Guido Magazine N° 96

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MAGAZINE GRATUIT POUR LES ÉTUDIANTS & LES STARTERS - NUMÉRO 96 - 17ÈME ANNÉE - NOVEMBRE 2018 - JANVIER 2019 - 5 X PAR AN

AFGIFTEKANTOOR GENT X P 303747

On a testé un

ESCAPE GAME

dans les rues de Bruxelles

TIGNES: Fun, adrénaline

et neige 100% garantis

SANS FILTRE MAX & VÉNUS

FACE AU BLIND-TEST ALICE ON THE ROOF

CHAMPION DE E-SPORT STEFANO PINNA

E4 GAGPNHONES T VIEW SMAIR W KO

O.

MUSTII «JE ME SENS ENCORE UN PEU ÉTUDIANT»

BE

Rencontre avec un étudiant joueur de QUIDDITCH

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CONTENU

VOYAGES TIGNES

30

44 SPORT

STEFANO PINNA

96

Dix-septième année novembre-décembre 2018 & janvier 2019

Le prochain Guido Magazine paraît le 18 février 2019

CONCOURS Page 45

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DOSSIER

MON PREMIER KOT

60

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MUSIQUE

ALICE ON THE ROOF

INTERVIEW: FANNY JANDRAIN & MAX DIENST ACTUALITÉ DES CAMPUS: QUOI DE NEUF DANS LE MONDE ÉTUDIANT? KOT À L’HONNEUR: LE BRASSIKOT VERY IMPORTANT STUDENT: JOUEUR DE QUIDDITCH DOSSIER: MON PREMIER KOT LES ANNÉES D’ÉTUDES DE MUSTII GUIDO A TESTÉ: UN ESCAPE GAME DANS LES RUES DE BRUXELLES MON ERASMUS: ANECDOTES DU BOUT DU MONDE VOYAGES: TIGNES TRENDS: IN THE COLD DECEMBER RAIN ZAP LOVE PROFESSOR SPORT: STEFANO PINNA DR JOS: LES PARCS D’ATTRACTIONS AUTO: KIA PROCEED GAMES: NOUVEAUTÉS SITE-SEEING: LE PASS MUSÉES MULTIMÉDIA: NOUVEAUTÉS CINÉMA: CRITIQUES FILMS & SÉRIES: NOTRE SÉLECTION MUSIQUE: ALICE ON THE ROOF & WHISPERING SONS CD: CRITIQUES BD: CRITIQUES JOBNEWS MON JOB D’ÉTUDIANT: DANS UN SUPERMARCHÉ YOUNG STARTERS: BEBOOTH POSTULER: LES BONNES RÉPONSES POUR TON ENTRETIEN D’EMBAUCHE

GUIDO A TESTÉ:

Un escape game dans les rues de Bruxelles Tout le monde connaît les escape rooms, ces pièces dont il faut s’échapper en moins de soixante minutes après avoir élucidé différentes énigmes de logique ou de mathématiques dissimulées dans des cachettes toutes plus originales les unes que les autres. Surfant sur le succès de ces activités insolites, Escape Prod innove en proposant un escape game… mais dans les rues de Bruxelles!

VERY IMPORTANT STUDENT: Joueur de quidditch Depuis le succès de la saga Harry Potter, le quidditch a été adapté dans le monde des Moldus. Si, à la base, le sorcier à lunettes virevoltait dans les airs avec ses coéquipiers sur un balai à l’assaut du Vif d’Or, le sport qui en a découlé est nettement plus terre à terre même s’il garde les mêmes règles que dans l’univers magique de l’écrivain britannique. Désormais, plusieurs équipes belges continuent de s’opposer tous les mois dans des compétitions de quidditch, dont Tanghi, étudiant en kinésithérapie et membre du Brussels Quidditch Club.

VOYAGES: Tignes Puisqu’il n’est jamais trop tôt pour réserver ses vacances aux sports d’hiver, nous te proposons dans ce magazine une escapade décalée dans la charmante station de Tignes qui propose un accès au domaine skiable de Tignes-Val d’Isère, avec ses 300 kilomètres de pistes adaptées à tous les niveaux.

MUSIQUE: Alice on the roof Est-il encore nécessaire de présenter Alice on the roof? Trois ans après son premier album, ce n’est plus une jeune fille timide mais une artiste confirmée que nous avons rencontrée dans les locaux de sa firme de disques. Plus sûre d’elle mais toujours d’une spontanéité désarmante, elle s’est prêtée pour nous à un ‘quiz musical’ qu’elle qualifiera tour à tour de «trop facile» et de «corsé».

YOUNG STARTERS: BeBooth AUCUN ÉLÉMENT DE CETTE ÉDITION NE PEUT ÊTRE REPRODUIT ET/OU RENDU PUBLIC AU MOYEN D’IMPRESSION, DE PHOTOCOPIE, DE MICROFILM OU D’UNE AUTRE MANIÈRE, SANS L’AUTORISATION ÉCRITE PRÉALABLE DE L’ÉDITEUR. IDÉES? COMMENTAIRES? PLAINTES? SUGGESTIONS? ENVOIE UN MAIL À REDACTION@GUIDO.BE

COLOPHON

GUIDO SA BRUILOFTSTRAAT 127, 9050 GENT, 09 210 74 84, 09 210 74 85, INFO@GUIDO.BE, WWW.GUIDO.BE ÉDITEUR RESPONSABLE GUY STEYAERT RÉGIE PUBLICITAIRE 09 210 74 84, REGIE@GUIDO.BE REDACTION SÉBASTIEN DALOZE, HERBERT DE PAEPE, SYLVAIN DUBOIS, CHRISTOPHE THIENPONT, JEAN-MARCEL THIENPONT, RÉNÉ VAN CAESBROECK, CHRISTOPHE VANDEN BROECK, STIJN VAN KERKHOVE, SOFIE VAN ROSSOM, TONY VERHELLE, SISKA WERA | TRADUCTIONS ET RÉDACTION FINALE SÉBASTIEN DALOZE LAY-OUT KOEN BRUYÑEEL, ROBBIE CALLENS, SOFIE VEREECKE PHOTO DE COUVERTURE © LAETITIA BICA | GUIDO MAGAZINE EST IMPRIMÉ À UN TIRAGE, CONTRÔLÉ PAR LE CIM, DE 80.000 EXEMPLAIRES | MEMBRE DE WE MEDIA NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2018 | JANVIER 2019

Impossible d’y échapper… Si tu as participé à une soirée, un mariage ou un bal étudiant au cours des dernières semaines, tu as certainement dû te retrouver à réaliser tes meilleures grimaces devant un photo-booth loué pour l’événement. Ces photomatons d’un nouveau genre sont en plein boom. On a essayé de connaître les raisons d’un tel succès en compagnie de JeanFrançois Falaux, le créateur de BeBooth. 3


I N T E RV I E W

L’INTERVIEW SANS FILTRE DE

FANNY JANDRAIN & MAX DIENST

Ces deux-là se côtoient depuis plus d’un an et le moins que l’on puisse écrire, c’est qu’ils se sont trouvés! Enchaînant les piques et les répliques complices, le couple de Max & Vénus n’a pas hésité longtemps pour accepter de rempiler pour une deuxième saison. Alors que les premiers enregistrements avaient lieu dans les studios de KeyWall à Marcinelle, GUIDO a profité de l’occasion pour passer une tête sur le plateau et cuisiner Fanny et Max. SÉBASTIEN DALOZE

© RTBF - Martin Godfroid

GUIDO : Vous rempilez pour une

«Tu as beau avoir tous les ingrédients, la mayonnaise ne prend pas toujours» 4

deuxième saison de l’émission culinaire Max & Vénus. Alors, heureux? (ndlr: l’interview a été réalisée début septembre) Max Dienst: C’est très sympa, on est content de recommencer l’aventure. Enfin moi, je suis content de recommencer… FANNY JANDRAIN : Mais, moi aussi! (sourire) C’est gai de faire une pause dans une émission, de profiter d’un petit break. C’est un peu comme les étudiants, c’était chouette d’avoir des vacances, de penser à autre chose, mais c’est aussi chouette de se remettre dans le bain et de se dire qu’on réattaque la ‘petite routine’. MAX DIENST: Cela nous a aussi permis de réfléchir un petit peu, pour changer certaines choses ou mettre certains trucs au point. On essaie de s’améliorer au jour le jour. GUIDO : Votre duo a immédiatement

fonctionné et l’alchimie entre vous est indéniable. Vous aviez des craintes au début que ça ne matche pas entre vous? NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2018 | JANVIER 2019


GUIDO : La pause estivale vous a

également permis de réajuster certaines choses dans la conduite de l’émission… FANNY JANDRAIN : Cet été, on a en effet pu se repositionner et se dire qu’on avait envie d’améliorer certaines choses. On a notamment changé d’horaire, le public de 17 heures n’est pas le même que celui de 18 heures, par exemple. Il était donc certain qu’il fallait revoir nos positions. On a ainsi mis autour de la table des ambianceurs, des gens avec qui on rigole. On parle toujours cuisine, mais on rit beaucoup, surtout. MAX DIENST: Il fallait aussi des recettes un peu plus simples. Pour que les spectateurs aient plus de facilités à les réaliser ensuite chez eux. Lors de la saison précédente, les recettes étaient peut-être trop compliquées, ce qui empêchait les gens d’oser se lancer dans leur réalisation. GUIDO : Max, tu avais déjà côtoyé le

monde de la télé en participant à Top Chef. Se retrouver de l’autre côté fut une chose aisée? MAX DIENST: Ce n’est pas du tout le même boulot. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, j’arrivais en quelque sorte dans l’inconnu. Je ne connaissais rien à tout ça, et je n’y connais toujours pas grand-chose NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2018 | JANVIER 2019

© RTBF - Martin Godfroid

FANNY JANDRAIN : Il y a toujours des craintes, bien entendu. Quand on se retrouve face à un personnage comme Max, c’est certain qu’il faut du courage pour le supporter! (sourire) Plus sérieusement, ça a marché immédiatement, on s’est bien entendu dès le premier jour où on s’est rencontré. Il a fait une blague, ça m’a fait rire et c’était parti! Il faut que la mayonnaise prenne. Tu as beau avoir tous les ingrédients, la mayonnaise n’est pas obligée de prendre. MAX DIENST: Tu vas la voir, ma mayonnaise! (rires)

«On n’est pas un groupe de potes assis à une table, non plus!» d’ailleurs. Quand on participe à une émission comme Top Chef, on est filmé pendant trois heures pour finalement ne diffuser que trois minutes. C’est très facile, il te suffit d’être toi-même. Le reste, ce sont les réalisateurs qui s’en occupent. Dans le cas de Max & Vénus, on dispose de 45 minutes pour faire quelque chose de bien.

MAX DIENST: Oui, parce que parfois

nombreuses séquences du bêtisier de la RTBF et même fait plier de rire les chroniqueurs de Touche pas à mon poste qui ont pris vos petites chamailleries au premier degré! FANNY JANDRAIN : Dans toutes les séquences diffusées dans les bêtisiers ou sur les réseaux sociaux, les gens voient bien qu’on plaisante entre nous. Sinon, ce n’est plus drôle du tout. MAX DIENST: On n’est absolument jamais premier degré. On est toujours au moins au dixième degré.

on va trop loin. C’est logique. Et je suis le premier à dire qu’il faut enlever la séquence quand ça va trop loin. On n’est pas un groupe de potes assis à une table, non plus! La personne qui va allumer sa télé, elle n’est pas spécialement dans le même délire que nous au moment donné. Elle peut alors tomber sur un truc qui peut paraître choquant si on n’a pas vu l’intégralité de la séquence. FANNY JANDRAIN : Il faut avoir un cadre pour éviter que les choses soient sorties de leur contexte. MAX DIENST: Après, si ça plaît, tant mieux. Mais il restera toujours certaines personnes à qui on ne plaira pas. Je ne vais pas changer ma personnalité parce que je fais maintenant de la télévision. C’est exactement la même chose avec les étoiles. Ce n’est pas parce que tu as une étoile dans ton restaurant qu’il faut commencer à changer ta manière de travailler.

GUIDO : On connaît le langage parfois

GUIDO : Vous n’avez pas la même

GUIDO : Vous avez trusté de

très cru de Max. Certaines scènes ontelles été coupées au montage pour éviter de choquer les téléspectateurs?

addiction aux réseaux sociaux. Si Fanny est active sur Instagram, Max, tu es presque absent des réseaux sociaux! 5


I N T E RV I E W

branquignole avec ce genre de trucs. Si je sais comment fonctionne Facebook, Instagram, je n’en ai pas la moindre idée! J’y vais plus par voyeurisme, pour voir ce que les gens font. Je ne suis pas très actif de ce côté-là, je devrais peut-être plus… C’est une question de temps aussi, en fait. Il faudrait que quelqu’un le fasse pour moi! FANNY JANDRAIN : Moi, je suis plus active que Max même si tous ces haters qui critiquent derrière leur écran me dérangent un peu. On l’a récemment vu avec Cécile (ndlr: Cécile Djunga, la présentatrice, qui a posté un message pour dénoncer le racisme dont elle est victime de la part de téléspectateurs depuis son arrivée à la météo). Évidemment, ça nous touche tous parce que le racisme, c’est quelque chose d’inadmissible. Il y a aussi parfois des choses qui blessent, quand on me critique dans mon rôle de maman, par exemple. Qu’on me fasse des critiques sur ce que je fais à la télévision, c’est logique, mais que quelqu’un poste en commentaire de l’annonce de mon accouchement «Je m’en fous, qu’elle crève», ça m’a forcément touché, toute cette bêtise. Et je lui ai répondu, ce que je ne fais jamais d’habitude. Avec toute l’affaire de Cécile, il est très clair maintenant qu’on peut poursuivre légalement les gens qui postent de tels messages haineux. Ce n’est pas rien, il faut faire très attention à ce que l’on dit sur les réseaux sociaux. GUIDO : Vous avez accueilli quelques

petits nouveaux dans l’équipe, notamment Gérald Watelet qui officiait auparavant en cuisine avec Adrien Devyver… MAX DIENST: Il avait un trou dans son horaire, il est passé dans le couloir et on l’a pris! (rires) FANNY JANDRAIN : C’est très chouette d’avoir Gérald à nos côtés parce qu’il est ambassadeur des produits wallons pour l’Apaq-W. Automatiquement, il vient apporter la touche wallonne aux produits que Max cuisine. Et ça se passe très bien, une belle complémentarité est née entre eux. MAX DIENST: On est entouré de nouvelles personnalités qui ont des bagages différents et qui ne sont pas tous braqués cuisine, ça aussi c’était important.

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© RTBF - Martin Godfroid

MAX DIENST: Déjà, je suis très

«Après s’être enfilé vingt bières dans le coco à la Casa, je ne vais pas leur dire de manger un sandwich bio!» GUIDO : Pour la touche d’humour, c’est

GUIDO : Max, quel conseil-cuisine

FANNY JANDRAIN : Kody, il est gentil,

MAX DIENST: D’abord, qu’ils se fassent

Kody qui s’y colle!

il est généreux, il est curieux, il est gourmand et il a envie d’apprendre à cuisiner. Et surtout, il est drôle! Il nous propose donc des jeux, des parodies de chansons, … Il est rempli de bonne humeur et de plein d’entrain, c’est très chouette de côtoyer ce genre de personne. GUIDO : Après plus d’un an à suivre les

recettes de Max, as-tu réussi à évoluer sur le plan culinaire?! FANNY JANDRAIN : Des plats comme Max, ça, je ne sais pas encore faire, mais c’est vrai que j’écoute beaucoup ses conseils. Cet été, j’ai par exemple réalisé sa recette des tomates à l’huile d’olive et au parmesan. J’essaie de refaire certaines de ses recettes, ce serait bête de ne pas essayer.

aimerais-tu prodiguer aux étudiants?

plaisir! Ils auront toute la vie après pour manger sain. Après s’être enfilé vingt bières dans le coco à la Casa, je ne vais pas leur dire de manger un sandwich bio! Ils peuvent encore manger des pâtes en sachet, ça ne leur fera pas grand mal après tout ce qu’ils ont bu la veille! (sourire) Manger doit rester un plaisir. C’est comme dans tout: il ne faut pas chercher à faire des performances. C’est comme quand on baise: on cherche à se faire plaisir, on n’est pas obligé de faire tout le Kâma-Sûtra dès le premier soir! FANNY JANDRAIN : Si je pouvais ne leur donner qu’un conseil, c’est de choisir des bons produits. Avec de bons produits, on cuisine automatiquement quelque chose de bon.

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L’actu des campus! As-tu également quelque chose à dire? Organises-tu un événement hors du commun? As-tu été témoin d’un truc louche sur ton campus? Les pages qui suivent sont pour toi! Envoie un mail à redaction@guido.be ou faxe tes infos au 09/210.74.85 et peut-être feront-elles partie de nos prochaines actus.

ULB

MATCH

Let’s Meet ULB

Déconstruire le stéréotypes et favoriser le vivre-ensemble, tel est l’objectif d’une nouvelle application mobile et ludique développée par ULB-Coopération en partenariat avec des étudiants de l’Université Libre de Bruxelles. Basée sur le même principe que Pokemon Go, Let’s Meet ULB permet de mettre en contact des personnes de la communauté universitaire en ne dévoilant que certains aspects de leur personnalité. Concrètement, l’utilisateur se voit en premier lieu attribué d’un avatar et d’un pseudonyme, sans mention de son genre, de son âge ou de sa faculté. À l’aide de réponses à quelques questions, les autres personnes peuvent alors consulter le questionnaire pour se forger une opinion totalement dénuée de stéréotypes, souvent responsables d’un cloisonnement au sein de la société. INFOS : WWW.ULB- COOPERATION.ORG

Ils se tatouent le logo de Domino’s Pizza pour recevoir des pizzas gratuites à vie!

Que serais-tu prêt à faire pour te régaler de pizzas gratuites à vie? Beaucoup de choses, n’est-ce pas? Mais irais-tu jusqu’à te tatouer un logo sur le corps pour te bafrer de Margaritas ou de Calzones pour le restant de ta vie? Certains Russes n’ont en tout cas pas hésité à franchir le pas en répondant au défi lancé dans le pays par la célèbre enseigne Domino’s Pizza. Cent pizzas gratuites par an pendant 100 ans étaient proposées aux plus fidèles clients qui accepteraient de se tatouer le logo de la marque sur le corps. Devenue virale sur le web, l’annonce a créé un tel engouement que la marque a dû revenir sur son deal et réduire l’offre aux 350 premiers participants qui se tatoueraient leur logo sur une partie du corps bien visible. Très rapidement, les 350 gagnants ont été rendus publics, ce qui a mis fin à une irrépressible envie de se rendre dans le salon de tatouage le plus proche de la part des jeunes Russes! INFOS : WWW.DOMINOS.BE

Un paquet de frites gratuit pour les étudiants qui n’urinent pas sur la voie publique!

Le mois dernier, les étudiants gantois ont été assez surpris lors d’une de leurs visites aux toilettes publiques du célèbre quartier festif de l’Overpoort. En effet, après avoir utilisé les commodités pour se soulager, mederci e ils se sont vus offrir un paquet de frites par madam la madame pipi. Cette action, menée par les services de prévention de la Ville de Gand, espérait conscientiser les étudiants et les récompenser de ne pas avoir choisi la voie publique pour se vider la vessie pendant leurs festivités. Ainsi, cent étudiants sont repartis des toilettes avec un paquet de frites gratuit. Une chouette initiative surtout quand on sait qu’une amende de 60 euros sanctionne ce genre de comportement, l’équivalent de 20 paquets de frites!

TEXTE SÉBASTIEN DALOZE

pipi

Tom Hardy interviewé par des enfants REGARDE SUR

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INFOS : STAD.GENT

GUIDO.BE

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Les Belges completely in love de l’anglais

Chaque année, EF Education First publie son classement des meilleurs anglophones non-natifs dans le monde. Et la bonne surprise est que la Belgique gagne une place dans le classement et entre ainsi dans le cercle très fermé des pays avec une ‘très bonne maîtrise de la langue’. Si c’est toujours la Suède et les Pays-Bas qui trustent les deux premières places à l’EF English Proficiency Index, la Belgique débarque à la très honorable onzième place du classement. Quand on sait que les Français pointent en 35ème position, il y a de quoi être fier, surtout que les différences entre Belges francophones et néerlandophones s’amenuisent, ce qui prouve bien que notre petite Wallonie est de plus en plus in love avec la langue de Shakespeare. Interesting, isn’t it? INFOS : WWW.EF.COM

Des loisirs aux enchères

Tout le monde connaît eBay qui permet de vendre ou d’acheter des produits aux enchères. Mais connais-tu Vavabid.be? Grâce à ce site, ce ne sont pas à des vieux canapés ou une table de chevet que tu peux surenchérir, mais à des activités de loisirs. Sur le site mentionné, tu as donc l’occasion de faire une offre pour une variété d’expériences toutes plus diverses les unes que les autres: des entrées pour parcs d’attractions, un paint-ball dans les Ardennes, une nuitée en hôtel, un menu dans un restaurant, … En misant sur le bon cheval, tu peux ainsi profiter d’une expérience parfois 60% moins chère que le prix proposé habituellement. Une bonne affaire pour l’étudiant souvent à court de cash, non? INFOS : WWW.VAVABID.BE NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2018 | JANVIER 2019

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AC T U D E S C A M P U S

Un nouveau service de car-sharing sur Bruxelles

S’acheter une voiture n’est pas toujours le premier réflexe de l’étudiant, contraint alors de se rabattre sur les transports en commun. Si tu en as marre des retards ou de l’absence de confort des célèbres trams et métros de la STIB, tu peux opter pour une soirée en voiture partagée. Grâce à DriveNow, tu choisis ta voiture (une BMW série 1 pour crâner, une MINI pour pavaner ou une BMW électrique pour penser à l’environnement) à n’importe quel moment pour 33 cents la minute si tu conduis et 19 cents si elle reste garée pendant l’utilisation. Une meilleure façon de se déplacer dans la capitale sans avoir à faire le plein ou à contracter une assurance. Bonne route!

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INFOS : WWW.DRIVE-NOW.COM

TEXTE SÉBASTIEN DALOZE

Le beau geste de Stephen King envers des étudiants en cinéma

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Parfois, il suffit d’un peu d’audace et d’un euro pour réaliser ses rêves les plus fous… C’est ce qui est arrivé aux étudiants de la Blaenau Gwent Film Academy, une école de cinéma du Pays de Galles, qui, désireux d’adapter une nouvelle de Stephen King à l’écran, ont simplement envoyé une demande via le secrétariat de l’auteur à succès. En moins de 24 heures, ceux-ci recevaient un contrat signée de la main de l’écrivain leur cédant les droits de la nouvelle Vélo d’appart pour un euro symbolique! Un beau geste du maître de l’épouvante qui n’a certainement plus besoin d’argent pour assurer ses vieux jours! Maintenant, il reste à voir si les étudiants parviendront à rendre à l’écran la même horreur que celle propagée par la lecture de l’histoire de King, dans laquelle un peintre se retrouve harcelé par les personnages de ses tableaux. Une gageure… D’autant que le maître du suspense espère recevoir une copie du DVD une fois l’œuvre terminée!

