Ce document n’est pas un référentiel; n’est pas une revue des courants artistiques et artistes du siècle passé; n’est pas exhaustif; n’est pas un cours d’histoire des arts; n’est pas un corrigé de l’épreuve; n’est pas à utiliser tel quel, dans son intégralité avec des élèves; Ce serait plutôt une invitation à faire découvrir à nos élèves quelques courants artistiques et œuvres ayant profondément marqué le siècle précédent et peut-être même celui en cours, une invitation à lancer nos élèves sur quelques pistes de recherche sur les fonctions de l’art ( beau ? Révélateur ? Dénonciateur ? Aguicheur ?...), sur des courants artistiques ( dada, surréalisme, rock, pop art …), sur des personnages extraordinaires (Picasso, Breton, Miró, Dalí…) Remerciements à M. le Principal pour avoir autorisé une édition papier et personnalisée de surcroit pour chaque élève de troisième , à M. le Principal adjoint pour avoir porté et suivi le projet, et bien sûr à toute l’équipe pour le temps que chacun a bien voulu consacrer en réunions plus ou moins orthodoxes… L’équipe de conception-réalisation-synchronisation-tutti quantisation-plus les omissions , vous souhaite une agréable promenade… mauruuru à tous, Rafiq BOILEAU Fabrice, BOUDOU Julie, CAPLAIN Laurence, DAUMAS Sylvie, DUPOUY Joelle, FIDELE Teva, FRIGOUT Nélia, GEORGET Christophe, HOUDARD Corinne, HOUDARD Patrice, MONOD Tajim, MOU KAM TSE Pépin, MOURGEON Marie-France, PENDU Pascal, PETIT Pierre-Yves, POILBOUT Frédéric, RAAPOTO Tane, ROBERT Jocelyne, RUDAULT Sylvain, SOSSEY ALAOUI Rafiq, TANSEAU Brenda, TCHUNG KOUN TAI Moanauri, TEMEHARO John, TEPANO TUKE Alexandra, VAIHO Willy, VINCENTI Marcaurélio
L’escargot des arrondissements parisiens
La Villette Aéroport de Roissy
Cimetière du père Lachaise
Château de Vincennes
Aéroport d’Orly
L’ile de la Cité et l’ile Saint-Louis
L’ile de la Cité, Le Louvre, Les Halles…
Débuté en février 1986 et ouvert au public en mars 1989, l’aménagement du Grand Louvre, conçu par l ’architecte Iooh Ming Pei, a permis de réorganiser l’espace du musée le plus grand et le plus visité du monde en faisant de la cour Napoléon son centre de gravité, tout en respectant des constructions datant, pour les plus vieilles du XI ème siècle.
Le Grand Louvre
Le plateau de Beaubourg
Le centre Pompidou, Beaubourg
Galilée , faits d’architecture, le centre Georges Pompidou Catherine Terzieff, Philippe Gibson durée : 13 minutes
Centre Pompidou : http://www.centrepompidou.fr Renzo Piano Building Workshop: http://www.rpbw.com/ Richard Rogers Partnership: http://www.richardrogers.co.uk Richard Copans, Le Centre Georges Pompidou, collection « Arte Architectures », vol.1. Coproduction : Les Films d'ici / La Sept Arte / Centre Georges Pompidou, 1997, 26 min. Galilée , faits d’architecture Arte Architectures Ouverture au public Fiche d’accompagnement
Site officiel : Le Viaduc de Millau http://www.leviaducdemillau.com/#/accueil/ Le viaduc de Millau est un pont à haubans franchissant la vallée du Tarn, dans le département de l'Aveyron, en France. Portant l’Autoroute A75, il fait la jonction entre le Causse Rouge et le Causse du Larzac en franchissant une brèche de 2 460 mètres de longueur et de 270 mètres de profondeur au point le plus haut, dans un panorama de grande qualité et avec des vents susceptibles de souffler à plus de 200 km/h. Ce projet a nécessité treize ans d'études techniques et financières. Les études ont commencé en 1987 et l’ouvrage a été inauguré le 17 décembre 2004, trois ans seulement après la pose de la première pierre. Conçu par Michel Virlogeux et ses équipes pour ce qui concerne le tracé et les principes de franchissement, l’ouvrage a été dessiné par l’architecte Norman Foster. D’un coût de 320 millions d’euros, il a été financé et réalisé par le groupe Eiffage dans le cadre d’une concession, la première de ce type, par sa durée de 75 ans.
