Guido Magazine N°85 FR by Guido

MAGAZINE GRATUIT POUR LES ÉTUDIANTS & LES STARTERS - NUMÉRO 85 - 15ÈME ANNÉE - SEPTEMBRE - OCTOBRE 2016 - 5 X PAR AN

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NOUVELLES SÉRIES

YOUNG STARTERS Un Airbnb pour les kots étudiants!

Les plus belles places de ta ville universitaire & Postuler sur les réseaux sociaux

VOYAGES

5 immanquables en Californie et au Futuroscope

CATHY IMMELEN SPORTIVE

AXELLE DAUWENS

EXUBÉRANT

DAVID JEANMOTTE

DE MON RS LE & GUIDO U O C PAR KILROY À R ÂC E

LUMINEUX COCOON

LA RENTRÉE CINÉ DE

O W. G U I D

DÉBRIDÉ

BLAUDZUN

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CONTENU

DOSSIER LE SPORT & LES ÉTUDIANTS

SPORT AXELLE DAUWENS

MUSIQUE BLAUDZUN

O4 85

Quinzième année septembre - octobre 2016 Le prochain Guido Magazine paraît le 28 novembre

CONCOURS

Page

David Jeanmotte

Alors qu’il lance cette année son université, l’occasion était idéale de papoter pendant une heure avec le relookeur de ces dames à propos de ses années d’études. Fidèle à lui-même, on a eu du mal à arrêter David Jeanmotte tant il avait des choses à nous raconter!

CAMPUS TOUR

INTERVIEW CATHY IMMELEN

N°

LES ANNÉES D’ÉTUDES DE

VOYAGES CALIFORNIE

04 08 14 16 18 24 28 30 32 36 40 43 44 46 48 50 52 54 56 58 60 62 64 68 70 72 74 76 80

INTERVIEW CATHY IMMELEN ACTUALITÉ DES CAMPUS KOT À L’HONNEUR KAPFORSCIENCE LES ANNÉES D’ÉTUDES DE DAVID JEANMOTTE DOSSIER LE SPORT & LES ÉTUDIANTS VERY IMPORTANT STUDENT IN THE AIR CAMPUS TOUR LES 4 PLUS BELLES PLACES DE LOUVAIN-LA-NEUVE MON ERASMUS ANECDOTES DU BOUT DU MONDE VOYAGES LA CALIFORNIE TRENDS ZAP GUIDO CONCOURS SUR TABLETTE OU ONLINE AUTO SPORT AXELLE DAUWENS DR JOS LE CAFÉ LOVE PROFESSOR GAMES W E SITE-SEEING LE FUTUROSCOPE W W .B . GU I D O MULTIMÉDIA DVD CINÉMA MUSIQUE BLAUDZUN CD MUSIQUE COCOON JOBS D'ÉTUDIANTS LA RÈGLE DES 475 HEURES CAPTAINS OF INDUSTRY KJELD FORT POSTULER SUR FACEBOOK WORKAHOLICS DAVY COURTEAUX YOUNG STARTERS VIAFLATS

Les 4 plus belles places de LOUVAIN-LA-NEUVE

Chez GUIDO, on commence à connaître les villes étudiantes sur le bout des doigts. On compile d’ailleurs chaque année les meilleures adresses de chacune d’entre elles dans nos célèbres guides pour étudiants. Cette année, nous mettons en lumière les cinq villes d’étudiants francophones en passant en revue leurs places les plus connues. Premier arrêt: Louvain-la-Neuve.

VOYAGES La Californie

Si tu veux rouler de Los Angeles à San Francisco, ou le contraire, le plus rapide est de prendre la Highway 5, qui traverse tout droit la vallée centrale de la Californie. Mais pourquoi faire un tel choix? La Highway 1, alias la Pacific Coast Highway, est une des plus belles autoroutes des États-Unis.

SITE-SEEING 5 attractions à ne pas manquer au Futuroscope

Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, s’il y a bien un parc d’attractions qui ne craint pas les affres de la météo, c’est le Futuroscope. Voici les cinq coups de cœur de GUIDO qui a visité les lieux cet été et en est ressorti complètement retourné!

POSTULER Sur les réseaux sociaux AUCUN ÉLÉMENT DE CETTE ÉDITION NE PEUT ÊTRE REPRODUIT ET/OU RENDU PUBLIC AU MOYEN D’IMPRESSION, DE PHOTOCOPIE, DE MICROFILM OU D’UNE AUTRE MANIÈRE, SANS L’AUTORISATION ÉCRITE PRÉALABLE DE L’ÉDITEUR. IDÉES? COMMENTAIRES? PLAINTES? SUGGESTIONS? ENVOIE UN MAIL À REDACTION@GUIDO.BE

COLOPHON

GUIDO SA BRUILOFTSTRAAT 127, 9050 GENT, 09 210 74 84, 09 210 74 85, INFO@GUIDO.BE, WWW.GUIDO.BE ÉDITEUR RESPONSABLE GUY STEYAERT RÉGIE PUBLICITAIRE 09 210 74 84, REGIE@GUIDO.BE REDACTION SÉBASTIEN DALOZE, SYLVAIN DE BELDER, HERBERT DE PAEPE, DIRK DE WILDE, SYLVAIN DUBOIS, CHRISTOPHE THIENPONT, JEAN-MARCEL THIENPONT, BERT TROUBLEYN, RÉNÉ VAN CAESBROECK, STIJN VAN KERKHOVE, SOFIE VAN ROSSOM, CHRISTOPHE VANDEN BROECK TRADUCTIONS ET RÉDACTION FINALE SÉBASTIEN DALOZE LAY-OUT LUC VAN OVERBEKE & MEINDERT PEIRENS PHOTO DE COUVERTURE © RTBF / J-M BYL | GUIDO MAGAZINE EST IMPRIMÉ À UN TIRAGE, CONTRÔLÉ PAR LE CIM, DE 100.000 EXEMPLAIRES | MEMBRE DE L'UNION DES ÉDITEURS DE PRESSE PÉRIODIQUE SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

Un CV solide, une bonne lettre de motivation et un entretien réussi avec ton futur employeur. Voici encore et toujours les trois piliers de la recherche d’emploi des jeunes diplômés. Mais cela ne veut pas dire que les médias plus modernes ne te sont d’aucune utilité lorsque tu espères te faire embaucher. GUIDO présente donc sa série des do’s & don’ts sur les réseaux sociaux. 3

I N T E RV I E W

LA RENTRÉE CINÉ DE

CATHY IMMELEN Malgré sa rentrée chargée et le retour à l’antenne de Tellement Ciné, nous avons réussi à papoter avec Cathy Immelen autour d’un café avant la vision de presse de Blair Witch. Toujours aussi charmante, la jolie rousse s’est aussi rappelé que c’est au Guido Magazine qu’elle avait accordé la toute première interview de sa carrière il y a déjà quatorze ans! SÉBASTIEN DALOZE

GUIDO : C’est à Guido que tu as donné

«Je ne critique jamais un film pour le démolir sauf si on se fout de la gueule du spectateur!» © RTBF - J-M Byl

ta première interview il y a maintenant quatorze ans! Que dirais-tu à la Cathy de 2002 si tu devais l’avoir en face de toi? CATHY IMMELEN : Je lui dirais: «Sois plus indulgente avec toi-même, ne te prends pas la tête». J’étais en effet très stressée à mes débuts, du fait de débarquer dans le milieu des médias. En passant à l’antenne, je me suis posé beaucoup de questions sur mon physique, ma manière de parler, ma légitimité surtout. À l’époque, ça me rendait vraiment malade, je n’en dormais pas la nuit, je n’arrivais pas à me regarder, j’étais pétrifiée par l’aspect ‘personnalité publique’ de ce travail. Dorénavant, je me suis rendu compte qu’il ne fallait pas se focaliser sur les remarques, les critiques, il faut se fier à son instinct et ne pas se rendre malade comme je l’ai fait. GUIDO : Dans cette même interview, tu déclarais être le clown de la bande, c’est toujours le cas? CATHY IMMELEN : J’étais bien le clown de la bande, et ça n’a pas changé depuis. Même si je suis un peu plus discrète à ce niveau-là, j’essaie de passer plus inaperçue qu’à l’époque. Je suis

SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

épuisée, parce qu’il faut être dedans, vivre les émotions et réfléchir à ce qu’on va dire ensuite dessus. L’air de rien, c’est très fatigant, mais je ne me plains pas; je sais qu’il y a des gens qui font des boulots beaucoup plus répétitifs et aliénants. GUIDO : Tu dois aussi bien te taper le dernier Fast And Furious qu’un drame social serbo-croate de deux heures trente. Ne t’est-il jamais arrivé de t’endormir devant un film plombant ou un navet de première classe?

«Ma vie est totalement imprévisible» CATHY IMMELEN : J’essaie vraiment de tout voir. Je ne vais pas voir quelques films d’horreur, parce que je suis hyper sensible à ça. Je suis d’ailleurs une mauvaise critique des films d’horreur parce que je fonctionne dans tout. Je suis vraiment une chochotte. Mais je dois reconnaître qu’il m’est déjà arrivé de m’endormir en vision de presse. Je connais très bien la technique pour se caler dans son fauteuil et faire dodo, y a aucun souci! (rires)

GUIDO : On a l’impression que tes

goûts cinématographiques vont aussi bien vers Very Bad Trip que Lars von Trier… CATHY IMMELEN : En effet, je n’ai aucun a priori. Ça peut être un film avec Franck Dubosc, je ne me dis pas immédiatement que ça va être mauvais. J’aime beaucoup vivre des émotions au cinéma, autant pleurer que rire. Et réfléchir aussi. On a trop tendance à catégoriser les gens: «le grand public n’aime que les blockbusters et les intellos que le cinéma pointu». Ce n’est pas vrai du tout, il ne faut pas snober les blockbusters. Moi, Ghostbusters cet été, j’ai adoré. Comme la saga Jason Bourne ou les comédies de Judd Apatow. En même temps, on peut attirer les gens vers des choses plus pointues et difficiles si on leur explique bien ce qu’on va y apprendre ou ressentir. Il faut sortir de la salle en ayant appris quelque chose ou en ayant été secoué. En tout cas, en ayant l’impression de ne pas avoir perdu son temps. Mon métier, c’est de donner envie aux gens d’aller au cinéma, d’être une conseillère et peut-être d’attirer leur attention sur d’autres choses. Je ne critique jamais un film pour le démolir sauf si on se fout de la gueule du spectateur! GUIDO : Tu as l’habitude du calme en vision de presse. On suppose que ça doit être diﬃcile pour toi d’aller au cinéma avec tous ces bruits intempestifs!

toujours aussi drôle, mais de manière plus discrète! (sourire) GUIDO : Tu es maintenant un personnage public, on doit donc beaucoup t’arrêter en rue ou dans le métro? CATHY IMMELEN : Les gens viennent beaucoup me parler, toujours très, très gentiment. Ils me disent toujours «vous me faites trop rire» alors que je ne fais pas des sketches ni de l’humour! Ça veut dire que je dois dégager quelque chose de rigolo ou de sympathique. Mais de là à dire que je fais rire! (rires) La seule chose qui est un peu plus compliquée, ce sont les festivals de musique, les endroits où il y a beaucoup de monde et où les gens picolent un peu. Les garçons qui ont bu peuvent être parfois un peu collants! Soyons clair. (sourire) GUIDO : Entre les visions de presse, les interviews, la radio ou les enregistrements télé, ta vie est une vraie course contre la montre! CATHY IMMELEN : Ma vie est totalement imprévisible. Je connais mon horaire avec plus ou moins une semaine d’avance, mais la semaine d’après je suis incapable de dire si je devrai travailler tôt le matin ou tard le soir… Chaque jour est une énorme surprise, tout est bousculé, je dois annuler des choses. Je cours tout le temps! GUIDO : Ce rythme te convient-il? CATHY IMMELEN : Eh bien oui! Je ne pourrais pas faire un 9-17 dans un bureau et que ce soit toutes les semaines la même chose. C’est ce que je préfère dans mon métier, ces chamboulements perpétuels. GUIDO : Tu passes ta vie dans les cinémas, ne frôles-tu jamais l’overdose? Tu n’as jamais envie de passer une semaine sans grand écran? CATHY IMMELEN : De la mi-juillet à la mi-août, je suis en congé et je ne vois pas un seul film! Pendant l’année, il y a bien des moments où je sature, comme en fin de saison ou après le Festival de Cannes. Lors de celui-ci, je vois une trentaine de films sur douze jours et quand je reviens, mon esprit n’arrive plus à se concentrer. Au bout de trois films la même journée, je suis parfois

I N T E RV I E W

CATHY IMMELEN : Je trouve

ça insupportable: les odeurs de nachos, les bruits de pop-corn et les gens qui décrochent leur téléphone. Par contre, j’aime bien voir les films d’animation en compagnie d’enfants pour sentir leurs réactions. Ça me permet de me rappeler des émotions que j’aurais ressenties à leur âge. Comme les comédies où il est très intéressant d’être porté par les rires de la salle. GUIDO : Tu es en quelque sorte la Madame Cinéma de la RTBF. N’as-tu jamais envie d’explorer d’autres horizons que le septième art? CATHY IMMELEN : Faire autre chose, je n’en sais rien. Peutêtre qu’à un moment donné, ils vont se dire «elle n’est plus très jeune ni très fraîche, prenons quelqu’un d’autre»! (rires) Je pense que je ne me lasserai jamais du cinéma, mais si j’avais l’opportunité de faire autre chose, je pense que ça ne me déplairait pas du tout. Travailler en coulisses des émissions, faire de la production ou du coaching d’animateur, travailler sur la direction artistique des émissions, … Sinon, une émission de tourisme, de voyages ou de cuisine, ça reste toujours mon petit fantasme! 6

GUIDO : Tu as interviewé pratique-

GUIDO : En parlant de beaux

ment toutes les stars hollywoodiennes, françaises ou belges. Y a-t-il encore des acteurs qui t’impressionnent encore? CATHY IMMELEN : Je suis impressionnée par ceux qu’on peut appeler les ‘monuments’ (De Niro, Harrison Ford, …) ou les réalisateurs que j’aime beaucoup. Des gens qui ont du métier et ont tourné dans des films cultes. Je dois être la 5000ème interview de leur vie au minimum! Ces gens-là m’impressionnent parce qu’on ne leur fait pas à eux. Il ne faut pas arriver avec une question débile! (rires) Il faut savoir ce qu’on raconte et rebondir sur leur travail ou leur filmo. Et aussi quelques beaux garçons m’impressionnent, mais ça, c’est juste physique!

garçons, on connaît ton ‘amour’ pour l’acteur flamand Matthias Schoenaerts! CATHY IMMELEN : J’ai démarré jeune. Et j’ai toujours eu peur que cette jeune fille blonde ne soit pas prise au sérieux ou qu’on me prenne juste pour une speakerine. Ce ne sont pas les gens qui m’impressionnent, mais j’ai juste envie, moi, de maîtriser mon truc à fond. Justement, avec Matthias Schoenaerts, j’ai toujours peur d’avoir l’air d’être une fan et c’est donc avec lui que je suis la plus froide et la plus professionnelle.

«Pour les journalistes, le Festival de Cannes est tout sauf glamour» GUIDO : De quel acteur gardes-tu le meil-

leur souvenir?

CATHY IMMELEN : Il y en a beaucoup. En général, j’ai un bon contact et j’arrive à mettre les artistes à l’aise. Je dirais Johnny Depp même s’il a un peu mauvaise presse pour le moment! (sourire) Je l’ai rencontré juste après avoir interviewé Marion Cotillard avec qui ça ne s’était pas très bien passé. J’étais un peu dépitée d’avoir foiré ma précédente interview et j’ai directement senti qu’il n’allait pas vendre sa soupe et que j’allais pouvoir lui poser de vraies questions. Pendant l’interview, il m’a même pris la main! Il a été très chaleureux et très ouvert comme si on était en train de boire un café. Et ça, c’est rare. GUIDO : Tu parlais justement de ce ‘vent’ mythique de Marion Cotillard, comment t’expliques-tu ce froid glacial qui régnait entre vous lors de cette interview? CATHY IMMELEN : Ce que les gens ont vu, ce n’est pas l’interview, mais ce qui se passe avant. Elle tournait Nine de Rob Marshall à l’époque, une comédie musicale pour laquelle elle devait beaucoup se donner physiquement. Je pense qu’elle était épuisée, je me souviens que son garde du corps a quasiment dû la porter pour qu’elle

s’asseye. Elle était dans son film et on a dû nous la ‘sortir’ pour faire des interviews pour un autre film. Je l’ai réinterviewée depuis et elle a été charmante, je pense donc que c’était juste le mauvais jour. GUIDO : Ton métier t’emmène aussi chaque année à Cannes pour son Festival. Est-ce vraiment aussi glamour qu’on se l’imagine? CATHY IMMELEN : Pour les journalistes, le Festival de Cannes est tout sauf glamour. Tous les jours à huit heures, on est au cinéma et on finit de bosser à onze heures, minuit. Entre les deux, c’est la course nonstop. On ne mange pas, on ne se repose pas, il faut courir d’un bout à l’autre de la Croisette, voir des films, faire des interviews, écrire des papiers, faire du montage, aller aux conférences de presse, … Donc, je ne vais pas à une seule soirée. La première année, je l’ai fait et je suis rentrée à trois heures du matin. Quand tu vois ta tête le lendemain devant un film de Lars von Trier auquel tu ne comprends rien, c’est très douloureux. Même niveau fringues, les gens pensent que je dois porter des belles robes alors que je suis en baskets et en vêtements hyper faciles toute la journée. Plus les jours avancent, plus je suis crevée et moins je fais attention à moi. À la fin, c’est limite si je n’y vais pas en training! C’est un marathon extrêmement épuisant.

SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

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AC T U D E S C A M P U S

L’actu des campus! As-tu également quelque chose à dire? Organises-tu un événement hors du commun? As-tu été témoin d’un truc louche sur ton campus? Les pages qui suivent sont pour toi! Envoie un mail à redaction@ guido.be ou faxe tes infos au 09/210.74.85 et peut-être feront-elles partie de nos prochaines actus. Pour un ‘merci’, des étudiants chinois reçoivent une réduction de 50% sur leurs menus!

En 2016, les bonnes manières et la gentillesse sont des vertus en voie de disparition? Les étudiants auraient-ils mieux à faire que sortir quelques formules de politesse lors de leur visite au restaurant universitaire de leur campus? Pour lutter contre cette absence de bienséance, une université chinoise a dégainé une initiative quelque peu inédite: si l’étudiant gratifie le serveur d’un ‘bonjour’, ‘s’il vous plait’ et ‘merci’, il reçoit immédiatement une réduction de 50% sur sa commande! Même si cela part d’une bonne volonté, quelques voix se sont pourtant élevées sur les réseaux sociaux, certains étudiants regrettant que la politesse ait ainsi à se monnayer. INFOS : WWW2.AHNU.EDU.CN

TEXTE SÉBASTIEN DALOZE

Le Salon Studyrama fait son retour à Bruxelles

Tu es en dernière année et tu souhaiterais que ta future carrière professionnelle soit internationale? Tu aimerais t’orienter vers des cours à l’étranger? Note dès à présent la date du samedi 15 octobre dans ton agenda. C’est en effet ce jour-là qu’aura lieu la onzième édition du Salon Studyrama des Formations & Carrières internationales, à l’Hôtel Crowne Plaza. Lieu d’échange et de rencontre, cet événement s’adresse à tous les étudiants de l’enseignement supérieur qui aimeraient donner une dimension internationale à leur carrière. Afin de répondre aux nombreuses questions des visiteurs, ce salon est structuré autour de différentes pôles: un pôle ‘Formations Internationales’ dont les invités d’honneur seront les États-Unis et le British Council, un pôle ‘Orientation & Mobilité internationale’ avec des organismes de formations belges, européens et américains ainsi qu’un pôle ‘Langues et séjours linguistiques’ avec la présence d’organismes spécialisés dans ce domaine. Tu peux télécharger ton entrée gratuite en surfant sur le site de Studyrama. INFOS : WWW.STUDYRAMA.BE

50.000 dollars offerts par Rihanna aux étudiants

Si la majorité des stars ne pensent qu’à investir dans leur garde-robe grâce à leurs cachets durement gagnés lors de prestations en discothèques ou par la diffusion de leur sex-tape, d’autres semblent vouloir privilégier des canaux plus ‘nobles’ que ces considérations un peu ‘légères’. Comme Rihanna qui vient d’annoncer, par le biais de son association Clara Lionet, qu’elle envisageait de payer leurs études à certains étudiants. Des bourses allant de 5000 à 50.000 dollars. Et Riri est très fière de geste, elle qui voit cela comme «un honneur de pouvoir donner le cadeau de l’éducation». Cet argent permettra à des étudiants plus pauvres de développer des points de vue, d’obtenir des opportunités et surtout d’apprendre. Nul besoin pour ces privilégiés de devoir écouter en boucle le nouvel album de la chanteuse barbadienne en échange de cette somme d’argent! Qui a dit «heureusement»? INFOS : WWW.INSTAGRAM.COM/BADGALRIRI SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

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AC T U D E S C A M P U S

Un cours d’unif avec Angelina Jolie?

Si cette actu pourrait faire sourire de ce côté de l’Atlantique, le combat des transgenres est bien plus avancé aux États-Unis où la plupart des établissements proposent maintenant des toilettes neutres, afin de ne pas stigmatiser les personnes transgenres et les obliger à faire un choix. C’est désormais le cas dans la prestigieuse Université de Yale qui a suivi les consignes données par le président Obama dans une lettre adressée aux écoles publiques, afin de permettre aux étudiants transgenres de choisir les toilettes de leur choix. Un lien vers une carte des toilettes sans distinction est même disponible sur le site de l’université.

On suppose que les auditoires risquent de se remplir très vite dans la London School of Economics! Cette année, un professeur invité de grande envergure fera en effet ses premiers pas à l’université britannique: Angelina Jolie. L’actrice hollywoodienne, envoyée spéciale du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés, sera ainsi en charge du nouveau programme du master sur les femmes, la paix et la sécurité. «J’espère que d’autres institutions universitaires suivront cet exemple, car il est vital que nous élargissions le débat sur la façon de faire avancer les droits des femmes et mettre fin à l’impunité des crimes qui touchent de façon disproportionnée les femmes, comme les violences sexuelles dans les conﬂits», a-t-elle déclaré à cette occasion. Et si une université belge leur emboîtait le pas et invitait l’actrice de 40 ans à venir dispenser son savoir dans un de nos auditoires? Elle est pas bonne, cette idée?

INFOS : WWW.YALE.EDU

INFOS : WWW.LSE.AC.UK

Des toilettes neutres à l’Université de Yale pour les étudiants transgenres

Un gadget ‘couillu’ pour ton vélo?

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Ne dites plus La Nocturne, mais Les Nocturnes de l’ULB!

WWW.GUIDO.BE

Une nouvelle monnaie à Louvain-la-Neuve

Grand changement cette année pour La Nocturne de l’ULB. Après douze années d’existence, le premier grand rendez-vous des étudiants bruxellois se met au pluriel et devient… Les Nocturnes. Désormais étalé sur deux jours (une soirée le vendredi 30 septembre jusqu’à 4 heures du matin et une journée complète le samedi 1er octobre de 14 heures à 4 heures), cet événement musical et festif accueillera plus de 9000 festivaliers par jour (7 € pour un jour et 12 € pour le pass deux jours). Mais ce n’est pas tout! Les Nocturnes déménagent et s’installent sur le campus de la Plaine, avec deux scènes principales, un espace ‘chill’, des stands associatifs et de la restauration, le tout dans une ambiance festive et accueillante, deux ingrédients qui ont fait le succès des éditions précédentes.

