Guido Magazine N°82 FR

M A G A Z I N E G R ATU I T P O U R LE S É TU DI A N TS & LE S STARTERS - N UMÉRO 82 - 15 ÈM E AN N ÉE - FÉVRIER - M ARS 2016 BELGIE / BELGIQUE PB-PP BC 6056 TOELATING GESLOTEN VERPAKKING AUTORISATION ENVOI CLOS Gent X - BC 6056 afgitekantoor Gent X P 303747

DOSSIER

Ces étudiants ont vécu leur quart d’heure de gloire

CITY-TRIP

Découverte de la ville étudiante de Newcastle

YOUNG STARTERS

Un Mario Kart grandeur nature!

ALICE ON THE ROOF TOUJOURS PLUS HAUT

WW

RÉVÉLATION

JUSTINE KATZ

FEEL GOOD

GRANDGEORGE

POP ET CLASSIQUE

L.E.J

BE

VION E T D’A K IC T E UN OPE GAGN OUR L’EUR P

O W. G U I D

.

SEREIN

BOULI LANNERS

CONTENU

3O VOYAGES NEWCASTLE

O4 16 INTERVIEW ALICE ON THE ROOF

N°

82

Quinzième année février - mars 2016 Le prochain Guido Magazine paraît le 11 avril

CONCOURS

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DOSSIER JE SUIS PASSÉ À LA TÉLÉ

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MUSIQUE GRANDGEORGE

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INTERVIEW ALICE ON THE ROOF ACTUALITÉ DES CAMPUS LES ANNÉES D’ÉTUDES DE JUSTINE KATZ DOSSIER JE SUIS PASSÉ À LA TÉLÉ VERY IMPORTANT STUDENT CÉLESTIN DE WERGIFOSSE KOT À L’HONNEUR LE THÉÂTRE UNIVERSITAIRE DE LOUVAIN UNE NUIT À LOUVAIN-LA-NEUVE VOYAGES NEWCASTLE MON ERASMUS ANECDOTES DU BOUT DU MONDE LOVE PROFESSOR TRENDS ZAP GUIDO CONCOURS SUR TABLETTE OU ONLINE DR JOS LA VIANDE ROUGE AUTO SPORT ALEXANDRE TEKLAK TEST QUELLE BIÈRE POUR MOI? GUIDOKU W E WW MULTIMÉDIA O.B .

D I GU GAMES SITE-SEEING DVD CINÉMA MUSIQUE GRANDGEORGE, L.E.J, ERIKSSON DELCROIX CD BD JOBNEWS MON JOB D’ÉTUDIANT DANS UN MAGASIN DE VÊTEMENTS CAPTAINS OF INDUSTRY BART BUYSSE (FEB) YOUNG STARTERS UN MARIO KART GRANDEUR NATURE! WORKAHOLICS BOULI LANNERS POSTULER TROUVE UN JOB EN 5 ÉTAPES

VERY IMPORTANT STUDENT Célestin de Wergifosse

Chef d’entreprise dès son plus jeune âge, Célestin de Wergifosse s’est rapidement fait un nom grâce à des inventions primées dans les concours les plus prestigieux. Alors qu’il vient d’entamer ses études universitaires, nous revenons en sa compagnie sur son étonnant parcours.

SORTIES Une nuit à Louvain-la-Neuve

«Louvain-la-Neuve, tu n’dors jamais la nuit…» Tel est le refrain bien connu des guindailleurs louvanistes qui n’ont jamais été déçus par la ferveur qui s’empare de cette ville artificielle dès la tombée de la nuit. Suis donc le guide pour passer une nuit d’enfer dans les entrailles de cette cité universitaire pas comme les autres!

MUSIQUE L.E.J

Lucie, Elisa et Juliette ont à leur compteur plus de 60 millions de vues sur YouTube et ce sont principalement leurs medleys qui sont à l’origine de ce buzz.

La sortie de leur premier album était l’occasion de découvrir qui se cache derrière les initiales les plus célèbres de la musique hexagonale actuelle.

WORKAHOLICS Bouli Lanners

Après l’immense succès des Géants, Bouli Lanners est de retour sur les écrans avec Les premiers les derniers, un film dans lequel il partage l’affiche avec Albert Dupontel. Nous l’avons rencontré pour en savoir plus sur ce film sombre mais tout aussi positif.

YOUNG STARTERS AUCUN ÉLÉMENT DE CETTE ÉDITION NE PEUT ÊTRE REPRODUIT ET/OU RENDU PUBLIC AU MOYEN D’IMPRESSION, DE PHOTOCOPIE, DE MICROFILM OU D’UNE AUTRE MANIÈRE, SANS L’AUTORISATION ÉCRITE PRÉALABLE DE L’ÉDITEUR. IDÉES? COMMENTAIRES? PLAINTES? SUGGESTIONS? ENVOIE UN MAIL À REDACTION@GUIDO.BE

COLOPHON

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Un Mario Kart grandeur nature

Quel gamer n’a jamais rêvé d’enfourcher un kart et de jouer à son jeu de prédilection en live? C’est désormais possible grâce à BattleKart qui permet de faire une véritable course de karting dans un décor de réalité augmentée.

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ALICE ON THE ROOF Son magnifique tube Easy Come Easy Go l’a intronisée nouvelle idole de la chanson made in Belgium. À tout juste 21 ans, la très attachante Alice on the roof livre un premier album (Higher) réussi de bout en bout. Malgré une journée promo éreintante, c’est avec un grand sourire que la rescapée de The Voice Belgique nous accueille dans les locaux de sa maison de disques.

SÉBASTIEN DALOZE

GUIDO : Lors d’une journée promo

comme celle-ci, qu’est-ce que cela te fait de voir autant de journalistes s’intéresser à ton travail?

ALICE ON THE ROOF: Ça fait bizarre.

Au début, tous ces gens, toutes ces interviews, ça me faisait un peu peur, mais je m’y suis habituée, j’apprécie vraiment de parler de mon album.

GUIDO : Tu as réussi à dominer ta timidité naturelle pour ces interviews?

ALICE ON THE ROOF: Oui, beaucoup.

Quand je rencontre aujourd’hui des gens dans la rue, je ne suis plus du tout intimidée. Mais c’est vrai que 4

parler de soi est toujours un exercice bizarre. Il faut faire attention à sa constance, à sa prestance, ne pas dire des bêtises! J’y prends de plus en plus de plaisir, ça me permet de prendre du recul par rapport à ce que je fais.

Privée de dessert

GUIDO : Quand tu te retournes sur les

neuf derniers mois qui ont suivi la sortie de ton premier single, quel est ton sentiment?

ALICE ON THE ROOF : C’est fou! Ça a été plein de rebondissements auxquels je ne m’attendais vraiment pas. Moi,

j’adore les surprises, je suis du genre à prendre ce que m’offre la vie. Je suis donc super contente! J’ai appris énormément pendant ces derniers mois, même s’il y a eu des expériences moins évidentes, comme la scène qui me faisait très peur. J’ai eu la chance et la malchance de pouvoir faire immédiatement des grosses scènes.

Je ne suis donc pas passée par la case ‘galère’, les concerts dans les cafés. Je sentais que ça me manquait quand même, c’est pour cette raison que le Mystery Tour a été mis sur pied, avec dix dates dans des lieux insolites et plus confinés. Ça m’a permis d’expérimenter plein de choses, et depuis je vis beaucoup mieux la scène. Je suis mordue de ça maintenant.

GUIDO : Si tu devais te retrouver face à face avec la Alice Dutoit des blinds de The Voice Belgique, que lui dirais-tu?

ALICE ON THE ROOF : Moi, j’ai une façon de voir la vie en n’exprimant jamais de regrets. Je lui dirais donc «Aie confiance, ne te tracasse pas, tout va bien se passer» et «Continue à avoir des coups de tête». Je me suis en FÉVRIER | MARS 2016

© Julie Calbert

I N T E RV I E W

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effet rendu compte que les quelques coups de tête que j’ai eus dans ma vie m’ont à chaque fois portée et permis d’avancer. Par contre, quand je commence à douter de moi ou à me poser des questions, ça me bloque.

GUIDO : Tu as fait beaucoup de plateaux télé et radio en Belgique et en France.

Qu’est-ce qui t’a le plus marquée pendant ce parcours médiatique?

ALICE ON THE ROOF: C à vous, c’était assez impressionnant. Notamment parce que je suis une fan de l’émission. Ça me faisait drôle de savoir que j’allais y mettre les pieds.

J’étais quand même frustrée parce que je n’ai pas pu manger le dessert vu que c’est à ce moment-là que j’ai dû chanter! (rires) Je remarque une énorme différence d’approche entre la France et le Belgique. Chez nous, il y a une ambiance rassurante, bon enfant, tout le monde connaît tout le monde… En France, par contre, ils sortent directement les grands chevaux. Il y a quinze personnes qui me suivent quand je vais en France alors qu’en Belgique, il n’y en a qu’une!

GUIDO : Le succès aidant, j’imagine que ça doit être plus difficile pour toi de faire tes courses tranquillement!

ALICE ON THE ROOF: J’adore faire les courses en plus! Je prends vraiment du plaisir à tous ces petits trucs du quotidien. Bon, chez moi quand je vais au SPAR, c’est un peu difficile.

Mais les gens restent très respectueux et quand ils viennent me parler, c’est toujours pour avoir un mot encourageant ou gentil, ça redonne du sens à ce que je fais, ça me rebooste à continuer. Ce sont souvent mes cheveux qui me trahissent, je mets donc parfois une capuche pour être plus tranquille! (sourire)

La tête dans les nuages

GUIDO : Ton premier album est sorti fin

«Je mets un point d’honneur à conserver mon côté naturel et enfantin» GUIDO : Le titre Higher renvoie-t-il à

cette musique aérienne ou au fait que tu veuilles encore aller plus haut à l’avenir?

ALICE ON THE ROOF: C’est un mix, c’est vraiment ça. Le titre de l’album fait référence à mon côté rêveuse qui est très proéminent chez moi. Le fait d’avoir la tête dans les nuages.

Ce qui peut être une qualité comme un défaut. Higher est aussi le refrain de la première chanson Let Me Down, dans laquelle j’exprime mon souhait de grandir et de prendre du recul. Et c’est vraiment la musique qui me permet aujourd’hui de faire ça. Je compare cela un peu à un voyage de six mois au Pôle Nord.

Le fait de faire de la musique me permet de rencontrer plein de gens.

Par exemple, je reste beaucoup avec des adultes qui ont le double de mon âge! J’ai acquis beaucoup de maturité en peu de temps. Mais je mets un point d’honneur à conserver un côté naturel et enfantin et à prendre la vie avec légèreté. À 21 ans, je suis dans la transition entre l’insouciance de l’enfance et l’âge où on est censé se prendre en charge.

GUIDO : Tu as travaillé avec Marc Pinilla et Dada de Suarez pour cet album.

ALICE ON THE ROOF: Chaque matin, on se retrouvait en studio avec nos idées pour les titres de l’album, que ce soit un thème ou une mélodie.

Ensuite, tout se fait en même temps.

Ils plaquent les accords et sur cette mélodie, je mets mes paroles dessus.

C’est donc très spontané et intuitif.

Je me suis rendu compte que quand on se prenait la tête, ça cassait notre énergie. Marc a instauré un rythme de travail similaire à celui d’un employé de bureau en quelque sorte, avec des horaires très précis, pas de travail le week-end… C’était très équilibré et vraiment chouette.

Kinder Surprises et Disneyland

GUIDO : On The Roof est une ballade

qui se distingue sur l’album. On a l’impression que celle-ci est plus personnelle?

ALICE ON THE ROOF: C’est la dernière chanson que j’ai écrite pour cet album. Il y a donc plus de recul.

C’est ma préférée parce qu’elle parle de moi dans mon intégrité. Ça me présente comme quelqu’un d’entier, avec ses imperfections et ses doutes.

Je trouve cela plus intéressant de nourrir des imperfections plutôt que d’être quelqu’un de lisse. J’aime garder cette fragilité, ces fêlures. Éviter le formatage. J’adore chanter cette chanson en live, je sens que je me livre vraiment dans cette chanson.

GUIDO : Deuxième single à sortir, Lucky You semble avoir été taillé pour faire sautiller le public à tes concerts…

janvier. Enfin?!

pendant un an, de cet album. J’étais donc contente d’enfin le présenter à mon public. Avec Higher, j’avais envie de répondre aux attentes des gens mais aussi de les surprendre.

GUIDO : Un album très réussi rempli de titres pop aériens et cohérent de bout en bout…

ALICE ON THE ROOF: Merci beaucoup pour le compliment! Cet album, c’est un peu mon identité, il était donc important pour moi qu’il y ait un fil conducteur entre toutes les chansons, une unité, une cohérence dans cet album. C’est Tim Bran, le producteur (ndlr: de London Grammar ou de La Roux), qui a aidé à avoir ce résultat.

FÉVRIER | MARS 2016

© Julie Calbert

ALICE ON THE ROOF: On en a parlé

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ALICE ON THE ROOF: En effet, on la place souvent en fin de set pour faire bouger les gens et dégager de l’énergie. C’est chouette parce que j’ai souvent les mêmes retours des spectateurs qui me confient qu’ils ne pensaient pas qu’ils allaient autant bouger à mon concert!

GUIDO : Justement, tu es sur scène actuellement, quelles émotions te procurent ces concerts?

ALICE ON THE ROOF: Sur scène, je me transforme. Je ne suis plus moimême. Les cheveux roses, ce n’est pas pour rien, ça fait aussi partie du personnage. Ça me permet de mettre une distance entre la personne et l’artiste, ça permet de se préserver, de faire la part des choses.

S’entendre à la radio, c’est un peu abstrait. Par contre, partir sur scène à la rencontre des gens, c’est vraiment l’essence de notre métier. C’est là qu’on comprend l’impact de nos chansons. Quant à la vie de tournée, j’adore vraiment ça, avec ce côté ‘colonie de vacances’ entre nous.

GUIDO : Dans une autre chanson (Race In The Shadows), tu exprimes ton désir de redevenir à nouveau une enfant. Ça t’arrive souvent d’avoir cette envie de retourner en arrière?

ALICE ON THE ROOF : À fond, j’ai ça tous les jours, c’est le problème!

J’adore les Kinder Surprises, Disneyland, … (rires) GUIDO : Les fidèles de The Voice Belgique se souviennent certainement de ton frère Louis! Il s’est remis de ton élimination précoce du télé-crochet?!

© Julie Calbert

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ALICE ON THE ROOF: Depuis deux ans, il s’en est remis, oui! (rires) Par contre, il est venu me voir cet été dans un festival et ma mère m’a expliqué qu’il a fondu en larmes quand il m’a vue! Exactement la même chose que pendant l’émission. Ça le dépasse, c’est trop pour lui! On l’appelle même Louis on the roof à l’école, il adore!

ALICE ON THE ROOF SERA EN CONCERT AUX DATES SUIVANTES : AU MANÈGE DE MONS LE 26 FÉVRIER À L’EDEN (CHARLEROI) LE 27 FÉVRIER AU CIRQUE ROYAL LE 28 FÉVRIER AUX ARDENTES LE 9 JUILLET AUX FRANCOFOLIES LE 22 JUILLET

© Julie Calbert

MALGRÉ LE SUCCÈS, TOUJOURS AUX ÉTUDES!

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Même si elle cartonne dans les bacs depuis quelques semaines, Alice n’a pas souhaité mettre ses études entre parenthèses et mène de front sa carrière de chanteuse et ses études d’institutrice primaire à la HELHa de Braine-le-Comte.

«J’ai un peu de mal, je fais ça à distance. Je suis dans la même situation qu’un sportif professionnel. Les profs sont très compréhensifs, ils viennent d’ailleurs me voir en concert! Comme les autres étudiants aussi, avec qui ça passe comme une lettre à la poste, il y a une bonne ambiance entre nous.» Avec cet emballement des derniers mois, on imagine la difficulté d’Alice à poursuivre ses études aussi sérieusement que possible.

«Jusqu’à aujourd’hui, c’était hyper important pour moi de suivre des études, on ne sait en effet pas de quoi l’avenir sera fait. En même temps, le temps que je passe à consacrer à mes études, j’aimerais de plus en plus le mettre à profit de ma musique. Je termine vraiment pour avoir une sécurité, mais ma plus grande envie, c’est de faire de la musique, bien entendu.»

FÉVRIER | MARS 2016

QUELQUES SEMAINES DE RÊVE À L’ÉTRANGER POUR PARFAIRE SON ANGLAIS ?

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AC T U D E S C A M P U S

L’actu des campus! As-tu également quelque chose à dire? Organises-tu un événement hors du commun? As-tu été témoin d’un truc louche sur ton campus? Les pages qui suivent sont pour toi! Envoie un mail à redaction@ guido.be ou faxe tes infos au 09/210.74.85 et peut-être feront-elles partie de nos prochaines actus.

Des étudiantes nues pour la bonne cause

Pour la troisième année consécutive, les étudiantes de l’équipe universitaire de rugby de Liverpool ont enlevé leurs habits pour la bonne cause. Un geste fortement apprécié par les supporters, étant donné que ce calendrier a rapporté l’année passée plus de 2000 livres (2853 euros) pour la recherche sur la maladie héréditaire de Duchenne. Cette année, les recettes des ventes ont été reversées à Coppafeel, une organisation locale qui montre aux jeunes femmes la façon de se palper elles-mêmes la poitrine afin de lutter efficacement contre le cancer à un stade non avancé. Pour dix livres (15,15 euros), tu peux toujours te procurer leur calendrier 2016 en surfant sur le site mentionné ci-dessous.

INFOS : HTTP://UOLWRLNAKEDCALENDAR16.MOONFRUIT.COM

TEXTE SÉBASTIEN DALOZE

Sur Snapchat, des étudiants se prennent en photo au réveil avec des inconnus!

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À l’heure des réseaux sociaux, tout va de plus en plus vite pour une majorité des étudiants et Snapchat n’a pas contribué à freiner les pulsions de la jeunesse actuelle qui abreuve ses amis de photos dans des positions toutes plus étonnantes les unes que les autres. Et ce n’est pas près de s’arrêter car les étudiants développent pour le moment une nouvelle habitude: se prendre en photo au lit avec un(e) inconnu(e) après une soirée trop arrosée! Puisqu’une photo vaut bien mieux qu’un long discours, ils profitent ainsi de ces photos éphémères pour demander aux potes présents à la soirée quelle peut bien être cette conquête d’un jour qui squatte leurs draps au petit matin. Le site Démotivateur a même réalisé une compil de ces quelques clichés!

INFOS : WWW.DEMOTIVATEUR.FR

Kylie Jenner à l’université?

Non merci!

À 18 ans, un grand nombre d’adolescents se posent la question d’entamer des études supérieures ou de se lancer directement sur le marché de l’emploi. Si ce choix s’avère souvent plus difficile que prévu, pour certains le dilemme n’est pas vraiment de rigueur. Comme pour la demi-sœur de Kim Kardashian qui a décidé de continuer son petit business du buzz, des produits de beauté et des photos dénudées (elle a récemment dévoilé son généreux popotin au cours d’une séance photo pour le magazine Interview) plutôt que d’arpenter les couloirs d’une université. Se félicitant d’avoir «accompli des choses que beaucoup de femmes de 35 n’ont toujours pas faites», Kylie ne souhaite pas aller à l’université pour le moment, même si elle se déclare prête à y aller si l’envie devait se faire sentir à l’avenir.

INFOS : WWW.INSTAGRAM.COM/KYLIEJENNER FÉVRIER | MARS 2016

Une université flottante pour 7000 étudiants, c’est possible!

Une université flottante de la forme d’une raie manta, totalement autonome et pouvant accueillir plus de 7000 personnes? Non, tu n’hallucines pas, tel est bien le projet de Jacques Rougerie, passionné de la mer et de l’architecture avec la Cité des Mériens, un gigantesque bâtiment s’étendant sur plus de 900 mètres et voguant tranquillement sur la mer. Cette cité flottante sera en outre totalement autonome grâce à ses dizaines de turbines placées au niveau de ses nageoires ainsi qu’aux courants marins qui alimenteront les différents espaces de travail de la structure. Maintenant, on attend quand même de voir la réalisation de ce projet ambitieux avant de s’enthousiasmer davantage.

INFOS : WWW.ROUGERIE.COM

Un étudiant forcé à manger des excréments humains par son professeur

Tu t’es fait piquer ton vélo?

PRENDS TA REVANCHE SUR

Dans notre série des WTF (what the fuck?), on se rend aujourd’hui en Corée du Sud où un professeur d’université vient d’être condamné à douze ans de prison après avoir contraint un de ses étudiants à manger des excréments humains et à boire de l’urine pendant deux ans. Arrêté en juillet dernier, le professeur Jang a pu compter sur l’aide de trois autres étudiants pour abuser de son étudiant. Après lui avoir mis sur la tête un sac en plastique, ils forçaient ensuite la victime à manger des excréments. Pourquoi celui-ci a-t-il toléré ces abus pendant une période de deux ans? Tout simplement parce qu’il avait l’espoir que l’accusé l’aide à lui trouver un poste d’enseignant à l’université.

L’université, un monde impitoyable!

Un master en art de la pizza à l’Université de Manchester

INFOS : WWW.STARTRIBUNE.COM

INFOS : WWW2.MMU.AC.UK

FÉVRIER | MARS 2016

WWW.GUIDO.BE

En collaboration avec Pizza Hut, l’Université Métropolitaine de Manchester (MMU) vient de lancer un nouveau programme d’études centré sur la préparation de pizzas. Ce cursus de cinq ans enseignera aux 1500 inscrits les différentes étapes de la fabrication des ingrédients et de la préparation du plat pour devenir à la fin de celui-ci un véritable expert en ‘pizzalogie’! En plus, les étudiants recevront un petit salaire pour assister aux cours dispensés sur les différentes façons d'allier pâte croustillante et sauce tomate. Nul doute que les amateurs auront vite fait de convaincre leurs congénères de privilégier les pizzas faites maison face aux surgelées qui sont souvent surconsommées par les étudiants!

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AC T U D E S C A M P U S

Une web-série pour attirer les filles dans les filières informatiques Des cours d’éducation sexuelle en ligne pour les étudiants américains

Aux États-Unis, on n’en est plus à une contradiction près. Alors que les systèmes éducatifs sont on ne peut plus prudes et suppriment toute mention sexuelle de leurs cours, les jeunes Américains se lâchent alors dès qu’ils pénètrent sur le campus de leur université, générant parfois des situations problématiques, comme des viols ou du harcèlement. À l’Université de l’Utah, on lutte activement contre ce problème après avoir adopté le programme Heaven, qui donne accès à des cours d’éducation sexuelle en ligne ainsi qu’à un forum où les étudiants peuvent poser leurs questions en tout anonymat. Afin de les sensibiliser davantage, différents scénarios de relations qui dérapent en agressions sexuelles sont explicités.

Après avoir remarqué que les femmes étaient sous-représentées dans les métiers informatiques, Interface3.Namur a décidé de réaliser une campagne de sensibilisation (dans la cadre du projet Genre-et-TIC) afin d’attirer les jeunes filles vers ce secteur d’avenir. Baptisée Manon 2.0, celle-ci a lancé sur YouTube sept capsules de deux minutes visant à présenter le quotidien de Manon, une ado de 16 ans passionnée par les nouvelles technologies qui a du mal à être prise au sérieux dans ce type d’études. Une initiative également présente sur Facebook où Manon 2.0 poste régulièrement de ses nouvelles sur le réseau social. Cette bonne idée va-t-elle réussir à convaincre les étudiantes à se tourner vers ces métiers porteurs d’avenir? Suite au prochain épisode…

INFOS : WWW.GENRE-ET-TIC.BE/MANON-2-0-WEB-SERIE

Enfin un réveil efficace pour les étudiants!

DÉCOUVRE-LE SUR

WWW.GUIDO.BE

INFOS : WWW.UTAH.EDU

TEXTE SÉBASTIEN DALOZE

Michelle Obama rappe pour promouvoir l’université!

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Il n’y a qu’aux États-Unis qu’on peut voir ça! On imagine en effet mal Charles Michel se dandiner sur de la musique R’n’B ou même notre Reine Mathilde commencer à se lancer dans un slam épique! De l’autre côté de l’Atlantique, personne ne s’étonne pourtant des différentes prises de position toujours très gonflées de la première dame des États-Unis. Après avoir joué au basket ou danser sur Uptown Funk, le tube de Mark Ronson, pour lutter contre l’obésité des jeunes américains, voilà que Michelle Obama se met au rap en compagnie du comédien Jay Pharoah.

De nouveau, ce n’est pas là une performance gratuite mais une nouvelle initiative visant à encourager les jeunes à aller à l’université. On attend avec impatience le mois de novembre prochain pour voir ce que la nouvelle ‘première dame’ Bill Clinton nous sortira de son chapeau pour faire encore mieux!

INFOS : WWW.WHITEHOUSE.GOV

Des étudiants français à poil pour leur calendrier de fin d’année!

Après les étudiantes de l’équipe universitaire de rubgy de Liverpool et les célèbres membres du club d’aviron de Warwick, c’est au tour des étudiants français de se dénuder pour la bonne cause. Les étudiants en médecine de Caen ont en effet décidé de réaliser un calendrier 2016 visant à récolter des fonds pour la lutte contre le sida en posant nus dans les rues de la ville, ce qui n’a pas manqué d’intriguer les passants présents lors du shooting photo! Les étudiants n’ont donc pas froid aux yeux (ni ailleurs!) quand il s’agit de faire une bonne action. Mais une question demeure: quand les étudiants belges emboîteront-ils le pas de leurs congénères étrangers?

INFOS : WWW.UNICAEN.FR FÉVRIER | MARS 2016

PRESENTS

STUDENTS MARKETING CONGRESS

8h30 - 17h30 BRUSSELS EXPO

6 1 C S A M I #ST

stimastudents.be -

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© The Tab / SWNS.com

AC T U D E S C A M P U S

Seras-tu le nouveau talent belge de NRJ?

Après Stromae, Puggy, Jali et Shinny, la radio NRJ se remet en quête d’un nouveau talent à travers son concours annuel. Un concours ouvert à tous (à condition d’avoir minimum 16 ans) et qui permettra au lauréat de connaître, qui sait, une carrière musicale en Belgique et à l’étranger, à l’instar de nombreux artistes belges soutenus par la radio des stars. Si tu te sens la fibre d’un chanteau à succès, il ne te reste alors plus qu’à surfer sur le site mentionné ci-dessous avant le 18 mars et d’y déposer ta candidature ou d’envoyer directement ta composition originale en MP3 à talent@nrj.be. À la clé pour le gagnant: la diffusion de son single sur NRJ et une prestation live lors d’un événement musical NRJ. Le lauréat sera désigné à 40% par le vote des auditeurs (du 4 au 17 avril sur nrj.be) et à 60% par le jury de NRJ. Il sera annoncé le lundi 18 avril dans l’émission ‘Marco & Wendy’.

INFOS : WWW.NRJ.BE/ARTICLES/NRJ-TALENT.HTML

Une université britannique élit «les plus belles fesses du campus»

À l’Université de Cambridge, une élection très spéciale a eu lieu pour la quatrième année consécutive parmi les étudiants, celle du plus beau fessier du campus. C’est le magazine étudiant The Tab qui organise ce concours auquel peuvent participer aussi bien les hommes que les femmes.

Et c’est Kate qui a réussi à comptabiliser le plus de votes (37%) pour son joli fessier. Le premier homme du classement pointe seulement à 5%, ce qui prouve que ce genre de concours n’intéresse que très peu la gent féminine!

INFOS : HTTP://THETAB.COM

Un nouveau sport inventé par les étudiants: le beer curling!

LA VIDÉO SUR

WWW.GUIDO.BE

Bientôt tous debout dans les auditoires?

