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AUTOMNE 2010 - N° 46

> BEAUTÉ

Cosmétique masculine, les nouvelles tendances > DOSSIER Dépister l’hypertension pour mieux la contrôler

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SPORT

À chacun son sport

Prix : 3,50 € Ce numéro vous est offert par votre pharmacien.


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éditorial

Entrain de rentrée

“ AUTOMNE REPRISE La période estivale s’efface. Place à la rentrée ! Levers matinaux, contraintes horaires, journées plus courtes, le tableau est-il si gris ? Non bien sur ! car il y a aussi les bons côtés : le plaisir de retrouver les collègues et les amis, d’échanger des anecdotes comme autant de petits instants précieux, de s’emplir les yeux des couleurs flamboyantes de nos forêts en habit d’automne, de redécouvrir le parfum de l’humus… Et puis aussi de reprendre toutes ses activités ! Autant de raisons de garder entrain et dynamisme afin de préserver la bonne humeur accumulée pendant l’été ! Et pour cela, votre magazine va vous y aider. Comme à chaque saison vous y trouverez tous les conseils nécessaires à votre forme et votre santé. A la rentrée, on prend plein de bonnes résolutions. C’est le bon moment pour continuer l’activité sportive commencée pendant les vacances en décidant bien sûr, de la pratiquer régulièrement. C’est aussi l’occasion de faire le point sur son alimentation et d’adopter une cuisine saine, légère, équilibrée qui aidera à trouver l’énergie et le dynamisme nécessaires aux activités physiques. Bien manger c’est non seulement prendre du plaisir, trouver tous les nutriments nécessaires, mais aussi se faire du bien en prévenant l’apparition de désordres chroniques comme l’hypercholestérolémie ou l’hypertension. Et puisque nous évoquons la prévention, vous trouverez aussi dans votre magazine, un article sur la vaccination grippale qui vous rappellera l’utilité de ce geste annuel et refera le point sur un sujet qui aura alimenté l’actualité médicale de l’hiver dernier. Décidément, avec votre Pharmacien PHR Référence et votre magazine, vous avez toutes les raisons d’aborder l’automne avec confiance et bonne humeur !

Parce que votre santé c’est capital, votre Pharmacien Viadys et son équipe, adhérents du Groupe PHR, vous écoutent, vous informent et vous accompagnent toute l’année.

Editeur : Groupe PHR SAS, 78, boulevard de la République, 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT. Tél. : 01 55 20 93 70 – Fax : 01 46 09 92 58. www.groupephr.fr <http://www.groupephr.fr/> - Directeur de la publication : Lucien BENNATAN. Directeurs de la rédaction : Emmanuel BARBIER, Willy HODIN. - Photos : BSIP - Photo couverture : PHR Référence. Imprimerie Fabrègue (87). Tirage : 44 300 exemplaires. Prix du numéro : 3,50 € - ISSN 1620-9109.


Le soin de Bébé au quotidien

Un geste simple : moucher le nez de Bébé. Bébé est enrhumé ?

Mais il est encore trop jeune pour évacuer seul le mucus qui s’accumule dans le nez

Ceux-ci sont des dispositifs médicaux, à utiliser avec précaution

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Depuis le 29 Avril 2010 l’AFSSAPS a contre indiqué l’utilisation des mucolytiques administrés par voie orale chez le nourrisson de moins de 2 ans,

et recommande de désobstruer le nez par un lavage nasal plusieurs fois par jour.

Avenue du Général de Gaulle - (F) 14204 Hérouville Saint-Clair cedex 306 062 944 RCS Caen - Tél. : 02.31.47.15.46


SOMMAIRE > ACTUALITÉ PAGE 6

En bref

> DOSSIER PAGE 10

Dépister l’hypertension pour mieux la contrôler

> PLANTE MÉDICINALE PAGE 15

La valériane pour un bon sommeil

> PRÉVENTION PAGE 17

Grippe ordinaire et extraordinaire, précaution sans déraison

> ENFANT PAGE 20

L’acné, cauchemar des adolescents

> MÉDICATION FAMILIALE PAGE 23

Prise en charge de la douleur à la maison

> SPORT & SANTÉ PAGE 29

À chacun son sport

> SENIORS PAGE 32

Ne pas oublier d’entretenir sa mémoire

> SANTÉ & ENVIRONNEMENT PAGE 37

Encore trop d’intoxications au monoxyde de carbone !

> BEAUTÉ PAGE 40

Cosmétique masculine, les nouvelles tendances

> NUTRITION & HYGIÈNE DE VIE PAGE 43

Une alimentation saine et équilibrée

> VÉTÉRINAIRE PAGE 47

Lapins domestiques et petits rongeurs

> ZOOM SUR... PAGE 49


> ACTUALITÉ

en brefen bref

> Comment utiliser les tests de grossesse ?

> Pas de miel pour les tout-petits nourrissons

Le principe des tests de grossesse est de détecter la présence dans les urines de l’hormone HCG qui est sécrétée par les femmes enceintes. Ils peuvent être utilisés « à la date présumée des règles ou jusqu’à trois ou quatre jours avant celle-ci, en sachant que la fiabilité est alors moins importante ». Étant de plus en plus sensibles, la plupart des tests peuvent être effectués n’importe quand dans la journée, en respectant toutefois une précaution : ne pas trop boire avant la réalisation du test. Il n’y a pas d’interférence entre la pilule et le résultat du test. Le Quotidien du Pharmacien du 20 mai 2010.

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Comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’AFSSA déconseille de « donner du miel, quelle que soit son origine, aux enfants de moins de 1 an ». Le miel peut, en effet, contenir des spores de Clostridium botulinum, la bactérie responsable du botulisme. Or l’Institut de veille sanitaire (InVS) a constaté que le nombre de cas de botulisme infantile a augmenté depuis 2004. « La consommation de miel serait un facteur de risque chez le nourrisson dont la flore intestinale est immature, permettant aux spores de se développer et de produire de la toxine botulique responsable des symptômes de paralysie musculaire », explique l’AFSSA. D’où cette recommandation particulière pour les jeunes nourrissons. AFSSA, mai 2010.

> Le café en grains, futur insecticide ? Des chercheurs brésiliens ont découvert que le café en grains contient des protéines qui possèdent des propriétés insecticides. Ils ont extrait ces protéines de café des variétés arabica et racemosa, les ont purifiées puis testées contre des larves d’une espèce de charençon – Callosobruchus maculates de son nom scientifique. Avec un certain succès, puisque la moitié des larves ont été tuées. Affaire à suivre… Journal of Agricultural and Food Chemistry 2010 ; 58 : 3050-5.

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> La peau des diabétiques Le diabète s’accompagne fréquemment de lésions cutanées. On estime que 30 % des patients diabétiques sont concernés. Une étude réalisée par des médecins indiens chez 100 patients diabétiques âgés de 28 à 80 ans montre que la sécheresse de la peau est l’atteinte la plus fréquente (44 %) devant la dermopathie diabétique, qui se caractérise par des lésions situées sur les jambes (36 %), les acrochordons, qui sont de petites excroissances bénignes pouvant servir de marqueur de la maladie (32 %), les infections dues à des bactéries ou des champignons (31 %) et la kératose séborrhéique (30 %). Chez 8 malades sur 10, plusieurs types de lésions étaient associés. Indian J Dermatol 2010 ; 55 : 39-41.


en brefen bref > Les critères de beauté ont-ils évolué avec le temps ? Des orthodontistes allemands ont eu l’idée de visionner, sur Internet, des photos d’hommes et de femmes considérés comme attirants prises entre 1940 et 2008. L’objectif de ce travail était de savoir s’il existait des différences en termes de critères esthétiques de la face pour décider qu’une personne était « belle ». Après analyse des photos consultées, ils ont constaté que les femmes avaient des lèvres plus protubérantes que les hommes, en particulier au cours de la dernière décennie, et que des changements significatifs et variables selon le sexe sont apparus au fil du temps. Ils concernent notamment le menton dont la taille a diminué chez les hommes et, à l’inverse, a augmenté chez les femmes. Am J Orthod Dentofacial Orthop 2010 ; 137 : 450.e1-9

> Interrogations sur les performances des cyclistes Les grandes courses cyclistes comme le Tour de France, la Vuelta, le Giro ou autres grandes compétitions européennes attirent de nombreux spectateurs. Une équipe de l’Institut de recherche biomédicale et d’épidémiologie du sport (IRMES, Paris) s’est penchée sur l’évolution, au cours des vingt dernières années, des performances des sportifs qui y ont participé. Il apparaît que les cyclistes vont de plus en plus vite, avec une progression de 6,8 % après 1993. Les auteurs de l’étude s’interrogent sur le rôle de paramètres « extraphysiologiques » dans cette progression récente de la vitesse des courses. J Sports Sci 2010 ; 28(7) : 789-96

> Alcool et grossesse, tolérance zéro Que savent les Françaises sur la consommation d’alcool durant la grossesse ? Pour répondre à cette question, des chercheurs de l’INSERM ont interrogé 42 femmes enceintes via trois « chats » Internet. Leur constat est sans appel : la recommandation d’une abstinence totale pour les femmes enceintes est souvent méconnue. Cela n’est pas sans conséquence puisque les effets néfastes de l’alcool pour les enfants qui y ont été exposés avant la naissance peuvent être sévères. Si les sources d’informations sur ce sujet sont multiples, allant de divers documents et de la télévision aux professionnels de santé, les femmes elles-mêmes représentent la source la plus crédible aux yeux de celles qui ont été interrogées. « La consommation d’alcool durant la grossesse est encore un réel tabou pour les professionnels de santé en France », font remarquer les chercheurs pour qui il est urgentissime et impératif de promouvoir l’abstinence totale auprès des femmes enceintes. Drug Alcohol Rev 2010 ; 29 : 184-8.

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Pourquoi laisser les brûlures d’estomac gâcher ces bons moments ? Vous avez souvent des brûlures d’estomac ? Vous en avez assez de les subir au quotidien ? En France, 3,8 Millions de personnes souffrent de ce problème au moins 1 fois par semaine. Les brûlures d’estomac sont généralement considérées comme un problème mineur ; pourtant si vous faites partie de ces millions de personnes vous savez que ce n’est pas le cas.

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Les brûlures d’estomac fréquentes sont gênantes en particulier la nuit car elles entraînent alors des troubles du sommeil. Elles sont donc un facteur de fatigue avec des répercussions sur la qualité de vie (vie familiale, sociale et professionnelle).

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> ACTUALITÉ

en brefen bref PAR LE DR CATHERINE FABER

> Peut-on dépister précocement la maladie d’Alzheimer ? La maladie d’Alzheimer (MA) apparaît plus précocement chez les sujets mongoliens (trisomie 21). En effet, le chromosome supplémentaire (trois chromosomes 21 au lieu de deux) conduit très tôt à une accumulation dans le cerveau de la protéine bêta-amyloïde qui est caractéristique de la MA. Une étude récente vient de mettre en évidence la présence de cette protéine dès l’enfance, voire même à la naissance, dans le cristallin de sujets trisomiques. Une telle opacification du cristallin a aussi été constatée à un stade avancé de MA chez des sujets non trisomiques. Cette découverte pourrait permettre un dépistage précoce de la maladie d’Alzheimer et la mise en place plus rapide de traitements. Le Quotidien du Pharmacien du 31 mai 2010.

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> Une innovation dans la détection des drogues Des travaux d’une équipe suédoise ouvrent la voie à la détection des drogues par des tests respiratoires. Ils ont été menés sur 12 personnes qui avaient pris des amphétamines et qui ont été admises aux urgences avec des signes d’intoxication. La présence de ces produits a été révélée par l’analyse de l’air exhalé puis confirmée par des tests urinaires et sanguins. Le test respiratoire permet de mesurer des taux beaucoup plus bas que ceux obtenus par ces derniers. Les chercheurs font remarquer que c’est la première fois que des drogues sont détectées par cette méthode qui pourrait aussi être utile pour rechercher d’autres substances narcotiques, estiment-ils. Journal of Analytical Toxicology 2010 ; 34 : 233-7.

> Mauvaise voix pour les enseignants Les maîtres et les profs ne ménagent pas assez leur voix. C’est ce que montrent les résultats d’une étude réalisée par des universitaires de Malaga chez 282 enseignants du primaire et du secondaire de 51 écoles publiques. Les informations sur ce sujet ont été recueillies à l’aide de deux questionnaires, l’un destiné à rechercher les troubles vocaux et le second à évaluer la dimension psychologique. D’après cette étude, près de deux tiers des enseignants des deux sexes (62,7 %) ont déjà eu des problèmes de voix hebdomadaires, voire quotidiens. Pour faire face à ces problèmes, ils sont plus demandeurs de soutien psychologique que de mesures concernant le personnel et leur rémunération. Folia Phoniatrica et Logopaedica 2010 ; 62: 24-34.

> Comment évolue la mortalité infantile dans le monde ? Les données récentes concernant l’évolution de la mortalité infantile dans le monde sont encourageantes. Le nombre de décès d’enfants de moins de 5 ans est, en effet, passé de 11,9 millions en 1990 à 7,7 millions cette année. Les pays défavorisés continuent, bien sûr, de payer le plus lourd tribut : un tiers des décès surviennent en Asie du Sud et la moitié en Afrique subsaharienne. Reste que les progrès les plus rapides dans ce domaine ont été observés non pas dans les pays favorisés mais en Afrique du Nord et en Amérique latine. Globalement, le taux de mortalité infantile a diminué d’environ 60 % au cours des quatre dernières décennies, avec un recul de l’ordre de 2 % par an. Lancet 2010 ; 375 : 1704-20.

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DOSSIER

DÉPISTER L’HYPERTENSION MIEUX LA CONTRÔLER

PAR MARION GIRA

L’hypertension artérielle (HTA) ne se manifeste généralement par aucun symptôme. Non diagnostiquée ou mal contrôlée, elle poursuit son travail de sape silencieux sur le plan cardiaque et au niveau de nombreux organes comme le cerveau ou le rein.

