Guido Magazine n°97 by Guido

AFGIFTEKANTOOR GENT X

DOSSIER:

Étudiantes et déjà mamans On a testé la première

KARAOKÉ-ROOM de Bruxelles

30 choses à vivre à

HANOVRE W

MAGAZINE GRATUIT POUR LES ÉTUDIANTS & LES STARTERS - NUMÉRO 97 - 18ÈME ANNÉE - FÉVRIER - MARS 2019 - 5 X PAR AN

P 303747

W. G

U I D O. B

NE GAG TRES N 4 MOWATCH ICE

IRIS MITTENAERE

L’ÉTUDIANTE TIMIDE DEVENUE MISS UNIVERS

POUF №1 SARAH GROSJEAN

PHOENIX SOPRANO

POUF №2 BÉNÉDICTE PHILIPPON

RETOUR BALTHAZAR

CONTENU

VOYAGES DOSSIER

HANOVRE

ÉTUDIANTES ET MAMANS

32 O4 INTERVIEW

IRIS MITTENAERE

22 LES ANNÉES D'ÉTUDES

SARAH GROSJEAN & BÉNÉDICTE PHILIPPON

N°

Dix-huitième année février-mars 2019 Le prochain Guido Magazine paraît le 23 avril 2019

CONCOURS Page 43

VERY IMPORTANT STUDENTS:

Le cheerleading, aussi en Belgique! Les pom-pom girls et les cheerleaders ne sont désormais plus cantonnés aux terrains de sport américains. La discipline a fait des émules chez nous, on en veut pour preuve le très dynamique club de l'ULB, les Owls Cheerleaders. On a rencontré cinq de leurs membres qui nous expliquent leur passion commune

MUSIQUE

54 SOPRANO

LES ANNÉES D'ÉTUDES des Poufs

Au Panthéon des personnages emblématiques du Grand Cactus, les Poufs ont une place de choix. Nous avons donc donné rendez-vous à Jessica et Clitorine, alias Sarah Grosjean et Bénédicte Philippon, dans les couloirs de la RTBF pour une rencontre explosive autour des leurs études..

04 INTERVIEW: IRIS MITTENAERE 08 ACTUALITÉ DES CAMPUS: QUOI DE NEUF DANS LE MONDE ÉTUDIANT? 13 VERY IMPORTANT STUDENTS: ULB OWLS CHEERLEADING 16 DOSSIER: ÉTUDIANTES ET MAMANS 21 KOT À L'HONNEUR: LE TUL 22 LES ANNÉES D'ÉTUDES DE SARAH GROSJEAN & BÉNÉDICTE PHILIPPON 26 GUIDO A TESTÉ: UNE KARAOKÉ-ROOM BRUXELLES 30 MON ERASMUS ANECDOTES DU BOUT DU MONDE 32 VOYAGES HANOVRE 36 TRENDS 38 ZAP 41 LOVE PROFESSOR 44 DR JOS: LES FÊTES DE MARIAGES 46 SITE-SEEING: DES APPS DE RUNNING 48 GAMES: NOUVEAUTÉS 50 MULTIMÉDIA 51 CINÉMA: CRITIQUES 52 FILMS & SÉRIES: NOTRE SÉLECTION 54 MUSIQUE BALTHAZAR & SOPRANO 58 CD: CRITIQUES 60 BD 61 JOBNEWS 62 MON JOB D'ÉTUDIANT: AU SALON DE L'AUTO 63 POSTULER: LES BONNES RÉPONSES POUR TON ENTRETIEN D'EMBAUCHE 64 YOUNG STARTERS: SMARTEX

GUIDO A TESTÉ:

Une soirée de folie dans une karaoké-room Alors qu'elles font fureur au Japon depuis des années, les karaoké-rooms s'implantent enfin en Belgique! Leur concept: mettre une salle privée à disposition des apprentis-chanteurs afin de pouvoir se lâcher plus facilement que devant un public d'inconnus. Première du genre: la Boa Karaoké Room que nous avons eu l'occasion de tester.

VOYAGES:

30 choses à vivre à Hanovre On l'avoue: Hanovre ne faisait pas spécialement partie de notre liste des city-trips inévitables… Et pourtant, à peine arrivés dans la ville allemande, le charme a opéré et nos préjugés se sont subitement envolés. Bienvenue dans une ville calme mais bouillonnante, artistique mais estudiantine, moderne mais historique.

MUSIQUE: Soprano Deux petites années après l’immense carton de L’Everest, Soprano est à nouveau au sommet avec un album où le rappeur français le plus populaire du moment jongle une fois de plus avec les styles et les rythmes. Rencontre sympa avec un gars qui ne se la pète pas et… se montre particulièrement bavard!

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COLOPHON

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2017

I N T E RV I E W

IRIS MITTENAERE

En décembre dernier, Iris Mittenaere (Miss France et Miss Univers en 2016) faisait un crochet par Bruxelles pour une séance de dédicaces de son premier livre, Toujours y croire. L’occasion pour GUIDO de s’entretenir avec la jeune femme et de retracer son parcours exceptionnel en sa compagnie. SÉBASTIEN DALOZE

GUIDO : D’où vous est venue l’idée

de vous raconter dans votre livre Toujours y croire? IRIS MITTENAERE : L’idée vient de moi, j’ai décidé d’écrire ce livre à la fin de mon année de Miss Univers, quand j’étais à New York. J’avais vraiment besoin de faire le point sur tout ce que j’avais vécu. Et aussi parce que beaucoup de personnes me demandaient comment j’étais passée d’une jeune femme timide à Miss Univers, ce que j’avais appris, … On me posait beaucoup de questions, je me suis donc dit qu’écrire un livre était un bon moyen de leur répondre. GUIDO : Le livre compile une foule

de témoignages de votre famille, des autres Miss France ou de votre entourage le plus proche. Cela a-t-il été facile de les convaincre de se livrer? IRIS MITTENAERE : Ça a été relativement facile parce qu’ils avaient tous envie de participer à ce projet, surtout quand je leur ai expliqué que je voulais vraiment une vision à 360 degrés. Ils ont été plutôt emballés. Moi par contre, j’ai eu peur ensuite quand je me suis rendu compte de ce qu’ils étaient en train de raconter! (rires)

FÉVRIER | MARS 2019

«Je me suis retrouvée face à des jeunes femmes parfaites complètement refaites de la tête aux pieds, des extra-terrestres! Ça ne s’appelle pas Miss Univers pour rien!» GUIDO : Parce que ce livre vous a

permis de découvrir certaines choses, notamment sur votre famille? IRIS MITTENAERE : Oui, comme mon papa qui a dit pas mal de choses alors qu’il ne s’exprime pas beaucoup dans la vie de tous les jours. Et j’ai donc appris des choses en écoutant leurs témoignages. Ce livre était en quelque sorte un bon moyen de communiquer entre nous.

Plus je subissais de coups bas de la part des autres concurrentes, plus j’avais de force pour me battre deux fois plus. D’où le titre de mon livre: Toujours y croire. Quand j’ai gagné cette élection, certaines candidates ont été jusqu’à envoyer des courriers à l’organisation de Miss France en affirmant que l’élection avait été truquée ou que j’avais fait de la chirurgie esthétique. Ça m’a quand même atteint. GUIDO : Pour vous consacrer à 100%

à la préparation de Miss France, vous abandonnez vos études, une décision facile? IRIS MITTENAERE : Ça n’a pas été un choix facile parce que j’aimais bien mes études. Mais je me suis dit que j’avais une chance qui n’allait pas se présenter deux fois, je me suis donc consacrée à l’élection de Miss France pour vivre mon rêve à fond. Je voulais tout faire pour en profiter un maximum. Je mets donc mes études de côté, je verrai ensuite si je les reprends après l’élection. Finalement, mes études, je pouvais les reprendre dans trois mois ou un an alors que l’élection de Miss France, c’est une fois ou jamais.

Une enfant moquée et une étudiante sérieuse

L’année Miss France

GUIDO : Aussi étonnant que cela puisse

France, vous avez l’occasion de côtoyer le prestige à la française mais aussi de faire un voyage de rêve à Tahiti! IRIS MITTENAERE : C’est assez dingue parce que je n’étais jamais sortie de l’Europe avant ça. Se retrouver à voyager aux quatre coins du monde, c’est assez dingue en effet. On se retrouve propulsé dans un autre univers.

paraître, vous avez subi des moqueries de la part des autres enfants à l’école. Dès le plus jeune âge, vous avez ainsi été obligée d’affirmer votre caractère… IRIS MITTENAERE : Déjà, le fait d’être la petite dernière de la famille, cela m’a aidée à m’affirmer. Ces insultes et moqueries m’ont permis de m’affirmer, je ne me suis jamais laissé faire, je me suis toujours défendue. Cela m’a forgé un mental d’acier. GUIDO : Vous avez suivi des études de

dentisterie. Quel genre d’étudiante étiez-vous? IRIS MITTENAERE : J’étais très studieuse; avant les examens, je restais pendant deux mois dans ma chambre ou à la bibliothèque à travailler du matin au soir. Par contre, quand je n’avais pas trop de travail, j’étais toujours la première à sortir boire une petite bière avec mes copines! Je pense que j’avais trouvé le bon équilibre entre les études et l’amusement.

FÉVRIER | MARS 2019

GUIDO : Durant la préparation de Miss

GUIDO : Pendant vos études, vous vous

présentez à l’élection de Miss Flandre, l’occasion de vous produire sur scène pour la première fois. IRIS MITTENAERE : Et j’adore ça, en fait! On apprend des petites chorégraphies et je me rends compte que j’aime ça. J’ai adoré être sur scène lors de cette première élection, comme l’ambiance avec les autres filles. C’est pour ça que j’ai eu envie de continuer les élections par la suite. GUIDO : Une ambiance qui s’est quelque

peu refroidie lors de l’élection de Miss Nord-Pas-de-Calais avec au programme vol de GSM, bashing sur les réseaux sociaux… IRIS MITTENAERE : Plus je subissais ce genre de choses, plus j’avais envie de leur montrer que j’allais y arriver.

GUIDO : Pendant la cérémonie, vous

défilez quand même devant plus de huit millions de personnes, c’est forcément stressant? IRIS MITTENAERE : On ne s’en rend pas forcément compte. Quand on défile ce soir-là, on se concentre sur sa chorégraphie, on regarde la caméra… On ne se rend pas compte à ce moment-là de l’enjeu de l’émission. On veut juste ne pas oublier ce qu’on doit faire et le faire bien. GUIDO : Vous souvenez-vous encore

de votre réaction à l’annonce de votre nom?

I N T E RV I E W IRIS MITTENAERE : C’est un moment

assez dingue. Je ne m’y attendais pas. Au moment où je me retrouve avec Miss Martinique (ndlr: la gagnante sera donc l’une ou l’autre), je ne sais plus trop si j’ai envie de gagner, finalement. Je n’avais pas du tout prévu de gagner! En même temps, on en a quand même envie sans savoir ce que cela va concrètement impliquer. Devenir Miss France, ça me faisait un peu peur. Et dès cette seconde précise a commencé pour moi une aventure complètement dingue. GUIDO : Une magnifique aventure et

pourtant, paradoxalement, vous ne vous êtes jamais sentie aussi seule que pendant cette année-là! IRIS MITTENAERE : Pendant cette année, on rencontre des milliers de personnes chaque jour. On a toujours quelqu’un avec nous de l’organisation de Miss France. Et pourtant, on est un peu seule, parce qu’on ne côtoie aucune personne de notre âge, le travail occupe toutes nos journées et on est trop fatiguée le soir pour sortir. Quand je rentrais dans mon appartement, je me sentais extrêmement seule. Le fait d’être tellement occupée, ça nous éloigne aussi des gens. C’est un véritable éloignement, dans une autre ville, sans amis et sans famille. Et on n’ose pas se plaindre non plus auprès de sa famille: je suis Miss France, j’habite à Paris, je viens de partir aux Caraïbes, je ne vais quand même pas appeler ma mère pour lui dire que j’aurais préféré être à ses côtés! Au final, on se ferme un petit peu parce qu’on ne veut pas trop raconter ce qui nous arrive, de peur de passer pour quelqu’un d’ingrat.

Le rêve américain

PHOTO © DARIUS SALIMI

GUIDO : Pour l’élection de Miss Univers,

tout est démultiplié, vous débarquez dans un monde de warriors, comme vous l’écrivez dans le livre! IRIS MITTENAERE : Oui, et ce mot me portera chance plus tard! (rires) C’est un monde dans lequel tout est beaucoup plus grand. Il faut plus de cheveux, plus de cils, plus de maquillage, plus de paillettes. C’est vraiment l’extravagance alors qu’on est plus dans la sobriété, la retenue ou le chic pour Miss France. Il ne faut pas parler trop fort, être la belle-fille idéale alors que pour Miss Univers, il faut être la copine super, drôle et exubérante. Il faut avoir un avis sur tout, parler tout le temps, rire fort. Plus on nous entend et plus on nous voit, mieux c’est.

GUIDO : Comment trouve-t-on sa place

dans ce ‘monde en grand’? IRIS MITTENAERE : Les premiers jours sont difficiles parce qu’on ne se sent pas vraiment à sa place. C’est assez flippant de se retrouver face à ces jeunes femmes parfaites complètement refaites de la tête aux pieds, des extra-terrestres! Ça ne s’appelle pas Miss Univers pour rien! (rires) Même si c’est compliqué, il suffit de jouer un rôle. Pendant un mois, je me suis donc mise dans la peau d’un personnage pour me faire remarquer un maximum.

IRIS MITTENAERE : Les petites filles

me disent «T’es belle»! (rires) Et les adultes: «Ça me fait bizarre vous voir en vrai». (rires) Ce à quoi je leur réponds: «Ce n’est que moi»! Ça fait plaisir aussi d’avoir de vrais ressentis sur le livre. Ça m’aide vachement, parce qu’on a toujours un doute quand on fait un livre à 25 ans, on se demande comment il va être accueilli, s’il va servir à quelque chose… Quand les gens me disent «merci» pour tous les conseils qu’ils ont pu utiliser pour acquérir plus de confiance en eux, je me dis que c’est un pari gagné.

GUIDO : Vous avez vécu comme une

vraie Américaine pendant un an? IRIS MITTENAERE : J’ai adoré ma vie à New York. C’est une ville très agréable à vivre. Adolescente, j’avais toujours rêvé de vivre à New York et de pouvoir le faire pendant un an, ça a été une super expérience. GUIDO : Vous avec réalisé une longue

tournée de dédicaces, quelles sont les choses que l’on vous dit le plus souvent lors de ces rencontres? FÉVRIER | MARS 2019

AC T U D E S C A M P U S

L’actu des campus! As-tu également quelque chose à dire? Organises-tu un événement hors du commun? As-tu été témoin d’un truc louche sur ton campus? Les pages qui suivent sont pour toi! Envoie un mail à redaction@guido.be ou faxe tes infos au 09/210.74.85 et peut-être feront-elles partie de nos prochaines actus.

Une vidéo pornographique diffusée accidentellement dans un auditoire par un prof taïwanais

BIB

C’est le cauchemar de tous les professeurs! Imagine: en voulant lancer une présentation sur grand écran à ses étudiants, ce professeur taïwanais a eu la désagréable surprise de se tromper de fichier en sélectionnant une vidéo pornographique présente sur son ordinateur! Pendant vingt secondes, les étudiants présents ont ainsi eu la ‘chance’ de profiter d’une leçon d’anatomie assez inédite alors que le prof avait quitté local, certain d’avoir projeté une vidéo dans le cadre de son cours. Une fois revenu en classe, il s’est enfin rendu compte de son erreur, sous les regards médusés des élèves dont certains ne s’étaient évidemment pas privés de sortir leur smartphone pour filmer la scène. On imagine que le professeur risque de se souvenir longtemps de cette heure de cours et réfléchira à deux fois avant de cliquer sur un fichier de son ordi avant de le projeter à ses étudiants!

TEXTE SÉBASTIEN DALOZE

Une application pour le taux d’occupation des bibliothèques en temps réel

En blocus, il n’est pas rare que les étudiants se voient refuser l’accès à la bibliothèque de leur faculté. La cause la plus commune? Une trop grande affluence à cause de tous ceux qui fuient le bruit de leur kot pour se trouver un endroit calme où bosser leurs cours. Pour éviter un déplacement inutile et la perte de quelques minutes précieuses lors de leur prochain blocus, les étudiants ont désormais la possibilité de télécharger une app bien pratique. Grâce à Affluences, tu peux vérifier en temps réel le taux d’occupation des bibliothèques de plusieurs pays. Si uniquement certaines bibliothèques de Belgique (à l’ULB et l’UCL notamment) sont présentes sur l’application, nul doute que de nouvelles entrées risquent de s’ajouter avec le succès croissant de cet outil. Petit conseil aux étudiants bruxellois: le taux d’occupation des bibliothèques de l’ULB est également consultable sur www.bib.ulb. ac.be. INFOS : WWW.AFFLUENCES.COM

Des étudiants en musique improvisent un concert en plein vol!

Nul doute que ces passagers du vol Ryanair entre Londres et Kerry (en Irlande) risquent de se souvenir très longtemps de leur voyage! À cause d’un retard conséquent ou du comportement grossier d’un passager? Que nenni, c’est plutôt à un véritable concert que les clients ont pu assister au cours de ce vol plutôt inédit! En effet, ne sachant que faire pendant le transfert en avion, des étudiants en musique irlandais ont improvisé un petit récital dans la cabine. Au programme de ce ‘bœuf’, une chanson typiquement irlandaise accompagnée de notes de flûtes et de violons, et même de quelques pas de danse de la part des plus dégourdis. Filmée par l’un des passagers, la séquence est devenue virale sur YouTube si bien que la compagnie aérienne s’est félicitée de ce délire inédit savamment organisé. INFOS : WWW.RYANAIR.COM

FÉVRIER | MARS 2019

Le gin tonic, nouveau remède contre le rhum? Ça, on achète!

On pensait avoir tout testé: des sprays nasaux aux grogs les plus improbables en passant par des médicaments en pagaille. Et si c’était finalement le gin tonic qui pouvait venir à bout du rhume de l’hiver qui commence à frapper tout doucement auprès des étudiants? Oui, tu as bien lu, selon une étude scientifique britannique relayée par So Soir, le magazine lifestyle du journal Le Soir, boire du gin tonic serait le remède idéal pour lutter contre le nez qui coule, les yeux rougis ou l’éternel sentiment d’avoir une tête comme une patate! Enfin un remède qui sera rapidement adopté par les malades, et avec plaisir en plus. Quelques gorgées de gin tonic, et voici que les symptômes du rhume partent en poussière après quelques secondes seulement, la boisson ayant un niveau d’histamine et de sulfite faible. Contrairement au vin ou à la bière qui sont alors déconseillés et ne feraient qu’accentuer les symptômes présents. Bon, il est toujours utile de préciser qu’il faut boire avec modération, surtout qu’un excès de ginto aurait peut-être un effet bienvenu sur ton rhume mais pourrait d’un autre côté occasionner un autre mal tout aussi commun pour l’étudiant: l’inévitable gueule de bois! INFOS : SOSOIR.LESOIR.BE

LA VIDÉO SUR

17ème édition du Bike & Run entre les deux Louvain

Dans les années 70, les professeurs et étudiants wallons partaient de Leuven pour déménager à Louvain-la-Neuve. C’est pour illustrer ce passage que l’UCL et la KUL ont décidé d’organiser conjointement le Bike & Run, une épreuve sportive de 33 kilomètres entre les deux entités en question. Le 24 avril prochain, c’est donc reparti pour un tour pour les fans de vélo et de course à pied. En effet, comme son nom l’indique, cette épreuve peut être réalisée entièrement en course, en run & bike par équipes de deux ou en vélo. Cette année, la course débutera à 14 heures à Leuven et l’arrivée est prévue à partir de 16 heures à Louvain-la-Neuve. De plus, quand on sait que les bénéfices des inscriptions UCL seront versés à des œuvres caritatives, tu n’as plus aucune raison de faire l’impasse sur l’événement! INFOS : WWW.UCL.AC.BE/ SPORT

La bagarre la plus hilarante du web WWW.GUIDO.BE

Louvain-la-Neuve fête ses kots-à-projets

Même s’ils ont donné des idées à Namur ou à Woluwe, les kots-à-projets (KAP) restent encore une spécificité fortement limitée au campus de Louvain-la-Neuve. Ces étudiants vivant sous le même toit au rythme d’un même projet font même l’objet d’une rubrique dans ce magazine! Qu’ils organisent des compétitions sportives ou des concerts, qu’ils s’occupent de personnes en situation de handicap, qu’ils souhaitent conscientiser les autres étudiants à la citoyenneté et à l’environnement ou qu’ils s’intéressent aux arts de la scène, ils donnent vie à Louvainla-Neuve en organisant de nombreux événement ponctuels. Pour mettre en lumière ces kapistes enthousiastes, l’UCL organise chaque année sa Foire des Kap’s avec 78 stands tenus par les kots ainsi que des activités en tous genres. Rendez-vous sur la Grand-Place le 6 mars de 12 à 17 heures. INFOS : WWW.KAPUCLOUVAIN.BE

FÉVRIER | MARS 2019

AC T U D E S C A M P U S

Plutôt Booba ou Kaaris? Place ton pari sur Ladbrokes.be!

Le feuilleton Booba-Kaaris ne cesse de passionner les foules. Après leur violente dispute dans un duty-free de l’aéroport d’Orly et leur mise en détention respective en prison, c’est maintenant un combat de MMA (arts martiaux mixtes) que se sont promis les deux frères ennemis du rap français. Et c’est le Palais 12 du Heysel qui a été choisi pour être le lieu de ce règlement de comptes tant attendu le 5 avril prochain. Tu es plutôt fan du Duc de Boulogne, de son ancien protégé ou simple (a)mateur? Tu peux dès à présent miser sur ton favori sur le site de Labrokes, dans une agence ou sur ses applications mobiles. Pour le moment, c’est Kaaris qui fait figure de favori avec une cote à 1.70 alors que Booba pointe à 2.00. Si le combat est annulé (comme certains observateurs semblent vouloir le croire), le site remboursera leur mise aux parieurs. INFOS : WWW.LADBROKES.BE

Guido est aussi sur Instagram. SUIS -NOUS

@GUIDOMAGAZINEFR

Les Belges sont-ils de grands coureurs?

Pour beaucoup, il est impossible de se déconnecter des réseaux sociaux, même en vacances. La peur de manquer une grande nouvelle, l’impression d’être coupé du monde ou simplement une trop grande addiction à Instagram? Quelle qu’en soit la raison, une solution existe: les social media-sitters! Les social media-quoi? Ces employés d’un nouveau genre sont en quelque sorte les baby-sitters de ton profil Facebook ou Instagram. Pendant que tu te relaxes, un cocktail à la main, au bord de la piscine, ces professionnels des réseaux sociaux s’occupent de poster et de répondre aux commentaires de tes amis à te place. Relax we post, tel est le crédo de ces blogueurs confirmés qui proposent pour le moment leurs services dans les hôtels Ibis de Genève et de Zurich. Une bonne façon de décrocher d’Instagram pendant un certain laps de temps sans que ton profil ne soit complètement laissé à l’abandon.

