BA2024-VictorSala-Dokumentation

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TRAVAIL DE BACHELOR – PRATIQUE

« think brick »

Victor Sala

MENTORS DU TRAVAIL PRATIQUE : Mathias C. Pfund & Jeanne Tara

SUITE DU TRAVAIL THÉORIQUE SUIVI PAR MARIO IORIO : « La brique : L’utilisation passé et présente – études de cas ».

HKB – Hochschule der Kunste Bern Viskom

01.03

1-2

Inspiration : Sculptures de Per Kirkeby.

Fig.
Fig.
Fig. 3-4
Inspiration : Michael Meier & Christoph Franz.

Fig. 5-6

Inspiration : Construction modulable par PALAZZINA (espace d’exposition).

Fig.

7-10

Expérimentation deux moules et fabrication d’une brique en plâtre.

Fig.
17.04

19.04

11-12

J’essaie avec de nouvelles matières, dont la mousse.

Fig.

Fig. 13-16

Je brainstorm sur une standardisation des briques que je pourrais faire. J’ai déjà quelques idées de sculptures mais je reste ouvert aux possibilités que proposent les moules et adapter l’installation aux briques.

Fig. 15

Fig. 15-16

Je définis le format des « briques du nord » comme le plus adapter à mon projet, car la modularité qu’amène le rapport entre la longueur et la largeur (x = longueur & x/2 = largeur) permet différents jeu de dispositions et d’appareillages ; utilisé durant l’architecture moderniste, notamment par Alvar Aalto. La hauteur est calculée selon le même rapport (qui serait x/4) mais après essai avec les mesures proposées, je décide d’ajouter 1cm à des fins visuelles et pratiques.

Fig. 17-20

Représentations de mes idées initiales + nouvelles in-situ.

Fig.

Fig. 32-33 Robin m’a conseillé un lieu près de la HKB pour chercher de la terre.

Fig. 32

22.05

Fig. 34-47

Découverte du lieu !

Fig. 38-48 Exploration de la matière disponible !

Fig. 47

Première trouvaille : le « trou », ma mine d’argile (point B sur Fig. 33).

Fig. 47

Fig. 48-53

L’argile a l’aire vraiment bien et la couleur est trop belle.

Fig. 48

56-57

Fabrication d’un moule à 6x briques, en bois de qualité qui tient l’eau. Avec bonus, des poignets. TOTAL 8 CHF.

Fig.

58

Test 1 : Premier test !

Je casse la terre en morceau pour accélérer le mélange avec l’eau. 23.05

Fig.
Fig. 58

Fig. 60

Je mets 6kg de terre + 35% d’eau, que je traduis par 2L... Mais au final beaucouuuuup trop d’eau..

Fig. 60-62

Les grumeaux étaient trop gros, donc je l’ai passé à la passoir haha. Ça a marché. Avec du recul, c’est drôle combien d’eau il y avait en trop.

63

Pour le premier test, la paille aux ciseaux. Peut être mieux de trouver qqch de plus rapide.

Fig.
Fig. 63

Ajout avec le sable & piétiner. Plutôt satisfaisant.

Fig. 64
Fig. 64

Fig. 65

Après mélange des différents matériaux, je me rends compte que la mixture est trop liquide. Stella, qui a déjà pu expérimenter avec de la terre, me dit que c’est important que la terre soit sèche pour l’utiliser. Je me rends compte que ma terre était très humide et qu’il y avait trop d’eau.

Fig. 66

Comme ma mixture est trop humide, donc inutilisable à ce moment, je décide d’avancer le séchage de la terre. Je la découpe en petit morceau.

Fig. 66

Fig. 67-68

Fin de journée : Je suis seul à la Werkstaat. Le four de céramique va rester allumer la nuit. Je décide de mettre ma terre à la sortie de la chaleur pour avancer son séchage.

69

Le lendemain, elle est moins humide et plus malléable.

Fig.

Je mouille le moule et le plan de travail pour que ça colle pas.

Fig. 70
Fig. 70

Fig. 75

Test 1 : Premières 4 briques (+ reste) !! Je me rends pas compte sur le coup mais elles sont très humides...

Fig. 76

Let’s go test 2 avec 10kg de terre! La terre est vraiment plus sèche, ça fonctionnera mieux.

78

Mixture 2 : terre plus sèche, compact. J’ai laissé des grumeaux plus gros.

Fig.
Fig. 78

Fig. 79

Comparaison mixtures des tests 1 (gauche) et 2 (droite).