Dans notre monde globalisé, il est difficile de garder le contrôle de notre argent. Et l’euro n’a rien arrangé au problème. Mais savais-tu qu’il était possible de réagir face aux marchés financiers? En adoptant une monnaie complémentaire, par exemple, comme ce sera le cas très bientôt à Louvain-la-Neuve. Le talent (un talent = un euro) permettra aux étudiants de payer leurs produits dans certains commerces de la cité universitaire. Différents objectifs sont à l’origine de cette nouvelle monnaie: inciter les consommateurs à favoriser les producteurs et les commerçants locaux, renforcer le tissu économique et les circuits courts, inciter les étudiants à adopter des comportements citoyens et renforcer le pouvoir d’achat des personnes touchées par la crise économique.

INFOS : WWW.NOCTURNEULB.COM

INFOS : WWW.LETALENT.BE SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

Quelle est la meilleure université de Belgique?

En Thaïlande, les études de médecine sont très prisées et certains étudiants seraient même prêts à vendre père et mère pour être admis dans ce cursus hyper coté. C’est certainement pour cette raison que trois étudiants ont imaginé la tentative de triche la plus extraordinaire pour arriver à leurs fins. Ils ont ainsi tenté de tricher en cachant des caméras dans leurs lunettes reliées à des montres connectées, tout cet appareillage leur ayant coûté la bagatelle de 20.000 euros! Le principe était simple: les lunettes photographiaient les épreuves, qu’ils envoyaient ensuite via leurs montres connectées à des complices à l’extérieur qui, à leur tour, se chargeaient de leur envoyer les réponses. Malheureusement pour ces ingénieux étudiants, les surveillants ont rapidement compris leur manège et les ont priés de quitter le local sur le champ.

Chaque année, les recteurs d’université tremblent à l’annonce du classement de Shanghai qui recense les meilleures universités du monde… Si c’est encore et toujours l’Université d’Harvard (pour la quatorzième année consécutive!) qui se classe en tête de ce classement, les universités belges sont également mises à l’honneur et peuvent ainsi comparer leurs performances avec leurs autres concurrents du royaume. À ce petit jeu, c’est l’Université de Gand qui tire son épingle du jeu avec une belle 62ème place, devant la KU Leuven (93ème) et l’Université Libre de Bruxelles et l’Université Catholique de Louvain (toutes les deux entre la 151ème et la 200ème place). Une petite déception tout de même pour l’université bruxelloise qui se situait dans la tranche supérieure l’année dernière.

INFOS : WWW.RSU.AC.TH

INFOS : WWW.UGENT.BE

Une tentative de triche ingénieuse dans une université thaïlandaise

Une université chinoise propose des cours de drague!

Si tu n’as jamais réussi à attirer une proie dans ton lit en cinq années d’université, si tes joues virent au rouge dès que tu t’adresses au sexe opposé ou si ton humour n’a jamais charmé que ton petit neveu de sept ans, il est peut-être grand de penser à t’exiler en Chine! En effet, dans ce pays ô combien puritain (l’âge moyen du premier rapport sexuel y est encore de 22 ans), une université a décidé de remédier à la situation en proposant une matière pour le moins insolite: un cours de drague! Dans l’Université de Tianjin, le professeur Xie Shu (à vos souhaits!) explique à ses étudiants comment faire face à un râteau ou déclarer sa flamme à l’être aimé. Un cours très sérieux qui montre à quel point le pays commence doucement à se distancier de son traditionnel puritanisme communiste. INFOS : WWW.TJU.EDU.CN SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

Med’In Alma, clap douzième!

Cette année aura lieu la douzième édition du célèbre Med’in Alma. Trois kots-àprojets de l’UCL ont uni leurs forces afin de créer un événement digne de ce nom. Pour ceux qui ne connaissent pas, le Med’in Alma se veut être la fête de la rentrée sur le site d’Alma. Lors de cette journée qui aura lieu le 12 octobre, plusieurs activités seront organisées pour te satisfaire. Il y aura non seulement un tournoi de beach volley, un challenge sportif, un village alternatif ainsi que des bars et des snacks. De plus, l’ensemble des kots-à-projets d’Alma tiendront le village des KAP pour te faire découvrir leur univers et t’inviter à leurs différentes activités. Tout cela se déroulera sous la musique des concerts qui auront lieu tout au long de l’événement. Pour clôturer cette journée, la Pharma et la Mémé ouvriront leur porte jusqu’à 5h du mat’. N’hésite plus, viens faire la fête le 12 octobre à partir de 13h pour l’événement à ne pas manquer du premier quadri sur le site de Woluwe, tu ne seras pas déçu! INFOS : WWW.ORGANELEW.COM 11

AC T U D E S C A M P U S

Faut-il pédaler pour se concentrer aux cours? LA RÉPONSE SUR

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Un nouveau Master en cybersécurité

C’est une première en Belgique: six établissements de l’enseignement supérieur (ULB, UCL, UNamur, École Royale Militaire, HEB et HELB) proposent dès cette rentrée un nouveau Master en cybersécurité en codiplomation. Si ce domaine t’a toujours intéressé, il est maintenant possible d’en faire ton métier! Cette nouvelle formation est accessible aux porteurs d’un Bachelier en informatique ou en ingénierie. Différents domaines y seront abordés, tels que la cryptographie, les réseaux de télécommunications, la sécurité de l’information, la forensique et l’investigation, les méthodes de génie logiciel, … INFOS : WWW.ULB.AC.BE

Un Start Lab à l’ULB

L’entrepreneuriat connaît un succès grandissant en Belgique, surtout auprès des étudiants universitaires qui jonglent parfois aussi bien que possible entre leur statut d’étudiant et d’entrepreneur. Cette dynamique est depuis longtemps soutenue par l’Université Libre de Bruxelles, notamment via la Start Academy initiée en 2002, différents cours d’entrepreneuriat, un apprentissage par projet et la possibilité de réaliser des mémoires-projets. Ses dispositifs sont cette année renforcés par la création d’un statut pour les étudiants-entrepreneurs ainsi que l’ouverture de Start Lab, un incubateur entièrement dédié aux étudiants-entrepreneurs de la Région de Bruxelles-Capitale. Ce nouvel espace vise à accompagner les projets et booster le succès entrepreneurial des étudiants. Donc, si tu as une idée révolutionnaire ou un projet en tête depuis tes douze ans, tu sais ce qu’il te reste à faire! INFOS : HTTP://STARTLAB.BE

Des étudiants français créent le plat que l’on peut sortir du four à mains nues!

Maria Sharapova, future étudiante?

INFOS : WWW.LES -ENTREPRENEURIALES.FR

INFOS : WWW.HBS.EDU

À chaque fois, ça nous fait le même effet: les étudiants ont quand même de l’imagination et regorgent d’idées aussi farfelues que révolutionnaires! Dans ce cas, il s’agit de cinq étudiants vendéens qui ont remporté le concours national des Entrepreneuriales en juin dernier; Leur concept? Un plat que l’on peut retirer du four, à mains nues, donc sans se brûler, grâce à un matériau qui reste froid en toutes circonstances. C’est dans le cadre de leur étude qu’ils ont imaginé ce projet à la fois innovant et viable sur le plan économique. Si leur prototype fonctionne, il faudra quand même attendre encore un certain temps avant de voir débarquer ce plat révolutionnaire dans les rayons des supermarchés français et belges...

Alors qu’elle était à l’apogée de sa carrière et la sportive la mieux payée du monde, l’ancienne numéro un du tennis féminin est rapidement tombée de son piédestal. Convaincue de dopage en janvier dernier, Maria Sharapova n’a pas attendu longtemps pour savoir comment elle allait occuper ses deux années de mise à l’écart des cours. Et c’est en la Harvard Business School que la Russe a mis tous ses espoirs. C’est dans cette école de commerce (parmi les plus prestigieuses au monde) qu’elle entend tourner la page et débuter une nouvelle étape de sa vie.

SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

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KO T À L’ H O N N E U R

Le projet?

KEVIN : Le KapForScience a pour but

de promouvoir et de partager les sciences sur le campus mais aussi de sensibiliser les gens à certaines thématiques. Ainsi, nous nous efforçons de démystifier les sciences et de la rendre amusante et à portée de tous. La sensibilisation, tout comme le partage, a aussi son importance à travers des conférences suivies de questions/réponses.

Les activités?

KEVIN : Pour cette année, plein

KAPFORSCIENCE Dans chaque numéro du Guido Magazine, nous mettons un kot-à-projet à l’honneur. Et c’est aujourd’hui Kevin du KapForScience qui a accepté de répondre à nos questions. SÉBASTIEN DALOZE

Pourquoi un kot-à-projet?

Avantages et inconvénients?

KEVIN : Tout-à-fait par hasard, un

membre du KAP était un copain. Sachant que j’aimais les sciences et que je cherchais un moyen de m’impliquer dans une activité estudiantine, je me suis dit «pourquoi pas?». J’ai été à l’apéro de recrutement du KapForScience au début de l’année passée et j’ai tout de suite eu envie de m’impliquer d’avantage. C’est comme ça que tout a commencé. Et plus nous organisions d’évènements, et plus je trouvais l’idée et le projet du KAP intéressant.

KEVIN : Il y a évidemment plein

Différent d’un kot ‘traditionnel’?

KEVIN : Tout d’abord, avoir un pro-

jet commun rapproche. Cela favorise le contact entre les différentes personnes. Ensuite, étant un kot à portée scientifique, cela regroupe des gens de toutes les branches de la faculté des sciences. Ceci étant, cela favorise l’entraide entre les internes (logeant au sein du kot lui-même) et les externes (ceux n’ayant pas la chance de koter avec nous). Pour finir, nous accueillons aussi durant l’année des Erasmus avec lesquels nous discutons et nous essayons de partager la culture et le folklore belge, etc... Je pourrais aussi rajouter que l’entraide et la convivialité sont aussi de mise entre les KAP, ce qui renforce le sentiment d’appartenir à une grande famille. 14

d’activités sont au programme: des conférences sur des sujets divers et variés tel que le SIDA, la cosmologie ou la cristallographie. Mais aussi des soirées cuisine moléculaire et sans oublier nos traditionnelles Lab’s Nights! En deux mots, une Lab’s Night est une soirée doublement intéressante; d’un côté vous pouvez boire un verre dans une salle animée par un DJ. Et de l’autre, en apprendre plus sur les sciences grâce aux expériences concoctées par nos soins et le tout dans une bonne ambiance!

Un meilleur souvenir?

KEVIN : L’année passée, nous avons or-

ganisé des activités dans les écoles primaires. L’une de nos expériences était une fusée à eau. La journée s’est super bien déroulée, les enfants étaient émerveillés. Puis vint le moment de faire décoller cette fameuse fusée: le décollage s’est fort bien passé, par contre l’atterrissage… Impossible de savoir où elle s’était posée! Après une bonne heure de recherches intensives avec l’aide des enfants nous l’avons enfin retrouvée… sur le toit!

d’avantages à faire partie d’un kotà-projet. Tout d’abord, via les activités et les animations, on rencontre plein de personnes! Et souvent, ces personnes ayant le même intérêt pour les sciences, il est facile d’entamer la discussion. Ensuite, faire partie d’un KAP permet aussi de voir l’envers du décor lors des activités: l’organisation d’un événement ou encore simplement faire partie d’une équipe et mener à bien un projet commun. Pour ce qui est des inconvénients, je dirais que le seul bémol est que parfois, dans l’esprit de groupe et la bonne ambiance, il est facile de s’impliquer outre mesure et d’oublier de se concentrer sur nos études. Mais c’est comme dans toutes choses: il faut savoir s’investir avec modération.

Une anecdote?

Nous essayons toujours d’innover et de trouver de nouvelles choses à faire découvrir aux étudiants. C’est ainsi que je suis devenu maître dans l’art de la réalisation de flûtes carottes! Oui oui! Et ce fut avec le plus grand étonnement que la flûte carotte est devenue au fil des activités sans nul doute l’une des expériences les plus insolites de cette année…

KEVIN :

SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

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DAVID JEANMOTTE

Alors qu’il lance cette année son université (voir encadré ci-contre), l’occasion était idéale de papoter pendant une heure avec le relookeur de ces dames à propos de ses années d’études. Fidèle à lui-même, on a eu du mal à arrêter David Jeanmotte tant il avait des choses à nous raconter! Et son parcours atypique risque aussi d’en étonner plus d’un… SÉBASTIEN DALOZE

GUIDO : Tu n’as pas choisi des

études de stylisme, de mode ou d’esthétique, mais une formation d’infographiste en France… DAVID JEANMOTTE : En effet, j’ai un jour pris le bus pour aller faire mon examen d’entrée à Valenciennes, dans une école d’infographie. C’est la première fois que je passais un examen d’entrée, qui plus est dans un bel amphithéâtre, une école bien propre, … Je me souviens d’ailleurs encore de l’odeur du Dettol qui m’a suivi pendant toutes mes années d’études! GUIDO : Ça a dû être impressionnant de se retrouver dans un tel auditoire à 18 ans? DAVID JEANMOTTE : J’ai passé mon examen d’entrée avec un bic noir et un bic rouge! Alors que tous les autres élèves autour de moi avaient des Layouts (ndlr: des 16

LES ANNÉES D’ÉTUDES DE...

qui m’annonçait que j’étais pris à l’école. J’ai sauté de joie! Juste après, ils m’ont confié que mon examen était tellement concluant qu’on m’a directement passé en troisième année! J’ai doublé d’excitation à ce moment-là. GUIDO : Les premiers pas dans cette école supérieure ont-ils été concluants? DAVID JEANMOTTE : Ça a été très difficile. J’avais fait six ans de néerlandais ici en secondaire et certains cours se donnaient en anglais. Je n’avais jamais non plus touché un ordinateur de ma vie. Il y avait deux écrans, et je me souviendrai toujours de ma tête quand le curseur est passé de l’écran de gauche à celui de droite! Je partais donc vraiment de rien! GUIDO : Un petit Montois à Valenciennes, ça donne quoi? DAVID JEANMOTTE : J’ai coupé le cordon ombilical assez vite et je me suis retrouvé dans les HLM de Valenciennes! J’ai fait des allers-retours jusqu’au mois de décembre. En stop! Ensuite, la secrétaire était tellement triste de me voir arriver tous les jours à 9h30 qu’elle m’a hébergé chez elle ainsi que chez des amis par la

«L’odeur du Dettol m’a suivi pendant toutes mes années d’études!» marqueurs pour réaliser des formes de design) et même certains des chevalets. Ils étaient super bien équipés, tout le contraire de moi! Je n’avais même pas de feuilles avec moi! Je me suis dit: «Ouh là là, dans quel truc je me suis encore embarqué?». GUIDO : Et le résultat de cet examen d’entrée? DAVID JEANMOTTE : Au mois de septembre, j’ai reçu un coup de téléphone

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LES ANNÉES D’ÉTUDES DE...

suite. Je n’avais pas beaucoup d’argent, et pour ne pas décevoir mes parents, j’ai travaillé à l’école tous les jours de 9 heures à 3 heures du matin. On avait accès aux locaux jusqu’à cette heure-là, où le concierge passait avec son chien et nous foutait dehors! GUIDO : À côté de tous ces sacrifices liés aux études, as-tu quand même pu profiter de ta vie d’étudiant? DAVID JEANMOTTE : C’est impossible d’avoir une vie d’étudiant quand on est dans une école où les cours sont donnés en anglais, une langue qu’on ne maîtrise pas. J’avoue avoir eu une certaine frustration de manger chaque jour boîtes de soupe Unox avec des boulettes que je ramenais chaque week-end de Belgique. Je n’avais rien… Rien. J’ai seulement commencé à fumer à 21 ans parce que je n’avais pas de quoi me payer mes cigarettes avant… Il était même impossible pour moi d’avoir une vie ‘esthétique’: j’étais en jogging tous les jours, je faisais vraiment ‘banlieue’. GUIDO : Justement, si le relookeur que tu es devenu devait juger le look du David Jeanmotte étudiant, il en dirait quoi? Fashion faux-pas? DAVID JEANMOTTE : On est même bien au-delà du fashion faux-pas! J’avais un jogging en peau de pêche mauve avec une bande bleu ciel, que j’avais acheté au C&A et je n’avais que ça! Je le lavais quand mes fesses grattaient. Pas sexuellement, mais chimiquement! (sourire) J’ai toujours été blond, mais quand j’ai fait mes études, je me suis teint les cheveux en noir. Je voulais ainsi faire abstraction de tout ce qui aurait pu faire perdre mon temps.

GUIDO : L’exubérance n’était donc

pas au rendez-vous?

DAVID JEANMOTTE : L’exubérance

était là, mais dans la défense. Moi, on peut me mettre une bande de ce que tu veux en face de moi, je saute dessus! Ça, peu de gens le savent, mais j’ai tellement été élevé à la dure que cette exubérance de maintenant est peut-être la réponse à toutes les souffrances d’autrefois. Je ne suis pas en train de sortir les violons, je réponds juste à ta question! GUIDO : Cette école était un véritable vivier de talents… DAVID JEANMOTTE : En effet, et j’essaie même aujourd’hui avec mon université (voir encadré) de reproduire exactement les mêmes conditions, avec la même qualité d’enseignement, venant de profs de l’extérieur, qui travaillaient pour la plupart. J’avais par exemple cours avec la personne qui avait conçu le packaging de Nana Pocket, j’ai aussi travaillé avec une fille qui faisait du pliage dynamique (des origamis) et avait développé des plates-formes pétrolières pour Total, … C’est exactement ce que je veux reproduire dans mon école au niveau des nouvelles technologies, notamment. GUIDO : Malgré toutes les diﬃcultés, tu es sorti premier de classe! DAVID JEANMOTTE : Et j’en fus le premier étonné! Mais j’ai beaucoup galéré pour y arriver… La directrice m’a alors conseillé d’aller à Paris dans une boîte appelée Virtual Studio. Et rebelote: je reprends le train avec 500 francs belges (ndlr: 12,50 euros). C’est là que tout a commencé et que j’ai enfin pu manger mon pain blanc après le pain noir des études.

«J’étais toujours en jogging en peau de pêche mauve, et je le lavais seulement quand mes fesses grattaient!» SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

L’UNIVERSITÉ DAVID JEANMOTTE A OUVERT SES PORTES! Après une belle carrière dans les jeux vidéo et la publicité, David Jeanmotte s’est surtout fait connaître des téléspectateurs de la RTBF pour ses relookings extrêmes et son exubérance légendaire. Non content de son parcours sans faute, il s’est lancé un nouveau défi: ouvrir une université à son nom! Et c’est désormais chose faite avec l’Université David Jeanmotte Relooking - Conseil en Image - Communication qui entame aujourd’hui sa première année académique. Quelle est son ambition au sein de cette université d’un nouveau genre? «Je veux mettre mes élèves dans les conditions réelles de travail, en créant une application ou en organisant un voyage à Cannes afin de les mettre dans les mêmes conditions que celles dans lesquelles j’ai été. Pour qu’ils soient irréprochables et aient le même retour que j’ai eu. Je vais mettre l’accent sur l’empathie et le savoir-faire dans les cours que je donnerai.» Et il n’est bien évidemment pas le seul à donner cours dans cette université. Les étudiants ont ainsi l’occasion d’y suivre des cours de relooking, de proportions, de colorimétrie, mais aussi de conseils en image et de communication. L’université a pour but premier d’enseigner le conseil en image et le relooking au travers de cours théoriques et pratiques et de faire reconnaître légalement ces deux disciplines. «L’Université va également me permettre de lancer des concours nationaux et internationaux pour valoriser les coiffeurs, les maquilleurs, les conseillers en image, les relookeurs, … Et donner des prix à ceux qui le méritent.» PLUS D’INFOS SUR WWW.UNIVERSITEDAVIDJEANMOTTE.COM

Mens sans in corpore sano… «Un esprit sain dans un corps sain». À l’heure de reprendre les cours, il est sans doute intéressant de méditer cette citation du dixième satyre de Juvénal. Quelles que soient les études entreprises, faire un peu de sport ne fait manifestement pas de tort.

TEXTE XXX

CHRISTOPHE VANDEN BROECK

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Histoire? Sciences économiques? Droit? Seule la Faculté des Sports des différentes universités ne doit pas faire promotion de l’intérêt du sport pour les étudiants. Pour toutes les autres formations, il est intéressant de rappeler que le sport est un moyen de détente exceptionnel. Il permet aussi de se réaliser. Nous avons rencontré quelques étudiants qui en sont la preuve vivante. Nous avons aussi discuté avec un responsable d’une cellule sportive dans une grande université. Leurs points de vue se rejoignent: bouger ne peut faire que du bien et faciliter la réussite.

Mauvaise excuse

Tordons immédiatement le cou à une idée reçue: faire du sport coûte cher. L’université est justement là pour te permettre de pratiquer de nouvelles disciplines et sans que cela ne te coûte une fortune. À ce titre, Mehdi, étudiant en sciences politiques, ne remerciera jamais assez sa petite amie. «Je ne voulais pas faire de sport parce que je considérais que cela coûte cher. Les abonnements, les équipements… Je paie moi-même mes études et je n’ai pas forcément les moyens. Sauf que, en passant par le service

À la carte

Certaines universités ont appelé l’accès aux différentes disciplines la carte sport et cette dénomination n’est pas le fruit du hasard. En effet, le plus souvent, pour une cotisation unique, tu auras le droit de pratiquer tous les sports proposés par l’université concernée. Il y en a des dizaines. Autant dire que tu n’as pas fini d’en faire le tour. Stéphanie, en dernière année de médecine à l’UCL, se souvient: «Quand j’ai commencé mes études de médecine, j’étais très consciente de la nécessité de faire du sport. C’est indispensable pour conserver une forme adéquate à la réussite d’études éprouvantes comme peuvent l’être celles de médecine. Mais que faire? Je faisais déjà un peu de jogging. Il me fallait

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des sports de l’ULB, je me suis rendu compte qu’il ne fallait pas débourser des sommes énormes pour pratiquer une multitude de sports différents.» De fait, en tant qu’étudiant, l’accès aux sports pratiqués sur les différents campus ne coûte rarement plus de 50 euros. À titre d’exemple, pour 50 euros, à l’Université Libre de Bruxelles, ce sont des dizaines de sports différents, encadrés par des moniteurs aguerris et reconnus par leur fédération, qui sont mis à disposition. «Évoquer le manque de moyens était une mauvaise excuse. Désormais, je sais que je peux pratiquer le sport que je souhaite, quand je le souhaite,» se réjouit Mehdi.

quelque chose de différent, de passionnant. Grâce à ma carte sport, j’ai pu m’essayer à différentes choses. Au fil des ans, j’ai fait de l’escrime, de l’escalade, des sports de combat et j’ai même pu participer à des compétitions. C’est un des moments excitants de mon parcours estudiantin. Après la guindaille, bien sûr!». Comme Stéphanie, ils sont des dizaines à papillonner d’un sport à l’autre, certains ne se satisfaisant jamais de l’expérience, d’autres accrochant réellement à une discipline et montrant même des capacités pouvant les porter loin.

DOSSIER

EXTRA MUROS Bien évidemment, il est toujours possible de faire du sport en dehors de l’université. Sache toutefois que s’inscrire au service sport a des avantages, notamment en matière d’assurances. Tu peux également te tourner vers ta commune de résidence qui possède le plus souvent un service sport offrant des conditions particulières pour les jeunes. Enfin, si ton but est de courir sur un beau tapis, de te regarder dans un miroir pendant que tu soulèves des poids ou tout simplement d’effectuer du spinning avec une amie, les frais inhérents à un abonnement dans une chaîne comme Basic-Fit sont plus qu’abordables. Une astuce pour que le sport ne te coûte rien? Essaye de convaincre ton papa ou ta maman de refaire du sport, de prendre une carte familiale dans un des centres et, au final, de l’utiliser toi, sans autre forme de coût supplémentaire.

