Guido Magazine N°86 FR

MAGAZINE GRATUIT POUR LES ÉTUDIANTS & LES STARTERS - NUMÉRO 86 - 15ÈME ANNÉE - NOVEMBRE 2016 - JANVIER 2017 - 5 X PAR AN

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SITE-SEEING

Une fin d’année à l’étranger

DOSSIER

Les étudiants font du ski!

NOS IMMANQUABLES

pour des fêtes réussies

PLUS DE

100 CADEAUX À GAGNER!

VOIX D’ANGE

ANGEL OLSEN

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LA RENAISSANCE NOUVELLE TÊTE

SHALIMAR DEBRU

JAZZ & ROCK TAXIWARS

BELGITUDE ASSUMÉE BELGE UNE FOIS

Bier met liefde gebrouwen, drink je met verstand. / Une bière brassée avec savoir, se déguste avec sagesse. V.U: Jan Bosselaers, N.V. Brouwerijen Alken-Maes, Blarenberglaan 3C, bus 2, 2800 Mechelen

CONTENU

32 VOYAGES ALASKA

INTERVIEW SAULE

O4 58

MUSIQUE TAXIWARS

2O DOSSIER LES ÉTUDIANTS FONT DU SKI

N°

86

Quinzième année novembre 2016 janvier 2017 Le prochain Guido Magazine paraît le 20 février

CONCOURS

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INTERVIEW SAULE ACTUALITÉ DES CAMPUS LES ANNÉES D’ÉTUDES DE SHALIMAR DEBRU CAMPUS TOUR LES 4 PLUS BELLES PLACES DE MONS KOT À L’HONNEUR LE DIH DOSSIER LES ÉTUDIANTS FONT DU SKI VERY IMPORTANT STUDENTS LOTTO YOUNG ADVENTURERS MON ERASMUS VOYAGES L’ALASKA TRENDS CONCOURS DR JOS LES CLINICLOWNS GUIDO SUR TABLETTE LOVE PROFESSOR OU ONLINE AUTO GAMES MULTIMÉDIA SITE-SEEING W E UNE FIN D’ANNÉE À L’ÉTRANGER WW .B DVD . GU I D O NOUVEAUTÉS + FOCUS HARRY POTTER CINÉMA BD MUSIQUE TAXIWARS ET ANGEL OLSEN CD CAPTAINS OF INDUSTRY YOUNG TALENT IN ACTION EN IMMERSION CAMILLE CLÉMENT, CEO FOR ONE MONTH D’ADECCO YOUNG STARTERS BELGE UNE FOIS POSTULER SUR TWITTER MON JOB D’ÉTUDIANT DE PROMO-BOY

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LES ANNÉES D’ÉTUDES DE Shalimar Debru

Mannequin, bloggeuse, actrice, animatrice radio et désormais présentatrice télé sur Plug RTL (dans le programme musical Plug Music Battle), Shalimar Debru a plus d’une corde à son arc! On revient avec elle sur ses études à l’IHECS…

VERY IMPORTANT STUDENTS Lotto Young Adventurers

Une expédition incroyable, c’est ce que permet chaque année le Lotto Young Adventurers à un groupe d’amis unis par une envie commune de se dépasser. En 2016, ce sont Edouard, Charles, Thomas et Antoine qui sont partis à l’aventure, bien encadrés par Thomas de Dorlodot, globe-trotter aguerri.

DOSSIER Les étudiants font du ski

Chaque année, des milliers d'étudiants envahissent les Alpes pour une semaine de décompression totale durant laquelle vin chaud, pentes enneigées et soirées animées se disputent leur quotidien.

Qu'est-ce qui plaît tant aux étudiants pour qu'ils soient si nombreux à slalomer entre les pistes dès la fin de leurs examens?

MUSIQUE TaxiWars

Tom Barman est décidément insatiable… Entre un opus avec Magnus et avant un nouvel album de dEUS, il fait aujourd’hui le buzz avec TaxiWars. À la frontière entre le jazz et le rock, le groupe fondé avec le formidable saxophoniste Robin Verheyen se joue des étiquettes et propose une musique vibrante, excitante et finalement terriblement moderne.

YOUNG STARTERS Belge une fois

‘Belge une fois’, ‘Je suis Belge, don’t be jealous’ ou ‘Bref, je suis Belge’. Tu as certainement dû rencontrer l’un ou l’autre étudiant arborant un T-shirt ou un sweat avec l’un de ces slogans décalés. Derrière ces punchlines se cachent Natacha et Arthur, un couple de jeunes Bruxellois qui ont fait de leur marque un fier étendard de notre belgitude ici et à l’étranger.

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I N T E RV I E W

LA RENAISSANCE Comment survivre à un hit accidentel? Après une longue période de doute et de remise en question, Baptiste Lalieu – Saule à lui tout seul - a retrouvé le plaisir d’écrire et se met en danger avec son album le plus aventureux. Taillé pour la scène, le bien-nommé L’éclaircie devrait lui permettre de prouver en France qu’il est n’est pas l’homme d’un seul tube… et que le meilleur reste à venir.

CHRISTOPHE THIENPONT

GUIDO : L’éclaircie va surprendre le

GUIDO : Sur papier, c’était un peu

public. C’est un album qui s’éloigne assez fort de l’univers que tu avais développé sur tes albums précédents…

BAPTISTE : Il y avait l’envie de capturer une énergie live, que ce soit au niveau de l’écriture ou de la réalisation.

Dès les premières démos, un truc très choral est arrivé sur le tapis. J’ai toujours trouvé intéressant de proposer des textes plutôt personnels mais dans un spectre musical assez large. Ce contraste, j’avais envie de l’explorer. J’aimais bien aussi le fait d’avoir plein de voix. C’est quelque chose que je voulais faire depuis très longtemps, le côté Arcade Fire ou Lumineers en français. En même temps, c’était un véritable défi, car aucun artiste francophone ne s’y était vraiment risqué.

casse-gueule, non?

BAPTISTE : Très sincèrement, je ne savais pas si cela marcherait. Lorsque j’ai fait écouter les premières démos de morceaux comme La femme fantôme, Ô combien ou Quand les hommes pleurent à mes amis, les retours ont été très bons. Dans un second temps, j’ai voulu travailler avec un réalisateur anglophone afin de donner encore plus de relief au son. Et c’est pour cette raison que je me suis tourné vers Mark Plati.

Mark avait réalisé Hobo et Charlie (Winston) ne tarissait pas d’éloges sur sa collaboration. Ensuite, Benjamin (Grangeorge) m’en a évidemment aussi parlé lorsqu’il est revenu des États-Unis où il avait été mixer l’album chez Mark. Je savais que je pouvais y aller les yeux fermés. Et puis, je trouvais qu’il y avait un vrai sens à lui confier des morceaux tels que Comme ou Respire qui sont des titres plus pop. Plati est un bonhomme capable de s’adapter à tous les styles de musiques. Il a bossé avec des gens aussi différents que Bowie, les Rita Mitsouko ou Louise Attaque.

GUIDO : L’éclaircie est plus homogène et a nettement plus de souffle que tes albums précédents.

BAPTISTE : Clairement. L’album a pour titre L’éclaircie, mais il aurait tout aussi bien pu s’appeler Le

Saule: L’éclaircie (PIAS) 4

souffle car il y a une reprise du souffle. Ce que j’aime dans l’image de l’éclaircie, c’est que l’on passe par une zone d’ombre, pour ensuite goûter une nouvelle fois à la lumière. Et c’est ce qui s’est passé pour moi aussi bien dans ma vie qu’au niveau de l’écriture.

GUIDO : L’après-Dusty Men fut difficile?

BAPTISTE : Après le succès de Dusty Men, je suis passé par une période vraiment difficile. Je me suis mis pas mal de pression. Une pression un peu inutile, mais humaine. Et j’ai eu besoin de sortir de cela, de me focaliser sur autre chose. Mes gamins, ma femme, mes potes… J’avais besoin de me changer les idées. J’ai monté Gonzo avec des potes; du gros rock en anglais. Ensuite et à peu près au même moment, Franco Dragone m’a contacté pour écrire les textes de la revue du Lido. Tous les dix ans, il y a une nouvelle revue au Lido.

Pour la musique, c’est Yvan Cassar, un compositeur génial qui a bossé avec Nougaro, qui s’y est collé. Le courant a super bien passé avec lui.

Finalement, je me suis retrouvé à co-composer les musiques des chansons avec Yvan. On a fait une quinzaine de chansons – qui sont dans le spectacle du Lido. Je faisais cela et Gonzo en même temps. Tu imagines le grand écart? J’avais besoin d’avoir des projets périphériques, de m’éloigner de Saule…

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RUBRIEK

TEXTE XXX

© Paul Rousteau

«J’ai vécu sur un nuage pendant quelques mois»

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GUIDO : Ras-le-bol de Saule?

BAPTISTE : Exactement. Purée, Saule

me saoule! (rires). Les gens sont toujours étonnés lorsque je parle de Saule comme d’un projet. Ils me disent: «Mais Saule, c’est toi!». C’est important que Saule reste un projet pour ma santé mentale. Après avoir fait cette pause, j’y suis revenu avec envie.

GUIDO : Concrètement, ce projet avec Dragone et Cassar, cela t’a pris combien de temps?

BAPTISTE : Le projet Lido, cela a représenté huit mois d’allers-retours Bruxelles-Paris, mais également pas mal de boulot chez Yvan. Cela représente beaucoup de temps, c’est vrai mais c’était une expérience passionnante de bout en bout. Et puis, je suis super content du résultat. Le spectacle est formidable.

GUIDO : Une revue du Lido avec tes textes, ce n’est pas un peu surréaliste?

BAPTISTE : Franchement, il faut voir le spectacle! La meneuse de revue qui chante là-dessus a participé à The Voice France. Elle s’appelle Manon. Si tu as suivi l’émission, tu n’as pas pu l’oublier. C’est une nana un peu rondouillette avec des cheveux rouges et plein de piercings. Elle a une voix à la Amy Winehouse.

Au début, elle devait juste faire les maquettes, mais Franco et moi avons réussi à convaincre le Lido de la prendre comme meneuse de revue. Et c’est absolument dingue car elle est super trash et a une voix fantastique. Quand tu vas au Lido et que tu vois cette nana qui chante tes compos en live, c’est absolument génial. Je suis super fier d’avoir fait ce truc.

GUIDO : Après ce grand écart, tu as ensuite recommencé à composer pour Saule?

BAPTISTE : J’ai écrit pour le Lido, pour Gonzo, … L’écriture est comme un muscle. Et après cela, mon muscle était chaud, l’envie de composer pour Saule était à nouveau là. Le tout premier titre que j’ai écrit pour l’album, c’est L’éclaircie et cela a véritablement donné le déclic pour la suite. L’éclaircie, c’est une chanson qui allait complètement à l’encontre de tout ce que l’on me demandait.

C’est une ballade folk avec des cœurs à la Bon Iver. Ensuite, j’ai eu envie de faire un pied de nez aux gens de mon label français qui me disaient «Fais un morceau comme Dusty Men». Et dans Comme Dusty Men, il n’y a pas que Dusty Men, il y a aussi Comme…

Dans la société dans laquelle on vit aujourd’hui, on ne vit que par 6

référence. Il faut faire comme truc, comme machin. Donc, j’ai voulu faire un morceau très orienté radios mais en prenant le contre-pied dans l’écriture. Et puisqu’on me demande de faire une chanson Comme, c’est ce que j’ai fait!

GUIDO : Il y a un gros malentendu autour de ce duo avec Charlie… qui est un hit accidentel et qui a pas mal bouleversé ton existence.

BAPTISTE : Beaucoup de gens pensent que c’était Charlie qui m’avait apporté Dusty Men sur un plateau alors que j’ai tout écrit. Perso, j’ai vécu sur un petit nuage pendant quelques mois. Je me suis retrouvé à Taratata, sur des grosses scènes, … L’album a bien fonctionné en France et en Belgique mais vu le succès du morceau, mon label français espérait vendre nettement plus que 10.000 albums sur le territoire français. C’était honorable mais sans être un carton. Ils ont ressigné pour ce nouvel album et ils me font donc confiance. En Belgique, je ne suis pas étiqueté comme le gars qui a fait un hit. J’ai fait un AB sold-out, le public me suit depuis des années et l’accueil sur l’album Géant a été très bon.

GUIDO : Tu sens une certaine pression en France avec ce nouvel album?

BAPTISTE : En France, c’est clair que je me dis qu’avec cet album, il y a une carte à jouer. Et ainsi prouver que le mec qui a écrit Dusty Men, c’est un gars qui a trois albums à son actif avant L’éclaircie, que vous pourrez découvrir sur scène et qu’il a un vrai univers. Et pas juste le mec qui chante avec Charlie. En France, le challenge est vraiment intéressant. Les radios adorent Comme.

Cela prend du temps d’imposer un titre sur les ondes en France, mais je suis convaincu qu’on va avoir de chouettes résultats avec le single d’ici quelques mois. Il y a un vrai défi en France, et c’est le moment de montrer qui est Saule. Je suis assez confiant pour cet album. Je pense que j’ai fait un bon disque, un disque qu’il est facile de défendre en live. L’une des grandes forces de Saule, c’est le live.

On a un nouveau tourneur en France qui l’a bien compris. Je suis impatient d’être en tournée et aller défendre ce nouvel album, d’autant plus que j’ai un super groupe. (rires). C’est d’ailleurs le même groupe que sur la tournée précédente. Durant les deux dernières années, on a fait un paquet de dates ensemble et nous sommes super rodés.

GUIDO : On t’a vu sur scène avec Gonzo. C’est juste un groupe de potes ou vous comptez sortir un album?

© Paul Rousteau

I N T E RV I E W

«Saule me saoule!»

BAPTISTE : Gonzo, c’est un projet que

j’avais monté avec des potes pour le fun. La sauce a bien pris et on s’est retrouvé à faire pas mal de grandes scènes et lors d’interviews, on nous a demandé quand on allait sortir notre album. Pour nous, c’était une récré. On n’avait même pas pensé à enregistrer un album. Là, mes potes savent qu’ils ne peuvent pas compter sur moi pour le moment mais on se retrouvera ensuite pour remettre cela sur le tapis parce qu’on a vraiment pris du plaisir. On a tous d’autres projets et Gonzo doit rester un projet récré. Le jour où on enregistre un album, on va s’enfermer en studio et inviter plein de monde, aller à fond dans le délire.

Attention, musicalement on prend cela très au sérieux, mais le projet se veut délirant. Donc, Gonzo, c’est une parenthèse que j’ai refermée et que je vais certainement rouvrir à un moment donné.

GUIDO : Tu viens de participer au tournage d’un long métrage. Peux-tu nous en parler?

BAPTISTE : J’ai été contacté par Samuel Tilman, qui m’a proposé un second rôle assez important dans un long métrage.

J’ai fait le Conservatoire d’art dramatique de Bruxelles et c’était l’occasion de me retrouver pour la première fois devant la caméra. Le scénario était top et j’avais adoré un court métrage de Samuel qui se passait en montagne (Nuit Blanche). Au casting, il y a du beau monde: Fabrizio Rongione, Yoann Blanc (de la série La Trêve), Natacha Régnier. Le film s’appelle Une part d’ombre et devrait sortir l’année prochaine. On a tourné en octobre et j’ai pu caser cela dans mon agenda…

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WATCH MODEL: WOLCOTT

AC T U D E S C A M P U S

L’actu des campus! As-tu également quelque chose à dire? Organises-tu un événement hors du commun? As-tu été témoin d’un truc louche sur ton campus? Les pages qui suivent sont pour toi! Envoie un mail à redaction@ guido.be ou faxe tes infos au 09/210.74.85 et peut-être feront-elles partie de nos prochaines actus.

Un prof a recours à la reconnaissance faciale pour détecter l’ennui parmi ses étudiants

Tu as tendance à t’assoupir aux cours ou à t’ennuyer dès que ton prof commence son exposé? Fais gaffe car un nouveau logiciel risque de te piéger à l’avenir, comme c’est déjà le cas actuellement en Chine. Là-bas, un professeur d’informatique utilise un dispositif de reconnaissance faciale pour débusquer les étudiants dont l’ennui commence à poindre à l’horizon! Rassure-toi, ce procédé bizarre n’est pas destiné à sanctionner les étudiants les moins attentifs mais à développer ses propres méthodes d’apprentissage. De cette façon, Xiao-Yong Wei (c’est le nom de ce prof de l’université Sichuan) espère réussir à créer un cours qui titille la curiosité des étudiants.

INFOS : WWW.SCU.EDU.CN

Beyoncé au programme d’une université du Texas

Des scènes bizarres ont été constatées à l’université de Sydney, où les étudiants ont pu s’inscrire à un jeu de zombies grandeur nature. Le campus a ainsi été rebaptisé ‘Zedtown’, un village terrifiant dans lequel les étudiants devaient réaliser des missions alors qu’ils étaient pourchassés par des zombies tous plus effrayants les uns que les autres. Si effrayants que le jeu - basé sur le jeu vidéo Left 4 Dead - était rendu encore plus difficile par l’atmosphère morte-vivante de l’endroit. Les participants ont été tellement enthousiasmés par l’initiative que les organisateurs ont promis de réitérer l’événement dans le futur. Les intéressés auront alors plutôt intérêt à se dépêcher vu la rapidité avec laquelle les tickets ont été épuisés pour la première édition.

Quand on regarde les différents cours proposés par les universités américaines relayés chaque mois dans ces pages, on aurait presque tendance à vouloir se faire le malle pour profiter d’un cours sur Harry Potter, Le Seigneur des Anneaux ou Game Of Thrones qui sont dispensés outre-Atlantique. Que les fans de musique se rassurent, certaines universités s’attèlent à scruter la musique actuelle pour le plus grand bonheur de ses étudiants. C’est désormais le cas d’une université du Texas qui a récemment ajouté le dernier album de Beyoncé à son programme de cours. Lemonade, sorti par surprise en avril dernier, est donc étudié par les étudiants grâce à sa relation au féminisme noir. Selon la professeure de lettres Kinitra Brooks, «étudier la théorie des genres, des races et la pop culture est incroyablement fun mais… incroyablement dur».

Plus dur que ton cours de philo? Peut-être, mais certainement plus fun, on veut bien la croire.

INFOS : WWW.ZEDTOWN.COM

INFOS : WWW.BEYONCE.COM

TEXTE SÉBASTIEN DALOZE & SOFIE VAN ROSSOM

Des zombies envahissent un campus

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Oxford meilleure université du monde

Elle a vu défiler des noms aussi illustres que Stephen Hawking, David Cameron, Hugh Grant, J. R. R. Tolkien et Ken Loach, a une réputation de classe et d’élite dans tous les pays du globe et truste pratiquement toujours le podium des meilleures universités du monde, au coude-à-coude avec l’université de Harvard et les autres unifs américaines qui la devancent habituellement.

L’université d’Oxford, puisque c’est d’elle dont il s’agit, a été récemment sacrée meilleure université du monde, selon le célèbre classement universitaire annuel Times Higher Education.

Elle peut donc se targuer de faire la nique aux States et être une des rares universités européennes à occuper la première place de ce prestigieux classement.

INFOS : WWW.OX.AC.UK

Prendre des notes sur papier ou sur ordi, c’est quoi le mieux?

Les chercheurs américains Pam Mueler (Princeton University) et Daniel Oppenheimer (University of California, Los Angeles) ont démontré que, bien que les étudiants prennent de plus en plus des notes numériques, il est pourtant toujours conseillé d’utiliser le stylo et le papier. Ils s’expliquent: «Les notes sont plus rapides sur un ordinateur portable, ce qui fait que l’étudiant a plus tendance à retaper littéralement le contenu du cours. Par contre, ceux qui écrivent seront plus sélectifs et transformeront l’information dans leurs propres mots, ce qui est positif pour le processus d’apprentissage et plus avantageux pour les questions conceptuelles.»

INFOS : WWW.PRINCETON.EDU

Des meubles magiques pour ton kot!

DÉCOUVRE-LES SUR

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Le cannabis étudié dans une université canadienne

Si l’étude des chansons de Beyoncé ne te passionne pas plus que ça (voir cicontre), c’est peut-être au Canada que tu trouveras ton bonheur pour un éventuel Erasmus? En effet, l’université du Nouveau-Brunswick proposera bientôt un cours entièrement dédié à l’étude de la culture du cannabis! Bon, cette formation ne t’apprendra pas les différentes techniques de roulage de joints, mais plutôt l’art de cultiver cette drogue qui est en cours de légalisation progressive au Canada (seule la consommation de cannabis à usage médical est pour le moment légale chez les Canadiens). Si le programme et les détails de ce cours surprenant sont encore en discussion, il ambitionnera de former des employés qualifiés plutôt que des étudiants lambda.

GuiHome sur scène!

INFOS : WWW.UNB.CA

INFOS : WWW.GUIHOME.BE

NOVEMBRE 2016 | JANVIER 2017

Le YouTubeur le plus célèbre de Belgique, c’est lui! Avec plus de 680.000 fans sur Facebook et des clicks incessants sur ses vidéos, GuiHome s’est taillé une place de choix sur les walls des étudiants à la recherche des vidéos les plus tordantes du moment. Dans sa chambre, il ne cesse de scruter les affres de la vie étudiante et offre toujours un sacré moment de délassement à ses congénères. Désormais, le trublion du web sort de sa chambre et vient à la rencontre de ses fans dans un spectacle live qui a déjà vu défiler plus de 40.000 spectateurs lors de 70 représentations toutes sold-out. Si tu n’as pas encore vu l’humoriste sur scène, une séance de rattrapage est possible le 12 décembre prochain, date de son one-man-show au Cirque Royal.

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AC T U D E S C A M P U S

Il est désormais possible de suivre des études de ‘football business’

Une fin d’année toute en ciné au Be Film Festival

Chaque fin d’année, le cinéma belge est à l’honneur à Bruxelles à l’occasion du Be Film Festival, au cours duquel les cinéphiles sont invités à redécouvrir la richesse et la diversité du cinéma de notre plat pays. Quelques nouveautés sont à épingler cette année: un allongement de deux jours de plus, ce qui porte le nombre de jours à neuf, entre le 22 et le 30 décembre, la venue de professionnels étrangers, des city trips organisés à Bruxelles afin de faire découvrir la ville aux visiteurs belges et étrangers.

Comme d’habitude, l’événement se partagera entre Bozar et Cinematek.

TEXTE SÉBASTIEN DALOZE & SOFIE VAN ROSSOM

© www.short-edition.com

INFOS : WWW.BEFILMFESTIVAL.BE

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Le 26 septembre, la University Foundation belge a lancé une formation post-graduat en business du football. «Une formation internationale, avec une communication en anglais et des tas de personnalités internationales qui viendront donner des cours en tant qu’invités: le high performance manager de Manchester City, le responsable de l’internationalisation de Porto, … Des examens seront organisés et un post-graduat de la VUB sera décerné aux diplômés,» a expliqué le directeur du management sportif de la VUB à Sport/Foot Magazine. À côté de cela, sont aussi au programme la comptabilité, les médias sociaux, le management de stade et des visites à Gand, Ostende, Lille et au PSG, afin de préparer au mieux les étudiants à un job dans le business footballistique. Avant que tu n’exultes totalement, il est bon à savoir qu’une telle formation a un coût: 40.000 euros.

INFOS : HTTP://IFBI.BRUSSELS

Oh My God(e)!

Les différences entre les cours d'éducation sexuelle d'Europe et des États-Unis DÉCOUVRE-LES SUR

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Des histoires courtes pour les navetteurs dans des gares françaises

Un master sur le Big Data à l’UCL

Il y a un an, un projet-test avait eu lieu dans la gare de Grenoble, qui permettait aux voyageurs d’imprimer des histoires courtes gratuites grâce à un petit distributeur automatique sur le quai. Un énorme succès qui a permis à 35 autres gares de se munir d’un appareil du même genre. Ces distributeurs ont généré plus de 5000 histoires différentes faciles à lire en une, trois ou cinq minutes - à choisir au préalable -, dont des contes et de la poésie. Un concept qu’on aimerait voir débarquer en Belgique…

Toujours à la pointe en ce qui concerne les nouvelles technologies, l’Université Catholique de Louvain a annoncé deux grandes nouveautés en ce début d’année académique. En premier lieu, l’inauguration de la première data learning room pourvue de terminaux Bloomberg en Belgique.

