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PRINTEMPS 2011 - N° 48
> SPORT & SANTÉ
On se prive souvent à tort de faire du sport > DOSSIER AVC : l’importance de la prévention
> PRÉVENTION La santé bucco-dentaire, c’est essentiel
Prix : 3,50 € Ce magazine vous est offert par votre pharmacien.
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Traitement symptomatique de la douleur d’intensité légère à modérée et de l’inflammation consécutives à un traumatisme aigu sans lésion associée, des petites et moyennes articulations et des structures péri-articulaires.
DOULEUR ET INFLAMMATION ARTICULAIRES après traumatisme local
Dites pscchhhittt !!! à la douleur
Médicament à usage externe. Lire attentivement la notice. Demandez conseil à votre pharmacien. Si les symptômes persistent, consultez votre médecin. Ne pas utiliser chez la femme enceinte. Ne pas utiliser chez l’enfant de moins de 15 ans.
Grâce à sa formulation innovante et sa forte concentration, le spray à 4% Tevalgiespray® agit vite et efficacement dans les situations douloureuses ou inflammatoires des petites et moyennes articulations et des tissus péri-articulaires dues à un traumatisme de la vie quotidienne ou sportive (coup, choc, effort intense ou étirement). Facile à appliquer, facile à transporter, pour toutes les trousses à pharmacie.
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éditorial
Le pharmacien, au cœur de votre santé
“ PRÉVENTION SPORT Depuis plusieurs années maintenant, l’espérance de vie des Français progresse régulièrement. Alors qu’elle n’était que de 45 ans en 1900, elle atteignait 79 ans en 2000 avant de franchir la barre des 80 ans en 2004, et de poursuivre sa hausse encore aujourd’hui. L’un des facteurs essentiels de cette augmentation de notre longévité tient aux progrès réalisés dans la lutte contre les maladies du fait d’une meilleure connaissance et d’une meilleure prise en charge. Une prise en charge allant du diagnostic au traitement médicamenteux et non médicamenteux, en passant par la prévention. Autant d’étapes où le pharmacien trouve toute sa place. Le diagnostic, bien sûr, relève essentiellement du médecin, mais, par sa proximité et sa disponibilité, le pharmacien y contribue également en sachant vous orienter vers la consultation si nécessaire ou assurer la prise en charge pour les petits maux de tous les jours. Homme du médicament de par sa formation, le pharmacien trouve bien évidemment toute sa place dans le traitement médicamenteux, que ce soit lors de sa délivrance ou dans son suivi : vérifier les posologies, l’absence de contre-indications et d’interactions, veiller au bon usage des médicaments en précisant comment ils doivent être pris, à quelle dose, pendant combien de temps… C’est aussi votre pharmacien qui vous rappellera les règles d’hygiène de vie ou de diététique, très souvent indispensables à la bonne prise en charge de la maladie et, à côté des médicaments, partie intégrante du traitement. Le champ de la prévention est immense, balayant des domaines aussi variés que l’alimentation, l’activité physique, les bons gestes à adopter, la surveillance des facteurs de risque… Autant de domaines dans lesquels les pharmaciens du Groupe PHR sont pleinement engagés. Chaque jour, ils sont à votre écoute pour vous guider et vous aider dans votre parcours. Parce que votre santé c’est capital, votre Pharmacien Viadys et son équipe, adhérents du Groupe PHR, vous écoutent, vous informent et vous accompagnent toute l’année.
Éditeur : Groupe PHR SAS, 78, boulevard de la République, 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT. Tél. : 01 55 20 93 70 – Fax : 01 46 09 92 58. www.groupephr.fr - Directeur de la publication : Lucien BENNATAN. Directeurs de la rédaction : Willy HODIN, Emmanuel BARBIER. - Photos : fotolia et Thinkstock. Imprimerie Fabrègue (87). Tirage : 43 500 exemplaires. Prix du numéro : 3,50 € - ISSN 1620-9109.
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90 ans
En accord avec l'ĂŠtre humain et la Nature
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SO M M A I RE > ACTUALITÉ PAGE 6
En bref
> PLANTE MÉDICINALE PAGE 9
L’aubépine, l’atout cœur
> DOSSIER PAGE 10
AVC : l’importance de la prévention
> PRÉVENTION PAGE 15
La santé bucco-dentaire, c’est essentiel
> SPORT & SANTÉ PAGE 19
On se prive souvent à tort de faire du sport
> MÉDICATION FAMILIALE PAGE 23
De belles nuits pour de beaux jours
> ENFANT PAGE 28
Un nouveau regard sur l’autisme
> SENIORS PAGE 30
Les signes du vieillissement oculaire
> SANTÉ & ENVIRONNEMENT PAGE 33
Quand le pollen chatouille...
> BEAUTÉ PAGE 36
Épilation : de la pince au laser
> NUTRITION & HYGIÈNE DE VIE PAGE 41
Les armes anticholestérol
> VÉTÉRINAIRE PAGE 43
Le furet, un nouvel animal de compagnie
> ZOOM SUR... PAGE 45
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> ACTUALITÉ
en brefen brefe
> Encore un effort pour les hypertendus La grande étude dénommée MONA LISA fournit des informations précieuses sur la santé cardiovasculaire des Français. Les derniers résultats publiés montrent que dans la population des personnes âgées entre 35 et 74 ans, l’hypertension artérielle est plus fréquente chez les hommes (47 % sont concernés) que chez les femmes (35 %).
> Un autre visage de l’eczéma chez l’adulte L’eczéma ou dermatite atopique ne touche pas uniquement les enfants. Cette maladie peut en effet se voir à l’âge adulte : de 1 à 3 % des adultes sont touchés dans le monde, selon des chiffres rapportés par une équipe grecque. Il peut s’agir soit d’un eczéma apparu durant l’enfance et qui persiste, soit d’un eczéma qui débute véritablement à l’âge adulte. À cette période de la vie, la dermatite atopique peut altérer la qualité de vie sociale, sexuelle et professionnelle. Les classiques allergies alimentaires sont moins souvent en cause que dans la dermatite atopique de l’enfant. En revanche, la majorité des adultes, y compris les plus âgés, est sensible aux allergènes aériens, surtout aux acariens. J Eur Acad Dermatol Venereol 2011 ; 25 : 12-8.
Huit de ces malades sur dix prennent un traitement antihypertenseur comportant une association de médicaments. Néanmoins, un problème demeure dans leur prise en charge car 38 % seulement des patientes et 22 % des patients ont une pression artérielle bien contrôlée. Parmi les moins bien contrôlés figurent ceux qui souffrent également de diabète. J Hypertens 2011; 29 : 43-50.
> Hypertension :
> Boire sans soif Les nourrissons et les sujets âgés sont très sensibles à la déshydratation. D’où l’importance d’absorber des quantités suffisantes d’eau pour l’éviter. Une gériatre donne quelques conseils dans ce sens aux seniors en bonne santé vivant à leur domicile : « avoir un apport varié : eau, thé, tisanes, potages, jus de fruits…; boire souvent et en petite quantité puisque la distension gastrique diminue encore la soif ; augmenter la consommation d’aliments riches en eau, comme les crudités ou les fruits et les fromages frais, surtout si la température extérieure augmente (canicule), ou que les appartements sont surchauffés ». Le Quotidien du Médecin du 16 novembre 2010.
l’intervention bénéfique du pharmacien Outre leur rôle de conseil au quotidien, les pharmaciens peuvent contribuer efficacement à l’amélioration de la prise en charge des personnes souffrant d’hypertension artérielle. Une analyse d’une quinzaine d’études sur ce sujet, représentant un total de plus de 3 000 hypertendus, montre en effet que dans 87,5 % des cas, l’intervention du pharmacien aboutit à un plus grand respect du traitement antihypertenseur. Avec, à la clé, un meilleur contrôle de la pression artérielle confirmé par huit de ces études. Am J Health Syst Pharm 2011 ; 68 : 241-53.
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MAGAZINE PRINTEMPS 2011
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efen brefen bref > Nos enfants sont moins dodus
200 Le programme national nutrition santé (PNNS) avait été lancé au début des années 2000 dans le but d’aider la population à mieux se nourrir et, ainsi, prévenir l’apparition de certaines maladies. L’initiative s’est révélée payante chez les enfants puisque, selon une étude réalisée par la DRESS (Direction de la recherche, des études de l'évaluation et des statistiques) en 20052006, la surcharge pondérale et l’obésité ont reculé chez les enfants de grande section de maternelle : de 14,4 % en 1999-2000 à 12,1 % en 2006 pour la surcharge pondérale et de 3,4 % à 3,1 % pour l’obésité. Les pouvoirs publics précisent toutefois que « cette baisse a été moins forte pour les enfants scolarisés en zone d'éducation prioritaire que pour les autres ». DRESS. Études et résultats, n° 737, septembre 2010.
> Mieux vaut manger du soja non fermenté Certaines données scientifiques suggèrent que les aliments à base de soja peuvent contribuer à diminuer le risque de cancer de l’estomac. Pourtant, ce cancer est fréquent chez les Japonais et les Coréens qui sont de grands consommateurs de soja. Ce paradoxe serait dû à une alimentation contenant plus de soja fermenté que de soja non fermenté. Des chercheurs ont analysé les résultats de près de 40 études publiées sur ce sujet et parviennent à la même conclusion : une consommation importante d’aliments à base de soja fermenté augmente le risque de cancer de l’estomac alors que, à l’inverse, celle de produits à base de soja non fermenté est associé à une diminution de ce risque. Cancer Sci 2011 ; 102 : 231-44.
par an
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> Bien utiliser son portable On a dit beaucoup de choses sur les risques potentiels des ondes émises par les téléphones portables. En décembre dernier, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) a lancé une campagne d’information sur Internet pour « tout savoir sur le bon usage du portable »*. De nombreux conseils sont proposés allant des mesures qui permettent de mieux protéger les enfants et les jeunes adolescents au moyen de connaître le niveau d’exposition aux ondes de l’appareil. L’INPES recommande, en particulier, de privilégier les SMS : lors de leur envoi, l’émission d’ondes du téléphone est réduite et le portable est éloigné de la tête. Il rappelle également l’interdiction d’utiliser les portables dans les hôpitaux et les avions en raison du risque d’interférence avec les appareils fonctionnant par ondes radio. * http://www.lesondesmobiles.fr
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> ACTUALITÉ
en brefen bref PAR LE Dr CATHERINE FABER
> Le prix du tabagisme
> Des jeux vidéo bons pour la santé
actif…
Dans le passé, les Américains fumaient plus que les Français. Et ils en paient le prix aujourd’hui. En effet, selon des données concernant l’année 2009, « la mortalité par cancer du poumon est plus élevée chez les hommes aux États-Unis qu’en France et encore beaucoup plus élevée chez les femmes », expliquent deux spécialistes de l’institut GustaveRoussy de Villejuif en précisant que « ces différences sont dues à la différence de consommation de tabac dans le passé ». En ce qui concerne l’alcool (un autre facteur de risque de cancer bien connu), malgré une diminution importante de la consommation en France, la mortalité des hommes par cancers de la bouche, du pharynx, du larynx et de l’œsophage y reste bien plus élevée qu’aux États-Unis.
Les jeux vidéo peuvent être utilisés pour promouvoir les comportements nécessaires à une bonne santé auprès des enfants. Des chercheurs américains ont testé deux jeux vidéo sur le risque de diabète et d’obésité chez des enfants âgés entre 10 et 12 ans. Leur impact a été évalué sur la base de la consommation de fruits et légumes, de la consommation d’eau, ainsi que sur la pratique d’une activité physique chez 103 enfants comparés à 50 enfants qui ne jouaient pas. À la fin de l’étude, les joueurs avaient une meilleure hygiène de vie que les autres : ils mangeaient davantage de fruits et de légumes et buvaient plus d’eau. American Journal of Preventive Medicine 2011 ; 40 : 33-8.
15 %
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. épression d e n u t n rgences oare 2011 ; 15 : 4-11) u x u a s e vu rg C hosp Eme Pre (Source :
Bulletin du cancer 2010 ; 97 : 47-5.
... Et celui du tabagisme passif Depuis la fin des années 1920, on sait que le fait de respirer de façon passive la fumée de cigarette d’un fumeur est nocif pour la santé. Une nouvelle étude menée en 2004 dans 192 pays confirme ce danger. Dans le monde, 40 % des enfants et un tiers des hommes (33 %) et des femmes (35 %) non fumeurs sont exposés au tabagisme passif. Au total, 603 000 décès sont attribuables à cette exposition, soit 1 % de la mortalité mondiale. Sur ces décès, « la plus grande part est due aux maladies cardiaques ischémiques chez les adultes (379 000), aux infections des voies respiratoires inférieures chez les enfants de moins de 5 ans (165 000), à l’asthme (35 800) et au cancer du poumon (21 400) chez les adultes », commente l’Institut national du cancer (INCa). Le Lancet, 25 novembre 2010.