Grâce à une enquête internationale sur les habitudes de running réalisée en ce début d’année par l’assureur-vie NN, on peut en savoir plus sur le comportement des Belges vis-à-vis de la course. Si de plus en plus de personnes courent pour entretenir leur forme, la distance préférée des Belges reste celle de 5 kilomètres. Ce sont plutôt les jeunes qui privilégient les sessions de 10 kilomètres. Alors que courir 16 kilomètres ou plus n’est populaire qu’auprès un groupe réduit de personnes. Autres constatations de cette enquête: 37% des personnes pratiquant la course à pied ont peur de se blesser alors que 51% des répondants préfèrent courir seuls, contre 34% entre amis et 8% entre collègues.

INFOS : WWW.ACCORHOTELS.COM

INFOS : WWW.BELGESHEUREUX.BE

TEXTE SÉBASTIEN DALOZE

Des social media-sitters!

FÉVRIER | MARS 2019

AC T U D E S C A M P U S

Un Master en sciences pharmaceutiques à l’UMons

Bonne nouvelle pour les étudiants en pharma de Mons: dès la rentrée 2020, il sera possible de réaliser un cycle entier de Master en sciences pharmaceutiques dans leur ville. Jusqu’à présent, l’UMons ne pouvait dispenser à ses étudiants qu’un Bachelier dans ce domaine, qui est maintenant étoffé de 120 crédits supplémentaires pour leur permettre de continuer leurs études dans les installations montoises. Ce secteur dynamique mais en pénurie de main d’œuvre hautement qualifiée se verra ainsi renforcé. «Nous ne pouvons que nous réjouir de cette décision», confirme le Recteur de l’UMons, Philippe Dubois. «C’est une excellente nouvelle pour notre institution et pour les étudiants du Hainaut tant la demande locale en pharmaciens, aussi bien pour les officines, les milieux hospitaliers et l’industrie pharmaceutique, était importante!» INFOS : WWW.UMONS.AC.BE

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SUR FACEBOOK!

La réalité virtuelle au service de l’université

Teaching with VR… Tel est le nom d’un groupe pluridisciplinaire d’enseignants de l’ULiège qui entend développer des projets de technologies de réalité virtuelle appliquée à l’enseignement en sciences humaines. C’est ainsi qu’ils ont développé différents éléments en utilisant plusieurs techniques numériques, comme la numérisation 3D de différents environnements, qui peuvent ensuite être déclinés pour différents usages (traitement de phobies, étude marketing, architecture, tourisme, logistique, …). En reproduisant de manière très réaliste des situations de la vie réelle, l’étudiant est immergé dans sa nouvelle réalité et exposé à des processus à maîtriser. Ce qui nous rapproche encore plus de l’apprentissage par la pratique. Bientôt fini les auditoires classiques? INFOS : WWW.TEACHINGWITHVR.ULIEGE.BE

TEXTE SÉBASTIEN DALOZE

Le rendez-vous à ne pas manquer pour les globe-trotters

Maîtriser plusieurs langues étrangères est maintenant devenu une obligation pratiquement formelle pour se lancer avec plus d’armes sur le marché de l’emploi. Et quoi de mieux que de profiter de séjours linguistiques lorsqu’on est encore étudiant? C’est ce que continue de promouvoir le salon Go International qui s’installe pour sa sixième édition au Louise Centre du samedi 23 au dimanche 24 février. Au programme: des conférences, des ateliers et des tests de langues gratuits afin de faire découvrir aux futurs citoyens du monde des opportunités de cours de langues, de stages ou de volontariat à l’étranger. Si l’envie te titille de tout plaquer et d’apprendre une langue étrangère dans les meilleures conditions, ce salon est the place to be pour dire Ciao à tes complexes de francophone forcément nul en langues. INFOS : WWW.GOINTERNATIONAL.BE FÉVRIER | MARS 2019

V E RY I M P O R TA N T S T U D E N T S

AUSSI EN BELGIQUE!

RENCONTRE AVEC 5 MEMBRES DE L’ULB OWLS CHEERLEADING Les pom-pom girls et les cheerleaders ne sont désormais plus cantonnés aux terrains de sport américains. La discipline a fait des émules chez nous, on en veut pour preuve le très dynamique club de l’ULB, les Owls Cheerleaders. On a rencontré cinq de leurs membres qui nous expliquent en long et en large leur passion commune. SÉBASTIEN DALOZE GUIDO : D’où vous est venue cette passion du cheerleading? GWENAËLLE : Un peu par hasard… Étant ancienne gymnaste

et nouvelle en Belgique, j’ai vu certains flyers dans les couloirs de l’université et sur différents groupes étudiants, je me suis dit «pourquoi pas». KENZA : Moi, c’est une amie qui m’a parlé du cheerleading à l’ULB et je me suis dit que c’était un bon compromis entre la gymnastique et un nouveau sport. ANAËLLE : Quand j’ai vu l’affiche à l’ULB, ça m’a d’abord fait rire. Avec une amie, on s’est dit qu’on irait essayer et j’ai directement accroché. Je n’ai plus arrêté depuis! ANDRÉA : J’ai découvert le cheerleading lors de ma première année universitaire. C’est par le biais d’une amie que j’ai assisté à un cours mais étant donné que je n’avais pas participé aux sélections de septembre, j’ai attendu l’année suivante pour rejoindre l’équipe. Apprenant l’existence d’une deuxième catégorie (ndlr: la pomdance qu’on peut assimiler aux pom-pom girls), j’ai également rejoint la partie danse. FÉVRIER | MARS 2019

«Le cheerleading est un vrai sport d'équipe»

GUIDO : Pour beaucoup, le cheerleading se résume aux pom-

pom girls, il existe pourtant plusieurs disciplines… GWENAËLLE : Il existe en effet une certaine distinction entre les cheerleaders et les pom-pom girls. Pour les pom-pom girls, cela se résume plutôt à de la danse avec certains éléments qu’on pratique avec des pompons. Le cheerleading, par contre, est une discipline qui se compose de différentes parties assez complètes, c’est-àdire une partie de stunts (différents portés), une partie gymnastique, une partie axée sur les sauts ainsi qu’une partie de danse également. KENZA : Le cheerleading consiste en une prestation de trois minutes présentée par une équipe composée de plusieurs groupes de quatre voire cinq personnes. Le cheerleading pourrait s’apparenter à de la voltige. Le but étant d’arriver à faire le plus de stunts sans tomber en étant le plus stable possible en trois minutes. C’est un sport très complet.

V E RY I M P O R TA N T S T U D E N T S GUIDO : Pour vous, le cheerleading, c’est… ANAËLLE : …des magnifiques rencontres, du fun, un vrai

sport et un moment de détente. ANDRÉA : C’est une pratique pour laquelle on se passionne avec le temps. C’est de la joie lors des matchs et compétitions. C’est une grande famille! KENZA : Ce sont réellement les trois heures dont j’ai besoin pour ne plus penser à mes problèmes, mes cours, mon stress. GUIDO : Vous officiez lors de quelles rencontres sportives? GWENAËLLE : Lors des matchs de basketball principale-

ment (ndlr: de l’ULB ou des matchs de l’équipe de basket de Bruxelles), mais aussi lors de divers événements quand on nous en fait la demande. GUIDO : Quel esprit règne entre vous? KENZA : Il y a un fort esprit de cohésion, de groupe et de

soutien entre nous car le cheerleading est vraiment un sport d’équipe. Les Bases ne réussiraient pas si la Backspot ne les aidait pas. La Flyer tomberait si les Bases ne la rattrapaient pas. Le Stunt ne marcherait pas si la Flyer ne se tenait pas bien. Chaque personne est importante dans l’équipe, c’est pour ça qu’il faut se soutenir continuellement pour que tout le monde réussisse. ANDRÉA : Il y a une bonne ambiance qui règne entre les filles. On s’entraide lors des entraînements, matchs et compétitions. Cela rassemble différentes personnes avec une personnalité et une culture différente qui se rencontrent et ce mélange de personnes crée une équipe soudée. ANAËLLE : C’est vraiment une chouette équipe. On rigole et on s’amuse. On se soutient et on se corrige entre nous également afin que les chorégraphies soient proches de la perfection.

«Certains garçons se moquaient de nous, mais on les a fait taire après quelques démonstrations!» GUIDO : Quels sont les principaux exercices réalisés en

entraînement? GWENAËLLE : En ce qui concerne le cheerleading: des stunts et des sauts. Mais également des exercices d’étirements et de conditionnement. ANAËLLE : Pour la pomdance, on commence d’abord par l’échauffement, puis on apprend une chorégraphie, on la répète en musique et ensuite on fait les placements et les effets de groupe. Nous revoyons aussi les chorégraphies passées.

GUIDO : Quelles sont les qualités requises d’un(e) bon(ne)

cheerleader?

GWENAËLLE : Il faut avoir un bon esprit d’équipe et un bon

mental! KENZA : Tout le monde peut devenir cheerleader avec un peu de motivation. C’est un sport tellement complet et diversifié en même temps que chacun peut y trouver son bonheur. Ce n’est pas grave si vous ne savez pas faire de la gym. Vous pouvez compenser par le fait que vous savez danser par exemple. Pour être cheerleader, il faut seulement aimer le sport d’équipe, être motivé et savoir sourire. ANDRÉA : La catégorie pomdance ne demande aucun prérequis. Même si c’est toujours utile d’avoir des bases en danse. GUIDO : Cette activité n’empiète-t-elle pas trop sur vos études

respectives? ANDRÉA : Au départ, je faisais partie des deux catégories. Cela demandait une énorme organisation mais j’ai réussi à gérer. Cependant, la charge de travail pour mes études s’étant alourdie cette année, je me consacre dès lors à la partie pom. Peut-être que je reprendrai l’an prochain, c’est à voir. GWENAËLLE : Certaines semaines, le nombre d’entraînements étant important, la fatigue se fait ressentir… Le cheerleading demande d’être très impliquée, et ce en dehors des entrainements également. KENZA : Cette année, il y a beaucoup plus d’entraînements en ce qui me concerne, mais j’arrive à gérer mon temps entre les études et le sport même s’il est vrai que je pense parfois trop au sport avant les études. GUIDO : Quelle est la réaction la plus fréquente des étudiants

quand vous leur expliquez que vous pratiquez le cheerleading? KENZA : Le première réaction est «C’est quoi?»! Après les explications, les personnes sont souvent admiratives mais aussi rieuses du fait qu’elles associent beaucoup ce sport au pom-pom girls. Au final, plus je parle de ce sport, plus les gens s’y intéressent. GWENAËLLE : Généralement, c’est plutôt positif, ils sont enjoués et demandent à en savoir plus. ANAËLLE : Les gens trouvent ça rigolo, mais ce n’est jamais de la moquerie. Ils ont généralement envie de venir voir une représentation et il y a toujours un retour positif. ANDRÉA : Ils sont étonnés et rigolent un peu car tout comme moi au départ, ils ignoraient que ça existait en Belgique, ce qui est compréhensible: c’est un sport assez récent qui est en train de se développer. GUIDO : Avez-vous déjà subi des railleries de la part de

certaines personnes? GWENAËLLE : Cela a pu arriver, je pense, avec certains garçons qui se moquaient en déclarant que ce n’était pas un sport, mais nous les avons fait taire après quelques démonstrations. ANAËLLE : Moi personnellement non, pas dans mon entourage. Il y a effectivement des étudiants qui rigolent en nous voyant aux matchs de l’ULB mais je pense qu’ils trouvent quand même ça chouette. Les gens ne se rendent pas toujours compte du temps et de l’investissement que cela demande. Ils pensent que les chorégraphies s’inventent toutes seules et que nous ne devons pas les apprendre. ANDRÉA : Pour moi oui mais toujours gentiment. C’est plus pour m’embêter mais ça me fait plus rire qu’autre chose, c’est l’occasion de montrer aux gens que c’est un sport comme les autres et que comme les autres sports, il est tout-à-fait sérieux.

FÉVRIER | MARS 2019

«C’est un sport ouvert à tous les niveaux» GUIDO : Ce n’est pas une discipline nécessairement féminine,

des garçons font-ils partie de votre club? GWENAËLLE : Oui tout-à-fait, des garçons font partie de notre club et nous avons réellement besoin d’eux. (ndlr: voir aussi notre encadré à ce sujet) KENZA : Nous avons deux garçons dans notre équipe cette année, il y en avait trois l’année passée. Effectivement, ce n’est pas un sport uniquement féminin et nous aimerions que plus d’hommes se tournent vers lui. À l’échelle professionnelle, il y a des équipes avec beaucoup plus d’hommes que de femmes, ce qui prouve bien qu’il y a mixité. ANDRÉA : Dans la pomdance, il n’y a que des filles. On a cependant eu droit à des cours de danse enseignés par des hommes. GUIDO : Existe-t-il des compétitions de cheerleading en

Belgique? KENZA : Il existe plusieurs compétitions de cheerleading en Belgique. Avec l’équipe de l’ULB, nous participons à deux d’entre elles: l’ASEUS (la compétition inter-universitaire francophone) et le Championnat de Belgique réunissant toutes les équipes de Belgique. GUIDO : Comment motiveriez-vous les autres étudiant(e)s à vous

rejoindre?

GWENAËLLE : Je leur dirais de venir essayer tout d’abord car

on peut réellement être surpris. C’est un sport très complet et je finirais par leur dire que le cheerleading m’a permis de rencontrer mes meilleurs amis. KENZA : Beaucoup hésitent avant de commencer ce sport qu’ils ne connaissent pas, ils pensent être incapables de suivre les entraînements. Souvent, je leur réponds qu’ils ont l’opportunité d’essayer quelque chose de nouveau, ouvert à tout le monde et surtout à différents niveaux. ANDRÉA : C’est encore mieux que ce que l’on voyait dans les films étant petit. Ce sport nous permet de rencontrer des gens formidables, de travailler en équipe, de nous surpasser physiquement et mentalement.

FÉVRIER | MARS 2019

UNE DISCIPLINE PAS UNIQUEMENT RÉSERVÉE AUX FILLES Comme expliqué ci-contre, le cheerleading n’est pas uniquement réservé aux filles et fait également parfois des émules auprès des garçons. Actuellement, ils sont au nombre de deux dans le club ULBéen, dont Kylian, la dernière recrue récemment embauchée par le club. «Je n’ai jamais été un garçon très sportif. Pourtant en arrivant à l’ULB, j’ai vu qu’il y avait des cours de cheerleading et cela m’a tout suite donné envie, la discipline en elle-même m’intriguait, je ne savais pas qu’elle existait en Belgique…» La première réaction des étudiants lorsqu’il leur annonce qu’il fait du cheerleading n’a pas immédiatement trait au fait qu’il est un garçon au milieu d’une équipe majoritairement féminine. C’est plutôt le mot qui intrigue au plus haut point: «Ce qui est assez drôle c’est que je dois toujours leur répéter une ou deux fois parce qu’ils ne comprennent pas le mot!» Mais on n'est jamais à l'abri de quelques moqueries quand on se passionne pour le cheerleading? «Oui, parfois, on m’a déjà dit par exemple que je faisais la pompom girl ou que je restais ‘planté sur le terrain pendant que d’autres faisaient du sport’. Mais à part deux trois remarques, les gens le prennent plutôt dans le bon sens.» «L’équipe est majoritairement constituée de filles, nous ne sommes que deux garçons en cours de cheerleading. Je pense que cela s’explique aussi du point de vue de la gymnastique, des choses que cette discipline nous impose,» explique Kylian. Pourtant, à certains égards, être un garçon peut avoir certains avantages dans le cheerleading: «Au niveau des stunts, on me dit souvent que je me débrouille plutôt bien parce que je mets beaucoup de force, chacun a des points forts et des points faibles, ce qui est bien c’est qu’on se complète tous et c’est ça, je pense, qui fait de nous une bonne équipe.»

ENTRE

BIBERONS ET

SYLLABI ÊTRE MAMAN ET ÉTUDIANTE,

TEXTE CHRISTOPHE VANDEN BROECK

La vie est faite de surprises, plus ou moins bonnes. Mais lorsque les jeunes filles qui ont participé à cet article sont tombées enceintes, ce n’est pas de surprise qu’elles ont parlé, mais bien de bouleversements. Et pour cause, elles étaient toutes encore sur les bancs de l’unif.

Qu’il soit réfléchi ou la conséquence de ce que d’aucunes ont nommé un ‘accident’ de la vie, avoir un bébé alors que l’on est toujours étudiante n’est certainement pas une mince affaire. Nous avons rencontré ces jeunes filles qui ont poursuivi leurs études, jonglant avec les biberons, et celles qui ont mis leurs rêves professionnels entre parenthèses. Et si cela a été particulièrement difficile pour certaines, l’heureux événement en est resté un.

MISSION IMPOSSIBLE? «Après chaque journée de cours, mon seul objectif était de me vautrer dans le canapé»

Si une chose est ressortie de toutes les discussions que nous avons eues avec ces jeunes mamans ou ces mamans en devenir, c’est que la fatigue prend généralement le pas sur tout le reste. «Je me suis très vite rendu compte que je ne suivais plus le rythme,» commence Justine, étudiante en architecture. «Heureusement, le papa – qui travaille – était bien présent. En plus, comme je suis en dernière année, j’ai essentiellement passé mon temps à travailler sur mon mémoire de fin d’études. Mais je sentais bien que, après une journée de bibliothèque, il n’aurait pas fallu me demander de faire un cinoche ou quoi que ce soit d’autre. Mon objectif a été, durant des mois, de rejoindre notre appart et de me vautrer dans notre fauteuil.» Même son de cloche chez Marie, étudiante en sciences économiques, qui devrait accoucher juste avant la session de juin. Pour elles, il est primordial d’écouter son corps, de ne pas vouloir jouer les héroïnes et surtout de se laisser chouchouter par le futur papa. «J’avais l’impression que les choses prenaient une tournure exponentielle. Quand j’étais fatiguée et que je ne voulais pas me résoudre à me reposer, j’étais encore plus fatiguée le lendemain, au point parfois de ne plus être en mesure de réaliser les choses que je m’étais fixé de faire,» poursuit Justine.

FÉVRIER | MARS 2019

«Comme ils n’ont pas encore imaginé les auditoires couchettes, j’étais privée de cours et de travaux pratiques»

Pour Isabelle, étudiante en troisième Bac en histoire de l’art, les choses se passent un peu différemment puisqu’elle a accouché il y a peu, pendant que nous rédigions cet article. C’est elle, d’ailleurs, qui a permis de rencontrer ces jeunes femmes ayant vécu l’expérience de la maternité combinée à un parcours universitaire. Et, pour ceux que cela intéresse, Isabelle est maman d’un superbe petit Jules, maman et enfant se portant bien. Mais revenons à nos moutons ou, devrions-nous écrire, à notre maternité. Isabelle a effectivement dû mettre ses études entre parenthèses. «J’ai eu ce que l’on appelle une grossesse à problème,» explique-t-elle. «Les médecins m’ont indiqué que, pour le bien du bébé, je devais essayer de rester couchée le plus longtemps possible. Comme ils n’ont pas encore imaginé les auditoires couchettes, j’étais donc privée de cours et de travaux pratiques. J’ai bien essayé, dans un premier temps, de suivre les cours en demandant à deux ou trois copines de me ramener leurs notes, mais j’ai vite compris l’impossibilité de la chose. Les bonnes volontés, cela ne dure qu’un temps. Du coup, j’ai décidé de repousser mon cursus d’un an. J’ai le soutien de ma famille et j’ai déjà envoyé un mail à tous mes profs pour pouvoir reporter les travaux déjà effectués dans mes cotations de l’année prochaine. La bonne nouvelle, c’est qu’ils ont quasiment tous accepté. De quoi recommencer une année académique sous les meilleurs auspices.»

FÉVRIER | MARS 2019

Il bouge!

formule ...

Marie, elle aussi, sait déjà que cela ne va pas être des plus simples. Mais elle a décidé de continuer. «Même si ce n’est pas une science exacte, les médecins m’ont dit que je devrais accoucher le 13 mai, plus d’un mois avant le début de ma session d’examens. J’aurai donc eu le temps de me remettre, même si je considère que lorsqu’on est enceinte, on n’est pas malade. En plus, j’ai une chance inouïe puisque ma maman m’a promis qu’elle prendrait ses congés durant mes examens pour pouvoir s’occuper de bébé. D’ailleurs, avec Damien, le papa, nous avons décidé de nous installer chez mes parents pendant quelques semaines (voire quelques mois) parce que notre appart au quatrième sans ascenseur, ce n’est pas le plus simple avec un bébé dans un bras et la poussette accrochée à l’autre.»

DOSSIER

5 ASTUCES POUR ÉVITER L’ÉPUISEMENT* 1. APPELLE À L’AIDE! 2. DORS!

3. ÉVITE LES

4. PRENDS LE

5. REDÉMARRE EN

Les soucis viennent de l’accumulation de petites choses que tu n’arriverais pas à gérer. N’attends pas qu’il soit trop tard pour demander de l’aide. C’est une évidence, mais on est toujours plus fort à plusieurs pour faire face aux événements.

Durant ta grossesse et les premiers mois de ta maternité, tu vas être confrontée à de nombreux avis et surtout au jugement de ceux qui croient savoir. Essaie de ne pas te poser de questions inutiles par rapport à cela. Cela pourrait t’amener à culpabiliser et la culpabilité, pour une jeune maman, c’est tout sauf positif.

Rome ne s’est pas faite en un jour La maman parfaite non plus. Prends le temps d’avoir du temps pour toi, pour le bébé et pour t’adapter à cette nouvelle vie qui ne te quittera plus jamais. Prendre du temps pour soi, c’est aussi prendre celui de se faire du bien. Parce qu’une maman épanouie, c’est déjà la moitié du bonheur acquis.

Nous aurions tendance à t’inciter à profiter du moment. Avoir un bébé, c’est sans doute un des moments les plus heureux de ta vie. Inutile de vouloir brûler les étapes. On ne perd jamais une année en repoussant ses études d’autant. Au pire, on renforce ses expériences.

La fatigue est, elle aussi, vectrice de soucis. Celle-ci a tendance à s’immiscer dans le quotidien et, une fois bien installée, est difficile à combattre. Il est donc important de se réserver des plages horaires, de jour comme de nuit, pour dormir intensément.

QUESTIONS INUTILES

TEMPS

DOUCEUR

*Les conseils prodigués ici sont le résumé de nos conversations avec trois jeunes (futures) mamans. Ils n’ont donc pas de valeur scientifique, mais il est certain que les suivre ne peut en rien nuire à l’expérience.

FÉVRIER | MARS 2019

étudier

? r e n n o p u po

«Les proches? Un élément-clé dans la réussite d'une grossesse estudiantine» C’est sans doute le fil rouge qui nous a accompagnés durant nos différentes rencontres: les proches sont des éléments-clés de la réussite d’une grossesse associée à une vie estudiantine. Par chance, les trois jeunes filles avec lesquelles nous avons parlé vivent ou ont vécu une grossesse souhaitée. Ce n’est pas toujours le cas. C’est ainsi que l’on nous a rapporté l’histoire de Muriel. Elle tombe enceinte alors qu’elle entre à l’unif, en communication. Ses parents s’insurgent. C’est inadmissible. Pourtant, elle n’envisage pas l’avortement. Le conflit est ouvert. Elle quitte la maison et, dans le même temps, l’université. Il faut travailler pour pouvoir faire face aux frais, présents et à venir. Elle n’a de soutien de personne. Le futur papa – dont chacun jugera du courage – a pris la poudre d’escampette. Aujourd’hui, Muriel est réceptionniste dans une agence bancaire. Elle ne se plaint pas. Ses amies savent, elles, qu’elle regrette de ne pas pouvoir travailler dans la communication comme elle en rêvait. Mais une maman seule, ça travaille pour

FÉVRIER | MARS 2019

le bien de son bébé (qui aujourd’hui n’est plus un bébé, d’ailleurs). Cette histoire, c’est une des filles qui nous l’a racontée. On lui avait raconté auparavant. Pour lui faire peur? Pour insister sur l’importance de garder des liens forts avec sa famille? On ne le saura jamais parce que, Muriel, nous n’avons pas été en mesure de la rencontrer. Mais le fait même que des personnes autorisées – ici dans le milieu médical – se sentent obligées de raconter ce genre d’histoire montre bien l’importance de l’entourage dans une grossesse et une maternité réussies.