Cette innovation en matière d’enseignement permettra aux professeurs et aux étudiants de profiter de cours en finance et management enrichis de cas pratiques, d’une visibilité d’utilisateur ‘certifié’ auprès de milliers d’entreprises et de données précieuses pour la recherche. À ceci s’ajoute la création d’un master en science des données dès la rentrée 2017-2018 (l’un en statistique, l’autre en technologies de l’information). Son objectif? Utiliser et gérer ces masses de données auxquelles la société a de plus en plus accès. Grâce à ces deux initiatives, l’UCL a les deux pieds dans le 21ème siècle!

INFOS : HTTP://SHORT-EDITION.COM

INFOS : WWW.UCLOUVAIN.BE NOVEMBRE 2016 | JANVIER 2017

AC T U D E S C A M P U S

L’UCL te donne des cours d’orthographe!

Toutes les vérités sont-elles bonnes à dire à ton cokoteur?

DÉCOUVRE-LES SUR

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Des singes à l’assaut d’un campus

Étant donné que leur campus est proche du Sanjay Gandhi National Park, les étudiants de l’Indian Institute of Technology de Bombay ont pris l’habitude de recevoir la visite de singes lors de leurs différents cours. Mais depuis peu, c’est devenu un véritable problème. Selon Times of India, ils réveillent désormais les étudiants en pleine nuit à cause de leurs cris stridents, volent leurs lunchs en pleine journée et se faufilent même dans les kots pour se lover dans les draps des étudiants, farfouiller dans les poubelles et détruire des appareils électroniques. Le nombre de visiteurs indésirables est en train de grimper de manière tellement vertigineuse que la direction conseille aujourd’hui aux étudiants de bien fermer leur porte à clé et d’avoir toujours un bâton à portée de main pour chasser les singes quand cela est nécessaire.

INFOS : WWW.IITB.AC.IN

TEXTE SÉBASTIEN DALOZE & SOFIE VAN ROSSOM

INFOS : WWW.ORTALIA.COM

Drake en visite à la Drake University!

Une professeure de mathématique de Wake County, une ville de Caroline du Nord, a découvert une manière imparable de garder ses étudiants attentifs pendant ses cours. Bethany Lambeth a fait installer un système de pédalier sous les bureaux afin de permettre aux étudiants de pédaler pendant l’entièreté du cours. Une bonne façon de ne pas piquer du nez en plus de garder une bonne condition physique. Un tel pédalier coûte 150 dollars (135 euros) mais vaut apparemment l’investissement car les réactions à ce ‘gadget’ ont toutes été plutôt positives.

«Le niveau a clairement évolué dans le bon sens, et les étudiants trouvent cela chouette,» explique l’enseignante.

«J’ai presque effectué 9 kilomètres et brûlé 133 calories, et il n’est que dix heures,» s’est réjoui un étudiant.

Aussi mégalomane soit le rappeur canadien, il n’a pas encore créé d’université à son nom, comme l’avait fait dans le passé le nouveau Président des États-Unis, le sieur Trump! Non, quand il s’est rendu compte qu’une université de l’Iowa portait le même nom que lui, Drake ne s’est pas longtemps fait prier pour gratifier les étudiants de sa présence. Petit problème: l’interprète de Hotline Bling a choisi une heure plutôt inédite pour fouler les allées de l’université homonyme.

Le petit ami de Rihanna n’a en effet rien trouvé de mieux que de faire sa visite surprise à 2h30 du matin sans prévenir personne de sa venue. Résultat: un campus désert et aucun fan à l’horizon! Sauf un étudiant qui s’est vanté le lendemain de sa rencontre impromptue auprès de ses potes, selfies à l’appui.

INFOS : WWW.BE

INFOS : WWW.DRAKE.EDU

Un ‘vélo’ sous le bureau pour garder ses étudiants plus attentifs au cours!

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Ne nous voilons pas la face: l’orthographe des étudiants laisse de plus en plus à désirer et ne risque pas de s’améliorer dans les prochaines années.

Quoique… Grâce à un partenariat entre l’UCL et la société Altissia, un nouveau logiciel vient de voir le jour, destiné à améliorer les compétences orthographiques des étudiants. Ortalia est un outil inédit qui dispense des dictées en ligne avec correctifs automatiques et explication des erreurs. Ce qui permet à son utilisateur de s’améliorer à force d’utilisation et d’entraînement. Puisque posséder une bonne orthographe est le passeport assuré vers une carrière florissante, ce logiciel gratuit et en ligne est mis à la disposition des étudiants et du personnel de l’UCL afin qu’ils repèrent leurs erreurs et sachent comment les éviter lors d’une prochaine session. Une version payante est également accessible au grand public.

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2016 - 2017

RENDEZ-VOUS SUR LES CAMPUS

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LES ANNÉES D’ÉTUDES DE...

Mannequin, bloggeuse (http://travelher.net), actrice (on l’a aperçue dans un épisode de Camping Paradis), animatrice radio (sur Mint, la radio pop-rock) et désormais présentatrice télé sur Plug RTL (dans le programme musical Plug Music Battle), Shalimar Debru a plus d’une corde à son arc! On revient avec elle sur ses études à l’IHECS… SÉBASTIEN DALOZE

GUIDO : Tu as choisi des études à

l’IHECS parce que tu étais déjà passionnée à l’époque par la communication?

SHALIMAR DEBRU : Pas vraiment.

Comme beaucoup, après mes humanités, je ne savais pas très bien ce que j’avais envie de faire. Je suis donc partie un an aux États-Unis pour réfléchir et aussi apprendre l’anglais. En fait, même quand je suis revenue, je ne savais toujours pas ce que je voulais faire! Même si j’ai toujours été intéressée par le cinéma et le théâtre, on m’a quand même poussée vers une voie plus classique. L’IHECS rassemblait donc beaucoup de choses que j’appréciais: les médias, la radio, la télévision, le journalisme, les relations de presse, …

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«C’était Emilie Dupuis la star de l’IHECS!» En fait, j’ai immédiatement adoré!

GUIDO : Tout ce que tu as appris

pendant ces cinq années d’études te sert-il encore aujourd’hui dans ta vie de tous les jours?

SHALIMAR DEBRU : Ce qui est intéressant avec l’IHECS, c’est qu’on touche un petit peu à tout. On y appréhende tout le panel des médias, aussi bien devant que derrière la caméra. Ça m’a donné une vue globale sur les métiers de com’, les médias, le

journalisme. Mais je n’ai pas été spécialisée dans quelque chose de très précis. C’est ça qui me manquait un petit peu. Je ne savais toujours pas à la fin de mes études ce dont j’avais réellement envie même si ces études m’ont apporté une grande ouverture d’esprit.

GUIDO : Ces études t’ont également permis de faire quelques expériences à l’étranger…

SHALIMAR DEBRU : Grâce à ces études, j’ai pu faire un stage aux États-Unis, à New York, dans une boîte qui s’appelle Starworks pour laquelle j’ai ensuite travaillé en tant que bookeuse dans une agence de mannequins. J’ai aussi passé six mois à l’Institut de Journalisme à Bordeaux lors d’un Erasmus pendant mes études.

GUIDO : Tu étais une étudiante brosseuse ou assidue?

SHALIMAR DEBRU : J’étais plutôt une étudiante correcte, on va dire… La première année, j’allais à tous les cours. Après, on commence à comprendre à quels cours il faut absolument aller ou non. Mais je réussissais plutôt NOVEMBRE 2016 | JANVIER 2017

NOVEMBRE 2016 | JANVIER 2017

«J’étais plutôt une étudiante correcte» mal de petits boulots indépendants, j’ai également donné des cours de langues. Enfin, des tournages en France et en Belgique, la radio et maintenant la télé.

GUIDO : Comment as-tu été accueillie dans la grande famille RTL? SHALIMAR DEBRU : Très bien! L’ambiance est extrêmement bonne ici à RTL. Tout le monde est toujours très sympa avec moi.

GUIDO : Quelle a été ta première réaction quand tu t’es vue pour la première fois à la télé?

SHALIMAR DEBRU : Bon, je ne vais pas mentir, les premiers épisodes de Plug Music Battle, je les ai regardés de façon très critique (avec des réflexions du genre «mais c’est quoi ce maquillage?» ou «non, mais t’as vu ma coiffure?»). On ne voit que les défauts au début. Après, ça m’a aussi aidée pour être meilleure pour la suite.

GUIDO : Quelle playlist peut-on retrouver sur ton smartphone?

SHALIMAR DEBRU : Je suis ouverte

à plein de musiques. Évidemment, avec Mint, j’écoute beaucoup de musique pop-rock. Avec Plug Music Battle, j’écoute beaucoup de musique belge. D’ailleurs, j’en découvre encore tous les jours, des artistes de talents en Belgique. Après, je suis une fan de Prince, du duo autrichien Tosca, ça va un peu dans tous les sens, mon amour pour la musique. Niveau belge, j’aime beaucoup Hooverphonic ou Puggy.

GUIDO : Quelles sont tes ambitions pour la suite?

SHALIMAR DEBRU : Aujourd’hui, mon rêve, c’est que ça dure. Il y a quelques années, mon rêve était de bosser pour Le Grand Journal de Canal+.

Maintenant, ce n’est plus le cas, je me sens bien dans ce que je fais et je me laisse porter par le vent. Je n’ai pas envie de me faire violence à réfléchir plus loin et c’est très agréable comme ça. Avec le temps, on est plus relax, plus serein, moins stressé.

#LIVEMINT Après ses concerts très très privés avec des artistes comme Saule, Sharko ou Puggy, Mint (la radio poprock) a lancé le hashtag #LiveMint (traduction: «pour que Mint vive»).

«Notre but est que Mint ait bientôt une fréquence, devienne une vraie radio à part entière et soit diffusée sur la bande FM. On propose en fait aux gens de poster une photo ou une image dans l’esprit de Mint avec le hashtag #LiveMint.» Tu sais donc ce qu’il te reste à faire si tu veux pouvoir profiter de la radio poprock en voiture ou sur la bande FM de ta radio!

PLUS D’INFOS SUR WWW.MINT.BE © RTL

bien. Ce n’était jamais excellent, mais je réussissais.

GUIDO : Si tu devais brosser le portrait de la Shalimar étudiante…

SHALIMAR DEBRU : Elle n’a pas beaucoup changé, la Shalimar! (rires) Une fille très relax et pas toujours stressée. Mais un petit peu bordélique au niveau des cours; je n’étais pas la meilleure pour prendre des notes et je trouvais toujours des bons petits filons pour obtenir des cours bien propres. Je ne faisais pas grand-chose pendant l’année mais quand il fallait bosser, là j’étais au rendez-vous.

GUIDO : Bruxelloise d’origine, tu devais connaître tous les bons endroits de sortie lors de tes études?

SHALIMAR DEBRU : Oh oui, et j’adore encore sortir aujourd’hui!

Les soirées IHECS, j’adorais, j’étais la première à y aller! On allait aussi dans beaucoup de bars du centre-ville, au Fuse évidemment, on allait là où l’ambiance était.

GUIDO : Tu as koté?

SHALIMAR DEBRU : Même si mes parents habitaient à Kraainem, j’avais besoin d’avoir mon indépendance. J’ai donc loué un appartement en collocation avec une amie. Je dormais dans la mezzanine où il faisait tout le temps mourant de chaud, mais c’était sympa, la vie étudiante quoi!

GUIDO : Tu étais déjà mannequin pendant tes études?

SHALIMAR DEBRU : Mannequin, c’est un bien grand mot. Je faisais uniquement des shootings pour des publicités. En fait, mon job d’étudiant à moi, c’était ça.

J’essayais de gagner mon extra avec ce genre de job. Ça m’amusait énormément, et ça m’amuse toujours.

GUIDO : Ça jazzait entre les étudiants au sujet de ton job dans le mannequinat?

SHALIMAR DEBRU : Pas spécialement. Une année au-dessus de moi, il y avait Emilie Dupuis, c’était donc elle la star de l’IHECS! Ce n’était pas moi avec mes gros pulls qui lui faisais de l’ombre! (sourire) GUIDO : Quel a été ton parcours à l’issue de tes cinq années à l’IHECS? SHALIMAR DEBRU : À la sortie de l’IHECS, j’ai travaillé dans une boîte de pub en tant que créative. Ensuite, j’ai effectué pas

© WWW.FABRICEDERMIENCE.COM

LES ANNÉES D’ÉTUDES DE...

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RUBRIEK

LES 4 PLUS BELLES PLACES DE

MONS

Chez GUIDO, on commence à connaître les villes étudiantes sur le bout des doigts. On compile d’ailleurs chaque année les meilleures adresses de chacune d’entre elles dans nos célèbres guides pour étudiants. Cette année, nous mettons en lumière les cinq villes d’étudiants francophones en passant en revue leurs places les plus connues. Deuxième arrêt: Mons.

SÉBASTIEN DALOZE Le café à ne pas manquer

PHOTOS ALANA STOEFS

GRAND-PLACE

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La Grand-Place de Mons, le cœur de la ville historique, est le point de départ de nombreuses artères commerçantes. On y trouve le fameux Hôtel de Ville, le joyau de cette Grand-Place avec son singe qui est supposé porter chance. À condition de lui caresser la tête bien entendu!

Le café? Les cafés, plutôt! Si le temps le permet, c’est ici le paradis des terrasses, avec plus d’une dizaine de cafés et tavernes qui se disputent le pavé. Si tu es fan de foot et que tu as choisi un soir de match pour ta sortie, privilégie le café À la Mer. Si tu veux t’échauffer dans l’un des cafés les plus emblématiques de la Grand-Place, pénètre dans La Maison des Brasseurs. Si tu es un amateur de houblons, choisis La Cervoise qui propose plus d’une centaine de bières sur sa carte. Si tu as une petite faim, les tapas belges et les cocktails de bière de La Vie Est Belge nous semblent tout indiqués. Si tu veux taper la discut’ avec des vrais Montois pures souches, fais ton choix

entre Le Central et Le Centre-Ville.

Pour une soirée à ambiance, mojitos et sangrias à volonté, c’est Le Cocoon que l’on te conseille. Pour un apéro sympa et des cocktails à profusion, rendez-vous au Comte de Flandre. Et si tu ambitionnes de faire le tour des cafés de la place du singe, n’oublie pas Le Ropieur, Le Royal, Le Saint-Germain, Leffe Plaza, L’Excelsior, No Maison et la Taverne Copenhaguen!

L’info en plus

C’est ici qu’a lieu chaque année le Combat du Lumeçon à l’occasion du Doudou. À Mons, le Doudou vit dans le cœur de chaque Montois de souche ainsi que dans celui de chaque Montois d’adoption. C’est une grande fête collective qui débute le week-end de la Trinité. Ses origines remontent au 14ème siècle, cette tradition est ancrée à jamais dans la culture montoise. Durant une semaine, le folklore envahit les rues de Mons, chacun fait la fête dans la bonne humeur, les cafés restent ouverts jusqu’aux petites heures du matin. Que tu sois de Mons ou d’ailleurs, un habitué ou simplement un curieux qui vient pour la première fois, cette année, ne manque pas la Ducasse de Mons. À faire au moins une fois dans sa vie!

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CAMPUS TOUR

PLACE DU MARCHÉ AUX HERBES S’il y a bien un endroit qui grouille d’étudiants en été comme en hiver, c’est la Place du Marché aux Herbes! Si les cafés de la GrandPlace sont plus cosys et calmes, ceux du Marché aux Herbes regorgent d’ambiances diverses et variées et accueillent les fêtards jusqu’au bout de la nuit!

Le café à ne pas manquer

Le café à ne pas manquer

Le café? Les cafés, plutôt! (bis) Chaque endroit possède ses propres atouts, fais donc ton choix en toute connaissance de cause entre L’Arnak (et son arbre qui trône au milieu du bar), Le Choucas (dont la spécialité est la cervelle de singe - à base d’alcools flambés), Le Quartier Latin (dont beaucoup disent que c’est là qu’il y a le plus d’ambiance sur la Place du Marché aux Herbes), L’Échalote (qui vibre surtout le jours de matchs de foot), L’Entre-Fil (avec ses soirées à thèmes 80’s et 90’s), L’Inconnu (pour partager un shaker entre amis), Mexican Bar (pour une téquila), Red Iguana (pour un Spritz), Tambour Major (bar convivial s’il en est) et le Tango Factory (pour une soirée électro, dubstep et house).

Pas de café à l’horizon, pourquoi pas alors acheter de quoi se faire un petit pique-nique à l’ombre des arbres du Jardin de la Grande Pêcherie?

L’info en plus

Située un peu à l’écart du centreville, la Place de la Grande Pêcherie est surtout le rendez-vous des amoureux transis, des maîtres baladant leur fidèle compagnon à quatre pattes ou les amateurs d’art contemporain (voir ci-contre).

Son jardin clôturé est aussi le ‘spot’ idéal pour étudier au soleil pendant le blocus estival.

Arrivé à la Place de la Grande Pêcherie, tu as face à toi les Anciens Abattoirs, qui accueillent aujourd’hui des manifestations et expositions temporaires essentiellement consacrées à la création plastique contemporaine. Un musée d’art contemporain dans un ancien abattoir? L’idée peut sembler étrange pour un visiteur, mais en tant que Belge, évidemment, plus rien ne doit t’étonner. Le bâtiment dessiné par Charles Sury, rénové en 2006, abrite des expositions temporaires à couper le souffle.

PLACE DU PARC

L’info en plus

PLACE DE LA GRANDE PÊCHERIE

L’info en plus

Pendant le Doudou (encore lui!), c’est ici qu’il faut te rendre absolument pour goûter à l’ambiance si caractéristique de la cité montoise et sympathiser avec ses étudiants tous plus conviviaux les uns que les autres.

Sur la Place du Parc, tu passes devant les bâtiments administratifs de l’UMons qui renferment notamment le rectorat. Cette place offre un temps mort bienvenu aux étudiants ou élèves des alentours.

Le café à ne pas manquer

Étant donné la proximité de l’Université de Mons et d’autres écoles supérieures, il n’est pas rare de voir l’une ou l’autre soirée étudiante fleurir à l’horizon même si les cafés se font plutôt rares dans la région.

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À la fin de la Rue des Marcottes qui part de la Place, on te conseille un arrêt au Mundaneum, le centre d’archives et de documentation de la Communauté Française, rebaptisé «Google de papier» par le journal Le Monde! Un véritable répertoire du savoir universel!

PLUS DE VILLES ÉTUDIANTES SUR WWW.GUIDO.BE 17

KO T À L’ H O N N E U R

Différent d’un kot ‘traditionnel’?

CAMILLE : Je pense que la touche

en plus du kot-à-projet est tout simplement le fait de tous être réunis autour d’un projet commun. Cela nous permet de nous enrichir au niveau humain et de sortir grandi de chaque activité.

LE KOT DIH Dans chaque numéro du Guido Magazine, nous mettons un kot-à-projet à l’honneur. Et c’est aujourd’hui Camille du Kot DIH (Droit International Humanitaire) qui a accepté de répondre à nos questions.

SÉBASTIEN DALOZE

Avantages et inconvénients?

CAMILLE : Les avantages sont nom-

breux: rencontrer de nouvelles personnes, apprendre encore et toujours plus, … Dans les inconvénients, j’imagine que le fait de devoir s’investir peut parfois être difficile à combiner avec études, sorties, … Mais il est rare d’en arriver à ce point! (rires)

Pourquoi un kot-à-projet?

CAMILLE : J’ai choisi de m’engager

dans le DIH car je suis passionnée par ce sujet et tout ce qui s’y rapproche de près ou de loin. Rejoindre le projet DIH me permettait de d’en apprendre plus et de pouvoir transmettre cet attrait que j’ai pour le projet.

Le projet?

CAMILLE : Nous avons pour but de

faire connaître le DIH (ndlr: Droit International Humanitaire). Pour le définir simplement, le DIH est considéré comme le droit de la guerre.

Il fixe les limites tel que le principe de proportionnalité et protège certains groupes durant les conflits armés: citoyens, médecins, … Une série de crimes ayant été définie comme étant des crimes de DIH, on parle des crimes de guerre, de génocide et crimes contre l’humanité.

De plus, nous voulons montrer les ‘conséquences’ qui résultent du DIH comme la thématique des réfugiés, l’éthique des photographes pendant la guerre, …

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Les activités?

Un meilleur souvenir?

trices. Tout d’abord, nous voulons faire connaître la partie plus théorique du DIH en faisant visiter la Cour Pénale Internationale et en réalisant le procès fictif d’un personnage, ayant enfreint le DIH, à savoir Lord Voldemort. Cette deuxième activité nous tient à cœur car en mettant en scène un personnage connu de tous, nous touchons un public plus grand que celui ‘des droïdes’. Notre deuxième ligne est celle des ‘conséquences’ du DIH. Différentes activités seront proposées comme un cycle sur les photographes de guerre (projections de films, conférences et expositions de photos), diverses conférences sur le génocide du Rwanda et des activités avec le centre de Belgrade (courses d’orientation, …).

avons organisé en octobre. Ça a été un chouette moment pour faire mieux connaissance entre nous. Ça nous a permis de resserrer les liens.

Un KAP au final, c’est une belle bande d’amis qui se donne un objectif fantastique!

CAMILLE : Nous avons deux lignes direc-

CAMILLE : Le souper pizza que nous

Une anecdote?

CAMILLE : J’essaie toujours que les

réunions aient un moment moins ‘formel’ par des petites attentions: un minute potin, un souper pizza ou comme pour la prochaine réunion: un gâteau!

NOVEMBRE 2016 | JANVIER 2017

POUR LES JOBISTES, LES STAGIAIRES OU LES FREELANCES

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RUBRIEK

10 CLICHÉS SUR LES SPORTS D’HIVER ORGANISÉS PAR LES CERCLES D’ÉTUDIANTS

Les sports d’hiver entre étudiants, on en parle beaucoup, certains mythes circulent même d’année en année sur les campus à propos d’’exploits’ réalisés par les comitards des années précédentes (comme une cloison explosée entre deux chambres ou un appart transformé en soirée-mousse!). Mais comment démêler le vrai du faux? Les étudiants sont-ils vraiment de gros sauvages prenant le ski comme excuse à tous les vices possibles et imaginables? C’est ce que nous allons essayer de comprendre en confrontant dix clichés inhérents à ces voyages à des cercles organisant chaque année ce périple tant convoité.

Le trajet en car est déjà une aventure en soi

CLICHÉ

TEXTE XXX

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Chaque année à la même époque, des hordes de milliers d’étudiants envahissent les Alpes françaises pour une semaine de décompression totale durant laquelle vin chaud, pentes enneigées et soirées animées se disputent leur quotidien. Qu’est-ce qui plaît tant aux étudiants pour qu’ils soient si nombreux à slalomer entre les pistes dès la fin de leurs examens?

C’est ce que nous avons tenté de savoir auprès de nos témoins privilégiés.

SÉBASTIEN DALOZE

Après un premier ravitaillement, c’est parti pour de longues heures de transit vers les montagnes enneigées. Mais comment occuper les étudiants pendant ce long trajet vers le Saint-Graal de fin janvier?

Sacha (Solvay): «C’est assez long, mais généralement on essaie de mettre les gens qui se connaissent dans le même bus. Il y a une bonne ambiance, on regarde des films et on fait des blagues!» Si les plus calmes peuvent dormir et passer un voyage paisible, les plus chauds n’arrivent pas toujours très reposés en station, c’est clair, c’est ce que nous confirme Thomas. Si les trajets allers se passent généralement sans souci, ce n’est pas toujours le cas pour le retour. Comme ce fut le cas dans le passé pour l’AGESciences: «Nous avons déjà eu des départs retardés pour causes météorologiques ou simplement dû au fait que nous sommes tributaires de l’arrivée des chauffeurs en station, qui doivent avoir leurs heures de repos avant de reprendre la route.