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> Les patients et leurs droits À l’année internationale de la biodiversité, en 2010, succède celle des patients et de leurs droits. L’édition 2011 de cette opération, initiée par le ministère de la Santé, sera l’occasion de mener une réflexion et de définir des actions dans trois domaines : faire vivre les droits des patients, la bientraitance à l’hôpital et les nouvelles attentes du citoyen, acteur de santé. L’objectif est de rendre les droits des patients plus visibles et plus effectifs pour les citoyens, d’améliorer l’accueil du patient et de ses proches à l’hôpital ainsi que l’assistance dans certains besoins fondamentaux (toilette, repas…) et de mieux connaître les aspirations de la population vis-à-vis de sa santé. http://www.sante.gouv.fr
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PLANTE MÉDICINALE
L’aubépine, l’atout cœur PAR MARION GIRARD
Palpitations, anxiété, nervosité, l’aubépine ou Crataegus oxyacantha, de la famille des rosacées, est la plante qui amène le calme et soulage les cœurs fatigués. Son nom vient du grec. Crataegus, kratos, qui signifie force par allusion à la dureté de son bois, lequel a beaucoup servi à la fabrication de leviers, manches et poignées d’outils. Oxyacantha, oxus pour « aigu » et akanta pour « épine ». Dans la Grèce antique, l’aubépine était un symbole de protection et de pureté dont on ornait les chambres nuptiales et les berceaux afin d’en chasser les mauvais esprits. La floraison neigeuse de ce bel arbrisseau a été célébrée par Ronsard dans ses Odes et par les poètes de la Renaissance, mais les petites fleurs blanches odorantes devront attendre la fin du XIXe siècle pour faire parler d’elles en médecine et voir leurs vertus thérapeutiques reconnues.
L’amie du cœur Si votre cœur s’emballe et se met à battre la chamade, les deux principes actifs majeurs de l’aubépine, l’hyperoside et la vitexine (flavonoïdes), vont agir comme régulateurs du rythme cardiaque en diminuant les palpitations et la perception exagérée des battements. L’aubépine est aussi un tonique cardiaque mais, au-delà de son action sur les cœurs fatigués, elle agit plus largement sur le système circulatoire. Elle assure au muscle cardiaque un apport plus grand en sang oxygéné et elle aide ainsi à prévenir les obstructions au niveau des artères. Par ses effets dilatateurs sur les vaisseaux sanguins, elle peut être utile dans les troubles d’arythmie cardiaque. Elle est aussi l’alliée des hypertendus car elle diminue la tension artérielle.
Le retour au calme Outre le cœur, l’autre domaine de prédilection de l’aubépine est le système nerveux central. C’est un excellent sédatif et anxiolytique qui possède des effets notables dans les états de nervosité, d’irritabilité, d’émotivité excessive des adultes et des enfants. Elle exerce une action antispasmodique sur tout le corps et, en préservant le calme au quotidien, elle améliore les troubles du sommeil. Sans accoutumance ni effets secondaires, elle remplace avantageusement les médicaments classiques, et elle évite les inconvénients tels que la somnolence diurne, la perte de mémoire… En France, les fleurs et les sommités fleuries sont « traditionnellement » utilisées dans les troubles de l’éréthisme cardiaque (état d’excitation anormale) de l’adulte (cœur sain) et dans le traitement des états neurotoniques, notamment les troubles mineurs du sommeil.
> Selon les goûts
• Vous pouvez utiliser l’aubépine en gélules, en ampoules d’extraits liquides ou en teinture-mère, en suivant les indications du fabricant.
• Plus traditionnellement, vous pouvez faire infuser une cuillère à soupe de fleurs séchées dans une tasse d’eau bouillante pendant 10 à 15 minutes.
• L’absence de toxicité permet d’en prendre pendant de longs mois.
• La passiflore et l’olivier complètent les effets cardio-vasculaires de l’aubépine, la valériane et l’escholtzia renforcent son action sédative.
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DOSSIER *
AVC : L’IMPORTANCE DE LA PRÉV EN Environ 130 000 personnes sont frappées chaque année, en France, d’un accident vasculaire cérébral, appelé aussi « attaque cérébrale » dans le langage courant. Et ce sont près de 400 000 personnes qui vivent avec des séquelles. Outre des traitements qui s’améliorent en permanence, on connaît maintenant beaucoup mieux ce qu’il faut faire pour prévenir ce type d’accident.
L
es accidents vasculaires cérébraux ou AVC sont la conséquence de l’obstruction (AVC ischémiques) ou de la rupture (AVC hémorragiques) d’un vaisseau qui transporte le sang dans le cerveau, entraînant un manque d’oxygène pouvant être fatal. Dans la majorité des cas, il n’y a pas de signes précurseurs. Si l’âge joue un rôle évident, près du quart des AVC concerne des personnes de moins de 65 ans. Les enfants peuvent également être touchés ; ils seraient plusieurs centaines chaque année à en être les victimes, en très grande majorité du fait d’une conséquence de malformations des vaisseaux sanguins.
> Deux types d’AVC Les AVC sont causés par un blocage d’une artère cérébrale (en langage médical, on parle de thrombose) ou par une hémorragie. • L’embolie cérébrale : une artère cérébrale est bouchée par un caillot formé ailleurs dans l’organisme (une embole est un caillot « migrateur »), souvent dans le cœur, en cas de troubles du rythme cardiaque, ou au niveau d’une artère carotide, un vaisseau du cou. Elle représente environ 80 % des cas. Il peut s’agir parfois d’une thrombose cérébrale sans embole, secondaire à la formation d’une plaque de lipides (athérosclérose) au niveau d’une artère du cerveau.
> L’AVC, c’est chaque année en France 130 000 cas > 40 000 décès > 30 000 personnes lourdement handicapées > 75 % des personnes survivantes qui conservent des séquelles >
* Accident vasculaire cérébral.
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• L’hémorragie méningée ou cérébrale : c’est la forme d’AVC la plus mortelle. Elle correspond souvent à une rupture d’anévrysme ou de malformations des vaisseaux souvent présents à la naissance et qui grossissent plus ou moins vite avec le temps, favorisée par l’hypertension artérielle ou l’alcoolisme. Elle représente environ 20 % des cas.
> Des signes à connaître Les signes de l’AVC sont encore trop méconnus en France : une enquête récente a montré que seulement 30 % de la population identifie une faiblesse brutale d’un côté du corps comme un signe d’AVC.
moindre doute, “ Au appelez le 15 ou le 112
”
Les signes qui doivent alerter : • perte brutale de la motricité ou de la force d’un bras, d’une jambe ou de la totalité d’un côté du corps (hémiplégie) ; atteinte du visage (déviation de la bouche) ; • perte de la sensibilité d’un membre, de la face ou de tout un côté du corps ; • difficulté soudaine à trouver les mots ou à les exprimer ; • trouble soudain de l’équilibre et de la marche ; • perte brutale de la vision d’un œil ou vision trouble.
> Penser au test FAST Utile pour repérer un AVC et permettre ainsi une prise en charge rapide, FAST est l’acronyme anglais pour Face, Arm, Speech et Time. • F : Face (visage) = le visage paraît-il
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ÉV ENTION ÀS A
PAR DIDIER RODDE
IR VO Le dépistage des facteurs de risques cardiovasculaires peut se faire dans votre pharmacie**
** www.groupephr.fr (Cliquez sur les pharmacies près de chez vous). Sous réserve des pharmacies participantes.
inhabituel ? Demander à la personne de sourire. • A : Arm (bras) = un des bras reste-t-il pendant ? Demander à la personne de lever les deux bras. • S : Speech (parole) = la personne parle-t-elle bizarrement ? Demandezlui de répéter une phrase simple. • T : Time (durée, dans le sens d’urgence) = si vous observez un de ces symptômes, il faut immédiatement appeler le SAMU en composant le 15.
> Une course contre la montre Tout comme dans l’infarctus, il faut intervenir vite, car chaque minute qui passe diminue les chances de survie, avec ou sans séquelles (paralysies) irréversibles. L’AVC est une urgence vitale. En effet, lorsque les cellules nerveuses sont privées d’oxygène elles meurent et ne se régénèrent pas. Il est impératif que le malade soit admis dans un service spécialisé (unité neuro-vasculaire) et bénéficie tout d’abord, le plus rapidement possible, d’un examen d’imagerie du crâne (IRM ou scanner) afin de déterminer s’il
Les AVC sont la conséquence de l’obstruction ou de la ruoture d’un vaisseau dans le cerveau
s’agit d’un AVC, et, dans l’affirmative, de quel type. Dans le cas d’une thrombose, les médecins peuvent administrer un médicament pour tenter de déboucher l’artère, mais celui-ci n’a de chance d’être efficace que s’il est administré dans un délai maximal de 4 h 30. > Priorité à la prévention Il est important de développer la prévention car les AVC représentent la première cause de handicap acquis, hors traumatismes comme les accidents de la route ou les accidents
sportifs, par exemple. Les principaux facteurs de risques d’AVC modifiables – ce qui n’est évidemment pas le cas du sexe (le risque est plus élevé chez les hommes) ni de l’âge (le vieillissement contribue à augmenter le risque) – sont constitués par l’hypertension artérielle non dépistée ou insuffisamment contrôlée (la pression artérielle doit être inférieure à 140/90 mm de mercure, chiffres mesurés au cabinet du médecin, ou 135/85 en automesure), un excès de cholestérol dans le sang
Le conseil de votre diététicienne L’alimentation influe sur les deux facteurs de risque que sont l’hypertension et l’athérosclérose. Quelques conseils simples peuvent réduire ces deux facteurs : > apprenez à moins saler vos plats en utilisant des herbes et des épices ; > choisissez bien vos aliments : fruits et légumes de saison au quotidien, des féculents complets et semi complets, des huiles d’olives et colza première pression à froid, des poissons gras ainsi que des oléagineux. Une grande étude réalisée par l’université Tohoku de Sendai (Japon), publiée mi septembre dabs la revue spécialisée Journal of the American Medical Association (JAMA), semble confirmer le rôle préventif du thé vert dans le domaine cardio-vasculaire.
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DOSSIER Entretien AVC : Agir vite pour le cerveau > Avec le Dr Jérôme Servan Neurologue à l’hôpital de Pontoise (95)
- Quels sont les signes qui doivent faire penser à un AVC ? Ce qui est caractéristique, c’est la rapidité de survenue de certains symptômes, d’une minute à l’autre, voire parfois en quelques secondes seulement, ce qui peut d’ailleurs empêcher le malade de demander de l’aide. Les trois signes les plus fréquents sont la paralysie d’un côté du corps, une bouche de travers et une difficulté ou une impossibilité de parler. On peut y ajouter la baisse brutale de l’acuité visuelle d’un œil. En cas de rupture d’anévrysme surtout , il peut s’agir d’un mal de tête brutal en coup de tonnerre. Il faut alors immédiatement appeler les secours ou conduire soi-même la personne dans un service d’urgence.
- Que faut-il faire si les symptômes s’améliorent rapidement ? L’intensité des symptômes peut fluctuer. Ils peuvent ainsi, par exemple, diminuer transitoirement, au point parfois de disparaître complètement, avant de s’aggraver à nouveau. Dans tous les cas, il convient d’appeler le SAMU ou de se rendre aux urgences. A ce sujet, il est essentiel d’identifier ce que nous appelons les « accidents ischémiques transitoires » ou AIT, dont les signes sont identiques à un AVC, mais qui régressent complètement en moins d’une heure, sans laisser de traces à l’examen IRM. Ce sont en fait des AVC à minima, qui ont la même signification qu’un AVC typique qui est, quant à lui, irréversible. Il faut les considérer comme un signal d’alarme, surtout, à ne pas négliger. D’ailleurs, on estime qu’environ 30 % des personnes ayant fait un AIT
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et non traitées feront un AVC dans les cinq ans. En pratique, ces personnes doivent effectuer rapidement un bilan approfondi dans une unité neurovasculaire afin de déterminer la cause de cet accident et, éventuellement, mettre en route un traitement préventif propre à éviter une catastrophe.
- Quand faut-il commencer la rééducation après un AVC et combien de temps doit-elle durer ? La rééducation occupe une place très importante dans la prise en charge des AVC. Dès la phase aiguë, dans les premiers jours qui suivent, il faut déterminer le programme de rééducation à mettre en œuvre et commencer à stimuler le malade. Le malade séjourne environ deux mois dans un centre de rééducation, mais celle-ci ne s’arrête en fait jamais, notamment d’un point de vue orthophonique jusqu’à pouvoir parler correctement.
- Peut-on prévenir aujourd’hui les AVC ? On peut diminuer fortement les risques en agissant résolument, d’abord sur les facteurs de risque vasculaires modifiables : pression artérielle (à condition d’atteindre des valeurs cibles), tabagisme, diabète, excès de cholestérol, ensuite, en fluidifiant le sang par des médicaments. Le traitement de certaines pathologies, comme l’arythmie cardiaque et le syndrome d’apnée du sommeil est parfois nécessaire. La prise régulière des médicaments prescrits est absolument essentielle, tout comme la surveillance régulière du bon contrôle des facteurs de risque.
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Hypertendus, contrôler régulièrement vos chiffres tensionnels
(favorise l’athérosclérose), le tabagisme (le tabac est un véritable poison pour les artères), certaines maladies cardiaques (surtout les arythmies et, d’une manière générale, les séquelles d’infarctus) et le diabète. La migraine, l’obésité et la prise de contraceptifs oraux après 35 ans peuvent être également des facteurs favorisants.