Un exemple désormais célèbre

Faire du sport peut mener loin. Très loin. Voire vers des sommets. L’été dernier, nous avons tous eu l’occasion de le vivre. Une Liégeoise a brillé sur la scène internationale. Et pas de la moindre des manières puisqu’elle a remporté la médaille d’or de l’heptathlon féminin lors des derniers Jeux Olympiques de Rio. Cette Liégeoise, c’est Nafissatou Thiam, une étudiante en géographie qui a bénéficié d’un suivi particulier de la part de son université. Car, là aussi, les universités peuvent jouer un rôle important. Si on n’en est pas encore au niveau des États-Unis où toute une frange de la population estudiantine est subsidiée pour pratiquer du sport de haut niveau, les universités belges sont prêtes à arranger les horaires de leurs étudiants pour leur permettre de briller dans leur discipline. Malheureusement, le soutien s’arrête là et les efforts à consentir pour le sportif de haut niveau sont

particulièrement importants. Muriel, ancienne étudiante en histoire, se souvient: «Je n’étais pas mauvaise en natation. Sans fausse modestie, je faisais des résultats. À l’ULg, on m’a permis de passer des examens en décalage par rapport aux autres étudiants, j’ai eu la possibilité d’aménager certains travaux pratiques pour pouvoir répondre aux exigences de mes entraînements. Malheureusement, une blessure m’a éloignée des bassins. La chute a été rude. Mais je ne regrette pas l’expérience.»

Le sport, l’indispensable

Une vérité qui ne touche pas que les étudiants, mais qui a son importance lorsqu’on tente de poursuivre un cursus, est que le sport a des vertus importantes pour la santé. La première d’entre elles est qu’une pratique récurrente d’un ou de plusieurs sports permet de se prémunir de différentes maladies chroniques. En d’autres termes, si tu pratiques ton sport de manière ‘sérieuse’, tu risques moins de faire des bronchites chroniques ou autres maladies cardio-vasculaires. Philippe, médecin du sport collaborant dans une grande université, confirme ce premier point et nous rappelle aussi que le sport est un moyen incontournable pour garder la forme. «Les étudiants sont particulièrement soumis à une vie dissolue. On vit la nuit, on boit beaucoup et je ne parle même pas des menus qui frisent parfois la correctionnelle en matière de teneurs en graisses et autres composants nocifs. Du coup, la pratique d’un sport s’apparente à une bouée de sauvetage. Je m’amuse souvent, 20

quand je croise des étudiants, en leur disant que s’ils veulent éviter la bouée qui apparaît chez trop d’entre eux suite à la consommation excessive de bières, ils doivent se jeter à l’eau, que ce soit au propre ou au figuré.» Mais Philippe ne s’arrête pas là. «Je suis convaincu que le sport a des vertus sur la réussite des études. D’abord parce que quelqu’un qui fait du sport améliore la qualité de son sommeil. Je vous renvoie aux différentes études sur le sommeil et sur la qualité de l’étude lorsqu’on est bien reposé. C’est édifiant. Enfin, j’emploie

toujours une image forte pour inciter les jeunes qui viennent me voir à pratiquer un sport. Quelqu’un en surcharge pondérale de 12 kilos imagine-t-il que, chaque fois qu’il se rend à l’auditoire, il porte deux packs de bouteilles d’eau virtuels par rapport à son camarade qui montrerait un poids plus adapté. Cela n’est pas sans conséquence sur le bien-être, sur la forme et sur la capacité à affronter, par exemple, un blocus.»

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DOSSIER

Un argument de plus

Pour celles et ceux qui pensent que les chiffres ne mentent pas, penchons-nous maintenant sur une étude réalisée par le Sport Industry Research Centre de l’université de Sheffield Hallam, en Grande-Bretagne. Celle-ci nous démontre de manière statistique que si tu ne t’es pas encore mis au sport, il est grand temps de le faire. En effet, il apparaît que, en moyenne, les étudiants ayant pratiqué un sport durant leurs études perçoivent un salaire 18% plus important que ceux qui ont préféré continuer leur entraînement au fond d’un canapé. Ces derniers sont 27% à avoir connu une période de chômage durant leur carrière qui a suivi leurs études. Ceux ayant pratiqué un sport de manière suivie ne sont que 21% dans ce cas. À ce niveau, la même étude montre que ce n’est pas tant la pratique du sport, mais l’im-

plication dans la sphère sportive qui apporte ce type de bienfaits. Ainsi, les chiffres montrent que les personnes aidant à l’entraînement de leurs camarades, à la gestion d’un club ou à l’arbitrage d’un match ont les mêmes chances de réussite. Voilà qui devrait rassurer celles et ceux qui voient l’idée de faire un tour de piste en courant comme le pire cauchemar de leur vie. Sur les 5838 jeunes interrogés, ils ne sont pas moins de 51% à estimer avoir pu développer un esprit d’équipe et par là une capacité au leadership lors de leurs différentes pratiques sportives. Des qualités que les employeurs, confrontés à de jeunes universitaires, ne font que confirmer. 94% d’entre eux sont convaincus qu’un candidat ayant pratiqué un sport, et notamment un sport d’équipe, aura plus de capacité à réussir sa mission que son homologue adepte du chips-coca devant la télé.

PRATIQUE UN SPORT DANS TON UNIVERSITÉ Si tu es inscrit(e) dans une université belge, il y a de fortes chances pour que tu puisses accéder à un service des sports. Nous avons regroupé ci-dessous les principales universités et les liens où tu trouveras un maximum d’information. Clique et go! UNIVERSITÉ DE NAMUR : WWW.UNAMUR.BE/SERVICES/SOCIAL/ SPORTS UNIVERSITÉ DE LIÈGE : WWW.ULG.AC.BE/CMS/A_14194/FR/ SPORT UNIVERSITÉ LIBRE DE BRUXELLES : WWW.ULBSPORTS.EU/

Émulation de groupe

Les quelques paragraphes ci-dessus ont fini de te convaincre que le beer pong ne suffisait pas à ton développement physique? Tu souhaites franchir le pas et te mettre à pratiquer un sport qui, jusqu’ici, était réservé à une émission du dimanche soir, juste avant de quitter tes parents pour rentrer en kot? Mais tu ne sais pas par où commencer? Un bon début est de surpasser tes propres craintes. Lucie, étudiante en biologie, ne savait pas par où commencer. «Je ne suis pas agoraphobe, mais j’ai quelques diﬃcultés à aller vers les gens. Plus jeune, je me suis essayée à une 22

équipe de basket. Je trouvais ça très chouette, mais j’avais eu des diﬃcultés à intégrer le groupe. Je pense que je redoutais d’être coincée dans une activité et de devoir en faire, en quelque sorte, une seconde vie. En arrivant à l’ULB, j’ai pris une carte sport. Le fait même de pouvoir passer d’un sport à l’autre me convenait très bien. Bon, d’accord. Je fais partie d’une équipe de basket et j’essaye d’être à tous les entraînements. Mais la ﬂexibilité offerte par ce système. Mon conseil? Jette-toi à l’eau. Le pire risque que tu prends est d’avoir dépensé 50 euros pour rien. Hormis cela, tu ne peux récolter que du plaisir!»

UNIVERSITÉ CATHOLIQUE DE LOUVAIN : WWW.UCLOUVAIN.BE/SPORT.HTML UNIVERSITÉ SAINT LOUIS : WWW.USAINTLOUIS.BE/SL/476.HTML UNIVERSITÉ DE MONS : PORTAIL.UMONS.AC.BE/FR/UNIVERSITE/ADMIN/AFF_ETUDIANT/ CULTUREETSPORT/UMONS -SPORT/ PAGES/DEFAULT.ASPX

En quelques clics, tu trouveras toutes les informations nécessaires pour t’inscrire et les horaires des différents programmes. Bonne nouvelle: tu n’es pas obligé d’être inscrit dans une université précise pour pratiquer un sport dans une autre université. Ton statut d’étudiant est suffisant! SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

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«On fait appel à nous pour un lancement de produit plus original que la normale» Être étudiant demande beaucoup de temps, ça tu le sais déjà… Pourtant, certains profitent de leurs années d’études pour se lancer dans de nouvelles aventures. C’est le cas des étudiantsentrepreneurs qui n’hésitent pas à créer leur projet alors qu’ils foulent encore les auditoires de leur campus. Comme Clément Kerstenne, jeune prestidigitateur de 24 ans qui a lancé un service événementiel et promotionnel dans le monde de la magie alors qu’il continue en parallèle ses études de vétérinaire. SÉBASTIEN DALOZE

GUIDO : Comment In The Air a-t-il vu le jour? CLÉMENT KERSTENNE : Je fais de la magie depuis que j’ai douze ans. Avec un ami, Philippe Bougard, on a voulu penser à un projet qui nous permette de vivre de la magie. En développant un axe particulier, celui de la magie promotionnelle. On a donc créé In The Air ensemble en 2012. GUIDO : D’où vient cette fascination pour la magie? CLÉMENT KERSTENNE : J’ai toujours été fasciné par les spectacles de magie, j’ai toujours été attiré par les spectacles vivants, concerts et autres. Et c’est à mes douze ans que j’ai eu l’occasion de rentrer dans un club de magie. C’est là que j’ai eu un énorme déclic, j’ai directement accroché. C’est devenu une 24

véritable passion que j’avais envie d’exercer tous les jours. GUIDO : On pense déjà à ce moment-là de pouvoir vivre de la magie? CLÉMENT KERSTENNE : Au tout début, pas vraiment. Quand tu commences la magie, c’est juste une passion, tu ne penses même pas à faire des spectacles. Mais j’ai ensuite rapidement compris l’engouement de la chose et j’ai commencé à faire des petits spectacles. Même si j’étais loin de m’imaginer l’ampleur que cela allait prendre dans ma vie, j’avais quand même la volonté au fond de moi de le partager et de pouvoir en vivre à un moment donné. GUIDO : Quand le concept de In The Air a-t-il vu le jour? Comment avez-vous décidé de mêler la magie et l’aspect promotionnel?

CLÉMENT KERSTENNE : On n’est pas les premiers en Europe à faire ce genre de choses. On a voulu utiliser la magie d’une manière différente, en tant qu’outil de communication pour faire passer un message promotionnel, par exemple, différemment. GUIDO : Quels sont les grands produits proposés par In The Air? CLÉMENT KERSTENNE : On propose cinq grands axes différents: le Close-Up Technologique (on utilise le support de l’iPad comme support pour faire de la magie en mêlant le virtuel et la réalité pour faire connaître un produit au public de manière ludique, lors d’un cocktail par exemple), la Scène (on ne fait pas des spectacles purs et durs de magie, mais on réalise des lancements de produits de manière différente), les Hôtesses Digitales (à qui on a appris un tour de magie pour introduire une soirée ou un événement), un partenariat avec Sharing Box (un partenaire bruxellois qui propose un photomaton auquel on a associé un tour de magie pour créer une animation différente) et enfin, l’insertion de magie dans des publicités TV ou vidéo promotionnelle afin d’en augmenter l’impact viral. GUIDO : Réalisez-vous beaucoup d’événements privés ou plutôt d’entreprises? CLÉMENT KERSTENNE : On a très peu d’événements privés, notre activité se concentre surtout sur la magie SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

WHICH WINGS SUIT YOU?

V E RY I M P O R TA N T S T U D E N T

pour les entreprises. Elles font souvent appel à nous pour un lancement de produit plus original que la normale. C’est assez intéressant pour eux car ça marque bien les gens qui se rappellent ensuite de la marque ou du produit. On peut également être réquisitionné pour détendre l’atmosphère lors d’un dîner d’entreprise ou une réunion de networking. On peut ainsi distinguer l’axe promotionnel et l’axe événementiel. GUIDO : Quel est l’impact sur le public de vos différentes performances? CLÉMENT KERSTENNE : On sait que les gens retiennent le message grâce à la magie. Ils ne vont pas spécialement retenir le tour de magie en soi, mais bien le message parce que la magie aura ancré le message dans leur esprit. GUIDO : Est-ce une obligation en 2016 de mêler magie et technologie? Un tour de magie avec uniquement un jeu de cartes, c’est devenu ringard? CLÉMENT KERSTENNE : Ce n’est pas une obligation, mais ça marche mieux pour l’instant. Mais c’est comme tout, ce sont des modes qui vont et qui viennent. L’iPad sera certainement moins à la mode dans quelques années, par exemple. Par contre, le jeu de cartes ne s’effacera jamais et impressionnera toujours.

Quelques fois, on a un impact plus grand avec un jeu de cartes sur une personne plus sceptique tandis qu’un fan de nouvelles technologies aura un meilleur retour sur un tour de magie avec un iPad parce que ça lui semblera complètement dingue. GUIDO : Comment le VentureLab qui soutient les étudiants-entrepreneurs vous a-t-il aidé concrètement? CLÉMENT KERSTENNE : Ils nous aident énormément. Encore aujourd’hui, on avait une réunion avec notre troisième associé et notre coach du VentureLab, Luc Pire, est venu nous épauler dans les discussions. Le VentureLab nous aide beaucoup au niveau de la réflexion stratégique. On s’adapte en fonction de ce que le VentureLab peut nous donner comme avis. On a rencontré beaucoup d’experts grâce à eux. C’est très intéressant, on va d’ailleurs encore s’en servir encore plus au cours de cette fin d’année. GUIDO : Tu possèdes le statut d’étudient-entrepreneur, est-ce facile de jongler entre le business et les études? CLÉMENT KERSTENNE : Heureusement que je suis associé à Philippe pour qu’il puisse reprendre le relais lors de moments intenses des études. Les années précédentes, j’alternais

«Grâce à la magie, les gens retiennent plus facilement le message» des périodes consacrées à In The Air et d’autres aux études. Cette année sera différente étant donné que j’ai des cliniques et des stages, je pourrai peut-être travailler sur la gestion durant des temps morts en clinique et je consacrerai mes soirées à la société et aux spectacles. GUIDO : Qu’espères-tu pour le futur? Devenir vétérinaire ou magicien? CLÉMENT KERSTENNE : Le projet est de consacrer 100% de mon temps durant trois ans au terme de mes études afin de développer au mieux In The Air. À l’issue de ces trois années, je prendrai peut-être du temps pour valoriser mon diplôme. PLUS D’INFOS SUR WWW.IN-THE-AIR.BE

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LES 4 PLUS BELLES PLACES DE

Le café à ne pas manquer

PHOTOS ALANA STOEFS

GRAND-PLACE

Lieu de passage incontournable entre les kots du quartier de l’Hocaille et les auditoires du centreville, la Grand-Place est le repère (et même le repaire) immuable des néo-louvanistes. Souvent trustée par des événements divers et variés (Louvain-la-Plage en été, la Foire des KAP ou le Welcome Spring! Festival), elle jouit d’une situation centrale qui voit ses escaliers trustés lors des beaux jours d’été.

C’est sur la Grand-Place qu’est situé le meilleur café du campus louvaniste. L’Irish Pub le Becketts réjouit depuis quelques années les noctambules en mal de piste de danse non incrustée de restes de bières et autres substances non identifiées. Les soirées qui se déroulent à l’étage (dans son célèbre Gravity Bar) restent souvent dans les annales. Chaleur et folie au programme. Sur ta droite, juste à côté du Beckett’s, admire aussi l’immense fresque imaginée par François Schuiten. Intitulée La Tour Infinie et inaugurée en grandes pompes le 27 avril 2010, cette fresque - réalisée par le peintre Alexandre Obolensky - embellira la ville pendant quinze années. Réaliste (via ses références directes à Louvain-la-Neuve) et métaphorique (réinterprétation de la Tour de Babel de Bruegel), cette œuvre ne passe pas inaperçue dans le décor louvaniste.

LOUVAIN-LA-NEUVE L’info en plus

Si le carillon retentit lors de ta visite de la Grand-Place, ne t’étonne pas de reconnaître cet air bien connu. Le carillon de l’UCL joue en effet tous les jours le célèbre air de La Petite Gayole pour le plus grand plaisir des étudiants. Si cette mélodieuse routine semble immuable, le carillonneur délaisse parfois cet hymne pour d’autres requêtes plus farfelues. Ainsi, les cercles et les régionales envoient souvent leurs chansons afin d’être mises à l’honneur sur la place et ainsi résonner dans les oreilles des étudiants. Mais d’autres variations voient également le jour en cours d’année: le Gaudeamus à la rentrée, l’hymne allemand le jour de leur fête nationale, le Chant des Partisans le 11 novembre, Mon Beau Sapin et Douce Nuit aux alentours de Noël, etc. Il a même failli jouer la Marche Impériale lors de la sortie du septième épisode de Star Wars mais un problème d’encodage a rendu cet hommage impossible. SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

CAMPUS TOUR

PLACE RABELAIS

PLACE DE L’UNIVERSITÉ C’est ici que les futurs étudiants doivent venir s’inscrire afin de poursuivre leur cursus à l’Université Catholique de Louvain. Elle est également non loin de l’entrée de L’Esplanade, le shopping center de Louvain-la-Neuve tout comme de la gare qui reconduit chaque jour chez eux les navetteurs chaque jour ou les koteurs à l’aube du week-end. La Place de l’Université est donc un point de ralliement idéal et un lieu de passage incontournable pour tout bon étudiant qui se respecte à Louvain-la-Neuve.

Au moindre rayon de soleil, les terrasses de la Place Rabelais sont prises d’assaut par les étudiants qui espèrent voir et être vus (de) leurs congénères. Avant d’entamer l’ascension de la Grand-Rue, combien d’étudiants ont en effet succombé à la tentation d’une dive mousse entre amis au lieu d’assister à leur énième cours de philo?!

Le café à ne pas manquer

Situé de l’autre côté de la rue, La Galoute est une véritable institution à Louvain-la-Neuve. Que de parties de belote jouées ou de retransmissions des meilleurs de foot admirées ici. Et c’est peu dire que ce café à l’ambiance incomparable a vu défiler des générations d’étudiants en ses murs.

L’info en plus

C’est sur la Place Rabelais que se situe l’Atelier-théâtre Jean Vilar qui propose des abonnements aux étudiants épris de culture et des arts de la scène. Au cours de la saison 2016-2017 se côtoieront notamment le Roi nu, le Malade Imaginaire, Saint-Exupéry, Antigone, les contes d’Hoffmann et beaucoup d’autres.

PLACE DES WALLONS Le café à ne pas manquer

Relativement encore nouveau sur le campus, le Knokke Out University s’est vite taillé une place de choix dans le cœur des students. Ce café branché au possible avec ses lumières bleues si caractéristiques est le dérivé de la boîte située près de Bruxelles. Un endroit cosy où il est autant possible de consulter ses mails tranquillement que de faire la fête jusqu’au bout de la nuit.

L’info en plus

C’est sur la Place de l’Université que se situe la statue la plus souvent utilisée pour représenter la ville, une fontaine où lisent tranquillement un garçon et une fille. Mais connais-tu les prénoms des deux symboles de la ville? Tu repartiras moins idiot à la lecture de cet article. Les deux étudiants, Léon et Valérie, ont été offerts à la ville par le docteur Ryan. Ils sont l’œuvre de la sculptrice Gigi Warny. Ce n’est qu’une des multiples sculptures qui ornent les différentes places de la ville. SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

«Car nous restons. De vrais Wallons…» Qui n’a jamais entendu ces paroles lors de l’une ou l’autre guindaille en province brabançonne? Eh bien, il y a même une place qui nous est consacrée à Louvain-laNeuve, et non des moindres. Dans le haut de la ville, ce lieu est le dernier endroit tranquille avant de rallier les cercles et régionales non loin de la Place des Sciences. Un arrêt durum? Une pause achat de cigarettes? Un dernier verre au calme? Tout cela est possible ici.

Le café à ne pas manquer

Le seul café de la place est l’Onlywood qui propose non seulement les traditionnelles bières au fût, mais également des salades et des hamburgers tous plus savoureux les uns que les autres, dont les noms ont été empruntés à des stars hollywoodiennes. Que penses-tu par exemple d’une salade Nicole Kidman ou d’un burger Woody Allen?

L’info en plus

Si elle n’est plus actuellement qu’un lieu de transit entre la Place de l’Université et la Place des Sciences, elle risque de retrouver son statut d’antan (lors de la création de la ville, elle fut l’une des premières à être construite et est restée longtemps le vrai centre de Louvain-la-Neuve) grâce aux travaux qui vont lui donner une dimension plus adaptée à la ville actuelle. Patience pourtant: si les premiers travaux démarreront en fin d’année, la Place des Wallons ne sera pas entièrement reliftée avant 2018. PLUS DE VILLES ÉTUDIANTES SUR WWW.GUIDO.BE 29

MON ERASMUS

ANECDOTES DU BOUT DU MONDE Les voyages forment la jeunesse… Voici la preuve par trois avec les récits des aventures de trois étudiants qui sont parSÉBASTIEN DALOZE tis à l’étranger pendant leurs études. Florence au Canada

Marie-Christine en Suède

CANADA

SUÈDE

JAPON

POURQUOI?

«J’étais déjà partie en vacances au Canada et j’avais été conquise par ces grands espaces naturels ainsi que par la gentillesse et l’accueil des Canadiens. Quand j’ai décidé de faire un volontariat à l’étranger avec WEP, le Canada s’est imposé comme une évidence. Je voulais m’immerger dans la culture canadienne et découvrir plus en profondeur la faune et la flore qui m’avait déjà émerveillée.»

«En plus d’être une partie du monde sublime, la Scandinavie est une société très avancée dans de nombreux domaines, au niveau de la mentalité comme de l’éducation. Et c’est à cette ‘perfection scandinave’ que j’ai voulu goûter. Mon choix final s’est porté sur la ville d’Uppsala que je considère comme la destination à choisir si la Scandinavie nous attire.»

«Le Japon m’a toujours fascinée. Que ce soit pour la culture, la langue, les paysages ou les gens, je voulais pouvoir y vivre pendant une plus ou moins longue période. Quand j’ai découvert qu’il m’était possible d’y partir au sein de ma faculté grâce au projet Mercator, mon choix était vite fait.»

MEILLEUR SOUVENIR

«Avoir appris à monter à cheval à cru, avoir pu assister à un rodéo traditionnel, m’être levée à 4h du matin pour me lancer à la conquête d’un sentier escarpé et découvrir un panorama époustouflant dans les premières lueurs de l’aube, d’être entrée dans une ‘grotte’ de grizzli abandonnée et enfin d’avoir pu quotidiennement m’occuper de la horde de chevaux semi-sauvages.»

MEILLEUR SOUVENIR MEILLEUR SOUVENIR

«Sans aucun doute, chaque rencontre que j’ai faite. L’aspect social de cette expérience est le plus enrichissant, d’autant plus que je garde encore contact avec de nombreuses personnes à qui j’ai déjà rendu visite. Disons qu’en globalité, cet Erasmus a complètement bouleversé ma vie. À côté de cela, la vie estudiantine, les soirées, les activités, les divers voyages, la beauté de la Suède en général ont été la cerise sur le gâteau.» UNE ANECDOTE

UNE ANECDOTE

«Après la fonte des neiges, nous avons organisé des tournantes pour aller repérer les animaux, à la fois pour récolter des données et pour permettre aux guides de savoir dans quels coins emmener les touristes. On passait ainsi trois heures en voiture à la tombée du jour à scruter la montagne et les abords du lac, parcourant des dizaines de kilomètres.»

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Alice au Japon

«Il y a de nombreuses anecdotes qu’il vaut mieux ne pas révéler ici… Mais je peux faire part d’évènements intéressants, tel que le Flogsta Scream. Flogsta est la résidence où la plupart des étudiants internationaux logent, et où, à 22 heures tous les soirs, les étudiants se mettent à crier par la fenêtre, ce qui peut paraître bizarre au début mais très amusant par la suite. Les coutumes suédoises valent le détour!»

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«J’ai eu la chance d’assister à un match de sumo, une expérience surprenante et impressionnante. Une autre activité culturelle qui m’a particulièrement plu est le cours de cérémonie du thé. Le professeur nous a appris cet art étape par étape, puis nous avons eu l’occasion de participer à plusieurs cérémonies officielles, une expérience unique.»