L

a valeur de la pression artérielle (PA) varie, au cours de la révolution cardiaque, au rythme des contractions (systoles) et des relâchements (diastoles) successifs du muscle cardiaque (myocarde). On parle de pression artérielle systolique (PAS) lorsque les ventricules se contractent et propulsent le sang dans l’aorte et l’artère pulmonaire (la PA est alors maximale), et de pression artérielle diastolique (PAD) lorsque les valves s’ouvrent et que les ventricules se relâchent et se remplissent (la PA est alors minimale). Les valeurs normales exprimées en millimètres de mercure (mmHg) sont, pour la PAS, inférieures à 140 mmHg et, pour la PAD, inférieures à 90 mmHg. L’HTA peut être due soit à l’élévation de la PAS seule, soit à l’élévation de la PAD seule, soit à l’élévation des deux. Le risque de complications cardio-vasculaires existe dans les trois cas.

même si la cause n’est pas retrouvée, on sait que de nombreux facteurs clairement identifiés (sexe, âge, tabagisme, diabète, cholestérol, obésité abdominale…) favorisent sa survenue. Méconnaître une HTA accroît dangereusement le risque cardio-vasculaire. En effet, une pression trop importante et prolongée altère l’ensemble du système artériel, des gros vaisseaux aux très petits.

> CONSEILS

> Essentielle ou secondaire ? Contrairement à l’hypertension secondaire qui est due à une cause identifiable (rénale, surrénalienne, vasculaire, toxique) et qui représente de 5 à 10 % des cas d’HTA, l’hypertension est dite essentielle lorsqu’elle n’a pas de cause évidente (de 90 à 95 % des cas). En fait,

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> Les jeunes filles et les femmes doivent être averties que les contraceptifs estroprogestatifs peuvent entraîner la survenue d’une augmentation de la PA proportionnelle à la durée du traitement hormonal. La substance en cause serait l’éthinylestradiol (EE). > Le risque cardio-vasculaire lié à la prise de ces médicaments s’ajoute au risque que présente une patiente déjà hypertendue. > L’HTA est une contre-indication absolue à une contraception estroprogestative.

Au niveau du cerveau, il faut redouter la survenue d’un accident vasculaire cérébral (AVC) ou une accentuation du déclin cognitif. Les complications cardiaques sont l’angor, l’infarctus du myocarde ou l’insuffisance cardiaque. Au niveau des reins s’installe l’insuffisance rénale, et les yeux sont touchés par des rétinopathies.

> Des mécanismes de régulation complexes La PA est très variable, parfois d’une minute à l’autre. Elle s’élève lors d’un effort physique, d’une activité intellectuelle, d’un rapport sexuel ou sous l’effet d’une émotion. En revanche, elle baisse pendant le repos et le sommeil. Le diagnostic d’HTA nécessite donc plusieurs mesures et il ne peut être posé que si l’élévation est constante. La mesure de la PA au cabinet médical peut être surévaluée ou sous-évaluée, et il est fortement recommandé de la compléter par des automesures régulières à domicile à l’aide de tensiomètres homologués. En effet, l’effet bien connu dit « blouse blanche » (peur du médecin) majore les chiffres de PA qui peuvent dépasser les 140/90 mmHg, alors que les chiffres recueillis à domicile sont de 135/85 mmHg, par exemple. Une PA qui se maintient en permanence à 140/90 mmHg doit vous inquiéter : c’est un seuil d’alerte. En revanche, des chiffres en baisse ne doivent pas vous faire penser que votre traitement est surdosé. L’HTA « masquée » se traduit par une pression anormalement élevée en dehors du cabinet médical alors que sa valeur est normale lorsqu’elle est prise en consultation, et le danger est de passer à côté d’une vraie HTA.


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Pression artérielle inférieure à 14/9 Faire contrôler sa pression artérielle est une nécessité

> Commencez par modifier vos habitudes de vie Lorsque le risque cardio-vasculaire est faible, votre traitement commence par le respect de mesures hygiéno-diététiques simples et par la prise en charge des facteurs de risque. Le suivi rigoureux de ces mesures peut suffire à vous éviter le recours à un traitement médicamenteux. Règle n° 1 : luttez contre le surpoids.

L’obésité accroît et aggrave l’HTA. De plus, elle expose aux risques de dyslipidémie, de diabète et de décès par cardiopathie. La perte de quelques kilos peut s’avérer efficace pour diminuer les chiffres de la PA. Règle n° 2 : salez moins. Pas question d’adopter un régime sans sel, mais limitez vos apports à 6 g par jour. Commencez par ôter la salière de la table pour éviter de resaler systémati-

mesure ambulatoire de la PA : > La comment et pourquoi ? > La mesure ambulatoire de la PA (MAPA) représente une autre technique de mesure. > Elle est réalisée à l’aide d’un « Holter » tensionnel qui permet d’enregistrer la PA en continu au cours des 24 heures. > L’appareil portable est équipé d’un brassard huméral qui se déclenche automatiquement tous les quarts d’heure. > Le patient porte l’appareil à la ceinture et conserve ses activités habituelles (travail, courses, sommeil…). Il doit les noter : lever, coucher, prise de repas et de médicaments, activité physique, conduite automobile. > Ce procédé est recherché pour dépister des troubles du rythme et accéder à des données nocturnes (patients diabétiques, insuffisants rénaux, apnées du sommeil).

quement vos plats, et apprenez à vous méfier du sel « caché » dans certains aliments (charcuteries, conserves, fromages, poissons fumés, coquillages, plats industriels…) et certaines boissons (St-Yorre, Vichy Célestins, Badoit). Règle n° 3 : surveillez vos apports lipidiques. La réduction des graisses, du cholestérol et des acides gras saturés est une priorité chez l’hypertendu. Règle n° 4 : limitez la consommation d’alcool. L’alcool consommé en excès a un effet hypertenseur. La prise de boissons alcoolisées (vin, bière…) ne doit pas dépasser deux verres par jour chez la femme et trois verres par jour chez l’homme. Règle n° 5 : arrêtez de fumer. Tabac et HTA ne font pas bon ménage et leur association multiplie le développement de l’athérosclérose. Règle n° 6 : bougez. La sédentarité est combattue par des exercices physiques, modérés et réguliers. Une marche de trente minutes à bonne allure, répétée trois à quatre fois par semaine, fera très bien l’affaire.

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DOSSIER

DÉPISTER L’HYPERTENSION POUR MIEUX LA CONTRÔLER

Interview/Questions

Ne pas passer à côté d’une hypertension > D’après un entretien avec le Pr Xavier Girerd (hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris)

– Quels sont les éléments qui doivent faire suspecter une HTA ? En premier, l’historique familial (parents, fratrie) d’hypertension précoce avant l’âge de 50 ans. La deuxième cause est une prise de poids à la quarantaine, surtout chez l’homme et sous forme de graisse abdominale, et la troisième est le vieillissement après la soixantaine : l’HTA signe le durcissement des artères. Ne dit-on pas « avoir l’âge de ses artères » ? Le stress n’est pas une cause d’hypertension.

– Jusqu’où la faire baisser ? L’objectif se situe en dessous de 140 mmHg, même chez le sujet âgé. Un patient traité ne doit pas se contenter d’une PA qui se maintient à 150 mmHg. Faire baisser d’un point (10 mmHg) la PA, réduit de 45 % le risque d’AVC et de 25 % celui d’infarctus.

– À quoi correspondent les deux chiffres de la PAS et de la PAD ? La PAS traduit l’état de fonctionnement du cœur et des artères de grande taille (coronaires, carotides…) qui peuvent se boucher.

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La PAD est le reflet du fonctionnement des artères de petite taille (artérioles) qui peuvent se rétrécir. La quantité de sang circulant est alors plus faible et il se produit une souffrance aiguë de l’organe concerné (cerveau, rein, foie, muscles). La PAD est plus facile à traiter que la PAS.

– Quels sont les risques encourus avec une PAD élevée ? Une augmentation de la PAD au niveau cérébral est très préoccupante : les artérioles ont très peu de connexions entre elles et le dysfonctionnement de l’une ne peut pas être compensé par les autres. Contrairement au rein où le relais peut être assuré à 90 %, il suffit d’une artériole cérébrale défaillante et mal placée pour provoquer un AVC.

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> Un contrôle des chiffres insuffisant En France, on estime à sept millions le nombre de patients traités pour HTA, mais la moitié des hypertendus traités ne sont pas suffisamment contrôlés. Ce qui semble incompréhensible compte tenu de la variété de l’arsenal thérapeutique. Plus de soixante molécules et plus de trois cents présentations différentes (associations de molécules à des dosages variés) sont actuellement disponibles en pharmacie pour combattre l’HTA. En fait, ces mauvais résultats s’expliquent en grande partie par la nonobservance ou une observance insuffisante par le patient de son traitement. En effet, la prise en charge de l’HTA est contraignante. Elle nécessite des consultations médicales régulières, la réalisation d’examens complémentaires et la prise quotidienne de médicaments qui peuvent être à l’origine d’effets indésirables qui sont la cause la plus importante d’un traitement mal suivi et mal vécu.

“ Prendre régulièrement son traitement

Vous devez avant tout prendre conscience des risques liés à l’HTA et des bénéfices d’un traitement antihypertenseur : il ne guérit pas l’HTA mais il redonne de la souplesse aux artères. Se traiter permet de vivre plus longtemps en meilleure santé, avec moins de handicaps. Le niveau de la PA à 50 ans est un marqueur prédictif d’être exposé avec plus de probabilité, vers l’âge de 75-80 ans, à des accidents cardio-vasculaires ou à une maladie d’Alzheimer.

> Les moyens d’améliorer la prise en charge Votre pharmacien peut vous donner des conseils de prévention, vous aider à pla-


nifier votre traitement pour éviter les oublis de prise, et vous apprendre à gérer les effets indésirables pour améliorer votre qualité de vie. Pour simplifier votre traitement, le médecin dispose actuellement de traitements de longue durée d’action qui, en une seule prise, sont capables d’abaisser efficacement la PA pendant 24 heures, et de nombreuses combinaisons fixes permettent d’administrer deux molécules en un seul comprimé. La gravité de la maladie n’est pas liée au nombre de médicaments prescrits. Plus de la moitié des ordonnances comportent deux principes pharmacologiques, mais les médicaments ne permettent pas toujours d’atteindre l’objectif et, pour avoir une plus grande efficacité lorsque la PAS est difficile à équilibrer, il est nécessaire d’envisager plusieurs associations antihypertensives.

> L’automesure tensionnelle en question Il est désormais établi qu’une automesure régulière de la PA est plus précise qu’une évaluation ponctuelle par un professionnel de santé. Votre pharmacien peut vous fournir quelques explications. Quel appareil choisir ? Il existe de très nombreux types d’appareils d’automesure disponibles en pharmacie. L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) édite régulièrement une liste des appareils dont elle a validé la fiabilité et qu’elle a homologués (www.afssaps.sante.fr). Au bras ou au poignet ? Les appareils positionnés sur le bras (modèles huméraux) sont très performants et très fiables, sous réserve que la taille du brassard soit adaptée à celle du bras du patient. Les personnes présentant de très gros bras peuvent positionner le brassard sur l’avant-bras. Les

L’automesure tensionnelle permet de vérifier l’efficacité d’un traitement ou de surveiller sa tension

appareils placés au poignet (modèles radiaux) sont plus simples d’utilisation, mais ils sont source de variabilité et leurs règles d’utilisation sont strictes. Quand mesurer la tension ? Après un repos de cinq minutes en position assise confortable et au calme, et en ne consommant ni alcool, ni café dans l’heure précédant la mesure, ni tabac dans le quart d’heure précédent. Comment effectuer la mesure ? Placez le brassard dans le bon sens (tuyau vers le bas) sur l’avant-bras dénudé, fléchi sur la table, en l’adaptant au diamètre du bras. Autre solution : placez le tensiomètre au

rupture > La d’anévrisme > L’anévrisme est une

maladie acquise et innée, c’est une fragilité congénitale de l’artère qui peut se rompre. Elle n’est pas liée à l’hypertension, mais une HTA peut favoriser la déchirure.

poignet et amenez le poignet à hauteur du cœur en fléchissant le coude. Pendant le gonflage et le dégonflage, ne bougez pas, ne parlez pas, restez détendu et ne serrez pas le poing. À quel moment de la journée ? Le matin entre le lever et le petit déjeuner, avant de prendre les médicaments. Le soir, avant le coucher et avant la prise des médicaments. Quand et à quelle fréquence ? Quand la tension n’est pas équilibrée, en cas de modification du traitement, ou avant une visite chez le médecin. Il est inutile de mesurer la PA tous les jours. Suivez la règle des trois : trois mesures le matin et trois mesures le soir à deux minutes d’intervalle, trois jours de suite. Ce qui compte, c’est la moyenne des dixhuit mesures. Comment mémoriser les résultats ? Si l’appareil n’a pas de mémoire électronique, notez chaque mesure sur le relevé d’automesure en précisant la date, l'heure et le traitement en cours. Vous ne devez pas éliminer vous-même des chiffres que vous jugez trop élevés ou trop bas, ni changer votre traitement en fonction des résultats. Apportez si besoin l’autotensiomètre en consultation pour comparer les mesures avec celles du médecin.

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PLANTE MÉDICINALE

La valériane pour un bon sommeil PAR MARION GIRARD

La valériane (Valeriana officinalis), plante au port majestueux et au feuillage élégant, est la voie royale vers le sommeil. Elle se reconnaît à ses couronnes de fleurs rose violet et à l’odeur très particulière de sa racine qui n’attire que les chats ! Ce tranquillisant végétal de taille élevée (2 m) pousse sur les talus et dans les milieux humides de toute l’Europe tempérée et des États-Unis. L’odeur est absente dans la plante fraîche et vous pouvez, sans crainte, en faire pousser dans votre jardin. C’est en séchant que la racine exhale une odeur caractéristique et très reconnaissable, attirant les chats qui viennent s’y frotter avec frénésie, d’où son nom « d’herbe aux chats ». Du latin valere, « se bien porter », cette plante des Mille et Une Nuits est utilisée pour l’action sédative de sa racine, fort appréciée des insomniaques.

