numéro : 6
Juin 2010
Le Collège Henri HIRO a 30 ans !
Prix : 200 Fcfp
RETROUVEZ : - Des personnalités du collège, - Des énigmes et des jeux , - Les recettes des 6ème SEGPA
DÉCOUVREZ : - Henri HIRO - Tous les résultats de l’association sportive du collège, - Qui fait quoi dans le collège ? - Nos poètes en herbe, - Te Faufaa Tupuna, - Le défi lecture, les rallyes
VIVEZ ! Le collège Henri HIRO : une architecture originale !
EDITORIAL D
« e la réussite scolaire pour tous les élèves et une ambition pour chacun, l‟excellence ! ».Extrait du projet d’établissement 2010-2014. 30 ans déjà, quelle aventure ! Quel parcours ! Quelle histoire ! Oui, notre collège de Faa‟a souffle, cette année scolaire, ses 30 bougies. Après tant d‟années, après avoir vu tant d‟élèves franchir ses portes, quel bilan peut-on en tirer ? Inauguré en 1979, le collège a été classé en zone d‟éducation prioritaire en 1991. En 2003, à l‟initiative de M. Jean-Paul BARRAL, principal, le collège fut rebaptisé Collège Henri HIRO, en hommage à l‟un des plus grands défenseurs de la culture et du reo maohi. 30 ans déjà et toujours cette image d‟un établissement difficile qui lui colle à la peau et pourtant ! Tant de choses exceptionnelles ont vu le jour au
sein de cet établissement, de projets pédagogiques et éducatifs innovants réalisés par des équipes investies et dynamiques. L‟établissement a vécu et vit encore la réussite de ses générations de collégiens mais également de ses personnels dévoués. A cette occasion, je tiens à rendre un hommage à ces hommes et à ces femmes qui ont tant donné jadis mais également à ceux et à celles d‟aujourd‟hui qui continuent encore de donner de leur temps et de leur cœur pour faire de cet établissement, un collège d‟exception et de la réussite en dépit de tout ! Oui, 30 ans après, le collège inaugure son nouveau projet d‟établissement pour les quatre années à venir, un projet commun et partagé, un projet ambitieux et d‟excellence. Est-ce un rêve, une utopie ? La communauté éducative et moi-même avons l‟intime conviction, comme Antoine de La Ga-
- Des sorties et des visites d’entreprises, - Math’a ara avec nos champions de Polynésie, les 3ème 7,
Vie du collège Reportages
P. 2 à 10 P. 11 à 16
Te Faufaa Tupuna P. 16 et 17
Portraits
P. 18 à 21
Écrivains en herbe P. 21 à 24
Sports
P. 24 à 26
Rubricabrac P. 26 à 28
2 tinés à tous les élèves de 5° , de l‟exranderie, que tous nos élè- cellence dans le domaine sportif avec ves peuvent réussir, que l‟ouverture dès le mois d‟août 2010 « chaque enfant possède des sections sport/étude de tennis en les chances de sa réussite 6°, de football en 5°/4° et de va‟a en scolaire.» et la capacité d‟aller vers 4° et enfin de l‟excellence dans le l‟excellence. Au collège Henri HI- domaine scientifique avec l‟ouverture RO, les enseignants sont mobilisés et d‟une section aéronautique (coinvestis pour mener tous nos élèves financée par la commune de Faa‟a et sur la voie de la réussite. Ainsi durant le CUCS), dédiée aux élèves de 3°. A l‟a nnée scolaire 2009/2010, nos élèves ont remporté de nombreux concours, tel le concours de mathématiques matha‟ara dont le 1er prix a été remporté par la classe de 3°8 parmi toutes les classes de 3° et 2de de la Polynésie Française, le concours défi lecture au niveau 6° ou enDéfilé des élèves lors du cross du collège core le concours du himene tarava. Nous ne pouvons que travers ce nouveau projet d‟établisseféliciter et encourager nos élèves à ment, nous voulons mobiliser la compoursuivre mais également féliciter munauté éducative toute entière et en nos enseignants pour leur travail et particulier les parents autour de ce leur investissement. slogan : Oui, 30 ans après, nous avons de « De la réussite scolaire pour tous les l‟ambition et des projets d‟excellence élèves et une ambition pour chacun, pour nos élèves du collège Henri HI- l‟excellence ! ». RO dans le domaine linguistique En réalité, au-delà du slogan, c‟est un avec la mise en place depuis 3 ans des véritable défi, une révolution qu‟esclasses bilangues (anglais-espagnol), saient de relever les pédagogues et les de l‟option latin dès l‟entrée en 6°, éducateurs de cet établissement. En dans le domaine culturel avec le lan- effet, il s‟agit pour nous de replacer cement dès la rentrée 2010 d‟un par- l‟élève au centre de nos préoccupacours culturel de la 6° à la 3° et la tions, de l‟accepter tel qu‟il est, de mise en place d‟ateliers culturels des- l‟aider à se réapproprier son histoire
et sa culture, de lui redonner sa fierté et la confiance en soi, de lui donner l‟envie d‟apprendre, de découvrir, de lui faire aimer l‟Ecole, lui donner le sens de ses apprentissages, de le rendre acteur de sa formation afin qu‟il puisse se surpasser dans le but de toujours faire mieux à travers une pédagogie du projet et de la réussite. Mais il s‟agit également pour l‟équipe éducative de le responsabiliser, de lui transmettre des valeurs et des règles qui lui permettront de s‟épanouir dans la société, et de le préparer à être un citoyen responsable et respectueux. Dès lors, l‟Ecole devient un lieu de l‟épanouissement et de l‟effort librement consenti, voire de l‟enthousiasme. Pour l‟équipe éducative, les parents et les élèves, cette mobilisation et cette motivation, permanentes et communes, cette émulation sont la voie de la réussite. La communauté éducative du collège Henri HIRO a un projet, un but et de l‟ambition et continue d‟œuvrer pour la réussite de tous et de chacun de ses élèves avec dévouement et dynamisme.
ferrys, à 7 h 15. A 7 h 30, nous avons pris le bateau Aremiti V. Pendant la traversée, quelques élèves ont été malades à cause de l‟air de la climatisation qui avait une odeur de pétrole. Nous sommes arrivés au quai de Vaiare à 8 h. En attendant le bus, Mme Nelia et ses deux filles, Hinarai et Perle, avec Magali, Moeata et le père de l‟un de nos camarades, nous ont distribué des pains au chocolat. Puis le bus est arrivé, nous sommes montés pour
nous rendre au « Painapo Beach » qui se trouve dans la commune de Haapiti. Le « Painapo Beach » est aussi appelé le Paradis sur la terre. Son propriétaire, M. Ronald, nous a accueillis, nous a fait visiter le restaurant et nous a expliqué que c‟était un lieu où les Matahiapos venaient de temps en temps pour de petites fêtes car le magnifique paysage que l‟on a devant les yeux leur rappelle leur jeunesse. Puis
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Le défi-lecture à Moorea. Le mardi 20 avril 2010, la classe de 6e 8 est arrivée tôt au collège. C‟était la journée du défi-lecture à Moorea. On s‟est d‟abord réuni au CDI. Là, Mme Nélia nous a distribué des tricots sur lesquels était écrit « Défi-Lecture - Henri Hiro ». Elle a demandé à quatre garçons de porter les glacières et on a quitté le collège Henri Hiro à 6 h 40 pour arriver à Papeete, au quai des
Bon anniversaire et tous nos vœux de succès, nombreux et variés, pour les 30 années à venir au collège Henri HIRO. Bon vent ! « Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne connaît pas son port » Sénèque Le Principal P. MOU KAM TSE
(Suite page 3)
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nous avons rencontré les élèves de Moorea qui nous attendaient. Nous nous sommes installés, et Mme Nélia nous a expliqué les règles du jeu : le but du défi, c‟était de répondre à des questions, et il y en avait 20. En se tournant vers les élèves de la 6e 8, elle a ajouté : « Si on perd, on rentre à la nage ; si on gagne, on rentre en bateau ». Puis, nous avons affronté le collège d‟Afareaitu.
tables et les chaises et nous sommes remontés dans le bus. Sur le chemin, nous avons fait un tour par le collège d‟Afareaitu. Nous avons quitté le quai de Vaiare à 2 h pour arriver à Papeete à 3 h. Ensuite nous avons repris le bus pour retourner à notre collège. La journée du défi-lecture a été superbe. La classe de 6e 8.
Le site internet du collège
un nouveau logo pour le collège, réalisé des affiches pour soutenir des actions telle la journée de lutte contre le sida, et bien d'autres, ils ont participé à deux concours de dessin, un à la fin de l'année ouvert à toutes les classes, et un autre réservé aux élèves de troisième qui a eu lieu le vendredi 26 mars 2010 de 9h à 11h. Ils ont réalisé aussi des panneaux destinés à l'embellissement des murs du collège, panneaux en bois sur lesquels ils ont travaillé des techniques mixtes sur des sujets choisis par eux-mêmes : le portrait, la ville etc... Nous espérons que toutes ces productions donneront lieu à une belle exposition au collège et une autre à la Mairie de Faa'a à la fin de l'année. Les professeurs d'arts Plastiques
Depuis le 26 Janvier 2010, Le nouveau site internet du collège Henri HIRO est officiellement en ligne ! Il est devenu interactif. Ça signifie qu'il est possible d'échanger et de mettre en ligne des articles (quand on est reconnu comme rédacteur). Notre site est en pleine construction. Chacun (e) peut apporter sa pierre à l'édifice. Il va se développer tout au long Des miroirs contre la de l'année. On peut le pollution. Félicitations aux élèves de 6ème8 consulter et devenir membre Nous étions douze, et eux, vingt- du site à l'adresse suivante : http:// Parallèlement au projet surf, les huit. Finalement, nous avons ga- www.itereva.org/clghenrihiro/. A élèves de 4°2 ont travaillé sur le thème de la pollution des plages. gné 210 à 110. Nous nous sommes vos claviers !! bien amusés sur la plage, nous Christophe CHAVANON (Webmestre) Pour ce faire, ils ont confectionné deux miroirs : le premier avec des sommes allés nous baigner, il y déchets ramassés sur nos plages avait de nombreuses raies autour Les Arts Plastiques au qui correspond au miroir de l'an de nous, qui nageaient. Un élève a collège 3000, et le second plus décoratif eu peur car une raie lui est passée sous le ventre pendant qu‟il na- Le cours d'arts plastiques offre avec du sable blanc et des coquilaux élèves du collège Henri Hiro lages, est le miroir d'aujourd'hui. geait. Le contraste entre les deux compoPuis Mme Nélia nous a ap- la possibilité de fabriquer, sitions, actuellement exposées au créer en deux et trois dimensions pelés pour manger. Il y avait des casse-croûte au jambon, des pom- de petits objets, des dessins, des CDI, se passe de grands discours : mes, des paquets de biscuits et des peintures des collages, des tableaux. Orangina. Après le repas, les élèves Ils travaillent tout au long sont repartis ensuite se baigner et de l'année scolaire difféjouer. Puis un journaliste de La rents matériaux sur une Dépêche nous a pris en photo avec grande diversité de supceux d‟Afareaitu. Avant de partir, ports. M. Ronald nous a montré des pier- Les élèves s'expriment res plantées dans le sable, qui indi- d'une manière personnelle, quent le nom des montagnes qui se singulière, au travers de trouvent juste en face. Quand il a leurs productions. eu fini, nous avons tous rangé les Cette année ils ont produit (Suite page 4) Venez admirer ces miroirs au C.D.I. !