TEXTE SÉBASTIEN DALOZE

Les hoverboards interdits sur les campus américains!

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Tout droit inspiré d’une invention créée pour les besoins du film Retour vers le futur, le hoverboard est le gadget à la mode en ce début 2016 chez tous les geeks du monde entier. Ce skate-board amélioré a ainsi envahi les rues de toutes les métropoles mondiales ainsi que les campus américains. Ce qui provoque la grogne de certaines universités qui ont décidé de bannir les hoverboards de leurs enceintes. C’est le cas par exemple de l’Université George Washington qui a décidé de les interdire suite à des combustions spontanées de certains engins ainsi que les possibles accidents qu’ils pourraient provoquer. N’est pas Marty McFly qui veut!

INFOS : WWW.GWU.EDU

L’époque des étudiants assis en rang d’oignons sur des bancs exigus devant un prof qui parcourt la classe de gauche à droite en s’escrimant à leur expliquer une notion obscure de philosophie estelle révolue? C’est ce que tendrait à démontrer une nouvelle étude menée au Texas (relayée par l’International Journal of Environmental Research and Public Health) auprès de 34 collégiens âgés de 14 à 15 ans. Selon celle-ci, la station debout durant la leçon serait nettement plus bénéfique pour les jeunes et leur apprentissage que la position assise. Après 28 semaines d’utilisation des bureaux hauts (et donc de cours debout), des améliorations significatives de la mémoire ont été enregistrées. Cette étude vat-elle sonner la fin des auditoires traditionnels de nos universités belges? Pas sûr, mais elle donne en tout cas à réfléchir sur nos anciens modèles d’apprentissage.

INFOS : WWW.MDPI.COM/1660-4601/13/1/59 FÉVRIER | MARS 2016

LES ANNÉES D’ÉTUDES DE…

JUSTINE KATZ

Propulsée malgré elle sur le devant de la scène médiatique en novembre dernier, la ‘Madame Attentats’ de la RTBF est devenue en quelques heures la coqueluche des téléspectateurs. Nous avons retracé en sa compagnie le chemin qui l’a menée jusqu’au JT de la chaîne publique.

SÉBASTIEN DALOZE

GUIDO : Pourquoi avoir commencé par des études de romanes à l’ULB avant la licence en journalisme?

JUSTINE KATZ : J’avais envie de devenir journaliste, mais je n’avais pas envie d’avoir uniquement un diplôme de journaliste. Étant donné que j’ai toujours aimé les langues, le français, ça a été mon choix de faire les romanes d’abord et de compléter ensuite par une spécialisation en journalisme.

TEXTE XXX Byl © Jean-Michel

GUIDO : Vous avez même fait votre

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«Ce sont quand même de belles années!»

agrégation pendant ces études?

JUSTINE KATZ : En effet, pour avoir plusieurs cordes à mon arc. Et parce qu’on sait que le journalisme n’est pas un métier où il y a beaucoup de demandes et deux-cent-mille places vacantes. Il y avait un risque que je n’arrive pas à trouver de boulot à la fin de mes études, d’où l’importance d’avoir une autre formation au cas où ça ne fonctionnait pas.

FÉVRIER | MARS 2016

Un direct à l’Élysée devant une poubelle de l’UCL!

GUIDO : Que retenez-vous de ces quatre

années d’études?

JUSTINE KATZ : Ces études m’ont pro-

posé une bonne formation générale universitaire. Ces quatre bonnes années m’ont permis de faire de chouettes rencontres, les profs étaient intéressants, même si ce sont des matières (la littérature ou la grammaire) que je n’exploite pas vraiment aujourd’hui. Mais ça aide à avoir de la culture et être un peu formée, c’était assez intéressant.

GUIDO : Ensuite, direction Louvain-laNeuve pour une année en journalisme…

JUSTINE KATZ : Un master complémentaire très pratique, avec beaucoup d’ateliers, d’exercices, peu de théorie, … Ça nous plongeait directement dans le métier, ce qui était idéal pour être prêt à venir en stage et être directement opérationnel. Une année intense avec beaucoup d’exercices télé et radio en groupes. Je me souviens notamment d’un examen final qui consistait en un faux JT dans lequel j’incarnais une journaliste soi-disant en direct à l’Élysée alors que j’étais devant une poubelle de l’UCL! GUIDO : Des profs particuliers vous ont marquée?

JUSTINE KATZ : Il y a des gens qui m’ont donné des cours pendant cette année qui sont devenus ensuite mes collègues! Je me souviens notamment de mon premier commentaire d’images avec Yves Thiran.

GUIDO : Comment vous définiriez-vous en tant qu’étudiante?

JUSTINE KATZ : J’étais une bonne élève a priori, ça a toujours bien marché, les études. Pendant ces années, j’ai rencontré plein de gens, on s’est fait un chouette groupe d’amis, dont certains avec qui je suis encore amie aujourd’hui. Pas mal de sorties, forcément, c’est quand même les belles années! (sourire) On en a bien profité!

On ne se rend pas toujours compte à quel point ce sont des bonnes années quand on est occupé à les faire!

Quand on rentre dans le milieu du travail, on comprend que les études, c’était vachement bien, une époque de liberté totale!

GUIDO : Et niveau guindailles, où vous situiez-vous?

JUSTINE KATZ : Même si je n’ai pas koté à Bruxelles, cela ne m’a pas empêché de sortir avec mes amis. Je me FÉVRIER | MARS 2016

rappelle de bonnes soirées à la Jefke notamment. Ce n’est pas parce qu’on était des bonnes élèves qu’on n’était pas des grandes sorteuses. L’un n’empêche pas l’autre.

La nouvelle star de Twitter

GUIDO : Y a-t-il des choses apprises lors

de ces études qui vous aident encore aujourd’hui dans votre métier?

JUSTINE KATZ : Les tests d’actu tous les mercredis à l’UCL nous ont par exemple aidés à préparer l’examen de la RTBF. Cette année d’études nous a bien drillés par son aspect pratique.

J’ai fait mon stage à la RTBF en août 2008. J’y ai réalisé beaucoup de sujets qui ont été diffusés. D’une certaine manière, cela signifie que j’étais prête à travailler, et c’est l’UCL qui m’a permis cela.

«Je me rappelle de bonnes soirées à la Jefke» GUIDO : Le premier direct face caméra,

c’était comment?

JUSTINE KATZ : Je m’en souviens bien…

J’étais super stressée, même si j’avais un invité et donc moins de choses à dire moi-même. Mais c’était sa première fois à lui aussi, on a donc cumulé nos stress. Mais quel soulagement quand c’est passé et que ça a bien marché! Même aujourd’hui, alors qu’on est rôdés, il y a toujours de l’imprévu, on ne sait donc jamais très bien ce qui va se passer. Il y a toujours une petite dose d’adrénaline lors d’un direct, ça fait partie du métier.

GUIDO : À quel moment vous êtes-vous spécialisée dans le terrorisme?

JUSTINE KATZ : En 2012, on m’a demandé d’aider un collègue qui faisait de l’actualité judiciaire. C’est de cette façon que j’ai commencé à faire du judiciaire au sens large: les procès, les grandes affaires, … C’est l’actu qui a ensuite amené les départs vers la Syrie, le djihadisme, le terrorisme, … J’ai eu l’occasion pendant deux-trois ans de me spécialiser dans cette matière très complexe.

GUIDO : Comment avez-vous fait face à cet engouement autour de votre personne sur les réseaux sociaux?

JUSTINE KATZ: Il y a en fait deux mondes

parallèles. Nous, on est dans le travail, dans une situation vachement compliquée, tragique, difficile, on se doit d’être hyper concentré, parce qu’on est tout le temps à l’antenne.

Dans cette situation sans filet, il faut rester un maximum professionnel.

Après, quand je rentre chez moi, je mesure enfin la chose, avec plus de 2500 personnes qui m’ont suivie en une semaine sur Twitter! Toutes ces réactions, ça me dépasse un peu! C’est quelque chose que je ne maîtrise pas.

J’ai reçu des centaines de messages très positifs, ce qui est aussi valorisant pour le travail qu’on fait. Si les gens sont satisfaits de notre travail, on ne va pas se plaindre. Même si ça devient un peu plus compliqué maintenant en rue! Il y a beaucoup de gens qui me parlent, qui me reconnaissent, … Après, les gens ont peut-être peur quand ils me voient et se disent «ah merde, il se passe quelque chose». (sourire) GUIDO: On a même vu apparaître un hashtag #despralinespourJustine… Des pralines que vous avez souhaité partager avec vos collègues de l’info.

JUSTINE KATZ: C’était très important de partager cela avec mes collègues, parce qu’on ne fait pas ça tout seul.

J’étais la plus exposée sur le plateau, mais j’avais de nombreux collègues qui étaient sur place à Paris, d’autres à Bruxelles à monter des sujets, … On était tous mobilisés. Pour tenir autant d’heures d’antenne, il faut que toute l’équipe soit là. C’était très gentil d’avoir droit à des pralines ou à toutes ces attentions, mais il faut quand même rappeler à un moment qu’on n’est pas tout seul. Quand on est sur le plateau, il y a toujours un journaliste qui travaille depuis la rédaction et avec qui on est en contact direct pour vérifier les infos, pour nous donner les derniers développements, …

GUIDO: Comment on digère toutes ces informations anxiogènes le soir venu?

JUSTINE KATZ: Ça dépend des jours.

Parfois, tu rentres tellement tard et tu es tellement épuisé que tu vas directement dormir. D’autres fois, on éprouvait le besoin de se retrouver entre collègues et de décompresser autour d’un verre après le boulot.

Après, on ne réalise ce qui se passe que quand on rentre chez soi. Tant qu’on est dans le boulot, ça reste une info qu’on analyse, qu’on décortique, après on se laisse plus toucher par nos émotions une fois que l’antenne est rendue.

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À CHACUN SON QUART D’HEURE DE GLOIRE…

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DOSSIER

La formule est d’Andy Warhol. Selon le maître du pop art, tout le monde, un jour ou l’autre, vit son heure de gloire. Quelques étudiants nous ont confié leurs expériences en la matière et la gloire prend parfois de bien curieux visages…

CHRISTOPHE VANDEN BROECK

Derrière cette boutade qui finit même par embêter l’artiste se cache une vérité qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Nous sommes de plus en plus nombreux à chercher ce moment où l’on sort du lot, où l’on est résolument différent de celui qui est à côté de nous. Et les réseaux sociaux n’arrangent pas les choses. C’est en tout cas ce qui ressort de nos conversations avec quelques étudiants.

«Péché d'orgueil n'est pas mortel» En fait, si Andy Warhol a rendu cette phrase célèbre, le besoin qui la soustend est presque aussi vieux que le plus vieux métier du monde, c’est dire!

Quand Rahan partait seul combattre le mammouth, c’était certes pour ramener de la viande à sa famille, mais aussi pour montrer son courage, sa force et son abnégation à tous les membres de la tribu. Ramener un cuisseau, même aidé de ses meilleurs potes, faisait de lui un héros. Un quart d’heure? Sans doute un peu plus longtemps. Du moins, jusqu’à ce que son voisin aille, lui aussi, occire l’une ou l’autre bestiole. Depuis, chaque être humain vit ce besoin de reconnaissance plus ou moins intensément. Une chose est certaine: si l’on ne recherche pas en tant que telle la reconnaissance

CATHERINE A PASSÉ LE CASTING DE ‘THE VOICE’ «Je venais de finir ma deuxième année de médecine. Je me suis réveillée en me disant que je soignerais les gens différemment, en chantant. J’ai donc pris des cours de chant. Puis je suis partie à Paris. Je voulais toucher du monde. Il y a des tas de sites Internet où l’on recherche des chanteuses.

J’ai tout vu. Je me suis retrouvée dans des endroits peu fréquentables, mais aussi pas fréquentés. C’était parfois drôle, parfois décourageant.

Puis, un jour, une amie m’a demandé pourquoi je ne tentais pas ma chance

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et la gloire, si celle-ci se présente à nous, on la vit avec une espèce de satisfaction qui confine à la jouissance. Nathalie, étudiante en sciences politiques, se souvient très bien de son premier quart d’heure de gloire. C’était lors de sa rhéto. «J’ai reçu un prix de rédaction. Lors de la proclamation, j’ai été appelée sur scène pour recevoir mon prix. Après que tout le monde ait reçu son diplôme, l’école avait prévu un petit verre. Et durant un quart d’heure, j’ai vu les copains, mais aussi les parents des copains venir me féliciter.

Péché d’orgueil n’est pas mortel. Je dois avouer que j’ai apprécié le moment.

Seulement, c’est comme un vrai soufflé.

Dès le lendemain, c’était bel et bien fini.

Je me suis retrouvée à l’unif et, là, mon prix n’avait plus aucune valeur.»

à la télé. J’ai passé les premières auditions de The Voice. C’était stressant. Nous étions des centaines à entendre, parqués comme du bétail que l’on amène à l’abattoir. La partie filmée, c’est la partie émergée de l’iceberg, la plus séduisante. Je n’ai pas été retenue. Le mec face à moi m’a semblé amorphe. J’ai fini mon année en chantant dans un restaurant qui propose aux clients de choisir une chanson dans un répertoire.

C’était à moi de l’interpréter.

Quelques applaudissements. Au début, c’est sympa, mais, très vite, cela devient un boulot comme un autre. Du coup, je suis à nouveau en médecine. J’ai bouclé une boucle.»

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DOSSIER

«La gloire, même éphémère, peut avoir des vertus de réconciliation entre les générations»

Nous ne voyons pas tous de la même façon la gloire, la reconnaissance ou qu’importe la manière que nous avons de l’appeler. Le récit de Catherine (voir encadré) est clair: elle voulait atteindre ce sentiment fait d’un doux mélange d’adrénaline et de confiance en soi. Du coup, elle a pris des cours de chant et s’est rendue à Paris. Il fallait qu’elle perce dans la chanson. Elle s’est présentée à différents castings, a voulu être

CHRISTINE RÉDIGE DES ARTICLES POUR UN MAGAZINE «Je suis née avec un stylo en main, mais je n’ai jamais cru que cela pourrait, un jour, m’amener une quelconque notoriété. Mon premier quart d’heure de gloire? Quelque part en humanités, lorsque ma prof de français m’a demandé si elle pouvait photocopier une de mes rédactions.

Elle l’a ensuite donnée aux autres élèves et fait publier dans la revue du collège. J’ai ressenti un grand sentiment de fierté. Quelques élèves sont venus me dire que c’était bien. Puis on en est tous et toutes revenus à des considérations moins passionnantes.

Genre la dernière couleur de cheveux

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acceptée dans un grand concours de chanson (‘de voix’ si vous voyez ce que nous voulons dire) puis s’est retrouvée à pousser la chansonnette dans quelques bars miteux où des amateurs de dives bouteilles lui prêtaient une oreille fort peu attentive.

Résultat: après le premier frisson de quelques applaudissements timides, Catherine a remisé ses partitions et est revenue à Lille pour finir ses études de médecine. L’inverse est vrai également. Pour Philippe, ce quart d’heure de gloire lui est tombé dessus un peu par hasard. «C’est tout bête. Je sortais de l’unif. Une vieille dame est tombée sur le trottoir devant moi. Je l’ai aidée à se redresser, puis je l’ai accompagnée jusque chez elle. J’ai appelé son médecin qui, par

chance, est arrivé un quart d’heure plus tard. Le lendemain, quand je suis allé dans le petit café où je mange régulièrement un sandwich, le patron m’a proposé de m’asseoir et de prendre ‘ce que je voulais’. C’était pour lui! En fait, sans le savoir, c’est sa maman que j’avais aidée. Elle lui a relaté l’histoire. Et elle me connaissait. Elle me voyait souvent chez son fils. De mon côté, j’ai ressenti de la fierté. Mais bon, la page est tournée. La seule différence ? Quand je retourne manger mon sandwich, je dis bonjour à cette vieille dame, dans le fond du café, que je n’avais pas remarquée jusque-là. Comme quoi, la gloire, même éphémère, peut avoir des vertus de réconciliation entre les générations.»

de Rihanna ou les perfidies du Loft. Mais j’ai eu de la chance, ce fameux quart d’heure de gloire, je le connais désormais toutes les semaines. Je suis toujours étudiante en philologie romane.

Mais je n’ai pas envie d’attendre plus longtemps avant d’être publiée. Du coup, j’ai envoyé des critiques de films à différentes revues. La responsable de la rubrique Ciné/DVD de l’une d’entre elles m’a proposé de lui ‘filer un coup de main’. Certes, seules mes initiales sont en bas des articles, mais cela me suffit. Mon quart d’heure de gloire, c’est vis-à-vis de moi-même que je le vis. La prochaine étape? Je suis en train d’écrire un roman, un thriller.

J’essayerai de le faire publier. On verra le résultat. Mais ne dit-on pas ‘jamais deux sans trois’?»

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DOSSIER

«Chaque fois que mon nombre de followers augmente, je ressens un sentiment de bonheur»

Si la recherche de notoriété, on l’a vu, est vieille comme le monde, l’émergence des technologies de la communication en général et des réseaux sociaux en particulier n’a fait qu’accentuer le phénomène. Alors que certains revendiquent l’anonymat d’Internet, d’autres préfèrent être visibles, présents, voire omniprésents. Thierry est étudiant en graphisme. «C’est comme une drogue. Le matin, je me réveille et j’emporte mon

THOMAS A PRIS LA PAROLE DEVANT UN AUDITOIRE BIEN REMPLI «Je termine mes études de sciences politiques. Depuis deux ans, je suis actif dans différents cercles. J’organise des conférences, des débats, je participe à la rédaction d’un journal.

Je suis du genre hyperactif. L’idée de base n’était pas de me faire remarquer. J’ai toujours aimé transmettre.

Pas tant un savoir que les opinions des uns et des autres pour susciter le débat. Puis, un jour, on m’a conseillé de me faire remarquer. J’ai donc commencé à introduire moi-même

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smartphone aux toilettes avec moi. Si la nature m’impose une chose avant de checker mes comptes, j’ai réussi, malgré tout, à réduire le délai qui me sépare de mon premier ‘like’. Pas de like? Pour moi, la journée commence mal,» avoue Thierry. «Mais cela n’arrive pas souvent. Je suis sur tous les réseaux que l’on peut imaginer. J’ai des followers et je contrôle régulièrement leur nombre. Chaque fois que celui-ci augmente, je ressens un sentiment de bonheur. J’ai presque envie de parler de réussite. Par contre, lorsqu’on me demande ce que cela me rapporte de factuel, j’ai des difficultés à le dire.» Et Christelle d’enchaîner: «J’adore regarder les émissions où l’on peut interagir avec des messages Twitter. Je regarde The Voice toutes

les semaines et je ne manque pas une occasion de lancer un tweet. Mon espoir? Voir mon compte apparaître à l’écran. C’est déjà arrivé deux fois et mon nombre de followers a à chaque fois connu un boost incroyable. Cela m’incite à écrire encore plus.» Au sortir de cette discussion, la question restait ouverte. Si les réseaux sociaux sont clairement un vecteur permettant aux uns et aux autres de vivre leur quart d’heure de gloire, quelles sont les balises? À partir de combien de likes peut-on être considéré comme un ‘influenceur’?

Nous n’avons pas de réponse à cela, mais lorsqu’on voit que certains sont prêts aux pires pitreries pour émerger, on peut s’inquiéter de ce qui nous attend à l’avenir.

les débats que j’organisais. Sans doute que je touchais là à ce fameux quart d’heure de gloire.

Un auditoire rempli me regardait comme celui qui avait rendu possible leur présence. Mais cela a eu des conséquences inattendues. Alors que j’avais invité quelques hommes politiques à parler de l’avenir économique de notre pays, j’ai été rejoint par un assistant de l’un d’entre eux. Il m’a demandé de le rappeler pour convenir d’un rendez-vous. J’y ai été. Son ‘patron’ voudrait m’engager pour que je m’occupe de faire le lien entre son cabinet et les jeunes universitaires. Comme quoi, parfois, vouloir faire le malin sur scène, cela peut vous amener à avoir du boulot.»

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DOSSIER

«Certains vivent leur quart d'heure de gloire toutes les semaines» Nos conversations ont également fait sortir une autre vérité qui, même si elle revient à enfoncer une porte ouverte, n’en est pas moins criante.

Le monde qui nous entoure est de plus en plus impersonnel. Nous nous fondons de plus en plus dans la masse et l’atmosphère parfois anxiogène n’améliore pas les choses. Vivre son quart d’heure de gloire, si on peut le faire de façon plus ou moins régulière, c’est sortir de ce monde où tout le monde sort de la grisaille ambiante. Parmi la dizaine d’étudiants entendus, les manières de faire sont assez différentes. Certains vivent leur quart d’heure de gloire toutes les semaines, en étant chef scout, par exemple, et en étant le point d’attraction d’une série de gamins en quête d’un guide à suivre. Les autres le font en écrivant des articles (voir l’encadré de Christine) pour un magazine. Et que dire de ces sportifs qui, à chaque compétition, tentent d’atteindre cette gloire, aussi modeste (et c’est là le paradoxe) soit-elle.

En conclusion à nos rencontres, il apparaît que vouloir vivre son quart d’heure de gloire, ou le vivre sans l’avoir désiré, mais apprécier l’effet ressenti, n’est pas quelque chose de grave. Mieux, si trouver la gloire se fait sans dommage pour personne, c’est même bénéfique pour le moral. Du coup, choisissez

le domaine qui vous passionne et essayez d’y exceller. Cela aura deux conséquences: vous rencontrerez votre quart d’heure de gloire et vous pourrez éventuellement vous faire suffisamment remarquer pour qu’un professionnel voie en vous son futur employé (voir le récit de Thomas en encadré).

PIERRE HABITE À CÔTÉ D’UNE VEDETTE Puis il y a ceux qui n’ont pas encore vécu ce quart d’heure de gloire. Et donc, ils se rattrapent comme ils peuvent. Souvent, ils ont un ami ou le frère du cousin de la sœur de qui, lui, a vécu un moment de gloire. Nos étudiants l’ont tous vécu. Karim avait une copine qui se gargarisait de vivre dans la même rue que Stromae, mais cela n’a jamais fait d’elle une chanteuse. Pierre, lui, vit dans la rue d’un présentateur vedette de la télévision française qui est venu s’installer dans une des belles communes de la capitale. «J’avoue que je m’en sers parfois. Cela me permet d’attirer l’attention. Est-ce que ce n’est pas ce que l’on recherche tous. Et dans ce cadre, tous les coups sont permis…»

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L’ÉTONNANT PARCOURS DE CÉLESTIN DE WERGIFOSSE Chef d’entreprise dès son plus jeune âge, Célestin de Wergifosse s’est rapidement fait un nom grâce à des inventions primées dans les concours les plus prestigieux. Alors qu’il vient d’entamer ses études universitaires, nous revenons en sa compagnie sur son étonnant parcours.

SÉBASTIEN DALOZE

Il n’a pas fallu longtemps avant que Célestin de Wergifosse (19 ans aujourd’hui) ne développe une certaine fibre de l’invention. Dès l’âge de dix ans, cet habitant de Feluy conçoit déjà un vélo-ski de ses propres mains! «J’avais avant tout la passion de créer, de fabriquer et d’un peu toucher à tout. Comme quelqu’un pourrait être passionné par le sport, par la musique, ma passion à moi était de créer des bricolages.»

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L’invention qui va tout changer

Cette passion du bricolage est restée et s’est développée, notamment avec un autre vélo conçu à douze ans avec un moteur de tronçonneuse, avant l’invention qui va changer sa vie deux ans plus tard: un groupe électrogène autonome. «C’est un voyage au Niger à l’âge de dix ans qui m’a fortement marqué. C’est un pays où le tourisme n’existe pas, on ne

peut pas faire autrement que d’être confronté à la réalité de ce pays. Tout naïvement, je me suis rendu compte que tout le monde n’avait pas accès à l’électricité dans le monde.» À quatorze ans, il crée donc un bricolage en relation avec ce voyage qui l’a tant marqué. L’idée était de fabriquer quelque chose qui pourrait apporter de l’électricité dans des régions défavorisées comme le Niger.

Célestin nous explique sa démarche: «J’ai commencé avec des matériaux de récupération. La première étape a été de rassembler des panneaux solaires et des remorques et de les mettre ensemble, les relier avec des batteries. C’est ainsi que ça a débuté.

En m’aidant d’Internet, notamment, ou de mon voisin électricien.» Le maFÉVRIER | MARS 2016

V E RY I M P O R TA N T S T U D E N T

tériel (industriel) coûtant assez cher et sa fierté lui intimant de ne pas demander de l’argent à ses parents, les subsides sont donc venus de sponsors: «Mon âge était en même temps un avantage et un inconvénient. Une partie des sponsors ne me prenait pas vraiment au sérieux tandis que d’autres se sont rendus compte que ce projet était justement atypique parce qu’il était porté par quelqu’un de quatorze ans.»

Une énorme visibilité

Grâce au financement d’une grande entreprise, il peut ensuite déposer un brevet, participer à des concours d’inventions, acheter du matériel un peu plus conséquent. Et ainsi passer d’un petit bricolage à une véritable invention au potentiel plus étendu.

Au concours Lépine junior, il ne s’attend pas à gagner mais termine pourtant premier. Ce qui lui permet de donner une nouvelle ampleur à son projet et de retourner voir d’autres investisseurs en Belgique.

C’est là que le projet s’est vraiment emballé, grâce notamment à une énorme visibilité dans les médias belges et français. «Ça m'a permis de créer une entreprise, de lever des fonds à une échelle entrepreneuriale, de trouver un coach (ndlr: Bruno Wattenbergh).» À son retour du concours Lépine, il a du mal à se retrouver sur les bancs de l’école.

«Pendant un an, ça a été vraiment difficile de concilier les deux. L’école me demandait du temps, et mon projet encore plus de temps.» À la fin de sa quatrième secondaire, il arrête donc l’école et passe son jury central de manière totalement indépendante, un diplôme qui lui permettrait une entrée à l’université à l’avenir.

Après être parti quelques mois travailler sur le Google Campus de Londres et avoir boosté son anglais à Boston pendant cinq mois, il revient en Belgique pour travailler dans une boîte de consultance avant d’entamer des études de bio-ingénieur à l’Université Catholique de Louvain.

«Je suis arrivé à l’université (dans FÉVRIER | MARS 2016

des études difficiles) avec un niveau de quatrième secondaire, ça a donc été extrêmement difficile pour moi au début. Après un premier quadrimestre catastrophique, je me suis accroché et j’ai relevé la barre par la suite.» Entre la start-up et les études, Célestin arrive-t-il toujours à faire les bons choix? «Pour le moment, j’essaie de me focaliser un maximum sur mes études, avec quelques créneaux alloués à mes projets, comme un étudiant le ferait pour les scouts, le sport ou la musique.» Les autres étudiants sont-ils au courant du parcours du plus jeune inventeur de Belgique? «Tout le monde le sait, par la force des choses. Ils trouvent ça sympa, la plupart du temps. Il y a parfois un décalage entre nous, parce que nous n’avons pas toujours les mêmes centres d’intérêt. Par exemple, je ne sors jamais. Aller expliquer à un étudiant de Louvain-laNeuve que je ne bois jamais d’alcool, c’est déjà un challenge!»

Les jeunes, acteurs du changement

Pour beaucoup de personnes, c’est pendant les études que se situe le moment idéal pour se lancer en tant que jeune entrepreneur. Célestin est-il de cet avis? «Évidemment, même si malheureusement l’université ne pousse pas les étudiants à se lancer. On cultive en effet cette peur du risque, de l’échec. Les études sont en effet le moment idéal pour se lancer; c’est un laboratoire de vie.

