Introduction
A
vez-vous déjà vu ces photos aériennes survolant des grandes villes mondiales, elles fonctionnent presque comme un organisme vivant avec les grandes artères et les avenues où la circulation des voitures ressemble à la circulation sanguine. Lorsque la réalité nous rattrape et on se retrouve coincé dans les embouteillages on se rend compte que nos villes sont loin, très loin de ressembler à la fluidité de notre biologie, nous sommes en réalité à la préhistoire de la mobilité. Quand on y pense, il parait absurde d’avoir construit des voitures qui atteignent les 100Km/h en moins de 3 secondes, mais que nous conduisons aujourd’hui à la même vitesse qu’une calèche du 19ème siècle. Pour vous donner une idée : En 2015, les habitants des USA ont enregistré 29.9 milliard d’heures d’embouteillages, cela correspond à la durée allouée par les égyptiens pour la construction de 25 pyramides. Nous réalisons que les embouteillages nous coûtent du temps, du potentiel humain et énergie. Pendant plusieurs décennies la solution était simple, élargir les routes existantes et en construire des nouvelles. C’est pourquoi dans la plupart des cas le système vasculaire des villes se bouche et nos villes tombent malades. Nous devons y prêter attention, nous devons sérieusement remettre nos moyens de transport en question. En moyenne sur 100 voitures, seulement 15 contiennent plus qu’un passager. Les 85 personnes restantes pourraient tenir dans un seul wagon de métro, n’est-ce pas du gâchis d’espace? Alors que nous en avons tant besoin.
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