[CLUSTER]
RAVOIRE GUILLAUME - PROJET DE FIN D'ETUDE - 2014 / 2015 Enseignant responsable : Elodie Nourrigat - Metropole du Sud
[CLUSTER] Redynamiser une ville historique muséifée depuis des pôles de compétitivités extérieurs.
RAVOIRE Guilaume - projet de fin d’étude 2014 - 2015 Enseignant responsable : Elodie Nourrigat Métropole du Sud - ENSA Montpellier
SOMMAIRE Introduction 07
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CONTEXTE
REFLEXION
CONSTAT TERRITOIRE ENJEUX
REFERENTS RECHERCHES
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PROPOSITION
ARCHITECTURE
METHODE PROJET URBAIN
GENERATEUR SOCIAL ADAPTATION
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Remerciements 99
INTRODUCTION Ce Projet de Fin d’Etude est pour moi l’occasion de mettre en application la résultante des recherches menées durant mon mémoire de S9. Celui-ci portait sur l’expérience urbaine dans une ville utopique des jeux vidéo. Cette étude mettait en avant des conceptions de villes différentes, libres des contraintes dues à la réalité. Cette liberté d’écriture a permis de remettre en perspective la conception même de nos villes et les outils que les architectes et urbanistes utilisent pour la développer. Bien que le choix des villes fut varié, beaucoup suggéraient la réalisation d’une ville mondiale ou quelques soit l’échelle de lecture, le système d’organisation restait le même. Il s’agissait d’une synthétisation de nos modes de vies. Ces villes étaient constituées de multiples pôles ou noeuds mis en réseau, à l’échelle du quartier mais aussi à une dimension plus urbaine. Bien au-delà de l’utopie rasant un potentiel contexte, ces propositions permettent une parfaite adaptation à un tissu existant. En effet, ces pôles ont la capacité de se greffer au tissu et d’insérer un nouveau système de fonctionnement tout en étant relié au système existant. Ce mode de conception est particulièrement intéressant par sa capacité de plus-value unique. En effet, positionner un pôle ou cluster, permet de remplir un vide urbain ou une dent creuse en amenant un fonctionnement uniquement bénéfique grâce à son indépendance.
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CONTEXTE CONSTAT TERRITOIRE ENJEUX
CONSTAT - TERRITOIRE - ENJEUX
SITUATION DE EVORA Evora est une ville portugaise, chef-lieu du District d’Evora, elle se situe dans la région de l’Alentejo au sud du pays. La municipalité fait partie des plus vastes du Portugal avec 131 Ha pour une population estimée à 56 596 habitants. Fondée en 700 av JC, la ville a souvent subi différentes influences politiques et culturelles avant de devenir portugaise. Sa position en tant que ville fortifiée, l’a impliquée dans de nombreuses guerres et batailles historiques. Par la suite, Evora prit de la puissance dans le pays grâce à l’importance de son université. Aujourd’hui, la ville vit essentiellement du tourisme via la réputation du centre historique classé Patrimoine Mondial de l’UNESCO en 1986. Les activités économiques de la ville sont peu nombreuses. Sur le territoire bordant la ville, se trouvent principalement des cultures de céréales alors que sur une dimension territoriale, on trouve essentiellement des forêts de chênes lièges. Depuis 2010, une importante société de construction aéronautique s’est installée autour de l’aérodrome, au sud de la ville. Cet investissement, opérationnel depuis 2012, a pour but de créer 600 emplois.
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CONSTAT - TERRITOIRE - ENJEUX
SITUATION DE EVORA Evora dépend uniquement de sa liaison avec Lisbonne. En effet, bien que située dans la plus grande région du pays, la ville ne jouit pas d’une grande force d’attraction. Sa proximité avec Lisbonne est donc son vecteur économique mais aussi la raison du frein au développement. Cette connexion se fait principalement par voies ferroviaires ou autoroutières. Cependant, la ville se trouve légèrement décalée de l’axe de liaison entre Lisbonne et le reste de l’Espagne. Une branche de l’autoroute passe donc volontairement proche d’Evora mais le flux traversant le pays passe bien plus au Nord et n’influence donc pas la ville. La ville dispose d’un aérodrome établi et en cours d’amélioration (investissement privé) mais les seules connexions internationales du pays se font par Lisbonne. Il s’agit de la même organisation pour le réseau de bus et de trains.