En tant qu’étudiant, on n’a pas tous les devoirs de la vie professionnelle et familiale, nos responsabilités sont minimes. C’est le meilleur moment pour tester des choses, pour se lancer dans de nouveaux domaines. Tout le monde peut entreprendre, être entrepreneur, lever des fonds, ça c’est autre chose. Il y a des gens qui ne

sont pas à l’aise avec ça. Je suis donc persuadé que tout le monde peut entreprendre dans son domaine respectif, que ce soit les médias, la musique, le monde de l’entreprise, …»

En parallèle de ses études et de ses différents projets, Célestin de Wergifosse a également développé Young Change Maker, un projet, initié en compagnie de Nathan Soret (animateur radio sur Radio Contact), qui tend à pousser les jeunes à entreprendre via des conférences ponctuelles dans divers lieux en Belgique.

«On est parti d’un premier constat: aujourd’hui, notre génération est confrontée à un énorme panel de problèmes (social, politique, environnement, …). Face à ce constat, on part du principe que ce ne sont pas les grandes entreprises ou les gouvernements qui vont apporter des solutions innovantes, mais les jeunes de manière individuelle. Chaque jeune, dans son domaine, peut apporter un changement.» Ces jeunes qui apportent des solutions dans leurs domaines respectifs, Nathan et Célestin leur donnent la parole lors des conférences organisées dans le cadre de Young Change Maker. Ils fourmillent en effet d’exemples de successful stories, comme celles de Junbox, un danseur révélé dans Belgium’s Got Talent, Abdel en vrai, un humoriste aux centaines de milliers de vues sur YouTube ou Michaël Labro, encore aux études et déjà un million de chiffre d’affaires pour son entreprises de macarons. «On veut vraiment mettre en avant ces jeuneslà afin de montrer aux autres jeunes qu’on peut devenir acteur de changement même si cette idée ne leur avait jamais traversé l’esprit.»

PLUS D’INFOS SUR WWW.YOUNGCHANGEMAKER.EU 25

KO T À L' H O N N E U R

Différent d’un kot ‘traditionnel’?

THIBAULT: L’ambiance qui règne dans

LE THÉÂTRE UNIVERSITAIRE DE LOUVAIN (TUL) Dans chaque numéro du Guido Magazine, nous mettons un kotà-projet à l’honneur. Et c’est aujourd’hui le Théâtre Universitaire de Louvain (TUL) qui a accepté de répondre à nos questions.

SÉBASTIEN DALOZE

Pourquoi un kot-à-projet?

THIBAULT: Ça a été un concours de

circonstances. Il y a deux ans, j’étais régisseur technique bénévole pour le festival et je me suis rendu compte que le projet m’attirait. Vu que la nouvelle équipe recherchait encore un mâle pour vivre la folle expérience de la 15e édition du Festival Universatil, j’ai embarqué dans l’aventure, à vrai dire, les yeux fermés! Je ne connaissais pas grand-chose des KAP, je les percevais comme barricadés et je peux dire qu’après quelques mois ma vision a totalement changé. C’est vraiment enthousiasmant de faire partie d’un projet qui touche un public très large, autant habitant qu’étudiant ou retraité. La diversité me plaît! En fait, le projet est une excuse pour passer des bons moments avec ses cokoteurs et les autres kots. On est en quelque sorte une grande famille!

Le projet?

THIBAULT: Nous sommes huit étudiants, les ‘TULiens’, réunis autour d’un seul et unique projet: l’organisation du Festival Universatil, festival de théâtre et des arts de la scène qui se déroule à Louvain-la-Neuve durant le mois de février de chaque année. Cette année, le festival a lieu du 8 février au 3 mars inclus. Le Théâtre Universitaire de Louvain (TUL) s’occupe de toute l’organisation logistique, humaine 26

et financière du festival tandis que les metteurs en scène et comédiens, étudiants eux aussi, donnent leur maximum pour pouvoir présenter un produit fini lors de leur semaine de représentation pendant le festival.

Chaque année, le projet permet à des dizaines de comédiens amateurs de monter sur scène et est presque totalement étudiant (organisateurs, comédiens, metteurs en scène, bénévoles, régisseurs, etc.).

Les activités?

THIBAULT: Dès septembre, nous organi-

sons le recrutement de metteurs en scène avec présentation et défense de chaque projet reçu. Ensuite, nous mettons en place des auditions pour que les metteurs en scène sélectionnent et forment leur troupe de comédiens.

Une fois les quatre troupes constituées, les répétitions s’enchaînent jusqu’au festival. Diverses activités avec les troupes sont organisées entre-temps afin que tout le monde se rencontre. Au deuxième quadrimestre, tout s’accélère! Le festival commence dès la deuxième semaine de la rentrée pour quatre semaines d’affilée, six soirs par semaine! Après le festival, nous remercions tous les participants (qu’ils soient bénévoles, régisseurs, metteurs en scène, etc.) lors d’une soirée, les TUL d’Or, avec remise de prix tels que ‘la meilleure réplique’, ‘la comédienne la plus sexy’, etc.

un KAP n’est pas du tout comparable à un kot normal par le fait qu’on a d’office quelque chose qui nous unit, à savoir le projet. Notre kot se situe dans un bâtiment où il y a notamment neuf autres KAP, l’ambiance est donc au rendez-vous! Se poser et boire un café chez un kot voisin est monnaie courante dans le bloc. C’est en quelque sorte un petit village qui renforce l’ambiance initiale du kot.

Avantages et inconvénients?

THIBAULT: À titre personnel, j’ai du

mal à trouver des inconvénients à vivre en KAP, car mes études me permettent d’agencer mon emploi du temps comme je le souhaite, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Je me rends compte de plus en plus que c’est une expérience incroyable que je vis depuis deux ans, car notre projet demande un certain esprit organisationnel et relationnel qui reflète de la réalité professionnelle. Accepter de vivre tous ensemble six jours par semaine sous-entend que parfois tout se sait sur tout le monde… Que ce soit marrant ou pas, on accepte et on prend sur soi de temps à autre, mais cela prend le dessus sur les bons moments que l’on passe ensemble.

Un meilleur souvenir?

THIBAULT: L’an dernier, lors du

montage de mon premier Festival Universatil, tous les TULiens se sont levés à six heures du matin, on met la musique au maximum dans le commu et c’est parti pour enchaîner la mise en place de podium, de matériel, de pendillons, de déco… J’ai ressenti une énorme montée d’adrénaline lors de cette journée! À la fin vient le démontage, grande nostalgie sur le pur mois de folie que j’ai vécu et c’est aussi un moment inoubliable. J’étais fier d’avoir vécu cette expérience et les retours qu’on reçoit des spectateurs sont d’autant plus stimulants.

Une anecdote?

THIBAULT: À chaque fois que

quelqu’un dit le mot TUL dans sa phrase, on a le droit de lui imposer de boire une gorgée… (de Cara Pils, bien sûr!) Exemple: «Tu la connais celle-là?» Et bim, il n’en faut pas une ni deux pour qu’un TULien réagisse et brame les valeurs de la maison…

FÉVRIER | MARS 2016

UNE NUIT À...

LOUVAINLA-NEUVE TROISIÈME ÉDITION: LLN BY NIGHT DÉPART: Gare de Louvain-la-Neuve FIN : Place des Sciences

Sortir sur ton campus est devenu une telle routine que tu fais chaque soir le chemin entre tes cafés favoris les yeux fermés? Pourquoi ne pas alors faire une guindaille hors des murs de ta ville étudiante? Au cours de cette année académique, on t’emmène pour une découverte nocturne des plus grandes villes étudiantes de Bruxelles et de Wallonie. Rassemble tes amis, prends le train vers l’inconnu et prépare-toi à S É B A S T I E N DA L O Z E une nuit de folie!

18.00 - 19.30:

arrivée & mise en condition «Louvain-la-Neuve, tu n’dors jamais la nuit…»

Tel est le refrain bien connu des guindailleurs louvanistes qui n’ont jamais été déçus par la ferveur qui s’empare de cette ville artificielle dès la tombée de la nuit. Suis donc le guide pour passer une nuit d’enfer dans les entrailles de cette cité universitaire pas comme les autres!

Arrivé en gare, continue tout droit dans la Galerie des Halles. Au bout de celle-ci, prends un café au KafKaf pour te mettre d’aplomb avant cette vertigineuse tournée des cafés et des cercles qui risque bien de te mettre KO! À la sortie la galerie, tourne à droite et dirige-toi vers la Place de l’Université que tu traverses. Sur ta gauche, le

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Knokke Out University, café branché au possible avec ses lumières bleues si caractéristiques. De l’autre côté à droite, un café plus calme et cosy pour discuter entre amis (Le Coup de Théâtre). Face à toi, un restaurant Exki si tu veux tapisser ton estomac de nourriture saine, bio et équilibrée!

Au bout de la place, continue à gauche dans la Rue Charlemagne, où tu peux faire un peu de shopping s’il n’est pas encore trop tard.

C’est ici qu’on te conseille de casser la croûte en faisant ton choix entre le bon vieux Quick, Belgicanos (une brasserie espagnole qui propose des tapas à profusion), le Woké (qui te permet de confectionner toi-même tes nouilles ou ton riz sauté) et Sushi World (le nom est assez explicite, non?). C’est dans cette même Rue Charlemagne que se trouve également le Royal Bowl, une bonne occasion de renverser des quilles entre amis avant de se lancer réellement dans le vif du sujet!

FÉVRIER | MARS 2016

19.30 - 22.00:

Ambiance à tous les étages et terrasses à profusion Tu arrives ensuite sur la Grand-Place, lieu incontournable de rendez-vous entre les étudiants à l’aube d’une sortie mémorable. Ne te laisse pas distraire par l’entêtante mélodie des cloches de l’église et continue ta découverte des petits plaisirs UCLiens. Pour un verre au calme, rendez-vous Chez Augustin, une brasserie traditionnelle plutôt réservée aux profs et aux parents de passage. Mais, ce n’est pas le but de notre périple: privilégie donc plutôt le Beckett’s, un pub irlandais à l’ambiance jamais égalée, surtout à l’étage qui se transforme en dance-floor dès la tombée de la nuit, ou Gin & Juice pour siroter un cocktail, un shot ou des alcools à tomber par terre. Tu peux également faire un petit détour dans la Rue Paulin Ladeuze sur ta droite si tu veux pénétrer dans le premier bar gay-friendly de la ville (Le Moustachu) ou profiter d’une chicha dans la rhumerie du Déco’Rhum.

Après avoir fait le tour de la Grand-Place (avec un p’tit ciné en prime?), retourne vers la Grand-Rue (parallèle à la Rue Charlemagne) pour une volée de cafés et de terrasses à profusion. S’y succèdent La Galoute (la brasserie mythique de Louvain-la-Neuve où des générations d’étudiants ont écumé des 33 avant leur guindaille en cercles), Le Rabelais (sur la place du même nom), Le Cambridge (une brasserie conviviale ‘so british’), le Beer Bar (avec plus de 150 bières et 12 pompes) et le Vintage Bar (un bar stylé avec bières et cocktails à volonté).

01.00 - 04.00:

Rendez-vous à la Crotte!

Après t’être réapprovisionné en clopes ou en coca (pour tenir le coup pendant le reste de la nuit) au Night and Day de la Place des Wallons, continue sur la rue du même nom. C’est ici que tu rencontres (enfin?) le premier cercle de notre itinéraire: le mythique CI (Cercle Industriel) dont les soirées recueillent toujours autant de succès année après année sur le campus louvaniste. En continuant dans la rue, tu passes devant le Gaudeamus qui doit son nom à l’hymne des étudiants. Peu après celui-ci se dresse la Maison des Sciences (MDS) dont la quinzaine de la bière est l’événement-phare de l’année mais qui accueille les étudiants tous les jeudis pour leur soirée hebdomadaire. Tout comme la LUX (régionale des étudiants de la Province du Luxembourg) qui lui fait face. À la Médiathèque, continue tout droit en te dirigeant légèrement vers la droite. On trouve ici une sculpture à la forme tout simplement indéterminée. Affectueusement baptisée ‘La Crotte’ par les étudiants de l’UCL, elle est le point de rendez-vous attitré des guindailleurs du haut de la ville.

«Rendez-vous à minuit à la Crotte», tel est le mot d’ordre de beaucoup d’entre eux. Ne t’avise cependant pas d’attendre ‘sur’ la Crotte car celle-ci est plus que fréquemment clashée par des bières volantes quand elle n’est pas aspergée par l’urine d’un étudiant bien trop pressé ou même le vomi d’une Bleuette en perdition! C’est dans les environs qu’une majorité de students finissent leur soirée, ne sachant jamais faire leur choix entre la Carolo (et son Bodega du lundi), le Cercle Agro, la Casa (une grande salle accueillant des soirées ponctuelles) ou sa petite sœur Le Coq Hardi souvent réquisitionnée pour les soirées des kots-à-projets. Et si les cercles ne sont pas vraiment ta tasse de thé (ou ta chope de bière), le Backstage est ouvert jusqu’aux petites heures de la nuit et propose un savant mix entre atmosphère pop-rock, cocktails acidulés et large variété de bières.

22.00-01.00:

Des bières en rafale Au croisement, il est possible de se diriger tout droit vers l’Afterwork Bar, un bar lounge proposant quelques soirées de micro-clubbing. Reviens ensuite sur tes pas et continue à droite dans la Grand-Rue. Il te faudra un peu chercher pour trouver l’entrée de la Pool Academy. Mais ne te laisse surtout pas décourager par cette recherche ni par le couloir ô combien glauque qui t’y mène car c’est ici le paradis des amoureux de billard et de snooker. De retour sur la Place de l’Université où trônent toujours les deux enfants symboles de la ville, tourne à droite dans la Rue des Wallons. Avant d’entamer la difficile montée (surtout si tu as déjà éclusé quelques verres bien alcoolisés!), arrête-toi au Café des Halles. Si tu n’en as pas encore eu assez, il te propose la Route des Trappistes composée de six bières belges à déguster l’une après l’autre. Santé!

Après une petite grimpette, premier arrêt sur la mythique Place des Wallons. Sur ta gauche, L’Onlywood Café t’accueille dans une ambiance typiquement américaine. Essaie leurs burgers aux noms plus hollywoodiens les uns que les autres! Autre ambiance sur ta droite: les cuves de la vitrine te donnent déjà un indice sur ce lieu qui brasse lui-même quelques bières de son cru. Au Brasse-Temps, c’est encore et toujours la Rafale qui tient le haut du pavé, une succession de quatre bières à déguster ou à afonner. Avant de continuer vers le haut de la ville et ses mythiques cercles et régionales, un détour est possible par la Crêperie Bretonne et son grand choix de crêpes salées ou sucrées et Altérez-Vous, un café citoyen et éco-responsable.

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© Roger Coulam

NEWCASTLE

UNE VILLE ÉTUDIANTE HYPER ACCUEILLANTE

Newcastle-upon-Tyne est une ville de taille moyenne située à l’extrême Nord-Est de l’Angleterre. Elle se trouve à plus de dix kilomètres de l’embouchure du fleuve Tyne dans la Mer du Nord et est reliée par sept grands ponts à Gateshead de l’autre côté de la rive. Pas moins de 55.000 étudiants étudient à Newcastle, ce qui lui procure une vie nocturne assez endiablée. Sans oublier son équipe de football vénérée d’un dévouement quasiment religieux…

HERBERT DE PAEPE Les habitants de Newcastle sont appelés les Geordies. Les Geordies sont sympathiques, accueillants, simples, honnêtes, joyeux et marrants, même s’il n’est pas toujours aisé de comprendre leur accent du Nord assez prononcé. Passer un long week-end avec les Geordies est une expérience réconfortante qui te permettra de tomber amoureux de la ville et de ses agréables habitants.

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Des mini-jupes trop courtes

Le centre-ville de Newcastle est compact et s’y orienter est très facile. Le Grey’s Monument - une statue de l’homme politique Earl Grey (oui, celui du thé) en haut d’une haute colonne - peut être utilisé comme point central d’orientation. Le quartier de shopping se situe non loin de là et vers le Sud descend l’élégante Grey Street, un des exemples les mieux conservés de l’architecture géorgienne en Angleterre. Ce cœur historique de la ville est aussi connu sous le nom de Grainger Town, du nom de l’archi-

© Lesley Williamson

FÉVRIER | MARS 2016

deuxième siècle pour séparer les Romains des Barbares - se situe juste en dehors de Newcastle.

Ponts sur la Tyne

Si tu descends jusqu’au fleuve, tu aperçois en premier lieu le château et ensuite les sept ponts qui enjambent la Tyne. La succession de ponts massifs est tout bonnement magnifique. Le haut Tyne Bridge tout d’acier vêtu a été construit par les mêmes ingénieurs qui ont dressé l’iconique Harbour Bridge de Sydney, et ça se voit. Pourtant, le pont le plus populaire auprès des habitants et des touristes est le tordu Millennium Bridge, qui se soulève telle une paupière effectuant un clin d’œil quand un bateau doit passer.

De l’autre côté - à Gateshead donc -, on trouve juste à côté du Millennium Bridge le Baltic Centre for Contemporary Art, un fabuleux musée situé dans une ancienne usine de farine.

Le musée ne possède pas de collection fixe, mais des expos temporaires toutes plus farfelues les unes que les autres.

Tant que tu es de ce côté de la Tyne, profites-en pour entrer dans The Sage, une salle de concert ultra-moderne réalisée par les architectes qui ont également designé la coupole du Reichstag à Berlin et les tours de bureaux Gherkin à Londres.

L’Ange du Nord

© Don Barker

Le long de la voie d’accès Sud vers Gateshead, à quelque six kilomètres de la Tyne, se trouve depuis 1998 une statue de 20 mètres de haut et de 54 mètres de large d’Antony Gormley: The Angel of the North.

Cette saisissante statue est depuis devenue le symbole qui accueille aussi bien les navetteurs en train qu’en voiture en Angleterre du Nord.

Tu peux te rapprocher de The Angel et même le toucher, frissons garantis.

FÉVRIER | MARS 2016

Tunnels et pubs

À quelques kilomètres à l’Est du centre-ville se trouve la Ouseburn Valley, une ancienne région industrielle où se sont installées aujourd’hui quelques start-ups branchées dans des vieux entrepôts et usines. Ici, après avoir mis un casque, il est possible de descendre dans le Victoria Tunnel, creusé au 19ème siècle pour le transport de charbon et utilisé pendant la Deuxième Guerre Mondiale en tant qu’abri contre les bombardements allemands. Une expérience claustrophobique mais puissante. De retour à l’air libre, le temps est venu d’apaiser ta soif dans les meilleurs pubs traditionnels de la ville. The Cumberland Arms, au bout d’une impasse, est le plus charmant, mais ne manque pas non plus la vue panoramique sur les ponts éclairés de la Tyne offerte par la fenêtre du Free Trade Inn. Les pubs de la Ouseburn Valley proposent régulièrement des concerts et sont bien plus authentiques que les bars et clubs pleins à craquer du bruyant centre-ville.

© Lesley Williamson

Tout n’est pas géorgien à Newcastle. La ville recèle de traces d’un lourd passé industriel (charbon et construction navale), mais s’en accommode d’une manière plutôt inventive. Des restaurants branchés ont fait leur apparition sous les ponts du chemin de fer et derrière les façades lugubres se cachent des discothèques et des bars trendy qui s’animent dès la nuit tombée, quand une véritable parade de mini-jupes trop courtes et de hauts talons arpentent les rues de la ville. Sans oublier un petit mais agréable Chinatown qui s’appuie littéralement contre la circonvallation de la ville. L’histoire de la ville remonte même jusqu’à l’époque romaine, car l’extrémité orientale du Mur d’Hadrien - construit au

© Lesley Williamson

tecte du 19ème siècle qui l’a façonné. Faufile-toi de temps à autre dans une rue latérale et pénètre dans le pittoresque Central Arcade et le Grainger Market. Dans ce dernier, on retrouve d’ailleurs le tout premier (et tout rikiki) Marks & Spencer, alias The Original Penny Bazaar.

© NGI & Britain on View

VOYAG E S

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VOYAG E S

Newcastle United

Newcastle est tant liée à son équipe de football qu’ils ont implanté leur stade - le St. James’ Park - juste à côté du centre-ville. Lors des matchs, une vaste migration des habitants s’effectue vers le stade. 52.405 spectateurs peuvent s’y entasser et bien que Newcastle United ne soit pas très efficace pour le moment, il y a rarement un siège inoccupé pendant l’un de leurs matchs. Si tu assistes à une rencontre, fais bien attention lors de la dix-septième minute. À ce moment-là, tous les Geordies se lèvent et applaudissent à tout rompre pendant une minute, en l’honneur de deux supporters qui ont perdu la vie dans le vol MH17 au-dessus de l’Ukraine, en chemin pour un match en Nouvelle-Zélande. Victoire ou défaite? Ça n’a pas d’importance: après le match, traverse simplement la rue et commente le match autour d’une pint of ale bien plate dans le pub Strawberry.

NEWCASTLE EN PRATIQUE COMMENT Y ARRIVER?

OÙ DORMIR?

BMI Regional effectue 18 vols directs par semaine depuis l’aéroport de Bruxelles (Zaventem) vers Newcastle. Dans l’aéroport de Newcastle, un métro rallie le centre toutes les douze minutes. Le trajet dure environ 25 minutes.

Loger à Newcastle est bien moins cher qu’à Londres, si bien que tu peux te permettre une belle chambre d’hôtel au cœur du quartier des festivités. Naturellement, il y a aussi des hostels et des bed & breakfasts. Tu peux en trouver un large aperçu sur le site ci-dessous.

WWW.BMIREGIONAL.COM

TRANSPORTS EN COMMUN Le centre-ville de Newcastle est assez compact pour faire tout à pied.

Les attractions comme The Baltic et The Sage se trouvent de l’autre côté du fleuve à Gateshead et sont facilement accessibles via le Millennium Bridge. Ouseburn Valley est à une petite demi-heure à pied (ou à cinq minutes en taxi - à faire, car les chauffeurs de taxi ont ici un certain sens de l’humour). Si tu veux admirer The Angel of the North, prends le bus 21 ou 22 à Eldon Square.

WWW.SIMPLYGO.COM PLUS DE VOYAGES SUR WWW.GUIDO.BE

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WWW.NEWCASTLEGATESHEAD.COM

FOOTBAL

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Tu aimerais assister à un match à domicile de Newcastle United dans le stade de St. James’ Park? Thomas Cook Sport organise des Football Breaks à Newcastle, incluant deux nuitées et un ticket d’entrée pour le match.

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MON ERASMUS

ANECDOTES DU BOUT DU MONDE Les voyages forment la jeunesse… Voici la preuve par trois avec les récits des aventures de trois étudiants qui sont parSÉBASTIEN DALOZE tis en Erasmus pendant leurs études.

Alice à Grenade

Justien à Vienne

(ESPAGNE)

(AUTRICHE)

(TURQUIE)

POURQUOI?

POURQUOI?

POURQUOI?

«Lors d’un voyage, j’ai eu l’occasion de visiter Grenade et j’en suis directement tombée amoureuse. Lorsque le moment de mon Erasmus est venu, je n’ai pas hésité sur la destination. De plus possédant déjà l’anglais, j’étais enthousiaste à l’idée d’apprendre l’espagnol. Grenade est également une ville particulière avec la mer et la montagne à portée de main. L’ambiance est superbe grâce aux origines marocaines qui surplombent la ville et ce côté historique donne un caractère profond aux alentours.»

«Pour apprendre l’allemand, à la base, et pour découvrir une capitale dont je n’avais entendu que du bien avant d’y aller.»

«J’ai choisi cette destination pour différentes raisons: premièrement, la Turquie est un pays qui peut apporter beaucoup dans notre cursus universitaire et surtout professionnellement. Izmir est une ville qui ne dort jamais.

Les hommes/femmes d’affaires vont et viennent. Deuxièmement, le système d’éducation est différent de Warocqué (plus de pratique, moins de théorie) et est vraiment intéressant. Troisièmement, étant d’origine turque, j’ai aussi souhaité découvrir et apprendre ma culture (autre que celle durant les vacances passées là-bas). Pour finir, j’étais parmi les premiers de l’UMons à tenter l’expérience en Turquie.»

MEILLEUR SOUVENIR

«Mon séjour de quelques jours dans la montagne où j’ai eu l’occasion de skier et de me balader dans ces paysages magnifiques.

J’ai également eu la chance de visiter un peu les alentours et de participer à des activités typiquement espagnoles (carnaval de Cadiz par exemple ou promenade dans les ‘cuevas’ hippies du quartier Sacromonte).»

UNE ANECDOTE

«Les rendez-vous du soir autour de tapas gratuites (à Grenade lorsque l’on commande une boisson, une tapas est amenée automatiquement avec). À chaque coin de rue, la musique est présente, les danseurs et chanteurs de flamenco offrent aux passants des instants typiquement andalous et rendent le moment magique. Le paysage et la météo clémente font de Grenade l’une des villes les plus chaleureuses que j’ai pu visiter.»

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Nasir à Izmir

MEILLEUR SOUVENIR

«Quand je revois maintenant les photos du semestre passé là-bas, je me rends compte qu’il a fait beau à peu près tout le temps! Donc avec les autres Erasmus, il n’y avait rien de tel qu’une après-midi relax dans une des superbes piscines publiques outdoor dans les alentours de Vienne, une soirée BBQ sur la ‘Donauinsel’ (une île très verte en plein milieu du Danube), du pédalo sur un des lacs autrichiens, du sight-seeing dans une autre ville d’Autriche, aller se promener dans les vignerons entourant la capitale ou encore, goûter du vin autrichien. Puis, une fois la nuit tombée, il était temps d’aller faire la fête. Le cliché s’est avéré vrai: faire la fête en Erasmus est encore tellement mieux que faire la fête chez soi…»

UNE ANECDOTE

«Lorsque j’étais à Vienne a eu lieu l’Eurovision (avec Conchita Wurst).

Notre candidat belge, Loïc Nottet, était alors invité par l’ambassade de Belgique à Vienne, et quelques-uns de mes co-étudiants Erasmus belges ont eu l’occasion d’assister à la réception avec la star belge!»

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MEILLEUR SOUVENIR

«Le meilleur souvenir reste le festival organisé par la Gediz University durant une semaine (activité, concert de chanteurs connus, découverte de la culture, tout cela sous un temps radieux).»

UNE ANECDOTE

«Le 31 décembre, je me suis déplacé en métro, habillé en costume nœud papillon, pour fêter le nouvel an dans un hôtel. Tout le monde me regardait assez spécialement, c’était vraiment très marrant.»

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FÉVRIER | MARS 2016

Salon

Stands, ateliers et conférences Consultez le programme en vous inscrivant gratuitement sur www.gointernational.be

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BRUXELLES Louise Centre Avenue Louise, 279

12 MARS 2016 10h00 - 19h00 Entrée Gratuite

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DA L O V E P R O F E S S O R LITTLE HULK

Cher Love Professor,

Les rêves mouillés de mon enfance me manquent un peu. Comment vivre à nouveau ces éjaculations nocturnes? Pour info: je n’ai personne dans ma vie pour le moment et je me masturbe tous les jours.

DA LOVE PROFESSOR :

Cela risque de te demander une discipline assez stricte, Hulk. Les véritables rêves mouillés (donc avec éjaculation pendant ton sommeil) ne se produisent qu’après un mois entier d’abstinence. Arrête donc de te tirer sur le manche pendant un certain temps!

DA LOVE PROFESSOR HE WILL PIMP UP YOUR LOVE LIFE!

MARKY

Cher Love Professor

Apparemment, il existe en Amérique une groupie qui collectionne les moulages en plâtre des pénis de rock-stars célèbres. Vous en savez un peu plus?