Un sommeil facilité et de qualité Son activité sur le système nerveux central et ses effets antispasmodiques sont liés à la teneur de la racine en une huile essentielle, en acide valérianique et en valépotriates. L’action conjuguée de ces composés produit des effets sédatifs et relaxants. Ils permettent de réduire la nervosité et l’agitation liées au stress, ils améliorent l’humeur et la concentration. Avec la valériane, vous vous endormez plus facilement et plus rapidement, et vous retrouvez un sommeil de bonne qualité, sans être « assommé » au réveil. La plante a une efficacité aussi grande que les produits conventionnels de synthèse, sans produire ni accoutumance ni somnolence pendant la journée.

Les autres usages

anticonvulsivantes, ce qui pourrait expliquer son usage traditionnel pour soigner l’épilepsie. Ajoutée au traitement classique, elle améliore le quotidien des épileptiques et contribue à prévenir les crises. La plante est également utilisée avec succès dans les cures de désintoxication tabagique : elle calme la nervosité et les angoisses liées au sevrage. Elle entre dans de nombreux programmes de phytothérapie pour arrêter de fumer.

Les conseils pour bien dormir Les médicaments conseils de l'insomnie doivent toujours être associés à une bonne hygiène du sommeil. Les consignes sont simples : • gardez des horaires de lever stables quelle que soit l'heure d'endormissement ; • privilégiez des activités relaxantes et/ou prenez une douche tiède avant le coucher ; • choisissez une bonne literie, une chambre sombre et pas trop chauffée (15 °C-18 °C) ; • éliminez au maximum les bruits parasites.

> Les erreurs à éviter

• Prolonger un effort intellectuel ou physique tardivement. C'est un stimulant. • Rendre le manque de sommeil responsable de tous les maux sans chercher à en déterminer la cause. Il se crée une véritable névrose du sommeil. • Ressasser, avant de s'endormir, les problèmes de la journée ou ceux à venir le lendemain. Les mécanismes de l'éveil restent activés et bloquent la production normale de sommeil.

Des études suggèrent la présence de substances

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PRÉVENTION

virale

Grippe ordinaire et extraordinaire, précaution sans déraison

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fièvre PAR LE DR MICHELINE FOURCADE

La grippe est une maladie banale, pourtant, l’hiver dernier, elle est passée au rang des grandes épidémies mondiales avec ses craintes, ses insuffisances et ses excès. Seront-nous mieux préparés l’hiver prochain ? Difficile de savoir. Il est quand même possible de tirer des conclusions et de définir la conduite la plus appropriée pour prévenir le plus grand nombre de cas et éviter les mouvements de panique inconsidérés.

L

a grippe saisonnière est une infection virale aiguë qui touche entre 2 et 7 millions de personnes en France chaque hiver. Elle sévit par épidémies survenant chaque année au cours de l’automne avec un pic hivernal dans les régions tempérées. Dans certains pays tropicaux, les virus grippaux circulent tout au long de l’année avec un ou deux pics au cours de la saison des pluies. Les virus en cause sont les virus influenzae classés, en fonction des protéines qui constituent leur enveloppe, en trois grands types A, B et C qui n’ont pas le même pouvoir pathogène. Les cas de grippe de type C surviennent beaucoup moins fréquemment que ceux des types

A et B. C’est pourquoi le virus C n’entre pas dans la composition des vaccins contre la grippe saisonnière.

Historique de la grippe La grippe est l’une des maladies les plus anciennes que l’on connaisse. Décrite dès l’Antiquité et au Moyen Âge, la grippe a été identifiée comme une cause d’épidémie au fil des siècles. Au cours du XXe siècle, trois épidémies mondiales (ou pandémies) ont été recensées : • la grande pandémie de « grippe espagnole » de 1918 provoquée par le virus A(H1N1) responsable d’environ 40 millions de morts ; • la pandémie de « grippe asiatique » de 1957 provoquée par le virus A(H2N2), responsable d’environ 4 millions de morts dans le monde.

• la pandémie de « grippe de HongKong » de 1968 provoquée par le virus A(H3N2), responsable de près de 2 millions de morts dans le monde. C’est à l’Institut Pasteur de Paris que Dujarric de la Rivière avait rapporté en 1918 la preuve de l’existence d’un « virus filtrant » à l’origine de la grippe. Le premier virus grippal humain (type A) fut isolé en 1933, en Grande-Bretagne. Dès 1931, Goodspature avait réussi à cultiver des virus dans l’œuf de poule embryonné. Cette technique permit à deux Américains, Smith et Francis, de préparer les premiers vaccins inactivés. Mais c’est Jonas Salk, qui en 1944, prépara le premier vaccin réellement efficace, en utilisant des virus de type A, tués. Ce vaccin fut utilisé pour vacciner le corps expéditionnaire américain en Europe en 19441945. Deux ans plus tard, à l’Institut

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PRÉVENTION

A(H1N1) A(H2N Grippe

A(H1N1)

pendant l’hiver 2009/10

312 décès répertoriés en France métropolitaine bénéficiant d’une autorisation de mise sur le marché qui garantit la qualité et la sécurité sont utilisés. (Source GROG - Courte histoire du vaccin grippal. Pierre Saliou. délégué général du GEIG)

Transmission

La vaccination antigrippale est la meilleure prophylaxie

Pasteur de Paris, un laboratoire spécialement créé pour les recherches sur la grippe mit au point un vaccin européen avec la même technique. Pendant près de vingt ans, la vaccination contre la grippe resta assez confidentielle. En 1958, suite à la pandémie de « grippe asiatique », le virus H2N2 a remplacé dans

mesures d’hygiène avant tout Comme pour beaucoup de maladies infectieuses, l’hygiène est la première forme de prévention de la contagion en période épidémique : > se laver les mains soigneusement plusieurs fois par jour, au savon, et surtout après tout contact physique ou direct avec une personne infectée ou s’occupant d’un malade, ou avec des objets et des surfaces potentiellement contaminées par le virus ; > éviter les contacts rapprochés avec les personnes malades, en particulier pour les personnes à risque ; > se protéger et protéger les autres des projections (buccales ou nasales), se moucher ou éternuer dans des mouchoirs en papier jetable (à jeter dans une poubelle fermée par un couvercle) et aussitôt se laver les mains ; > Éviter toute atmosphère confinée. Aérer régulièrement les pièces.

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le vaccin le premier virus A(H1N1) et des améliorations ont été apportées dans sa purification. Mais, en fait, l’époque contemporaine de la vaccination ne débute qu’après la pandémie de 1968 due au virus H3N2 sur lequel les vaccins de l’époque n’avaient aucun effet. L’OMS décide alors de renforcer les réseaux de surveillance et de prendre certaines mesures : • en 1977, un nouveau vaccin est mis au point, combinant le virus H1N1, H3N2 et une souche B incorporée progressivement dans le vaccin depuis quelques années ; • le réseau des groupes régionaux d’observation de la grippe (GROG) est créé en France en 1984 ;

vaccin toujours “ Un renouvelé ”

• devant les résultats des études épidémiologiques démontrant que la vaccination diminue la mortalité chez les personnes âgées, la CNAM offre gratuitement le vaccin aux personnes âgées de 75 ans et plus en 1985, puis abaisse l’âge à 70 ans en 1989 et à 65 ans en 2000. La suite est bien connue : apparition en 2009 d’une nouvelle grippe A(H1N1) qui se propage de la même façon que la grippe saisonnière, mise au point de deux types de vaccins : vaccins avec adjuvant et vaccins sans adjuvant. Qu’ils comportent ou non un adjuvant, seuls les vaccins

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Les virus se transmettent très facilement d’une personne à l’autre par voie aérienne ; les particules virales se trouvent en suspension dans l’air dès qu’une personne infectée tousse ou éternue. La contamination est plus rapide dans un milieu clos ou confiné (transports en commun, collectivités, écoles, bureaux). Le virus de la grippe peut également se transmettre par contact avec des objets (poignées de porte, téléphones…). La période de contagiosité d’une personne contaminée s’étend depuis la période d’incubation qui dure entre 1 et 3 jours jusqu’à la fin de la maladie.

Signes et symptômes La grippe saisonnière se caractérise par l’apparition brutale d’une fièvre (> 38,5 °C) avec frissons, une sensation de malaise général, des céphalées, des douleurs musculaires et articulaires. À ce tableau s’associent des signes d’atteinte des voies respiratoires (congestion nasale, rhinorrhée, gêne respiratoire, toux sèche) et une douleur pharyngée. Des signes digestifs (nausées, vomissements, douleurs digestives) sont présents dans 1/5 des cas et peuvent évoquer une gastro-entérite. Il est courant d’observer un « V » grippal : la fièvre est élevée (39 °C40 °C) pendant les trois premiers jours, puis baisse brutalement pendant 24 heures et remonte pendant quelques heures pour ensuite décroître régulièrement. L’évolution est le plus souvent favorable, seules l’asthénie et la toux peuvent se prolonger pendant plusieurs semaines. Dans la plupart des cas, chez un sujet sain, une grippe guérit spontanément en 4 à 7 jours. Cependant, chez


A(H3N2) N2)

conseils

les personnes les plus vulnérables, comme les très jeunes enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes, les personnes atteintes d’une maladie chronique qu’elle soit cardiaque, pulmonaire, rénale, hépatique, sanguine ou métabolique (comme le diabète), les sujets immunodéficients, la grippe peut entraîner de graves complications qui mettent en jeu le pronostic vital.

des symptômes et la durée de l’infection et qui peuvent également prévenir la survenue de l’infection après contact avec un sujet atteint de grippe.

La vaccination antigrippale

La vaccination antigrippale est considérée comme la meilleure prophylaxie, elle assure un taux de protection de l’ordre de 60 % (jusqu’à 90 % pour la grippe saisonnière) et elle diminue significativement le nombre d’hospitalisations ainsi que la mortalité (1). Le vaccin n’est efficace qu’au bout de 10 à 15 jours, il est donc fondamental de se faire vacciner avant l’apparition des premiers cas de grippe. La vaccination asLa plupart des complications concernent sure une protection pendant un an, et la l’appareil respiratoire et sont souvent composition du vaccin change chaque dues à une surinfection bactérienne, année, la vaccination doit donc être remais la grippe peut également être un nouvelée tous les ans. facteur de décompensation de patholoDeux catégories de vaccins contre la gies sous-jacentes. Chaque année, les grippe seront utilisés en 2010-2011, épidémies de grippe entraînent des hosselon l’avis du Haut Conseil de pitalisations et sont responsables santé publique (2). de nombreux décès, principalement parmi les personnes à • Des vaccins trivalents Une risque (voir ci-dessus). La vis-à-vis de la grippe saiinformation grippe est, en France, la sonnière régulière seconde cause de morta– Pour la saison 2010sur la grippe : lité par maladie infec2011, l’OMS a recomwww.invs.sante.fr tieuse (de 2 000 à 4 000 mandé que la souche (Institut de veille décès par an, derrière la H1N1 2009 pandémique sanitaire) pneumonie à pneumocoque). soit incluse dans la composiAu niveau mondial, les épidémies tion des vaccins contre la grippe annuelles sont responsables d’environ qui comporteront les souches : trois à cinq millions de cas graves et de – A/California/7/2009 (H1N1) like virus : 250 000 à 500 000 décès. souche différente de celle du vaccin de grippe saisonnière 2009/2010 et proche Traitement de la souche des vaccins de grippe pandémique A(H1N1) 2009 ; Le traitement est symptomatique : il as– A/Perth 16//2009 (H3N2) : nouvelle socie le repos (l’arrêt de travail permet de souche par rapport au vaccin de grippe limiter la contagion et le risque de propasaisonnière 2009-2010 ; gation de l’infection), l’administration – B/Brisbane/60/2008 : souche inchand’un antalgique et d’un antipyrétique et gée par rapport au vaccin de grippe said’une hydratation en cas de fièvre élevée. sonnière 2009-2010. Le traitement spécifique fait appel aux La vaccination est recommandée pour les médicaments antiviraux qui, pris très prépersonnes de 65 ans et plus, les enfants cocement, peuvent diminuer l’importance

“ Attention à la surinfection bactérienne

surveillance des virus grippaux et de la grippe Sur le plan international, l’OMS coordonne les différents centres nationaux de référence de surveillance de la grippe. Sur le plan européen, l’Institut de veille sanitaire (InVS) a la responsabilité de la surveillance de la grippe. Cette surveillance est assurée par deux réseaux : > le Réseau national téléinformatique de surveillance et d’information sur les maladies transmissibles (RNTMT), plus connu sous le nom de réseau Sentinelles, qui regroupe environ 500 médecins répartis sur tout le territoire français ; > les groupes régionaux d’observation de la grippe (GROG) s’appuyant sur les médecins pédiatres, pharmaciens et biologistes qui réunissent des données épidémiologiques et récoltent les souches du virus. à partir de 6 mois et les adultes présentant des facteurs de risque, les enfants de plus de 6 mois infectés par le VIH, l’entourage familial des nourrissons de moins de 6 mois présentant des facteurs de risque de grippe grave et les professions à risque : professionnels de santé ou tout professionnel en contact régulier et prolongé avec les sujets à risque. • Des vaccins monovalents contre la grippe A(H1N1)2009 Le Haut Conseil de santé publique l’estime utile pour les femmes enceintes et pour certaines pathologies. (1) Nichol JL, Nordin JD. New Engl J Med 2007. http://content.nejmorg/cgi/content/abstract/357/14/1373. (2) www.hcsp.fr.