“ Hypertendus, contrôler régulièrement vos chiffres tensionnels
”
> Une bonne hygiène de vie Vers la cinquantaine, il est important de faire réaliser un bilan de santé, notamment cardiaque (bilan cardiovasculaire), d’autant plus approfondi que l’on est porteur de facteurs de risque ou que l’un de ses parents proches souffre ou a souffert d’une maladie cardio-vasculaire. Il est tout aussi important de se faire suivre régulièrement ensuite. • Faites mesurer votre pression artérielle car, sur un nombre total d’hypertendus estimé à 15 millions, seulement 10 millions sont dépistés et traités. Mais, seulement la moitié des hypertendus traités sont correctement contrôlés ! Si vous êtes hypertendu, surveillez très
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Paroles de patients RECUEILLIES GRÂCE À FRANCE AVC
«
Jean-Marie (Perpignan)
J’ai fait un AVC en février 2004 à l’âge de 60 ans. Je n’avais pas de facteurs de risque connus à l’époque. J’attendais un ami dans ma voiture et au moment de mettre le contact, je me suis retrouvé subitement muet et paralysé du côté droit. J’ai été rapidement pris en charge, j’ai passé une IRM et j’ai bénéficié d’une thrombolyse dans les 90 minutes qui ont suivi l’accident. Grâce à la rééducation, qui se poursuit encore, j’ai pu réapprendre à parler, mais seulement le français, alors que je parlais auparavant plusieurs langues, à marcher, et même à conduire ma voiture.
«
ensionnels
régulièrement les chiffres de votre pression artérielle, n’arrêtez pas votre traitement, ne modifiez pas les doses des médicaments antihypertenseurs prescrits par le médecin sans le consulter au préalable. • Faites mesurer votre taux sanguin de sucre (glycémie) et de cholestérol. • Ayez une activité physique régulière : c’est bénéfique pour le cœur et les vaisseaux, cela aide à contrôler son poids… et renforce aussi les os ! Choisissez une activité qui vous convient et qui soit adaptée à vos possibilités (ne pas hésiter à en parler à votre médecin ou à votre pharmacien), comme la natation, le vélo, la gymnastique ou la course à pied. Pratiquez sans forcer, mais surtout régulièrement. La simple marche à pied permet déjà une adaptation progressive à l’effort. Le jardinage peut également représenter une activité physique appréciable. • Arrêter de fumer : vous pouvez vous faire aider par votre médecin ou votre pharmacien. • Essayez de maigrir si vous êtes en surpoids, de préférence en suivant les conseils d’un professionnel de santé. • Adoptez une alimentation saine : réduisez votre consommation d’alcool et de sel, de graisses d’origine animale (beurre, crème fraîche, viandes grasses, charcuteries, fromages…) et augmentez celle de poissons (une à deux fois par semaine), de fruits et de légumes.
»
Marie-Christophe (près de Metz)
L’AVC m’a frappée il y a douze ans, à l’âge de 52 ans. J’étais hypertendue, mais à l’époque, ma tension n’arrivait pas à baisser en dessous de 160 mm de mercure, alors qu’il aurait fallu descendre au moins à 140. Educatrice technique spécialisée dans un centre pour déficients intellectuels, j’aidais une élève à mettre ses lacets de baskets pour le cours de gymnastique lorsque j’ai brusquement ressentie une sensation de décharge électrique au coude droit et qui s’est progressivement étendue à la main, puis à tout le côté droit. Mes collègues ont immédiatement prévenu mon médecin traitant qui m’a fait hospitalisée. Muette pendant trois jours, j’ai ensuite retrouvée progressivement la parole et réappris à écrire de la main gauche. Si je peux faire beaucoup de choses, tout me demande beaucoup d’énergie et je me fatigue rapidement. J’ai récupéré la marche, mais ma jambe droite demeure flasque. Je peux conduire une voiture aménagée, automatique, avec un accélérateur placé à gauche. Je continue ma rééducation avec ma kinésithérapeute au moins une heure par semaine, afin de lutter contre les déséquilibres, sources de tendinites.
»
«
Bernard (Vichy)
L’AVC s’est déclenché un jour ordinaire, en janvier 2004. J’avais alors 53 ans et j’étais comptable. Je me savais hypertendu, mais je ne me soignais pas. En fin d’après-midi, assis seul à mon bureau, je me suis soudain senti mal. Quelques secondes plus tard, je ne pouvais plus me lever. Heureusement, j’ai pu traîner ma chaise jusqu’au téléphone et composer le numéro abrégé de mon épouse qui a prévenu les pompiers. Tout s’est passé très vite et en une demiheure j’ai été pris en charge à l’hôpital. J’ai passé cinq semaines dans le service de neurologie, puis cinq mois dans un centre de rééducation. Je ne conserve pas de séquelles irrémédiables d’une hémiplégie droite, tout fonctionne mais seulement environ au quart de mes capacités antérieures. Mes mouvements sont très lents, je ne peux me servir que partiellement de ma jambe droite et pratiquement pas de ma main droite. De droitier, je suis devenu gaucher. Parler et écrire me demande de grands efforts et je suis vite épuisé. Mais cela ne m’empêche pas de faire plein de choses et j’ai de très nombreuses occupations. Quand on est plus ce que l’on était, il faut adapter sa vie à ce que l’on peut faire. C’est essentiel pour pouvoir continuer à aller de l’avant !
»
France AVC :
pour s’informer et trouver de l’aide Créée en 1998, la fédération France AVC (association d’aide aux patients et aux familles de patients victimes d’AVC) compte actuellement 30 antennes couvrant 52 départements. Les associations France AVC se mobilisent pour la diffusion d’informations sur les AVC , la prévention et la prise en charge, l’aide, le soutien moral, psycho-social des malades et de leurs proches, ainsi que dans l’encouragement de la recherche appliquée.
Contact 7, avenue Pierre-Sémard - 01 000 Bourg-en-Bresse Tél. : 04 74 21 94 58 Courriel : contact@franceavc.com - Site : www.franceavc.com
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POUSSÉES DENTAIRES DOULOUREUSES Chez un bébé, l’arrivée des premières dents provoque souvent une inflammation de la gencive plus ou moins forte qui peut engendrer de petits désagréments. Que faire pour que votre enfant franchisse ce cap sereinement ?
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Des signes qui ne trompent pas. Salivation abondante, gencives enflées, joues et fesses en feu, envie de tout mordiller, comportement grognon, sommeil agité… Tous ces symptômes ne laissent pas de place au doute : votre bébé est en train de faire ses dents !
Préparer l’arrivée des dents. Entre le moment où la dent pousse et celui où elle sort, votre bébé va éprouver le besoin naturel de tout mâchouiller : son pouce, son poing, ses jouets… Mieux vaut donc lui proposer un anneau « spéciale dentition ». Réfrigéré, celui-ci saura, en plus, le soulager.
La première dent perce généralement vers 6 mois. Mais chaque enfant a son rythme ! Alors, pas d’inquiétude si cela se produit plus tôt ou plus tard. En plus, la poussée dentaire n’a aucune conséquence sur le développement général de l’enfant.
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Entre 4 et 7 mois
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IMPORTANT : l’hygiène dentaire doit commencer dès l’apparition des premières dents !
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TÉ
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PRÉVENTION
hygiène
La santé bucco-dentaire, c’est essentiel
[
carie PAR JULIE RAYNAUD
Being - Illustration : J.Clapin
Les affections de la bouche constituent une véritable porte d’entrée pour des infections microbiennes qui peuvent affecter la santé. Avoir une bonne hygiène bucco-dentaire est donc indispensable.
ciés.
L
es caries et les gingivites ont toutes une origine commune : la plaque dentaire, un enduit collant, de couleur blanc jaunâtre, constitué de résidus alimentaires microscopiques qui représentent un milieu de culture idéal pour les bactéries. En l’absence de brossage, la plaque dentaire se développe en quelques heures. La salive joue un rôle essentiel dans la protection de la carie : le flux salivaire exerce une action de nettoyage des surfaces dentaires. Cependant, l’autonettoyage salivaire n’est pas suffisant pour éliminer la plaque. Trois facteurs jouent en effet un rôle important dans l’apparition de la carie : un terrain propice (état salivaire, état général…), une alimentation riche en sucres, et surtout l’existence de bactéries. Les sucres sont dégradés par les bactéries en composés acides qui attaquent l’émail de la dent, cette attaque aboutissant à la formation d’un trou. La carie réalise une destruction progressive des tissus durs de la
dent, évoluant de la superficie (attaque de l’émail, puis de la dentine) vers la profondeur jusqu’à atteindre la pulpe (« rage de dents »).
les dents “ Setroisbrosser fois par jour après chaque repas ou au minimum matin et soir Prévenir la carie
”
Pour prévenir la carie dentaire, il faut donc respecter certaines règles. • La visite régulière, au moins une fois par an, chez le chirurgien-dentiste. Cette visite annuelle permet, en effet, de détecter à temps les caries débutantes.
• Une bonne hygiène bucco-dentaire. Le brossage régulier désorganise périodiquement la plaque dentaire et lutte contre la colonisation bactérienne. Il doit se faire trois fois par jour, après chaque repas ou au minimum matin et soir, en mouvement vertical, dans le sens gencive-dent, sans oublier la face interne des dents. Préférer des poils medium ou souples. Une brosse trop dure risque de blesser les gencives et d’abîmer l’émail des dents. Une brosse à petite tête est également préférable car elle permet d’accéder plus facilement à toutes les régions de la bouche, y compris aux dents postérieures d’accès difficile. La taille de la tête doit être adaptée à la cavité buccale et à l’âge pour les enfants. L’utilisation de fil dentaire, de bâtonnets ou de brossettes permet d’éliminer la
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PRÉVENTION
structure de la dent > La dent est faite de plusieurs couches. La première en partant de l’extérieur est l’émail, une substance dure qui protège la dent. En dessous, se trouve la dentine, moins dure, qui entoure la pulpe qui, elle, contient les nerfs et les vaisseaux.
pour avoir des dents belles et saines > Brossage des dents après chaque repas (au minimum deux fois par jour) avec un dentifrice fluoré, et durant environ trois minutes. > Sens du brossage : de la gencive vers la dent. > Changer de brosse tous les 3 mois. > En complément : bâtonnet ou fil interdentaire, bain de bouche… > Supprimer les grignotages et les boissons sucrées entre les repas. > Eviter la multiplicité des sources d’apports fluorés. > Consulter son dentiste au moins une fois par an pour un détartrage. > Contrôle dentaire au début de la grossesse.
> Chiffres clés L’indice carieux ou CAO (représentant le nombre moyen de dents cariées, absentes ou obturées) à l’âge de 12 ans est passé de 4,20 en 1987 à 1,94 en 1998 et à 1,23 en 2006. La proportion d’enfants de 12 ans indemnes de carie a ainsi atteint 56 %. (1)
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gencives
La prévention de la carie passe par la visite régulière chez le dentiste : au moins une fois par an
plaque dentaire entre les dents, région non accessible avec la simple brosse. La brosse à dents électrique permet d’améliorer nettement l’élimination de la plaque et, plus globalement, l’hygiène bucco-dentaire. Pour les personnes portant des appareils dentaires, il existe en pharmacie des brosses spéciales orthodontie dont les brins peuvent passer sous les bagues. • L’apport de fluor Le fluor renforce l’émail dentaire, le rendant ainsi plus résistant aux agressions acides de la plaque bactérienne. Il peut être apporté par voie orale (comprimés, gouttes, sel, eau de boisson) ou par voie locale (dentifrice, bain de bouche). Si l’eau du robinet possède une teneur en fluor supérieure à 0,3 mg/l, ne pas prendre de fluor par voie orale. Une seule source de fluor doit, en effet, être utilisée par voie orale afin d’éviter l’apparition de fluorose (excès de fluor) qui se manifeste au niveau des incisives, de petites taches blanchâtres sous forme de stries horizontales de l’émail. Les comprimés ou les gouttes de fluor doivent être pris avec un peu d’eau ou avec un jus de fruits. Le lait et les boissons lactées sont à éviter car ils diminuent l’absorption du fluor. Le dentifrice fluoré utilisé doit être adapté à l’âge. Ne pas se servir d’un dentifrice adulte pour un enfant. • Un bon équilibre alimentaire Avoir une alimentation variée pour garantir une bonne répartition entre glucides (55 % de l’apport journalier), protéines et lipides. Attention au grignotage. Eviter les bonbons chez les enfants. Préférer l’eau aux sodas et autres boissons sucrées.
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Gencive qui saigne : alerte ! Tout saignement de la gencive lors du brossage doit retenir l’attention, surtout si la gencive apparaît rouge et gonflée, signant alors une gingivite. Il faut alors utiliser une brosse à dents souple et à petite tête de façon à atteindre toutes les faces des dents sans léser la gencive. Préférer des dentifrices spécifiques qui renforcent et tonifient les gencives. Le brossage sera complété par des bains de bouche d’action antiseptique. Si la gingivite, qui correspond à une inflammation réversible, n’est pas traitée, elle peut s’aggraver et évoluer en parodontite, c'est-à-dire une destruction irréversible des tissus de soutien de la dent qui aboutit à son déchaussement, puis à sa perte. Les bactéries pénètrent entre la dent et la gencive, passent dans le sang et peuvent être la cause de maladies graves. Au premier rang de ces maladies : l’infarctus du myocarde, l’endocardite infectieuse (infection des valvules cardiaques par des bactéries), l’accident vasculaire cérébral, les pneumopathies et les troubles obstétricaux (accouchement prématuré…).