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CONSTAT - TERRITOIRE - ENJEUX
L’Evolution Phase 1 : La ville est fondée 700 ans avant J.C. par un peuple Celte. La ville devient rapidement une cité romaine qui fit d’elle, une ville fortifiée. Phase 2 : Au 12ème et 13ème siècle, la ville voit sa première croissance marquante due à la migration de certaines communautés fuyant les conquêtes chrétiennes. Les constructions s’orientent autour de six axes, qui seront, par la suite, les voies principales de la ville. Phase 3 : XVIème siècle, l’âge d’or de la ville, le centre historique que l’on connaît actuellement, est entièrement construit. Grâce à la bonne économie de la municipalité, la ville s’habille de nombreux édifices religieux, technologiques et surtout de son université. XVIIIème siècle, les fortifications Vauban sont terminées. Phase 4 : 1975, la ville commence à s’étendre au-delà des murailles et crée ses premiers quartiers périphériques. Son extension s’oriente principalement en direction du chemin de fer. Le tissu urbain créé, est alors le même, que dans la plupart des villes d’Europe de la même époque.
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CONSTAT - TERRITOIRE - ENJEUX
Phase 5 : 1985, la ville a terminé son expansion et se présente telle qu’on la connaît aujourd’hui. D’importants quartiers se sont formés sur les pourtours et ne sont plus que de simples dortoirs à la ville. Ils bénéficient de services, des centres commerciaux et disposent d’écoles. Il existe différentes écritures urbaines sur la ville. On note, à l’ouest de la ville, une petite série de grands ensembles alors que juste à côté se trouve le quartier Malagueira de Alvaro Siza. Depuis, la ville projette de s’étendre vers le nord afin de joindre le quartier, pour l’instant détaché, de Bacelo. Mais la population peine à venir s’installer à Evora depuis plusieurs années.
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CONSTAT - TERRITOIRE - ENJEUX
L’Université de Evora Une faculté ancrée à la ville L’université de la ville d’Evora fut construite en 1559 afin de remplacer le collège des jésuites. Elle est alors la première université du pays. Cependant, l’université fut définitivement supprimée par l’état portugais en 1759 suite à l’expulsion des jésuites du pays. Mais en 1973, l’université est ré-ouverte sous le terme d’université d’état. Le temps de pause pris par l’état portugais pour la réouverture, orienta les étudiants vers d’autres facultés et celle d’Evora perd donc son ancienne influence. Aujourd’hui, l’université jouit toujours d’une bonne réputation grâce à la qualité de ses cours. Elle compte actuellement 10 000 étudiants pour 56 000 habitants. Il s’agit du plus important rapport étudiants/habitants du pays. Les bâtiments de la faculté sont relativement accolés les uns aux autres sur la partie Est de la ville. Cependant, avec le temps un complexe sportif, une école d’architecture et une faculté privée se sont respectivement ouverts à l’Ouest, Nord et Sud.
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CONSTAT - TERRITOIRE - ENJEUX
L’Université de Evora Les difficultés rencontrées L’université est aujourd’hui confrontée à deux problèmes, étroitement liés à la politique urbaine, dont une de leurs résolutions devra être rapide. Le premier concerne la globalité de la ville. En effet, un cinquième de la population est étudiante et pourtant la ville manque cruellement de logements. Il existe deux types de logements : les moins onéreux se trouvent en centre-ville et sont, pour la plupart, considérés comme insalubres. Les seconds se situent dans les quartiers annexes comme Bacelo, au Nord de la ville. La réputation de l’université est aussi sujette à diverses critiques. En effet, celle-ci dispose de bonnes appréciations concernant son enseignement et ses espaces culturels. En revanche, la vie étudiante subit de vifs reproches. Les sites internet ERASMUS mettent à disposition plusieurs critiques et notations sur les différentes universités afin d’orienter les échanges. La plus mauvaise note attribuée à Evora se trouve être sa vie étudiante. En effet la ville dispose de peu de boites de nuit, bars ou d’activités culturelles diverses. Nous pouvons alors déduire que si l’université dispose d’une importante part étudiante proportionnellement à la population totale, ceci est dû, surtout, par sa situation géographique, d’être construite dans la plus grande région du pays.
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CONSTAT - TERRITOIRE - ENJEUX
Une démographie difficile Un centre ville peu actif Bien qu’ayant été fortement été dynamisée au début du siècle, la ville d’Evora souffre actuellement d’une forte baisse de la croissance démographique. De plus, la population actuelle est vieillissante et faute de développer son attractivité, la démographie risque de passer dans le négatif. Comme vu précédemment, un cinquième de la population est étudiante. Bien que ce chiffre semble intéressant, il signifie aussi qu’il s’agit d’une population mouvante où les allées et venues s’équilibrent chaque année. De plus, la population étudiante est une population sans attache et faute d’intérêt particulier, elle aura facilement tendance à se déplacer. Evora est justement dans ce cas, le travail étant difficile à trouver, la proximité avec Lisbonne oriente aisément les jeunes diplômés.