Mais rien de dramatique.»

VRAI

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DOSSIER

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Les étudiants ne partent que pour une seule raison: faire la fête

L’appel des pistes noires est-il la seule raison pour laquelle les étudiants sont tellement attachés à cette semaine de transition entre le premier et le deuxième quadrimestre?

Pas vraiment, ne nous voilons pas la face, les soirées font également partie intégrante de cet exode massif vers les Alpes suisses et françaises. Thomas, du Comité de Baptême Ingénieur Civil de Liège, nuance ces propos: «Le Ski Ingé, c’est le parfait mélange entre ski et fête. On y trouve des profils allant d’un extrême à l’autre. Il y en a qui se lèvent tôt et qui sont sur leurs skis dès l’ouver-

ture des pistes. Il y en a d’autres qui préfèrent dormir un peu plus longtemps et ne commencer la glisse que l’après-midi et enfin, il y a ceux qui ne viennent que pour faire la fête. Au final, chacun y trouve son bonheur.» Ils essaient donc de s’adapter selon la personnalité de leurs participants. «On essaie d’être le plus possible à l’écoute de nos participants, on leur demande leurs affinités avec les autres et on en tient compte pour les cars ainsi que pour le placement des chambres. On propose notamment une option guindaille ou non guindaille afin de mettre les plus bruyants à l’écart des plus calmes.»

FAUX (quoique…)

CLICHÉ

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Le ravitaillement en alcool au Luxembourg est une étape incontournable du voyage

Alors qu’ils ne sont partis que depuis une demi-heure, les cars s’arrêtent déjà pour une pause prolongée au Luxembourg. La raison de cet arrêt précoce subi? Un ravitaillement bienvenu en clopes et en alcool pour la plupart des vacanciers. Comme l’explique Sacha: «C’est un arrêt qui est prévu par notre tour-opérateur. Cet arrêt permet de faire une petite pause avant de vraiment prendre la route. Après, ce n’est pas non plus un endroit où je resterais des heures. Certes les bouteilles ne sont pas chères, et l’ambiance est sym-

CLICHÉ

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Les associations étudiantes manquent d’organisation et de professionnalisme

De nos trois personnes interrogées, il ressort clairement que l’organisation mise en place par les cercles concernés s’avère professionnelle, carrée et rigoureuse. Car encadrer une centaine d’étudiants en voyage à l’étranger ne se fait pas sans un certain sérieux et une bonne dose de concentration.

Après la négociation d’un contrat le plus attrayant possible avec un maximum d’avantages et un prix aussi bas que possible, il faut ensuite passer à la publicité afin qu’un maximum de personnes participent au voyage mis en place par le cercle ou l’organisation étudiante. «Ensuite, ce sont des dizaines de mails avec NOVEMBRE 2016 | JANVIER 2017

pa mais il y a beaucoup de monde qui se jette sur tout.» Même son de cloche du côté de Maxime de l’AGE-Sciences de Mons: «C’est bel et bien une réalité.

Les étudiants sont d’ailleurs vraiment demandeurs de cela, ce qui est compréhensible quand on regarde les prix des dits produits en station.» Certaines fois, une organisation est même prévue pour les étudiants, leur permettant des prix compétitifs tout en sirotant un petit verre d’accueil prévu par le commerçant! «Même ceux qui n’y achètent rien y restent des heures pour profiter des dégustations gratuites et des hôtesses plus que sympathiques,» confirme Thomas.

VRAI

notre tour-opérateur (ndlr: le Skikot en ce qui concerne les Ingés Civils de Liège) afin de régler tous les détails possibles.

Les capacités des cars, la disposition des chambres dans la résidence, s’assurer que tout est prêt pour notre arrivée. C’est ici qu’il faut être le plus présent, ce qui n’est pas toujours évident car nous sommes tous en examen à ce moment-là. Mais jusqu’ici, on a toujours réussi à gérer ça au mieux.» À cela s’ajoutent la répartition des chambres pour ne pas avoir de lits vides et surtout motiver des personnes de dernière minute lors d’années difficiles pour avoir le nombre de personnes promis auprès du tour-opérateur, ajoute Maxime.

FAUX (archi faux!)

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DOSSIER

CLICHÉ

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Les hôtels n’apprécient pas vraiment compter des étudiants dans leur clientèle

Après vérification, la cloison démolie entre deux chambres et la soirée-mousse improvisée en pleine nuit semblent bel et bien avérés! Mais ce sont bien entendu des événements isolés et le plus souvent, aucun incident n’est à déplorer lors de ces semaines de décompression totale. Les hôteliers sont-ils dès lors refroidis par la réservation d’une vingtaine de chambres pour les besoins d’un trip étudiant? «Cela dépend des années, explique Sacha, avant d’être déléguée, j’ai été deux ans dans le Comité Voyage et selon les en-

droits où l’on était, les hôteliers étaient plus stressés ou plus confiants. Je pense qu’on doit aussi faire nos preuves afin qu’ils nous fassent confiance. Selon moi, leurs expériences passées avec d’autres groupes influencent également beaucoup la perception qu’ils ont des étudiants.» Même si Maxime a pour sa part constaté que de moins en moins d’hôtels acceptaient des réservations massives de students, Thomas et son cercle d’Ingénieurs Civils cherchent toujours une résidence adaptée à un tel voyage, qui a l’habitude d’accueillir des étudiants et «ça se passe toujours très bien au final».

UN PEU VRAI

CLICHÉ

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L’alcool coule à flot pendant une semaine de ski

Ne nous voilons pas la face, une semaine étudiante au ski sans alcool, c’est un peu comme un Spring Break sans nichons au balcon. Inconcevable! Du côté de Liège, on n’a pas honte de cet aspect bien connu et - surtout - attendu des étudiants: «Dans les avantages et activités que l’on propose, il y a une partie bibitive, c’est sûr. On organise en effet trois soirées fûts où les bières sont gratuites et à volonté pour nos participants.

On organise aussi un souper savoyard, un concours tequila ainsi que des after-ski tous les jours. Ça reste un voyage estudiantin, la fête est très présente mais il ne faut pas s’imaginer que notre voyage n’est basé que sur ça. La grande majorité de nos participants est quand même là pour le plaisir de skier et passe un maximum de temps sur les pistes.»

Même son de cloche à Bruxelles (Sol-

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Les étudiants sont encore plus crevés après le ski qu’après leurs examens

Pour ceux qui aiment skier toute la journée et faire la fête toute la nuit (la majorité), le ski est rarement une période propice au repos et à la méditation après une session de janvier carabinée. Qu’importe, si tu reviens complètement mort crevé, tu as encore tout un quadrimestre pour te remettre sur pied! Tant pour le comité voyage que pour les étudiants de Solvay, le retour est difficile. «Il y a tellement de choses à faire et

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vay): «Il y en a qui viennent vraiment pour skier et qui ne font pas trop la fête car ils veulent être en forme le lendemain pour être sur les pistes à 9 heures. Après, il y a ceux qui skient un peu ou qui ne skient pas du tout et qui profitent plus des soirées. Avec le ski Solvay, chacun profite de sa seule vraie semaine de vacances comme il le veut!» Tout est donc question de savoir ce que l’on veut au préalable, le ski ou la fête, ou les deux. Même si le ski Solvay est connu pour ses soirées à thèmes tous les soirs. «La plus-value du Ski Solvay, c’est justement cette multitude d’activités proposées par le comité voyage pour que chacun puisse trouver son bonheur.» Tandis qu’à Mons, ils essaient toujours d’être relativement frais pour skier le lendemain, même si les soirées peuvent être ‘relativement arrosées’.

VRAI ET FAUX

à organiser pour nous. Et puis, les soirées jusqu’à six heures du matin ou le fait de skier toute la journée c’est fatigant aussi!» Thomas renchérit: «On revient un peu fatigué c’est certain, que ce soit dû à l’effort physique ou à l’accumulation de soirées. Dans un cas comme dans l’autre, le voyage permet de décompresser après la session éprouvante de janvier.» Même son de cloche chez Maxime, même si «le bien que nous a procuré la semaine reprendra vite le dessus».

VRAI (mais...)

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Reload between two classes

DOSSIER

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Parfois, ça se passe mal

Si certains débordements sont parfois à déplorer lors de certains voyages au ski, aucun de nos trois témoins n’a, semble-t-il, vécu des incidents très sérieux. Seul le ‘petit problème’ de bus du cercle Solvay en 2015 est à épingler: «Il y a deux ans en revenant du ski, on a eu un petit problème avec le bus. On est donc resté bloqué plus de 12 heures dans le bus. J’étais la ‘gérante’ du bus 26, et on a mis 25 heures pour arriver jusqu’à Bruxelles! Au début, je l’avoue, j’ai beaucoup stressé, je devais gérer cinquante personnes et les rassurer. Les gens étaient d’abord assez paniqués et énervés, car après une semaine de ski on n’a qu’une envie, c’est de retrouver

CLICHÉ

notre lit! Par la suite, on a trouvé un endroit où se poser au chaud.

On s’est tous mis autour d’un ordinateur et on a regardé Le Roi Lion, on en a aussi profité pour faire une petite sieste. Les gens étaient plus décontractés par la suite, et j’ai appris à faire connaissance avec tout le monde, et au fond je me suis vachement bien marré. Selon moi, c’est la meilleure anecdote de mon ski 2015, car grâce à ce ‘petit’ problème de bus, j’ai rencontré des gens qui sont toujours des très bons amis à moi!»

VRAI (mais pas si mal que ça)

On y fait tout sauf skier

Même si le Cercle Solvay est surtout connu pour proposer une semaine bien mouvementée pour un prix très raisonnable, des after-ski tous les jours, des soirées à thèmes tous les jours et des activités toute la journée, ils essaient toujours d’opter pour des stations avec un grand domaine skiable (comme Val Thorens, L’Alpe D’huez et Tignes). «Nous choisissons toujours des stations de ski qui permettent aux skieurs de réellement skier.» Cette année, les Ingénieurs Civils liégeois investiront, eux, le domaine skiable de La Plagne pour trois raisons principales: «un domaine skiable intéressant, un prix attractif et la possibilité d’accueillir des étudiants».

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FAUX (sauf si...)

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Les voyages au ski sont des réservoirs à anecdotes

Si le souper savoyard (souvent en altitude, avec retour à ski, légèrement imbibé et dans le noir) semble un incontournable dans la rubrique ‘meilleur souvenir’ pour la plupart des étudiants, un voyage au ski est aussi un impressionnant réservoir à anecdotes toutes plus poilantes les unes que les autres. Si bien que les étudiants absents pestent souvent de ne pas avoir eu l’occasion de participer aux délires de leurs potes pendant une semaine et avoir manqué, par exemple, un Président qui ne se souvient plus avoir fêté son anniversaire ou un étudiant (un peu alcoolisé) qui saute par un balcon dans la forêt. «Le seul moyen de

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l’arrêter a été de lui crier que des loups rôdaient,» explique Maxime (AGE-Sciences). Chez les Ingénieurs Civils Liégeois, une anecdote continue d’impressionner Thomas année après année: la vitesse à laquelle les inscriptions se remplissent. «On ouvre le lien à 20 heures et trois minutes plus tard, on a déjà plus de 300 inscrits. C’est une des raisons pour lesquelles nous avons augmenté le nombre de places cette année. On espère pouvoir contenter un maximum de personnes.» Te voilà donc prévenu si la lecture de cet article t’a donné envie de tâter de la poudreuse cette année!

VRAI, VRAI, VRAI

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Les trolleys Smoothies sont à l’épreuve des chocs: Leur coque est en polypropylène injecté, un matériau hyper léger et incassable !

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V E RY I M P O R TA N T S T U D E N T S

LOTTO YOUNG ADVENTURERS

L’AVENTURE D’UNE VIE!

Une expédition incroyable, c’est ce que permet chaque année le Lotto Young Adventurers à un groupe d’amis unis par une envie commune de se dépasser et de réaliser des exploits sportifs inédits. En 2016, ce sont Edouard, Charles, Thomas et Antoine qui sont partis à l’aventure, bien encadrés par Thomas de Dorlodot, globe-trotter aguerri. Voici le récit de leurs aventures…

SÉBASTIEN DALOZE

Tous unis dans le même esprit du sport et copains depuis les études secondaires, les quatre compères n’ont pas hésité longtemps avant de se lancer dans l’aventure des Lotto Young Adventurers. «Étant un grand adepte du sport, j’adore me lancer des défis et me battre un peu contre moi-même. J’adore le fait de se dépasser physiquement, de connaître ses propres limites. Le concept proposé était donc une évidence pour moi,» nous explique Antoine. Même s’ils n’étaient pas tous des aventuriers à la base, comme le reconnaît Charles: «Certes, je ne suis pas un grand sportif de base, mais le fait de pouvoir choisir notre itinéraire avec les activités que l’on souhaite faire n’est pas permis à tout le monde.»

1ÈRE ÉTAPE: L’ASCENSION DU MONT PERDU Après quatorze heures de route (dans une ambiance au beau fixe et une excitation palpable), le groupe a rejoint Gavarnie, du côté français des Pyrénées. Dès le lendemain, l’ascension (de dix heures!) a pu commencer, avec à la clé une première fâcheuse mésaventure: l’obligation de renoncer pour Edouard, à cause d’une lésion au talon. «Un événement déstabilisant, mais j’ai surtout ressenti un sentiment de regret, car Edouard est quelqu’un qui adore relever des défis et je savais qu’au fond de lui ça ne devait pas être facile d’admettre que son talon n’allait pas pouvoir tenir durant autant de temps d’ascension et de descente le lendemain,» nous explique Charles. Cette ascension étant l’un des plus gros challenges 26

du projet, la frustration était donc de mise lors de cette première étape.

Antoine: «Nous voulions à tout prix ‘planter notre drapeau’ à quatre sur ce fameux sommet, mais malheureusement il n’en a pas été ainsi…»

Après une nuit agitée de rafales de vent frais, les trois amis se sont réveillés sous un ciel bleu avec un spectacle d’une beauté indescriptible devant leurs yeux: un lever de soleil d’une luminosité rare et des montagnes à perdre de vue.

Le genre de souvenirs qui marquera longtemps leurs esprits. Charles en reste encore bouche-bée aujourd’hui: «Ce fut le plus beau moment de ce voyage. C’est quelque chose que je n’aurais jamais pensé faire une fois dans ma vie. Alors, c’est vrai que nous en avons énormément bavé pour accéder à ce sommet mais finalement ce lever de soleil a vraiment été une récompense au-delà de mes attentes.»

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ganismes (cette fois, c’est le genou défaillant de Charles qui l’a obligé à mettre pied à terre). «À certains moments, la fatigue était plus forte mais on pouvait compter les uns sur les autres pour se redonner de l’énergie et du courage,» raconte Edouard. Antoine renchérit: «Ce fut très éprouvant en effet, car nous avons juste eu le temps de descendre de notre fameux pic à 3335 mètres que les vélos nous attendaient déjà au tournant, pour entamer presque 50 kilomètres dans l’après-midi. Les montagnes, ça descend mais qui dit descentes dit montées, et les jambes s’en souviendront toute leur vie!»

2ÈME ÉTAPE: UN PÉRIPLE EN VTT EN ESPAGNE Encore éblouis par le paysage époustouflant et tout heureux de retrouver leur quatrième équipier, les sportifs ont entamé la première partie de leur périple en VTT pour gagner Morillo de Tou. Un itinéraire qui longeait les rivières et était généralement en descente, mais qui n’a pas fait pour autant des cadeaux aux or-

3ÈME ÉTAPE: UNE TRAVERSÉE EN KAYAK SUR LE LAC MEDIANO C’est sous une chaleur écrasante que le troisième jour de leur périple a commencé. Au programme de cette journée: la traversée en kayak du Lac Mediano. Ce qui leur a permis de reposer leurs jambes au profit du haut du corps, qu’ils n’avaient pas encore réellement mobilisé. «Les conditions étaient aussi plus agréables, il s’agissait de sauter à l’eau quand nous avions un trop gros coup de chaud. Mais toujours est-il que c’était très physique,» nous assure Antoine.

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Si les organismes ont été mis à rude épreuve pendant leurs différentes activités, le moral des troupes est lui toujours resté au beau fixe, l’humour prenant toujours le pas sur les éventuelles baisses de régime. Antoine le confirme: «C’est sans doute la chose que je retiens sur notre vie en communauté. Que du positif, l’humour était présent, même dans les moments les plus durs, c’est ce qui a fait notre force à tous les quatre.»

Ce ne fut pourtant pas une partie de plaisir, surtout lorsqu’il a fallu trouver une synchronisation parfaite parmi les binômes pour avancer tout en limitant les efforts. Même si le paysage était majestueux et le lac d’une couleur impeccable, Charles pointe cependant un petit bémol lors de la fin de cette traversée exceptionnelle: «Le lac étant en grande partie asséché lors de cette période de l’année, nous avons dû faire les derniers mètres dans la boue en portant nos kayaks.

Un événement éprouvant mais d’autant plus surprenant et marrant.» Une fois encore, la difficulté qui aurait pu venir à bout de leur mental a été un bon prétexte pour une nouvelle tranche de rire et une belle partie d’entraide!

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V E RY I M P O R TA N T S T U D E N T S

4ÈME ÉTAPE: UNE SESSION DE RAFTING À LLAVORSI Dès le jour suivant, une autre étape sur l’eau attendait les quatre jeunes avec une session de rafting de Llavorsi au bord de la Noguera Pallaresa. Intense et physique à nouveau, cette journée en rivière a été l’occasion de faire d’incroyables sauts – parfois de plus de dix mètres de haut – et des franchissements assez techniques, dans une rivière tumultueuse. Même si Antoine nous confie avoir eu peur à quelques instants, il n’a pas pour autant hésité à suivre ses camarades: «Nous étions une équipe, et chacun suivait l’autre, avec un peu de compétition aussi, on ne se le cache pas, mais tout cela dans l’optique de se dépasser soi-même et d’être plus fort ensemble.»

5ÈME ÉTAPE: UN VOL SOLO EN PARAPENTE À ORGANYA À peine ont-ils eu le temps de se sécher qu’il a fallu enfourcher les VTT et prendre la direction d’Organya pour le prochain défi et l’apothéose de l’aventure: voler seul en parapente! Avec de telles successions de sensations à un rythme effréné, n’avaientils jamais envie de se poser et de boire une bière au calme au lieu de repartir de plus belle vers de nouveaux efforts intenses?!

Antoine: «Jamais cela ne nous a traversé l’esprit. Ou alors je mens peut-être un petit peu. Bien sûr que si, c’était parfois très dur, mais tous ces efforts en valaient la chandelle, et pour rien au monde je n’aurais troqué une journée autour d’une bière à un vol de parapente à Organya!»

LEUR AVENTURE EN QUELQUES MOTS Ce vol en parapente, parlons-en justement.

Après un écolage intensif sur la discipline et les conseils précieux de Horacio Llorens, champion de parapente acrobatique, les quatre aventuriers ont enfin pu réaliser leur premier vol solo en parapente, une expérience inoubliable et sensationnelle.

Même si Charles avait déjà réalisé un vol autonome en parapente, il avoue que ces deux journées furent intenses aussi bien au niveau psychologique que physique: «Ce n’était pas de tout repos de devoir enchaîner les allers-retours sur la pente école afin de soulever correctement notre voile.»

6ÈME ÉTAPE: RETOUR À BARCELONE EN VTT Dernière étape de ce périple haletant: rallier les quelque 150 kilomètres qui les séparaient de Barcelone en VTT. Une dernière épreuve avant d’enfin pouvoir économiser leurs organismes. «Ce fut très éprouvant, concède Antoine, on sentait que chacun s’usait au fil de l’aventure, à raison. Malgré de la bonne nourriture et de bonnes nuits de sommeil, l’endurance était parfois dure à acquérir chaque jour, mais chacun a mordu sur sa chique.» Edouard est d’ailleurs du même avis: «Les derniers kilomètres furent assez difficiles, mais on sentait l’air de la mer après les montagnes, on savait qu’on se rapprochait de Barcelone et cela nous redonnait du courage.»

En arrivant à Barcelone, étaient-ils satisfaits des kilomètres parcourus mais aussi tristes de la fin de cette magnifique aventure? «C’est exactement ça!», s’écrie Charles. «Nous étions contents de voir notre destination finale, mais il est vrai cependant que cela sentait la fin du voyage.

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Revenir dans une ‘mégapole’ nous a vite remis dans la réalité des choses.» Même écho du côté d’Antoine: «Le flash a pour moi été la différence de cadre. Nous nous sommes retrouvés dans un milieu citadin, touristique, après avoir passé dix jours en pleine nature. C’était un petit peu un retour à la réalité, et nous étions tous si contents d’avoir pu boucler notre itinéraire sur une plage de sable, autour d’une petite bière!» La voilà donc enfin cette petite bière qui vient clôturer une aventure de dix jours dont Charles, Edouard, Antoine et Thomas risquent encore de se souvenir pendant de longues années!

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ANTOINE : «Ce fut pour moi

une réelle déconnexion avec la Belgique que nous connaissons. Cela paraîtra peut-être bizarre mais le seul fait du camping sauvage vous glisse dans une autre vie, une vie d’aventurier. Ouvrir sa tente chaque matin avec un nouveau décor à couper le souffle, que demander de mieux?»

CHARLES : «Je réalise que cette aventure a été quelque chose d’exceptionnel. Que ce soit au niveau visuel, avec des paysages à couper le souffle, mais aussi au niveau humain. Avec des journées intensives sportivement, nous nous sommes toujours motivés l’un l’autre pour aller au-delà nos limites.

Mais aussi exceptionnel au niveau physique. Il y a des moments où je me demandais réellement ce que je faisais là, physiquement à bout. C’est justement dans ces moments-là qu’il faut ‘mordre sur sa chique’ et aller de l’avant, rester positif et se dire qu’à la fin ce ne seront que de bons souvenirs et des fiertés personnelles.»

Edouard: «Une aventure incroyable, ‘a dream comes true’, je ne pouvais pas aspirer mieux comme trip étant donné qu’on était confronté à des défis physiques à chaque instant!»

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MON ERASMUS

ANECDOTES DU BOUT DU MONDE Les voyages forment la jeunesse… Voici la preuve par trois avec les récits des aventures de trois étudiants qui sont parSÉBASTIEN DALOZE tis en Erasmus pendant leurs études.

Alexiane à Rome

Fanny à Santiago du Chili

ITALIE

CHILI

TCHÉQUIE

POURQUOI?

POURQUOI?

POURQUOI?

«Depuis toujours, je voulais partir en Italie! J’avais vraiment envie d’apprendre l’italien qui est pour moi la plus belle langue du monde. De plus, Rome est une ville magnifique, j’y avais déjà été en city-trip, j’étais émerveillée par la ville, en particulier, son côté historique. Et surtout, il y avait les bonnes pâtes et pizzas à profusion.»

«Je n’ai jamais été très douée en langues mais j’ai toujours aimé apprendre.

Suite à mon passage en secondaire, le contact noué avec l’espagnol était resté en suspens et j’avais cette envie de l’approfondir à nouveau.»

«Je n’avais presque jamais voyagé en Europe de l’Est auparavant. L’Erasmus était donc une bonne occasion pour partir dans une nouvelle région avec une culture différente de la nôtre. En plus, la ville avait l’air super belle et bien située parce qu’elle permet d’atteindre facilement les pays avoisinants.»

MEILLEUR SOUVENIR

«Toutes les rencontres que j’ai pu faire, c’était enrichissant de parler avec tous ces étudiants qui venaient de partout.

Le soir, l’apéritivo était clairement mon moment préféré: on se réunissait en groupe d’étudiants Erasmus autour d’un verre. J’ai aussi profité pour faire un voyage organisé par l’ESN à Naples, Pompéi et Capri, ça restera un de mes meilleurs moments!»