Fig. 80

Après démoulage, je m’aperçois que j’ai trop mouillé le moule et la surface et que l’eau stagne en dessous des briques.... merde !

Mais esthétique 2 est plus belle, j’aime bien que la paille soit visible. 5 briques (++ restes)

Fig. 81

Test 3 : 14kg de terre + le reste aqueux du test 2 + 1L d’eau. Cette fois je laisse tremper 2h ! La partie supérieur du mélange s’est bien humidifié mais la partie inférieur est complètement sèche. Durant le mélange, c’est bien sec, je rajoute quelques poignées d’eau.

Fig. 83

Bam! Test 3 déjà 6 briques (+++++ restes), très compactes, esthétique stylées à la première impression. Je décide de les mouler sur une planche pour pouvoir les déplacer au soleil. J’ai encore pas mal de mixture, je la garde dans un boîte avec couvercle, j’essaie qu’elle se sèche pas trop.

27.05

Fig. 84-85

Test 1 : Premières briques qui changent de couleur après séchage, elles deviennent grises claires.

86

Deuxième fois que je vais chercher de la terre + sable.

Fig.
Fig. 86

87

En profondeur c’est plus difficile de reconnaître la terre du sable compacte.

Fig.
Fig. 87

Fig. 89

Le trou s’agrandit... mais c’est rien comparé à la fin (Fig. 183)!

Fig. 89

Fig. 90

43kg de terre + 28 kg de sable, c’est sport. En ville les gens me regardent bizarre, mais je trouve drôle.

Fig.

91

Fig. 91-92

Analyse des briques déjà (un peu) sèches : Très, voire trop, pailleuse, avec des trous assez présents et elle à l’aire plutôt fragile visuellement. Au touché, elle est dure. Je demande l’avis de Mizu (que j’ai rencontré à la werkstaat ce jour là, bonnes discussions) qui me donne son retour. Elle met en avant un terme qui me parle ; une esthétique « pauvre ».

Fig.

93

Dès le retour, je casse la terre en petits morceaux pour accélérer le séchage. Ca prend long en vrai.

Fig.

Fig. 94

Début du test 4 avec 20 kg de terre.

Fig. 97

Je finalise la terre du test 3 qui restait. Je fais 5 briques.

Le reste du test 3 est beaucoup moins pailleux, est-ce que c’est car la mixture était au fond ou qu’elle a attendu 3 jours entre deux ? En tout cas esthétique sera plus propre.

Comparaison test 3.1 (haut) et 3.2 (bas).

98-99

Analyse test 1 après 5 jours de séchage, elles sont très humide encore. De la moisissure s’est développée sur la paille. L’odeur fait clairement penser à la ferme. Tandis que les autres sentent la roche.

Fig.

Fig. 100

Les test 1 : Elles se sont affaissées, donc je les remodèle car toujours malléable. J’ai pensé les détruire pour recommencer mais je décide d’attendre de voir pour approfondir l’expérimentation.

Fig.

101

Je fais tremper les 20kg de terre avec 2L d’eau pour que le lendemain matin elle soit prête, enfin on verra si ça se passe comme prévu.

Fig.
Fig. 101

102 Il fait beau, je les fais sécher au soleil ! 28.05

Fig.

Fig. 103

Test 5 : Après nuit de trempage, la terre est assez humide même avec seulement 2L pour 20 kg. Après avec le sable, l’humidité est bonne.

107

La paille toujours taillé avec des ciseaux.. c’est long.

Fig.
Fig. 107

109

Quand je marche dessus, la paille se met en tas et se repartit pas bien. Je la mélange avec les mains après les pieds.

Fig.
Fig. 109

Fig. 110 Bien remplir les coins.

Fig. 110

Fig. 111

Je constate que si je tasse bien, la brique est moins pailleuse.

Fig. 111

112

Je peux aussi enfoncer les pailles.

Fig.
Fig. 112

Fig. 113

Démoulage 5 : Je crois trop sec ou (sûrement) trop tassé donc j’ai du faire un effort assez grand pour enlever la terre, ça a défait la forme de certaines briques.

Fig. 113

Fig. 114

Remise en forme manuellement, en prenant les mesures définies.

Fig. 114

115

Pour les prochaines séries du test 5, je mouille bien le moule ;) Je constate que si je fais des plus petites série, de 2-3 briques c’est plus facile à démouler car moins sec.

Fig.