Le centre culturel Djibaou en Nouvelle-Calédonie Réalisées en bois d'iroko imputrescible, les cases représentent 300 m3 de bois et 5 tonnes d'acier.
« J'ai compris que l'un des caractères fondamentaux de l'architecture kanak est le chantier : le « faire » est aussi important que le « fini ».J'ai pensé, dès lors, développer l'idée de chantier permanent, ou plutôt d'un lieu ayant l'apparence d'un chantier « non fini ». Renzo Piano, Carnet de travail Agence de développement de la culture kanak (ADCK) http://www.adck.nc/presentation/le-centre-culturel-tjibaou/presentation
Pablo Picasso Les Demoiselles d’Avignon, 1907, huile sur toile, 244x233cm Musée d’Art Moderne de New York.
Guernica , Pablo Picasso , 1937 , huile sur toile (h × l), 349,3 cm × 776,6 cm, musée Reina Sofía, Madrid
Le violon d’Ingres, Épreuve gélatino-argentique montée sur papier 31 x 24,7 cm (hors marge : 28,2 x 22,5 cm) © Man Ray Trust / Adagp, Paris 2007
La trahison des images, René Magritte, 1929 59x65 Huile sur toile. « La fameuse pipe, me l’a-t-on assez reprochée! Et pourtant, pouvez-vous la bourrer ma pipe? Non, n’est-ce pas, elle n’est qu’une représentation. Donc si j’avais écrit sous mon tableau « ceci est une pipe », j’aurais menti ! »
Fontaine, 1917/1964 Titre attribué : Urinoir Faïence blanche recouverte de glaçure céramique et de peinture, 63 x 48 x 35 cm L'original, perdu, a été réalisé à New York en 1917. La réplique a été réalisée sous la direction de Marcel Duchamp en 1964 par la Galerie Schwarz, Milan et constitue la 3e version.
La boîte-en-valise, Marcel Duchamp, 1936/1968 Paris 1936 - New York 1941 Boîte en carton recouverte de cuir rouge contenant des répliques miniatures d'œuvres, 69 photos, fac-similés ou reproductions de tableaux, collées sur chemise noire. 40,7 x 38,1 x 10,2 cm Boîte déployée pour présentation : 102 x 90 x 39,5 cm
Andy Warhol, Ten Lizes, 1963 Huile et laque appliquées en sérigraphie sur toile 201 x 564,5 cm En 1963, lorsque Warhol réalise cette toile, Elizabeth Taylor est au centre de l'actualité médiatique :
sa prestation dans le Cléopâtre de Joseph Mankiewicz est vivement contestée, elle est « trop grasse » et « trop bien payée », dit un critique à la sortie du film le plus cher de l'histoire du cinéma.
Andy Warhol, Electric chair, 1967 , Acrylique et laque appliquée en sérigraphie sur toile 137 x 185 cm
Cette œuvre appartient aux Disaster Series (1963). Le même sujet violent est présenté sous des couleurs différentes et témoigne, avec cet aspect de la mort, de l’autre polarité de son art qui s’oppose aux visages riants.
Home Sweet Home, Arman, 1960, Accumulation de masques à gaz dans une boîte fermée par un plexiglas, 160 x 140,5 x 20 cm
Le titre, qui suggère la dimension de douceur et d’intimité domestique, contraste, avec l’objet fortement connoté, ces masques à gaz désormais liés dans la conscience de chacun à l’horreur des camps d’extermination nazis. Cet objet symptôme du XXe siècle est rendu à tout son côté macabre, par l’accumulation et l’enfermement dans un cadre strict, la boîte-maison, où s’inscrit l’horreur.
