Rapport d’activités 2016
Rapport d’activités 2016 GS1 Suisse
Monde de l’image: les réseaux L’interconnexion et les réseaux sont essentiels au travail de GS1 Suisse. Par le biais de l’étroite coopération avec nos membres, dans les comités d’experts et les nombreux projets notamment, nous pouvons en permanence proposer à la sphère économique les solutions, définitions et standards optimaux qui répondent aux défis actuels. En tant que maillon d’une organisation mondiale, il est évident que nous accordons également beaucoup d’importance à l’interconnexion et à la coopération globales. La numérisation rend le monde toujours plus petit, et accroît constamment l’importance d’une langue commune. Photos: www.shutterstock.com; page 16: Ruben Hollinger, page: 17 Ruben Hollinger et Romel Janeski
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Table des matières Avant-propos du président
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Avant-propos du directeur
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Thèmes essentiels
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Santé publique: Les standards GS1 contribuent à la sécurité et à une plus grande efficacité
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Traçabilité et transparence: Travail précurseur: la recommandation d’application concernant la traçabilité
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Numérisation et standards: Assistance demandée pour des projets de données de base
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Formation professionnelle supérieure: Le CNC renforce les formations continues de GS1 Suisse
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Manifestations: Un lien étroit à la pratique, la recette du succès
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Défis internationaux: Connexion mondiale entre les sphères numérique et analogique: le «GS1 Cloud»
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Autres moteurs de notre action
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Comptes annuels
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Commentaire sur les comptes annuels
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Rapport de l’organe de révision
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Avant-propos du président
La numérisation requiert des standards La transformation numérique a marqué l’année 2016. Il faut à présent mettre en application les évolutions qui, englobées sous les termes clés d’Industrie 4.0, d’Internet des objets et de commerce en ligne, font depuis des années l’objet de planifications, de contrôles et de débats. Dans cette entreprise, les standards sont le dénomi nateur commun. Condition essentielle requise à l’Industrie 4.0 et au commerce en ligne, la numérisation présente très certainement des opportunités mais aussi des risques. La société évolue, ce qui entraîne une modification des demandes des consommateurs. Ou est-ce le processus inverse? Une question de perspective dont la réponse est complexe. Une chose est certaine: le commerce traditionnel n’est désormais plus pour les consommateurs le lieu unique d’information, de comparaison et d’achat. Avec les terminaux mobiles et la couverture par Internet de l’ensemble du territoire, ces actions sont possibles à tout moment et partout. La gestion de la relation client selon le principe de l’épicerie locale doit être transposée dans la sphère numérique, avec une interactivité et une complexité croissantes. Qui néglige l’enjeu et omet de développer ses structures et son modèle commercial se trouve distancé tôt ou tard. L’évolution du commerce en ligne vers une distribution multicanal ou omnicanal s’accompagne d’une complexité croissante des réseaux de création de valeur. En vue de maîtriser ces réseaux, les standards de processus GS1 qui permettent de contrôler la supply chain sont indispensables.
L’Industrie 4.0, ou le contraire d’une connexion immédiate La mise en application de l’Industrie 4.0, elle aussi, est impossible en l’absence de standards. Markus Krack, ingénieur diplômé et responsable du service de transfert de technologie FITT à la Haute École Spécialisée de la Suisse du Nord-Ouest (Fachhochschule Nordwest schweiz) l’a déjà résumé à juste titre: «L’Industrie 4.0 n’est pas une solution toute prête dont l’achat et l’installation suffisent à faire atteindre le standard correspondant à une entreprise.» Les machines, systèmes et produits doivent être interconnectés de façon modulable par le biais de différents
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réseaux, et permettre ainsi le développement de nouveaux produits, marchés et modèles commerciaux. Des installations, machines et robots connectés et autopilotés interviennent donc dans la production. Une langue commune et des interfaces de communication standardisées permettent la transmission et l’intégration des données, et relient toutes les applications situées le long de la chaîne de valeur. Le standard d’interface EPCIS de GS1 indique alors la nature, le moment, le lieu et le motif de l’action produite. Ainsi, répondre avec adaptabilité aux demandes des clients est désormais facile. Chez GS1 Suisse également, les demandes des clients sont au centre des préoccupations. Avec la nouvelle stratégie 2017-2021, l’action que nous mettons dès à présent en application doit être approfondie davantage encore. Avec cohérence, nous chercherons à connaître les demandes et besoins de nos clients et y adapterons nos prestations de services. Nous accompagnerons nos clients dans leur parcours relatif à la sphère numérique. Robert Vogel, président de GS1 Suisse
Comité de GS1 Suisse, état au 31 décembre 2016 Président: Robert Vogel Vice-président: René Jenny, pharmalog.ch, Fribourg Membres du comité: • Jörg Ackermann, Coop Genossenschaft, Bâle • Saskia Braunholz, Vifor Pharma AG, Villars-sur-Glâne • Felix Burkhard, Galenicare AG, Berne • Ines Furler, DHL Logistics Schweiz AG, Pratteln • Roger Harlacher, Zweifel Pomy-Chips AG, Zurich • Hans Rudolf Hauri, RUAG Real Estate AG, Berne • Ferdinand Hirsig, Volg Konsumwaren AG, Winterthour • Walter P. Hölzle, Fondation Refdata, Zoug • Goepf Lanz, Nestlé Suisse SA, Vevey • Wolfgang Mähr, SPAR Handels AG, Saint-Gall • Pierre-André Meyrat, Office fédéral des transports (OFT), Berne • René Michel, Henkel & Cie AG, Pratteln • Nicolas Perrin, SBB Cargo AG, Bâle • Max Peter, Emmi Schweiz AG, Lucerne • Stefan Regli, PostLogistics AG, Berne • Gilbert Schmutz, Gétaz-Miauton SA, Villeneuve • Christophe Weiss, LRG Logistics SA, Bussigny-près-Lausanne • Aurelius Wespi, Fédération des coopératives Migros, Zurich
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Avant-propos du directeur
Notre devise: la mise en application pour mot d’ordre Le processus stratégique 2017-2021, le développement de la standardisation dans la santé publique et la préparation à la nouvelle réglementation concernant l’information sur les denrées alimentaires ont joué un rôle majeur pendant l’année de référence. À présent, il faut également mettre en application les pistes trouvées. Le processus stratégique, en particulier, a fait figure de fil conducteur pendant l’année de référence. En association avec la direction de l’entreprise, un comité directeur a établi les priorités de GS1 Suisse. L’important à présent est leur mise en application en collaboration avec nos membres. Nous sommes convaincus que la nouvelle stratégie permettra à notre organisation de connaître un essor important. L’idée centrale est l’orientation client. Nous voulons ajuster encore davantage notre action aux besoins de nos principaux secteurs que sont l’industrie des biens de consommation, la santé publique, le transport et la logistique ainsi que, désormais, l’industrie technique. Avec l’Industrie 4.0 et l’Internet des objets, cette dernière notamment doit faire face à de grands défis auxquels GS1 peut proposer des solutions.