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CONSTAT - TERRITOIRE - ENJEUX
Une démographie difficile Un centre ville peu actif Le développement de la ville se fait, actuellement sur la périphérie et délaisse le centre-ville dans son état quelque peu insalubre. Bien que les rues principales de la ville (prolongement des portes) offrent divers services et quelques bars restaurants, cela reste insuffisant. Sur la carte, sont repérées (en rouge) les places offrant le plus d’activités et les rues qui les desservent. On remarque alors que ces activités se trouvent autour des places historiques et s’orientent donc sur un commerce essentiellement touristique. De plus, l’essentiel des activités étudiantes (hors culturelles) se tourne vers la partie Est de la ville. Ce positionnement dispense alors l’usage du centre historique au profit de la périphérie. Cette évolution pourrait avoir, comme répercussion, de rendre le centre historique attractif aux seuls touristes.
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CONSTAT - TERRITOIRE - ENJEUX
La mobilité en transition Lien des deux couronnes Aujourd’hui, la ville d’Evora dispose d’un périphérique bordant les murailles. Sa position le rend distant de l’extérieur face à une potentielle expansion de la ville. De plus, son importance, en termes de dimension et de flux, fait de lui une limite forte. C’est pourquoi, la ville a pour projet, la création d’un nouveau périphérique longeant la couronne urbaine extérieure. Celui-ci permettrait de soulager la circulation au centre-ville et de mieux distribuer les différents quartiers périphériques. Cependant, le centre historique tend à se piétonniser : ce qui force la création de parkings improvisés au pied des murailles. Ce futur périphérique dessinera alors une troisième couronne de développement et la seconde (zone hachurée) se verra alors enclavée. Cette zone se compose principalement de logements, de quelques commerces et de bureaux sur la partie Sud. Il sera donc important d’intégrer cette variable afin d’éviter que cette zone devienne une simple banlieue que l’on traverse sans jamais s’y arrêter.
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CONSTAT - TERRITOIRE - ENJEUX
Les enjeux
1 : La principale difficulté de la ville se trouve dans sa capacité d’attraction d’une population permanente. Pour une ville comme Evora, l’université semble un bon vecteur de travail
2 : Actuellement Evora voit beaucoup de mouvements de population entre les étudiants et les touristes. La difficulté réside, donc, dans la conservation de cette population. La création d’emplois est donc une réponse logique pour le futur.
3 : Face à l’expansion de la deuxième couronne périphérique, le centre-ville risque de devenir une simple pièce de musée. Il s’agit donc de repenser le dynamisme du centre- ville.
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REFLEXION REFERENTS RECHERCHES
RECHERCHES - REFERENTS
Silicon Valley l’Attraction par l’unicité Malgré un urbanisme contestable, la Silicon Valley trouve son intérêt dans sa capacité d’attraction au niveau mondial.
Son origine remonte aux années 30 lorsque le doyen de l’université de Stanford est parvenu à convaincre William Hewlett et David Packard de fonder leur entreprise, HP, sur place au lieu de suivre la vague en direction de la côte Est. La principale motivation fut l’absence de concurrence et la notoriété déjà établie de Stanford.
Par la suite, chaque entreprise, voulant s’installer dans la vallée, bénéficiait des locaux de l’université. Ce partenariat généra alors la création de nombreuses entreprises dans le secteur de la technologie de pointe.
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RECHERCHES - REFERENTS
La composition Le cluster-entreprise Le développement fut progressif jusqu’aux années 80-90. Chaque entreprise disposait initialement d’une partie de terrain défini par l’université. L’entreprise put alors créer ce qu’elle souhaitait; usines, bureaux, hangars ... Cependant le succès du lieu força les entreprises à prévoir le logement de leurs employés car Stanford est tout de même éloigné des grandes villes. Nous voyons alors naitre de multiples clusters le long de la vallée et les limites sont alors dessinées par d’immenses voies rapides et échangeurs. Aujourd’hui certaines des plus célèbres entreprises du monde se trouvent dans cette vallée. Google, Yahoo, Facebook, Apple, HP, Adobe, AMD, Ricoh, Intel ....