DA LOVE PROFESSOR :

Tu parles certainement de Cynthia Albritton, alias Cynthia Plaster Caster. Son hobby a été médiatisé parce que son tout premier ‘client’ fut Jimi Hendrix.

Ce fut d’ailleurs son moulage le plus célèbre; le reste de sa liste est nettement moins impressionnant. Cynthia a maintenant 68 printemps, nous émettons donc quelques doutes sur son succès dans les backstages.

RANIA

Hello Love Professor,

J’ai toujours été plutôt réticente aux fellations. Mais, alors que je suis avec un chouette gars depuis quelques mois, j’ai bien l’intention d’essayer. Et quitte à le faire, autant le faire bien: je vais avaler. Pour me préparer, j’aimerais savoir quel est le goût du sperme. Vous avez une idée?

DA LOVE PROFESSOR :

Chez quelqu’un à l’alimentation normale: un goût de châtaigne. Chez un fumeur et/ou un buveur de cafés: plutôt amer. Chez quelqu’un qui mange beaucoup de fruits: sucré. En bref, tout dépend de ce que ton ‘chouette gars’ est habitué à manger. Bon appétit.

RINUS

Cher Love Professor,

J’ai des papillons dans le ventre: je suis amoureuse de mon voisin. Pourtant, j’ai entendu dire que cet état amoureux ne durait pas, c’est vrai?

DA LOVE PROFESSOR :

D’un point de vue chimique, c’est exact.

Les ‘papillons’ que tu ressens sont la conséquence d’un shoot d’hormones, principalement la dopamine et l’endorphine, et l’ocytocine ou la vasopressine.

Après un temps, on note une baisse de cette production d’hormones, ce qui affaiblit le sentiment amoureux. Mais si tout se déroule comme prévu, ce moment est celui de l’amour véritable, et c’est encore plus beau.

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Tamise les lumières, ravive ta flamme, laisse une petite musique d’ambiance se glisser dans tes oreilles et ouvre une bonne huile de massage car Da Love Professor is in da house!

Il saura satisfaire tout le monde: des plus timides aux plus aventuriers… Tu as des problèmes de cœur?

Demande alors conseil au Love Professor. He will pimp up your love life.

TU AS UNE QUESTION POUR THE LOVE PROFESSOR? ENVOIE UN MAIL À REDACTION@GUIDO.BE

X-MAN

Yep Love Professor, Est-ce déconseillé d’avoir des relations sexuelles pendant la période de menstruation?

Parce que j’ai récemment fait un petit calcul: cela voudrait dire que je devrais m’abstenir pendant un quart du temps, ce dont je n’ai pas vraiment envie.

DA LOVE PROFESSOR :

Techniquement, il n’y a aucune raison de ne pas faire l’amour pendant la période de menstruation. À condition bien sûr qu’aucun d’entre vous ne soit dérangé par quelques pertes de sang pendant l’acte. Et que vous soyez protégés, car la chance de transmission d’une MST est plus grande pendant les règles.

FÉVRIER | MARS 2016

S T Y L E BY E M M A

ETAM

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KOMONO

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Une nouvelle saison est synonyme de source d’inspiration. Cette fois, les designers ont vu apparaître quelques mirages dans les collines magiques de Hollywood. Des rangées de palmiers, des bungalows modernes, le tout sous un soleil éclatant, tel est le décor iconique de nombreuses collections. Avec un soupçon de boho vibe si chère aux années 70, on se surprend même à se prendre pour Lana Del Rey. Les couleurs les plus importantes de cette tendance California Dreaming sont les couleurs terrestres naturelles, comme le nude et le blanc cassé, associées à l’ocre jaune, le bleu délavé et un orange chaud afin de donner un look rétro à la tenue. La silhouette complète est-elle trop oppressante? Pas de problème. Mixe et matche selon tes goûtes pour un résultat branché ou complète avec des couleurs de base (du noir au blanc en passant par le gris) pour un look de tous les jours.

Les matériaux jouent eux aussi un rôle important, avec une constante bien établie: le jean. De préférence le ripped denim, qui reflète parfaitement le look de cette génération good vibrations inondée de soleil et de plage. D’autres matières typiques sont le coton et le daim, souvent combinées avec des pièces transparentes et des imprimés ethniques pour accentuer encore plus cette bohemian vibe.

Oversized

Les tenues sont de préférence combinées avec des accessoires qui en jettent, comme de grandes lunettes de soleil rondes, des chapeaux larges et des longues boucles d’oreilles. Un seul mot d’ordre donc: oversized.

En plus, le free spirit est également présent dans les nombreuses possibilités proposées par pratiquement toutes les collections pour personnaliser à foison. Les créateurs n’imposent plus leurs looks. Les silhouettes sont présentées et ensuite complétées de façon personnelle, en accord avec son propre style.

N’oublie pas d’ajouter des badges, des paillettes et d’autres détails sur une chemise (de bûcheron) et de découper/déchirer ton jean aux chevilles, ce qui sera indubitablement la grande tendance du printemps-été 2016.

PLUS D'INSPIRATION FASHION SUR LE BLOG D'EMMA WWW.MYFASHIONBLOG.BE FÉVRIER | MARS 2016

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BEST TWEETS

Des cocktails pour une nuit électrique

À l’occasion du lancement de son édition limitée Absolut Electrik, la marque te propose quelques cocktails pour mettre l’ambiance tout au long de ta prochaine soirée. Que dis-tu par exemple d’un Electrik Blue (Absolut + Curaçao + jus de citron), du Neon Nights (Absolut + jus de citron + jus de pamplemousse + sirop de sucre + sirop de gingembre + eau pétillante) ou du Pineapple Pop (Absolut + jus d’ananas + jus de citron + sirop + feuille s de sauge)?

DANS CHAQUE MAGAZINE, ON VOUS OFFRE LES CINQ MEILLEURS TWEETS DES DERNIERS MOIS: LANDEY VES @LANDEY VES Je déteste ceux qui parlent avec la bouche pleine, mais encore pire ceux qui parlent avec la tête vide.

GILBERT ROZON @GILROZON Les gens qui ne finissent pas leurs phrases sont tous des....

CYMES MICHEL @MICHELCYMES Si, pour un homme, bien viser en faisant pipi est difficile, dans un TGV qui roule je m’aperçois que c’est miction impossible. #voila DAVID ANTOINE @DAVIDANTOINE «Tu as l’air fatigué...» c’est juste une façon polie de dire «Ouah la gueule de merde que t’as!»

CHRISTOPHER CALICE @CALICECHRIS J’adore les gens qui disent «C’est la Sibérie ici» et qui n’ont jamais été plus loin qu’Amsterdam.

TEXTE SD

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INFOS : WWW.PERNOD-RICARD-BELGIUM.COM

Deviens le maître des pâtes

Les spaghet’ bolo! Que deviendrait l’étudiant sans cette précieuse recette? Si tu veux innover et surprendre tes cokoteurs avec une nouvelle recette de pâtes, on te conseille de tester la nouvelle gamme Selezione des maestro d’Elvea qui s’est élargie et inclut désormais les tomates Datterini uniques jaunes ou rouges. Plus douce que la tomate traditionnelle, elle apportera à ta préparation un surplus de douceur, de puissance et de caractère.

INFOS : WWW.ELVEA.BE

AMY SCHUMER N’EN RATE DÉCIDÉMENT PAS UNE.

«Tous mes amis se marient.

Je suppose qu’on est arrivé à un âge où les gens abandonnement simplement.»

@GUIDOMAGAZINE RÉAGIS À NOTRE MAGAZINE #GUIDOMAGAZINE

SEPTEMBRE FÉVRIER | OCTOBRE | MARS 2016 2015

ZAP

Des repas étoilé dans des bocaux

Un goût d’Asie dans ton kot

Si beaucoup réservent la sauce soja pour relever les plats de nouilles asiatiques, ils ne sont peut-être pas au courant que cette sauce peut également être utilisée dans des soupes ou même dans l’eau de cuisson des pâtes! Voici donc de nouvelles opportunités de tester la sauce soja Kikkoman qui propose également une sauce wok ainsi qu’une sauce yakitori pour un nappage savoureux de brochettes de poulet ou une marinade de saumon.

INFOS : WWW.KIKKOMAN.FR

Un café rond dans une tasse carrée, ou le contraire?

Grâce au nouveau design des tasses de la collection Pure de Nespresso, boire son café n’aura jamais été aussi stylé!

D’une base rectiligne à un haut rond et crémeux, ce set de tasses ne fera pas tache dans le kot de l’étudiant moderne.

Même s’ils font saliver beaucoup d’entre vous, les restos étoilés sont toujours bien trop chers pour la pauvre bourse de l’étudiant moyen. Heureusement, certaines initiatives permettent à la grande gastronomie de débarquer dans les kots à un tarif avantageux. C’est le cas de Boco qui propose une livraison (en moins de trente minutes) de bocaux réalisés par les plus grands chefs. On te met l’eau à la bouche: fais ton choix entre la salade liégeoise de Pierre Wynants et Lionel Rigolet, l’épaule d’agneau aux légumes oubliés de Régis Marcon ou un dessert tout en finesse de Christophe Michalak.

INFOS : HTTPS ://DELIVEROO.BE/MENU/BRUSSELS/BRUGMANN/BOCO

Une barbe stylée grâce à Wilkinson

En 2016, il existe autant de styles de barbes que de variétés de téléphones portables. Que tu sois un hipster, un métrosexuel ou un bobo, la pilosité faciale est encore et toujours l’accessoire indispensable de l’homme moderne. Selon un sondage, les femmes sont mêmes très friandes de la barbe de trois jours même si une barbe pleine n’est pas vraiment de leur goût.

Raison de plus d’opter pour le nouveau rasoir Hydro 5 Groomer de Wilkinson Sword afin de façonner ta barbe à la perfection.

Ce rasoir 4-en-1 te permet de peigner, raser, sculpter et hydrater ta peau de la meilleure des manières.

INFOS : WWW.WILKINSONSWORD.BE

INFOS : WWW.NESPRESSO.COM

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ZAP

Bons et bons, les bonbons!

Désormais, plus besoin de courir à Cambrai pour y acheter des Bêtises, à Aix-en-Provence pour déguster des Calissons ou à Isigny pour découvrir ses caramels. Toutes ces spécialités françaises et encore beaucoup d’autres sont désormais livrées chez toi grâce à Bon&Bon qui centralise toutes ces sucreries fabriquées par des artisans dans le respect de recettes ancestrales. Livrées dans de jolies boîtes, elles se révéleront le cadeau idéal lors d’un prochain souper. Aux bonbons français s’ajoutent également des douceurs de chez nous, comme le Cuberdon de Seraing ou les Gayettes de Charleroi.

INFOS : HTTP://BONETBON.COM

SCOOP!

LES PUBLICITAIRES FONT SOUVENT APPEL AUX JEUNES ACTRICES POUR VANTER LES MÉRITES DE LEUR MARQUE ET AINSI DONNER UN FAMEUX COUP DE BOOST À LEUR PRODUIT. NOUVELLE ÉGÉRIE DE CHANEL, KRISTEN STEWART SERA AU CENTRE DE LEUR PRO CHAINE CAMPAGNE DE MAQUILLAGE POUR LES YEUX. UN BON CHOIX SELON TOI?

Chattez en bande dessinée

Un nid douillet grâce à Mistral Home

L’hiver n’est pas encore fini, il n’est donc pas superflu de bien se couvrir, que ce soit en journée ou durant la nuit. Grâce aux différents plaids de la collection Déco de Mistral Home, plus d’orteils glacés au réveil! Le tout dans un style branché et moderne. On parie que ça va en jeter auprès de ta prochaine conquête de soirée?!

Une fois n’est pas coutume, nous te conseillons dans ces pages de tester de toute urgence la nouvelle application Strip Messenger. Non, le but ici n’est pas de converser dans le plus simple appareil, rassure-toi, mais de dialoguer avec ses amis en format de bande dessinée. Une messagerie entièrement visuelle qui fusionne pour la première fois texte et emojis et transforme chaque conversation en un objet graphique unique. Fun!

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INFOS : WWW.STRIP.LY

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INFOS : WWW.MISTRALHOME.COM

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CONCOURS

DES CADEAUX POUR TOUT LE MONDE!

Les jours se rallongent, le printemps pointe le bout de son nez et les examens sont encore bien loin. C’est donc l’époque bénie pour les étudiants qui peuvent s’adonner à leurs activités préférées sans se soucier du lendemain! Que tu sois fan de voyages, de sport, de barbecues, de parcs d’attractions ou de cinéma, ces concours risquent de faire mouche!

Gagne 15x2 tickets pour le film de ton choix

Que tu préfères une comédie romantique ou un film d’action musclé, ce concours est fait pour toi. Tu peux en effet choisir ton film! Commande déjà le popcorn, réserve ta place et rends-toi dans le cinéma de ton choix. Mais n’oublie quand même pas de gagner! 15 gagnants auront ainsi la chance de profiter d’une chouette séance ciné à deux!

Gagne 3 braséros Barbecook

Le printemps n’est pas encore entamé que tu as déjà des envies de barbecue?

Tu aimerais profiter de ton jardin pour organiser un apéro entre amis malgré les températures polaires que nous subissons pour le moment? Pas de problème, ce braséro de Barbecook risque bien de réchauffer l’ambiance de n’importe laquelle de tes soirées! Nous avons trois exemplaires à vous faire gagner.

Gagne 3 trolleys de Davidt’s

Partir en vacances avec une valise hyper remplie n’est pas une mince affaire. Il n’y a rien de plus énervant à trimballer que ces mastodontes sans roulettes. Tout ça, c’est du passé grâce au trolley de Davidt’s qui te suivra à la trace lors de tes multiples pérégrinations aux quatre coins du globe.

FÉVRIER | MARS 2016

Gagne un ticket d’avion pour l’Europe

Ton amoureux/se est pour le moment en Erasmus et tes économies ne te permettent pas de la rejoindre pour un week-end de retrouvailles? Tu as envie de faire la fête dans une des capitales européennes? Participe à notre concours, croise les doigts et, si tu es le gagnant, profite d’un ticket d’avion d’une valeur de 250 euros maximum qui t’emmènera vers une des nombreuses destinations européennes proposées. Have a nice flight!

Gagne 4x5 tickets pour aller à Walibi entre amis

La meilleure façon de déstresser avant, après ou même pendant les cours! À Walibi, rien que les noms des attractions font déjà frissonner de plaisir: Loup-Garou, Dalton Terror, Psyké Underground, Vampire, …

Pour une bonne dose d’adrénaline en compagnie de tes quatre meilleurs potes, cette journée dans le meilleur parc d’attractions de Belgique est toute indiquée.

Gagne 1 Garmin Vivosmart HR

Désormais, les étudiants les plus sportifs ne se séparent plus jamais de leur bracelet permettant de partager leurs exploits avec leurs amis sur les réseaux sociaux. Grâce au tracker d’activités Vivosmart HR de Garmin, tu peux suivre ta fréquence cardiaque à toute heure, compter le nombre de pas effectués en une journée ou mesurer l’intensité de tes activités. Une bonne façon de repartir du bon pied pour ce nouveau quadrimestre qui s’annonce musclé!

SURFE SUR WWW.GUIDO.BE/ CONCOURS POUR PARTICIPER

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LES VERTUS DE LA VIANDE ROUGE

Aller au restaurant avec Dr Jos, c’est autre chose que de boire des Trappistes au café. Le médecin place sa serviette sous son double menton, se sert un verre de vin et commande en entrée une assiette de charcuterie fine. «Et ensuite un chateaubriand pour moi. Saignant!» Non, Dr Jos ne peut toujours pas être suspecté d’une quelconque sympathie pour le végétarisme. RENÉ VAN CAESBROECK Notre visite à ce restaurant à viandes n’est pas anodine. En effet, la World Health Organization (WHO) vient de placer la viande rouge dans la liste des produits cancérogènes.

«Un scandale», fulmine le docteur.

DR JOS : (pique avec sa fourchette

dans un morceau de saucisse sèche) Voici un bel exemple de ce que nous appelons la salami science. (ricane) Dans ce cas, c’est bien approprié, mais c’est simplement véridique

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aussi: des données de certaines études précédentes sont coupées en tranches, remâchées, présentées d’une autre manière et réemballées.

On te concocte ensuite un communiqué de presse, ce qui fait que la WHO fait l’actualité entre deux attentats de l’EI. Les médias le reprennent, en le remâchant encore une fois, ainsi les auteurs de l’étude et les rédacteurs des journaux et magazines sont contents. (frappe du poing sur la table) Eh bien, moi, je ne suis pas

content!

GUIDO : Cette étude n’est pas cor-

recte?

DR JOS : Mais non! C’est une étude

bidon. À l’aide d’une enquête épidémiologique, tu peux tout prouver.

Mais tu sais qu’on n’a jamais su se mettre d’accord sur la définition de ce qui était étudié? On parle de red meat et processed meat. Qu’est-ce qu’il en est? Selon certains chercheurs, la viande rouge est celle qui contient de la myoglobine. Ce qui vaut également pour une côte d’autruche ou une cuisse de poulet. Non, affirme la WHO, il en va seulement de la viande des mammifères: bœuf, veau, porc, mouton, chèvre, cheval… Cependant, il y a d’autres chercheurs qui cataloguent l’agneau et le cochon de lait dans les viandes blanches. Tu arrives à suivre? Et le gibier s’appelle dark meat au lieu de red meat. Ridicule.

Comment en tirer des conclusions décentes?

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DR JOS GUIDO : Qu’en est-il de la processed meat?

DR JOS : (hausse les épaules) À toi de me

le dire, ta définition est aussi bonne que la mienne. Une tartine d’américain préparé: red ou processed? En général, on vise plutôt la charcuterie préparée, mais on parle de tout et n’importe quoi: du jambon Serrano fin aux saucisses de Francfort en boîte, ou le corned beef ou d’autres viandes de second rang. C’est comme si on comparait des pommes avec des poires, non?

GUIDO : Oublions ce problème de définition: quelle a été la conclusion de l’étude?

DR JOS : Ils affirment que le risque de cancer de l’intestin augmente de 18% pour une consommation quotidienne de 50 grammes de processed meat. L’association avec la viande rouge est même encore plus réduite: 5%. Eh bien, c’est inconséquent statistiquement, cela se situe même sous n’importe quel intervalle de fiabilité acceptable. Chaque étude épidémiologique qui paraît et donne une augmentation de risque de cancer de moins de 100% est marginale. À charge de comparaison: fumer un paquet de cigarettes par jour augmente le risque de cancer du poumon de 2400%. Voilà ce que j’appelle des chiffres probants.

GUIDO : Pourtant, je ne suis pas prêt à risquer ces 18% ou 5%...

DR JOS : Mais ces chiffres ne veulent rien dire! Même si nous supposons qu’ils sont justes: cela signifie que si 5% de la population d’Europe occidentale souffre du cancer de l’intestin au cours de sa vie, cela s’élève à 6% en mangeant de la processed meat. Mais il y a tant d’autres facteurs qui entrent en ligne de compte.

Quelqu’un qui mange du corned beef et des saucisses de Francfort en boîtes, on peut en conclure que son régime n’est pas très varié. On comptera davantage de fumeurs parmi cette population. Et ceux qui mangent de la viande en boîte sont également ceux qui ne bougent pas beaucoup. Tout cela compte aussi!

Et il y a aussi un autre type d’études qui examine le régime des personnes qui ont déjà le cancer de l’intestin. L’ingestion de viande rouge ou de viande préparée a-telle eu une influence sur leur pronostic?

La réponse: non, absolument pas.

GUIDO : Ha, voici notre beefsteak.

DR JOS : (pique dedans et regarde le

sang qui coule d’un air suffisant) Haa, il a l’air délicieux. Il y a quelque chose que je ne pige pas: pourquoi personne n’ose aujourd’hui avouer que la viande est hyper nutritive? Ce beefsteak est rempli de vitamines, de minéraux et de protéines. S’il y a bien un super aliment qui existe sur terre, c’est le beefsteak. La personne exquise qui se trouve face à toi a été façonnée par le steak! (rires) Je ne sais pas d’où cela vient. Selon moi, il doit y avoir des végétariens convaincus au sommet de la WHO. GUIDO : Et ils vous dérangent ces végétariens convaincus?

DR JOS: Oui, ils ne cessent d’affirmer que le futur est végétal. Pff! Écoute, pourquoi selon la WHO la viande rouge et préparée devrait-elle être cancérogène? Parce qu’elle contient des nitrates et des nitrites qui, lors de la préparation, sont transformées en carcinogènes. Mais allez, soyons sérieux un instant: nos légumes sont aussi pleins de nitrates et de nitrites!

Le seul risque de cancer de la viande à ne pas sous-estimer, ce sont les amines hétérocycliques qui peuvent s’en dégager lors de la cuisson, et ce sont en effet des carcinogènes. Cependant, il existe une solution: au moins tu cuis ton steak, au plus sain il sera.

Et donc: saignant! Bloody as hell!

GUIDO : (prend sa fourchette et son couteau en main) Dans ce cas, je me lance!

DR JOS : Tu as bien raison. Et ne te sens surtout pas coupable de ça, Van Caesbroeck! Je trouve cela effrayant qu’on impose aux personnes très malades un sentiment de culpabilité. Le cancer de l’intestin? Ah oui, tu aurais mieux fait de ne pas manger autant de steaks et de salami. C’est terrible, non? En tant que docteur, cela me va loin. Voilà, ça devait être dit, une bonne fois pour toutes.

DR JOS RECOMMANDE LA LECTURE DES OUVRAGES SUIVANTS: Alexander e.a., Meta-analysis of prospective studies of red meat consumption and colorectal cancer., Eur-J-Cancer-Prev. jul. 2011 Alexander e.a., Red meat and colorectal cancer: a critical summary of prospective epidemiologic studies., Obes-Rev. mei 2011 Carr e.a., Associations of red and processed meat with survival after colorectal cancer and differences according to timing of dietary assessment., Am-J-Clin-Nutr. nov. 2015 Bouvard e.a., Carcinogenicity of consumption of red and processed meat., Lancet-Oncol. okt. 2015 Demeyer e.a., Mechanisms linking colorectal cancer to the consumption of (processed) red meat: a review., Crit-Rev-Food-Sci-Nutr. mei 2015 Fogelholm e.a., Association between red and processed meat consumption and chronic diseases: the confounding role of other dietary factors., Eur-J-Clin-Nutr. sep. 2015 Bellavia e.a., Differences in survival associated with processed and with nonprocessed red meat consumption., Am-J-Clin-Nutr. sep. 2014 Pierson, Salami slicing - how thin is the slice?, J-Am-Assoc-Pract. feb.

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«Ne te laisse pas envahir par ce sentiment de culpabilité, la viande est nutritive et saine» FÉVRIER | MARS 2016

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ROULEZ, JEUNESSE! CAR-PASS DÉVOILE LES RÉSULTATS DE SON ENQUÊTE SUR L’ACHAT D’UNE PREMIÈRE VOITURE CHEZ LES JEUNES DE MOINS DE 35 ANS Actuellement, de plus en plus de jeunes possèdent leur propre voiture, et ce dès l’âge de 20 ans. Telle est l’une des principales constations d’un récent sondage réalisé par Car-Pass auprès d’un panel de 185 jeunes de moins de 35 ans. Étant donné la précocité avec laquelle ils achètent leur première voiture (un sondé sur deux a déjà sa première voiture à l’âge de 20 ans, 61% l’achètent sans l’aide de leurs parents), les jeunes sont de plus en plus rapidement confrontés à la question de savoir s’ils souhaitent acheter une voiture neuve ou d’occasion.

Et ce sont évidemment les véhicules d’occasion qui recueillent le plus de suffrages lors de leur décision.

Ils sont ainsi 80% à choisir une voiture d’occasion. Dans deux tiers des cas, l’auto en question a quatre ans d’âge ou plus, ce qui les confronte immédiatement aux formalités qu’un tel achat entraîne. Comme la nécessité de demander au vendeur le Car-Pass, un document officiel sur lequel on retrouve l’historique du compteur kilométrique, afin de ne pas être victime d’un compteur rabaissé ou trafiqué.

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Les critères d’achat des jeunes

Si c’est évidemment le prix qui est le critère le plus important lors de l’achat d’une première voiture (61% chez les moins de 31 ans), l’état général (48%) et le kilométrage de la voiture (42%) suivent de près. D’où l’importance à nouveau d’exiger un Car-Pass de la part du vendeur et de bien vérifier celui-ci avant de conclure la transaction. Une obligation pour tout vendeur d’un véhicule d’occasion en Belgique. D’autres critères entrent également en ligne de compte lors de l’achat, comme l’âge de la voiture (26%), le type de véhicule (16%), le niveau de consommation (12%), …

Mais où les jeunes cherchent-ils principalement la perle rare? Quand il s’agit d’une voiture d’occasion, c’est bien évidemment vers Internet que se rabattent près de trois quarts des jeunes. Ce qui prouve encore l’importance du label Car-Pass qui affirme l’exactitude du kilométrage mentionné dans l’annonce.

38% des jeunes font confiance à des connaissances lors de l’achat d’un véhicule d’occasion contre 26% aux garages.

Ils sont moins nombreux à privilégier les connaissances indirectes (20%), les petites annonces (18%) ou les journaux et magazines spécialisés (11%).

Car-pass, C’EST QUOI? Le Car-Pass est un document officiel sur lequel on retrouve l’historique du compteur kilométrique. À chaque entretien et réparation dans un garage ou un spécialiste du pneu par exemple, le compteur kilométrique est transmis à l’ASBL Car-Pass, qui centralise les données. Lors de tous les contrôles techniques, c’est d’ailleurs le même topo. De cette façon, tu obtiens une vue réelle et fiable sur l’»historique des kilomètres» de la voiture en question.

Une voiture d’occasion est en vente? Le vendeur est alors obligé de fournir un Car-Pass. Dans le cas contraire, la vente n’est pas valable et l’acheteur peut réclamer un remboursement.

WWW.Car-Pass.BE

FÉVRIER | MARS 2016

A la recherche d’une bonne occasion ?

Suivez alors les 4 conseils de Car-Pass !

1 VOUS ACHETEZ UNE AUTO OU UNE CAMIONNETTE D’OCCASION : EXIGEZ TOUJOURS LE CAR-PASS !

Le vendeur est légalement obligé de vous remettre un Car-Pass.

Ce document indique le kilométrage à différentes dates.

La validité du document est de 2 mois. Le Car-Pass ne vous a pas été remis ? La vente n’est pas valable !

2 EXAMINEZ ATTENTIVEMENT LE CAR-PASS. Plus le Car-Pass mentionne de kilométrages successifs, meilleure est l’idée que vous pouvez vous faire du passé de la voiture.

Le kilométrage doit suivre une évolution logique dans le temps.

Le document indique t-il une baisse soudaine ? Peut-être que le compteur a été trafiqué ?

3 VÉRIFIEZ L’AUTHENTICITÉ DU CAR-PASS EN LIGNE. Vous doutez quand même de l’authenticité du document ou de l’information qui y figure ? Vérifiez sur www.car-pass.be !

4 A LA RECHERCHE D’UNE VOITURE SUR INTERNET ?

REPÉREZ LE LABEL CAR-PASS OK.

Vous avez le choix parmi des milliers de voitures qui sont proposées à la vente. Il n’est donc pas évident de faire le bon choix. Si dans l’annonce en ligne un label Car-Pass OK est affiché, cela signifie que le kilométrage a été vérifié par Car-Pass.

www.car-pass.be

GUIDO A TESTÉ LA

FORD MUSTANG FASTBACK GT

ENFIN CHEZ NOUS!

Tu veux une voiture de sport puissante? C’est possible, surtout chez les constructeurs européens, mais à un prix assez élevé. Ce qui n’est pas le cas de cette icône américaine qui est enfin en vente chez nous.