Promouvoir les standards et les recommandations Par la proximité avec nos membres, nous souhaitons également promouvoir la mise en application des standards et des recommandations de GS1. Leur importance croît avec chaque utilisateur, ce dont tous les utilisateurs peuvent bénéficier à leur tour. Notre devise est donc «la mise en application pour mot d’ordre». La numérisation constitue un autre sujet. D’une part, nous réfléchissons à notre mode possible d’accom pagnement des clients sur la voie de la numérisation. D’autre part, nous devons également réfléchir à l’importance de la numérisation pour GS1 Suisse en qualité d’organisation et concernant notre offre. Nous devons démontrer que notre système, dans la sphère numérique également, est l’instrument adéquat pour un travail efficace et rentable. Le développement de notre nouveau département de conseil nous indique que nous sommes sur la bonne voie. Nous avons pu et pouvons encore accompagner diffé-
rentes entreprises dans des projets ambitieux. Ce constat nous montre que nos prestations de services ne constituent pas seulement un besoin, elles sont appréciées également.
Résultats dans la santé publique Dans la standardisation concernant la santé publique, nous avons également réalisé d’importants progrès. D’une part, le groupe de travail «Approvisionnement dans la santé publique» a enregistré un succès d’étape important et d’autre part, le projet «Hôpital du futur en direct» a entamé sa deuxième phase avec une parti cipation record de la part de porteurs de projets. Aux pages 6 à 8, vous pouvez consulter d’autres informations à ce sujet. Longtemps attendue, la décision du Conseil fédéral de faire entrer en vigueur, au 1er mai 2017, la nouvelle réglementation concernant l’information sur les denrées alimentaires a été prise à la fin de l’année. La plateforme trustbox nous permet d’assister au mieux nos membres concernés par l’obligation de déclaration dans le commerce en ligne et la restauration. Nos standards constituent également la solution idéale pour la traçabilité des produits, de plus en plus exigée. La recommandation détaillée d’application de la traçabilité, élaborée dans un groupe de travail (plus d’informations à ce propos aux pages 10 et 11), ainsi que l’outil fTrace complètent notre portefeuille dans ce domaine. L’année a été intense. Je suis heureux de pouvoir à tout moment compter sur des collaborateurs motivés et compétents, ainsi que sur le savoir et l’engagement des membres de nos comités consultatifs, groupes spécialisés et groupes de travail. Je leur adresse mes vifs remerciements. Nicolas Florin, directeur de GS1 Suisse
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Santé publique
Les standards GS1 contribuent à la sécurité et à une plus grande efficacité La sécurité des patients, l’efficacité des processus et la diminution des coûts sont des défis auxquels le secteur de la santé publique est confronté depuis longtemps. La pression s’accroît en permanence, en raison de la hausse constante des primes d’assurance maladie, de la réduction des budgets ou de nouvelles obligations légales. Dans différents projets, GS1 Suisse œuvre à la publication et à la mise en application des normes GS1 dans le secteur de la santé publique.
350 2000 45 % 1
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Sans rupture Dans un grand hôpital, jusqu’à 350 systèmes informatiques différents peuvent être en fonctionnement. Des interruptions d’informations sont donc à prévoir. Le projet «Hôpital du futur en direct» montrera comment éviter de telles interruptions à l’avenir. Intensif Lors de l’année de référence, le groupe spécialisé «Approvisionnement de la santé publique» a investi 2000 heures de travail dans l’élaboration des bases relatives aux flux standardisés de trésorerie, d’informations et de marchandises dans la santé publique. Économie de coûts Avec des processus d’approvisionnement rentables, nous pouvons économiser jusqu’à 45 % des coûts liés à la gestion des données de base.1
ource: McKinsey&Company. Strength in unity: The promise of global standards in healthcare, October 2012 S (http://www.gs1.org/sites/default/files/docs/healthcare/executive_summary_mckinsey_white_paper_-_strength_in_unity.pdf)
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«Les standards garantissent des processus allégés, transparents et flexibles, réduisent les redondances et font ainsi gagner du temps et de l’argent. Les patients peuvent compter sur la prise en considération de leurs besoins tout en bénéficiant des meilleurs soins.» Reinhard Kuster, directeur des achats, Hôpital cantonal de St-Gall
La réalité de ce besoin dans le secteur s’observe par le nombre croissant d’adhésions d’hôpitaux et d’entreprises pharmaceutiques à notre association. Sans interface efficace ni langue commune, nombre de différents systèmes informatiques ou de systèmes exclusifs d’identification coexistent aujourd’hui dans les institutions. Si cette situation est imparfaite pour le travail au sein d’une même institution, elle est très médiocre pour ce qui relève de la collaboration entre les différentes institutions tout au long de la supply chain.
Des standards pour l’approvisionnement Au cours de l’année de référence, nous avons pu réaliser une avancée par l’introduction de processus d’approvisionnement rentables. Pendant quatre ans, le groupe spécialisé Approvisionnement de la santé publique (BiG) a défini les standards nécessaires à cette évolution et en 2016, les parties intéressées ont réussi à s’accorder sur l’utilisation des standards. Cette démarche établit les bases concernant les flux standardisés d’information, de marchandises et de trésorerie selon GS1 et désormais, il ne reste qu’à les mettre en application.
Vidéo: les standards GS1 à l’hôpital et ailleurs (en allemand)
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Sécurité accrue d’un bout à l’autre du processus de traitement Pour commencer la deuxième phase, notre projet «Hôpital du futur en direct» que nous menons avec l’institut d’informatique médicale de la Haute école spécialisée bernoise est un succès. Dans cette entreprise, nous sommes soutenus par 25 porteurs de projet en provenance de tous les secteurs de la santé publique. Des hôpitaux, des entreprises de génie médical, de l’industrie pharmaceutique et des prestataires de systèmes, de logistique et de télécommunications participent ainsi au projet. La première phase du projet a démontré les possibilités d’une amélioration de la chaîne de valeur dans un domaine important des soins de santé, à savoir la médication. Dans la deuxième phase, il s’agit à présent d’éliminer les interruptions du processus du traitement, axé sur le patient, de la patiente fictive Mme Brönnimann et d’une optimisation de la supply chain. Le projet a pour but de démontrer comment il est possible d’intégrer utilement, aux processus de travail à la fois existants
Vidéo: The Waiting Room
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et à développer du personnel spécialisé de santé, les nouvelles technologies eHealth (cybersanté), pHealth (données personnalisés de santé), mHealth (santé mobile) et aHealth (automatisation). La fusion de ces technologies sur une plateforme commune «xHealth» (crossHealth) permet de déterminer le potentiel des synergies, qui peuvent être exploitées pour des soins de santé de haute qualité. Le projet est réparti en cinquante ensembles de travaux environ. Les objectifs essentiels à atteindre sont l’efficacité du soin des patients et la continuité du flux d’informations, ainsi que l’optimisation de la supply chain tout au long du processus de traitement de Mme Brönnimann. Le projet s’achèvera d’ici le milieu de l’année 2018, mais les premiers résultats intermédiaires peuvent être attendus dès 2017. Nicolas Florin, directeur
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Traçabilité et transparence
Travail précurseur: la recommandation d’application concernant la traçabilité Dans notre monde toujours plus connecté, la demande de traçabilité est en constante augmentation. Ce constat s’applique à des aspects divers tels que la sécurité, la gestion du cycle de vie, les exigences accrues lors du dédouanement, le contrôle d’authenticité ou de transparence d’origine. L’introduction de la nouvelle législation sur les denrées alimentaires entraîne en supplément des questions de réglementation. Notre recommandation d’application présente des pistes de solutions.