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enfants

L’ACNÉ, CAUCHEMAR DES ADOLESCENTS

PAR JULIE RAYNAUD

À la rentrée, l’acné réapparaît de plus belle. Une fois le bronzage parti, les boutons ressortent et le moral baisse… L’acné, souvent mal vécue par les adolescents, n’est pas une fatalité : de nombreux traitements existent.

L

’acné est un problème cutané fréquent. Elle touche presque tous les adolescents entre 12 et 18 ans, à un moment ou à un autre… Garçons et filles deviennent « boutonneux » et ils vivent cela très mal. L’acné peut en effet être à l’origine de difficultés psychologiques et relationnelles car elle altère leur image, encore fragile à cet âge… Tout commence avec la puberté, la peau devient grasse, luisante, parsemée de points noirs et de boutons disgracieux. L’activité des glandes sébacées est stimulée par l’afflux d’hormones andro-

gènes (testostérone). L’hypersécrétion de sébum (hyperséborrhée) qui en résulte se traduit par un aspect gras et luisant de la peau qui forme le lit de l’acné. L’épaississement de l’épiderme, l’accumulation de cellules mortes provoquent l’obstruction des pores et la formation des comédons : lorsqu’ils sont fermés, on parle de « points blancs », lorsqu’ils sont ouverts de « points noirs ». Ces imperfections cutanées sont propices à la prolifération bactérienne (Propionibacterium acnes) entraînant une inflammation.

> CONSEILS pour une utilisation efficace des traitements

> De la persévérance. L’efficacité des traitements ne peut être observée qu’après 2 ou 3 mois. Ne pas arrêter ni changer de traitement toutes les semaines !

> Bien nettoyer la peau avant d’appliquer un produit traitant. > Éviter les crèmes grasses qui peuvent empêcher l’écoulement du sébum. > Ne pas tripoter ses boutons : risque d’infection et de cicatrices. > Utiliser uniquement des produits cosmétiques testés non comédogènes. > Bannir l’eau de toilette et les produits alcoolisés en guise d’après-rasage. > Avant toute exposition solaire, en cas de prise de médicaments, tenir compte du risque de photosensibilisation. Appliquer un écran total.

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> Papules, pustules… gâchent la vie des jeunes L’acné se manifeste, selon son degré de gravité, par des papules (élevures rouges), des pustules (papules avec pus), des nodules, puis des kystes. L’acné des adolescents est, en général, moyenne ou mineure dans 85 % des cas. Les zones de prédilection sont les zones riches en glandes sébacées (front, ailes du nez ou menton), ainsi que les épaules et le dos. Les lésions les plus inflammatoires peuvent parfois laisser des cicatrices disgracieuses. L’acné gâche la vie des jeunes, avec des répercussions dans leur vie scolaire, familiale ou amoureuse… La cause des poussées d’acné est complexe et il paraît difficile d’établir un lien de cause à effet avec tel ou tel aliment (chocolat, graisse, sucreries…). Un régime strict n’a jamais fait disparaître une acné. Il est recommandé d’avoir une alimentation équilibrée. De même, le rôle du stress et de la fatigue n’est pas établi.

> Le soleil est un faux ami L’acné s’améliore avec le soleil. Les ultraviolets ont un effet anti-inflammatoire, antiseptique et asséchant, et le bronzage de la peau masque les imperfections. Mais le soleil agit comme une bombe à retardement ! Il provoque un épaississement de la peau responsable d’une incrustation plus profonde des comédons et des microkystes et entraîne une hyperséborrhée réactionnelle, à l’origine de la classique poussée d’acné de la rentrée. > La guerre des boutons Même si elle est fréquente, l’acné n’est pas une fatalité : il existe de nombreux traitements locaux et/ou par voie générale qui peuvent l’améliorer. La première mesure à prendre est de respecter une hygiène rigoureuse. Dans les


reçues > Idées sur l’acné > Le chocolat et la charcuterie sont des facteurs aggravants de l’acné. > L’acné est liée à une mauvaise hygiène. > L’acné disparaît avec les premières relations sexuelles. > Percer les boutons accélère leur disparition. > L’acné est une maladie de la jeunesse…

Tout cela est faux ! Ne pas presser les boutons, cela aggrave l’infection

formes minimes, les produits d’hygiène et de soins dermo-cosmétiques adaptés peuvent être suffisants en éliminant les impuretés et la matifier en absorbant l’excès de sébum. Il faut utiliser des produits nettoyants doux (gels ou pains dermatologiques) sans savon et sans alcool, matin et soir, puis appliquer un produit traitant. En complément, l’adolescent peut appliquer une fois par semaine un soin exfoliant ou purifiant. L’acné n’interdit pas le maquillage. Il est possible à condition d’employer des produits non comédogènes, comme ceux que l’on trouve en pharmacie. Il existe des crèmes teintées spécifiquement destinées aux jeunes filles souffrant d’acné, ainsi que des correcteurs de teint pour masquer les imperfections. Il est conseillé aux garçons d’adopter plutôt le rasage mécanique avec un seul passage dans le sens du poil et en utilisant une mousse spéciale peu irritante et antiseptique.

> Si l’acné persiste… Les traitements locaux sont nombreux

et la plupart sont délivrés sur ordonnance. Ils sont destinés à freiner le développement des bactéries avec des antiseptiques (comme le peroxyde de benzoyle) ou des antibiotiques, ou à réduire la sécrétion de sébum (rétinoïdes). Si l’acné résiste ou si elle est plus importante, on associe d’autres traitements par voie orale : antibiotiques (cyclines, érythromycine…), traitements hormonaux ou isotrétinoïne. Cette dernière, compte tenu du risque tératogène en

cas de grossesse et de ses nombreux effets secondaires, n’est indiquée qu’en cas d’échec des autres traitements. Elle nécessite la mise en place d’une contraception efficace avant, pendant et après le traitement. Les autres effets indésirables sont nombreux : lèvres gercées, peau sèche, démangeaisons, saignements de nez, photosensibilisation… Ils nécessitent l’utilisation de crèmes ou de sticks hydratants pour la peau et pour les lèvres.

> ATTENTION : risque de cicatrices ! > Percer ses boutons entraîne un risque de provoquer des cicatrices. En effet, les cicatrices sont dues à des manipulations non stériles (avec les ongles), qui traumatisent le derme. Seul un nettoyage de peau effectué par un dermatologue peut être utile pour extraire les comédons. > La plupart du temps, les cicatrices disparaissent spontanément en quelques mois et ce d’autant plus rapidement qu’elles seront bien protégées du soleil, surtout chez les personnes à peau mate. Certaines atteintes profondes sont cependant susceptibles de laisser des cicatrices nécessitant un traitement spécifique (peeling, dermabrasion…).

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2ISO07309/09. Document établi en 09/09. NHS 94633 RUNGIS Cedex Tél : 01 45 60 77 20


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médication familiale

PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR À LA MAISON

PAR DIDIER RODDE

Les douleurs les plus diverses sont le lot, à tout âge, de l’existence. Mais derrière une douleur d’apparence banale se cache parfois une maladie grave exigeant de recourir sans attendre au médecin. Voici un certain nombre de situations de la vie courante illustrant les limites de l’automédication.

C

hacun a ses points sensibles et « ses douleurs ». Une telle a mal à la tête dès qu’elle est contrariée, un tel a mal dans le dos dès qu’il fait un effort… Avoir mal à la cheville quand on se tord le pied est normal. La douleur n’est-elle pas un signal d’alerte ? Face à ces douleurs, nous avons nos habitudes et nos remèdes. Plus angoissante est la douleur inhabituelle ou qui ne semble pas avoir d’explication simple. Que cache-t-elle ? Sans envisager forcément une situation dramatique, il vaut mieux connaître certains signes d’appel qui permettront une réponse adaptée.

> Quoi de plus banal que les maux de tête ou céphalées ?

Une céphalée peut avoir des causes multiples

Dans l’immense majorité des cas, les céphalées sont bénignes, accompagnent la fièvre ou sont la conséquence d’un manque de sommeil, d’un état de stress ou d’un problème de digestion. Mais, quand la céphalée survient brutalement, est très intense (cela peut être en rapport avec une brusque augmentation de la pression artérielle ou avec une hémorragie cérébrale), est centrée sur un œil qui est dur comme une bille de verre (attention à la crise de glaucome aigu), ne cède pas à la prise d’un antidouleur standard ou est accompagnée de vomissements, il faut consulter en urgence un médecin. Une consultation médicale s’impose aussi quand les céphalées se répètent à intervalles variables sans cause évidente et d’autant plus qu’elles s’aggravent progressivement, devenant de plus en plus fréquentes. Les causes peuvent en être très diverses, comme les migraines qui, bien qu’extrêmement fréquentes, sont souvent

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médication familiale PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR À LA MAISON ticulier de maux de tête (comme si la tête était serrée dans un étau), souvent chronique. Elle peut avoir différentes origines, mais est souvent due à des contractions anormales des muscles du cou. La responsabilité du stress est souvent mise en cause.

Attention à la douleur thoracique qui peut être le signe d’une pathologie sévère

méconnues, l’hypertension artérielle, les sinusites chroniques et l’intoxication au monoxyde de carbone. • La sinusite, qui est une inflammation des sinus, est une grande pourvoyeuse de céphalées. Elle peut compliquer un rhume banal ou être en rapport avec un abcès dentaire, une allergie ou des polypes des fosses nasales. Le tabagisme,

actif ou passif, est un facteur favorisant. Les symptômes de la sinusite sont représentés par une douleur au-dessus des sourcils ou des dents du haut, autour des yeux et derrière ceux-ci, des sécrétions nasales jaunâtres ou verdâtres épaisses, une toux grasse, une fièvre légère et une diminution ou une perte de l’odorat. • La céphalée de tension est un type par-

que peuvent cacher > Ce les maux de tête Céphalées aiguës > Hémorragie cérébrale. > Obturation (thrombose) d’un vaisseau du cerveau. > Méningites : les méningites virales sont fréquentes (80 % des cas) et bénignes, alors que les méningites bactériennes sont plus rares mais graves et exigent un traitement antibiotique en urgence. > Crise d’hypertension artérielle : ayez le réflexe de mesurer votre tension au moindre doute et régulièrement après 50 ans, surtout en cas de surpoids, d’antécédents familiaux, de prise de « pilule » ou si vous ronflez (les ronfleurs ont deux fois plus de risque d’être hypertendus). > Glaucome aigu. > Sinusite.

Céphalées chroniques > Migraines. > Céphalée de Horton : l’artérite temporale touche les personnes âgées. La douleur se manifeste d’un seul côté du visage, au niveau d’une tempe. > Intoxication au monoxyde carbone : des vertiges sont souvent associés. > Abus de médicament : l’emploi trop fréquent et à forte dose d’antidouleur, en dehors de tout suivi médical dans les céphalées, peut conduire à une véritable toxicomanie. > Céphalée de tension. > Tumeur cérébrale.

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> La migraine est une vraie maladie chronique Touchant des millions de personnes en France, la migraine est encore trop souvent non diagnostiquée. Il faut la distinguer nettement des céphalées habituelles, car son origine est très différente. Elle peut représenter un véritable handicap social et professionnel par l’intensité des symptômes et la répétition des crises. Son traitement fait appel à des médicaments spécifiques (les antidouleurs habituels sont souvent inefficaces ou peu efficaces), prescrits par le médecin, les antimigraineux. Les crises migraineuses (prenant la moitié du crâne, d’où le nom de migraine) durent habituellement plusieurs heures, sont typiquement « pulsatiles » (rythmées par les pulsations cardiaques, c'està-dire le pouls) et obligent à cesser toute activité.

lumière vive “ Une accroît la migraine

Dans certains cas, la crise migraineuse est précédée, de 15 à 30 minutes avant, de symptômes très particuliers, qu’on appelle « l’aura » (on distingue ainsi les migraines « avec » ou « sans aura »), comme l’apparition de points lumineux se déplaçant dans le champ de vision ou de fourmillements autour des lèvres.

> Douleur au thorax : et si c’était un infarctus ? • Les douleurs les plus fréquemment ressenties au niveau du thorax sont les « névralgies intercostales », provoquées par une légère irritation d’un nerf inter-


> Antidouleurs :

les indispensables

Le « trio » vedette : paracétamol, ibuprofène et aspirine Ces produits sont efficaces sur la plupart des douleurs courantes, d’intensité légère à modérée. Ils ne doivent pas être pris durant un temps prolongé sans avis médical, car ils pourraient masquer les signes d’une maladie grave méconnue ou provoquer des effets indésirables.

costal (il en existe un entre chaque côte). Survenant brusquement à la suite d’un mouvement, d’une posture incorrecte ou d’une quinte de toux, elles peuvent gêner la respiration. Dans la plupart des cas, tout rentre dans l’ordre rapidement. Si la douleur est apparue progressivement et s’il existe une éruption sur la peau, c’est peut-être un zona, surtout après 60 ans ; une consultation médicale s’impose. Mais une douleur au niveau du thorax peut avoir bien d’autres causes et révéler une maladie nécessitant un traitement en urgence. • Il peut s’agir, par exemple, d’une « angoisse », survenant chez les personnes très anxieuses. Elle se traduit par une sensation de resserrement de la poitrine,

LE SAV I

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On recense environ 100 000 infarctus par an en France www.besancomcardio.org

avec une accélération du pouls (tachycardie), une difficulté à respirer, une transpiration importante et une sensation de malaise général. En dépit de ces symptômes impressionnants, l’angoisse n’est pas en soi une maladie grave. Son traitement fait appel à la psychothérapie et aux tranquillisants. • Une autre source de douleurs thoraciques, plus préoccupante, est représentée par l’angine de poitrine, également appelée « angor ». Celle-ci est due à une mauvaise irrigation du cœur par les artères coronaires. Le sujet a l’impression que sa poitrine est prise dans un étau, avec une douleur au niveau du sternum

Doses chez l’adulte : > Aspirine : 500 mg à 1 g par prise, au maximum 3 g par jour, en respectant un intervalle d’au moins 4 heures entre les prises. > Ibuprofène : 1 200 mg par jour en 3 ou 4 prises séparées d’au moins 6 heures. > Paracétamol : 500 mg à 1 g par prise, avec un maximum de 4 g par jour, en prises séparées d’au moins 4 heures.