4 (Suite de la page 3)
La plage pose la question suivante "Miroir,miroir...dis-moi si je resterai belle." Ce miroir qui renvoie notre reflet , le reflet de notre société, c'est VOUS! C'est NOUS ! Pour éviter que nos plages ne ressemblent au miroir de l'an 3000, il faut RÉAGIR et AGIR contre la pollution. Dans le but de sensibiliser le plus grand nombre, un concours ouvert à tous les élèves du collèges Henri Hiro ,est lancé à partir du jeudi 27 mai jusqu'au mardi 8 juin 2010. Il s'agit d'identifier le maximum de déchets présents sur le miroir de l'an 3000, de les classer dans l'ordre alphabétique et de remettre cette liste avec votre nom/prénom/ classe dans l'urne placée au CDI. Le gagnant remportera un sac à dos, une trousse et une casquette de marque. Bonne chance à tous ! Les élèves de 4ème 2
Le Reo Maohi au collège : Les professeurs de Reo Maohi ont développé de nombreux projets cette année. En voici quelques uns : La cuisson du 'uru au collège Henri HIRO
Pour fêter la journée des langues polynésiennes, le 28 novembre, les élèves de la 4ème 2 « fetu'e », de la 4è5 « matau » et de la 3è3 « otava »ont anticipé cet événement annuel en le fêtant le vendredi 27 novembre 2009. Ils ont été « les grands chefs d'un jour » de plusieurs « 'uru » (le fruit de l'arbre à pain) rotis sur du feu de bois. Les délicieux fruits ont été très appréciés (accompagnés de « pua'atoro punu » (de la viande de conserve) par les élèves, leur Principal, l' Association des Parents d'Elèves du collège Henri HIRO, qui a animé la matinée par de jolies chansons, plus leurs professeurs et surveillants... En outre, plus de la moitié de la population scolaire « s'est mise sur son trente et un », en portant des tenues colorées et fleuries et des fleurs de « Tiare » à l'oreille ... No te fa'ahanahana i te mahana o te reo ma'ohi, i te 28 no novema, ua tunu pa'a te mau piahi no te piha 4-2 fetu'e, 4-5 matau e te 3-3, i te 'uru e ma'a pua'atoro punu. Ua 'ahu mai i to ratou mau 'ahu pareu nehenehe... E ua titau manihini i to ratou ra'atira ha'api'ira'a, te Ta'atira 'a Metua Tamari'i o Te fare ha'api'ira'a tuarua Henri HIRO e ta ratou mau 'orometua ha'api'i - no te tamata i ta ratou ma'a...Mauruuru e te mau tamari'i ! La journée de Monsieur Henri HIRO commémorée par les élèves du collège : Le 10 mars 2010, c'est la vingtième année de la disparition du poète à la personnalité unique, Henri HIRO. Les élèves du collège Henri HIRO ont voulu lui rendre hommage en lui dédiant de belles chansons et en déclamant
Vous prendrez bien une assiette ?
avec ferveur les poèmes qu'il a écrits de son vivant.
Henri Hiro fêté au collège
I te 10 no mati 2010, ua ha'apoupou-hia te parau o Henri HIRO tane i teie tai'o mahana, te tai'o ho'i, 'i mo'e ai 'o ia. Ua pupu te mau piahi i te tahi mau himene e rave rau, e ua fa'ateni i te tahi mau pehepehe 'o ta teie 'aito 'i papa'i na... Concours inter-collèges du 25 mars 2010. Pour promouvoir la culture polynésienne, le collège Henri HIRO a apporté sa pierre à l'oeuvre en participant au concours scolaire et culturel le 25 mars 2010 à la salle Maco NENA à TIPAERUI. Quatorze collèges de Tahiti et de l'île soeur y ont concouru, et le collège Henri HIRO s'est vu attribuer la 2è place sur le Podium. Dans deux ans, les élèves ont promis qu'ils feront encore mieux afin de gagner la première coupe. Allez, tenez bon les enfants !!! Ua 'oa'oa roa te mau tamari'i ha'api'i o te Fare ha'api'ira'a Henri HIRO i te fa'aro'ora'a e ua roa'a ia ratou te 2 o te re o te himene tarava tahiti. E ua titau e ha'amaita'i fa'ahou atu a no teie nau matahiti e haere mai nei, ia roa'a mai te re matamua. A fa'aitoito e te mau piahi...!!!
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La journée « ahima'a » à l'école ouverte :
Un repas de roi à l’école ouverte
C'était une journée remplie de couleurs, de joie, et surtout d'élèves volontaires, qui ont mis la main à la pâte, en confectionnant des paniers et des plats en palmes de cocotiers, en participant à la préparation d'un grand four tahitien le « ahima'a », ambiance fournaise !... mais la partie culinaire a été la plus importante : des « po'e » de manioc, de potiron, de papaye et de banane ont été « roulés » dans du lait de coco, du poisson cru mélangé dans du citron, des légumes colorés et encore du lait de coco, du taro, des fruits de l'arbre à pain rôtis... Hummm, c'était vraiment délicieux ! Une journée inoubliable partagée avec des invités de haute importance qui ont apprécié ce « repas de roi » avec les « acteurs de l'opération » les élèves et le grand chef du « ahima'a » monsieur MOEAU et tous ceux qui étaient présents ce jour-là à l'école... Aue te fa'ahiahia e te itoito o te mau piahi i te fa'aineinera'a i te mau ma'a e te tahura'a i te ahima'a no te taora'a i te mau 'ina'i e rave rau, te taro, te 'uru... te hamanira'a i te mau po'e, te i'a ota e tae noa atu i te mau fa'ari'i ma'a rara'a-hia i te ni'au...
Maori te 'aito o te ahima'a 'o MOEAU tane e 'o te 'orometua ha'api'i tu'iro'o ra 'o TEMEHARO tane 'i 'ama maita'i ai teie ahima'a... Ua tama'a maita'i te mau piahi, te mau manihini i titau-hia no te 'apitira'a i te 'ohipa a te mau tamari'i... Mauruuru e te mau tamari'i, te mau metua, te mau arata'i e na fa'atere ha'api'ira'a o te fare ha'api'ira'a Henri HIRO ! A tama'a maita'i !!! Les professeurs de Reo Maohi
La sortie des 3e8 à Arue
Le jeudi 18 Mars 2010,une sortie a été organisée par M.Pendu et M.Fonda au profit de la classe des 3e8. La journée a débuté par une visite du tombeau du roi Pomare V à Arue. Ensuite, toute la classe s'est rendue à la plage du Beach House pour se divertir et prendre un déjeuner. Sur place, la classe s'est livrée à diverses activités comme la danse, le football et bien sûr la baignade. Ensuite, l'heure de rentrer sonna et M. Pendu rassembla uniquement les élèves qui projetaient de suivre des études en hôtellerie. Ce fut l'occasion pour certains de visiter le magnifique hôtel du Radison. Ensuite, la visite s'est poursuivie au port de Papeete où le navire à grande vitesse, le King Tamatoa était amarré. L'accès au navire était payant, la classe n'a pas pu monter à bord. Nous avons répondu à un questionnaire sur le port de Papeete. La journée s'est terminée par une visite au jardin de Paofai. Quelle belle journée ! Désirée LAO – 3ème 8
Concert à la Maison de la Culture Le lundi 03 mai 2010, la classe de 6e 8 du collège Henri Hiro s‟est rendue à la Maison de la Culture pour participer à un concert. M. Chevalier, notre professeur de musique, nous accompagnait. Nous avons attendu les cartons de casse-croûte et les bouteilles d‟eau, puis le bus est arrivé avec un peu en retard, nous nous sommes alors précipités pour monter et nous avons quitté le collège à 8 h pour arriver à l‟OTAC à 8h 30. Le chauffeur s‟est arrêté de l‟autre côté de la route, en face de la Maison de la Culture, près d‟un passage pour piétons. En arrivant, nous avons rencontré d‟autres classes des collèges de NDA, de Taravao, de Pomare, de Tipaerui, etc. M. Chevalier nous a conduits aux vestiaires pour déposer nos affaires. Ensuite, nous avons pris nos porte-vues et nous sommes partis répéter. Après que les musiciens sur la scène ont réglé leurs instruments, nous avons commencé la répétition générale. Il faisait très chaud dans la salle, un monsieur a installé un ventilateur, mais seulement quelques élèves pouvaient en profiter car nous étions nombreux.
Un concert de grande classe à la maison de la culture (Suite page 6)
6 A la découverte de Aimeho A 10 h, c‟était l‟heure nui i te rara varu… (Suite de la page 5)
de la pause : on est reparti aux vestiaires pour prendre des biscuits et une pomme. Puis nous avons à nouveau répété. A midi, nous sommes allés prendre l‟air et nous avons cassé la croûte. Nous avons pu nous promener un peu et jouer, mais M. Chevalier nous a demandé de ne pas nous éloigner.
Après ce petit repas, nous sommes retournés dans Quels beaux souvenirs en perspective ! la salle pour le vrai concert. e Il y avait beaucoup de monde pour 14 eélèves de la 6 6 et 6 élèves de écouter les élèves chanter. Avant la 6 5 ont eu la chance de faire un que les chorales ne commencent à séjour à Moorea du 12 au 16 Mai chanter, le Ministre de l‟Education 2010. a fait un discours, puis nous avons Cette sortie était organisée par écouté des enfants qui jouaient du l‟association Rohutu No‟ano‟a, xylophone. Il y a eu douze chan- coordonnée par Madame Astrid sons : A Noho mai, Poehere to me- DROLLET et Monsieur Charles tua, Potii note mau motu, Morts HUNTER de l‟école primaire de les enfants, Tous les cris les SOS, PUURAI. Il y avait une équipe de Sweet Dreams, Ville de lumière, cuisine très dynamique, composés With o without you, Nougayork, de parents d‟élèves, un surveillant La Croisade des enfants, etc. Le pour la baignade et deux profespublic a aimé nos chansons, sur- seurs accompagnateurs du collège, tout Pohere to metua. A la fin, une Monsieur YVON et Madame ROdame est venue remercier le public BERT. Nous avons eu la chance d‟être venu. Nous sommes retour- de loger chez Madame Claude nés aux vestiaires pour prendre CARLSON à Papetoai. nos affaires. M. Chevalier nous a Il y avait aussi des photographes demandé de ne pas laisser de sale- du collectif FRATERNOSC, qui ont appris aux élèves à prendre des tés. Nous avons quitté l‟OTAC photos, cadrer… Et pendant une journée, un concours photo a été à 2 h 30 pour arriver au collège vers 3 h, et nous avons été autorisés à rentrer chez nous. Nous nous sommes alors tous dit « au revoir » et « à demain ». Nous avons aimé cette sortie car nous avons rencontré plusieurs autres écoles et on a passé une bonne journée. La classe de 6e 8 Qui va gagner le concours photos ?