600 7/12/15 57 000 10
Soutien efficace Les collaborateurs de GS1 Consulting ont fourni plus de 600 jours de soutien dans des projets de conseil, ainsi que lors de la mise en œuvre des standards GS1 et des méthodes relatives à la supply chain et à l’ECR (Efficient Consumer Response).
Complexe Le modèle de traçabilité de GS1 Suisse comprend la description de 7 sous-processus, 12 acteurs et 15 catégories de rôles.
Divers Basée sur Internet, la solution fTrace permet la traçabilité de 57 000 produits en provenance de 350 entreprises situées dans 25 pays.
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«La transparence accrue des chaînes logistiques permet aux entre prises de comprendre en profondeur le marché des appro visionnements, et de travailler activement à des objectifs communs avec les participants aux chaînes logistiques concernés.» Andreas Dörr, responsable assurance qualité achats, Coop
En 2015, un groupe de travail de GS1 Suisse s’est déjà penché sur la question de la traçabilité et a rendu compte des conclusions établies à ce sujet concernant les standards. Dans la poursuite de ce travail, une équipe d’experts composée de spécialistes du système, de l’assurance qualité et de la supply chain a analysé tout l’éventail de la traçabilité. À partir de cas d’application, tous les rôles inclus dans le processus avec leurs missions, compétences et responsabilités respectives ont été définis en détail et consignés. Le résultat de ce travail a été une recommandation d’application substantielle qui permet une compréhension commune par des partenaires reliés en réseau. Nous avons accompli un travail de pionnier, avec un résultat visible.
Pour une planification à long terme À présent, les entreprises doivent bien entendu intégrer notre recommandation à leur planification à long terme, et la mettre en application. Nous partons du principe que les exigences de la part des autorités, des partenaires commerciaux et surtout aussi, des clients finaux dans ce
domaine s’accroîtront en permanence, notamment pour des questions de sécurité. Le principal bénéfice réside dans la transparence de visualisation de l’ensemble de la supply chain. Les utilisateurs connaissent à tout moment la localisation d’un produit, son origine et sa destination. Bénéfice supplémentaire, ces informations seront également utiles par exemple en matière de prévision et de planification afin d’éviter les excédents ou les défauts de stock. La mise en application de la traçabilité permet en outre l’interaction directe avec le client final. En conséquence, la prochaine étape se formule ainsi: la mise en application pour mot d’ordre. À cette occasion, nous souhaitons assister au mieux nos membres et nos clients par le biais de séminaires, de matériel d’information et de conseils. Nos conseils comprennent également la mise en œuvre de solutions éprouvées telles que fTRACE, une solution en ligne qui repose sur les standards GS1 et permet, à partir de données statiques et dynamiques, une traçabilité spécifique au lot. Valentin Wepfer, directeur de Collaborative Supply Chains
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Numérisation et standards
Assistance demandée pour des projets de données de base Au cours de l’année de référence, la numérisation a fortement mobilisé les entreprises. Toujours plus de gens se rendent compte de l’impossibilité d’utiliser la sphère numérique à l’identique de la sphère analogique. Dans ce contexte, notre mission est de montrer à ces personnes que les données de base sont la clé du succès, et de mettre à leur dispo sition les moyens et outils adéquats pour leurs projets de données de base.
40 281 GCP
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6987
Bien conseillés Pendant 40 jours, nous avons conseillé nos membres lors de la mise en œuvre et en application de nos standards sur les lieux.
Contrôlés La confiance est précieuse, et le contrôle l’est plus encore: en accord total avec cette devise, nous avons pu réaliser 281 contrôles de codes à barres pendant l’année de référence.
Attribués Pendant l’année de référence, 6987 numéros de base GS1 (GCP, Global Company Prefix) étaient actifs, permettant ainsi d’identifier plus de 200 millions d’articles.
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«Trustbox est un élément stratégique de notre supply chain numérique qui fournit nos clients et nos consommateurs des informations actualisées et encore plus détaillées sur nos produits.» Goepf Lanz, directeur de Supply Chain & NCE, Nestlé Suisse SA
La conscience de la numérisation s’est accrue (et doit s’accroître encore) surtout au sein des entreprises qui ne s’étaient pas senties concernées jusqu’ici. Parallèlement à ce phénomène, le rôle majeur joué par les données de base et par l’échange standardisé de données dans la sphère numérique a été reconnu. Il existe différents moyens de rassembler ces données, de les gérer et de les mettre à disposition sur les plans interne et externe. Que ce soit dans le commerce traditionnel ou dans le commerce en ligne, il est possible de répertorier les produits uniquement lorsque le commerçant dispose préalablement des données de base requises. Les entreprises de restauration de toutes tailles devront, à l’avenir, mettre à la disposition de leurs clients bien davantage d’informations concernant leurs plats. Le besoin d’information des consommateurs, également, exige la présence de données de base exactes et fiables. Ces dernières font ainsi partie du produit. Après leur enregistrement dans des bases de données, il est à tout moment possible d’y avoir recours pendant les processus commerciaux. Par conséquent, des sources fiables ainsi que des outils adaptés à la gestion des données de base sont de plus en plus demandés. Avec nos produits mis à la disposition des utilisateurs sur la base des clés d’identification GS1, nous souhaitons nous trouver au bon endroit au bon moment dans le contexte de cette évolution.
