc [P a|P[XbPcX^] STb Tg_^bXcX^]b ) 0ac Tc BRXT]RT ) <PcTa]Xc|b d] \^]ST S½P\^da Tc ST cT]SaTbbT ?PaXb ! & Ca^Xb PacXbcTb v [½|R^dcT Sd R^a_b ?PaXb ! 8[ Tbc |VP[T\T]c R^ PdcTda PeTR 9TP] 2[PdST 0\TXbT] ST [½^deaPVT @dP]S [½Pac aT]R^]caT [P bRXT]RT |SXcX^]b [P <PacX]X}aT

G88 k 06>A0

38E8=0C8>= 4C >1B4AE0C8>= 34B BH<?CÕ<4B ³ 101H;>=4 9N PVcVYV`NaV\[ Zz`\]\aNZVR[[R \Þ_R YN cV`V\[ Q´b[ Z\[QR T\bcR_[z ]N_ YR` QVRbe .V[`V YN ZNYNQVR R`a RYYR ]\b_ Y´U\ZZR YRb_ `bONYaR_[R YN _z`bYaN[aR Q´b[R \ÞR[`R ^b´VY YRb_ N SNVaR 6Y R`a Qb QRc\V_ Qb ZzQRPV[ Q´V[aR__\TR_ Q´NO\_Q YR ]NaVR[a ]\b_ P\[[N a_R YN [Nab_R QR `N SNbaR NcN[a Q´baVYV`R_ Q´Nba_R` ZzaU\QR` Q´V[cR`aVTNaV\[ P\ZZR Y´V[aR_]_z aNaV\[ QR` `VT[R` QR` ]_z`NTR` QR` _|cR` Qb ZNYNQR Y´\O`R_cNaV\[ QR` N`a_R` QR` R[a_NVYYR` Q´b[ N[VZNY `NP_V»z 1R` PR[aNV[R` QR aNOYRaaR` Q´N_TVYR azZ\VT[R[a QR` P\[[NV``N[PR` ZzQVPNYR` Q´b[R ]z_V\QR \ Y´\[ `NVa QzWt \O`R_cR_ YR` `fZ]a ZR` Ra YR` QzP_V_R >bN[a t Y´NPaR ZzQVPNY VY R`a N``\PVz t QR` ]_NaV^bR` ZNTVP\ _RYVTVRb`R` ]_V{_R` Ra V[PN[aNaV\[`

ZNV` Nb``V `NP_V»PR` PN_ \[ R`]{_R ^b´R[ abN[a Y´N[VZNY \[ abR_N YR ZNY 9R` _VPUR` OVOYV\aU{^bR` Qb C66R `V{PYR NcN[a [\a_R {_R azZ\VT[R[a QR Y´ReV`aR[PR QR ]\aV\[` YNcRZR[a` SbZVTNaV\[` RZ]Yua_R` `b]]\`Va\V_R` ZNV` Nb``V Q´b[R ]UN_ZNP\]zR ON`zR `b_ QR` _RZ{QR` [Nab_RY` N``\PVN[a aUfZ Zf_aR \]VbZ Ra Z|ZR P\^bVYYNTR` ]VYz` Ra ReP_zZR[a` 9N ZzQRPV[R R[ :z`\]\aNZVR N b[R _zRYYR S\[PaV\[ `\PVNYR Ra YR ZzQRPV[ ReR_PR b[R cz_VaNOYR ]_\SR``V\[ P\QV»zR ]N_ Y´oaNa 0´R`a QN[` PRa b[VcR_` ^bR `RZOYR[a `R QR``V[R_ ]\b_ YN ]_RZV{_R S\V` YN [\aV\[ QR QVNT[\`aVP Ra PRYYR QR _R`]\[`NOVYVaz ZzQVPNYR ]bV`^b´b[R \]z_NaV\[ ZN[^bzR QR YN PNaN_NPaR ]\bcNVa |a_R Qb_RZR[a `N[PaV\[[zR ' YR ]_NaVPVR[ NcNVa YR` ZNV[` a_N[PUzR`

