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Le royaume a sa feuill e de route vers une prospérité durabl e
Société et développement humain
Le royaume a sa feuille de route vers une prospérité durable Les dix-neuf ans de règne de S.M. l e Roi Mohamm ed VI ont été ma rquées et caractérisées principal ement par l e souffl e du renouveau, notamm ent da ns l es avancées social es ( la régional isation avancée, l’IN DH, la Mouda wana… ) , des réformes auda cieuses qui ont mis en rel ief l e Maroc et son propre modèl e de dével oppement devenu exempl e inspirant l es autres pays du continent.
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Une année à peine après l’avènement du règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Royaume du Maroc souscrivait, avec les chefs d’État et de gouvernement réunis à l’occasion de la 55e session de l’Assemblée générale des Nations unies de septembre 2000, à l’engagement de la communauté internationale de réaliser, à l’horizon 2015, les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). La croissance économique et le développement humain au Maroc
continuaient à connaître un lourd passif, hérité de l’éprouvante période de l’endettement et de l’ajustement structurel des années80-90. L’amorce, au milieu et à la fin de ces années, d’une politique de réforme économique, d’ouverture démocratique et de réduction de la pauvreté, ne limitait que passablement les niveaux de ces déficits. Aussi, les Objectifs du millénaire pour le développement ont-ils conforté la volonté affichée par le nouveau règne, à l’aube de son avènement, d’engager le pays dans un processus d’adaptation progressive
de ses structures économiques, sociales et institutionnelles aux normes du mode de production des richesses et du système de valeurs universalisées par une mondialisation triomphante. La déclinaison politique de cette démarche pour l’accès à une compétitivité globale de l’économie et de la société lui a conféré la dimension d’une stratégie d’édification d’un projet de société à laquelle le jeune Roi, fort de l’adhésion des forces vives de la Nation, devait résolument consacrer son leadership historique, constitutionnel et populaire.
La région au cœur du développement
Le projet de la régionalisation avancée, qui intervient dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté Royale et la concrétisation de l’engagement du Souverain à répondre aux attentes des citoyens, constitue un grand chantier structurant visant l’optimisation des mécanismes de gestion territoriale et le renforcement de la gouvernance locale. Ce projet prometteur a également pour objectif de permettre au Maroc de jouir d’une régionalisation moderne contribuant à la consécration d’une véritable démocratie locale basée sur des ressources humaines compétentes et capable de gérer la chose publique régionale et de répondre aux attentes des populations locales. La régionalisation avancée constitue aussi un préambule à une réforme profonde des structures de l’État à travers une évolution progressive sur la voie de la décentralisation et la déconcentration effectives, la démocratie efficiente, la modernisation sociale, politique et administrative dans le pays et la consécration du développement durable et intégré aux niveaux économique, social, culturel et environnemental. Dans ce sens, la Constitution de 2011 a apporté plusieurs nouveautés et dispositions en faveur de la concrétisation de ce projet pionnier ayant pour objectif d’ériger un nouveau modèle de l’administration territoriale avec le but de consacrer une décentralisation effective et assurer la performance du développement local, devenu désormais au centre des priorités du Maroc d’aujourd’hui. La nouvelle Loi fondamentale de 2011 consacre ainsi tout un chapitre et pas moins de 12 articles aux collectivités locales (régions, provinces, préfectures et communes). D’autre part, le gouvernement a adopté le nouveau découpage régional du Royaume fixant à 12 le nombre des régions au lieu de 16 auparavant. De plus, des élections des conseils communaux, régionaux, préfectoraux et provinciaux ont été organisées afin de mettre sur pied les institutions nécessaires pour la mise en œuvre du projet de la régionalisation avancée, notamment les 12 conseils régionaux couvrant l’ensemble du territoire du Royaume qui sont dotés de nouvelles prérogatives et des capacités financières nécessaires à même de répondre aux attentes des citoyens. A en conclure que la mise en place de la régionalisation avancée est sur les bons rails, le Maroc continue à renforcer les capacités et ressources de ses différentes régions. Que ce soit en investissement, parcs d’énergies renouvelables ou autres domaines, la région est devenue au centre de toute stratégie nationale ou sectorielle. Cette régionalisation, comme souligné par le Souverain, est de nature à permettre de respecter les spécificités régionales et favoriser une gestion démocratique, par les populations de la région, de leurs affaires locales, dans le cadre du Maroc unifié des régions.
Le 18 mai 2005, S.M. le Roi Mohammed VI annonce dans un discours historique le lancement de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH). L’INDH part du constat suivant : de larges franges de la population marocaine vivent dans des conditions très difficiles et parfois même incompatibles avec une vie, ces populations abritées par les bidonvilles, les quartiers pauvres des zones urbaines et périurbaines, et par plusieurs communes du milieu rural, souffrent de l’absence des services sociaux les plus élémentaires telles la santé, l’éducation, l’eau, l’électricité, les infrastructures culturelles, etc. Elle se définit alors comme axes de lutter contre le déficit social en élargissant l’accès aux services sociaux de base, promouvoir les activités génératrices d’emplois et de revenus stables, adopter une action créative envers le secteur informel, venir en aide aux personnes souffrant d’une grande vulnérabilité ou ayant des besoins spécifiques, ce sont là les principaux axes que S.M. le Roi propose pour une méthodologie d’action en vue de concrétiser les objectifs de l’Initiative nationale pour le développement humain. Depuis le mois de septembre 2005, S.M. le Roi a supervisé en personne le lancement des grands projets de développement s’inscrivant dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) dans plusieurs Wilaya du Royaume : Tétouan, Casablanca, Meknès, Oujda, Guelmim… Tous ces projets qui s’étendent aux domaines sociaux, économiques et culturels ont pour motivation première de lutter contre la précarité et l’exclusion. En outre, la Fondation Mohammed V a réalisé divers programmes au profit de la fille et de la femme rurales, prenant ainsi une part active dans le renforcement des structures sociales de base, en les dotant des moyens qui leur permettent d’assurer des ressources stables. Par ailleurs, les actions socioéconomiques de proximité, entreprises par le Souverain, samedi à Azilal, répondent parfaitement à l’une des stratégies prônées par l’Initiative nationale du développement humain et qui concerne la formation et le renforcement des capacités de plusieurs milliers de bénéficiaires dans divers domaines. En effet, l’INDH est conçue comme un projet de société qui place la femme et la jeunesse au cœur des priorités et des politiques publiques nationales et au centre des enjeux de la démocratie et du développement.