La Ford Mustang est une icône qui date déjà de 1964 et pour sa sixième génération, il a été enfin décidé de la proposer à la vente dans le monde entier. Si, visuellement, la voiture se rapproche encore et toujours de son ancêtre (et heureusement), elle a été rénovée de fond en comble, avec une exception importante: sous le capot se trouve encore un V8 puissant, dans la plus pure tradition américaine.

Influence européenne

Fini l’essieu arrière appuyé, qui transformait ses prédécesseurs en muscle cars qui pouvaient uniquement rouler droit devant. La petite nouvelle possède une suspension arrière sophistiquée et indépendante apparentée à celle de la nouvelle Mondeo et qui lui permet désormais de montrer ce qu’elle vaut dans les virages.

D’autres concessions ont été réalisées pour satisfaire les goûts des Européens: un intérieur amélioré au niveau de la qualité et de la finition et une suspension confortable.

Une Américaine dans l’âme

Le powerslide appartient-il alors au passé? Pas complètement, de même que le burnout grâce auquel tu peux éventuellement épater les jeunes filles sur le parking du dancing du coin. Il y a même un interrupteur (Line Lock) qui bloque les roues avant et laisse les roues arrière s’en donner à cœur joie avant de partir comme l’éclair.

Peut-être pas la meilleure idée pour le budget des pneus. En plus, la Mustang possède un intérieur assez exigu (surtout derrière) pour une voiture de ce format, mais cela est dû à son pédigrée américain.

Une aubaine

Pour 42.000 euros, cette Mustang sera à toi, et ce n’est pas une si grande somme pour une auto avec un moteur V8 cinq litres de plus de 400 chevaux. La consommation est naturellement à l’avenant (compte sur 15 l/100 km) et le fisc t’attend donc tout sourire au tournant, mais cela a été également pris en compte par Ford: la voiture est aussi disponible avec un cylindre turbo 2.3 d’une puissance de 314 chevaux, qui consomme un peu moins (10 l/100 km), est moins chère de 5000 euros et coûte fiscalement cinq fois moins. Seul le bruit majestueux fera défaut. Tu la préfères en décapotable? C’est possible aussi, pour 4000 euros de plus (en plus du Fastback) on te propose la Convertible: hyper fun, les cheveux au vent. En bref, un charme américain authentique et bruyant, pour les véritables fans.

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Puissance et couple: 308 kW/418 pk en 524 Nm 0-100 km/h: 5,3 s Consommation normale/test: 13,5 /15,7 l/100 km Dimensions (Lo/La/H) : 4784/1916/1381 mm Poids: 1720 kg Prix: 42.000 € Taxe de mise en circulation/Taxe de circulation GT 5.0: 10.497,70 €/3329,38 €

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LA BMW SÉRIE 7 FACE AUX AUDI A8 & MERCEDES CLASSE S Toute copie non autorisée est strictement interdite sans le consentement écrit préalable de Produpress SA/NV.

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FÉVRIER | MARS 2016

SPORT

© Woestijnvis

ressant.

ALEXANDRE TEKLAK Après avoir cumulé plus de 250 matchs de Jupiler Pro League avec Charleroi, Mouscron et la Louvière, Alexandre Teklak est, à 40 ans, le consultant foot qui monte en Belgique francophone, de par ses collaborations avec la RTBF, Proximus et La Dernière Heure/Les Sports. Une ascension méritée au vu de la pertinence et l’exhaustivité de ses analyses, qualités assez rares dans le métier. Le Guido Magazine est allé à sa rencontre. BRUNO AHOYO

GUIDO : Est-ce que le métier de consul-

tant était quelque chose que tu envisageais, vers la fin de ta carrière?

ALEXANDRE TEKLAK: Pas forcément.

C’est vrai que j’étais plutôt bon à l’école et que j’ai toujours été attiré par tout ce qui concerne la communication. Mais ce n’était pas quelque chose que je recherchais particulièrement. Et puis, un jour, Erik Libois (journaliste sportif à Vivacité, ndlr) m’a proposé d’intégrer l’émission radio La Troisième Mi-Temps pour y remplacer Nordin Jbari de temps en temps. L’émission était de qualité, l’exercice m’a plu, et cela a commencé comme ça. J’ai intégré l’équipe des consultants football de Proximus un peu plus tard, à l’été 2012 où, depuis, je commente régulièrement des matchs avec Marc Delire, Vincenzo Ciuro ou encore Mathieu Istace.

GUIDO : Entre le commentaire du match et l’analyse en plateau, quel est l’exercice que tu préfères?

ALEXANDRE TEKLAK: J’apprécie les deux! Ce sont deux choses différentes mais finalement très complémentaires. En match, l’objectif est d’être concis et précis. Surtout en Champions League, où le rythme est très élevé. En plateau, tu as forcéFÉVRIER | MARS 2016

ment plus de temps, tu es aussi plus dans une forme de pédagogie. Et si tu ne sais pas faire l’un, selon moi, tu auras de gros problèmes pour être bon dans l’autre exercice.

GUIDO : Passons au terrain et à l’actualité récente. Le Soulier d’Or de Sven Kums est-il mérité, et pourquoi?

ALEXANDRE TEKLAK: Absolument!

Même si je ne suis pas forcément partisan de ce genre de récompenses d'ailleurs, car pour moi le football doit toujours être considéré comme un sport collectif. Son équipe de La

GUIDO : Que penses-tu de l’épopée

de La Gantoise en Champions League cette saison?

ALEXANDRE TEKLAK: Franchement, j’avais des sentiments assez positifs. Je me doutais bien que leur entraîneur Hein Vanhaezebrouck n’allait pas renier ses principes de jeu, car je connais bien sa façon de penser et de procéder. Et au fur et à mesure de la campagne, je n’ai pas été si étonné que ça. Car à part le Zénith Saint-Pétersbourg, personne n’était au niveau dans le groupe. Et La Gantoise, grâce à sa générosité et à la discipline tactique des joueurs, en a très bien profité. Chapeau à eux.

GUIDO : Comment est-ce que tu vois nos Diables en juin prochain, à l’Euro? Peuvent-ils soulever le trophée au Stade de France?

ALEXANDRE TEKLAK: Évidemment qu’il y a énormément de qualités et que l’équipe a encore gagné en potentiel avec l’intégration définitive de Radja Nainggolan dans le onze titulaire. Mais le principal enjeu de notre équipe nationale dans les semaines et les mois à venir va surtout concerner notre palette tactique. Surtout face à des équipes ‘cyniques’, je dirais. Tant qu’on affronte des équipes comme les États-Unis, qu’on a battus à la dernière Coupe du Monde, qui ouvrent le jeu, ça ira. C’est quand on a des espaces que nous sommes les plus forts: des joueurs comme Yannick Carrasco, Dries Mertens ou Eden Hazard en raffolent évidemment. Mais qu’en sera-t-il face à des équipes au jeu plus fermé? Ce sont des adversaires que tu rencontres à partir des quarts de finale, à l’image de l’Argentine en 2014. Et puis, il faudra voir l’état physique de nos joueurs. Qu’en sera t-il de la forme de Vincent Kompany, Eden Hazard qui ne sont pas au top en ce moment?

On a une très bonne équipe c’est sûr, mais ça va dépendre de notre pragmatisme et de notre capacité à être décisif dans les moments-clés. Cela va être une compétition très relevée malgré tout, et cela se jouera à des détails.

«L'Euro va se jouer sur des détails» Gantoise en est d’ailleurs la parfaite illustration, et Kums est le prototype même du joueur d’équipe. Ce n’est pas pour rien que ses coéquipiers Depoitre et Milicevic complètent le trio final. Mais sinon oui, c’est mérité. Dommage qu’on n’ait pas pu le voir à l’œuvre avec les Diables Rouges en 2015, ça aurait été inté-

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QUELLE

BIÈRE POUR MOI?

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FÉVRIER | MARS 2016

Les visiteurs des cafés de Belgique se trouvent souvent confrontés à un problème de luxe. La carte des bières est en effet tellement diversifiée qu’il est souvent difficile de faire son choix. Une pils bien fraiche, une Trappiste ou une bière spéciale plus rare?

Plutôt une blanche ou une Kriek? Fais le test et nous te dévoilons la bière la mieux adaptée à ton profil. Également pratique si tu décides de brasser ta propre bière dans le cadre du Concours Brouwland du Meilleur Brasseur Amateur!

1

Je bois de la bière...

A

... pour l'ambiance

B

... pour me désaltérer

C

... pour le goût

2

Où préfères-tu manger?

A

Dans un restaurant exotique

B

À la friterie

C

Chez ma mère

3

Quand bois-tu le plus souvent de la bière?

A

Avec des amis au café

B

Avec des amis dans mon kot

C

En récompense de deux heures d'étude

6 A B

Quand je commande une bière…

A

... je prends toujours la même marque

B

... je prends souvent la même marque

C

... je change souvent de marque

5

Quel genre de voyages fais-tu en général ?

A

City-trips

B

À l'aventure avec mon sac à dos

C

Hôtels all-in

Les bières spéciales plus chères…

La vodka

A

... sont un investissement pour une chouette soirée

B

... valent leur prix car ce sont des produits uniques

Le Pisang Le whisky

7

Une bière doit avant tout…

A

C

... je ne dépense pas mon argent à ça

Avoir du goût Étancher la soif

12

Si je devais brasser ma propre bière, je serais déçu si…

A

... ma bière avait une faible teneur en alcool

C

Rafraîchir

8

Lequel de ces sites aimerais-tu le plus visiter?

B

... ma bière était foncée

A

L'abbaye de Maredsous

C

... ma bière n’avait pas beaucoup de goût

B

L'usine de Maes

C

9

La micro-brasserie de Louvain-la-Neuve

On annonce la sortie imminente d'une bière à la menthe, quelle est ta réaction?

A

J'aimerais bien y goûter

B

Quelle ignominie, jamais je n'y tremperai mes lèvres

C

Je suis sceptique, mais c'est à voir

10

Lequel de ces adjectifs te correspond le plus?

A

Robuste

B

C FÉVRIER | MARS 2016

11

C

B

4

Quel est ton alcool préféré?

Simple

Original

13

Laquelle de ces phrases te convient le plus?

A

La bière, c'est bon, mais le vin et le whisky aussi

B

Je ne regarde jamais la carte des boissons: pour moi, seulement de la bière!

C

14

A B

C

La bière est une boisson pour hommes

Combien de fois par semaine bois-tu de la bière?

0-1 fois 2-4 fois 5-7 fois

51

TEST

15

Auquel de ces couples aimerais-tu faire goûter ta bière?

A

Kim Clijsters et Brian Lynch

B

Caroline Fontenoy et Stéphane Pauwels

C

Guillaume Canet et Marion Cotillard

16

Laquelle de ces bières préfères-tu?

A

Jupiler

Cherche dans ce tableau le symbole qui correspond à chaque réponse que tu as donnée.

Regarde ensuite ce qui te correspond.

Chimay

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

C

Kriek

*

*

∆

∆

∞

∆

∞

∞

*

∞

∆

∆

*

*

*

*

∆

∆

∞

∆

17

Y a-t-il beaucoup de bières que tu n'apprécies pas?

∞

∞

∞

∞

∆

∞

*

*

∆

*

A

Je ne bois que de la pils

11

12

13

14

15

16

17

18

19

20

*

*

*

*

∆

∆

∆

*

∞

*

B

Pas vraiment

∞

∆

∞

∞

*

∞

∞

∞

*

∞

C

Un petit peu

∆

∞

∆

∆

∞

*

*

∆

∆

∆

18

Tu pars en Irlande, laquelle de ces bières décides-tu de goûter?

B

A B

Kilkenny

19

Une haute teneur en alcool dans une bière est synonyme de…

B

C

Qualité

20

Lequel de ces métiers en rapport avec la bière souhaiterais-tu exercer?

A

Marketing manager d'une nouvelle bière

B

Brasseur d'une bière spéciale

C

Serveur dans un café

B

C

A B

C

Tu as fait le compte?

TOTAL

Majorité de ∞ | Trappiste et bière spéciale Ta devise est la suivante: quand tu bois de la bière, tu le fais avec style. Les trappistes, bières d'abbayes et spéciales sont les spécialités qui ont fait la renommée de la Belgique et tu ne rechignes pas à y tremper tes lèvres. On te conseille les marques suivantes: Westmalle, Chimay, Rochefort, Achel, La Trappe, Orval, Westvleteren, Leffe, Grimbergen, Tongerlo, Corsendonk, Duvel, Cuvée des Trolls, La Chouffe et Kwak.

Gueule de bois

Trop de goût

A

ALORS, REGARDE CI-DESSOUS LAQUELLE DES BIÈRES EST LA MIEUX ADAPTÉE À TON CARACTÈRE :

Cidre Guinness

C

A

52

Résultats

Majorité de ∆ | Pils et blanches Pas de frivolités pour toi: quand tu bois une bière, tu préfères t'en tenir à une simple chope ou à une blanche. Pour toi, une bière doit être avant tout fraîche et apaiser la soif. On te conseille les marques suivantes: Jupiler, Maes, Primus, Stella, Hoegaarden, Blanche de Bruges et Blanche de Namur.

Majorité de * | De préférence un goût original Quand tu commandes une bière, tu veux goûter quelque chose d'exceptionnel. L'acidité d'une gueuze, le fruité d'une Kriek, le goût légèrement fumé d'une stout, les combinaisons surprenantes de fruits… Tout est bon pourvu que ce soit différent. On te conseille les marques suivantes: Timmermans, Lindemans, Liefmans, Applebocq, Guinness, Murphy's, Beamish, Boon, Lindemans et De Neve.

FÉVRIER | MARS 2016

JEUX

GUIDOKU Qui ne connaît pas encore le Sudoku? Pour ceux qui auraient loupé ce nouveau phénomène, la règle est simple. En partant des chiffres déjà inscrits, tu dois essayer de remplir la grille de manière à ce que chaque ligne, chaque colonne et chaque carré de 3 sur 3 contiennent une seule fois les chiffres de 1 à 9.

KARATEKA 1

8 9

5 8 7

7

4

4

1

Pas besoin d’être fort en maths,

8 2

6

6

2 6

3

3

1

1 6

1

9

8

9

8

5

2

4

YAMAKASI 9

il s’agit juste d’un jeu de logique et de patience!

7 9

3

1

4 3

7

9

8

2

4

2

3

6

5 6

7

2

7 1 8

1

9

6

9

1

3

4

6

1

5

1 1

5 5

8

2

5 1 9

FÉVRIER | MARS 2016

4

8

4

8 3

8

9

8

4

7 5

9

7

2

KAMIKAZE

7

8

2

5 8

TEXTE XXX

7

7

53

M U LT I M É D I A

Nikon KeyMission 360

Dans la catégorie des caméras d’action, c’est encore et toujours la GoPro qui règne en maître, mais la concurrence s’organise. Au début de cette année, Nikon est entré dans la danse en annonçant le lancement d’une caméra répondant au doux nom de KeyMission 360.

Grâce à son expérience en conception d’appareils-photos et d’objectifs, l’attente est grande sur les possibilités d’un tel appareil. À première vue, Nikon ne nous fait pas faux bond.

Cette caméra portable est fournie d’un capteur photographique et d’un objectif des deux côtés opposés de l’appareil. À chaque fois, ce sont donc deux photos qui sont prises simultanément, ensuite combinées en une image HD à 360°. Il est ainsi possible d’admirer tes frasques en snowboard, en VTT ou en surf de tous les côtés. En plus de cette prouesse technologique, la Keymission 360 est aussi plus pratique d’utilisation car la caméra est imperméable est résistante aux poussières. Alors que chez GoPro, tu es rapidement redirigé vers des accessoires onéreux afin de protéger ton appareil contre les différents éléments de la nature.

PRIX: INCONNU PLUS D’INFOS : WWW.NIKON.BE

TomTom Spark Cardio + Music

Les bonnes résolutions de la Nouvelle Année fondent souvent comme neige au soleil dès la première semaine de janvier, au cours de laquelle tu fréquentes déjà plus souvent la friterie du coin que ton club de fitness. Nous comprenons ta douleur, mais il n’est pas trop tard pour transformer ta silhouette potelée en corps de rêve. La nouvelle montre de fitness de TomTom risque ainsi de devenir ton meilleur ami dans les mois qui suivent. La montre enregistre tes activités 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, ce qui te permet de savoir le nombre de calories perdues à la fin de la journée. Pour te maintenir en bonne santé, la montre possède également un cardiofréquencemètre. Grâce à celui-ci, tu peux savoir parfaitement les moments auxquels tu es (ou pas) en train de brûler des calories.

Dans le mode multisport, les prestations à la piscine ou l’école du sport peuvent être enregistrées, afin d’obtenir une image complète de tes activités. Cerise sur le gâteau: la possibilité de conserver 500 chansons. Car avoue-le: il n’y a rien de plus difficile que de trouver un rangement pratique pour ton lecteur MP3 pendant ton jogging. Le Spark Cardio + Music est en plus équipé de façon standard d’un mix up tempo réalisé dans le club londonien Ministry Of Sound.

PRIX: 249 EUROS PLUS D’INFOS : WWW.TOMTOM.BE

TEXTE STIJN VAN KERKHOVE

Sandisk Extreme 510 Portable

54

Quand ton disque dur crashe, c’est comme si tu perdais une partie de ta vie. Car tu n’es pas uniquement privé de la première partie de ton mémoire à rendre dans moins d’un mois, mais disparaissent aussi les photos nues de ton premier amour, la vidéo de ta première communion et tous ces e-mails avec des images marrantes de Buzzfeed. Réaliser des back-ups est toujours une bonne idée, mais n’oublie pas aussi de faire un back-up de ton back-up. Safety first! En plus des copies de réserve, tu peux également te protéger en choisissant un disque dur robuste. Certains disques durs externes semblent tout droit sortis d’un musée design et ont fière allure sur ton bureau, mais te faussent compagnie dès le moindre atterrissage impromptu. Le Sandisk Extreme 510 Portable est un malabar capable de résister au moindre choc. Sur ce disque SSD se trouvent 480 GB que tu peux emmener partout avec toi. Grâce à sa finition en caoutchouc, ce disque dur est protégé contre les chocs.

En plus, le disque résiste à l’eau et aux poussières, ce qui te permet de décharger tes photos sous la pluie ou le vent sans avoir à craindre la saleté de ton sac à dos.

COOL APPS NUZZEL

(IOS ET ANDROID)

Connecte ton compte Twitter et prends connaissances des actualités partagées par tes amis.

SIMCITY BUILDIT

(IOS ET ANDROID)

Le célèbre jeu de construction est également disponible en version Farmville pour tablette.

BOOMERANG (IOS ET ANDROID)

Un spin-off officiel d’Instagram, grâce auquel tu peux poster des photos animées dans ton feed.

GRAYOUT (IOS)

Un jeu intriguant dans lequel tu découvres l’histoire d’une femme qui atterrit mystérieusement dans un hôpital.

BUMBLE

(IOS ET ANDROID)

Une version féminine de Tinder. Yeah, right!

KIMOJI (IOS)

Des emoji’s, mais avec le visage de Kim Kardashian. Pour la version ‘vue de dos’, il faudra encore attendre.

PRIX: 215 EUROS PLUS D’INFOS : WWW.SANDISK.BE FÉVRIER | MARS 2016

GAMES

Star Wars Battlefront

Tom Clancy’s The Division

PLAYSTATION 4, XBOX ONE

PLAYSTATION 4, XBOX ONE

Avec le tout nouveau Star Wars dans les salles, c’était le moment opportun de ressusciter sa série Battlefront. En 2004 et 2005 sortaient déjà quelques jeux du même genre sur les consoles d’alors.

On attendait donc avec une certaine impatience le successeur de ce first et third person shooter. Pas de déception à l’horizon chez les fans, exception faite peutêtre des missions single player raides et limitées. Star Wars Battlefront 2015 est en tout cas un jeu vidéo qui s’appuie surtout sur l’expérience multiplayer. Celle-ci te permet de visiter différentes planètes comme Hoth, Tatooine, Endor, Sullust et Jakku. Après avoir choisi ton camp entre les méchants de l’Empire ou les héros de l’Alliance Rebelle, il est possible de faire tout sauter à l’aide de pistolets laser et d’autres armes du genre.

Tout est directement inspiré de l’univers Star Wars et te ramène dans l’ambiance du film. Qui n’a jamais eu envie de voler à bord d’un X-Wing? Désormais, c’est possible! Que la force soit avec toi!

Star Wars Battlefront

Tom Clancy’s The Division

PLUS DE GAMES SUR WWW.GUIDO.BE

Le virus de la variole a été libéré à New York après une attaque ciblée lors du Black Friday, l’événement shopping de l’automne. Quelques jours après cet attentat, la ville entière est à l’arrêt et le gouvernement n’a plus aucun contrôle sur Big Apple, ce qui provoque une reprise du contrôle par des bandes violentes. C’est pourquoi un agent spécial (que tu incarnes dans le jeu) est déployé dans la ville afin d’y remettre de l’ordre, mais aussi pour pister les responsables, sans contracter la maladie naturellement. The Division est en premier lieu un third person shooter classique dans lequel tu dois sélectionner trois armes, en ayant aussi des explosifs à disposition.

Pas de grandes surprises, même si quelques armes sont personnalisées, comme cette grenade contenant un vaccin afin de guérir les gens à distance. La grande star du jeu est la ville de New York malmenée. La ruine suscite immédiatement la curiosité tandis que le graphisme est hyper détaillé. Dans The Division, tu peux te balader librement dans Manhattan pour jouer à différentes missions. Ce qu’il convient de faire en coop avec d’autres joueurs en ligne, car c’est pour cette raison que le jeu a été développé.

Firewatch Firewatch PLAYSTATION 4

FÉVRIER | MARS 2016

X-Com 2 PC

X-Com 2

Les racines de la série X-com remontent à la moitié des années 90, époque à laquelle on n’avait pas peur des attentats, mais bien des invasions extraterrestres et autres objets volants non identifiés. Mais tout finit toujours par revenir! Maintenant que la série The X-Files fait son grand retour sur les écrans, c’est le moment idéal pour les gamers de reprendre les armes contre les aliens. Dans X-Com 2, tu joues le rôle du commandant en chef de l’armée après une invasion extraterrestre. La mission est on ne peut plus simple: chasser les petits bonshommes verts une bonne fois pour toutes hors de la surface de la terre. Ne t’attends pas à un shooter spectaculaire car ce jeu est un turn based game qui privilégie davantage la stratégie que l’action. Entre les batailles, il faut développer une attention particulière pour l’enquête et le développement de nouvelles armes et techniques. Un strategy game typique donc qui te colle à ton écran d’ordinateur click après click. Malheureusement, ce jeu n’est disponible que sur PC ou Mac.

TEXTE STIJN VAN KERKHOVE

En 1988, le Yellowstone National Park (dans l’état américain du Wyoming) était ravagé par l’un des feux de forêt les plus impressionnants jamais recensé. C’est dans ce cadre historique que tu es téléporté dans Firewatch en tant que garde-forestier dans le même parc, un an après les faits. Ton job est de surveiller la forêt depuis une tour et d’agir à temps si le feu recommence à couver. Ce n’est pourtant pas le feu qui doit te faire le plus peur car les mystères se succèdent les uns aux autres au cours de ce jeu. Qui est cet homme qui t’observe de loin? Qui a saboté ta tour pendant ta ronde? Et que se passe-t-il avec ces filles qui disparaissent? Voici les questions auxquelles tu dois trouver une réponse dans ce jeu original. Le graphisme pastel assez distinctif ne convaincra certainement pas tout le monde, mais c’est surtout l’ambiance su jeu qui remportera la palme. Dans Firewatch, il ne faut pas dézinguer des zombies à tout-va, mais découvrir petit à petit une histoire surprenante. En cas de problème, tu ne peux t’en remettre qu’à toi-même car le seul contact avec le monde extérieur est un talkie-walkie qui te met en relation avec ton boss. À toi de décider si tu veux suivre ses conseils ou pas.

55

SITE-SEEING

Où trouver un kot?

Regarde dans quel quartier se situe ton campus et promène-toi à la recherche d’affiches avec les mots magiques ‘kot à louer’. Dans le plus beau quartier de la ville, les loyers sont évidemment plus élevés.

Cherche donc un peu plus loin. Tu peux évidemment chercher un kot directement sur Internet. Voici une liste de sites Internet à consulter:

À LA RECHERCHE DU KOT PARFAIT

Kotplanet:

Si tu surfes sur kotplanet.be, tu peux aisément trouver une colocation dans n’importe quelle ville de Wallonie et à Bruxelles. Différents critères de sélection permettent d’affiner ta recherche (région, prix, loyer max, …).

Tu n’as plus pas envie de faire la navette entre la maison et l’université l’année prochaine et tes parents sont enfin d’accord de te louer un kot pour ce deuxième quadrimestre? La recherche peut alors commencer… Ce n’est pas évident, mais heureusement GUIDO te donne quelques sites à consulter pour dénicher la perle rare.

SÉBASTIEN DALOZE

Kots.be:

Sur ce site Internet (et page Facebook), des nouvelles annonces sont postées tous les jours de personnes qui louent un kot. Via Facebook, tu es redirigé vers le site de Kots.be où tu peux continuer ta recherche. Kots.be est aussi actif sur Twitter.

56

FÉVRIER | MARS 2016

iKot.be:

Upkot:

EasyKot:

À louer:

Ce site Internet te permet de trouver l’endroit idéal. Tu donnes simplement tes critères de recherche et tu obtiens immédiatement une liste de résultats avec les prix demandés. Tu peux même voir quelques photos des kots en question.

Sur EasyKot.be (ou appartager.be), tu peux non seulement chercher un kot dans les grandes villes étudiantes, mais aussi dans les plus petits campus du pays. Tu peux y louer un kot ou proposer toi-même un kot à la location.

Sur Upkot.be (site néerlandophone), tu peux aussi trouver des kots à Bruxelles et Mons. Peut-être la solution pour dénicher un kot à côté duquel beaucoup de francophones sont passés.

Sur différents groupes Facebook sont rassemblés les meilleurs apparts, kot ou maisons à louer. Pour cela, il te suffit de taper ‘à louer’ dans l’onglet de recherche et c’est parti!

N’oublie pas aussi Twitter: @KotsBruxelles, #kotlln…

Recherche ciblée

Si tu as envie d’effectuer une recherche ciblée sur ton université, les sites ci-dessous devraient rapidement venir à ta rescousse.

À LOUVAIN-LA-NEUVE

WWW.UCLOUVAIN.BE/LOGEMENT

À LIÈGE

WWW.LOGEMENT.ULG.AC.BE WWW.KOTALIEGE.BE

À NAMUR

WWW.FUNDP.AC.BE/UNIVERSITE/SERVICES/SOCIAL/LOGEMENT WWW.KOTNAMUR.BE

À BRUXELLES

WWW.ULB.AC.BE/LOGEMENTS WWW.IMMOBRUSSELS.BE

À MONS

WWW.MONS -KOT.BE WWW.UMONS.AC.BE/LOGEMENT

FÉVRIER | MARS 2016

57

DV D

Les Profs 2

Mustang

Même si leurs premières aventures ne nous avaient pas laissé un souvenir impérissable (c’est un euphémisme!), nous nous sommes quand même replongés dans les aventures des Profs qui, cette fois, traversent la Manche pour appliquer leurs farfelues techniques d’enseignement aux jeunes Anglais d’un lycée privé très côté. Hormis quatre minutes de sketch assez réussies grâce au prof de sport Arnaud Ducret, le reste est tout simplement difficilement digérable, entre blagues scatologiques, répliques débiles ou absence totale de scénario. À réserver aux 10-12 ans qui n’ont pas encore développé d’esprit critique.