Les autres produits : > Phloroglucinol en comprimés : douleurs spasmodiques de l’intestin, règles douloureuses. > Diclofénac en pommade ou emplâtres : traumatismes articulaires ou musculaires bénins. > Méphénésine en pommade : décontracturant musculaire. > Produits à base de diosmine, hamamélis, marron d’Inde ou vigne rouge : jambes lourdes, crampes et douleurs dans les jambes.

(au centre du thorax), avec parfois une irradiation vers le bras gauche ou les mâchoires ; il a du mal à respirer. La crise survient généralement lors d’un effort physique et cesse très vite à l’arrêt de ce dernier, mais peut aussi être spontanée. Si la crise ne disparaît pas au bout d’une dizaine de minutes, il faut craindre un infarctus du myocarde. • L’infarctus correspond à la mort d’une zone plus ou moins étendue du muscle cardiaque (myocarde) faisant suite à l’arrêt total de la circulation dans une des artères nourricières de celui-ci, les coronaires. Il s’agit très souvent d’une complication de l’athérosclérose liée à un excès de cholestérol dans le sang. Les principaux symptômes sont représentés par une douleur thoracique brutale, derrière le sternum, survenant la nuit ou au repos, très intense, serrant la poitrine, angoissante (le malade a une impression de mort imminente), pouvant se propager à la mâchoire, au bras gauche, aux deux derniers doigts de la main gauche et parfois vers le dos ou le ventre. Cette douleur ressemble à celle de l’angine de poitrine, mais elle est dans ce cas durable et beaucoup plus forte. L’infarctus du myocarde peut survenir brutalement, sans signes avant-coureurs, mais, dans près d’un cas sur deux, il existe des signes précurseurs, comme l’aggravation

récente d’une angine de poitrine ou une angine de poitrine avec des douleurs prolongées.

> Mal au dos = lombalgies ? Pas toujours si simple ! « Mal de dos, mal du siècle », dit-on souvent. Non sans raison, car près de 15 millions de dorsalgies sont diagnostiquées chaque année et on estime que 80 % de la population en souffrira au moins une fois dans sa vie. Le mal de dos n’est pas en soi une maladie, mais un symptôme qui peut avoir des causes très nombreuses. Les plus banales correspondent à des mauvaises attitudes en position assise, en jardinant ou en passant l’aspirateur (la colonne vertébrale doit être maintenue bien droite), à des matelas trop mous, au port de charges trop lourdes, à une activité physique inadaptée ou encore, tout simplement, à un « faux mouvement ». Contrairement à ce que l’on pense souvent, l’arthrose est rarement à l’origine de maux de dos. Le lumbago correspond à une contracture incontrôlable des muscles entourant le bas de la colonne vertébrale ; son équivalent au niveau du cou est le torticolis. Un peu de repos, un antidouleur durant quelques jours, l’application d’un décontracturant en pommade,

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médication familiale

PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR À LA MAISON complétés éventuellement par le port d’une ceinture lombaire, et tout rentrera dans l’ordre. En revanche, le traitement de la sciatique ou de la cruralgie, qui surviennent le plus souvent après 40 ans (volontiers plus tardivement pour la cruralgie), exige le recours au médecin. La sciatique correspond à une irritation du nerf sciatique, comprimé à sa sortie de la colonne vertébrale ; souvent une conséquence du vieillissement des disques intervertébraux, parfois d’une hernie discale. La douleur, intense, part du bas du dos ou d’une fesse, et irradie vers l’arrière de la cuisse, le mollet et le pied. Les symptômes sont similaires dans le cas de la cruralgie (le nerf crural émerge de la colonne vertébrale juste au-dessus du nerf sciatique), sauf que la douleur passe souvent devant la cuisse. On peut prendre du paracétamol ou de l’ibuprofène le temps d’avoir un rendezvous chez le médecin. Mais il faut aussi savoir évoquer d’autres possibilités. • C’est ainsi que les « tassements vertébraux » (qui sont en fait de vraies fractures) de l’ostéoporose (fréquents chez les femmes de plus de 60 ans) se traduisent par un mal de dos persistant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. • On l’ignore parfois, mais une colique

> URGENCE > À savoir : toute douleur thoracique « suspecte » et se prolongeant plus de 15 minutes doit faire appeler immédiatement les secours médicalisés, autrement le 15 (SAMU), le 18 (pompiers), ou le 112 (numéro européen d’appel d’urgence).

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> L’homéopathie aussi > Migraine : Lachesis 5 à 9 CH, Ignatia 9 à 15 CH, Nux vomica 5 à 15 CH, Kalium phosphoricum 9 à 15 CH, Spigelia 4 ou 5 CH, Chelidonium 5 à 7 CH, Iris versicolor 7 à 15 CH, Lycopodium 4 à 7 CH, Sanguinaria 4 à 7 CH. > Mal de dos : Kalium carbonicum 5CH, Actaea racemosa 5 CH, Hypericum 15 CH, Bryonia 5 CH. > Maux de ventre : Chamomilla 9 CH, Colocynthis 5 CH, Magnesia phosphorica 5 CH > Traumatismes articulaires : Aconit 7 à 15 CH, Apis 5 à 7 CH, Belladonna 5 à 9 CH, Arsenicum album 4 ou 5 CH. > Douleurs musculaires, courbatures : China 5 CH, Ruta 7 CH, Actaea racemosa 5 CH, Rhus toxidodendron 5 CH.

néphrétique (calculs dans les voies urinaires) peut aussi se traduire par des douleurs dorsales ! Dans ce cas, la douleur survient brutalement et siège dans le bas du dos, diffusant vers les organes génitaux. Elle peut être extrêmement intense et s’accompagner de nausées et de vomissements. Dans tous ces cas, il faut faire appel au médecin sans tarder.

> Douleurs dans une jambe Quoi de plus habituel que d’avoir mal dans les jambes après une promenade ou une randonnée un peu longue. Crampes, lourdeurs et gonflements vont disparaître après un bon repos, des aspersions d’eau froide et un massage avec une crème relaxante. • Mais, prudence, s’il s’agit d’une douleur sourde localisée dans une seule jambe, au niveau du mollet ou de la cuisse : c’est peut-être une phlébite, qui correspond à la formation d’un caillot sanguin dans une veine de la jambe, survenant souvent chez des personnes (très souvent des femmes) souffrant depuis longtemps d’une mauvaise circulation. La douleur peut être accompagnée d’une sensation de chaleur dans la jambe

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concernée, d’une enflure et d’une rougeur de la peau. Si les symptômes persistent plusieurs heures, il faut consulter un médecin en urgence, car les complications peuvent être très graves, comme l’embolie pulmonaire : obstruction de la circulation sanguine dans un poumon par le caillot qui migre depuis la jambe et dont les symptômes sont un souffle court inhabituel et une douleur dans la poitrine. • Une autre cause de douleur à la marche est représentée par l’artérite des jambes, dans laquelle les artères irriguant les membres inférieurs se bouchent peu à peu. Le premier symptôme apparaît lors d’une marche. Après avoir parcouru quelques centaines de mètres, la personne ressent une gêne progressivement croissante, avec l’impression d’avoir un lien serré autour du mollet. Si cette dernière ne s’arrête pas, la gêne devient douleur, gagne la cuisse puis la fesse, obligeant à l’arrêt. Après quelques secondes de repos, la douleur disparaît. Les principaux facteurs favorisants sont un excès de cholestérol dans le sang, l’hypertension artérielle, le tabagisme et le diabète. Une prise en charge médicale est indispensable.




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SPORT & SANTÉ

À chacun son sport

activité aptitude âge

[

PAR YVONNE EVRARD

Lorsqu’il s’agit de choisir une activité sportive, de nombreux critères entrent en jeu : l’âge, l’état de santé, la motivation, les aptitudes physiques et psychologiques, ainsi que la disponibilité...

C

hoisir un sport pour un enfant d’âge scolaire n’obéit pas aux mêmes contraintes que s’il s’agit d’un adulte qui veut pratiquer une activité sportive en accord avec sa vie professionnelle ou d’un senior qui souhaite se maintenir en forme lorsqu’il prend sa retraite.

Le choix d’un sport chez un enfant Sauf exception, la pratique régulière d’un sport est bénéfique pour un enfant. Elle permet un développement

musculaire et squelettique harmonieux et favorise la socialisation. Elle peut commencer tôt, sauf pour certains sports (l’haltérophilie, par exemple) pour lesquels on doit attendre que la croissance osseuse soit achevée. L’athlétisme peut commencer à 6 ans.

la gymnastique > La gymnastique recouvre de multiples activités : « le cours de gym » à l’école, les séances matinales d’étirements pour assouplir les articulations, l’aquagym en piscine, les exercices sur tapis pour faire travailler fessiers et abdominaux, la musculation et le body-building façon « Tarzan » et la gymnastique au sol ou aux agrès de haut niveau avec un entraîneur. Chacun peut y trouver son compte à condition de faire les mouvements adaptés à sa situation et ses besoins. Des gestes inadéquats peuvent avoir des conséquences catastrophiques en particulier pour la colonne vertébrale. Pour combattre les lombalgies qui perturbent vos fins de journée, demandez l’avis d’un professionnel de santé (médecin, pharmacien, kinésithérapeute) qui vous indiquera quels mouvements effectuer.

Les sports d’endurance, comme la course à pied ou le ski de fond, sont plutôt indiqués à partir de 10-12 ans. Le choix d’un sport doit tenir compte non seulement de la motivation de l’enfant (aucun bon résultat ne peut être attendu d’une activité sportive menée sans plaisir), mais aussi de ses aptitudes physiques et de sa personnalité. On orientera a priori le petit nerveux vers le foot et le jeune costaud vers le rugby, celui qui est endurant vers la course de fond et celui qui possède détente et rapidité vers le 100 mètres, mais il faut se garder des schémas trop rapides. Ainsi, le foot est très prisé des jeunes garçons. C’est le sport qui compte le plus d’adhérents en France. Cependant, les équipes de club sont souvent en surnombre et donc élitistes. Rester sur le banc de touche lors des matchs finit par être

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SPORT & SANTÉ

rugby te on compte “ EnplusFrance, d’un million

d’associations sportives www.sports.gouv.fr

Les arts martiaux, une école de la maîtrise de soi

nées, que le jeune sportif obtient les meilleurs résultats. La pratique d’un sport doit être encouragée chez les adolescents car elle aide à mieux appréhender les difficultés psychologiques et la prise de poids qui peuvent survenir à la puberté.

française) aideront un (ou une) jeune tiSport chez l’adulte mide à prendre confiance en soi et un et le senior bagarreur à mieux se maîtriser. Pourquoi ne pas suggérer l’équitaLa situation idéale est de tion à celui qui vit mal le conserver une activité sporHit-parade fait d’être le plus petit de tive toute sa vie. des sports enfants sa classe, les jockeys • Le sport pratiqué à l’âge aussi sont petits, et adulte peut être celui qui alors... ! a été exercé depuis l’ener 1 : Football Nombreux sont les enfance, ce peut en être un e 2 : Tennis fants (environ 50 %) qui autre qui convient mieux 3e : Arts martiaux cessent l’activité sportive à la disponibilité laissée 4e : Natation régulière à l’adolescence car par la vie professionnelle et ils ont d’autres centres d’intéfamiliale. Pratiquer des activités rêt. C’est dommage, car c’est souvent à le week-end ou bien dans la salle de cet âge, après avoir pratiqué un sport sport et/ou la piscine située(s) à proxirégulièrement pendant plusieurs anmité du lieu de travail est souvent plus commode. Il faut bien réfléchir avant d’acquitter des frais d’inscription souvent coûteux. Nombreuses sont les personnes qui s’inscrivent dans une salle de sport et abandonnent après quelques séances. > Se connaître : avoir envie d’être seul ou en groupe, de pratiquer un sport en • Sport et troisième âge ne sont pas anextérieur ou en salle de sport. tinomiques. Vous avez toujours pratiqué > Définir ses motivations : perdre quelques kilos superflus, mieux gérer le stress le vélo, rien ne vous empêche de contiprofessionnel, se maintenir en bonne santé, rencontrer d’autres personnes… nuer à 60 ou 70 ans si vous êtes en > Appréhender ses capacités physiques : par exemple, ne pas confondre la randonbonne santé. Cependant, n’est pas Jeannée pédestre qui peut vous conduire à marcher (et grimper) de 15 à 20 km par nie Longo qui veut. Peut-être diminuejour dans des sentiers tortueux, avec la promenade dominicale que vous faites rez-vous la longueur du circuit ou dans le bois voisin de votre domicile à des fins digestives. mettrez-vous un peu plus de temps > Ne pas sous-estimer ses limites psychologiques. Les sports de « l’extrême » pour parcourir le même trajet, qu’im(parachutisme, deltaplane, parapente, saut à l’élastique…) sont très « tendance », porte ! mais mieux vaut être sûr de supporter les émotions fortes avant de se lancer dans Globalement, après 45 ans, ce sont plule vide… tôt les sports d’endurance (randonnée > Évaluer sa disponibilité : qu’il s’agisse d’un enfant qui suit aussi des cours de dessin pédestre, jogging, cyclotourisme, nataet de japonais… ou de l’adulte qui a une vie professionnelle très remplie, une actition…) qui sont conseillés. La diminution vité sportive régulière n’est pas toujours simple à caser dans un emploi du temps. de force musculaire et de capacité > Penser à l’investissement que cela représente. Le golf et l’équitation, par exemple, respiratoire nécessite de prévoir une sont des sports coûteux. L’achat du matériel, l’abonnement à une salle de sport doivent aussi être pris en compte. récupération un peu plus longue. frustrant. Si c’est le cas, un sport moins fréquenté comme le rugby ou le handball peut apporter beaucoup plus de satisfaction. Bien sûr, pour faire du basket, il est préférable d’être grand, mais cela ne suffit pas, adresse et rapidité à la course sont aussi nécessaires. Le sport participe à la construction de la personnalité. Un sport individuel (tennis, natation, escrime, équitation) peut convenir à un caractère indépendant qui s’affirmera dans la compétition. Un sport collectif multiplie les contacts et permet d’apprendre à respecter les autres, coéquipiers et adversaires. Les arts martiaux et/ou les sports de combat (judo, karaté, aïkido, taekwondo, boxe

conseils : avant d’envisager un sport

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y natation ennis foot Nouveau sport ?