UNE ANECDOTE

«Après une soirée relativement arrosée, sur le chemin du retour j’avais une envie pressante… J’étais sur une route très fréquentée, celle qui mène vers le Colisée, je me suis dit que si je me cachais derrière un muret, personne ne verrait rien. Je me dirige vers mon petit endroit, je m’accroupis et là un énorme flash qui s’allume vers moi, alors que tout était bien sombre… La police n’étant pas loin, je me suis redressée d’un coup et je n’ai jamais couru aussi vite.»

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Florine à Prague

MEILLEUR SOUVENIR

«Si cela représentait un fameux défi de partager mon quotidien avec seize personnes dans une grande maison, cela s’est vite révélé un pari gagnant.

Un autre de mes meilleurs souvenirs reste bien sûr la victoire du Chili à la Copa América Centenario. Aller célébrer la victoire en direct sur une place de Santiago fut assez incroyable!»

UNE ANECDOTE

«Une des choses qui m’a le plus marquée fut de vivre la ‘toma’, c’est-à-dire la prise de mon université par les étudiants. La mobilisation étudiante était destinée à protester essentiellement contre le coût des études. Pratiquement tous les jeudis, Santiago vivait une marche étudiante qui faisait souvent l’objet d’une forte répression de la part de la police. Cette situation agitée m’a fait prendre conscience de la chance que nous avons avec notre système d’études belge et m’a appris quelques ficelles. Ainsi, si un jour vous êtes confrontés à du gaz lacrymogène, ne mettez surtout pas d’eau dans vos yeux mais un peu de citron dessous!»

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MEILLEUR SOUVENIR

«J’étais dans un logement Erasmus et ça m’a permis de rencontrer énormément de gens. On arrive presque tous tout seuls, on se rapproche super vite et c’est ça qui est génial! Sinon, tous les voyages que j’ai faits, la ville sous la neige, les couchers de soleil depuis la fenêtre du kot, les soirées Erasmus, le match de hockey sur glace, apprendre des mots dans d’autres langues, …»

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UNE ANECDOTE

«Quand on rencontre des gens d’autres pays, c’est parfois comique d’entendre certains prénoms. J’avais rencontré un Erasmus allemand qui s’appelait Shan Ga Tan. Et une dizaine de jours après, je reçois une demande d’ajout sur Facebook d’un certain Jonathan, qui était en fait ce gars-là. Je me suis pris un fou rire quand j’ai compris que je l’avais appelé par un prénom chinois plusieurs fois alors qu’il avait un nom courant mais juste prononcé vite et différemment. Et évidemment, lui m’avait laissé dire n’importe quoi!»

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QUATRE AVENTURES INOUBLIABLES EN

AS K A L A L’Alaska, c’est The Last Frontier, la dernière nature sauvage préservée d’Amérique du Nord.

Tout y est immense et sauvage, mais en même temps - aussi surprenant que ça paraisse - accessible. Ces quatre aventures inoubliables sont tout sauf bon marché, mais elles valent bien ces quelques milliers de dollars. Recherche donc un bon job d’étudiant, serre-toi la ceinture et commence à épargner.

H E R B E R T D E PA E P E

Point de départ: HEALY

1 ‘INTO THE WILD’ AU DENALI NATIONAL PARK Une visite au Denali National Park est pour beaucoup l’expérience ultime à vivre en Alaska. C’est le coin de nature sauvage le plus accessible dans cet immense état: une taïga immense, une toundra colorée et la plus haute montagne d’Amérique du Nord (Mount McKinley, plus communément appelé Denali), avec des grizzlis, des caribous, des élans, des mouflons, des renards, des castors et - si tu as beaucoup de chance - des loups en bonus. Il n’y a qu’un seul chemin qui mène au centre du parc, et il est interdit de s’y rendre en voiture. De vieux bus scolaires américains font la navette si tu veux y faire une promenade. Dans le Denali National Park, nul besoin de suivre un chemin tout tracé: si tu sais lire une boussole, tu peux t’engouffrer n’importe où. Les âmes les moins aventurières préfèreront rester dans le bus avec leurs jumelles ou prendront une des routes fléchées de promenades près du Visitor Center ou Savage River.

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Healy est un hameau plutôt étendu le long de la George Parks Highway, à quelques kilomètres au Nord du Denali National Park, qui a été rendu célèbre lorsque Chris McCandles y a séjourné en 1992 avant de plonger dans le bush et d’y perdre la vie dans un vieux bus. Une réplique de ce Magic Bus a été utilisée pour les besoins du film Into the Wild (tu peux accéder à l’original après une randonnée de trois jours) et se trouve depuis devant la 49th State Brewing Company à Healy, un saloon fantastique avec une brasserie attenante. Une gueule de bois? Viens alors déjeuner au Rose’s Café, où le réalisateur Sean Penn mangeait tous les matins son lard et ses œufs pendant le tournage.

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VOYAG E S

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REPÉRER DES BALEINES AU PRINCE WILLIAM SOUND Prince William Sound est une baie du Golfe d’Alaska avec de l’eau lisse comme un miroir et des panoramas spectaculaires sur des îles désertes, des côtes sauvages et des glaciers impressionnants qui crachent continuellement des icebergs dans la mer. Le long des côtes, il est possible de repérer des ours tandis que des pygargues à tête blanche te tiennent à l’œil depuis les cimes des épicéas.

Dans l’eau, des loutres et des phoques font des culbutes, et en l’air des macareux passent en un éclair devant notre nez. Mais le plus beau moment reste celui durant lequel le capitaine coupe le moteur du bateau après avoir repéré une baleine. Le calme revient alors, le temps de reprendre son souffle et d’attendre le moment choisi par la bête immense pour revenir à la surface dans un rugissement impressionnant et après avoir expulsé une fontaine d’un bon mètre de haut. À Prince William Sound, plusieurs sortes de baleines peuvent être observées. Les baleines à bosses sont les plus communes, mais les rorquals et les orques apparaissent aussi à la surface de l’eau. Les croisières nature permettant de voir de telles beautés partent chaque matin depuis le port de Valdez.

Point de départ: VALDEZ

Valdez est une petite ville plutôt moche qui existe uniquement grâce (ou à cause de) au fait que l’oléoduc trans-Alaska y aboutit. Sa situation est plutôt sans pareil, entourée par des montagnes et un port où les balbuzards pêcheurs louvoient entre les mâts des bateaux. Ce spectacle peut être observé depuis la fenêtre derrière le bar du Off The Hook Bar and Grill au Best Western Harbour Inn. Ensuite, tu peux boire une bière à la bouteille au Landsharks, un authentique American rock bar rempli de personnages pittoresques.

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3 CHERCHER DES GROTTES DE GLACE SUR LE GLACIER KENNICOTT Si tu passes quelques semaines de vacances en Alaska, tu risques d’en avoir rapidement ras-le-bol des glaciers. C’est comme si un nouveau glacier apparaissait après chaque virage de l’autoroute. Les voir de loin est une chose; se promener dessus en est une autre. Souvent, cela coûte une fortune car on ne peut y accéder qu’en hélicoptère ou en petit avion (eh oui, en Alaska, ils se posent tout simplement sur les glaciers). Le Glacier Kennicott, c’est une autre histoire. Là, tu peux y accéder à pied, certes sous la supervision d’un guide, car ça reste dangereux. Arrivé au bord du glacier, il faut attacher des crampons sous ses chaussures afin de partir à la recherche de grottes de glace, de crevasses, de moulins et d’autres beautés glaciaires d’un bleu étincelant. Par beau temps, tu as à son somment une belle vue sur la plus haute icefall (comme une cascade, mais en glace) du monde. N’oublie pas tes lunettes de soleil, ton bonnet et tes gants car il fait froid et la lumière est particulièrement forte, même par temps couvert. Et tant que tu es à Kennicott, visite aussi l’ancienne mine de cuivre, un bâtiment industriel immense de quatorze étages datant du début du vingtième siècle, juste à côté de la moraine du glacier.

Point de départ: McCARTHY

Ceux qui ont l’habitude de regarder Discovery Channel connaissent McCarthy grâce à la télé-réalité Edge of Alaska. C’est une petite ville semblant tout droit sortie d’un western, avec des routes non-asphaltées et des façades en bois qui semblent n’avoir jamais changé au cours des cent années écoulées.

L’ambiance unique et sa situation isolée attirent un mélange unique d’aventuriers et autres routards, qui se retrouvent chaque soir au Golden Saloon, un bar comptant plus de panses à bières, de barbes et de bandanas qu’une réunion de Hells Angels. McCarthy se situe à cinq kilomètres de la plus sage Kennicott.

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EN TÊTE-À-TÊTE AVEC LES GRIZZLYS À CHINITNA BAY Avec un peu de chance, tu as pu observer quelques grizzlys à travers tes jumelles dans le bus du Denali National Park. Mais quelles sensations cela procure de se retrouver nez à nez avec des grizzlys sauvages sur une plage, à plus d’une centaine de kilomètres de toute civilisation? Pour le savoir, il te faudra débourser quelques dollars de plus, mais c’est la chair de poule assurée.

Après un safety briefing dans un hangar, on te procure des cuissardes à ta taille et tu survoles le Cook Inlet à bord d’un avion Cessna accompagné de cinq autres personnes. Après un survol vertigineux des lacs glaciaires du Lake Clark National Park, tu atterris sur la plage de Chinitna Bay. C’est là que se rendent les grizzlys à marée basse pour se délecter de mollusques. En petits groupes, il est possible d’assister à cette scène, souvent à une distance d’une dizaine de mètres. C’est moins dangereux qu’il n’y paraît: ces ours sauvages n’ont jamais eu de mauvaises expériences avec les hommes (ils ne sont jamais nourris, jamais chassés, jamais ennuyés) et sont donc tout au plus un peu curieux. Si tu regardes autour de toi, tu peux observer jusqu’à quinze grizzlys en même temps en plein cœur d’un paysage dramatique. L’Alaska dans ce qu’il a de plus spectaculaire.

Point de départ: HOMER

Homer est une sympathique petite ville laidback près de la Kachemak Bay. Le centre est plutôt calme, à l’exception du bar bruyant Kharacters sur Pioneer Avenue. Pour le reste, rendez-vous au Homer Spit, une langue de terre étroite longue de plusieurs kilomètres qui se remplit de mobil-homes dès le début de l’été. À son extrémité se trouve un boardwalk plein de restaurants, d’agences de voyages et du légendaire Salty Dawg Saloon, un bar de pêcheurs insolite dont la déco est essentiellement réalisée à partir de billets d’un dollar. Des petits avions partent de l’aéroport à côté de Beluga Lake vers Chinitna Bay.

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L’Alaska se situe à l’extrême NordOuest de l’Amérique du Nord et ne possède aucune frontière commune avec le reste des États-Unis. La plupart des vols reliant les États-Unis et l’Alaska s’envolent de Seattle et atterrissent à Anchorage. Depuis l’Europe, il est plus pratique de voler depuis l’Islande. Il n’est alors pas obligatoire de faire une étape aux US et tu voles sur la route du Nord, qui va assez vite. En plus, Icelandair (www. icelandair.com) offre la possibilité de faire une escale de quelques nuits en Islande sans augmentation du prix.

Dormir

L’Alaska possède des motels tels que l’on peut en voir dans le reste des États-Unis et qui arborent des prix raisonnables. Encore plus chouette: séjourner dans une cabin in the woods, mais c’est évidemment plus cher. Heureusement, le camping est ici un sport national, bon marché et plutôt confortable pendant les mois d’été (à condition de supporter les moustiques et le fait qu’il ne fait jamais totalement sombre).

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Étant donné que l’Alaska se les gèle chaque année pendant un long et sombre hiver, la saison touristique se limite au printemps (tardif) et à l’été. C’est alors que tu es assuré de vivre de longues journées et même d’observer des animaux sauvages.

Argent et documents

Tes dollars américains risquent de fondre comme neige au soleil en Alaska, car tout y est très cher.

N’oublie pas ta carte de crédit, sinon il est pratiquement impossible de réserver une nuit d’hôtel ou de louer une voiture. Même dans les plus petites villes, on trouve des distributeurs automatiques. En ce qui concerne les documents de voyage: N’oublie pas de demander au préalable un ESTA (valable deux ans) sur https://esta.cbp.dhs.gov ou tu ne pourras pas entrer sur le sol américain. Ton passeport belge doit encore être valable pendant six mois au jour de ton retour. Emporte également ta carte d’identité, pour prouver ton âge quand tu veux commander une bière (legal drinking age: 21 ans).

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*Disclaimer Les avantages ISIC mentionnés, à consulter sur www. isic.org, étaient corrects et valables au moment de l’impression. Les partenaires locaux peuvent modifier ou annuler leurs avantages, de façon unilatérale, ce qui est totalement indépendant de la responsabilité d’ISIC Belgium.

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Les cuisiniers du dimanche, attention. Les kilos de nouilles précuites, les lasagnes de chez Aldi et les repas préparés plus que douteux sont de l’histoire ancienne.

Gagne une batterie de casseroles de Jeroen Meus (145 €), une friteuse SEB Actifry (190 €), une Philips Senseo Switch (105 €) ou un gril de contact Tefal (80 €).

Gagne 17 packs wellness de Lee Stafford

Mettre dans ses cheveux des choses que l’on mange habituellement, c’est la mode de ces dernières années. On en a déjà fait l’expérience avec de la confiture, de la pâte de spéculoos et du vieux pain moulu. Peut-être que la coco est une meilleure idée. Shampooing, après-shampooing, baume et plus encore: voici le contenu de ce pack wellness Lee Stafford Coco Loco, également disponible chez IU.

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Gagne 2 sets de pédicure de Homedics

Les biologistes sontils jaloux de l’élevage de bactéries et de la collection de peaux mortes qui prospèrent sur tes pieds? Lègue alors ton corps à la science! Ou, comme tout être humain qui se respecte, offre une nouvelle vie à tes petits petons avec le set de pédicure Homedic PED-600.

Gagne 25 jeux de société de 999 Games

Pendant une partie de Scrabble, tu trouves le plus souvent le mot ‘E-NN-U-I’? Il est alors temps de te tourner vers des jeux de société plus modernes. GUIDO a entendu tes prières. Avec Camel Up, tu lances des paris sur une course de chameaux, Terra te pose des questions sur les lieux les plus intéressants du monde et tu construis des villages et des villes dans Les Colons de Catane. Alea jacta est!

Gagne 3 montres Timberland

Sois toujours bien à l’heure grâce aux montres Timberland. Ou sois en retard, mais avec style, tu restes quand même un étudiant. Quelle heure est-il maintenant? L’heure de gagner une montre.

Gagne 11 packs beauté de s.Oliver

Gagne des sneakers, des sacs-bananes et des sacs à dos Vans

Tu es un hippie, tu t’appelles Jésus de Nazareth ou tu as renoncé à tout bien inutile? Ne lis pas plus loin. Pour les autres, nous mettons en jeu des sneakers branchées, des sacs à dos, un sac-banane et un autre sac de Vans.

Tu n’es pas toujours à ton avantage pendant les cours du matin? C’est fini tout ça grâce aux packs beauté de s.Oliver. Fais-toi plaisir et gagne un parfum, une eau de toilette et un déodorant. Ainsi qu’une luxury body lotion pour les femmes et un after-shave pour les hommes. Ou le contraire, c’est comme tu veux. On ne juge pas.

Gagne 2 hairstylers de Dafni

On a depuis longtemps abandonné le combat contre les cheveux récalcitrants. Si tu as encore une lueur d’espoir, ces hairstylers sont faits pour toi.

Gagne 5 sweats de Noël Clouds of Fashion

Que serait Noël sans ses pulls plus colorés les uns que les autres? Rien, évidemment. C’est pour cette raison que nous t’offrons cinq sweats rouges I’m dreaming of a white Christmas de Clouds of Fashion. Quelqu’un qui pense que Noël ne doit pas être blanc ne doit pas être admis dans ta vie. On n’a pas besoin d’une telle négativité.

SURFE SUR

WWW.GUIDO.BE/ CONCOURS POUR PARTICIPER

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Gagne des écouteurs et 8 platines de Marley

On met en jeu 8 platines Stir It Up de Marley. Le tourne-disques Stir It Up possède une finition moderne en bambou solide, te permet d’enregistrer des disques sur ton PC via USB et possède également un préamplificateur intégré, afin d’y connecter directement tes haut-parleurs. La connexion audio de 3,5 mm permet d’y connecter des écouteurs, comme par exemple les écouteurs Little Bird Pink que nous mettons aussi en jeu.

Gagne 2 stations météo d’Oregon

Tu détestes te faire surprendre par la pluie sur le chemin des auditoires? Tiens bien la météo à l’œil grâce à ces deux stations météo d’Oregon. Prévisions météo, température ambiante, humidité de la pièce, température extérieure… Bye bye, Sabrina Jacobs!

Gagne 30 sets de maquillage 2B

The devil is in the detail. Personne n’a envie de se présenter à un examen oral avec un maquillage qui ne ressemble à rien. Gagne cinq produits de maquillage 2B d’une valeur de 25 euros: mascara, crayon correcteur, blush… Avec le best-seller de 2B, un eyeliner rétractable et waterproof, ton eyeliner ne coulera pas même si tu commences à pleurer après l’examen. Que des avantages, donc.

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Gagne 2 packs de dégustation de gins Master of Malt

Gagne 4 casques de JAM

Socialiser avec les autres passagers de ton train?! Tu n’es pas fou!

Grâce à ces 4 casques Transit City de JAM d’une valeur de 99 €, tu restes tranquillement dans ton cocon musical tout au long du trajet.

Grâce au pack de dégustation de gins Master of Malt Advent, tu décomptes les jours jusqu’à Noël.

Comme tu le faisais en maternelle, mais dorénavant avec des gorgées d’alcool. Le pack contient 24 flacons de gin de 3 cl, d’une valeur de 145 €. Bimber London Dry Gin, 1897 Quinine Gin, Hayman’s London Dry Gin… On te laisse la surprise pour le reste. Santé!

Gagne 10 Gin Annuals 2016-2017

Quelle est la meilleure chose à faire avec de l’alcool? En boire, naturellement. En deuxième place, élargir sa culture, comme avec ce GIN Annual 2016-2017 par exemple. On en offre dix à nos heureux gagnants.

Gagne 2 balances de cuisine Salter

Réaliser un gâteau à la vanille? Prenez 200 grammes de beurre, 200 grammes de sucre, 200 grammes de farine… Pas si facile sans balance. Pour les apprentis-pâtissiers, ce concours est un incontournable.

Gagne 8 vouchers de 50 € à valoir chez Radbag

Chez Radbag, on peut acheter des accessoires lifestyle, des gadgets et d’autres cadeaux, comme une lampe-ananas qui change constamment de couleur. Ces vouchers de 50 € t’aideront à faire ton choix dans le magasin.

Gagne 8 pulls et 16 sacs en toile de Flâneur

Un flâneur sachant flâner tout en légèreté, voici le public auquel s’adresse ce concours. Nul doute qu’avec ce pull et ce sac en toile, ce sera toi la star du campus!

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Gagne 30 vouchers de 25 € à valoir chez Tezenis

Tezenis vend des vêtements branchés et des sous-vêtements pour les femmes, les hommes et les enfants dans toutes les tailles et sortes imaginables. Pour 25 €, tu peux ici t’acheter un chouette ensemble de lingerie, un pyjama ou une tenue de sport.

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On ne change pas les bonnes habitudes: je bois une Trappiste avec Dr Jos dans un café typique du centre-ville. Un vieux à la table d’à côté parcourt le journal en secouant la tête. «Des clowns maléfiques,» marmonne-t-il dans sa barbe. «Où va le monde?»

RENÉ VAN CAESBROECK Dr Jos glousse. «Les clowns maléfiques. Quelle connerie,» s’exclamet-il en trempant les lèvres dans sa Trappiste. «Une mode débile qui passera aussi vite qu’elle est apparue. En plus, les clowns maléfiques sont des lopettes. Les clowns les plus terrifiants d’entre tous, on les trouve dans les services pédiatrie des hôpitaux.»

GUIDO : Vous n’allez quand même pas

oser critiquer les cliniclowns?

DR JOS : (élude la question) Écoute, la

figure du clown n’a jamais été appré-

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ciée. Elle a toujours suscité la crainte.

Il y a toujours eu une ambiance louche autour d’elle. Les jeunes enfants ont tous peur des clowns. Cette peur porte même un nom: la coulrophobie. Eh bien, tous les enfants de deux ans souffrent de coulrophobie. Cela passe avec l’âge, mais chez 2% de la population, cette peur persiste. Ma question est donc la suivante: comment en est-on arrivé à penser que c’était une bonne idée d’envoyer des clowns au chevet des enfants malades? Et pourquoi pas des petits plaisantins sans maquillage, comme nous?

GUIDO : Euh...

DR JOS : (continue) Les clowns, je

les hais purement et simplement.

Il n’y a rien de moins marrant qu’un clown. Je les trouve même effrayants. Prenons par exemple le premier clown recensé, un triste anglais du 18ème siècle qui répondait au nom de Grimaldi. Un mec heureux, hein: il passait d’une dépression à l’autre, ne comptait plus les douleurs dans ses articulations à cause de ses culbutes, sa femme mourut en couches et son fils se saoula à mort à l’âge de 31 ans. Plaisant. Et pour son alter-ego français Pierrot, ce fut encore pire. L’acrobate qui a imaginé ce monstre, un certain Jean-Gaspard Deburau, a été un jour moqué par un gamin des rues à Paris. Il l’a donc tué d’un coup de canne. Marrant, hein? Tu es en train de hurler de rire?

GUIDO : (encaisse) NOVEMBRE 2016 | JANVIER 2017

DR JOS DR JOS : Et ce n’est pas tout. L’un

des pires serial killers de l’histoire américaine fut John Wayne Gacy.

Dans les années septante, Gacy viola et tua au moins 33 (jeunes) hommes, qu’il a ensuite cachés dans sa cave.

Et tu l’as déjà deviné: Gacy était également connu sous le nom de ‘Pogo the Clown’ lors d’événements privés ou dans des fêtes d’enfants. Il n’y a rien de plus horrible qu’un clown.

Le terme ‘clown maléfique’ est un pléonasme. Les clowns sont tous effrayants. Et tu sais pourquoi?

GUIDO : Vous allez certainement nous le dire…

DR JOS : À cause d’un phénomène psychologique appelé la Uncanny Valley (la Vallée Dérangeante). C’est une réaction instinctive aux figures qui ressemblent à des êtres humains, mais n’en sont pas. En premier lieu, la courbe évolue vers le haut: le respect pour une figure - un dessin, une peluche, etc. - augmente selon qu’elle soit le plus anthropomorphique. Et ensuite, à un moment précis, ça bascule et la courbe plonge profondément vers le bas, dans une vallée. The Uncanny Valley. Soudain, une telle figure est ressentie comme angoissante, parce qu’elle ressemble trop à une figure humaine. C’est par exemple un problème en robotique: les robots qui ressemblent trop aux hommes font instinctivement peur.

La même chose est valable pour les humanoïdes dans les films, les jeux vidéo ou les applications de réalité virtuelle. Et donc aussi pour les clowns. Les clowns font des culbutes à cause de leur apparence en plein milieu de la Uncanny Valley.

GUIDO : Pourquoi envoie-t-on alors des clowns dans les hôpitaux?

DR JOS : Tout est la faute de Patch Adams, un Américain qui a initié cette tendance. Un médecin plutôt alternatif. Adams n’était pas un mauvais mec en soi. Il voulait faire le bien. Un vrai socialiste aussi, qui militait pour la gratuité des soins de santé. Le problème, ce n’était pas luimême, mais le fait qu’il ait plus tard inspiré les cliniclowns, et maintenant on doit se les farcir. Les cliniclowns feraient baisser le niveau de stress et la douleur lors des traitements de jeunes enfants. (fait de grands yeux) Eh oui, quand on affirme une telle chose, encore faut-il pouvoir le prouver. Et mener des études, donc.