Beaucoup de critiques ont évoqué le Virgin Suicides de Sofia Coppola lors de la présentation cannoise de ce film turc qui a ébranlé la Croisette. On y suit le parcours de cinq sœurs qui, après s’être baignées en compagnie de garçons, déclenchent des réactions inattendues de la part de leur communauté, leur oncle et grand-mère en tête. Alors que leur maison se transforme de plus en plus en prison, que leur quotidien est uniquement rythmé par les tâches ménagères et que les mariages arrangés s’enchaînent, certaines d’entre elles commencent à se rebeller. La réalisatrice frappe fort avec un film courageux, rebelle et émouvant.

BONUS DVD : Making of, Bêtisier, Scènes coupées, Bande-annonce

BONUS DVD : Rencontre avec la réalisatrice, Court-métrage

LES PROFS 2

LES ENQUÊTES DU D É PA R T E M E N T V

Les enquêtes du Département V

M U S TA N G

PA P E R T O W N S

Paper Towns (La face cachée de Margo)

Les romans du Danois Jussi Adler-Olsen se vendent comme des petits pains aussi bien dans son pays qu’en Belgique où ils sont traduits depuis quelques années. En développant le personnage de Carl Mørck, détective qui dépoussière (à la façon de Lily Rush) les dossiers non résolus, il a développé une suite de thrillers aussi prenants qu’addictifs.

C’est donc tout naturellement que ses intrigues ont été adaptées en téléfilms, dont les deux premiers épisodes sont ici réunis dans un DVD. Même si l’aspect humoristique des personnages présent dans les romans a disparu, ces deux épisodes représentent une belle rampe de lancement vers la lecture des romans suivants.

Après Nos étoiles contraires, c’est au tour de Paper Towns, un autre best-seller pour ados de John Green d’être adapté au cinéma. C’est aussi l’occasion pour la top Cara Delevingne de faire ses premiers pas devant la caméra, plutôt convaincants d’ailleurs. Elle y incarne Margo, une jeune fille énigmatique qui disparaît de chez elle après avoir vécu une folle nuit avec son voisin Quentin, secrètement amoureux d’elle. Bien décidé à la retrouver, il entraîne ses amis dans un périple à travers les États-Unis. Très largement au-dessus de la moyenne des teen-movies, Paper Towns est un feelgood-movie agréable et plutôt bien ficelé sur le sens de l’amitié et la fin de l’adolescence.

BONUS DVD : Aucun

BONUS DVD : Interviews, Commentaires audio, Galerie, Tournage dans un van, Bande-annonce

Better Call Saul (saison 1)

À l’annonce d’un spin-off sur l’avocat de Breaking Bad (Saul Goodman), nous étions tiraillés entre deux sentiments contradictoires: l’excitation de retrouver les scénaristes de la meilleure série de ces dernières années aux prises avec l’un de ses personnages les plus hauts en couleurs mais aussi l’angoisse de retrouver une série de moins bonne facture que l’originale.

C’est évidemment le cas (comment aurait-il pu en être autrement?), mais quelle délectation de suivre les premiers pas de cet avocat véreux dans dix épisodes qui posent les bases d’une nouvelle ligne du temps qui promet d’être riche en rebondissements.

BONUS DVD : Commentaires des acteurs et de l’équipe du tournage, Clip vidéo, Bêtisier, Docu sur la création de la première saison

BET TER CALL SAUL ( SAISON 1)

THE GUNMAN

The Gunman

Après avoir ressuscité Liam Neeson (Taken) ou John Travolta (From Paris With Love) dans des films d’action spectaculaires mais au scénario tenant sur un PostIt, Pierre Morel a réussi son coup en convainquant Sean Penn de reprendre le flambeau dans son nouveau thriller. Ancien tueur à gages, Jim décide de tourner la page et de se lancer dans l’humanitaire en Afrique jusqu’à ce que ses anciens patrons décident de le traquer afin de le supprimer. Courses-poursuites, échanges de coups de feu et romance inévitable, tous les clichés des films d’action sont réunis ici pour plaire à ses fans les plus irréductibles. Les autres bailleront d’ennui devant ce film rapidement oublié.

TEXTE SD

BONUS DVD : Aucun

58

FÉVRIER | MARS 2016

Wayward Pines

Alors qu’il nous avait enchantés avec ses premiers films aux twists finaux les plus inattendus et invraisemblables (Sixième sens, Incassable, Le village), cela faisait plusieurs années qu’on avait un peu perdu M. Night Shyamalan dans les méandres d’un cinéma inintéressant et déjà-vu. Mais voilà qu’il se rattrape grâce à une série intrigante et hyper bien ficelée. Si Wayward Pines démarre sur des airs de Twin Peaks, il ne faut pas attendre plus de quatre épisodes pour que le spectateur comprenne le secret entourant cette mystérieuse bourgade et que cela permette au réalisateur d’entamer une toute nouvelle série lorgnant alors davantage vers l’horreur et la science-fiction. Malgré tout, l’annonce d’une saison 2 nous fait craindre le pire, l’intrigue étant bien bouclée à l’issue de ces dix épisodes.

Papa ou maman

St. Vincent

Le postulat de départ de cette comédie est déjà jubilatoire: après avoir eu toutes les difficultés du monde à annoncer leur divorce à leurs enfants, un couple (Marina Foïs et Laurent Lafitte, excellents) s’écharpe pour éviter à tout prix d’avoir la garde de leurs rejetons!

Papa ou maman est donc une comédie régressive (une sorte de Kramer contre Kramer à l’envers) dans laquelle tous les coups sont permis et qui enchaîne des scènes tordantes sans le moindre temps mort. Dommage cependant que le happy end soit désormais apparemment devenu une obligation pour tous les films de ce genre.

Bill Murray est un acteur génial. Ça, c’est un fait.

Le retrouver en vedette d’une nouvelle comédie douce-amère est ainsi toujours un réel objet de satisfaction pour les plus cinéphiles d’entre nous. Il vise à nouveau juste dans St. Vincent pour lequel il a accepté de réendosser son meilleur costume: celui de l’éternel râleur et du parfait voisin imbuvable et alcoolique.

Gravitent autour de lui une voisine divorcée (Melissa McCarthy dans un rôle inédit), dépassée dans l’éducation de son fils de douze ans et une prostituée venant de l’Est (Naomi Watts à l’accent hilarant). Voici donc un feel-good movie très agréable à regarder.

BONUS DVD : Aucun

BONUS DVD : Aucun

BONUS DVD : Créer une ville idyllique, Créer une mythologie

WAY WA R D PINES

NOS FUTURS

PA PA O U MAMAN

Nos futurs

S’il est un réalisateur français auquel on s’est immédiatement attaché, c’est bien Rémi Bezançon qui, après un premier film sympa (Ma vie en l’air), nous avait littéralement emporté pour son deuxième essai, Le premier jour du reste de ta vie, un film qui a beaucoup compté pour bon nombre de jeunes adultes. Si Un heureux événement était un cran en-dessous, son quatrième film, une tragicomédie mélancolique avec deux acteurs au top (Pio Marmai et Pierre Rochefort), remet les pendules à l’heure et devrait de nouveau faire chavirer les cœurs des spectateurs dans la trentaine grâce à cette nostalgie de l’adolescence qui est encore présente chez beaucoup d’entre nous et qui atteint son paroxysme dans cette histoire de potes ne voulant pas entrer dans l’âge adulte.

LA ISLA MINIMA

La Isla Minima

Impossible de ne pas penser à True Detective devant ce thriller espagnol multi-récompensé dans son pays. Et impossible aussi pour La Isla Minima de tenir la comparaison avec la première saison de cette série culte (on ne va pas parler de cette deuxième saison, hein?!).

Pourtant, cette histoire de deux adolescentes disparues dans l’Espagne des années 80 captive de bout en bout, malgré quelques baisses de rythme et une absence d’empathie pour les personnages principaux. Mais la photographie du film et les splendides décors naturels de cette région espagnole réussissent à sauver ce film policier légèrement perturbant.

S T. V I N C E N T

L A LOI DU MARCHÉ

La loi du marché

Vincent Lindon n’a pas usurpé son titre d’acteur engagé. Film après film, l’acteur ne cesse de choisir des thèmes sensibles et politiques, ce qui donne une certaine cohérence à sa carrière et ses prises de position. C’est encore le cas avec La loi du marché qui lui a en outre permis de rafler le Prix d’interprétation au dernier Festival de Cannes.

Il y prend les traits de Thierry, désespérément à la recherche d’un nouveau travail vingt mois après avoir été viré de son précédent boulot. Avec une précision documentaire et quelques scèneschocs, Stéphane Brizé décortique avec aplomb la difficulté de nombre de nos concitoyens à joindre les deux bouts et à se sortir du bourbier du chômage. Fort.

BONUS DVD : Making of BONUS DVD : Aucun

BONUS DVD :Bande-annonce, Teasers

FÉVRIER | MARS 2016

59

CINÉMA

NOTRE CHOIX

Jane Got A Gun

Révélée à l’âge de douze ans dans le Léon de Luc Besson, Natalie Portman n’a eu de cesse de choisir ses films avec le plus grand soin. Passant aisément de la farce extra-terrestre (Mars Attacks!) aux thrillers sexy et envoûtants (Closer, Black Swan) en passant par les films d’auteur (My Blueberry Nights, Free Zone), elle nous a rarement déçus. Alors, quand elle s’affiche dans un film moyen, on en arrive presque à faire la fine bouche.

L’HISTOIRE : Alors que son mari rentre criblé de balles à la maison, Jane Hammond ne voit plus d’autre solution que de troquer la robe contre un pantalon et se ressortir son propre pistolet pour se défendre du clan des terribles frères Bishop.

Après être retournée demander de l’aide à un ancien amant, elle n’a d’autre choix que de se barricader chez elle et d’attendre calmement l’assaut de ses pires ennemis.

NOTRE AVIS : Voici donc que Natalie

TEXTE SÉBASTIEN DALOZE

Portman s’essaie au western, ajoutant une nouvelle partition à sa palette de talents multiples et variés.

Si Jane Got A Gun est un western à la structure hypra classique, il laisse néanmoins transparaître un certain charme suranné qui n’était pas pour nous déplaire. Et comme d’habitude, l’actrice américaine est impeccable dans son rôle de revancharde n’ayant plus rien à perdre.

60

Les premiers les derniers

Spotlight

Outsider dans la course aux Oscars, Spotlight pourrait très bien tirer son épingle du jeu et ravir la statuette au nez et à la barbe (pourtant très bien fournie) de Leonardo Di Caprio dans The Revenant. Retraçant l’enquête bien fournie de quatre journalistes acharnés afin de mettre au jour un scandale de pédophilie dans l’Église Catholique, cette antithèse du thriller d’action est tout bonnement magistrale.

Alors qu’il a traversé une panne d’écriture et dû affronter la maladie après le succès public et critique des Géants, Bouli Lanners s’est relevé et nous livre un western contemporain qui lui ressemble toujours autant.

Accompagné d’Albert Dupontel (avec qui il forme un duo extrêmement complice), il livre avec Les premiers les derniers une réflexion mélancolique mais optimiste sur la fin du monde.

Globe, la cellule Spotlight jouit d’une grande liberté et du temps nécessaire à des enquêtes de grande envergure. Quand des suspicions d’abus sexuels sont révélées au sein de l’Église Catholique, ces quatre journalistes vont faire tout leur possible pour pointer du doigt les responsables, ce qui leur vaudra le Prix Pulitzer quelques années plus tard.

L’HISTOIRE : Cochise (Albert Dupontel, dont la violence rentrée est immédiatement palpable) et Gilou (Bouli Lanners pour un personnage plus rond et sympathique) sont deux chasseurs de prime à la recherche d’un téléphone volé. Dans une plaine infinie où souffle un parfum d’apocalypse, ils vont faire la rencontre d’une pléiade de personnages tous plus patibulaires les uns que les autres.

NOTRE AVIS : Voici l’exemple parfait du film

NOTRE AVIS : Désormais réalisa-

qui devrait être projeté à tous les étudiants en journalisme! Pour leur montrer la réalité du terrain et la pugnacité nécessaire afin de dévoiler des scandales de grande ampleur.

Portée par un casting quatre étoiles (Mark Ruffalo, Rachel McAdams, Liev Schreiber et Michael Keaton), cette enquête est aussi fascinante qu’un thriller bien ficelé et se laisse suivre avec une délectation certaine.

teur bankable (il en est le premier surpris, voir son interview en p.78), Bouli Lanners a réussi à convaincre une belle palette d’acteurs chevronnés à participer à son nouveau film.

Outre Albert Dupontel, on croise dans son thriller singulier Max von Sydow, Michael Lonsdale, Suzanne Clément ou Philippe Rebbot. Des acteurs qui ajoutent encore à l’intérêt de ce film crépusculaire au charme immédiat.

L’HISTOIRE : Au sein du quotidien du Boston

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MUSIQUE

GRANDGEORGE FEEL GOOD ARTIST

Benjamin GRANDGEORGE est un homme heureux… Quelques mois après le succès de son single So Fine, il s’apprête à mettre sa carrière d’ingénieur entre parenthèses pour se consacrer entièrement à sa passion. À l’heure où vous lirez ces lignes, notre gaillard aura sans doute déjà remis sa démission à son employeur.

Et il ne fait aucun doute que des titres tels que How Long ou Can’t see you passeront en boucle sur les ondes. Rencontre.

© Fabrice Hauwel

CHRISTOPHE THIENPONT

62

FÉVRIER | MARS 2016

GUIDO : Lorsqu’on te voit sur scène ou

GUIDO : Pouvons-nous revenir sur ton

parcours scolaire et professionnel?

GRANDGEORGE : J’ai fait une partie

de mes études en Angleterre et une partie en Belgique, pour ensuite les terminer en France où j’ai passé mon BAC. Ensuite, j’ai dû faire un choix d’études et de carrière. Déjà à l’époque, j’avais très envie de me lancer dans la musique. J’avais la chance d’être fort en maths et en physique. Mon père m’a conseillé de faire des études en insistant sur le fait qu’ensuite, toutes les portes seraient ouvertes. J’ai fait l’École Centrale qui offre une formation très généraliste, principalement axée sciences et mathématiques mais avec également des cours de marketing.

J’ai terminé mes études, fait un stage.

Cela m’a plu et j’ai ensuite trouvé un boulot d’ingénieur à Bruxelles. De fil en aiguille, j’ai continué là-dedans.

Après dix ans dans le secteur industriel, et alors que j’approchais de la trentaine, je me suis dit que si je ne prenais pas de risques maintenant, alors la voie serait toute tracée pour le restant de ma vie.

GUIDO : Tu as alors donné ta démission?

GRANDGEORGE : Début 2013, j’ai décidé de prendre une année sabbatique. Le temps de tout mettre en place, je me suis arrêté de bosser fin 2013. Durant ces douze mois, je me suis exclusivement consacré à la musique. J’ai écrit, composé, fait des jam sessions avec des musiciens un peu partout, enregistré des maquettes de chansons chez moi. Bref, je me suis fait plaisir. Et ensuite, je me suis préparé à reprendre le boulot.

GUIDO : La mort dans l’âme?

GRANDGEORGE : Oui et non. Mon projet commençait à prendre forme, j’avais trouvé des musiciens de qualité et j’avais de chouettes compos.

Mais par contre, je n’avais aucune piste auprès de labels. Le premier jour de reprise, j’étais un peu perdu.

Alors que j’allais entrer en réunion à Anvers, j’ai envoyé un SMS à un ami qui bosse dans une radio afin de lui demander conseil sur les démarches à entreprendre pour faire connaître mon projet. La réponse ne s’est pas fait attendre. C’est lui qui m’a finalement permis de rencontrer le label PIAS. Et c’est encore lui qui m’a perFÉVRIER | MARS 2016

© Fabrice Hauwel

aujourd’hui dans les locaux de PIAS, tu sembles toujours heureux!

GRANDGEORGE : C’est vrai que je prends énormément de plaisir. À tous les niveaux. En studio, sur scène, en promo, … Je me rends bien compte que mon parcours d’ingénieur ne me prédestinait pas à vivre ceci.

mis de rencontrer Mark Plati (producteur/mixeur pour David Bowie, Charlie Winston, Louise Attaque, …).

Artiste entre deux réunions

GUIDO : Tu travailles actuellement?

GRANDGEORGE : Oui, je bosse… Je suis

toujours chez Air Liquid. Mais j’approche du moment où je vais donner ma démission. Les choses s’emballent pour moi et cela va devenir impossible de gérer mon job et une carrière dans la musique de front. Il y a un moment où il faut se lancer, oser prendre des risques. Aujourd’hui par exemple, je suis en congé. J’aime beaucoup mon boulot, mon boss est sympa, mais cela devient vraiment compliqué. Je prends congé l’après-midi lorsque j’ai un concert, et le lendemain je retourne travailler normalement. Sur le long terme, ce n’est pas possible de construire une carrière artistique de cette manière. Financièrement, c’est difficile d’abandonner mon métier, mais je ne connais personne dans ce métier qui a réussi sans avoir pris des risques.

GUIDO : En Belgique, ce n’est pas évident mais de plus en plus d’artistes parviennent à se faire connaître à l’étranger. Tu es en contact avec certains d’entre eux?

GRANDGEORGE : Oui, Saule par exemple. Il a deux enfants et il vit de cela. Il faut cependant être réaliste. Il y a des success stories comme Selah Sue ou Stromae, mais ce sont des exceptions. Et puis ensuite, il faut pouvoir durer pour en vivre toute sa vie. Pour te donner une idée, moi je ne peux pas en vivre actuellement.

Car il faut financer un projet, il faut

payer des musiciens, des studios. Aujourd’hui, je perds plutôt de l’argent.

Sauf que c’est un investissement et qu’ensuite, ce qui fait vivre, ce sont les concerts. Pour le moment, je suis encore salarié. Peut-être que je prendrai un statut d’artiste (SMART) dans un premier temps. La question viendra peut-être assez rapidement, mais j’essayerai probablement de me débrouiller sans. Enfin, on verra.

GUIDO : Tu as dépassé la trentaine.

Les chansons de ce premier album, tu les as écrites au fil du temps durant ces dix ou quinze dernières années?

GRANDGEORGE : Eh bien non, pas du tout. Les chansons ont toutes été écrites sur une période de trois mois, fin 2013. Avant cela, je n’avais que quelques pistes, des idées. Pour pouvoir écrire, j’ai besoin de calme, de m’isoler. Depuis que j’ai repris le boulot, je n’écris plus rien. J’ai des idées de choses dont j’ai envie de parler et quelques mélodies, mais il faut du temps et de l’énergie pour pouvoir donner vie à ces idées.

GUIDO : Qu’est-ce qui t’a donné l’impulsion de faire de la musique?

GRANDGEORGE : On est sept enfants dans la famille et nous sommes tous musiciens. Mes parents - surtout mon père - nous ont tous poussés à pratiquer l’un ou l’autre instrument.

Lorsque j’étais petit, j’ai ainsi appris le piano et la clarinette. Ce n’est que plus tard que j’ai commencé la guitare. À la maison, on écoutait évidemment beaucoup de musique. Alors aujourd’hui, j’écoute vraiment de tout. Beaucoup de musique classique, en particulier la musique sacrée de Mozart, les opéras et les concertos pour solistes. Mais également et bien évidemment du rock et de la pop.

J’adore la musique de tous horizons et tous styles.

GRANDGEORGE : Coming In (PIAS)

GRANDGEORGE sera en concert le 4 mars à l’Eden (Charleroi)

63

L.E.J

Lucie, Elisa et Juliette, 66 ans à elles trois, vivent un rêve éveillé. Il faut dire que les trois copines originaires de Seine Saint-Denis ont à leur compteur plus de 60 millions de vues sur YouTube et ce sont principalement les medleys Summer 2014 et Summer 2015 qui sont à l’origine de ce buzz. La sortie d’un premier essai qui fait la part belle aux reprises (En attendant l’album) était l’occasion de découvrir qui se cache derrière les initiales les plus célèbres de la musique hexagonale actuelle.

JEAN-MARCEL THIENPONT

«Nous voulons garder notre ADN, notre identité»

64

© Franck Blanquin

«Nos vidéos ont connu un succès que nous n'espérions vraiment pas» FÉVRIER | MARS 2016

GUIDO : Malgré votre âge, vous avez

quand même une solide expérience derrière vous!

LUCIE : Juliette, la violoncelliste, a fait dix ans de Conservatoire. Elisa et moi avons fait la maîtrise de Radio France. Pour être plus claire, nous faisions partie du chœur professionnel des enfants de Radio France et la maîtrise de Radio France, c’est comme le sport-étude, sauf que le sport est remplacé par la musique.

Nous suivions les cours traditionnels le matin et tous les après-midi des cours de chant, de chœur, d’harmonie, de piano, de solfège…

GUIDO : Tout semble avoir commencé pour vous par un concours?

LUCIE : Sur un coup de tête, en octobre 2013, nous nous sommes inscrites à un concours organisé par Tryo, et nous l’avons gagné. Ce qui nous a permis de monter sur scène à un festival auquel Tryo participait.

C’est après cette prestation que nous avons été approchées par Live Nation, la plus importante société organisatrice de concerts. Nous avons alors enchaîné les premières parties, dont celles de Pharrell Williams.

GUIDO : Ensuite, tout s’enchaîne…

LUCIE : On a posté sur YouTube Summer 2014 qui a connu son petit succès (ndlr: 10 millions de vues à ce jour) et puis Summer 2015 qui a connu un succès que nous n’espérions vraiment pas (ndlr: 50 millions de vues à fin décembre). Surtout qu’on avait préparé ce medley en une nuit et qu’il a été enregistré et filmé le lendemain.

GUIDO : Ce medley passe sans transition de Stromae à Moriarty, de Pharrell Williams à Kendji Girac et de Rihanna à Maître Gims. Quel éclectisme!

LUCIE : Nous travaillons vraiment au feeling et on retrouve dans nos chansons tout ce que nous écoutons.

Comme nous avons baigné pas mal dans la musique classique, il y a beaucoup de classiques dans nos reprises. Mais on reste super ouvertes musicalement. Nous aimons le rap, le hip-hop, on vient quand même de Saint-Denis… Et maintenant que nous vivons à Paris, nous sommes très influencées par la musique urbaine. Je crois que notre génération est bien plus éclectique dans ses choix musicaux que les précédentes qui étaient plus cloisonnées. C’était soit le rock, soit le disco, soit la pop…

Non vraiment, nous aimons quasi tous les styles.

GUIDO : Comment travaillez-vous les harmonies vocales?

LUCIE : Notre base classique est bien sûr importante. Comme on avait FÉVRIER | MARS 2016

«Nos harmonies coulent de source, instinctivement, naturellement» l’habitude des harmonies à trois voix (soprano, mezzo et alto), nous avons trouvé immédiatement notre registre. Moi par exemple, je suis soprano en classique et je fais les voix plus graves dans notre trio. Nos harmonies coulent de source. C’est instinctif, naturel. Bien sûr, on retravaille les morceaux pour apporter des nuances, quelques subtilités.

GUIDO : Question idiote et bassement matérielle: ces deux medleys ont dû vous coûter un pont en droits d’auteurs?

LUCIE : C’est notre producteur qui a pris en charge cet aspect. Mais clairement, ils ne nous ont rien rapportés.

GUIDO : Grand Corps Malade et vous, c’est une relation de voisinage?

LUCIE : C’est vrai que nous sommes tous les quatre originaires de Seine Saint-Denis et nous assistons régulièrement à ses soirées slam au café culturel, mais il ne nous connaissait pas. Nous l’avons contacté pour lui demander s’il acceptait d’être présent sur le clip de Seine Saint-Denis style.

Et il a accepté après avoir écouté la chanson. Depuis, nous sommes toujours en contact et on a fait ses premières parties.

GUIDO : Sur En attendant l’album se trouve une reprise formidable de Hanging Tree, la chanson du film Hunger Games. Et aussi un superbe clip. Tu peux nous en dire un mot?

LUCIE : C’est Metropolitan, la société qui distribue le film en France qui a pris contact avec nous pour savoir si nous pouvions faire une reprise de la chanson du film. Comme nous avons vu les possibilités qu’offre la chanson, nous avons immédiatement accepté. On a adoré reprendre ce titre et la réalisation du clip était magique. Les figurants sont des gens qui sont abonnés à notre page et le tournage était lui aussi super. C’est une nuit, puisqu’il a été tourné en une seule nuit, qui restera gravée dans nos mémoires.

GUIDO : Votre prochain album est prévu pour le premier semestre de 2016.

Qu’est ce qu’on va y retrouver? Des compos originales dans l’esprit de La dalle ou des reprises?

LUCIE : Normalement, que des compos

originales. Et au niveau des arrangements, nous voulons garder notre ADN, notre identité. Donc voix et violoncelle. Mais cela n’exclut pas l’ajout d’un instrument ou l’autre. Et des textes en français principalement.

GUIDO : Le fait d’être sous contrat avec Universal sous-entend qu’on met les grands moyens à votre disposition?

LUCIE : Non, on travaille avec notre producteur, Tefa, qui est à la base un producteur de rap et qui a produit le premier album de Stromae. Il nous a découvertes à nos débuts il y a deux ans et c’est à la fois un producteur et un ami. On enregistre chez lui, dans son studio et normalement, on continuera ainsi. Mais nous avons signé avec Mercury pour avoir plus de moyens au niveau de la promo et de la distribution.

GUIDO : Comment se déroule votre processus créatif? Séparément ou ensemble?

LUCIE : Généralement, c’est Juliette qui apporte quelques accords. Et puis, on bosse ensemble les mélodies. Pour les textes, nous sommes quatre, car notre manager Cyril, qui est aussi slameur, se joint à nous.

GUIDO : Quand on parle de Seine Saint-Denis, on pense bien sûr en Belgique à Molenbeek. Alors, pour toi, Saint-Denis et Molenbeek, même combat?

LUCIE : Je ne sais pas si on peut dire «même combat». Il est vrai que nous avons été touchées par les attentats parisiens et l’assaut de Saint-Denis, à une rue de chez nous. Par ailleurs, nous sommes très fières d’avoir grandi là-bas. Il y a beaucoup de solidarité et quand on traverse une rue, on traverse tous les pays du monde à la fois. Maintenant, je ne sais pas si c’est comparable à Molenbeek. Je ne connais Molenbeek que par ce qu’en disent les médias. Je pense que c’est le métissage qui fait la force d’une ville.

65

CD

David Bowie

Grand Corps Malade

BLACKSTAR (SONY)

Adieu David Robert Jones et merci pour tout ce que tu as donné à quelques générations. Si la valeur n’attend pas le nombre des années, tu auras prouvé que les années n’ont pas eu de prise sur ta créativité et ta vision du futur. Jusqu’à la fin tu seras resté un précurseur. Et puisqu’il paraît qu’on peut rire de tout, j’ose dire qu’aucun artiste n’avait poussé la promotion jusqu’à quitter cette terre deux jours avant la sortie de son album. Ce Blackstar est à l’image de ton œuvre, avant-gardiste, comme les interventions de tes musiciens de free jazz, comme les fusions de saxophone, de pop, de soul, de hip-hop et de violons.

Blackstar, ce vingt-cinquième album restera un bien beau cadeau d’adieu. Je ne sais pas si Lazarus - ton dernier single - est vraiment ressuscité, mais chaque fois que nous entendrons ta voix, tu seras à nouveau parmi nous, bien présent.