DOSSIER

DES ENDROITS OÙ SE FAIRE AIDER

«Je sais que la reprise des cours va être un moment compliqué» Isabelle sait aussi qu’elle ne retrouvera pas le rythme de ses études d’antan aussi facilement. «On s’habitue à être au repos. La reprise pourrait donc s’avérer plus difficile encore que je ne l’imagine. Heureusement, je suis parfaitement entourée et maman, qui m’a eue alors qu’elle était également aux études, me fait parfaitement profiter de son expérience. Je sais, par exemple, que la reprise des cours va être un moment compliqué. De par la séparation avec Jules, mais aussi parce que le rythme va, tout à coup, être plus intense. Nous avons donc mis au point un plan d’attaque. Je recommence déjà à relire les cours que j’aurai l’année prochaine. Cela me permet de mieux ingurgiter la matière et, le cas échéant, de pouvoir faire face aux imprévus.» Tout pareil chez Marie qui sait qu’elle aura une seconde session et qui a prévu des mois d’été réglés comme du papier à musique. «Entre biberons, couches, siestes et autres balades au plein air, je me suis déjà réservé des moments plus studieux. Je sais que cela ne va pas être facile tous les jours, mais ce bébé, nous le voulions et nous l’avons eu.» Nous avons souhaité raconter trois histoires de grossesse et de maternité voulues, revendiquées, parfaitement assumées. Il n’en reste pas moins que le postulat de base est de souhaiter avoir un bébé à ce moment précis de la vie où l’on passe normalement plus de temps en guindaille qu’à pouponner. Il est toutefois important de préciser et préciser encore qu’avoir un bébé est avant tout un choix personnel, qu’aucune contrainte ne peut entrer en ligne de compte. Cela donne un peu l’impression d’enfoncer des portes ouvertes, mais force est de constater que ce n’est pas toujours aussi évident dans l’esprit de certaines familles voire de certains (futurs) géniteurs qui n’auront sans doute pas, par la suite, le courage d’assumer leurs actes.

Nous l’avons vu, il n’est pas toujours facile de faire face à une situation stressante que peut être l’annonce d’une grossesse. Et cette dernière ne peut être bien vécue que si elle est consentie, souhaitée, acceptée. Parce que tout le monde n’est pas égal devant la pression familiale, les non-dits, les tabous, voire la connaissance de sa propre sexualité, des structures sont mises en place pour venir en aide aux jeunes confrontés à ce souci. Ce sont les centres de planning familial. Toutes les grandes universités du pays en possèdent au moins un. Ils permettent de bénéficier d’une oreille attentive, neutre, sans jugement. Ils permettent aussi de trouver des solutions à des problèmes que l’on croit inextricables. Ils permettent, enfin, de prévenir des situations non souhaitées. Une visite du site de ton établissement universitaire te permettra de connaître les modalités pratiques d’accès au planning familial qui te concerne.

FÉVRIER | MARS 2019

KO T À L' H O N N E U R

Différent d’un kot ‘traditionnel’?

MAXIME : C’est ma quatrième année en

L E T U L - THÉÂTRE UNIVERSITAIRE DE LOUVAIN Dans chaque numéro du Guido Magazine, nous mettons un kot-à-projet à l’honneur. Et c’est aujourd’hui Maxime du TUL (Théâtre Universitaire de Louvain) qui a accepté de répondre à nos questions. SÉBASTIEN DALOZE Pourquoi?

MAXIME : Je suis entré dans le monde

des kots-à-projets en 2016, parce que je souhaitais vivre toutes les expériences offertes par le monde universitaire et surtout m’investir dans des projets extra-universitaires. Le monde universitaire est tellement riche et ne se limite aucunement aux études: je ne voulais pas le quitter avec des regrets – ces années sont après tout les plus belles! Je savais également que l’univers des KAP était riche en rencontres humaines et en apprentissages sur soi-même. J’avais besoin aussi de faire partie d’une équipe, de m’investir dans des projets concrets pour les autres ou de me confronter au monde de l’événementiel culturel, un monde qui m’a toujours attiré.

Le projet?

MAXIME : Je suis responsable promotion

pour le Théâtre Universitaire de Louvain (TUL) qui organise le Festival Universatil. Si l’ASBL existe depuis 1961, le Festival lui a été fondé en 2000: cette année, nous organisons donc la 19ème édition! L’Universatil est un festival amateur de théâtre et des arts de la scène qui se déroule pendant un mois entier (jusqu’au 1er mars) à la Salmigondis à Louvainla-Neuve. Le principe est simple: quatre semaines, quatre pièces (du mardi au vendredi). L’objectif est bien évidemment de permettre à de jeunes talents de vivre une expérience unique extra-uni-

versitaire: celle de construire une pièce, de monter sur scène et de se présenter au public néo-louvaniste. Toutefois, le Festival ne se limite pas uniquement à ces quatre pièces: du lundi au vendredi, nous organisons et/ou accueillons une soirée d’ouverture exceptionnelle, des cartes blanches et des after-soirées organisées par d’autres kots-à-projets, un cabaret caritatif, des concerts, des pièces invitées pour une représentation unique…. C’est donc un véritablement bouillonnement artistique sur le site de Louvain-la-Neuve. La force de notre festival est à la fois de toucher un large public et de proposer des prix démocratiques: nos prix sont donc concurrentiels (5 euros en prévente pour les étudiants) pour permettre à tout un chacun de (re)découvrir le monde du théâtre. Pour toutes les informations complémentaires, on vous invite à vous rendre sur notre page Facebook ou sur notre site Internet!

KAP et je ne pourrais décidément pas retourner dans un kot traditionnel: cela me paraitrait si terne et triste! Être en KAP, c’est une explosion d’émotions et d’aventures: des rencontres humaines incroyables, une riche vie quotidienne, des soirées endiablées, des projets importants et nécessaires pour notre société. Je trouve qu’être en kap nous aide à devenir des citoyens responsables, des citoyens capables de s’investir dans des projets utiles pour l’ensemble de la société, ce qui me parait fondamental au moment où l’individualisme semble triompher.

Avantages et inconvénients?

MAXIME : Si on veut être très pragma-

tique: être en KAP est très utile pour le CV. C’est montrer notre capacité à gérer plusieurs projets simultanément et à développer des compétences organisationnelles non-négligeables. Depuis que je suis en KAP, j’ai appris à gérer des équipes, à être créatif pour promouvoir des évènements, à agir dans l’urgence. Je me sens prêt à intégrer et à me confronter au monde de la vie active. Le seul inconvénient est de parvenir à trouver un équilibre entre les différentes sphères de notre vie. C’est une expérience tellement prenante qu’il est parfois difficile de gérer nos études, nos activités extra-universitaires ou nos relations humaines.

Un meilleur souvenir?

MAXIME : Je dirais que mon meilleur sou-

venir de cette année est le moment où nous avons choisi tous ensemble les projets qui constitueraient le cœur de notre festival. Nous nous sommes mis d’accord et nous avons fait un geste collectif pour le célébrer, j’ai vraiment senti une forme de communion entre nous.

La mission?

Une anecdote?

onze membres - est donc essentiellement événementielle: il s’agit d’offrir le meilleur cadre possible pour nos artistes et nous occuper de tout ce qui relève de l’organisation (réservation des locaux, démarches administratives, programmation, promotion, soirées spéciales pour créer une dynamique de groupe, sponsors, bar, trésorerie…).

les lettres de notre logo sur notre porte, nous avons bien dû trouver d’autres symboles ou porte-drapeaux pour notre KAP! On vous invite du coup à découvrir Winter le dauphin et Françoise l’autruche, notre couple atypique de peluches traine régulièrement dans notre commu et peut vous offrir un délicieux chant de Noël.

MAXIME : La mission du TUL – et de ses

MAXIME : Puisque nous avons perdu

PLUS D’INFOS SUR WWW.UNIVERSATIL.BE FÉVRIER | MARS 2019

LES ANNÉES D'ÉTUDES DE…

SARAH GROSJEAN ET BÉNÉDICTE PHILIPPON LE GRAND CURSUS DES POUFS

deux?

BÉNÉDICTE : Depuis toute petite, je voulais me lancer dans

la comédie. À 18 ans, je me suis donc inscrite au Conservatoire. Et j’en suis sortie à 22 ans. SARAH : Après mes études secondaires, je suis partie un an aux États-Unis parce que je ne savais pas trop quoi faire. Même si je suivais des cours de théâtre depuis l’âge de onze ans, je n’osais pas me lancer. Je ne voulais pas dire à mes parents que c’était ça que je voulais faire dans la vie! (sourire) J’ai toujours été fan des Robins des Bois, des Nuls ou des Inconnus… Après cette année aux États-Unis, j’ai fait un an de commerce extérieur. Mais bon, vu que je détestais les maths, ça ne s’est pas bien passé du tout. Ensuite, j’ai fait trois ans de communication pour me rapprocher un peu plus du métier de comédienne, avec en ligne de mire l’organisation d’événements ou un métier lié au cinéma. GUIDO : Comment te retrouves-tu ensuite à Paris, au Cours

Florent (ndlr: une école de formation professionnelle d’acteur)? SARAH : C’est une copine qui m’a inscrite à un concours dont le premier prix était le Cours Florent, concours que j’ai gagné et qui m’a permis de rejoindre cette école. Un tout autre univers!

PHOTOS RTBF

GUIDO : Tout comme le Conservatoire, n’est-ce pas Bénédicte? BÉNÉDICTE : C’est beaucoup moins carré qu’on ne se l’ima-

gine, en fait, en tout cas par rapport à l’IAD ou à l’INSAS. Dans le milieu, on la surnomme quelquefois l’école de la débrouille. Il y a beaucoup d’élèves dans l’école, à qui on fait très vite comprendre qu’on n’a pas besoin d’eux. Au premier cours, le prof nous a d’ailleurs dit la chose suivante: «Regardez-vous bien les uns les autres, parce que dans trois ans, les trois quarts seront partis et le quart qui reste, on n’en a pas besoin»! On te martèle donc tous les jours que c’est à toi de faire ton chemin parce que personne ne viendra t’aider. Et tant mieux, parce que cela permet de ne pas cloisonner les élèves dans un moule.

BÉNÉDICTE: «J’arrondissais

mes fins de mois en faisant les travaux des autres!»

GUIDO : Cela fait quatre ans que vous collaborez pour Le

Grand Cactus, mais vous connaissez-vous si bien que cela? On fait le test: à ton avis, Bénédicte, quel genre d’étudiante était Sarah pendant ses études en commu à Liège? BÉNÉDICTE : Moi, je dirais que Sarah était une étudiante hyper timide, mais quand même fêtarde. SARAH : Timide, pas spécialement, j’étais plutôt rêveuse, je n’écoutais absolument rien de ce qui se passait aux cours! Je décrochais après cinq minutes, je demandais les notes des autres et je dessinais en attendant. (rires) Par contre, je faisais bien la fête, en effet, là tu as visé juste. Mais dès que les examens arrivaient, je m’y mettais à fond et je bossais pas mal pour y arriver. Mais pendant les cours, je me faisais clairement chier! GUIDO : À ton tour Sarah, comment était la Bénédicte

étudiante, selon toi? SARAH : Très studieuse… (rires) Avec des belles notes, FÉVRIER | MARS 2019

SARAH : En fait, on est à chaque fois l’inverse total de

l’autre, c’est assez marrant! Quoique, on se rejoint sur un point: la peur de l’avenir. Mais bon, moi je sortais tous les week-ends dans le Carré. J’ai même failli faire mon baptême. Mais c’était un peu trop humiliant et dégueu à mon goût. Je n’ai pas besoin de ça pour faire une bonne fête.

SARAH:

«Pendant les cours, je me faisais clairement chier!»

GUIDO : Vous étiez en kot? SARAH : J’habitais Beaufays, je revenais donc chaque soir

chez moi. J’ai eu une voiture dès mes dix-huit ans. BÉNÉDICTE : À dix-huit ans, elle a eu sa voiture, moi à dixhuit ans, j’ai cassé la voiture! (rires) Et je n’ai plus jamais conduit depuis. Je suis partie en kot vers 19-20 ans, à la fin de ma deuxième année de Conservatoire. Je ne pouvais plus supporter de vivre avec mes parents. Et là, c’est la liberté, je me souviens encore de cette première soirée

qu’elle passe à tout le monde. Moi, j’aurais bien été celle qui piquait ses notes! BÉNÉDICTE : J’arrondissais mes fins de mois en faisant les travaux des autres! (rires) Ça me payait chaque année des petites vacances. Sinon, j’étais très sérieuse en effet, limite dépressive. Fan de métal et de hard-rock, donc avec un look gothique.

en kot. On s’est dit: «Ça y est, on n’est plus chez papa-maman et on n’y retournera plus jamais». SARAH : À Paris, j’ai résidé pendant trois ans à la Cité Universitaire Internationale. Ça faisait vraiment Erasmus, un peu comme un village à la Harry Potter. Des énormes baraques dans lesquelles j’ai aussi bien fait la fête. Mais quand même moins qu’à Liège parce que je voulais m’impliquer plus sérieusement dans ces études de théâtre.

GUIDO : Si tu devais te retrouver face à la Bénédicte d’alors,

GUIDO : On se fait parfois une image fausse du Cours Florent,

qu’aurais-tu envie de lui dire? BÉNÉDICTE : «Lâche prise, détends-toi!» Justement, je fumais pas mal de pétards pour essayer de lâcher prise. Ça marchait un peu, mais la vie me faisait peur. Je me disais donc que si je travaillais correctement, tout se passerait bien. Rien que l’idée de penser à l’avenir me terrifiait. J’étais soit pourrie par mes souvenirs, soit inquiète par le futur. Et je me mettais cette pression toute seule. Je lui dirais donc de profiter du moment, de ne pas s’inquiéter, tout va bien se passer.

qu’en est-il réellement? SARAH : D’un côté, le Cours Florent profite de cette image prestigieuse, mais d’un autre côté, on sait que c’est une usine avec plein de monde. J’ai d’ailleurs toujours dit que si on ne m’avait pas payé ces études, j’aurais fait le Conservatoire de Liège. Il faut tomber sur la bonne classe, sur le bon prof.

GUIDO : Et les guindailles dans tout ça? BÉNÉDICTE : Vu que j’étais plus une fumeuse de pétards

qu’une buveuse d’alcool, mes soirées étaient plutôt pépères. Même s’il m’arrivait de sortir danser, je préférais les soirées entre potes pendant lesquelles on refaisait le monde. Je n’aime pas être saoule, donc il ne m’est pas souvent arrivé de me mettre des murges ou la tête à l’envers. FÉVRIER | MARS 2019

GUIDO : Pour une petite Liégeoise, monter à Paris, ça doit être

quelque chose! SARAH : J’avais super peur à la base. Je me posais des questions comme «Qu’est-ce que je vais faire si on m’oblige à me démaquiller?»… Je me mettais des stress qui n’avaient pas lieu d’être. Même si j’étais bien intégrée, j’étais quelquefois un peu complexée par mon accent. Il y en a beaucoup qui pensaient que j’étais suisse tellement je parlais lentement. Les Français, à part l’accent bruxellois, ils ne connaissent pas grand-chose. 23

LES ANNÉES D'ÉTUDES DE…

GUIDO : Aucun regret a posteriori au sujet de ces études? BÉNÉDICTE : Non pas vraiment, même si j’étais studieuse,

je me suis vraiment bien amusée au Conservatoire. C’est là que j’ai découvert la véritable amitié. J’y ai rencontré des gens comme moi, en fait. Des gens un peu fous, fantaisistes, avec lesquels on faisait de chouettes fêtes. Bon, pendant les soirées entre comédiens, ça parle fort, hein! C’est à qui sera le plus marrant ou parlera le plus fort. SARAH : Et ça ne parle que de théâtre, en plus. BÉNÉDICTE : Quand on n’est pas comédien, une soirée comme ça, ça doit être horrible!

SARAH: «Les

Poufs sont en quelque sorte des bonnes potes dont on se moque un peu»

GUIDO : Comment les Poufs sont-elles nées ? BÉNÉDICTE : C’est une idée du réalisateur, qui voulait une

sorte de parodie de Koh-Lanta. SARAH : Les Poufs à Koh-Lanta! BÉNÉDICTE : On ne s’attendait pas à ce que ça continue ensuite, mais ça a tellement bien fonctionné qu’elles sont devenues régulières. GUIDO : Elles sont inspirées des candidates de télé-réalité

comme Les Anges ou Les Marseillais? SARAH : Au début, c’était un peu ça, mais on n’a pas exploité tous les codes de la télé-réalité. Au final, ce sont juste deux jeunes filles un peu bêtes qui parlent de tout et de rien. BÉNÉDICTE : On les a rendues plus sympathiques, aussi. Parce que les candidates de télé-réalité sont encore plus superficielles et pas forcément aussi gentilles que nos Poufs! SARAH : Au final, ce sont des bonnes potes qu’on pourrait avoir et dont on se moque un peu. GUIDO : Vous devez être les deux seules filles à apprécier

qu’on vous arrête en rue en vous traitant de Pouf! SARAH : Oui, on nous apostrophe toujours comme ça. BÉNÉDICTE : Souvent, ils ne savent plus qui est Clitorine et qui est Jessica. Bon, en général, les gens qui nous arrêtent dans la rue adorent. Mais il y a aussi des gens qui n’osent pas nous apostropher et vérifient sur leur téléphone si c’est bien nous.

GUIDO : Sarah, tu as également une chronique en radio tous les

mardis sur Pure, une autre facette du métier? SARAH : Je prépare mes chroniques comme un examen oral, que je repousse jusqu’à dix heures du soir. BÉNÉDICTE : Il faut savoir qu’elle ne dort jamais la veille de sa chronique, elle fait au moins une nuit blanche par semaine. SARAH : J’ai l’impression de vivre chaque semaine le syndrome de la page blanche, et ce depuis la première chronique! Je boucle ma chronique le plus souvent vers 22 heures, et ensuite je n’arrive pas à dormir parce que mon cerveau continue à cogiter. GUIDO : Bénédicte, tu seras à l’affiche de la saison 2 de Ennemi

Public, est-ce qu’on peut en savoir plus sur ton rôle dans la série? BÉNÉDICTE : Je joue une méchante! Donc, rien à voir avec Clitorine!

GUIDO : Le Grand Cactus, c’est de l’amusement à l’état pur? SARAH : On s’amuse mieux en coulisses. Je pense même

qu’on est plus drôles en coulisses! Apprendre le texte et réaliser une prestation, ça demande quand même du boulot. Étant une grande stressée, je flippe encore et toujours avant mes passages. C’est dans ces moments-là qu’on se rend compte que c’est du travail. BÉNÉDICTE : Personnellement, je ne réalise plus que des séquences extérieures sans public, je n’ai donc plus aucun stress. On peut refaire les prises à l’infini, comme au cinéma, contrairement aux sketchs en plateau. 24

FÉVRIER | MARS 2019

DEVIENS RÉDACTEUR URBAIN Tu connais par cœur chaque centimètre carré de ta ville étudiante, tu possèdes une belle plume et tu sais respecter les deadlines?

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GUIDO A TESTÉ…

UNE SOIRÉE DE FOLIE DANS UNE

KARAOKÉ-ROOM

Au cours de cette année académique, GUIDO a décidé de se la jouer testeur professionnel! Une nouvelle activité insolite, un produit miracle, des vacances hors des sentiers battus ou un nouveau lieu sur ton campus, nous testerons tout ce qui est possible et imaginable! Si tu lances un concept que tu aimerais soumettre à notre jugement, n’hésite pas à nous envoyer ta proposition à redaction@guido.be! SÉBASTIEN DALOZE

Alors qu’elles font fureur au Japon depuis des années, les karaoké-rooms s’implantent enfin en Belgique! Leur concept: mettre une salle privée à disposition des apprentis-chanteurs afin de pouvoir se lâcher plus facilement que devant un public d’inconnus. Première du genre: la Boa Karaoké Room de Bruxelles que nous avons eu l’occasion de tester.

Un pouvoir désinhibiteur certain

Première étape et non des moindres: convaincre des amis de participer à cette activité qui pourrait en refroidir plus d’un. Si certains sursautent d’effroi à l’idée de tâter du micro, d’autres plus exubérants sont déjà en train de sélectionner les chansons du répertoire! Qu’importe, après un apéro à rallonge (le Moeder Lambic Fontainas est situé juste à côté) pour dérider les moins convaincus, nous voici tous les six prêts à démarrer une session de chant qui risque bien de rester dans les annales!

Parmi les espaces disponibles, nous avons choisi la Salle Ananas, la plus intimiste de toutes pour maximum huit personnes alors que la plus festive, la Salle Disco, peut rassembler jusqu’à 20 personnes et dispose d’une boule à facettes, de podiums et même d’une machine à fumée! Dès l’installation dans notre loge, on se sent à l’aise dans cette décoration lounge et de bon goût et c’est donc tout naturellement que nous nous installons sur la banquette d’angle pour écouter le court briefing du serveur venu expliquer comment sélectionner les titres (parmi une liste de 28.000 chansons allant de La grenade de Clara Luciani à Désenchantée de Mylène Farmer en passant par Queen ou Jean-Jacques Goldman), régler les micros ou commander les cocktails via un écran tactile. Une banquette que nous ne squatterons pas longtemps. En deux heures de temps, chacun n’y aura pas passé plus de dix minutes, trop occupé à chanter ou à danser pendant le reste de la séance! Au grand étonnement du reste de l’assistance, c’est Joe, le plus récalcitrant d’entre nous (qu’il a pratiquement fallu tirer de force pour nous accompagner!) qui prend le micro en premier et commence à chantonner une chanson française des années septante. Comme quoi, le fait de se retrouver dans un endroit clos a un pouvoir désinhibiteur certain… Ensuite, ce sera presque une foire d’empoigne entre les participants pour se procurer l’un des deux micros présents.

FÉVRIER | MARS 2019

Chanter aussi fort et faux que possible

Dans une ambiance de folie, les titres s’enchaînent et les pseudo-chanteurs osent de plus en plus se laisser aller, chose qui serait impossible dans un karaoké ‘classique’. Une super chouette expérience, notamment pour Julien, l’un des participants de la soirée: «Être son propre DJ, chanter aussi fort et faux que possible sans aucune gêne, bref une soirée de gros délires!» Si on a tous l’impression de chanter relativement juste, quelle ne sera pas notre déception de découvrir la limite de nos talents en revisionnant le lendemain, et à jeun, les vidéos de la soirée! Niveau playlist, cela va un peu dans tous les sens, on passe allègrement d’un medley d’Abba ou de Johnny (ça marche toujours aussi bien!) à du Aznavour ou du Pierre Bachelet (Les Corons, un grand moment!), d’artistes plus récents comme Ed Sheeran à un bon petit vieux Nirvana ou Rage Against The Machine! La sélection est musclée, certaines personnes n’hésitant pas à supprimer discrètement quelques titres sélectionnés par une autre personne de l’assistance, comme ce fut le cas pour Clara: «J’avais programmé notre célèbre chanteuse listée au patrimoine musical bruxellois, Annie Cordy et son célèbre Cho Ka Ka O, et ce sans succès. Cette chanson a mystérieusement disparu de la playlist».