Eh bien, pour une quelconque raison, je retrouve toujours les mêmes études italiennes et israéliennes à ce propos.

Et de mauvaises études en plus: sur de petits nombres de patients, à l’aide d’une méthodologie douteuse - car on NOVEMBRE 2016 | JANVIER 2017

ne peut pas administrer de placébo lors d’une ‘thérapie de clown’ - et il semblerait que des résultats positifs aient été uniquement publiés afin de sécuriser leurs propres fonds. En plus, ces recherches se concentrent toujours sur des enfants âgés de quatre à douze ans. Pourquoi? Parce que les enfants de moins de quatre ans ont une peur bleue des clowns, alors qu’ils représentent le plus grand groupe de patients en pédiatrie. Et les enfants de plus de douze ans, eux, expulsent manu militari les clowns de leur chambre: ils trouvent les cliniclowns tout simplement ridicules. En bref, il n’a jamais été prouvé que les clowns à l’hôpital avaient un effet thérapeutique positif, même si leurs intentions sont peut-être louables. Au contraire, même.

GUIDO : Ils feraient donc mieux d’arrêter?

DR JOS : (opine du chef) Si ça ne tenait qu’à moi: dès aujourd’hui même. (lève un doigt) Tu sais ce qu’ils devrait aussi urgemment stopper? Ces nez rouges de Viva For Life. Ils n’auraient pas pu imaginer un autre symbole pour mettre en lumière leur action? Un nez rouge est presque toujours un symptôme d’un sévère mal sous-jacent: une affection hépatique, ou un cancer… Il n’y a rien de marrant à ça!

GUIDO : (jette un regard préoccupé au vieil homme à la table d’à côté, qui a une énorme tache rouge sur le nez) Docteur, pas si fort…

DR JOS : (jette un coup d’œil rapide sur le nez de l’homme et se racle la gorge) Serveuse! Encore deux Trappistes pour nous. Et un verre d’eau pétillante pour le clown à côté de nous.

«Les clowns maléfiques?

Que dalle!

Les cliniclowns, ce sont eux les plus effrayants!»

DR JOS RECOMMANDE LA LECTURE DES OUVRAGES SUIVANTS: Zhang e.a., The effectiveness of pre-operative clown intervention on psychological distress: A systematic review and meta-analysis, J Paediatr Child Health., okt. 2016 Dionigi e.a., A Combined Intervention of Art Therapy and Clown Visits to Reduce Preoperative Anxiety in Children, J Clin Nurs., sep.

2016 Sridharan e.a., Therapeutic clowns in pediatrics: a systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials, Eur J Pediatr., okt. 2016 Dionigi e.a., Clowning in Health Care Settings: The Point of View of Adults, Eur J Psychol., aug. 2016 Saliba e.a., Salivary Cortisol Levels: The Importance of Clown Doctors to Reduce Stress, Pediatr Rep., mrt.

2016 Friedler e.a., Patients’ Evaluation of Intervention by a Medical Clown Visit or

by Viewing a Humorous Film Following In Vitro Fertilization and Embryo Transfer, . J Evid Based Complementary Altern Med., feb. 2016 Manyande e.a., Non-pharmacological interventions for assisting the induction of anaesthesia in children, Cochrane Database Syst Rev., jul. 2015 Messina e.a., Preoperative distraction in children: hand-held videogames vs clown therapy, Pediatr Med Chir., dec. 2014 Colletti e.a., Clown nose: a case of disfiguring nodular squamous cell carcinoma of the face, BMJ Case Rep., jan. 2014 Hansen e.a., Effect of a clown’s presence at botulinum toxin injections in children: a randomized, prospective study, J Pain Res., 2011 Van Blerkom e.a., Clown doctors: shaman healers of Western medicine, Med Anthropol Q., 1995 MacDorman e.a., Reducing consistency in human realism increases the uncanny valley effect; increasing category uncertainty does not, Cognition., jan. 2016 Lewkowicz e.a., The development of the uncanny valley in infants, Dev Psychobiol., mrt. 2012

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DA L O V E P R O F E S S O R

DA LOVE PROFESSOR HE WILL PIMP UP YOUR MAGDALENA

Cher Love Professor,

LOVE LIFE!

DOC JINN-ÉCO

Yep Love Professor,

J’ai 24 ans et je suis encore vierge. Ça risque bientôt de ne plus être le cas, mais je suis nerveuse: dois-je avertir le ‘premier’ de la situation ou pas?

Pendant mes cours d’anatomie, j’ai appris que notre nez contenait un ‘tissu érectile’. Ceci permettrait-il d’imaginer de nouvelles possibilités afin d’épicer notre vie sexuelle?

DA LOVE PROFESSOR :

DA LOVE PROFESSOR :

Mieux vaut ne pas en parler, car cette info risque de créer un stress et une tension inutiles. Si tu as peur d’une perte de sang, tu peux rendre plus souple ton hymen en te donnant du plaisir à plusieurs reprises avec un gode-michet. Si ce n’est pas déjà fait, bien sûr.

Et comment! Le défi est le suivant: faire en sorte que ton partenaire éternue en même temps que toi pendant l’orgasme. Procure-toi une plume ou un brin d’herbe pour titiller chacun le nez de l’autre et essayez d’être coordonnés dans l’orgasme. Pas facile, mais c’est en forgeant qu’on devient forgeron.

JUSTIN

Cher Love Professor,

Je trouve votre rubrique dégoûtante.

Le sexe est bien trop surestimé.

DA LOVE PROFESSOR :

Nuance: le sexe avec toi est bien trop surestimé.

GLOUTON

Hello Love Professor,

Ma copine vient d’acheter des slips comestibles. Ça me plaît assez, mais je suis allergique au gluten, aux cacahuètes, aux produits laitiers, aux œufs, au soja, au poisson et aux fruits de mer. Vais-je donc oser me régaler de son nouveau sous-vêtement?

DA LOVE PROFESSOR :

Non, je ne m’y risquerais pas. Ces ‘fruits de mer’ sont un exemple bien trop flagrant pour être écarté.

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Tamise les lumières, ravive ta flamme, laisse une petite musique d’ambiance se glisser dans tes oreilles et ouvre une bonne huile de massage car Da Love Professor is in da house!

Il saura satisfaire tout le monde: des plus timides aux plus aventuriers… Tu as des problèmes de cœur?

Demande alors conseil au Love Professor. He will pimp up your love life.

TU AS UNE QUESTION POUR THE LOVE PROFESSOR? ENVOIE UN MAIL À REDACTION@GUIDO.BE

GISÈLE

Bonjour Love Professor,

Les femmes dépensent beaucoup d’argent, de temps et d’efforts à maquiller leur visage. Je me demande la chose suivante: existe-t-il aussi du make-up pour les parties intimes féminines, et comment cela fonctionne-t-il précisément?

DA LOVE PROFESSOR :

En plus du rasage (ou non) ou du coiffage des poils pubiens, il existe des produits tels que des facials vaginaux (‘vagacials’), du blush pour rendre les lèvres plus roses et du bleach pour blanchir définitivement les lèvres. Ces produits ne sont naturellement pas disponibles chez Di, mais dans des sex-shops.

NOVEMBRE 2016 | JANVIER 2017

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Mon but n’est pas seulement de rendre les femmes belles, mais bien qu’elles se sentent belles.

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Le groupe PSA (Peugeot/ Citroën/DS) vient de traverser quelques années rudes. Le renouveau est là, de deux côtés. Ses deux premiers représentants sont la Citroën C3 et la Peugeot 3008.

TONY VERHELLE

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On ne peut pas dire que la nouvelle Citroën C3 passe inaperçue. Depuis des années qu’elle est le best-seller de la marque française, voilà qu’elle se veut le chantre du renouveau du double chevron; c’est dire si son lancement est très important.

Les valeurs fondamentales qui lui tiennent à cœur sont en l’occurrence le design, la personnalisation, le confort et la technologie. Au sein du segment B du marché, extrêmement prisé, il s’agit de donner le meilleur, car les concurrents sont sur les dents, de la Ford Fiesta (successeur prévu pour 2017) à l’Opel Corsa ou de la Renault Clio à la VW Polo (elle aussi renouvelée en 2017) pour n’évoquer que les principales, et ce sans perdre de vue la concurrente maison: la Peugeot 208, récemment restylée.

La C3 est bâtie sur un châssis connu mais revu et utilise des moteurs PSA bien connus. En essence, il s’agit du tricylindre 1.2 PureTech, avec ou sans turbo (de 68 à 82, voire 110 ch); en Diesel, c’est le 4 cylindres 1.6 turbo de 75 ou 100 ch. Tous sont associés à une boîte manuelle à 5 rapports; seule la PureTech de 110 peut recevoir la nouvelle boîte automatique compacte maison à 6 rapports.

NOVEMBRE 2016 | JANVIER 2017

AU TO

Aides à la conduite

Pour une petite auto de son gabarit, la C3 peut être munie d’un nombre assez important d’aides à la conduite: régulateur-limiteur de vitesse, antidévoiement, avertisseur de sortie de bande, reconnaissance des panneaux de signalisation et des éventuelles limitations de vitesse, détecteur de somnolence, certaines versions ayant droit au tout.

Au rang des options figurent encore l’aide au démarrage en côte et la caméra de recul avec capteurs de stationnement. Il n’est plus possible de lancer une auto sans bonne connectivité (avec le conducteur comme avec le monde extérieur), mais la C3 y ajoute une première: derrière le pare-brise, elle peut s’équiper de la ConnectedCam qui, d’une pression sur un bouton, prend des photos ou des images vidéo.

Les images se téléchargent via Internet et l’appli idoine sur le support numérique souhaité pour être partagées par votre communauté virtuelle. La caméra se met aussi automatiquement en marche en cas de décélération ou accélération anormales, signe précurseur possible d’un accident. Grâce au GPS lui aussi présent, la caméra peut donner la position de l’auto, ce qui évite des recherches inutiles lorsque vous oubliez où vous avez garé votre C3.

Notre première prise de contact nous a bien montré que la C3 est une vraie Citroën.

Elle fait preuve de vivacité et de nervosité, même la 82 ch à essence, qui sera vraisemblablement la plus prisée, mais il lui manque une sixième vitesse. À l’arrière, l’habitabilité est en hausse, mais l’accès est plus malaisé du fait du pavillon plus bas. La suspension est confortable, les sièges sont bons, mais ils pourraient offrir davantage de soutien latéral.

Bref, avec cette C3, Citroën montre la ligne qu’il compte suivre à l’avenir: celle de l’automobile que l’on remarque, parfois innovante, toujours confortable. De cette manière, cette marque française célèbre et si singulière veut à nouveau s’offrir une ‘gueule’. Le modèle est proposé à partir de quelque 13.000 €. Une version tout compris approchera des 20.000 €.

NOVEMBRE 2016 | JANVIER 2017

SUV à gogo

La marque sœur Peugeot joue une tout autre carte. Des statistiques du marché, il ressort que c’est le surtout le SUV (Sports Utility Vehicle), dans toutes ses variantes, qui rafle le plus grand succès. Pour l’heure, les SUV se partagent un quart du marché.

Pas étonnant, donc, que le 3008 soit devenu un SUV à part entière. D’ici un an, la gamme du Lion ne comptera pas moins, à l’échelle mondiale, de cinq modèles SUV différents.

Le 3008 est un vrai SUV de la nouvelle génération, il vise surtout le style, la fonctionnalité et la connectivité; moins l’aspect du tout chemin: il n’est plus proposé en transmission intégrale. Son maître atout est son habitacle entièrement nouveau, où énormément d’attention a été apportée au design et à un garnissage soigné. L’i-Cockpit y joue un rôle important; il a d’ailleurs été poussé plus loin (peu de boutons, écran tactile, instruments intégralement numériques et personnalisables). Le petit volant est de retour, mais nous n’en sommes pas amateurs.

Plus haut

La poussée de Peugeot vers le haut, pour offrir davantage de qualité pour un prix qui reste quand même attrayant, s’exprime aussi dans l’installation audio proposée en option: une Focal, un nom (français) qui compte dans les cercles d’amateurs de high-end hi-fi et parmi les producteurs de haut-parleurs du meilleur cru. Focal a mis au point pour le 3008 un système audio abordable mais au son très impressionnant. À côté de la qualité et de la diversité dans le choix (cinq exécutions proposées),

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le 3008 veut offrir une expérience de conduite Peugeot du futur. Sous le capot, 4 moteurs sont possibles, ce qui donne pas moins de 7 versions (de 100 à 180 ch). Les deux plus puissantes (à essence et Diesel) voient une boîte automatique à 6 rapports remplacer la manuelle.

Un premier galop d’essai nous a fait découvrir que le 3008 peut offrir bien du plaisir de conduite, sans pour autant être vraiment sportif (en dépit de la livrée GT voyante du modèle de haut de gamme), et que, malgré les grandes jantes possibles, le confort est préservé, en partie aussi grâce aux bons sièges (massants en option). Insonorisation et finition sont à l’évidence d’un niveau plus élevé que précédemment, mais la direction manque de ressenti. Il va de soi que la connectivité (indispensable pour une auto moderne) n’a pas été négligée. Le 3008 est proposé à partir de 25.300 €, le haut de gamme tout compris dépassant les 40.000 €.

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GAMES

Paper Mario: Color Splash WII U

En 2017, Nintendo lancera une nouvelle console. Si cette Nintendo Switch réussira à faire rapidement oublier l’actuelle Wii U, on n’en sait encore rien. Mais ce n’est naturellement pas un grand secret d’affirmer que la Wii U n’a pas été le plus grand succès dans l’histoire du concepteur de jeux japonais. Pour clore ce chapitre avec style, la mascotte ultime de Nintendo te donne rendez-vous dans un nouveau jeu pour Wii U. It’s Super Mario! Comme beaucoup de titres de Nintendo, ce Paper Mario a déjà fait un beau bout de chemin au cours de la décennie écoulée: de la Nintendo 64 à la Gamecube, en passant par la Wii et la Nintendo DS. Paper Mario est, comme tous ces prédécesseurs, une aventure 2D au cours de laquelle Mario se promène avec un marteau à couleurs afin de donner de nouvelles couleurs au monde, sans oublier de se défendre en chemin de ses adversaires les plus célèbres. Le système de combats turn based et, par extension, également le reste du jeu est bien plus facile que ce que l’on a connu dans Super Mario 3D World par exemple.

Ceci, combiné à des visuels en 2D, fait en sorte que ce Paper Mario semble plus adapté aux enfants qu’aux joueurs adultes. Pourtant, ceux qui donneront une chance à ce jeu ne s’ennuieront pas une seconde.

Battlefield 1 Paper Mario: Color Splash

Battlefield 1

PLUS DE GAMES SUR WWW.GUIDO.BE

Overcooked: Gourmet Edition

TEXTE STIJN VAN KERKHOVE

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Ne te laisse pas induire en erreur par le titre de ce jeu, car Battlefield 1 est en fait déjà le quatorzième jeu de la série. Dans la chronologie des différentes histoires que Battlefield t’a proposées au cours des années passées, ce nouveau jeu occupe bien la première place.

Tu te retrouves donc de nouveau sur le champ de bataille de la Première Guerre Mondiale, transposé de manière hyper réaliste dans ce jeu. C’est surtout le rayon des armes qui mérite une distinction. Dans ce multiplayer shooters, il n’y a jamais assez de feux d’artifice, mais les armes lentes et rudimentaires d’alors demandent un niveau de difficulté supplémentaire au joueur. Il n’y a rien de plus addictif que de ne pas atteindre sur le fil quelque chose, comme tirer sur un ennemi à temps ou ne pas recharger assez rapidement.

La variation dans les différentes missions - de la boue du Nord de la France aux paysages montagneux des Dolomites en passant par le désert d’Arabie - est également à épingler. Comme les précédents Battlefields, la mission single player est plutôt brève, mais le massif multiplayer est déjà suffisant en lui-même pour te passionner pendant quelques semaines.

Minecraft Story Mode: The Complete Adventure

PLAYSTATION 4, XBOX ONE

Overcooked transpose un jeu typique de smartphones vers ta télévision. Dans ce jeu appétissant, tu dois préparer des tas de recettes en combinant quelques actions simultanées. Le plus important étant de réussir à manager ton temps. Afin de rendre le jeu plus excitant et surtout moins réaliste, les créateurs ont déployé des lieux exotiques, comme un bateau de pirates par exemple, sur lequel les différents ustensiles sont soumis à une sévère houle. Les jeux de simulation comme Overcooked sont hautement addictifs, car ils sont tellement simples qu’on est directement emportés par leur rythme tandis que le degré de difficulté grimpe constamment par niveau. Ce processus fonctionne parfaitement sur smartphone, mais sur PlayStation ou Xbox, ça donne plutôt l’impression de gaspiller la puissance et les compétences graphiques de ta console. Overcooked vaut cependant la peine en mode party, pour lequel quatre amis peuvent prendre place devant la télé et doivent distribuer les tâches au mieux entre eux. Le chaos sera évidemment proche, mais heureusement Philippe Etchebest nous a bien appris qu’il était presque inévitable de crier un bon coup dans les cuisines.

PLAYSTATION 4, XBOX ONE

Overcooked: Gourmet Edition

Minecraft Story Mode: The Complete Adventure

PLAYSTATION 4, XBOX ONE

Un des plus grands atouts de la génération actuelle des consoles est qu’elles sont si puissantes qu’elles te procurent un énorme sentiment de liberté et de contrôle dans des mondes ouverts comme ceux de Grand Theft Auto et de Watch Dogs par exemple.

Minecraft fait également partie de cette liste et y ajoute encore une dimension supplémentaire en te procurant tout le matériel et tous les outils nécessaires à construire entièrement ce monde. Cependant, ce bac à sable virtuel donne apparemment trop de stress à certains joueurs parce qu’il sont confrontés à trop de choix. Pour ceux-ci, il existe Minecraft: Story Mode, dans lequel tu ne dois pas imaginer seul des solutions créatives mais es encadré par une histoire bien ciblée. The Complete Adventure collecte tous les épisodes de Minecraft Story Mode qui sont parus entre octobre 2015 et juin 2016. Tu y incarnes un fan qui est à la recherche, dans le monde de Minecraft, du légendaire Order Of The Stone grâce à des puzzles, des missions de collecte et des petits projets de construction. Les véritables fans en auront peut-être pour leurs frais, mais l’ambiance de Minecraft n’est pas toujours véritablement présente. Sous une autre jaquette, il aurait très bien pu être un jeu Lego.

NOVEMBRE 2016 | JANVIER 2017

M U LT I M É D I A

Sur YouTube, on trouve de nombreuses vidéos époustouflantes. Comme la frêle Japonaise Yuka Kinoshita qui chaque jour ingurgite des tonnes d’aliments devant ses deux millions d’abonnés, des 3 kilos de biscuits Oreo à 5 Maxi Menus de McDonald’s. D’un autre niveau et encore plus spectaculaires: les films YouTube de villes en effervescence et de lieux paradisiaques filmés depuis un drone. Le DJI Phantom 4 était jusqu’à présent le gadget incontournable des vloggers qui voulaient incorporer ces images aériennes dans leurs vidéos quotidiennes.

Mais comme prévu, GoPro arrive aujourd’hui avec une alternative. Et quelle alternative!

Le GoPro Karma est bien moins cher que la concurrence de DJI si tu possèdes déjà une caméra GoPro, car il est facile de fixer ta Hero4 ou Hero5 sur cet appareil. En plus, le Karma est plus compact que le Phantom 4, ce qui te permet d’emporter cet avion miniature dans ton sac à dos. Un autre avantage: il est possible de détacher le stabilisateur, ce qui te permet non seulement de réaliser des images très stables en l’air, mais également avec ta GoPro en main. Une chose est sûre, donc: the game is on in droneland.

PRIX: À PARTIR DE 870 EUROS PLUS D’INFOS : WWW.GOPRO.COM

Pokémon Go Plus

Pokémon Go a fait la une de l’actualité l’été dernier, mais depuis le phénomène a pris un peu de plomb dans l’aile. Les hordes de chasseurs de Pokémon ont ainsi disparu du paysage urbain, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a plus de joueurs actifs. Loin de là. Pokémon Go pète la forme, mais désormais uniquement auprès du public pour lequel il avait été initialement conçu. Afin de continuer à rendre Pokémon Go toujours plus excitant pour les chasseurs de la première heure, les créateurs doivent continuer à innover. Ce qu’ils ont fait récemment avec un spécial Halloween, au cours duquel il était plus facile d’attraper des Ghost Types, mais ils continuent de plus belle avec le lancement d’un gadget externe. Le Go Plus se connecte à ton téléphone grâce au Bluetooth et t’avertit de la présence d’un Pokémon dans le coin sans avoir à regarder l’écran de ton GSM. Grâce à un click, tu peux attraper le Pokémon, mais tu peux aussi collectionner des Pokéballs dans les Pokéstops que tu rencontres et épargner des kilomètres pour balader tes œufs. Si tu n’as rien compris à cette dernière phrase, il est clair que le Pokémon Go Plus ne s’adresse pas à toi.

PRIX: 40 EUROS PLUS D’INFOS : WWW.NINTENDO.BE

OnePlus 3

Un smartphone qui peut se mesurer aux best-sellers tels que l’iPhone 7 et le Samsung Galaxy S7 et qui affiche un prix divisé par deux? Cela semble trop beau pour être vrai, mais cela signifie que tu n’as pas encore entendu parler du OnePlus. Ce téléphone Android chinois a suscité la curiosité lors de son lancement car il n’était alors disponible que sur invitation. Pour sa version la plus récente, ce système d’invitation a été supprimé. Il n’est toujours pas possible d’acheter le OnePlus 3 dans un magasin de notre pays, mais en ligne, comme c’est le cas pour le Google Pixel. Étant donné l’énorme demande, le temps d’attente peut parfois atteindre 4 à 5 semaines. Cela pourrait s’apparenter à une ingénieuse campagne marketing de la part des Chinois, mais tu devras faire preuve d’autant de patience que lors de ce système d’invitation. Mais cette attente sera payante, car le OnePlus est pourvu d’une version correcte d’Android sans surcharger ton système de native apps. En plus, le OnePlus 3 est fourni d’un appareil-photo hyper précis de 16 mégapixels et d’un chargeur qui fait son travail en une demi-heure à peine. Un véritable malabar à prix mini. Mais réserve vite si tu espères le voir garnir ton sapin en cette fin d’année.

PRIX: 400 EUROS PLUS D’INFOS : WWW.ONEPLUS.NET NOVEMBRE 2016 | JANVIER 2017

COOL APPS KILLER CLOWN CHASE (IOS)

Ce jeu se joue habilement de l’actualité, mais tu l’oublieras bien vite.

MUSICAL.LY (IOS ET ANDROID)

Les lip sync battles font rage sur les écrans américains et il t’est maintenant possible de remixer tes artistes préférés.

PEWDIEPIE’S TUBER SIMULATOR (IOS ET ANDROID)

Marche dans les traces du YouTubeur le plus célèbre de tous les temps.

WORD SWAG (IOS ET ANDROID)

Grâce à cette app, tu ajoutes en un mouvement de doigt du texte à tes photos de hipster.

MAKE MORE! (ANDROID)

Un jeu dans lequel tu réalises du travail à la chaîne sur ton smartphone pour oublier le travail à la chaîne de ta propre vie.

PINEAPPLE PEN (ANDROID)

Ça n’a pas fait autant de bruit que ‘Gangnam Style’, mais ce petit jeu fera en sorte de te mettre la chanson (??) ‘Pineapple Pen’ encore un peu plus dans l’oreille pour le reste de la journée.

TEXTE STIJN VAN KERKHOVE

GoPro Karma

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SITE-SEEING

Shopping à Londres

UNE FIN D’ANNÉE À L’ÉTRANGER Pour tous ceux qui ont envie de décompresser durant quelques jours pendant le blocus de décembre, nous avons compilé les meilleures destinations pour passer les fêtes de fin d’année. Un réveillon de Nouvel-An sous la tour Eiffel, un marché de Noël typiquement allemand, une séance de shopping à Londres ou une énorme party dans les rues de New York? Voici quatre possibilités de city-trip pour clôturer l’année en beauté.