Les aphtes : pas toujours anodins... La plupart des aphtes sont anodins, mais certaines formes peuvent être graves. Il faut aussi faire attention car toute lésion buccale n’est pas forcément un aphte ! Les aphtes occasionnent gêne et douleur. Ils forment une ulcération ronde de quelques millimètres de diamètre entourée d’une zone rouge.
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aphtes Ils ont généralement tendance à récidiver. Ils apparaissent sur l’intérieur des joues, au niveau de la langue, des gencives, du palais ou de la gorge. Leurs causes ne sont pas encore bien connues : déficit en vitamines (acide folique, vitamine B), mauvaise hygiène bucco-dentaire, traumatismes répétés (dentiers, usage trop énergique de la brosse à dents), variations hormonales (puberté, grossesse), stress, aliments (gruyère, fraises, pommes, noix…), médicaments, tabac… Certains aphtes peuvent constituer les premiers signes de pathologies plus graves : herpès, infection VIH, maladie de Crohn (maladie inflammatoire de l’intestin), maladie de Behçet (maladie touchant plusieurs organes, responsable d’aphtes buccaux, génitaux et
> « Dis maman, comment je fais ? » ou le brossage chez les enfants
• Nettoyage des premières dents avec une compresse imbibée de sérum physiologique et enroulée sur le doigt. • Dès l’apparition des premières molaires temporaires (vers 12-18 mois), un brossage au moins quotidien avec un dentifrice fluoré adapté (inférieur ou égal à 500 ppm) est recommandé. • La quantité de dentifrice à utiliser doit être de la grosseur d’un pois. • À partir de 3 ans, utiliser un dentifrice fluoré à 500 ppm. • À partir de 6 ans, un dentifrice dosé à 1000 -1500 ppm de fluor. • Jusqu’à l’âge de 3 ans, le brossage est réalisé par les parents. Ensuite, au moins jusqu’à l’âge de 6 ans, il est vivement conseillé de le superviser.
de lésions oculaires), etc. Devant des lésions très étendues ou à fort taux de récidives, il est nécessaire de consulter un médecin. Dès les premiers picotements, on peut utiliser un anesthésique local ou faire des bains de bouche à base d’antiseptique. La durée du traitement ne doit pas dépasser cinq jours afin de préserver l’équilibre de la flore buccale. La prévention passe par une bonne hygiène bucco-dentaire. (1) L’état de santé de la population en France ; Suivi des objectifs annexés à la loi de santé publique – Rapport 2009-2010. Objectif 91.
Bien choisir... brosse à dents et dentifrices Brosses à dents Viaréf Adulte : Avec sa tête flexible, la brosse à dents Viaréf est confortable et facile d'utilisation! Découvrez-la pour un petit prix! Enfant : Avec sa tête étroite et son manche adapté, cette brosse à dents ludique l’initie au brossage des dents en s'amusant !
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le cycle de la dentition > De 6 à 36 mois Les « dents de lait » apparaissent au rythme d’un groupe de dents tous les six mois. A 3 ans, chaque arcade dentaire comporte 10 dents : 4 incisives, 2 canines et 4 prémolaires. > De 6 à 12 ans En même temps que les incisives inférieures commencent à tomber, la première molaire permanente apparaît. A 12 ans, il y a 28 dents. > Après 18 ans Les 4 dernières dents permanentes sont les dents de sagesse. On compte alors 32 dents.
douleur dentaire aiguë : une urgence > Une douleur dentaire aiguë (rage de dents) est un signe d’urgence. La pulpite (inflammation de la pulpe dentaire) entraîne une douleur très caractéristique : violente, pulsatile (douleur battante), irradiante à l’ensemble de la face. Elle est la conséquence d’une carie très profonde. Consulter rapidement un dentiste qui procédera à la dévitalisation de la dent en retirant la pulpe responsable des douleurs. En attendant, prendre des antalgiques. L’abcès dentaire est la phase suivante de l’atteinte pulpaire ; les douleurs sont violentes accompagnées d’une tuméfaction importante, de fièvre…
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prudence On se prive souvent à tort >
SPORT & SANTÉ
de faire du sport
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activité PAR MARION GIRARD
Beaucoup de personnes souffrant d’une pathologie chronique considèrent que pratiquer un sport comporte des risques pour leur santé et se privent, souvent à tort, de toute activité physique.
I
l n’est pas toujours facile d’encourager un malade à faire du sport, pourtant les contre-indications absolues sont rares. On trouve parmi les compétiteurs de haut niveau des athlètes souffrant d’asthme ou de diabète. La preuve que le sport pratiqué à bon escient est un facteur reconnu de protection pour la santé, et il fait même souvent partie intégrante d’un traitement. Ainsi, une activité physique bien adaptée présente un intérêt dans la prise en charge des maladies cardiaques, vasculaires, du diabète, de l’obésité, de l’ostéoporose, de certaines maladies neurologiques et de pathologies rhumatismales. Elle a
aussi un effet protecteur contre certains cancers et ses vertus sur l’équilibre pschique et social sont évidentes.
Allez-y prudemment C’est décidé ! Vous avez fini par vous laisser convaincre. Mais avant d’enfiler votre tenue de sport ou de chausser vos baskets, passez par la case consultation médicale. Il ne s’agit pas de pratiquer n’importe quel sport n’importe comment. L’exercice peut révéler des anomalies
préexistantes, notamment cardiaques, et certains malades sont exposés à de nouveaux risques lors d’un effort, surtout s’il est trop brutal ou trop prolongé. Il est donc nécessaire de vous assurer des capacités de résistance de votre cœur et de votre souffle. Les conseils sont en fonction des pathologies et il est parfois important de prévenir l’entourage (moniteurs, professeurs de sport…) des risques possibles et des gestes à faire en cas d’urgence.
Apprenez à gérer sport et maladie
j’ai un cancer du sein > L’activité physique diminue le risque de survenue de certains cancers (côlon, prostate, poumon). Celui du cancer du sein est diminué de 30 à 40 % pour les femmes les plus actives. C’est aussi un moyen de prévention des récidives de 20 à 50 %. > Des activités, comme le yoga ou le tai-chi, sont intéressantes car elles associent un effort modéré et de la détente. La marche à pied (de 3 à 5 heures par semaine), le vélo, la natation sont aussi bénéfiques. > L’essentiel est que l’activité choisie fasse plaisir et s’inscrive facilement dans la vie quotidienne de la femme.
• L’hypoglycémie constitue une des principales craintes du sportif diabétique et il doit apprendre à s’alimenter et à gérer ses doses d’insuline selon le sport qu’il pratique. L’exercice physique aide l’organisme à mieux répondre à l’action de l’insuline et diminue les risques de complications cardio-vasculaires et dégénératives.
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SPORT & SANTÉ
bénéfices
que se passe-t-il quand on arrête ? > Certains bénéfices tels que
ça fait du bien à la tête > L’activité physique a des effets bénéfiques au niveau cérébral. En augmentant le débit sanguin et la concentration de sérotonine (médiateur du système nerveux), elle peut être associée à un risque plus faible de la maladie d’Alzheimer et de démence, ainsi qu’à un moindre déclin des fonctions cognitives avec l’âge. Elle réduit aussi les niveaux d’anxiété et de dépression.
• Avec l’asthme, les dangers à éviter sont le froid intense, les efforts violents et les lieux allergisants. L’asthmatique doit s’échauffer longtemps et moduler son effort en fonction de son état respiratoire, mais il peut pratiquer à peu près tous les sports si son asthme est équilibré. Les sports les plus conseillés sont la marche, la natation, le ski de fond, le vélo.
Le conseil de votre pharmacien Vous reprenez le sport ? Vous êtes débutant ? Après une consultation médicale préalable, commencez doucement, ne vous obligez pas à en faire trop tout de suite. Une simple marche soutenue dans une durée et une fréquence à déterminer peut convenir. Hydratez vous bien avant et après l’effort. Adaptez votre régime alimentaire. Pour plus de conseils personnalisés, demandez conseil à votre pharmacien et à votre diététicienne.
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• Chez les hypertendus, au bout de quelques mois d’un exercice physique régulier, l’essoufflement à l’effort est retardé, le cœur mieux entraîné bat moins vite et le pouls est moins rapide, la pression artérielle diminue. • Les personnes victimes d’un infarctus ont longtemps été interdites de fournir le moindre effort, alors qu’on sait aujourd’hui qu’une activité physique renforce la contractilité du muscle cardiaque, diminue la fréquence cardiaque, et augmente même l’espérance de vie !
“ L’entraînement physique en plein air contribue à faire baisser le taux de cholestérol et à réguler la glycémie
”
• Les épileptiques ont, eux aussi, le droit de faire du sport sous réserve de quelques précautions. Les sports d’équipe leur sont vivement recommandés, ainsi que l’athlétisme et la gymnastique. • Le sujet sédentaire en surpoids a intérêt à bouger et à s’oxygéner car l’entraînement physique aérobie (en plein air) contribue à faire baisser le taux de cholestérol et à réguler la glycémie. Il diminue la masse grasse et prévient la perte de la masse musculaire. • Chez les seniors, la marche a des effets positifs sur le développement de la force musculaire, elle renforce le tonus postural et ralentit la perte osseuse. Les réflexes sont ainsi meilleurs, les gestes plus souples et mieux coordonnés, et les risques de chute et d'ostéoporose sont diminués.
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les effets sur la fréquence cardiaque, la pression artérielle ou la densité osseuse peuvent persister plusieurs mois, voire plusieurs années, après l’arrêt d’un sport.
> D’autres disparaissent en quelques semaines, comme la tonicité musculaire, ou en quelques jours comme l’amélioration de la sensibilité à l’insuline. L’important est de garder une activité physique minimale au quotidien.
Chaque sport a ses limites L’asthme, l’épilepsie, certaines pathologies ORL ou cardiaques constituent des contre-indications à la pratique de la plongée en bouteille. En cas d’hypertension, les levers de charge sont à éviter car ils favorisent l’élévation de la tension. Attention aussi aux sports d’endurance éprouvants chez la femme, ils peuvent aboutir à des déséquilibres hormonaux responsables de la triade anorexie, aménorrhée, ostéoporose. Au niveau articulaire, une activité physique modérée a un rôle protecteur sur le cartilage et ne majore pas l’arthrose. Toutefois, des épisodes inflammatoires peuvent se produire lors de la pratique d’un sport et il faut respecter les poussées de la maladie arthrosique. La mort subite en compétition touche chaque année plus d’un millier de sportifs en pleine action, qu’ils soient amateurs ou confirmés, cyclistes, rugbymen, marathoniens… Dans la majorité des cas, on retrouve un problème cardiaque préexistant et le sport n’est pas la cause de la mort mais il la déclenche. La mort étant due dans 90 % des cas à une fibrillation ventriculaire, le recours à un défibrillateur automatisé externe permet de sauver des vies, mais il faut agir vite, en quelques minutes ! Plusieurs pharmacies sont maintenant équipées de ce type d’appareil.
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médication familiale
DE BELLES NUITS POUR DE BEAUX JOURS PAR MARION GIRARD
Nous passons un tiers de notre temps à dormir et le sommeil est un impératif pour chacun d’entre nous. L’insomnie est un symptôme et non une maladie mais, lorsqu’elle devient chronique, elle altère gravement notre qualité de vie.
Le sommeil se compose de différents stades : sommeil lent léger, sommeil lent profond et réparateur, et sommeil paradoxal ou période des rêves
L
e terme insomnie signifie étymologiquement absence de sommeil, un état qui, en réalité, n’existe pas. En fait, l'insomnie se définit comme une difficulté ou une incapacité à initier ou à maintenir un sommeil de qualité. La plainte est subjective : vous avez du mal à vous endormir, vous trouvez que votre sommeil est insuffisant en quantité et peu réparateur… La durée du sommeil peut être réduite par des difficultés d’endormissement, des éveils nocturnes multiples suivis de réendormissements pénibles, ou encore par un réveil trop précoce. Quelle qu’en soit la cause, après une mauvaise nuit, vous vivez difficilement votre journée du lendemain : vous êtes irritable, fatigué, vous somnolez. Parfois, vous vous couchez avec la crainte de passer à nouveau une mauvaise nuit et la certitude de ne pas trouver le sommeil, ou alors vous vous endormez rapidement mais, au bout de quelques heures, vous vous réveillez… et le cercle vicieux recommence.
> Des cycles et des rythmes à respecter Cinq stades de sommeil se succèdent constituant un cycle. Chaque cycle dure environ 90 minutes. La nuit comporte de 4 à 6 cycles et, à l’image d’un train, si l’on en rate un, il faut attendre le suivant. Les stades 1 et 2 constituent le sommeil lent léger. Les stades 3 et 4 correspondent au sommeil lent profond et réparateur, le stade 5 représente le sommeil paradoxal ou la période des rêves. Ce sont les donneurs de temps extérieurs (horaires sociaux, alternance jour/nuit) qui règlent chaque jour notre mécanisme biologique sur 24 heures.