Fig. 116

Test 5 : 11 nouvelles briques.

Total 30 bonnes briques (je compte pas les 4 premières).

Fig. 116

Fig. 117

Test 1 : Bizarre durant séchage, la moisissure ou l’excès d’humidité provoquent une couleur crade (légèrement jaunâtre sur les bords).

Fig. 117

118

Difficile de différencier la terre du sable car les bouts de terre sont trop petits. Au total 23kg.

Fig.
Fig. 118

Fig. 119 Laurent est en vidéoconférence avec Arno, je profite de lui montrer mes briques.

Fig. 119
Fig. 120
Une par une, non blague.
Fig. 120

121 Aller chercher de la terre + sable. 29.05

Fig.

122

J’essaie de prendre des gros blocs car ça facilite la préparation de la terre. Je constate que si je creuse sous le bloc de terre, il s’arrache d’un coup. Je fais uniquement à la main, pas de pèle.

Fig.
Fig. 122

Fig. 124 Xkg de terre + Xkg de sable.

Fig. 124

Fig. 128 Test 6 : 15 nouvelles briques.

Fig. 128

Fig. 129-130

Discussion avec Jeanne durant 1h, très constructif. Les raisons et le processus sont clairs mais j’ai des doutes encore pour l’installation. Car j’aurais pas autant de briques qu’espérer car le temps ne le permet pas. Elle me dit plusieurs choses qui me parle, qui viennent apporter une vision nouvelle au travail très théorique et qui amènent des possibilités auxquelles j’avais pas penser. Notamment se faire confiance pour des choix plus émotionnels, car en tant qu’acteur artistique si elles font sens dans notre tête, elles ont les raisons d’être.

30.05

Fig. 131-135

Premiers essais d’appareillages expérimentaux / théorique / personnels. Ici appareillage en pannaresses, selon l’architecture moderniste.

Fig. 131

Fig. 133 Appareillage inspiré de (nom de la technique) de l’architecture musulmane, durant Al-Andalus.*

Fig. 133

134

Appareillage expérimental mi-pannaresses et mi-à l’anglaise.

Fig.
Fig. 134

137

En effritant pour le test 7, je trouve des cailloux (pour la première fois), je pense car la terre extraite est plus profonde.

Fig.
Fig. 137

Fig. 139-140

Il fait très moche. Pas de chance pour le séchage des briques. Mais par manque de soleil, je profite de la pluie pour utiliser de l’eau de récup. Je trouve l’idée sympa.

Fig. 139

Fig. 142

25 kg de terre + 2.5L d’eau de pluie + 1V de sable + 0.5V de paille (car au final je l’enlève lors du moulage) = texture sableuse, sèche Donc + extra d’eau 300-400ml = bonne texture du mélange, compact, collante et un peu humide.

144

Je teste une variante, je mets deux cailloux dans la brique.

Fig.
Fig. 144

Fig. 145

Fig. 145 70 briques.

31.05

Fig. 146-147

La pluie déplace la terre, elle bouge pas mal en réalité. J’en ai retrouvé sur le chemin (pas proche du trou, Fig. 33).

Fig. 146

155

155

Mégot trouvé dans la terre, il doit dater vu la profondeur de la terre.

Fig.
Fig.

156

Plus je prends la terre en profondeur, plus il y a des bouts de terre bruns plutôt que gris, parfois mélangés.

Fig.
Fig. 156

Fig. 157 Toujours pas de soleil...... merde.

Fig. 157

Fig. 158-159 Je reprends la paille d’un ancien projet à Babliott Museum au Terrain Gurzelen. 02.06

161

Fig. 161-166

Journée avec Mathias qui me donne des idées, des conseils pour l’installation du projet. Très constructif et cool !

Fig.

Fig. 167

Essaies de sculptures en références à des appareillages expérimentaux.

Fig. 167

Fig. 170

Fig. 170-173

L’idée de laisser les briques au sol, sur une première couche, qui refléterait les plans / les dessins au sol d’une construction émerge dans la discussion. Ca me parle beaucoup, il y a aussi l’aspect d’horizontalité qui reprendrait cette accessibilité au même titre pour tout le monde, voire l’égalité des chances de ces matières premières. Les travaux de Carl André sont discutés, aussi les accusations dans lesquels il est impliqué. Ce choix de mettre en avant que la première couche fait sens par rapport à l’état du projet, qui est la version 1 du travail ; il montre la base, les intentions pratiques en laissant imaginer la suite de la construction au public. Je m’inspirerai sans doutes des architectures des maisons de Mésopotamie, en ajoutant une touche expérimental pour la mettre en avant et jouer avec la forme (qui est une pratique constante de ma pratique), cela fait aussi sens avec les codes graphiques que j’approfondis.