SÉBASTIEN DALOZE

Un Noël traditionnel à Cologne

Jusqu’au 23 décembre, Cologne et Aixla-Chapelle accueillent leurs marchés de Noël respectifs. Surplombant son immense cathédrale, le marché de Noël de Cologne a une réputation qui a traversé ses frontières, si bien qu’il a été élu le meilleur marché de Noël d’Europe par le très sérieux journal anglais Times. Par exemple, le sapin de 25 mètres de haut, de 8 tonnes et de 40 ans d’âge impressionnera les visiteurs les plus aguerris.

Chaque année, c’est un rituel aussi médiatique que féerique que propose la capitale française. Pour l’occasion, une célébrité (Marion Cotillard et Mélanie Laurent ont déjà réalisé cet ‘exploit’ par le passé) aide le maire à enclencher les différentes illuminations (que les écologistes se rassurent, des ampoules basse consommation seront utilisées!) qui couvriront la ville, des Champs-Elysées à la Tour Eiffel en passant par l’Avenue Montaigne. L’occasion de découvrir la ville lumière dans ses habits d’hiver et de faire les soldes dans les meilleures boutiques de la capitale.

WWW.KOELN.DE WWW.KOELNTOURISMUS.DE WWW.KOELNERWEIHNACHTSMARKT.DE

WWW.PARISILLUMINEPARIS.FR WWW.PARISINFO.COM

QUOI D’AUTRE?

QUOI D’AUTRE?

La cathédrale, le quartier latin en soirée, les musées, …

COMMENT Y ALLER?

www.thalys.com 52

Une journée illuminée à Paris

Si tu décides d’aller dans la capitale anglaise au mois de décembre, n’oublie surtout pas de planifier ta journée car tu risques bien de ne pas savoir où donner de la tête entre toutes ces rues commerçantes en habits de fête. Ne manque pas la vitrine magique et les étalages de Noël de Harrods, Oxford Street (illuminée pour l’occasion, thème de cette année: Dickens), Regent Street ou Fortnum & Mason. Si tu restes pour le nouvel-an, les festivités ne manquent pas non plus, pour tous les goûts, d’une croisière sur la Tamise à une soirée interminable en club.

WWW.VIEWLONDON.CO.UK WWW.HARRODS.COM WWW.VISITBRITAIN.BE QUOI D’AUTRE?

Le Tower Bridge, le British Museum, Notting Hill, …

COMMENT Y ALLER?

www.eurostar.com

Le décompte dans les rues de New York

À New York, entre Times Square et Central Park, impossible de dormir avant les petites heures de la nuit! C’est en effet le rendez-vous des fêtards qui sortent dans les rues, une bouteille de champagne à la main, pour le célèbre décompte de la nouvelle année. À toi de te faufiler au mieux dans Times Square afin d’apercevoir la célèbre boule du décompte newyorkais. Au programme des festivités des années précédentes, les Clinton, Taylor Swift ou les Jonas Brothers. Une fête que tu risques de ne pas oublier de sitôt.

NYCTOURIST.COM/NEW YEARS1.HTM WWW.TIMESSQUARENYC.ORG/NYE WWW.CNEW YORK.NET

Le Musée d’Orsay, le Louvre, le Père Lachaise, Montmartre, …

QUOI D’AUTRE?

COMMENT Y ALLER?

COMMENT Y ALLER?

www.thalys.com

Manhattan, MET, Central Park, … www.connections.be NOVEMBRE 2016 | JANVIER 2017

NOUVEAU

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D V D & B L U - R AY

Divergente 3: Au-delà du mur

The 100 (SAISON 2)

Que ceux qui n’ont pas vu les deux premiers épisodes ou lu les livres dont est inspiré cette saga passent leur chemin car même en ayant visionné les deux premiers films de Divergente, nous sommes restés quelque circonspect devant les différents tenants et aboutissants de ce troisième opus.

Tentative de synopsis: après la mort de Jeanine, Tris et ses amis réussissent pour la première fois à franchir le mur encerclant Chicago. Ils vont y faire une découverte surprenante et ainsi devoir fourbir leurs armes pour se défendre lors d’une bataille menaçant l’humanité toute entière. On t’avait prévenu, hein!

The 100 continue d’être une belle surprise parmi les séries de survival qui nous sont proposées en masse ces temps-ci.

Dans cette deuxième saison, les ados ont réinvesti la Terre qu’ils avaient dû quitter cent ans plus tôt après l’apocalypse nucléaire. Après s’être échappés de Mount Weather où les intentions des personnes présentes étaient tout sauf charitables, ils sont rejoints par leurs parents qui étaient restés dans leur vaisseau jusqu’à présent. S’ensuit un combat acharné entre les différentes tribus jusqu’à l’assaut sanglant final et une nouvelle révélation qui promet encore de belles heures à la série confirmée pour deux nouvelles saisons.

BONUS DVD : Du livre au film, Combat dans le bullfrog, Commentaires audio

BONUS DVD : Comic-Con 2014, Bêtisier, Scènes supprimées, Docus

DIVERGENTE 3 : AU-DELÀ DU MUR

THE LEF TOVERS ( SAISON 2 )

The Leftovers (SAISON 2)

Toujours aussi fascinante, intrigante que captivante, The Leftovers nous réjouit avec une saison 2 à la hauteur de sa première fournée.

Que ceux qui cherchent des réponses à la disparition subite de 2% de la population mondiale rongent leur frein, le principe n’est pas ici de donner des réponses mais d’esquisser des portraits de familles aux prises avec leurs démons suite à ces événements inexpliqués. Située dans un autre village (mystérieusement sauvegardé de la tragédie), on retrouve certains personnages-clés de la première saison et des intrigues toujours plus hypnotiques. La meilleure série du moment.

THE 100 ( SAISON 2 )

LA TRÊVE ( SAISON 1)

La Trêve (SAISON 1)

2016 était sans conteste l’année des séries pour la Belgique, plus précisément pour la RTBF. Avant Ennemi Public, c’était La Trêve qui avait bousculé le public, plus habitué à suivre les aventures de Joséphine, Ange Gardien ou Julie Lescaut! Un tel succès que la série a été achetée par la France et diffusée récemment sur France 2. Et c’est mérité tant le suspense, les intrigues et les personnages tous plus sombres les uns que les autres sont au rendez-vous. Si tu n’as pas encore vu cette série en dix épisodes, il est encore temps de rattraper le temps perdu en DVD!

Demain

Documentaire multiprimé et multicommenté (il y a au moins une personne dans ton entourage qui t’en a parlé, non?), Demain sort enfin en DVD. On y suit l’actrice Mélanie Laurent et (surtout) l’activiste-réalisateur Cyril Dion qui sont partis à la rencontre d’êtres humains qui proposent des initiatives afin de construire une autre histoire de l’avenir et veiller au bon développement de notre planète bleue. Que ce soit à travers l’école, les monnaies alternatives, la culture raisonnée ou le recyclage des déchets, le docu primé aux Césars permet en tout cas à chacun de réfléchir au monde qu’il laissera à ses enfants… demain.

BONUS DVD : Faire partie de la solution, Le Fab Lab de Détroit, L’écoquartier de Malmö, Le paradis du ‘Consommer local’ de Bellingham, Retrouver notre pouvoir

DEMAIN

10 CLOVERFIELD LANE

10 Cloverfield Lane

Un seul regret: que le titre laisse présager de la fin pour les spectateurs avertis (Cloverfield, ça te dit quelque chose?).

Pour les autres, le dénouement final n’en sera que plus délectable car pendant une heure quinze, la femme séquestrée ne se pose qu’une seule question: son kidnappeur lui raconte-t-il des histoires ou cette attaque chimique est-elle une réalité? Un huis-clos terrifiant, parfois amusant, mais toujours magistralement réalisé.

BONUS BLU-RAY: Commentaires audio, Docu, Spin-off, …

BONUS DVD : Making of

TEXTE SD

BONUS DVD : Aucun

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D V D & B L U - R AY

5. Parce que les effets spéciaux sont vertigineux

Des créatures plus vraies que nature, des cascades virevoltantes sur balai magique, des combats épiques, des sorts plus inventifs les uns que les autres, jamais une saga pour enfants ne nous en avait mis autant plein la vue.

6. Parce que c’est l’occasion de revoir de merveilleux acteurs disparus depuis

10 RAISONS D’ACHETER LE COFFRET INTÉGRAL DE

‘HARRY POTTER’

Avec les fêtes qui se profilent à l’horizon, des dizaines de coffrets DVD fleurissent les rayons des FNAC et autres Media Markt du pays.

C’est en effet le cadeau idéal pour les plus cinéphiles d’entre vous.

Cette année, nous avons décidé de mettre l’accent sur le coffret BluRay ou DVD Harry Potter qui regroupe les sept épisodes de la saga (répartis sur huit films), l’occasion de se replonger dans le monde magique et mythique du sorcier à lunettes…

SÉBASTIEN DALOZE

Richard Harris (qui interprétait Dumbledore dans les deux premiers épisodes), Alan Rickman (le terrible Severus Rogue), Richard Griffiths (l’immonde oncle Vernon Dursley), … Des acteurs qui ont marqué de leur empreinte le cinéma.

7. Parce que ça va te donner envie de replonger dans les livres de la saga

Tous les jeunes adultes d’aujourd’hui (ou presque) ont pris le goût de la lecture grâce au petit sorcier devenu grand. Si les films sont d’une extrême fidélité à la plume de J.K. Rowling, ils ne remplaceront jamais la fluidité et l’inventivité des romans originels.

8. Parce que ça fait chic sur une cheminée

En te procurant ce coffret, nul doute que cet achat va rameuter une masse d’amis dans ton kot ne pouvant résister à cette bienveillante nostalgie, de quoi s’organiser de mémorables marathons Harry Potter entre deux séances de cours!

9. Parce que tous les thèmes y sont abordés 1. Parce que tu n’as jamais vu l’intégrale des huit films de la saga

Hein? Tu n’as encore jamais vu les films de Harry Potter ou tu en as manqué l’un ou l’autre lors de leur sortie au cinéma?

Voici donc le meilleur moyen de rattraper le temps perdu et de s’immerger dans une série qui n’a rien perdu de sa superbe avec le temps qui passe et qui s’impose encore et toujours comme la saga pour ados la plus crédible de ces vingt dernières années. N’est-ce pas Twilight?

2. Parce que Ron, Harry et Hermione sont un peu nos BFF!

De 11 à 18 ans, on les a vus grandir sur écran et on s’est attaché d’emblée aux personnages de Ron, Hermione et Harry qui sont un peu devenus nos meilleurs amis au fil des années. D’ailleurs, on les associe tellement à ces personnages que leurs acteurs ont eu bien du mal à se débarrasser de ces rôles qui leur collaient à la peau.

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3. Parce que l’œuvre de J.K. Rowling est plus vivace que jamais

Alors que Harry Potter et l’Enfant Maudit, le huitième tome de la saga (qui n’est en fait que la retranscription d’une pièce donnée à Londres), s’est arraché comme des petits pains, une nouvelle adaptation cinématographique d’une œuvre de la romancière britannique débarque bientôt sur nos écrans. Et c’est confirmé: Les Animaux Fantastiques sera bien une trilogie avec Eddie Redmayne dans le rôle principal.

4. Parce que les bonus sont nombreux

Comme dans chaque coffret qui se respecte, de nombreux bonus nous permettent d’en savoir plus sur le tournage de la saga et nous autorisent un accès privilégié dans les coulisses du monde magique de Harry Potter.

L’amitié, la trahison, la perte d’un être cher, le courage, l’abnégation, l’éveil à l’amour, les liens familiaux, les choix décisifs, l’entrée dans le monde adulte, … Sans exagération, Harry Potter a tout enduré et a jeté des bases pour notre génération actuelle.

10. Parce qu’on a tous un peu craqué pour Emma Watson et Daniel Radcliffe

Au fur et à mesure des épisodes, qui niera avoir craqué pour les deux acteurs principaux de la saga (désolé Rupert Grint, on ne parle pas de toi!)? C’est qu’ils ont bien évolué avec le temps, Emma Watson étant devenue l’égérie d’une marque de parfums et Daniel Radcliffe ayant fait sensation dans une pièce de théâtre pour laquelle il s’était dévoilé complètement nu!

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CINÉMA

NOTRE CHOIX

Les têtes de l’emploi

Franck Dubosc… La simple mention de son nom sur l’affiche d’un film peut en faire frémir plus d’un! Pourtant, l’ex-star du one-man-show se démène pour se refaire une image de marque auprès des réalisateurs français, acceptant des rôles à contre-emploi et attendant avec peine son Tchao Pantin. Même s’il n’y est pas encore arrivé, saluons les efforts du comédien qui a accepté de nouveau un rôle plus nuancé pour les besoins de Les têtes de l’emploi.

L’HISTOIRE : Stéphane (Franck Du-

bosc), Cathy (Elsa Zylberstein) et Thierry (François-Xavier Demaison) travaillent tellement bien au sein de leur Agence pour l’Emploi (le FOREM des Français) que leur ville ne compte pratiquement plus de chômeurs et menace donc de supprimer leur job! Ils ont alors l’idée folle de créer du chômage pour sauver leur poste.

NOTRE AVIS : Comme pour les deux

films suivants, il ne faut pas s’attendre ce mois-ci à découvrir la prochaine comédie française risquant de détrôner le paquebot Intouchables!! Malgré tout, quelques bons gags et dialogues émaillent cette comédie qui touche sans en avoir l’air à un sujet préoccupant dans notre société: le chômage.

Maman a tort Rupture pour tous

Camille Chamoux est partout! Même si elle n’occupe jamais le rôle principal, cette actrice de la nouvelle génération (son one-woman-show est à se tordre de rire) marque toujours de son empreinte les films dans lesquels elle est à l’affiche. C’est encore le cas pour Rupture pour tous (et aussi Maman a tort, voir ci-contre) dans lequel elle se lance à corps perdu (et à corps dénudé!) pour défendre son rôle de femme plaquée et revancharde à souhait.

L’HISTOIRE : En créant la société Love Is Dead,

Mathias s’est lancé dans le business de la séparation amoureuse, sa start-up faisant en sorte de rompre à la place de celles et ceux qui préfèrent éviter cette tâche délicate et explosive. Alors qu’il assume parfaitement ce métier d’un autre genre, le jeune homme commence à se remettre en question quand sa mère recourt à ses services…

NOTRE AVIS : Encore une énième comédie romantique de trentenaires à la française, me direz-vous? Oui, en effet, mais grâce à un sujet inédit et porteur, des acteurs principaux inconnus au bataillon mais apportant un réel vent de fraîcheur et des seconds rôles bien calibrés, cette gentille satire de notre société fait agréablement mouche.

On est toujours ravi de retrouver Emilie Dequenne. Parce qu’elle a grandi devant nos yeux depuis Rosetta, cette actrice belge occupe une place de choix dans le cœur des cinéphiles de notre pays. Alors qu’on l’avait laissée le cœur en berne mais la fraîcheur toujours intacte dans Pas mon genre, voici qu’elle nous revient encore en mère célibataire dans Maman a tort.

L’HISTOIRE : En France, les étu-

diants de troisième (âgés donc de 14-15 ans) sont obligés de réaliser un stage d’observation d’une semaine en entreprise. Pour Anouk, ce sera dans la compagnie d’assurances de sa maman, faute de mieux. Cette immersion dans le monde de l’entreprise va rapidement lui faire ouvrir les yeux sur la lâcheté de certaines pratiques et faire découvrir sa mère sous un autre jour. Un brutal adieu au monde de l’enfance pour cette ado pourtant si innocente.

NOTRE AVIS : En abordant un sujet encore inexploré au cinéma (le fameux stage de troisième année des écoliers français), Marc Fitoussi explore plus particulièrement le passage à l’âge adulte d’une ado, confrontée de plein fouet à la violence du milieu du travail. Sa mère, sa bonne copine et sa confidente, prend en effet un tout autre visage quand elle débarque sur son lieu de travail.

TEXTE SÉBASTIEN DALOZE

PLUS DE CRITIQUES CINÉMA SUR WWW.GUIDO.BE

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BD

Sambre TOME VII : FLEUR DE PAVÉ

Pensez-vous que la couleur de vos yeux influe sur votre destin? C’est ce que pensait Hugo Sambre avant de crever les siens et de mettre fin à ses jours. Il avait prédit qu’une femme aux yeux rouges apporterait le malheur sur sa famille. Une femme, Julie, dont s’est épris d’amour Bernard Sambre, fils d’Hugo. Les quatre premiers tomes de la collection nous content l’histoire de ces deux amants. Le récit est obscur et envoutant. Yslaire nous emmène au 19ème, dans les ruelles crasseuses d’un Paris qui gronde sous les tambours révolutionnaires. Les 3 tomes suivants voient apparaître leur descendance. On y apprend à connaître Judith et Bernard-Marie, séparés à la naissance et élevés dans deux univers opposés. Les mêmes ingrédients se retrouvent dans ce second cycle: amour, violence, trahison, sexe… et cette idée sous-jacente de destinée.

Il est difficile d’en révéler beaucoup sur cette tragédie romantique sans en briser tous les mystères mais notons que le dessin et la mise en couleur sont en parfaite adéquation avec l’atmosphère générale de la BD et méritent, à eux seuls, le détour.

DE YSLAIRE ET BALAC

L’Oracle della Luna TOME 4 : LA FILLE DU SAGE

Frédéric Lenoir nous avait déjà conquis lors de la parution de son roman à succès: L’Oracle della Luna en 2006. Qui mieux que lui pouvait donc adapter le tragique et lumineux destin de Giovanni Tratore à la bande dessinée? Pour le plus grand plaisir des lecteurs, le quatrième tome La Fille du Sage est paru aux éditions Glénat en août. L’histoire telle que racontée dans le roman mêle habilement érudition et aventure. C’est là le défi de ce nouveau volume où les rebondissements narratifs se font plus rares, au profit d’une réflexion philosophique proposée par l’auteur au travers des enseignements du ‘sage’. Aidé de l’élégance d’un dessin sobre et réaliste, l’auteur relève le pari avec succès en proposant à ses lecteurs un volume dans la veine des précédents, sublimant ainsi sa magnifique œuvre initiale.

DE FRÉDÉRIC LENOIR, GRIFFO ET RODOLPHE

Sambre

Jules Verne et l'astrolable d'Uranie

ARTICLE RÉALISÉ AVEC LA COLLABORATION DU KOT BD RUE DES BLANCS CHEVAUX, 48 1348 LOUVAINLA-NEUVE > PLUS D’INFOS SUR HTTP:// KOTBDLLN. JIMDO.COM

L'Oracle della Luna

La différence invisible

Jules Verne et l’astrolabe d’Uranie TOME 1/2

Dans son enfance, Jules Verne surprend un capitaine à parler d’un étrange astrolabe ressorti du fond des mers.

Ce n’est cependant que bien plus tard, après de nombreux voyages et romans, que la proposition d’un ami de rejoindre l’Angleterre au départ de Paris le lance à nouveau dans l’aventure. Cette fois, ce ne sont plus ses personnages de fictions qui vivront de folles histoires, mais bien notre cher auteur, qui incarne le héros de ces tomes. Après une biographie de Victor Hugo, Esther Gil se lance dans l’aventure romanesque de Jules Verne. Elle nous entraîne dans son univers romantique en transformant l’auteur de mythes en un héros de ceux-ci. Avec son trait singulier et une multitude de détails proches du croquis, Puerta donne une atmosphère sombre accentuant le côté aventureux du récit.

DE ESTHER GIL ET CARLOS PUERTA

La différence invisible

Marguerite a 27 ans, elle est jolie, douée, mais pas épanouie, en tout cas certainement pas en société ni face au moindre imprévu.

Elle se sent en total décalage avec son entourage et tente de préserver les apparences, jusqu’au jour où elle apprend qu’elle est autiste Asperger. Son diagnostic tardif lui permet d’apprendre à vivre avec son syndrome qu’elle avait toujours tenté de dissimuler et surtout à écouter ses propres besoins, non plus ceux dictés par les gens l’entourant. À travers l’album sont mises en avant les difficultés rencontrées par des individus différents dans une société qui ne supporte pas le moindre écart: Marguerite est vue comme quelqu’un de bizarre voire capricieux, dont on nie et moque les besoins pourtant vitaux. La différence invisible met en lumière un syndrome méconnu et permet de balayer tous les préjugés planant sur les personnes atteintes d’autisme. Cette jolie bande dessinée nous livre un combat quotidien sans jamais tomber dans le pathos, tout en provoquant remise en question et ouverture d’esprit. Le trait simple et le jeu des couleurs mis en place par la dessinatrice soulignent et valorisent un regard qui n’est pas anormal mais différent, celui d’une jeune femme souvent injustement traitée.

DE DACHEZ ET MADEMOISELLE CAROLINE

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MUSIQUE

TAXIWARS über alles!

Tom Barman est décidément insatiable… Entre un opus avec Magnus et avant un nouvel album de dEUS, il fait aujourd’hui le buzz avec TaxiWars. À la frontière entre le jazz et le rock, le groupe fondé avec le formidable saxophoniste Robin Verheyen se joue des étiquettes et propose une musique vibrante, excitante et finalement terriblement moderne. Rencontre avec Tom et Robin, têtes pensantes et chercheuses du projet.

CHRISTOPHE THIENPONT

«Ce que j’adore dans ce projet, c’est la spontanéité» © Kris Dewitte

TEXTE XXX

TOM BARMAN : C’est clair que mon intérêt pour le jazz ne date pas d’hier. D’ailleurs, il y avait pas mal

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d’influences jazz sur les deux premiers albums de dEUS. Ce que je voulais avec TaxiWars, c’était proposer quelque chose de différent. Pouvoir insuffler un groove et une énergie que l’on ne retrouve pas habituellement dans ce type de musique. J’avais envie de commencer un truc complètement différent, à la frontière entre le rock et le jazz. Je me suis mis à la recherche de musiciens avec lesquels je pourrais développer ce projet et j’ai rencontré Robin par l’intermédiaire de mon manager. Robin s’est montré tout de suite très enthousiaste et a vite compris ce que j’avais envie de faire. Après seulement quelques semaines, il m’a présenté une vingtaine de morceaux.

ROBIN VERHEYEN : Le challenge m’excitait beaucoup. Quand Tom m’a parlé de son projet pour la première fois, j’ai assez vite compris ce qu’il recherchait. Un son chaud, vibrant. Très rock. On a pas mal échangé par rapport à nos goûts musicaux. En fait, on a pas mal de goûts et d’envies en commun. Tom et moi avons par exemple une passion commune pour les disques de Pharoah Sanders.

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«On prend un plaisir fou. Avec TaxiWars, il est possible d’improviser en plein concert.

Avec dEUS: impossible.»

Il n’était évidemment pas question de composer pour un chanteur accompagné par un groupe de jazz traditionnel.

TOM : L’idée de départ, c’était de tenter le format jazz court avec un trio de musiciens. Sur ce nouvel album, il y a bien deux titres un peu plus longs mais sinon, tous les morceaux font trois ou quatre minutes max. Je voulais du groove, du swing. Un truc frais, nerveux.

GUIDO : Pourquoi avez-vous souhaité étiqueter TaxiWars comme un groupe de jazz?

TOM : Avec le recul, je pense que c’était plutôt casse-gueule d’avoir étiqueté notre premier album comme un album de jazz… TaxiWars est un projet très difficilement identifiable, qui va partager les fans de jazz comme les fans de rock… En fait, peu importe dans quelle section les disquaires vont nous placer. On s’en fiche… Le plus important pour nous, c’était de proposer une musique bouillonnante, bourrée d’énergie et de fraîcheur. Sur laquelle tu as envie de danser, de t’éclater.