Un nouveau recteur pour l’ULiège

Il aura fallu quatre tours pour que le nouveau Recteur de l’Université de Liège soit enfin connu. Et c’est Pierre Wolper qui prendra donc les rênes de l’université liégeoise et deviendra ainsi le 62ème recteur de l’université depuis 1817. Professeur d’information à la Faculté des Sciences Appliquées, il a aussi présidé le département d’électricité, d’électronique et d’informatique et été vice-recteur à la recherche de 2009 à 2014. Depuis 2015, il était le doyen de la Faculté des Sciences Appliquées. INFOS : WWW.ULIEGE.BE

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AC T U D E S C A M P U S

La pauvreté, aussi chez les étudiants

Des cours de droit sur Harry Potter en Inde

En 2018, il existe encore des profs d’unif désireux de rendre leurs cours un peu plus ‘sexy’ en les ancrant dans la culture populaire. Et s’il y a bien un héros qui ne semble jamais vouloir être démodé, c’est Harry Potter. Il n’a donc pas fallu longtemps à ce professeur d’une école de droit de Calcutta pour réaliser un mix entre sa matière et l’univers du célèbre magicien à la cicatrice frontale. Intitulé ‘Une interface entre la littérature fantastique et le droit’, son cours (dispensé en décembre prochain) risque de faire le plein auprès des étudiants. Son objectif est de se focaliser sur les principes juridiques de l’univers imaginé par l’auteure JK Rowling. Attention: le cours est réservé aux étudiants ayant lu au moins deux fois chaque tome des aventures de Harry Potter, un concours ayant même été imaginé pour sélectionner les quarante chanceux qui auront l’opportunité de se plonger dans l’univers de Poudlard.

À l’occasion de la Journée Mondiale de Lutte contre la Pauvreté (le 17 octobre dernier), la Fédération des Étudiants Francophones (FEF) a tenu à mettre en lumière les problèmes d’argent de plus en plus souvent rencontrés par les étudiants actuellement. Ce n’est pas un scoop: entre le minerval, le matériel de cours, les équipements divers, les frais de logement, les transports et les sorties, les études peuvent être un véritable gouffre financier pour les étudiants dont les parents ne savent pas assurer un budget suffisant pour leurs études. Un coût estimé entre 8000 et 12.000 euros pour une seule année d’études! Il était donc important pour la FEF de tirer la sonnette d’alarme afin que cette précarité (malgré les différentes aides financières telles que les bourses ou les CPAS) ne soit pas un frein à l’accès aux études. Leurs exigences sont donc les suivantes: une réduction du droit d’inscription de 175 €, un remboursement du matériel utilisé dans le cadre des cours et un refinancement public de l’enseignement supérieur à la hauteur de ses besoins. INFOS : WWW.FEF.BE

INFOS : WWW.JGLS.EDU.IN

Ryan Reynolds se moque de Hugh Jackman! LA VIDÉO SUR

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TEXTE SÉBASTIEN DALOZE

Une université civique européenne

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Avec l’ambition de créer un espace universitaire intégré où étudiants, universitaires, chercheurs et personnels se déplacent et coopèrent aussi librement que dans leur institution d’origine, huit universités ont décidé de créer ensemble une université civique européenne: Aix Marseille Université (France), Université Kapodistrian d’Athènes (Grèce), Université de Bucarest (Roumanie), Université Libre de Bruxelles (Belgique), Université Autonome de Madrid (Espagne), Université de Rome la Sapienza (Italie), Université de Stockholm (Suède), Eberhard Karls Universität Tübingen (Allemagne). Cette alliance rassemblera plus de 384.000 étudiants et 55.000 membres du personnel. Elle encouragera le multilinguisme par la rencontre d’individus parlant anglais, français, allemand, grec, italien, roumain, espagnol et suédois. Un projet innovant pour favoriser des échanges culturels et d’action citoyenne au sein de l’Europe, de la mer Baltique à la mer Méditerranée, tout en dialoguant avec le monde, ses habitants et ses institutions. INFOS : WWW.ULB.AC.BE

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KO T À L' H O N N E U R

L E B R A S S I KO T

Dans chaque numéro du Guido Magazine, nous mettons un kotà-projet à l’honneur. Et c’est aujourd’hui Clara du Brassikot qui a accepté de répondre à nos questions. SÉBASTIEN DALOZE

Pourquoi?

Les activités?

à me consacrer entièrement à mes études, il m’est venu l’envie de vivre, en parallèle de ces dernières, une nouvelle expérience qui est celle du kot-àprojet. Plus qu’une vie en communauté, le kot-à-projet m’apporte énormément au quotidien: il nous apprend à travailler en équipe ou en ‘famille’, à prendre en compte les besoins de chacun et apporte une ouverture d’esprit.

nous proposons deux brassins publics par quadrimestre, où nous brassons donc une bière en public et où les personnes sur place peuvent venir observer, participer et poser des questions. Nous organisons aussi deux fois par quadrimestre des packs de dégustations, ces packs sont composés de bières artisanales choisies en fonction du thème. Notre plus gros événement du premier quadrimestre est le Cheese & Beer, un événement où les participants ont la chance de venir déguster un ensemble de bières et de fromages de qualité qui nous a été directement conseillé par un expert en zythologie (l’œnologie de la bière en quelque sorte). Au deuxième quadrimestre, nous proposons notre plus gros événement, la Brassicole de Louvain-la-Neuve. Durant ce festival, nous accueillons une grosse vingtaine de brasseries artisanales qui ont la possibilité de proposer pendant deux jours leurs produits aux étudiants et aux habitants.

CLARA : Après avoir passé trois années

Le projet?

CLARA : Le Brassikot est un kot-à-pro-

jet de Louvain-la-Neuve qui a pour but de promouvoir la dégustation et la production de bières de qualité auprès des étudiants et des habitants de Louvainla-Neuve. Dans ce but, nous organisons des activités centrées sur la consommation responsable et le brassage.

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CLARA : Pour ce qui est du brassage,

Différent d’un kot ‘traditionnel’?

CLARA : Avant de m’engager dans le Brassikot, j’ai vécu 1 an dans un kot ‘traditionnel’. Ce fut une excellente expérience mais totalement différente de celle du kot-à-projet. Pour répondre simplement, je dirais que cela m’apporte en plus la sensation d’appartenir à une communauté et de mener à bien ‘en famille’ un projet qui nous tient à tous énormément à cœur. Nous éprouvons une certaine fierté à organiser nos divers événements.

Avantages et inconvénients?

CLARA : Selon moi, le seul inconvénient du kot-à-projet est celui de n’avoir plus énormément de temps à consacrer pour soi. Nous avons tous un agenda bien rempli et cela est de temps en temps très fatigant. Pour ce qui est des avantages, il y en a tellement que j’invoquerai uniquement le plus important: celui de faire des tas de rencontres et de découvrir de nouvelles personnalités toujours plus enrichissantes les unes que les autres.

Un meilleur souvenir?

CLARA : Cela fait seulement plus d’un mois que j’ai intégré le Brassikot. J’ai déjà de très bons souvenirs mais je pense que le meilleur sera celui de la Brassicole: notre événement le plus important qui se déroulera durant le deuxième quadrimestre.

Une anecdote?

CLARA : Nous avons un frigo à bières

spéciales dans notre communautaire muni d’un ordinateur sur lequel chacun d’entre nous possède un compte. Il suffit d’y déposer la somme d’argent souhaitée, de scanner une bière et ensuite de la déguster. 13


LE QUIDDITCH AU PAYS DES MOLDUS Depuis le succès de la saga Harry Potter, le quidditch (ce sport virtuel inventé par l’auteure J.K. Rowling) a été adapté dans le monde des Moldus. Si, à la base, le sorcier à lunettes virevoltait dans les airs avec ses coéquipiers sur un balai à l’assaut du Vif d’Or, le sport qui en a découlé est nettement plus terre à terre même s’il garde les mêmes règles que dans l’univers magique de l’écrivain britannique (le balai volant a juste été remplacé par un simple bâton alors que le Vif d’Or est simplement ‘scratché’ au postérieur de l’arbitre). Désormais, plusieurs équipes belges continuent de s’opposer tous les mois dans

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QUIDPIC.BE

des compétitions de quidditch, dont

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Tanghi, étudiant en kinésithérapie et membre du Brussels Quidditch Club. S É B A S T I E N DA L O Z E

«Si on passe à côté d’un terrain et qu’on voit des personnes qui courent sur des balais, on ne peut s’empêcher de trouver ça ridicule» GUIDO : Comment as-tu fait la

connaissance du quidditch?

TANGHI : J’en ai entendu parler via

une vidéo postée par un ami sur Facebook. Mais j’étais alors plutôt dans la moquerie complète parce que c’était une vidéo des premières années du sport, avec des gens pas forcément athlétiques qui en donnaient une image plutôt délirante. Mon seul commentaire à cette vidéo a d’ailleurs été «Drogue»! Mon premier réflexe a été de me dire «Mais c’est quoi ces malades qui courent en rond sur un balai?». Je trouvais ça marrant et intéressant, mais je ne m’étais jamais imaginé en faire un jour. Ensuite, quelque semaines plus tard, par le plus grand des hasards, j’apprends qu’une amie est très intéressée de créer une équipe sur Bruxelles. Si je l’ai d’abord envoyée balader, elle a ensuite réussi à me convaincre de tenter l’aventure.

GUIDO : Es-tu toi-même un fan de

l’univers de Harry Potter?

TANGHI : J’ai lu tous les livres quand

j’étais ado, mais je n’ai pas vu tous les films de la saga. Même si j’ai bien conscience de son impact sur mon développement, je ne me considère pas comme un fan absolu de Harry Potter, que du contraire.

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GUIDO : Le quidditch est-il facilement

conciliable avec des études?

TANGHI : C’est totalement

conciliable, tout est une question d’investissement en quelque sorte. Comme n’importe quel autre sport. En plus, il a été prouvé qu’avoir une activité physique en-dehors de ses études permettait de relâcher la pression, de bouger ou de se maintenir en bonne santé physique et mentale.

GUIDO : Aux étudiants extérieurs à ce

sport qui te railleraient pour l’aspect geekesque du quidditch, qu’aurais-tu envie de répondre? TANGHI : Je leur dirais de venir essayer. Quand j’ai commencé le quidditch il y a cinq ans, il n’y avait que deux équipes, Anvers et nous. Le sport étant récent, on avait quand même cette image un peu décalée. Désormais, le sport s’étant fort développé, il est possible de trouver sur YouTube des vidéos de matchs de qualité professionnelle et intense. Si on passe à côté d’un terrain sans savoir et qu’on voit des personnes qui courent sur des balais, on ne peut s’empêcher de trouver ça ridicule. Oui, c’est ridicule, j’en conviens et ça ne cessera jamais de l’être. Mais ça vaut la peine d’essayer quand même. Parce que c’est un vrai sport, très physique. On peut continuer à trouver ça ridicule, mais on a moins tendance à se moquer quand on a essayé! (sourire) GUIDO : Existe-t-il une fédération,

un championnat de quidditch en Belgique? TANGHI : Ce n’est pas encore reconnu officiellement comme un sport en Belgique. On n’a donc aucun subside des communautés. La Belgian Quidditch Federation gère la ligue (ndlr: le championnat entre huit équipes belges, avec environ une rencontre par mois), les tournois nationaux et internationaux. GUIDO : Récemment, l’équipe nationale

belge de quidditch a réussi à se hisser en finale de la Coupe du Monde. On se défend donc pas mal sur la scène internationale? TANGHI : On est très, très bons en Belgique. Je ne sais pas quelle en est la cause, mais la Belgique s’est créé une sacrée renommée sur le plan international. Surtout grâce au club anversois qui pousse le sport sur le plan compétitif. NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2018 | JANVIER 2019

GUIDO : Quelle est la moyenne d’âge

des accros au quidditch?

TANGHI : C’est très large, ça va de 16

ans jusqu’à 35/40 ans en Belgique. Le sport n’est pas encore assez développé pour avoir des divisions ou des séparations d’âges. La première équipe de jeunes vient d’être créée à Liège, avec des membres entre 9 et 15 ans si je ne me trompe pas (ndlr: le sport est alors renommé pour devenir le kidditch!).

«Le quidditch est un sport obligatoirement mixte en termes de genres»

GUIDO : Le quidditch est un des rares

sports à prôner la mixité… TANGHI : En effet, le quidditch est un sport obligatoirement mixte. Ce n’est pas juste pour faire joli, il faut que l’équipe soit mixte, c’est-à-dire que sur les sept joueurs en action, on doit en compter maximum quatre du même genre sur le terrain. Et j’insiste sur le terme ‘genre’ parce que l’un des aspects progressistes de ce sport est qu’il est inclusif au niveau du genre. Cela signifie qu’on accepte les personnes dont l’identité de genre n’est pas forcément binaire homme/femme. C’est-à-dire qu’on accueille également des personnes trans ou non-binaires. Le genre considéré est celui par lequel la personne se définit. Le quidditch est ainsi un des rares sports, le seul à ma connaissance, à envisager les choses sous cet angle. C’est bien pour des personnes qui ne trouvent pas toujours leur place dans les autres sports ‘traditionnels’. Ils peuvent donc être reconnus pour ce qu’ils sont.

GUIDO : Comment convaincrais-tu nos

lecteurs à s’inscrire dans un club de quidditch? TANGHI : C’est un sport qui est physique mais aussi inclusif, comme je l’expliquais tout à l’heure. Le fait qu’il y ait plusieurs postes, plusieurs manières différentes de jouer permet à tout le monde de s’y retrouver. Tout le monde peut servir à quelque chose au quidditch. Celui qui serait rebuté par l’aspect physique du sport ne doit pas être découragé parce qu’il y a vraiment moyen de trouver sa place sur un terrain, de se développer et de prendre du plaisir à bouger. D’un autre côté, aux gens plus physiques qui trouveraient ce sport ridicule, j’ai envie de leur dire de venir essayer pour se rendre compte du très haut niveau de jeu de ce sport. Il y a plein de possibilités avec le nombre de balles différentes sur le terrain, des stratégies à développer. Et aussi sur le plan international, le quidditch permet de rencontrer des tas de nationalités différentes, et même d’améliorer ton anglais! 15


MON PREMIER KOT HOME (PAS VRAIMENT)

SW EET H OM E

Seul ou en colocation

Vivre en kot, c’est le début de la liberté. Mais c’est aussi le début des ennuis. Parce que tout ne se passe pas toujours comme dans un conte de fées comme le prouvent les expériences de nos témoins. Il existe toutefois des moyens d’optimiser les choses. CHRISTOPHE VANDEN BROECK

L’excitation a grimpé dès la fin du mois d’août. Cette année, tu quittes ta chambre d’enfant dans la maison familiale pour intégrer un kot. Après quelques mois, tu déchantes. Ce qui te semblait le rêve absolu n’est, en fin de compte, qu’une succession de compromis. Vivre ‘seul’ est une aventure en soi, mais, c’est certain, l’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs. 16

La première question que tu as dû te poser aura été de déterminer si tu préfères vivre seul(e) ou en colocation. Certes, il y a la question du coût des choses. Un kot seul revient souvent plus cher qu’une colocation où les frais liés aux communs se partagent entre les différents habitants d’un même logement. Pour Thomas, étudiant en journalisme, cela a été clairement un choix. Il ne voulait pas être seul, surtout pour rencontrer de nouvelles personnes. «Vivre seul, je le faisais déjà quand je vivais chez mes parents. Le grenier a été aménagé en studio et j’avais une totale liberté. Pour finir, ce qui m’énervait le plus, c’était de devoir passer par leur salon pour rentrer chez moi. Un rien gênant lorsque j’avais envie de ramener une fille, invariablement considérée de facto comme ma petite amie. J’ai donc trouvé une colocation tout près de l’unif. Pratique. Quand j’ai visité l’appartement, tout était nickel. Un grand écran télé dans le commun, des chambres propres et des sanitaires en suffisance puisqu’il y a deux toilettes pour quatre personnes. Ma première erreur a été de visiter l’appartement vide, sans les autres colocataires. Après deux mois, je dois me rendre à l’évidence. Entre le dingue de jeux vidéo, celui qui aurait pu choisir d’intégrer un monastère et le troisième qui n’est jamais là, je n’ai pas vraiment trouvé l’occasion de me faire de nouveaux amis.» NOTRE CONSEIL: Vivre en communauté n’est pas simple. Le dicton populaire dit ‘qui se ressemble, s’assemble’. C’est souvent le cas en termes de colocation. Si tes aspirations sont drastiquement différentes, il y a fort peu de chances que tu puisses nouer des contacts intéressants. Notre conseil est simple: si tu envisages une colocation avec des gens que tu ne connais pas, tu dois les rencontrer au préalable et t’assurer que vous pourrez vivre ensemble à tout le moins pendant un an.

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Cinq choses à vérifier avant d’accepter une location

1.

Vérifie correctement l’état du kot. Tout d’abord parce qu’il est plus agréable de vivre dans un endroit propre et en bon état. Ensuite, parce que tu pourrais être tenu(e) responsable de dégâts dont tu n’aurais pas souligné la présence au moment de signer le bail.

2.

Assure-toi d’avoir une pièce où tu pourras réellement t’isoler. Faire la fête est une chose, mais parfois, on a envie de se retrouver seul(e). Là, il faut non seulement une pièce où l’on peut fermer sa porte, mais aussi être au calme (oui, oui, même pour pouvoir étudier).

3.

Cherche un endroit près de tes points d’intérêt principaux. Si tu dois traverser la ville pour suivre une heure de cours, tu te rappelleras vite que ceux-ci ne sont pas toujours obligatoires. Pareil, si tu dois faire des courses, autant avoir des magasins à proximité.

4. Garantis ta propre sécurité. Vivre en

communauté est une chose. Avoir peur, chaque fois que tu sors, que l’on aille démolir ton ordinateur ne sera vivable que pendant un certain temps. Pareil, vérifie que toutes les normes de sécurité sont respectées. Les accidents n’arrivent malheureusement pas qu’aux autres.

5.

Essaie le mobilier. Le confort est important. Si tu dois dormir dans un lit datant de Mathusalem, il y a de fortes chances que tu finisses par te lasser. Pareil pour le divan où regarder la télé ou pour les commodités qui doivent être en nombre suffisant.

En couple… ou pas En fait, décider de s’installer en couple durant ses études, c’est un peu comme une colocation. Cela peut très bien se passer, mais cela peut aussi être une véritable catastrophe comme se souvient Audrey, étudiante en sciences politiques. «J’ai rencontré mon petit ami à la fin de mes études secondaires. Nous vivions chacun chez nos parents respectifs. Nous avons assisté, tous les deux, aux différentes journées portes ouvertes dans les différentes sections. On a décidé de s’inscrire tous les deux en sciences politiques. Moi, c’est quelque chose que je veux faire depuis toujours. Ce n’était pas forcément le cas d’Yves, mon petit ami. Enfin, mon ex-petit ami. Le début de l’année a été génial. Nous étions libres et on pouvait faire ce que l’on voulait. Les choses se sont corsées lorsque les premiers travaux sont apparus. Mes études sont réellement importantes pour moi. Pas pour Yves. Nous avons donc vécu une vie à deux vitesses. Lui ne voyait que la partie guindaille alors que je souhaitais m’impliquer dans le cursus. Autant dire que cela a vite créé des tensions entre nous. Il est difficile de vivre avec quelqu’un qui se lève tous les jours à midi alors que l’on doit être en bibliothèque aux petites heures du matin. Au fil de nos disputes, nous avons décidé de nous séparer. Il est parti. Depuis, je suis à la recherche d’une colocataire, mais j’ai placé mes exigences à la hausse.» NOTRE CONSEIL: Vivre en couple est bien plus qu’un concept. Si tu décides de le faire, vérifie tout d’abord que vous êtes sur la même longueur d’onde quant à la manière de vivre. Certes, vos différences renforcent sans doute l’unité de votre couple, mais le quotidien possède, lui aussi, ses exigences. Se séparer à cause de peccadilles du quotidien, à ton âge, c’est pour le moins dommage. Il est parfois préférable de vivre chacun de son côté et de se retrouver, même si c’est souvent, pour apprendre à se connaître.

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DOSSIER

HOUSE

RULE

N°1

Faisssetalle ! vai Chacun pour soi ou tous pour un Les autres écueils liés au fait de vivre avec d’autres est que nous avons chacun nos habitudes. Lucie, future infirmière, a tendance à être un peu à cheval sur l’hygiène. Si, manifestement, cela lui rend de grands services dans sa future carrière, cela a été beaucoup moins le cas avec les personnes qui partageaient son appartement. «J’ai tendance à aimer les choses propres et bien rangées. On me met en garde, à longueur de journée, sur la propagation des bactéries. Ce n’est pas pour que, une fois rentrée chez moi, je doive vivre dans une sorte de bouillon de culture. Pourtant, c’était bien le cas. Il n’était pas rare que lorsque je rentre de mes stages, je retrouve les repas des jours précédents toujours dans l’évier. Vu la chaleur qu’il a fait ces derniers mois, le niveau de décomposition était tel que je ne pouvais pas laisser les choses en l’état. Aujourd’hui, je suis à la recherche d’un studio où je pourrais vivre seule. Être obligée de toujours être celle qui nettoie parce que la saleté n’embête pas les autres, j’en ai vraiment marre.» NOTRE CONSEIL : Il est toujours préférable d’établir des plannings de tâches.

Si certains supportent très bien l’odeur d’une poubelle qui macère depuis des jours et des jours dans le hall d’entrée, d’autres en seront profondément mal à l’aise. De là à en faire des larbins qui en désespoir de cause font le ménage à la place des autres, il n’y a qu’un pas. Souvent, ce pas est celui qui mène à d’innombrables bagarres et au manque de sérénité pourtant nécessaire à la réussite de ses études.

Une bonne colocation sera une réussite si… … vous établissez immédiatement qui paie quoi et quand. Les frais, comme Internet, peuvent être partagés chaque mois ou payés à tour de rôle. … vous vous entendez suffisamment pour partager certains moments de la vie. Tu vas partager l’appartement avec d’autres, Autant s’employer à en faire des amis. … vous déterminez un règlement intérieur. Cela peut paraître un peu militaire, mais savoir qui fait quoi et quand évite les grosses discussions par la suite. … vous établissez un code de conduite clair. Ramener son petit ami d’un soir peut en gêner certains alors que d’autres seront ravis d’accueillir ta petite amie. … vous respectez les périodes importantes au niveau des études de chacun. Les examens ne commencent pas toujours au même moment, les blocus non plus. … vous êtes à l’écoute les uns des autout-à-fait tort tres. Personne n’a jamais touttout-à-fait raison. En clair, apprends à ou toutmettre de l’eau dans ton vin.

