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Le développement durable à la station d’épuration du Grand Prado

Conçue par la CINOR et exploitée par runéo, la station d’épuration du Grand Prado traite les eaux usées de Sainte-Marie et de Saint-Denis. Par sa fonction, elle s’inscrit directement dans une perspective de développement durable à l’échelle globale de La Réunion. Poussant plus loin la démarche, elle présente de nombreuses innovations liées à la valorisation des matières dans une perspective d’économie circulaire.

Economiser l’énergie est un des vœux principaux de la station. La vigilance est accrue sur la consommation d’électricité, la pollution lumineuse, ainsi que la réutilisation de l’eau. Le Grand Prado va encore plus loin en s’engageant dans un projet de restauration écologique.

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Economiser l’énergie… et l’eau

Limiter la consommation d’électricité en diminuant les éclairages nocturnes, créer de l’énergie à partir du biogaz issu de la digestion des matières d’épuration et utiliser des eaux ayant subi un ultime traitement membranaire pour la consommation propre de la station, sont autant d’actions effectuées afin de limiter la consommation de ressources naturelles du bâtiment.

En 2017, la station aura produit plus de 1 million de KWh d’électricité et réutilisé, pour ses propres besoins, 350 000 m3 d’eaux traitées, qui n’auront pas été prélevées à l’environnement et acheminées depuis une usine de production d’eau potable.

Au chevet de la faune et de la flore

Si la diminution de la pollution lumineuse nocturne permet la protection des pétrels, la station du Grand Prado va plus loin. En plus d’un bassin de phytoremédiation, où des plantes s’occupent du filtrage naturel des eaux de pluie, la station comporte un jardin ayant pour but d’offrir un habitat à la faune et à la flore endémiques de La Réunion.

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