organisé… Le cadeau sera une belle surprise… Parmi les temps fort, nous avons accueilli les pirogues de la Flotte TAVARU, ensemble de pirogues de type polynésien dont les équipages viennent de tout le Pacifique Sud ! Nouvelle-Zélande, Fidji, Samoa, Raroto‟a… Nous avons pu exercer notre anglais pour discuter avec ces personnes venues de si loin ! La petite histoire de Papetoai : Aux temps anciens, tout le monde à Moorea vivait en harmonie… Une pieuvre, dont les tentacules portaient des coupes d‟amour, était chargée de maintenir la paix et l‟équilibre sur l‟île… Un jour les hommes-Tortue, des hommes gentils et pacifiques, arrivèrent sur l‟île. Ils proposèrent aux habitants de venir voyager avec eux. Les gens de Moorea acceptèrent et partirent avec les hommesTortues. Quand ils revinrent, après un très long voyage, ils étaient changés… Ils ne vivaient plus en harmonie les uns avec les autres… Alors la pieuvre décida de se réfugier sur la montagne, et aujourd‟hui on peut encore voir ses yeux et son long tentacule blanc de Papetoai. Le lieu où la pieuvre arriva à Moorea se nomme « Vai To au », qui devint plus tard « Pape to au » et enfin « Papetoai ». Il y a une source qui y jaillit et l‟on dit que tous ceux qui touchent l‟eau auront les vertus de la pieuvre, joie, paix et harmonie… Une chanson que nous avons appris pour accueillir les pirogues de la flotte TAVARU : Mau i te hoe e te „ihitai A tutonu to mata i te ra‟i teitei e Na te mau tupuna e pairati e (Suite page 7)
7 Brandon : « J‟ai aimé Moorea à E haamata‟i anae tatou i cause de la mer ! C‟était triste de to ratou i‟oa revenir à Papeete… J‟aimerais Mau i te hoe e te „ihitai vraiment y retourner pour apprenNa te fetu tatou e arata‟i dre de nouvelles chansons!! » Mai Ra‟ivavae, Aimeho, Tahiti, Hanalei : « j‟ai aimé parler avec Havaiki Raroto‟a e les Anglais, prendre des photos Marumaru Atua, Hine Moana, a avec madame Tea, me baigner himene e! avec mes camarades et accueillir Te matau a Maui, Uto ny alo, a les pirogues. J‟ai détesté qu‟on se himene e ! moque de Madame Tea et la E te mau tamarii, tatou pauroa, a pluie… J‟ai appris plein de choses himene e ! au CRIOBE, sur les requins ciFaafa‟ite i te ao Ma‟ohi, a himene trons, les crustacés et plein d‟aue! tres choses ! J‟ai aimé aussi entendre des chansons et la légende du « fe‟e » ! » Manuarii : « j‟ai aimé quand l‟équipe de photographes est venue, et l‟accueil des pirogues ! J‟ai aussi aimé le belvédère, marcher sur le sentier des ancêtres et voir la montagne Rotui. J‟aimerais retourner à Moorea parce que c‟est TOP ! J‟ai aussi appris à voir la for« J’ai aimé marcher sur le chemin des ancètres » me de « Fe‟e » sur la montagne Rotui. Je n‟ai pas aimé Témoignages d’élèves : que le temps nous ait fait changer Mihiarii : « J‟ai aimé le ma‟a ta- le programme… » hiti et la navigation sur la piroMonsieur YVON et les élèves de 4e6 gue » Penetito : « A la veillée, nous Les 6ème 6 à Moorea avons appris à faire des photos Les élèves de 6e6 racontent leur avec un appareil photo jetable. A séjour à Moorea, qui s'est déroulé l‟arrivée des pirogues, je me suis pendant le long week-end de l'Asun peu ennuyé mais je me suis cension... bien amusé à faire des photos. Le « Quand nous sommes arrima‟a tahiti était très bien ! » vés à Moorea, je suis allé Tapuarii : « J‟ai aimé tout le sé- dans la voiture de madame jour à Moorea, j‟aimerais y retour- Claude, sa voiture était joner pendant deux mois ! J‟ai aussi lie, c'était la plus belle de appris à parler Anglais avec l‟é- toutes. quipage de Uto Ny alo. C‟est dom- Quand nous sommes arrimage que les plongées aient été vés à la maison, on a comannulées à cause du mauvais mencé à monter les tentes. temps. » On a placé les tentes, ensuiRoyce : « J‟ai aimé aller au CRIO- te on a bu, mangé une pizBE et sur les pirogues. Par contre, za. Puis j'ai mis le lit sous je n‟ai pas aimé de ne pas pouvoir la tente et j'ai rangé mes plonger pour voir les requins ci- affaires... trons. » (Suite de la page 6)
Le soir, à la veillée, on nous a distribué des appareils photo jetables, et le lendemain nous avons pris des photos... » Penetito MAIROTO, 6e6 « Quand on est arrivé à Moorea, on s'est mis à l'abri parce qu'il pleuvait. Puis on est monté dans des voitures. J'étais avec madame Astrid ; on est arrivé à la maison. C'était à Papetoe. Il y a eu une dépression, sauf le dimanche. On nous a donné des appareils photo, on est monté sur des pirogues à doubles voiles, on s'est baigné au motu, on a joué au football. J'ai aimé me baigner à la mer. Je n'ai pas aimé quand les tentes se sont cassées à cause du mauvais temps... » Tamatoa TAURERE, 6e6 « Quand on est arrivé à Moorea, on est parti s'abriter sous un chapiteau. Après, on a monté notre tente, et on nous a dit les règles. Quand nous sommes partis nous baigner, nous nous sommes bien amusés. On est resté 5 jours à Moorea, avec Mr Charles, Mme Astrid et Mme Robert. Les activités étaient bien, même le soir. J'ai aimé me baigner, mais ce que je n'ai pas aimé, c'est que tout a été annulé à cause du mauvais temps... » Tapuarii LY, 6e6
De vrais photographes ! (Suite page 8)
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La semaine de l’environnement
Chaque année, et ce pendant une semaine, l‟environnement est à l‟honneur. Le thème change à chaque fois, cette année c‟est de Biodiversité dont il sera question. La biodiversité est une large notion qui inclut la protection des espèces animales et végétales ainsi que les moyens mis en œuvre pour les préserver. Le lundi 31 mai et le mardi 1er juin, le collège Henri Hiro a la chance d‟accueillir des intervenants extérieurs. Parmi ces intervenants, des chercheurs de l‟Institut Louis Malardé vont venir nous parler de la dengue, des moustiques, du diabète et de l‟obésité, des substances naturelles ou encore de la ciguatera. L‟association Te Mana O Te Moana viendra nous parler des tortues de nos îles et l‟association 2D attitude abordera le thème du développement durable. Il est possible que d‟autres associations se joignent à nous mais ce n‟est pas encore confirmé. Quelques classes du collège se rendront aux Jardins de Paofai où se dressent les chapiteaux d‟une manifestation sur le thème de l‟environnement. Cette exposition est ouverte au grand public et samedi 5 juin une projection du film Home est prévue à la tombée du jour. Nous tenons à remercier chaleureusement les personnes qui ont accepté de donner leur temps pour venir nous parler des merveilles de la nature. L’équipe SVT.
La découverte professionnelle à Henri Hiro
Visite de la « Brasserie de Tahiti »
Cette
année au collège, 80 élèves ont choisi l'opt ion « découverte professionnelle ». Ils la pratiquent en « 4ème découverte professionnelle et technologique » et en « 3ème découverte professionnelle 6 Heures ». Que fontils ? En classe de 4ème, en technologie, les élèves développent un projet particulier. En 4dpt1, il s'agit de réaliser le « journal du collège » que vous êtes en train de lire Trois sorties permettront aux élèves de découvrir des entreprises (TNTV et Plastiserd) ainsi que les Lycées de Faa'a et d'Opunohu à Moorea. Sans oublier le « Musée te Tahiti et des îles ». La formation sera complétée par un stage en entreprise d'une semaine. En classe de 3ème, au L.P. de Faa'a, les élèves découvrent le Mercredi matin durant 4 heures, différentes filières : « Batiment, menuiserie, chaudronnerie, métiers de la mode, secrétariatcomptabilité ». Ils étaient pratiquement tous en 4ème dpt l'an passé. Ils poursuivent la découverte d'entreprises et de métiers. Visites prévues cette année : « La
brasserie de Tahiti », « Newrest », le journal «La dépèche de Tahiti » ; . La découverte de lieux de formation nous conduira au Lycée de Taaone . Nous terminerons le programme par la visite de L'assemblée de Polynésie. Deux stages d'une semaine permettront aux élèves de découvrir des entreprises. En cours de technologie, nous préparerons ces visites, nous réaliserons des fiches métiers et des animations sur nos découvertes avec le logiciel impress. Si tu es élève de 5ème et motivé par cette option, parles-en à ton professeur de technologie et à ton professeur principal. Il saura te renseigner. Les élèves de 4ème dpt et de 3ème DP6
Les 3ème 7 vainqueurs du concours Math’A ARA !
Pour
le concours Math'A ARA, les 3ème 7 se sont préparés en révisant quasiment tout le programme dans leur livre, ont lu les chapitres qui n'ont pas encore été vus e n c l a s s e . Durant l'épreuve finale du mardi 8 Mars, ils ont formé 7 groupes pour résoudre les 7 énigmes. Ils ont fait des schémas, des dessins, des calculs, ils ont écrit au tableau, ont
Bravo aux 3ème 7 vainqueurs de Math’a Ara ! (Suite page 9)
9 (Suite de la page 8)
discuté, se sont disputés, ont échangé des idées. Ainsi, ils ont pu résoudre plusieurs énigmes à force de recherche et de discussions. Certains élèves ont tenté de résoudre plusieurs énigmes pour apporter leurs idées et faire avancer la solution. D'autres avaient des idées fausses pour certains problèmes, mais justes pour d'autres ! Ils se sont vraiment bien amusés !! Mais le plus important, c'est d'avoir travaillé beaucoup plus qu'en classe tout en s'amus a n t ! Les résultats ont été proclamés le mardi 16 Mars 2010.et là quelle heureuse surprise ! le Jury de Math‟A ARA a délibéré : 1ère : La classe de 3ème 7 du collège Henri Hiro de Faa’a Les délégués de la classe de 3ème 7, accompagnés de Monsieur BAC, leur professeur de mathématiques, de Messieurs le Principal et Principal Adjoint du collège ont reçu leurs lots, vendredi 19 Mars 2010 à 12H30 à la maison de la culture de PAPEETE. Ils ont été plusieurs fois félicités par M. MOU KAM TSE et M. TEANINIURAITEMOANA, en classe et à la Maison de la culture. Un "coktail" leur sera offert au collège lors de la remise des lots et d'autres surprises... Vivement l'année prochaine ! Qui seront les prochains sélectionnés ? Monsieur BAC
Sur les traces de la BOUNTY Dans le cadre du programme d‟histoire, de littérature ainsi que de civilisation britannique et américaine à leur tour les élèves de 6°5 ont découvert le musée de ARUE.
Ce musée est l‟ancienne demeure de l‟écrivain américain James Norman Hall qui a écrit plusieurs romans avec son collaborateur Charles Nordhoff. Le roman qui
Rallye-Lecture 2010. C’est avec bonheur que nous avons retrouvé cette année encore les maîtres et les élèves de CM2 de Faa‟a autour de l‟opération Rallye-Lecture. Au total 160 élèves de CM2 et 117 sixièmes. Les ateliers étaient au nombre de six avec des exercices sur les substituts pronominaux, sur la segmentation, le texte puzzle, la chronologie, l‟écoute de texte et les synonymes et antonymes. Ce sont 84 équipes de couleurs qui se sont relayées durant ces journées et les résultats ont été au-delà de nos espérances. La meilleure équipe a obtenu le score de 59 sur 60.Il s‟agit de l‟équipe « Blanc A », composée d‟élèves de 6ème 3 et du CM2 Nono de Puurai. Il faut noter aussi l‟excellente participation des élèves de la 6 ème SEGPA dont la meilleure équipe ( l‟équipe « bleu B ») a obtenu 46 sur 60. Le rallye a eu lieu du 3 au 12 Mai 2010 avec une variante cette année. Après le repas à la cantine, offert à tous les élèves du Primaire et les accompagnateurs, les CM2 ont pu assister l‟après-midi à des cours dispensés par des professeurs du Collège. Tous nos élèves se sont bien comportés et ont donné le meilleur d‟eux-mêmes. Pour récompenser toutes ces bonnes volontés, le FSE
nous a intéressés particulièrement est intitulé Les Révoltés de la Bounty traduit du roman en anglais MUTINY ON THE BOUNTY car il a été porté plusieurs fois à l‟écran (en 1935, 1962, et 1984). Après une visite guidée de la maison, dont une pièce a été présentée en anglais par une anglophone, les élèves ont visionné ce film MUTINY ON THE BOUNTY en VO sous titrée. Un travail transdisciplinaire est mené particulièrement autour des stratégies de narration de même qu‟une approche de travail inter langues (français, tahitien, anglais) car ces trois langues sont présentes dans le film .Cette approche devrait sensibiliser ces jeunes élèves à l‟apprentissage des nouvelles capacités langagières que l‟on attend d‟eux. Les professeurs impliqués, Mme Richmond en français et Mme Robert en anglais, voudraient remercier au nom des élèves qui ont été ravis, le foyer associatif pour son aide précieuse dans le financement de cette sortie pédagogique ainsi que le Chef d‟Etablissement pour son soutien. La classe de 6ème 5 Bravo aux élèves de 6ème3 et au CM2 Nono de Puurai
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a eu le plaisir d‟offrir un goûter à tous les participants, adultes et élèves. Rendez-vous à tous l‟année prochaine. Nelia, (Coordonnateur du Rallye et du Défi-lecture)
Le Rallye maths Cette année, toutes les classes de 6ème participent à un rallye maths qui se déroulera dans les écoles primaires de Faaa du 17 Mai au 04 Juin 2010 contrairement au défi lecture qui s'était passé au sein du collège Henri Hiro. Plusieurs ateliers de maths seront proposés aux élèves et répartis au sein de l'école primaire. Les équipes seront formées par 2 élèves de 6ème et 2 de CM². Chaque équipe aura 10 minutes pour résoudre les exercices proposés dans chaque atelier. L'équipe qui arrivera en tête sera récompensée. Bon Rallye à tous les élèves de 6ème et de CM2 de Faaa. Monsieur KWON
sagée pour les élèves : deux journées de surf avec le club d'Olivier NAPIAS . C'est avec enthousiasme que les 14 élèves les plus méritants de la classe ont profité de leur première initiation à ce sport de glisse , le 23 avril. Encadrés par deux moniteurs professionnels , Julien et Michaël, ils se sont lancés à l'assaut des vagues de le baie de Papenoo. Une journée merveilleuse mais jugée trop courte d'après les élèves .Elle sera reconduite le 4 juin prochain avec cette fois -ci la présence de leur parrain : Raimana Van Bastolaer. Les élèves de 4ème2
La classe Presse reçoit la Presse. Après avoir travaillé
cette année à la conception du journal du collège, nous avons reçu, dans le cadre de la semaine de la presse, deux journalistes, invités par M. Chavanon et Monsieur Guberek: Mike Leyral, qui travaille à TNTV, et Aurélie Pouzoulet, auteur de tous les articles concernant Faa‟a dans « La Dépêche ». Pendant une heure, ils nous ont expliqué comment ils traLe projet Surf. vaillaient, comment ils choisissaient le sujet de leurs reportages, comment ils étaient devenus journalistes. C‟est un métier très exigeant, il faut être dynamique, avoir une bonne culture générale, bien maîtriser les langues (français, tahitien, anglais...), savoir chercher des informations, être objectif... Puis, pendant une deuxième heure, ils nous ont permis de faire des exercices pratiques : Journée surf avec Raimana. Génial !! poser des questions pour une L'année scolaire arrive à son terme et interview, préparer un enregistrement. le projet surf de la classe de 4°2 se Cette rencontre, suivie par un super concrétise autrement. Initialement, les goûter (merci à notre principal et au élèves devaient participer à une jour- FSE) nous a fait découvrir les diffinée surf avec le champion Raimana cultés et les intérêts des métiers de Van Bastolaer à Teahupoo lors de la ceux qui nous informent, que ce soit Billabong Pro . L'évènement sportif par la presse écrite, la télévision ou ayant été reporté au mois de septem- internet. Ce sont des métiers difficiles bre 2010, une autre option a été envi- (les études longues sont indispensa-
bles) mais passionnants, vu l‟enthousiasme de nos invités. Merci à eux pour leur gentillesse et leur disponibilité. Teuira et Clayton (Classe Presse)
Visite du Lycée agricole d’Opunohu
La classe Presse au grand complet
Jeudi
29 avril, nous sommes allés avec ma classe à Moorea pour visiter le lycée agricole d‟Opunohu. C‟est Mme Fresse et M. Chavanon qui nous accompagnaient. Nous avions peur d‟être malades sur le bateau mais notre professeur nous a dit de ne pas nous inquiéter et elle avait raison, nous n‟avons pas été malades. Arrivés à Moorea, un bus nous a emmenés au lycée. C‟est le directeur du lycée d‟Opunohu qui nous a fait la visite. Là-bas, il n‟y a pas de formations de carrosserie comme au lycée de Faa‟a, mais seulement des formations agricoles. Le directeur nous a montré les champs d‟ananas, des vergers d‟agrumes, et on pouvait ramasser ceux qui étaient tombés. Il nous a aussi montré les salles de cours et expliqué ce que ses élèves apprennent. On a bien ri également en découvrant les cochons. Car le Lycée d‟Opunohu est reconnu pour son élevage de porcs. C‟était vraiment une bonne journée, on n‟a pas arrêté de rigoler. Et à la fin de la visite, on a dégusté des jus d‟ananas frais. Certains ont pu acheter des confitures au magasin du lycée.