Une surprise inattendue

Autre ingrédient à ne pas négliger: la facilité d’utilisation de l’écran tactile qui permet d’organiser son tour de chant telle une playlist Spotify. Mais, ce n’est pas tout. Via le même écran, les cocktails peuvent être commandés et directement apportés dans la salle par le serveur du bar de l’entrée. Julien garde d’ailleurs un bon souvenir des boissons de la carte: «On nous amène même nos boissons et les cocktails sont terribles». Bref, la Boa Karaoké Room permet de passer un moment suspendu et hors du temps de deux heures durant lesquelles chants, danse, délires, cocktails, fous rires et joie communicative sont au programme. Un concept qui a même réussi à convertir le très sceptique Joe: «Une top soirée, quel super concept ces salles privatives de tailles différentes». Pauline surenchérit: «En effet, quelle chouette soirée, j’ai remercié mes amis d’avoir insisté pour nous faire expérimenter ce concept de dingue. Perso, je n’aurais jamais parié sur le karaoké qui s’est pourtant révélé une très bonne surprise au final, grâce à une équipe de choc!» Et on laisse le dernier mot à Joe qui, après cette première expérience concluante de karaoké, se prend presque à rêver d’une carrière future: «Une nouvelle étoile du karaoké est-elle née?»

OÙ? En plein centre de Bruxelles (pas loin de la Place Fontainas) COMBIEN? De 10 à 20 € par personne selon le créneau horaire PLUS D’INFOS? WWW.BOAKARAOKEROOM.COM

FÉVRIER | MARS 2019

MON ERASMUS

ANECDOTES DU BOUT DU MONDE

Les voyages forment la jeunesse… En voici la preuve par trois avec les récits des aventures de trois étudiants qui sont partis à l'étranger pendant leurs études. SÉBASTIEN DALOZE Lorenzo à Dublin

Adeline à Uppsala

Maritrang à Lille

«Je n’ai jamais rencontré des gens aussi IRLANDE gentils, amicaux et serviables»

«Une crise de panique après avoir déclenché SUÈDE l'alarme du supermarché du coin!»

«J’avais oublié qu’en France, c’est deux bisous!»

POURQUOI?

«Mon critère le plus important était le respect des cours, c’est-àdire essayer qu’il y ait le plus de correspondance entre mes cours à Mons et à l’étranger. Ensuite, il y a la langue: je voulais un pays anglophone pour améliorer mes connaissances et avoir une ‘preuve’ que je suis compétent dans cette langue. Enfin, je voulais aussi un pays où je n’avais jamais été pour découvrir une nouvelle culture.»

«Tout d’abord, les pays scandinaves m’attiraient particulièrement. Ensuite, en lisant les feedbacks des étudiants précédents, il semblait que l’Université d’Uppsala correspondait à mes attentes: petite ville, animation étudiante présente, logements étudiants, … Finalement, la liste des cours était attrayante.»

FRANCE

POURQUOI?

MEILLEUR SOUVENIR

«Les Irlandais! Je n’ai jamais rencontré des gens aussi gentils, amicaux et serviables. À aucun moment je ne me suis senti seul, perdu ou en insécurité avec eux. Ils ont aussi une culture vaste et passionnante tant en histoire, architecture, musique, etc.» UNE ANECDOTE

«Même si l’anglais est la langue officielle en Irlande, il existe certaines différences avec l’anglais britannique. L’une d’entre elles est le mot ‘craic’ qui est un emprunt du gaélique et se prononce, comme le stupéfiant, ‘crack’ mais a une toute autre signification. On pourrait le traduire par fun, faire la fête même si son sens est plus vaste. Donc la première fois qu’un ami m’a demandé si je voulais du ‘craic’, j’étais très surpris alors qu’en fait il me demandait simplement si je voulais sortir!»

DUBLIN ( IRLANDE ) > WOWBURGER: 19,95 EUROS POUR UN STUDENT MEAL DEAL > GUINNESS STOREHOUSE: JUSQU'À 7 EUROS DE RÉDUCTION SUR LE TICKET D'ENTRÉE > AVIVA STADIUM TOUR: 3 EUROS DE RÉDUCTION SUR UN TICKET

MEILLEUR SOUVENIR

«Les repas avec mes amis du Building 4, les parties de beach volley, les barbecues, les voyages entre amis, le vélo sur la neige, et bien entendu, la complicité qui peut se dégager après seulement quelques mois à se connaitre. Et puis, la météo incroyable du mois de mai!» UNE ANECDOTE

«Le supermarché en bas de chez nous avait l’habitude de laisser le hangar où ils jettent les produits périmés ouvert. En rentrant d’une soirée, une amie et moi avions décidé d’y faire un tour. Mais la porte était cette fois bel et bien fermée. À force d’essayer de l’ouvrir malgré tout, nous avons déclenché l’alarme. Prises de panique, nous avons enfourché nos vélos et pédalé comme jamais vers notre logement. Essoufflées et hilares, nous avons disparu à l’intérieur de ce dernier. En allant dormir, bien au chaud dans mon lit, je pouvais encore entendre l’alarme qui sonnait toujours…» > >

STOCKHOLM ( SUÈDE ) SKANSTULLS HOSTEL: 10% DE RÉDUCTION SUR UNE NUITÉE THE ROYAL OPERA: 50% DE RÉDUCTION SUR UN TICKET > ROYAL PALACE: 50% DE RÉDUCTION SUR TA VISITE

«Nous avons l’occasion dans le cadre de nos études de médecine d’effectuer deux mois de stage en Erasmus. J’ai choisi la France parce je voulais partir dans un pays industrialisé où la pratique médicale s’apparente à ce qui se fait en Belgique. Je désirais néanmoins voir les différences qu’il peut exister entre nos pays pourtant si proches. Par ailleurs, le CHRU de Lille est plutôt réputé et la ville est connue pour être très belle.» MEILLEUR SOUVENIR

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«J’ai été touchée par l’hospitalité et la gentillesse de certains patrons qui m’ont par exemple offert quelques repas car je n’avais pas droit à une carte magnétique à l’hôpital. Mon meilleur souvenir, c’est quand une externe française - que je peux aujourd’hui qualifier de très bonne amie - m’a fait visiter Lille et ses recoins préférés de la ville.» UNE ANECDOTE

«Les mots vareuse, clenche de porte, blocus, kot, cokoteur, farde, tarte au riz sont absents du vocabulaire français! Mais pour l’anecdote, je n’oublierai sûrement pas le matin où j’ai mis un superbe vent à un patron lors des premiers jours de stage en lui disant bonjour, parce que j’avais oublié qu’en France, c’est deux bisous!»

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FÉVRIER | MARS 2019

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VOYAG E S

HANOVRE

30 CHOSES À VIVRE À

LEIBNIZ UNIVERSITY

On l’avoue: Hanovre ne faisait pas spécialement partie de notre liste des city-trips inévitables… Et pourtant, à peine arrivés dans la ville allemande, le charme a opéré et nos préjugés se sont subitement envolés. Bienvenue dans une ville calme mais bouillonnante, artistique mais estudiantine, moderne mais historique. SÉBASTIEN DALOZE 1. Dès que tu arrives, après avoir dévalisé les brochures de l’office du tourisme de la ville, on te conseille de réaliser un tour en bus hop-on hop-off. Grâce à celui-ci, tu obtiens un bonne idée des différents quartiers de la ville tandis que le guide audio te distille quelques anecdotes sur l’histoire de Hanovre. 2. Ce n’est pas à proprement parler la spécialité de la ville, il est pourtant impossible de passer un jour à Hanovre sans goûter à un savoureux bretzel, à déguster tiède de préférence. 3. Même si les principales curiosités se situent en centre-ville, passe quand même une tête dans le quartier List, auparavant un village qui est devenu aujourd’hui le repaire des magasins de seconde main et des boutiques vintage, surtout dans l’ultra fréquentée rue piétonne Lister Maile. 32

4. À Hanovre, tu as le choix entre les bières de deux grandes marques: Gilde et Herri. Mais, tant qu’on est dans le domaine, il faut absolument tester le Lüttje Lage, une tradition spécifique de Hanovre qui consiste à boire simultanément (psychomotricité bienvenue!) deux shots (un de bière et l’autre d’une forte liqueur) par un processus d’escalier. Au café Schateke, ils se feront un plaisir de t’initier! 3 WA R M B ROT H E R S

5. Oublie la choucroute et mange plutôt un bon burger au Duke Burger Bar. Un resto qui a plusieurs établissements dans la ville et a tout compris en accueillant ses clients avec un whisky au miel. 6. Le vendredi et le samedi soir, les artistes bobos allemands se réunissent dans la discothèque Cumberland, en plein cœur du Schauspieltheater. L’occasion de croiser la jeunesse branchée hanovrienne. 7. Pour une superbe vue aérienne de la capitale de la Basse-Saxe, une montée à la coupole du nouvel Hôtel de Ville (à 43 mètres de haut) vaut réellement son pesant de cacahuètes. Encore plus quand tu prends l'insolite ascenseur incliné qui forme un angle de 17 degrés pour suivre les contours du bâtiment. Impressionnant.

8. Toujours dans l’Hôtel de Ville, quatre maquettes de la ville à différentes époques (1689, 1939, 1945 et aujourd’hui) sont présentées aux visiteurs qui peuvent ainsi se rendre compte de l’évolution de la ville à quelques moments-clés. Mais surtout de la catastrophe de la deuxième guerre mondiale qui a détruit près de 90% de la ville. FÉVRIER | MARS 2019

M A S C H PA R K

11. Souvent utilisées pour représenter la ville auprès des visiteurs étrangers, les trois cheminées d’une usine locale de gaz et de chauffage, affectueusement renommées les Three Warm Brothers, surplombent la ville depuis chacun de ses recoins.

14. L’une des plus chouettes places d’Hanovre, la Ballhofplatz, profite de sa situation à l’abri du vent pour organiser divers événements au cours de l’année, comme des nuits de tango, des concerts en plein air, un streetfood festival, sans oublier le fameux village finlandais en période de Noël. 15. Comme dans toutes les grandes villes touristiques, un marché couvert permet aux habitants de manger directement leurs produits achetés aux étals. Un endroit très populaire et nettement moins touristique qu’à Lisbonne ou Barcelone. À l’étage se trouve un magasin d’usine Leibniz pour acheter des biscuits à des prix sacrifiés. M A RC H É AU X P U C E S

LINDEN

9. Parce qu’un peu d’art ne peut jamais faire de mal, nous t’avons sélectionné les trois meilleurs musées: le Sprengel Museum (meilleur musée d’art moderne d’Europe), le Landesmuseum (d’histoire naturelle et archéologique) et l’Historisches Museum (notamment pour ses imposants carrosses). 10. Ne manque pas de faire un vœu en tournant l’anneau doré de la fontaine Oskar Winter vers la droite à trois reprises.

FÉVRIER | MARS 2019

12. Depuis cinquante ans, brocanteurs et artisans se rassemblent le samedi près des quais de la Leine pour le traditionnel marché aux puces. Aussi kitsch qu’authentique, c’est là un moyen imparable de se mêler à la population locale. 13. Toujours sur les berges de la Leine, impossible de louper les girondes Nanas de Niki de Saint Phalle. Si les Hanovriens les trouvaient moches au début, ils s’y sont maintenant habitués, l’artiste ayant été intronisée citoyenne d’honneur de la ville.

16. Impossible de manquer Kröpcke, la place centrale de la ville, qui donne sur les principales artères commerçantes de Hanovre. Ne manque pas aussi la Nikide-Saint-Phalle-Promenade juste devant la gare pour trouver un souvenir à ramener à tes parents.

H E R R E N H ÄU S E R G Ä RT E N

17. Nettement moins branché que Linden (voir plus bas), le quartier de Nordtstadt vaut le coup d’œil car il accueille une population plus jeune et plus métissée que les autres quartiers de la ville. 18. Avec ses 47.000 étudiants (dont 6000 venant de l’étranger) et ses 11 universités, Hanovre ambitionne d’attirer encore plus d’étudiants à venir réaliser leur Erasmus dans leur ville. Et pourquoi pas! À la magnifique Leibniz University, par exemple, qui est la deuxième plus grande université de Basse-Saxe. Et qui a permis à la ville, avec les autres universités, d’acquérir une excellence académique reconnue en-dehors de ses frontières. 19. S’il y a bien un quartier vivant à Hanovre, c’est le district de Linden. Jardinage collectif, bars en pagaille, boutiques d’art, concerts, … Voici un quartier qui vit à cent à l’heure. Ne manque pas sa rue la plus animée: la Limmerstrasse. C’est dans celle-ci que beaucoup d’étudiants organisent un rallye-chope d’un Kiosk (une sorte de night-shop à l’allemande) à l’autre. 20. Autre preuve de la vitalité de Linden: le centre culturel FAUST avec son café, sa salle de concerts, ses clubs de tango, son Biergarten… En parlant d’art, tu remarqueras aussi sûrement dans le coin de nombreuses façades ornées de cerises. Un artiste anonyme a entrepris il y a quelques années de redécorer la ville de cette façon et personne ne sait pourquoi! 33

M A R K T K I RC H E

21. Si Paris possède ses jardin de Versailles, Hanovre peut compter sur les jardins royaux de Herrenhausen. Pour 5 euros (prix étudiant), tu peux admirer ses orangeries, ses multiples fontaines, ses allées arborées, son labyrinthe ou ses huit différents jardins, chacun selon un thème bien précis. Sans oublier de te rafraîchir dans la grotte où on peut reconnaître le style inimitable de Niki de Saint Phalle. 22. En face de Herrenhausen, le jardin botanique de Berggarten ravit les amateurs de fleurs et autres plantes exotiques, aussi bien dans ses serres acclimatées qu’à l’air libre où les merveilles de la nature côtoient très souvent des œuvres d’art modernes.

26. Si tu veux découvrir les moindres recoins d’Hanovre en un minimum de temps, tu peux suivre le Fil Rouge qui traverse la ville de part en part à partir de l’Office du Tourisme. Ce parcours de 4,2 kilomètres (une ligne rouge tracée sur les trottoirs, impossible de la manquer!) passe par toutes les curiosités importantes de la ville. 27. De tous les nombreux poumons verts que compte Hanovre, c’est certainement la forêt d’Eilenriede qui est la plus sauvage et la plus authentique. C’est d’ailleurs l’endroit choisi par de nombreux étudiants pour y faire leur jogging en soirée. Attention à ne pas t’y perdre car c’est la forêt urbaine la plus imposante d’Europe, loin devant le Bois de Boulogne ou même Hyde Park.

23. Même nous qui ne sommes pas réellement à l’aise sur deux roues avons apprécié de découvrir Hanovre à vélo. Ici, ce sont eux qui ont le pouvoir, la majorité des trottoirs étant même divisés en deux pour éviter les piétons. À faire absolument.

28. Autre ‘spot’ des amateurs de jogging: le lac de Masch qui fait également le bonheur des fans de bateau, de pédalo, de rollers ou simplement de bronzette en terrasse.

24. Se perdre dans la vieille ville est une expérience grisante, avec ses maisons caractéristiques (dont celle de Leibniz), ses petites places charmantes ou ses ruelles authentiques.

29. L’art est omniprésent à Hanovre, jusque dans les arrêts de bus. Avec un peu de chance, tu t’arrêteras dans l’un des neuf arrêts de bus qui ont été redessinés par des grands designers et architectes, tels que Frank Gehry par exemple.

25. Gorilles, éléphants, ours polaires ou lions. Ils t’attendent tous au zoo situé un peu en retrait du centre-ville.

VOYAG E S

30. En bordure de l’Eilenriede, la Haute École de Musique ouvre ses portes gratuitement pour tous ses concerts classiques, mais aussi de jazz et d’électro. Mais ce qui fascine surtout, c’est son architecture en forme d’oreille.

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Des cookies au thé matcha et au citron

Quoi de plus tendance aujourd’hui que le thé matcha? Il est tellement à la mode qu’il s’incruste dans les recettes de cookies! Les cookies Bisson sont des en-cas sains (sans huile de palme) qui se dévorent en une bouchée entre deux cours fastidieux. Outre le goût thé matcha-citron, ils sont également disponibles dans les versions chocolat au lait-noisettes ou chocolat noir. INFOS : WWW.HYGIENA.BE

«J'apprécie les histoires d'amour qui prennent leur temps. Dans la plupart des films, tout le monde se déshabille dès la première scène.»

POUR SÉDUIRE EMILY BLUNT IL FAUT FAIRE PREUVE DE PATIENCE!

Un jeu de société pour lutter contre les clichés

TEXTE SD

«T’es bonne», «Sale bougnoule/pédé», «Oh, la grosse vache»… Chaque jour révèle son lot d’insanités que l’on se prend parfois en pleine tronche sans réellement savoir quoi répondre. C’est suite à ce constat que Geneviève Smal (coach en communication verbale) a imaginé un jeu de société pour répondre à ces commentaires racistes, sexistes, grossophobes ou homophobes auxquels on est souvent confrontés. Sous une forme ludique et trash, Takattak Trash propose une série de cartes pour apprendre la répartie correcte tout en s’amusant. Un jeu de société salvateur à l’ère des rageux sur Twitter!

INFOS : WWW.SI-TROUILLE.COM/ TAKATTAK-TRASH

Une tartinade de quinoa

Le quinoa s’est tranquillement installé dans le quotidien des foodies du monde entier, si bien qu’il se décline actuellement sous toutes les formes possibles et imaginables. Dernière en date: la quinoade, une solution tartinable savoureuse pour donner une autre gueule à tes apéritifs. Garantie sans huile de palme, cette recette se décline en quatre variantes: mexicaine (un mélange épicé de haricots rouges et de poivrons), du jardin (aux épinards relevés d’une pointe de basilic), indienne (un mélange asiatique de noix de coco et de curry) et du Sud (une combinaison de tomates et d’épices du soleil). INFOS : WWW.PRIMEAL.BIO

FÉVRIER | MARS 2019

ZAP

SCOOP!

Des cheveux à l’épreuve de l’hiver

Météo pluvieuse, températures polaires et humidité… Outre donner un sérieux coup de mou aux allergiques à l’hiver, elles ne sont pas non plus les bienvenues pour celles qui optent pour une longue et belle chevelure bien entretenue. Pour éviter les cheveux qui frisent et partent en cacahuète, la nouvelle brosse chauffante StyleCare Essential de Philips lissent les toisons les plus récalcitrantes en moins de cinq minutes.

•Le gilet, synonyme d'une rébellion d'une partie de la population belge et française, est-il maintenant devenu l'accessoire mode des prochaines semaines? C'est en tout cas affublé du célèbre gilet que le top Bella Hadid est récemment sortie d'un restaurant. Véritable soutien ou nouvelle tendance fashion?

INFOS : WWW.PHILIPS.BE

Your summerbody is made in winter…

Aoste se lance dans le végan!

Si on te dit Aoste, tu penses immédiatement au jambon ou à toute autre forme de charcuterie. Et pourtant, il va falloir te faire une raison puisque la marque surfe sur la mode végan en proposant de surprenantes tartinades de légumes. Chez Guido, on y a goûté et on a personnellement préféré la version à l’aubergine, à déguster sur une tartine grillée ou en toast à l’apéro. Trois autres goûts sont disponibles: Ratatouille, Butternut-Ras El Hanout et Poivrons grillés. INFOS : WWW.AOSTE.BE

FÉVRIER | MARS 2019

Pour ceux qui n’auraient pas la maîtrise de l’anglais nécessaire: «ton corps d’été se façonne en hiver». Il est donc grand temps de t’y mettre si tu veux te sculpter un corps de rêve pour illuminer les plages cet été. Et ce dès le petit-déjeuner! Grâce notamment au granola Mawri fabriqué par deux jeunes diététiciennes. Avec ses flocons d’avoine, abricots, flocons d’épeautre, raisins secs, noix en tous genres, graines de tournesol, coco, pommes, cassis, graines de lin et spéculoos, il combine allègrement le bon et le sain. INFOS : WWW.INSTAGRAM.COM/ MAWRIFOODANDMORE

ZAP

Des confitures avec moins de sucre, mais plus de plaisir!

Une (ré)jouissance de plus pour les fous de chocolat

Petit coup de projecteur sur MoMe qui risque de devenir la marque préférée des addicts aux plaisirs chocolatés. Plus jamais tu ne regarderas ton chocolat chaud de la même façon après avoir testé leurs cubes de chocolat fondant dans du lait chaud, déclinés à toutes les saveurs possibles et imaginables: lait, Cointreau, spéculoos, vanille, menthe, marshmallow, noix de coco… Outre leur produit-phare, ils proposent désormais des Spoons, des blocs de chocolat à faire fondre toujours sur le même principe, mais avec un twist supplémentaire, l’ajout d’une pipette au rhum ou à l’Amaretto. Quant aux S’mores, ces macarons à chauffer et à insérer entre un biscuit croquant et une fine tablette de chocolat qui fondra instantanément, on ne t’en parle même pas! Tout simplement divin!

C’est du moins ce que vous promet Pure Via avec ses nouvelles confitures à la fraise, à la framboise, à l’abricot ou à la myrtille. Outre les morceaux de fruits, le sucre et le jus de citron, elles sont agrémentées d’un peu de stévia afin de proposer un goût savoureux avec 40% de sucres en moins. Une avancée notable pour tous les gourmands qui aiment tremper leur doigt dans le pot de confiture sans souffrir d’un sévère retour de bâton une fois sur la balance! INFOS : WWW.PUREVIA.BE

INFOS : WWW.MO -ME.BE

Dans cette bouteille, la grenade…

La grenade, ce tube entêtant de Clara Luciani, est sur toutes les lèvres. Encore plus littéralement maintenant que Granaline a développé un jus de betterave biologique riche en antioxydants naturels. 100% authentique et bio, ce jus de grenade te procurera le boost nécessaire avant d’affronter une énième journée de cours. Cinq goûts sont disponibles, chacun avec un effet spécifique: détox (grenade-cerise), énergie (grenade-orange-carotte violette), revitalisant (grenade-pomme-betterave rouge), sérénité (grenade-safran) et digestif (grenade-figue). INFOS : WWW.HYGIENA.BE

«Plus les gens vous aiment, plus il y a de gens qui vous haïssent.» VOICI UN BON RÉSUMÉ DE LA CÉLÉBRITÉ PAR KYLIE JENNER

FÉVRIER | MARS 2019

DA L O V E P R O F E S S O R

Cher Love Professor, Cela fait déjà quatre ans que je suis avec mon copain. Pourtant, je suis récemment tombée amoureuse de son oncle qui a 17 ans de plus que moi. Je trouve cet homme fantastique, je me vois même vieillir à ses côtés. Que dois-je faire? Ilse L'amour n'a pas d'âge qu'on nous répète à cours de journée. Il existe même des couples avec une grande différence d'âge qui peuvent en attester. Justement, tu parles de vieillir à ses côtés; ne perds donc pas de vue que quand tu auras 65 ans, ton oncle 'fantastique' en aura 82 et sera peut-être en train de décliner dans son coin. La question est donc la suivante: te sens-tu la force de faire face à cette situation?