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Chez soi ou chez l’habitant Si tous les inconvénients de la colocation ont fini de te convaincre qu’il est préférable de vivre seul(e), tu n’auras pas forcément les moyens de loger dans ton propre appartement. Il y a alors moyen de louer une chambre ou un mini-appartement chez des gens. Mais là aussi, il s’agit de cohabitation. Marie, étudiante en sciences économiques, se souvient: «La première maison dans laquelle j’ai logé était plutôt sympa. Il y avait un grand jardin et la chambre était plutôt spacieuse. Sauf que, la première fois où j’ai voulu prendre un bain de soleil dans le jardin, j’ai allumé tous les warnings chez ma logeuse. Sans doute un peu jalouse et voyant que son mari reprenait goût pour le jardinage (rires), elle a voulu établir des règles. Je devais prévenir au moins la veille si je voulais aller dans le jardin. Pareil pour les sorties. J’avais une vraie vie d’étudiante avec ce que cela peut comporter de sorties diverses et variées. Pourtant, ma logeuse ne l’entendait pas de cette oreille. Elle a même instauré un couvre-feu. Du coup, j’ai multiplié les nuits passées chez des potes, avec plus ou moins de confort. Dans le même temps, durant mes blocus, cela ne l’empêchait pas de me demander de garder ses enfants qui, pleins d’énergie, avaient envie de jouer au jardin.» NOTRE CONSEIL: Si tu loges chez l’habitant, mieux vaut di-

rectement déterminer si vous pouvez cohabiter de la meilleure des manières. Certains se moqueront totalement de l’heure à laquelle tu rentres alors que d’autres ne supporteront pas de t’entendre gravir les escaliers après une certaine heure. En établissant clairement des règles, par exemple pour savoir dans quelle mesure tu peux utiliser les communs, le jardin, la cuisine, mais aussi comment vous allez gérer le fait que tu as une vie d’étudiant(e) à construire avec ce que cela comporte de désagréments.

On le voit, la vie en kot, quels que soient les choix effectués, n’est pas toujours des plus simples. Toutefois, un peu de compréhension et de communication entre tous les intervenants devraient amplement suffire à te faire passer une année sereine, amusante et efficace en termes d’études. C’est en tous cas tout le mal que l’on te souhaite.

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En à peine quelques titres (The Golden Age, Feed Me ou The Darkest Night), Mustii s’est imposé comme une valeur sûre de l’électro-pop belge doublée d’un énergique showman sur la scène de différents festivals. Avec son premier album, il enfonce encore un peu plus le clou et nous envoûte littéralement grâce à sa voix incomparable. En plus de quelques questions sur son actu musicale, on a également voulu en savoir plus sur ses premières amours, le théâtre, notamment lors de ses études à l’IAD à Louvain-la-Neuve. SÉBASTIEN DALOZE

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LAETITIA BICA

MUSTII 20

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GUIDO : Ton premier album s’intitule 21st Century Boy. Est-

ce un personnage ou y as-tu mis beaucoup de toi? MUSTII : C’est une sorte d’alter ego, en fait, qui me permet de dire les choses que j’ai envie de dire. L’idée, c’était que l’album ne soit pas une succession de chansons pop, mais qu’il y ait un fil rouge entre les titres. Je voulais qu’il existe un socle pour la dramaturgie de l’album. J’ai donc choisi de partir d’un individu que j’ai appelé 21st Century Boy, qui m’était inspiré des figures adolescentes des films de Larry Clark ou Gus Van Sant (Elephant). Ces personnages m’intriguent parce que leur point commun c’est qu’ils vivent tous un trauma à un moment donné et le film montre comment ils vont réagir face à ce trauma. J’avais besoin de ce socle sur lequel créer mon album. J’avais depuis longtemps dans mes tiroirs la chanson de 21st Century Boy, j’ai ainsi décidé de ne pas donner de nom à mon personnage. L’album fonctionne un peu comme un journal intime et chaque chanson est en quelque sorte un aveu d’inquiétude du personnage par rapport à plein de sujets différents.

Un pied en-dehors du monde GUIDO : Te sens-tu réellement à l’aise dans

l’époque actuelle?

MUSTII : Personnellement, je ne me sentais pas à ma place

à l’école primaire ou au début des humanités. J’ai ensuite trouvé ma place grâce aux objectifs que je me suis fixés. Je me raccroche à ce que j’ai envie de faire: le cinéma ou la musique. C’est grâce à cela que j’arrive à trouver du sens. Mais bon, parfois, clairement j’ai l’impression d’avoir un pied en-dehors du monde, je suis en quelque sorte en observation. C’est peut-être grâce à cette position privilégiée que j’arrive à faire de la musique, du cinéma ou à écrire. GUIDO : Ce titre renvoie-t-il au 20th Century Boy de T-Rex,

repris ensuite par Placebo?

MUSTII : Il y a clairement un clin d’œil. J’adore vraiment

cette époque et ce groupe. Dans les années 80, il y avait une sorte de liberté, d’insouciance, de lâcher-prise. Avec mon personnage, c’est davantage l’inquiétude qui règne, j’aime bien l’idée de ce corps flottant un peu en errance qui essaie de se raccrocher à quelque chose, alors qu’il n’y a plus grand-chose auquel se raccrocher. C’est ce vide violent qui crée l’angoisse et l’inquiétude. Chaque chanson de l’album traite de cela, et j’ai donc voulu que la musique soit plus galvanisante, plus forte, plus épique pour ne pas être redondant et éviter que l’album ne soit qu’une carte noire de notre monde actuel. GUIDO : Tu as interprété cette chanson lors de la soirée

d’hommage aux victimes des attentats du 22 mars…

MUSTII : Avant de monter sur scène, j’avais peur parce que

la chanson parle de quelqu’un qui est sur le point de faire une bêtise, un peu comme dans Elephant de Gus Van Sant. Chanter cela devant les familles des victimes, ce n’était pas évident. Mais il faut plus prendre la chanson comme un appel à l’aide. Sur scène, sans vouloir être péjoratif, j’ai voulu me ‘servir’ de toute l’émotion présente pour essayer d’habiter le plus possible la chanson.

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GUIDO : Tu as composé et écrit cet album par toi-même? MUSTII : Chaque titre trouve toujours son origine chez

moi, dans mon salon avec mes synthés, mon piano et mes programmes. Je compose donc toutes mes maquettes et mes démos, les mélodies et les structures, seul dans un premier temps. Ensuite, lors de la production, je suis entouré d’Elvin Galland, mon claviériste qui est aussi producteur, et de Thibaud Demey, mon guitariste. On travaille vraiment comme un noyau. Ce sont des gens que je connais bien et qui connaissent aussi mes références.

Le premier fan belge de David Bowie GUIDO : Sur certains couplets, on a parfois du

mal à reconnaître ta voix. As-tu effectué un travail spécifique pour arriver à de telles modulations dans la voix? MUSTII : C’était un de mes objectifs pour l’album, ne pas faire de la démonstration, mais quand même essayer d’être le plus large possible dans le spectre vocal. Je voulais passer d’une voix grave sur les couplets à des voix de tête, très aiguës sur les refrains, par exemple. J’avais envie d’explorer ça au maximum. Et de nouveau, c’est chez moi que j’ai travaillé mes compositions vocales, comme les chœurs. Pour travailler sa voix, je préfère être à l’aise chez moi. C’est un truc tellement intime et stressant que le seul moment où j’y arrive, c’est tout seul confortablement installé chez moi. L’émotion n’est pas la même, selon que je sois chez moi ou dans un studio. GUIDO : Qu’est-ce qui t’inquiète le plus dans le monde

actuel?

MUSTII : C’est un truc global, en fait: l’incapacité des

peuples et des gouvernements à s’entendre ou à essayer de comprendre l’autre. Ça touche autant l’écologie que la migration ou des minorités qui ne sont pas acceptées dans certains endroits du monde. Tout le monde ferme un peu ses barrières et ne veut pas comprendre l’autre. J’ai l’impression que cette division est la cause de beaucoup de fractures. GUIDO : Si on te dépeint comme le David Bowie belge, ça te

convient?

MUSTII : Je pourrais presque être considéré comme

le premier fan belge de David Bowie! (rires) Mais pas comme le David Bowie belge, il est tellement unique qu’il est impossible d’être considéré comme tel. Il a insufflé et permis tant de choses… On a l’impression que tout est possible quand on écoute ce qu’il a fait, ça donne une impression de liberté totale. C’est peut-être là l’objectif ultime de tout artiste. GUIDO : Tu es également acteur sous le nom de Thomas

Mustin (notamment dans La Trève), est-ce que tes deux carrières se chevauchent parfois? MUSTII : Sur le processus de création de l’album, il y a clairement des influences de tout mon parcours de théâtre et d’école de cinéma. Cela m’a été d’une aide précieuse par rapport au flux narratif, à l’envie de créer un fil rouge, un personnage, … Par contre, il est clair que ce sont là deux disciplines totalement différentes avec des emplois du temps différents. Il faut essayer de jongler entre les deux. Pour le moment, je suis à fond dans la musique, je me remettrai ensuite au théâtre. 21


Un étudiant bien dans ses bottes GUIDO : Tu as fait des études de théâtre, c’était un rêve de

gosse de jouer la comédie?

MUSTII : En effet, j’en ai toujours rêvé, depuis tout petit. Ce

sont mes parents qui m’ont amené au théâtre, parce que j’étais un enfant très timide et malade socialement. Et ça a été un gros déclic. Assez vite, j’ai su que je voulais faire des études de théâtre. GUIDO : Et c’est naturellement vers l’IAD à Louvain-la-Neuve

que s’est orienté ton choix…

MUSTII : L’IAD, c’est en quelque sorte une bulle à l’intérieur

de Louvain-la-Neuve, qui est déjà une bulle en elle-même en quelque sorte. De par les horaires ou la situation des bâtiments. Je trouvais cela parfois dommage de ne pas participer au folklore estudiantin de la ville. Quand on voulait faire la fête, c’est à Bruxelles que ça se passait. Ceci mis à part, ces études m’ont permis de faire de très bonnes connaissances, des amis comme des profs qui travaillaient dans le cinéma ou le milieu théâtral. Ça crée ainsi déjà des liens dans le milieu professionnel. C’était aussi très varié au niveau des cours, il y avait aussi bien des cours de corps, d’escrime, d’aïkido, de danse, de voix, de chant, de théâtre, de sociologie, de psycho. GUIDO : Quel genre d’étudiant étais-tu? MUSTII : À l’IAD, j’étais assez bien dans mes bottes,

épanoui parce que j’étais vraiment dans les études que j’avais envie de faire. Même si j’étais fort angoissé par l’avenir. J’étais aussi un grand fêtard sans que cela ait jamais empiété sur mes études. Parce que j’étais très motivé par le théâtre et je voulais faire les choses bien. Je voyais aussi beaucoup mes amis de l’extérieur pour ne pas m’enfermer dans un bocal IAD et rester entre théâtreux. sentent en quelque sorte le passage à l’âge adulte. Tu en as assez profité? MUSTII : Moi, je ne me sens pas encore adulte, je suis encore dans le même état d’esprit! (rires) J’ai donc l’impression d’encore continuer à en profiter actuellement, je me sens encore un peu dans la peau d’un étudiant. Comme chacun de mes projets est à chaque fois différent, je n’ai pas de CDI en quelque sorte, j’ai à chaque fois la surprise de ce qui va se passer dans les mois à venir. J’ai encore l’impression d’apprendre tout le temps de nouvelles choses.

chaque fois. Cette aisance sur scène vient-elle de ta formation en théâtre? MUSTII : Comme je n’avais jamais fait de live avant l’IAD, il est difficile pour moi de répondre à cette question. Après, je suis sûr qu’il y a des outils que j’ai pu apprendre durant mes études et qui ont forcément joué, notamment sur la gestion de l’espace, par exemple. Mais c’est une discipline très différente du théâtre, avec un lien beaucoup plus direct avec les gens. On est davantage soi-même, il n’y a pas de metteur en scène, pas d’auteur, pas de quatrième mur. Avant d’entrer en scène, je stresse énormément. C’est horrible, dès le matin. Parfois, je ne dors même pas la veille. Parce que je cogite beaucoup. Mais une fois que les premières minutes commencent, il y a comme un relâchement total.

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LAETITIA BICA

GUIDO : Les études repré-

GUIDO : Tes prestations scéniques sont bluffantes à

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2018

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GUIDO A TESTÉ…

UN ESCAPE GAME DANS LES RUES DE BRUXELLES!

Au cours de cette année académique, GUIDO a décidé de se la jouer testeur professionnel! Une nouvelle activité insolite, un produit miracle, des vacances hors des sentiers battus ou un nouveau lieu sur ton campus, nous testerons tout ce qui est possible et imaginable! Si tu lances un concept que tu aimerais soumettre à notre jugement, n’hésite pas à nous envoyer ta proposition à redaction@guido.be! SÉBASTIEN DALOZE

Tout le monde connaît les escape rooms, ces pièces dont il faut s’échapper en moins de soixante minutes après avoir élucidé différentes énigmes de logique ou de mathématiques dissimulées dans des cachettes toutes plus originales les unes que les autres. Surfant sur le succès de ces activités insolites, Escape Prod innove en proposant un escape game… mais dans les rues de Bruxelles! Nous avons eu la chance de tester leur nouveau concept. Rendez-vous est donc pris chez Escape Prod, dans la Rue de l’Étuve, littéralement à dix pas du Manneken-Pis. Dans les locaux où se déroulent également deux escape games plus classiques (voir encadré), on nous accueille pour nous expliquer en quoi consiste cette nouvelle aventure. Le pitch de l’aventure Le Secret de Manneken-Pis est on ne peut plus simple: un voleur a dérobé la célèbre statuette (rassure-toi, on parle ici d’une réplique et pas du fier ket qui trône toujours au-dessus de sa fontaine comme tu l’auras aisément remarqué en arrivant sur les lieux!), à toi donc de mener l’enquête dans les rues de Bruxelles pour retrouver l’endroit où il a été dissimulé. Armés d’un mystérieux sac à dos dont les poches sont scellées par différents cadenas, d’une carte mystérieuse, d’un carnet explicatif du parcours et d’un marqueur, nous voilà partis à la conquête des rues de la capitale.

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Ouvrir l’œil et le bon Dès le départ, le ton est donné, à nous d’ouvrir l’œil et le bon pour découvrir les indices qui se cachent sur les différents bâtiments bruxellois qui parsèmeront notre parcours. Et ce n’est pas la pluie qui nous découragera dans notre quête, tant les énigmes et les commentaires explicatifs sur l’histoire de Bruxelles rythment l’escapade qui dure en moyenne une heure trente pour des détectives chevronnés. Difficile de décrire la teneur des énigmes sans dévoiler une partie de l’intrigue et ainsi gâcher quelque peu le plaisir du jeu pour les potentiels intéressés. Tout ce qu’on peut te révéler, c’est que les énigmes sont globalement faciles pour les coutumiers des escape games (des indices sont proposés à ceux qui sécheraient, mais notre équipe de six personnes n’a jamais eu besoin d’y avoir recours!) et que les différents gadgets que révèle le sac après la résolution d’une énigme tous plus funs et plus authentiques les uns que les autres. Mention spéciale à la dernière énigme dont l’ingéniosité nous a laissés sans voix.

Une visite alternative de Bruxelles Étant donné que le parcours se concentre sur le centre-ville de Bruxelles (il passe par Manneken-Pis, la Bourse, Jeanneke-Pis, la Grand-Place ou les Galeries de la Reine, par exemple), nul doute qu’il a été spécifiquement développé pour offrir une alternative aux touristes d’un jour soucieux de découvrir la capitale de manière totalement inédite. On conseille donc ce jeu à tous les étudiants des autres campus qui souhaiteraient (re)découvrir Bruxelles lors d’une visite impromptue à leurs homologues bruxellois. Ou aux étudiants Erasmus qui viennent de débarquer dans la capitale. Tu l’auras compris, on a complètement adhéré à ce jeu de piste hyper insolite dans les rues de Bruxelles. Car, s’il n’en a que le nom (ce n’est pas un escape game à proprement parler), cette aventure citadine convoque tous les principes du jeu d’évasion dans un environnement nettement plus enchanteur que les quatre murs d’une cave de vieille maison de maître. N’oublie cependant pas de lever parfois les yeux de ton carnet d’enquêtes pour profiter des superbes paysages que Bruxelles te propose, ce serait quand même bête de passer par la plus belle place du monde sans profiter de sa vue à couper le souffle, trop occupé que tu es à vouloir résoudre ton énigme en un minimum de temps! OÙ? À Bruxelles, juste à côté du Manneken-Pis COMBIEN? 12 € par personne PLUS D’INFOS? WWW.ESCAPEPROD.COM

À la recherche d’un escape game traditionnel? Escape Prod propose également deux escape games traditionnels sur le thème de la BD, une salle plus familiale étant dédiée à l’univers des Dalton (l’objectif étant de s’évader de prison) tandis que les pros des escape rooms préféreront l’aventure Blacksaddétective privé avec pour toile de fond l’ambiance si caractéristique du héros félin des années 50.

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VOUS ÉTUDIEZ EN EUROPE CETTE ANNÉE ? Prenez un bon départ avec b.student de Brussels Airlines ! Un échange, c’est une occasion unique d’explorer de nouveaux horizons, de découvrir une culture différente et de se faire des amis pour la vie. Que vous partiez au soleil à Madrid, dans les rues branchées de Copenhague ou dans le centre historique de Budapest, des moments passionnants vous attendent ! Cependant, organiser un échange prend beaucoup de temps : des arrangements avec votre nouvelle université ou haute école à la recherche d’une chambre, en passant par le déménagement de toutes vos affaires. Pour ce dernier point, il existe une solution. Brussels Airlines propose b.student, un pass adapté aux besoins des étudiants en échange, avec lequel vous pouvez réserver un vol aller-retour entre Bruxelles et la destination de votre échange en Europe. Vous aurez aussi une date de retour flexible et vous pourrez prendre plus de bagages. Pratique, non ? De plus, vous pouvez donner une réduction de 20 % à 5 amis ou membres de votre famille afin qu’ils puissent voir votre expérience incroyable de leurs propres yeux. Choisir une date de retour est l’une des décisions les plus difficiles à prendre lors de la planification de votre échange. Il est possible que vous ayez un peu trop profité et que vous ne puissiez valider certains cours que plus tard ou que vous souhaitiez simplement rester plus longtemps avec vos nouveaux amis. Avec Brussels Airlines, vous pouvez modifier gratuitement la date de votre vol de retour. Et les bagages ? Vous ne devez plus vous tracasser, parce que vous pouvez emporter 58 kg. Vous pouvez donc emmener (presque) tout ce que vous voulez ! Que vous voyagiez vers une destination ensoleillée avec des tenues branchées ou que vous emportiez une grosse valise remplie d’écharpes et de vestes pour l’Europe du Nord : votre sélection se fera plus facilement ! B.student coûte 199 € et est valable pour un séjour de minimum 3 mois. Pour plus d’informations, consultez bstudent.brusselsairlines.com.


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MON ERASMUS

ANECDOTES DU BOUT DU MONDE

Les voyages forment la jeunesse… En voici la preuve par trois avec les récits des aventures de trois étudiants qui sont partis à l'étranger SÉBASTIEN DALOZE pendant leurs études. Perrine à Ottawa

Charlie à Barcelone

«On vit tous les moments à fond»

«Le seul Européen au milieu d’une fête latino»

CANADA

Stéphanie à Neuchâtel

ESPAGNE

«Attaquée par une vache surexcitée»

SUISSE

POURQUOI?

«Je voulais une destination anglophone et c’était la seule disponible pour ma faculté. En plus de ça, le Canada me tentait bien. Partir loin était une bonne façon d’acquérir de l’autonomie; cela m’a obligé à prendre du recul, garder mon calme et réfléchir à une solution appropriée lorsqu’un souci se présentait. Je suis sûre que cela me sera utile pour la suite.»

POURQUOI?

POURQUOI?

«Je voulais me retrouver seul dans une grande ville pour m’y perdre, découvrir et rencontrer des gens de toutes nationalités. J’ai presque réalisé tout ce que j’avais prévu: musées, promenades, rencontres, sorties, bars, restaurants, plages… Il ne me manque juste un match du FC Barcelona que j’irai voir l’année prochaine!»

«J’ai choisi cette université car ils ont des cours très poussés en droit de la santé. Leur ouverture d’esprit par rapport au handicap a également influencé mon choix de destination (ndlr: Stéphanie souffre d’un handicap moteur). Et bien sûr, la beauté de la ville et du pays!»

MEILLEUR SOUVENIR

MEILLEUR SOUVENIR

«Les moments partagés avec des gens qui viennent de partout. En plus de ça, quand on est en Erasmus, on vit tous les moments à fond parce qu’on sait qu’ils ne se passeront qu’une seule fois et que le temps de l’échange file à toute allure. Mes meilleurs moments sont les voyages de plusieurs jours avec mes colocs et avec mon meilleur ami de là-bas.»

«Tous les moments que j’ai passés seul, durant des visites, des promenades, des découvertes, des bars à tapas… Parce que ces moments-là sont importants pour moi. Il est essentiel de trouver du temps pour soi et de découvrir par soi-même. Mais aussi tous les gens que j’ai rencontrés et avec qui je suis sorti tout au long du séjour. J’ai partagé avec eux de bons moments et on a échangé sur de nombreux sujets de conversation.»

UNE ANECDOTE

«Mes colocs et moi avons eu de gros soucis avec notre logement. L’agence qui nous louait la maison nous a laissé vivre dans un état à la limite de la précarité pendant plus d’un mois. Cependant, tous ces problèmes nous ont permis de créer un lien fort avec mes colocs. Nous avons dû apprendre à nous connaître assez vite pour pouvoir nous organiser. Ça nous a pesé sur le moment mais je ne regrette rien. Je suis nostalgique quand je repense à toutes ces aventures.»

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MEILLEUR SOUVENIR

«Les rencontres avec des personnes d’horizons très différents et les discussions intéressantes, les différentes excursions et soirées que j’ai pu faire avec mes amis… Il y a plusieurs amis belges qui sont venus me voir en Suisse avec qui j’ai passé de bons moments. Mon meilleur souvenir reste la dernière soirée. Même si cela peut sembler triste, c’était un chouette moment avec les amis durant laquelle on a repensé aux chouettes moments passés ensemble.»

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UNE ANECDOTE UNE ANECDOTE

«J’ai passé l’une des meilleures soirées avec mes amis colombiens. C’était extraordinaire, je ne pouvais pas y croire. J’étais le seul Européen dans l’appartement au milieu d’une merveilleuse fête latino. J’étais euphorique, tous mes doutes et petits problèmes ont subitement disparu pour laisser place à une culture venue d’outre-Atlantique. Ce moment restera à jamais gravé dans ma mémoire.

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«Un jour, nous avons été au Creux du Van, une très longue promenade et deux amies ont proposé d’aller chercher ma chaise roulante car cela devenait trop fatiguant pour moi. Tout à coup, elles ont été attaquées par une vache super excitée. Il y en a même une qui est tombée après avoir eu un coup de la part de cette vache. Heureusement, elle s’est calmée et il n’y a pas eu trop de dégâts. On a eu très peur sur le moment même, mais après on en a bien ri…»

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LATEST ADVANTAGES


© Andy Parant

FUN & NEIGE

Puisqu’il n’est jamais trop tôt pour réserver ses vacances aux sports d’hiver, nous te proposons dans ce magazine une escapade décalée dans la charmante station de Tignes que nous avons été invités à tester en avril dernier par Belambra qui nous a accueillis dans son complexe hôtelier Le Diva. Outre sa situation à moins de cent mètres des pistes et du funiculaire pour le glacier, ce club de vacances propose une pension complète de qualité, des soins wellness pour un après-ski revigorant, une terrasse solarium mais surtout un accès au domaine skiable de Tignes-Val d’Isère, avec ses 300 kilomètres de pistes adaptées à tous les niveaux. S É B A S T I E N DA L O Z E

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Aussi sportive que familiale, Tignes offre une expérience unique à ses visiteurs tant ses plaisirs sont variés et feront assurément mouche aussi bien auprès des accros au ski qui se lèvent aux petites heures pour profiter un max des plaisirs de la glisse (Tignes a d’ailleurs reçu le titre de Ville la plus sportive par le quotidien L’Équipe en 2008) qu’auprès des moins sportifs qui retrouveront tous les plaisirs d’une station authentique. Sans oublier les fêtards qui n’auront que l’embarras du choix parmi les diverses propositions de sorties de la station!