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UNE ANECDOTE

«Les codes sociaux sont très différents au Japon. Il vaut mieux être préparé à réapprendre à interagir avec les gens. Ma principale surprise fut leur fascination devant les étrangers. Effectivement, ils n’en voient pas souvent. Du coup, ne soyez pas étonnés si même après quatre mois sur le campus, les autres étudiants vous observent toujours quand vous vous servez au self-service. Certains vous aborderont même, juste pour vous dire bonjour. Cela peut sembler un peu fatiguant, mais c’est en fait plutôt rigolo!»

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PACIFIC COAST HIGHWAY EN Si tu veux rouler de Los Angeles à San Francisco, ou le contraire, le plus rapide est de prendre la Highway 5, qui traverse tout droit la vallée centrale de la Californie. Mais pourquoi faire un tel choix? La Highway 1, alias la Pacific Coast Highway, est une des plus belles autoroutes des ÉtatsUnis. GUIDO a rallié Los Angeles à San Francisco en passant par ces cinq lieux immanquables de la côte californienne. HERBERT DE PAEPE 32

1 SANTA BARBARA Santa Barbara est la première véritable ville que tu rencontres quand tu prends la Highway 1 vers le Nord à partir de Los Angeles, sans parler de la ville ouvrière peu intéressante d’Oxnard. C’est un endroit joli et agréable entre les montagnes et la mer, rempli de bâtiments historiques bien restaurés (Santa Barbara a été créée en tant que poste de mission espagnol), de chouettes restaurants, un centre commercial compact et une grande plage avec un port de plaisance et un embarcadère historique. Il faut l’admettre: à première vue, Santa Barbara peut sembler plutôt terne par rapport au glamour de Los Angeles ou au hippie chic de San Francisco. Ici, on rencontre donc moins de tattoos exubérants et de cool surfer dudes qu’à Venice Beach ou Santa Cruz. Le public est quelque peu plus vieux et posé. Quoique: la vie nocturne de la Lower State Street est - grâce aux nombreux étudiants universitaires - bien plus vivante. À ne pas manquer: le Courthouse dans le style hispano-mauresque (entrée gratuite!), le fort du 18ème siècle El Presidio et une petite balade sur le plus ancien embarcadère de la côte Ouest américaine. SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

VOYAG E S

SAN LUIS OBISPO

BIG SUR

Cette charmante petite ville qui se situe plus ou moins à mi-chemin entre L.A. et Frisco, à quelques kilomètres de la Pacific Coast Highway, a été désignée par la célèbre diva du talk-show Oprah Winfrey comme la ‘happiest town of America’. Viens un jeudi soir, et tu comprendras vite pourquoi. La rue principale (Higuera Street) se transforme alors en une grande fête de quartier. San Luis Obispo Farmers Market, tel est le nom de cet événement, mais c’est bien plus qu’un marché nocturne. Les plus grandes barbecues qu’il te sera donné de voir, de la musique live à tous les coins de rue, des bars pleins à craquer et rien que des good vibes ainsi que des personnes charmantes aux alentours. Le lendemain, il est possible de continuer sur sa lancée par une dégustation de vins dans la toute proche Edna Valley. À San Luis Obispo, il n’y a pas grand-chose à voir, c’est simplement un endroit relax où flâner un jour ou deux. Les amateurs de curiosités ne manqueront pas de faire halte au Moon Tree sur la Mission Plaza, un séquoia qui a grandi à partir d’une graine qui a été emportée sur la lune par la mission Apollo 14. Et encore plus bizarre: visite aussi Bubblegum Alley, une ruelle dont les murs sont entièrement recouverts de chewing-gums.

Entre Coronado et Monterey, il est possible de rouler sur la partie la plus spectaculaire de la Pacific Coast Highway. À la hauteur de Big Sur, la Highway 1 se rétrécit en une vieille route à deux bandes qui serpente sur les collines. Slow down, comme tout le monde, car c’est ici que la Californie est la plus belle. On peut y voir, entendre et sentir une impressionnante colonie d’éléphants de mer (dix minutes après Hearst Castle), admirer le déversement d’une cascade de cinquante mètres de haut sur une plage de sable blanc (Julia Pfeiffer Burns State Park), apprécier le vol d’un condor au-dessus de sa tête (Andrew Molera State Park) et rester bouche-bée devant un canyon depuis un pont vertigineux datant de 1932 (Bixby Bridge). Il y a des dizaines de petits State Parks à Big Sur. Le système est simple: tu paies l’entrée dans le premier State Park que tu croises, et ton ticket reste valable pour le reste de la journée dans les autres parcs de Big Sur. Ici, tu peux faire de petites et grandes randonnées (oublie les sandales: on a croisé un crotale sur notre chemin!) ou simplement te reposer sur des plages paradisiaques sans aucune forme de commerce. Si tu envisages de camper le long de la Highway 1, c’est à Big Sur qu’il faut le faire.

4 MONTEREY Monterey Bay est un des meilleurs endroits au monde pour observer les baleines. Les habitants de Monterey le savent mieux que quiconque et t’inviteront avec plaisir sur l’un de leurs bateaux afin de partir à la recherche de baleines à bosses, d’orques, de baleines grises et bleues, les plus gros animaux à avoir jamais vécu sur notre planète (oui, encore plus énormes que le plus volumineux des dinosaures). Le type de baleine rencontré en chemin dépend de la saison et d’une bonne dose de chance, mais c’est possible tout au long SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

de l’année et ça vaut presque à chaque fois le coup. Les dauphins et les loutres de mer en bonus. Retiens bien les choses suivantes: les excursions de whale watching sur la baie sont longues, humides et cahoteuses. Pour ceux qui souffrent du mal de mer, mieux vaut y réfléchir à deux fois. On trouve les sociétés de whale watching sur l’embarcadère (Fisherman’s Wharf), où il est aussi possible de man-

ger de délicieux fruits de mer. Pour le reste, Monterey n’est pas vilain, mais reste une station balnéaire commerciale et sans charme. Cannery Row, où des tonnes de sardines ont été mises en boîte durant la première moitié du vingtième siècle, ressemble aujourd’hui plus à la Main Street de Disneyland qu’à autre chose, mais le Monterey Bay Aquarium à sa toute fin en vaut certainement la peine. 33

VOYAG E S

5 SANTA CRUZ Et la voici enfin, malgré les eaux froides si proches de San Francisco, la capitale du surf de la Californie: Santa Cruz! Cet endroit est hyper cool, rempli de personnages plus groovy les uns que les autres, de hippies aux longues barbes grises, de fumeurs de joints aux dreadlocks ondulant au vent et de redresseurs de fonds qui t’accostent pour une conversation. Si tu veux apprendre à surfer, fais-le ici - il y a même un musée du surf. Cependant, même si tu ne te sens pas comme un poisson dans l’eau, Santa Cruz mérite le détour. Sur Main Beach, à dix minutes de marche de downtown, on trouve un parc d’attractions qui est tellement américain que tu n’en croiras pas tes yeux. La chose a été construite en 1907 et on y trouve encore aujourd’hui des dizaines d’attractions toutes plus kitsch les unes que les autres. Ne manque pas de faire un tour sur le Giant Dipper, des montagnes russes en bois datant de 1924 qui ont été reconnues comme National Historic Landmark. C’est surtout le dimanche matin qu’une visite au Santa Cruz Beach Boardwalk est une véritable fête pour les yeux, grâce à toutes les familles américaines qui y gambadent joyeusement. Il est possible de payer pour chaque attraction ou d’acheter un pass pour toutes les attractions si tu veux te laisser aller.

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Quotidiennement, des vols relient Bruxelles à Los Angeles ou San Francisco, le plus souvent avec une étape sur la côte Est. Il est obligatoire de demander au préalable un ESTA sur https://esta.cbp.dhs.gov et de satisfaire à toutes les formalités de l’immigration et de la douane dans l’aéroport où tu poses le premier pied sur le sol américain, ce qui équivaut à dire que tu devras attendre deux fois tes bagages.

Dormir

Les auberges de jeunesse sont les moins chères, les hôtels les plus chers et les motels quelque part entre les deux. Ces derniers sont si typiquement américains que cela nous semble la solution la plus pratique, surtout si tu as une voiture de location. Tu peux aussi camper, c’est encore meilleur marché.

Argent

La Californie n’est pas bon marché, à moins de se limiter. Pas de problème pour retirer de l’argent et payer par carte de crédit. Attention: dans les bars et les restaurants, tu es supposé donner un pourboire (‘tip’) de 15 à 20% du montant de l’addition. Ce n’est pas optionnel! Si tu paies avec une carte de crédit, tu peux indiquer à la main le montant du pourboire à l’endroit prévu à cet effet.

Documents

Ton passeport belge doit encore être valable pendant six mois au jour de ton retour. Pour ceux qui veulent louer une voiture, un permis de conduire belge est suffisant, mais les principales sociétés de location établissent un âge minimum (parfois même de 25 ans!). Emporte également ta carte d’identité, pour prouver ton âge quand tu veux commander une bière (legal drinking age: 21 ans).

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Pour certaines, les lunettes ne sont pas uniquement un besoin absolu, mais aussi un accessoire de mode. Contrairement au passé, les lunettes suivent les tendances, ce qui donne une variation importante tout au long des saisons. Que ce soit des lunettes (optiques) ordinaires ou solaires, tant qu’elles s’adaptent à ta personnalité, c’est une bonne façon de te mettre en valeur. Une monture ronde donne libre à cours à ton nerd intérieur alors qu’un modèle d’aviateur te permet d’accentuer ta robustesse. Avec un modèle sexy cat-eye, tu te retrouves propulsé tout en haut du podium. Tu préfères rester dans l’ombre? Opte alors pour un exemplaire qui fait passer le message de manière stylée.

SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

Grâce aux lunettes, tu peux montrer tes différentes facettes. Tiens compte de la haute teneur in-your-face de cet accessoire et préserve-toi d’une mauvaise vue. Car le modèle adapté fera en sorte de te rendre plus intelligent ou sophistiqué. Par contre, s’il te ne va pas, bonjour la caricature. Surtout avec des modèles spéciaux.

Les tendances des lunettes

Les lunettes solaires rondes, qui ont disparu dans les années 90, sont en train de renaître de leurs cendres. Le modèle est quelque peu ‘nerdy’ et davantage adapté aux hommes. La mise à jour contemporaine, c’est la finition cat-eye, qui suit ton œil afin de donner une allure féminine et élégante. Les verres teintés font aussi un come-back, avec un clin d’œil subtil vers les seventies – et pas les années 90 pendant lesquelles certaines stars privilégiaient des couleurs criardes.

Tout l’art est donc d’avoir du style. Choisis sans hésiter des verres rouges, verts ou même bleus, tout en gardant le reste de ta tenue assez neutre. Tu peux aussi répéter la couleur de manière ostentatoire, afin de répéter ce thème dans tes vêtements. Une autre grande tendance que l’on remarque autant dans les collections de vêtements que d’accessoires: les finitions brodées. Des jeans aux vestes en passant par les sacs à main: tout est customisé à l’aide de broderies de fleurs, d’animaux et d’autres créations qui respirent le luxe et font penser aux sixties. Pour les lunettes, cela se traduit dans des petites pierres ou d’autres finitions colorées qui sont apportées à la monture.

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TEXTE EMMA GELAUDE

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ZAP

Belge jusqu’au bout de la tirette!

Ce n’est pas parce que les Diables Rouges ont réalisé une contre-performance à l’Euro qu’il ne faut plus être fier d’arborer les couleurs de la Belgique, surtout si vous vous êtes rabattus sur nos joueurs de hockey. Qui plus est si c’est avec élégance et discrétion que le noir-jaune-rouge peut envahir ta garde-robe! Un couple d’entrepreneurs brabançons a en effet récemment lancé une ligne de sportswear chic pour afficher sa fierté d’être belge. Après avoir créé une mini-collection de polos aux couleurs nationales pour la Coupe du Monde de 2014, Fan’s Team continue de plus belle et propose dorénavant une collection étendue et toujours aussi chic: pas de tenues bariolées et aux couleurs criardes mais un style casual chic arborant les couleurs nationales de manière discrète et élégante.

Un maximum de saveurs et de vitamines, telle est la promesse de l’Infiny Press Revolution de Moulinex. Simple et ludique, ce robot te permet de préparer des jus de fruits onctueux ou des recettes gourmandes pour une explosion de saveurs. En plus, sa technologie permet d’extraire jusqu’à 30% de vitamines C et 75% d’antioxydants. Et si un smoothie fruité était la solution à ta prochaine gueule de bois?

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Un jus différent chaque matin

Retour à Rio avec Nespresso

Tous les passionnés de cuisine autour du monde connaissent la mayonnaise Hellmann’s Real pour ses qualités secrètes utilisées par les plus grands chefs. Désormais, la sauce est proposée aux palais des Belges qui auront vite fait de la préférer à ses concurrentes lors de leur confection de burgers maison. Car l’essayer, c’est l’adopter!

Tu fais peut-être partie de ces chanceux qui possèdent une machine à café Nespresso dans leur kot? Si c’est le cas, tu risques d’esquisser quelques pas de samba car la nouvelle édition limitée Cafezinho do Brasil est désormais disponible pour les amateurs de bon café. Un voyage à Rio tous frais payés dès la première gorgée, c’est ce que te promet cette nouvelle capsule de la célèbre marque de café préférée de ce cher George Clooney.

La Frangipane de Lotus, c’est un peu la Madeleine de Proust de tous les petits belges. Pour te souvenir du goûter de ton enfance avec un nouveau goût surprenant, rue-toi rapidement sur l’édition limitée aux fruits des bois que la marque propose jusqu’à la mi-octobre. Ce cake moelleux au subtil goût d’amande agrémenté d’une fin couche de confiture aux fruits des bois sera le compagnon idéal de ta pause au cours de cette rentrée académique.

INFOS : WWW.HELLMANNS.COM

INFOS : WWW.NESPRESSO.COM

INFOS : WWW.LOTUSBAKERIES.BE

TEXTE SD

La mayonnaise idéale pour ton burger maison

Une frangipane aux fruits des bois

SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

Cours de Langues à l’Étranger Testez gratuitement votre niveau d’anglais. www.ef.com/test

Profitez des prochaines vacances pour vivre une expérience inoubliable ! Les cours ont déjà repris mais vous pensez déjà à ce que vous ferez pendant les prochaines vacances ! Joignez l’utile à l’agréable en vous envolant dans l’une de nos 46 destinations pour améliorer votre niveau de langue. Alors, êtes-vous prêt à vivre des moments uniques ? Contactez-nous 02 513 30 30 / www.ef.com EFBelgique

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«Je pense que quand on sourit, on reçoit un sourire en retour.» FACILE À DIRE QUAND LE SOURIRE EN QUESTION EST AFFICHÉ PAR LA TOP-MODEL HEIDI KLUM!

Pralines d’automne

L’été est fini! Enfin! Voici maintenant le meilleur moment de l’année, celui où on peut se jeter sur les chocolats et autres sucreries sans avoir à se montrer en maillot deux heures plus tard! Oubliés tous les sacrifices estivaux, fais-toi maintenant plaisir avec les nouveautés automnales de Corné Port-Royal! Que distu par exemple d’une praline au pain d’épices ou d’un nouvel écrin pour pralines aux couleurs de l’automne? INFOS : WWW.CORNEPORTROYAL.COM

Do you speak belge?

«Eh ket, tu t’es encore sketté une bonne guinze dans ton kot hier soir?» Si tu n’as pas tout compris à cette phrase, c’est que tu es soit un étudiant Erasmus français en visite dans notre plat pays ou que tes parents ont proscrit tous les belgicismes les plus savoureux tout au long de ton éducation! Si tu veux parfaire ton vocabulaire avec plus de six-cent mots, expressions et autres usages typiquement belges, délecte-toi du recueil Do you speak belge?, surtout destiné aux Français désireux d’apprivoiser la ‘langue belge’! Réalisé par l’équipe du magazine Juliette et Victor, il met en exergue toute la poésie et la richesse des expressions bien de chez nous! INFOS : WWW.JVMAGAZINE.BE

SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

CONCOURS

UN CARTABLE REMPLI DE PRIX GRÂCE À GUIDO! SURFE SUR WWW.GUIDO.BE/CONCOURS POUR PARTICIPER

Après un bel été et quelques amours de vacances, GUIDO se prépare aussi pour la nouvelle année académique. Les prix que nous avons collectés ces derniers mois commencent à peser dans notre sac à dos, nous te proposons donc de les gagner. Viens vite les chercher.

Parcours le monde grâce à KILROY et GUIDO

Parcours le monde seul ou avec ton/ta meilleur(e) ami(e). New York ou Los Angeles? Bangkok ou Bali? Ou une destination plus proche, comme Barcelone ou Milan? C’est à toi de choisir! Un grand gagnant gagnera un voucher voyage d’une valeur de 2000 euros et trois gagnants gagneront chacun un voucher voyage d’une valeur de 500 euros

Gagne 100 cartes d’étudiants internationales ISIC

Gagne 25 x 4 Golden Pass pour Walibi, Aqualibi et Bellewaerde

Tu recherches la meilleure façon de déstresser avant, après ou même pendant les examens? Grâce au Golden Pass, tu peux aller aussi souvent que tu veux à Walibi, Aqualibi et Bellewaerde pendant une année entière. De cette façon, tu ne manques aucune attraction et tu peux faire et refaire ton grand huit préféré aussi souvent que tu désires.

Incontournable lors de chaque rentrée académique: la carte ISIC, la seule et unique International Student Identity Card, reconnue dans 127 pays, dont tous les états-membres de l’UE. Dans ta ville étudiante aussi, la carte ISIC te propose des tas d’avantages. En plus, elle est valable jusqu’à la fin 2017.

TENTE TA CHANGE & DEVIENS COPILOTE PARTICIPE SUR WWW.CAR-PASS.BE/FR/VW-FUN-CUP.HTML

Gagne 100 x 2 tickets pour le film de ton choix

Que tu préfères une comédie romantique ou un film d’action musclé, ce concours est fait pour toi. Tu peux en effet choisir ton film! Commande déjà le pop-corn, réserve ta place et rends-toi dans le cinéma de ton choix. Mais n’oublie quand même pas de gagner! 100 gagnants auront ainsi la chance de profiter d’une chouette séance ciné à deux!

SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

Gagne ta place de copilote pour la VW Fun Cup

Tu aimes rouler à plein gaz, mais tu veux éviter les amendes? Le caoutchouc brûlé est ton odeur favorite? Et les traces de freinage n’ont rien à voir pour toi avec les WC? Nous te proposons donc de réaliser ton rêve le plus fou. GUIDO et Car-Pass offrent la chance à six gagnants de participer comme copilote à la course la plus chouette de l’année: la VW Fun Cup.

LA VOITURE SANS ESTCHAUFFEUR (QUASI) LÀ... Dans le monde de l’automobile, la question, pour beaucoup, est: à quand la voiture autonome? Nous faisons brièvement l’état de la question.

TEXTE TONY VERHELLE (RÉDACTEUR DU ‘MONITEUR AUTOMOBILE’)

La génération des babyboomers (si l’on tient à les cataloguer et à les couler dans un moule) rêvait de sa propre auto et sitôt atteint l’âge légal pour l’obtention du permis de conduire, la voiture d’occasion trônait dans le garage. Cette époque est révolue depuis longtemps et à présent, le jeune qui atteint cet âge béni (18 ans) du droit de vote et du permis de conduire fait davantage la fine bouche. D’aucuns le passent directement, d’autres (de plus en plus nombreux) ne voient pas le permis comme une priorité: la mobilité demeure importante, mais pas tant l’auto en tant que mode de transport personnel (et en tout cas pas comme propriétaire).

Depuis quelques années paraissent dans la presse généraliste et spécialisée des tas d’articles à propos de la voiture autonome, celle qui roule toute seule. Sans trop s’embarrasser de connaissances en la matière ou tout simplement en matière technique, on fait miroiter aux yeux du lecteur ébahi les plus belles perspectives. Pas étonnant que nombre de gens qui ne tiennent pas à devenir partie intégrante du trafic routier se passionnent pour cette nouvelle technologie. D’où ce petit tour d’horizon. Où en sommes-nous pour l’heure?

Encore un peu de patience

Techniquement, beaucoup est possible, mais pas encore tout. On sait que l’auto Google a déjà parcouru pas mal de millions de kilomètres sans incidents notables, mais elle roulait dans un environnement connu d’elle et souffrait peu de conditions atmosphériques défavorables. Lorsqu’il neige, par exemple, beaucoup d’indications disparaissent (surtout sur la route elle-même) que les voitures autonomes utilisent pour fonctionner. Dès lors, les cartes doivent être encore plus détaillées que maintenant. C’est à cela que l’on travaille le plus dur en ce moment et c’est le sujet majeur d’échanges entre les constructeurs automobiles et les entreprises de gestion de données. Les premiers ont compris qu’ils ne pouvaient pas rater le train de l’innovation, les seconds ont bien dû constater qu’être le roi de la gestion de données ne signifie pas nécessairement que l’on est à même de construire de bonnes voitures. Pour notre part, nous pensons que la vraie voiture autonome ne doit pas seulement être capable de se promener par ses propres moyens; elle doit aussi impérativement pouvoir communiquer avec les autres véhicules. Combiner les deux techniques est la meilleure manière d’arriver à ses fins.

‘Le Moniteur Automobile’, LE périodique belge de l’automobile. Toutes les 2 semaines, tout sur les véhicules les plus récents PLUS D'ARTICLES AUTO SUR WWW.GUIDO.BE

Points de vue juridique et éthique

Quand tous ces problèmes seront résolus, il en restera encore, d’ordre juridique, et même quelques-uns d’ordre éthique. Sur le plan juridique, en ce moment, tout conducteur demeure responsable de tout ce que lui et sa voiture font. Il faudra définir une frontière, un accord, pour savoir à partir de quel moment un véhicule peut être considéré comme autonome. À partir de ce moment, ce ‘robot’ pourra être juridiquement responsable et, cela va de soi, devra aussi être assuré. Pas simple, car cela requiert de nouvelles conceptions en la matière. Mais il y a plus: des occurrences imprévues devront être intégrées dans les calculateurs de la voiture roulant en mode autonome, y compris des événements qui donnent lieu inévitablement à un accident. La technique doit se focaliser dessus: la sécurité des occupants de la voiture est-elle primordiale ou faut-il également tenir compte des autres usagers (y compris les usagers faibles)? Et si oui, comment faire et en vertu de quelle hiérarchie? En d’autres termes un peu plus crus, mais aussi plus réalistes: au cours d’une manœuvre d’évitement, l’auto doitelle percuter un vieillard au lieu d’une mère avec son bébé ou doit-elle se jeter contre un mur, faisant ainsi courir un plus grand danger à ses occupants? On le voit, de nombreuses questions requièrent encore une réponse claire. Ici aussi, l’évolution va être graduelle et, dans un premier temps, la voiture autonome devra rouler en mode semi-autonome et, surtout, dans des circonstances contrôlées. Mais son avènement est aussi sûr que 2 et 2 font 4. Simplement, il faudra encore un peu plus de patience que d’aucuns l’avaient espéré. SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

PARTICIPE À LA COURSE FINALE DE LA

VW FUN CUP 2016!