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RECHERCHES - REFERENTS
Principe de fonctionnement Intéret commun L’ensemble de la vallée fonctionne en symbiose. Ce principe n’a pas changé depuis la création de ce site et se retrouve dans plusieurs projets voulant imiter cette réussite : Paris Saclay (France), Bagalore (Inde), Skolkovo (Russie). Les entreprises puisent dans la source étudiante en quête de main d’oeuvre mais aussi pour de nouvelles idées. De plus, les locaux de l’université limitent les dépenses des jeunes start-ups. L’université augmente grandement son influence au niveau économique et politique. Elle accueille, alors, plus d’étudiants et donc, peut implanter plus d’entreprises. Les étudiants trouvent plus facilement du travail et ce, en parallèle de leurs études. Un cursus, indirectement alterné, est créé et les formations sont alors plus performantes.
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RECHERCHES - REFERENTS
Echelle européenne Un marché ouvert Sur le continent européen, peu d’universités ont fait le pas vers cette mixité. Seul Paris Saclay (en construction) peut rivaliser. Cependant plusieurs importantes entreprises s’ouvrent au monde étudiant. Mais celles -ci se trouvent principalement en Angleterre dans le quartier East London Tech City. Evora a donc la possibilité de proposer une nouvelle méthode d’études professionnalisantes sans aucune concurrence sur la plaque Ibérique. Face à une telle ouverture, l’université d’Evora pourrait considérablement augmenter son influence et son importance à l’échelle continentale.
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RECHERCHES - REFERENTS
PRT Mobilité intermédiaire Personal Rapid Transit est un moyen de transport collectif et intermédiaire entre l’échelle du piéton et l’échelle de la voiture. Ce système est très adaptable et évolutif. Il est en effet le seul mode de transport en commun nécessitant (pour les plus récents) aucune infrastructure. Face aux économies d’énergie, ce système permet de garder à la fois la mobilité individuelle (le permis par la voiture), et offre tous les avantages économiques du transport en commun. De plus, les «pods» ne sont pas attachés à une ligne ou à des arrêts prédéfinis. Il suffit d’indiquer son point de départ et sa destination. Leur gestion est simple et automatisée, leur stockage se base sur des parkings et leur nombre peut être ajusté en fonction du budget de la commune. Il existe aujourd’hui deux types de PRT, ceux circulants sur rail (plus ancien) et ceux capables de circuler sur les routes préexistantes. Ces véhicules sont électriques et la conduite est automatique.
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PRT sur rail ULTra - UK
PRT sur roue - Masdar City
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RECHERCHES - REFERENTS
PRT Mobilité intermédiaire Aujourd’hui les PRT sont surtout utilisés dans les villes nouvelles dans une utilisation domotique avec un grand contrôle sur la population et sur sa consommation d’énergie. Cependant, ces véhicules disposent d’avantages et certains font face à un milieu historique contraignant.
- Faible coût pour les utilisateurs - Pas de stationnement intempestif - Optimisation des flux - Peu ou pas d’infrastructure - Aucun arrêt intermédiaire - Parfaite adaptation au milieu piétonnier
Leur utilisation, pour irriguer les ruelles d’Evora, est alors grandement intéressante. L’influence urbaine de cette mobilité ne se concentre plus sur la simple position des parkings, mais sur une surface à la dimension de la ville. Son coût est aussi très attractif pour les jeunes actifs et étudiants.
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RECHERCHES - REFERENTS
L’espace Clos Vecteur d’intéractions sociales Afin de favoriser l’interaction sociale entre les différents milieux certains architectes ont préféré intérioriser l’espace public. Cette option amène une nouvelle définition de l’espace de par l’atmosphère qui est créée. En effet, l’espace se définit par l’isolation du contexte, des intempéries mais surtout grâce à la non propagation du son. L’espace public est alors un espace où : les personnes voient d’autres individus, qui entendent d’autres gens et ce quelques soit leur position dans l’espace. Le tout semble donc toujours vivant et mouvant. Cette perception de vie constante favorise donc l’interaction entre les individus et optimise la vie sociale quelques soit l’environnement extérieur.
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SchĂŠma de concept campus GOOGLE par BIG
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RECHERCHES - REFERENTS
Vecteur d’intéractions sociales Projet campus Google, 2015 Pour la réalisation d’un campus de la taille d’un quartier, l’agence d’architecture BIG propose une bulle recouvrant quelques hectares afin de générer un espace optimal pour une vie sociale permanente. Cette ville a la particularité d’être éditable et adaptable en fonction des recherches menées par Google. Cette capacité d’adaptation permet aussi de construire que le nécessaire à un moment donné et d’éviter l’étalement urbain connu de nos jours. La création de cet espace intermédiaire entre l’intérieur et l’extérieur offre une surface d’appropriation aux individus, bien plus efficace que la rue que nous connaissons. L’ensemble du programme repose alors au milieu d’un espace récréatif en perpétuellement actif.