Cher Love Professor, Les filles peuvent-elles aussi avoir des 'rêves mouillés'? De ma propre expérience, j'ai l'impression que oui, mais je n'en suis pas certaine. Mangagirl

DA LOVE PROFESSOR HE WILL PIMP UP YOUR

Cher Love Professor, Je me suis rendu aux États-Unis pendant un mois. À mon grand plaisir, les filles de là-bas trouvaient cela exotique de sortir avec un Belge, jusqu'à ce qu'elle voient mon pénis non circoncis. Elles me traitaient alors de 'ant eater' et trouvaient cela dégoûtant. Ne serait-ce pas une bonne idée de me faire circoncire? Mike F. Ne perds pas de vue que la majorité des Américaines trouvent que Donald Trump est un bon président, que chaque famille devrait posséder une arme à feu sous leur toit, que la théorie de l'évolution n'est que de la propagande gauchiste, qu'une bombe atomique devrait être lancée sur l'Iran et que la Belgique se situe quelque part au Moyen-Orient. Penses-tu donc que ce soit encore une bonne idée de te séparer d'une partie de ton corps pour ça?

LOVE LIFE!

Tamise les lumières, ravive ta flamme, laisse une petite musique d’ambiance se glisser dans tes oreilles et ouvre une bonne huile de massage car Da Love Professor is in da house! Il saura satisfaire tout le monde: des plus timides aux plus aventuriers… Tu as des problèmes de cœur? Demande alors conseil au Love Professor. He will pimp up your love life.

Le plus souvent, c'est tout de même plus sec que les garçons, mais il est effectivement possible que les filles expérimentent un orgasme nocturne spontané, Mangagirl. Evidemment, cela n'a pas grand-chose à voir avec le plaisir qu'un professionnel comme Da Love Professor pourrait te donner. Dans ce cas, tu auras franchement du mal à tomber endormie!

Geachte Love Professor, Ma question est très simple: existe-t-il également des dark rooms pour les lesbiennes? Gringo II de Oostende Une question très pertinente! J'ai donc consulté une amie lesbienne (OK, j'avoue, elle est bisexuelle) et elle est formelle: non, Gringo II, il n'existe pas de dark rooms pour lesbiennes. Et même si elles existaient, sois bien sûr que tous les mecs curieux en seraient très vite bannis, grâce à un coup de genou bien où il faut qu'ils ne seront pas prêts d'oublier!

TU AS UNE QUESTION POUR THE LOVE PROFESSOR? ENVOIE UN MAIL À REDACTION@GUIDO.BE FÉVRIER | MARS 2019

JEUX

GUIDOKU Qui ne connaît pas encore le Sudoku? Pour ceux qui auraient loupé ce nouveau phénomène, la règle est simple. En partant des chiffres déjà inscrits, tu dois essayer de remplir la grille de manière à ce que chaque ligne, chaque colonne et chaque carré de 3 sur 3 contiennent une seule fois les chiffres de 1 à 9.

KARATEKA 1

8 7

5 8 7

3 4

8 2

9 1

Pas besoin d’être fort en maths,

1 7

1 6

8 8

YAMAKASI 9

il s’agit juste d’un jeu de logique et de patience! 7 9

4 3

5 6

7 1 8

1 1

8 3

7 5

KAMIKAZE

5 5

5 1 9

5 8

FÉVRIER | MARS 2019

CONCOURS

UNE AVALANCHE DE PRIX À GAGNER! SURFE SUR WWW.GUIDO.BE/CONCOURS POUR PARTICIPER Gagne deux sacs à dos Osprey pour femmes

Osprey fête cette année le 25ème anniversaire du Women’s Fit et offre pour l'occasion à notre public féminin deux sacs à dos de super qualité et d'une élégance intemporelle. Le Tropical Green Questa possède en plus des compartiments spéciaux pour que ta tablette et tes lunettes solaires résistent à tes aventures les plus folles.

Gagne 4 montres Ice Watch

Quelle heure est-il? Il est l'heure de se lancer dans le second semestre, avec une montre stylée et sportive au poignet. Ces deux modèles Duo de Ice Watch sont unisexes, en silicone indestructible et résistent même à l'eau. Parfaites donc pour la vie tumultueuse de l'étudiant moyen!

5 Cool College Packs de Sodastream à gagner

Depuis quelques années, Sodastream est la référence absolue en termes de boissons gazeuses home-made. Et ils ont aussi pensé aux étudiants dont le budget est toujours plus serré mois après mois. Grâce à ce Cool College Pack, tu auras tout le loisir de te concocter ta boisson gazeuse préférée tout au long de l’année (plus de 40 goûts sont disponibles).

Gagne 5 packs contenant 4 sachets de popcorn sur Feestartikelen.be

Pour une séance de binge-watching en bonne et due forme, rien de mieux qu'un sachet de popcorn dans le plus pur esprit hollywoodien! Place quelques grains de maïs dans le pot avec de l'huile, referme le couvercle, fais exploser le tout et arrose de sucre ou de sel. Nous avons 5 packs de 4 sachets à vous offrir.

Gagne 25 x 4 tickets d'un jour pour Walibi, Aqualibi ou Bellewaerde

Tu aimes les sensations fortes? Surprends tes amis en leur offrant une virée dans les meilleurs parcs d'attractions du pays. Une journée entière de fun à quatre, il ne te reste maintenant plus qu'à choisir entre le Pulsar, le Rapido ou le Dawson Duel.

10 x 2 tickets à gagner pour le film de ton choix

Que tu préfères une comédie romantique ou un film d'action musclé, ce concours est fait pour toi. Tu peux en effet choisir ton film! Commande déjà le pop-corn, réserve ta place et rendstoi dans le cinéma de ton choix. Mais n’oublie quand même pas de gagner! 10 gagnants auront ainsi la chance de profiter d'une chouette séance ciné à deux!

RUBRIEK

LA CHARTE DU MARIAGE DE DR JOS Le Dr Jos essaie de chasser une vilaine gueule de bois dans son café de prédilection. De mauvais poil, il contemple sa Trappiste et lève à peine les yeux lorsque je rentre dans la taverne pour lui parler des dangers médicaux du baptême étudiant. Le médecin balaie immédiatement mes plans d'un revers de la main. «Ce baptême d'étudiant qui a coûté la vie d'un étudiant flamand, je n'ai rien de sensé à dire à ce sujet,» grommelle le docteur. «Je n'étais pas là, je ne sais pas ce qui s'est passé exactement, ce ne sont pas mes patients. Les baptêmes étudiants sont un phénomène relativement insignifiant, dont on n'entend parler que lorsque tout va mal. Et l'un dans l'autre, cela se produit rarement.» RENÉ VAN CAESBROECK

GUIDO : Euh… OK, mais de quoi al-

lons-nous alors parler aujourd'hui? DR JOS : D’un autre phénomène, bien plus dévastateur que le baptême étudiant. Un phénomène qui compile humiliation, discrimination, pression sociale mal placée et abus flagrant de nourriture et d’alcool. GUIDO : Qui est? DR JOS : Le phénomène des ‘fêtes de mariage’. GUIDO : Ah, maintenant je comprends d'où tu tiens cette gueule de bois! DR JOS : (fait un geste de la main) Le mariage d’une infirmière. Je ne la connais pas si bien, mais je ne pouvais pas y échapper. Jusqu’à cinq heures du mat’. Une horreur. Cela faisait un petit temps que n’avais pas tenu une telle gueule de bois. Je ne le supporte plus aussi bien qu’avant, je me fais vieux! GUIDO : La nourriture n'était pas bonne? 44

DR JOS : Qu’est-ce que j’en sais, je n’y

ai même pas goûté. À onze heures, je suis allé manger un paquet de frites de l’autre côté de la rue. GUIDO : Pardon? DR JOS : Mec, la nourriture était présentée sous forme de buffet. Je préfèrerais encore boire une bouteille entière d’huile de foie de morue plutôt que de me coltiner un buffet. Un buffet, je compare ça à un Ground Zero, d’où les épidémies de tous types de saletés se propagent: norovirus, salmonelle, etc. De véritables épidémies qui touchent surtout les femmes, les enfants et les personnes âgées. (ricane) Savez-vous pourquoi vous trouvez presque exclusivement des hommes au bar dans les mariages à une heure avancée de la nuit? Parce qu’ils préfèrent boire quelques pintes plutôt que de goûter le tiramisu à la listeria. Ces pintes

te donneront peut-être un mal de tête, comme moi maintenant, mais au moins elles te permettent d’éviter l’ambulance. GUIDO : Vous exagérez encore? DR JOS : Pas du tout! D’un point de vue statistique, les urgences sont plus souvent réquisitionnées pour des incidents lors de mariages plutôt que lors de baptêmes étudiants. Beaucoup plus souvent! Et ce n’est pas surprenant. Des oncles pleins morts et des mamies épuisées qui glissent sur la piste de danse à deux heures du mat’ et se cassent la hanche? Hop-là, on appelle l’ambulance. Et où les ados subissent-ils leur première intoxication alcoolique? Pendant un baptême étudiant? Non, à la fête de mariage de leur tante, où la boisson coule à flot et gratuitement jusqu’à cinq heures du matin. (imite un mauvais DJ) Y a-t-il un médecin dans la salle? Oui, mais il est bourré. (rire cynique) Et après ça, les oncles et papys restants prennent le volant, fatigués et en état d’ébriété, ce qui peut occasionner de sérieux accidents de la route. Non, au lieu d’une charte du baptême, on ferait mieux de rédiger une charte du mariage. GUIDO : Alors, aucun des rituels sympathiques qui encadrent le mariage n'obtient grâce à vos yeux? DR JOS : Sympathiques? Barbares, plutôt. Et médicalement totalement irresponsables. Allez, jeter du riz non cuit sur le jeune couple. C’est quoi, cette connerie? Si tu ne reçois pas déjà ces grains de riz dans tes yeux, FEVRIER | MARS 2019

DR JOS

tu peux glisser dessus et te casser une jambe. Ou le couple qui lâche des colombes sur la place de l’église. Totalement hors de question! Les colombes, ce sont des rats volants, remplis de maladies. Il suffit que cette vermine laisse tomber quelque chose et hop: le jeune couple et la moitié de leurs invités sont infectés par la Chlamidia psittaci, qui peut provoquer une pneumonie. Agréable. Et je peux encore continuer: fleurs, ballons, feux d’artifice, bougies… Tout ce qui est potentiellement dangereux se retrouve au programme d’une fête de mariage. GUIDO : Comme les serviettes que l'on fait tourner sur du Patrick Sébastien? DR JOS : En effet! Je ne sais pas pourquoi on perpétue cette tradition, mais des peines de prison devraient y mettre un terme. En lieu et place des appareils-photos Polaroid, ils feraient mieux de mettre sur les tables de fête des masques pour la bouche, des lunettes de sécurité et des bouchons d’oreilles. GUIDO : Existe-t-il d'autre rituels de mariage que vous voudriez jeter aux oubliettes? DR JOS : Bien sûr. Le symbole du mariage par excellence est pour moi une source quotidienne d’inquiétude et de contrariété. GUIDO : Le baiser? DR JOS : (surpris) Non, mais tu as raison, car si la mariée doit embrasser cent-cinquante invités, il y a parmi eux au moins une demi-douzaine de personnes contagieuses, ce qui est épidémiologiquement irresponsable,

sans parler de #metoo. Mais je parlais en fait de l’alliance. GUIDO : Ah bon? DR JOS : Oui. Par pur romantisme, les jeunes mariés ne veulent jamais enlever leur bague. C’est un problème majeur pour les hôpitaux où la désinfection des mains est d’une importance vitale. Et à long terme, il ne sera plus question de vouloir enlever l’anneau, mais de ne pas pouvoir l’enlever, car l’annulaire est devenu beaucoup plus gros qu’au premier jour du mariage. Là aussi, des problèmes d’hygiène des mains se posent et il est même possible que l’alliance serre si fort que le doigt commence à mourir. Il est donc obligatoire de détruire cette bague, mais comment faire quand on sait que les alliances sont le plus souvent faites de matériaux presque indestructibles tels que le titane ou le carbure de tungstène? Une meule en diamant est alors nécessaire ou, dans le pire des cas, une amputation au doigt. GUIDO : (frémit) DR JOS : En effet, c’est pour cette raison que je plaide pour un nouveau type d’alliance, à savoir un bracelet de cheville. C’est non seulement plus sûr, mais aussi beaucoup plus symbolique, car celui qui se marie s’attache volontairement à une chaîne qui bloquera sa jambe pendant l’entièreté de son existence. (rires) Ah, ma gueule de bois commence enfin à se dissiper. Serveur, deux autres Trappistes. Et vite!

DR JOS RECOMMANDE LA LECTURE DES OUVRAGES SUIVANTS: Smith e.a., An outbreak of norovirus GI-6 infection following a wedding in North West England, Epidemiol-Infect., apr. 2017 Salibi e.a., Removing a Titanium wedding ring, Emerg-Med-J., feb. 2016 Prichard e.a., Wedding-related weight change: the ups and downs of love, Body Image., mrt. 2014 Maritschnik e.a., A food handler-associated, foodborne norovirus GII.4 Sydney 2012-outbreak following a wedding dinner, Austria, October 2012, Food-Environ-Virol., sep. 2013 Lappi e.a., An outbreak of foodborne illness among attendees of a wedding reception in Wisconsin likely caused by Arcobacter butzleri, Foodborne-Pathog-Dis., mrt. 2013 Von Wissmann e.a., Outbreak of salmonellosis after a wedding party, Bavaria, Germany, summer 2010, Euro-Surveill., feb. 2012 Ricks, Removal of a tungsten carbide wedding ring with a diamond tipped dental drill, J-Plast-Reconstr-Aesthet-Surg., sep. 2010 Stein e.a., The dilemma of the wedding band, Orthopedics., feb. 2009 Neighbors e.a., Weight and weddings: expectations about wedding-specific body weight and shape ideals and dieting and exercise behavior among university students, Eat-Behav., dec. 2008 Bernthal, Wedding rings and hospital-acquired infection, Nurse-Stand., jul. 1997

«Les fêtes de mariage sont bien pires pour la santé que les baptêmes étudiants» FEVRIER | MARS 2019

SITE-SEEING

RUNKEEPER (IOS ET ANDROID) Après la course, tu observes facilement tes progrès et tu mesures ton temps, la distance et la fréquence cardiaque.

COUCH TO 5K (IOS ET ANDROID) Peut-être la meilleure app pour les coureurs débutants, car C25 te promet de courir 5 kilomètres en 30 minutes après neuf semaines.

MAPMYRUN (IOS ET ANDROID) En plus d’une grande base de données d’itinéraires de course, MapMyRun dispose d’un foodtracker qui compte les calories stockées.

TU PEUX TOUJOURS

COURIR!

Une fois que tu y as goûté, impossible d’essayer d’y échapper. La course est à l’heure actuelle la drogue la plus saine et le moins chère qu’il te sera donné de tester. Que tu sois déjà un accro des 20 Kilomètres ou un néophyte en la matière, ces quelques applications te seront assurément d’une grande utilité.

ENDOMONDO (IOS ET ANDROID) Dans cette app, les données de temps et de distance sont complétées par un bulletin météo, un compteur de calories et un altimètre.

PACT (IOS ET ANDROID) Si tu ne vas pas courir, Pact te crédite d’une amende à partir de 5 dollars, l’app est en effet connectée à ta carte de crédit. Ouch!

WALKJOGRUN (IOS) Jamais deux fois le même chemin grâce à WalkJogRun qui te montre les centaines de chouettes itinéraires dans ton quartier.

STRAVA (IOS ET ANDROID) Strava te permet de te mesurer à d’autres utilisateurs, en parcourant le plus vite possible des itinéraires de course.

ZOMBIES, RUN (IOS ET ANDROID) Tu en as marre de courir? Pas si tu étais suivi par une horde de zombies! Pique un sprint dès que tu les entends se rapprocher.

RUNTASTIC (IOS ET ANDROID) TEXTE SÉBASTIEN DALOZE

La version gratuite te donne déjà des infos de base sur tes prestations, la version payante des encouragements en direct et beaucoup de détails.

ROCKMYRUN (IOS ET ANDROID) La musique est motivante pendant un jogging et RockMyRun te propose de nombreuses playlists. Tu peux même choisir une musique synchro avec ta foulée.

Top 10 des chansons pour courir sur Spotify 01. Beyoncé – Run the World (Girls) 02. Sia – Chandelier 03. Mark Ronson, Bruno Mars – Uptown Funk 04. Wiz Khalifa, Charlie Puth – See You Again 05. Beyoncé – 7/11 06. Kelly Clarkson – Heartbeat Song 07. Missy Elliot – Work It 08. TLC – No Scrubs 09. Rihanna – Bitch Better Have My Money 10. Calvin Harris – Feel So Close

FÉVRIER | MARS 2019

CHECKE CES CINQ ASTUCES FOOT DE LA LÉGENDE DU FUTSAL

KARIM BACHAR Karim Bachar et Eleven Sports prépareront notre vainqueur national du Red Bull Neymar Jr's Five pour la finale mondiale au Brésil. Mais ses astuces aideront bien évidemment aussi ton équipe à progresser. Tu t’es déjà inscrit avec tes potes pour le tournoi qualificatif du Red Bull Neymar Jr's Five dans ta région? Dépêche-toi car le premier coup d’envoi, c’est pour bientôt! Attends-toi à du foot rapide et tactique. Cinq contre cinq. Un jeu que le triple coach de l’année de football en salle Karim Bachar connaît sur le bout des doigts. «Le Red Bull Neymar Jr's Five est un concept ingénieux et original. Malgré l’encadrement professionnel, il est avant tout très accessible. Tout le monde peut y participer. Ce tournoi est la combinaison idéale du football de rue, du boarding soccer et du foot en salle. Je veux surtout transmettre mes expériences en tant que joueur et coach. Leur apprendre à choisir le bon positionnement et à respecter la tactique pour devenir plus forts. Et surtout aussi à utiliser au maximum les qualités individuelles de chacun dans l’intérêt de l’équipe.»

Quel type de joueurs vous faut-il dans votre équipe?

«On joue en équipe. Il n’y a pas de place pour les égos. Et chaque joueur doit savoir défendre et attaquer. Il n’y a pas vraiment de positions fixes parce que vous bougez continuellement. Essayez de former une équipe bien équilibrée de joueurs qui ont une action individuelle dans les pieds.» FÉVRIER | MARS 2019

Que faire lorsqu’on perd un coéquipier après un but encaissé?

«Si vous perdez un joueur, il est d’autant plus important de respecter les consignes tactiques de l’équipe. Vous allez devoir essayer de marquer un but sans négliger votre organisation dès que vous perdez le ballon. Une option pourrait être de mettre encore plus les joueurs capables d’une action individuelle dans une situation qui leur permet d’engager un dribble.»

Comment assumer la pression ou une défaite?

«On joue bien évidemment pour gagner, c’est le jeu après tout. Mais on apprend parfois beaucoup plus d’une défaite que d’une victoire facile. Le plus important, c’est de se donner à fond comme équipe pour gagner. Vous formez une seule équipe, aussi bien dans la victoire que dans la défaite. Si vous avez fait tout votre possible, vous n’aurez rien à vous reprocher, ni individuellement ni collectivement. Et n’oubliez jamais que vous devez avant tout vous amuser!»

Quels sont les (dés)avantages d’un jeu offensif ou défensif?

«Il est absolument indispensable de bien analyser votre propre équipe à l’avance et de savoir vous adapter au match et à l’adversaire. Posez les bonnes questions. Quels types de joueurs avez-vous dans votre équipe? Sont-ils physiquement aptes à mettre la pression dès la première minute? Y a-t-il des adversaires que vous pouvez facilement neutraliser dans un duel? Chaque tactique a ses avantages et ses inconvénients. Personnellement, je suis en faveur d’un jeu of-

fensif pour essayer de marquer un but aussi vite que possible, sans oublier la défense bien sûr. Quelle que soit la tactique choisie en tant qu’équipe, elle doit être mise en œuvre par tout le monde. Après coup, il est toujours facile de dire qu’il aurait fallu choisir une autre tactique. Mais ce même match ne reviendra jamais. Ne perdez donc pas de temps à ce type de discussions.»

Quels sont les points à entraîner pendant les préparations?

«Entraînez-vous ensemble afin de créer des automatismes. N’hésitez surtout pas non plus à aller jouer dans une salle avec du boarding. Entraînez les nombreux changements de positions. Play and go. Tout le monde attaque et tout le monde défend. Apprenez à communiquer sur le terrain. Apprenez à créer de l’espace pour vous-même et votre coéquipier. Essayez de bien maîtriser la transition entre la possession du ballon et la perte du ballon. Sachez où faire l’action un contre un, car perdre le ballon peut être mortel.»

TU PEUX T’INSCRIRE POUR LE RED BULL NEYMAR JR'S FIVE SUR WWW.REDBULLNEYMARJRSFIVE.COM 47

GAMES

Subnautica

Civilization VI

PLAYSTATION 4, XBOX ONE

NINTENDO SWITCH

Subnautica n’est pas un jeu qui te permet de te prendre pour la Petite Sirène de Disney, mais te fait plutôt découvrir un monde sous-marin merveilleux. Oublie les eaux grises et brunes de la Mer du Nord et les eaux bleues de la Mer Méditerranée, car dans Subnautica, tu plonges dans un océan totalement fictif. Tout commence lorsque tu t’écrases avec ton vaisseau spatial sur une planète sans aucune trace de terre. L’objectif principal est de survivre et pour ce faire, tu devras explorer tout l’écosystème de ce monde sous-marin merveilleux, en apportant naturellement une attention particulière à ton apport en oxygène et en nourriture. Peu à peu, tu construis ton propre campement sous-marin avec des fragments et du matériel de récup. Tu remarqueras alors que toutes les espèces de poissons ne sont pas toutes pacifiques. Pour ceux qui veulent se plonger complètement dans l’aventure, il existe une paire de lunettes VR, qui ressemble évidemment à un masque de plongée.

L’histoire du monde est imprévisible, c’est un fait avéré en 2019. Mais elle peut encore et toujours prendre une tournure encore plus folle, comme tu peux t’en rendre compte dans Civilization VI. Bien que ce jeu de simulation existe depuis plus de 25 ans, il fascine les passionnés comme jamais auparavant. Les nombreuses possibilités de développer ta puissance mondiale et de choisir ta propre voie de développement militaire, politique, culturel et scientifique risquent bien de te faire passer quelques nuits blanches devant ton écran. Comme toujours, tu commences avec un équipement primitif et à peine un arc pour défendre ta première ville. Par des manœuvres intelligentes et beaucoup de persévérance, tu as la possibilité de développer un empire mondial doté d’armes nucléaires et de vaisseaux spatiaux. Ce jeu est donc à proscrire à ceux qui recherchent un divertissement pur et dur, sans une once de réflexion. Pour la première fois cet hiver, Civilization VI fait ses débuts dans le monde des consoles.