?A8ÏA4B 4C CA08CqB <q3820DG 4= q6H?C4 0=284==4 ª YN QVÞz_R[PR QR` /NOfY\[VR[` YR` oTf]aVR[` P\[`VQ{_R[a ^bR YR` QVRbe `\[a Yt ]\b_ `\bYNTR_ YRb_` `\bÞ_N[PR` AU\a YR `P_VOR t a|aR Q´VOV` [´R`a VY ]N` YR QVRb abazYNV_R QR YN ZzQRPV[R , >bN[a Nb PzY{O_R 6ZU\aR] ZzQRPV[ Ra N_PUVaRPaR Qb _\V 1WRgR_ VY `R_N QVcV[V`z @V YR `\b[\b [\a_R ZzQRPV[ Tz[z_NYV`aR N R[P\_R _RP\b_` Nbe ]_V{_R` Ra V[PN[aNaV\[` VY N``\PVR `\bcR[a ZNTVR Ra _RYVTV\[ Ra [´Uz`VaR ]N` t § baVYV`R_ YR` ]N]f_b` ¨ QR` a_NVaz` QR ZzQRPV[R ]\b_ aR[aR_ QR QVNT[\`aV^bR_ YR` ZNYNQVR` A_{` ]_NTZNaV^bR VY `NVa \O`R_cR_ Ra N[NYf`R_ § YN QN[`R Qb P®b_ ¨ YR _faUZR PN_QVN^bR Ra baVYV`R_ QR` aRPU[V^bR` aRYYR` ^bR YN ]NY]NaV\[ \b YN ]R_Pb``V\[


<|SPX[[^] a|P[Xb| _Pa 2Pa[^ BPaaPQTi^[[Tb

<|SPX[[^] a|P[Xb| _Pa 7T]ah 0[QTac ;PVaXUU^d[

<|SPX[[^] a|P[Xb| _Pa 7T]ah 0[QTac ;PVaXUU^d[

©Michel Soudière Université Paris Descartes

<|SPX[[^] a|P[Xb| _Pa ;^dXb <d[[Ta

HISTOIRE

AD4 34B B08=CB ?ÏA4B ª `R` P az` ReV`aR[a QR` `]zPVNYV`aR` ' YR` ZzQRPV[` § QR` QRbe fRbe Qb cR[a_R QR` ZNYNQVR` PNPUzR`© ¨ § YR OR_TR_ QR Y´N[b` ¨ `RP\[Qz` ]N_ QR` N``V`aN[a` Q\[a YR _ YR R`a QR ]_\QVTbR_ YR` `\V[` ]_R`P_Va` `b_a\ba YR` YNcRZR[a` a_{` ]_V`z` t Y´z]\^bR 9´oTf]aR SNVa N]]N_N a_R b[R [\aV\[ S\[QNZR[aNYR ' PRYYR Qb Q\`NTR ^bV P\[QVaV\[[R Y´N]]N_VaV\[ QR PRbe ^bR Y´\[ ^bNYV»R_N ]Yb` aN_Q Q´N]\aUVPNV_R` :NV` P´R`a `b_a\ba QN[` YR Q\ZNV[R PUV_b_TVPNY ^bR YR` NcN[PzR` `\[a YR`

]Yb` `]RPaNPbYNV_R` ' PNbaz_V`NaV\[ Nb SR_ _\bTR `bab_NaV\[ t ]N_aV_ QR O\fNbe Q´N[VZNbe NaaRYYR` QR O\V` ON[QNTR` VZ]_zT[z` QR T_NV``R© 9R` ONaNVYYR` Ra YR` TVTN[aR`^bR` PUN[aVR_` ]UN_N\[V^bR` `\[a b[ PUNZ] Q´Re]z_VZR[aNaV\[ ]\b_ YR` PUV_b_TVR[` 9N ]_NaV^bR QR Y´RZONbZRZR[a ^bN[a t RYYR Z|ZR `V RYYR R`a NPP\Z]YVR _VabRYYRZR[a `N[` Pb_V\`Vaz `PVR[aV»^bR SNc\_V`R Y´Re]Y\_NaV\[ Qb P\_]` Ra P\[a_VObR t b[R P\[[NV``N[PR N]]_\S\[QVR QR YN a\]\Y\TVR QR` \_TN[R`

6Y SNba PR]R[QN[a NaaR[Q_R Y´Nc{[RZR[a QR YN PVcVYV`NaV\[ T_RP^bR ]\b_ c\V_ `´\]z_R_ b[ a\b_[N[a QzPV`VS QN[` Y´UV`a\V_R QR YN ZzQRPV[R N``\PVz t YN [NV``N[PR QR P\b_N[a` ]UVY\`\]UV^bR` `RY\[ YR`^bRY` P\ZZR YR `\bYVT[R ?\TR_ 1NPURg ' ¦ 9N ZzQRPV[R `R Q\Va Q³|a_R b[R `PVR[PR QR Y³5\ZZR NcN[a Q³|a_R Y³N_a QR Tbz_V_ § O ?\TR_ 1NPURg 5V`a\V_R QR YN ZzQRPV[R QR Y´.[aV^bVaz Nb EER `V{PYR zQVaV\[` ANYYN[QVR_ =N_V` !