1 station, 5 ambiances À Tignes, chaque profil de skieur trouvera chaussure à son pied. Divisée en cinq villages distincts, la station mise sur la diversité. En ce qui nous concerne, nous avons donc logé au club Belambra Le Diva situé en plein cœur du village de Val Claret. Outre les nombreuses remontées mécaniques qui rallient les différents recoins de la vallée (dont le funiculaire de la Grande Motte qui arrive directement au sommet du Glacier du même nom, le lieu incontournable pour une photo vertigineuse à 360 degrés), ce quartier se veut surtout festif et animé grâce à ses différentes possibilités de sorties (on a surtout retenu l’Irish Pub situé juste en face de l’entrée de notre hôtel, pour un retour en chambre normalement assuré!). «Soirées cosmopolites garanties,» telle est la promesse de Tignes by night! Ce qu’on ne peut que confirmer…

© Andy Parant

GARANTIS

Que les allergiques aux après-ski trop animés se rassurent, Tignes possède également quatre autres villages dont les charmes sont variés. Pour un séjour dans un chalet traditionnel et un retour à l’authentique, c’est vers Les Brévières qu’il faudra se tourner. Tu préfères le calme absolu pour ne faire qu’un avec les montagnes aux alentours? Direction Le Lavachet pour profiter des infrastructures de la station en toute quiétude. Quant au Lac et Tignes 1800, c’est là que se concentrent un maximum de services dont l’espace wellness Le Lagon qui accueille dans sa piscine les skieurs harassés par une journée au-delà des cimes.

Un domaine skiable de qualité Ouvert 11 mois sur 12 (oui oui, même en été, il est possible de passer des paires de tongs aux paires de skis grâce au glacier enneigé en toutes circonstances!), le domaine skiable Tignes - Val d’Isère a été conçu pour satisfaire autant les aficionados des sensations fortes (300 kilomètres de pistes dont 3200 hectares de hors-piste ainsi que quelques pistes Naturides sécurisées mais non damées) que les débutants. NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2018 | JANVIER 2019


© Tristan Shu

© Andy Parant

BUN J RIDE

LUGE

© Greg Mistral

HALF PIPE XXL

À Tignes, tu passes allègrement de 1550 mètres (la hauteur du village Les Brévières) à 3456 mètres (à l’arrivée du téléphérique de la Grande Motte), reliés entre eux par près de 80 remontées mécaniques de qualité. Un domaine étendu relativement suffisant lors d’un séjour d’une semaine pour un skieur/snowboardeur lambda. Personnellement, la variété des paysages et l’amplitude du domaine ont contribué à faire de notre séjour une expérience inédite et relativement variée. ​

À chaque jour sa dose d’adrénaline

Devant la forte demande des touristes, les stations de sports d’hiver ont dû s’adapter aux nouvelles tendances fortes en adrénaline pour combler des amateurs de sensations fortes toujours plus nombreux. Et Tignes ne déroge pas à la règle grâce à une offre ‘hors-ski’ assez impressionnante composée de quelques incontournables mais également d’activités exclusives aussi originales que renversantes. Nous en avons retenu quatre qui devraient combler les plus têtes brûlées des étudiants. Tu t’es toujours extasié devant les épreuves de saut à ski des Jeux Olympiques d’Hiver? Et si tu testais cette discipline en toute sécurité? C’est désormais possible à Tignes qui propose depuis peu son Bun J Ride (infos sur www.bun-j-ride.com) en plein cœur de son domaine. Le principe est simple NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2018 | JANVIER 2019

WATERSLIDE mais pourtant terriblement vertigineux: harnaché à deux câbles, le skieur réalise un saut à plus de quarante mètres de haut sans réception puisqu’il est ensuite bloqué par le système et redescend tranquillement (enfin, tout est relatif!) en tyrolienne jusqu’au sol. Une sorte de croisement entre le saut de tremplin, le saut à l’élastique et la tyrolienne accessible à n’importe qui. Une activité inédite et démente dont tu risques de te souvenir longtemps. L’impressionnant Half Pipe XXL de Tignes a accueilli les meilleurs riders aux cours de compétitions internationales. Ouvert de mi-mars à mi-avril, il est accessible gratuitement aux skieurs en possession d’un forfait et désireux d’effectuer quelques acrobaties devant leurs potes médusés, téléphones à la main pour immortaliser le moment ou la chute inévitable! Avec ses 190 mètres de long, ses 19 mètres de large et ses 7 mètres de haut, ce Half Pipe est unique en France, il serait donc bête de passer à côté lors de ton prochain séjour dans la station.

© Greg Mistral

Nettement plus ‘pépère’ que les deux précédentes activités, la Luge permet aux plus frileux de descendre les pistes autrement sans pour autant exploser leur quota de sensations fortes. Autre possibilité: descendre la même piste sur une bouée géante! Le snowtubbing permet ainsi de dévaler les trois pistes aménagées à plus de 45 kilomètres à l’heure. Nettement plus fun qu’impressionnant, le Waterslide est ponctuellement organisé, surtout au printemps, dans la station de Tignes. Après avoir préalablement creusé et rempli une ‘piscine’ en bas d’une piste, tu es ainsi invité à dévaler la piste et à essayer de traverser l’eau sur tes skis sans te mouiller. À essayer si le soleil brille, bien entendu! Outre ces activités, il est également possible à Tignes d’escalader une montagne de glace, de conduire une Porsche sur un circuit de glace ou même de plonger sous la glace… La preuve que cette station a mis les petits plats dans les grands pour offrir une semaine 100% neige et fun à ses visiteurs. L’essayer, c’est l’adopter. 31


Réserve maintenant ton voyage avec ISIC © Andy Parant

TIGNES EN PRATIQUE Transport

La solution la plus pratique (surtout si tu comptes amener tes propres skis) est de partir en voyage organisé en car ou de prendre la voiture. Pourtant, Tignes est facilement accessible en train grâce à la gare de Bourg-SaintMaurice (www.voyages-sncf.com) à trente kilomètres de là. Quelques aéroports internationaux sont à proximité. Des navettes sont assurées entre ces aéroports et la station.

Logement

Appartements, chalets, hôtels, refuges ou clubs de vacances. Tignes propose toutes sortes d’hébergements divers et variés qui comblent les moindres envies des visiteurs. Nous avons personnellement opté pour le club Belambra Le Diva qui jouit d’un emplacement privilégié et permet, grâce à sa pension complète, de profiter un max de la neige sans avoir à trop penser à l’après-ski. Belambra, c’est aussi la garantie de vacances sans souci grâce à leur formule Easy Neige proposant des réductions très avantageuses sur le matériel (le magasin est situé en face de l’hôtel, hyper pratique), des forfaits remontées mécaniques qui t’attendent à la réception et une disponibilité garantie aux cours de l’ESF. Plus d’infos sur www.belambra.fr.

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*Disclaimer Les avantages ISIC mentionnés, à consulter sur www. isic.org, étaient corrects et valables au moment de l’impression. Les partenaires locaux peuvent modifier ou annuler leurs avantages, de façon unilatérale, ce qui est totalement indépendant de la responsabilité d’ISIC Belgium.

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FIBRE-FIXED.

COMPOSITES IN DESIGN DES MATÉRIAUX COMPOSITES AU DESIGN MUSEUM GENT POUR ALLÉGER NOTRE EMPREINTE ÉCOLOGIQUE Jusqu’au 21 avril 2019, le Design Museum Gent propose une exposition qui se veut non seulement accrocheuse mais qui entend surtout aborder les problèmes environnementaux d’aujourd’hui et de demain. Fibre-Fixed. Composites in Design ambitionne d’alléger notre empreinte écologique future en mettant le doigt sur de nouveaux matériaux. ‘Alléger’ est ici à lire de manière littérale, car les matériaux composites utilisés par les concepteurs de cette exposition sont beaucoup plus légers que les matériaux classiques.

Aussi léger que le plastique, solide comme l’acier

Composites? Eh oui: si des matières telles que l’époxy, le polyester et le polypropylène sont renforcées de fibres de carbone, de verre, de lin, de chanvre ou de bois, on obtient alors un matériau aussi léger que le plastique mais contenant la fermeté de ces fibres combinées. Les fibres de carbone sont même aussi solides que l’acier, tout en pesant cinq fois moins. Il n’a pas fallu le répéter deux fois aux designers qui ont immédiatement commencé à rêver de voitures électriques légères en fibres de carbone ou même d’avions au poids plume: un modèle unique du Solar Impulse est présent dans le musée, le premier avion à avoir fait le tour du monde à l’énergie solaire. 36

V. U . A N N E L I ES STO R M S S TA D H U I S BOTER MAR K T 1 9000 GENT

La sueur des astronautes

L’atmosphère terrestre est-elle trop oppressante pour toi? L’exposition montre également comment la sueur des astronautes des premiers colons de la planète Mars pourra être recyclée pour ‘faire pousser’ des chaussures et des vêtements (Caskia / Growing a Marsboot). Mais les matériaux composites peuvent bien sûr aussi être utilisés plus près de chez nous. Ils sont adaptés pour la construction de prothèses de jambes solides mais légères, et bien sûr pour des meubles tels que le fauteuil Flax Chair 100% bio et entièrement biodégradable de Christien Meindertsma.

Pour se faire une idée concrète de ces matériaux, les visiteurs sont attendus au labo au rez-de-chaussée de l’exposition. Fibre-Fixed. Composites in Design est un trajet de cocréation en collaboration avec le collectif de designers hollandais envisions. Fibre-Fixed. Composites in Design DESIGN MUSEUM GENT Jusqu’au 21 avril 2019 Gratuit jusqu’à 18 ans 19-26 ans: 2 euros DESIGNMUSEUMGENT.BE

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ZAP

Un extracteur de jus sous le sapin?

Cinq fruits et légumes par jour. Si tu penses t’en tirer avec un burger contenant une vulgaire feuille de salade, quelques misérables oignons, une tranche de tomate, deux minuscules cornichons et une trainée de ketchup, tu es bien loin du compte! En cette veille de blocus, si tu faisais le plein de vitamines en réalisant des jus de fruits et/ou de légumes faits maison? Grâce à l’extracteur de jus VitaExtract de Bosch, réaliser des jus vitaminés n’a jamais été aussi facile. Nul doute que tu risques de faire un tabac auprès de tes colocataires. INFOS : WWW.BOSCH-HOME.BE

Donne un coup de boost à ton blocus

L’hiver qui frappe à nos portes, la fin des guindailles et les examens qui se profilent à l’horizon, il n’en faut pas plus pour qu’une déprime automnale sévisse parmi les étudiants. Pour éviter de se laisser gagner par le blues, des solutions existent comme TauritinePlus Magnesium, un complément alimentaire qui a un effet bénéfique non seulement sur le corps mais aussi sur l’esprit. Un boost bienvenu alors que le blocus se rapproche dangereusement…

Raclette ou pizza, tu as le choix!

D’octobre à mars, la star des soupers commu, c’est bien évidemment la raclette! Les fans de fromage fondu se compte par millions, mais certains irréductibles semblent vouloir échapper à la folie venue des Alpes Françaises. Pour contenter tout le monde lors d’un prochain souper, tu as la possibilité d’organiser une raclette & pizza party grâce au Pizza Grill & Raclette de Fritel qui allie mini-pizzas à confectionner soi-même à la traditionnelle raclette. En voilà une idée qu’elle est bonne!

Du chocolat pour tous

Que ce soit pour chasser un chagrin d’amour, se donner du courage dans ses révisions d’examens ou simplement pour contenter ses envies gourmandes, le chocolat semble la prescription idéale. Et si en plus il est Fairtrade, que demander de plus! Que tu sois amateur de chocolat au lait, noir ou au riz soufflé, Nutridia a de quoi te sustenter. Même les intolérants au lactose peuvent se laisser aller grâce aux deux variétés sans lactose.

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JENNIFER LAWRENCE SUR LES ADOLESCENTS: «Les adolescents ne doivent se

concentrer que sur eux-mêmes. Ce n’est qu’en vieillissant

qu’on réalise que d’autres personnes existent.»

Delacre goes ‘jungle’

Les célèbres boîtes Delacre se sont à un moment ou à un autre retrouvées dans le salon de n’importe quelle famille belge normalement constituée. Si ses délicieux biscuits n’ont plus rien à prouver, la boîte en elle-même se voit de temps en temps relookée par des artistes contemporains. C’est aujourd’hui le cas avec Kenzo Takada qui a choisi des décors d’inspiration ‘jungle’ pour donner une nouvelle vie au produit, allant même jusqu’à rehausser certains biscuits de délicates fleurs imaginées par le designer japonais.

Une liqueur d’exception

Pour finir un repas de fête en beauté, inutile de chercher plus loin. Rue-toi sur la Poiremagnac de Biercée, le mariage parfait entre une liqueur de poire belge et un Armagnac de la région de Gascogne. Ce qui donne une liqueur inédite en Belgique aux arômes de fruits frais et aux saveurs riches et rondes, disponible sur le site ci-dessous. INFOS : WWW.DISTILLERIEDEBIERCEE.BE

INFOS : WWW.DELACRE.BE

McDo se la joue brutal!

C’est un sacré caractère qui a récemment débarqué dans le menu des McDonald’s du pays. Le Brutal Brutus s’est en effet taillé une place de choix aux côtés du Generous Jack, de la Generous Jacqueline et du Wacko Guaco. Ce burger devrait ravir les amateurs de viande grâce à ses deux tranches de bœuf 100% Angus, mais aussi deux tranches de bacon, du cheddar onctueux, le tout relevé par une sauce moutarde-pickles. Et pour couronner le tout, on ne peut que te conseiller de le déguster accompagné des Cheese Bacon Fries! INFOS : WWW.MCDONALDS.BE

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ZAP

SCOOP!

Bose s’occupe du sommeil de l’étudiant

Tu n’en peux plus des orgasmes bruyants de ta voisine en chaleur? Ton nouveau mec a un sérieux problème de cloison nasale et t’empêche de dormir une nuit sur deux? Tu as eu la bonne idée de louer un kot en plein milieu de la vie nocturne estudiantine? Ton sommeil a donc besoin d’un nouvel allié de poids. Et c’est là que les noise-masking sleepbuds de Bose entrent en jeu. Ces oreillettes sans fil ultra confortables diffusent en effet des sons apaisants pour couvrir et remplacer les bruits perturbant le sommeil des étudiants. Voici donc la solution idéale pour des nuits de blocus sans fausse note. INFOS : WWW.BOSEBELGIUM.BE

Selon certaines sources, Orlando Bloom et KAT Y PERRY seraient prêts à passer à l’étape supérieure. Un mariage en vue donc pour la chanteuse qui semble avoir réussi à calmer le tempérament volcanique de son compagnon?

Crée tes propres boules de Noël

Tu en as marre de ce sapin kitsch qui trône dans ton kot à chaque blocus de Noël? Redonne-lui une touche moderne en y ajoutant des boules personnalisées par tes soins! Grâce au set Pintor DIY Christmas de Pilot, tu décores tes boules (de Noël, on précise!) en un tournemain. Grâce à son encre facilement effaçable, tu peux même t’essayer à quelques esquisses avant le résultat final. Ces marqueurs peuvent en plus être utilisés pour personnaliser tes paquets cadeaux. INFOS : WWW.PILOT-PINTOR.EU

Du sirop d’érable à tartiner

TEXTE SD

Une pâte à tartiner au sirop d’érable, on ne s’y attendait pas à celle-là! Pour un véritable délice canadien sur ta tartine du matin, c’est chez Nature & Découvertes qu’il faut te rendre. Nul doute que cette touche insolite donnera à coup sûr un sérieux twist à ton petit-déjeuner, tabernacle!

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DA L O V E P R O F E S S O R BIMBO GIRL DE LIBRAMONT

ANONYME

Très cher Love Professor, Je n’arrive pas à me décider, j’ai bien envie de me faire un piercing, mais j’hésite entre un de mes tétons ou mes lèvres vaginales. Je trouve les deux solutions un peu exagérées. Que devrais-je choisir afin de pimenter au mieux ma vie sexuelle?

Cher Love Professor, Je me fais du souci, car mes lèvres vaginales ont une couleur totalement différente de celles des modèles des sites Internet préférés de mon mec. Je ne vais pas entrer dans les détails, mais pourriez-vous m’expliquer quelle est la couleur normale des lèvres vaginales?

DA LOVE PROFESSOR HE WILL PIMP UP

Je te conseille les tétons, Bimbo Girl, car une telle quincaillerie dans ton bas ventre en découragera plus d’un. Un tel anneau pourrait s’ouvrir lors de l’acte sexuel et faire mal là où il ne faut pas! Ouch!

YOUR LOVE LIFE!

Tant qu’elles ne sont pas vertes, tu n’as pas de soucis à te faire. Les lèvres vaginales sont presque aussi variées que la couleur des cheveux. Cela peut aller du rose ou brun, en passant par le rouge et même le violet. Tout ce qu’il y a de plus normal et de plus sain. Et comme tu le sais: Da Love Professor ne pratique pas de discrimination sur base de la couleur de peau, même sous la ceinture.

MARGOT DE GAND

Yep Love Professor, J’ai depuis quelques années des relations purement sexuelles avec un ami à moi, de qui je suis en train de tomber amoureuse. Dernièrement, j’ai couché avec un autre mec – un de ses amis en fait – et il n’a pas tellement apprécié. Je n’arrive pourtant pas à me sentir coupable vu qu’il n’a jamais voulu quelque chose de sérieux avec moi. Ou si? Quelle misère! Tu pensais vraiment pouvoir tenir ce genre d’arrangement durant des années? Personne n’y est encore arrivé, Margot, même Da Love Professor. Le sexe pur est techniquement possible, mais pas avec quelqu’un que tu as appris à apprécier et respecter. Tôt ou tard, une des deux personnes en cause tombe amoureuse, ce qui est en train de se passer pour vous deux. Il ne te reste donc qu’une seule chose à faire: se rhabiller et parler.

MIMI DE BRUXELLES

Tamise les lumières, ravive ta flamme, laisse une petite musique d'ambiance se glisser dans tes oreilles et ouvre une bonne huile de massage car Da Love Professor is in da house! Il saura satisfaire tout le monde: des plus timides aux plus aventuriers…

Cher Love Professor, J’ai une nouvelle copine depuis quelques semaines qui n’est pas contre de nouvelles expériences. Nous avons récemment tenté le sexe anal, mais ça n’a pas marché. Bien que je ne sois pas monté comme un âne et que nous utilisions du lubrifiant, rien n’y fait. Da Love Professor n’est pas très fan du sexe anal dans une relation hétérosexuelle, mon cher Mimi. Pourquoi prendre un petit chemin de campagne alors qu’une autoroute confortable est située non loin de là. Cela étant dit: il paraît que c’est surtout une question de se relaxer et se détendre.

TU AS DES PROBLÈMES DE CŒUR? Demande alors conseil au Love Professor. He will pimp up your love life. ENVOIE UN MAIL À REDACTION@GUIDO.BE 42

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SPORT

JOUEUR PROFESSIONNEL DE E-SPORT/ VICE-CHAMPION DU MONDE DE FIFA

STEFANO PINNA

Au début de l’année, Stefano Pinna, un Belge de 20 ans, a réussi à se hisser dans le top 4 d’un tournoi international de FIFA, et en août il a même décroché le titre de vice-champion du monde dans l’O2 Arena de Londres, ce qui lui a permis de se faire un nom dans la discipline et de SOFIE VAN ROSSOM repartir avec un magot de 50.000 dollars. GUIDO : Depuis quelques mois, tu fais partie de l’équipe FIFA du PSV Eindhoven. À quoi ressemble ton quotidien? STEFANO : Deux à trois fois par semaine, je vais au club pour m’entraîner avec d’autres joueurs de e-sport. Là-bas, nous avons notre propre infrastructure qui est bien plus confortable qu’à la maison, où je n’ai qu’une chaise, une télévision et une PlayStation. (rires) Ensemble, nous nous entraînons pour devenir meilleurs dans les domaines où on est moins efficaces, et nous jouons également des matchs les uns contre les autres et contre d’autres joueurs. Plus tu t’améliores, plus tu marques des points et plus tu montes dans le classement. Mais tu dois aussi te qualifier pour les grands tournois et seuls ceux qui gagnent au moins 154 matchs sur 160 reçoivent une invitation. Ce sont alors des tournois offline, donc pas online, mais pour lesquels tous les gamers se réunissent pour voir sur place qui est le meilleur. Seuls les meilleurs joueurs d’un tel tournoi reçoivent un ticket pour le Championnat du Monde.

20 millions de gamers

GUIDO : Combien de gamers étaient finalement en lice pour le titre mondial à Londres? STEFANO : Il y avait 64 joueurs. Qui venaient des quatre coins du monde, mais j’étais le seul Belge. Dans d’autres pays, le e-sport est plus développé, je suis donc passé inaperçu au début. Tout le monde pensait que le titre reviendrait à un Argentin, un des favoris et le meilleur sur papier, mais il a été éliminé après la phase de poule, lors des demi-finales. C’est Mosaad Aldossary d’Arabie Saoudite qui m’a battu en finale. Sur Xbox, j’ai eu quelques difficultés, sur PlayStation j’étais plus dans le coup, mais il me mettait constamment sous pression, ce qui m’a empêché de développer mon style de jeu 44

«J'étais entouré de stars mondiales, mais je ne suis pas facilement impressionnable»

habituel. Dommage, même si je suis évidemment fier de mon résultat. GUIDO : Et tu peux bien, car près de 20 millions de gamers auraient aimé être à ta place. L’O2 Arena à Londres, c’est quand même quelque chose. C’était un événement prestigieux et glamour? STEFANO : Oui, quand même. Tout était super bien organisé. Je n’ai aucune idée du nombre de personnes qui travaillaient en coulisses, mais je pense que ça devait certainement dépasser la centaine. Il y avait des fauteuils confortables, des écrans et des consoles de toutes sortes, et même un espace VIP pour les joueurs, où on pouvait s’entraîner ou se relaxer et où des cuisiniers nous préparaient des plats délicieux. En Belgique, le e-sport est encore relativement inconnu, mais dans d’autres pays, ils sont déjà à un autre niveau. J’avais par exemple ‘seulement’ mon frère et mon coach avec moi, le manager du PSV, mais d’autres joueurs sont de véritables vedettes. Tout le monde veut prendre une photo avec eux ou les interviewer. Ils ont également une fanbase gigantesque sur les réseaux sociaux.