ET O D I U G ASS P R A C NT 6 E R F F O S DE E C A L P OTES L I P O C

Le 29 octobre, la saison 2016 de la VW Fun Cup prendra fin avec la course finale sur le circuit sinueux de Mettet. Grâce à GUIDO et CarPass, six gagnants auront la chance d'y participer en tant que copilote. Ça promet d'être captivant car la vitesse maximale de ces coccinelles peut atteindre jusqu'à 200 km/h. Une voiture aux couleurs de Car-Pass participe au championnat de la VW Fun Cup dans la catégorie deux places. Le design de la voiture est un clin d’œil au spot TV de Car-Pass. On dirait ainsi que le conducteur, vitre baissée et le coude nonchalamment posé sur la portière, zigzague adroitement en marche arrière sur le circuit. La particularité de cette compétition est le fait que des passagers peuvent y prendre part. Il s’agit d’une expérience unique, durant laquelle ils peuvent éprouver les sensations de la compétition automobile. Toutes les équipes roulent en Be Cox. La Be Cox a le look d’une coccinelle, mais sous la carrosserie en polyester, on trouve un solide châssis tubulaire avec un moteur en position centrale arrière pour une répartition optimale des masses. Le moteur essence VW 2 litres

moteur développe 175 cv. Il est plombé, tout comme la boîte de vitesse et le système d’injection; toute manipulation est rendue impossible, les performances sont donc nivelées et la différence se fait au pilotage. Le freinage, sans assistance, est assuré par des disques ventilés. Les suspensions réglables sont du type Mc Pherson et toutes les voitures sont équipées de pneumatiques de type Uniroyal Rainsport. Le tout pour un poids total de 750 kg.

TENTE TA CHANCE SUR WWW.CAR-PASS. BE/FR/FUN-CUP

En bref, prendre part à la VW Fun Cup est une chance exceptionnelle qui ne demande pas d'expérience de course préalable. GUIDO et Car-Pass offrent la chance à six gagnants de participer comme copilote à la dernière manche de la saison le samedi 29 octobre sur le circuit de Mettet.

SPORT

AXELLE DAUWENS (SAUTEUSE DE HAIES) Année après année, Axelle Dauwens a réussi à se hisser sur la première place des Championnats de Belgique dans le 400 mètres haies, mais l’athlète de 25 ans n’a malheureusement pas réalisé de nouveau record lors des J.O. de Rio. Pourtant, nous sommes toujours fan de cette sportive généreuse. Toi aussi, après cette interview, sauf si tu l’étais déjà auparavant, bien entendu. SOFIE VAN ROSSOM

GUIDO : Tu as commencé l’athlétisme pendant les Jeux Olympiques de 2008, et deux Olympiades plus tard, tu en faisais partie. Tout a donc été très vite pour toi? AXELLE : En huit ans de temps, en effet. Pendant mes études secondaires, j’ai suivi des études de sciences du sport, une orientation qui propose beaucoup de sport. Pendant mes études en communication à Gand, j’ai voulu continuer à faire du sport, j’ai donc décidé de devenir membre d’un club d’athlétisme. Un peu plus tard, j’ai découvert les haies et j’ai trouvé cela plaisant, je me suis donc focalisé là-dessus. GUIDO : Avec succès. Tout en continuant tes études. Tu étais une bonne étudiante? AXELLE : Je travaillais beaucoup, oui. Au début, en tout cas. (rires) Après les humanités, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre, je recopiais donc sagement mes cours et je commençais toujours à étudier bien à l’avance. Ces trois années se sont déroulées sans problème, j’ai donc essayé de voir si ça allait aussi fonctionner à l’unif. Je me suis inscrite en Politique Internationale. Grâce au statut de 46

J’ai même repoussé d’un an mon mémoire, que je viens seulement de rendre il y a quelques mois. J’ai aussi eu quelques examens de passage. Soit, j’ai mes diplômes et c’est le plus important. GUIDO : Que veux-tu en faire maintenant? AXELLE : Pendant mes études en communication, j’ai réalisé un stage dans la maison de production Woestijnvis, ce qui m’a beaucoup plus. Attention, j’ai dû aussi effectuer des tâches qui ne me semblaient pas très enrichissantes. Comme un job d’étudiant donc. Mais ça fait partie du jeu. Si je n’avais pas atterri dans le monde de l’athlétisme, j’y serais bien restée. Ou quelque chose dans la même direction. GUIDO : Tu es de plus en plus populaire. Tu reçois beaucoup de courrier de fans? Des hommes qui te demandent en mariage? AXELLE : Non, ça ne va pas aussi loin. Je reçois de temps à autre des demandes d’ami sur Facebook ainsi que des messages. Dans les jours et les semaines qui ont précédé les Jeux de Rio, par exemple. «Quand cours-tu?», «Tu y es déjà?», «Bonne chance, on va te suivre», etc. J’essaie de répondre au maximum, même si ce n’est qu’un court merci. Histoire qu’ils ne pensent pas: quelle impolie celle-là. GUIDO : Tu as du temps pour ça? On a l’impression que tes journées sont déjà bien chargées. AXELLE : J’ai un programme très strict, c’est vrai. Je m’entraîne chaque jour, même le premier janvier par exemple, mais j’ai encore du temps libre. On peut comparer cela à quelqu’un qui travaille à temps plein, les heures sont juste différentes. Je fais aussi parfois du shopping. Pour les city-trips, je dois malheureusement passer mon tour, car je dois rester dans le quartier de mon lieu d’entraînement. Après le Mémorial Van Damme, qui a lieu fin août, je prends toujours un mois de repos. Trente jours sans athlétisme, je peux enfin desserrer la ceinture. Je pars alors en voyage, je bois un peu plus… Et si je veux une glace tard le soir, je me le permets enfin. GUIDO : Je me disais bien que j’avais aperçu une petite bouée...

«Au plus j’étais occupée avec l’athlétisme, au moins j’accordais du temps à mes études» sportif de haut niveau, j’avais le droit de déplacer certains examens, ce qui était pratique, étant donné que beaucoup de compétitions avaient lieu en juin. Vu que j’étais de plus en plus occupée avec l’athlétisme, j’ai passé moins de temps à étudier. Je faisais plus les choses en dernière minute.

SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

PRESENTE

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samedi 5 novembre 2016

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RUBRIEK

é f a c Le n o b t es ut! o t r pou «Pardon?!» Nous n’en croyons pas nos oreilles quand Dr Jos nous invite au lever du jour dans un coffee-room. Apparemment, des miracles sont encore possibles. RENÉ VAN CAESBROECK

Le docteur est en terrasse, en train de siroter un petit expresso quand nous arrivons à sa rencontre. Nous lui demandons prudemment s’il a décidé d’arrêter de boire des Trappistes. Son rire se fait alors entendre à des kilomètres à la ronde. «Jamais de la vie,» dit-il. «C’est justement pour cette raison que je dois accorder une cure de café à mon foie de temps à autre.» GUIDO : Une cure de café? DR JOS : (approuve) Il n’y a rien de

mieux pour le foie qu’une tasse de café. Mais j’y reviendrai plus tard. As-tu déjà entendu parler des medical flip-flops?

GUIDO : Euh... Des sortes de tongs? DR JOS : Idiot! Non, les medical flip-

flops sont des virages à 180 degrés quand on parle de certaines choses qui seraient bonnes ou mauvaises pour la santé. Le café en est un bon exemple, et cette histoire est vieille comme le monde. Tu te souviens que j’ai une fois appelé le chocolat ‘le viagra de Montezuma’? Eh bien, le café peut maintenant être considéré comme ‘le viagra de Mohammed’. (glousse) GUIDO : Vous vous aventurez en terrain glissant... DR JOS : Pas du tout, car ce sont les Arabes qui ont introduit le café en leur temps. Il fut d’abord interdit à

La Mecque, aux débuts de l’Islam, car ils pensaient que le café mènerait à un comportement dissolu. Mais cette interdiction n’a pas duré longtemps. GUIDO : Et en Europe? DR JOS : Chez nous, le café est devenu populaire à partir du 17ème siècle. Et il y a une bonne raison, car à cette époque, l’eau potable n’était pas encore disponible. En conséquence, les jeunes et les vieux buvaient des boissons fortes et de la bière, car l’alcool stérilise. Le café était donc une bonne alternative non-alcoolique: étant donné que l’eau était bouillie, elle se libérait de ses bactéries. Pendant cent ans, tout le monde s’en est donné à cœur joie jusqu’à ce que les conneries commencent à se proliférer dans les années septante du vingtième siècle. Dans le New England Journal of Medicine, une étude a lié les grandes doses de café - plus de six tasses par jour - aux attaques cardiaques et à d’autres maladies SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

DR JOS

cardiovasculaires. Soudain, le café est devenu notre meilleur ennemi. Des conneries, évidemment. GUIDO : Je ressens pourtant des palpitations quand j’ai bu trop d’expressos… DR JOS : Ah, un peu d’arythmie suite à un abus de caféine, ça ne peut pas faire de mal, un cœur sain peut s’en accommoder. C’est autre chose qu’une attaque cardiaque. Non, cette étude n’est pas correcte, car les chercheurs n’ont pas pris en compte le fait que les gros buveurs de café cumulaient aussi d’autres comportements à risque, comme la cigarette. C’est pour cette raison aussi que d’autres études ont émergé, qui ont lié le café à un plus fort risque de cancer, ce qui est tout aussi inexact. Encore mieux: depuis quelques années, des études paraissent, mettant en lumière les bénéfices du café sur la santé, grâce aux polyphénols antioxydants qu’il possède. Voici un exemple de spectaculaire medical ﬂip-ﬂop! GUIDO : Boire du café est donc bon pour le cœur? DR JOS : (résolu) Oui! Moins d’insuffisance cardiaque, moins d’artériosclérose… Et ce n’est pas tout. Les buveurs de café ont moins de diabète, et le café possède même des effets prouvés contre les cancers du mélanome, de l’intestin et de la prostate. GUIDO : On dirait presque que le café est bon pour tout? DR JOS : En fait, oui. Sur les dépressions et les pulsions suicidaires, il semble également faire effet. Certaines voix se sont même fait entendre pour élever le café au statut de functional food. Pour recommander le café d’un point de vue médical, ou même peut-être de permettre aux docteurs d’en prescrire à leurs patients, simplement parce que des études ont démontré que les buveurs de café vivent plus longtemps que les gens qui n’apprécient pas cette boisson. GUIDO : Au début de notre conversation, vous parliez du foie. DR JOS : Ah ah! (des étincelles dans les yeux, le docteur appelle la serveuse) Belle blonde? Pouvez-vous nous apporter deux expressos et autant de genièvres, s’il vous plait? (se frotte les mains) Ha haa, tu commences à suer hein, Van Caesbroeck? S’enfiler un alcool à neuf heures du matin, à jeun… Ça ne peut pas être bon pour le foie, tu ne penses pas? Non, pas vraiment, mais… on y ajoute une tasse café! Voici l’effet ultime du café sur la santé: il est apparu qu’on déSEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

nombrait moins de cirrhoses du foie chez les amateurs d’arabica. Donc, si tu as l’habitude de régulièrement surcharger ton foie de Trappistes ou d’autres boissons alcoolisées, affonne alors aussi une tasse de café. Si tu le bois noir - le café pur, sans sucre - il est même garanti sans calorie. Et tu sais quoi: si tu trouves le café noir trop amer, ajoutes-y un morceau de sucre, car le café te protège contre le diabète. (rigole grassement et se débarrasse en une gorgée de son genièvre). GUIDO : Quelle dose journalière de café conseillez-vous? DR JOS : Oh, c’est difficile. La règle empirique est de 200 à 300 milligrammes de caféine par jour, ce qui équivaut à quatre à six tasses. (reniﬂe son expresso) Mais le problème est qu’il est difficile à évaluer la teneur en caféine d’une tasse. Cela dépend de la façon dont il est préparé. Et en plus, cela varie selon les personnes, tout est une question de pharmacogénétique. Certaines personnes possèdent des cytochromes qui sont plus actifs que les autres. Ce sont les enzymes du foie qui détruisent la caféine. Ces gens peuvent littéralement avaler des litres de café avant que cela leur fasse quelque chose. GUIDO : (plein d’espoir) Ce sont les mêmes personnes qui peuvent s’enfiler un bac de Trappistes sans aucun problème? DR JOS : (rires) Non, malheureusement. L’alcool est détruit par d’autres enzymes hépatiques.

DR. JOS RECOMMANDE LA LECTURE DES OUVRAGES SUIVANTS: Lee e.a., Plasma concentrations of coffee polyphenols and plasma biomarkers of diabetes risk in healthy Japanese women, Nutr-Diabetes., jun. 2016 Liu e.a., Higher Caffeinated Coffee Intake Is Associated with Reduced Malignant Melanoma Risk: A Meta-Analysis Study, PLoSOne., jan. 2016 Wierzejska, Coffee consumption vs. cancer risk - a review of scientific data, Rocz-Panstw-Zakl-Hig., 2015 Loftfield e.a., Association of Coffee Consumption With Overall and Cause-Specific Mortality in a Large US Prospective Cohort Study, Am-J-Epidemiol., dec. 2015 Liu e.a., Coffee Consumption Decreases Risks for Hepatic Fibrosis and Cirrhosis: A Meta-Analysis, PLoS-One., nov. 2015 Grioni e.a., Espresso coffee consumption and risk of coronary heart disease in a large Italian cohort, PLoS-One., mei 2015 Panza e.a., Coffee, tea, and caffeine consumption and prevention of late-life cognitive decline and dementia: a systematic review, J-Nutr-Health-Aging., mrt. 2015 Whayne, Coffee: A Selected Overview of Beneficial or Harmful Effects on the Cardiovascular System?, Curr-Vasc-Pharmacol., 2015 Saab e.a., Impact of coffee on liver diseases: a systematic review, Liver-Int., apr. 2014 Dórea e.a., Is coffee a functional food?, Br-J-Nutr., jun. 2005

«Il faut accorder une cure de café à ton foie de temps à autre» 49

DA L O V E P R O F E S S O R

DJ LUBRICATOR

Yo Love Professor,

J’ai été vérifier en ligne, mais un tel accessoire Fleshlight de masturbation coûte près de 50 euros. N’existe-t-il pas une marque moins chère? DA LOVE PROFESSOR :

DA LOVE PROFESSOR HE WILL PIMP UP YOUR

Construis-le toi-même! Place un gant de chirurgien entre deux éponges à récurer et installe le tout dans un tube vide de chips Pringles. Plie le bas du gant sur les rebords, sors un tube de lubrifiant et c’est parti.

LOVE LIFE!

SHANA

Cher Love Professor,

J’en ai marre des rasoirs et j’aimerais me faire faire le maillot dans un salon professionnel. Faut-il pour autant se retrouver les jambes écartées et à poil pour réaliser un tel chantier? DA LOVE PROFESSOR :

Non, on te donnera certainement un slip en papier jetable.

ALEXANDRO

Bonjour Love Professor,

Qui peut voir quand je regarde du porno sur mon smartphone? DA LOVE PROFESSOR :

Mark Zuckerberg, Sundar Pichai, Tim Cook, Satya Nadella, Elon Musk, Jenna Jameson et ta mère.

SIMEON

Hey Love Professor,

Dans le bar homo que je fréquente, un mec m’a conseillé de rechercher ce qu’était le sounding. Vu que j’ai peur de me retrouver avec des virus sur mon ordinateur portable, je n’ai pas osé le faire. Vous pouvez m’en dire plus? DA LOVE PROFESSOR :

OK, mais tiens-toi bien. Le sounding est une pratique fétichiste consistant à insérer des longues vis ou des boulons (de préférence en plastique, sinon c’est très dangereux) dans leur pénis, afin d’élargir un maximum l’urètre et ainsi pouvoir le doigter. Ouch! Mais on ne fait que répondre à ta question, Simeon. 50

Tamise les lumières, ravive ta flamme, laisse une petite musique d’ambiance se glisser dans tes oreilles et ouvre une bonne huile de massage car Da Love Professor is in da house! Il saura satisfaire tout le monde: des plus timides aux plus aventuriers… Tu as des problèmes de cœur? Demande alors conseil au Love Professor. He will pimp up your love life.

TU AS UNE QUESTION POUR THE LOVE PROFESSOR? ENVOIE UN MAIL À REDACTION@GUIDO.BE

LIESBETH

Hello Love Professor,

Depuis trois semaines, j’ai un nouveau petit ami. Nous n’avons pas encore fait l’amour, car j’aimerais mieux le connaître avant de passer à l’acte. Mais aujourd’hui, j’ai trouvé une rose dans ma boîte aux lettres avec un message très clair: «es-tu prête à perdre ta petite ﬂeur?». Que faire maintenant? DA LOVE PROFESSOR :

Si tu n’es pas encore prête, coupe simplement la rose et envoie le reste avec le message: «Patience, sinon je viens couper ta tige». SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

GAMES

I Am Setsuna

No Man’s Sky

PLAYSTATION 4

Durant les Jeux Olympiques de Rio, le Japon s’est encore distingué comme la référence dans le domaine des jeux vidéo quand le premier ministre Abe est apparu costumé en Super Mario pendant la cérémonie de clôture. Le catalogue des jeux de Nintendo est impressionnant, mais le Japon vaut bien mieux que ça dans le monde virtuel. C’est aussi, entre autres, le lieu de naissance des role playing games les plus originaux de ces dernières années. I Am Setsuna est un jeu qui s’inscrit dans cette tradition. Le système de combat et le gameplay sont très reconnaissables pour les fans de RPG, mais c’est surtout l’histoire qui fait de I Am Setsuna un immanquable. La plupart de ce type de jeux se concentre uniquement sur les combats. Dans I Am Setsuna, l’ambiance est déterminante, ce qui risque aussi de passionner les non-adeptes du genre. Setsuna est une jeune fille qui s’embarque dans une quête pour protéger le monde contre le mal dans un paysage enneigé et hostile. Ta mission est donc de l’aider à atteindre son but sans encombre. La musique doucereuse, la tristesse des paysages et l’ampleur épique de l’odyssée risquent de te tenir en haleine pendant plus longtemps que prévu.

I Am Setsuna

No Man's Sky

No Man’s Sky est littéralement un jeu sans frontières, car son but est d’explorer l’espace, aussi infini soitil. Dans No Man’s Sky, on peut débarquer sur pas moins de 18 trillons de planètes. En chiffres, ça donne ceci: 18.000.000.000.000.000.000, il y a donc de la matière pour des heures de plaisir devant son écran! L’objectif est de découvrir un maximum de ces planètes afin de faire des affaires avec d’autres joueurs, qui ont de leur côté découvert des planètes avec d’autres matières premières et des caractéristiques différentes. L’argent gagné peut ensuite être investi dans des meilleurs vaisseaux qui te permettent d’aller encore plus loin dans ta conquête de l’espace. Ça semble clair comme de l’eau de roche, mais ne te méprends pas car le mécanisme du jeu est plus compliqué qu’il n’y paraît. Il faut en effet utiliser toute sa matière grise pour survivre, et c’est aussi la raison pour laquelle tu ne survivras peut-être pas à ce jeu. Beaucoup de gamers occasionnels risquent de trouver No Man’s Sky trop hermétique à leur goût avant d’en saisir toute sa beauté, car ce jeu n’est pas à proprement un blockbuster à la portée de toutes les manettes.

PLUS DE GAMES SUR WWW.GUIDO.BE

Mirror’s Edge Catalyst

TEXTE STIJN VAN KERKHOVE

PLAYSTATION 4, XBOX ONE

Le parkour a connu un succès aussi fulgurant qu’éphémère au même titre que les Flippos, le régime Montignac et les livres à colorier pour adultes. Cette discipline demande à ses adeptes de glisser avec grâce sur des rampes, de sauter au-dessus de murets et de réaliser des pirouettes fracassantes au sein du paysage urbain. Pour ceux qui manquent d’adresse ou de témérité, il leur était possible en 2008 de montrer ce dont ils étaient capable dans le jeu de parkour Mirror’s Edge, qui nous avait laissé un bon souvenir à l’époque. Electronic Arts a donc estimé opportun de donner une seconde vie à ce jeu après avoir farfouillé dans leurs archives à la recherche d’un nouveau jeu à ressusciter. Catalyst n’est pas la suite du premier jeu, mais se situe à mi-chemin entre le prequel et le reboot. Le personnage principal est toujours la superbe asiatique Faith, qui doit se frayer un chemin parmi plusieurs obstacles afin d’échapper à un gouvernement à la Big Brother alors qu’elle doit acheminer des messages d’un côté de la ville à l’autre. Le graphisme et les mouvements ont naturellement évolué en huit ans, mais peut-être les créateurs auraient-ils dû accorder la même attention à l’histoire et au mécanisme du jeu afin de susciter davantage de surprise.

Carmageddon: Max Damage Mirror's Edge Catalyst

Carmageddon: Max Damage

PLAYSTATION 4, XBOX ONE

À la fin des années 90, Carmageddon était un des jeux les plus populaires dans la cour de récréation. Non seulement parce qu’il était un des premiers jeux à se dérouler dans un monde ouvert, mais aussi parce que le but était de renverser un maximum de piétons en une seule partie. Le jeu a suscité tant de controverse qu’il fut interdit en Allemagne et en Grande-Bretagne, ce qui n’a rien changé à sa réputation, bien au contraire. En 2016, le concept de Carmageddon est toujours aussi discutable, mais aussi un peu dépassé, étant donné que les fans de violence et de baston en ont eu pour leurs frais avec des jeux comme Grand Theft Auto et Saints Row. Ces deux derniers jeux disposent en plus de dizaines de sous-intrigues qui rendent la trame de Carmageddon plutôt maigre et inintéressante. Le Carmageddon originel est même encore plus intéressant que ce Max Damage. Le graphisme est largement en-dessous de la moyenne tandis que les commandes des différents voitures semblent copiées-collées de la version des années 90. Max Damage, mais minimum fun.

SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

NOUVEAU

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SITE-SEEING

Danse avec les Robots

LES 5 ATTRACTIONS À NE PAS MANQUER AU

FUTUROSCOPE

Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, s’il y a bien un parc d’attractions qui ne craint pas les affres de la météo, c’est le Futuroscope (à Poitiers, à moins de six heures de Bruxelles). Pratiquement toutes ses attractions se déroulent à l’intérieur et sont garanties presque sans files, contrairement à beaucoup de ses concurrents. Voici les cinq coups de cœur de GUIDO qui a visité les lieux cet été et en est ressorti complètement retourné!

TEXTE SD

La Machine à Voyager dans le Temps

Les Lapins Crétins! Quoi de plus délicieusement régressif que ces célèbres personnages de bande dessinée. Dans une attraction 4D complètement crétine, tu fais un bond dans le temps grâce à un vortex spatio-temporel, de la préhistoire à nos jours en passant par la Renaissance, pour constater que les ‘Bwaaah’ des quadrupèdes ont en réalité changé la face du monde. Hyper fun et à se tordre de rire…

L’Âge de Glace, l’Expérience 4D

C’est la nouveauté de cette année au parc de Poitiers. Retrouve Sid, Manny, Diego et tous leurs amis dans une aventure en 4D dont tu risques de te souvenir encore longtemps. Après avoir revêtu ta peau de bête, tu te retrouves plongé au temps des dinosaures. Une bonne dose d’humour, des effets spéciaux à couper le souffle et un plancher qui vibre au pas des dinos. Rafraîchissant.

Bienvenue sur le dance-floor le plus vertigineux de la planète! Pas besoin d’être une star de la piste de danse pour se déhancher sur les meilleurs hits de Martin Solveig. Il suffit d’embarquer dans un des robots de la piste de danse, de choisir son niveau d’intensité (on te conseille le niveau supérieur - n°3 - pour les meilleures sensations) et te voilà parti pour une danse endiablée qui risque bien de te retourner la tête, dans tous les sens du terme…

La Forge aux Étoiles

À la tombée de la nuit, le Futuroscope a pris l’habitude de proposer à ses visiteurs un spectacle de haut vol au-dessus de son lac, mêlant prouesses artistiques, féerie aquatique et effets spéciaux révolutionnaires. Cette année, c’est au Cirque du Soleil qu’a été confiée cette mission. Pour en prendre plein les yeux à l’issue d’une journée magique dans le parc.