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Image par BIG
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RECHERCHES - REFERENTS
Vecteur d’intéractions sociales fortbildungsakademie, 1999 Ici, le projet signé Jourda/Perraudin, comprend des locaux d’études et des logements pour une académie. L’espace entier (13000m²) est contenu dans une enveloppe vitrée.
Le but premier de projet consiste à créer un climat parfaitement maitrisé et optimisé sous les latitudes autrichiennes. Il s’agit d’une bonne représentation d’une atmosphère sociale. En effet, la couverture unit l’ensemble grâce à la non-diffusion du son, ce qui provoque une forte résonnance. Mais le succès réside dans l’union, générée par la structure des bâtiments intérieurs, pourtant d’une grande diversité architecturale.
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Image par ruhrgebiet-regionalkunde.de
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PROPOSITION METHODE PROJET URBAIN
PROPOSITION
Stratégie d’implantation Objectifs urbains 1/ Le projet comme acte politique : il s’agit de relancer la démographie en conservant la masse étudiante venant d’années en années via l’amélioration du campus vers le numérique. Le but est de recréer une attractivité inexistante en Europe et de concentrer emplois/études en un point. 2/ Positionner le projet dans l’articulation des couronnes afin d’insérer une mobilité intelligente dans une échelle intermédiaire. Ainsi, la disposition permet de desservir tous les espaces. 3/ Redynamiser le centre-ville par la création de poly centres disposés sur la périphérie et en centre-ville. Nous voulons rendre l’interaction avec le centre-ville évidente et ainsi redimensionner le campus à l’échelle de la ville.
Système d’étude professionalisant
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Une mobilitĂŠ intermĂŠdiaire
Une nouvelle dynamique en centre ville
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PROPOSITION
Stratégie d’implantation Position des clusters Afin de répondre à l’ensemble de ces objectifs, une implantation à la fois minimale et adéquate est nécessaire.
Minimale :
Il s’agit d’utiliser les dents creuses déjà laissées par le développement de la ville afin de se situer dans la couronne périphérique.
Adéquate:
Cette implantation permet une distribution sur les deux réseaux de circulation (territoriaux et urbains) et un lien direct au centre-ville. De plus, l’ensemble encercle le centre-ville afin de redynamiser celui-ci depuis l’extérieur.
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PROPOSITION
Stratégie d’implantation Position des clusters Afin de libérer l’université de ses limites et lui permettre de s’étendre à la ville, plusieurs bâtiments du centre historique ont été sélectionnés afin de changer leur orientation. Le but est de diversifier les activités du centreville grâce à la plus grande présence des étudiants et d’influer sur une ouverture de marché. Toujours dans l’esprit d’un impact minimum sur l’existant, une sélection judicieuse des bâtiments a été réalisée, selon divers critères.
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- Mise en vente des locaux - Bâtiments majoritairement endommagés - Situation proche d’une place publique - Ecarter des rues déjà actives par le tourisme
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PROPOSITION - OBJECTIFS
Objectif 1, Augmentation Un système d’étude professionalisant Nous proposons un projet s’appuyant sur l’université afin d’amener et de conserver les étudiants venus à Evora. La disposition des pôles s’oriente sur un programme déjà existant afin de sectoriser la ville en différents domaines d’études. Technologie de l’information → Ecole d’architecture Art et Comédie → Théâtre Sport → Ecole et équipement existants Logement → Accès direct ville / territoire Ces pôles sont tous constitués de logements étudiant en proximité directe avec des pépinières d’entreprises. Chacun des domaines dispose ainsi de centres de recherche mêlés aux entreprises actives.
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PROPOSITION - OBJECTIFS
Objectif 2, Circulation Une mobilité intermédiaire Chacun des pôles a été placé dans l’articulation entre une porte d’entrée de ville et une grande voie de sortie afin de faciliter la mobilité de chacun des usagers. Les micros–pôles, mis en place au centre-ville, permettent de diversifier les zones d’intérêt du centre et d’additionner les flux touristiques aux flux étudiants. Les logements mis en place ne disposent donc pas de parkings privés, ils seront les premiers à fonctionner entièrement avec ce système de mobilité individuelle collective. Les pôles seront les pivots de l’ensemble en mettant à disposition parkings de voitures et stations de PRT.
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PROPOSITION - OBJECTIFS
Objectif 3, Temporalité Une nouvelle dynamique en centre ville Penser le projet urbain dans le temps, c’est appliquer une certaine réalité au projet. Pour parvenir à ces objectifs, il faut prendre la mesure du temps et de ces effets. L’aire contemporaine voit une profonde évolution et un remaniement permanent de la ville. La notion d’évolution et d’adaptation doit alors être ancrée au projet. Le projet est donc pensé sur trois temps souhaitant démontrer une logique d’ancrage urbain. Ce phasage permet alors d’expliquer la politique d’évolution démographique, la création des nouveaux objectifs et d’activités pour ensuite démontrer l’appropriation de l’espace par les habitants et les nouveaux étudiants. La résolution de cette temporalité dessine finalement les limites du nouveau campus sur l’ensemble de la ville.