Le bon moment pour trustbox Le bon moment est arrivé pour trustbox. La décision du Conseil fédéral de faire entrer en vigueur la nouvelle législation sur les denrées alimentaires au 1er mai 2017 augmente considérablement le rythme de mise en ap plication de l’échange standardisé de données dans le domaine des aliments. La plateforme trustbox, conçue spécifiquement à cet effet, est à la disposition des producteurs, des propriétaires de marques et des responsables de la mise en circulation des produits, mais aussi des utilisateurs d’informations structurées de produit. Dans des ateliers, des formations et des entretiens individuels avec nos membres, nous avons débattu de différentes pistes et solutions concernant l’échange de données et avons mis en évidence les avantages de trustbox. Nous avions et avons encore pour objectif d’indiquer à
nos clients les méthodes et moyens possibles, et de les accompagner dans la mise en application de ces derniers. Tout à fait indépendamment des banques de données de base, fonctionne un nouveau standard qui, en lien avec la numérisation croissante, nous a fortement mobilisés également: avec GS1 SmartSearch, développé par GS1 en association avec les principaux fabricants de moteurs de recherche, les entreprises peuvent organiser les propriétés des produits sur les sites Internet avec suffisamment de clarté pour que les moteurs de recherche puissent les reconnaître d’emblée. Compte tenu de l’accroissement du flux de données, cette possibilité constitue un avantage important dans le commerce en ligne. Au cours de l’année de référence, nous avons informé nos membres sur les standards et leurs avantages. GS1 Global œuvre à d’autres améliorations afin que dans la pratique, le standard puisse être mis en application dès que possible. Pour terminer, l’intégralité de notre action s’articule autour de l’identification univoque des objets et produits, et des données pertinentes en rapport avec ces derniers. Dans la sphère numérique, les clés d’identification GS1 jouent un rôle essentiel dans l’échange de données et de marchandises à l’échelle interentreprises et matérialisent l’univocité au niveau mondial. Que ce soit dans l’échange automatisé B2B ou dans les applications B2C de tous les secteurs, l’importance de cette univocité mondiale et, en conséquence, celle du système GS1 augmentent considérablement. Daniel Müller-Sauter, directeur du système GS1
Vidéo: fonctionnement de trustbox (en allemand)
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Formation professionnelle supérieure
Le CNC renforce les formations continues de GS1 Suisse Récemment introduit, le cadre national des certifications (CNC) renforce les formations et examens fédéraux de GS1 Suisse. Une classification claire offre aux diplômés une meilleure reconnaissance de leur performance, y compris à l’international.
26 sur 170
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Classés Sur un total de 170 diplômes correspondant au niveau des examens professionnels supérieurs, 26 ont été classés à ce jour dans le cadre national des certifications.
En bonne position Sur les 26 examens professionnels supérieurs classés, 14 sont affectés au niveau 6, 11 au niveau 7 et un au niveau 8. Les examens professionnels supérieurs de chef de logistique et de Supply Chain Manager, dont GS1 Suisse détient la responsabilité, sont affectés au niveau 7.
Engagés Lors de 20 manifestations d’information, l’équipe de GS1 Academy a permis aux personnes intéressées de mieux connaître les possibilités de formation continue dans le domaine de la logistique, et dans celui du Supply Chain Management.
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«La description des compétences dans les suppléments aux diplômes et aux certificats du CNC rend les diplômes suisses de formation professionnelle compréhensibles à l’international, et facilite leur juste estimation.» Dr phil. Martin Raaflaub, responsable de projet, Centre pour le développement des métiers, Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle (IFFP)
En tant qu’organisation spécialisée, GS1 Suisse a pour mission d’apporter au monde économique des spécialistes et des cadres dans les secteurs de la logistique, de la supply chain et de la gestion de la demande. Dans ce contexte, avec les formations de préparation à l’examen professionnel de technicien/technicienne en logistique et aux examens professionnels supérieurs (EPS) de responsable de la supply chain et de directeur/directrice logistique, nous concentrons notre action sur le degré de formation tertiaire B. Avec l’académisation croissante de la formation professionnelle supérieure, les formations continues du degré tertiaire B ont connu une pression croissante au cours des années précédentes. Afin de renforcer les examens fédéraux, le Conseil fédéral a élaboré un ensemble de mesures: 1. Le CNC doit améliorer la comparabilité des diplômes et faciliter la reconnaissance internationale. 2. Avec le financement axé sur la personne, il faut tenir compte des coûts plus élevés par rapport aux formations continues du degré tertiaire A. Au cours de l’année de référence, le CNC a été introduit dans un premier temps, et les organes responsables des examens fédéraux ont pu faire réaliser une classification de leurs diplômes. Avec ses huit niveaux, le CNC s’aligne sur le cadre européen des certifications (CEC) qui comporte également huit niveaux. Avec cette ressource, lors de la candidature d’un travailleur originaire de Suisse, un employeur situé à l’étranger peut identifier assez facilement les qualifications détenues par l’em-
ployé suisse, ainsi que le diplôme du système national de formation concerné auquel correspond la formation initiale ou continue. En même temps, les employeurs locaux peuvent plus facilement classer les candidats en provenance de l’étranger.
Excellente classification des examens professionnels supérieurs (EPS) GS1 Suisse est l’une des premières organisations qui ont fait réaliser la classification de chacun des trois diplômes. Nous avons heureusement pu obtenir la classification au niveau 7 de chacun de nos deux examens professionnels supérieurs. Habituellement, les examens professionnels supérieurs sont classés au niveau 6. Cette donnée montre clairement l’attractivité et la qualité des deux diplômes. La transparence et la comparabilité du CNC permettent de démontrer l’importance, pour les entreprises, d’examens fédéraux tels que les nôtres et non encore très connus de certaines branches du marché. Cette caractéristique est un précieux signal à destination du marché et des professionnels intéressés. Concernant le financement axé sur la personne, le Conseil fédéral prendra une décision à l’été 2017. Ce financement doit être introduit au 1er janvier 2018. Nous ignorons encore dans quelle mesure les participants à nos formations profiteront de cette initiative. Thomas Bögli, directeur de GS1 Academy
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Manifestations
Un lien étroit à la pratique, la recette du succès Record: c’est le mot qui décrit le mieux l’année événementielle 2016. Lors de presque toutes les manifestations, nous avons enregistré des participations record. Les retours ont également été unanimement positifs.
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Avec succès Pendant l’année de référence, l’équipe organisatrice de GS1 Suisse composée de trois personnes a organisé avec succès 34 manifestations aux orientations les plus diverses.
2403
Satisfaits Lors du forum Logistics & Supply Chain, du congrès du système, du voyage d’études, des différents événements onSpot et de diverses autres manifestations, 2403 participants et participantes se sont informés des thèmes qui concernent GS1 Suisse.
160
Compétents Lors de l’année de référence, nous avons pu recruter pour nos manifestations 160 responsables compétents et investis.
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Le premier grand événement de l’année, le 11ème forum GS1 Logistics & Supply Chain sur le thème «Numérisation dans la supply chain», a d’ores et déjà dépassé toutes les attentes avec plus de 300 participants. La 4ème réunion sur le système GS1 sur le thème «Données de base et traçabilité complète» et le 16ème GS1 Forum Suisse de Logistique sur le thème «Supply Chain 4.0 – Entreprise digitale» ont eux aussi enregistré de nouveaux records. En outre, nous avons rarement obtenu autant de retours positifs de la Suisse alémanique tout comme de la Romandie. Ce constat indique que notre travail de développement constant et notamment nos efforts, pour présenter des thèmes actuels en lien étroit avec la pratique sont en train de porter leurs fruits. Les manifestations de GS1 sont non seulement très fréquentées, mais aussi appréciées.
Au cours de l’année de référence, nous avons réalisé nos premiers pas sur la scène événementielle du marketing en ligne. En tant que partenaire de réseau de la conférence sur le marketing en ligne (OMK), nous avons accompagné étroitement l’organisation de cette conférence, à tous ses stades. À compter de 2017, en tant que coorganisateur, nous intégrons définitivement la conférence sur le marketing en ligne (OMK) à notre portefeuille événementiel et comblons ainsi une lacune dans notre offre en matière de gestion de la demande; cette mesure permettra de débattre de thèmes tels que l’omnicanal, le commerce en ligne et la numérisation. Thomas Bögli, directeur de GS1 Academy
Les manifestations de 2016 ont été variées et très fréquentées.