Arthur, l’Aventure 4D

Il s’agit ici d’Arthur et les Minimoys, le film d’animation imaginé par Luc Besson. Élue meilleure attraction au monde en 2011, elle te permet de rétrécir et d’apprécier un vol à bord d’une coccivolante comme si tu étais téléporté dans le monde féérique des Minimoys. Grâce à une combinaison de technologies inédite, les sensations sont décuplées et forcément intenses. PLUS D’INFOS SUR WWW.FUTUROSCOPE.COM SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

M U LT I M É D I A

HTC 10

Il fut une époque où Apple détenait le monopole dans les smartphones les plus évolués tandis que la concurrence se bornait à sortir des appareils semblant tout droit débarqués de l’usine pour jouets de Fisher-Price. En 2016, l’iPhone est attaqué de toutes parts par un peloton d’appareils Android assez intéressants. À la tête de ce peloton, c’est surtout Samsung qui mène la danse, mais HTC vise cette année le podium avec son HTC 10. Dès que tu as le HTC 10 entre les mains, la finition en métal donne immédiatement l’impression que tu en as pour ton argent. Le seul inconvénient à cette finition en métal étant que le smartphone peut vite surchauffer quand tu utilises des apps exigeantes telles que YouTube. Le plus surprenant, c’est la bordure autour de l’objectif de l’appareil-photo. Le HTC 10 possède une lentille de 12 mégapixels qui te permet de réaliser de superbes photos. La front camera de 5 mégapixels est aussi d’une qualité rarement rencontrée. Niveau logiciel, le HTC 10 est fourni de la dernière technologie Android, ce qui ne le distingue naturellement pas vraiment des modèles de LG ou Samsung. Tu choisiras donc principalement le HTC 10 pour son processeur puissant, son appareil-photo performant et son look parfait. PRIX: 700 EUROS PLUS D’INFOS : WWW.HTC.COM

Sony XB7

La vie est une fête, c’est encore plus vrai quand on est étudiant. Pas d’année académique réussie sans une fête de kot dès les premiers jours de la rentrée. Mets les chopes au frais, achète quelques paquets de chips bon marché et tu es déjà bien parti pour que cette fête soit un succès. Si tu as l’ambition de faire un show dont on se souviendra longtemps (tes voisins aussi!), on ne peut que te conseiller de te procurer de toute urgence le Sony XB7. Grâce à ce haut-parleur, tu peux non seulement distiller les derniers hits à la mode dans ton commu, mais l’appareil est également pourvu d’une installation de lumières intégrée. Les strobes et speakerlights vont et viennent sur le rythme de la musique afin de transformer ton kot morne en une discothèque grandeur nature. Via l’app Songpal de Sony, tu transfère facilement la musique de ton téléphone sur le haut-parleur, mais tu peux tout aussi bien diffuser les morceaux de ton service de streaming favori. Si tu as gagné au Lotto et que tu veux définitivement avoir des problèmes de voisinage, il est possible d’installer un deuxième XB7 pour une soirée en stéréo. PRIX: 350 EUROS PLUS D’INFOS : WWW.SONY.BE

COOL APPS POKÉMESH (ANDROID)

Désespérément à la recherche du Charmander ou Snorlax manquant à ta collection? Grâce à ce radar, tu te rapproches d’une collection Pokémon Go complète.

BITMOJI (IOS ET ANDROID)

Réalise tes propres stickers pour Snapchat.

PRISMA (IOS ET ANDROID)

Transforme tes photos en tableau de maître en un seul click.

50 50 (IOS ET ANDROID)

Un jeu de réflexion addictif dans lequel tu dois couper aussi précisément que possible des objets divers en deux.

TEXTE STIJN VAN KERKHOVE

Seagate Backup Plus Ultra Slim

Si on ne devait te donner qu’un seul conseil en ce début d’année académique, ce serait de faire régulièrement des backups. Il n’y a en effet pas de catastrophe plus désastreuse pour ta carrière d’étudiant que de perdre tes résumés de cours ou l’ébauche de ton mémoire. En-dehors de ces travaux scolaires, tu possèdes certainement des tas de choses que tu ne supporterais pas de voir disparaître de ton disque dur, comme les photos de soirées compromettantes de tes amis, les premières pages de ton autobiographie et la vidéo de ton premier acte héroïque consistant à attraper la floche du carrousel alors que tu n’avais pas encore six ans. Le Seagate Backup Plus Ultra Slim est sans aucun doute un des disques durs externes les plus stylés pour conserver tous ces documents de première importance. L’imprimé moderne sur sa finition en aluminium ne fera pas tache sur ton bureau. En plus, l’appareil est à peine plus grand qu’un portefeuille, ce qui te permet de l’emmener partout avec toi. Malgré son petit format, il est possible d’y stocker jusqu’à 2TB: 500.000 chansons ou 320.000 photos de haute résolution. Un espace suffisant pour toute ta carrière académique en somme.

SHARE THEMEAL (IOS ET ANDROID)

Fais un geste et offre un repas aux enfants dans le besoin dans cette app des Nations Unies.

GOOGLE DUO (IOS ET ANDROID)

PRIX: 90 EUROS PLUS D’INFOS : WWW.SEAGATE.COM

La réponse de Google à Facetime. SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

D V D & B L U - R AY

The Danish Girl

L’histoire vraie de Lili Elbe, née Einar Wegener, l’artiste danoise connue pour être la première personne à avoir subi une chirurgie de réattribution sexuelle. Dans le rôle de cet homme qui se découvre peu à peu des envies de devenir une femme, Eddie Redmayne fait des étincelles. Mais comment passer sous silence la merveilleuse interprétation de la femme délaissée par Alicia Vikander… Par amour, celle-ci restera en effet aux côtés de son mari pendant toutes les étapes de sa transformation. Une formidable ode à l’amour. BONUS DVD : Making of

Creed

Après six épisodes, la saga de Rocky Balboa commençait doucement à tourner en rond et à s’essouffler quelque peu. Pourtant, cela n’a pas empêché Sylvester Stallone d’accepter de remettre ses gants pour un spin-off intelligent et mené de main de maître par Ryan Coogler (jeune réalisateur qui connaît bien la rue et avait signé un premier film percutant, Fruitvale Station). On y suit Adonis Johnson, le fils d’Apollo Creed, l’ancien meilleur ennemi de Rocky, décédé avant sa naissance. Même si sa mère essaie par tous les moyens de le mettre à distance de la boxe, il se met en tête de retrouver Rocky et d’en faire son entraîneur. Un film punchy, dont les scènes de boxe sont à couper le souffle.

Le nouveau

Une comédie d’ados rafraîchissante, qui ne se prend pas la tête et ne vire pas dans le scato, c’est une bonne nouvelle! Dans Le nouveau, on suit les premiers pas de Benoit dans son nouveau collège. Entre les difficultés à se faire de nouveaux amis, ses premiers émois amoureux avec une jolie Suédoise et un oncle paumé qui essaie de lui donner des bons conseils (Max Boublil, hilarant à souhait!), il n’aura de cesse d’essayer de s’intégrer. Une belle brochette d’acteurs inconnus rehaussent de leur présence cette comédie plaisante et revigorante. BONUS DVD : Aucun

BONUS DVD : Becoming Adonis

T H E DA N I S H GIRL

STEVE JOBS

Steve Jobs

Après l’échec d’Ashton Kutcher qui n’avait pas les épaules assez solides pour se faufiler dans le costume du cofondateur d’Apple, c’est au tour de Michael Fassbender de se glisser sous les traits de Steve Jobs. Un choix payant, comme celui de Danny Boyle (Trainspotting, La plage) de se focaliser sur trois événements-clés de la carrière du prodige: le lancement du Macintosh en 1984, celui de NeXT Cube en 1988 et de l’iMac en 1998. Par le prisme de ces keynotes iconiques, on comprend mieux la personnalité de l’homme de génie que fut Steve Jobs.

CREED

ROOM

Room

Alors qu’elle était encore inconnue du grand public quelques semaines avant la cérémonie, c’est Brie Larson qui est repartie avec la statuette de la meilleure actrice lors des Oscars décernés en février dernier. Il faut dire que sa prestation dans Room est à couper le souffle. Dans ce thriller oppressant, elle incarne une mère de famille retenue prisonnière avec son fils (né en captivité) pendant des années par un mystérieux kidnappeur. Si elle parvient ensuite à s’échapper, sa réinsertion dans le monde extérieur ne se fera pas sans heurts. Un thriller angoissant et un drame poignant sur la reconstruction.

BONUS DVD : Making of

UNDER THE DOME

Under The Dome (saison 3)

Au fil des saisons (et c’est heureusement la dernière), la série inspirée du roman de Stephen King s’est essoufflée et très fortement tarabiscotée. Dommage car l’idée de départ (un village se retrouve enfermé sous un dôme mystérieux) laissait présager de merveilleuses trouvailles scénaristiques. On quitte donc les héros de Chester’s Mill avec un sentiment mitigé même si on doit quand même avouer qu’on est resté jusqu’au bout pour connaître l’heureux dénouement de leurs mésaventures… BONUS DVD : Docu sur les coulisses de la saison 3, Scènes supprimées, Bêtisier, Final de la saison, Rencontre avec le chien Indy

TEXTE SD

BONUS DVD : Making ‘Room’, Recreating ‘Room’

LE NOUVE AU

SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

STRONGBOW NEW

APPLE CIDERS

Notre savoir-faire se dĂŠguste avec sagesse.

CINÉMA

Juste la fin du monde

Il existe des films dont on sait à l’avance qu’ils nous traverseront le cœur. Et Captain Fantastic est l’un d’entre eux. Un acteur polymorphe en vedette (Viggo Mortensen, toujours très habité par son personnage), une famille déglinguée et atypique, un road-movie en vieux bus des années 60, des personnages déracinés de toute civilisation, une chronique familiale douce-amère et un réel questionnement sur un mode de vie inhabituel et souvent mal perçu. Tels sont les ingrédients de ce feel-good-movie hyper rafraîchissant.

L’HISTOIRE : Après douze ans d’ab-

L’HISTOIRE : Un père vit avec ses six enfants

sence, Louis, un jeune écrivain très côté dans le show-business, revient sur les terres de son enfance afin d’annoncer à sa mère, à son frère et à sa sœur sa mort prochaine des suites d’une longue maladie. Mais dès qu’il arrive, les non-dits, les velléités familiales et les engueulades vont prendre le pas sur les retrouvailles émouvantes, empêchant le jeune homme de dévoiler la vraie raison de sa visite.

dans une forêt reculée des États-Unis. Déscolarisés et élevés à la dure, ces enfants n’ont jamais connu que la nature, la chasse, leur cabane et les livres que leur père daigne leur confier. Mais quand le destin frappe leur famille, les voici obligés d’arpenter les routes américaines et de découvrir un monde extérieur qui leur est totalement inconnu.

TEXTE SÉBASTIEN DALOZE

NOTRE AVIS : Après l’uppercut J’ai

Réparer les vivants

Auréolé du Grand Prix au dernier Festival de Cannes, Xavier Dolan a une nouvelle fois agité la Croisette avec ce film qui a comme d’habitude divisé les critiques. Entre les partisans du réalisateur et ses plus fervents adversaires, la bataille faisait rage. Pour son premier film avec un casting entièrement franco-français (Marion Cotillard, Léa Seydoux, Vincent Cassel, Nathalie Baye et Gaspard Ulliel dans le rôle principal), le jeune prodige s’est attelé à adapter la pièce de Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde.

tué ma mère et le poignant Mommy, Xavier Dolan retourne du côté de sa mère névrosée (très intéressante Nathalie Baye), le personnage qui le suit depuis ses débuts. Ce complexe d’Œdipe non réglé ainsi que ses lubies habituelles sont toujours présentes dans son nouveau drame, ce qui risque encore d’en agacer certains. Pourtant, malgré la lenteur de certaines scènes, on ne peut qu’acclamer le génie du Québécois. Il n’y a en effet que lui pour nous tirer des larmes sur Dragostea Din Tei d’O-Zone!

Captain Fantastic

NOTRE AVIS : Récompensé par le prix du Meilleur Réalisateur (Un Certain Regard) au Festival de Cannes, Captain Fantastic a secoué les zygomatiques de la Croisette en mai dernier. Cette comédie hilarante est notre coup de cœur de 2016 tant ses personnages sont attachants et ses questionnements abordés avec sincérité et sans jugement aucun. C’est qu’il est fantastique ce capitaine de famille ainsi que ses enfants aussi barrés qu’attendrissants. Un must.

Sortie le 19 octobre 2016

Son film précédent (Suzanne avec la magnifique Sara Forrestier) nous avait tant marqué que nous attendions avec impatience sa prochaine réalisation. Pour celle-ci, Katell Quillévéré (oui, c’est son nom!) s’est emparé du roman Réparer les vivants de Maylis de Kerangal (oui, c’est son nom!) et s’est entourée d’un casting plutôt éclectique: Anne Dorval, Kool Shen, Emmanuelle Seigner, Bouli Lanners, Tahar Rahim et Alice Taglioni. L’HISTOIRE : Après avoir défié les

vagues aux aurores, trois jeunes surfeurs ont un grave accident sur le chemin du retour. Si les deux premiers s’en sortent avec quelques contusions, le troisième est en état de mort cérébrale. À quelques kilomètres de là, à Paris, une femme attend la greffe providentielle qui pourra prolonger sa vie. Les vies de ces deux étrangers vont ainsi s’imbriquer l’une dans l’autre tandis que le corps médical essaie de faire entendre raison aux parents du jeune garçon. NOTRE AVIS : Si le sujet (le don d’organes, les parents face à la mort cérébrale de leur enfant, les médecins face à leur conscience) peut certainement en rebuter certains, la réalisatrice française ne tombe pas dans le piège du pathos et ausculte avec finesse les différents tenants et aboutissants d’une greffe salvatrice. Dommage cependant que le couple Emmanuelle Seigner-Kool Shen soit aussi improbable que la réconciliation entre Cyril Hanouna et Arthur!

Sortie le 9 novembre 2016 PLUS DE CRITIQUES CINÉMA SUR WWW.GUIDO.BE

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Ã&#x20AC; BICYCLETTE SUR JUPITER?

SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

MUSIQUE

Le Hollandais Johannes Sigmond est un drôle d’oiseau. Pour son cinquième album, ce grand échalas à la créativité débridée nous propose de partir à la conquête de… Jupiter! Rencontre sympa autour d’un double expresso sur la terrasse du Musée des Instruments de Musique à Bruxelles. CHRISTOPHE THIENPONT

JOHANNES SIGMOND : Jupiter est la

GUIDO : On peut donc parler d’al-

bum-concept, qui ouvre apparemment une trilogie? JOHANNES SIGMOND : Ce premier album est en effet le premier volet d’une trilogie. Il est composé de neuf titres. Le second album commencera donc ainsi à la plage 10. Jupiter est mon cinquième album et je voulais proposer quelque chose de différent. Et puis, j’avais aussi envie de travailler autrement, de sortir du processus de création habituel. Lorsque tu enregistres un album, c’est un peu comme si tu travailles sur un film. Ici, ma démarche est plus proche de celle des concepteurs d’une série. Les trois parties vont former un tout une fois qu’elles seront toutes les trois assemblées. GUIDO : Pourquoi avoir décidé de

changer de méthode de travail pour ce nouveau projet? JOHANNES SIGMOND : La plupart des SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

artistes travaillent de la manière suivante: ils produisent un album, partent ensuite deux ans en tournée, et commencent seulement à penser au disque suivant quand cette tournée a pris fin. J’avais envie de travailler différemment, et puis je suis également très impatient de nature… Je préfère continuer à composer et enregistrer entre les dates de concerts. En travaillant ainsi, je me sens nettement plus libre et créatif. Je suis convaincu que c’est une bonne idée, et j’ai d’ailleurs tout de suite obtenu le soutien du label lorsque j’ai fait part de mon envie de rompre par rapport à ma méthode de travail habituelle. GUIDO : Quand les deux autres volets se-

ront-ils disponibles?

JOHANNES SIGMOND : Les second et

troisième volets de la trilogie devraient paraître en mars et octobre 2017. Jupiter est d’une certaine manière un album en gestation. Le premier volet est terminé, et j’ai commencé à jeter les bases du second volet. Mais c’est seulement lorsque les trois albums seront disponibles que l’on pourra découvrir l’histoire dans son intégralité.

GUIDO : Dans quelles conditions cette pre-

mière partie a-t-elle été enregistrée?

JOHANNES SIGMOND : L’album a été enre-

gistré live en studio. Auparavant, j’entrais seul en studio, ou seulement avec un musicien. Et je jouais à peu près de tous les instruments. Cette fois, j’ai voulu capturer l’énergie du moment… Et j’ai donc invité les membres de mon groupe à participer aux sessions d’enregistrement. C’est la toute première fois que je bosse ainsi, et cela a permis d’obtenir un son différent, plus organique.

GUIDO : Et également plus sexy! JOHANNES SIGMOND : Tout-à-fait! (rires)

C’est un album plutôt festif, avec pas mal de titres dansants. C’est selon moi l’album le plus joyeux de Blaudzun. Je pense que ce côté sexy, c’est le saxophone baryton qui l’apporte.

GUIDO : Tu es un grand fan de cy-

clisme. La firme de disque va faire imprimer des housses de selles Blaudzun pour promouvoir cet album… Tu le savais? JOHANNES SIGMOND : Eh bien non, je ne le savais pas, mais je trouve l’idée plutôt intéressante. C’est super si Blaudzun peut permettre à des cyclistes de garder les fesses sèches! (rires) J’adore le cyclisme. Je roule beaucoup et je prends souvent mon vélo en tournée. Le nom de mon groupe est d’ailleurs inspiré d’un coureur cycliste danois des années 70. Un bonhomme qui n’a pas connu une grande carrière, mais dont le nom sonnait bien. (rires) Je vais régulièrement à des courses cyclistes, c’est un sport fascinant. GUIDO : Jupiter bénéficie d’une

sortie européenne?

JOHANNES SIGMOND : Absolu-

ment. Nous tournerons un peu partout en Europe: aux PaysBas, en Belgique, en Allemagne, en Suisse, … Blaudzun a déjà tourné aux Etats-Unis, mais je ne pense pas que nous nous y rendrons cette fois car il faut y passer énormément de temps si on veut espérer se faire un peu connaître. Je n’en éprouve pas le besoin, et il reste encore tellement d’endroits en Europe où nous sommes peu connus. En Flandre, on bénéficie d’une certaine notoriété mais nous ne jouons quasi jamais en Wallonie par exemple… J’espère que ton article permettra de changer les choses.

Blaudzun: Jupiter (V2) - Sortie le 7 octobre Blaudzun sera le 9 octobre en concert au Botanique

PHOTOS SANJA MARUSIC

plus grande planète du système solaire. En fait, elle est plus volumineuse que toutes les autres planètes réunies. C’est la cinquième planète par sa distance au Soleil. Grâce à la force de gravité, elle se prend toutes sortes de météorites qui foncent directement sur la Terre. Sans elle, la Terre aurait disparu depuis bien longtemps. Merci Jupiter! (rires) La musique, et l’art en général, ont souvent le même rôle dans notre vie. Je trouvais cette métaphore intéressante. La musique fait partie intégrante de ma vie, elle a une fonction vitale pour moi. Elle est présente dans les bons comme dans les mauvais moments, me permet de tenir le coup ou m’accompagne lorsque je veux faire la fête. En fait, elle est importante pour chacun d’entre nous, et pour notre société en général. Elle peut parfois même sauver des vies. Je suis parti de cette idée pour ce nouveau projet. Cette métaphore me parlait et m’a inspiré pour la genèse de ce disque.

Jake Bugg – On My One

John Cunningham - Fell

(VIRGIN)

(HOT PUMA)

Le Shérif de Nottingham a encore frappé! Attendu au coin du bois par une troupe qui fourbissait ses armes, Jake Bugg a surpris tout son monde en la prenant à revers. Fort des succès commerciaux de ses deux premiers opus, la nouvelle coqueluche de l’indie-rock british aurait pu poursuivre sur le chemin déjà balisé. Eh bien non! Il a osé quitter la route tracée pour labourer de nouvelles terres sans toutefois abandonner les sentiers connus. Retour à la country-folk pour l’entame de l’album et cet On My One ô combien autobiographique. Première mise en danger avec le carrément électro Gimme The Love… Danger écarté! Deuxième prise de risque lorsque Jake se sent l’âme d’un rappeur sur Ain’t No Rhyme: les lignes de la troupe sont enfoncées! Sans la moindre minute de répit, Bugg se couvre du chapeau et adopte la tenue du parfait folkeux pour nous fourguer Livin’ Up Country. L’ennemi est en déroute. La chance sourit à l’audacieux Jake Bugg.

ON MY ONE

FORE VERL AND

The Divine Comedy – Foreverland

TEXTE JM

(PIAS)

Six longues années après Bang Goes The Knighthood, les fans de The Divine Comedy se réjouissent du retour du plus flamboyant représentant de la pop symphonique. Neil Hannon, la divine comédie à lui tout seul, poursuit son chemin sans véritablement se réinventer. Le Nord-Irlandais ne perd en rien son sens de l’autodérision – voir le clip du single particulièrement décalé de la fable historique Catherine the Great - et son humour très british fera toujours mouche… auprès de son public. Outre la grande Catherine de Russie, Hannon se veut très historique en se présentant un bicorne sur la tête et la main cachée sous la veste pour nous chanter Napoleon Complex alors que quelques plages plus loin, il nous déclare I Joigned The Foreign Legion. C’est sûr, Neil Hannon a le sens de la mélodie dans la peau et les arrangements quasiment classiques (clavecin, piano, cordes et cuivres) frisent la perfection. Pas certain pourtant qu’il convaincra de nouveaux fans.

Quatorze ans après le magnifique Happy-Go-Unlucky, John Cunningham revient vers nous avec dix nouvelles perles pop regroupées dans ce splendide Fell. Né de la rencontre improbable de Lucy (In The Sky) des Beatles et de Brian Wilson à l’époque où les Beach Boys avaient des Good Vibrations, Cunningham a hérité de ses illustres ancêtres le sens de la mélodie raffinée et des arrangements soyeux. Une pop à la fois mélancolique et poussée au sommet de l’élégance qui n’a malheureusement jamais été reconnue que par quelques poignées de fans indéfectibles. Au point que ce nouvel opus de l’Anglais n’a vu le jour que grâce au crowdfunding et aux 6000 euros récoltés. Si vous avez loupé les cinq premiers albums de ce super-doué, ne ratez pas Fell et cette sublime invitation à le découvrir.

FELL

LES SOULIERS ROUGES

Marc Lavoine /Cœur de Pirate/Arthur H – Les souliers rouges (BARCLAY)

Inspiré du conte d’Andersen mais librement adapté par le duo Fabrice Aboulker pour la musique et Marc Lavoine pour les textes, Les souliers rouges nous raconte en 15 chansons l’histoire d’un opéra maudit. L’auteur de l’opéra (Marc Lavoine) tombe éperdument amoureux d’une danseuse (Cœur de Pirate) qui a signé un pacte avec un chorégraphe (Arthur H). À eux trois, ils forment un triangle amoureux pris au piège de ce ballet maudit. Les sentiments se croisent: les rêves de gloire de chaque membre du trio, l’ambiguïté des relations, l’amour qui défie la mort et la tragédie qui est en marche. Les onze premières plages posent les situations du trio et enfin survient le moment fort de la comédie musicale. La grande question déjà posée depuis des siècles par William Shakespeare: Vivre ou ne pas vivre. La chanson charnière de l’histoire et l’une des deux seules interprétées ensemble par l’excellent trio Lavoine-Cœur de Pirate-Arthur H.