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Phase 1 : création des pôles périphériques
amélioration de la capacité de la ville et de l’intéret de la faculté
Phase 2 : rénovation des pôles historiques
amélioration de la capacité de la faculté
Phase 3 : appropriation des espaces par les usagés
modification de l’influence du campus sur l’ensemble de la ville
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PROPOSITION - OBJECTIFS Site 1 : - Création du quartier « art et culture » via la réalisation de deux pôles universitaires en lien avec le théâtre existant. - Ajout d’une extension de la faculté donnant sur la place du théâtre.
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Site 2 : - Création du quartier « Sportif » via la réalisation d’un pôle universitaire orienté autour d’un stade en lien avec les équipements sportifs actuels appartenant à l’école adjacente. - Ajout d’une extension de la faculté proche de la rue principale.
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PROPOSITION - OBJECTIFS Site 3 : - Création d’un quartier de logements étudiant dans l’articulation avec les divers accès principaux de la ville. Il bénéficie d’un accès direct vers le centre-ville, et des diverses connexions territoriales et urbaines.
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Site 4 : - Création du quartier « Agricole » via la réalisation d’un pôle universitaire tourné vers l’extérieur de la ville. Il bénéficie d’une connexion territoriale et d’accès rapide au centre historique.
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PROPOSITION - OBJECTIFS Site 5 : - Création du quartier « médecine » via la réalisation d’une extension de la faculté proche de l’hôpital existant.
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Site 6 : - Création du quartier « Science de l’information » via la réalisation d’un pôle universitaire tourné vers le numérique et la technologie de l’habitat. - Ajout de deux extensions de la faculté proches des accès principaux.
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ARCHITECTURE GENERATEUR SOCIAL ADAPTATION
ARCHITECTURE
Situation le pôle comme articulation Actuellement le site choisi divise l’école d’architecture du reste de la ville mais surtout du périphérique. De plus sa position se trouve décalée de la porte d’entrée Nord de la ville. Il est constitué de deux grandes limites bien distinctes. Les limites longitudinales sont bordées de logements semi-collectifs et de logements étudiant. La partie Nord est bordée par une route à la fréquentation moyenne. Les limites opposées (largeur) sont bordées et sont les points d’accroche essentiels au fonctionnement du site. On y trouve l’école d’architecture et la route servant tout le réseau de la ville.
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ARCHITECTURE
Fonctionnement le pôle comme articulation Il s’agit ici de créer un pôle de connexion entre les étudiants, les entreprises et l’ensemble des programmes qui alimente l’aspect « sociétal » de la ville. Le « nœud » central se base sur le fonctionnement de la Silicon Valley et regroupe alors différents programmes scolaires essentiellement tournés pour l’école d’architecture. Ce noeud est aussi une rue et permet aux étudiants de le traverser dans le but d’aller vers l’école. Sa position centrale lui permet d’articuler l’ensemble afin de proposer le programme libre du système. On retrouvera alors du logement privatif, l’accès des PRT et des commerces.
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ARCHITECTURE
Fonctionnement Programme Le projet se distingue par deux grandes zones aux écritures différentes. La première est une zone de logements semicollectifs liés à l’ensemble de la ville par un réseau de ruelles ouvert aux PRT. Ce nouveau quartier de logements permet de gérer les limites sur le pourtour du site et l’intégration du noeud central. Afin de conserver l’impact du noeud central et sa capacité de générer les interactions sociales, celuici devient un volume unique ouvert sur les largeurs et traversant la totalité du site. Il assure ainsi la connexion avec l’école d’architecture. Son fonctionnement est similaire à celui de la Silicon Valley et regroupe des locaux pour étudiants, professionnels mais aussi des commerces et des espaces récréatifs.
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ARCHITECTURE
Fonctionnement le logement annexe Bien que le noeud central dispose de logements, le projet offre le choix aux futurs habitants de vivre ou non dans le noeud. Les limites du projet sont alors gérées par du logement semi-collectif. Ce logement est indépendant du noeud central et parfaitement accessible depuis les extérieurs.
1. Afin de lier ce nouveau quartier avec la ville, un tracé de rues traversant l’ensemble est indispensable. 2. La création de ruelles intermédiaires permet une augmentation du linéaire de façade et la ventilation du quartier. 3. L’ensemble de ces logements fonctionnera avec le réseau de PRT et sera donc conçu sans garage ni parking. On voit donc un renouveau de la cour.