Paul Gauguin, Portrait de l'artiste entre 1893 et 1894, Huile sur toile double face H. 0.46 L. 0.38 MusĂŠe d'Orsay, Paris, France
La danse des quatre bretonnes, Paul Gauguin, 1888, Huile sur toile, 91x71 cm Neue Pinakothek, Munich, Allemagne.
Femmes de Tahiti, Paul Gauguin, 1891, Huile sur toile, H. 69 ; L. 91,5 cm © RMN (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski
D'Où Venons Nous/ Que Sommes Nous/ Où Allons nous Paul Gauguin, 1897-1898, Huile sur toile, 139 1 cm × 374 6 cm Musée des Beaux arts de Boston, Massachusetts, États-Unis.
Freedom from want, Norman Rockwell, huile sur toile, 1943, 116,2x90cm Norman Rockwell Museum Massachussetts , États-Unis Cette œuvre fait partie d'un ensemble de quatre, « The Four Freedoms ».
Ce tableau a aussi un autre titre THANKSGIVING DINNER . Cette illustration de Rockwell a été inspirée par un discours de Franklin Delano Roosevelt sur les 4 formes de liberté, prononcé le 6 janvier 1941 pour convaincre les Américains de la nécessité pour les États-Unis de rentrer dans la guerre.
Née le 11 juin 1960 à Malines en Belgique, Anne Teresa De Keersmaeker est une danseuse et chorégraphe belge flamande. Elle est une figure majeure de la danse contemporaine belge et mondiale qui s'est imposée au début des années 1980 grâce à la volonté de renouveler le lien intense entre danse et musique. En 1983, elle crée la compagnie Rosas au sein de laquelle elle développe depuis son langage chorégraphique propre avec plus de 35 chorégraphies à son actif à ce jour. Rosas danst rosas
Penderecki : Symphonie n° 3 - Thrène à la mémoire des victimes d'Hiroshima Fluorescences – De natura sonoris n° 2 / Orchestre National de Radio Pologne, dir. Antoni Wits
Krzysztof PENDERECKI est un compositeur polonais né en 1933. Il a composé « Thrène à la mémoire des victimes d’Hiroshima » entre 1959 et 1961. Cette œuvre écrite pour 52 instruments à cordes s’appelait à l’origine 8’37’’ (8 minutes 37 secondes) c'est-à- dire la durée de l’attaque sur Hiroshima le 6 août 1945 qui a fait environ 70 000 morts.
Darius Milhaud (1892-1974) compositeur français , familier du Groupe des Six avec Jean Cocteau. Le bœuf sur le toit (1919) est un ballet créé au Théâtre des Champs-Élysées le 21 février 1920, une « Farce » surréaliste, dans l'esprit des Mamelles de Tirésias de Guillaume Apollinaire ou du ballet Parade de Satie. Le décor représente un bar qui voit défiler plusieurs personnages : un bookmaker, un nain, un boxeur, une femme habillée en homme, des hommes habillés en femmes, un policier qui se fait décapiter par les pales d'un ventilateur avant de ressusciter... Une chorégraphie volontairement très lente, en décalage avec le côté vif et joyeux de l'accompagnement musical. Contrairement à un ballet traditionnel, les interprètes ne venaient pas de la danse mais du cirque comme les frères Fratellini, vedettes à Medrano. Les Mamelles de Tirésias Opéra bouffe en un prologue et deux actes de Francis Poulenc. Texte de Guillaume Apollinaire. Créé à l’Opéra Comique le 3 juin 1947
Andy WARHOL, Marilyn Monroe, 1967. 91,5 x 91,5 cm chacune, collection particulière Andy Warhol a peint cette série consacrée à Marylin Monroe en 1967, c'est à dire 5 ans après la mort de l’actrice en 1962 "Plus on regarde exactement la même chose, plus elle perd tout son sens, et plus on se sent bien, avec la tête vide" Andy Warhol, Ten Lizes, 1963 exposition au Centre Pompidou , juillet 2011
1972, Andy Warhol réalise des portraits sérigraphiés de Mao Zedong, 毛澤東 , 毛泽东 , fondateur et dirigeant de la République populaire de Chine. né à Shaoshan (韶山 sháoshān) dans la province du Hunan (湖南 húnán) le 26 décembre 1893, et mort à Pékin le 9 septembre 1976.