Lisa Hannigan – At Swim (PIAS)

Quelques accords négligemment posés sur une guitare acoustique, une voix féminine se pose sur la mélodie et se fait doubler après quelques secondes. Un accord de guitare électrique et la voix s’envole. Elle plane dans les airs toujours doublée par son ombre. Elle se repose pour mieux reprendre son vol au rythme de la guitare acoustique et l’une ou l’autre sonorité métallique se niche comme pour nous rappeler que, malgré la beauté de l’emballage, le propos est sombre et le tableau est triste. Fall, la magnifique plage qui ouvre le troisième opus de l’Irlandaise Lisa Hannigan résume parfaitement l’ambiance générale des onze chansons de l’album produit par Aaron Dessner, le guitariste de The National. Dessner a réussi à ne pas réaliser de très belles chansons mais a privilégié les atmosphères pour nous proposer de très bonnes chansons. Et pourtant, les textes partent de la mélancolie et du mal du pays pour aboutir à la mort suite à une longue maladie. Les plus désespérés ne sont-ils pas les chants les plus beaux?

AT S W I M

Rick Astley – 50 (BMG)

Lors de vos diverses pérégrinations sur le net, et plus précisément sur YouTube, vous avez sans nul doute croisé le clip d’un rouquin âgé à cette époque de 21 ans. Nous sommes en 1987 et le clip, ridicule en diable, était pourtant le support vidéo du hit planétaire Never Gonna Give You Up… Traduction: je ne te laisserai jamais tomber. Promesse tenue puisque non seulement Rick est à l’origine de l’expression ‘Rickroll’, mais voilà qu’il nous sort un nouvel album sobrement intitulé 50 pour se la jouer à la Adèle avec ses 19 et 21. Et preuve que le gaillard possède un fan club grand comme ça, il nous squatte la première place des charts britanniques en devançant les locomotives que sont Tom Odell et Sir Paul McCartney himself. Précédé de l’excellent single Keep Singing et ses chœurs gospellisants, l’album nous promène du R&B au rock FM en passant par les inévitables plages pop-rock. Des chansons toujours soutenues par un ensemble gospel. Les amateurs de Simply Red et de Tom Jones se régaleront.

SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

2016 - 2017

RENDEZ-VOUS SUR LES CAMPUS

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E É N N A DE

feu

Joseph Di Marco – Paris Tokyo (JDM)

Les chemins de ce Liégeois formé à la danse durant son enfance le mènent à Paris où il dansera aux côtés de Kamel Ouali dans la comédie musicale Le roi soleil. Il enchaînera ensuite sur Cléopâtre avant de passer de l’autre côté de la scène. Il signe ainsi la chorégraphie du biopic de Dalida en tournage pour l’instant sous la direction de Lisa Azuelos, connue pour Lol ou Comme t’y es belle. On le retrouve même derrière la caméra pour le tournage du clip de Christophe Maé Il est où le bonheur. Touche-à-tout doué, il se met à la guitare et au piano pour composer ce premier essai né au 83ème étage d’une tour de Tokyo. Un album riche de 14 compositions pop-électro taillées pour la danse, à l’image de ce Hero dont le clip nous invite sur une plage à la tombée du jour. Pas mal non plus cette version live du hit de Tracy Chapman Talking About Revolution revisité par le duo Maé-Di Marco. À découvrir sur YouTube. À suivre…

PA R I S T O K YO

THE COLOUR IS ANY THING

James Blake – The Colour Is Anything

TEXTE JM

(POLYDOR)

Si vous en êtes encore à affirmer que la musique électro est froide comme la musique de Kraftwerk, sautillante comme un tube de Depeche Mode, planante comme l’Oxygene de Michel Jarre ou événementielle comme Tomorrowland, écoutez le troisième album de James Blake et prenez une véritable claque. Si les deux premiers essais de l’Anglais nous le présentaient comme un adepte du post-dubstep, l’homme a grandi et surtout mûri. En véritable soulman, Blake apprivoise l’électronique pour le mettre entièrement au service de sa voix chaude, veloutée et touchante. Une voix parfois doublée par celle de Bon Iver pour apporter encore plus de hauteur et d’émotions. The Colour Is Anything est simplement sublime! Et une autre grande pointure du R&B actuel ne s’y est pas trompée. Franck Ocean himself a participé activement à ce petit chef-d’œuvre de modern soul. Seul regret, la galette de Blake est arrivée dans les bacs deux jours à peine après le nouveau Radiohead qui a très largement éclipsé sa sortie.

Navii – Tout se donner

Warhaus – We Fucked A Flame Into Being

(WARNER)

Sauf si vous avez passé les six derniers mois sur une île déserte sans radio, vous n’avez pu échapper au tube francophone du premier semestre J’écoute du Miles Davis. Derrière ce hit, un beau gosse aux yeux bleus comme l’azur et multi-instrumentiste (guitare, basse, piano et percussions) de talent. Originaire d’un village de Seine-etMarne, il est bercé par sa mère aux airs des grands de la chanson française et écoute aussi son beau-père, trompettiste de jazz, fan de… Miles Davis. Si Navii a incontestablement le sens de la mélodie, il faut souligner le travail du duo Yoann Malory-Tristan Salvati, déjà connu pour quelques titres de Louane. Outre le matraqué J’écoute du Miles Davis, Turbulences est probablement le second hit du jeune Français. Nous lui préférerons Ébloui par la nuit, une reprise du succès de Zaz sur laquelle Navii a mis sa patte et Inconditionnel, une belle ballade et une voix qui n’est pas sans rappeler celle de Raphaël.

TOUT SE DONNER

EUSA

Yann Tiersen – Eusa (MUTE)

On savait le Brestois très attaché à sa Bretagne natale et tout particulièrement à sa maison de Ouessant, Eusa en Breton. Pour nous faire découvrir son île de 15 km² entre la France et les Cornouailles, Yann Tiersen réalise un ouvrage musical contenant dix compositions originales au piano et intégrées dans un livre richement illustré de photos prises par sa compagne Emilie Quinquis. Chaque composition nous dévoile un lieu de l’île parfaitement reconnaissable grâce aux coordonnées GPS reprises dans le livre. Parallèlement à ce projet original, il ajoute huit titres supplémentaires pour nous apporter un album de 18 compositions au piano. Un album enregistré au célèbre studio 1 de Abbey Road à Londres. Le créateur de la célèbre bande-son d’Amélie Poulain nous démontre une fois de plus ses grandes qualités de pianiste classique au travers de ces compositions tout en nuances. Un piano, un vent léger qui siffle, le bruit de la mer et quelques mouettes… Il faut peu de choses pour un beau disque.

(PIAS)

Lors d’une interview printanière, les membres de Balthazar avaient déclaré que trois d’entre eux préparaient leurs projets solos. Ils les défendraient durant la pause que Balthazar s’octroie pour préparer le quatrième album du groupe flamand. Premier des trois, le compositeur et chanteur Marteen Devoldere présente Warhaus et le single The Good Lie qui cartonne déjà sur les ondes des radios du Nord du pays. Le clip montre le chanteur en compagnie d’une jolie danseuse qui n’est autre que Sylvie Kreusch, la chanteuse du groupe Soldier’s Heart et aussi sa copine à la ville. Vous étiez peut-être parmi les veinards qui ont vu Warhaus au Pukkelpop. Marteen y a remarquablement interprété sa galette, Sylvie assurant les secondes voix. Un concert que n’aurait pas renié Nick Cave tant l’ambiance y était tout en contrastes. À la fois brutale et romantique, classique et moderne. Finalement, à l’image du titre de l’album tiré du roman de D.H. Lawrence L’amant de Lady Chatterley qui met en présence deux classes sociales. Warhaus joue avec les extrêmes.

WE FUCKED A FLAME INTO BEING

L O V E & H AT E

Michael Kiwanuka – Love & Hate (POLYDOR)

En 2012, lors de la sortie de Home Again, son premier et excellent album, on avait vu en Michael Kiwanuka le digne successeur de Bill Withers et d’Otis Redding. À l’heure de la sortie de son second essai, on attendait la confirmation de tout le bien qu’on pensait de la soul du Londonien. Autant dire qu’on n’est pas déçu. Non seulement Kiwanuka garde les mêmes ingrédients mais il prend de la carrure et surtout, il prend des risques. Vous connaissez beaucoup d’artistes qui osent commencer leur disque par une plage de dix minutes? Mais oui, Pink Floyd, bien entendu. Et la comparaison ne s’arrête pas là. Un chœur et des cordes nous emmènent vers une guitare pareille à celle d’un Gilmour en belle forme. Il vous faudra attendre plus de cinq minutes avant d’avoir le chant de Kiwanuka, toujours accompagné de sa guitare tourmentée et des chœurs. Ce Cold Little Heart est déjà la pièce maîtresse de la galette et, n’y allons pas par quatre chemins, la porte d’entrée d’un superbe album. Depuis le très engagé Black Man In A White World jusqu’à The Final Frame, la ballade qui referme l’album, on reste sous le charme d’un grand artiste en devenir. SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

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MUSIQUE

HOME SWEET HOME Après deux albums de pop-folk absolument magnifiques, on n’attendait plus grandchose de Cocoon. Il faut dire que l’on pouvait difficilement imaginer un disque du duo bordelais sans sa chanteuse… Passée cette courte phase de déception, il faut se rendre à l’évidence: Welcome Home est peut-être le meilleur album de Cocoon. Un album né dans la douleur, mais qui dégage une magnifique lumière. Rencontre avec Mark Daumail, son géniteur. CHRISTOPHE THIENPONT MARK DAUMAIL : Cet album n’était pas vraiment prévu. Je suis devenu papa il y a un an et demi et, à la naissance, notre bébé est né avec deux malformations cardiaques. Rien n’avait pourtant été détecté pendant la grossesse… Il a été hospitalisé en urgence à Bordeaux. Mon épouse et moi sommes ensuite restés assez longtemps dans l’attente que notre fils soit opéré. Au bout de quelques semaines, j’ai demandé aux infirmières si je pouvais apporter ma guitare acoustique et lui jouer quelques chansons. J’en avais besoin et je sentais qu’il avait également besoin de ce contact. C’est marrant parce que cela faisait près de deux ans que cette guitare prenait les poussières dans un coin.

Happé par un tunnel de merde

GUIDO : Le bébé est resté longtemps à

l’hôpital?

MARK DAUMAIL : Il y a eu plusieurs

allers et retours entre la maison et l’hôpital. Mais il est resté entre six et douze mois en couveuse… Avec plein de fils… C’était terriblement difficile. Mais quand je jouais de la guitare, il réagissait, il se passait quelque chose. Il bougeait parfois la tête. Un peu comme si la vie passait à travers le son de l’instrument. Forcément, j’ai continué à jouer. Et c’est ainsi que, de fil en aiguille, j’ai composé à l’hôpital une poignée de chansons plutôt lumineuses. GUIDO : Tu venais de sortir un album

électro-pop sous ton propre nom deux mois seulement avant la naissance de ton fils… MARK DAUMAIL : Exactement. Et vu les circonstances, je n’ai évidemment pas pu en faire la promo de manière efficace. En fait, cela faisait pas mal de temps que j’avais délaissé ma 68

guitare acoustique au profit des synthés. Je n’avais absolument pas l’intention d’enregistrer un disque de Cocoon mais après quelques mois, j’avais écrit une poignée de chansons et très envie de les enregistrer… GUIDO : Tu as composé d’autres chan-

sons en rentrant à la maison?

MARK DAUMAIL : La moitié des chan-

sons, je les ai composées à l’hôpital. Ce sont les titres les plus joyeux de l’album. Les autres morceaux, plus mélancoliques et recueillis, ont été composés quand je suis rentré à la maison. Je pense que j’ai eu une sorte de contrecoup. Outre les chansons que j’ai écrites pour mon fils – les chansons de Papa – j’ai voulu parler de la famille en général. Du coup, j’ai parlé de mes grands-parents, de mes parents. De la question de l’héritage, de ce que l’on laisse à ses enfants. C’est le premier album pour lequel je me sens vraiment adulte dans les thèmes que j’aborde. L’importance de prendre du temps pour son couple sur Retreat, la vente de la maison de ma grand-mère décédée sur Up For Sale (en duo avec Matthew E. White). Et puis, Get Well Soon qui est peut-être la chanson la plus forte du disque car elle synthétise tout. Dans le son, on y retrouve la chorale gospel américaine. Et dans le thème bien sûr, qui est abordé de manière plutôt frontale. Cette chanson a été terriblement douloureuse à enregistrer. Mon fils était à l’hôpital et ma mère venait également d’être hospitalisée. Jusque là, j’avais été plutôt épargné par les problèmes. Et là, je me suis senti littéralement happé par un tunnel de merde. Malgré le thème et la douleur, la chanson est joyeuse. Lumineuse. Je trouve qu’elle représente très bien l’album en général et ferait un très bon second single…

Morgane de toi

GUIDO : Morgane n’est pas présente

sur ce nouvel album. Elle a définitivement quitté le navire? MARK DAUMAIL: Non, absolument pas. Nous avions décidé de faire une pause en 2012 mais l’idée, c’était que l’on puisse retravailler ensemble. Au moment où nous avons mis le projet entre parenthèses, c’était tout simplement parce que j’avais envie de faire d’autres musiques, en l’occurrence de l’électro. Je l’ai contactée, bien évidemment mais elle était en studio avec Jean-Louis Murat et préparait un album solo. De plus, elle avait signé pour une tournée jusqu’en 2018. Morgane m’a d’abord demandé un délai de réflexion et je t’avoue que j’étais très angoissé à l’idée qu’elle puisse refuser d’enregistrer l’album avec moi. Je pensais franchement qu’elle allait dire oui mais sa réponse a malheureusement été négative. Lorsqu’elle m’a fait part de sa décision de ne pas participer, j’ai pas mal gambergé. Elle m’a dit «Vas-y, fais-le sans moi». Sincèrement, j’étais dans la merde car Morgane est irremplaçable. Elle a une voix fantastique, un talent de dingue. Il fallait que je trouve autre chose. Une autre couleur. Après avoir chanté plus de sept ans avec elle, c’était un coup dur. GUIDO : L’album a été enregistré entre

Bordeaux, Berlin et les États-Unis!

MARK DAUMAIL: Je me suis rendu

à Richmond, en Virginie, afin de travailler avec Matthew E. White. Matthew fait partie de mes héros. J’avais adoré ses deux albums, en particulier le premier. Lorsque je l’ai contacté pour lui demander de réaliser mon disque, je dois t’avouer que je ne m’attendais pas à ce que sa réponse soit positive. J’avais tenté dans le passé de me faire adouber SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

RUBRIEK

par une scène que je trouvais plutôt tendance et je m’étais pris refus sur refus. Les choses se sont pourtant passées très simplement. Un mail, puis un coup de fil. Il a accepté. À Richmond, j’ai ensuite fait la connaissance de Natalie Prass, qui est signée sur le label de Matthew. J’avais adoré son album, que Sarah – mon épouse - et moi avions beaucoup écouté à l’hôpital. On la retrouve sur deux titres de Welcome Home. GUIDO : Il y a également une chorale

gospel américaine sur plusieurs titres… MARK DAUMAIL: Avant de me rendre à Richmond, je ne savais pas trop comment faire pour combler le vide lié à l’absence de Morgane sur l’album. Et puis, j’ai eu cette idée de chorale gospel… Au moment des premiers essais avec la chorale, je me suis dit «C’est OK, ce n’est pas si grave si Morgane n’est pas là»… C’était vraiment chouette et cela donnait une couleur très particulière à certains titres. GUIDO : L’artwork de l’album est parti-

culièrement réussi…

MARK DAUMAIL: Je voulais avoir un

visuel différent par morceau. Mon objectif, c’était que chaque chanson soit illustrée par la représentation d’un bâtiment. Pour Watch My Back, c’est une église. Pour Grandaddy, c’est une ferme, parce que mon grand-père avait des animaux. Une vieille maison un peu délabrée pour Up For Sale… J’ai fait une recherche sur Google et je suis tombé sur Esther Pearl Watson, une Américaine très talentueuse. Ces œuvres, c’est exactement ce que je recherchais. Je lui ai envoyé un mail et elle m’a demandé de lui envoyer les maquettes des chansons. Quatre mois plus tard, elle avait peint quatorze peintures originales, une pour chaque titre de l’album.

Cocoon: Welcome Home (Universal)

SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

JOBS D’ÉTUDIANTS

LA NOUVELLE RÈGLE DES

475 HEURES On en parlait depuis longtemps et c’est désormais chose faite: le temps légal des jobs d’étudiants s’adapte mieux à sa réalité et passe ainsi de 50 jours à 475 heures. Un nouveau découpage tout bénéfice pour les jobistes qui peuvent maintenant aisément travailler trois heures par jour sans perdre leur journée complète. Mais attention: cette nouvelle règle ne sera d’application que le 1er janvier 2017. En attendant, ce sont toujours les 50 jours par an qui sont en vigueur. Explications ci-dessous. SÉBASTIEN DALOZE

Jusqu’au 31 décembre: les 50 jours

Depuis janvier 2012, le travail des étudiants est régi par un système plus souple, plus équilibré et plus transparent pour l’étudiant. Tu as donc maintenant tout le loisir de travailler pendant 50 jours, quelle que soit la période de l’année. Ce système sera encore valable jusqu’au 1er janvier 2017, date à laquelle le plafond passera de ces 50 jours à 475 heures de travail (voir ciaprès).

Auparavant, un étudiant prestant quatre heures en une journée était raboté d’un jour de travail alors qu’il n’avait pas jobé pendant la journée entière. Ce ne sera plus le cas désormais avec ce calcul horaire en lieu et place du calcul journalier.

UN RÉGIME FISCAL ADAPTÉ Le régime fiscal est également adapté, avec une contribution unique de solidarité de 8,13%. Une réforme pratique pour les étudiants désirant travailler pendant les deux mois d’été, ce qui n’était pas possible jusqu’à présent.

À partir du 1er janvier: les 475 jours

Dès le 1er janvier 2017, le plafond de temps maximal à accorder aux jobs d’étudiants sera calculé en heures et non plus en jours de travail. À partir de cette date seront prises en compte 475 heures de travail et non plus 50 jours. Ce qui accordera plus de souplesse autant à l’étudiant qu’à l’employeur.

SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

LE CANADA

TOUJOURS PLUS POPULAIRE COMME DESTINATION D'ÉTUDES OU DE STAGE À L'ÉTRANGER Le Canada est un grand pays nord-américain qui s'étend entre deux océans. On y parle anglais et français, le nature y est extraordinaire et il compte des métropoles fascinantes aussi bien sur sa Côte Est que sa Côte Ouest. Enfin, on suppose que tu étais déjà au courant de tout cela. Mais savais-tu que le Canada était aussi une destination rêvée pour ton stage ou tes études à l'étranger? Une destination de rêve absolue

Selon la récente enquête 'School & Study' de GUIDO, à laquelle des milliers d'étudiants ont participé, la popularité du Canada ne fait que grandir. Pour le moment, le Canada est préféré à n'importe quelle destination européenne pour étudier ou réaliser un stage, et 35% des étudiants le considèrent même comme une destination de rêve absolue. À la question de savoir où ils veulent précisément partir, c'est le Canada occidental (avec Vancouver et les Rocky Mountains) qui est quelque peu plus populaire que la ville très 'américanisée' de Toronto (Ontario) dans l'Est du pays.

Un enseignement de qualité

Et qu'en pensent les parents des étudiants (car nous leur avons également demandé leur avis)? Ils considèrent le Canada comme la deuxième destination la plus populaire où SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

envoyer leur progéniture pour un stage, un cours de langue ou des études, juste après l'Europe. Ce n'est pas surprenant, car la qualité de l'enseignement au Canada est élevée. Les étudiants ont un contact personnel avec leurs professeurs et reçoivent beaucoup d'accompagnement. En plus, on n'y est pas uniquement évalué par des examens, mais surtout aussi sur les performances en travaux de groupes et lors de présentations.

GAGNE UN VOYAGE AU CANADA EN ÉCHANGE DE TON AVIS Les vacances sont malheureusement maintenant derrière nous. Nous sommes cependant curieux de savoir ce que tu as fait pendant ces deux mois et si tu as été occupé par tes études, des jobs, des stages et/ou du volontariat. Prends donc rapidement le temps de parcourir nos questions et tente ta chance pour gagner un ticket d'avion + un stage au Canada (et plus encore). WWW.INNERDREAMS.EU

C A P TA I N S O F I N D U S T RY

KJELD F RT

UN JEUNE EMPLOYÉ QUI NE MANQUE PAS D’ENVIES «Ma génération a des envies professionnelles qu’il est difficile de satisfaire. C’est le défi des entreprises de satisfaire ce besoin.» Kjeld Fort travaille depuis trois ans en tant que consultant pour le cabinet d’audit BDO. Il y avait déjà signé un contrat alors qu’il n’avait pas encore décroché son master de management public à l’UGent. DIRK DE WILDE

Avec ‘Youth Talent in Action’, la FEB vise une meilleure harmonisation des jeunes, de l’enseignement et de la vie d’entreprise, afin d’améliorer les chances d’emploi des jeunes. Pour Fort, cette harmonisation n’était déjà pas un problème. FORT: Mon premier contact avec

BDO s’est fait de manière traditionnelle, lors d’un salon de l’emploi. Je connaissais le nom BDO. En Belgique, il y a 9 antennes employant 600 employés, dans le monde 60.000 employés dans 150 pays. Cela montre la hauteur de l’ambition. Les attentes des employés ne sont pas à sous-estimer. À ceci s’ajoute la culture de BDO: la valeur humaine est très importante. C’est un cliché, mais nous ne sommes pas un numéro ici. C’est très important pour moi, d’être considéré comme une personne. Ici, on reçoit tous sa chance. Une chance que tu peux saisir, des défis que tu peux entreprendre. C’est très central dans la philosophie de l’entreprise. Quand j’ai entendu cela - une entreprise ambitieuse, avec des valeurs 72 40

humaines - mon choix a été vite fait. Jusqu’à présent, je suis convaincu d’avoir fait le bon choix. La réalité de cette entreprise a dépassé mes attentes. GUIDO : Comment s’est déroulée l’intégration dans l’entreprise? FORT: Dès le jour 1, il y avait de l’implication. Dès le début, il y avait des réunions d’équipes, on pouvait faire des présentations, répondre à des offres. Et très rapidement, j’ai acquis une certaine responsabilité. Je suis ici depuis trois ans maintenant et ces responsabilités et opportunités n’ont cessé de croître. Ici, on peut dès le départ, en tant que jeune employé, prendre ses responsabilités. Je tiens à mettre l’accent là-dessus, c’est une histoire de pouvoir et savoir, et non de devoir. Moi-même, je veux prendre ces responsabilités, je vois cela comme une façon de saisir ma chance. D’un autre côté, si on parle de responsabilités et de chances, il faut savoir alors que ta journée de travail commence souvent très tôt et finit tard. Mais ce n’est pas un problème,

chez BDO, on appelle ça ‘l’extra mile pour le client’. GUIDO : De cette façon, les entreprises peuvent motiver les jeunes? FORT: Selon moi, il faut donner aux jeunes de l’oxygène en suffisance, afin de grandir personnellement et intellectuellement. Il faut exploiter au maximum son capital humain. Au plus, au mieux. Chez BDO, il y a une croissance personnelle dans le job, mais on investit également en toi. Cela commence dès le début des semaines de formation. L’année prochaine, je commence une formation en management financier. C’est apprécié. Autre chose de très important: j’ai toujours joué au football. Quand j’ai commencé chez BDO, je jouais à Coxyde, en troisième division. Ce que je veux démontrer, c’est qu’il est possible de trouver un bon équilibre entre le travail et la vie privée avec un bon planning. Oui, nous travaillons beaucoup, mais au final j’ai encore le temps d’aller jouer au football de trois à quatre fois par semaine. SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

GUIDO : Une dernière question pas très originale: que conseillerais-tu aux jeunes qui ont presque fini leurs études? FORT: Les entreprises et les jeunes doivent entrer en contact l’un avec l’autre aussi tôt que possible, afin que les étudiants sachent aussi vite que possible comment vivent les entreprises. S’ils le savent, ils peuvent se former dans cette direction. Cela se passe encore trop tardivement. Les stages, par exemple, se déroulent souvent en dernière année. Le lien entre le marché de l’emploi, les jeunes et l’enseignement doit avoir lieu plus tôt. Également via des cours pratiques. C’est la clé pour motiver les jeunes. De leur côté, les jeunes doivent se montrer suffisamment enthousiastes et ambitieux, et prendre des initiatives.