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Défis internationaux
Connexion mondiale entre les sphères numérique et analogique: le «GS1 Cloud» Au cours de l’année de référence, au sein du conseil d’administration de GS1 Global composé de représentants d’associations membres de GS1 et de distributeurs et producteurs internationaux, l’authentification du GTIN a fait l’objet de longues discussions. Comment, à l’échelle mondiale, déterminer avec certitude le produit qu’identifie un GTIN ainsi que le propriétaire de ce produit? Une piste de solution est la mise à disposition d’une plateforme avec des informations succinctes concernant chaque GTIN: le «GS1 Cloud».
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Unique Les standards de GS1 assurent un langage unique à l’échelle mondiale tout au long de la chaîne de création de valeur.
112
À l’échelle mondiale Avec 112 organisations nationales, GS1 est présent à l’échelle mondiale.
> 1 million
Répandu Dans le monde entier, le système GS1 est utilisé par plus d’un million d’entreprises affiliées.
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«I am very pleased with the valuable and proactive participation of GS1 Switzerland in the new GS1 Global strategy as an active member of the GS1 Global Management Board. It has been involved in all levels, from global standards definition to new services connecting the physical and the digital world.» Miguel A. Lopera, President and Chief Executive Officer, GS1
Dans le commerce traditionnel, cet aspect n’était pas primordial jusqu’à présent, car il existe une relation directe entre le fournisseur et le commerçant. Ce dernier possède ses fournisseurs auprès desquels il achète directement le produit et avec lesquels il harmonise ses processus.
Base de données mondiale Avec des acteurs mondiaux comme Alibaba, Amazon ou eBay et la présence numérique des produits, l’identification univoque et la qualité des informations liées au produit (exactitude et exhaustivité) revêtent une importance particulière. Les acteurs mondiaux souhaitent une base de données sûre qui leur permettra de contrôler, par le biais du GTIN, si le produit qui doit être vendu sur leur plateforme est également bien réel. Leur attente envers GS1 est que pour chaque GTIN, le nom du produit et le propriétaire au moins soient connus. À ce jour, nous ne sommes pas en mesure d’assurer ce service, car les solutions, lorsqu’elles existent, se limitent au plan national. En tant qu’organisation mondiale, cette situation nous confronte à d’importants défis mais présente également pour nous de grandes opportunités. Le «GS1 Cloud» n’existe pas encore à l’heure actuelle. Le défi le plus important peut-être est probablement la rapidité de sa mise en application.
Prestations demandées À l’échelle mondiale, nous constatons en outre qu’en plus des standards, les entreprises aimeraient également recourir à des services qui prennent en charge la promotion et la mise en application de ces derniers. Pour les organisations membres plus grandes telles que GS1 Suisse, cette offre est déjà une réalité. Pour des organi sations membres plus petites, leur développement implique cependant un défi important. L’organisation mondiale GS1 souhaite par conséquent mettre à disposition des offres de services que les organisations membres pourront adapter aux besoins locaux. Il ne sera donc plus nécessaire de multiplier les investissements, et des organisations membres plus petites pourront également proposer les services demandés. Nicolas Florin, directeur
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Autres moteurs de notre action
Nombreux autres thèmes mobilisateurs de notre action en 2016 Outre les thèmes essentiels, nombre d’autres missions et défis ont bien entendu mobilisé GS1 Suisse. Leur étendue est allée des nouveaux concepts de formation à la mise à jour de nos plateformes de produits, en passant par les réglementations internationales en matière de santé publique. Les comités d’experts, en particulier, ont également fourni un précieux travail dans les domaines thématiques les plus divers.
5320
En hausse Lors de l’année de référence, GS1 Suisse a enregistré 5320 membres, soit 95 de plus que l’année précédente.
45
Engagés Faisant preuve d’un engagement considérable, 45 collaborateurs et collaboratrices se sont investis quotidiennement sur les thèmes de GS1 Suisse, et ont ainsi contribué au succès pendant l’année de référence.
248 20
Précieux 248 représentants et représentantes d’organisations membres participent à nos comités d’experts.
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Travail précieux et intensif au sein des comités d’experts Chaque année, nombre de représentants et de représentantes d’organisations membres fournissent un précieux travail au sein de nos comités consultatifs, groupes spécialisés et groupes de travail. Ils apportent leur regard extérieur de membre, ainsi que leur concours à la direction de GS1 Suisse par rapport aux questions stratégiques et élaborent des publications spécialisées ou des recommandations. Nous leur adressons nos vifs remerciements pour leur collaboration et leur concours. Processus standardisé de prévision et de planification La prévision et la planification sont des processus de travail menés consciemment ou non dans chaque entreprise. Dans ce contexte, le processus est standardisé et ancré dans la structure de l’entreprise à des degrés variables. En pratique, aucun processus uniforme n’a pu s’imposer jusqu’ici. Le groupe de travail de prévision et de planification souhaite établir une conception qui dépasse le cadre de l’entreprise, développer un processus standardisé et élaborer des pratiques d’excellence. La publication des résultats aura lieu en 2017.
Externalisation des services logistiques Le groupe de travail sur l’externalisation, premier groupe de travail de GS1 Suisse en Romandie, a élaboré sur ce thème une remarquable recommandation qu’il convient de prendre en compte lors de l’externalisation de services logistiques. La publication aura lieu en 2017.
Amélioration de la sécurité des patients Deux décisions réglementaires à l’étranger nous ont mobilisés en 2016, et nous mobiliseront encore dans les mois et années à venir. Il s’agit de l’introduction, d’une part, de l’Unique Device Identification (UDI) et, d’autre part, de la Falsified Medicines Directive (FMD). Unique Device Identification L’UDI est déjà une réalité aux États-Unis pour certaines catégories de dispositifs médicaux. Cette décision implique l’obligation de marquer chaque article au moyen d’un Device Identifier (DI) qu’il est possible de compléter par un Production Identifier (PI) à données variables. Les informations logistiques et cliniques du produit doivent être mises à disposition de la base de données UDI de la Food and Drug Administration (FDA).