Signer des autographes

GUIDO : Des stars, comme Ronaldo? STEFANO : Oui, oui. Cet Argentin

dont je parlais, par exemple. Ils sont souvent très sympathiques, mais je peux m’imaginer que certains joueurs trouvent cela intimidant de se retrouver face à eux. Moi-même, je ne suis pas facilement impressionnable. Je n’étais pas spécialement nerveux, même en finale. Il y avait beaucoup d’argent en jeu, mais j’étais arrivé au-delà de ce que j’aurais pu rêver, je voyais donc cela comme un bonus supplémentaire. GUIDO : Tu signes parfois des autographes? STEFANO : Oui, je dois encore m’y habituer, mais je trouve cela assez chouette. Même si je suis toujours assis sur la même chaise chez moi quand je joue à la console. GUIDO : Peut-être pourrais-tu utiliser l’argent gagné pour construire une immense gameroom chez toi? STEFANO : Je suis plutôt économe, mais qui sait… (rires)

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2018 | JANVIER 2019


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DR. JOS

L L A A P PA TTH ARR H L LEESS ÉÉRRA APPII MO M E E ON NTTA RRU USSSS AG G NEESS N EESS «Ah ah, vous allez en vacances au Sri Lanka?» Un tas de brochures sur la table du salon de Dr Jos promettent des plages de sable blanc, des temples gracieux et des complexes exclusifs pour le yoga. «Jamais de la vie,» répond le docteur dans un éclat. «Mon assistant Tony a laissé traîné ces folders. Jamais je ne suivrai ces conseils de voyages. Pleine conscience, pfff… J’ai trouvé quelque chose de mieux pour l’été prochain, mais je ne sais pas encore comment convaincre ma femme.» RENÉ VAN CAESBROECK «Que penses-tu de ça?» demande le docteur tout en remplissant à ras bord deux verres de Trappiste. «Cedar Point, au Lake Erie en Ohio, plus connu sous le nom de Roller Coaster Capital of the World.» Les yeux du vieux docteur brillent comme ceux d’un gamin de douze ans. GUIDO : Cedar Point... C’est donc un

parc d’attractions américain. (fronce les sourcils) Vous voulez réserver un voyage dans un parc d’attractions alors que madame Dr Jos s’attend à un trip spirituel au Sri Lanka? DR JOS : Euh... en effet. (rires) Mais je peux bien entendu expliquer ce choix grâce à des arguments médico-scientifiques. Écoute, quand tu es harnaché à une montagne à cent mètres de haut au-dessus du vide avant d’être propulsé en chute libre dix secondes plus tard, as-tu l’occasion de penser à tes problèmes du quotidien? GUIDO : Pas à ce moment, en effet. 46

DR JOS : Voilà. Et c’est justement

ce que la pleine conscience veut atteindre. Il n’y a rien de plus adapté dans ce cas qu’un tour en montagnes russes. Mieux encore: se rendre dans une attraction est si sain que les médecins devraient le prescrire à leurs patients et le prix du ticket devrait être remboursé par la mutuelle. GUIDO : Ce n’est pas une mauvaise idée, car les parcs d’attractions ne sont pas bon marché. DR JOS : (déguste sa Trappiste) Tu trouves? Tout dépend du point de vue. Tu peux facilement débourser cent euros pour une session de méditation de pleine conscience. Pour le même prix, j’ai un pass de trois jours pour Cedar Point et un énorme gobelet de cola. (il pointe du doigt sa tablette) Mec, tu dois voir ça: le Top Thrill Dragster: 121 mètres de chute libre et de 0 à 193 kilomètres à l’heure en 3,8 secondes. Dingue! Une pure thérapie par les montagnes russes!

GUIDO : Thérapie?! DR JOS : Oui, car non seulement ce

type de shoot d’adrénaline est légal, sûr et relativement bon marché, mais il peut aussi avoir un effet médicinal réel. Par exemple, on a pu observer des cas de patients dont les calculs rénaux ont été soulagés après une session de montagnes russes. Les montagnes russes ont également permis de faire disparaître la perte auditive et remettre des lentilles disloquées à leur place. Tu souffres de douleurs au bas du dos? Trois jours à Cedar Point et impossible de savoir où tu avais mal. En outre, grâce aux montagnes russes, les gens se débarrassent de leurs vertiges et les patients asthmatiques ouvrent leurs voies respiratoires. GUIDO : Ça me paraît bien, mais vous oubliez de préciser qu’il y a aussi parfois des morts causées par les rollercoasters. DR JOS : (hausse les épaules) Mec, c’est extrêmement rare. J’ai des chiffres, attends… Aux États-Unis, environ 300 millions de tours de montagnes russes sont effectués chaque année. Quarante personnes sont décédées au cours de la période de recherche de dix ans. Vingt-deux d’entre eux ont péri à cause d’un accident: une chute sur les rails, une sortie trop rapide du chariot, ce genre d’accidents évitables. Les 18 autres décès avaient une cause médicale. Moins de deux décès par an, sur 300 millions NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2018 | JANVIER 2019


DR JOS

de tours. Totalement négligeable, car une issue fatale est toujours le résultat de problèmes médicaux déjà présents. Comme le cas assez connu d’un enfant en bas âge qui a eu un accident vasculaire cérébral sur des montagnes russes. Grande panique, cette montagne russe a dû être fermée immédiatement pour permettre une enquête plus approfondie. Qu’est-ce qui s’est avéré? Cet enfant était atteint du syndrome de Marfan, une maladie du tissu conjonctif qui affecte les vaisseaux sanguins. Très difficile à découvrir à son âge, ce syndrome, des dépistages coûteux sont alors nécessaires. Eh bien, grâce à cet incident sur les montagnes russes, le syndrome est apparu chez cet enfant. Le dépistage le moins cher de tous les temps! GUIDO : Mouais, mais ce gosse a quand même dû être transporté aux urgences. DR JOS : Ha, c’est intéressant que vous mettiez cela sur le tapis car une recherche a également été menée sur les services d’urgence des hôpitaux à proximité des parcs d’attractions. Qu’est-ce que ça a donné? Il n’y a pas de différence mesurable avec la charge de travail des services d’urgence d’autres hôpitaux. Un fan de montagnes russes qui atterrit aux urgences, cela ne se produit presque jamais. Mais sais-tu ce qui se passe pendant les 20 Kilomètres de Bruxelles? Tous les urgentologues de la

Région Bruxelloise sont alors invités à venir travailler, car ils sont littéralement débordés ce dimanche-là. Alors qu’un rush de dopamine sur les montagnes russes a la même puissance que dans les compétitions de course à pied mettant la vie en danger, celle-ci est ici bien plus sûre. GUIDO : Et la force G des montagnes russes n’est-elle jamais néfaste pour la santé? DR JOS : C’est infime. Faire une tête au foot provoque une déformation cérébrale dix fois plus grande que l’accélération sur les montagnes russes. Complètement inoffensif. Je ne peux penser à rien de négatif au sujet des montagnes russes. Psychologiquement aussi, c’est un formidable boost pour la confiance en soi. Tu as le sentiment de surmonter un danger alors que tu es parfaitement en sécurité. Tu souffres du vertige? Tu as peur en avion? Quelques jours de thérapie par les montagnes russes et tu es guéri. GUIDO : C’est donc décidé? DR JOS : Oui, je réserve ce soir mes trois tickets pour l’Ohio. Mon fils Jean-Marie sera heureux, mais le visage de ma femme risque d’être fermé pendant quelques semaines. (grimace) Bref, entretemps buvons une autre Trappiste car la dégustation houblonnée est naturellement aussi une forme efficace et bon marché de pleine conscience.

DR JOS RECOMMANDE LA LECTURE DES OUVRAGES SUIVANTS: Mitchell e.a., Validation of a functional pyelocalyceal renal model for the evaluation of renal calculi passage while riding a roller coaster, J-Am-Osteopath-Assoc., okt. 2016 Sakakibara e.a., Does going to an amusement park alleviate low back pain? A preliminary study, J-Pain-Res., okt. 2012 Kumar e.a., Resolution of sudden sensorineural hearing loss following a roller coaster ride, Indian-J-OtolaryngolHead-Neck-Surg., jul. 2011 Olympia e.a., Emergency department visits from a local amusement park, J-Emerg-Med., jul. 2011 Pelletier e.a., Roller coaster related fatalities, United States, 1994-2004, Inj-Prev., okt. 2005 Bosch e.a., Repositioning of a dislocated intraocular lens during a roller-coaster ride, N-Engl-J-Med., sep. 2003 Wjst, Benign paroxysmal positional vertigo relief on a roller coaster, Lancet., nov. 2002 Rietveld e.a., Rollercoaster asthma: when positive emotional stress interferes with dyspnea perception, Behav-Res-Ther., mei 2007 Kuo e.a., Pilot findings of brain displacements and deformations during roller coaster rides, J-Neurotrauma., nov. 2017 Nouh e.a., Internal carotid artery dissection after a roller coaster ride in a 4-year-old: case report and review of the literature, Pediatr-Neurol., mrt. 2015

«Il n’y a rien de plus apaisant qu’un tour en montagnes russes» NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2018 | JANVIER 2019

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AU TO

Plus haut

KIA PROCEED

VISER LE HAUT DE GAMME Avec sa Ceed ‘européenne’, Kia espère conquérir davantage de cœurs. C’est pour cette raison qu’ils ont demandé le renfort d’un troisième modèle en plus de la berline et du break, la Proceed, une shooting brake qui veut aller encore plus loin. Elle a fait son apparition lors du salon de Paris. TONY VERHELLE

À l’occasion du lancement de la Ceed hatchback et break, nous vous parlions déjà de la touche européenne de la Ceed et de l’importance de ce modèle pour Kia. Pourtant, les Coréens ont des objectifs encore plus importants et Kia veut ainsi passer d’une vente annuelle de 75.000 exemplaires à 200.000 exemplaires par an dans un avenir proche.

«La qualité et le design, on les avait déjà,» affirme Emilio Herrera, COO de Kia Motors Europe, «maintenant, nous ambitionnons de conquérir le marché avec trois atouts supplémentaires: électrification, plus de variantes de carrosseries (en plus de la Proceed, une variante SUV est dans les tuyaux) et l’introduction d’un véritable plaisir (de conduite) au sein de la gamme.»

Beaucoup de constructeurs divisent le segment C (la classe moyenne compacte) en segment C1 et C2. Dans le premier, on trouve tous les acteurs majeurs, de la Golf à la Focus, de la Mégane à la 308 et aussi la nouvelle Ceed. Le segment C2 se positionne plus haut, plus haut de gamme et on y trouve donc des voitures telles que l’Audi A3, la BMW 1 et la Mercedes A. Avec la Proceed, Kia veut aussi trouver sa place dans ce segment plus lucratif. C’est pour cette raison que la réflexion a d’abord été orientée dans différentes directions (souviens-toi que l’ancienne ProCee’d était une trois-portes du genre coupé), mais les chiffres ont démontré que, en plus du SUV, seul le break était en hausse. C’est pourquoi on a pensé à combiner style et fonctionnalité et ainsi immédiatement viser très haut: le seul concurrent direct de cette Proceed est en ce moment la Mercedes CLA Shooting Brake. L’intention est claire: avec ce produit, Kia veut gagner en prestige, conquérir plus de clients d’autres marques et réaliser plus de profit par voiture livrée.

Même technique, look différent

Avec ses 4605 mm, la Proceed est - à 5 mm près - aussi longue que la Ceed Wagon, mais elle possède bien une ligne de toit de 43 mm de moins (1422 mm). Quant au coffre, il perd seulement un bon 30 litres par rapport au Wagon (qui reste le plus imposant du segment avec ses 625 litres) et ici aussi, le siège arrière peut être rabattu en 3 parties. L’espace et la fonctionnalité sont donc aussi importants. Sur le plan technique, il repose évidemment sur le même châssis, mais au niveau de la propulsion, les moteurs de base ont été mis de côté. Du côté de l’essence, on démarre avec un excellent un litre turbo-trois cylindres de 120 ch, ensuite il y a le 1.4 T-GDI de 140 ch et enfin le 1.6 T-GDI de pas moins de 204 ch (ce moteur se trouve également dans la version sportive de la ‘normale’ Ceed, la GT, qui a été lancée en même temps que la Proceed). Du côté du diesel, il n’existe qu’une seule source d’alimentation: le puissant 1.6 CRDi de 136 ch. Le trois cylindres est uniquement disponible avec une boîte de vitesse manuelle à six vitesses, les trois autres moteurs étant aussi disponibles avec la boîte à double embrayage robotisée à 7 vitesses.

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Les sièges sport sont bien placés à l’avant, la suspension est efficace mais pas trop raide, malgré la livrée de la GT. À partir de ce look sportif, les accents rouges se reflètent également à l’intérieur, ce qui confère à l’ensemble un peu plus de cachet que dans des versions moins chères, ce qui n’est pas illogique quand on veut se mesurer à des marques haut de gamme.

ESSAIS DÉTAILLÉS

SUZUKI JIMNY

TU I

Lors d’un essai à Taunus, près de Francfort, avec la version la plus puissante, nous avons pu constater que ce moteur à quatre cylindres de 240 ch possède l’énergie nécessaire et que la suspension entièrement indépendante (McPhersons à l’avant, des doubles triangles à l’arrière) n’a pas de mal à mener le tout dans la bonne direction, mais aussi à offrir le plaisir de conduite nécessaire.

L’empattement de 2650 mm est le même que celui de la berline beaucoup plus courte, la place des passagers arrière est donc correcte mais pas très spacieuse, alors que la ligne de toit en pente pose quelques problèmes à l’arrière si les occupants ne sont pas assez souples ou s’ils ont le torse plutôt long. avoir. Le coffre est très grand, mais le seuil de charge est élevé. Il n’est donc pas facile à soulever lors du chargement et du déchargement.

En bref, la Proceed semble d’assez bonne facture pour tenter les acheteurs soucieux du design. Elle devra encore travailler sur son prestige pour rivaliser avec des voitures comme la Mercedes CLA Shooting Brake, mais elle en a les bases et les prix sont beaucoup plus bas. On se demande quand même si cela suffira à convaincre de nombreux acheteurs…

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Un petit test…

Notre voiture était également équipée d’un boîte à double embrayage à 7 vitesses disponible dans tous les produits Hyundai/Kia et qui, grâce à différents modes de conduite, se révèle ici un excellent compagnon, tant en termes de confort que de plaisir de conduite.

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La ligne de toit rabaissée et le look allongé avec la lunette arrière fortement inclinée sont naturellement les caractéristiques principales du design de la Proceed, les autres détails visuels frappants étant l’illumination des LED sur toute la largeur à l’arrière et le phare triangulaire, le pare-chocs arrière unique, les ‘blades’ dans le nez qui renvoient à la Stinger et les feux de jour ‘Icecube’. La Proceed sera disponible en mode GT-Line ou en mode GT complet. Chez nous, elle sera commercialisée lors du salon en janvier prochain, ses prix ne sont donc pas encore connus.

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Toutes les 2 semaines, tout sur les véhicules les plus récents

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GAMES

Red Dead Redemption II

Red Dead Redemption II

Taiko No Tatsujin: Drum ’n’ fun

PLAYSTATION 4, XBOX ONE

NINTENDO SWITCH

Le western a perdu beaucoup en popularité au cours de ces dernières années. Peu de nouveaux films du genre sont réalisés tandis que les classiques des années 70 et 80 ont disparu des programmes de (re) diffusion de nos plus grandes chaînes de télé. Avec le tant attendu Red Dead Redemption II, Rockstar Games remet cet héritage culturel unique au premier plan. ‘Tant attendu’ n’est pas exagéré car le premier Red Dead Redemption date déjà de 2010. Cette année-là, les créateurs du jeu culte Grand Theft Auto ont surpris tout le monde avec leur jeu de cow-boy captivant mais surtout grâce à une ambiance extrême et historiquement correcte. Dans Red Dead Redemption II, le 20ème siècle est sur le point d’éclore et tu fais partie d’un des tout derniers gangs d’hors-la-loi aux États-Unis. Tu traverses le cœur rugueux de l’Amérique en laissant derrière toi une traînée de balles vides et quelques bouteilles de whisky encore plus vides. Prépare-toi à un voyage en tout point comparable à celui de 2010.

Dans deux ans, Tokyo accueillera les Jeux Olympiques. Et on peut être sûr que de nombreuses prises de vue d’ambiance seront alors enregistrées dans ses nombreux luna-parks. Au Japon, c’est un endroit branché et particulièrement agréable pour traîner en bande. On y trouve des machines de jeu uniques telles que le Taiko Drum. Dans ce jeu de rythme, comme dans Singstar ou Just Dance, des blocs apparaissent sur une timeline et il vous appartient de frapper le gros tambour traditionnel japonais au bon moment. Taiko No Tatsujin est une fantastique traduction de ce jeu unique sur la Nintendo Switch. Tu tiens les deux Joycons comme des baguettes dans tes mains pour faire ressortir le meilleur airdrummer qui sommeille en toi. Les graphismes sont étonnamment colorés et kawaii. Le gameplay audio est en japonais, pour te plonger totalement dans l’expérience Taiko. Pas de souci, il y a des sous-titres en anglais. Et oui, pour Taiko No Tatsujin, tu peux aussi acheter un mini tambour taiko à connecter à ta Switch.

Taiko No Tatsujin: Drum ’n’ fun

MEER GAMES OP WWW.GUIDO.BE

TEXTE STIJN VAN KERKHOVE

Super Mario Party

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Super Mario Party

Spintires Mudrunner: American Wilds

NINTENDO SWITCH

PLAYSTATION 4, XBOX ONE, NINTENDO SWITCH

Mario Party est une valeur sûre sur toutes les générations de consoles Nintendo. Une édition pour la Switch ne pouvait donc pas faire défaut. Si on en était resté en 2015 avec Mario Party 10, il a été décidé de baptiser cette onzième version par Super Mario Party. Le signe d’un nouveau départ? Oui et non. La base reste toujours un jeu de plateau numérique dans lequel environ 80 mini-jeux sont cachés. Le plus chouette étant de relever le défi avec 4 joueurs. L’absurdité, mais aussi l’immense compétitivité des mini-jeux en apparence simples créent un plaisir instantané. Par exemple, tu dois cuire un steak carré le plus rapidement possible ou se tirer la bourre pour te rapprocher le plus possible d’un paparazzi. Mais qu’est-ce qui a changé alors? Nintendo a écouté attentivement les critiques et redonne à ce Super Mario Party la rapidité nécessaire. La mise à niveau graphique mérite également une mention honorable.

Se rendre d’un point A à un point B avec un camion. Il y a des choses plus excitantes à imaginer pour concevoir un jeu, comme conduire un camion d’un point A à un point B à travers des forêts inhospitalières sur des sentiers boueux parsemés de rochers et d’une rivière occasionnelle. Pour les amateurs de jeux de simulation réalistes, c’est un jeu d’enfant. Une mission standard dans Spintires Mudrunner est de récupérer des troncs d’arbres dans la forêt pour les transporter à la scierie la plus proche. Tout au long du jeu, tu peux choisir parmi plus de 30 monstertrucks différents, que tu peux également renforcer avec différents add-ons. Chaque véhicule réagit différemment au terrain, ce qui est également un facteur à prendre en compte. Plus tu suis la même piste, plus la boue devient profonde et plus tu risques de rester bloqué. Ce à quoi les fabricants auraient dû prêter plus attention, c’est à une dose plus importante de réalisme.

Spintires Mudrunner: American Wilds

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Les acteurs du dégel des fonds libyens

L’OR DU COMMUN

La machine qui change la pluie en électricité

LE TRIO HIP HOP BRUXELLOIS ÉLARGIT SON HORIZON AVEC UN PREMIER VRAI ALBUM. DÉBRIEFING.

N°46 DU 15 NOVEMBRE 2018 EN VENTE CHAQUE SEMAINE AVEC LE VIF/L’EXPRESS ET LE VIF WEEKEND ISSN 2031-6631

VOYAGE

LE FOIE

SUPER-HÉROS DU CORPS Comment préserver ses pouvoirs inouïs

SOCIÉTÉ FAUT-IL PRÉVOIR DES « NO-SCENT ZONES » ?

DÉFILÉS PLACE AUX AVATARS !

parfums CES

NEW YORK CITY BLUES LE BARON DU POLAR AMÉRICAIN DON WINSLOW REMUE LE MARIGOT DE LA POLICE NEW-YORKAISE DANS L’IMPLACABLE CORRUPTION. NOUS L’AVONS RENCONTRÉ EN EXCLUSIVITÉ. AU MENU: LE RACISME, LES NARCOS, LES SÉRIES TÉLÉ...

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UNE ANNÉE DE MUSÉES POUR 50 EUROS! Et si cette nouvelle année académique était placée sous le signe de la culture? C’est le moment idéal car un pass musées vient de voir le jour et permet pour 50 euros de profiter d’un accès gratuit dans plus de 100 musées. Explication…

À NAMUR • Musée Félicien Rops WWW.MUSEEROPS.BE

• Musée des Arts Anciens du Namurois WWW.MUSEEDESARTSANCIENS.BE

DANS LE HAINAUT • BPS22 WWW.BPS22.BE

• Domaine du Château de Seneffe CHATEAUDESENEFFE.BE

• Écomusée du Viroin WWW.ECOMUSEE-DU-VIROIN.BE

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PRIX? 50 euros VALIDITÉ? Pendant un an à partir de la date d’achat PERSONNEL? Le pass musées est personnel et ne peut donc

pas être prêté PLUS D’INFOS? WWW.MUSEUMPASSMUSEES.BE

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EN FLANDRE • Antwerp Home of Diamonds WWW.DIVAANTWERP.BE

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À BRUXELLES • Autoworld WWW.AUTOWORLD.BE

• Centre Belge de la Bande Dessinée WWW.CBBD.BE

• Fondation Folon (La Hulpe) FONDATIONFOLON.BE

• Garde-robe du Manneken-Pis TEXTE SD

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• Jardin Botanique Meise

• Musée BELvue WWW.BELVUE.BE

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ANNONCE


M U LT I M É D I A

PlayStation Classic

La dernière fois, nous vous avons parlé de la mini-version à succès du Nintendo Entertainment System et du Super Nintendo Entertainment System. Auraient-ils lu le Guido Magazine au siège de Sony à Tokyo car ce n’est certainement pas un hasard s’ils ont également relancé une console classique au format mini. Et quel classique! Avec l’arrivée de la toute première PlayStation en 1994, le gaming est devenu un véritable business. Bien que certains jeunes joueurs seront probablement surpris par les graphismes à l’ancienne, cette machine a pourtant écrit l’histoire. Tu peux tout revivre ou découvrir grâce aux 20 jeux préinstallés sur cette mini-PlayStation. Prépare-toi, entre autres, à Final Fantasy VII, Tekken 3 et R4: Ridge Racer Type 4. PLUS D’INFOS : WWW.PLAYSTATION.COM PRIX: 99 EUROS

COOL APPS TENKYU

(ANDROID ET IOS)

Jeu stylisé dans lequel tu dois diriger une petite balle à travers un parcours d’obstacles.