Commencer par une période d’essai d’un mois ou deux

Par ailleurs, non seulement l’âge n’est pas une contre-indication à la pratique d’un sport, mais une activité sportive régulière a un effet favorable sur les pathologies liées au vieillissement : hypertension, diabète, maladies cardiaques, obésité et dépression. Tout est affaire d’équilibre : si les chutes peuvent avoir des conséquences plus sévères sur un squelette fragilisé par l’ostéoporose, une bonne ceinture musculaire aide au maintien de la colonne vertébrale du sujet ostéoporotique.

L’état de santé du sportif Il est évidemment déconseillé à une personne qui a des antécédents d’infarctus du myocarde de faire des efforts intenses et donc des compétitions d’athlétisme ou d’haltérophilie.

De même, l’asthmatique mesurera ses efforts et effectuera des entraînements progressifs. L’allergique évitera les randonnées au printemps lorsque les pollens sont

et santé, “ Sport du bon sens avant tout !

abondants. Certains sports (alpinisme, plongée, parachutisme…) étaient classiquement déconseillés aux diabétiques sujets aux hypoglycémies, ainsi qu’aux épileptiques en raison des risques en-

courus lors d’éventuelles pertes de conscience. Depuis quelques années, un certain assouplissement est noté. Ainsi, la plongée sous-marine n’est plus interdite aux diabétiques sous certaines conditions.

La proximité Les sports de mer (voile, planche à voile, surf, kitesurf, ski nautique…), d’eaux vives (canoë, kayak, rafting, hydrospeed, canyoning…) ou de montagne (ski, alpinisme…) peuvent être pratiqués occasionnellement pendant les vacances. Cependant, il est plus facile de devenir un champion, ou un amateur performant, dans un de ces sports si on habite respectivement à proximité de la mer, d’une rivière tumultueuse ou de la montagne.


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seniors

NE PAS OUBLIER D’ENTRE SA MÉMOIRE PAR YVONNE EVRARD

Avec les années, le cerveau, comme le reste de notre organisme, perd de son agilité. Il en résulte une altération relative et progressive des fonctions cérébrales, en particulier de la mémoire. Cependant, il ne faut pas s’avouer vaincu. Des moyens existent pour limiter cette « atteinte du temps ». Pourquoi ne pas les mettre en œuvre ?

L

orsque les années s’accumulent, les neurones se fragilisent, le calibre des vaisseaux qui irriguent le cerveau et lui apportent oxygène et nutriments tend à se réduire, et le débit de la circulation cérébrale à s’amoindrir. Les différentes fonctions cérébrales peuvent être touchées par le vieillissement, mais avec plus ou moins d’intensité selon les fonctions et selon les sujets. La baisse des fonctions sensorielles telles que la vision et l’audition sont fréquentes. Le port de lunettes ou de lentilles corrige la première. Les prothèses auditives améliorent la seconde. Si ces altérations, de même que la moindre souplesse des articulations, peuvent être gênantes, elles sont attendues et n’inquiètent pas trop les personnes qui en souffrent. Il n’en est pas de même de la baisse des activités intellectuelles (mémoire, attention, faculté d’adaptation…) qu’aucune prothèse ne peut corriger et qui peut être source d’inquiétude. C’est le cas en particulier de la perte de mémoire car elle évoque une maladie grave : la maladie d’Alzheimer. Cette crainte est souvent excessive. En effet, les petits oublis survenant à tout âge, en particulier chez les étourdis, et qui s’accroissent « physiologique-

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ment » avec les années, ne doivent pas être confondus avec les sévères pertes intellectuelles qui signent la démence. Les oublis bénins évoluent peu et n’empêchent pas la réalisation des activités quotidiennes. En revanche, les pertes de mémoire qui s’aggravent rapidement et ont un retentissement important sur la vie quotidienne doivent amener à consulter le médecin.

> Comment entretenir sa mémoire ? Même si le vieillissement a des conséquences inexorables, il est possible par des exercices appropriés de ralentir aussi

bien les altérations physiques de notre organisme que les fléchissements de notre intellect. En ce qui concerne la mémoire, on peut, bien sûr, l’entraîner en apprenant chaque jour un mot nouveau et sa définition, ou se réciter régulièrement des poèmes appris dans l’enfance. Ces activités sont fastidieuses et peu valorisantes. Par ailleurs, il ne suffit pas d’agir sur la mémoire proprement dite. Stimuler l’ensemble des facultés cérébrales retentit indirectement sur les processus de mémorisation. Ainsi, en menant une vie active (sans aller jusqu’à l’hyperactivité),

cerveau s’use “ Led’autant plus qu’on ne s’en sert pas

en ayant des occupations variées, en gardant des contacts sociaux, en consommant une nourriture saine et en pratiquant une activité physique régulière, l’organisme garde sa capacité à s’adapter aux situations nouvelles et à faire face aux problèmes.

> Consultez un médecin si vous avez :

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> des pertes de mémoire importantes et fréquentes (oublis de rendez-vous, erreurs lors du règlement de factures…) ;

> de plus en plus de difficultés à effectuer des tâches journalières banales (s’habiller, faire sa toilette, préparer à manger) sans raison objective ;

> des troubles de l’orientation : vous vous égarez, vous ne savez plus où vous aviez l’intention d’aller, vous êtes perdu dans des lieux qui devraient vous être familiers ;

> des troubles de l’audition ou de la vision : le fait de mal entendre ou de ne pas voir nettement accroît la difficulté à mémoriser des événements.


EN 2

0

TENIR 50

22 %

de la population mondiale aura plus de 60 ans (OMS)

> Nutrition et exercice Pour fonctionner correctement, le cerveau a besoin de nutriments : sucres lents (pain, légumineuses, céréales), vitamines du groupe B (B1 : céréales complètes ; B9 : fruits et légumes frais ; B12 : poissons, œufs et laitages), vitamine C antioxydante (fruits et légumes verts). Les acides gras mono-insaturés (huile d’olive, certains poissons) semblent aussi protéger du déclin des fonctions cognitives lié à l’âge. Le cerveau doit aussi être bien oxygéné. Il est donc conseillé de sortir chaque jour, de pratiquer un sport si possible en extérieur ou au moins une activité physique régulière telle que la marche ou la natation. Bien sûr, cette activité doit être adaptée au souhait et à l’état de santé de chacun. > Les activités et jeux qui stimulent la mémoire Toutes les activités qui stimulent le fonctionnement cérébral favorisent la mémorisation à partir du moment où elles sont effectuées avec intérêt, concentration et attention soutenue. • Après avoir lu un article dans la presse ou un chapitre d’un livre, s’astreindre à en faire un petit résumé comme s’il

Les échecs sont un bon exercice pour les neurones

s’agissait d’en informer quelqu’un est un exercice de mémorisation bénéfique. • Le calcul mental est une gymnastique de l’esprit à laquelle nous n’avons pas suffisamment recours. Évaluer mentalement le montant d’une addition au supermarché ou au restaurant avant de passer à la caisse fait travailler le cerveau

>

Certains facteurs peuvent induire des pertes de mémoire temporaires : > le surmenage ; > le stress, l’anxiété, la dépression ; > certains médicaments : somnifères, tranquillisants, antihistaminiques ; > des troubles hormonaux ; > l’hypertension artérielle.

peu plus d’effort “ Un pour maintenir son attention

en même temps que cela évite les mauvaises surprises. • Participer (même si c’est assis devant son poste) à des jeux télévisés comme « Questions pour un champion », « Des chiffres et des lettres », stimule la réflexion et la recherche des connaissances acquises au même titre que participer avec des amis à un « Trivial Pursuit ». • Des jeux tels que le Scrabble, les mots croisés, le sudoku, les échecs ou le bridge utilisent la mémoire (bien maîtriser les règles du jeu), la réflexion et le jugement (déjouer les pièges de l’adversaire et élaborer des stratégies). Chacun sait que la pratique régulière de ces activités permet d’améliorer ses performances.

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seniors

NE PAS OUBLIER D’ENTRETENIR SA MÉMOIRE • Il existe des jeux vidéo destinés à stimuler la mémoire et les fonctions mentales. Pourquoi pas ? Cependant, ils ne doivent pas remplacer le contact avec le monde réel et les activités sociales. Le contact avec le monde extérieur est une source de stimulation irremplaçable.

> Les tests de mémoire Tout le monde connait le jeu de Memory qui consiste à retrouver 2 dessins identiques parmi des cartes retournées. Tout adulte qui a joué au Memory avec un enfant se souvient de la vexation éprouvée devant la vitesse avec laquelle celui-ci accumule les paires retrouvées alors que lui-même peine à en assembler quelques-unes !

différents > Les types de mémoire > La mémoire épisodique : souvenir personnel de quelque chose que l’on a vécu. > La mémoire sémantique est celle du savoir général : notre langue maternelle, la différence entre un végétal et un animal… La mémoire didactique qui concerne les connaissances culturelles et historiques (« nos ancêtres les Gaulois », « 1515 Marignan »...) est un sous-groupe de la mémoire sémantique. > La mémoire procédurale concerne le savoir-faire qui a nécessité un apprentissage : savoir nager, faire du vélo… > La mémoire explicite est la mémoire consciente alors que la mémoire implicite est inconsciente. > La mémoire à court terme est celle des événements récents, alors que la mémoire à long terme correspond au stockage définitif de données anciennes. > La mémoire verbale conserve les informations verbales, la mémoire visuo-spatiale les informations non verbales (les formes, les images).

Des tests-jeux pour faire travailler sa mémoire en s’amusant

De nombreux tests de mémoire présentés sous une forme ludique sont proposés soit en recueil, soit sur Internet. Il peut s’agir de listes de questions auxquelles il faut répondre en un temps donné ou de retrouver des informations déjà vues. Bien sûr, ils ne remplacent pas les tests effectués sous contrôle médical chez un sujet présentant des troubles de la mémoire. Lorsque la question se pose, parlez-en à votre médecin qui soit vous fera passer des tests adaptés, soit vous orientera vers une consultation mémoire spécialisée. Le test le plus utilisé dans les consultations mémoire est le MMS (Mini Mental Test) ou test de Folstein. En fait, il ne se contente pas d’explorer la mémoire, il permet d’évaluer l’ensemble des fonctions cognitives : le langage, l’attention, l’orientation dans le temps et dans l’espace. Ce test prend une quinzaine de minutes et doit être effectué par un médecin expérimenté. Il en existe une version simplifiée (CODEX) adaptée à la consultation du mé-

decin généraliste et qui peut être effectuée en 3 minutes. Il comporte un test de mémoire : le médecin indique 3 mots dans des catégories différentes, par exemple : un fruit, un vêtement, un animal. Pour tester la mémoire immédiate, il est demandé au patient de les répéter tout de suite puis un moment plus tard pour tester la mémoire différée. Le CODEX comporte aussi le test de l’horloge dans lequel il est demandé au patient de dessiner une horloge. Le test est normal si les nombres sont tous présents, leur position correcte, les deux aiguilles bien identifiées et si l’heure que l’examinateur a demandé d’indiquer avec les aiguilles est correcte. La solution de ces tests est évidente pour un sujet en bonne santé. En revanche, le CODEX est rapidement perturbé dans une maladie d’Alzheimer débutante et un CODEX anormal permet de détecter une démence dans environ 90 % des cas (Pr J Balmin et coll. Presse Médicale 2007; 36: 1183-90).

> Quelques conseils pour la vie courante > Faites une liste des tâches à effectuer et rayez-les au fur et à mesure. > Placez toujours au même endroit les objets importants : lunettes, clés, sac à main, portefeuille…

> Si vous avez oublié où vous alliez ou ce que vous vouliez faire, réfléchissez à ce que vous faisiez auparavant, retournez à votre point de départ, par association d’idées vous retrouverez votre objectif initial.

> Lorsque vous faites la connaissance d’une nouvelle personne, répétez son nom plusieurs fois pour le mémoriser. Faites-le à haute voix (si vous êtes seul), la mémoire auditive favorise aussi la conservation des idées dans le cerveau.

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SANTÉ & ENVIRONNEMENT

Encore trop d’intoxications au monoxyde de carbone !

invisible inodore PAR JULIE RAYNAUD

Les intoxications au monoxyde de carbone continuent de provoquer des centaines de décès et des milliers d’hospitalisations chaque année en France. La prévention passe par l’entretien régulier des appareils à combustion.

O

n déplore encore, chaque année, environ 4 100 personnes intoxiquées par le monoxyde de carbone (Bulletin épidémiologique hebdomadaire, janvier 2010). Ces intoxications surviennent essentiellement pendant la période de chauffe : les personnes sont touchées chez elles, de manière accidentelle, à

QUE FAIRE EN CAS D’ACCIDENT ? > Aérer immédiatement les locaux en ouvrant portes et fenêtres. > Faire évacuer les locaux et vider les lieux de leurs occupants. > Appeler les secours : le 18 pour les pompiers ou le 15 pour le SAMU ; > Ne réintégrer les locaux qu’après le passage d’un professionnel qualifié qui recherchera la cause de l’intoxication et proposera les travaux à effectuer. (Source : Direction générale de la santé.)