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médication familiale
DE BELLES NUITS POUR DE BEAUX JOURS syndrome des > Lejambes sans repos > Les manifestations de ce syndrome désorganisent le sommeil, spécialement au moment de l’endormissement, et entraînent une fatigue chronique et une somnolence diurne. Les jambes souffrent de mouvements nocturnes anormaux et périodiques qui obligent à se relever et à marcher.
1 Français sur 5 souffre d’insomnie ; 70 % des insomniaques restent passifs face à leur insomnie
Par ailleurs, notre rétine contient des cellules directement sensibles aux influx lumineux qui modulent nos rythmes circadiens (24 heures) par le biais d’une hormone, la mélatonine. Dans la journée, la lumière bloque la sécrétion de cette hormone, alors que pendant la nuit elle
atteint un pic vers trois heures du matin. Connaître et respecter ses propres horaires de sommeil sont les meilleurs moyens pour ne pas chercher le sommeil à contretemps. La compréhension de l’architecture du sommeil repose sur l’existence d’une horloge interne
> Quelques chiffres clés > La durée moyenne du sommeil d’un adulte est de l’ordre de 7 heures à 7 h 30
par 24 heures, mais la valeur considérée comme normale varie entre 6 et 9 heures selon que l’on est « petit » ou « gros dormeur ». > L’insomnie toucherait 20 % des adultes et elle aurait une origine psychiatrique dans 30 à 60 % des cas. > Les dépressions s’accompagnent d’insomnie dans 80 à 90 % des cas. > Plus de la moitié des Français se sentent somnolents au cours de la journée au moins une fois par semaine, et un accès de somnolence dans la journée toucherait 7 Français sur 10. > 1 Français sur 5 souffre d’insomnie et 70 % des insomniaques restent passifs face à leur insomnie.
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cérébrale qui commande la rythmicité de notre sommeil. Cette horloge met du temps avant de pouvoir se caler sur de nouveaux horaires et, lorsque ceux-ci désynchronisent en permanence les rythmes biologiques, elle perd ses repères et n'est plus en phase avec les périodes de sommeil, c’est alors que tout se dérègle. La rééducation chronobiologique veille-sommeil vise à régulariser les symptômes d'avance ou de retard de phase.
> De l’insomnie transitoire à l’insomnie chronique L’état au réveil et tout au long de la journée est le seul indicateur fiable qui permet d’estimer chez un sujet sa durée « normale » de sommeil par nuit. Si vous êtes en forme au saut du lit, performant et éveillé durant les heures qui suivent, vous avez suffisamment et bien dormi. Les horaires spontanés de sommeil et d’éveil permettent de déterminer si vous êtes « du matin », « du soir » ou « indifférent ». Nous connaissons tous, un jour ou l’autre, une insomnie transitoire dont les causes sont réversibles : mauvaise hygiène de sommeil, stress psychique ou physique, environnement défavorable (bruit, température, altitude, lumière…), prise de boissons excitantes (café, thé, alcool) ou de certains médicaments (corticoïdes, hormones thyroïdiennes). En revanche, l’insomnie chronique est un vrai problème et, cliniquement, on distingue l’insomnie occasionnelle
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NUITS SEREINES Vous avez des troubles du sommeil ? Vous êtes stressé ou irritable ? Nuits Sereines Inovya est un produit chronobiologique, avec un comprimé jour et un comprimé nuit, qui vous aidera à restaurer les cycles de votre sommeil. Les actifs du comprimé jour ont été sélectionnés afin de lutter contre les gênes occasionnées par un sommeil non réparateur. Il limite les moments de fatigue le jour sans exciter l’organisme. Le comprimé nuit est composé de plantes et de nutriments pour favoriser l’endormissement et optimiser la qualité du sommeil.
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transitoire (de deux jours à moins de trois semaines) des insomnies chroniques (persistant plus de trois semaines). Leur origine est soit psychophysiologique, soit organique (asthme, ulcère, douleurs, toux, besoin fréquent d’uriner…), psychiatrique (anxiété, dépression, état maniaque) ou familiale. Plus rare, l’hypersomnie est un autre trouble du sommeil qui se caractérise par un accès irrépressible de sommeil profond de courte durée (narcolepsie).
IR VO
Les troubles du sommeil peuvent avoir des conséquences néfastes ; demandez conseil à votre pharmacien
constitué du sommeil lent profond et du sommeil paradoxal, qui serait surtout concentré dans la première partie de nuit, et un sommeil facultatif constitué de sommeil lent léger qui pourrait être supprimé sans conséquences néfastes… Les gros dormeurs apprécieront ! On sait aujourd’hui que des troubles du sommeil non pris en charge correctement peuvent avoir de multiples
conséquences néfastes parmi lesquelles une baisse de la qualité de vie au quotidien, une diminution des performances professionnelles et scolaires, une majoration des risques d’accidents (sur la route, au travail ou pendant les loisirs), sans oublier des complications plus inattendues comme une prise de poids ou une hypertension artérielle. Or, actuellement, de nombreux patients ne sont pas diagnostiqués et ne sont pas traités alors que des thérapeutiques efficaces existent.
> Les solutions en pharmacie pour grands et petits Pour vous souhaiter une bonne nuit, le pharmacien dispose de médicaments
> Conseils pour tomber
dans les bras de Morphée
La qualité de la journée conditionne la qualité de la nuit et vice versa. Voici quelques règles d'hygiène de vie efficaces. > Pratiquer une activité physique ou sportive durant la journée, en évitant de le faire après 18-19 heures.
> Éviter la prise de substances excitantes (café, thé, vitamine C), en particulier après 16 heures.
> Ne pas faire de repas trop copieux ni trop arrosés le soir. > S’abstenir de tout travail intellectuel et prolongé en soirée > Dormir, pourquoi faire ? Le sommeil est tout sauf une perte de temps. Les études sur les conséquences d’une privation de sommeil montrent que dormir est indispensable au maintien des fonctions d’apprentissage, de mémorisation et d’adaptation à des situations nouvelles. Son besoin est sujet à d’importantes variations interindividuelles et sa durée optimale pour chaque individu serait génétiquement déterminée. Certains spécialistes estiment qu’un minimum de cinq heures serait indispensable et ils qualifient le temps supplémentaire de superflu et modulable. Pour eux, il existerait deux types de sommeil : un sommeil indispensable
(ordinateur, télévision). > Espacer les sorties tardives qui relancent le système d’éveil.
Pour une bonne hygiène du sommeil, les consignes sont simples. > Se coucher quand le sommeil vient, se lever au bout de vingt minutes si le sommeil ne vient pas, et mettre les réveils hors de vue. > Garder des horaires de lever stables quelle que soit l'heure d'endormissement, ne pas paresser pas au lit après le réveil matinal. > Privilégier les activités relaxantes (lecture, musique douce) et prendre une douche tiède avant le coucher. > Choisir une bonne literie, une chambre sombre et pas trop chauffée (15-18°C), éliminer au maximum les bruits parasites. > Pratiquer la sieste avec modération. Un petit somme de 15 à 20 minutes est excellent pour être moins énervé le reste de la journée ou pour compenser une dette de sommeil. Au-delà, il peut se produire un sommeil profond qui entame le capital sommeil de la nuit à venir.
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médication familiale
DE BELLES NUITS POUR DE BEAUX JOURS
> ATTENTION à l’apnée du sommeil > Ce syndrome est une pathologie méconnue mais fréquente. L’apnée se matérialise par un arrêt de la respiration d’une durée de dix secondes environ, arrêt qui peut se produire plusieurs dizaines, voire centaines, de fois au cours d’une même nuit, avec autant d’éveils. Le patient n’a pas conscience de ces éveils, trop brefs pour être mémorisés ; c’est le conjoint, gêné par des ronflements très sonores, qui donne « l’alerte ». A long terme, ces éveils répétés et le manque d’oxygène pendant le sommeil peuvent générer une hypertension artérielle et exposent le malade à des risques d’infarctus ou d’accidents vasculaires. Il est donc impératif de consulter.
et de produits-conseils dont les formules sont dépourvues d'effet hypnotique. Ils offrent une alternative efficace aux médicaments traditionnels pour les insomnies légères. Ils facilitent l'endormissement sans perturber l'organisation du sommeil ou agissent sur la composante anxieuse et nerveuse à l'origine de l'insomnie. Les plantes, sans effets secondaires ni phénomène de dépendance, constituent aussi des solutions de choix pour toute la famille. La valériane et l’escholtzia (pavot jaune) sont deux plantes majeures : la première améliore la structure du sommeil et la seconde sa durée. La passiflore et le houblon agissent en synergie pour redonner un sommeil physiologique. L'aubépine, le coquelicot, le mélilot, l'oranger amer, le tilleul et la verveine odorante ont une action sédative plus douce qui complète celle des précédentes. Vous avez le choix entre les tisanes, les comprimés, les gouttes, les gélules ou les sirops pour les plus jeunes. Pour calmer les plus petits, il existe des baumes naturels apaisants, formulés pour leur peau fragile : un geste tendresse avant le coucher. L'homéopathie peut aussi apporter des solutions calmantes, particulièrement adaptées pour les enfants ou les sujets âgés.
certaines circonstances et qui entretiennent le cercle vicieux de l’insomnie. Ces techniques s’appliquent en groupe ou individuellement. • Les techniques comportementales cherchent à changer le conditionnement lit-insomnie par une association lit-sommeil. Elles permettent d’évacuer toutes les attitudes qui font du lit le lieu privilégié d’activités comme la lecture, la télévision, les repas. On cherche à faire
agenda > Un du sommeil
> Approches comportementales et cognitives Ces méthodes visent à modifier les comportements inadaptés acquis dans
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Cet agenda constitue un outil d’évaluation du sommeil et permet une comparaison avant et après traitement. Il s’agit d’un relevé quotidien qui consiste à noter sur une période d’au moins 15 jours : > les heures de lever et de coucher ; > l’heure d’endormissement ; > les réveils nocturnes ; > la durée du sommeil ; > les éventuelles siestes ; > la prise éventuelle de médicaments ; > les événements susceptibles d’influer sur la qualité du sommeil ; > les « coups de pompe » dans la journée.
coïncider le temps passé au lit et le temps de sommeil ; l’objectif est d’arriver à une efficacité de 85 %. • Les techniques cognitives visent, elles, à modifier les pensées ou certaines idées en rapport avec le sommeil, comme rendre le manque de sommeil responsable de tous les maux sans chercher à en déterminer la cause : il se crée une véritable névrose du sommeil. De même, il faut éviter de ressasser tous ses ennuis avant de s'endormir : les mécanismes de l'éveil restent activés et ils bloquent la production normale de sommeil. • La photothérapie traite les troubles du sommeil d’origine circadienne par l’exposition à une lumière intense, naturelle ou artificielle, à différentes concentrations. Elle permet notamment de corriger les avances ou les retards de phase selon qu’elle est utilisée au coucher ou au lever. • Les autres approches font appel à la relaxation profonde, à la sophrologie, au yoga.
> Le cas particulier des personnes âgées Les personnes âgées souffrent plus fréquemment d’insomnie que les plus jeunes : 30 % des plus de 65 ans se plaignent d’une difficulté à s’endormir. En effet, la qualité et l’organisation du sommeil se modifient avec l’âge. On observe des réveils nocturnes plus nombreux et plus longs, une diminution du sommeil réparateur, une avancée de l’horaire de réveil. D’autre part, de nombreuses maladies liées à l’âge, parfois douloureuses, perturbent le sommeil et les états dépressifs souvent méconnus sont fréquents au cours de la vieillesse. Une adaptation posologique du traitement médicamenteux est souvent nécessaire, et il est conseillé de diviser par deux ou trois la dose d’hypnotiques. Lors d’un réveil brutal en cours de nuit, il faut penser au risque de chutes et de fractures liées aux troubles de la vigilance et à l’action relaxante des benzodiazépines.
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enfants
UN NOUVEAU REGARD SUR L’AUTISME PAR LE DR MARINE JORAS
Le regard sur l’autisme a beaucoup évolué au cours de ces dernières années. Trop longtemps considéré comme la conséquence d’attitudes maternelles pathogènes, l’autisme est en fait un trouble neurobiologique du développement, qui apparaît très précocement, et qui affecte la communication et l’adaptation de l’enfant à son environnement. L’autisme peut prendre différents aspects plus ou moins sévères, il faut le diagnostiquer le plus tôt possible pour donner à l’enfant le maximum de possibilités pour se développer.
I
mage d’un enfant qui se frappe la tête contre les murs, qui hurle et se débat : on n’aime guère parler de l’autisme, une maladie considérée comme rare et qui fait peur. Mais cette image doit changer : l’autisme n’est plus ou ne doit plus être un tabou ou un mal inéluctable, parce que l’on connaît mieux cette maladie complexe, parce que des équipes expertes s’en occupent ; enfin, parce que des techniques de prise en charge spécifiques se sont développées. Le pronostic en a été profondément modifié. De vrais progrès ont en effet été accomplis, grâce, notamment, au plan national pour l’autisme mis en place, dans les années 1990, sous l’impulsion de Simone Weil. Celui-ci a déclenché une série d’actions visant à améliorer les connaissances sur la maladie et a abouti à la création dans chaque région de centres spécialisés, qui offrent une approche multidisciplinaire pour le diagnostic et le traitement (voir encadré p. 29). Ces centres ont aussi pour mission l’information du public et la formation des professionnels de santé, de l’éducation
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> Déculpabiliser les parents > Le rôle des parents et plus particulièrement de la mère dans la survenue de ces troubles a été complètement démenti. Il est tout à fait injustifié et préjudiciable pour l’enfant et sa famille de mettre en cause la personnalité de la mère ou son mode d’éducation.
et des services sociaux, précise le Dr Catherine Barthélémy, responsable du centre de pédopsychiatrie du CHU de Tours.