Laure, Classe Presse
11 Le nouveau Logo du collège
A
l‟occasion du 30ème anniversaire du collège Henri HIRO, un concours pour un nouveau logo a été lancé à la rentrée 2009. Je tiens à féliciter l‟ensemble des élèves ayant participé à cette opération, Mme Vitrac pour son organisation et l‟élève gagnant : Rata TAPUTU, 3e8 Quel est ce nouveau logo ? Quel est son symbolisme ? Ce nouveau logo représente deux animaux s‟élançant vers l‟avant et semblant surgir d‟un même lieu. L‟un des animaux est terrestre, le lézard et l‟autre marin, l‟espadon. Le lézard est un animal fortement ancré dans la mythologie polynésienne et ayant un lien privilégié avec la Terre, source de vie. Symbole du lien affectif, de l‟ordinaire, du don de soi, du dévouement, de la réflexion et de la sagesse, le lézard enracine le polynésien dans son passé et dans sa culture. A contrario, l‟espadon représente la vivacité, l‟intelligence, l‟étendue de l‟océan, l‟espace, l‟extraordinaire. Animal marin, l‟espadon vit dans le lieu le plus sacré pour les polynésiens, la mer, le marae par excellence. Il symbolise le sacré, le divin, l‟excellence. L‟espadon projette le polynésien dans l‟inconnu, vers l‟avenir, le pousse à se surpasser dans le but de toujours faire mieux, à la recherche de l‟excellence. Tel est le symbolisme de ces deux animaux polynésiens. Ils représentent bien l‟ambition que nous avons pour nos élèves, l‟ambition et le projet de les aider à se réapproprier leur passé et leur culture pour mieux les préparer à leur avenir. Car chaque individu a besoin de la connaissance et la sagesse de son peuple, de sa terre pour aigui-
ser son intelligence et préparer au mieux son avenir. Poussant le symbolisme au maximum, le logo tend ainsi à représenter une flèche (la mâchoire supérieure de l‟espadon) et l‟arc in-
versé, représenté par le C du collège. L‟arc, « Te fana » en tahitien, est le symbole de la commune de Faa‟a. Dès lors, le logo du collège Henri HIRO a un double sens et par ce deuxième sens, rappelle l‟attachement fort de ses élèves, de sa communauté à son histoire commune, à sa culture et à sa commune. Ainsi le symbole de l‟arc (la communauté) et de la flèche ( l‟enfant) nous rappelle à juste titre un dicton africain : « Il faut tout un village pour éduquer un enfant. » P. MOU KAM TSE
L'histoire de Faa'a
batailles. A la fin du 19ème siècle, donc, le district de Tefana a été coupé d'une partie de son territoire pour créer la ville de Papeete. La passe de Farero (en français corail fragile ) est devenue celle de Papeete, qui avait de l'emprise jusqu'à Paofai. Ensuite l'accés à la mer ne fut plus praticable pour les habitants du district de Tefana car l'aéroport de Tahiti Faa'a fut construit dans les années soixante. Pourtant les habitants de la commune ont continué à aller au motu Tahiri comme racontent les anciens, qui se souviennent qu'ils traversait la piste en portant leurs pirogues, en regardant de chaque côté pour ne pas tomber sur un avion ! Les pilotes des avions, eux, avaient peur de ces rencontres imprévues! Le district de Tefana, devenu aujourd'hui la commune de Faa'a, fut peuplé par des îliens venus de leurs communes lointaines pour chercher du travail à Tahiti . De nos jours notre commune, la plus peuplée, n'arrive plus à garder son identité, mais heureusement il reste des familles qui peuvent raconter les histoires anciennes, il reste aussi des marae qui ont été refaits par les archéologues de la Mairie de Faa'a. Jessie 4ème DPT1
Il y a longtemps de cela la ville de Le nom de notre commune PAPEETE, dont on fête en ce moment le 120 ème anniversaire, Saviez-vous que le nom tahitien n'existait pas, ce fut une création des occidentaux. Il y avait deux districts qui étaient Tefana et Pare, et des voisins de l'autre côté de Tefana qui était le district de Te Oropaa à Punaauia. Et de nombreuses rivalités entraînaient des guerres fréquentes entre les populations de ces districts. Les archéologues pensent que des centaines d'affrontements se sont déroulés à Faa'a plus précisément à Vaiaha et Piafau qui étaient des champs de
ancien de notre commune était Tefana (l'arc), ou Teteha (le côté de la montagne) ? Le nom actuel de la commune signifierait « la vallée de feu », (fa'a : la vallée, 'a: allumée). Mais son orthographe est encore débattue : Faaa pour le nom officiel en français et la graphie de Raapoto, ou Fa'a'a selon l'académie tahitienne, ou Faa'a selon la graphie courante. Tout est affaire de prononciation. Henri, classe Presse
M. Pablo Teaniniuraitemoana
12
13 M. Pablo Teaniniuraitemoana : C’est le principal adjoint du collège. Il aide le Principal à diriger le collège
14 Qui était Henri Hiro ? Le mercredi 10 mars 2010, dans le cadre de la commémoration du 20ème anniversaire du décès de Henri HIRO, notre collège a organisé une cérémonie de 9h00 à 11h00. Durant ces deux heures, diverses prestations préparées par les collégiens mais également par les primaires ont été proposées au petit fare.
Henri Hiro est né le 1er janvier 1944 à Moorea, il a été adopté par une famille polynésienne qui lui a appris à respecter la terre la mer. En 1968, il partit en Métropole pour poursuivre des études universitaires et de théologie à Montpellier. Six ans ont passé et Henri Hiro revint sur le territoire en tant que pasteur stagiaire qu‟il quitta afin de se consacrer à la culture polynésienne. Ainsi, il dirigea la Maison des Jeunes de Tahiti aujourd‟hui « Fare Tahiti Nui » ; il allait de même créer avec des amis l‟association « Ia ora te Natura », association pour la protection de la nature qui existe encore de nos jours. Il allait aussi créer avec des amis un parti politique. Dans les années 80, il était l‟un des rares à protester contre la bombe atomique, c‟est ainsi qu‟on le voyait dans la ville de Papeete avec une pancarte autour du cou et soufflant
dans une conque afin de montrer aux gens son mécontentement sur ce qui se passait sur l‟île de Moururoa, c‟était, à l‟époque, l‟un de ses combats. Henri Hiro était aussi très proche de la nature, et souvent, il en parlait car il voyait que les polynésiens s‟en désintéressaient complètement. C‟est aussi pour cela qu‟il s‟est mis à écrire des poèmes ayant trai à tout ce qui l‟entoure « Ia ora te natura » ou encore « Tauraa ». Henri Hiro était aussi un écrivain hors pair, notamment pour des textes ayant un rapport direct à la culture polynésienne au profit d‟une autre culture qui prenait le pas sur elle. Il a aussi écrit des chants « Himene tarava » ; des pièces de théâtre. Pour faire passer son message il a aussi réalisé quelques films… Un jour, il décida d‟aller s‟installer dans l‟ile de Huahine où il vécut avec sa famille comme un polynésien des îles de l‟époque, c'est-àdire vivant de la pêche et des produits de la terre qu‟il cultivait. Mais une maladie va avoir raison de lui et le 10 mars 1990, il décéda à Huahine. Alcime MORGANT (Professeur de Reo Maohi)
Pourquoi un collège « Henri Hiro ? » « Henri Hiro Infos » a interrogé Monsieur Jean-Paul BARRAL, Principal du collège de à . Il présidait le conseil d’établissement lorsque le collège de FAA’A a pris le nom « Henri HIRO ». Notre question : « Pourquoi un collège Henri HIRO ? »
Un
collège est une communauté vivante, elle a une personnalité et elle a des valeurs et beaucoup de collèges choisissent de porter le nom d‟une personnalité qui incarne ses valeurs. En 2003 le conseil d‟établissement a souhaité que le collège rende hommage à Henri Hiro qui avait disparu en 1990 et propose de donner le nom de Henri Hiro au collège de Faa‟a. Le combat pour faire aboutir ce vœu au niveau du gouvernement fut rude compte tenu de ce que Henri Hiro représentait dans l‟esprit des gouvernants d‟alors. … Mais nous eûmes gain de cause. Mais pourquoi Henri Hiro ? Parce qu‟il incarnait à nos yeux un homme debout. Un homme authentique, Un homme exigeant Parce que c‟était alors un homme à la confluence des deux cultures : la culture Maohi qui constituait sa chair, sa foi et sa raison d‟être, et la culture occidentale qui lui avait donné grâce à des études théologiques à la faculté protestante de Montpellier, les outils intellectuels et moraux pour fonder son combat. Parce que c‟était un homme de conviction et de révolte, un homme de colère qui se dressait contre les injustices faites à son peuple, à sa langue, à sa culture.
Pourquoi donner un nom à un collège ? (Suite page 15)
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C‟est l‟un des premiers intellectuels Maohi. Issu d‟une famille modeste de Moorea il a construit un engagement autour de l‟identité culturelle, de l‟action artistique, de l‟écologie à une époque où le mot n‟existait pas encore, et du combat pour un type de développement qui mette en harmonie l‟activité humaine et ces impératifs. Cela constitue aujourd‟hui ce qu‟il convient d‟appeler les fondements du développement durable. Pour ces raisons, il est apparu pertinent au conseil d‟établissement que je présidais qu‟Henri Hiro pût être une source d‟inspiration et une lumière dans la nuit pour les générations de nos enfants de Faa‟a. J.P. BARRAL Nous vous proposons ce poème d’Henri Hiro :
Qu'il soit un lien où s'enrouleront les enfants de demain. Tatouons, tatouons, tatouons donc ! Tatouons nos entrailles du sceau de notre culture māohi, signe de promesse de futur pour les générations à venir. A toi salut ! Et bienvenue, ô race māohi ! Bienvenue à vous tous, dans l'amour de nos ancêtres ! Nos entrailles se réjouissent en cette
rencontre ! Et maintenant va ! Oui va, mais surtout conserve l'attache ! FERO Fero e, Fero e, Fero e ! E fero anaè na i te tâura O to iho tumu ! Ei hono vai tämau no te mau ui. E nanao e, nanao e, nanao e ! E nanao mânava anaè i te hiroà tumu maohi, Ei te tau faaara no te mau ui. Maeva ! Maeva hua i te tāura māohi ! Mānava hua ia outou e to teie nahoa tini, i roto i te Arofa tupuna ra ! Mānava hua i te fārereiraa ! Haere rā ! Haere e ia vai ā rā ! E ia vai ā ! Henri HiIRO
L'ATTACHE Attache, attache, attache donc ! Attachons-nous donc au plus ferme de nos traditions !