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cause de la chaudière, du chauffe-eau ou du poêle/radiateur. Mais un nombre non négligeable d’intoxications survient également dans des établissements recevant du public : salles communales, établissements scolaires, lieux de culte, restaurants, hôtels…, faisant alors plusieurs dizaines de victimes. Les principaux combustibles mis en cause sont le gaz réseau, le gaz en bouteille, le charbon et le bois. Un défaut d’aération est souvent retrouvé, ainsi qu’un défaut d’utilisation concernant un chauffage mobile d’appoint. Des situations exceptionnelles d’intempéries ou de grand froid entraînent en effet une élévation des risques et ce, d’autant plus qu’elles s’accompagnent de l’utilisation massive de chauffage de fortune pour compenser une détérioration des installations habituelles.

régulièrement “ Entretenir les appareils de chauffage à combustion ” Inodore et invisible, il se diffuse très vite Le monoxyde de carbone (CO) est très difficile à détecter car c’est un gaz inodore, invisible et non irritant pour les muqueuses. Sa densité est voisine de celle de l’air et il diffuse très vite dans l’environnement. Il est produit lors de toute combustion incomplète de matières carbonées par déficit en oxygène de l’air ambiant et ce, quel que soit le combustible utilisé (bois, butane, charbon, gaz naturel, fuel, pétrole, propane…). Il agit comme un gaz asphyxiant très toxique qui est inhalé

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SANTÉ & ENVIRONNEMENT

mesures un coma et le décès : 0,1 % de CO dans l’air tue en une heure, 1 % de CO dans l’air tue en 15 minutes et une concentration de 10 % tue immédiatement. L’intoxication aiguë au CO est spectacuLe CO, un gaz nocif de la fumée de cigarette. Votre pharmacien peut vous aider à vous arrêter de fumer laire car, souvent, plusieurs membres d’une même famille sont touchés, voire de carboxyhémoglobine est réversible, une collectivité toute entière (salle de dans l’air et absorbé en quelques mice qui permet l’élimination du CO par réunion, église, restaurant…). nutes par les poumons. Ses propriétés voie respiratoire, soit en plaçant la Les intoxiqués, même légers, sont alors toxiques sont le résultat de sa combipersonne intoxiquée dans une transportés à l’hôpital et mis naison avec l’hémoglobine, protéine qui atmosphère saine, soit en sous oxygène dès leur prise transporte habituellement l’oxygène lui faisant respirer de en charge par les services dans le sang. Cette liaison avec le mol’oxygène. Il existe deux de secours pour accélénoxyde de carbone aboutit à la formaActuellement, types d’intoxications : rer l’élimination du motion de carboxyhémoglobine (HbCO) qui aucun détecteur aiguë et chronique. noxyde de carbone. empêche l’hémoglobine de jouer son de CO ne répond À l’hôpital, les intoxirôle de transporteur de l’oxygène vers aux normes ! L’intoxication qués les plus graves les tissus. aiguë : sont placés en caisson En raison de l’affinité beaucoup plus (Direction générale une urgence hyperbare pour une grande (220 fois supérieure) de l’hémode la santé) séance de 90 minutes. globine pour le CO que pour l’oxygène L’intoxication aiguë enlorsqu’on inspire de l’air contenant du traîne une intervention des seDes symptômes CO, celui-ci se fixe préférentiellement cours en urgence. Elle se manifeste trompeurs en chronique sur l’hémoglobine, prenant ainsi la place par des vertiges, une perte de connaisde l’oxygène. La réaction de formation sance, une impotence musculaire, voire L’intoxication chronique entraîne des signes cliniques peu spécifiques : maux de tête, vertiges, malaises, nausées, douleurs abdominales et musculaires, troubles du sommeil, de la mémoire, du goût, de l’odorat… Elle donne lieu à un grand nombre de faux diagnostics de > Faites entretenir votre chaudière par un professionnel qualifié. grippe, de gastro-entérites ou d’autres > Veillez à ce que le conduit de cheminée soit en bon état si la chaudière affections bénignes. Difficilement déest raccordée et que sa vacuité est totale. Un ramonage est obligatoire deux tectable, elle peut entraîner, à la longue, fois par an. des troubles cardiaques ou respira> Ne vous chauffez jamais avec des panneaux radiants prévus pour des locaux toires. de grand volume très ventilés, même s’ils sont munis de sécurité, ni avec des Ce type d’intoxication est particulièreradiateurs de camping destinés à l’extérieur, et absolument jamais avec ment grave pour les femmes enceintes des appareils radiants de chantier dépourvus de tout dispositif de sécurité. (risque élevé pour le fœtus) et pour les > Les appareils neufs fonctionnant au gaz naturel doivent obligatoirement jeunes enfants (risque de retard intelprésenter le marquage CE. lectuel). > Nettoyez régulièrement les brûleurs de votre cuisinière à gaz. La détection du CO dans l’air expiré avec Une flamme bien réglée ne doit pas noircir le fond des casseroles. un carboxymètre est un élément utile > Informez-vous auprès des professionnels qualifiés et lisez attentivement les d’aide au diagnostic. Tout doit être alors notices d’utilisation et d’entretien de vos appareils. mis en œuvre dans les meilleurs délais > Dans les lieux de spectacle ou de culte, une utilisation trop longue des panneaux radiants peut provoquer des intoxications au CO. Il est interdit de prépour déterminer la cause de l’intoxicachauffer les locaux équipés de panneaux radiants avant les manifestations. tion afin de prévenir les récidives.

QUELQUES MESURES PRÉVENTIVES

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beauté

COSMÉTIQUE MASCULIN LES NOUVELLES TENDAN Fini le temps où les hommes piquaient en cachette les produits de beauté des femmes. Les marques que l’on trouve en pharmacie ont créé des lignes de soins spécifiques pour hommes : rasage, hydratation, fermeté...

A

ujourd’hui, les mentalités ont changé. Les hommes ont compris qu’ils devaient prendre soin de leur peau. Ils portent une attention accrue à leur physique car la santé, la forme, l’apparence prennent une importance croissante dans la vie socioprofessionnelle et il faut donner aux autres une bonne image de soi. L’idée fait son chemin : la peau masculine mérite autant de soins que celle des femmes car, même si elle est naturellement plus résistante, elle subit de multiples agressions et peut connaître de nombreux problèmes : irritation, imperfections…

> Une peau plus grasse La forte imprégnation hormonale explique l’ensemble des caractéristiques de la peau masculine. Tout d’abord, les hormones mâles ou androgènes (testostérone, dihydrotestostérone) stimulent la sécrétion sébacée. Il en résulte une plus grande production de sébum (deux fois plus que chez la femme). Ce surcroît de sébum provoque davantage d’acné, de boutons et de pores dilatés. L’épiderme masculin « brille » facilement. La peau de l’homme est généralement de type mixte ou gras. Cette sécrétion de sébum ne diminue que très faiblement avec

> Les méfaits de la transpiration > La transpiration dans les chaussures de sport peut favoriser l’apparition d’un pied d’athlète, infection causée par des champignons microscopiques siégeant le plus souvent entre le 4e et le 5e orteil et se traduisant par des rougeurs, des squames, voire des cloques. Sans traitement, l’infection peut se propager aux autres espaces interorteils. Elle peut aussi atteindre les ongles des pieds (ongles épaissis et cassants) et/ou la plante des pieds. Les règles d’hygiène sont à cet égard capitales en prévention : ne pas marcher pieds nus dans les douches publiques, les vestiaires, se laver les pieds soigneusement, bien les sécher notamment entre les orteils, utiliser des déodorants pour les pieds et désinfecter les chaussures… Les chaussures ne doivent par être trop serrées pour laisser circuler l’air. Pour les chaussettes, préférer les fibres naturelles (coton, fil d’Écosse).

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l’âge, contrairement à ce qui se passe chez la femme. Parallèlement, la transpiration est plus importante du fait d’un nombre plus élevé de glandes sudorales, en particulier au niveau des aisselles et des pieds. Enfin, autre effet des hormones, la testostérone stimule le follicule pileux. Le duvet se transforme en poil mature, en particulier au niveau du visage, où la barbe et la moustache apparaissent dès la puberté.

> Une peau agressée par le rasage Se raser tous les jours irrite la peau. Les hommes qui ont la peau sensible se plaignent du fameux « feu du rasoir ». Le rasage, qu’il soit mécanique ou électrique, déséquilibre la flore cutanée en arasant le film hydrolipidique et les cellules les plus superficielles de l’épiderme. La peau du visage se déshydrate, tiraille et devient inconfortable (rougeurs, tiraillements, picotements, brûlures…). Pour commencer, il faut bien nettoyer sa peau avant le rasage à l’aide d’un gel moussant antibactérien ou d’un pain dermatologique anti-irritant. Après le rasage, les hommes doivent bannir la lotion alcoolisée qui dessèche la peau. Il faut hydrater, assouplir, nourrir la peau et apaiser le feu du rasoir avec un baume après rasage. Une des complications du rasage de la barbe est la pseudofolliculite, avec des poils incarnés et un risque de surinfection. > Un vieillissement plus tardif, mais plus marqué La peau de l’homme est seize à vingt fois plus épaisse et donc plus résistante que celle de la femme. Elle est aussi plus riche en collagène et vieillit moins vite. Mais, dès que le processus est engagé, elle se marque plus profondément. Sa


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Menthe, citron, anis, pamplemousse, figue et romarin, cardamone... ! Les hommes souvent plus coquets qu’ils ne veulent l’admettre

fermeté se dégrade dès l’âge de 40 ans. Le vieillissement cutané se fait alors par à-coups. Jusqu’au moment où le vrai « coup de vieux » commence à se voir : les traits se marquent et les rides s’accentuent, surtout sur le front et autour des yeux. Les rides sont plus nombreuses et plus profondes et le tissu adipeux plus lâche favorise l’affaissement des traits. Pour retarder l’apparition du vieillissement, des produits hydratants et nourrissants doivent être appliqués quotidiennement.

> Le recours au gommage La peau masculine nécessite des soins apportés avec des produits dermocosmétiques « légers », de texture non grasse, d’où l’intérêt d’utiliser des formes aqueuses, tels que des gels ou des lotions. Ce sont d’ailleurs les produits que les hommes préfèrent car ils sont d’utilisation simple et rapide, invisibles et frais. Pour éliminer les impuretés et assainir la peau, l’utilisation de gommages reste le procédé le plus efficace. Les gommages et autres désincrustants contiennent des particules naturelles ou des microbilles qui, en abrasant légèrement la peau, suppri-

ment les cellules mortes et éclairent le teint. Ce geste beauté qui favorise le renouvellement cellulaire évite également aux poils de pousser sous la peau.

> Les habitudes commencent à changer La peau masculine mérite donc autant de soins que celle des femmes. Les habitudes d’hygiène et surtout de soins commencent lentement à changer. Les hommes n’hésitent plus à recourir aux produits cosmétiques. Ils commen-

cent à utiliser des soins anti-âge, antirelâchement, des soins amincissants ventre et abdomen… pour éliminer les « poignées d’amour », les crèmes amincissantes ne sont plus réservées à la cellulite féminine. Elles s’attaquent aussi aux capitons masculins ! Pour avoir bonne mine toute l’année, ils n’hésitent plus aussi à utiliser des soins autobronzants progressifs qui donnent un teint très naturel (après une exfoliation pour unifier la peau) et des poudres « bonne mine ».

> Une tendance aux rougeurs > La peau de l’homme est beaucoup plus irriguée que celle de la femme et l’on observe ainsi une plus grande tendance aux rougeurs cutanées. La rosacée concerne 5 % des hommes. Elle est souvent mal supportée en raison du préjudice esthétique qu’elle entraîne. Le premier stade est l’érythrose qui se caractérise par des rougeurs brutales et très intenses de la face déclenchées par l’absorption d’un repas épicé, d’alcool, des modifications de la température extérieure… Puis lorsque l’érythrose devient permanente, les vaisseaux sont dilatés (télangiectasies) au niveau des joues et du nez. À un stade ultérieur peuvent apparaître des papules ou des pustules (acné rosacée). Les traitements classiques sont locaux, oraux (antibiothérapie), l’électrocoagulation ou l’emploi de lasers vasculaires.

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beauté

COSMÉTIQUE MASCULINE, LES NOUVELLES TENDANCES Ils sont de moins en moins réticents à consulter un dermatologue face à des problèmes de peau ou de cheveux. Ils sont de plus en plus nombreux également à recourir à la chirurgie esthétique. En chirurgie esthétique du vieillissement, la liste des demandes est longue : paupière supérieure qui tombe, poches sous les yeux (blépharoplastie), double menton (liposculpture, lifting total ou frontal, injection de collagène pour combler les ridules autour des lèvres…).

limiter > Pour le feu du rasoir > Éviter de se raser de près

Après le rasage, choisir une crème hydratante peu parfumée

> Le corps aussi… Être attentif à la peau du visage ne suffit pas. La séduction pour les hommes passe aussi par une attention au corps. Pour cela, le bon geste consiste à dissocier le gel douche du shampooing.

(laisser 1 mm de longueur).

> Humecter préalablement la peau avec de l’eau tiède. > Appliquer une lotion avant rasage. > Ne pas étirer la peau lors du rasage. > Raser dans le sens de la croissance du poil en commençant par les joues et le cou. > Appliquer après le rasage des compresses froides. > Éviter d’asperger la peau d’eau de toilette ou d’after-shave parfumés.

> À ÉVITER > les produits qui dessèchent et qui irritent la peau : savons alcalins, lotions trop alcoolisées ; > les produits destinés aux femmes : leur texture et leur parfum sont peu adaptés.

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produit de “ Un beauté adapté à chaque fonction

Le « 2 en 1 » est pratique, en vacances par exemple ou après une séance de sport, mais, au quotidien, il est préférable d’avoir un gel douche respectueux du pH de la peau et un shampooing adapté au type de cheveux, surtout en cas de pellicules ou de cheveux gras.