> Un trouble du développement du « cerveau social » Des progrès qui justifient plus que jamais un dépistage précoce. « Il est fondamental de détecter le plus tôt possible ce trouble du développement avant l’installation d’un handicap sévère », insiste le Dr Catherine Barthélémy. Il s’agit en effet d’un trouble
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neurobiologique qui altère, dès la vie fœtale, le développement du « cerveau social », avec une atteinte de l’ensemble des capacités d’interaction et de communication du bébé, puis du jeune enfant avec son environnement. Conséquence : de graves troubles du comportement qui s’installent progressivement et qui constituent un handicap majeur.
vrais progrès “ De ont été accomplis
”
Les premiers signes doivent attirer l’attention : le bébé semble insensible à la voix de sa mère, il n’échange pas de regard avec elle. Son visage ne laisse apparaître que peu d’émotion. Il est tantôt mou, « poupée de chiffon », tantôt trop tendu. On dirait qu’il se cale mal dans les bras de sa mère ou de son père, les caresses semblent le faire souffrir. Les mois passant, plusieurs anomalies peuvent être observées : le nourrisson gazouille peu, il ne réagit pas à son prénom, il ne tend pas les bras pour qu’on le prenne. Par la suite, son langage tarde à se développer, ses activités sont réduites et répétitives. Mais attention, chacun de ces symptômes peut n’être que passager, bénin ou relever d’une tout autre maladie. Il n’en reste pas moins que l’observation de ces signes mérite une consultation chez le médecin traitant ou le pédiatre qui, au terme d’une analyse précise et d’un examen clinique complet, orientera si nécessaire l’enfant et sa famille vers une consultation spécialisée pour confirmer le diagnostic. Un diagnostic difficile car il n’existe aucun test biologique, génétique, radiologique ou autre pour le confirmer. Il est fondé sur un entretien orienté avec les parents et une observation de l’enfant.
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IR VO Le diagnostic est fondé sur un entretien orienté des parents et une observation de l’enfant L’évaluation régulière des progrès mais aussi des difficultés doit permettre de modifier la prise en charge qui comporte différents types d’intervention
Un bilan complet permet de repérer des troubles associés ou une cause éventuelle. En effet, certaines maladies rares, notamment métaboliques, peuvent s’accompagner d’un autisme.
> Adapter l’environnement Une fois le diagnostic établi, une évaluation fonctionnelle comprenant des explorations pluridisciplinaires et paramédicales spécialisées est réalisée : examen psychologique, bilan orthophonique et psychomoteur… pour mieux
> QUELQUES CHIFFRES > La fréquence de l’ensemble des troubles envahissants du développement, dont fait partie l’autisme, est estimée à 6 ou 7 pour 1 000 personnes de moins de 20 ans. En ce qui concerne l’autisme infantile, elle est de 2 pour 1 000 jeunes de moins de 20 ans. Au total on estime que plus de 100 000 personnes sont atteintes à un degré divers, avec une nette prédominance du sexe masculin. Un certain nombre de troubles peuvent être associés, notamment des maladies psychiatriques, un retard mental ou une épilepsie. Des pathologies qui viennent compliquer la prise en charge et qui peuvent affecter l’évolution du jeune autiste.
évaluer le fonctionnement du petit patient et établir les perspectives de développement afin de mettre en place une stratégie personnalisée d’éducation et de soins adaptés. « L’enfant est fait pour vivre dans sa famille, pour aller à l’école… Il faut donc le laisser dans son milieu, mais former les aidants naturels, que sont les parents et la fratrie, les soignants et les éducateurs », explique le Dr Barthélémy. Les maîtres mots sont donc projet personnalisé et adaptation de l’environnement pour apporter au jeune patient les repères qui lui manquent. La prise en charge ne peut plus se résumer à une approche thérapeutique « psychologique », elle doit être « multidisciplinaire, cohérente, continue et flexible », c’est-à-dire adaptée à l’enfant, à sa maladie et à son évolution, et à son environnement socioculturel. L’évaluation régulière des progrès, mais aussi des difficultés, doit permettre de modifier la prise en charge. Celle-ci comporte différents types d’intervention. L’une de ces approches est la thérapie d’échanges et de développement. Il s’agit de séances de jeu qui permettent de stimuler des fonctions de base : attention, perception, association, imitation… Les échanges entre l’enfant et l’adulte s’inscrivent peu à peu, progressivement, dans une véritable réciprocité sociale avec un plaisir partagé, qui est indispensable au développement ultérieur de la communication non verbale, puis verbale, explique le Dr Barthélémy.
centres > Des spécialisés sur tout le territoire 24 centres de ressources autisme (CRA) sont implantés en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer. Pour connaître les coordonnées du centre de votre région : www.autismes.fr Chaque centre de ressources offre à tous ceux qui sont concernés par l’autisme et les autres troubles envahissants du développement : > informations, conseils et orientations pour les patients et leur famille ; > appui à la réalisation de diagnostics et d’évaluations aux enfants et adultes ; > informations, conseils et formations aux professionnels ; > accès à un centre de documentation.
Si aucun médicament ne permet de soigner et encore moins de guérir l’autisme, les différentes modalités de prise en charge vont permettre dans la majorité des cas d’éviter un handicap sévère, conséquence des troubles du comportement. Il faut donc intervenir le plus tôt possible, car c’est dans les trois ou quatre premières années de vie que la plasticité cérébrale est à son maximum. D’après un entretien avec le Dr Catherine Barthélémy, responsable du centre de pédopsychiatrie du CHU de Tours.
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seniors
LES SIGNES DU VIEILLISSEMENT OCU LA Comme la plupart de nos organes, l’œil vieillit, et la vision diminue. Les sécrétions lacrymales peuvent être perturbées et l’élasticité des paupières modifiée de façon gênante. Un suivi régulier par l’ophtalmologiste est nécessaire pour distinguer l’altération « physiologique » d’une éventuelle pathologie.
L
a diminution de la vision avec l’âge est habituelle et se corrige facilement avec des lentilles ou des lunettes. La solution n’est pas aussi simple pour certaines pathologies oculaires plus complexes comme la dégénérescence maculaire liée à l’âge ou DMLA, la cataracte ou le glaucome.
> La DMLA, une maladie chronique Maladie oculaire très fréquente, la DMLA est la première cause de malvoyance après 50 ans dans les pays industrialisés. En France, le nombre de personnes atteintes est estimé à environ 2 millions. La DMLA se caractérise par le vieillissement accéléré de la zone centrale de la rétine appelé « macula » et par la présence de dépôts, les « drusen », dans cette région de la macula. La rétine est constituée de cellules nerveuses assurant la vision. Si elle n’occupe que de 2 à 3 % de la surface de la rétine, la macula transmet 90 % des informations visuelles, ce qui explique que son atteinte altère considérablement la vision centrale. Les personnes atteintes de DMLA gardent une vision périphérique qui leur permet de se déplacer et d’effectuer des gestes de la vie quotidienne, mais ils ne peuvent ni
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lire, ni écrire, ni conduire et peuvent avoir des difficultés à reconnaitre leurs proches. La DMLA se manifeste par une vision déformée des objets et en particulier des lignes droites (voir p. 31) ou par des sortes de taches gênant la vision. Ces signes doivent amener à consulter un ophtalmologiste qui confirmera le diagnostic après un examen du « fond d’œil » et déterminera de quelle forme de DMLA il s’agit. La « DMLA sèche », forme moins sévère et d’évolution lente, est la plus fréquente (85 % des cas). Il n’existe pas de traitements disponibles, mais le patient garde une vision partielle. La forme « humide » avec
Anatomie de l’œil
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formation de vaisseaux sous la rétine (risque d’hémorragies rétiniennes) évolue plus rapidement et entraîne une perte de la vision plus importante pouvant aboutir à une cécité. Dans cette forme, il est possible de stopper l’évolution de la maladie par un traitement au laser qui permet de coaguler les vaisseaux nouvellement formés et d’enrayer les hémorragies. En ce qui concerne la prévention, des études ont montré l’intérêt, dans des formes précoces de DMLA, de compléments alimentaires contenant des substances antioxydantes telles que les vitamines C et E, le bêtacarotène ou des substances dérivées comme la lutéine et la zéaxanthine, les oméga 3, ainsi que des oligoéléments tels que le cuivre et le zinc. Ces composés semblent ralentir l’évolution de la maladie en protégeant la rétine.
> Cataracte : une chirurgie bien au point Le cristallin est une sorte de lentille transparente et souple située dans l’œil, derrière l’iris. En modifiant sa courbure, il sert à « accommoder » pour avoir une
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CU LAIRE
PAR YVONNE ÉVRARD
À SA V
La mesure de la pression intraoculaire est un acte simple et indolore
R OI
L’opération de la cataracte est l’intervention chirurgicale la plus pratiquée en France
vision nette. Il filtre également les rayonnements solaires nocifs pour l’œil. Sa texture se modifie avec l’âge : le cristallin s’épaissit, perd de sa transparence et de son élasticité. En conséquence, l’œil voit moins bien et a plus de difficultés à accommoder. On parle de « cataracte » lorsque l’opacification du cristallin est importante et entraîne une baisse notable de la vision. Elle touche souvent les deux yeux, rarement un seul. Extrêmement fréquente, la cataracte touche 20 % de la population française à partir de 65 ans et plus de 60 % à partir de 85 ans. À ce jour, le seul traitement de la
cataracte est la chirurgie. L’intervention est devenue banale et une hospitalisation de quelques heures est généralement suffisante. Après anesthésie locale, la partie opaque interne du cristallin est fragmentée par ultrasons, puis aspirée et retirée de la capsule du cristallin. Elle est ensuite remplacée par une lentille synthétique (cristallin artificiel). Des collyres anti-inflammatoires et antibiotiques prescrits après la chirurgie évitent les complications, très rares. Après l’intervention, la vision s'améliore très rapidement et une correction adaptée par des lunettes peut être envisagée au bout de quelques semaines.
> Le glaucome, trop souvent méconnu Derrière la cornée se trouve un liquide appelé « humeur aqueuse » dont le renouvellement est continu. Un glaucome correspond à une augmentation de la pression à l’intérieur de l’œil (pression intraoculaire = PIO) lorsque ce liquide ne peut s’écouler normalement. Il peut avoir de graves conséquences car il provoque une compression de l’arrière de l’œil et une destruction progressive des fibres
Les grilles d’Amsler pour tester sa vision
vision normale
DMLA évoluée
du nerf optique qui permet la vision. Il existe deux sortes de glaucome. Le plus fréquent (80 % des cas) est le « glaucome à angle ouvert ». Il correspond à une altération du système de filtration et d’évacuation de l’humeur aqueuse. C’est une affection progressive, insidieuse, longtemps indolore, mais qui peut entraîner une altération irréversible du champ visuel. Le « glaucome à angle fermé », plus rare, est une forme aiguë et douloureuse qui nécessite un traitement en urgence car une cécité peut survenir en quelques heures.
>Pour en savoir plus Fiches patients sur :
www.sfo.asso.fr (Société française d’ophtalmologie) et sur :
www.snof.org
(Syndicat national des ophtalmologistes de France)
Plus d’un million de personnes seraient atteintes d’un glaucome en France, mais on estime que près d’un tiers n’en sont pas conscientes car l’augmentation de la PIO est longtemps silencieuse. Pourtant, la mesure de la PIO est un acte simple et non douloureux réalisé par tout ophtalmologiste. De plus, le traitement est bien codifié. Dans un premier temps, le glaucome est traité par des collyres qui diminuent la PIO. Si nécessaire, un traitement au laser ou par chirurgie permet de rétablir la perméabilité normale du filtre qui sert à évacuer l’humeur aqueuse, le trabeculum. Lorsqu’un glaucome est dépisté suffisamment tôt, l’atteinte du nerf optique peut être contrôlée dans 80 % des cas.
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SANTÉ & ENVIRONNEMENT
Quand le pollen chatouille...
allergies
saison PAR LE DR CAMILLE CORTINOVIS
Ecoulement nasal, toux et difficultés respiratoires annoncent la saison des pollens chez les personnes qui y sont allergiques. Comment les pollens agissentils sur notre organisme ? Et comment mieux lutter contre ces allergies ? n estime que de 10 à 20 % des Français présentent une allergie au pollen dite pollinose. Toutes les tranches d’âge sont touchées. La réaction allergique d’une personne aux pollens dépend de plusieurs facteurs : la quantité de pollens présents dans l’air, sa sensibilité individuelle et le potentiel allergisant de chaque plante. En effet, plus la quantité de pollens est élevée dans l’air, plus la réaction risque d’être importante. Mais une personne peu sensible (peu allergique) ne réagira qu’à une concentration élevée, alors qu’un sujet très sensible sera gêné par des quantités beaucoup plus faibles de pollens dans l’atmosphère. Enfin, certaines plantes sont connues pour avoir un plus fort potentiel allergisant que d’autres, en fonction des qualités même des grains de pollens, c’est-à-dire pour déclencher des réactions allergiques malgré une faible quantité de pollens.