La Mairie de Faa'a a 20 ans
La
Mairie de Faa'a, construite sur un ancien
La mairie de Faa’a a 20 ans
terrain marécageux de la commune où devait être installé un zoo, a été inaugurée le 21 octobre 1989. Après un appel d'offres, c'est la proposition de l'architecte Ben Te-
riitehau qui a été retenue, une structure architecturale de style local qui dénote avec les centres similaires des autres communes de Tahiti, réalisés en ciment. Une manière pour le maire, Oscar Temaru, de donner du travail à la population tout en maintenant des traditions de construction locale. Cela fait vingt ans… le temps passe !”, constatait Oscar Temaru. Rappelant les “ouh lal la” qu‟avait causés le projet d‟une mairie à l‟architecture traditionnelle, on ressentait la fierté de l‟homme d‟avoir tenu bon : “Mais elle est belle cette mairie, je crois”. Une “maison du peuple” qui avait fourni l‟occasion aux jeunes du CJA d‟apprendre à travailler les matériaux locaux, une participation
généreuse de la population de la commune. Une mairie construite en bord de route “parce qu‟une grande partie de la population n‟a pas les moyens et utilise le truck pour se déplacer et la mairie doit être accessible”. Henri , Classe Presse
Le combat de coqs Le combat de coqs est aussi vieux que la domestication du coq sauvage. Le coq sauvage Gallus Gallus aurait été domestiqué en Asie pour ses qualités de combattant. Cela date de la sédentarisation des premiers agriculteurs dans ces régions. D'Asie, la pratique s'est répandue en Europe grâce aux Grecs, aux Romains et aux Phéniciens. Il (Suite page 16)
16 (Suite de la page 15)
eut beaucoup de succès en Grande-Bretagne, en Irlande, en Espagne, dans les Flandres. Il fut tellement populaire en Angleterre, notamment dans l'aristocratie que Cromwell décida de l'interdire pour éviter les rassemblements des royalistes autour des "pits", arènes. D'Europe, il fut exporté aux États-Unis par les Anglais et Irlandais, au Brésil par les Portugais et dans le reste de l'Amérique latine par les Espagnols. Aux États-Unis, il fut pratiqué par les premiers présidents et fut tellement populaire que l'aigle américain fut préféré de justesse au coq de combat comme symbole national. Certains lui reprochaient de rappeler le colonisateur anglais puisque bon nombre de souches de coqs de combat provenaient d'Angleterre. Les coqs de combat commencent leur carrière à un âge qui dépend de leur souche. En général, plus le coq est petit et plus il est précoce. De plus, un coq d'endurance aura
Te Faufaa Tupuna (les richesses de nos ancêtres) Pour ce troisième volet de Te Faufaa Tupuna, les élèves de 5ème 4 aidés de Monsieur SOSSEY ont choisi de vous présenter les anciennes pirogues. Bon voyage ! L‟histoire de la Polynésie est liée à la mer aussi bien au large, dans le plus grand océan du monde, que bien sûr, dans les lagons. Cette histoire, cette culture est vivante
une maturité plus lente qu'un coq de vitesse. Pratiquement, un coq espagnol de 1,5kg sera au combat à 10 mois et un coq indien d'endurance de 6kg à 2 ans. La préparation physique sera aussi différente en fonction de son utilisation. Pour l'endurance, la préparation sera nettement plus longue. Elle commence par de la course et des exercices de musculation, et est suivie par des combats d'entraînement avec les ergots recouverts d'un matériau absorbant les chocs, pour éviter les traumatismes inutiles. La base de la nourriture consiste en céréales et diffère en fonction des régions: les Américains utilisent le maïs, les Européens l'avoine et le blé, les Indiens le millet et les Asiatiques le riz. A Tahiti on donne du riz, du pain mouillé, des légumes, Les gens ici aiment mettre aux coqs des ergots très longs. Mataihau MATUI, classe presse
Elle est décorée de beaux dessins réalisés par les élèves ; des costumes en forme de cactus sont exposés au fond de la salle. Aucun papier par terre. Des documents pédagogiques : tables de multiplication, conjugaisons sont accrochés près du tableau. Les élèves écoutent attentivement leur professeur, Madame GERVASONI.. Quand on interroge les élèves ils nous disent qu'ils aiment leur salle et que travailler dans un endroit accueillant les aide à bien étudier. Alors, pourquoi ne ferions nous pas comme eux ? Prenons soin de notre collège et du matériel mis à notre disposition, nous serons ainsi plus heureux de venir en classe pour apprendre. Johanna et Laure. Classe Presse
La salle des 6ème Segpa.
La serrure de la salle E01 ne sera jamais obstruée. Savez-vous pourquoi ? Les élèves de 6ème Segpa protègent leur trésor. Un trésor ? Vos journalistes préférés sont allés enquêter et ont découvert une salle La 6ème Segpa et son célèbre déguisement de cours très jolie : la salle E01. comme nous le montre fa’a faite. Pour le large. C‟est pourquoi, ce dernier volet sera consacré aux anciennes pirogues. A fano rā. Voici quelques objets qui ont été présentés au Musée de Tahiti et des îles lors de l‟exposition Te Fare Manaha première grande exposition consacrée à la pirogue polynésienne en 2004 : a fano rā !
se. Hiro s'adonnait aussi au jeu du titira'ina. Le titira'ina, littéralement «qui se dresse là-haut dans les cieux», est une sorte
Le tirira'ina était construit pour glisser et surfer sur l'eau à très grande vites-
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Tirira’ina. Jouet hydro-glisseur. ( 2x29x75 cm)
17 Cette épreuve de vitesse récomd'hydro-aéroglisseur, pensait bien évidemment le premier arrivé. Néanmoins, cette fabriqué de telle sorte performance supposait en amont qu'il est capable de filer très vite un minimum de connaissance sur le sable et sur la mer, et sur- des vents et des marées, des courants et des différents états tout, sa forme aérodynamique lui de la mer, de certaidonne sa qualité principale qui nes techniques de est de décoller au plus haut vers fabrication ainsi que des essences princiles cieux, d'où l'appellation qui pales qui composaient ces embarcalui est donnée. tions, Savoir qu'ils auraient acquis en Le jeu de 'aumoa, jouant au préalable au titira'ina et au tôtôie. En d'autres termes, le 'aumoa était une dernière étape d'initiation pratique à la navigation qui devait aboutir aux grands voyages en situation réelle, sur les deux célèbres océans de l'univers maohi, Te tai nui (le grand océan, presAumoa. Modèle réduit de pirogue de jeux. tigieux pacifique et salutaire) et Te moana o Hiva littéralement « poursuite fuse- (l‟océan des grands guerriers, lée », est resté ancré dans nos ténébreux, redoutable et insondamémoires et est encore pratiqué, ble) à bord de va'a (pirogues de à ce jour, aux îles Sous-le-Vent. t ypes différent s), de pahi Il s'agit ici de petites et de (grandes pirogues) ou de manua moyennes pirogues à voile avec (vaisseaux un flotteur sur l'un des côtés, répliques miniatures des piro- Un accessoire indispensable : gues à voile que l'on pouvait en- L’écope : core admirer au début du siècle dernier, naviguant d'une île à l'autre et à l'intérieur des immenses lagons des atolls de l'archipel des Tuamotu. Les enfants et adolescents organisaient de petites régates, poursuivant leurs embarcations en courant ou en nageant derrière elles, les poussant, réajustant de temps à autre Tata bois, îles de la Société les diverses parties du 'aumoa en fonction des changements de Les écopes complétaient nécescourants, de la direction et de la sairement l'équipement de la piforce des vagues et des vents. rogue. La forme traditionnelle (Suite de la page 16)
caractéristique pour l'Océanie est celle d'une cuillère à sucre dont le manche est situé au-dessus de la cavité. Aux îles de la Société. ce manche interne est relié à chaque côté de l'écope
Tata bois, Huahine
par une barre transversale. Cependant, à Huahine, sur le site de Fa'ahia-Vaito'oti'a, dont les objets sont vieux de plus de 850 ans, des écopes de types différents ont été découvertes : en forme de cuillère à sucre de petite taille avec une poignée externe, type que l'on retrouve en Nouvelle-Zélande ; avec le manche renversé, interne mais libre, modèle que l'on attribue aux îles Marquises et aux îles Fidji. Les autres écopes caractéristiques de Nouvelle-Zélande, de Niue, de Tuvalu, possèdent un manche interne, recourbé et rattaché à la face inférieure de l'écope. Dans tous ces archipels, la taille de l'écope dépendait évidemment de la largeur du fond de la coque ; pour de petites embarcations une demi-coque de noix de coco convenait parfaitement. Les bois les plus souvent utilisés pour les écopes sont le miro et le tamanu. M. SOSSEY et la 5ème 4
18 M. MOU KAM TSE : notre Principal
Vous connaissez tous notre principal, M. Mou Kam Tsé, qui nous accueille le matin au collège. Saviez vous qu'il est un des rares polynésiens chefs d'établissement? Notre équipe a voulu savoir comment on devient principal au Collège Henri Hiro... Quel a été ton parcours avant d'être principal? Je suis originaire de Fetuna, un district de Raiatea, « la brousse » comme on dit là-bas. Après mes études, je suis devenu professeur et j'ai enseigné 8 ans au collège Henri Hiro, et dans d'autres établissements. Comment es-tu devenu principal ? Tenté par ce nouveau métier, j'ai passé le concours, j'ai fait mon stage en métropole où je suis resté 3 ans, puis ai dirigé le collège d'Hao aux Tuamotu. Pourquoi as-tu choisi le collège Henri Hiro ? Je connais bien le collège, la ville de Faa'a et je sais que c'est un collège difficile, que beaucoup de jeunes ont des problèmes, mais je sais aussi qu'en travaillant en équipe avec tous les personnels, les services sociaux, la mairie, les associations, il y a beaucoup à faire pour aider les jeunes à réussir. Qu'est-ce qui te passionne dans ton métier ? D'abord il faut dire que c'est un métier difficile, très prenant, où il n'y a pas d'horaires fixes. Mais on travaille en équipe, on imagine des projets pour améliorer le collège, l'ouvrir sur l'extérieur, permettre aux élèves, y compris ceux qui sont en grande difficulté, de réussir leur scolarité, et c'est cela qui
est passionnant: monter des projets et les réaliser. As-tu toujours voulu être principal? Non, moi aussi je voulais être pilote d'avion, comme tous les garçons ! Mais ma mauvaise vue m'en a empêché, et j'ai découvert un métier passionnant, où l'on met son énergie au service des élèves pour leur permettre de réussir et s'intégrer dans la société. La 4ème Presse
Connaissez-vous Marco ?
Tout le monde connait Marco, qui depuis quelques mois remplace Florence dans son rôle de CPE. Nos enquêteurs sont allés l'interviewer dans son bureau ….. Marco, depuis quand es-tu au collège? Je suis au collège depuis la rentrée des classes de 1993, ce qui fait que je suis le plus ancien à la vie scolaire. Mais il faut savoir que je suis né à Tahiti de parents italiens, que j'ai toujours habité à Faa'a, et que du coup j'ai fait ma scolarité au collège entre 1983 et 1988! Tu as connu le collège presque à son ouverture ! Comment était-il alors? A l'époque c'était un collège ouvert: pas de grilles, pas de clôtures, des salles peintes avec des couleurs pastel, agréables. Il y avait beaucoup plus d'élèves qu'aujourd'hui, car les collèges de Punaauia et Tipaerui n'existaient pas, donc des populations beaucoup plus mélangées qui venaient de loin. Depuis il y a eu beaucoup de changements par besoin de sécuriser le collège. As-tu des souvenirs de tes débuts à la vie scolaire? Oui, il y avait beaucoup d'événe-
ments positifs : distribution de dictionnaires aux élèves, de cartables, des fêtes où certains révélaient de vrais talents, des activités. Mais aujourd'hui aussi de nombreux projets intéressants se mettent en place. Quel serait ton meilleur souvenir? J'ai surtout de bons souvenirs de travail avec mes collègues dans une très bonne ambiance. Mais ce qui me plait aussi, c'est de voir d'anciens élèves, ou d'anciens camarades de classe, qui ont réussi leur vie, qui sont pères ou mères de famille, et je vois même des enfants d'enfants qui étaient autrefois collégiens! Quelles sont les difficultés actuelles au collège, à ton avis? Une des difficultés est l'invasion des technologies modernes, et surtout de leurs mauvais côtés. Tout le monde a un téléphone, une console de jeu, un baladeur, mais au collège cela apporte trop de distractions, empêche de se concentrer. Et c'est une source de problèmes entre les collégiens et avec les adultes. Un dernier mot? Juste pour encourager nos collégiens à travailler: il y a au collège tout ce qu'il faut pour réussir, alors il faut être volontaire dans ses études! La classe Presse
Tane, le rugbyman.