ROBIN : Le jazz est une musique terriblement difficile à définir. Il y a des centaines de styles différents… c’est également le cas avec le rock…

TOM : Le jazz souffre d’un problème de perception. Avec Fever, nous voulions prouver que TaxiWars pouvait proposer une musique festive.

GUIDO : Ce second album est très éclectique. Sur l’album précédent, il y avait une sorte de fil rouge entre les chansons. Je n’ai pas l’impression qu’on le retrouve cette fois…

TOM : En effet, il n’y a pas vraiment de fil rouge. Fever est plus une collection de chansons. Certaines sont d’ailleurs assez personnelles, comme Airplane Song qui est une chanson d’amour ou Egyptian Nights, que j’ai écrit après une grosse dispute avec une personne très proche.

ROBIN : Les textes, c’est le domaine de Tom. Je ne lui donnerai jamais de feedback à ce propos. Comme il utilise pas mal de métaphores, on ne sait pas trop à quoi il fait référence et on s’en fiche pas mal.

GUIDO : On vous sent tous les deux terriblement enthousiastes et impliqués dans le projet.

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TOM : Ce que j’adore dans ce projet, c’est la spontanéité. Le travail avec dEUS, c’est assez lourd. Cela prend des plombes d’enregistrer le moindre morceau. En plus, pas mal de titres naissent ou évoluent en studio. Il en va de même pour Magnus, mon autre projet musical (avec le DJ anglais CJ Bolland). Avec TaxiWars, le processus d’écriture et d’enregistrement est nettement plus léger. C’est fluide. Robin compose à la maison, et il enregistre ensuite avec Nicolas et Antoine. On répète cinq ou six fois, et c’est dans la boîte. Cette manière de travailler est fun, excitante. Les deux albums ont tous les deux été enregistrés en quelques jours aux studios ICP à Bruxelles.

GUIDO : Concrètement, comment naît un titre de TaxiWars?

TOM : Nous travaillons à distance.

C’est Robin qui compose les chansons de TaxiWars. Il m’envoie les fichiers, et je propose ensuite des mélodies et des textes. Mais c’est clairement sur Robin que repose la pression d’amener du matériel.

GUIDO : Ce projet est-il une parenthèse pour vous deux?

TOM : Absolument pas. Nous avons l’intention de continuer et j’espère que nous pourrons enregistrer un troisième album l’année prochaine.

Nous avons signé pour deux albums avec Universal. Maintenant, la balle est dans leur camp, mais en ce qui nous concerne, on voudrait sortir un troisième album l’année prochaine.

GUIDO : Tom, quand pouvons-nous attendre un nouvel album de dEUS? As-tu d’autre projet pour les prochains mois?

TOM : Pour le moment, le groupe est en pause. Et comme tu le sais, Mauro vient de nous annoncer qu’il quittait dEUS pour se concentrer sur d’autres projets. Je sens néanmoins que l’envie revient petit à petit. Je sens l’appel de la mer. En ce qui concerne Magnus, j’ai enregistré un album l’année dernière avec CJ Bolland. Donc, le projet est également en pause. Je sais que cela fait des années que j’en parle mais j’ai aussi commencé à bosser sur mon second long-métrage. C’est encore un peu tôt pour en parler, mais je peux déjà dire que ce sera un film plutôt noir

et en anglais. Et pour la bande-son, il y aura certainement des morceaux de Magnus et TaxiWars…

GUIDO : Vous tournez énormément. Et partout dans le monde!

TOM : La vie est courte, mec. Il faut en profiter à fond! On a fait plusieurs centaines de dates durant ces derniers mois. Nous ne sommes pas souvent chez nous (rires). Mais on prend un plaisir fou. Avec TaxiWars, il est possible d’improviser en plein concert. Avec dEUS: impossible.

Je t’avoue que j’adore la liberté que nous offre ce projet. J’ai aussi l’impression de revenir aux sources, comme lors des premiers concerts avec Stef (Kamil Carlens) et Rudy (Trouvé). On tourne beaucoup, surtout dans des petites salles. Partout en Europe, mais également en-dehors. On a fait quelques concerts au Japon par exemple. Ce nouvel album, il nous permet d’étoffer notre répertoire, qui était forcément très limité.

GUIDO : Et où vivez-vous lorsque vous n’êtes pas en tournée?

TOM : Je partage mon temps entre Anvers et Sesimbra, sur la côte portugaise. C’est à une heure de route de Lisbonne et c’est une région absolument magnifique.

ROBIN : J’habite New York depuis bientôt dix ans. Si tu veux faire carrière dans le jazz, c’est sans aucun doute la meilleure ville au monde.

TAXIWARS : FEVER (UNIVERSAL)

59

CD

Norah Jones – Day Breaks (UNIVERSAL)

Après avoir remisé quelque peu son piano au profit de la guitare pour des orientations plus folk, blues et country, la fille du roi du sitar Ravi Shankar revient à ses premières amours.

Bercée par sa mère aux sonorités de Ray Charles et de Billie Holiday, Norah s’est spécialisée dans le piano-jazz à l’Université du Texas Nord. Et si le succès mondial de son premier album Come Away With Me a passablement perturbé cette fille à la recherche d’une vie plus discrète, la passion du jazz reste la plus forte. Ce sixième album est un véritable retour aux sources, celui du label Blue Note. Voix de velours, mélodies soyeuses et ambiances veloutées, Norah Jones a invité le vétéran Wayne Shorter et son célèbre saxo pour accompagner sa voix et son piano.

Et pour compléter ce duo, l’organiste Dr. Lonnie Smith et le batteur Brian Blade.

Bref, que du beau monde pour les neuf compositions originales signées Norah Jones mais aussi les trois reprises de Neil Young, Duke Ellington et Horace Silver.

DAY B R E A K S

PUSH THROUGH

DVKES – Push Through

TEXTE JM

(WMR)

60

Prenons la route du Nord du pays et plus précisément de la région anversoise pour jauger une fois de plus la richesse du réservoir musical flamand. Trois ans après Let Me Go Into The Wild, un premier EP prometteur, DVKES (prononcez Dukes) sort enfin un premier album produit par Mario Goossens, le batteur de Triggerfinger. S’ils ont mis autant de temps pour peaufiner leur premier bébé, on peut dire que le résultat est à la hauteur des ambitions du quatuor. Un indie rock teinté de néo-psychédélisme par ci, des morceaux catchy dans la veine britpop par là et une influence indéniable des Arctic Monkeys. Tels sont les ingrédients retrouvés dans les dix plages de ce premier essai. We Finally Pushed Through, le premier single, est soutenu par un clip sympa qui nous replonge dans les leçons d’aérobic de Jane Fonda et les années 80. Pour la petite histoire, l’album est proposé en Mid Price dès sa sortie. Une manière de mettre tous les atouts dans le jeu de DVKES.

Soprano – L’Everest

Leonard Cohen – You Want It Darker

(PARLOPHONE)

Pour la plupart d’entre nous, Soprano se résume à l’album Cosmopolitaine, son énorme succès commercial – 700.000 ventes et quadruple disque de platine – et ses hits à foison. C’est oublier que le Marseillais écume le genre depuis plus de deux décennies. D’abord avec son groupe KDB devenu Psy 4 De La Rime et en solo depuis maintenant neuf ans. L’Everest - curieux titre pour un Comorien d’origine habitant le bord de mer - se veut positif en cette période agitée dans les cités des banlieues. Soprano chante la paix, l’amour, le partage et la tolérance. Et plus proche du titre du laser, des vertus telles que le dépassement de soi, l’effort et la persévérance. Notre faiseur de tubes de déjà baliser l’ascension. Postés en éclaireurs de la sortie l’album, Le diable ne s’habille pas en Prada et En feu cartonnent sur les ondes des stations adeptes du style. La présence de Black M, Alonzo, Zak & Diego ne fera que rameuter la rue… Plus curieuse, la collaboration avec Marina Kaye.

L' E V E R E S T

CL AUDIO CAPÉO

Claudio Capéo – Claudio Capéo (PIAS)

Oui, il y a bien une vie après les oubliettes de The Voice. Eliminé dès les ‘battles’ de la saison 5, Claudio Ruccolo, devenu Capéo, a bien vite tenu sa revanche. À peine éliminé, il rencontre Sébastien Sausset qui le signe sur son label Jo&Co. Il enregistre très rapidement, après deux disques passés inaperçus, cet album éponyme dont la plage d’ouverture est LE carton de cette fin d’été. Avec 40 millions de vues sur YouTube, le superbe clip de Un homme debout tourné sur la magnifique Place Bellecour de Lyon est le meilleur résumé de l’album, déjà certifié platine après cinq semaines de présence dans les bacs. Accordéoniste confirmé, Claudio met son instrument au service d’une musique festive au carrefour de Manu Chao et Kusturica. Rodée par la rue et les couloirs du métro, la voix puissante de Claudio chante le quotidien des gens du peuple comme une Zaz masculine ou les Italiens Umberto Tozzi et Toto Cutugno, puisque le chanteur ne renie pas ses origines.

(SONY)

C’est un peu étrange d’écrire que Monsieur Leonard Cohen nous a quittés en pleine gloire… à 82 ans. Et pourtant, à l’heure de son départ, You Want It Darker, son dernier opus était tout simplement en tête des charts en Belgique, comme par ailleurs ses deux albums précédents parus en 2012 et 2014. Et puisqu’on parle de records, Cohen est l’artiste le plus âgé à avoir occupé cette place dans notre pays. Certes, à son âge, il ne restait plus grand-chose de la voix du chanteur Leonard Cohen, mais la rocaille qu’il nous transmet est pleine d’une rare émotion, d’une morbide élégance. Et puis, il y a ces chœurs qui apportent un magnifique contraste avec les déclamations du poète canadien. Des textes (prémonitoires) qui nous parlent de mort et de religion comme s’il s’agissait du chant du cygne. De toute manière, Cohen est (presqu’)éternel. Les quatorze albums qu’il laisse en guise de testament resteront gravés pour quelques décennies encore. Pour la petite histoire, Petula Clark, active depuis 1942 et star des années Yé-Yé, sort à 84 ans son nouvel album… Elle ne sera pas n°1 dans les charts. C’est garanti!

YO U WA N T I T DA R K E R

JOANNE

Lady Gaga – Joanne (INTERSCOPE RECORDS)

Oubliés les strass et les paillettes, Lady Gaga tombe (presque) les masques pour nous faire découvrir quelques facettes de Stefani Germanotta.

La Lady reine de la pop fiévreuse remise ses tenues excentriques pour un cinquième album beaucoup plus introspectif et personnel.

Certes, les fans de la première heure seront rassurés en écoutant ‘leur’ Gaga au travers de titres comme John Wayne et le premier single Perfect Illusion. Produit par le maître Mark Ronson, le véritable intérêt de l’album se situe pourtant dans des chansons comme Diamond Heart où l’artiste se confie en chantant son passé de gogo girl, ses relations familiales et ses ambitions. Et puis il y a Joanne. Une ballade acoustique, presqu’une berceuse qui nous fait oublier totalement les excentricités auxquelles nous étions habitués et nous fait dresser les poils d’émotion. Donc, vous serez soit déçus de ne pas trouver un camion de hits pop hystériques tandis que d’autres découvriront une interprète plus country capable de montrer une autre face de son visage, comme l’illustre la pochette.

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MUSIQUE

BLUE VELVET

TEXTE XXX

Cataloguée comme une folkeuse, Angel Olsen a pris tout le monde par surprise il y a deux ans avec un album absolument fantastique hésitant entre folk mélancolique et pop grunge. Pour My Woman, la chanteuse américaine rebat les cartes et élargit encore son sceptre musical. Dévoilant ainsi pour notre plus grand bonheur une poignée de balades somptueuses où sa voix drapée de velours tutoie les… anges. Rencontre.

CHRISTOPHE THIENPONT

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ANGEL OLSEN : Je pense que ce nouvel album est plus difficile d’accès que le précédent. Je voulais enregistrer un disque plus musical. Pour mes albums précédents, le chant occupait une place moins centrale.

Avec My Woman, j’ai voulu mettre ma voix plus en avant et utiliser une instrumentation plus riche et variée. Ce disque – en tout cas, dans sa seconde partie - s’adresse à un public différent que les précédents.

Des personnes qui savent ce que c’est que de vieillir, de changer, se poser des questions… Je ne suis plus une petite fille. Durant ces dernières

années, j’ai découvert l’industrie musicale. J’ai évolué et mûri. Sur Burn Your Fire For No Witness, je tenais à exprimer des choses, des mots… et je pense que l’écriture avait pris le pas sur le chant. D’après moi, cet équilibre entre le fond et la forme est atteint sur ce nouvel album.

GUIDO : À l’écoute du titre qui ouvre My Woman, on aurait pu penser que l’album serait plus électronique que le précédent. Pourtant, il n’en est rien.

ANGEL OLSEN : Le premier titre de l’album n’a pas été placé là par hasard. Je voulais induire l’auditeur en erreur, quitte à le perdre s’il ne NOVEMBRE 2016 | JANVIER 2017

MUSIQUE

«Cet album n’est pas un manifeste féministe»

faisait pas l’effort d’aller au-delà de cette entrée en matière. Sur Intern, je voulais tisser une ambiance qui rappelle Julee Cruise. En fait, c’est plus un exercice de style, peut-être même une blague. À vous de voir… (rires). J’ai suivi la même démarche pour les clips de Intern et Shut Up Kiss Me. Certaines personnes penseront que je copie Sia en portant une perruque à paillettes argentées alors que nos univers sont complètement différents. J’aime aller où l’on ne m’attend pas. Je me suis beaucoup amusée à enregistrer Intern, avec ces synthés et cette ambiance très cinématique. C’était aussi un défi de chanter différemment. Et puis, je trouvais intéressant d’ouvrir l’album avec Intern et de le refermer avec Pops, un morceau qui évoque ma vie d’artiste.

«Il ne faut pas juger Beyoncé ou Taylor Swift qui ont connu des succès précoces» GUIDO : Ta vie d’artiste…

ANGEL OLSEN : J’ai l’impression que

le public ne se rend pas compte que ce que l’on vit en tant qu’artiste n’est pas toujours facile. J’adore les concerts et composer. Mais tourner, c’est épuisant. Le manque de sommeil, le stress, beaucoup de trajets.

Attention, je ne me plains pas. J’ai choisi cette vie, mais je suis chaque fois heureuse de rentrer chez moi.

J’habite une petite ville, Asheville, qui est située dans l’Ouest de l’État de Caroline du Nord. Quand je reviens de tournée, je suis heureuse de me retrouver à la maison, seule avec ma guitare et mon piano. J’ai besoin de me ressourcer pour pouvoir retrouver l’énergie de reprendre la route. J’ai énormément tourné durant les derniers mois, jusqu’à en devenir physiquement malade. En fait, les gens ont sans doute l’impression que je suis extravertie, mais lorsque je retourne chez moi, ce n’est certainement pas pour me rendre à des fêtes et faire le tour des bars.

GUIDO : Pops évoque donc cette difficulté à vivre la solitude des artistes?

ANGEL OLSEN : Oui. Lorsque je vois le destin d’Amy Winehouse, cela m’attriste beaucoup. Personne ne peut comprendre ce que c’est que d’être NOVEMBRE 2016 | JANVIER 2017

une pop star… à moins de l’être. C’est pourquoi je pense qu’il ne faut pas juger des personnes comme Beyoncé ou Taylor Swift, qui sont devenues célèbres très jeunes et sont passées au crible pour chacun de leurs faits et gestes. J’essaye de garder le contrôle sur ma musique et mon image. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai voulu tourner mes propres vidéos.

GUIDO : L’album a pour titre My Woman...

ANGEL OLSEN : L’album n‘est en aucun cas un manifeste féministe. Certains morceaux traitent de thèmes touchant la situation parfois compliquée des femmes. L’album aborde de nombreux états d’esprit, manières d’aimer. En fait, il n’y a pas de thème central sur cet album. Woman est l’une de mes chansons préférées sur le disque, avec Sister. Ce sont les deux titres que j’ai eu le plus de mal à terminer et ce sont également ceux qui comptent le plus à mes yeux.

GUIDO : En parcourant YouTube, j’ai découvert plusieurs reprises de tes chansons…

ANGEL OLSEN : Il y en a plein. Mon groupe aime faire des playlists et me les faire écouter durant nos déplacements. Honnêtement, je dé-

teste les écouter. Cela me met mal à l’aise. Certaines sont très chouettes, d’autres horribles. Je suis consciente que je devrais être honorée d’être ainsi appréciée par des artistes débutants, mais j’avoue que cette mode m’énerve un peu…

GUIDO : De plus en plus d’artistes féminines apparaissent sur la scène pop-rock. Et tu fais partie des fers de lance de cette nouvelle vague…

ANGEL OLSEN : L’industrie musicale est un milieu très machiste. Et donc, je trouve cela formidable que de plus en plus de femmes s’assument en tant qu’artistes, que ce soit au sein de groupes ou en solo. C’est réjouissant de voir que des femmes enregistrent des albums, et j’espère que ce n’est pas juste une mode. Je ne pense cependant pas faire partie d’un mouvement, même si j’ai des affinités avec certaines autres chanteuses, Marissa Nadler par exemple.

GUIDO : Ton groupe s’est encore plus étoffé avec l’arrivée du guitariste Seth Kauffman…

ANGEL OLSEN : Seth, Emily (Elhaj, à la basse), Joshua (Jaeger, batterie) et Stewart (Bronaugh, guitare) viennent tous d’horizons complètement différents. Josh écoute beaucoup de jazz et de hip-hop. Stewart est un grand fan de Stevie Wonder.

Seth adore le reggae. Ces différences, elles sont très intéressantes. Ils ont tous apporté leurs idées, leurs racines. Ils ont tous des sensibilités différentes et j’aime leur laisser une certaine liberté. Même si c’est moi qui ai composé la totalité des titres de l’album, je sais que je n’aurais jamais pu avoir un résultat aussi convaincant si j’avais fait appel à des mercenaires. Mon groupe n’a jamais été aussi soudé et je suis heureuse de repartir avec eux en tournée.

ANGEL OLSEN : MY WOMAN

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RUBRIEK

‘Ambassadors in Action’

UN BRAINSTORMING DES AMBASSADEURS YOUNG TALENT IN ACTION À BRUXELLES Le 19 octobre, une soixantaine de jeunes étaient invités dans les bureaux de la Fédération des Entreprises de Belgique (FEB) à Bruxelles. Des étudiants et des young starters se sont ainsi concertés lors d'un brainstorming à propos de 'Young Talent in Action', une initiative de la FEB en collaboration avec BDO, BOZAR et GUIDO afin de mettre davantage en relation les jeunes, l'enseignement et la vie d'entreprise.

Les personnes présentes (un mélange équilibré de francophones et de néerlandophones) s'étaient précédemment portées candidates pour obtenir le statut d'ambassadeurs de 'Young Talent in Action'. L'après-midi avait d'ailleurs pour thème 'Ambassadors in Action'. Après une prise de connaissance informelle via un speed-dating, les Ambassadeurs YTIA ont pu prendre connaissance des déclarations des patrons de la FEB, Pieter Timmermans et Bart Buysse.

Freins et opportunités

Pieter Timmermans, administrateur délégué de la FEB, a présenté l'histoire, la structure, le fonctionnement et les objectifs de son organisation. «Étant donné que nous représentons 50.000 entreprises et 75% des em64 82

ployés du secteur privé en Belgique, il y a de grandes chances que vous travailliez plus tard dans une entreprise connectée à la FEB,» c'est par ces mots qu'il s'est exprimé auprès des jeunes avant de mettre l'accent sur la différence entre intérêt commercial et intérêt des entreprises et d'expliquer pour quelle raison la FEB est si bien représentée parmi le 'Groupe des 10' auprès des partenaires sociaux.

Directeur-général de la FEB et inspirateur de la campagne YTIA, Bart Buysse a ensuite interprété les résultats d'un sondage réalisé auprès des Ambassadeurs YTIA en collaboration avec iVOX. Quelques résultats intéressants: seulement 11,4% des Ambassadeurs trouvent importants que leur premier travail soit facile-

ment conciliable avec leur vie privée.

Le frein le plus important est selon eux l'expérience qui est demandée dans les offres d'emploi (44,8%).

Encore d'autres résultats étonnants: 60,2% sont prêts à effectuer un travail qui ne correspond pas à leur choix d'études et près de 80,7% envisagent de lancer leur propre entreprise.

NOVEMBRE JUNI | JULI 2016 | AUGUSTUS | JANVIER 2016 2017

Brainstorming interactif

Les Ambassadeurs YTIA se sont ensuite retrouvés au sein de petits groupes afin de répondre à sept questions passionnantes qui leur étaient posées par la FEB. «De cette façon, la mission de Ambassadeurs deviendra plus claire,» selon Buysse. «Grâce à votre collaboration et vos conclusions, nous pourrons déterminer l'agenda annuel YTIA avec des activités sur mesure pour les Ambassadeurs.» Ce fut un brainstorming vivant et interactif, agrémenté de manière ludique par les dessins du dessinateur Erwin Vanmol. À l'issue de la journée, tout le monde a reçu à boire et à manger, un exemplaire du Guido Magazine et une carte d'étudiante internationale ISIC gratuite.

L'objectif est que les Ambassadeurs YTIA échangent leurs points de vue pendant les prochains mois, et ceci en prévision du 2 octobre 2017, date à laquelle un grand événement 'Young Talent in Action' sera organisé à

DES AMBASSADEURS YTIA À PROPOS DE LEUR RECHERCHE D'EMPLOI «Je constate qu'il règne souvent un manque de clarté sur la période pendant laquelle on peut postuler, la durée du job, la date de début et de fin de l'emploi…»

Bruxelles. L'édition précédente (en octobre 2015) avait attiré près de mille jeunes et avait pu compter sur le soutien et l'intérêt d'hommes politiques, du monde de l'entreprise et même du Palais Royal.

Comment utiliser ton don dans le cadre d’un emploi ou de tes études ? Deviens ambassadeur Young Talent in Action et mise sur l’emploi des jeunes.

JORIS, ÉTUDIANT EN INGÉNIEUR COMMERCIAL

«Je suis convaincue qu'on détermine soi-même ses possibilités de croissance en grande part en prenant ses responsabilités et en étant ambitieux, enthousiaste et entreprenant.»

EU

NS

A

D

IE

V

BEN, ÉTUDIANT EN SÉCURITÉ INTÉGRALE

DE

«Une marraine ou un parrain, ce serait intéressant pour m'accompagner pendant les premiers jours de ma nouvelle fonction.»

R

ASTRID, ÉTUDIANTE EN COMMUNICATION

AMBASS

«Pour moi, faire carrière n'est pas synonyme de devenir manager, d'avoir un bon salaire, mais d'avoir davantage un impact sur l'entreprise et d'avoir la chance de prendre des initiatives.»

MATTHIAS, ÉTUDIANT EN INGÉNIEUR INDUSTRIEL

POSE TA CANDIDATURE POUR DEVENIR AMBASSADEUR! partenaire

Jusqu'à présent, deux-cents Ambassadeurs YTIA se sont inscrits. Il reste encore de la place pour une cinquantaine d'ambassadeurs entre 17 et 27 ans. Ils peuvent déposer leur candidature en surfant sur www.youngtalentinaction.be.

NOVEMBRE JUNI | JULI2016 | AUGUSTUS | JANVIER2016 2017

PHOTOS ALDRIK CONTAT

www.youngtalentinaction.be

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EN IMMERSION

UN MOIS DANS LE

QUOTIDIEN D’UN CEO

INTERVIEW DE CAMILLE CLÉMENT, LA LAURÉATE DU PROGRAMME ‘CEO FOR ONE MONTH’ D’ADECCO

Passer un mois aux côtés du CEO d’Adecco, tel est la récompense du programme CEO For One Month organisé depuis trois ans par l’entreprise spécialisée en ressources humaines. Cette année, c’est Camille Clément, une Française de 22 ans, qui a eu la chance de passer trente jours dans la peau d’un CEO. SÉBASTIEN DALOZE GUIDO : Tu es presque tombée par ha-

sard sur cette opportunité!