GUIDO : Et parmi les amis de ton équipe de football? Là, la diversité est plus grande, aussi bien niveau de l’orientation que du niveau d’études. FORT: J’y vois la même tendance. Ce sont tous des personnes ambitieuses, motivées. Des gens dans un autre secteur, des indépendants, des personnes avec une formation technique. Ces personnes travaillent aussi de tôt le matin à tard le soir et viennent ensuite à l’entraînement. Je pense que c’est une caractéristique de la génération. J’ai un cercle d’amis très ambitieux, qui veulent toujours plus, recherchent des défis et des opportunités, n’ont pas peur de sortir de leur zone de confort. Au contraire, ils voient cela comme un pas en avant, comme un processus de croissance.

Comment utiliser ton don dans le cadre d’un emploi ou de tes études ? Deviens ambassadeur Young Talent in Action et mise sur l’emploi des jeunes.

«Les entreprises doivent satisfaire nos envies professionnelles»

Sur le marché belge, encore beaucoup de jeunes éprouvent des difficultés. C’est pour ceux-ci que ‘Young Talent in Action’ (YTIA) a été imaginé en premier lieu. Il y a toutefois aussi de plus en plus d’entreprises et de secteurs qui ont difficile à engager les jeunes. Des jeunes avec la bonne formation et la bonne attitude tirent ici leur avantage. Les entreprises les recherchent activement et les adaptent ensuite à leur organisation. Tout comme BDO (prestataire de services d’affaires comme la consultance, conseil fiscal, expertise comptable). Ils vont bientôt commencer le programme ‘Youngster’, qui permet aux jeunes des différentes agences d’entamer un dialogue avec les patrons sur base régulière. La direction de l’entreprise entend ainsi avoir une meilleure vue sur les aspirations des jeunes. Chaque année, quelques dizaines de jeunes diplômes commencent leur carrière chez BDO. BDO est un des partenaires du programme YTIA de la FEB.

GUIDO : Tu parles d’envie professionnelle chez les jeunes, du besoin d’oxygène, que tu retrouves dans cette entreprise. Ça se passe de la même manière pour tes camarades d’études, ont-ils les mêmes souhaits et sont-ils aussi heureux? FORT: Dans mon cercle d’amis, ces envies professionnelles sont partout. C’est une caractéristique de la génération actuelle: on veut aller de l’avant. Ce qu’on remarque, c’est que les entreprises font face à cela de différentes façons. Selon moi, BDO a le bon comportement. D’autres entreprises optent pour une solution différente et cela provoque souvent de la frustration chez les jeunes. Parce qu’ils n’ont pas l’espace, l’oxygène nécessaire. On le remarque quand ils changent d’emploi.

LA CHASSE AUX TALENTS A SES AVANTAGES

GUIDO : Es-tu satisfait de ton choix d’études? Étais-tu suffisamment préparé au marché de l’emploi? FORT: Oui. Quand tu fais des études supérieures, ta capacité d’apprentissage est suffisante pour interpréter des textes correctement, pour traiter une certaine quantité de matière. Surtout en management public, les compétences communicatives et pour travailler ensemble sont bien développées. En apprenant tout cela à l’université, tu t’adaptes plus rapidement dans un environnement professionnel. Tu n’as pas peur de parler devant un groupe, tu n’as pas peur d’entamer poliment des discussions avec ton supérieur ou un client.

AMBA

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POSTULER

DON’T Ne sois pas désespéré

POSTULER & LES RÉSEAUX SOCIAUX - PARTIE 1

DO’S & DON’TS SUR FACEBOOK

DO Fais jouer ton réseau

Un grand pourcentage des offres d’emploi (visibles ou non) sont comblées grâce à un réseau. Quelqu’un connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un d’autre, des noms sont communiqués, des personnes sont invitées. Ça te dit quelque chose? Évidemment, puisque c’est là la force de Facebook: tout ton réseau est présent au même endroit et peut donc t’aider dans ta recherche d’emploi.

Recherche les entreprises

Il n’y a pas que des personnes en chair et en os sur Facebook. Les entreprises aussi utilisent le plus grand réseau social du monde. Sur leur profil Facebook, tu peux en apprendre plus sur l’entreprise et la culture qui y règne. Si tu épluches leurs amis et/ou fans, tu as alors une idée du type de personnes que tu côtoieras si tu es engagé.

Montre ton intérêt pour ton domaine

Ce n’est pas une mauvaise idée de poster une fois par semaine un statut sérieux et intelligent sur Facebook, en lien avec le domaine dans lequel tu postules. De cette façon, tu montres que tu es actif dans ta branche et que tu tiens à l’œil les derniers développements du secteur. 74

‘Privatise’ tes données

Les paramètres de Facebook ne sont pas toujours évidents à comprendre et mieux vaut en faire trop que pas assez dans ce domaine, surtout si tu cherches du travail actuellement. Sois subtil: si tu caches trop d’informations sur ton compte Facebook, un recruteur pourrait en déduire que tu as quelque chose à cacher. Mais laisser ton profil entier en mode public est tout autant à déconseiller.

Tempère tes amis les plus délurés

Tout le monde compte dans ses amis des joyeux drilles qui ne peuvent s’empêcher de poster des inepties sur ton mur. Mets-les donc au courant que tu cherches du travail et que tu espères donc (temporairement) afficher une image plus sérieuse sur Facebook. Ils devraient aisément le comprendre. Dans le cas contraire, tu peux toujours supprimer leurs commentaires les plus graveleux.

Dire que tu cherches un emploi est une chose; se présenter comme un chômeur désespéré en est une autre. Évite de poster des généralités inconsidérées comme ‘Hey, quelqu’un a un chouette boulot pour moi?’ ou ‘Je veux travailler, qui m’invite à un entretien d’embauche?’. Premièrement, ça ne marche pas, et deuxièmement ça donne l’impression que tu es désespéré et que tu ne sais pas le type de travail que tu recherches.

Ne sois pas trop enthousiaste

Ce n’est pas parce que tu postules que tu dois partager chaque détail positif de ta recherche d’emploi avec tes amis Facebook. ‘Youpie, j’ai un entretien chez Procter & Gamble’ est un statut pas très intelligent, car tu vends la peau de l’ours avant de l’avoir tué, et les recruteurs des entreprises concurrentes savent alors immédiatement que tu n’es pas uniquement intéressé par leur poste.

Cache tes photos de guindailles

Tes années d’études sont derrière toi, le temps est donc venu d’enlever toutes tes photos de guindailles de ton profil Facebook. N’oublie pas aussi de retirer les photos de toi à moitié nu sur la plage ou à la piscine, ou ce légendaire photoreportage de tous tes potes en train de montrer leur arrière-train lors d’un TD bruxellois.

Ne joue pas à des jeux idiots

Les petits jeux sur Facebook - tu sais: Farmville, Bejeweled et d’autres conneries du genre - ont pris l’habitude d’envoyer des comptes-rendus et/ou des requêtes automatisés à d’autres utilisateurs. Ainsi, tout le monde peut se rendre compte que tu n’as rien de mieux à faire que de planter des pommes de terre virtuelles ou empiler des pierres de couleurs, ce qui fait tout sauf professionnel.

Évite la politique

Nous vivons une époque politique légèrement perturbée. Naturellement, un chercheur d’emploi a le droit d’avoir ses propres opinions, mais ce n’est pas intelligent de les afficher sur Facebook, car cela risque de fermer certaines portes. À moins que tu n’ambitionnes de travailler pour un certain parti politique, évidemment.

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LANCER SON ENTREPRISE UN VRAI ONE-MAN-SHOW!

Après plusieurs essais vers l’entrepreneuriat et quelques déconvenues, Davy Courteaux (27 ans) s’est réveillé un matin avec une idée aussi farfelue qu’inédite: lancer un one-man-show sur le thème de ‘lancer son entreprise’. Peut-on rire de tout, même de l’entrepreneuriat? Réponse avec le principal intéressé. SÉBASTIEN DALOZE GUIDO : Faire un spectacle sur un sujet comme ‘lancer

son entreprise’ est un pari risqué, qu’est-ce qui t’a donné envie de franchir le pas? DAV Y COURTEAUX: Suite à un problème d’associé et l’envie de faire autre chose, je me suis retrouvé du jour au lendemain sans projet, sans équipe, sans argent. Je me suis alors posé trois questions: Qu’est-ce que je sais bien faire?, Qu’est ce qui me passionne? et Dans ce qui me passionne, y a-t-il un problème que je peux résoudre? M’est venue alors l’idée de monter sur scène pour populariser l’entrepreneuriat! D’abord parce que j’ai toujours eu des facilités à communiquer, à jouer l’animateur et ensuite parce que le ‘spectacle’ est pour moi le format idéal pour partager un message fort et toucher un public plus jeune pour qui le mot conférence n’évoque pas spécialement des choses super positives. L’avenir est à l’entrepreneuriat, j’en suis convaincu. Le soutien du Ministre Gosuin et de partenaires comme Securex et Hello Bank m’a également énormément motivé. Sans eux, je n’aurais pas pu me lancer dans ce projet fou. Je suis également en discussion avec l’AEI (Agence pour l’Entreprise et l’Innovation) pour venir motiver les étudiants wallons.

«Pour vous rassurer, on parlera de tout sauf de business plan!»

GUIDO : Explique-nous en quelques mots de quoi il en

retourne?

DAV Y COURTEAUX: Aujourd’hui, créer sa boîte, c’est

devenu ‘tendance’. Mais, pas encore spécialement accessible à tout le monde. Ça reste un milieu très élitiste. On a le sentiment qu’il faut avoir fait l’université pour pouvoir se lancer. J’ai envie de prouver le contraire. J’ai envie de faire sauter un maximum de barrières à l’entrée pour qu’un maximum de personnes puisse goûter à cette magnifique aventure humaine qu’est l’entrepreneuriat.

GUIDO : Rire/passionner sur un sujet apparemment sé-

rieux et pas vraiment ‘sexy’, un défi facile à réaliser?

DAV Y COURTEAUX: C’est vrai que pour beaucoup créer

sa boîte est synonyme de plan financier, d’étude de marché, etc. Effectivement, rien de très sexy! Mais,

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RUBRIEK GUIDO : Comment convaincrais-tu en-

core les indécis?

DAV Y COURTEAUX: Ceux qui hésitent

créer sa boîte, c’est surtout enchaîner des rencontres incroyables et vivre des expériences folles. Après cinq ans d’aventure, j’ai donc vraiment pas mal de matière première pour faire un spectacle inspirant, intéressant … et surtout divertissant. GUIDO : Que contiendra concrètement

cette showférence?

DAV Y COURTEAUX: J’ai vraiment envie

de faire un Late Show sur scène. Je suis un animateur, plus qu’un artiste. Je raconterai mon histoire et je partagerai celles d’autres à travers des sketches, des parodies, des critiques, des interviews… et même des chansons. L’objectif est vraiment de partager un maximum d’énergie et de contenu pour tous ceux qui ont des rêves et qui veulent les réaliser. Et pour vous rassurer, on parlera de tout sauf de business plan.

GUIDO : Tu vas évidemment te baser

sur ta propre expérience?

DAV Y COURTEAUX: Ma première

source d’inspiration reste mon expérience personnelle. Je parlerai notamment de ce qui m’a donné la force de tout quitter, du jour où j’ai annoncé à mon père que je voulais me lancer, de ma relation avec ma copine, de comment j’ai fait pour trouver de l’argent et me faire connaître. Mais, je partagerai également d’autres histoires d’entrepreneurs à succès connus et moins connus. Pour reprendre une phrase d’un autre artiste, l’objectif est de partir du personnel pour aller vers l’universel.

GUIDO : Tu as testé beaucoup de

choses et eu certaines déconvenues, qu’est-ce qui t’a permis de toujours y croire et d’avancer? DAV Y COURTEAUX: J’avais un rêve: ‘devenir riche’. Pour moi, l’entrepreneuriat était le meilleur moyen légal d’y arriver. Très vite, j’ai déchanté. Pour finir, je suis devenu plus fauché que les mecs fauchés de mon quartier. Mais, cette aventure m’a permis de découvrir quelque chose de bien 78

plus puissant que l’argent: la liberté. Et pour rien au monde, je la perdrais. Je veux pouvoir continuer à vivre de ma passion et travailler avec qui je veux, quand je veux, où je veux. C’est vrai que je suis passé par plusieurs moments de doute comme le jour où j’ai reçu une lettre d’expulsion ou l’annonce de mon fichage à la Banque Nationale. Mais, j’ai toujours cru en moi et des portes qui m’invitaient à continuer se sont toujours ouvertes. Puis, à force de ramasser des claques, tu finis par les supporter plus facilement. Aujourd’hui, relativiser et positiver sont devenus des réflexes.

«À chaque ticket vendu, la pression monte» GUIDO : Tu as envie via ce spectacle

de populariser l’entrepreneuriat, mais est-ce donné à tout le monde de lancer sa propre boîte? DAV Y COURTEAUX: La grande question! Dans l’écosystème, il y a les partisans du oui et du non. Moi, j’ai envie de dire ‘Oui, mais’. J’ai une vision simple de l’entrepreneuriat qui consiste à dire que pour entreprendre, il faut avoir de l’énergie, une idée, une équipe, de l’argent et de la visibilité. Cinq besoins qu’on peut tous avoir et développer! Après, ce qu’il faut éviter c’est de dire que ça va être facile dans le meilleur des mondes. Il faut partager les réalités du métier, les positives comme les négatives. Et il n’y a que ceux qui ont vraiment vécu l’aventure qui peuvent le faire. Attention donc aux faux gourous de l’entrepreneuriat qui n’ont jamais rien créé, qui ne jurent que par les start-ups et qui prennent un malin plaisir à complexifier les choses.

à se lancer ou à venir au spectacle, je leur dirais qu’ils n’ont vraiment pas grand-chose à perdre et beaucoup à gagner. Et même si leur rêve n’est pas de créer leur entreprise, le spectacle les aidera également dans les autres grands projets de leur vie car créer sa boîte, se lancer dans un tour du monde ou demander sa femme en mariage, c’est finalement ‘presque’ la même chose.

GUIDO : Ce sera la première fois que tu

monteras sur scène, as-tu demandé des conseils auprès d’autres personnes? DAV Y COURTEAUX: En tant qu’entrepreneur et animateur sur NRJ, j’ai eu l’occasion de faire de nombreuses scènes. Mais, effectivement jamais pour proposer un vrai show. Un vrai défi donc. Pour y arriver, je me suis entouré d’une équipe de choc qui chaque jour me partage leurs conseils et leur expérience: James Deano (rappeur & humoriste), Hugues Hamelynck (champion d’impro) & Valérie Cornélis (attachée de presse et artiste). J’ai également tenté l’aventure de la Kings Of Comedy Academy, deux semaines intensives de cours avec des profs tels que Pablo Andres, Joffrey Verbruggen ou Freddy Tougaux. GUIDO : Tu es également en charge de

NRJ Startup…

DAV Y COURTEAUX: C’est l’événement

médiatique start-up de la rentrée. L’occasion pour les entrepreneurs de gagner du cash, de la visibilité, des contacts et des feedbacks. Pas mal de surprises cette année. Notamment, la cérémonie de clôture qui devient les NRJ Startup Awards et les Facebook Live avec des VIP qui partageront leur passion et leurs bons plans. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 14 octobre sur www.nrj.be.

GUIDO : Tu es maintenant à quelques

semaines des premières représentations, dans quel état es-tu? DAV Y COURTEAUX: À chaque ticket vendu, la pression monte. Le temps passe très vite. Mais, j’ai vraiment hâte d’être sur scène et de partager mon énergie et ma courte mais riche expérience. PLUS D’INFOS SUR WWW.CDAV Y.COM

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YO U N G S TA R T E R S

Airbnb, tout le monde connaît désormais ce site qui met en contact des propriétaires de maisons et des vacanciers souhaitant voyager à moindre prix. Une déclinaison de ce célèbre site vient de voir le jour pour les kots étudiants! Viaflats te permet en effet de louer ton kot en moins de trois minutes chrono! Déjà disponible pour quelques villes étudiantes belges, ce projet mené par deux jeunes ambitieux a bien l’intention d’encore plus se développer dans les mois qui viennent… Nous avons donc rencontré Robin Vander Heyden et Laura van den Herrewegen, les deux cerveaux derrière cette idée révolutionnaire. SÉBASTIEN DALOZE

UN AIRBNB POUR

LES KOTS

ÉTUDIANTS! GUIDO : Quand l’idée de créer Viaflats vous a-t-elle

traversé l’esprit? LAURA : En 2012, pendant nos années d’études, alors que nous étions nous-mêmes à la recherche d’un logement. Auparavant, Robin est parti à Londres en 2010 et a trouvé aussi qu’il était très difficile de trouver un logement. De mon côté, trouver un appartement de qualité à Maastricht était très difficile.

LOUER UN KOT EN 30 SECONDES CHRONO GUIDO : Viaflats est donc en quelque sorte un Airbnb

pour les kots étudiants?

LAURA : Exact, pour le long terme et également pour

les stagiaires et les jeunes travailleurs.

GUIDO : Louer un kot pour une année en 30 secondes,

c’est vraiment possible?

LAURA: Oui! Enfin, nous l’espérons grâce aux vidéos et

photos de qualité et aux descriptions non-exhaustives sur le site. Une fois que l’étudiant a trouvé le bien de ses rêves, il doit simplement le réserver en ligne en faisant une demande de réservation qui est acceptée en général en quelques heures par le propriétaire. 80

GUIDO : Quels ont été les obstacles majeurs à la

mise en place du site?

LAURA : Communiquer aux étudiants qu’il faut

réserver en ligne et ne pas faire de visites peut s’avérer être un challenge.

DES STRATÉGIES DIFFÉRENTES SELON LES VILLES GUIDO : Vous avez commencé par les Pays-Bas

avant de conquérir le marché belge, pourquoi cette trajectoire alors que vous êtes belges à la base? LAURA : Nous avons fait nos études à l’université de Maastricht, donc nous connaissions bien la ville. De plus, elle est très internationale, donc il y avait une forte demande là-bas. Le fait qu’elle était assez internationale nous a donné aussi beaucoup d’avis différents en fonction de leurs besoins. GUIDO : La Belgique est-elle un marché porteur? LAURA : Cela dépend de la ville. Certaines villes

sont plus internationales que d’autres. L’offre et la demande dans les villes est également différente, ce qui implique des stratégies d’implémentation et d’approvisionnement de propriétés différentes. SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

POUR LES ÉTUDIANTS INTERNATIONAUX GUIDO : Les logements sont-ils

tous scrupuleusement contrôlés avant leur mise en ligne? LAURA : Oui! Nos photographes locaux (Property Checkers) vérifient l’état du bien et prennent contact avec le propriétaire. Nous n’acceptons pas tous les biens sur notre plateforme, nous voulons offrir une garantie de qualité.

GUIDO : Quels sont les prochains

développements que vous souhaiteriez apporter à votre entreprise? LAURA : Nous allons améliorer notre expérience de visite en ligne dans les prochains mois et allons faire une refonte totale du site Internet pour que l’expérience de réserver un logement à l’étranger soit hors-norme. Nous allons également faire une deuxième levée de fonds afin d’accélérer notre croissance.

GUIDO : Quels sont les principaux

retours des étudiants après leur expérience? LAURA : Ils sont plutôt bons, nous voulons éviter les mauvaises surprises. Si un étudiant n’est pas satisfait par son logement, notre équipe tente de prendre contact avec lui le plus rapidement possible afin de trouver une solution ou un autre logement. GUIDO : Quels arguments utili-

GUIDO : Liège et Bruxelles sont les deux

seules villes couvertes par Viaflats? D’autres en prévision? LAURA : Pour l’instant, nous sommes également implémentés à Lille, Rotterdam, Maastricht et Milan. Nous allons consolider notre position dans ces villes-là avant de penser à s’étendre davantage. GUIDO : Un community manager se charge

également de faire connaître la nouvelle ville aux étudiants, comment cela marche-til concrètement? LAURA : Nous avons une équipe marketing qui se charge de faire connaître la marque grâce aux réseaux sociaux et à notre blog aux étudiants. Nous avons aussi le projet d’avoir des community managers locaux (City Experts) qui seraient un point de chute pour les nouveaux arrivants. Arriver dans une nouvelle grande ville sans connaître personne peut s’avérer ennuyeux et nous espérons permettre aux étudiants de ne pas seulement avoir accès à un logement mais aussi de développer leur réseau social. SEPTEMBRE | OCTOBRE 2016

seriez-vous pour convaincre les étudiants qui seraient encore récalcitrants à louer un kot à l’année via votre plateforme? LAURA : Réserver via notre plateforme vous évite une perte de temps. Via la plateforme, vous pouvez directement comparer un bien par rapport à un autre. Cela dit, nous comprenons que certains étudiants (surtout locaux) préfèrent voir le bien en personne. Notre concept s’adresse plutôt aux étudiants internationaux sans toutefois se fermer aux étudiants locaux (environ 20 à 30% de nos clients). GUIDO : Vous avez créé Viaflats

à trois, ce travail d’équipe est-il toujours un avantage ou parfois un inconvénient? LAURA : Nous ne sommes plus que deux, notre autre co-fondateur minoritaire ayant décidé de quitter l’aventure à ses débuts. Il est important d’avoir des skillsets complémentaires. Robin possède des connaissances techniques et je possède des connaissances en vente, marketing et PR. 81

DEVIENS LE NOUVEAU

“SMARTEST TRAINBRAIN”!

En tant que «The Smartest TrainBrain», tu apparaitras dans le journal: une opportunité en or pour lancer ta carrière. Si tu parviens à impressionner notre équipe d’ingénieurs, il y aura peut-être un premier job à la clé pour toi. Interressé? Cherche un co-équipier, répondez à la question et envoyez la réponse avant le 28 novembre à railjobs@ hr-rail.be. Toutes les informations nécessaires se trouvent sur le site Internet www.thesmartesttrainbrain.be.

Tu es un jeune étudiant ingénieur créatif qui aime les défis? Pour la troisième année consécutive, les Chemins de fer sont à la recherche du «Smartest TrainBrain». Trouve la distance d’arrêt correcte d’un train après une courbe et participe à la finale le 12 décembre au musée Train World (Schaerbeek).

Tu souhaites prendre part à l’amélioration de la mobilité de demain? Aux Chemins de fer, les ingénieurs sont confrontés chaque jour à de nouveaux défis pour apporter des solutions techniques innovantes. Grâce à ce concours, les étudiants ingénieurs ont l’opportunité de se frotter eux aussi à la complexité du monde ferroviaire. Les Chemins de fer sont sans cesse à la recherche de nouveaux talents pour renforcer leurs effectifs.

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Pourquoi participer?

Le jour de la finale, un autre défi vous attendra toi et ton équipier. Vous aurez l’occasion de visiter l’atelier de traction de Schaerbeek et vous recevrez en plus une batterie «powerbank» et des tickets pour Train World. Si tu fais partie des 6 meilleures équipes, tu auras la chance de repartir avec des billets de trains pour voyager en Europe ainsi qu’une smartwatch.

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> Peux-tu calculer la distance d’arrêt d’un train après une courbe ? Envoie ta réponse avant le 28/11 et tente ta chance pour remporter de beaux prix lors de la finale à Train World le 12/12. Plus d’info sur the smartest train brain.be

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nnée a e tt e c ssurer

& Spicy t o H s e c rien ok tes expé e Facebo e g g a a p t e r r a t P fs Aïki ! E sur no ti a T v A r D e I s K é I de pr avec #A ner 1 an g a g e d et tente

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