Le rugby n‟est pas un sport mao‟ hi, mais les joueurs de Faa‟a y excellent, et le capitaine de l‟équipe, Tane Mairoto, est en 4ème au collège. Aussi l‟avons-nous interviewé. (Suite page 19)
19 (Suite de la page 18)
Tane, depuis quand joues-tu au rugby ? J‟ai commencé le rugby à 9 ans. J‟ai choisi ce sport parce que c‟est un sport d‟équipe, et que le respect y est essentiel. Quel est ton rôle dans l’équipe ? Mon poste est le numéro 1, c‟est un poste difficile et fatiguant, surtout pour les récupérations de balles. Mon rôle est de soutenir mes équipiers quand ils vont au contact, et de pousser dans les mêlées. Pour cela il faut être en bonne forme physique, avoir des repères précis, une connaissance du jeu et un bon niveau technique. La pratique de ce sport m‟a amené à un bon niveau. Comment es-tu devenu capitaine ? Nous avons voté à Raiatea pour choisir qui serait capitaine, et mes équipiers m‟ont confié ce rôle. Je suis devenu capitaine parce que je suis sérieux, attentif, et que je ne rate jamais un entraînement. Et j‟ai de très bons contacts avec mes équipiers : je leur parle, donne des combinaisons de jeu, les replace. Quand ils ont des problèmes ils viennent me parler. Le rugby est vraiment un sport d‟équipe. Quels ont été vos meilleurs résultats cette année ? Des victoires : 48 points contre Raiatea et Manuura de Paea, 75 contre Pirae. On a été champion de Tahiti et de Polynésie. Quels sont tes souvenirs marquants cette saison ? Mes bons souvenirs, c‟est d‟avoir participé à tous les matchs et d‟avoir fait plaisir au coach de l‟équipe, d‟avoir fait connaissance avec d‟autres joueurs, d‟avoir fait le voyage à Raiatea. Je n‟ai pas de mauvais souvenir. Vas-tu continuer à jouer ?
Oui, et je souhaite que beaucoup de jeunes apprennent ce sport, parce qu‟on s‟amuse beaucoup, qu‟il est bon physiquement, et qu‟on y apprend le respect envers ses équipiers, l‟arbitre, mais aussi ses adversaires, et çà c‟est très important. La classe presse
Catherine BERNARD : notre infirmière.
Vous
la connaissez tous : elle nous accueille, nous soigne, nous réconforte. Nous avons voulu en savoir plus, et voici ce que nous avons apprise: Catherine vit en Polynésie depuis plus de douze ans et a fait ici ses études d'infirmière. Elle a choisi ce métier car elle aime s'occuper des autres, les aider, ce qu'elle faisait déjà enfant avec ses frères. Elle a travaillé dans des cliniques, hôpitaux, avec les nouveaux-nés. Catherine a passé récemment le concours d'infirmière scolaire, c'est son premier poste en collège. Elle est très occupée: elle reçoit une quarantaine d'élèves par semaine, et il y a beaucoup à faire pour informer, faire de la prévention, expliquer les règles de base pour une bonne santé. Le travail ici est très différent de l'hôpital, mais les élèves sont attachants et vivants, même s'ils sont parfois dissipés. D'ailleurs, elle voit tout de suite sur leur visage ceux qui sont malades ou pas ! Quant à elle, elle a une santé de fer : il faut être résistant pour faire ce métier ! Pour la rencontrer: le lundi, mardi, jeudi de 7h00 à 16h00, le mercredi de 7h à 11h30 et le vendredi de 7h à 14h30. La 4ème Presse
Jean Louis Siaou-Chin Jean Louis Siaou-Chin est élève en 4ème au collège, comme beaucoup d'autres. Mais à une petite différence près ; il est champion de Polynésie junior de pétanque ! Ce championnat se déroule tous les 2 ans , avec une sélection par points, puis par élimination. - Qu'est ce qui t'a fait choisir la pétanque? Toute ma famille joue, et participe aux championnats, en Polynésie, à l'étranger, par exemple récemment en France, au Sénégal. - Depuis quand joues-tu? Je joue depuis l'âge de 4 ans, avec ma famille. - Joues-tu souvent ? Je joue tous les week-ends, et je m'entraîne tous les jours, pendant quatre heures, au stade après le collège. Ma spécialité c'est de tirer en équipe (triplette). - Quelles sont les qualités nécessaires pour bien jouer ? Il faut être sérieux, très concentré, avoir beaucoup de force mentale. - Quels sont tes projets ? Pour l'instant, la pétanque est un sport que je pratique en famille, pour le plaisir. Je ne compte pas passer professionnel. La classe Presse
Heiata BARRAL.
Elle
vous accueille dans la langue de Shakespeare et vous apprend tout sur Halloween et Santa Claus, mais saviez vous qu’elle était élève au collège il y a ... quelques années ? (Suite page 20)
20 (Suite de la page 19)
Comment était le collège Henri Hiro quand tu y étais élève ? A peu près comme aujourd'hui ; il y avait beaucoup d‟élèves qui avaient des problèmes sociaux et familiaux, des difficultés scolaires, mais le collège était moins violent que maintenant. D‟ailleurs à l‟époque il n‟y avait pas de grilles ou de barreaux aux fenêtres. Globalement, nous nous entendions bien avec les professeurs. L‟ambiance était assez détendue, nous fêtions même des anniversaires d‟élèves et de professeurs. Par contre il y avait très peu d‟ordinateurs, et pas du tout de salle informatique. - Les élèves pouvaient-ils sortir pour aller acheter à manger, ou apporter leur Vini ? Il n‟y avait pas de Vini à ce moment-là, ni de lecteur MP3. Mais de toute façon, les élèves obéissaient plus facilement aux professeurs qu'aujourd'hui. Il y avait des roulottes dans la cour, pour acheter des sandwichs à la récréation donc on ne sortait pas du collège. - Comment as-tu fait pour devenir professeur ici ? Au collège, j‟étais assez sérieuse, je n'ai jamais été punie ou collée. Après le DNB, j‟ai passé le bac puis fait mes études d‟anglais (5 ans), et je suis venue au collège parce que je savais que beaucoup d‟élèves avaient des difficultés et qu‟ici je pourrais être utile. - Aimais-tu le sport ? Oui, il y avait beaucoup de sport : pirogue, volley, basket, cross, saut en hauteur....
- Quel est ton meilleur souvenir du collège ? La formation des délégués qui comprenait un week-end à Moorea - Et le plus mauvais ? Des garçons qui m‟embêtaient... Je trouve que les garçons au collège se comportent très mal avec les filles : ils leur parlent mal et ont des gestes déplacés et de plus en plus obscènes. C'est l'une des raisons pour lesquelles il y a de moins en moins de filles au collège dès la 4ème. La 4ème Presse
Monsieur Tearaitua Yvon. Grâce à M. Yvon, vous savez tout sur la vie des plantes et des animaux, le lagon et ses habitants. Mais avant cela, comme vous, il a fréquenté le collège... place à quelques souvenirs. Comment était le collège quand tu y étais élève ? Le collège était beaucoup plus calme, même si j'étais dans une bonne classe; il y avait plus de diversité entre les élèves . Il y avait des règles, comme toujours, les professeurs s'intéressaient à nous, mais en retour on travaillait plus. Le principal était M. Jean Paul Barral. On pouvait sortir comme on voulait du collège aux récréations ? Il y avait des roulottes dans la cour, au rond-point, mais la nourriture était très grasse et pas du tout équilibrée. Certains élèves vendaient des viennoiseries pour financer leurs projets. As tu fait le dur avec les profs ?
Non, j'étais calme. Il y avait moins de problèmes de bruit aussi, car il n'y avait pas de Vini. Mais j'ai quand même eu quelques heures de colle, pour avoir laissé mon empreinte de savate sur un mur... Pourquoi as tu choisi d'être professeur de SVT? Aimais tu beaucoup cette matière ? Parce que c'était ma meilleure note au bac, et la suite logique de mes études. Au collège j'aimais bien la natation, c'était mon sport préféré. Aimais tu le collège ? Y avait-il de l'ambiance ? Oui, il y avait une bonne ambiance, avec beaucoup de projets. J'ai aidé à sculpter le moaï, à peindre la grande fresque. Il y avait une radio en permanence, avec des dédicaces et de la musique, à la récréation et de 11 heures à 12 heures. Mais aujourd'hui aussi beaucoup de projets se mettent en place. Eh bien, merci d'avoir consacré du temps à cette interview pour notre journal ! La classe Presse
Qui est Mireille Bufard ?