CAMILLE CLÉMENT: En effet, après deux ans de classes préparatoires, j’ai intégré EMLYON, une business school de Lyon (en France) et réalisé une majeure en entrepreneuriat.

J’étais en effet rentrée en école de commerce avec l’idée de monter ma propre boîte. Après sept mois au Vietnam en tant que business developer dans une start-up, j’espérais 66

reprendre un projet de création d’entreprises jusqu’à ce que je tombe par hasard sur Facebook sur l’annonce CEO For One Month d’Adecco.

GUIDO : Pour quelles raisons as-tu décidé de participer au concours CEO For One Month d’Adecco?

CAMILLE CLÉMENT: Ma première réflexion quand j’ai vu le concours a été la suivante: «Voilà encore un concours qui sera gagné par quelqu’un d’autre»! Quand je me suis

rendu compte que cela permettait à un jeune de vivre pendant un mois aux côtés d’un CEO d’une grande entreprise et de suivre son agenda tous les jours, j’avoue avoir eu un peu peur que ce soit juste une simple opération de com’, que l’étudiant en question n’ait pas l’opportunité d’assister à des rendez-vous confidentiels. Ce qui m’a fait changer d’avis, ce sont les témoignages des lauréats des années précédentes qui expliquaient leur quotidien aux côtés du CEO en question. Ça m’a conforté dans l’idée qu’il fallait que je me lance!

GUIDO : Parmi plus de 50.000 participants tout autour du monde, 50 personnes ont été choisies dans chaque pays pour devenir le bras droit des Adecco Country Managers de leurs pays…

CAMILLE CLÉMENT: Après différentes étapes de recrutement (entretiens oraux, écrits, en anglais, tests de raisonnement, études de cas, …), j’ai été retenue, ce qui m’a permis de passer des entretiens à des candidats, de NOVEMBRE 2016 | JANVIER 2017

rencontrer des clients, de participer aux reviews des différentes branches de l’entreprise, … C’est un apprentissage triple, selon moi. Cela m’a appris sur le grand groupe, n’ayant eu jusque-là que des expériences en start-ups. Cela m’a appris sur le secteur des ressources humaines, un univers que je ne connaissais pas

personnes dans le monde à avoir cette ligne dans le CV! C’est donc une expérience qu’une poignée de personnes dans le monde ont vécue.

On vit vraiment la vie d’un CEO de l’intérieur, avec un taux de confiance et de responsabilité très élevé.

GUIDO : Quelles qualités ont selon toi fait la différence par rapport aux 54.000 autres candidats?

CAMILLE CLÉMENT:

C’est assez dur à évaluer. Je vais donc me concentrer sur le feed-back qu’on m’a donné à l’issue de la

et que je découvrais. Enfin, cela m’a appris sur une personnalité, une fonction, celle de CEO. C’est quand même exceptionnel de pouvoir vivre et d’adopter l’agenda d’un CEO heure par heure du matin au soir. C’est avant tout une aventure humaine: ce sont deux individus qui se rencontrent et qui échangent pendant un mois malgré leur différence d’âge et de parcours. C’est un enrichissement mutuel.

GUIDO : Au fur et à mesure que la sélection s’écrémait, des boot camps ont été organisés, d’abord à Amsterdam et ensuite à Tokyo…

CAMILLE CLÉMENT: Cette dernière étape m’a permis de faire la connaissance des 49 autres CEO’s For One Month qui avaient fait la même expérience que moi, mais dans leurs pays respectifs. L’état d’esprit est alors complètement différent car on a tous gagné à ce moment-là: on a tous passé un mois avec le CEO de nos pays respectifs. C’est donc une étape supplémentaire, avec des jeunes du monde entier qui échangent sur leurs modes de vie, leurs cultures, … Personnellement, je pense que ce fut l’expérience la plus intense de ma vie, en termes de challenge autant physique que mental, avec des épreuves et des mises en situation tout au long de la journée.

J’ai pu y tester mes propres limites.

GUIDO : Au final, c’est donc toi qui as été choisie pour être le Global CEO For One Month!

CAMILLE CLÉMENT: On est trois NOVEMBRE 2016 | JANVIER 2017

tout au long de la journée, très présent, très investi.

GUIDO : Tu participais donc à toutes les réunions du CEO. Quelles étaient les réactions des autres personnes présentes quand ils voyaient débarquer une jeune fille de 22 ans?!

CAMILLE CLÉMENT: Au sein du groupe, les personnes connaissent le processus et le soutiennent beaucoup. Ils m’ont donc toujours accueilli avec énormément de bienveillance. Ensuite, c’était souvent amusant quand je rencontrais des clients qui étaient très agréablement étonnés de voir que l’entreprise avec laquelle ils travaillent permet à un jeune d’avoir une vision aussi interne et authentique du mode de management aux côtés du CEO. Adecco est une entreprise qui s’engage pour l’emploi des jeunes et la formation, c’est ainsi une source d’admiration pour les clients de se rendre compte qu’il n’y a alors rien de plus cohérent que de mettre à l’épreuve le CEO luimême. Leur réaction est donc toujours positive, même si cela génère de l’étonnement, bien sûr.

GUIDO : Cette expérience a-t-elle modifié la vision que tu as de ta future carrière?

CAMILLE CLÉMENT: La création d’entreprise reste toujours une option. Mais cet esprit entrepreneurial peut être selon moi déployé dans un grand groupe. Il y a d’ailleurs beaucoup de CEO’s For One Month qui sont restés chez Adecco et développent leur start-up au sein du groupe. Pour ma part, j’ai toujours à l’esprit de créer mon concept et de le gérer de A à Z, pourquoi pas dans un grand groupe? Je pense que cette expérience m’a assurément ouvert de nouvelles portes.

«C’est quand même exceptionnel d’adopter l’agenda d’un CEO heure par heure du matin au soir» procédure de sélection. À ce stade de la compétition, on avait tous montré une forte capacité à travailler, une belle adhésion à la culture de l’entreprise. Ce que j’ai pu montrer face au jury, c’est peut-être mon rapport au leadership. Pour moi, être leader, ce n’est pas forcément faire en sorte que ses idées soient retenues ou que sa voix prédomine parmi les autres.

C’est plutôt réussir à détecter les différents talents au sein d’une équipe et faire en sorte que chaque team player ait son rôle à jouer dans le projet. Mon profil créatif a peut-être aussi joué en ma faveur.

GUIDO : À quoi ressemble le quotidien d’un CEO? CAMILLE CLÉMENT:

«Cela a généré de l’étonnement parmi les clients, bien sûr!»

C’est un métier très exigeant, le CEO d’un groupe mondial, c’est quelqu’un qui bouge tout le temps. On a par exemple fait quatre pays en quatorze jours. Toute la fatigue générée par les transports en avion, en train et le décalage horaire nécessitent donc une grande endurance. Les journées sont longues, les rendez-vous s’enchaînent jusque très tard. Il faut donc être aux aguets

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UN STAGE POSTUNIVERSITAIRE À L’ÉTRANGER

AVANT DE TE LANCER SUR LE MARCHÉ DE L’EMPLOI? Tu as enfin ton diplôme en poche, mais tu ne sens pas encore prêt à affronter le terrible marché de l’emploi? Comme Audrey, et si tu optais pour un stage postuniversitaire à l’étranger afin de te familiariser avec le milieu du travail tout en profitant d’une bénéfique expérience dans un nouveau pays? C’est ce que propose WEP (www.wep.be) aux jeunes diplômés qui auraient envie de rajouter une belle ligne à leur CV… GUIDO: Quelles raisons t’ont poussée à envisager un stage postuniversitaire?

AUDREY: J’ai terminé mes études à l’âge de 23 ans en ayant la chance d’avoir tout réussi d’un coup. Je n’étais pas encore totalement prête à me lancer dans le monde professionnel. Je n’avais aucune contrainte. Je n’étais pas encore propriétaire d’un bien et je n’avais pas encore un job en CDI. C’était l’occasion ou jamais de m’enrichir au niveau professionnel afin d’acquérir de nouvelles compétences. Le but était de faire quelque chose en lien avec mes études pour avoir plus de bagage et expérience à mon retour. Je voulais aussi développer de nouvelles connaissances dans des sujets je ne connaissais pas.

GUIDO : Pourquoi le Canada?

AUDREY: Mon premier critère était le bilinguisme. Je voulais revenir parfaitement ‘fluent’ en anglais. Dans ma tête, c’était obligatoirement une ville anglophone.

Je voulais partir hors Europe, étant une globe-trotter dans l’âme. J’étais déjà partie en Erasmus à Dublin lors de mon Master.

Pour ce voyage, je voulais marquer le coup en visitant quelque chose de totalement nouveau, plus loin, plus enrichissant…

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GUIDO : WEP, c’était un choix évident?

AUDREY: J’ai choisi WEP pour deux rai-

sons. Premièrement, c’était une sécurité au niveau administratif. Il n’est pas évident de rentrer au Canada actuellement. Il faut soit un PVT que tu obtiens sous un système de loterie. Il te permet de travailler sur le territoire canadien de manière légale pendant un an. La deuxième possibilité (que j’ai choisie) était de faire un stage non rémunéré avec un visa spécial qui te permettait de rester sur le territoire la durée de ton stage. Deuxièmement, c’est WEP qui m’a mise en correspondance avec leur partenaire local.

J’ai pu effectuer des interviews par Skype pour deux stages pour après choisir celui qui me convenait le mieux.

GUIDO : En quoi le stage consistait-il?

AUDREY: J’ai contribué à la réalisation de plusieurs projets pour une ONG locale à Toronto, Probe International. Ceux-ci se concentraient sur leur business de café équitable Green Beanery et sur les stratégies de communication/vente à mettre en place pour engendrer des bénéfices.

GUIDO : Qu’est-ce que cela t’a apporté en plus comme expérience?

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AUDREY: «Rester c’est exister. Voyager c’est vivre». Cette phrase résume en quelques mots l’expérience que j’ai vécue durant quatre mois. J’avais besoin de ressentir de nouvelles choses et de découvrir l’inconnu. Après six ans d’études, j’avais besoin de changer d’air! Je me suis épanouie tant au niveau personnel que professionnel.

Et je ne me suis pas trompée, c’est carrément un plus sur un CV. Faire un stage à l’étranger prouve à un futur employeur que tu sais quitter ta zone de confort pour t’adapter à une autre culture du travail. Car, je peux en témoigner, la façon de travailler au Canada n’a rien à voir avec la Belgique.

GUIDO: Dirais-tu maintenant que ce stage entre les études et le premier emploi était salutaire et t’a permis de mieux réaliser cette difficile transition?

AUDREY: Oui. Quand je suis rentrée, j’avais plus confiance en moi. J’avais fait ce que je devais faire. Tout le monde n’a pas la chance de vivre cela. C’est un plus! Durant les entretiens d’embauche, j’ai accentué ce voyage!

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‘Belge une fois’, ‘Je suis Belge, don’t be jealous’ ou ‘Bref, je suis Belge’. Tu as certainement dû rencontrer l’un ou l’autre étudiant arborant un T-shirt ou un sweat avec l’un de ces slogans décalés au cours d’une guindaille en Plat Pays. Derrière ces punchlines se cachent Natacha et Arthur, un couple de jeunes Bruxellois qui ont fait de leur marque un fier étendard de notre belgitude ici et à l’étranger. Rencontre avec la moitié féminine du duo dans leur concept-store de la Rue Haute à Bruxelles.

SÉBASTIEN DALOZE

BELGE UNE FOIS!

GUIDO : Comment l’aventure

Belge une fois a-t-elle démarré?

NATACHA : À l’époque, je réalisais des bijoux que je proposais dans des petits marchés de créateurs. Quand ma belle-mère m’a offert une machine à badges, j’ai commencé à faire des badges concentrés sur des belgicismes tels que ‘Baraki’ ou autre, que je vendais sur les marchés en plus de mes bijoux. Assez vite, j’ai remarqué que les badges partaient plus rapidement que les bijoux. Du coup, je me suis amusée à faire de nouveaux modèles. Et c’est après une dispute avec mon copain que je me suis enfermée dans ma chambre et que j’ai créé le poster ‘Belgicismes une fois’!

Qui a ensuite été pris en photo et a réalisé plus de 100.000 partages sur Facebook.

C’est comme ça que tout a démarré et qu’on a trouvé le nom Belge une fois, à la fois accrocheur, évocateur et contenant l’autodérision que je souhaitais apporter dans mon projet.

«On est un pays de bons vivants» 70

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YO U N G S TA R T E R S

GUIDO : Pourquoi avoir axé vos produits

sur la belgitude, très en vogue aujourd’hui, mais phénomène assez neuf dans notre pays?

NATACHA : J’ai habité pendant sept ans en France quand j’étais enfant.

Là-bas, les gens sont très fiers d’être français. À l’époque, je trouvais qu’il n’y avait pas un tel sentiment d’appartenance en Belgique. Moi, je suis très fière d’être belge. C’est le pays de mon cœur. C’est dans cette optique que nous avons créé une série d’accessoires qui déclinent la belgitude et les belgicismes sur différents supports. Ensuite, on a voulu très vite passer sur du textile (T-shirts, sweats, bodys pour bébés) puisqu’il y avait une demande de la part de nos clients.

Mais toujours avec sobriété: on affiche sa belgitude, mais de manière sobre.

GUIDO : Comment t’expliques-tu cette recrudescence de la fierté d’être belge?

NATACHA : Je pense que les gens ont simplement ouvert les yeux. Beaucoup étaient déjà fiers d’être belges et le revendiquaient déjà. On est un pays de bons vivants, peuplés de gens sympathiques. Au niveau artistique, que ce soit un niveau du design, de la musique ou du cinéma, on est vachement forts en Belgique. Il y a tellement de richesses dans un si petit pays que les gens se sont rendus compte de notre valeur aux yeux du reste du monde.

GUIDO : Le concept-store de Belge une fois qui rassemble aussi bien le produits de la marque que des objets de créateurs se situe à la Rue Haute à Bruxelles. Un hasard?

NATACHA : C’est un hasard complet. Si ma tante ne m’avait pas prêté un rez locatif dans le quartier, on n’aurait jamais atterri dans les Marolles. La Rue Haute est un des seuls quartiers de Bruxelles où il n’y a aucune grande enseigne. Ce sont uniquement des petits commerces indépendants. C’est un quartier atypique, très différent des autres. C’est le seul quartier qui est ouvert tous les

dimanches de l’année. Les Marolles, c’est pour moi le plus beau quartier de Bruxelles. On va d’ailleurs ouvrir un deuxième magasin côté GrandPlace. On passe plus de temps au travail qu’à la maison, on a donc tout intérêt à être dans un quartier qu’on apprécie.

GUIDO : La parcours d’un jeune entrepreneur n’est pas rose tous les jours.

N’y a-t-il pas parfois du découragement devant certains obstacles?

NATACHA : Si, tout le temps. Même encore maintenant. Chaque se-

avec un ami de longue date, ça pourrait dérailler. Notamment financièrement. Certaines personnes me demandent souvent comment on arrive encore à se supporter. Ma réponse est toujours la même: «si vous ne pouvez pas travailler ensemble dans un couple, c’est peut-être là qu’est le réel souci»! On n’a pas de problèmes, parce qu’on dissocie tout.

On ne parle à la maison que du côté chouette du boulot.

GUIDO : Devenir indépendant était donc un rêve, malgré les horaires difficiles que cela implique?

NATACHA : On est tous les deux fils et fille d’indépendants, on a donc la fibre des indépendants en nous.

Si je finis à 18 heures, je vais dans l’autre magasin jusqu’à minuit et le lendemain, je suis de nouveau ici. On s’en fout parce qu’on prend tellement plaisir à le faire qu’on n’a pratiquement pas le sentiment de travailler.

On a aussi un blog (belgeunefoisblog.wordpress.com). Donc, pendant les moments où je ne travaille pas, je me retrouve à y écrire des articles.

«On dormira à la retraite!»

NOVEMBRE 2016 | JANVIER 2017

maine, chaque mois, on passe par des humeurs différentes. On a même parfois envie de tout laisser tomber. Belge une fois, c’est un peu notre bébé, avec Arthur.

C’est compliqué, c’est fatigant, on reçoit aussi bien les compliments que les remarques, on peut donc avoir certains coups durs quelques fois. Notre poster - qui est pourtant déposé - a déjà été plagié, par exemple. Notre marque est aussi présente dans trente magasins, on vit à 100 à l’heure, quoi.

GUIDO : Être en couple avec son associé, est-ce un avantage ou un inconvénient?

NATACHA : Pour moi, c’est un avantage. À part en son compagnon, il y a peu de personnes en qui on peut avoir une totale confiance. Même

On ne sait pas s’arrêter, on dormira à la retraite!

GUIDO : Deux magasins à Bruxelles, une marque reconnue, un blog, … Que nous réserve Belge une fois pour la suite?

NATACHA : On a un super gros projet en cours, sur un support qu’on n’a jamais utilisé. Si je peux révéler un indice, ce serait celui-là: Arthur dessine très bien, et moi j’aime bien écrire!

PLUS D’INFOS SUR WWW.BELGEUNEFOIS.COM 71

POSTULER

DON’T Fais plus que retweeter

C’est toujours la même chose: les gens pensent qu’ils doivent embarquer dans le train de Twitter pour être ‘in’, mais en pratique n’ont pas grand-chose à dire et se contentent de retweeter des choses qu’ils trouvent sympas. Ce n’est pas une bonne idée si tu cherches un boulot, car les recruteurs sont justement à la recherche de personnes qui ont quelque chose à dire.

POSTULER & LES RÉSEAUX SOCIAUX - PARTIE 2

DO’S & DON’TS SUR TWITTER

Un CV solide, une bonne lettre de motivation et un entretien réussi avec ton futur employeur. Voici encore et toujours les trois piliers de la recherche d’emploi des jeunes diplômés. Mais cela ne veut pas dire que les médias plus modernes ne te sont d’aucune utilité lorsque tu espères te faire embaucher. GUIDO présente donc sa série des do’s & don’ts sur les réseaux sociaux.

HERBERT DE PAEPE

DO Suis les entreprises

Deviens le follower des comptes Twitter des entreprises qui t’intéressent. On l’admet, les comptes des entreprises sont entretenus de manière artificielle par des ‘community managers’, mais cela ne veut pas dire que des choses intéressantes peuvent apparaître de temps à autre. Des offres d’emploi par exemple!

Utilise Twitter comme tremplin

Il y a beaucoup de futilités sur Twitter, mais heureusement les tweets sont obligatoirement courts et concis. Cela ne veut pas dire que tu ne peux pas en dire plus que ce que les 140 caractères t’obligent à résumer. Un chercheur d’emploi futé peut utiliser Twitter comme tremplin vers d’autres médias où il peut se présenter plus en détails, comme un profil LinkedIn.

Parle avec le boss

Twitter est une plateforme ouverte où il n’existe pas de classes sociales. Le compte d’un CEO ou d’un manager n’est pas différent du tien: tout le monde est égal dans le monde de Twitter. Ce qui signifie que tu as l’occasion sur Twitter de rentrer en contact direct avec des personnes haut placées dans le monde de 72

l’entreprise, difficilement abordables dans le monde réel. Fais quand même en sorte de leur dire quelque chose de sensé.

Présente-toi de façon originale

Sous la photo de ton profil, tu as de la place pour te présenter en quelques phrases bien senties. Ne te rends pas la tâche trop facile, cette description doit être bonne. Après lecture de ces petites phrases, un recruteur doit penser: ah, voici quelqu’un qui est original et ne pense pas comme tous les autres.

Utilise les apps de recherches

Il existe des apps de recherches, spécialement développées pour Twitter, grâce auxquelles tu peux scanner la twittosphère à la recherche d’offres d’emplois qui correspondent à tes attentes. Que ces apps amènent réellement à un job concret, c’est une autre paire de manches, mais vu qu’elles sont gratuites, il faudrait être fou pour ne pas les tester.

Ne sois pas qu’un chercheur d’emploi

Très bien, tu as décidé d’utiliser Twitter afin de trouver un job. N’oublie pas pour autant que Twitter peut t’aider dans ta recherche, mais que ce média ne se restreint pas à ce domaine. Ne te comporte pas uniquement comme un chercheur d’emploi sur Twitter, au risque de rapidement irriter les autres utilisateurs. La première chose dont tu as besoin sur Twitter, c’est de la personnalité. Retiens bien ceci.

Tempère ton gros cou

Une petite dose d’autopromotion est nécessaire si tu veux te démarquer sur le marché du travail, mais n’exagère pas. Personne n’a envie de se retrouver confronté à un gros cou, même sur Twitter, et les recruteurs n’apprécient pas quand certains dépassent les limites. Sois sûr de toi, mais relativise quand même tes exploits.

Évite le déferlement de hashtags

Le hashtag de Twitter est devenu tellement célèbre qu’il apparaît désormais aussi hors de la twittosphère. N’abuse pas de leur utilisation. Beaucoup de Twittos trouvent cela tellement marrant d’avoir trouvé un nouveau hashtag. #irritant #metlesnerfs #fousmoilapaix #certainementpasdejobpourtoi

Tu es subitement devenu anglophone?

Ce n’est pas parce que tu ambitionnes de faire une carrière internationale et que la connaissance des langues est importante pour un jeune diplômé que tous tes tweets doivent être rédigés en anglais. Au risque de passer pour un fayot. Essaie d’abord de rédiger tes tweets en bon français.

Oui, c’est possible en 140 caractères.

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MON JOB D’ÉTUDIANT

PROMO-BOY

Inconvénients?

Au cours de cette année académique, nous partons à la rencontre de jobistes étudiants à travers le pays. Pour en savoir plus sur leur expérience et leur quotidien. Pour ce numéro, nous avons rencontré Emilio qui a récemment travaillé en tant que promo-boy.

SÉBASTIEN DALOZE

Facile à combiner avec les études?

EMILIO : L’inconvénient de ce genre

de job étudiant, c’est qu’étant très exposé, il ne faut vraiment pas avoir peur du ridicule et savoir se prendre au jeu. Je dirais que ce n’est pas à la portée du premier venu!

EMILIO : C’était plutôt facile de com-

biner cela avec mes études car cela se déroulait le samedi et pas en semaine.

PRÉNOM : EMILIO ÂGE : 24 ANS ÉTUDES : GESTION JOB : PROMO -BOY LIEU : LIÈGE

Pourquoi?

EMILIO : À la base, j’étais inscrit

dans une agence de mannequins à Liège et pour m’initier à ce milieu, la directrice a commencé à me proposer des jobs étudiants dans l’évènementiel, histoire de me faire un peu de sous et me faire connaître.

Une anecdote?

qualités d’autodérision et du sens relationnel que l’on développe après des expériences de ce genre! De plus, j’ai également plus confiance en moi.

un concours lancé par Media Markt, j’ai dû porter un panneau publicitaire géant sur mon dos pendant deux samedis d’affilée, en pleine foire d’octobre à Liège. Je pense que ce fût l’un des jobs les plus marquants de ma vie!

EMILIO : Je dirais que ce sont les

Journée-type?

Avantages?

rendez-vous à l’agence le matin et elle nous présentait le client pour lequel on allait travailler. Celui-ci nous amenait sur le lieu de travail et nous donnait le matériel avec lequel on allait travailler (T-shirt, K-Way, flyers, …). La journée se déroulait de 10h à 18h, le plus souvent avec une pause vers 13h.

plutôt bien payé et que cela me permettait de me balader sur la foire.

De plus, les passants ont souvent été très gentils avec moi!

EMILIO : La directrice nous donnait

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Qualités développées?

EMILIO : L’avantage, c’est que c’était

EMILIO : Un jour, pour promouvoir

Première expérience de jobiste?

Heureusement que ce n’était pas ma première expérience de jobiste, sinon j’aurais été traumatisé! Auparavant, j’ai déjà réalisé des jobs étudiants comme facteur chez Bpost ou collaborateur chez Quick.

EMILIO :

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