Autoportrait 1967. Polymère synthétique et sérigraphie sur toile 1832mm x 1832mm. Tate collection
Soudain l’été dernier, Martial Raysse, 1963 3, panneaux assemblage : photographie peinte à l’acrylique et objets, 100 x 225 cm De ce “tableau à géométrie variable”, car se déployant sur des plans décalés, jouant finement entre les trois registres de la photographie, de la peinture et de la sculpture, “soudain” l’objet réel fait irruption dans l’espace même du spectateur. Un chapeau de paille et une serviette s’avancent au-delà de la surface peinte
Max Ernst, Ubu Imperator, 1923 Huile sur toile, 81 x 65 cm Acquise par Paul Éluard © Adagp, Paris 2007 l’image du Père Ubu, symbole grotesque de l’autorité inventé par Alfred Jarry. Le prestige de l’autorité est désacralisé. Derrière la bouffonnerie du pouvoir désignée par la toupie Ubu, c’est aussi toute l’esthétique traditionnelle – construction rationnelle et perspective géométrique - qui est tournée en ridicule.
Dalí a toujours fait étalage de sa passion pour l’argent. Et ainsi, lorsque André Breton, voulut le dénigrer en formant le sobriquet « avida dollars » - anagramme de Salvador Dalí celui-ci prit à son compte ce surnom, dans le but de provoquer, et le convertit en l’un de ses symboles les plus significatifs, de telle façon qu’il fait désormais partie de sa « légende dorée ».
En réplique à André Breton, Dalí déclara que sa prudence lui conseillait dans son adolescence de devenir autant que possible « légèrement multimillionnaire ». Plus tard, revenant sur cette affaire, il dit : « Ce fut André Breton, pour piquer à vif mon attirance pour l'or, qui inventa cette anagramme… Il croyait ainsi mettre au pilori mon admirable nom, mais il n'a rien fait d'autre que composer un talisman… »
La Persistance de la mémoire Les montres molles Salvador Dalí, 1931, Huile sur toile 24 cm × 34 cm, Casa de Dali, Figueras, Espagne
C'est en 1924, avec l'écrivain français André Breton et son manifeste surréaliste, que le Surréalisme devient un mouvement. Le surréalisme dans les arts plastiques prolongea une tradition picturale où la rêverie, le fantastique, le symbolique, l’allégorique, le merveilleux et les mythes ont une part importante. L’onirique, le choc visuel produit par la juxtaposition d’images ou d’objets incongrus, mais toujours agencés dans une production signifiante, sont l’un des fondements de la poétique surréaliste. Dès 1924, Max Ernst, Jean Arp et Man Ray adhérèrent au mouvement. Ils furent rapidement rejoints par André Masson et par Joan Miró. Parmi les derniers adhérents du groupe figurent encore l’Américain Yves Tanguy, le Belge René Magritte, le Suisse Alberto Giacometti, ainsi que le peintre espagnol Salvador Dalí, qui rejoignit le mouvement surréaliste en 1930.