Un
lieu fréquenté par tous, essentiel à notre survie: la cantine !! mais comment fonct ionne-t 'elle ? Nous avons rencontré Mireille Bufard, gestionnaire du L.P. , pour en savoir plus. H.H.I. : Combien de repas sont servis à la cantine tous les jours ? M. B. : - Environ 1300 repas, il y a 740 demi-pensionnaires au collège et 550 au lycée. H.H.I. : Pourquoi ne peut on pas tous manger en même temps ? Il y a 450 places au réfectoi(Suite page 21)
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re, mais une centaine de chaises qui ont été cassées n'ont pas encore été remplacées, nous attendons une livraison de nouvelles chaises: celles qui ont été livrées ne correspondaient pas à la commande. H.H.I. : Pourquoi le collège n'at'il pas sa propre cantine ? M. B. :C'est une question de logique et de moyens: c'est le même lieu, et le même personnel pour les deux établissements: 1 chef, 3 cuisiniers, 2 aides. Cela paraît beaucoup, mais imaginez qu'ils préparent parfois 300 kilos de poisson cru, servent 1800 petits
Porea et la baleine Dans le cadre de la séquence sur le conte merveilleux, la classe de 6è5 a travaillé sur la réécriture d'un conte de Jean Pierre IDATTE intitulé "Leila et la Baleine".Un récit transposé en Polynésie, plus précisément à Rurutu… De tous les chasseurs de baleines, Moe‟au était le meilleur. Il était le plus fort et le plus courageux de tous les chasseurs de Rurutu. Lorsqu‟il quittait Avera, son village, pour aller en mer, aucune baleine ne lui échappait…jamais. Mais un jour, Moe‟ au rentra bredouille, sans avoir capturé de baleine. Il avait vu, disait-il, une baleine couverte d‟or qui chantait sur la mer. Le chant était si envoûtant, la baleine si merveilleuse, que le
pains ! H.H.I. : Pourquoi mange-t'on souvent du poisson ? Qui décide des menus ? M. B. :Les menus sont préparés par le chef cuisinier, puis soumis au gestionnaire et à l'infirmière. Notre souci: proposer un menu équilibré: des légumes, des fruits, des crudités, des laitages, viande ou poisson, pâtisserie une fois par semaine. Il faut apprendre à manger varié et équilibré. Le vendredi, pour des raisons religieuses, on propose du poisson; ce qui présente un autre avantage: on peut l'acheter localement, et c'est bien pour l'économie. On ne peut pas proposer uniquement ce que chasseur n‟avait pas pu lever son harpon pour la tuer. Depuis cette rencontre fabuleuse, Moe‟au décida de ne plus chasser la baleine, car elle était, disait-il, son amie. A Avera, les villageois pensaient que le grand chasseur était devenu fou. Ils se moquaient tous de lui et ricanaient quand il parlait de la baleine couleur d‟or … Moe‟ au est devenu vieux maintenant. Sa voix est très usée, ses cheveux sont blancs et il marche lentement. Chaque jour qui passe le rend plus faible. Malgré cela, tous les matins, il va sur le ponton du village, plein d‟espoir croyant que la baleine reviendra. Il l‟appelle…Il fredonne sa chanson, mais la baleine n‟apparaît pas. Ce matin, alors que Moe‟au range ses nasses à poissons en bambou, il entend une jolie petite voix, très douce, juste derrière lui : (Toriri mai na te hupe o hau iti Te hevaheva no tei mo‟e E roimata no te hevaheva Te imi ra a to na ai‟a here…)
les enfants souhaitent: la cantine a aussi un rôle éducatif. H.H.I. : Combien coûte un repas ? M. B. :Le personnel est payé par l'état, donc l'argent de la cantine sert à acheter les produits qui sont mis dans vos assiettes. Un repas coûte 320 francs, les élèves paient la moitié, il y a des subventions pour le reste. Nous essayons le plus possible d'acheter localement, et sommes très attentifs à la qualité des produits. Pour le prix que vos parents paient, c'est quand même mieux qu'un sandwich à la roulotte ! La 4ème Presse
Intrigué et curieux, il essaye de voir qui chante ainsi. Quand il aperçoit la petite fille, il lui dit : « Ta voix est claire petite Porea ! Veux-tu que je t‟apprenne le chant de la baleine ? Ainsi lorsque tu la chanteras, la baleine d‟or apparaitra et tu deviendras son amie. Tu veux bien dis-moi ? » Après toutes ces années passées à attendre, le vieux chasseur est très heureux à l‟idée de pouvoir retrouver le cétacé disparu. Alors Porea écoute le chant que Moe‟au chuchote à son oreille. En s‟avançant sur le ponton, la petite fille se met à chanter : sa voix est douce et hypnotisante :
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(„Ahiri to‟u e pererau e Mai te tohora no rurutu E „au atu vau Na te moana Pa‟imi te here no‟u) Tout à coup, un jet immense apparait à l‟horizon. Une baleine s‟approche du ponton : elle scintille comme un soleil. Elle a le regard joyeux. Moe‟au quant à lui, a les larmes aux yeux, il est très ému. Il avait tant attendu ce moment-là. Tout près du ponton, la baleine d‟or s‟approche doucement de Porea la charmeuse. Avec sa petite voix aiguë, elle invite la jeune fille à monter sur son dos. Les deux amies s‟é lo ignent vers le large. Elles s‟amusent alors dans les vagues : elles font des bonds dans l‟eau, surfent au milieu des dauphins, jouent à cache-cache avec les poissons… Sur le chemin du retour, Porea et la baleine font résonner en chœur la merveilleuse mélodie. La baleine d‟or ramène la petite fille sur le ponton du village d‟où le vieil homme les avait observées pendant leur premier voyage si émouvant. La nouvelle amie de Porea glisse au fond de la mer et repart vers le large. Porea et Moe‟au n‟ont pas remarqué la présence du terrifiant Araia qui les espionne.C‟est l‟ennemi juré du vieux chasseur. Il est caché derrière un tas de filets de pêche. Il a l‟air content car il sait maintenant comment attirer l‟énorme animal. Porea reste un petit moment seule à admirer l‟horizon en se remémorant cette belle journée … Araia s‟approche de la petite fille et lui dit :
« Voudrais-tu s‟il te plait chanter le chant de la baleine ? J‟aimerais l‟admirer, la sentir, la caresser, partir au large avec elle… J‟aimerais tant la retrouver car nous étions amis autrefois ! Ma voix est trop dure, trop grave, trop vieille. » Hélas, Porea croit le menteur ! Elle s‟avance sur le ponton pour entonner le précieux chant : ( „Ahiri to‟u e pererau e Mai te tohora no rurutu E „au atu vau Na te moana Pa‟imi te here no‟u Ha‟amauiui noa „oe ia‟u E to‟u mau taea‟e „Aita paha oe e aroha ia‟u I te tahe o to‟u roimata) Au loin, le mammifère doré répond et s‟approche sans crainte. Soudain, sorti de sa cachette, Araia tend ses harpons aiguisés en espérant tuer la baleine d‟or. Il vise le mammifère tout proche et le transperce trois fois. Porea crie à l‟aide : « Moe‟ au ! Au secours ! Il faut aider la baleine ! » La baleine se tord de douleur, elle a atrocement mal. Mais elle réussit à s‟enfuir. Elle plonge sous l‟eau en laissant à la surface une mer rouge sang. Moe‟ au se précipite vers la petite fille terrifiée qui pleure. « Moe‟ au, je veux aller au large retrouver et sauver notre amie. S‟il te plait prend ta pirogue et allonsy ! Vite. » Pour la première fois depuis des années, le vieux pêcheur accepte de retourner en mer pour aider la baleine d‟or. Les voilà tous les deux sur les vagues. Moe‟ au rame de toutes
ses forces pendant que Porea chante sa mélodie … Mais, à l‟horizon, une énorme tempête se prépare… Le vent qui hurle, la mer déchainée et la forte pluie empêchent alors la baleine d‟entendre le chant de Porea. Le ciel est de plus en plus sombre. La baleine à bout de force ne voit plus très bien et tout devient flou autour d‟elle. Sur la pirogue, elle croit voir le cruel Araia qui vient pour finir de la tuer. La baleine en colère fonce sur la pirogue et d‟un coup de queue la renverse… Il est trop tard quand elle reconnait ses deux amis Porea et Moe‟ au au milieu des vagues. Sur son dos meurtri, le mammifère désolé les recueille. La baleine les emmène délicatement vers une petite île tranquille. Sur la plage calme, la petite fille tente d‟apaiser la baleine avec sa chanson pendant que Moe „au retire doucement les harpons. Soulagée, la baleine d‟or retrouve aussitôt son sourire. Au village, tout le monde est ému d‟entendre la chanson de la baleine. Les habitants aperçoivent le magnifique mammifère marin qui porte sur son dos Moe‟ au et Porea. A présent plus jamais personne ne se moquera du vieux chasseur. Désormais, plus jamais personne ne chassera de baleine à Rurutu. Tous les villageois chantent à l‟unisson pour la baleine : « „Ahiri to‟u e pererau e Mai te tohora no rurutu (Suite page 23)
23 (Suite de la page 22)
E „au atu vau Na te moana Pa‟imi te here no‟u Ha‟amauiui noa „oe ia‟u E to‟u mau taea‟e „Aita paha oe e aroha ia‟u I te tahe o to‟u roimata » « Si j‟avais des nageoires Comme les baleines de Rurutu Je nagerais Par les océans Pour trouver l‟amour… » « Hélas ! Tu continues à nous faire du mal A ceux de mon espèce et à moi sans doute parce que tu n‟es pas sensible A mes larmes. » Vous vous demandez peut-être ce qui est arrivé au méchant Araia ??? Eh bien ,les TUPUNA des TUHAA PAE ont décidé de le punir en le transformant en krill : principale nourriture des baleines. Madame Richmond et la 6ème5
« Yvain, le chevalier au lion » Madame MANET travaille sur le récit avec ses élèves de 4ème 7. Elle leur a demandé, à partir d’un extrait « d’Yvain le Chevalier au lion » (Chrétien de Troyes) la construction d’un récit personnalisé avec en alternance passages descriptifs et passages narratifs. En arts plastiques avec Madame VITRAC , les élèves ont réalisés des illustrations. Nous publions ici la suite de l’histoire parue dans le numéro de Décembre 2010. Bonne lecture…
Messire
Yvain et le lion s'en
allaient gaiement par leur profonde forêt comme à leur habitude. Ils étaient maintenant amis et ne se quittaient plus. Le preux chevalier portait son épée rangée dans son fourreau et sa cotte de maille était bien ajustée.Le lion était fier d'avoir un ami qui avait une allure aussi élégante. On ne pouvait pas en dire autant de lui qui avait sa queue amputée d'un petit morceau qui n'avait pas repoussé et lui laissait une vilaine cicatrice. Epuisés par leur longue marche, ils décidèrent de s'asseoir dans une clairière près d'un pommier et Yvain s'endormit. Survint alors un petit écureuil qui descendit du pommier et vint offrir une belle pomme rouge au lion.Le lion l'accepta volontiers et ils entamèrent une discussion fort amicale. Mais tout à coup, ils reconnurent l'ombre d'un loup qui se cachait dans les fourrés. Profitant du sommeil d'Yvain, cet animal plein de félonie comptait bien faire un repas des deux compères... Il se décida donc d'attaquer le lion en premier, pensant qu'il lui serait fort facile, une fois le forfait accompli, de ne faire qu'une bouchée du petit animal ! Bien mal lui en prit ! Ce pendant que le combat du loup et du lion faisant rage, le petit écureuil en profita pour creuser à toute vitesse un immense trou. Puis il vint se planter devant les combattants,
narguant le loup qui n'avait pas encore pris le dessus. Fou de colère, le loup voulut se jeter de suite sur l'écureuil qui continuait à rire en s'enfuyant dans la direction du trou qu'il venait de creuser... Et ce qui devait arriver arriva ! Le loup fit une chute vertigineuse dans l'immense trou d'où il ne pouvait plus s'échapper, criant et vociférant tout ce qu'il pouvait... Réveillé par tout ce vacarme, Yvain vint à la rescousse de ses deux amis et d'un coup d'épée trancha la gorge du loup, pris au piège de son tou. Et ils devinrent tous trois insépérables ! Comme quoi, on a toujours besoin d'un plus petit que soi et que la malice vaut parfois bien plus que la force... La classe de 4ème 7
Des Poètes en 6e 9
Ecrire en toute liberté est un bien précieux que toute démocratie se doit de protéger; mais c'est parfois difficile : la page blanche, qui peut soudain tout révéler de nous, devient alors paralysante ; chacun est si timide, en fait, ou a tellement peur d'être jugé...certains élèves courageux se sont pris au jeu (au "je" ?)...et vous ? A vos plumes pour le prochain numéro ! B. Lambert Pour toi Je tiens à toi Tu tiens à moi J'ai vu le jour grâce à toi Mon premier cri avec toi Tu m'as vue naître Et grandir Je te le dis avec ma joie Mes bons moments Mes plaisirs J'ne les partage qu'avec toi (Suite page 24)
24 (Suite de la page 23)
Mes disputes Mes tristesses J'ne les raconte qu'à toi Je t'aime toi Ma maman Je te le dis avec Mon coeur Car il contient mon Amour pour toi Hianau Mou Kam Tse - 6ème 9 Aimer Aimer sur la terre, c'est un amour terrestre Aimer sur la lune, c'est un amour lunaire Aimer de son coeur, c'est un amour éternel Meherio Hauata - 6ème 9
L’Association Sportive Les professeurs d’E.P.S font le bilan de l’année scolaire et vous donnent pour ce troisième trimestre les résultats de l’association sportive. Bravo à tous les participants ! L’équipe des Professeurs d’E.P.S. Golf
L‟activité est
mise en place pour la 2° année, dans les mêmes conditions que l‟année dernière. Fonctionnement en centre ouvert aux élèves des collèges de Paea, Papara, H. Hiro et du lycée de Papara. Prise en charge des élèves à 11h30, retour à 15h30 au collège. L‟encadrement est assuré par 3 enseignats d‟EPS (un de chaque établissement).
Pour toi maman Quand j'étais dans ton ventre Tu me caressais Et quand j'étais née Tu me prenais dans tes bras Tu me faisais plein de bisous Tu me tendais les mains Comme si j'étais un nounours Tu me pinçais la joue Tu me montrais à toute la famille Que tu n'avais pas pu connaître Et que moi je n'avais pas connu non plus Je te fais de gros bisous Comme tu m'en as fait Comme tu me les a donnés Maman, et bonne fête ! Gros bisous de la part de ta fille Dorina Kaiha 6ème 9
Le
collègue BEE2 de golf n‟intervenait pas cette année car il anime une autre AS au sein de son établissement. La saison a débuté par 2 journées d‟initiation. Si 52 élèves étaient inscrits, 34 ont effectivement participé. Lors des 4 premières séances, entre 18 et 21 élèves venaient régulièrement. Dès lors qu‟il a été demandé de se mettre en règle pour la licence (paiement de la cotisation, certificat médical, autorisation parentale) l‟effectif a nettement diminué et seulement 10 élèves sont actuellement licenciés. Compte tenu, des problèmes de transport, des conditions climatiques particulièrement difficiles, il devient de plus en plus difficile de fidéliser les élèves.