PEOPLE IN SPACE (IOS)

GoPro Hero 7 Black

Comme à l’automne dernier, une toute nouvelle GoPro tombe du ciel, tout comme les feuilles mortes. Bien que le terme ‘toute nouvelle’ soit peut-être exagéré, car de l’extérieur, l’appareil ressemble beaucoup à la GoPro Hero 6. En soi, ce n’est pas une mauvaise nouvelle, car de nombreux accessoires tels que des trépieds, des supports et des batteries supplémentaires sont également utilisables pour cette nouveauté. La plus importante révolution se situe à l’intérieur, où le processeur offre des performances encore meilleures pour la stabilisation de tes images d’action. Cela ressemble à un argumentaire de vente, mais il faut le voir pour le croire. GoPro vise également clairement à utiliser l’appareil photo en combinaison avec ton smartphone. Le Black peut ainsi diffuser en direct sur Facebook et YouTube et tu peux également réaliser des photos et vidéos verticales pour la première fois pour les publier rapidement sur Instagram Stories. PLUS D’INFOS : WWW.GOPRO.COM PRIX: 429 EUROS

TEXTE STIJN VAN KERKHOVE

OnePlus 6T

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Beaucoup se tournent toujours vers l’iPhone quand il s’agit de se procurer des smartphones innovants, alors que la véritable innovation pourrait bien se produire en Chine. Au début de cette année, Huawei a sorti le puissant P20 et entre-temps, il lance un nouveau successeur au moins aussi puissant sur le marché avec la série Mate 20. OnePlus fait également partie des pionniers chinois qui, année après année, conçoivent des téléphones Android toujours plus efficaces. Ils ne sont pas très originaux, mais extrêmement bien fabriqués et surtout beaucoup moins chers que ce qui est demandé pour un appareil similaire. Le 6T est la mise à niveau de la dernière pièce maîtresse de OnePlus. La nouveauté est que le lecteur d’empreintes digitales permettant de déverrouiller le téléphone est intégré à l’écran. Un autre effet secondaire, peut-être plus dommage celui-là, est que OnePlus supprime désormais la connexion physique au casque. PLUS D’INFOS : WWW.ONEPLUS.COM PRIX: 579 EUROS

Combien de personnes sont actuellement dans l’espace? Cette app te donne la bonne réponse à n’importe quel moment.

HEADSPACE

(ANDROID ET IOS)

Se déstresser à l’aide d’un téléphone peut sembler contradictoire jusqu’à ce que tu découvres les cours de méditation de cette app.

LOVE BALLS

(ANDROID ET IOS)

Bien que le nom puisse sembler osé, ce jeu est aussi innocent que mignon. Dessine des lignes et des formes pour connecter deux balles.

BOUNCER (ANDROID)

Pour avoir plus d’emprise sur les apps qui ont le droit d’utiliser tes données et ton appareil-photo.

1LYRICS (ANDROID)

Toutes les paroles de chansons que tu veux, pour une soirée karaoké de feu.

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CINÉMA

Mauvaises herbes Si c’est dans Bref qu’on a découvert son visage, Kheiron a fait du chemin depuis la mini-série de Canal+. S’il triomphe sur les planches grâce à son one-man-show, l’humoriste ne s’arrête pas là et passe souvent derrière la caméra. Après avoir raconté son enfance iranienne dans Nous trois ou rien, il continue sur sa lancée avec Mauvaises herbes, un film sincère et juste sur les jeunes de banlieue en décrochage scolaire. L’HISTOIRE : Alors qu’il survit grâce

à des arnaques en compagnie d’une retraitée, Waël se voit obligé de s’occuper de six adolescents en décrochage scolaire. Cette rencontre risque bien de bouleverser son quotidien tout autant que ses certitudes… AVIS : S’il a réussi à convaincre deux pointures du cinéma français (Catherine Deneuve et André Dussollier) à participer à son film, ce sont bizarrement les jeunes de son casting qui sortent ici du lot! Des personnages attachants et rafraîchissants qui donnent un souffle nouveau à une comédie qui aurait pu pécher par une surdose de bons sentiments. Au final, Mauvaises herbes est un film touchant qui donne la pêche.

Un homme pressé Après la rencontre entre Camelia Jordana et Daniel Auteuil dans Le brio, c’est au tour de Leïla Bekthi et Fabrice Luchini de former un nouveau couple inédit pour Un homme pressé, la nouvelle réalisation de Hervé Mimran à qui l’on doit notamment Tout ce qui brille, Nous York ou Comme des frères (en tant que scénariste).

Il te faudra certainement chercher un peu pour trouver une salle qui diffuse ce drame palestinien… C’est aussi à cela que peut servir notre Guido Magazine: faire découvrir des films plus obscurs qui se révèlent parfois d’utilité publique. Encore plus quand on sait que The Reports On Sarah And Saleem est tiré d’une histoire vraie.

L’HISTOIRE : Responsable d’une grande marque de voitures, Alain (Fabrice Luchini) est un homme d’affaires pressé qui passe sa vie à cent à l’heure au travail tout en négligeant sa fille étudiante. Suite à un accident vasculaire cérébral, il perd la mémoire et souffre d’un trouble de la parole qui l’empêche de travailler. Il se voit donc obligé de travailler avec une orthophoniste (Leïla Bekhti) pour réussir à rester dans le coup dans un domaine professionnel hyper compétitif.

L’HISTOIRE :

NOTRE AVIS : Fabrice Luchini en homme

NOTRE AVIS : Pour illustrer la relation tendue entre la Palestine et Israël, le réalisateur a fait le choix intelligent de passer par cette histoire d’amour anecdotique qui secouera ensuite le pays tant les tenants et les aboutissants de cette rencontre ébranleront les deux communautés. Un film fort et prenant qui remet en perspective l’actualité au ProcheOrient.

d’affaires? Ça marche. Leïla Bekhti en orthophoniste? Ça passe aussi. Pourtant, l’alchimie entre les deux est nettement moins flagrante que celle que l’on avait applaudie chez le couple Jordana/Auteuil. Il en résulte une comédie assez plaisante mais dont on ne gardera pas - à l’instar de son personnage principal - un souvenir indélébile.

Saleem est livreur, Sarah serveuse dans un bar. Et ils s’aiment. Le problème, c’est qu’ils sont chacun mariés de leur côté, mais surtout que le couple adultère est formé par un Palestinien et une Israélienne. Cette aventure extra-conjugale aura ainsi des répercussions politiques et sociales inimaginables pour ses deux protagonistes.

TEXTE SÉBASTIEN DALOZE

NOTRE

The Reports On Sarah And Saleem

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FILMS ET SÉRIES FILM

Ready Player One

Nul doute que Steven Spielberg s'est fait plaisir en réalisant Ready Player One, un film de science-fiction qui lui permet ici et là de nous jeter quelques références de popculture à la figure. Pour le reste, nul doute que les effets spéciaux sont parfaitement maîtrisés. Quant à l'intrigue, on avoue être resté de marbre devant ce film qui cible davantage les adolescents fans de réalité virtuelle et de jeux vidéo aux personnages tous plus impressionnants les uns que les autres.

FILM

Wonderstruck

Mais quelle poésie dégagée en deux heures! Wonderstruck est une véritable pépite de cinéma comme on n'en fait plus. Une ode au cinéma et un film qui peut parfois être comparé à une œuvre d'art tant la réalisation a été savamment imaginée. On y suit le parcours de deux enfants, à deux époques différentes: les années 70 avec Ben qui rêve du père qu'il n'a jamais connu et Rose, une jeune sourde passionnée par une actrice hollywoodienne dans les années 20. Le destin de ces deux-là sera évidemment lié…

FILM

Don't Worry, He Won't Get Far On Foot

Good Will Hunting, Elephant, Harvey Milk, Paranoid Park, … La filmographie du réalisateur Gus Van Sant est impressionnante. Tout comme les rôles marquants que l'acteur Joaquin Phoenix a endossés au cours de sa carrière. Quand ces deux artistes se rencontrent, ça fait forcément des étincelles. La preuve avec ce film iconoclaste tiré de l'histoire vraie d'un homme alcoolique qui croupit dans un fauteuil roulant… Pas vraiment folichon comme sujet de film selon toi? Détrompe-toi car Don't Worry, He Won't Get Far On Foot est aussi hilarant que son titre laisse le présager. Une véritable ode à la vie et à la liberté portée par un Joaquin Phoenix impressionnant comme à l'accoutumée.

FILM

FILM

FILM

Jurassic World: Fallen Kingdom

You Were Never Really Here

Ocean's 8

Joaquin Phoenix n'est pas un acteur qui joue la facilité (voir aussi plus haut). Et ce n'est pas son rôle mutique de tueur à gages au grand cœur dans ce film qui nous prouvera le contraire. Pour Lynne Ramsay (déjà réalisatrice du fantastique We Need To Talk About Kevin), il endosse le rôle de Joe, un ancien vétéran torturé devenu tueur à gages. Alors qu'il doit retrouver la fille d'un sénateur, il se retrouve englué dans une spirale d'horreur et de violence.

À l'heure de #metoo, il fallait bien trouver une parade féminine aux aventures de Danny Ocean (George Clooney). Et donc après les braquages étincelants de Ocean's 11, 12 et 13, c'est à Debbie Ocean (Sandra Bullock) de s'entourer d'une équipe entièrement féminine (Cate Blanchett, Rihanna, Helena Bonham Carter, …) pour tenter de dérober un collier d'une valeur de 100 millions de dollars. Un film de casse traditionnel mais quelque peu blingbling, bien dans l'air du temps.

TEXTE SD

Le premier épisode du reboot de Jurassic Park, Jurassic World, nous avait enthousiasmés et s'était révélé un plaisir coupable hyper régressif. Pour la suite de leurs aventures, les scénaristes ont imaginé déraciner les dinosaures de leur île pour les projeter en plein milieu de notre civilisation urbaine. Une fausse bonne idée tant le réalisme de la chose en prend un sacré coup. Et du coup, on frémit déjà à l'arrivée prochaine du troisième film de la saga…

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3.

Des acteurs qui ont bien grandi

4.

Des références de qualité

5.

Des sujets de société avant l'heure

6.

Des récompenses multiples

Se repasser Six Feet Under, c'est également l'occasion de voir les débuts à l'écran de deux acteurs que l'on aimera détester dans des autres séries, comme Michael C. Hall qui entrera dans la peau de Dexter ou Peter Krause dans Parenthood. Petit clin d'œil: l'apparition fugace de Sandra Oh (Grey's Anatomy) en blonde peroxydée dans le rôle d'une prostituée.

SIX BONNES RAISONS DE (RE)VOIR

6 FEET UNDER Lancer une série sur le quotidien d'une famille à la tête d'une entreprise de pompes funèbres, le pari était gonflé. Pourtant, de 2001 à 2005, Six Feet Under a fait les belles heures de HBO, rassemblant un public de fidèles autour des aventures de la famille Fisher. La raison d'un tel succès? On te l'explique en dix points alors qu'un nouveau coffret sort pour les fêtes de fin d'année.

1.

Des personnages décapants

Des morts diverses et variées

Chaque épisode débute par la mort d'un quidam dont l'enterrement sera organisé par la famille Fisher. L'occasion pour les scénaristes de s'en donner à cœur joie et de se lâcher en filmant des morts toutes plus originales - et parfois stupides - les unes que les autres.

Bien entendu, le thème de la mort est envisagé sous tous les angles au cours des cinq saisons, mais on peut notamment pointer l'homoparentalité qui est abordée à travers le personnage de David Fisher. Si on se remet dans le contexte de l'époque, c'était assez culotté de la part d'une série mainstream.

Fait assez rare pour être souligné, Six Feet Under fait partie de ces séries qui ont réussi à réunir le succès public et critique. On en veut pour preuve les bonnes audiences des cinq saison en plus des trois Golden Globes et neuf Emmy Awards dans son escarcelle.

TEXTE SD

Grâce à une série de personnages tout plus torturés les uns que les autres, Six Feet Under vise juste. Entre une ado en rébellion contre tout le monde, un homo de 31 ans qui n'a pas encore fait son coming-out auprès de sa famille ou une mère qui doit jongler entre les névroses de ses enfants, la vie de famille est loin d'être un long fleuve tranquille.

2.

Derrière cette série, on retrouve le génie d'Alan Ball, le scénariste du multi-oscarisé American Beauty. Après Six Feet Under, il récoltera tout autant de succès grâce à True Blood, la série sur les vampires. Des fins d'épisodes en queue de poisson, des digressions abracadabrantes ou des fausses pubs hyper délicieuses, les réalisateurs s'en donnent à cœur joie pour divertir le spectateur.

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WHISPERING SONS

LE RETOUR DES MORTS VIVANTS! Attention! Whispering Sons pourrait très bien être LA révélation musicale belge de cette année. Dans un style relativement peu en vogue actuellement – la formation belge navigue entre post-punk et cold wave – le quintet flamand nous propose un voyage angoissant au pays des corbeaux et des chauves-souris. Au programme: des textes dépressifs, une batterie froide comme la pierre, une chanteuse qui semble hésiter entre spleen et colère sourde, des guitares oppressantes… Rencontre avec Fenne Kuppens, la chanteuse du groupe.

2013. Le groupe a été fondé par les quatre garçons mais ils m’ont assez rapidement demandé si je voulais les rejoindre. Il nous a fallu quelques mois pour trouver notre identité musicale. En 2015, les choses se sont accélérées pour nous. On a commencé à multiplier les concerts et avons sorti notre premier EP (Endless Party) en fin d’année. En 2016, nous avons remporté le Humo Rock Rally, ce qui représente bien évidemment une étape importante. Cela nous a permis de toucher plus de monde et de jouer de plus en plus souvent en live, en Belgique, mais également à l’étranger. En Allemagne, surtout.

PHOTOS

FLOR MAESEN

CHRISTOPHE THIENPONT

FENNE : Nous avons commencé en

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Fonctionner à l’intuition GUIDO : Vous venez des environs de

Zolder, plus connue pour son circuit automobile que pour sa scène musicale! FENNE : En effet. Nous venons tous les cinq de la même région, dans le Limbourg. Certains membres du groupe se connaissent depuis les secondaires, mais c’est surtout durant nos études supérieures à Louvain que nous sommes devenus une bande de potes. Même si nous suivions des formations complètement différentes, nous nous sommes souvent retrouvés dans l’un des nombreux cafés que compte Louvain. C’est là que le groupe est né. Avant de le rejoindre, je jouais un petit peu de guitare, mais franchement pas très bien. Je suis donc plutôt contente qu’ils m’aient un jour proposé de faire un essai comme chanteuse. GUIDO : Un peu par accident? FENNE : Je n’ai pas suivi de cours de

chant. Je ne suis absolument pas formée en tant que chanteuse. En principe, je ne sais pas vraiment ce que je fais. Je t’avoue que j’essaie de ne pas me poser de question et de fonctionner à l’intuition. J’ai toujours eu envie de devenir chanteuse ou musicienne mais je ne pensais pas avoir le talent nécessaire. Lorsque nous avons commencé à nous produire dans des petites salles, j’étais super

heureuse. Je n’aurais cependant jamais pensé que l’on jouerait un jour au Pukkelpop ou que nous puissions sortir un album. GUIDO : Aujourd’hui, l’un des points

forts du groupe, c’est justement ton chant! FENNE : Oui, c’est ce que les gens disent… Lorsque j’ai commencé à chanter avec le groupe, je chantais bien plus haut mais c’était beaucoup plus compliqué pour moi. Je devais alors faire fort attention pour ne pas chanter faux. J’avais alors du mal à prendre du plaisir. Plus tard, je me suis rendu compte qu’il était beaucoup plus facile pour moi de chanter bas. J’ai plus facile à me lâcher sur scène également car je dois moins me concentrer sur le chant.

Ancrés dans le passé mais tournés vers l’avenir GUIDO : Peut-on parler de de post-punk

ou de cold wave si on essaie d’étiqueter votre musique? FENNE : Au départ, nous sommes terriblement fans de groupes tels que The Editors ou Interpol. Assez logiquement, nous avons ensuite découvert The Cure, Joy Division, Siouxsie and the Banshees… C’était logique. Nous sommes principalement influencés par des groupes des années 80, mais nous tentons de donner une touche actuelle à notre musique. Nous sommes ancrés dans le passé, mais tournés vers l’avenir. GUIDO : Le nom du groupe tire son

origine d’un morceau du groupe danois Moral… FENNE : Sander, notre batteur a le don de dénicher d’obscurs groupes des années 80. On a tous adoré le son de Moral et leur morceau Whispering Sons est le premier titre que les garçons ont joué lors de leurs premières répétitions alors que notre groupe n’avait même pas encore de nom. Lorsque je les ai rejoints un peu plus tard, les choses se sont mises en place assez naturellement et le nom Whispering Sons s’est imposé comme une évidence. GUIDO : Vous vivez aujourd’hui à

Bruxelles alors que vous venez de la région de Gand. C’est un fameux changement, non? FENNE : Très honnêtement, je suis passée par toutes les émotions… En me retrouvant à Bruxelles, j’ai ressenti une grande solitude. La solitude que ressentent probablement

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des tas de gens dans les grandes villes. J’ai aussi connu de véritables moments d’euphorie, de joie profonde. Je pense que toutes ces émotions, je les ai exprimées dans les chansons de Image. Il y est question d’aliénation, d’insomnies, d’anxiété ou encore de claustrophobie. Ce sont des thèmes qui sont évidemment récurrents chez The Cure ou Joy Division mais ce sont aussi des émotions que j’ai ressenties au plus profond de moi.

Un public assez disparate GUIDO : Votre prestation au Pukkelpop

il y a quelques mois a visiblement beaucoup impressionné… FENNE : Le Pukkelpop, cela fait des années que nous y allons. C’est notre région, notre fief. Bref, nous jouons à domicile. Alors, lorsque tu as l’occasion d’y jouer devant tes potes, tes parents, c’est incroyablement motivant. J’imagine que nous étions super motivés et que les gens l’ont ressenti. Ce qui est amusant, c’est que notre public est assez disparate. On y retrouve des jeunes de notre âge, mais nos plus grands fans sont des quadras, voire des gens de cinquante balais. GUIDO : Ce premier album bénéficie

d’une distribution sur toute l’Europe et même les États-Unis! FENNE : En effet, l’album sort sur SMILE Records - un label allemand pour l’Europe, et Cleopatra Records aux États-Unis. Pas mal de concerts sont prévus, surtout à l’étranger. En Allemagne, en Italie, en Suisse, en Hongrie… Les prochains mois seront chargés. Ce ne sera pas facile à gérer car Whispering Sons n’est pas un job full-time pour nous en ce moment. Financièrement, impossible d’en vivre. Nous avons donc tous un emploi à temps partiel assez flexible. Je travaille dans une bibliothèque, par exemple. GUIDO : Vous bénéficiez d’une belle

couverture médiatique en Flandre. Qu’en est-il en Wallonie? FENNE : Assez bizarrement et c’est d’ailleurs bien dommage, c’est la première fois que nous faisons une interview pour un magazine francophone. Nous avons fait une seule date à Namur mais c’est plus facile pour nous de nous faire connaître en-dehors de nos frontières qu’en Wallonie. WHISPERING SONS : IMAGE (PIAS)

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© Hellen Van Meene

ON A JOUÉ AU BLIND-TEST AVEC

ALICE ON THE ROOF Est-il encore nécessaire de présenter Alice on the roof? Trois ans après son premier album, ce n’est plus une jeune fille timide mais une artiste confirmée que nous avons rencontrée dans les locaux de sa firme de disques. Plus sûre d’elle mais toujours d’une spontanéité désarmante, elle s’est prêtée pour nous à un ‘quiz musical’ qu’elle qualifiera tour à tour de «trop facile» et de «corsé». Il y est question de Cloclo, des Smiths, Beirut et même de Petit Biscuit. Éclectique et aventureux, donc à l’image d’une artiste qui n’a pas fini de nous surprendre. CHRISTOPHE THIENPONT C’est parti!

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YAEL NAIM: NEW SOUL

GUIDO : C’est Natasha St-Pier

qui avait buzzé…

ALICE : Avec le recul, je trouve que j’ai eu beaucoup de

chance car le blind, ça peut être traumatisant si personne ne buzze… forcément. (rires) Dans mon cas, Natacha a buzzé trois secondes après que je commence à chanter. Ensuite, c’est plus facile évidemment. On est relax. Super, la vie est belle! (rires). Natasha et moi, nous n’avons pas le même univers musical, mais elle m’a énormément aidée. Elle m’a encensée, m’a mise beaucoup en avant. Elle m’a aussi toujours donné la possibilité de m’exprimer. Franchement, une super coach.

SUAREZ: L’AMOUR À L A PL AGE (EN DUO AVEC… ALICE ON THE ROOF)

ALICE : Trop facile ton quiz (rires) C’est Marc qui m’a pro-

duite. Sans lui, je pense que je serais instit aujourd’hui. Quand nous avons enregistré le premier album, nous avons eu une super accroche musicale. Lors de notre rencontre, nous avons fait une reprise d’Oscar & The Wolf, le morceau Princes que j’adore. Tu le retrouves d’ailleurs sur mon premier EP. Marc et Dada ont toujours fait preuve d’une grande bienveillance à mon égard…

GUIDO : Tu savais que Max de Oscar & The Wolf adorait The

Voice et m’avait confié (alors que son premier album n’était pas encore sorti) qu’il adorerait devenir un jour coach? ALICE : C’est complètement dingue. Aujourd’hui, il pourrait être président de The Voice! Max est un génie.

VIANNEY: PAS LÀ

ALICE : Trop facile! (rires) J’aime beaucoup cette chanson. Vianney, il a un côté à part. On s’était croisé sur une conférence de presse où nous avions tous les deux chanté un morceau. Il avait chanté Pas là. J’avais adoré sa voix, sa musicalité. Je pense qu’il aimait bien ce que NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2018 | JANVIER 2019

© Hellen Van Meene

ALICE : J’adore cette chanson! Je me sens assez proche d’elle car nous avons le même manager: Pierre Walfisz. Ma mère a vu Yael Naim en concert. En la voyant, elle la trouvait tellement épanouie qu’elle s’est dit qu’elle devait avoir un super manager. Je ne sais pas si tu t’en souviens, mais c’est également la chanson que j’ai choisie pour le premier blind de The Voice. Un super souvenir. Des milliers de personnes ont écouté cette chanson sans en comprendre le thème. Et aujourd’hui, on peut encore l’entendre très souvent à la radio. Une très belle chanson sur la réincarnation. Étonnant, non? Ce morceau occupe une place particulière dans mon cœur car c’est grâce à elle que les gens m’ont découverte.

je faisais également. Il a fait un concert pour PIAS, ici à Bruxelles, et il m’a invitée à faire un duo avec lui. Nous nous sommes tout de suite bien entendus. Vianney, c’est un gars que tu peux approcher super facilement. En rigolant, il m’a dit: «Tu chantes bien Alice, mais c’est con que tu ne chantes pas en français». Je lui ai répondu: «Ça n’arrivera pas». Bref, je l’ai envoyé balader. Le français, je n’osais pas… GUIDO : Vous avez co-écrit trois chansons sur l’album… ALICE : Ce qu’il m’a dit lors de notre rencontre chez PIAS

m’est toujours resté dans un petit coin de ma tête. J’ai commencé à travailler sur une chanson en français et lui ai demandé son avis, mais je t’avoue que j’avais peur qu’il se fiche de moi. Il a bien aimé et m’a même encouragée à continuer. Finalement, il m’a proposé de le rejoindre chez lui pour bosser sur quelques titres. Il habite Paris, Clichy. Nous avons passé une semaine ensemble et j’ai été accueillie comme une princesse. Il m’a laissé sa chambre et a dormi dans le canapé, m’a fait à manger. Il est adorable! C’était du pain bénit de travailler avec lui, du luxe. Sur les quatre chansons que nous avons écrites ensemble, trois se retrouvent sur l’album. Tout cela en un peu moins d’une semaine à partir de chansons en chantier et de bribes d’idées.