Civilization VI

MEER GAMES OP WWW.GUIDO.BE

TEXTE STIJN VAN KERKHOVE

Kingdom Hearts III

Kirby’s Extra Epic Yarn

PLAYSTATION 4, XBOX ONE

NINTENDO 3DS

Final Fantasy meets Disney, impossible de trouver une meilleure définition pour décrire la brillante série de jeux de rôles Kingdom Hearts. Rassure-toi: inutile d’avoir déjà un bagage pour jouer à cette nouvelle aventure. Comme souvent, on parle ici de la bataille éternelle entre le bien et le mal et tu fais partie bien évidemment du camp des positifs. Le personnage principal est un héros japonais typique de fantasy avec des mouvements de manga et des cheveux pointus qui bénéficie du soutien de personnages Disney bien connus tels que Mickey, Donald et Goofy. Si ce mariage étrange peut étonner de prime abord, tu n’auras pas le temps de t’attarder sur cette bizarrerie. Le scénario est accessible à tous, même si ce sont uniquement les fans du genre qui arriveront à jouer jusqu’à la fin. Ne sois pas effrayé si la mélodie d’ouverture retentit cet été sur la prairie magique de Tomorrowland, car la musique est signée Skrillex.

Nintendo est une société numérique haut de gamme, mais le fabricant de jeux montre également souvent une nette préférence pour toutes les formes de bricolage possibles et imaginables. Avec Nintendo Lab, ils ont créé une série de manettes en carton pour la Switch. Dans le jeu très amusant Snipperclips, tu dois modifier l’avatar de chacun avec des ciseaux et pour Yoshi’s Wooly World, ils ont même sorti différents Amiibo en tissu. Nous nous attardons ici sur le laineux Kirby’s Extra Epic Yarn. Dans ce jeu, Kirby se réveille dans un univers entièrement fait de laine, l’objectif étant de démêler les adversaires pour les rendre inoffensifs. Grâce à des tirettes dans le mur, tu peux avoir accès à des chemins secrets. Ce jeu doit certainement dire quelque chose aux fans, puisque Kirby’s Epic Yarn est déjà sorti en 2011 sur la Wii. En plus d’un sérieux relooking et d’une nette remise en question, cette version portable propose également des nouveautés, comme des mini-jeux supplémentaires et de nouveaux éléments pour décorer la maison de Kirby.

Kirby’s Extra Epic Yarn

FÉVRIER | MARS 2019

retrouvez tous nos restaurants sur

O’TACOS BELGIUM !

M U LT I M É D I A

Sony A6400

Il y a dix ans, tous les photographes ne juraient que par Nikon et Canon, mais grâce à une série d’appareils-photos remarquables tels que le Nex, Sony a réussi ces dernières années à se hisser parmi les meilleurs. Grâce à des appareils-photos compacts et puissants tels que le RX100 et des exemplaires destinés au marché professionnel comme la série A7, mais aussi grâce à un excellent segment intermédiaire pour ceux qui veulent plus que simplement appuyer sur le déclencheur. L’A6400 est le dernier ajout en date du milieu de gamme de Sony. Cette caméra sans miroir procure des images nettes grâce à une mise au point automatique en 0,02 seconde et à une portée ISO allant jusqu’à 32.000. Cet appareil plaira également aux vlogueurs grâce à la possibilité de filmer en 4K et à l’écran inclinable à 180 degrés, pour faire en sorte de te voir sur la photo. Pour la première fois, Sony propose également une solution prête à l’emploi pour la création d’images en slowmotion et de vidéos timelapse. PRIX: 1050 EUROS PLUS D'INFOS: WWW.SONY.BE

DJI Osmo Pocket

Ça ressemble à un rasoir du futur. Pourtant, on ne voit pas trop l’utilité de passer le DJI Osmo Pocket sur ton visage ou tes aisselles, à moins de vouloir réaliser un documentaire sur le corps humain. Avec l’Osmo Pocket, DJI veut rivaliser avec la GoPro et pour ce faire, elle ne se prive pas de copier allègrement. DJI Osmo Pocket est une caméra unique et compacte, offrant de superbes images de haute définition. Même si la caméra est de petite taille, elle est dotée d’une poignée intégrale offrant une stabilité constante. Le moteur intégré qui fournit des images stables apporte également un certain nombre d’autres fonctionnalités de précision. Par exemple, la caméra crée automatiquement des images timelapse et suit ton visage ou un autre sujet présélectionné afin que tu puisses davantage profiter du moment au lieu de te soucier sans arrêt de ton aftermovie. PRIX: 360 EUROS PLUS D'INFOS: WWW.DJI.COM

COOL APPS INSTAPAPER

(ANDROID ET IOS)

Tu as noté un lien intéressant, mais tu n'as pas le temps de t'y intéresser? Conserve les articles intéressants pour plus tard.

YEAR IN PIXELS (ANDROID ET IOS)

Raconte à cette app ta journée et tu obtiens en fin d'année un bel aperçu de tes aventures.

ADOBE PREMIERE CLIP (ANDROID ET IOS)

Réalise de chouettes montages vidéo sur ton smartphone.

GBOX

(ANDROID ET IOS)

Des tas d'outils et d'effets pour amener ton compte Instagram à un niveau supérieur.

TEXTE STIJN VAN KERKHOVE

Platine Sony PS-LX310BT

Un sentiment de nostalgie croissante combiné au fait qu’il est impossible d’afficher dans ta chambre ta liste de MP3 ou Spotify pour montrer à quel point tu es cool, voici qui explique que nous voulons tous nous procurer des albums vinyles dont nous sommes absolument fans. Pas besoin pour cela d’avoir une platine à la maison même si c’est toujours préférable de pouvoir écouter la chose dans les meilleures conditions. On trouve des tas de platines rétro dans les magasins, peut-être même que tes parents ou grands-parents en ont un exemplaire vintage dans leur grenier. Mais de nouveaux tourne-disques voient également le jour. Le PS-LX310BT de Sony par exemple, qui apporte sa touche personnelle en envoyant le son directement via Bluetooth à un haut-parleur sans fil ou à un casque. Cette platine a tout pour elle, car son look vaut aussi le coup d’œil. PRIX: 250 EUROS PLUS D'INFOS: WWW.SONY.BE

SLOWLY (ANDROID ET IOS)

Correspondre par courrier, ce n'est plus de notre temps. Pourtant, cette app compte bien y remédier.

MATH (ANDROID)

Des petits jeux mathématiques. Si tu t'emmerdes vraiment trop ou si tu n'arrives pas à dormir.

FEVRIER | MARS 2019

CINÉMA

Seule à mon mariage Présenté aux Festivals de Cannes et de Namur, Seule à mon mariage ne trustera pas les écrans de tous les cinémas du pays, que du contraire. Il te faudra même peut-être chercher la salle qui projettera ce film sensible et tout en nuances sur l’univers des Roms et la recherche éperdue du grand amour à distance. Eh oui, il n’y a pas que les Marvel et autres franchises hollywoodiennes à succès dans la vie… L’HISTOIRE :

Pamela, une jeune Rom, vit seule avec sa fille et sa grand-mère dans un logement frôlant l’insalubrité. Alors qu’elle ne parle pas un mot de français, elle se met à rechercher une âme sœur en Belgique via une agence matrimoniale. Bien décidée à changer de vie et offrir une sécurité financière à son bébé, elle embarque dans un avion à destination de Bruxelles…

Cold Pursuit Continuer Cinéaste intransigeant, Joachim Lafosse s’est fait connaître par des films coups de poing comme À perdre la raison (sur le terrible infanticide de Nivelles) ou L’économie du couple (avec Bérénice Bejo). Pour sa nouvelle réalisation, il a fait confiance à Virginie Efira qui se départit pour l’occasion de son éternel sourire pour laisser parler sa facette la plus sombre, bien accompagnée par une des révélations de ces dernières années, Kacey Mottet Klein. L’HISTOIRE : Face au comportement ultra

violent de son fils, une mère divorcée ne voit plus d’autre solution que de l’emmener dans un périple à cheval à travers le Kirghizistan. Confrontés à un environnement hostile, ils n’auront d’autre choix que de se parler et d’enfin affronter leurs problèmes relationnels.

huppée du Colorado, Nelson Coxman passe son temps à déneiger les routes avec son chasse-neige. Quand son fils meurt d’une overdose, il comprend très vite qu’il a été assassiné par un puissant cartel de la drogue. Il entreprend alors un périple meurtrier pour éliminer les responsables les uns après les autres.

mère désemparée face à la violence de son fils, Virginie Efira trouve avec Continuer son plus beau rôle de cinéma. Profitant d’une alchimie rare avec le jeune acteur qui lui donne la réplique, elle se révèle sous un nouveau jour pour donner à ce drame intime toute l’épaisseur nécessaire. Un film fort qui fait l’économie des mots pour laisser place à des sentiments universels.

nées, Liam Neeson a délaissé les films de qualité pour se spécialiser dans les thrillers d’action ne volant pas toujours très haut, on pense notamment à la saga Taken ou à d’autres films comme Non-Stop ou The Passenger. Si Cold Pursuit fait clairement partie du lot, il tire son épingle du jeu grâce à un humour noir bien distillé qui donne à certaines scènes une saveur particulièrement hilarante.

TEXTE SÉBASTIEN DALOZE

touchant vaut très certainement le coup d’œil. Sans émettre de jugement, il fait état des traditions étouffantes de l’univers des Roms et confronte une jeune fille moderne aux coutumes archaïques de sa communauté. Sans oublier de dépeindre avec précision la difficile rencontre entre deux mondes totalement différents.

L’HISTOIRE : Dans une station de ski

NOTRE AVIS : Ces dernières anNOTRE AVIS : En incarnant Sibylle, une jeune

NOTRE AVIS : Ce drame tendre et

Le réalisateur norvégien Hans Petter Moland a fait sensation en 2014 en signant un thriller noir et sanglant mettant en scène un père vengeur bien décidé à décimer des barons de la drogue les uns après les autres. Pour son remake hollywoodien, le réalisateur repasse derrière la caméra en remplaçant Stellan Skarsgård par un habitué du genre, Liam Neeson.

FEVRIER | MARS 2019

FILMS ET SÉRIES FILM

Adrift (En pleine tempête)

À mi-chemin entre le film d’aventure et le mélo sentimental, Adrift navigue parfois en eaux troubles. Si le suspens (inspiré d’une histoire vraie) mène bien sa barque, on a été nettement moins convaincu par l’histoire d’amour entre les deux protagonistes. Après un ouragan dévastateur, un couple se retrouve pris au piège de l’océan sur un bateau en ruines. À force de lutter et d’espérer, leurs liens n’en ressortiront que renforcés. Visuellement impressionnant, En pleine tempête (en VF) pêche trop facilement dans le sentimentalisme. Qu’importe, ce film reste une belle surprise qui mérite aisément ses deux étoiles.

SÉRIE

The Good Doctor

Enfant-prodige de Hollywood, Freddie Highmore n’a pas attendu le nombre des années pour nous dévoiler l’étendue de son talent, que ce soit dans des productions pour enfants (Charlie et la Chocolaterie ou Arthur et les Minimoys) ou en reprenant le rôle d’un serial-killer iconique dans la série Bates Motel. Désormais, c’est surtout dans la peau du docteur autiste Shaun Murphy que le grand public se fait une joie de le retrouver. Une prestation magistrale de l’acteur qui donne tout son sel à cette nouvelle série médicale des créateurs de Docteur House.

FILM

A Quiet Place (Sans un bruit)

Pour son premier essai derrière la caméra, John Krasinski (le mari de l’actrice Emily Blunt dans la vie comme dans ce film) s’essaie à l’horreur en nous livrant un survival movie maîtrisé de bout en bout. S’appuyant sur une idée scénaristique de génie (les créatures extraterrestres sont ici aveugles et réagissent au moindre bruit réalisé par les humains pour les exterminer), il plonge dans le quotidien oppressant d’une famille qui tente de survivre tant bien que mal sans faire le moindre bruit sur une planète Terre presqu’entièrement dévastée. Terreurs nocturnes assurées si tu regardes cela seul dans ton kot un long soir d’hiver!

SÉRIE

FILM

C.B. Strike

Mon ket

Mission Impossible Fallout

François Damiens s’est lancé un pari fou: celui de tourner un longmétrage entièrement en caméras cachées. Tout en scénarisant ses gags pour transformer le tout en véritable objet cinématographique. Si certaines séquences surpassent le summum de l’humour (la scène du fils qui fume devant une cliente médusée vaut son pesant de cacahuètes!), le tout manque de régularité tandis que certaines scènes semblent bien trop belles pour être vraies. Qu’importe: saluons l’audace de l’humoriste qui reprend pour l’occasion ses vieux tics de François l’Embrouille. Les fans seront ravis. Les autres, par contre…

Épisode après épisode, la saga Mission Impossible - portée à bout de bras par un Tom Cruise toujours bien en forme(s) - ne cesse de se réinventer et de repousser les limites de ses cascades toujours plus étourdissantes. Dans ce nouveau volet, Ethan Hunt passe la majeure partie de son temps à déjouer un complot international dans les rues de la Paris, avec à la clé un chouette coup de chapeau discret à la police française toujours ébranlée par les attentats de 2015. On ne s’ennuie donc jamais devant ce Fallout 100% action et bastons!

TEXTE SD

À l'heure des saisons à rallonge de la majorité des séries actuelles qui imposent parfois un binge-watching trop assidu pour l'étudiant consciencieux, on voit d'un bon œil l'apparition de quelques coffrets de séries ponctuelles qui ne comptent que quelques épisodes et ne demandent pas un investissement en temps trop important. Comme C.B. Strike, une série dans laquelle un détective privé salement amoché par la vie et avec une nette tendance à l'autodestruction se voit confier trois affaires distinctes. Chaque cas prenant place dans un épisode unique d'une heure. Charmant!

FEVRIER | MARS 2019

SÉRIE

Sharp Objects

Gillian Flynn est une habituée des adaptations cinématographiques de ses œuvres littéraires. Et si elle n’a écrit ‘que’ trois romans, ils ont tous été adaptés pour le petit ou le grand écran, avec des succès divers. Si Gone Girl a formidablement été filmé par David Fincher, on ne peut pas en dire autant de Dark Places, avec Charlize Theron dans le rôle principal. Cette fois, c’est à une mini-série de huit épisodes que nous sommes confrontés, avec aux manettes Jean-Marc Vallée, déjà derrière le succès critique mérité de Big Little Lies. Des valeurs sûres donc qui font de cette série un must du genre, soutenu par la prestation remarquable et surprenante d’Amy Adams, sortie de sa zone de confort pour ce rôle. FILM

Mamma Mia! Here We Go Again

En 2008 sortait sur les écrans Mamma Mia!, l’adaptation cinématographique de la comédie musicale à succès basée sur les plus grands succès du groupe suédois ABBA. Si l’effet de surprise, les chansons toujours dans l’air du temps et l’énergie communicative de Meryl Streep nous avait (en)chantés à l’époque, ce n’est plus vraiment le cas avec cette suite (qui fait également office de préquel) qui se révèle poussive tout le film durant jusqu’à un final plutôt enthousiasmant mais qui déverse son lot de surprises un rien trop tard.

FILM

Tully

Après les jouissifs Juno et Young Adult, le réalisateur Jason Reitman et la scénariste Diablo Cody remettent le couvert pour nous servir une comédie douce-amère sur un plateau. Dans Tully, Charlize Theron incarne une mère de famille dépassée qui ne voit pas l’arrivée prochaine d’un troisième enfant d’un bon œil. Sur les conseils de son frère, elle va donc accepter les services d’une nounou de nuit pour faire en sorte de survivre à cette maternité tardive. Réticente au début, elle va petit à petit se lier d’amitié avec Tully, pourtant âgée de vingt ans de moins qu’elle. La passe de trois est donc aisément franchie pour le duo qui se permet même un twist final des plus ingénieux!

FILM

Sicario - Day Of The Soldado

Den Skyldige (The Guilty)

Everybody Knows

Après le succès du premier film (signé Denis Villeneuve, Enemy et Prisoners), Sicario devient maintenant une franchise et change pour l’occasion de réalisateur. Exit aussi Emily Blunt qui n’a pas souhaité rempiler aux côtés de Josh Brolin et Benicio del Toro. On ne change pas d’univers: on suit de très près les terribles cartels de la drogue qui officient à la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Suite à leurs nouvelles procédures, la CIA se voit obligée de kidnapper la fille d’un de leurs chefs pour déclarer une guerre sanglante entre les cartels. Un film coup de poing aux images percutantes et aux scènes d’action ébouriffantes.

FEVRIER | MARS 2019

Il n’est pas courant qu’un film danois se retrouve dans les pages de notre magazine. Mais Den Skyldige (présenté en VO sous-titrée), après avoir conquis les spectateurs des festivals de Rotterdam et de Sundance, méritait franchement cette mention. Outre sa nationalité, ce polar présente l’originalité de se dérouler entièrement dans une centrale d’appels de secours, autour d’une seule et même personne: un policier qui va tout faire pour sauver une femme victime d’un kidnapping et impossible à localiser… Une unité de temps, de lieu et de personnage qui a été magistralement exploitée par le réalisateur. Un coup de maître.

C’est avec Une séparation, film sorti en 2010 que Ashghar Farhadi s’est fait connaître sur la scène internationale, raflant notamment un Ours d’Or à la Berlinale ainsi que le César et l’Oscar du meilleur film étranger au cours de la même année. Avec Everybody Knows, le réalisateur iranien s’envole pour l’Espagne où il met le couple Penélope Cruz/Javier Bardem aux prises avec un thriller familial de haute voltige. Alors qu’elle se rend au mariage de sa sœur, Laura se retrouve victime de l’enlèvement de l’un des membres de sa famille. Désemparée, elle accepte l’aide de son amour d’enfance.

SOPRANO «Je ne me prends pas la tête!»

Deux petites années après l’immense carton de L’Everest, Soprano est à nouveau au sommet avec un album où le rappeur français le plus populaire du moment jongle une fois de plus avec les styles et les rythmes. Rencontre sympa avec un gars qui ne se la pète pas et… se montre particulièrement bavard! CHRISTOPHE THIENPONT

PHOTOS

SOPRANO : Sur cet album encore plus

que sur les précédents, j’ai essayé de mélanger les genres comme la musique latino, la rumba, l’électro ou même du reggae (Rampanpan). Et puis ensuite de proposer d’autres morceaux où je développe des thèmes, où je me suis mis dans la peau de personnages afin de faire passer certains messages. Lorsque tu écoutes un album, je trouve qu’il est important qu’il puisse correspondre à différentes humeurs. Le matin, lorsque tu prends ta douche, tu préfèreras un morceau qui te met

la banane et tu vas écouter un titre comme À la vie à l’amour. Parfois, tu vas parler avec tes enfants de ce qui se passe au lycée et tu obtiens un morceau comme Fragile qui te permet d’ouvrir une discussion avec eux sur ce qui se passe à l’école. GUIDO : Très honnêtement, tu es un

excellent raconteur d’histoire… SOPRANO : Ça, mes collègues me le disent souvent. (rires) Je suis fan de séries. Mon nom de scène, il vient de la série Les Sopranos. J’adore l’imagination des mecs qui écrivent des séries. Il y a toujours des rebondissements. J’aime essayer de créer cela dans la musique en gardant une accessibilité pour les gens.

«En me glissant dans la peau de personnages, je peux faire naître des émotions» GUIDO : Il y a beaucoup d’histoires où tu

te mets dans la peau d’un personnage. Casanova par exemple. SOPRANO : Oui, ce n’est pas moi. Tu

l’as bien compris. Je fais passer des messages à travers des histoires. C’est beaucoup plus simple. Quand tu veux faire passer un message, il t’est alors possible de te mettre dans la peau d’un personnage sans aucune retenue; tu peux alors mettre cela sur le dos du personnage. C’est beaucoup plus simple. Dans le morceau Miracle, je joue le rôle d’un enfant malade qui demande à sa maman de ne pas s’inquiéter et dit que sa vie est un miracle. Si je l’avais fait en étant moi-même, j’aurais été une sorte de donneur de leçons. J’ai eu l’occasion de me rendre à l’hôpital pour rencontrer des enfants malades, essayer de leur donner des étoiles dans les yeux. Et lorsque tu ressors, c’est eux qui t’ont donné une leçon de vie. Ils relativisent sur leur cas, sont toujours bienveillants, essaient de te mettre à l’aise par rapport à leur maladie. Se mettre dans la peau de personnages, cela permet de faire passer certains messages et faire naître des émotions. GUIDO : Tu es sur tous les fronts avec

The Voice, ton nouvel album, une tournée à venir… Quel est ton secret pour garder une telle envie? SOPRANO : C’est très simple. Je FÉVRIER | MARS 2019

m’amuse et je ne me prends pas la tête. Tu sais, mon mode de vie n’a pas vraiment changé depuis mes débuts. J’ai les mêmes potes depuis des années, je conduis souvent les enfants à l’école. Je suis toujours le même gars qu’à mes débuts et je travaille beaucoup en famille. Dans ce métier, tout peut aller très vite et je veux en profiter à fond. Être juré à The Voice, ce n’est que du bonheur! Cette année, j’ai la chance de coacher des enfants comme les adultes. Je me suis régalé l’année dernière! Déjà, je m’entends super bien avec les autres coachs. Et surtout, les talents qui sont venus chanter sont extraordinaires. Tous! On a déjà tourné pour The Voice Kids 2019. C’est déjà même presque fini. Donc, en 2019… je serai coach pour les adultes et les enfants. C’est évidemment beaucoup de boulot, mais on n’a qu’une vie! GUIDO : Quel style de coach vas-tu

être pour les adultes? SOPRANO : Nous, on est là pour appuyer sur le bouton confiance. Je suis juste là pour leur dire qu’ils peuvent aller plus loin. Mon boulot, ce n’est pas de dire ce qu’ils doivent faire. C’est juste de leur amener de la confiance et d’essayer de les amener là où leur talent mérite d’être. Il y a bien sûr des candidats qui sont talentueux mais ne vont pas loin. Mais, cela reste un jeu et c’est inévitable. Il y a la pression. Certains candidats ratent leur audition. Parfois, comme coach, tu passes également à côté d’une très bonne audition.

«Je pense que j’ai un rôle à jouer en tant qu’artiste, une mission…» GUIDO : À travers ton attitude, on

sent que tu tiens à donner une bonne image et que tu respectes ton public. On est loin de l’image assez trash qu’ont certains rappeurs! SOPRANO : Je pense que j’ai un rôle à jouer en tant qu’artiste. Une mission. J’ai la chance de pouvoir faire passer des messages ou donner le sourire aux gens. Tu sais, j’essaie d’avoir un comportement lumineux, d’être inspirant, de donner l’exemple. Ce qui est beau dans l’urbain, c’est qu’il y a de nombreux styles de rap. Quelqu’un qui veut quelque chose FÉVRIER | MARS 2019

SOPRANO : PHOENIX (WARNER)

avec du texte un peu plus abstrait, il va trouver. Quelqu’un qui a envie de rouler un peu les mécaniques, il va écouter du rap gangster.

idées, je ne joue pas à FIFA, je fais de la chanson. Je compose, j’enregistre, j’écris énormément. Tous les jours.