;P R^]bcadRcX^] Sd QwcX\T]c ST [P UPRd[c| ST \|STRX]T P S|Qdc| T] S|RT\QaT ("% _^da b½PRWTeTa T] ($" ;Tb \|SPX[[^]b `dX ^a]T]c [P UP{PST ^]c |c| bRd[_c|b _Pa STb PacXbcTb P]RXT]b |[}eTb ST [½|R^[T STb 1TPdg 0acb b^db [P SXaTRcX^] ST ?Pd[ ;P]S^fbZX 06>A0 k G888


;½02CD0;8Cq

q2A8A4 D= <08; 2><<4 >= A4B?8A4

9R` ]R_`\[[R` T_NcRZR[a OYR``zR` aza_N]YzTV^bR` \b `\bĂž_N[a Qb `f[Q_\ZR Q´R[SR_ZRZR[a Y\PĂŞRQ V[ `f[Q_\ZR ]\b__\[a OVR[a a ]VY\aR_ YRb_ SNbaRbVY _\bYN[a \b zP_V_R QR` ZNVY` T_uPR t YN _R`]V_NaV\[ [N`NYR B[ N]]N_RVY ^bV a_N[`S\_ZR YN _R`]V_NaV\[ P\[a_ YzR R[ `VT[Nbe zYRPa_V^bR` N zaz aR`az `b_ QR` ]R_`\[[R` cNYVQR` ]bV` `b_ QR` ]R_`\[[R` UN[QVPN]zR` ]N_ Y´V[`aVaba CRVgZN[[ Ra Y´b[VcR_`Vaz QR ARY .cVc 9R `f`a{ZR N zaz ZN a_V`z R[ ^bRY^bR` `RZNV[R` ]N_ YR` c\Y\[aNV_R` Ra N ]N_SNVaRZR[a S\[PaV\[[z

=4FB B0=Cq ?AqE4=C8>= 20A38> A4=34I E>DB ;4 !' >2C>1A4 D= 2œDA 7D<08= @D8 10C 0D AHC7<4 34B C0<1>DAB 4C B½455>=3A4 3½D= 2>D? 2½4BC ;4 B?42C02;4 qC>==0=C 8=8C8q ?0A ;0 5q3qA0C8>= 5A0=p08B4 34 20A38>;>684 ?>DA 0;4AC4A ;4 6A0=3 ?D1;82 BDA ;4B A8B@D4B 3½022834=CB E0B2D;08A4B 270@D4 9>DA # ?4AB>==4B 4= B>=C E82C8<4B ?>DA 4= B0E>8A ?;DB BDA 24C qEq=4<4=C ) FFF 543420A38> 2><

8=5>A<4I E>DB 6AĂ‹24 0D CA08= 0;I748<4A ;P \P[PSXT S½0[iWTX\Ta `dX T]caP ]T [P STbcadRcX^] STb ]Tda^]Tb Tc bT \P]XUTbcT _Pa STb ca^dQ[Tb ST [P \|\^XaT ST [½^aXT]cPcX^] ^d Sd R^\_^acT\T]c c^dRWT _a}b ST % 5aP]{PXb ?^dacP]c d] \P[PST bda STdg ]½Tbc ]X SXPV]^bcX`d| ]X caPXc| @dP]c Pdg UP\X[[Tb T[[Tb \P]`dT]c b^deT]c ST a|_^]bTb Tc ST b^dcXT] 9db`d½Pd ! bT_cT\QaT d] caPX] Tg_^ bX[[^]]TaP [P 5aP]RT _^da X]U^a\Ta bda [P \P[PSXT 8]XcX| _Pa [P B=25 Tc 5aP]RT C|[|eXbX^]b [T _a^YTc P _^da _PacT]PXaT [Tb [PQ^aPc^XaTb 4XbPX Tc ?Ă„iTa ) d] TgT\_[T a|dbbX ST R^[[PQ^aPcX^] T]caT [Tb T]caT_aXbTb _dQ[X`dTb Tc [T bTRcTda _aXe| Sd \|SXRP\T]c ;T caPX] b½Paa~cTaP SP]b ! eX[[Tb ST 5aP]RT ]^cP\\T]c ?PaXb ;X[[T ;h^] <PabTX[[T Tc C^d[^dbT 3Tb Tg_Tacb bTa^]c _a|bT]cb v b^] Q^aS _^da a|_^]SaT v c^dcTb [Tb `dTbcX^]b \PXb PdbbX _^da UPXaT [T _^X]c bda [P aTRWTaRWT [Tb ]^deTPdg caPXcT\T]cb Tc [T a [T STb UP\X[[Tb Pour connaĂŽtre le parcours du train : www.train-alzheimer.fr ou 01 53 25 16 44.