GUIDO : Comment est-ce que tu composes? ALICE : Pour cet album-ci, j’avais fort envie de tester mes

limites. Je suis restée pas mal de temps seule, j’ai testé des choses au piano, fait des maquettes. Le souci, c’est que je suis trrrrrès bordélique. J’ai pas mal d’idées et de bribes de chansons, mais je n’arrive pas bien à finir mes morceaux. Du coup, j’ai besoin de travailler avec quelqu’un qui a du recul, une vision fraîche sur la chanson. J’ai besoin d’apprendre, observer les gens, voir comment ils font. J’ai bien observé Vianney bien évidemment et beaucoup appris. 61


TC MATIC: ELLE ADORE LE NOIR

ALICE : Zut, ce n’est plus de la rigolade là… (après quelques

secondes) Ah, mais c’est Arno qui chante! Je t’avoue que je ne connaissais pas ce morceau. Arno, je l’ai rencontré pour le clip de Malade. Dans les toutes dernières secondes du clip, il y a Arno. Tu l’avais remarqué? Je danse avec deux yétis dans le clip. J’ai eu un gros délire avec mon manager. On s’est dit que ce serait cool d’avoir Arno. Sincèrement, je n’y croyais pas trop mais on a quand même tenté. Au début, il ne comprenait pas du tout. Lorsqu’on lui a expliqué qu’on voulait qu’il se déguise en yéti et qu’on donne l’impression qu’il danse super bien, il a finalement accepté. Il n’a pas vraiment compris ce qu’il faisait dans le clip mais il a fait son truc comme un Dieu.

GUIDO : Tu as fait une reprise de Claude François avec lui sur

ce nouvel album!

THE SMITHS: BIGMOUTH STRIKES AGAIN

ALICE : Ah oui, les Smiths. Super! Mais ce morceau, je

ne le connais pas… J’ai fait une reprise des Smiths avec Puggy. C’est comme ça que j’ai rencontré Matthew. Musicalement, Matthew, il a des idées en pagaille, une grande culture musicale. Ce sont tous les trois des bosseurs, des acharnés. La chanson que j’ai écrite avec Matthew, on a mis quatre jours à la terminer. La musique, on m’a toujours dit que cela devait venir facilement. J’ai appris avec lui qu’il était parfois nécessaire de transpirer pour finir une chanson. Il ne lâche rien.

ALICE : C’est Petit Biscuit, non? J’ai été voir son concert avec mon petit frère il y a quelques mois et j’ai adoré! J’aime l’électro. J’aime beaucoup Henri PFR par exemple, nous sommes très proches…

LCD SOUNDSYSTEM: LOSING MY EDGE

ALICE : Ouh là là… Aucune idée. C’est quoi, ce truc? LCD Soundsystem? Cela ne me dit rien. J’irai jeter une oreille si tu me dis que c’est bien. Même si j’aime bien l’électro, je sors assez peu et je ne suis même jamais sortie en boîte. Pourtant, mes copines aimeraient bien me sortir un peu. Je suis un oiseau de nuit, mais je sors peu. La nuit, j’écris beaucoup. Le calme de la nuit m’inspire.

HOOVERPHONIC: EDEN

BEIRUT: THE GUL AK ORKESTAR

ALICE : Cela se corse sérieusement, ton quiz… J’espère que je ne passerai pas pour un nulle… Ce sont des Flamands? J’ai joué avec eux? Soulsister? Non, ce n’est pas eux! Ah oui, Hooverphonic, bien sûr. J’adorais Noémie Wolfs, une formidable chanteuse... GUIDO : Tu as joué l’un de leurs morceaux avec eux à Taratata… Alice: De très grands musiciens… Oui, j’ai joué Mad About You avec eux. Ils ont été très gentils, très pros.

morceaux pour une session radio…

LONDON GRAMMAR: NIGHTCALL

GUIDO : Tu as des goûts assez éclectiques? ALICE : J’écoute de tout. Ce que j’écoute peu, c’est du rock.

Kavinsky par London Grammar. Mon premier album a été produit par le producteur de London Grammar, Tim Bran. On pourrait penser que ce bonhomme est intouchable… Pourtant, le contact s’est fait par le biais d’un petit mail. On se met parfois des limites où il n’y en a pas. Pour cet album, j’ai pu collaborer avec le guitariste de Bon Iver. La musique n’a pas de frontières. Le plus important, c’est d’oser et d’y croire…

ALICE : C’est Beirut, non? J’adore… J’ai repris l’un de leurs

Mes parents écoutent énormément de musique. Parfois j’aime, parfois pas, évidemment. Ils écoutent parfois des trucs bizarres, mais leur ouverture d’esprit par rapport à la musique m’a beaucoup aidée. Mon père écoute du jazz qui tape sur les nerfs par exemple, du jazz d’ascenseur. De la world music. De la new wave. Ce que je fais, c’est parfois trop pop pour eux. Ce sont eux qui m’ont fait découvrir les Smiths.

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PETIT BISCUIT: SUNSET LOVER

© Hellen Van Meene

clo pour une radio, mais c’était un peu bizarre de faire ça seule. J’ai d’abord pensé à un rappeur pour faire un duo et finalement je me suis dit «je vais prendre le King of the rappeurs»: Arno. Il a un peu hésité. On l’a enregistré car on s’est dit qu’il se passait un truc chouette entre nous. Quand il chante «Dans les yeux de ma mère, il y a toujours une lumière», je trouve que c’est dans ses yeux à lui qu’il y a toujours une lumière. Je l’adore!

© Hellen Van Meene

ALICE : J’ai fait une reprise de Le téléphone pleure de Clo-

ALICE : Ah oui, j’aime beaucoup! C’est la reprise de

ALICE ON THE ROOF: MADAME (PIAS) NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2018 | JANVIER 2019



CD

Angèle – Brol (UNIVERSAL)

Angèle est le phénomène musical de 2018. La fille du chanteur Marka et de l’humoriste Laurence Bibot, et petite sœur du rappeur Roméo Elvis, a connu une ascension fulgurante. Évidemment, il y a les relations - son frère bien entendu, mais aussi Damso, Matthew Irons de Puggy et bien d’autres qui ont entouré et aiguillé la jeune artiste. Mais le meilleur marketing ne peut faire de miracle si le ‘produit’ n’est pas bon. Outre La loi de Murphy, La thune, Je veux tes yeux et Jalousie, les quatre singles beaucoup entendus en radio, l’album renferme quelques chansons intéressantes. Elle aborde avec finesse des sujets actuels et souvent touchy (Balance ton quoi, Victime des réseaux ou Ta reine). Et puis, on adore qu’une artiste affirme son identité. Donner un titre comme Brol à son album, faut oser le faire. Bon vent, Angèle!

ANGÈLE

TWENT Y ONE PILOTS

Twenty One Pilots – Trench (FLUED BY RAMEN)

TEKST JM

Plus la moindre nouvelle sur les réseaux sociaux, les médias… Depuis un an, c’était silence complet. Le duo Dun-Joseph bossait discrètement et intensément sur Trench, leur cinquième album. Comme pour les précédents, TOP brouille les pistes. Le groupe passe allègrement du rock à l’électro, du hiphop à la pop et même du slam au reggae. Et pourtant, l’absence de style ne nuit pas à la cohérence de l’ensemble. Et pour cause, les quatorze plages nous promènent dans un univers rude, difficile, âpre mais qui encourage à la résistance, à la recherche du meilleur. Bref, un album positif à prendre le temps d’écouter pour nous rappeler que dans la vie, il faut toujours persévérer.

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Queen – Bohemian Rhapsody

L’Or du Commun – Sapiens

(UNIVERSAL)

(LABRIQUE)

Il n’est pas un amateur de rock qui ignore la sortie de Bohemian Rhapsody, le biopic consacré à la vie de Freddie Mercury et forcément à Queen. Outre quelques morceaux d’anthologie, les inévitables et incontournables super-hits planétaires du groupe, qui raviront les branchés rock. Les fans seront eux aussi comblés. Ils retrouvent la version de Keep Yourself Alive enregistrée en 1974 au Rainbow Theater de Londres ainsi que des lives captés à Rio, Paris et Londres. Mais ils jubileront d’enfin écouter sur CD l’intégralité de la prestation de Queen au célèbre Live Aid du 13 juillet 1985. Une prestation de plus de vingt minutes qui a marqué les esprits à l’époque. Indispensable!

QUEEN

MARBLE SOUNDS

Marble Sounds – The Advice To Travel Night (ZEAL RECORDS)

La frontière linguistique devient de plus en plus hermétique. Et l’exemple de Marble Sounds est éloquent en la matière. Voilà un groupe qui possède au compteur un EP, quatre albums et quelques hits issus de l’excellent Tautou, le précédent opus sorti en 2016. Sans faire de bruit inutile, Marble Sounds impose son indie-rock empreint de nostalgie, ses compositions ambitieuses et ses arrangements ciselés pour pointer parmi les meilleures formations du pays. Sans conteste, le groupe s’articule autour de l’omniprésent Pieter Van Dessel. Jugez plutôt: pianiste de formation, Pieter assure également les parties de guitare. Il est l’auteur et compositeur de la quasi-totalité des chansons du répertoire mais aussi le producteur de ce quatrième opus. Et puis, il chante de cette voix qui n’est pas sans rappeler celle de Mark E Everett (Eels)… en moins torturé.

Créé en 2012 et Bruxellois d’origine, L’Or du Commun (ODC) est (à présent) un trio composé de Swing, Primero et Loxley. Après quelques projets sur lesquels on retrouve Roméo Elvis, leur pote et acolyte de toujours, ODC délivre un premier album abouti. Sapiens propose un rap à mi-chemin entre un chill évident et des textes percutants et pertinents qui abordent des thématiques purement humaines, en lien avec le monde qui nous entoure. Comme à l’habitude, le trio a fait confiance au beatmaker Vax1, véritable architecte sonore, convie le rappeur belge Isha et bien sûr leur copain Roméo Elvis. ODC est une pierre de plus au solide édifice d’un rap belge en pleine effervescence.

L’ O R D U COMMUN

JOHNNY H A L LY DAY

Johnny Hallyday – Mon pays c’est l’amour (WARNER)

La bonne nouvelle est qu’enfin on met en veilleuse les déchirements familiaux, les affaires judiciaires et d’autres querelles qui n’ont rien à voir avec le Johnny Hallyday qui intéresse le public. La moins bonne nouvelle est que ce 51ème album de feu Jean-Philippe Smet ne plaira qu’aux fans! Et ils se sont manifestés en masse puisque quelques jours après sa sortie, la galette avait trouvé 800.000 acquéreurs! Confiant dans sa bonne étoile, le rockeur voulait un album construit pour la scène et des morceaux parcourant le paysage musical qui l’a toujours inspiré. Du rock bien sûr, deux titres de rockabilly, du blues, de la country et de la variété. Si la voix fait encore illusion, si les compos sont bonnes mais sans grande originalité, la plupart des textes sont faiblards. Épinglons Tomber encore, une chanson écrite par un fan qui a eu le culot de proposer son texte à l’artiste.

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2018 | JANVIER 2019


Paul McCartney – Egypt Station

Tahiti 80 – The Sunshine Beat Vol. 1 A&B

(CAPITOL)

Nous sommes le 15 septembre et un jeune homme de 76 ans caracole dans le haut des charts. Egypt Station est sorti depuis une semaine et l’ex-Beatles signe un nouvel exploit: s’offrir la première place du Billboard 200 américain dès la sortie de son album. McCartney a vraiment touché à tout. Avec les Beatles et ensuite avec les Wings, il a régné sur la pop. Il a aussi touché au classique et à l’électro et multiplié les expérimentations et collaborations. Le plus grand mélodiste du siècle dernier nous revient dans le registre qu’il maîtrise le mieux. Des compositions pop-rock et des ballades qui nous rappellent les grands classiques Blackbird et les albums Revolver ou Rubber Soul. Producteur de Liam Gallagher et des Foo Fighters, Greg Kurstin apporte sa pierre à l’édifice en insufflant de la modernité pour faire de cet Egypt Station l’un des meilleurs albums de Macca.

PA U L MCCARTNE Y

SCYLL A & SOFIANE PA M A R T

Scylla & Sofiane Pamart – Pleine lune (PIAS)

Si nous connaissons Scylla, sa plume et son rap plutôt sombre, il n’est pas inutile de présenter Sofiane Pamart. Médaille d’or au Conservatoire de Lille, virtuose du piano et passionné de rap, il est le travailleur de l’ombre qui habille et sublime les textes de Kerry James, Psy 4 de la Rime, Nekfeu, Grand Corps Malade et bien d’autres. Aujourd’hui, Scylla et Pamart partent en tandem pour former un duo novateur qui allie la pertinence et la justesse captivante de la plume du rappeur au piano bouleversant de Pamart. Les compositions subliment les textes du Bruxellois et réciproquement. Il ne faut plus réellement parler de rap, on baigne dans la Chanson française avec un grand C, on côtoie la Poésie avec un P majuscule. Et s’il nous faut trouver des références, cherchons-les du côté de chez Brel et de Ferré.

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2018 | JANVIER 2019

(HUMAN SOUNDS)

Vous connaissez tous ces compilations qui fleurissent dans les bacs en fin d’année et qui viennent (de moins en moins) garnir les sapins de Noël. Le titre du nouvel album des Français de Tahiti 80 est sans équivoque. Il se veut être un florilège de hits en puissance et Xavier Boyer et ses potes tirent sur toutes les ficelles mises à disposition pour arriver à leurs fins. Let Me Be Your Story fait illusion et pourrait être un single à succès. Il rejoint en cela une belle lignée de tubes estivaux. On pense aux Beach Boys comme aux hits discos époque Bee Gees. Les neuf autres titres sont formatés dancefloor et ne passeront pas au-delà du public acquis par Tahiti 80. Nous aurons peut-être plus de chance avec le volume 2? En attendant, il ne vous reste plus qu’à vous rabattre sur d’autres compilations. Pas ça qui manque en cette période…

TA H I T I 8 0

T U R N E R C O DY

Turner Cody – The Great Shadow 2007-2017 (B.Y RECORDS)

Turner Cody est un chanteur, auteur et compositeur dans la pure tradition américaine! Outre quelques albums autoproduits, il a fait partie de la légendaire scène anti-folk du Sidewalk Café. C’est là qu’il rencontre le groupe parisien Herman Düne qui lui fera traverser l’Atlantique à de nombreuses reprises. Artiste particulièrement prolifique, on ne pouvait bien sûr pas ressortir l’ensemble de sa production en même temps. The Great Shadow est une compilation de vingt titres issus de ses quatre derniers albums parus aux States. Une belle manière de découvrir un artiste intéressant. Rien de révolutionnaire dans l’approche musicale ni même dans la voix. Cody nous parle de son pays, du quotidien, de la route et des jours meilleurs. À écouter au coin du feu durant les longues soirées d’hiver.

Jeanne Added – Radiate (NAÏVE)

Le moins que l’on puisse écrire est que le parcours de Jeanne Added est particulier. Violoncelliste de formation, elle étudie le chant lyrique à Reims avant de prendre la direction de Paris et se tourner vers le jazz. Elle fréquente plus tard la Royal Academy of Music de Londres et devient la chanteuse de quelques groupes de jazz avant de trouver sa voi(x)e dans la pop. Trois ans après la sortie très remarquée de Be Sensational qui lui a valu une nomination aux Victoires de la Musique et surtout l’occasion de tourner énormément, la Française nous apporte son second essai. La voix de Jeanne Added, à la fois ensorcelante et troublante, règne en maître sur les synthétiseurs et la boîte à rythme. Et le duo Soulard-Kerr, qui forme Maestro, signe une production magistrale, apportant une belle énergie et une densité qui donnent la chaleur qui manquait à l’album initial.

JEANNE ADDED

B I R D S T H AT CHANGE COLOUR

Birds That Change Colour – Nova Albion (FONS RECORDS)

Après un premier essai inspiré par le folk-rock psyché et un second composé de chansons pastorales, Koen Kohlbacher s’entoure cette fois de musiciens pour un nouveau projet. À n’en pas douter, Birds That Change The Colour est un excellent nom pour ce groupe. Il exprime parfaitement le melting-pot musical auquel nous convie Nova Albion. Une résurrection de ce qui a fait la gloire des groupes anglo-saxons. Steve Marriott et ses Small Faces répondent aux Kinks comme David Crosby rencontre The Grateful Dead. Vous l’aurez compris, un grain de nostalgie dans les sonorités qui nous promènent dans le blues, la country, le folk et le folk-rock de nos Limbourgeois. Ecoutez en priorité Shaman’s Apprentice Blues, le titre kaléidoscope de tout ce vous retrouverez dans les 13 titres de la galette.

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BD

Lanfeust de Troy

Les autres gens

TOME 1 : L’IVOIRE DU MAGOHAMOTH

#01

Lanfeust de Troy! LA saga d’heroic fantasy. L’aventure, les blagues, le pouvoir, les belles filles et les trolls, tout ce qui faut pour lancer dès 1994 les bases d’un des plus gros succès de la BD. Pour les néophytes, plantons tout de même le décor. Troy est une planète peuplée d’humains, de trolls, et investie d’un bestiaire qui lui est propre. Chaque humain est doté d’un pouvoir, plus ou moins pratique, qui ne peut être utilisé que lorsque qu’un sage d’Eckmül est à proximité. Certains pouvoir sont plus puissants, mais la distribution est assez aléatoire. On passe du pouvoir de guérison à la capacité de provoquer des démangeaisons, en passant par la téléportation ou la pousse des cheveux. L’histoire commence dans un petit village un peu perdu, lorsqu’un apprenti forgeron rencontre un chevalier de passage. Ce chevalier possède une épée ancienne, léguée de générations en générations, dont le pommeau serait issu d’une bête fantastique: le Magohamoth. À son contact, le jeune apprenti Lanfeust entre en possession du pouvoir absolu, qui lui donne accès à n’importe quel pouvoir, et ce sans aucun relais nécessaire. On est ici en présence d’une bonne vieille saga, un beau succès commercial qui a largement influencé le monde de la BD. Difficile donc de lui donner moins de 3 étoiles, même si ses détracteurs diront que l’histoire est plutôt banale et sans grand intérêt, surmonté d’un humour douteux. De Christophe Arleston et Didier Tarquin

Aldébaran

ARTICLE RÉALISÉ EN COLLABORATION AVEC LE KOT BD (PLUS D'INFOS SUR KOTBDLLN.JIMDO.COM)

L’INTÉGRALE

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Les mondes d’Aldébaran est une série de sciencefiction écrite par Leo. Dans le premier cycle est racontée l’histoire de Kim Keller, jeune femme téméraire et passionnante, et de ses compagnons vivant sur Aldébaran, la première planète colonisée avec succès par les humains. Malheureusement, depuis bientôt 100 ans, les colons d’Aldébaran sont laissés à eux-mêmes, sans plus aucun contact avec la terre. C’est dans cet environnement peu rassurant que Kim grandit. Adolescente, suite à un séisme marin, elle est amenée à quitter son village natal avec sa sœur Nellie et le séduisant Marc. S’ensuit un long voyage avec nombre de rebondissements pour atteindre Anatolie, la capitale de la planète. Ils doivent faire face au régime totalitaire mis en place par le gouvernement mais sont aidés par plusieurs rebelles. Les mondes d’Aldébaran fait partie de nos coups de cœur BD. Leo arrive dès le début à emmener le lecteur avec lui dans son univers. Si le dessin est laissé à l’appréciation de chacun, les personnages sont bien développés et les thèmes abordés sont toujours extrêmement intéressants. De Leo

Lanfeust de Troy

Les autres gens

ARTICLE RÉALISÉ EN COLLABORATION AVEC LE KOT BD

KOT BD > RUE DES BLANCS - CHEVAUX, 48 > 1348 LOUVAINLA-NEUVE PLUS D'INFOS SUR KOTBDLLN. JIMDO.COM

Aldébaran

Marzi

Cette BD est vraiment particulière! Il s’agit d’une sorte de documentaire à propos de la vie de chaque personne. Divisée ellemême en différents chapitres, chacun dessinés par des artistes variés. On compte 18 tomes des autres gens, chacun traitant une nouvelle histoire. Cette BD peut vraiment plaire à tous puisqu’on retrouve différents sujets, beaucoup de styles de dessins variés. Certains plus sombres, d’autres plus fins. Si vous êtes du genre difficile à satisfaire niveau BD, vous trouverez forcément un chapitre qui vous plaira. L’histoire du premier tome est vraiment chouette. On suit les aventures d’une jeune fille qui vient de gagner le jackpot. Sa manière de réaliser, entourée par sa famille un peu étrange, ses amis pas toujours géniaux. La BD ne reste pas neutre sur les sujets de société, et on la sent parfois même politisée. Le père de l’héroïne a des opi-nions très tranchées, ce qui n’est pas toujours agréable à lire. Mais la BD traite aussi de féminisme, et c’est intéressant d’avoir cette notion dans une BD. On retrouve un large panel de thèmes abordés, comme les sentiments, les études, les doutes, l’argent, … Bref, on ne peut que vous conseiller cette BD, pour son histoire traitée de manière très originale. De Boulet et Cadène

Marzi PAS DE LIBERTÉ SANS SOLIDARITÉ

Marzi, petite fille de 8 ans, va vivre une rentrée pas comme les autres. Cette BD autobiographique nous plonge en Pologne, dans les années 1980, en plein dans les grèves et tensions qui aboutiront à Solidarnosc et à la libération de la Pologne du régime communiste. Marzi est personnellement confrontée à cet ouragan de manifestations qui embrase son pays et va le changer à jamais. C’est très intéressant de voir comment cette petite fille avec son intelligence et innocence vit et comprend ces évènements qui ont fait l’histoire avec un grand H. Cet ouvrage nous dépeint, via les souvenirs d’enfance de Marzi, le quotidien polonais à cette époque avec la redécouverte de la liberté. La spécificité de cette BD réside dans le fait que les cases sont commentées par un texte narratif de l’auteur. Ces textes narratifs expriment la vision et les pensées de Marzi lors de ces différents événements, c’est très enrichissant et cela nous permet de vraiment nous plonger dans l’histoire de la petite fille dans cette Pologne en pleine transition. On vous conseille donc vivement ce très bel ouvrage, vous en sortirez ému et touché par le personnage de Marzi qui nous donne le sourire. De Sylvain Savoia et Marzena Sowa NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2018 | JANVIER 2019


JOBNEWS

"Les nouvelles du marché du travail" UNE SÉLECTION D'INFOS RELATIVES AUX JOBS

PLUS DE JOBNEWS SUR WWW.GUIDO.BE

Un programme gratuit pour faciliter l’entrée des étudiants dans le monde de l’emploi

Tu redoutes la transition entre études et marché de l’emploi? Rassure-toi car il existe des tas d’initiatives visant à faciliter cette difficile étape de la vie! Comme Bright Future, un programme de monitoring gratuit qui permet, via des cadres, des associations et des dirigeants d’entreprises, de donner une meilleure connaissance du monde du travail aux étudiants motivés. Les étudiants sont ainsi accompagnés par un expert afin de découvrir sa réalité professionnelle, de bénéficier de son expérience, de rencontrer des professionnels et d’ainsi développer son réseau, de participer à des activités professionnelles ou à des workshops, de bénéficier d’un soutien dans ses choix de carrière, etc. L’idéal pour ceux qui termineront leur études cette année ou dans deux ans, l’occasion pour eux d’avoir déjà un pied dans le monde du travail. INFOS : WWW.BEFACE.BE/FR/NOS -ACTIVITES/BRIGHT

Quelles sont les habitudes alimentaires des salariés?