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ARCHITECTURE
Fonctionnement Les limites et acces Afin de rendre le projet totalement traversant, les grandes largeurs du noeud central (85mx20mht) sont entièrement ouvertes et représentent les portes d’entrées commerçantes du projet. Un accès secondaire est créé et remplace l’actuelle entrée de l’école d’architecture. Cette entrée fournit un parking et dispose d’une rampe afin de facilité l’accès aux étudiants et aux livraisons.
Accès principal : Il s’agit ici d’interpeler le piéton sortant de la ville afin de signaler la largeur de l’entrée. L’espace est dessiné en fonction de quatre points de vue visant les points importants du projet. Ainsi, depuis l’entrée de ville, l’usager sera capable de définir son parcours. Deux des parcours mènent à l’étage du projet et permettent à l’espace public de fonctionner sur plusieurs niveaux.
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ARCHITECTURE
Plan de masse Pièce Architecturale Sur l’ensemble du site, seul le noeud central sera développé dans le détail. Le bâtiment concentre à lui seul la volonté d’une organisation sociale entre étudiants et professionnels de même domaine. Cette organisation reposera sur un espace récréatif proposant aux usagers la possibilité de se divertir dans le même bâtiment que leur lieu de travail. Au-delà d’une meilleure atmosphère de travail ou d’une meilleure rentabilité, il s’agit de proposer un réel vecteur d’interaction sociale commun au milieu étudiant et professionnel.
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ARCHITECTURE
Pièce Architecturale Entrée / Espace fix Le volume global se découpe en trois parties. On retrouve les deux pignons que représentent les entrées du projet et la partie centrale. Les deux pignons sont les parties fixes du projet. Ces bâtiments ne sont pas destinés à être modifiés et abritent un programme permanent. On y retrouve un amphithéâtre, des bars et restaurants, la cafétéria de l’école d’architecture et un atelier maquette. L’écriture de ces façades est similaire et permet de lire le bâtiment comme un tout, depuis l’extérieur. Il s’agit de nombreuses passerelles permettant l’accès direct, depuis l’espace public, aux différents niveaux et servant de terrasse pour les bars. L’espace est fortement végétalisé et aérien, la remarquable hauteur permet aux usagers de voir une activité permanente et de créer une véritable ambiance d’espace public. Le but de cette écriture est d’introniser le concept d’un extérieur intérieur régissant la totalité du projet.
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ARCHITECTURE
Pièce Architecturale Circulation Le programme intérieur appartient à l’université d’Evora, c’est donc la raison de cette séparation. Il s’agit de créer une limite entre espace public et espace privé de la zone universitaire. Les bâtiments fixes, de part et d’autre du projet, sont donc la limite visuelle et physique entre ces espaces. Ces bâtiments regroupent toutes les parties techniques du projet. La circulation, les distributions et différentes gaines techniques passent toutes par les extrémités des bâtiments. Ce système permet à l’intérieur d’être libéré des contraintes. Depuis les circulations verticales, les usagers, ayant la permission d’accéder à l’espace universitaire, peuvent emprunter un réseau de coursives distribuant l’ensemble de l’espace intérieur.
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ARCHITECTURE
Pièce Architecturale Intérieur / Espace éditable Le monde universitaire et le monde des jeunes entreprises sont des univers changeants. Il existe de fortes variations en termes de flux sur les années. Bien que les universités puissent contrôler les flux étudiants, les startups, ne choisissent pas forcément leur réussite, 75% d’entre elles échouent dans les cinq premières années. L’espace regroupant ces deux mondes se doit donc de s’adapter à cette variation. C’est pourquoi, l’espace central du projet est adaptable et entièrement tramé. La trame est définie par un carré de 3métres et permet une descente des charges au sol. Cette dimension optimise l’organisation du projet et permet surtout l’utilisation de matériaux démontables sans perte ni chute pour une future réutilisation. Le programme intérieur privilégie donc l’utilisation du bois ou de l’acier dans des dimensions raisonnables et manipulables par l’homme (système poteaux/poutres). De plus, le dessin du sol correspond à la trame et se voit lui aussi adaptable en fonction des besoins.