D= CA08C4<4=C ?A><4CC4DA 2>=CA4 ;4 <q;0=><4

;T \|[P]^\T PeP]R| bcPST ^ [T RP]RTa ]½Tbc _[db ^_|aPQ[T Tbc _Pa\X [Tb _[db SXUĂ„RX[Tb v caPXcTa 0_a}b " P]b ST aTRWTaRWTb X]UadRcdTdbTb d] ]^deT[ P]cXR^a_b 8_X[X\d\PQ S|eT[^__| _Pa [Tb [PQ^aPc^XaTb 1aXbc^[ <hTab B`dXQQ ^UUaT T]Ă„] d] Tb_^Xa BT[^] [Tb a|bd[cPcb ST [½TbbPX R[X]X`dT [½Tb_|aP]RT ST eXT PeTR RTc P]cXR^a_b |cPXc ST SXg \^Xb T] \^hT]]T Tc Ydb`d½v ! P]b _^da !# STb _PcXT]cb R^]caT % \^Xb PeTR [Tb P]RXT]b caPXcT\T]cb 0dcaT QT[[T _a^\TbbT _^da [P aTRWTaRWT ) X[ U^]RcX^]]T T]

CA>? 34 54A 2Âź4BC ;Âź4=54A 0´R`a YR WRb QR Z\a` ^b´N PU\V`V Y´N``\PVN aV\[ 5zZ\PU_\ZNa\`R ]\b_ ]N_YR_ QR PRaaR NĂžRPaV\[ ZzP\[[bR ^bV a\bPUR ]\b_aN[a 3_N[yNV` `b_ =_RZV{_R ZNYNQVR Tz[z G8E k 06>A0

aV^bR R[ 3_N[PR RYYR R`a QbR t YN `b_PUN_TR R[ SR_ QR Y´\_TN[V`ZR 2[ Y´NO`R[PR QR a_NVaRZR[a RYYR R[a_N [R QR T_NcR` P\Z]YV PNaV\[` aRYYR` ^bR YR QVNO{aR \b YN PV__U\`R

bcX\d[P]c [Tb a|_^]bTb X\\d]XcPXaTb R^]caT [T RP]RTa P[^ab `dT [P _[d_Pac STb cW|aP_XTb RXQ[T]c [Tb RT[[d[Tb RP]R|aTdbTb R^\\T [P RWX\X^cW|aP_XT ;T caPXcT\T]c Tbc c^dY^dab T] _WPbT S½Tg_|aX\T]cPcX^] \PXb VawRT v [½0CD ]^\X]PcXeT RTacPX]b _PcXT]cb ^]c S|Yv _d T] Q|]|Ă„RXTa ;½Pdc^aXbPcX^] ST \XbT bda [T \PaRW| Tbc PccT]SdT _^da [½P]]|T _a^RWPX]T * L’Autorisation Temporaire d’Utilisation nominative est une procĂŠdure qui permet de dĂŠlivrer un traitement avant sa mise sur le marchĂŠ Ă un malade nommĂŠment dĂŠsignĂŠ et sur demande du mĂŠdecin.

3NaVTbR ]R_`V`aN[aR Q\bYRb_` N_aVPbYNV_R` aRV[a OYRbua_RŠ P´R`a ]Rba |a_R b[R UzZ\ PU_\ZNa\`R 3NVaR` c\b` Qz]V`aR_ www.hemochromatose.fr



NOUVEAU Avec Kelmed, retrouvez, 24h sur 24, le médicament d’origine de votre médicament générique*, sur www.biogaran.fr

Application

GRATUITE sur votre

iPhone

Grâce à Kelmed, le moteur de recherche des médicaments génériques développé par Biogaran, retrouvez le nom et les informations utiles sur * Un médicament générique est un médicament qui a la même composition qualitative et quantitative en principes actifs, la même forme pharmaceutique, et dont la bioéquivalence avec la spécialité de référence a été démontrée par des études appropriées de biodisponibilité.

Vo t r e s a n t é n o u s e s t p r é c i e u s e .

www.biogaran.fr

PO 2888 - 12 / 09

l’équivalent générique de votre médicament et réciproquement.


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.