Crée ton CV en ligne grâce à Manpower

Pour les besoins d’une enquête au sujet de l’alimentation au travail dans huit pays européens (dont la Belgique), Edenred a interrogé plus de 25.000 salariés et 1400 restaurateurs. Et les grandes tendances de ce baromètre FOOD viennent d’être annoncées à la presse. En premier, la demande flagrante des travailleurs pour une nourriture saine et équilibrée (on en veut pour preuve la hausse de 45% des ventes de repas sains et équilibrés au cours des douze derniers mois). Mais aussi l’importance du rôle de l’employeur sur notre mode de vie (72% des collaborateurs européens estiment que l’entreprise peut contribuer l’alimentation saine et au bien-être des employés). Enfin, l’influence des nouvelles technologies est également pointée du doigt: elles peuvent selon la moitié des personnes interrogées contribuer à une alimentation plus équilibrée, via une application mobile par exemple.

Si les réseaux sociaux ont quelque peu modifié le secteur du recrutement, le CV reste toujours le support de communication majeur lors d’une recherche d’emploi. Mais les étudiants n’ont apparemment pas appris les outils nécessaires pour réaliser un bon CV lors de leurs études quand on voit qu’un candidat sur cinq estime que son curriculum vitae n’est pas assez percutant. Réaliser un tel document n’est en effet pas chose aisée, entre le choix des mots et du lay-out adaptés. Pour aider les jeunes diplômés, Manpower vient de lancer un nouveau service visant à épauler les chercheurs d’emploi dans leur rédaction de CV. Si tu surfes sur le site ci-dessous, tu as le choix entre plusieurs modèles pour enfin te démarquer lors de ton prochain entretien d’embauche.

INFOS : WWW.TWITTER.COM/EDENRED

INFOS : WWW.CVTEMPLATE.BE

Des dizaines de maçons, mais aussi des chauffagistes, des couvreurs, des menuisiers et des carreleurs. Soit plus de 50 jeunes à former en alternance au sein même de l’entreprise. C’est un véritable avis de recherche que lance la société de construction Thomas & Piron. Une occasion à saisir pour apprendre un métier d’avenir, reconnu en pénurie et qui assure un emploi à court terme. Engagé dans la formation des jeunes en alternance avec l’IFAPME depuis plusieurs années, Thomas & Piron entend ainsi former en son sein les futurs travailleurs et leur permettre une évolution au sein de l’entreprise. Si le secteur de la construction peine à susciter des vocations, l’emploi y est pourtant assuré avec des carrières stables et des possibilités de travail variées. Pose donc la première pierre de ta carrière en trouvant un stage en insertion chez Thomas & Piron! INFOS : WWW.THOMAS -PIRON.EU NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2018 | JANVIER 2019

TEXTE SD

Wanted: Thomas & Piron recherche 50 jeunes prêts à apprendre un métier de la construction

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10 astuces de Hudson

pour mieux maîtriser votre prochaine interview vidéo 5. Dosez l’éclairage Vérifiez l’éclairage de la pièce que vous prévoyez d’utiliser, en vous assurant que vous n’êtes pas dans l’ombre, et maintenez l’éclairage de votre écran d’ordinateur sur un réglage moyen à bas pour ne pas être trop mis en lumière. Evitez de diriger sur vous l’éclairage trop intense d’une lampe de bureau. 6. Minimisez le bruit de fond

Dans un contexte d’économie mondialisée, d’accélération technologique et de contraintes de mobilité, les entretiens vidéo sont de plus en plus considérés comme un moyen rapide et efficace de dialoguer avec un candidat potentiel au cours d’un processus de recrutement. Voici quelques astuces utiles de Hudson pour maximiser vos chances et avoir un maximum d’impact lors de votre prochain entretien Skype, Facetime... 1. Testez la technologie Faites une vérification technique avant de commencer votre entretien en ligne afin de vous assurer que votre connexion Internet est suffisamment stable pour éviter les interruptions et la faible qualité du son ou de l’image. Si la connexion se dégrade en cours d’entretien, proposez de passer à un entretien téléphonique classique. La qualité de votre message doit rester la priorité. 2. Entrainez-vous Faites une rapide simulation d’entrevue avec un(e) ami(e) et vous vous sentirez beaucoup plus confiant lorsque le moment sera venu. C’est une excellente occasion de tester votre configuration technique, vos niveaux de confort sur Skype mais aussi la qualité de vos réponses. Préparez-vous pour l’entrevue même. 3. Soignez votre présentation Assurez-vous d’abord que votre nom et votre photo Skype sont de qualité professionnelle, afin de créer la bonne impression dès le départ. Ce n’est pas le moment de porter des vêtements trop décontractés, même si vous êtes à la maison. Soignez votre apparence avec autant d’attention que pour un entretien face-à-face classique. 4. Aménagez votre environnement Tout comme pour une scène de film, soyez attentif à ce qui sera vu par la webcam. Placez-vous devant un fond soigné et neutre. Un tas de linge, une bibliothèque en désordre ou des piles de documents épars n’enverront peut-être pas le bon message.

Que ce soit une télé assourdissante ou le rugissement de l’autoroute à proximité, le bruit de fond peut interférer avec votre concentration et distraire votre interlocuteur. Assurez-vous d’être dans un endroit calme où vous ne serez pas dérangé - et rappelez-vous que votre micro captera aussi le froissement de papiers ou des chocs de pieds ou de mains sur la table, alors faites attention à minimiser ces types de bruits parasites. 7. Eloignez les distractions Juste avant de commencer votre interview en ligne, assurezvous de mettre votre téléphone en mode silencieux et désactivez les autres applications afin que les alertes de messages ne s’immiscent pas dans votre entretien et ne vous distraient pas. Enfin, ayez toujours à disposition sur votre écran d’accueil, votre curriculum vitae et autres documents importants. Une copie papier est souvent utile, surtout si vous devez jongler avec différents documents. 8. Établissez le contact visuel Durant ce type d’entretien, il peut être plus difficile de créer un engagement et une connexion avec votre interlocuteur à travers la vidéo - alors assurez-vous de contrer cela en regardant directement la webcam plutôt que votre interlocuteur sur l’écran. 9. Surveillez votre langage corporel Les indices physiques peuvent être encore plus visibles sur Skype, évitez donc de croiser les bras ou de courber les épaules. Adoptez une posture droite toute en étant détendue et ouverte, évitez de faire reposer votre tête dans votre main. N’oubliez pas de sourire souvent et évitez à tout prix des mouvements brusques. 10. Adaptez votre langage verbal Le format vidéo est souvent plus court qu’un entretien face à face. La concision est de mise pour maintenir la qualité de l’échange et l’attention de votre interlocuteur. Par contre, n’hésitez pas à ralentir le rythme de votre élocution et à mieux articuler encore pour une meilleure clarté de votre discours. Vous voilà à présent mieux armé pour faire une première bonne impression digitale ! Bien évidemment ces conseils sur la « forme » ne vous dispensent pas de soigner le « fond », principal centre d’intérêt de votre interlocuteur.

Si vous avez des questions concernant votre interview vidéo, n’hésitez pas de contracter notre collègue Magalie Verstraeten via magalie.verstraeten@hudson.com ou +32 9 242 54 89.


ENVIE D’UN STAGE EXCITANT ? COMMENCE AVEC LES RH AU SEIN D’HUDSON

Hudson recherche DES STAGIAIRES MOTIVÉ(E)S •

Nous offrons des possibilités de stage aussi bien dans la consultance HR que dans les autres services de support (OM, marketing, …).

Nous élaborons un éventail de tâches sur mesure en tenant compte de ta formation, des exigences spécifiques de ton stage et de tes ambitions.

Tu reçois la chance de réellement contribuer au déroulement et de mener à bien des missions que nous te confions.

En prenant contact avec diverses entreprises issues de secteurs variés, tu accroîts ta perspective/point de vue sur le marché du travail et tu commences à construire ton propre réseau.

Tu entres directement dans une chouette équipe où la communication ouverte et la confiance règnent.

Après un stage réussi, nous nous tenons toujours prêts à regarder ensemble sur ce que le futur te réserve.

Intéressé(e) ? Prenez contact avec Miek Vekeman et envoyez votre candidature à l’adresse miek.vekeman@hudson.com en mentionnant la référence BE765753. Votre dossier sera traité dans les plus brefs délais et en toute confidentialité.


MON JOB D’ÉTUDIANT

Une journée-type de travail?

«La première semaine, j’ai reçu une formation technique pour la caisse, à la centrale à Halle, qui nous apprend toutes les astuces pour bien tenir une caisse. Ensuite, selon les journées, le jobiste fait de la mise (ndlr: mise en rayons) ou de la caisse. C’est souvent six heures de caisse pour deux heures de mise en ce qui concerne les étudiants.»

Avantages de ce job d’étudiant?

DANS UN SUPERMARCHÉ

«Ce que j’apprécie dans ce job, c’est la polyvalence, le fait de pouvoir être autonome et de prendre des initiatives. Ne pas faire tout le temps la même chose, c’est ce qui est gratifiant dans ce travail. Les journées passent beaucoup plus vite comme ça. Chaque journée est différente, chaque client est différent… En plus, il y a une bonne ambiance entre les jobistes, c’est assez familial comme atmosphère. Je suis tous les jours contente de venir travailler ici!»

Au cours de cette année académique, nous partons à la rencontre de jobistes étudiants à travers le pays. Pour en savoir plus sur leur expérience et leur quotidien. Pour ce numéro, nous avons rencontré Céline, employée dans un supermarché bien connu de la capitale. SÉBASTIEN DALOZE

Inconvénients de ce job d’étudiant?

«Ce n’est pas toujours évident de gérer les clients mécontents en tant qu’étudiante. Surtout au début quand tu n’es pas très sûre de toi. Ce métier m’a donc aussi appris à mieux communiquer avec le client, d’une façon appropriée, selon les valeurs du supermarché en question.»

Facile à combiner avec les études?

PRÉNOM : CÉLINE ÂGE : 27 ANS ÉTUDES : MASTER EN SANTÉ PUBLIQUE JOB : EMPLOYÉE DANS UN SUPERMARCHÉ LIEU : AUDERGHEM

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Pourquoi un job dans un supermarché?

«Vu qu’il y a beaucoup de jobs proposés dans les supermarchés, c’est par là que j’ai commencé ma recherche de job d’étudiant. J’ai postulé dans différents supermarchés et c’est cette chaîne qui m’a rappelée en premier. Je n’allais jamais faire mes courses chez eux avant, je ne connaissais donc pas du tout ce magasin! Et j’ai vraiment bien apprécié l’ambiance qui y règne, dès les premiers jours.»

«J’ai toujours travaillé le samedi en tant qu’étudiante. Je prenais donc le temps de travailler à mes cours pendant la semaine pour être libre le samedi de travailler ici.»

Première expérience de jobiste?

«Avant, j’avais déjà travaillé comme étudiante dans une agence immobilière sociale. On m’y demandait davantage de travail administratif. C’était donc assez répétitif et solitaire comme boulot. Ce qui est nettement moins enrichissant que les interactions présentes dans mon job actuel.»

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2018 | JANVIER 2019


L’équipe de GUIDO recherche des rédacteurs urbains!

Savais-tu que les guides Guido étaient chaque année écrits par les étudiants eux-mêmes? Cela va de soi, car tu es le mieux placé pour savoir ce qui se passe dans ta ville étudiante! Tu connais par cœur chaque centimètre carré de ta ville étudiante, tu possèdes une belle plume et tu sais respecter les deadlines?

Tu es alors peut-être le rédacteur urbain que nous cherchons.

stage ou job d’étudiant une première expérience sur ton CV

Intéressé(e)?

www.guido.be/bonnesplumes

Remplis le test d’embauche, ajoute ton CV et prends contact avec tom@guido.be. Tu veux effectuer un stage dans notre rédaction? Envoie un mail à sebastien@guido.be pour toutes les infos.


«Dans la photo, il y a beaucoup d’effets de ‘mode’, il faut donc suivre les tendances et s’adapter très vite»

BEBOOTH UNE PHOTO-SOUVENIR DE TA SOIRÉE EN CINQ SECONDES CHRONO!

Impossible d’y échapper… Si tu as participé à une soirée, un mariage ou un bal étudiant au cours des dernières semaines, tu as certainement dû te retrouver à réaliser tes meilleures grimaces devant un photo-booth loué pour l’événement. Ces photomatons d’un nouveau genre sont en plein boom. On a essayé de connaître les raisons d’un tel succès en compagnie de Jean-François Falaux, le S É B A S T I E N DA L O Z E créateur de BeBooth (www.bebooth.be).

GUIDO : Pourquoi avoir eu envie de

développer un concept autour de la photo? JEAN-FRANÇOIS : J’adorais l’idée de partager les photos, au départ en famille et entre amis… C’est ainsi que j’ai décidé de me lancer à mon propre compte en 2007. J’ai commencé en achetant une machine d’occasion et installé mes ‘bureaux’ dans un garage. Petit à petit, nous avons grandi. GUIDO : Avant la BeBooth, tu proposais

«Les gens n’impriment plus les photos mais adorent le principe du ‘souvenir instantané et palpable’» 72

un service photos, quels étaient tes principaux produits? JEAN-FRANÇOIS : En plus des impressions de photos et posters, nous proposons des impressions sur Dibond, Forex, Canvas. Des livres-photos sont également disponibles. Nous avons également un service ‘sur mesure’ pour les professionnels. NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2018 | JANVIER 2019


GUIDO : Est-ce facile de se lancer en

GUIDO : Qu’est-ce qui vous distingue de

tant qu’indépendant? JEAN-FRANÇOIS : À l’époque, j’avais créé une plateforme de partage. J’ai été démarché pour aller travailler chez un concurrent qui détenait à l’époque une grosse part du marché belge. L’idée de me lancer à mon propre compte a percolé… Je me suis lancé ce défi. Et donc à la question «Facile?», je dirais: non. Période de crise, flambée du numérique et du fait que les consommateurs impriment de moins en moins. Au niveau familial aussi, cela implique des concessions. Nous avions de jeunes enfants, ma femme était peu disponible, mais on a relevé le défi. Il faut dépasser ses limites pour avancer.

vos concurrents dans ce domaine? JEAN-FRANÇOIS : Nous travaillons avec une tablette, ce qui a permis de diminuer le prix de location.

aux nombreuses options offertes (filtres, déformations, vidéos, envoi WhatsApp…). La plupart d’entre eux font donc notre publicité dans leur entourage.

GUIDO : Quelles sont les différentes

GUIDO : Conseillerais-tu à tous les

solutions proposées pour le photo-booth? JEAN-FRANÇOIS : Nous proposons une formule à 250 € pour 400 photos imprimées et une autre à 190 € pour 175 photos imprimées. La formule à 400 photos est surtout prisée pour les événements (mariages…) avec beaucoup d’invités. La BeBooth continue à fonctionner même s’il n’y a plus de papier pour imprimer, et toutes les photos sont disponibles en temps réel sur une galerie web privée et sur WhatsApp.

étudiants de lancer leur propre entreprise? JEAN-FRANÇOIS : Je leur conseillerais de prendre leur temps. De travailler, beaucoup, et d’acquérir de l’expérience. Puis de se lancer quand ils se sentent prêts.

GUIDO : Quelles ont été les

principales embûches rencontrées lors de la création de ton entreprise? JEAN-FRANÇOIS : N’ayant pas de formation de gestion ni de marketing, il faut se renseigner, apprendre par soi-même, chercher des subsides et se tenir informé. C’est une gestion ‘multitâche’ quand on commence seul. Il faut être rigoureux et structuré en restant innovant et inventif. Le challenge dans la photo, c’est qu’il y a beaucoup d’effets de ‘mode’, pour rester dans la course, il faut suivre les tendances et s’adapter, et ça va très vite.

crais-tu par exemple un étudiant d’utiliser votre BeBooth pour une soirée, par exemple? JEAN-FRANÇOIS : D’abord le prix, 190€ pour une soirée ou un weekend avec 175 photos imprimées. Difficile de faire moins cher pour un photo-booth de qualité. Ensuite, le fun. Les gens s’amusent ensemble devant l’objectif et gardent de super souvenirs de leur soirée.

GUIDO : Vous proposez donc depuis

GUIDO : Quels sont les principaux

peu un photo-booth pour les soirées… JEAN-FRANÇOIS : Comme je le disais, il faut s’adapter. Les gens n’impriment plus les photos prises avec appareils ou smartphones mais adorent le principe du ‘souvenir instantané et palpable’. Ce photobooth, je l’ai imaginé et construit moi-même. Testé d’abord avec nos potes et en famille, il a ensuite été développé à plus grande échelle. Notre force, c’est que nous avons créé le logiciel nousmêmes, il est modulable et adaptable. Et nous visons des prix plus démocratiques que la concurrence. GUIDO : Comment se fait-il que les

photo-booths aient tant de succès actuellement? JEAN-FRANÇOIS : Les gens impriment de moins en moins. Le culte de l’instantané fait partie de notre réalité et permet aux utilisateurs d’avoir un souvenir concret immédiat. Les photos de vacances par exemple restent sur notre smartphone ou ordinateur. NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2018 | JANVIER 2019

GUIDO : Est-ce toujours facile pour toi

d’être ton propre patron?

JEAN-FRANÇOIS : C’est difficile au quo-

tidien, mais cette liberté d’entreprendre n’a pas de prix. Je ne changerais pour rien au monde!

«Les gens s’amusent ensemble devant l’objectif et gardent de super souvenirs de leur soirée» GUIDO : Comment convain-

GUIDO : Quels autres produits

envisages-tu de développer à l’avenir? JEAN-FRANÇOIS : Nous allons continuer à faire évoluer nos BeBooth, par exemple en ajoutant des fonctionnalités, en modifiant le design… Nous travaillons également sur une solution d’affichage multiécrans pour diffuser en temps réel les photos prise sur la BeBooth lors de grands événements.

retours de vos clients?

JEAN-FRANÇOIS : Les clients ayant

déjà testé un photo-booth d’une autre marque sont agréablement surpris par la facilité d’installation et d’utilisation. Ils trouvent également le système beaucoup plus fun grâce

ON A TE S TÉ L A BEBOOTH ! Lors d'une récente soirée, GUIDO a eu la chance de tester une BeBooth et n'y allons pas par quatre chemins, on a adhéré et adoré! Les points forts de ce photo-booth par rapport à des autres que l'on aurait testés? La facilité d'installation (deux prises connectées et c'est parti!), la qualité des photos, les nombreux filtres proposés, la rapidité d'impression (moins de cinq secondes), la possibilité de s'envoyer la photo via WhatsApp, les GIF de nos poses (hyper sympa!), les possibilités de déformation des photos, les trois modèles différents (une photo, trois photos en mode signet ou quatre photos), un album à partager en ligne, … La preuve du succès? 379 photos imprimées lors d'une soirée rassemblant moins de cinquante personnes! Top!

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POSTULER

LA BONNE RÉPONSE :

En fait, tu es en quelque sorte obligé de poser quelques questions à ce moment-là. La meilleure option est de demander de plus amples informations sur l’entreprise, l’ambiance, les plans pour le futur, les investissements et la position à l’intérieur du secteur.

«Donne trois caractéristiques positives de ton précédent patron»

LES BONNES RÉPONSES POUR TON

ENTRETIEN D’EMBAUCHE Lors d’un entretien d’embauche, tu dois répondre à un flot incessant de questions. Quelle est la meilleure réponse à donner? Et que faut-il éviter de dire? GUIDO te donne un aperçu des bonnes et des mauvaises réponses. HERBERT DE PAEPE

LA MAUVAISE RÉPONSE :

Si tu penses pouvoir facilement te défaire de cette question en déclarant que tu postules pour un premier emploi, ravise-toi. Dans ce cas, il te faudra énumérer les qualités de ton maître de stage ou de ton promoteur. Et ne dis jamais que ces personnes n’avaient aucune caractéristique positive. LA BONNE RÉPONSE :

Allez, tu n’es pas tout de même pas un misanthrope refoulé? Ce n’est quand même pas difficile de penser à trois qualités chez un autre être humain?

«Quels sont les défauts que l’on remarque en premier chez toi?» LA MAUVAISE RÉPONSE :

Le postulant idéal n’existe pas, il n’est donc pas possible de répondre ici que tu n’as aucun défaut. LA BONNE RÉPONSE :

«Pourquoi devrions-nous te donner le poste à toi?» LA MAUVAISE RÉPONSE :

«Car je suis le meilleur», même si tu en es réellement convaincu. L’arrogance et une confiance en soi démesurée ne paie rarement ou jamais lors des entretiens d’embauche, sauf pour les fonctions commerciales impitoyables. LA BONNE RÉPONSE :

C’est le moment idéal pour énumérer une nouvelle fois tes points forts et tes arguments les plus aiguisés, sans pour autant diminuer les autres chercheurs d’emploi.

«Que penses-tu de moi, en tant qu’intervieweur?» LA MAUVAISE RÉPONSE :

Le recruteur ne pose pas cette question parce qu’il n’est pas sûr de lui. 74

Non, il entend tester ta connaissance des hommes et ta capacité de jugement. Ne commence donc pas à lui frotter la manche en lui affirmant qu’il a posé des questions fantastiques, car ce n’est pas le but de sa question. LA BONNE RÉPONSE :

Ne réponds pas directement, mais essaie de deviner quelques caractéristiques positives de l’homme ou de la femme en question. Dis-lui par exemple que tu penses qu’il/ elle est direct(e) et/ou professionnel(le).

«Avez-vous des questions?» LA MAUVAISE RÉPONSE :

Ne dis jamais que tu n’as pas de questions, car cela donne une impression de désintérêt, de lenteur ou de manque d’inspiration. Ne demande pas non plus directement si tu as décroché le job et le salaire que tu vas recevoir.

Comme d’habitude dans les questions sur les caractéristiques positives et négatives, l’honnêteté est de mise. Cette question est pourtant plus ingénieuse que les questions standard, réfléchis bien et essaie de dégoter un défaut relativement innocent mais concret. L’impatience par exemple.

«Combien aimerais-tu gagner?» LA MAUVAISE RÉPONSE :

Selon des études, il semblerait que les jeunes diplômes aient tendance à surestimer leur premier salaire. N’avance donc pas un montant astronomique à faire hurler de rire le recruteur. Affirmer que le salaire n’a pas d’importance n’est pas non plus conseillé. LA BONNE RÉPONSE :

Cela doit être préparé à l’avance. Établis un salaire en-dessous duquel tu ne veux absolument pas aller, ajoutes-y 10%, ce qui donne le montant que tu peux mettre sur la table. Le recruteur voudra sans doute négocier en salaire brut, mais cela ne veut pas dire que tu ne peux pas donner un salaire net. NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2018 | JANVIER 2019


Théâtre Royal des Galeries Directeur : David Michels

Du 5 décembre 2018 au 27 janvier 2019

Bernard Lefrancq, Angélique Leleux, Perrine Delers, Denis Carpentier, Anne Chantraine, Marie-Sylvie Hubot, Gauthier Bourgois, Frédéric Celini, Natasha Henry et Philippe Peters. Mise en scène : Alexis Goslain Décors : Francesco Deleo Costumes : Ronald Beurms et Fabienne Miessen Lumières : Laurent Comiant Chorégraphies : Kylian Campbell Réalisation musicale : Bernard Wrincq

 www.trg.be 02 512 04 07 du mardi au samedi de 11h à 18h Galerie du Roi, 32 à 1000 Bruxelles

En coproduction avec La Coop asbl avec le soutien de Shelterprod, taxshelter.be, ING et du tax-shelter du gouvernement fédéral belge



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