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Pour pénétrer dans le système respiratoire, les grains de pollens doivent être portés par le vent, comme c’est le cas des plantes dites anémophiles, et non disséminés par l’intermédiaire d’insectes comme ceux les plantes dites entomophiles.
les pollens ne sont “ Tous pas allergisants ”
Parmi les plantes anémophiles, le potentiel allergisant dépend de la taille du pollen (plus il est petit, mieux il pénètrera dans les voies respiratoires), de la nature des particules protéiques présentes à la surface des grains de pollen et que reconnaît le système immunitaire, et de la capacité de la plante à
libérer de grandes quantités de pollens. D’autres facteurs environnementaux interviennent également : la situation géographique, la météorologie, la pollution…
De janvier à octobre Les plantes dont les pollens sont responsables d’allergies peuvent aussi bien être des arbres ou des arbustes, des graminées que des herbacées. Chaque espèce a des périodes de pollinisation différentes ; les pollens se succèdent de janvier à octobre. La première saison pollinique démarre en janvier, parfois même dès le mois de décembre, dans le Midi de la France avec les pollens de cyprès, de genévrier et de thuya. Le cyprès possède un fort potentiel allergisant, ce qui vaut
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SANTÉ & ENVIRONNEMENT SPRAY NASAL ALLERGIES
graminées
Nez qui coule ? Yeux larmoyants ? Eternuements ? Dites stop aux allergies respiratoires ! NO UVEA
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Le spray nasal allergies de votre pharmacien contient une poudre d’origine naturelle qui apporte une protection immédiate contre les pollens, les acariens, les poils d’animaux, la poussière... Il forme une barrière contre ces allergènes inhalés, évitant ainsi le déclenchement de la réaction allergique. Contrairement à de nombreux médicaments antiallergiques, il ne provoque pas d’effet secondaire de somnolence. L’allergie est rapidement soulagée ! (à partir de 3 ans)
à son pollen la qualification de La dernière saison pollinique est « pollution verte ». Cette première la saison des herbacées, plantes saison se prolonge plus au nord vivaces poussant souvent en jusqu’en avril par la pollinisation bordure des routes et des chemins. des arbres à chatons, en particulier Elle s’étale de la fin de l’été platane, chêne, bouleau, mais jusqu’au mois d’octobre. aussi hêtre, châtaigner, noisetier, Si la plupart des herbacées sont peuplier… entomophiles, deux espèces La pollinisation des graont cependant un fort minées est la saison pouvoir allergisant et 2 astuces classique des allersont particulièrement pour réduire gies avec ce que l’on impliquées dans les l’exposition aux appelle le « rhume allergies aux pollens. pollens : fermer les des foins ». Il s’agit de l’ambroifenêtres en voiture, ne sie et de l’armoise Les graminées saupas sécher le linge vages (ivraie, dactyle, commune. à l’extérieur chiendent…) présentes L’ambroisie s’est considans les pelouses et les dérablement développée prairies à la campagne, mais dans toute la région lyonaussi dans les villes, sont les princinaise sur les terrains en friche et pales responsables d’allergies, les bas-côtés, et a progressivement contrairement aux graminées cultiproliféré vers le sud et dans de vées. Elles libèrent leurs pollens nombreuses régions françaises. dès la mi-avril dans le sud de la Ses pollens sont très volatils et France, à la mi-mai plus au nord, et peuvent être portés sur plus de encore plus tardivement en mon150 kilomètres. tagne, et ce pour une saison de Combattre l’allergie deux mois. On peut lutter efficacement contre les allergies aux pollens en associant un traitement médicamenteux ARRACHER adapté, des mesures qui permetL’AMBROISIE AVANT tent de limiter l’exposition aux SA FLORAISON pollens et une réflexion sur la > Pour limiter l’expansion de gestion des espaces verts, surtout l’ambroisie et les risques allergiques, dans les zones urbaines. Réduire son arrachage et la tonte doivent l’exposition implique d’adopter se faire avant la date de floraison, dès le mois de juillet. certaines habitudes de vie simples
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lors de la saison pollinique : rouler fenêtres fermées en voiture, ne pas sécher le linge à l’extérieur, porter un masque lors du jardinage ou de la tonte de la pelouse, se rincer les cheveux le soir avant de se coucher… Sur le plan environnemental, la diversification des espèces végétales dans les aménagements paysagers permet de réduire la concentration de pollens d’une même espèce dans l’air. Par exemple, la multiplication des haies monospécifiques constituant des « murs » de pollens, comme les haies de cyprès en Provence, est responsable de nombreuses allergies. Favoriser les haies « de mélange » va dans le sens tant d’une réduction des risques d’allergie que d’une bonne gestion des espaces verts et de la biodiversité. Par ailleurs, un bon entretien des espèces allergisantes par une taille régulière empêchant une floraison trop importante, tout comme la tonte des pelouses ou l’aménagement des espaces en friches, permettent de réduire la concentration de pollens dans l’air. Cette concentration est mesurée régulièrement par le réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) grâce à des capteurs volumétriques installés sur tout le territoire français qui permettent, en parallèle d’un réseau de médecins « sentinelles », d’émettre des bulletins d’alertes allergopolliniques que l’on peut consulter sur le site www.pollens.fr accessible à tous. Source : réseau national de surveillance aérobiologique, guide d’information végétation en ville.
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ÉPILATION : DE LA PINCE AU LASER PAR JULIE RAYNAUD
L’épilation, toutes les femmes connaissent... Mais on n’épile pas de la même façon les sourcils, un duvet disgracieux au dessus des lèvres et les jambes ! De la pince à épiler au laser, tour d’horizon des méthodes.
L
es poils apparaissent dès la période embryonnaire et se développent pendant la petite enfance pour, enfin, lors de la puberté se différencier et s’étendre au niveau du pubis, des aisselles, sur le tronc et les jambes. Sous l’influence des hormones, le développement et la disposition des poils s’effectuent différemment chez les garçons et chez les filles. Chez la femme, la pilosité est plus réduite que chez l’homme et, pour des raisons esthétiques, elle doit être réduite au minimum !
> Attaquer le problème à la racine Il existe différentes techniques d’épilation : celles qui font disparaître la partie visible du poil et que l’on doit renouveler souvent (crème, rasoir), celles qui arrachent le poil à la racine (cire) à renouveler un peu moins souvent, et, enfin, celles qui suppriment les poils de façon « définitive » (laser). • La crème (ou mousse) dépilatoire Grâce à ses actifs dérivés du soufre (thioglycolates), la crème dépilatoire
> Mieux connaître le poil > Le poil est enraciné à environ 4 mm sous la peau (derme). Il se forme au sein d’un follicule pileux, invagination de l’épiderme en contact avec une papille dermique vascularisée. Le follicule pileux est en relation avec une glande sébacée, ainsi qu’avec un muscle érecteur du poil dont la contraction provoque, comme son nom l’indique, le redressement. Le poil est essentiellement constitué de kératine.
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agit en désorganisant la kératine. Elle casse le poil, ne l’arrache pas à sa racine comme la cire. Les poils repoussent au bout d’une semaine environ, et plus épais. Il s’agit d’une méthode simple, rapide et indolore. De nouvelles formules très douces, aux actifs apaisants et adoucissants ont vu le jour pour celles qui ont la peau particulièrement fragile. La crème s’étale sur la surface à épiler (propre et sèche). Après avoir attendu de 5 à 10 minutes (bien respecter le mode d’emploi), on retire la crème et les poils à l’aide d’une spatule en bois ou en plastique, puis on rince à grande eau.
de la cire “ L’utilisation chaude est à éviter en cas de problèmes de circulation veineuse
”
Cette technique peut s’utiliser pour les jambes, les aisselles et le maillot, mais elle ne convient pas aux femmes à pilosité abondante. De nombreuses gammes proposent pour terminer parfaitement l’épilation, des « soins après épilation » qui rétablissent le pH physiologique de la peau.
• Le rasoir Simple et pratique, cette méthode est aussi fastidieuse car elle doit être renouvelée presque quotidiennement du fait d’une repousse rapide (quelques jours). Il s’agit plutôt d’une solution de dépannage, en voyage par exemple. • La pince à épiler Le célèbre petit instrument en inox
À FA
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E IR
Éviter de s’exposer au soleil après une épilation
est spécialement destiné aux surfaces réduites qui demandent de la précision, les sourcils notamment. Il est conseillé de désinfecter la pince avant usage. Choisir une pince en biseau qui prendra mieux les poils. Ceux-ci doivent être saisis au plus près de la racine pour retirer le bulbe, puis tirer d’un petit coup sec. Après l’épilation, passer un gel calmant pour éviter les rougeurs postépilatoires. • La cire Qu’il s’agisse de l’épilation du visage ou du corps, la gamme de cires disponibles est très variée. On étale la cire dans le sens de la pousse du poil et on la retire d’un coup sec en sens inverse, sans lever la main afin de ne pas casser les poils à la surface de la peau. Le poil est arraché avec son bulbe pileux : la repousse est plus longue (de 15 à 20 jours). La cire chaude peut se présenter en billes, en pot ou en roll-on. Elle devient plastique et collante après fusion (dans un petit appareil, au bain-marie ou au micro-ondes). Elle s’applique à une température oscillant entre 35 et 40 °C. Puis elle se solidifie et emprisonne les poils qui sont extraits facilement sans traction importante. L’utilisation de la cire chaude est à éviter en cas de problèmes de circulation veineuse. Il existe par ailleurs un risque de
Seuls les médecins (dermatologues) sont habilités à pratiquer la technique d’épilation à la lumière, que ce soit à l’aide du laser ou de la lampe flash (lumière pulsée)
brûlure, de poils incarnés et d’infection si la cire n’est pas jetable. Les bandes de cire froide sont moins efficaces que la cire chaude, mais elles présentent l’avantage d’être prêtes à l’emploi et pratiques à
transporter. Elles s’utilisent à température ambiante. Préparer la peau par des gommages réguliers (environ une fois par semaine) pour dégager les poils et éviter la repousse des poils incarnés.
> Quelques conseils > En cas d’utilisation d’une crème dépilatoire, effectuez une touche d’essai au creux du coude, 24 h avant la première utilisation ; aucune rougeur ne doit apparaître. > Ne pas utiliser le dépilatoire sur une peau irritée ou écorchée. > Ne pas employer de déodorant alcoolisé pendant les heures suivant l’épilation. > Éviter l’exposition au soleil ainsi que la crème solaire plusieurs heures avant et après l’épilation. > Avant l’épilation, quelle qu’elle soit, prenez un bain assez chaud pendant lequel vous frotterez doucement vos jambes avec un gant de crin. Cela aide les petits poils qui sont encore sous la peau à sortir et permet une ouverture des pores. > Ne pas appliquer le produit dépilatoire sur les muqueuses.
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beauté
ÉPILATION : DE LA PINCE AU LASER • L’épilateur électrique Cet appareil suit le même principe que la pince à épiler : le poil est pincé, puis arraché à la racine. Facile et pratique à utiliser, il permet une dépilation durable de 2 à 3 semaines. Reste que, pour les peaux sensibles, cette méthode peut se révéler douloureuse, notamment pour le maillot et les aisselles.
> L’hyperpilosité On distingue deux grands types d’hyperpilosité, c'est-à-dire de pilosité excessive : l’hypertrichose et l’hirsutisme, qui diffèrent entre elles par leur origine et leurs signes cliniques.
> L’hypertrichose L’hypertrichose est un excès de développement des poils, le plus souvent sous forme de duvet, sur des zones cutanées non hormonodépendantes, et qui peut apparaître tant chez l’homme que chez la femme. L’hypertrichose est le plus souvent héréditaire, mais elle peut aussi être due à des médicaments.
> L’hirsutisme Il s’agit, chez la femme, d’un développement de la pilosité sur des zones normalement dépourvues de poils : visage, mamelons, ventre, face interne des cuisses. Ces zones sont androgénodépendantes, c'est-à-dire que ce sont des zones où une pilosité n’existe normalement que chez l’homme. L’hirsutisme est lié à un dysfonctionnement hormonal d’origine ovarienne ou surrénalienne qui entraîne une sécrétion anormale d’androgènes.