GUIDO : IAM, ce sont des gens qui t’ont

va très vite… SOPRANO : Exactement! Tu ne peux pas te permettre de prendre une pause de six mois. C’est à cause – je ne dis pas grâce, mais à cause – d’Internet. Si tu n’as pas un nouveau morceau sur YouTube, que tu n’as pas d’actualité, il y a d’autres artistes qui viennent tous les jours. Mon disque, il est sorti il y a environ un mois. Pourtant, j’ai l’impression que cela fait au moins deux ou trois mois.

forcément influencé? SOPRANO : IAM, NTM, MC Solaar… J’ai grandi avec toute cette génération. C’est peut-être pour cela que j’aime bien mettre des thèmes dans mes morceaux. Peut-être plus que les jeunes d’aujourd’hui qui sont plus dans la forme, à jeter des mots tant que cela rime. GUIDO : Pas d’injures, ni de grossière-

tés sur tes albums. Un choix délibéré? SOPRANO : C’est de la pudeur, de l’éducation. Et puis, je sais très bien que mes enfants m’écoutent. Je suis toujours là à courir derrière eux dès qu’ils font une bêtise. Pourquoi estce que je ferais moi-même ce que je leur dis de ne pas faire? GUIDO : Tu as trois enfants. Comment

vivent-ils ta célébrité? SOPRANO : Ils ont grandi avec ça! Ils ont l’habitude. Je te dis la vérité, mes enfants, ils pensaient que tous les papas passaient à la télé! (rires)

«Pour me changer les idées, je ne joue pas à FIFA, mais j’écris des chansons» GUIDO : C’est déjà ton sixième album

solo!

SOPRANO : Eh oui, le temps passe. Ce-

la fait déjà un petit moment, en effet. C’est chouette la promo, mais j’ai déjà envie de rentrer en studio. J’ai de nouveaux thèmes. Mon fils, lorsqu’il veut faire une pause, il joue à FIFA. Moi, lorsque je veux me changer les

GUIDO : Dans la musique urbaine, tout

GUIDO : Quel est le message que tu

as voulu faire passer un appelant ton album Phoenix? SOPRANO : Le Phoenix, dans la mythologie, il renaît de ses cendres. Je voulais faire passer un message. Tu ne peux pas savoir ce qui va t’arriver dans deux ans, ou même dans les dix minutes. Il peut t’arriver un truc magnifique comme un truc horrible. À l’époque, je pensais que je n’irais pas bien loin. Aujourd’hui, j’ai vendu des millions d’albums, j’ai trois magnifiques enfants. C’est possible. GUIDO : Ce n’est pas un Français qui

a gagné le Ballon d’or. Tu n’as pas le seum?! SOPRANO : Non, Modric l’a mérité. Je suis Marseillais, le foot, je l’ai dans le sang. Zidane, Maradona, Courtois. Je les ai tous cités dans des chansons. Pour moi, il y a trois équipes qui ont gagné la Coupe du Monde. La France bien sûr, mais aussi l’équipe de Modric et la Belgique. Quand les Belges sont rentrés, c’était incroyable! Franchement, vous avez une magnifique équipe.

BALTHAZAR SONGS FOR HIPS!

Quatre longues années après le magnifique Thin Walls, Balthazar est de retour aux affaires avec un quatrième opus de très haut vol… Alors que l’on craignait un peu que Balthazar ne survive pas aux échappées en solitaire de ses deux têtes chercheuses, on retrouve le groupe au sommet de sa forme avec un disque aux accents funky. Rencontre avec Jinte et Maarten dans les locaux de PIAS. CHRISTOPHE THIENPONT GUIDO : L’album surprend par

son côté groovy. On est très loin du côté mélancolique et introspectif des deux albums précédents… MAARTEN : L’album précédent date d’il y a presque quatre ans. Nous avons entretemps été fort pris par nos différents projets solos. Et même si le futur de Balthazar n’a jamais été remis en question, il était dès le départ très clair pour nous que cela n’avait aucun sens de retravailler ensemble si c’était pour faire ce que nous avions déjà fait précédemment. JINTE : Nous sommes plus âgés et je pense que nous nous prenons 56

probablement moins au sérieux qu’avant. Fever est un album nettement plus léger et insouciant que Thin Walls ou Rats. Nous voulions éviter de nous répéter mais n’avions pas vraiment planifié d’enregistrer des morceaux plus funky. GUIDO : Le titre Fever est absolument

irrésistible et donne immédiatement le ton! MAARTEN : Cool! Le morceau Fever a été extrêmement important dans le processus de composition et d’enregistrement de l’album. Fever est sans conteste la pièce maîtresse

du disque, le morceau qui a donné la direction à prendre. Pour être honnête, nous avions commencé à composer et enregistrer quelques titres avant Fever, mais rien de vraiment convaincant. Et finalement, on se retrouve aujourd’hui avec un album pour faire la fête. Songs for hips. Des chansons pour les hanches!

Prendre du recul pour mieux se redécouvrir GUIDO : Pendant ces quatre années de

break, vous avez tous les deux été actifs au sein d’autres projets, pourquoi ce choix? JINTE : Découvrir les projets des autres membres du groupe a été extrêmement inspirant. D’une certaine manière, cela nous a permis de nous redécouvrir les uns les autres. J’ai été complètement bluffé par les deux albums de Warhaus. MAARTEN : En allant voir Jinte sur scène avec son projet J. Bernardt, j’ai pris une véritable claque. Ce break a été utile aussi afin de sortir de la routine et retrouver l’envie de FÉVRIER | MARS 2019

travailler les uns avec les autres. En travaillant chacun de notre côté, nous avons pu bosser sans pression. Cela nous a fait un bien fou aussi de nous produire dans des petites salles en solo plutôt que dans des grandes salles. JINTE : D’une certaine manière, cela m’a permis de redécouvrir à quel point Maarten est talentueux. Et j’étais impatient de retravailler avec lui et le reste du groupe. GUIDO : Vous n’avez jamais craint que

ces aventures en solitaire ne mettent à mal le groupe? MAARTEN : Franchement, non! Nous avons beaucoup tourné avec nos albums précédents – presque six années - et ressentions tous le besoin de souffler un peu avant de reprendre la route. L’air de rien, Balthazar est une grosse machine et pas mal de personnes dépendent de notre projet. Donc, la pression est bel et bien présente. Nous avons tous ressenti en même temps le besoin de prendre un peu de recul. Jinte et moi sommes des amis de longue date, passons évidemment des heures à bosser ensemble. Nous étions curieux de travailler chacun de notre côté et de découvrir le résultat. Le timing était juste parfait pour faire ce break. GUIDO : Ce nouvel album est produit par

Jasper Maekelberg (de Faces on TV), également un excellent ami… JINTE : Oui, c’était important pour nous de nous entourer de personnes que nous connaissons bien. L’album précédent avait été enregistré avec un Britannique. Cette fois, nous nous sommes entourés uniquement d’amis. Et cela s’est passé à merveille. Jasper a joué le rôle de catalyseur. Nous sommes amis depuis notre enfance, il est originaire de la même région que nous. Avec lui, tout coule de source. Nous partageons souvent les mêmes goûts, les mêmes idées. MAARTEN : Jasper a également travaillé sur nos projets solo. La connexion a été extrêmement bonne, et c’est exactement ce dont nous avions besoin. JINTE : Je pense que l’on peut comparer l’apport et la relation que nous avons avec Jasper avec celle de Radiohead et Nigel Goldrich. Ou George Martin et les Beatles. Il fait vraiment partie de l’équipe. FÉVRIER | MARS 2019

Un succès en Wallonie grâce à ‘La Trève’ GUIDO : Il y a eu du mouvement au sein

du groupe avec le départ de Patricia et l’arrivée de Tijs Delbeke… MAARTEN : Patricia a décidé de jeter l’éponge. Balthazar est un projet très prenant, et elle a décidé de ne pas continuer afin de pouvoir mener une vie plus calme et se consacrer à d’autres projets. C’est un choix de vie. Son départ ne nous a pas pris par surprise, il a été décidé et annoncé dans la sérénité. Elle nous avait avertis peu après la sortie de Thin Walls. Dans un premier temps, nous avons continué à quatre. Tijs nous a rejoints plus tard, mais pas vraiment afin de remplacer Patricia. JINTE : Ce serait manquer de respect vis-à-vis de Patricia que de dire qu’elle a été remplacée. Non, nous préférons parler de nouveau collectif. Nous sommes restés en très bons termes avec elle. Tu peux d’ailleurs entendre son quartette – le Cordette Quartet – sur l’album.

GUIDO : De nombreux lecteurs du Guido

Magazine ont découvert Balthazar grâce à la série La Trêve… MAARTEN : Grâce à cela, nous sommes enfin plus connus en Wallonie qu’en France (rires). La Trêve nous a apporté pas mal de notoriété. Au départ, c’est vraiment un coup de chance car cela n’a pas représenté de travail du tout. Les morceaux qui ont été utilisés pour les génériques des deux saisons sont des titres des albums Rats et Thin Walls et nous avons juste donné notre autorisation afin qu’ils puissent les utiliser. Depuis, on nous en parle de plus en plus souvent et nous donnons nettement plus d’interviews en Wallonie.

GUIDO : Vous êtes les deux leaders et

seuls compositeurs au sein du groupe. Pourtant, Simon Casier est également susceptible d’apporter des compos? MAARTEN : C’est vrai. Simon compose également pour son projet Zimmerman. Tu sais, nous avons toujours fonctionné ainsi en duo pour l’écriture. Deux compositeurs au sein d’un groupe, c’est déjà pas mal. En fait, je ne vois aucune raison de changer cela.

BALTHAZAR : FEVER (PIAS) 57

Soprano – Phoenix

Mark Knopfler – Down The Road Wherever

(WARNER)

Lorsqu’il évoluait avec ses copains de Psy 4 De La Rime, le jeune Soprano n’était alors qu’un rappeur parmi les autres. Et puis, au fil du temps et des albums qui passent, le Phocéen est devenu également chanteur. Le public ne s’y trompe pas, toutes générations confondues. Car Soprano a le don de fédérer les petits, les jeunes, leurs parents, voire même la génération des plus âgés autour d’une musique qui promène l’auditeur des sonorités électro à celles de la chanson française traditionnelle en passant par la pop. Il en va de même pour les textes. Soprano peut nous inviter à faire la fête comme se montrer plus introspectif lorsqu’il évoque sa tentative de suicide et la musique qui lui a permis de remonter le courant. Et puis, il aborde également des sujets qui lui tiennent à cœur. Celui de la disparité de plus en plus importante entre les nantis et les autres ainsi que le harcèlement scolaire avec la superbe chanson Fragile. Du beau boulot!

SOPRANO

THE 1975

The 1975 – A Brief Inquiry Into Online Relationships

TEXTE JM

(DIRT Y HIT)

Formé en 2002, The 1975 a mis près de dix ans avant de sortir un premier EP et un premier album, classé n°1 en Angleterre. Depuis, ils rattrapent le temps perdu puisque leur second essai connaît le même succès. A Brief Inquiry Into… est donc le troisième volet de la discographie du quatuor mancunien. Si le laser a trouvé sa place dans les bacs en fin d’année dernière, pas moins de cinq singles et vidéos nous ont été balancés pour nous faire patienter. L’hyper-connectivité, les dérives du XXIème siècle, l’isolement ou encore les nouvelles technologies sont les thèmes développés tout au long des quinze plages. L’approche musicale est quant à elle particulièrement éclectique. Si l’électro-rock-pop reste la marque de fabrique du groupe, au gré des titres, l’auditeur passe du jazz (Sincerity Is Scary, Mine) à la musique de film d’animation en passant par un hommage samplé à Joy Division (Give Yourself A Try). Nous avons adoré la très oasienne chanson de clôture de l’album.

(UNIVERSAL)

Lors de la sortie de son premier album solo, un sticker précisait ‘la guitare et la voix de Dire Straits’ mais au fil des (très bons) albums de Mark Knopfler, on a vu sa musique prendre ses distances par rapport aux fondamentaux du groupe. Son style flirtant bien souvent avec ceux de Chris Rea et de Chris De Burgh. Il aura fallu attendre son neuvième opus en solitaire pour saluer un certain retour aux sources de l’ex-leader de Dire Straits. Du blues, bien sûr, c’est la Guinness de notre Écossais, mais aussi deux plages aux accents celtiques et Matchstick Man, une petite perle de ballade acoustique. Et puis, il y a Trapper Man qui ouvre l’album. On y retrouve toute l’âme de Mark Knopfler: un rythme saccadé, une guitare sautillante et un solo à la JJ Cale, des chœurs discrets et efficaces et cette voix unique et reconnaissable entre mille qui a fait le succès de Dire Straits.

MARK KNOPFLER

MUSE

Nostoc – Skin In The Game (FONS)

Jamais entendu parler de Nostoc? Pas du tout étonnant. Créé en 1992 autour des frères Stan et Bart Reekmans, le groupe a connu une petite renommée après la sortie de deux, trois EP et un album paru au début du millénaire. Depuis, silence radio car les deux frères ont pris les chemins du théâtre et du cinéma. Et voilà qu’ils nous reviennent avec le second et superbe Skin In The Game. Dès la première écoute, on ressent la présence du grand écran et l’atmosphère des pubs enfumés des années soixante. Le blues, les deux frères ne le jouent pas, ils le vivent. Et ce blues crade est teinté de sonorités latinos, ce qui n’est pas sans rappeler le regretté Mink Deville. Guitares en distorsions, trompettes, percussions à la sud-américaine et orgue Hammond pour accompagner un chant qui ne déplairait pas à Carlos Santana.

NOSTOC

MICHEL POLNAREFF

Muse – Simulation Theory

Michel Polnareff – Enfin!

(WARNER)

(UNIVERSAL)

Depuis The Resistance, il n’est pas aisé de chroniquer objectivement les sorties de Muse. Simplement parce les fans de la première heure attendent un retour aux fondamentaux alors que d’autres salueraient des prises de risques, voire des expérimentations. Alors, tant pis, abandonnons l’objectivité et laissons parler les sentiments personnels. De la première à la dernière minute, la voix de Matthew Bellamy est au top et souvent accompagnée de chœurs symphoniques du plus bel effet. Les arrangements, parfois un peu pompeux, sont réellement solennels et collent à l’univers sombre qui baigne la galette. Mais, reconnaissons quelques plages plus faibles comme Something Human ou Blockades qui ne sont que de pâles parodies de ce que le trio proposait à son début de carrière… mais qui ravira sans nul doute les premiers fans.

La toute grande majorité des lecteurs de Guido n’était pas née à la sortie de l’album précédent de celui qui s’est auto-proclamé L'Amiral. Il y a 28 ans, le roi Baudouin vivait ses dernières années et Mitterrand assurait la présidence française. Nous commencerons par souligner le titre de l’album, Enfin!, comme si la terre entière attendait le retour du messie. Ensuite le mauvais goût de la pochette et de ce cadenas, comme si les chefs-d’œuvre de Polnareff étaient bien gardés… Mais, à moins de s’appeler Christophe ou Paul McCartney, Polnareff nous donne la certitude qu’on ne peut être et avoir été. Le dernier venu de la discographie de Polnareff est simplement indigeste. Il s’ouvre sur un instrumental de dix minutes kitschissime qui annonce que le pire est à venir. Restons-en là car il ne nous appartient pas le droit de briser davantage le travail d’un artiste qui a tant apporté à la chanson française.

FEVRIER | MARS 2019

Radio Elvis – Ces garçons-là

Biezen – Summer Of Red Roses

Sweet Jane – The Roots Of Her Soul

(PIAS)

STARMAN RECORDS)

(ANORAK)

À ne pas confondre avec Roméo Elvis… Après le premier Conquêtes élu en 2017 ‘Album révélation’ aux Victoires de la Musique, il est évident que le toujours délicat second essai était attendu avec intérêt. Plus direct, plus épuré, un peu moins pop et plus électro-rock, mais toujours aussi bien écrit. Voilà résumé en une seule phrase l’univers de Ces garçons-là. Le trio emmené par Pierre Guénard ne rejette pas ses influences. Les Français restent marqués par les Américains de Television et des Talking Heads mais aussi par de grosses pointures de l’Hexagone. Noir Désir, Louise Attaque et Bashung pour la puissance et Manset pour les mots. Les mots, incontestablement l’ADN de Radio Elvis. Ils explosent par leur spontanéité et leur simplicité pour être plus forts et poignants. Ces garçons-là écrivent une deuxième très belle page de leur histoire.

R A D I O E LV I S

LOU DOILLON

Lou Doillon – Soliloquy (UNIVERSAL)

Après l’inaugural Places en 2012, confié aux soins d’Etienne Daho, puis Lay Low trois ans plus tard, voici donc Soliloquy, troisième album d’une auteure/compositrice/interprète qui bouscule ses habitudes, qui tourne le dos à son confort et se remet en question. Oubliés - pas totalement – la guitare acoustique et les arrangements folk des débuts. Lou Doillon a composé ses nouveaux titres en tournée et enregistré les démos dans l’urgence. Confiées en grande partie à Benjamin Lebeau, la moitié de The Shoes, elles ont subi un véritable choc thermique après le collage d’arrangements électrifiés. Écoutez Burn, le single paru en éclaireur. Si vous succombez à ce morceau ardent, à ces guitares post-punk qui grondent derrière la voix rauque d’écorchée de Lou, alors explorez l’album dans ses moindres détails. Il vaut le détour.

FEVRIER | MARS 2019

Un petit tour dans le Nord du pays nous permet de rencontrer Biezen, un groupe derrière lequel se cache Erik van Biezen, le fidèle bassiste de Gorki, l’un des combos flandriens les plus en vue. Après un premier essai paru en 2016 (The Birds Return), Erik et ses compères se rappellent à notre souvenir. C’est la découverte du single I Remember You qui nous conduit naturellement à poursuivre l’exploration de la galette. Un single d’une longueur inhabituelle (6'20"), écrit en hommage au chanteur de Soundgarden, le regretté Chris Cornell. La voix chaude de van Biezen, épaulée par celle d’Eline Aussems, fait merveille sur des arrangements ciselés. Biezen côtoie un Nick Cave au mieux de sa forme. Si l’album reste d’excellente facture, une lassitude s’installe malheureusement rapidement. Mais quel single!

BIEZEN

T I WAYO

Tiwayo – The Gypsy Soul Of Tiwayo (BLUE NOTE)

Incontestable ment la claque de ce début d’année. Loin des standards pop ou des musiques urbaines, on découvre encore quelques ovnis dont la musique et l’âme ne font qu’un. À la croisée des chemins de Janis Joplin et Otis Redding, humant bon les sonorités du Mississippi et celles du Sud des États-Unis, nous découvrons Tiwayo. Pas mal de RnB et de soul, une bonne dose de jazz, une bonne tranche de gospel, quelques cuillerées de reggae et de blues. Voilà la recette de celui qui sans nul doute est appelé à encore faire parler de lui. On pourrait imaginer un artiste découvert dans un bar de Memphis ou de la Nouvelle-Orléans. Si Tiwayo a roulé sa bosse aux quatre coins des States et à Haïti, c’est la rue et les couloirs du métro parisien qui ont forgé sa voix cassée et éraillée. En signant dès son premier album sur le label Blue Note, Tiwayo est d’ores et déjà assuré de bénéficier d’un environnement très qualitatif.

Décidément, les Liégeois ont la bougeotte. L’an dernier, c’est Lylac qui nous raconte sa découverte de l’Amérique profonde au travers de l’excellent The Buffalo Spirit. Fin 2018 également, l’auteure-compositrice-interprète Christel Mignolet, autrement dit Sweet Jane, nous invite à découvrir les grands espaces australiens. Né d’un voyage au pays des kangourous, The Roots Of Her Soul nous raconte l’histoire d’une belle aborigène et son parcours initiatique. Celle-ci nous relate son lâcher-prise pour retrouver la sérénité qui laisse entrevoir un ciel dégagé et étoilé. La voix douce et chaude de Sweet Jane nous prend par l’oreille et nous emmène à la rencontre de son univers folk, un monde chaleureux et lumineux qui colle au sable brûlé de ce pays lointain. Notons que les superbes arrangements sont signés Sacha Toorop… encore un Liégeois.

SWEE T JANE

ZAZ

Zaz – Effet miroir (WARNER)

Étonnant de découvrir un sticker collé sur la pochette annonçant The #1 french singer in the world is back? Pas vraiment quand on sait que la dernière tournée de Zaz a couvert vingt-cinq pays et que la moitié de ses ventes sont faites en-dehors de l’Hexagone. Le monde entier est donc le terrain de jeu d’Isabelle Geffroy. Des considérations importantes qu’on retrouve dans ce quatrième album de Zaz. Bien sûr, l’artiste est une représentante en vue de la chanson française de qualité, mais ce sont les arrangements de ses chansons qui lui confèrent cette étiquette multiculturelle. À l’image de ce très latino Qué vendra, des sonorités africaines de Pourquoi tu joues faux ou des arrangements rock de toutes ses chansons rythmées. Il faut savoir que la chanteuse est accompagnée des rockeurs belges de Triggerfinger. Sans aucun doute, l’album le plus abouti de la jeune carrière de Zaz.

Champignac

Les Nombrils

ENIGMA

TOME 8: EX, DRAGUE ET ROCK'N'ROLL!