> La chute des cheveux : une préoccupation majeure Les hommes sont majoritairement touchés par l’alopécie et elle est souvent très mal vécue : perte de confiance en soi, dévalorisation… La cause la plus fréquente est la chute d’origine héréditaire et hormonale (alopécie androgénétique). Les hormones mâles entraînent chez les hommes prédisposés génétiquement une accélération du cycle de croissance du cheveu qui aboutit à l’épuisement

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précoce du capital de renouvellement des follicules. De plus en plus fins, les cheveux se transforment en duvet pour disparaître totalement, une fois le nombre de cycles programmés atteint. Un homme a d’autant plus de risque de présenter une calvitie s’il existe dans ses antécédents familiaux des calvities précoces. L’âge auquel commence la chute et son intensité sont héréditaires. Plus la chute commence tôt, plus elle est sévère. Une alopécie qui débute tôt évolue rapidement et atteint le stade ultime en dix ans. L’alopécie androgénétique peut se manifester vers l’âge de 20 ans et se poursuivre régulièrement. Un homme sur trois entre 30 et 50 ans est touché et un homme sur deux à 50 ans. Elle se caractérise par un creusement symétrique des golfes temporaux, un recul de la ligne frontale antérieure et elle évolue progressivement vers la calvitie : le dessus du crâne est complètement dégarni, recouvert d’un simple duvet, alors que la couronne est conservée. Des pellicules sont très souvent associées au phénomène de chute. Le traitement fait appel au minoxidil 5 % (traitement local à appliquer deux fois par jour) ou au finastéride 1 mg (un comprimé par jour). Les microgreffes permettent une redensification capillaire avec un résultat esthétique naturel.


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NUTRITION & HYGIÈNE DE VIE

Une alimentation saine et équilibrée

qualité équilibre PAR MARION GIRARD

L’alimentation consiste en l’acte pluriquotidien de se nourrir et on conçoit l’importance des grands principes de base d’une alimentation rationnelle et saine qui allie qualité de vie et santé. Mais où se situe le bon équilibre ?

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omment adapter nos rations alimentaires à nos besoins ? Comment concilier nos apports et nos dépenses d’énergie ? Qu’appellet-on qualité nutritionnelle ? Le bio estil un label de santé ? Les compléments alimentaires sont-ils indispensables ? Nous avons parfois du mal à nous repérer face à l’abondance des messages publicitaires et scientifiques souvent contradictoires. Ainsi fleurissent les régimes sans sel, sans cholestérol, riches en fibres, hyperprotéinés, ou les slogans vantant les bienfaits d’une consommation de cinq fruits et légumes par jour, du régime crétois, des omégas…

Ne pas confondre valeur énergétique et calorique Il est important de distinguer nutriments et aliments. D’un point de vue métabolique, nous n’ingérons pas des calories mais des nutriments qui sont des substances chimiques indispensables à la santé et qui font l’objet d’études scientifiques. Ce sont des

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substrats énergétiques qui sont représentés par trois familles : les protéines (acides aminés), les glucides (sucres) et les lipides (graisses). Les sels minéraux et les vitamines sont des nutriments qui ne sont pas considérés comme énergétiques car leur présence ne dégage aucune source d’énergie, mais ils sont indispensables au bon fonctionnement et à la croissance de l’organisme. Les aliments sont des produits dont les qualités sensorielles aiguisent notre appétit, ils prennent place dans notre assiette.

Des repas bien structurés La composition de chaque repas doit se répartir entre les trois grandes familles de nutriments en sachant que la combustion d’un gramme de protides ou de glucides fournit 4 kcal et celle d’un

lipides “ Glucides, et protides en juste proportion

gramme de lipides apporte 9 kcal. Schématiquement, l’apport protéique doit représenter 15 % de la ration calorique totale en respectant le rapport protéines animales et végétales, à part égale. La ration calorique des glucides doit représenter 50-55 %. Le pourcentage des lipides a été revu à la hausse au-delà de 35 % sans dépasser 40 %, l’apport des acides gras saturés est limité à moins de 12 % et la part des omégas 3 a été augmentée. Les lipides d’origine végétale sont moins impliqués dans le processus d’athérosclérose que les graisses animales (beurre, crème,

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NUTRITION & HYGIÈNE DE VIE

cuisson

Préférer la cuisson vapeur à celle effectuée avec une matière grasse

conseils “vitaminés” > L’organisme ne sait pas synthétiser certaines vitamines ou ne les synthétise pas en quantité suffisante (D, K, PP). > Les apports alimentaires insuffisants les plus fréquents concernent les vitamines B1, B2, B6, C, E et D. > La façon la plus naturelle et la plus efficace de se procurer des vitamines est de consommer des végétaux capables de les synthétiser ou de manger la chair des animaux nourris de ces végétaux.

fromages). L’apport en fibres est fixé à 25-30 g par jour et l’apport calcique est un impératif, il est assuré par les aliments lactés.

Décrypter les apports recommandés AJC ? ANR ? Ces abréviations vous laissent perplexe. Il s’agit en fait d’apports recommandés, c’est-à-dire d’une quantité moyenne de divers nutriments à apporter à un individu, pour maintenir un état de santé et nutritionnel satisfaisant : apports journaliers conseillés (AJC) ou apports nutritionnels recommandés (ANR). Les apports souhaitables, contrairement aux apports recommandés, sont

faut-il manger bio ? Les produits de l’agriculture biologique dits « bio AB » correspondent à une demande croissante des consommateurs et la question se pose de leur intérêt nutritionnel. > D’après des études comparatives, ils ont les mêmes caractéristiques nutritionnelles que les aliments conventionnels, et si les pesticides sont absents dans le bio, le niveau de contamination en mycotoxines est comparable. > À l’heure actuelle, leur effet bénéfique sur la santé n’a pas été démontré et le label AB n’est pas une garantie sanitaire sur le produit fini. > Leurs avantages sont dans la non-utilisation d’OGM et de pesticides, dans le respect du bien-être animal, de l’environnement et de la biodiversité. > Ils s’inscrivent dans la stratégie globale d’amélioration de l’alimentation souhaitée par le PNNS (Plan national nutrition santé).

une notion plus individuelle et plus empirique. Les valeurs proposées sont en général surestimées et elles couvrent largement les besoins de la majorité des individus en bonne santé, appartenant à une population donnée. Elles conduisent à l’élaboration d’une alimentation équilibrée évitant toute carence ou tout excès. Ces recommandations sont à moduler et à adapter au cas par cas en fonction des pathologies et des états physiologiques particuliers (femme enceinte, enfant). Elles constituent des points de repère pour un sujet bien portant.

Les grandes règles de l’équilibre Elles accompagnent la plupart des programmes d’éducation nutritionnelle et mettent l’accent sur : • la répartition de la prise alimentaire en trois repas chez l’adulte (sans négliger le petit déjeuner), et quatre (goûter, collation) chez l’enfant et la personne âgée ; • la variété et la diversité des apports alimentaires et leur bonne présentation culinaire pour éviter la monotonie ; • une quantité suffisante d’apport liquide sous forme d’eau, y compris aux repas, et sans attendre d’avoir soif ; • une diminution des sucres simples (sucreries industrielles, sodas) au profit des sucres complexes (pain, céréales, légumes secs) ; • une augmentation de la consommation des omégas 3 avec des huiles végétales (colza, noix…) et des poissons gras, en respectant un rapport oméga 6/oméga 3 inférieur à 5 ; • une réduction du sel d’addition (une pincée équivaut à 1 g de sel) ; • une limitation des boissons alcoolisées ; • le remplacement des fritures, sauces et autres corps gras, par des cuissons vapeur, papillotes ou court-bouillon.

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VÉTÉRINAIRE

cohabiter Lapins domestiques et petits rongeurs PAR LE DR CATHERINE FABER

rongeurs

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Les lapins domestiques et les rongeurs comme les hamsters ou les rats font souvent craquer les enfants et leurs parents. Pour cohabiter harmonieusement avec ces petits mammifères classés dans la catégorie des nouveaux animaux de compagnie (NAC), quelques précautions s’imposent.

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utre leur prix souvent modique, leur petite taille est un avantage non négligeable, surtout si vous habitez dans un appartement. Sachez toutefois qu’ils nécessitent autant de soins que certains animaux domestiques plus gros. Ainsi, comme pour les chiens et les chats, « il faut régulièrement changer leur litière, les nourrir et les vacciner » (1).

bienvenus. Quant aux lapins, le foin devrait constituer leur aliment de base. Il existe dans le commerce des produits alimentaires spécifiques pour ces animaux.

Réservoirs de germes

Comme de nombreux autres animaux, les lapins et les petits rongeurs peuvent être les réservoirs de diverses infections qu’ils peuvent transmettre à leurs propriétaires : leptospirose, Des animaux très propres chorioméningite lymphocytaire, salmonelloses, pasteurellose… (3). Informer les propriétaires d’un animal à risque, en Les hamsters sont des animaux très propres (2). Ils se chargent particulier un rongeur, est recommandé pour la prévention de eux-mêmes de leur toilette. Pour ceux qui ont des poils longs, un brossage périodique peut toutefois être utile. Ne leur donla leptospirose. Les lapins, hamsters et rats peuvent aussi être à l’origine de rhinites allergiques chez nez jamais de bain. S’ils sont trop sales, nettoyez-les avec un linge humide. En leurs maîtres. Ces NAC doivent bénéficier d’un suivi revanche, vous pouvez baigner votre rat à l’eau tiède s’il est très souillé. Survétérinaire régulier qui permettra de veillez également ses griffes car, en cas surveiller leur état de santé, de les vacEnviron de d’usure naturelle insuffisante, leurs ciner, de les vermifuger et de traiter les pointes doivent être coupées et limées. infections. Si vous souhaitez posséder rongeurs sont hébergés comme Un entretien minimum est suffisant un animal affectueux, évitez les hamsanimaux de compagnie : aussi pour le lapin, avec un brossage réters qui restent sauvages et n’aiment hamsters, cochons d’Inde, souris, pas être manipulés. En revanche, les gulier pour le débarrasser des poils chinchillas, rats et écureuils. morts et des saletés, et la taille des rats sont réputés attachants, intelligriffes si nécessaire. Toujours sur le plan gents et sociables. Mais, attention ! de l’hygiène, profitez du nettoyage de la même l’animal le plus doux peut morcage (eau chaude savonneuse et, en cas de besoin, désinfection dre ! En cas de morsure ou de blessure de la main, consultez un à l’eau de Javel), effectué dans l’idéal une fois par semaine, pour médecin au plus vite pour limiter les risques d’infection. vider et laver le bac litière. Sources : (1) Brochure du ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche En ce qui concerne leur alimentation, le hamster et le rat sont « Vivre avec un animal de compagnie ». omnivores et le lapin végétarien. Évitez de donner des sucreries (2) http://www.vetebrasseur.be à votre rat. Pour les hamsters, les matériaux à ronger sont les (3) Pr Patrice Bourré, « le Quotidien du Médecin », 3 mai 2007.

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QUIZ

Ce magazine offert par votre pharmacien se propose de vous apporter des informations qui vous aident à vous maintenir en bonne santé. Ces informations sont-elles claires ? Oui, si vous répondez aux questions qui vous sont posées ci-dessous sur les différents sujets traités dans ce numéro. Si, parmi les réponses suggérées, la solution ne vous paraît pas évidente, aidez-vous en consultant les pages indiquées sous la question.

1

Une pression artérielle normale doit être inférieure à : ❏ a) 135/85 mmHg ❏ b) 140/90 mmHg ❏ c) 145/95 mmHg Réponse page 10

2

La partie de la valériane qui contient les principes actifs est : ❏ a) La racine ❏ b) La tige ❏ c) Les fleurs

plongée sous-marine est 6 Ladéconseillée aux diabétiques ❏ a) Vrai ❏ b) Faux Réponse page 31

de carbone 7 Lese monoxyde fixe sur : ❏ a) L’hémoglobine ❏ b) La mélatonine ❏ c) L’érythropoïétine Réponse page 38

Réponse page 15

3

La grippe qui a tant fait parler d’elle pendant l’hiver 2009-2010 était due au virus : ❏ a) A(H1N2) ❏ b) A(H2N1) ❏ c) A(H1N1) Réponse page 18

4

❏ a) « Poignets d’amour » ❏ b) « Poignées d’amour » Réponse page 41

matière de nutrition 9 En que signifient les abréviations suivantes ?

Le soleil peut-il guérir l’acné ? ❏ a) Oui, durablement ❏ b) Non, il l’aggrave ❏ c) Oui, provisoirement avec un effet rebond ensuite. Réponse page 20

5

petits coussins sur les hanches 8 Les de ces messieurs sont appelés :

L’angine de poitrine est due à une infection.

❏ a) AJC ❏ b) ANR ❏ c) PNNS Réponse page 45

France, le nombre de rongeurs 10 En classés comme animaux de compagnie est de :

❏ a) Vrai ❏ b) Faux

❏ a) 1,5 million ❏ b) 2,3 millions ❏ c) 3,2 millions

Réponse page 25

Réponse page 47

> Réponses :

1) b ; 2) a ; 3) c ; 4) c ; 5) b ; faux. Contrairement à l’angine « de gorge », l’angine de poitrine ou angor n’est pas due à une infection. Elle résulte d’une obstruction partielle des artères coronaires qui irriguent le cœur. 6) b ; faux. Elle est autorisée avec certaines précautions. 7) a. Le CO se fixe sur l’hémoglobine à la place de l’oxygène. La mélatonine intervient dans la régulation du sommeil. L’érythropoïétine (ou EPO) stimule la formation des globules rouges. 8) b. 9) a) AJC : apports journaliers conseillés ; b) ANR : apports nutritionnels recommandés ; c) PNNS : Plan national nutrition santé. 10) b.


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