TEXTE JM

B L A C K S TA R

66

MTV UNPLUGGED

IL NOUS RESTERA ÇA (PIAS)

C’est à un exercice bien connu des adeptes des tables d’écriture que Fabien Marsaud a convié une dizaine d’auteurs: il leur fallait créer un texte dans lequel devait s’insérer la phrase «Il nous restera ça». Texte qui sera alors mis en musique par Babx et Angelo Foley. Parmi les auteurs qui ont répondu présents: Richard Bohringer, Jeanne Cherhal, Thiéfaine, mais aussi le conteur québécois Fred Pellerin, Lino le rappeur, Erik Orsenna l’académicien, le Grand Charles Aznavour et le grand absent des cœurs, Renaud. Un Renaud que Grand Corps Malade a réussi à faire sortir de sa tanière. C’est bien entendu le maître incontesté du slam qui s’est chargé des autres titres. S’il nous faut saluer cette aventure hors norme ainsi que quelques textes poétiques de haut vol, la palme reviendra à l’aîné Aznavour et nous dirons tout de go que la voix de Renaud est à peine reconnaissable et que nous craignons le pire pour son album à venir.

IL NOUS RESTERA ÇA

20

Placebo

Faithless

MTV UNPLUGGED (UNIVERSAL)

20 (SONY MUSIC)

Si Placebo n’est plus que l’ombre du groupe qu’il a été à ses débuts et jusqu’au départ, en 2007, de Steve Hewitt, c’est un vrai régal de découvrir une poignée de compositions (17 exactement) réagencées en version débranchée. Mieux même, certains titres bénéficient d’un bel apport de cordes et de piano au point de supporter aisément la comparaison avec les versions originales. Le duo Oisdal-Molko, à la barre du combo, s’en tire donc plutôt bien dans cet exercice très en vogue dans les eighties. On aurait aimé entendre bien plus que quatre chansons issues des trois premiers et meilleurs albums du groupe.

On a adoré Every You Every Me, en duo avec la Danoise Majke Voss, et Protect Me From What I Want magistralement chanté par Joan As Police Woman. Et même craqué pour cette version acoustique de Too Many Friends… malgré la voix exaspérante de Brian Molko sur la longueur.

Lilly Wood and the Prick

Pour célébrer les vingt ans de carrière de Faithless, Sister Bliss et Maxi Jazz ont convié à la fête une belle brochette de DJ pour remixer quatorze titres emblématiques de leur répertoire. De Insomnia à Mass Destruction en passant par God Is A DJ et We Come 1, Armin Van Duuren, Claptone, Axwell, Eric Prydz, Sebastian Furrer ou encore Avicii ont ainsi donné une nouvelle vie aux compositions de Faithless. Une manière originale de montrer que les compos du combo étaient prêtes à passer le cap et s’ouvrir aux oreilles d’une autre génération grâce aux technologies nouvelles. Il s’agit donc d’un double CD: le premier reprenant les versions originales et le second nous présentant les mêmes titres remixés.

Bien mieux qu’un banal Greatest Hits…

SHADOWS (WAGRAM)

Véritablement boosté après avoir été primé aux Victoires de la musique en 2011, Lilly Wood and the Prick a connu la consécration internationale grâce à Prayer In C, un titre remixé par le DJ allemand Robin Schultz ainsi qu’au monde de la pub qui a utilisé Down The Drain pour la promo de marques en vue.

C’est donc l’esprit serein que la chanteuse Nili Hadida et le guitariste Benjamin Cotto ont pris la direction de Bamako au Mali pour enregistrer le successeur de The Fight sorti fin 2012. Le résultat: des compositions mêlant délicatement électro et pop. Des rythmes parfois enlevés et dansants (I Love You), aériens et envoûtants (Box Of Noise, L’enfance), disco (Collapse). Mais de leur séjour africain, le duo a ramené dans ses valises les percussions locales qui fleurissent tout au long des onze plages de l’album.

SHADOWS

ANGELS & GHOSTS

Dave Gahan & Soulsavers ANGELS & GHOSTS (SONY MUSIC)

Lorsque dans le courant de l’année 2012, Dave Gahan, le chanteur charismatique de Depeche Mode, et le duo de producteurs électro de Soulsavers s’unissaient et sortaient le sous-estimé The Light The Dead See, on avait cru à un projet sans lendemain. Et voilà qu’au cœur de l’automne dernier, à la surprise générale, déboule le second volet de cette collaboration.

Le bien nommé Angels & Ghosts s’inscrit dans le moule du premier chapitre, les neuf compositions étant faites sur mesure pour la voix de Gahan. Ici, point de pop électro sautillante mais essentiellement des ballades ornées de cordes, de cuivres, de guitares lancinantes en distorsion et de chœurs féminins entendus chez Pink Floyd et dans les chants gospel. Et malgré la lenteur du tempo général, c’est le titre le plus punchy (All Of This And Nothing) qui retiendra le plus d’attention.

FÉVRIER | MARS 2016

CD

The Corrs

Coldplay

Skunk Anansie

WHITE LIGHT (WARNER)

A HEAD FULL OF DREAMS (PARLOPHONE)

ANARCHY TECTURE (V2 RECORDS)

Vous souvenez-vous de trois superbes jeunes femmes, de leur frère qui officiait aux claviers et à la guitare et de leurs chansons pop aux refrains folk-celtiques? Après dix ans de mise entre parenthèses de leur carrière commune, la fratrie Corr nous revient grâce aux échecs des quelques projets solo de Sharon et d’Andrea. Plus pop que jamais, White Light, ce nouveau venu laisse, comme dans le passé, la part belle aux harmonies vocales. Mais il nous faut attendre la septième plage de l’album (Ellis Island) pour retrouver l’ADN du quatuor: le violon de Sharon, la flûte d’Andrea et les percussions traditionnelles de Caroline. Bref, les sonorités celtiques qui ont largement contribué au succès des Irlandais. C’est donc à un demi-album des Corrs que nous avons droit. La première moitié étant celle d’un groupe vocal sans identité.

WHITE LIGHT

B A L AV O I N E ( S )

A HEAD FULL OF DREAMS

S C A R I F I C AT I O N S

Dans les années 90, en opposition à une britpop qu’elle jugeait trop lisse et dominée par Oasis et Blur, Skin, la chanteuse charismatique de Skunk Anansie proposait une alternative bien plus hargneuse et intense.

Vingt ans et cinq albums plus tard, toujours entourée de Cass (basse), de Ace (guitare) et du batteur Mark Richardson, Skin n’a rien perdu de son agressivité ni de sa puissance vocale. Il suffit pour s’en convaincre d’écouter Love Someone Else, Victim et Beauty Is Your Curse, les trois premiers titres de la galette. Impossible de rester en place face à cette déferlante qui invite inévitablement à la transe. À tel point que Death To The Lovers est le bienvenu pour souffler un peu avant In The Back Room à l’intro quasiment pompée du standard de Kiss I Was Made For Lovin’ You. Certains jugeront que les Londoniens sont devenus trop lisses. Nous dirons simplement que si tous les groupes de rock vieillissaient comme eux, le monde du disque se porterait bien mieux.

A N A R C H YTECTURE

HUMAN INCOGNITO

Divers

Abd Al Malik

Arno

BALAVOINE(S) (UNIVERSAL)

SCARIFICATIONS (PIAS)

HUMAN INCOGNITO (NAÏVE)

Après le témoignage à Renaud en deux tomes et celui à Aznavour, la nouvelle génération française se fend d’un hommage à Daniel Balavoine à l’occasion des trente ans de sa mort durant le Dakar de 1986. Même si sa carrière fut de courte durée, Balavoine a écrit et composé plus d’une centaine de chansons dont de nombreuses sont bien ancrées dans le patrimoine de la chanson française. Au-delà de ses qualités de chanteur et d’auteur-compositeur, saluons son engagement personnel dans l’humanitaire, ses prises de position médiatiques et ses interpellations au monde politique. Si tous les titres emblématiques de Balavoine sont repris sur l’album, seuls quelques artistes sortent leur épingle du jeu. C’est le cas de Zaz, de Nolwenn Leroy, de Raphaël et des Cats on Trees. Une mention aussi à Christophe qui s’est réapproprié Lucie.

FÉVRIER | MARS 2016

À l’écoute du nouvel album des Britanniques, on se sent confronté à un véritable cas de conscience. Si on se réfère aux premiers essais du quatuor (Parachute, A Rush Of Blood To The Head, X & Y), A Head Full Of Dreams nous conforte dans le constat que Coldplay est en phase terminale de vie. Un manque cruel d’inspiration, des mélodies sans réelles aspérités et une production dans la démesure qui fait office de cache-misère. Mais on remarque que, malgré la nette baisse de créativité, le nombre d’aficionados ne cesse de croître au point de voir Coldplay investir des stades de plus en plus grands. Alors, ne faisons pas la fine bouche. Quand on se rappelle les grandes envolées passées, on se doit de constater que ce septième album studio est loin d’être un grand cru. Mais on crierait au génie si un band de notre petit pays sortait un premier album de cet acabit.

Depuis qu’il a pris ses distances de N.A.P., Abd Al Malik ne cesse de nous prendre à contrepied. On l’attend rappeur, le voilà slameur. Aujourd’hui, le voilà médiateur et réconciliateur. Car si le rap et l’électro sont nés à la même époque et dans les mêmes clubs, les deux styles ont pris leurs distances au point de devenir quasi infréquentables.

Et voilà qu’Abd Al Malik et Laurent Garnier nous prouvent que ce qui devait être inattendu sur papier devient une réalité par la grâce des deux talents réunis. Jamais encore on n’avait entendu un rap fiévreux et hargneux emballé de nappes lunaires et de beats électro. Ne vous attendez pas à trouver un tube potentiel parmi les treize plages de l’album.

On n’est pas dans l’univers des Lino ou autre Booba. Scarifications baigne dans une ambiance, un véritable creuset expérimental.

Guitares, basse et batterie. Arno est revenu à l’essentiel pour ce qui doit être son +/trentième album (tous projets réunis).

Un album qui se partage entre blues et rock, taillé pour la scène, l’endroit où l’Ostendais se sent le plus à l’aise. Dès I’m Just An Old Motherfucker, la plage d’ouverture, Arno pose les balises: sa voix râpeuse qui chante en alternance en anglais et en français une ballade rock aux arrangements crades. Du haut de ses soixante-six piges, Arnold Charles Ernest Hintjens pose son regard sur les femmes de sa vie (il les appelle «mes sœurs»), la situation actuelle, la vie de tous les jours, mais aussi sur l’existence de Dieu et sa propre raison d’être. Les mots sont simples mais jamais simplistes. Bien souvent comparé à Tom Waits, Arno sillonnera la France dès fin janvier et il sera de retour, dans son jardin de l’AB le 16 avril, la seule date belge connue à ce jour.

67

KAMPENHOUT - TENNESSEE

© Sanne Delcroix

ERIKSSON DELCROIX

MUSIQUE

CHRISTOPHE THIENPONT

GUIDO : Deux ans se sont écoulés de-

puis la sortie de For Ever. Qu’avez-vous fait durant cette période?

BJORN : Après le premier opus, nous avons beaucoup tourné. L’album a été bien reçu par la presse et s’est plutôt bien vendu. Nous avions une bonne équipe - ce qui est évidemment super important quand tu es en tournée - un bon management, une bonne firme de disques. Le bookeur, qui est l’un de nos meilleurs amis, a également fait du très bon boulot. La tournée qui a suivi la sortie de l’album s’est merveilleusement bien passée.

NATHALIE : Nous avons également fait un trip aux États-Unis. Et ce fut tout simplement fantastique. Ce n’était pas la première fois que nous nous y allions, mais cela a vraiment boosté notre inspiration. Nous avons joué en rue ou dans quelques petits cafés, filmé, acheté une guitare.

Nous avons rencontré Gillian Welch (chanteuse américaine de country bluegrass) dans un café, et été jusqu’à Nashville (dans le Tennessee) afin d’enregistrer quelques titres dans le phonograph booth de Jack White.

Plus intime

GUIDO : C’était une seconde lune de

miel?

NATHALIE : Non. (rires) Nous y avons

été avec Alain Ryant, qui est l’un de nos meilleurs amis et également batteur du groupe. Et notre manager et ami, Dirk. À quatre, donc. Et puis, les motels sont très loin d’être luxueux.

GUIDO : Avez-vous pu rencontrer Jack White lorsque vous étiez dans ses studios?

NATHALIE : Malheureusement non. Il n’était pas là. Mais nous avons laissé un exemplaire du premier album.

Qui sait, il l’a peut-être écouté.

BJORN : Nous avons utilisé certains morceaux enregistrés dans le Voice-O-Graphrecord-booth pour la sortie d’un album vinyl, NashvilleTennessee qui est sorti en avril 2015 à l’occasion du Record Store Day. On y retrouve des nouvelles versions de certains titres de For Ever, quelques reprises et même des morceaux que nous avions enregistrés il y a assez FÉVRIER | MARS 2016

longtemps avec The Partchesz.

GUIDO : Heart Out Of Its Mind est un

album assez intime et plus homogène que For Ever. Dans quelles circonstances est-il né?

BJORN : Au niveau de l’écriture, tout a été très vite. J’ai écrit la plupart des morceaux entre la mi-juillet et la mi-août. J’ai ensuite travaillé un mois sur les démos. Et après, nous avons enregistré cela avec les musiciens.

Nous avons fait le mixage en octobre.

NATHALIE : Il y avait quatre reprises sur le premier album. Cette fois, à l’exception de Song Of Silence que j’ai composé, et d’Arrow que son père a écrit, c’est Bjorn qui est l’auteur de la totalité des titres de l’album. Tu trouves l’album plus intime que le premier? For Ever avait été mixé par quelqu’un d’autre. Cette fois, nous avons géré l’enregistrement et le mix nous-mêmes. mais je ne pense pas que cela aie pu avoir un véritable impact sur l’ambiance de l’album. Si tu as une impression d’homogénéité, c’est probablement dû au fait que les titres ont été écrits durant un laps de temps assez court.

GUIDO : Le teaser que l’on a pu découvrir quelques jours avant la sortie de l’album est assez réussi.

NATHALIE : Il faut dire que Bjorn a travaillé dessus comme un fou. au moins deux heures (rires). Blague à part, je le trouve également très bien, ce teaser.

BJORN : Il a été réalisé avec la fille de Nathalie, avec son iPhone. Un peu dans l’urgence, comme l’album et l’artwork. J’adore travailler un peu sous pression, c’est ainsi que je suis le plus créatif.

Un frigo plus rempli

GUIDO : Le Standaard vous a couronné

plus beau couple country de Flandre!

NATHALIE : Lorsque j’étais jeune, j’ai

fait quelques shootings et un peu de mannequinat. C’était sympa.

Mais bon, cela fait évidemment très longtemps. Certaines personnes pensent que nous portons des habits de cowboys chez nous ou lorsqu’on fait nos courses. Aujourd’hui, tu as la preuve que non.

GUIDO : La tournée du Broken Circle Breakdown Bluegrass Band a connu

un succès énorme en Belgique et à l’étranger. Quel impact est-ce que cela a sur votre vie?

NATHALIE : Le succès du Broken Circle Breakdown Bluegrass Band nous a évidemment ouvert des portes.

Cela nous a par exemple permis d’investir en matériel et instruments.

Aujourd’hui, le frigo est également mieux rempli qu’avant. (rires) Le Broken Circle Breakdown Bluegrass Band est très connu en France et, via Betty Boop, nous devrions également pouvoir sortir l’album chez nos voisins. Tout cela prend du temps mais les choses se mettent en place petit à petit. En Wallonie, c’est par contre le calme plat. Notre bookeur a d’excellents contacts dans les centres culturels en Flandre, mais pas vraiment du côté francophone. Dommage, car nous aimerions évidemment jouer

© Koen Bauters

Boostés par le succès du projet The Broken Circle Breakdown Bluegrass Band dont Bjorn était l’instigateur, Nathalie et Bjorn reviennent avec un second album de haut vol.

Rencontre avec le plus beau couple country du plat pays.

plus souvent en Wallonie.

GUIDO : Vous êtres originaires de

Kalmthout, entre Anvers et Breda.

Pourtant, on jurerait que ce disque a été enregistré par un couple américain du Tennessee!

BJORN : Je ne suis pas né à Nashville, mais cette musique fait partie de mes racines depuis que je suis enfant. Mon père est un formidable joueur de banjo et je baigne dans la musique country – bluegrass depuis toujours. Cela dit, d’adore la musique électro ou les groupes punk.

NATHALIE : Nous avons été ou sommes encore actifs dans plusieurs autres projets. Je fais partie de Lais depuis près de vingt ans, et également de Birds That Change Colour.

Et Bjorn est actif au sein de Les Blauw et Maxon Blewitt. Et auparavant avec Zita Swoon ou Admiral Freebee. En fait, nous sommes des musiciens passionnés avant tout, peu importe le style de musique.

ERIKSSON DELCROIX:

Heart Out Of Its Mind (WasteMyRecords/V2) 69

BD

Catwoman Eternal TOME 1 : REINE DU CRIME

Suite aux événements récents survenus dans Batman Eternal, Selina Kyle a fini par accepter ses responsabilités familiales pour enfin embrasser la carrière de reine de la pègre de Gotham. Mais la ville est-elle prête pour son règne? Et si l’ex-héroïne masquée agit désormais à visage découvert, qui parcourt depuis les toits désertés de la cité? Voici un album assez décevant à notre goût.

Le titre laissait espérer une série dynamique et riche telle que Batman Eternal, à la place de cela ce n’est que la suite de la série régulière Catwoman, déjà publiée en cinq tomes de qualité décroissante. Le dessin est assez moyen et le scénario trop lent et sans grand intérêt. Une de nos premières vraies déceptions!

DE GENEVIÈVE VALENTINE ET GARY BROWN

Le Chant des Runes TOME 1 : LA PREMIÈRE PEAU

Eva Sundström est inspectrice à la police criminelle de Stockholm.

34 ans, brillante et athlétique, célibataire endurcie née dans la capitale suédoise, Eva ne jure que par son métier dans lequel elle a fait plus que ses preuves. Josef Worg, archéologue de 50 ans, est spécialisé dans la civilisation viking et la mythologie scandinave. Cet homme bourru marqué par les épreuves de la vie vient du Nord de la Suède, ces contrées reculées où les esprits et la magie font encore partie du quotidien… Eva et Josef: deux personnages que tout oppose. Et qui vont devoir malgré tout travailler ensemble, lorsqu’une série de meurtres semble impliquer des créatures que l’on croyait appartenir aux légendes. Sylvain Runberg et Jean-Charles Poupard lancent un thriller surnaturel et glaçant mettant en scène un duo d’enquêteurs aussi charismatiques qu’antinomiques. Un True Detective du froid dans la lignée des meilleurs polars scandinaves. Cette première enquête est prévue en deux tomes et le suspense est au rendez-vous.

Old Pa Anderson

Catwoman Eternal

Old Pa Anderson

ARTICLE RÉALISÉ AVEC LA COLLABORATION DU BD KOT

BÉDÉTHÈQUE DU BD KOT > ESPACE CULTUREL UNIVERSITAIRE (ECU) > QUARTIER DU BON PASTEUR RUE DE L’ARSENAL, 7 > 5000 NAMUR > PLUS D’INFOS SUR WWW. BDKOT.BE

Le Chant des Runes

Jour J

Mississippi, dans les années 60, Toute sa vie, Anderson a courbé l’échine. Sa petite fille a été assassinée il y a quelques années. Le vieux Noir sait depuis toujours que les coupables sont des Blancs et que la justice ne les retrouvera jamais. Mais, hier, la femme d’Anderson est morte de vieillesse. Et aujourd’hui, il n’a plus rien à perdre. Une histoire de vengeance très bien imaginée et racontée. On se croirait plongé dans un roman d’Erskine Caldwell de par l’époque et le sujet traité.

Les Blancs qui se croient supérieurs et les Noirs toujours le regard plongé vers le bas. Mais Old Pa va relever la tête et venger la mort et le viol de sa petite fille.

L’histoire est violente, mais passionnante et la fin nous prend aux tripes. Magnifique! Bravo à la famille Hermann pour le scénario et pour les dessins toujours aussi superbes. Sans vouloir offenser le père, c’est peut-être Yves H. qui manque au scénario des aventures de Jeremiah…

DE Y VES H. ET HERMANN

Jour J TOME 1 : LES RUSSES SUR LA LUNE!

19 septembre 1969.

Les Soviétiques sont les premiers à se poser sur la lune. À Washington, le président Nixon donne carte blanche à la NASA pour que l’Amérique devienne la première nation à établir une base lunaire permanente. Dix ans plus tard, alors que la tension monte entre les USA et l’URSS, la lune se prépare à devenir le théâtre inédit d’un nouvel épisode de la guerre froide. L’originalité du thème cache une réalisation plus que moyenne. A priori, le scénario qui partait plutôt bien, tombe très vite sur une série de clichés et de raccourcis qui le rendent subitement peu crédible. Le dessin est plutôt moyen avec des disproportions sur les visages d’une case à l’autre. On passe quand même un moment agréable, même si ça laisse un petit gout de (trop) vite fait (pas) bien fait.

DE DUVAL, PÉCAU ET BUCHET

DE SYLVAIN RUNBERG ET JEAN- CHARLES POUPARD

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FÉVRIER | MARS 2016

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JOBNEWS

“Les nouvelles du marché du travail” UNE SÉLECTION D'INFOS RELATIVES AUX JOBS

PLUS DE JOBNEWS SUR WWW.GUIDO.BE

400 universitaires engagés par Deloitte au cours de cette année

TEXTE SD

Un job créé tous les deux jours par McDonald’s en Belgique depuis 2008

72

Quand tu vas y acheter ton hamburger, tu ne penses pas toujours en premier lieu à l’entreprise qui te permet de manger un délicieux menu en moins de cinq minutes.

Pourtant, il semblerait que McDonald’s se porte bien dans notre pays depuis quelques années. Parmi les faits les plus marquants de cette grande chaîne de fast-foods, le nombre de postes à pourvoir entre 2008 et 2015 représente la création d’un emploi tous les deux jours.

Avec l’avènement du McDo 2.0, la personnalisation est également en phase d’évaluation dans différents restaurants franchisés. Comme le service à table au client après avoir passé commande à partir d’une borne sur laquelle se retrouvent tous les produits disponibles. Ou encore la personnalisation du burger par le client (avec ou sans fromage, salade) qui peut ainsi se targuer de recevoir une commande totalement inédite à table, assemblée à la minute et confectionnée uniquement pour lui!

INFOS : WWW.MCDONALDS.BE

Lors d’une interview pour le magazine Références, le CEO de Deloitte Belgium, Rik Vanpeteghem, a levé un voile sur la stratégie de son entreprise et surtout ses envies de recrutement au cours de cette année 2016. Si tu as toujours eu envie de travailler pour l’un des Big Four des cabinets mondiaux d’audit et de conseil, tu sais maintenant ce qu’il te reste à faire car il a déclaré que son entreprise allait recruter plus de 700 nouveaux collaborateurs cette année, dont 400 jeunes diplômés.

Depuis des années, Deloitte attire énormément les universitaires, ce qui n’est pas si étonnant selon son CEO: «Chez Deloitte, nous avons la culture du coaching et de la collaboration, et cela se sait. Nous fonctionnons en équipes, au sein desquelles la connaissance est partagée, et nous investissons énormément dans l’acquisition de cette connaissance: des dizaines voire des centaines d’heures de formation chaque année. Cette culture est véritablement au cœur de notre identité et fonde notre crédibilité dans le marché. C’est aussi ce qui justifie que même des jeunes qui nous quittent après quelques années conservent avec Deloitte des attaches très fortes et continuent d’enrichir notre réseau.»

INFOS : WWW.DELOITTE.COM

Un stage à l’étranger?

Go International!

Tu as toujours voulu partir à l’étranger pendant tes études, que ce soit pour un stage, des études, un cours de langues ou une expérience de volontariat? Coche donc sans tarder le samedi 12 mars prochain dans ton agenda. C’est en effet à cette date que se déroulera la deuxième édition du salon Go International qui te propose des conférences, des ateliers et des tests de niveau de langues gratuits afin de mettre tous les atouts de ton côté lors de ta future exploration du monde.

Afin de promouvoir la maîtrise de plusieurs langues comme tremplin vers un premier emploi, le salon proposera des conférences sur des thèmes divers comme ‘Préparer son voyage aux USA’, ‘Rédiger un CV béton’, ‘Partir en séjour linguistique’, Vivre en Espagne’, … Outre ces conférences, des tests de langues interactifs pourront être réalisés sur place (sur iPad) grâce à la collaboration de EF Education First. Rendez-vous donc le 12 mars au Louise Center pour participer à Go International, le lieu de prédilection pour découvrir toutes les possibilités d’apprentissage ou de perfectionnement d’une langue ainsi que des infos sur plus de 40 destinations, des offres de stages ou d’emplois à l’étranger.

INFOS : WWW.GOINTERNATIONAL.BE FÉVRIER | MARS 2016

MON JOB D'ÉTUDIANT

Première expérience de jobiste?

MARIE : En quatre ans, j’ai eu l’occasion d’expérimenter pas mal de domaine. Grande surface, alimentation bio, vente en détail, …

DANS UN MAGASIN DE VÊTEMENTS

MARIE : Étonnamment, ce sont les périodes des soldes. Nous commençons très tôt le matin (6 heures) et nous travaillons rapidement avec beaucoup d’autres étudiants mais dans une bonne ambiance.

Au cours de cette année académique, nous partons à la rencontre de jobistes étudiants à travers le pays. Pour en savoir plus sur leur expérience et leur quotidien. Pour ce numéro, nous avons rencontré Marie qui a récemment travaillé dans un magasin de vêtements. SÉBASTIEN DALOZE

MARIE : Malheureusement, beaucoup de vendeuses n’apprécient pas les étudiantes, ce qui fait que nous sommes souvent assignées aux tâches ingrates (nettoyage, surveillance des personnes un peu douteuses, …).

Avantages?

Inconvénients?

PRÉNOM: MARIE ÂGE: 21 ANS ÉTUDES: WEBDESIGNER JOB: DANS UN MAGASIN DE VÊTEMENTS LIEU: LIÈGE

Pourquoi?

MARIE : J’avoue qu’au début je cherchais dans tous les domaines et j’ai eu la chance de décrocher cette place dans un magasin de vêtements.

Journée-type?

Réaction des autres étudiants?

en commençant par tout le réassort et ensuite la nouvelle collection. Une fois que tout est trié, bipé (mise d’antivol) et cintré, nous rangeons en magasin.

L’après-midi, nous sommes principalement occupées au rangement, à la tenue des cabines et au conseil client.

en entendant souvent que si je travaille c’est que mes parents ne m’aident pas et que c’est une contrainte. Alors que dans mon cas, ce n’était pas juste du tout. J’ai décidé de mon plein gré de chercher du travail pour être autonome financièrement.

MARIE : Le matin, nous trions les colis

FÉVRIER | MARS 2016

MARIE : Au début, c’est difficile. Surtout

Facile à combiner avec les études?

MARIE : Tout est une question d’organisation. J’ai 21 ans, je bosse depuis que j’en ai 17 et je suis en dernière année de mon BES (brevet d’enseignement supérieur). Je n’ai pas raté une seule année!

73

C A P TA I N S O F I N D U S T RY

BART BUYSSE PATRON DE LA FEB

Les entreprises recherchent des jeunes… et aussi des porte-voix

«Les jeunes qui arrivent sur le marché du travail sont comme des diamants bruts: ils ont du potentiel, mais c’est aux entreprises de les transformer en diamants polis. Les entreprises doivent donner leur chance aux jeunes et ne pas attendre immédiatement tout de leur part.» Bart Buysse, le ‘patron social’ de l’organisation des employeurs FEB, croit toujours en Young Talent in Action, une initiative à grande échelle pour faciliter l’entrée des jeunes sur le marché de l’emploi. Où les jeunes ont également leur mot à dire.