Dans cette nouvelle parution de chez Dupuis, on découvre que les aventures du fameux comte de Champignac ne se limitent pas à accompagner Spirou et Fantasio… En effet, on entrevoit ici un épisode de la jeunesse du comte, lors de la seconde guerre mondiale alors que la Belgique et la France sont aux mains des nazis. Le jeune Pacôme de Champignac, scientifique expert en champignons, reçoit une étrange missive cryptée, qu’il s’empresse de déchiffrer. C’est en fait un message de son ami de longue date Black qui lui demande de venir en Angleterre au plus vite afin de mener des recherches secrètes en compagnie du professeur Alan Turing et ainsi déjouer la machine nazie Enigma… Le scénario de cet album raconte une histoire vraie, l’invention de l’ordinateur par le professeur Alan Turing lors de la guerre vue par les yeux du comte que nous connaissons si bien de par les aventures de Spirou et Fantasio. On a beaucoup aimé cet ouvrage car on y mêle fiction et réalité de manière très naturelle. La qualité du dessin est excellente et, bien que le scénario soit assez sérieux, les scénaristes sont parvenus à le garder intéressant et captivant. Seul bémol, les explications sur le codage et la technicité de cette mission sont à mon avis un peu trop durs à comprendre pour les plus jeunes d’entre nous, réservant cet album à un public un peu plus âgé. De Beka et Etien

Les Démons d'Alexia TOME 5 : LE SANG DE L'ANGE

Exorcisme de haut niveau, sorcellerie, équilibre entre magie blanche et magie noire… À peine la première planche est lue, Alexia vous a déjà envoûté! Engagée au CRPS (Centre de Recherche de Pouvoirs Surnaturels), cette jeune femme curieuse et téméraire va devoir faire face aux apparitions surnaturelles les plus tordues, ainsi qu’à ses propres démons. Car nous avons tous une part plus sombre qui sommeille en chacun de nous. Et tout dépend de la manière dont nous l’apprivoisons. Qu’est-ce que cache la zone 85 du CRPS, où 42 scientifiques sont morts le 21 décembre 1985? Un sortilège touche-t-il toute la descendance des sorcières de Salem, dont Alexia fait sans doute partie? La ville Yorthopia, une entrée au monde des adeptes à la magie, est-elle seulement une légende? Le quotidien d’Alexia est rythmé durant sept tomes par ces mystères qu’elle est bien décidée à résoudre, au risque de sa propre vie. Du même auteur que la série Marsupilami, Vincent Dugomier a encore réussi à nous attacher à ses personnages, et a créé une curiosité dévorante chez les lecteurs. Et ceci dès la date d’apparition du premier tome en 2011. Aujourd’hui, sept tomes couvrent la série, terminée, Les Démons d’Alexia. De Ers et Dugomier 60

Champignac

Les Nombrils

ARTICLE RÉALISÉ EN COLLABORATION AVEC LE KOT BD

KOT BD > RUE DES BLANCS - CHEVAUX, 48 > 1348 LOUVAINLA-NEUVE

Il est loin le temps où tout le monde considérait Karine comme une victime! Depuis le tome 5, elle est devenue une vedette, ce qui déplait fortement à Jenny et Vicky. Entre Dan et Albin, John John et James, Mégane et JeanFranky, on ne sait plus où donner de la tête! L’histoire au fil du temps adopte une tonalité légèrement plus grave, et l’histoire n’est pas prête de se terminer. Karine apprécie de plus en plus son succès et est fière de l’exhiber face à Vicky, qui n’a pas toujours été tendre. De son côté, cette dernière rêve de devenir la reine du lycée, être la plus jolie en toutes circonstances et avoir les mecs à ses pieds. Pour cela, elle va tenter de se débarrasser de Jenny… L’évolution des Nombrils est évidente. Les auteurs ont développé une véritable histoire, avec des personnages de plus en plus compliqués et intéressants. On a parfois reproché à la BD de faire de l’hypersexualisation. Mais ils s’en défendent, en affirmant employer des stéréotypes de l’époque, pour ironiser la manière dont les jeunes filles nombrilistes peuvent se comporter. En mettant en intrigue des jeux de séduction et de pouvoir, on découvre de nouvelles facettes des personnages. Jenny est-elle vraiment aussi stupide qu’elle y parait? Vicky est-elle réellement si méchante ou cela cache-t-il un complexe d’infériorité? Et Karine la victime, ne rêverait-elle pas tout simplement du succès, comme le vivent ses deux super copines? De Delaf et Dubuc

PLUS D'INFOS SUR KOTBDLLN. JIMDO.COM

Les Démons d'Alexia

Lou

Lou TOME 8 : EN ROUTE VERS DE NOUVELLES AVENTURES

Le Kot BD vous présente le tome 8 de Lou: En route vers de nouvelles aventures. Lou, suite à de nombreuses questions existentielles qui vont germer dans son esprit, va commencer un road-trip en solitaire. Elle va faire de nouvelles rencontres, sans toutefois négliger ses amis les plus proches. C’est un superbe tome de Julien Neel, où l’on retrouve cette héroïne qui nous ressemble. On se reconnait en cette jeune fille qui fait trop la fête, doute de ses sentiments et n’ose pas dire «Je t’aime». Les paysages sont lumineux et nous font rêver. On est immergé dans un monde plein de couleurs, sans communications, où le personnage se recentre sur lui-même et les autres. Cet album, comme les deux derniers, reste encore un peu en parallèle de la vie réelle. Mais malgré un nouveau voyage pour Lou, aucune réponse quant aux énigmes n’est proposée. On ressent une profonde frustration à la fin du tome, qui nous donne envie de lire le suivant. La fin d’une première saison, où grandir et découvrir avec Lou reste toujours un plaisir. De Julien Neel FÉVRIER | MARS 2019

JOBNEWS

"Les nouvelles du marché du travail" UNE SÉLECTION D'INFOS RELATIVES AUX JOBS

PLUS DE JOBNEWS SUR WWW.GUIDO.BE

Un nouvel outil pour faciliter ta recherche d'emploi

À l'heure de chercher un premier emploi, l'étudiant peut se vanter d'avoir acquis certaines connaissances via son diplôme, mais peut-il pour autant se targuer de se connaître lui-même? Pour savoir si tu as l'âme d'un leader, l'esprit analytique ou si tu es un commercial-né, le nouvel outil proposé par Student.be te sera d'une grande utilité avant de foncer tête baissée vers le marché du travail. Grâce à Kazi, la tâche des futurs ex-étudiants est on ne peut plus simplifiée. Grâce à un test de 61 questions à choix multiples, l'étudiant découvre ses quatre caractéristiques principales (challenger ou orienté résultats, visionnaire ou stratège, harmonieux ou ambitieux…) afin de se décrire plus facilement lors d'un entretien d'embauche ou de viser une entreprise davantage en accord avec ses aspirations profondes. Quinze minutes de ton temps pour parfaire ta recherche d'emploi, ça vaut le coup, non? INFOS : WWW.STUDENT.BE/FR/ICHEC/TALENT

Les salons Études et Professions débarquent près de chez toi

Si tu penses déjà à ta carrière future ou si tu veux simplement te réorienter, sors immédiatement ton agenda car les Salons Études et Professions du SIEP sont de retour. Du 22 au 23 février à Namur, du 14 au 16 mars à Liège ou les 22 et 23 mars à Tournai. Au cours de ces événements, des exposants compétents et des démonstrations de métiers sont au programme autour de cinq espaces de découvertes: Information-Orientation (pour guider et orienter les visiteurs dans leur recherche), Études (pour découvrir l'éventail des filières de l'enseignement supérieur et universitaire), Emploi-Formations (pour présenter les métiers qui te conviennent le mieux), International (pour des stages à l'étranger ou un meilleur apprentissage des langues) et Jeunesse (culture, loisirs, logement, santé…).

Et si tu travaillais à… Walibi?

Comme chaque année à la même période, le parc d'attractions wavrien se lance à la recherche de nouveaux collaborateurs pour entamer sa nouvelle saison qui débutera le 6 avril. Onze profils différents sont proposés pour les saisonniers: collaborateur polyvalent en restauration ou cafétéria, cuisinier, opérateur polyvalent pour les attractions, enquêteur, agent d'accueil, collaborateur polyvalent en vente, responsable/coordinateur boutique, agent de propreté ou secouriste. Outre ces profils, des jobs d'étudiants sont également proposés pour ceux qui aimeraient passer un de leurs mois d'été à travailler à Walibi. Si tu veux compléter la Whappy Team de Walibi Belgium, tu peux postuler en direct en vidéo en surfant sur le lien ci-dessous.

INFOS : WWW.WALIBI.BE/FR/JOBS INFOS : HTTP://SALONS.SIEP.BE

Tu es à peine entré dans ton cursus universitaire, inutile donc de te ruer vers LinkedIn, le réseau social professionnel qui facilite les contacts entre employés et employeurs du monde entier. Et si tu faisais alors la connaissance de JobIRL, un réseau social professionnel pensé pour les jeunes? Son objectif: faciliter les échanges entre les étudiants et créer des passerelles vers le monde du travail. Grâce aux témoignages divers d'employés, les étudiants peuvent se faire une idée précise des orientations à privilégier ou non pour arriver à la carrière qu'ils espéraient. Pour le moment, peu de Belges semblent avoir été séduits par le concept, il est donc temps d'y remédier, non?

INFOS : WWW.JOBIRL.COM FÉVRIER | MARS 2019

TEXTE SÉBASTIEN DALOZE

JobIRL, le LinkedIn des étudiants

MON JOB D'ÉTUDIANT

verre dans le bar de la marque et puis on rentrait. Les soirs de nocturnes, on se relayait entre 18 et 20h pour prendre 30 minutes de pause avec un sandwich offert et à 22h, les portes fermaient.»

Avantages de ce job d'étudiant? «Le salaire!»

Inconvénients de ce job d'étudiant?

AU SALON DE L'AUTO Au cours de cette année académique, nous partons à la rencontre de jobistes étudiants à travers le pays. Pour en savoir plus sur leur expérience et leur quotidien. Pour ce numéro, nous avons rencontré Guénaëlle, qui a travaillé en tant qu'étudiante au Salon de l'Auto de Bruxelles. SÉBASTIEN DALOZE

«Il faut faire preuve de patience avec les clients impolis. Certains se permettent de traiter les informants comme des moins que rien et il faut garder son calme. Il faut aussi savoir résister à la pression et à la fatigue car 12 jours, c’est très long, surtout les week-ends et les soirs de nocturnes. La fatigue qui s’accumule et la compétition que la marque plaçait entre les différents informants étaient aussi néfastes. Tout le monde doit être le meilleur informant, quitte à descendre les autres. Cela gâche un peu l’ambiance du Salon.»

Facile à combiner avec les études?

«Cette année-là, oui, puisque je n’avais pas d’examen. Les autres années, je ne l’aurais pas fait.»

Première expérience de jobiste?

«Non, chaque année, je travaillais comme animatrice dans une plaine de jeux durant l’été. Ce n’était pas du tout la même chose…»

Pourquoi un job au Salon de l'Auto?

«Je n’avais pas d’examen au mois de janvier et l’information circulait à l’IHECS où j’étudiais qu’on pouvait participer au Salon. Le salaire m’attirait, l’expérience pouvait également être intéressante.»

En quoi consistait ce job?

«Je présentais quatre modèles de voiture et devais convaincre les potentiels clients de créer une fiche avec leurs coordonnées et les informations sur la voiture de leur choix.» 62

Une journée-type de travail?

«J’arrivais vers 8h15, on recevait un petit-déjeuner sur place avant le débrief du matin durant lequel on disait quels avaient été les meilleurs informants de la veille, comment se passait le salon pour la marque etc. À 9h50, on retrouvait notre équipe pour un mini débrief d’équipe et à 10h, les portes ouvraient. Aux alentours de midi, on se relayait pour nos 45 minutes de pause. Le restaurant qui nous préparait à manger était à 10 minutes du stand, on devait donc courir. Les jours normaux, à 18h, les portes fermaient, on buvait un

PRÉNOM : GUÉNAËLLE ÂGE : 24 ANS ÉTUDES : MASTER EN RELATIONS PUBLIQUES JOB : INFORMANTE AUPRÈS D'UNE MARQUE DE VOITURES LIEU : SALON DE L'AUTO

FÉVRIER | MARS 2019

POSTULER

La bonne réponse:

Réponds de façon honnête et sans hésiter. Pioche les points forts qui sont, selon toi, les plus importants pour le job en question.

"QUELS SONT TES POINTS FAIBLES?" La mauvaise réponse:

LES BONNES RÉPONSES POUR TON

ENTRETIEN D’EMBAUCHE Lors d’un entretien d’embauche, tu dois répondre à un flot incessant de questions. Quelle est la meilleure réponse à donner? Et que faut-il éviter de dire? GUIDO te donne un aperçu des bonnes et des mauvaises réponses. HERBERT DE PAEPE

Une astuce que beaucoup de postulants adoptent en réponse à cette question est de répéter leurs points forts, d'une manière quelque peu camouflée. À éviter impérativement! Comme de se déprécier à l'infini jusqu'à devenir transparent.

La bonne réponse: Ici aussi, on prône l'honnêteté. Sans être exagérément sévère envers toi-même, tu peux avouer sans rougir ne pas maîtriser le néerlandais ou avoir un problème avec les chiffres. Si tu dissimules tes points faibles, ceux-ci risquent un jour ou l'autre de percer au jour.

"AVEC QUELLE TYPE DE PERSONNALITÉ TE VOIS-TU LE MIEUX COLLABORER?" La mauvaise réponse:

Ne commence pas à énumérer les traits de caractère de tes copains, frères, sœurs ou petit(e) ami(e). Tes collègues ne doivent pas être des amis, ni même le devenir. Ce qui compte, c'est de bien travailler ensemble. Cela surpasse les affinités personnelles.

La bonne réponse:

Les collègues collaborent de manière fructueuse quand ils sont complémentaires. Esquisse donc le portrait d'une personne qui maîtrise les domaines dans lesquels tu te sens moins à l'aise.

"DIS-M'EN PLUS SUR TOI" La mauvaise réponse:

Non, ceci n'est pas une invitation à débiter année après année ta biographie, en commençant par tes premiers souvenirs d'enfance. Évite également de parler de ta vie amoureuse. Enfin, cela n'intéressera certainement pas le recruteur de savoir que tu es parti en Suisse avec tes parents à l'âge de 13 ans.

La bonne réponse:

Essaie de te décrire le plus fidèlement possible en une à deux minutes, en mentionnant de façon concise tes origines, ton parcours scolaire, ton expé-

FEVRIER | MARS 2019

rience, quelques traits de ton caractère et tes attentes au cours de ta future carrière.

"QUELS SONT TES POINTS FORTS?" La mauvaise réponse:

Il est inutile d'être trop modeste, sans pour autant faire le vantard. Ne te lance pas trop de fleurs, mais évite aussi de répondre dans un éclat de rire que tu n'as pas de point fort. Ce n'est certainement pas le moment de citer tes points faibles, car cette question risque de suivre. 63

SMARTEX

MONTRE-MOI TON T-SHIRT ET JE TE DIRAI QUI TU ES!

Ce mois-ci, nous mettons à l’honneur Loïc Dejalle dans notre rubrique ‘Young Staters’. Actif dans l’impression de textiles depuis presque dix ans, il nous raconte les différentes étapes-clés de son parcours d’entrepreneur. SÉBASTIEN DALOZE En 2010, Loïc commence comme indépendant complémentaire. «J’avais 26 ans quand j’ai investi dans ma première imprimante pour printer mes projets pour des amis. Mon bureau, c’était une pièce de 8 m² dans un appart que je louais à Herve.» Deux ans plus tard, il loue son premier atelier/showroom de 60 m² partagé avec une société de lettrage, à Battice. «Cela me permettait de pouvoir recevoir les clients afin de montrer les produits, d’avoir un peu plus de crédibilité aux yeux des grosses sociétés.» En 2014, Loïc passe indépendant à titre principal. Un an après, il déménage sur Liège et, dans l’objectif de développement, achète un ancien garage à cinq minutes du centre qu’il transforme entièrement pour y aménager l’atelier et le 64

showroom ainsi que des bureaux à louer. C’est à ce moment-là qu’il décide de scinder la partie communication et la partie personnalisation textile en s’associant avec deux de ses amis, un webmaster et un graphiste. «On a créé Smartcom, une agence de communication qui reprend les projets graphiques et le développement de sites web.» Depuis 2016, ils développent des projets web-to-print, une collaboration avec la marque belge éthique Stanley/Stella… GUIDO: Explique en quelques mots le concept de Smartex… LOÏC : D’une manière générale, on peut décrire Smartex comme une société spécialisée dans le domaine du textile premium personnalisé. Nous collaborons avec des marques de textiles à personnaliser destinés au retail, merchandiFÉVRIER | MARS 2019

YO U N G S TA R T E R S

«Adolescent, je personnalisais déjà des T-shirts avec des applications collées au fer à repasser pour des potes!» sing, vêtements d’entreprise. Plus de 50% du textile vendu est certifié 100% coton organique ou polyester recyclé. Nous favorisons également la production/personnalisation en circuit-court. Pas de sous-traitance avec l’Europe de l’est, l’Asie, … Tout ce service réfléchit de manière éthique et responsable. GUIDO: Pourquoi avoir eu envie de te tourner vers la personnalisation textile? LOÏC : Je trouvais intéressant de pouvoir rendre un produit unique personnalisé. Adolescent, je personnalisais déjà des T-shirts avec des applications collées au fer à repasser pour des potes! (rires) Je trouvais ça cool. Chaque projet est unique, on n’a jamais le temps de s’ennuyer! J’étais attiré par le branding et le fait de rendre un produit unique. Je répondais ainsi à un certain besoin d’appartenance des groupes et collectivités. GUIDO: Aujourd’hui, les sites de personnalisation textile pullulent sur Internet, qu’est-ce que Smartex a de plus que les autres? LOÏC : Smartex se différencie des autres par la qualité du service et du textile. En effet, nous travaillons uniquement avec des produits de qualité. On propose un service complet en allant de la création d’un logo avec un graphiste en passant par les différents types d’impression. Le showroom est également un sérieux atout, les gens viennent voir les textiles, les essayer. Le côté magasin physique rassure les clients. On ne se cache pas derrière un www. On développe également nos solutions web-to-print, ce qui va également être un bel atout pour des projets merchandising afin de pouvoir travailler sur les deux fronts. GUIDO: Imaginons qu’un cercle étudiant fasse appel à vos services, que pourrais-tu leur proposer? LOÏC : On propose des student packs pour les baptêmes, avec création de visuels pour le print. Pour les hoodies pour les facs, on travaille également des prototypes afin que les comités puissent pousser les ventes FÉVRIER | MARS 2019

sur les événements. Helmo Gramme a battu son record de vente grâce à ce procédé en 2018! GUIDO: As-tu rencontré des difficultés à lancer ta propre entreprise ? LOÏC : Le plus difficile est de se faire un nom. Il faut aussi calculer juste et ne pas oublier certains frais, créer une procédure de commande, de gestion de projet et minimiser les pertes de temps. GUIDO: Tu n’es pas employé, quels sont les avantages, inconvénients de la vie d’indépendant? LOÏC : Le plus gros avantage, c’est de pouvoir organiser son temps, c’est top. Entre le boulot et le privé, ce n’est pas toujours évident à gérer avec des enfants en bas âge. Cela nous ouvre aussi des portes et nous amène à faire des rencontres intéressantes. Du côté des inconvénients, il ne faut pas compter ses heures, les clients prennent pour habitude de ne plus vouloir attendre. Le stress, c’est donc pour toi! (rires) GUIDO: Combien comptes-tu d’employés? LOÏC : Smartex aujourd’hui, c’est une équipe de 5 personnes. Le but est de créer une chouette team afin de faire un travail efficace. L’ambiance au bureau est très importante afin que chacun donne le meilleur de soi-même. C’est bateau, mais il faut savoir se faire entourer pour avancer. GUIDO: Quelles sont tes principales satisfactions à être ton propre patron? LOÏC : D’avoir développé ce projet à partir d’une feuille blanche et de voir le chemin parcouru et surtout se projeter vers de nouveaux objectifs qu’on définit avec la team.

The Good Tee: un nouveau projet unique pour donner carte blanche aux artistes de tous bords Non content de se positionner avec Smartex en bonne place sur le marché de la personnalisation textile, Loïc fourmille de nouvelles idées pour démultiplier ses activités. Dernière en date: The Good Tee, un concept qui propose aux artistes de créer et développer leur propre collection de vêtements à travers une plateforme web-to-print. Le but? Collaborer avec des artistes et faire découvrir leur univers au grand public sur un support universel: le textile. Selon Loïc, «La force de ce concept unique réside dans l’alliance d’un textile d’une qualité premium, éthique et bio et d’une technique d’impression de qualité, le tout développé et personnalisé dans notre atelier liégeois.» The Good Tee a développé une plateforme web-to-print. Une fois le T-shirt commandé en ligne, le vêtement est imprimé et envoyé chez le client. «On a eu l’occasion de mettre en place un pop-up dans les Galeries Saint-Lambert pendant les fêtes de fin d’année, le projet a été un succès.» Si bien que d’autres expériences en magasin physique sont à venir en cette nouvelle année… La mayonnaise a bien pris, si on en croit le nombre de collaborations déjà à mettre à l’actif de ce nouveau projet. Comme celle de Claire De Regge (une mannequin liégeoise), une des collections qui se vend le mieux car très féminine et discrète. Dans le registre de l’humour, on épinglera Badjawe qui déclinait déjà ses visuels ‘wallons’ sur des magnets ou des cartes postales ou La Patate. «On est toujours à la recherche de nouveaux talents confirmés ou débutants, le but est que ça puisse plaire!» PLUS D’INFOS SUR WWW.THEGOODTEE.SHOP

Interview SOPHIE STREYDIO GROUP HR DIRECTOR DE PURATOS Qu’avez-vous fait comme études? J’ai obtenu un diplôme d’Ingénieur commercial de l’IAG à Louvain-laNeuve (aujourd’hui ESL : Economics School of Louvain). Je souhaitais faire des études très larges qui permettaient une ouverture à toutes les dimensions du business. Quels étaient vos attentes et espoirs au sortir de vos études? Mon objectif était de rentrer dans le consulting en management. Je souhaitais travailler avec différents clients, sur différentes problématiques, éventuellement dans différents pays. La variété de ce métier le rendait très enrichissant sur le plan personnel. J’avais réalisé un mémoire sur la transition de la Direction du personnel vers la Gestion des ressources humaines. C’était assez novateur pour l’époque, et j’aspirais à pouvoir appliquer concrètement sur le terrain, les concepts qui y étaient développés. Quel a été votre premier Job? J’ai été engagée sur base et dans le cadre de mon mémoire par A.T. Kearney, pour faire ce dont j’avais toujours rêvé, du consulting en management. J’ai pu y développer et implémenter des concepts autour de la GRH, qui en était à ses balbutiements, et qui était d’ailleurs toujours appelée à l’époque, Direction du personnel.

PURATOS Puratos est un groupe international avec un assortiment complet de produits et solutions innovants dans les secteurs de la boulangerie, pâtisserie et chocolat. www.puratos.be

Vous souvenez-vous de ce que vous avez fait de votre premier salaire? Mon premier salaire m’a donné un très grand sentiment de liberté et d’indépendance. Je me souviens m’être dit que j’allais pouvoir m’acheter ma première voiture. J’en ai un souvenir très précis, j’ai sauté de joie et partagé mon bonheur avec ma famille. C’est important de s’en rappeler, ce sont des souvenirs qui construisent. Il ne faut jamais être blasé. Quels ont été les facteurs déterminants qui vous ont permis d’être engagée ? Premièrement, mes études m’ont beaucoup aidée. Ensuite je pense avoir montré beaucoup d’enthousiasme, de volonté à faire bouger les choses, et surtout de créativité à mes futurs employeurs. Mon mémoire, dans lequel je me suis investie pleinement, a certainement fait la différence. Un membre du jury est devenu mon premier employeur. Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui se lancent dans la vie active (sur le marché de l’emploi)? Il est très important de faire de bonnes études, mais la capacité à être créatif me semble être encore plus déterminante. Le QE est devenu au moins aussi important que le QI. Développez vos capacités d’adaptation, des aptitudes au changement, et apprenez à vous intégrer harmonieusement pour pouvoir travailler en équipe. Chaque entreprise a sa culture propre, il faut donc écouter et observer pour l’appréhender au mieux.

Vous voulez une bonne recette pour réussir votre carrière ?

L’esprit d’équipe, ça compte pour nous. Tout comme la qualité du travail bien fait et l’innovation qui font partie de notre quotidien. Alors découvrez vite les ingrédients pour stimuler votre enthousiasme professionnel... Chez Puratos, évidemment ! Puratos recherche actuellement des (m/f/x) :

Jeunes diplômés en biologie, chimie, ingénierie et économie Découvrez nos métiers sur puratosjobs.be

Théâtre Royal des Galeries Directeur : David Michels

Du 6 février au 3 mars 2019

toile d’AGATHA CHRISTIE Sylvie Perez et Gérald Sibleyras Adaptation de

 www.trg.be 02 512 04 07

Avec Cécile Florin, Cédric Cerbara, Denis Carpentier, Catherine Claeys, Marc De Roy, Michel Poncelet, Sybille Van Bellinghen, Robin Van Dyck et Daniel Hanssens. Mise en scène : Alexis Goslain Décor : Francesco Deleo Costumes : Françoise Van Thienen

En coproduction avec La Coop asbl avec le soutien de Shelterprod, taxshelter.be, ING et du tax-shelter du gouvernement fédéral belge