Le Sommeil Salvador Dalí, 1937 Huile sur toile 51 cm × 78 cm Propriétaire Collection privée
« J'ai souvent imaginé et représenté le monstre du sommeil comme une lourde tête géante avec un corps filiforme soutenu en équilibre par les béquilles de la réalité. Lorsque ces béquilles se brisent, nous avons la sensation de "tomber". La plupart de mes lecteurs ont expérimenté cette sensation de tomber brusquement dans le vide, juste à la minute où le sommeil va les gagner complètement. Réveillés en sursaut, le cœur agité par un tremblement convulsif, vous ne vous doutez pas toujours que cette sensation est une réminiscence de l'expulsion de l'accouchement. » Salvador Dalí
Enfant géopolitique observant la naissance de l'homme nouveau Salvador Dalí, 1943, Huile sur toile, 45,5 cm × 50 cm The Salvador Dali Museum à St Petersburg en Floride Publicité sur le net http://www.collectionfigurines.com
Salvador Dali, Lion, Cheval, Dormeuse invisibles, 1930Huile sur toile 50,20 x 65,20 cm © Salvador Dali, Fondation Gala - Salvador Dali / Don de l’association Bourdon, 1993 AM 1993-26 © Adagp, Paris 2007
Sophie Taeuber-Arp Composition dada (Tête au plat), 1920 35 x 43 cm Achat, 2003 Inv. : AM 2003-333 © (c) Adagp
À Zurich, en 1916, les poètes Ball, Huelsenbeck, Tzara, les peintres Arp, Janco, Taeuber se rencontrent au Cabaret Voltaire autour du terme provocateur de Dada. Lors des soirées Dada, tous les moyens sont permis pour abattre l'art et toute catégorie esthétique et morale : spectacles et récitals de poésie, concerts ˝bruitistes˝, assemblages, collages, tracts, réalisés par Hausmann, Man Ray, Picabia, Schwitters, Taeuber, etc. L'absurdité, l'aléatoire, la recherche du scandale sont affirmés comme l'expression de la liberté totale. Pour sa part, Duchamp réalise à New York en 1913 ses premiers ready-made - « objets usuels promus à la dignité d’œuvre d'art par le simple choix de l'artiste » (André Breton) - et prône la notion d' « anti-art ».
Tract 27,5 x 21,1 cm E. Varèse, Tr. Tzara, Ph. Soupault, G. Ribemont-Dessaignes, M. Ray, M. Ernst et autres… Quoique daté très précisément du 12 janvier 1921, ce tract ne fut lancé que le 15, à l'occasion de la conférence sur le "Tactilisme" donnée par le poète italien Marinetti au Théâtre de l'Œuvre. Cette manifestation offrit prétexte à un chahut monstre orchestré par les dadaïstes, ceux-ci tenant à se distinguer, dans l'esprit du public, des innombrables autres écoles soi-disant modernes, et au premier chef du futurisme.
Victor Brauner, Loup-table, 1939-1947 Bois et éléments de renard naturalisé 54 x 57 x 28,5 cm © Adagp, Paris 2007
Le Loup-table constitue un objet surréaliste, proche du ready-made avec sa table fabriquée en série, mais introduisant avec le renard naturalisé un "objet trouvé", notion propre au Surréalisme. La fourrure du Loup-table, terme qui évoque lui-même le mot "redoutable", symbolise à la fois la chaleur et la mort, ce qui a conduit André Breton à interpréter cette œuvre comme un signe prémonitoire de la Seconde Guerre mondiale : "Victor Brauner seul alors a tablé sur la peur, et il l’a fait au moyen de la table que l’on sait… Cette période de son œuvre nous apporte le témoignage incontestablement le plus lucide de cette époque, elle seule est toute appréhension du temps qui va venir" Le Surréalisme et la peinture, 1946.
Nu descendant un escalier no 2 Marcel Duchamp, 1912, Huile sur toile, 146 cm × 89 cm Philadelphia Museum of Art Ce tableau fit scandale lors de son exposition à l'Armory Show de New York en 1913, et consacra la gloire de Marcel Duchamp et marqua le début de l'art moderne aux ÉtatsUnis…
« Miró était si véritablement peintre qu'il lui suffisait de poser trois taches de couleur sur la toile pour qu'elle existe et soit un tableau. » Giacometti
Joan Miró i Ferrà est un peintre, sculpteur, graveur et céramiste. Son œuvre reflète son attrait pour le subconscient, pour « l'esprit enfantin », et pour son pays. En son honneur a été fondée à Barcelone la « Fondation Miró », en 1975. C'est un centre culturel et artistique dévolu à la présentation des nouvelles tendances de l'art contemporain.