DIRK DE WILDE

Les organisations d’entreprises font le plus souvent l’actualité quand elles se plaignent de la compétitivité (lire: les hauts coûts salariaux en Belgique). En 2015, la FEB (Fédération des Entreprises de Belgique) a toutefois axé sa priorité sur un tout autre thème: l’emploi des jeunes. Sous le slogan Young Talent in Action, un plan d’action a été mis en place, qui durera au minimum jusqu’au printemps 2017.

BART BUYSSE : C’est un grand défi d’offrir de plus grandes chances aux jeunes, à travers leur éducation, l’enseignement et le placement professionnel, mais aussi à travers les en74

treprises. Il est important que tous les jeunes se mettent au travail. Surtout en ces temps de vieillissement de la population, on se doit de mettre tous les talents disponibles à profit.

C’est un cliché, mais aussi une vérité importante: les jeunes d’aujourd’hui sont les employeurs, les entrepreneurs et les ‘décideurs’ de demain.

C’est pour cette raison que nous voulions travailler de façon systématique autour des jeunes. Il y a déjà beaucoup de choses qui se font, mais toutes les initiatives sont dispersées. En plus, les compétences sont disséminées sur divers niveaux politiques. En tant qu’organisation nationale des employeurs, la FEB peut rassembler tous ces acteurs. En 2015, une grande part du travail a été effectuée, avec un grand forum public en octobre. Nous avons préparé cela au printemps à l’aide d’un panel de trente jeunes. Ceux-ci nous ont proposé beaucoup de nouveaux points de vue, aussi bien sur l’approche que le contenu.

Nous avons ensuite continué à travailler avec un grand groupe d’experts. Et lors du forum en lui-même, nous avons réuni 2000 jeunes et 1400 décideurs (CEO, managers RH, politiciens). Cet événement a dépassé nos attentes. Il y avait beaucoup de dynamisme, énormément d’interactions.

Les jeunes ont même pu choisir leurs interlocuteurs, ce qu’ils voulaient écouter, comme lors d’un festival avec différents podiums.

FÉVRIER | MARS 2016

C A P TA I N S O F I N D U S T RY

Input des jeunes

GUIDO : Et vous continuez à travailler

là-dessus?

BART: Maintenant, il s’agit de réa-

IE

SS

DE

V

événement, nous examinons si un lien peut être fait avec les jeunes.

GUIDO: C’est dans cette optique que vous lancez un programme d’ambassadeurs? Vous cherchez en effet 250 ambassadeurs YTIA. BART: Pendant les préparations du premier forum en 2015, nous avons eu des expériences très positives avec les demandes des jeunes. Nous avons alors réfléchi à la façon de continuer dans ce sens. Nous voulons composer un panel étendu, que nous pouvons régulièrement questionner et impliquer dans notre fonctionnement. Ce sont en quelque sorte nos porte-voix. Nous voulons systématiquement les inviter, en même temps que les entreprises partenaires. Par exemple, certains pourront être présents le 10 mars à un séminaire avec Paul Bulcke, CEO de Nestlé International, au sujet de sa stratégie visant à développer son entreprise sur le plan international. Mais nous pensons aussi à d’autres activités.

ADEUR

liser les propositions avancées et de continuer sur notre lancée. Différentes actions sont planifiées.

Fin janvier, il y avait déjà un événement auquel nous avons collaboré: une collaboration qui a été initiée par l’Alliance for Youth (un grand groupe d’entreprises qui proposent des stages et des jobs aux jeunes) et les quatre services de médiation régionaux. Ils recherchent encore plus d’entreprises voulant s’adresser systématiquement aux jeunes. Un grand événement a lieu en mai, avec des managers RH, des CEO’s et des jeunes. On y examinera des solutions afin de donner plus de chances aux jeunes et comment se comporter avec les jeunes chercheurs d’emploi et employeurs. Nous espérons fournir un vadémécum aux entreprises.

L’input doit venir en partie des jeunes eux-mêmes. Nous voulons également mettre en lumière des projets concrets qui améliorent la collaboration entre les acteurs du marché de l’emploi et les organisations autour de l’emploi des jeunes.

Et en mars 2017 aura lieu le deuxième grand forum Young Talent in Action. La formule n’est pas encore totalement décidée, mais ce sera à coup sûr de nouveau interactif. C’est devenu de plus en plus un réflexe à la FEB: lors de chaque

NS AMB

A

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FÉVRIER | MARS 2016

«Les jeunes sont comme des diamants bruts» Enseignement et entreprises

GUIDO : Quel groupe-cible visez-vous précisé-

ment?

BART: Pour le forum de l’an passé, nous ne voulions pas uniquement des jeunes hautement qualifiés, mais aussi ceux qui éprouvent plus de difficultés sur le marché de l’emploi. Grâce entre autres à une collaboration avec les écoles techniques, ça a été une réussite. De ces ambassadeurs, nous attendons un engagement certain, une émancipation suffisante et un investissement en temps. C’est pour cela que nous visons plutôt les étudiants. Cependant, ils doivent faire le lien entre tous les jeunes.

GUIDO : Vous plaidez toujours pour une approche, un dialogue à grande échelle?

BART: Nous voulons jeter des ponts entre l’enseignement, les entreprises et le marché du travail. Le réflexe doit également changer dans l’enseignement. L’enseignement affirme souvent ne pas être au service des entreprises. C’est vrai, mais cela n’a aucun sens de faire suivre à des jeunes des formations qui ne donnent aucune chance sur le marché du travail. Cela conduit uniquement à des frustrations et à l’absence de perspectives chez tout le monde. Les entreprises peuvent aider les jeunes à faire un pas vers le marché du travail, avec des missions, des stages, un apprentissage alternatif. Et les entreprises peuvent également aider l’enseignement, en mettant des espaces ou des machines à disposition, en les aidant à enrichir leur formation. De cette façon, les jeunes perçoivent mieux l’utilité de leurs études et sont davantage captivés. Et il y a une politique du marché du travail. Un marché du travail flexible, dynamique est à l’avantage des jeunes. Cela leur offre plus de chances.

75

YO U N G S TA R T E R S

Quel gamer n’a jamais rêvé d’enfourcher un kart et de jouer à son jeu de prédilection en live? C’est désormais possible grâce à BattleKart qui permet de faire une véritable course de karting dans un décor de réalité augmentée. Nous avons rencontré Sébastien Millecam (26 ans) qui a remporté le concours NRJ StartUp l’année dernière grâce à cette idée fantastique.

© HCT-C.Carpentier

SÉBASTIEN DALOZE

SÉBASTIEN : L’idée de BattleKart

m’est venue en septembre 2010, dans le train entre Mouscron et Tournai, un dimanche soir en retournant à mon kot. J’ai participé au concours Start Academy où j’ai passé le premier éliminatoire mais où le second a été un échec en raison de slides

76

préparés en dernière minute dans le train. J’ai alors compris qu’une idée, aussi intéressante soit-elle, ne valait rien si elle n’était pas bien expliquée.

GUIDO : Mais tu n’as pas abandonné?

SÉBASTIEN : Ce n’était que partie remise. Lors de ma quatrième

année, j’ai fait évoluer l’idée dans ma tête. Et plus j’y réfléchissais, plus la perspective de faire de ce concept mon métier m’apparaissait comme évidente. J’ai alors convaincu mes profs de me laisser choisir ce sujet pour les différents projets à venir: projet de Marketing, UMons Entrepreneurs, travail de fin d’études.

GUIDO : Ton travail de fin d’études a consisté à réaliser une version miniature du projet.

SÉBASTIEN : J’ai fabriqué deux voitures téléguidées pilotées par des tablettes tactiles qui roulaient dans un environnement BattleKart. La charge de travail a été énorme: designer des voitures, les construire, développer le programme du microcontrôleur embarqué dans les voitures, créer celui qui transforme les tablettes tactiles en télécommandes ainsi que celui qui génère l’image pour le vidéoprojecteur, développer le système de localisation et le programme qui fait communiquer tout ça, et enfin, écrire un rapport qui explique tout ça. J’ai présenté mon TFE en août 2012.

Et j’ai obtenu 19/20!

FÉVRIER | MARS 2016

YO U N G S TA R T E R S

Une nouvelle forme de divertissement alliant monde réel et réalité augmentée GUIDO : Quel est le concept de

BattleKart?

informatique calculant les interactions entre les objets réels (karts) et les objets virtuels et enfin l’informatisation des commandes et capteurs embarqués dans le kart afin de refléter les interactions calculées par le système informatique et lui renvoyer des informations utiles GUIDO : On peut le résumer comme un Mario Kart grandeur nature?

SÉBASTIEN : Oui, et même plus.

BattleKart est plutôt à comparer avec une console grandeur nature puisque nous pouvons imaginer des jeux à l’infini exploitant les technologies mises en place.

GUIDO : À quel type de population s’adresse BattleKart?

SÉBASTIEN : De 10 à 70 ans. Le cœur de cible étant les 20/40 ans GUIDO : Quels sont les principaux retours des clients après avoir essayé ce nouveau divertissement?

SÉBASTIEN : Les avis sur Facebook sont à peu près unanimes. (ndlr: sur 93 votes, 90 attribuent le maximum de cinq étoiles et trois personnes donnent un 4/5)

© HCT-C.Carpentier

nouvelle forme de divertissement innovant alliant monde réel et réalité augmentée. À bord de votre kart, vous êtes immergés dans un environnement virtuel projeté et vous évoluez à la manière d’un jeu vidéo. Les véhicules se déplacent et vous procurent des sensations réelles tout en interagissant avec les éléments virtuels du décor et les adversaires. Que ce soit en famille, entre amis ou entre collègues, BattleKart vous garantit une expérience immersive unique qui réveillera votre esprit d’équipe et de compétition.

GUIDO : C’est donc une karting alliant monde réel et réalité augmentée, comment arrive-t-on à un tel résultat?

SÉBASTIEN : Il y a quatre aspects technologiques importants: l’association de 48 vidéoprojecteurs afin de créer un environnement perceptible par les joueurs, l’association de 336 capteurs pour localiser les karts, un système

© HCT-C.Carpentier

SÉBASTIEN : BattleKart est une

© HCT-C.Carpentier

PLUS D’INFOS SUR WWW.BATTLEKART.EU

FÉVRIER | MARS 2016

Comment motiverais-tu les étudiants à essayer ce concept?

SÉBASTIEN : En semaine, on propose des formules intéressantes à moindres prix. De plus, nous sommes en train de lancer une nouvelle formule à seulement 10 € pour un round.

150.000 euros de budget publicitaire

GUIDO : Lancer sa propre entreprise

et donc son propre concept a-t-il été facile?

SÉBASTIEN : Non, car la partie administrative du lancement d’une société est très contraignante.

GUIDO : Quelles ont été les principales embûches lors de la création de BattleKart?

SÉBASTIEN : La partie administrative, la négociation du financement et des accords avec les financiers.

GUIDO : As-tu reçu des aides, des subventions?

SÉBASTIEN : On a entré des dossiers, mais à ce jour on n’a pas encore touché l’argent.

GUIDO : Gagner le NRJ StartUp a-t-il changé beaucoup de choses pour toi?

SÉBASTIEN : Ça a donné de la visibilité. On n’a pas encore exploité les 150.000 € de budget publicitaire, donc je ne peux pas m’avancer mais je pense que l’impact sera énorme.

GUIDO : Quelle est la journée-type d’un patron comme toi?

SÉBASTIEN : Il n’y a pas de journée-type. Je passe pas mal de temps à faire du mail, de l’administratif, à gérer et à former le personnel, à organiser des réunions et quand il me reste du temps, je programme afin d’automatiser certaines tâches.

GUIDO : Et est-ce une satisfaction d’être son propre patron?

SÉBASTIEN : Oui, même si ce n’est pas ma motivation première.

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«J’ai été rattrapé par ma propre pathologie»

Après l’immense succès des Géants, Bouli Lanners est de retour sur les écrans avec Les premiers les derniers, un film dans lequel il partage l’affiche avec Albert Dupontel. Nous l’avons rencontré pour en savoir plus sur ce film sombre mais tout aussi positif.

SÉBASTIEN DALOZE

GUIDO : Votre nouveau film sort en

Belgique le 24 février. Dans quel état d’esprit êtes-vous pour le moment? (ndlr: l’interview a eu lieu le 4 janvier dernier) BOULI LANNERS : Je suis étonnamment serein. Pourtant, je ne le suis pas souvent, c’est peut-être l’âge qui m’apporte une certaine sérénité.

Parce que je sais que j’ai fait le film que je devais faire à ce moment-ci; je l’assume totalement. Je n’ai plus les inquiétudes que j’avais au début où on se sent forcément très jugé. Je me réjouis vraiment de le sortir et d’en parler. Ensuite, je me réjouirai de passer à autre chose.

GUIDO : Suite au succès public et critique des Géants, a-t-il été facile pour vous de vous remettre à l’écriture d’un nouveau film?

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© Kris Dewitte

BOULI LANNERS l’écriture, il y a des moments où ça marche et d’autres où ça ne marche pas. Par exemple, l’écrivain de Game of Thrones n’arrive pas à finir son roman pour l’instant, ce que je comprends totalement!

GUIDO : Dans Les premiers les derniers, on trouve un viaduc à l’abandon, deux chasseurs de prime à la recherche d’un téléphone, un couple de simples d’esprit persuadés de vivre la fin du monde, une momie et même… Jésus!

Comment tous ces éléments se sont-ils intégrés les uns aux autres pour donner ce film émouvant et très réussi?

BOULI LANNERS : Cet aqueduc, cette rampe de lancement était juste un point de départ artistique pour mon film. Je me suis ensuite nourri de cette année de non-écriture et de cette pensée négative qui s’installe de plus en plus dans notre société.

J’étais également malade à ce moment-là; je me suis donc nourri de toutes ces choses pour en tirer une

«Les premiers les derniers est mon film le plus positif» BOULI LANNERS : Il y a eu des hésitations, un an de ‘fausse écriture’ où j’étais pris dans une logique d’agenda, essayant de garder le même rythme, mais je n’étais pas prêt à écrire à ce moment-là. Ce n’est qu’un an après que tout s’est mis en place, que l’étincelle est revenue et que la machine est repartie.

C’est comme dans la peinture ou

FÉVRIER | MARS 2016

WO R K A H O L I C S

histoire. Les ingrédients se sont mis en place assez naturellement et j’en suis arrivé assez vite à une structure qui fonctionne par couples. J’avais envie de parler de l’échéance éventuelle de la vie. Mais aussi quelque chose de positif. Parce que finalement c’est mon film le plus positif car il délivre un message d’espoir.

GUIDO : Au milieu d’une galerie de personnages tous plus agressifs les uns que les autres, on retrouve Esther et Willy, deux jeunes adultes très purs pour lesquels on sent que vous avez une tendresse particulière.

BOULI LANNERS : Ils sont un peu en effet mon fantasme de l’homme parfait, de l’homme primitif en quelque sorte. D’où le titre du film.

Ils sont pour moi comme les premiers hommes, dotés d’un amour et d’une pureté absolus. Je m’intéresse beaucoup à cette période du néolithique et je me demande souvent comment on a pu tout foutre en l’air en trentemille ans! (sourire) GUIDO : De nouveau, vous réduisez au maximum les références de temps et de lieu dans ce film, c’est important pour vous de viser l’universel dans vos œuvres?

BOULI LANNERS : Je tends vraiment à l’universalité du propos et je fais abstraction de tout ce qui est sociétal, en sachant qu’il y a quand même une société derrière bien entendu. Je n’aime pas ce sentiment de territoire ou de nation qui réduit le spectre des possibilités. Même si on est dans des questionnements existentiels liés au monde d’aujourd’hui.

GUIDO : Si je vous décris comme un mélancolique optimiste, ça vous convient?

BOULI LANNERS : Oui, je suis optimiste mais je ne suis plus quelqu’un de mélancolique. Selon moi, il n’y a pas de mélancolie dans le film car pour moi, c’est un état de dépression grave qui amène à vivre une espèce d’ennui de la vie. Il y a une sorte de rejet de la vie dans la mélancolie.

Or dans mon film, c’est exactement le contraire: on a peur de ne plus vivre. On est passé d’une société mélancolique à une société qui vit dans la peur. Le tout, c’est de savoir comment vivre ça. On ne peut plus se permettre d’être mélancolique, parce que la société a évolué.

FÉVRIER | MARS 2016

GUIDO : Vous sentez-vous vraiment bien

dans cette époque?

BOULI LANNERS : J’ai pleinement conscience de vivre une époque incroyable et exceptionnelle, une période charnière de l’histoire. Mais, elle va trop vite, c’est clair. Même moi qui ne suis pas encore très vieux, je me sens déjà dépassé par certaines choses. Comme les réseaux sociaux, cette boîte de Pandore qu’on a ouverte et où circulent trop de mauvaises informations. Mais ma principale inquiétude aujourd’hui reste l’état de la planète.

GUIDO : Votre duo avec Albert Dupontel

fonctionne extrêmement bien. Vous l’avez choisi pour cette violence rentrée nécessaire au personnage de Cochise face à un Gilou plus rond et plus doux?

BOULI LANNERS : Il me fallait absolument une personnalité qui incarne un animal à sang froid, comme Albert Dupontel, avec un degré de violence potentiel en lui. À part Albert, je ne voyais personne d’autre incarner ce personnage. J’ai beau penser à tous les comédiens français - et Dieu sait s’il y en a des bons! -, il n’y avait qu’Albert qui pouvait dégager ce côté animal.

GUIDO : Le personnage de Gilou est très proche de vous. Pourquoi avoir décidé d’incorporer des choses personnelles en lui?

BOULI LANNERS : C’est important d’injecter des choses personnelles dans ses personnages. Forcément, quand on parle de choses que l’on connaît, on touche aussi les gens parce que je ne suis pas le seul à avoir vécu cela. C’est intéressant de puiser dans ce qui est très personnel. Et ça l’est devenu encore plus parce que, à un moment donné, j’ai été rattrapé par ma propre pathologie, ce qui nous a obligés à reporter le tournage à cause de mon opération. J’ai donc réaiguillé l’écriture sur ce qu’il m’arrivait et cela a affiné le personnage de Gilou qui n’était pas très bien défini au départ.

GUIDO : Vous avez réussi à vous entourer d’un casting impressionnant (Dupontel, Lonsdale, Clément, von Sydow, Rebbot, …) pour ce film. Cela a-t-il changé votre manière de travailler?

BOULI LANNERS : Je suis bien conscient d’avoir un très beau casting. Au niveau de la méthode de travail, ça n’a pas changé grand-chose si ce n’est que je n’ai évidemment pas répété avec des gens comme Michael Lonsdale ou Max von Sydow. (sourire) Par contre, j’avais une certaine inquiétude de ne pas assurer face à de tels monstres du cinéma.

Dans une scène-clé du film en plus. On ne se rend pas compte de ce qui se passe à ce moment-là, on est vraiment dans le film.

GUIDO : Avec un tel casting, vous vous rendez compte de la chance que vous avez qu’aucun acteur ne refuse un rôle dans votre film?

BOULI LANNERS : Je me rends compte maintenant - en parlant avec des journalistes - qu’on a fait un truc de ouf! Jusqu’ici, je n’ai pratiquement jamais eu de recul là-dessus.

GUIDO : Vous êtes donc devenu un réalisateur bankable!

BOULI LANNERS : (rires) On verra ça au prochain montage financier! Ça se confirmera ou pas la prochaine fois.

GUIDO : C’est comment l’ambiance de tournage d’un film de Bouli Lanners?

BOULI LANNERS : C’est sérieux, mais aussi hyper détendu. Moi, j’ai besoin de travailler dans la détente, de faire des blagues, … Ça me met plus à l’aise.

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C’est con, mais je me sens moins jugé si les gens rient sur mon plateau. Je suis très volubile, je parle beaucoup, rien n’est arrêté, je réfléchis beaucoup avec les autres, …

GUIDO : Contrairement à d’autres acteurs belges, vous faites l’unanimité auprès du public, comment l’expliquez-vous?

BOULI LANNERS : Je dois bien avoir quelques personnes qui ne m’aiment pas, rassurez-moi! (rires) Je ne veux surtout pas me l’expliquer, je reste moi-même, c’est tout. Je ne suis pas en campagne électorale, je n’ai donc pas besoin de séduire.

GUIDO : Pour terminer, un petit mot sur vos études aux Beaux-Arts durant lesquelles vous n’avez pas été le plus assidu des étudiants et que vous avez abandonnées en cours de route…

BOULI LANNERS : Je n’étais déjà pas passionné par les études au collège.

Une fois aux Beaux-Arts, je voulais aller en peinture, mais mes parents ont insisté pour que je suive les études de bandes dessinées. Je n’étais pas à ma place là-bas. Après deux ans, il y a une section vidéo qui a ouvert, j’y ai été, j’ai fait le con et je me suis fait virer! Ça a été vite réglé.

GUIDO : Et pourtant, vous êtes devenu prof et vous donnez cours aujourd’hui!

© Kris Dewitte

WO R K A H O L I C S

BOULI LANNERS : La reconnaissance de notoriété m’a permis d’avoir l’équivalence d’un diplôme et donc de donner cours aux étudiants de l’INSAS. Je fais le suivi de leurs films de fin d’études, de l’élaboration de l’écriture au tournage en passant par le casting, le montage, le découpage, … Ça me convient très bien et ça me

permet de rester en contact avec les jeunes. Je réalise maintenant qu’il y a quelque chose que je peux transmettre et c’est très agréable, moi qui ai toujours été très hermétique à l’enseignement. Je trouve du plaisir dans l’enseignement maintenant en tant que prof.

TEXTE XXX

«Je suis étonnamment serein»

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FÉVRIER | MARS 2016

POSTULER

TROUVE UN JOB EN 5 ÉTAPES Est-ce que je connais le secteur et les entreprises?

Ne postule pas dans une entreprise que tu ne connais pas ou dans un secteur qui ne te plaît pas.

Coche donc les affirmations suivantes avant d’envoyer tes lettres de motivation!

ENTREPRISE

LA PROCHAINE FOIS : ENCORE PLUS DE CASES À COCHER FÉVRIER | MARS 2016

Je connais les buts à court et long terme de l’entreprise, comme la croissance, les nouveaux produits et les services.

Je connais la philosophie de l’entreprise et je peux m’y retrouver.

Je connais les formations et les trainings que l’entreprise peut m’offrir.

J’ai une vue d’ensemble sur la structure d’une carrière typique au sein de l’entreprise, du jeune débutant au cadre.

Je suis au courant du contenu du job que l’on me propose (et cela va plus loin que la description officielle du poste).

Décrocher un diplôme n’est pas une mince affaire. On n’a pas besoin de te le rappeler. Mais ce n’est que le commencement, car il faut maintenant se mettre à la recherche d’un premier emploi.

Et donc postuler. Pour ne rien oublier lors de ta recherche d’emploi, GUIDO te donne quelques conseils pratiques. Parcours nos check-lists, coche les cases et pars à la conquête du marché du S Y LVA I N D E B E L D E R travail.

SECTEUR

Je sais quels sont les sortes de jobs que l’on rencontre le plus dans ce secteur.

Je sais quelles sont les compétences nécessaires afin d’obtenir des responsabilités dans ce secteur (par exemple: organiser, superviser, …).

Je sais quelles sont les compétences spécifiques nécessaires afin d’exercer un emploi dans ce secteur.

Je sais quelles sont les exigences spécifiques demandées aux postulants dans ce secteur.

Je sais de quelles recommandations et diplômes j’ai besoin afin de postuler dans ce secteur.

Je connais les désavantages de ce secteur et j’ai préparé des suggestions constructives afin d’améliorer la situation.

Je sais quelles sont les offres d’emploi qui existent pour les jeunes diplômés au sein du secteur pour lequel je postule.

J’ai étudié des méthodes alternatives afin d’être lancé dans ce secteur (par exemple: travail à temps partiel, stage, bénévolat, éducation, …).

J’ai une vue d’ensemble sur le futur du secteur et je vois donc les possibilités et les opportunités de celui-ci.

J’ai demandé conseil à des professionnels qui ont déjà de l’expérience dans le secteur en question.

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JOBNEWS

“Les nouvelles du marché du travail” UNE SÉLECTION D'INFOS RELATIVES AUX JOBS

PLUS DE JOBNEWS SUR WWW.GUIDO.BE

Un site permet aux étudiants de postuler à l’aveugle

Tu dois effectuer un stage cette année et tu ne sais pas quelle entreprise choisir? Pas de souci, le site Blind Applying te permet dorénavant d’envoyer ton CV à l’aveugle à plusieurs entreprises situées dans différents pays. Ce sont ensuite les entreprises elles-mêmes qui choisissent les profils qui leur conviennent le mieux. Pas besoin donc de photocopier ton CV puisque celui-ci sera automatiquement envoyé à des entreprises prestigieuses comme Bayer, Bnp Paribas, Coca-Cola, Deloitte, Siemens, etc. Tous les étudiants en Master ont l’occasion d’y déposer leur CV sans avoir à rédiger une lettre de motivation. Il faut quand même compter sur une bonne dose de chance puisque seulement quinze postes seront offerts parmi les 10.000 participants!

INFOS : WWW.BLINDAPPLYING.COM

Des lunettes et une barbe?

Tu as plus de chances d’être engagé!

Un entretien d’embauche en prévision? N’hésite pas à laisser pousser ta barbe - si tu es un homme, bien entendu. LinkedIn a prouvé, grâce à une étude, que les hommes à barbes et les femmes à lunettes étaient plus souvent conviés à des entretiens d’embauche. «Traditionnellement, nous associons la barbe avec la sagesse,» explique la chercheuse Sarah vander Land. «On note évidemment des différences selon les cultures. Des lunettes apportent une symétrie au visage et certains verres de lunettes augmentent la taille des pupilles, deux choses qui rendent les personnes plus attirantes.»

INFOS : WWW.LINKEDIN.COM

TEXTE SD

40% des employés ne veulent pas briller dans leur job

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Clayton Christensen, professeur à la Harvard Business School, est convaincu que 40% des travailleurs ne recherchent pas de défi dans leur travail. Des traces de croissance et de développement personnel sont à déplorer et les possibilités de formations ne les intéressent pas. C’est surtout le cas pour les personnes qui accomplissent un métier plutôt répétitif, que ce soit en bureau ou à l’usine. Ce qui fait que beaucoup de talents sont gâchés, mais Christensen en appelle aux managers: «Tout le monde n’a pas besoin de briller. Mieux vaut donc donner plus d’attention et éventuellement un coaching à ceux qui sont ouverts aux améliorations.»

INFOS : WWW.HBS.EDU

Ne rien faire est bon pour la productivité

Ceux qui sautent continuellement d’une tâche à l’autre et ne prennent jamais le temps de mettre leur cerveau en veilleuse travaillent de façon moins productive et ont aussi plus de chance de souffrir d’un burnout. C’est ce qu’affirme le Hollandais Leen Zevenbergen. Son livre a d’ailleurs remporté le titre de livre de management de l’année. David Allen, l’Américain qui a conquis le monde grâce à sa méthode de time management Getting Things Done, s’en est d’ailleurs inspiré. Il est également le fervent défenseur de cocher à quelques reprises dans son agenda la tâche ‘ne rien faire’. Il faut naturellement supprimer les choses les plus urgentes avant de pouvoir profiter de ce moment de repos.

INFOS : HTTP://GETTINGTHINGSDONE.COM FÉVRIER | MARS 2016

Université de Liège

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Innovation & Strategic Management Creativity & Marketing Financial Markets Quantitative Finance Innovation & Entrepreneurship For Master students with no or limited professional experience (maximum 3 years), Advanced Masters are designed as full-time programmes for one academic year, and represent 60 ECTS each.

GRAPHISM : IDFIRST.BE

Next information evening on March 21 from 18:00

AM.SOLVAY.EDU 0032 (0)2 650 39 15 - advancedmaster@solvay.edu