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• L’épilation « définitive » ou de longue durée Cette méthode prend une place de plus en plus importante parmi les soins d’épilation. On parle plus volontiers d’épilation longue durée avec réduction du nombre de poils que d’épilation « définitive ». Seuls les médecins (dermatologues) sont habilités à pratiquer la technique d’épilation à la lumière, que ce soit à l’aide du laser ou de la lampe flash (ou lumière pulsée).
gommage “ Un 1 ou 2 fois par semaine et une hydratation quotidienne assurent une meilleure épilation
”
Selon le type de peau, il faut compter entre 5 et 10 séances sur un ou deux ans. Selon le type de laser utilisé et la surface à épiler, le coût est d’environ 100 à 150 euros par séance pour le maillot ou les aisselles, et aux alentours de 250 euros pour les demi-jambes. Le laser balaie par petites touches les zones à traiter. Le faisceau lumineux est absorbé par la mélanine contenue dans la racine du poil, descend en profondeur et détruit ainsi le bulbe, tout en respectant la peau environnante. Cette méthode convient à toutes les zones du corps. Elle est particulière-
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ment adaptée aux peaux claires à poils bruns. Sur les peaux pigmentées, il faut utiliser un laser spécial tel que le ND Yag qui permet d’épiler les peaux mates et noires. L’épilation au laser ou à la lumière intense pulsée est surtout efficace sur les poils qui sont en phase de pousse et qui ne représentent en moyenne que 15-20% des poils. Il faut donc réaliser plusieurs séances d’épilation pour espérer épiler toute la zone en les espaçant de 2 à 4 semaines en moyenne de façon à obtenir un nouveau contingent de poils en phase de repousse. La durée de la dépilation devient ainsi de plus en plus longue (de 4 à 6 semaines au début et plusieurs mois après quelques séances). L’épilation au laser entraîne une série de petites impulsions qui s’accompagnent d’une sensation de picotement et de brûlure légère. Cette sensation peut être atténuée par le refroidissement de la zone traitée et, parfois, par l’application de crème anesthésiante avant la séance. Dans les minutes qui suivent le traitement, la peau devient rosée (sensation de coup de soleil pendant un jour ou deux). Les effets secondaires retardés sont principalement des taches claires ou foncées. Il est essentiel d’éviter les expositions solaires un mois avant et un mois après une séance. L’épilation au laser ne peut pas être pratiquée sur une peau bronzée.
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NUTRITION & HYGIÈNE DE VIE
diététique
Les armes anticholestérol
régime PAR YVONNE ÉVRARD
« J’ai du cholestérol. » Une phrase qui semble sonner le glas d’une bonne santé. Pourtant, le cholestérol est un composé indispensable de notre organisme ; ce n’est qu’en excès qu’il devient néfaste. Un régime alimentaire adapté suffit souvent à rétablir un taux normal.
L
e cholestérol est une substance lipidique (lipide = graisse) présente dans de nombreux tissus humains et en particulier dans le tissu nerveux. C’est un constituant des membranes cellulaires et il intervient dans la synthèse de certaines hormones et d’acides biliaires. Environ 70 % de notre cholestérol est produit par l’organisme, c’est le cholestérol endogène. Les 30 % restants, le cholestérol exogène, sont d’origine alimentaire. La teneur en cholestérol dans le sang (ou cholestérolémie) est un reflet du métabolisme lipidique. Le cholestérol sanguin est associé à des protéines transporteuses : les lipoprotéines de basse densité (LDL) et les lipoprotéines de haute densité (HDL). • L’association LDL + cholestérol (LDL-C) est appelé mauvais cholestérol. En fait, les LDL assurent la distribution du cholestérol vers les cellules périphériques. Ce n’est que lorsque le système de régulation ne fonctionne plus que le LDL-C est trop élevé.
[
• L’association HDL + cholestérol (HDL-C) est appelé bon cholestérol. Les HDL récupèrent le cholestérol en excès pour le ramener vers le foie où il est éliminé.
L’hypercholestérolémie
d’infarctus du myocarde, d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou d’artérite des membres inférieurs. L’hypercholestérolémie peut donc avoir des conséquences sévères si elle n’est pas traitée correctement.
Plusieurs raisons peuvent expliquer l’excès de cholestérol dans le sang (ou hypercholestérolémie). Il peut s’agir d’une « tendance familiale » à mal métaboliser le cholestérol. Ce peut être aussi la conséquence d’une alimentation trop riche en graisses. Quelle qu’en soit la raison, quand les capacités de régulation sont altérées, le cholestérol s’accumule dans différents organes, et en particulier dans les artères où il forme des plaques d’athérome (athérosclérose). Ces plaques rendent les artères rigides ; la circulation sanguine se fait mal et les organes sont mal oxygénés. De plus, des fragments libérés à partir des plaques peuvent aussi obstruer les petites artères et être à l’origine d’angine de poitrine,
Selon les recommandations officielles (1), « Tout sujet ayant un LDL cholestérol > 1,60 g/l (ou 4,1 mmol/l, autre unité d’expression des résultats que l’on peut voir sur un compte rendu de laboratoire, doit bénéficier d’une prise en charge diététique afin de modifier son mode de vie et son alimentation. » La prise en charge diététique est considérée comme un traitement qui doit être appliqué pendant au moins 3 mois. Ce n’est qu’en cas d’échec qu’un traitement médicamenteux est envisagé. Le changement des habitudes alimentaires porte sur différents composants de l’alimentation.
La diététique avant tout
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NUTRITION & HYGIÈNE DE VIE
légumes fruits de bonnes habitudes > Éviter les frites et la mayonnaise, mais aussi les viandes grasses, les noix, les noisettes et les cacahuètes, les pâtisseries, les confiseries et les crèmes glacées. > Préférer le lait écrémé, diminuer le fromage qui est 2 fois plus gras que la viande. > Ne pas faire cuire les aliments avec des matières grasses et s’habituer à des modes de cuisson plus sains : cuisson à la vapeur, au grill ou en papillote. > Bien lire attentivement les étiquettes des produits alimentaires. Les plats préparés industriels contiennent souvent des graisses cachées.
• Réduire la consommation d’aliments riches en cholestérol Les aliments qui contiennent beaucoup de cholestérol sont les œufs, le beurre, les abats (foie, cervelle), la charcuterie et les viandes grasses. On leur préférera les viandes maigres (volaille sans la peau, bœuf et jambon maigre), ainsi que les produits laitiers allégés qui en contiennent peu, et les fruits et les légumes qui n’en contiennent pas du tout. • Limiter les graisses « saturées » au profit des graisses « insaturées » Les « acides gras saturés » sont des molécules qui augmentent le LDL-C ; ils sont surtout présents dans les graisses animales. Les « acides gras insaturés », que l’on trouve surtout dans les graisses végétales (huiles de colza, de maïs, de tournesol ou d’olive), ainsi que dans le poisson, sont plus facilement assimilables par l’organisme. Il en existe deux sortes : les « poly-insaturés » qui diminuent le LDL-C et les « monoinsaturés » qui augmentent le HDL-C. Un acide gras poly-insaturé appelé oméga 3 est particulièrement bénéfique
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au bon fonctionnement cellulaire. Aussi est-il recommandé de manger au moins 2 fois par semaine des poissons gras comme le saumon, le maquereau, le thon, la sardine, le hareng ou l'anchois, riches en cet acide gras. Certains végétaux (colza, soja, germes de blé, mâche, épinards) contiennent aussi des teneurs notables en oméga 3. • Diminuer la consommation totale de graisses et de produits sucrés Nous mangeons trop de graisses (de 40 à 45 % de la ration calorique au lieu des 30 % recommandés). Aussi, diminuer la consommation totale de graisses et de sucres (qui, en excès, se transforment en graisses) ne peut avoir que des conséquences favorables sur le surpoids qui accompagne souvent l’hypercholestérolémie. • Augmenter les fruits et les légumes Les fruits et les légumes frais sont des sources importantes de composés protecteurs grâce à leur effets antioxydants : vitamines C et E, bêtacarotène (provitamine A), polyphénols.
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Ils apportent, ainsi que les produits céréaliers, des glucides en quantité raisonnable et des fibres alimentaires qui améliorent le profil lipidique.
Un mode de vie sain et actif À une alimentation moins grasse sera associée une diminution de la consommation d’alcool, qui apporte des calories, ainsi qu’une perte de poids. Celle-ci peut s’accompagner d’une diminution de la cholestérolémie (LDL-C) et même d’une augmentation du HDL-C lors d’un amaigrissement chez le patient obèse. L’arrêt du tabac est aussi une mesure bénéfique car la fumée de tabac favorise l’entrée des graisses dans les parois des vaisseaux. Enfin, ainsi que le précise les recommandations, « le traitement diététique sera toujours associé à des conseils d’activité physique régulière, comme la marche rapide quotidienne pendant 30 minutes ». (1) Prise en charge thérapeutique du patient dyslipidémique. Recommandations. Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, mars 2005.
Le conseil de votre diététicienne Le cholestérol, un mauvais gras ? Il a mauvaise réputation et pourtant le cholestérol est un composant majeur des membranes cellulaires. Il est également indispensable à la synthèse de la vitamine D, des acides biliaires et de certaines hormones. On distingue deux types de cholestérol, mais on devrait plutôt parler de deux transporteurs : le HDL qui transporte le « bon » cholestérol et le LDL transporteur du « mauvais » cholestérol. On le sait, le cholestérol n’est pas seul responsable des infarctus. D’autres éléments entrent en jeu, comme l’hypertension, le surpoids, le stress… Ce dont on est certain, c’est qu’une bonne santé cardiovasculaire passe par les conseils suivants : avoir une activité physique régulière, fuir la cigarette et éviter les excès d’alcool, consommer tous les jours des fruits et des légumes (de saison !) ainsi que des huiles de 1 re pression à froid (olive bien sûr, mais également colza, noix ou cameline pour leur teneur en oméga 3) et chaque semaine un peu de poisson gras et des oléagineux (noix, amandes…) Et pour les adeptes des solutions alternatives, voici une liste non exhaustive de compléments censés réduire le mauvais cholestérol et/ou augmenter le bon (attention, avant de prendre un complément alimentaire, demander toujours conseil à votre pharmacien) : les policosanols, les phytostérols/phytostanols, les Oméga 3, la vitamine B3 (acide nicotinique) la levure de riz rouge + Q10, la guggul. Prenez rendez-vous avec une diététicienne dans votre pharmacie.* * www.groupephr.fr (Cliquez sur les pharmacies près de chez vous). Sous réserve des pharmacies participantes.
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VÉTÉRINAIRE
mustélidé
Le furet, un nouvel animal de compagnie PAR LE DR ISABELLE HOPPENOT
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Domestiqué par l'homme depuis l'Antiquité, le furet suscite un véritable engouement depuis une dizaine d'années. Ce carnivore, de la famille des mustélidés, comme la loutre, la belette ou le vison, fait désormais partie des NAC ou nouveaux animaux de compagnie.
G
ros dormeur mais très joueur lorsqu'il est éveillé, La vaccination est inefficace chez le furet. La contamination se le furet demande une réelle attention quotidienne. fait par voie oro-nasale. Afin d'éviter de lui transmettre la grippe Il est également susceptible de transmettre certaines si l'on est malade, ou de l'attraper s'il est contaminé, il faut bien maladies à son entourage. Le risque est certes globalesûr se laver les mains avant et après manipulation du furet, ment faible, mais il doit être connu et impose et éviter de le câliner de trop près. La rage est exceptionnelle chez quelques règles d'hygiène. Différentes maladies bactériennes, le furet, mais, comme chez l'homme, elle est mortelle une fois notamment la salmonellose, peuvent déclarée. La maladie se transmet par être transmises à l'homme par le la morsure par un animal enragé et furet. Ce dernier est lui-même ne peut donc concerner que des contaminé par son alimentation furets sortant du domicile. La vacciLe respect de règles d'hygiène permet de réduire et développe une gastro-entérite nation n'est plus obligatoire de façon le risque de transmission de ces différentes hémorragique. Une autre zoonose, systématique, mais reste obligatoire maladies. la campylobactériose, est le plus dans un certain nombre de cas, > Il importe avant tout de bien se laver les souvent transmise par les jeunes comme les voyages, par exemple. mains, à l'eau chaude et au savon, après toute furets par contact avec l'animal (qui Le furet est également une source manipulation du furet ou de son milieu présente des symptômes de gastrod'infections parasitaires. Ainsi, la gale de vie (litière..). entérite sévère) ou ses selles. sarcoptique, maladie de la peau liée > Ne pas manger, boire ou fumer lorsque l'on Quelques rares cas de transmission à un acarien. L'homme peut être manipule l'animal. de la tuberculose ont été rapportés, contaminé par contact direct. > Ne pas laisser le furet dormir dans le lit, l'animal ayant été lui-même contaLa giardiase, dont la contamination ni lécher le visage ou autre partie du corps. miné par voie alimentaire. à l'homme se fait par le biais des > Le furet mord et griffe et toute lésion doit être selles, se traduit par des symptômes nettoyée de suite avec de l'eau et du savon. intestinaux d'intensité variable. Une grande sensibilité > Lors du nettoyage de la cage, se protéger avec des gants en caoutchouc. La toxocarose correspond quand à à la grippe > La manipulation des furets par de très jeunes elle à la présence de vers intestinaux. enfants est déconseillée. La prévention repose sur l'utilisation Le furet est très sensible au virus de régulière de vermifuges, les mêmes la grippe, qu'il peut contracter par que pour les chats et les chiens. l'intermédiaire de l'homme comme la lui transmettre. Fièvre, écoulement nasal, toux, éternuements Également transmissible par contact direct, mais aussi indirect sont quelques-uns des symptômes présentés par l'animal, par les textiles, la moquette, les coussins…, la teigne est une qui guérit en général en moins d'une semaine. La grippe, notammaladie de la peau liée à un champignon qui se traduit par des ment chez les jeunes, peut se compliquer d'une pneumonie. zones de peau glabre, avec parfois des croûtes. Elle doit être traitée.
Des règles d’hygiène
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