Prière de toucher, 1947 Sein sur velours, présenté sous-verre. Emboîtage pour l'édition de luxe du catalogue de l'exposition « Le Surréalisme en 1947 », galerie Maeght, Paris 41,8 x 34,7 x 7,1 cm Cette œuvre manifeste la proximité de Duchamp avec les Surréalistes dans les années 40. Elle a été conçue pour la couverture du catalogue de l'exposition Le Surréalisme en 1947, organisée avec André Breton à la galerie Maeght, Paris. Un sein postiche en mousse est collé sur le carton de la couverture, tandis qu'au dos Cette œuvre est donc une invitation à dépasser le sens de la du catalogue on lit l'injonction, contraire vue - sens traditionnellement privilégié dans les arts à celle que l'on voit habituellement, occidentaux - au profit du toucher, plus matérialiste. Elle « prière de toucher ». propose une expérience tactile à rapprocher des nombreuses recherches des surréalistes pour sortir des pratiques académiques et des idées reçues.
Marcel Duchamp. L.H.O.O.Q. (La Joconde aux moustaches), 1919 Mine de plomb sur une reproduction de la Joconde, 19,7 x 12,4 cm Collection particulière © Succession Marcel Duchamp / Adagp, Paris C’est à Paris, en 1919, que Duchamp réalise l’une de ses œuvres les plus corrosives en s’attaquant à une image canonique de la peinture occidentale, en la tournant en dérision, en la transformant en ce qu’il appelle un « readymade assisté », profanation subtile et grossière à la fois de la femme célébrée par le chef-d’œuvre de la Renaissance et allusion aussi à l’ambiguïté sexuelle de l’artiste, qui se lit ici dans la transformation de la célèbre Mona Lisa en hermaphrodite.
Alberto Giacometti, Table, 1933, Plâtre, 148,5 x 103 x 43 cm Don du Vicomte Charles de Noailles, 1951 AM 960 S © Adagp, Paris 2007 Conçue pour être un meuble, cette sculpture, dont le principe repose sur l’association étrange d’objets, exerce sur le spectateur un sentiment subtil d’inquiétante étrangeté. La tête de femme en partie voilée et son voile qui se poursuit dans le vide évoquent un corps absent de la scène de la représentation mais qui pourrait faire partie de la table.
Francis Picabia. Danse de Saint-Guy, (Tabac-Rat), 1919-1920 (1946, 1949) Carton, encre, ficelles, bois, 104,4 x 84,7 cm Centre Pompidou-Musée national d’art moderne, Paris Achat 1988. Inv. AM 1988-40 © Adagp, Paris
Danse de Saint-Guy, réalisé à Paris et présenté au Salon des artistes indépendants en 1922, témoigne au plus haut point de l’esprit de provocation et de subversion qu’était celui de Dada. Picabia propose un « tableau » sans matière, où la toile a disparu et la peinture aussi, constitué de son seul cadre traversé de quelques ficelles où trois étiquettes présentent le titre et la signature du « peintre ». Peinture absurde, réduite à ses seuls attributs secondaires : cadre, ficelles d’emballage, cartels en carton. Pour redoubler la dérision de la peinture, Picabia s’est fait photographier dans The Little Review, derrière l’œuvre, dans la position non pas de sujet du tableau, mais de quelqu’un qui regarde comme d’une fenêtre. Par ce procédé il insiste sur le vide de la peinture, sa transparence et le jeu qu’il instaure entre le regardeur/regardé. Cadre, ficelles, étiquettes font aussi de cette œuvre un appareillage conçu pour transporter un tableau inexistant, « tableau en voyage » et non pas figé dans les murs d’un musée. Les codes sacrés de la représentation classique sont ainsi retournés.