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ARCHITECTURE
Pièce Architecturale Générateur social L’espace central mélange deux populations différentes. On retrouvera des étudiants, vivant ou non dans le projet, et des professionnels travaillant la journée sur place. Afin d’optimiser les rencontres et la mixité de ces deux catégories, l’ensemble de l’espace est organisé autour d’activité physique ou ludique. L’idée est de maximiser les rencontres autour d’un domaine autre que le travail et donc de générer un réel vecteur d’interaction sociale. Les générations pourront se mélanger autour de leur goût commun (jeux vidéo, tennis, cinéma...), ce qui améliorera leurs performances au travail. (ref, campus google) Ces espaces récréatifs créeront une ambiance permanente et feront vivre le projet quelques soit la position de l’usager dans l’espace. L’espace public est un espace où les personnes voient d’autres personnes et en entendent d’autres.
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ARCHITECTURE
Pièce Architecturale Générateur social Au-delà des espaces récréatifs, le projet est avant tout un espace de travail et de recherche. C’est pourquoi l’essentiel des locaux sont des bureaux et laboratoires destinés aux startups. Toujours dans l’esprit d’interaction sociale, ces locaux sont mixés avec les différentes activités mais fonctionnent, aussi, autour d’un laboratoire commun. Les logements, disposés pour l’essentiel sur les parties hautes du projet, sont eux aussi basés sur un principe de partage. Ils fonctionnent par groupe de six à huit avec des cuisines et salon commun. Un amphithéâtre ouvert est à la libre disposition de tous et a l’avantage d’être visible depuis l’ensemble du projet. Il s’agit d’un point de repère important du projet puisqu’il est le principal axe d’orientation pour les usagers.
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ARCHITECTURE
Pièce Architecturale Identification des espaces L’importante dimension du projet et la grande variété d’espace, dont il dispose, pourraient poser des problèmes d’orientation aux usagers. C’est pourquoi un important travail sur la disposition des volumes mais surtout des points de vue a été effectué. Une règle a donc été définie et respectée: « l’usager doit toujours avoir le visuel de la sortie et des deux points de repère principaux du projet, la cafétéria et l’amphithéâtre. » Afin de respecter cette règle, un travail d’extrusion des volumes a été nécessaire sur chacune des activités disponibles. De plus, dans le but de rendre le lieu identifiable, un grand panel de matériaux et de couleurs est choisi et permet, grâce à une caricature architecturale, de rendre l’espace visuellement attractif.
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ARCHITECTURE
Pièce Architecturale Couverture
Afin de couvrir un projet d’une telle dimension : 198m x 86m x 21mht sans porteur intermédiaire. Une structure complexe est réalisée. Il s’agit d’un maillage tridimensionnel basé sur la forme d’un tétraèdre faisant 2,50m d’épaisseur en paroi et toiture. Ce maillage est couvert d’une toile d’ETFE. Ce matériau offre beaucoup d’avantages et permet un bon contrôle climatique. - 350g/m² - 20% plus transparent que le verre - Stop les infrarouges - Durée de vie estimée à 50ans - Supporte 400fois sont poids - 70% moins cher que le verre Afin d’éviter la surchauffe, le matériau est « sérigraphié » de points de galvanisation qui permettent suivant leur densité de stopper radicalement les infrarouges. De plus, les 2.50m d’épaisseur de paroi sont aérés à la base et en toiture afin de ventiler la toile. Le projet se positionne dans le sens du vent majeur, les pignons étant totalement ouverts, l’aération est permanente. L’idée du projet n’est pas le contrôle climatique mais de générer une ambiance.
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Haute densité 75%
Répartition des densité
Moyenne densité 50 %
Basse densité 25 %
Refroidissement de la paroie
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REMERCIEMENTS J’adresse tous mes remerciements aux personnes qui m’ont aidé et soutenue dans la réalisation de ce projet. En premier lieu, je remercie Madame Elodie Nourrigat et Monsieur Jacques Brion, tous deux professeurs de l’école d’architecture de Montpellier. En tant qu’enseignants responsables de projet, ils m’ont guidé dans mon travail et m’ont aidé à trouver des solutions dans l’évolution de mon projet. Je remercie également mes anciens enseignants pour leur soutien tout au long de mes études ainsi que ma famille et amis, en particulier Jules Burget, pour leurs conseils, leurs encouragements et leur soutient.
RAVOIRE Guilaume - projet de fin d’étude 2014 - 2015 Enseignant responsable : Elodie Nourrigat Métropole du Sud - ENSA Montpellier
Cluster est un projet issu d’une réflexion à la fois politique, économique et architecturale portant sur la ville d’Evora. Son ambition est de redynamiser une ville historique muséifée depuis des pôles de compétitivités extérieurs. Au-delà du bloc urbain basé sur une activité, Cluster engendre une réelle cohésion sociale entre étudiants et professionnels. La diversité des activités proposées crée alors un puissant vecteur d’interactions sociales.