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Dans les prochains mois, l’Union européenne leur emboîtera le pas par une réglementation semblable. Au moyen du GTIN et de l’Application Identifier (AI), le système GS1 permet totalement l’identification requise. Toutefois, en Suisse, il existe encore de nombreux dispositifs médicaux à identification exclusive dont les fabricants, tôt ou tard, adopteront le système GS1. Dans ce domaine, nous avons déjà pu mener à bien différents cours et conseils. Nous attendons de cette réglementation qu’elle soit extrêmement porteuse concernant nos standards. Aux États-Unis, nous avons déjà constaté que près de 90 % des articles inclus dans la base de données UDI sont identifiés par le biais du GTIN. Falsified Medicines Directive La FMD exige la sérialisation des produits pharmaceutiques menacés de falsification, et l’inscription dans une base de données centrale des informations les concernant. Ainsi, il est possible de contrôler leur bi-univocité lors de leur remise aux patients et d’exclure les falsifications dans la supply chain. Le système GS1 est un élément de base de cette nouvelle réglementation. Dans l’Union européenne, la FMD a été adoptée début 2016 et doit être mise en application d’ici début 2019. Nous ne connaissons pas encore l’ampleur des effets de cette réglementation en Suisse. Ses effets pour nous sont cependant certains. Dans un premier temps, elle affectera surtout l’industrie exportatrice. Dans un projet, la fondation Refdata examine l’introduction d’un tel système en Suisse. GS1 Suisse indique la direction pour ce projet.
Plateformes de produits à jour Pour nombre de nos plateformes de référencement telles que GLN Search, Single GTIN ou Gepir, nous avons adapté notre présentation à l’image d’entreprise de GS1. En même temps, nous avons réalisé une mise à jour technique et un élargissement des fonctionnalités.
Concepts de formation de GS1 Academy Nous souhaitons adapter constamment nos concepts actuels de formation aux nouvelles formes d’enseignement et aux besoins des participants. Quelles composantes faut-il numériser, et dans quelle mesure? Quelle quantité d’enseignement magistral est fondamentalement efficace et encore d’actualité? Quelles sont les formes actuelles d’examen? La conception de l’enseignement doit-elle davantage permettre d’y accéder de partout? Ces questions nous ont mobilisés pendant l’année de référence, et nous mobiliseront encore. En tant que membre de Dualstark, la conférence pour les examens professionnels et professionnels supérieurs, nous sommes accompagnés de participants proactifs compétents.
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Réattribution à GS1 Suisse de la formation de gestion des catégories Nous avons remanié entièrement la formation à la gestion des catégories et y avons ajouté les éléments de l’omnicanal et du Shoppers Journey. Après une externalisation d’une durée de treize ans, cette formation est à nouveau proposée par GS1 Suisse.
Engagement pour les plus démunis De début octobre à début novembre 2016, Thomas Bögli, membre de notre direction, est intervenu à Haïti pendant un mois. Il a fait partie de l’équipe logistique de la Croix-Rouge suisse (CRS) qui, après l’ouragan du 4 octobre, a coordonné sur les lieux l’aide internationale de la Croix-Rouge. Plusieurs fois déjà, au cours des années passées et dans le cadre de son engagement en tant qu’expert en logistique auprès de la CRS, Thomas Bögli a accompli des missions dans des régions où l’aide internationale était requise. De fin 2014 à début 2015, au Libéria par exemple pendant l’épidémie d’Ebola, il a assisté les forces d’intervention sur les lieux. À cette mission s’ajoutent plusieurs exercices d’entraînement en Jordanie, au Kenya, au Pakistan, en Ouganda et en Éthiopie pour le haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) ou la CRS.
Nouvelle structure au profit des consommateurs ECR Europe est passée du statut d’organisation membre à celui d’une fédération sur le modèle de GS1 et porte à présent le nom d’ECR Community. Par le biais de cette nouvelle structure, ECR Community souhaite accroître les synergies au profit de nos membres.
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Comptes annuels Bilan (en CHF) Actifs
2015
2016
Caisse
466
2 543
3 347
6 422
Banque
1 951 228
2 254 083
Dépôts
3 922 227
3 807 553
Réserves de fluctuation
–250 000
–250 000
Débiteurs
331 309
380 396
Autres créances à court terme
157 684
42 091
–
30 000
Compte postal
Prestations des services non facturées Actifs transitoires
429 193
640 969
6 545 454
6 914 057
200 002
200 022
1 429 645
1 517 800
–
4 300
Actifs immobilisés
1 629 647
1 722 122
Total Actifs
8 175 101
8 636 179
2015
2016
809 250
284 236
39 622
201 140
Actifs circulants Placements financiers (caution bail) Actifs immobilisés Immobilisations incorporelles
Passifs Créanciers-fournisseurs Autres engagements à court terme Passifs transitoires
583 205
1 099 619
1 432 077
1 584 995
Provisions
437 200
364 300
Engagements à long terme
437 200
364 300
Capitaux étrangers
1 869 277
1 949 295
Capital propre au début de l’exercice
6 483 706
6 305 824
Résultat de l’exercice
–177 882
381 060
Capital propre
6 305 824
6 686 884
Total Passifs
8 175 101
8 636 179
2015
2016
Capital propre au début de l’exercice
6 483 706
6 305 824
Capital propre à la fin de l’exercice
6 305 824
6 686 884
Variation du capital propre
–177 882
381 060
641 264
641 264
Engagements à court terme
Évolution du capital propre
Pro memoria: réserves de contribution patronales
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Compte des résultats (en CHF) Recettes
2015
2016
5 728 575
5 855 735
683 404
822 680
3 046 659
2 834 548
463 138
567 590
1 134 067
1 567 808
Marketing
142 093
117 461
Clubs GS1
71 400
86 790
1 750
3 446
–28 356
–34 826
11 242 730
11 821 232
2015
2016
Redevance du système GS1
–316 943
–358 534
Système GS1
–326 180
–310 563
Redevance du système GS1 Système GS1 Formation Événements Collaborative Supply Chains
Divers revenus Pertes sur débiteurs Total Recettes
Charges
Formation
–2 019 435
–1 765 369
Événements
–522 903
–393 963
Collaborative Supply Chains
–821 997
–774 746
Marketing
–211 904
–176 626
Services
–269 453
–165 514
–41 124
–58 132
–4 529 939
–4 003 447
6 712 791
7 817 785
–5 720 714
–6 130 566
Frais d’administration et de distribution
–670 799
–577 211
Autres charges d’exploitation
–545 324
–648 203
Amortissements
–184 230
–176 815
Résultat d’exploitation
–408 276
284 990
Produits hors exploitation
–
1 594
Charges hors exploitation
–
–2 562
Résultats hors exploitation
–
–968
–39 259
–37 615
24 410
74 247
–14 849
36 632
–423 125
320 654
Produits exceptionnels
279 983
100 368
Charges exceptionnelles
–22 703
–30 000
Clubs GS1 Charges directes Résultat brut Charges de personnel
Charges financières Produits financiers/Résultats sur titres Résultat financier Résultats avant charges extraordinaires
Résultat exceptionnel Résultat annuel avant impôts Impôts directs Résultat de l’exercice
257 280
70 368
–165 845
391 022
–12 037
–9 962
–177 882
381 060
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Annexe aux comptes annuels 1. Méthodes d’inscription au bilan et d’évaluation rincipes d’évaluation appliqués P Les comptes annuels présents ont été établis d’après les dispositions de la législation comptable suisse (32ème titre du droit des obligations, art. 957 à 963b). Les principaux éléments d’évaluation utilisés, qui ne sont pas prescrits par la législation ou présentent des choix possibles, sont décrits ci-dessous: Titres Les titres à court terme sont estimés selon le cours de la Bourse à la clôture. Pour tenir compte des fluctuations des cours, une réserve de fluctuation est mise en place (correctif de valeur). Immobilisations corporelles Les installations et systèmes informatiques sont amortis sur cinq ans et les locaux commerciaux et le mobilier pendant dix ans. Chiffre d’affaires Les produits des ventes sont définis au moment de la prestation du service. 2. Informations, ventilations et commentaires sur le bilan et le compte de résultats Informations générales Société Association GS1 Suisse Forme juridique Association Siège de la société Berne Postes à temps plein Le nombre de postes à temps plein en moyenne était entre 10 et 50 personnes, aussi bien l’année de référence que l’année précédente. Obligations vis-à-vis de la caisse de pension Au 31.12.2016, un engagement d’un montant de 4 520 CHF existait vis-à-vis de l’institution de prévoyance en faveur du personnel (2015: crédit de 1 987 CHF).