L’objet du couchant, Joan Miro, 1935-36 Tronc de caroubier peint et éléments métalliques, 64 x 44 x 26 Sur un tronc de caroubier peint en rouge, Miró accroche des ferrailles trouvées au hasard de ses promenades, qui le fascinent par une force magnétique plus forte que lui. Un ressort, une chaîne, un brûleur à gaz sont supposés représenter un couple de mariés ! A sa création on prit cet objet pour une farce, sauf Breton qui fut saisi par son côté magique et auquel l’objet fut cédé.
Pablo Picasso, Verre d’absinthe, 1914 Bronze peint et sablé et cuillère à absinthe, 21,5 x 16,5 x 6,5 cm Donation Louise et Michel Leiris AM 1984-629 © Succession Picasso Comme le souligne Werner Spies, l’originalité de cette œuvre réside dans le curieux assemblage entre le verre modelé par la main de l’artiste, un verre représenté donc, une cuillère réelle en argent, et l’imitation en fac-similé d’un morceau de sucre. On retrouve donc ici trois niveaux de référence. “Je m’intéressais à la relation entre la vraie cuillère et le verre sculpté. A leur confrontation”, affirme Picasso.
Objet à détruire, 1923, Man Ray, Métronome et collage, 23,5 x 11,5 cm Surréaliste ante litteram, le métronome qui ne scande plus le temps est un des “objets empêchés” de Man Ray. Comme il l’avait fait en 1921 avec Cadeau, un fer à repasser sur la base duquel il avait ajouté 14 clous qui en rendaient impossible la fonction, le métronome, rendu silencieux et immobile, se pare du collage incongru d’un œil et d’une étiquette qui détournent l’objet originaire et introduisent vers d’autres espaces évoquant les images surdéterminées de sens du rêve.
Robert James Rosenquist, President Elect, 1960-1961, Triptyque, huile sur isorel , 228 x 366 cm Les années Pop...Dans les ateliers, à New York, de Rauschenberg, Rosenquist, Lichtenstein, Marisol, Kusama - et dans la Factory de Warhol. À Londres, chez Allen Jones, Pauline Boty, Patrick Caulfield, Joe Tilson, Peter Philips. Chez Klapheck en Allemagne, Axell en Belgique, Télémaque et Raysse à Paris. Pierre Restany dans l'impasse Ronsin où les coups d'essai du fabuleux Tinguely s'assortissaient des coups de fusil de Niki de Saint-Phalle. Les Nouveaux Réalistes Klein, Christo, Scheps, Villeglé, Arman commençaient à nous faire voir ce que nous n'avions jamais regardé jusque-là…
Pop Art anglais et Pop Art américain se retrouvent sur le terme même de Pop Art. Inventé par Lawrence Alloway à la fin des années cinquante, ce terme indique que l’art prend appui sur la culture populaire de son temps, lui empruntant sa foi dans le pouvoir des images. Mais, si le Pop Art cite une culture propre à la société de consommation, c’est sur le mode de l’ironie, comme le donne à entendre la définition du peintre anglais Hamilton de sa production artistique : « Populaire, éphémère, jetable, bon marché, produit en masse, spirituel, sexy, plein d’astuces, fascinant et qui rapporte gros. »
« Les artistes pop faisaient des images que tous les passants de Broadway pouvaient reconnaître en un quart de seconde : des bandes dessinées, des tables de pique-nique, des pantalons, des personnes célèbres, des rideaux de douche, des réfrigérateurs, des bouteilles de Coca… Toutes ces choses modernes formidables, que les expressionnistes abstraits s’efforçaient de ne surtout pas remarquer. »
Jimi Hendrix « Star spangled banner » L'hymne national américain revisité par Jimi Hendrix lors du festival de Woodstock. Jimi dénonce l'Amérique du Vietnam à grands coups de vibrato et de saturation, on entend le sifflement des bombes, les explosions et les rafales meurtrières.
Les couvertures auxquelles vous avez échappé…
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