Bonne Fête Papa Pour toi mon défunt père Que j'ai perdu il y a 9 ans Et que j'adorerai toute ma vie Pour toi mon père Que j'aime même si tu n'es pas Présent Je ne t'oublierai jamais Je t'aime papa Christina Tarahu 6ème 9
Volley-ball minimes filles : Depuis cette année la composition d‟une équipe de volley-ball dans la catégorie minime (fille ou garçon) n‟est plus de 6 joueurs sur le terrain, mais de 4. Les dimensions du terrain sont de 9 mètres pour la largeur et de 7 mètres pour la longueur. Ce championnat était organisé dans le gymnase de la Fautaua. Les 10 équipes participantes étaient réparties dans deux poules de cinq équipes. Les deux équipes du collège Henri Hiro étaient dans la « poule 2 ». 5 rencontres ont rythmé le championnat, qui s‟est déroulé du mois de septembre au mois de février.
2 séances d‟évaluation sont programmées fin avril, et une compétition au mois de mai. M. Hebert
Bravo Les minimes filles ! (Suite page 25)
25 (Suite de la page 24)
« L‟équipe 1 » du collège a terminé à la 3ème place, et « l‟équipe 2 » à la 4ème place lui refusant ainsi l‟accès à la demi-finale du championnat le mercredi 10 février. Cette longue après-midi de demifinale a permis aux 3 premières équipes de chaque poule de se rencontrer. Mais « l‟équipe 1 » du collège H. Hiro a du s‟incliner devant les équipes de Taravao et d‟AMJ. Seules les premières équipes se sont qualifiées pour la finale. Néanmoins, nos huit filles du collège se sont mobilisées à chaque rencontre. Aucune n‟a failli à tous ces rendez-vous sportifs. Mme Fresse Volley-ball minimes garçons : Comme pour les équipes minimes filles, les équipes garçons ne comptent plus que 4 joueurs sur le terrain. Les 20 joueurs vo lo nt a ir e s , dès le début de la saison, ont permis l‟engagement de 3 équipes dans le championnat. Tous les matches se sont déroulés dans le gymnase du collège Henri Hiro. Malheureusement, l‟irrégularité de certains joueurs a nécessité le forfait d‟une équipe sur les 3 prévues. L‟équipe 1, finissant 3ème du championnat district, a défendu ses chances en ½ finale du championnat de Polynésie. Mais son parcours s‟arrêtera à ce niveau. L‟équipe 2 (4éme) n‟aura pas accès à ce stade du championnat.
Les
10 élèves, composant les 2 équipes représentant le collège Henri Hiro, mobilisés jusqu‟au bout sont à féliciter pour leur attitude et leur régularité. M. Rousset Volley-ball benjamines : Dès le début de la saison, 10 jeunes filles volontaires et enthousiastes se sont in s c r it es pour représenter le collège Henri Hiro. Deux équipes composées de 4 joueuses avec des remplaçantes ont donc pu être engagées dans le championnat district qui se déroulait à Punaauia. Un niveau assez élevé les attendait. En effet, nos équipes se sont retrouvées dans la même poule que le collège Punaauia, collège ayant des classes à horaire aménagé pour un entrainement plus assidu du volley-ball. La régularité des jeunes joueuses à l‟entraînement et lors des matches a permis aux équipes de se classer 2ème et 4ème du championnat district sur 8 équipes. Seule, l‟équipe 1 accédera aux ½ finales. Elle finira 2ème de sa poule en ayant gagné un match sur 2. Elle n‟accédera malheureusement pas en finale. La volonté de réussir, leur attitude sur le terrain, leur complicité sont à complimenter. Mme Rousset Natation : (Le « Centre natation » est encadré par des professeurs d‟EPS de d i f f é r e nt s ét ablissements) :
4
de nos élèves (3 garçons et 1 fille) ont pratiqué tous les mercredis après-midi la natation à la piscine de Tipaerui. Ils étaient sous la responsabilité d‟un enseignant du collège NDA pour le transport aller-retour du collège H. Hiro jusqu‟à la piscine. Plusieurs activités réparties sur l‟année leur ont été proposées : la natation sportive, le sauvetage, le water-polo, palmes-masque-tuba, une sortie en lagon, et une sortie à Moorea à la fin mai. Mme Fresse Tennis de Table : toutes catégories : Pour la 2° année, l‟activité fonctionne à l‟année. Tous les mercredis de 12h à 14h (entraînements en extérieur au collège) ou jusqu‟à 16h les jours de compétitions. Compte tenu des problèmes soulevés l‟année dernière au niveau de l‟encadrement de 2 catégories par une seule enseignante, nous intervenons cette année à 2. Mme Lorito en catégorie benjamins/benjamines et Mme Hébert en catégorie minimes filles et garçons. L‟effectif licencié est actuellement de 29 élèves :13 benjamins (BG) 4 benjamines (BF), 11 minimes garçons (MG) - 1 minime fille (MF) Si la participation les jours de compétition ne pose généralement pas de problème, en réalité, et en moyenne seulement 8 élèves participent régulièrement aux entraînements (4 minimes garçons, 4 benjamins). Depuis le début de la saison, les élèves ont participé le 28/10 journée de brassage MG(10) MF(1) (Suite page 26)
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BF(1), Le 25/11 journée de brassage BG (9), Le 2/12 Championnat de District CF MG (8) MF(1) BF(3), Le 9/12 Championnat de District BG, Le 20/01/10 Championnat de Polynésie BG. 4 qualifiés : Graham 7°, Tehau 8°, Naïki 14°, Teariki 23°. ; Le 3/02/10 Championnat de Polynésie MG 4 qualifiés : Tuterai 10°, Moeava 12°, Tamatoa T 22°, Warren 24° ; Le 03/03/10 Championnat de Polynésie toutes catégories Filles : 1 MF qualifiée absente, 3 B F q u a l i f i é e s 2 pr é s e ntes.PODIUM pour Tehitinaea 3°, Vahinerii 4°. Le Championnat individuel étant terminé, nous débutons la phase équipe avec 1 équipe MG et 1 équipe BG : Mercredi 10/03/10 les MG se sont rendus à Punaauia pour disputer
Découvrons quelques recettes venues d’ailleurs
Les élèves de 6ème Segpa et leur professeur, Madame GERVASONI, nous proposent de voyager tout au long de l’année d’un continent à l’autre, afin de découvrir la gastronomie des autres pays, finissons notre tour du monde…
une rencontre amicale qu‟ils ont remportée. Ce fut le tour des BG le 17/03/10. Mme HEBERT Va’a Il y avait 35 élèves inscrits en début d‟année ; ils étaient en majorité des élèves de public 3.
Les entraînements étaient le mercredi de 12H à 15H A VAITUPA, au Fare Vaa de la commune de Faa‟a. (Déplacement organisé avec le truck du collège).
Colombo de crevettes (Antilles) 250 g de queues de crevettes décortiquées, 1 clou de girofle, 1 citron vert, 2 gousses d'ail, 150 g de lard salé, 600 g de patates douces, 5 cl d'huile d'arachide, 1 oignon, 3dl de bouillon de volaille, 1cuillère à soupe de poudre à Colombo, 1 cuillères à soupe de persil et de ciboulette hachés. Préparation: Faites mariner les crevettes dans le jus de citron vert avec le clou de girofle et une gousse d'ail. épluchez puis coupez en morceaux les patates douces. Blanchir le lard et le couper en bâtonnets. Faites revenir les lardons, l'oignon émincé et les patates douces dans l'huile chaude. Ajoutez le bouillon de volaille, le bouquet garni, le reste de l'ail et la poudre à Colombo. Salez. Laissez mijoter. Dès que les patates douces sont cuites, faire sauter les crevettes à l'huile. Dressez les pa-
Au programme : Natation en lagon en vue de la préparation au triathlon (banc de sable, face à la mairie de Punaauia). Prise de responsabilité au niveau du matériel (vérification des pirogues, du bateau de sécurité, mise à l‟eau, rangement,…) Dessalage et remise à flot des pirogues. Ramer ensemble ; recherche permanente de l‟efficacité de la propulsion par l‟accrochage de la rame loin en avant ; changement de rythme ; ramer en s‟économisant (efficience). Temps forts du calendrier : Les finales des courses en vitesse (500m) à Puunui TOAHOTU (championnat de Polynésie scolaire) : 5 équipes engagées (2 Minimes garçons, 1 Minime filles, 1 U16 garçons, 1 U16 filles). Résultats :Minime filles : 3ème ; Minimes garçons : 4ème et 6ème ; U16 filles : 4ème ; U16 garçons : 3ème M Temeharo tates et les crevettes dans un plat de service, arrosez avec la marinade. Parsemez de persil et de ciboulette.
Crumble aux fruits exotiques (Tahiti) 2 bananes, 2 mangues, cannelle, 3 cuillères à soupe de noix de coco râpée, 1 pincée de vanille, 125g de beurre, 200g de farine, 125g de sucre canne. Préparation : Dans un plat à gratin mélangez les bananes coupées en rondelles, les mangues pelées et coupées en dés. Mélangez avec les mains le beurre, la farine et le sucre jusqu‟à obtention de miettes de pâte. Incorporez la vanille. Saupoudrez les fruits de noix de coco râpée, puis les recouvrir de pâte. Faites cuire à four chaud (210°) pendant 40 minutes. Servir chaud ou tiède, éventuellement nappé de crème fraîche. Les élèves de 6ème segpa
27 Mother’s day Quiz Madame Ly nous propose de jouer en Anglais sur le thème de la fête des mères. Super !
28 Enigme mathématique Monsieur BAC vous propose cette petite énigme. Saurez-vous la résoudre ? (Réponse dans le prochain numéro Cinq amis veulent acheter une friandise pour une amie, mais comme le marchand n'a pas de monnaie, ils décident de donner chacun une pièce pour faire exactement l'appoint. Comme par hasard, la friandise choisie est justement la seule dont ils ne peuvent pas atteindre le prix exact. Quelle est-elle ? Albert : 2 €, 50 c, 5 c Bruno : 2 €, 1 € Charles : 5 €, 50 c, 10 c Damien : 10 €, 1 €, 50 c Emile : 1 €, 50 c, 20 c Les friandises :
Pain au chocolat : 3 € Croissant : 3,15 € Petit cochon : 3,30 € Eclair : 3,80 € Tarte aux fraises : 3,40 € Voilà, à vous de jouer !! Vous rappelez-vous de l’énigme du dernier numéro ? Dans un hôtel, trois amis prennent une chambre à 30 euros dans des lits séparés. Ils partagent équitablement les frais; donc ils paient chacun 10 euro s. Le lendemain le responsable leur apprend qu'il s'est trompé à cause d' une offre spéciale à 25 euros. Il doit donc leur rembourser 5 euros. Il rembourse 1 euro à chacun et ils lui disent de garder 2 euros comme pourboire. Résultat : chacun des trois amis a payé 10 - 1 = 9 euros plus le res-
ponsable qui a gardé 2 euros ce qu i fa it un tot al de: 9 x 3 + 2 = 29 euros... Il manque un euro !! voici la réponse tant attendue: Dans le problème, toutes les opérations sont justes mais il y en a une qui n'a pas de sens... Les trois personnes avaient payé 10 euros chacune puis ont été remboursées de un euro, donc chacune a bien payé 9 euros. Cela nous donne un total payé de 9x3=27 euros. Dans ces 27 euros, il y a 25 euros pour payer le chambre et 2 euros de pourboire pour le responsable. C'est tout! L'opération 27+2=29 n'a pas de sens! Les 27 euros contiennent déjà les 2 euros de pourboire ! Monsieur BAC
Who am I ? :(la classe Presse) Devine le métier de ces personnes grâce à la définition et aux lettres qui sont dans le désordre 1.I drive a plane and I travel around the world : lotip ............... 2.I make plans for houses and buildings: artehcict..................... 3.I install and repair water pipes: lumpreb ........................... 4.I love children. I like playing with them and looking after them : sitbyerbat............................ 5 I make and repair wooden objects: penertcra ......................... 6.I „m an expert on financial accounts: actanounct..................... 7.I stop fires burning and helps people during natural disasters : fmanier.................... 8.I teach children in a school : chretae.................................
Directeur de la publication : Pépin MOU KAM TSE Conception : Christophe CHAVANON Responsables de la rédaction : Alain GUBEREK et C. CHAVANON Rédacteurs et journalistes : La classe de 4ème DPT 1 (Option Découverte Professionnelle et Technologique) épaulée par ses professeurs. Siège social : Collège Henri Hiro BP 60200 98704 Faa’a Téléphone :
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Sincères remerciements à tous les interviewés pour leur gentillesse et leur disponibilité, ainsi qu‟aux enseignants et aux élèves des autres classes qui ont participé à la rédaction de nombreux articles.