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Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles se composent des postes suivants: Catégorie
2015
2016
81 345
412 300
120 300
197 000
Locaux commerciaux
1 228 000
908 500
Total
1 429 645
1 517 800
Mobilier et équipement lnstallations et appareils informatiques
Publication d’autres obligations Contrats de location non résiliables à un an: Investissement
Durée de la location du
au
Restant
Contrat de location: Monbijoustrasse 68, Bern
01.10.2015
30.09.2020
1 397 925
Canon Contrat de location: CH-931391-OKL
06.10.2015
05.10.2020
11 295
Canon Contrat de location: CH-931291-OKL
16.12.2015
15.12.2020
11 162
Canon Contrat de location: CH-931292-OKL
16.12.2015
15.12.2020
8 360
Actifs non disponibles librement Dépot de garantie de CHF 200 022 Recettes exceptionnelles, uniques ou antérieures Postes
2015
2016
185 000
70 100
Dissolution de la provision pour le 10ème anniversaire de l’entreprise
60 000
0
Remboursement d’impôts payés en amont
28 367
0
0
17 984
6 616
12 284
279 983
100 368
2015
2016
10 000
0
Frais de personnel antérieurs
0
30 000
Autres dépenses antérieures
12 703
0
Total
22 703
30 000
Dissolution de la provision pour le déménagement des bureaux
Remboursement lié à des prestations d’assurance Autres recettes antérieures Total
Dépenses exceptionnelles, uniques ou antérieures Postes Mise en place d’une provision pour les frais de déménagement
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Commentaire sur les comptes annuels Bilan Actifs Liquidités et titres (+193 KCHF) Les moyens disponibles à court terme (caisse, chèque postal, banque et titres) sont, au total, de 5,8 millions de CHF à la date de clôture (31.12.2015: 5,6 millions de CHF). La diminution d’actifs concernant les titres est de 115 KCHF. Cette évolution est due principalement à des ventes en provenance du compte de dépôt de titres. Des prises de bénéfices en cours d’année ont ainsi été transformées en liquidités. Les réserves de fluctuation de valeur n’ont pas été ajustées à la date de clôture du bilan. Créances résultant de ventes et de prestations (+49 KCHF) D’un montant de 380 KCHF, les créances inscrites au bilan englobent un solde créditeur de 341 KCHF en provenance du quatrième trimestre 2016. Le calcul du ducroire sur débiteurs a eu lieu d’après les critères suivants: • créances jusqu’à 90 jours 5 % • créances de 91 à 180 jours 25 % • créances de 181 à 270 jours 50 % • créances de 271 à 365 jours 75 % • créances > 365 jours 100 % Autres créances à court terme (-116 KCHF) La diminution des autres créances à court terme s’explique par la dette de taxe sur la valeur ajoutée. Alors que l’année précédente, il existait un crédit de 59 CHF, le bilan affiche au jour de clôture d’une dette de 59 KCHF concernant la taxe sur la valeur ajoutée. Le poste comporte en outre un crédit en matière d’impôt anticipé, et d’autres créances à court terme envers des tiers.
Actifs transitoires (+212 KCHF) Ce poste est composé de 314 KCHF pour des prestations fournies et non encore facturées, et de 327 KCHF pour des dépenses réglées à l’avance. L’augmentation de valeur est due à des coûts de projet réglés pendant la période de référence, mais qu’il convient d’affecter à l’année suivante (projet «Hôpital du futur»). Actifs immobilisés Les actifs financiers (garantie de loyer) sont en hausse de 20 CHF (intérêt créditeur) par rapport à l’année précédente. Après le déménagement vers le nouvel établissement et comme prévu, nous avons dû investir dans des immobilisations corporelles: • immobilisations corporelles au 1.1.2016 KCHF 1 430 • mobilier +KCHF 25 • installations et appareils informatiques +KCHF 27 • aménagement intérieur et équipements +KCHF 212 • Ventes +KCHF 81 • amortissements –KCHF 176 • Immobilisations corporelles au 31.12.2016 KCHF 1 518 Concernant les immobilisations corporelles immeubles (locaux commerciaux), 71 KCHF ont été inscrits au débit en tant que frais d’amortissement. Il faut affecter aux immobilisations corporelles mobiles les correctifs de valeur restants, d’un montant de 105 KCHF. Les licences acquises ont été inscrites au bilan au jour de clôture. Pour la période de référence, des amortissements d’un volume de 1 KCHF ont été inscrits au débit: • valeurs immatérielles au 1.1.2016 +KCHF 0 • licences +KCHF 5 • amortissements –KCHF 1 • Valeurs immatérielles au 31.12.2016
Prestations de services non facturées (+30 KCHF) Pour la première fois, des prestations de services non facturées sont inscrites au bilan au jour de clôture du 31.12.2016. Cette rubrique concerne des prestations de services d’assistance fournies et non encore facturées pour la période de décembre 2016.
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KCHF
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Passifs Engagements résultant de ventes et de prestations (-525 KCHF) La perte à ce poste est due à l’aménagement intérieur, terminé l’année précédente, des nouveaux locaux. Tandis qu’au jour de clôture du 31.12.2016, le bilan ne présente aucun engagement concernant l’aménagement intérieur, des engagements non encore réglés d’un volume de 470 KCHF existaient l’année précédente. Autres engagements à court terme (+161 KCHF) Ce poste englobe les impôts dus à la source, la taxe sur la valeur ajoutée, les cotisations d’assurances sociales ainsi que les coûts de personnel non réglés au jour de clôture. L’écart est principalement dû à la dette de taxe sur la valeur ajoutée égale à 59 KCHF pour le quatrième trimestre 2016 (année précédente: crédit de 59 KCHF) ainsi qu’à des engagements plus conséquents, d’un volume de 53 KCHF, vis-à-vis des assurances sociales. En outre, les dettes vis-à-vis des assurances sociales et des administrations fiscales (division de l’impôt à la source) sont généralement plus importantes.
Passifs transitoires (+516 KCHF) Les passifs transitoires comprennent 781 KCHF cor respondant à des prestations payées d’avance. Cette rubrique concerne surtout des rémunérations perçues pour des formations continues d’une durée supérieure à un an et pour le projet «Hôpital du futur», avec également 270 KCHF de charges non réglées liées à des prestations reçues. Provisions (-73 KCHF) Nous avons pu diminuer de 3 KCHF la provision pour congés et heures supplémentaires. La provision pour le déménagement de GS1 Suisse a, comme prévu, été dissoute avec la clôture du projet «Next Step» (70 KCHF). La provision pour l’EPC reste inchangée. Réserve de cotisations de l’employeur GS1 Suisse dispose auprès de la société Basler Ver sicherung d’une réserve de cotisations de l’employeur non inscrite au bilan et d’un montant de 641 KCHF, sans changement par rapport à l’année précédente.
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Rapport d’activités 2016 GS1 Suisse
Explications concernant le compte de résultat Recettes Les recettes de GS1 Suisse sont composées de cotisations d’adhésion et de chiffres d’affaires liés aux prestations de service. Composition des recettes
2015
2016
Adhésion simple
17 %
16 %
Adhésion à la participation au système GS1
34 %
33 %
Recettes du secteur de la formation (séminaires inclus)
27 %
24 %
4 %
5 %
18 %
22 %
Recettes provenant de manifestations Autres prestations de services
Les recettes liées à l’adhésion et à l’utilisation du système GS1 sont supérieures de 127 KCHF à celles de l’an passé. Une augmentation est à enregistrer également concernant l’offre élargie de produits et de services du domaine d’activité du système GS1. En raison du début difficile de la formation à l’automne 2015 et du climat économique tendu, le secteur de la formation accuse une baisse de chiffre d’affaires de 212 KCHF. Dans le secteur de l’événementiel, les forums spécialisés et les ateliers ont été très fréquentés, ce qui a également attiré les sponsors et entraîné une hausse de chiffre d’affaires très appréciable de 104 KCHF. Le secteur des supply chains collaboratives enregistre à nouveau une augmentation plaisante du chiffre d’affaires. D’un montant de 434 KCHF, la hausse de chiffre d’affaires réalisée est majoritairement due à une demande accrue de prestations de service d’assistance et au lancement réussi de la réédition du projet «Hôpital du futur». Le secteur du marketing accuse une baisse de chiffre d’affaires de 25 KCHF par rapport à l’année précédente. Des créances de débiteurs égales à 35 KCHF ont été déduites du total des recettes. Ce poste est composé de pertes d’un montant de 37 KCHF subies sur les crédits (année précédente: 20 KCHF) et de l’ajustement de ducroire égal à 2 KCHF.
30
Dépenses Nous avons pu maintenir les coûts de production à un niveau généralement inférieur à celui de l’année précédente. Dans le secteur de l’adhésion et de l’utilisation du système GS1 uniquement, il faut enregistrer des coûts supplémentaires de 42 KCHF par rapport à l’année pré cédente. Ce phénomène s’explique par les recettes supérieures de l’année précédente, à partir desquelles nous avons calculé les coûts d’adhésion du Global Office GS1. Les frais de personnel dépassent globalement de 410 KCHF ceux de l’année précédente. Les secteurs du système GS1 et de la CSC ont été renforcés afin de couvrir la demande croissante de prestations de services. Les frais administratifs et commerciaux sont inférieurs de 94 KCHF à ceux de l’année précédente. Ce poste de dépenses comprend le matériel du bureau, les docu ments imprimés, les frais de communication et de conseil ainsi que les droits de licence et les frais d’entretien pour les installations informatiques et l’équipement de bureau. Les diminutions de coûts sont dues principalement aux frais de conseil pour les services de comptabilité (30 KCHF) et de technologie informatique (44 KCHF). Le poste des autres frais d’exploitation comprend les coûts de locaux, l’entretien et les réparations, les assurances ainsi que d’autres coûts d’exploitation. L’acqui sition du nouvel établissement a entraîné, par rapport à l’année précédente, des coûts supplémentaires de locaux de 180 KCHF. À titre de facteur positif, ce sont par exemple les réductions de taxe payée en amont (17 KCHF) et les frais divers (10 KCHF) qui ont entraîné un niveau inférieur à celui de l’année précédente. Les amortissements sont exposés parmi les actifs immobilisés. Contrairement à l’année précédente (amortissements exceptionnels de 54 KCHF), seuls les amortis sements ordinaires sont inscrits au débit pour la période de référence. Par rapport à l’année précédente, le résultat financier présente une amélioration de 50 KCHF, ce qui est dû à de meilleurs résultats des cours du marché et à des versements de dividendes perçus plus importants. Les postes du résultat exceptionnel englobent princi palement des éléments antérieurs. Des coûts de personnel antérieurs et uniques d’un montant de 30 KCHF se trouvent en regard de recettes exceptionnelles issues de prestations d’assurance et égales à 18 KCHF, et de recettes diverses d’un montant de 12 KCHF. Les modifications concernant les provisions sont expliquées dans le commentaire du bilan. Le bilan comptable est clôturé avec un bénéfice de 381 KCHF.
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Rapport de l’organe de révision sur le contrôle restreint à l’Assemblée générale des membres de l’Association GS1 Suisse, Berne En notre qualité d’organe de révision, nous avons contrôlé les comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe) de Association GS1 Suisse pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2016. La responsabilité de l’établissement des comptes annuels incombe à la Direction alors que notre mission consiste à contrôler ces comptes. Nous attestons que nous remplissons les exigences légales d’agrément et d’indépendance. Notre contrôle a été effectué selon la Norme suisse relative au contrôle restreint. Cette norme requiert de planifier et de réaliser le contrôle de manière telle que des anomalies significatives dans les comptes annuels puissent être constatées. Un contrôle restreint englobe principalement des auditions, des procédures de contrôle analytiques ainsi que des vérifications détaillées appropriées des documents disponibles dans l’association
contrôlée. En revanche, des vérifications des flux d’exploitation et du système de contrôle interne ainsi que des auditions et d’autres opérations de contrôle destinées à détecter des fraudes ne font pas partie de ce contrôle. Lors de notre contrôle, nous n’avons pas rencontré d’élément nous permettant de conclure que les comptes annuels ne sont pas conformes à la loi et aux statuts. PricewaterhouseCoopers AG Hans-Rudolf Burkhard Expert-réviseur Réviseur responsable
Yvonne Burger Expert-réviseur
Berne, le 22 mars 2017
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GS1 Suisse – Ensemble pour créer des valeurs GS1 Suisse est la plateforme de compétences pour la création durable de valeur basée sur des flux optimisés de marchandises et d’informations. En tant qu’association professionnelle, avec environ 5300 entreprises adhérentes, GS1 Suisse relie les participants en réseau, promeut la coopération et transmet son savoir-faire en réseaux de création de valeur. Les standards globaux GS1 et les modèles de processus permettent d’obtenir des chaînes de création de valeur plus efficaces.
GS1 Switzerland Monbijoustrasse 68 CH-3007 Berne T +41 58 800 70 00 www.gs1.ch
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