173

173

Les derniers tests perdent un peu des bouts de briques, peut être pas suffisamment tassé ou la quantité de paille (car j’ai varié la quantité selon les tests. c’est une variable changeante) ou le taux de réduction de la terre peut créer des fissures je sais pas. Pour l’instant je garde en tête sans vraiment trouver de solution.

Fig.
Fig.

Fig. 176-179

J’ai mis le moule à l’envers, mais ça s’est révélé être une meilleure chose. En faite bouger le moule pour faire descendre les briques, les détruit et je dois les refaire, alors que laisser les briques descendre par la gravité conserve leur formes cubiques. J’aime bien cet aspect plus propre et standardisé. Je vais continuer comme ça.

Fig. 176

Fig. 180 23 nouvelles briques. Total 93 briques. Les dernières plus standardisées et propre me plaisent en première impression plus. D’un coup je prendrai que celles-ci ?? A voir !

Fig. 180

Fig. 181-182

Encore je trouve de l’argile sur la surface. Je comprends pas.

03.06

Fig. 186

Référence pour installation : Plan architecture mésopotamienne.

Fig. 188-189

Référence pour installation : Oeuvres de Carl André.

Fig. 188
Fig. 189

190

Fig. 190

Discussion avec Markus, il trouve que ça ressemble trop à des pavés/dalles. Pour lui, la meilleure option serait de les entreposer comme stockées et mettre en avant la brique en tant qu’objet, le process, la création. Mon avis est, selon sa façon, que favoriser la brique est cool, mais trop simple, ça ne fait pas de clin d’oeil à la théorie qui a une place importante dans ce projet. Même si la disposition des briques peut être réflechi comme appareillage expérimental.

Fig.

Fig. 191

Cassures de 3 briques :( 04.06

Fig. 192-193

Test 6 pas assez bien mixé entre terre-sable, peut être ça créé plus de fissures car moins homogène.

Fig. 192

194

Je remplis les fissures avec la propre terre des briques pour éviter des futures cassures.

Fig.
Fig. 194

195

Je vais essayer de réutiliser les briques cassées, je les laisse tremper avec un peu d’eau.

Fig.

196

Terre du test 8 : 30 kg

Fig.

Fig. 198 La routine maintenant..

199

Fig. 199 Discussion avec Robin.

Fig. 201-204 Discussion avec Markus.

Fig. 206

Nouvel objet déverrouillé (trouver sur l’armoire de la werkstaat). Il est manuel, et plus gros que la passoire, plus rapide.

Fig. 206
Fig. 207
34 kg de terre + 4L. d’eau !
05.06

209

209

Quand la mixture se mélange pas bien entre la terre et le sable (comme sur l’image), c’est qu’il faut rajouter de l’eau (très peu genre 100-200ml max). Sinon il y a des cassures comme le test 6. En tout pour ce test, j’ai rajouté 250ml, et elle était encore assez humide.

Fig.
Fig.

Fig. 210

La paille j’en ai mis 0.5V (1V = le mélange terre + eau, en termes de volume) mais j’en ai rajouté, peut être trop car en moulant j’en ai enlevé. Les briques sont pas mal «paillées» mais comme réfléchi, la terre grise ressemble trop a du béton donc la paille amène le côté artisanal que je veux mettre en avant.

Ici je montre la quantité parfaite de paille, quand la terre se solidifie au point de faire une boule c’est que la paille fait son travail. Elle a comme but de maintenir la terre.

Fig. 210

211

La mixture du test 9 fait en tout cas 60-70kg. C’est drôle je suis hyper autonome dans ce travail mais juste j’ai besoin d’aide à monter la caisse sur la table, j’arrive pas tout seul haha.

Fig.
Fig. 211

212

Je suis arrivé à 142 briques, je suis content et je décide d’arrêter là car je sens mon corps fatigué (10h-21h tous les jours + transports Bienne-Bumpliz allé-retour). Même si ça me saoule car les dernières briques sont plus propres et elles me plaisent plus, mais les premières sont plus expérimentales. D’un coup j’en referai, on verra.

Fig.
Fig. 212

Fig. 213-214 Discussion avec Mathias et Jeanne.

Fig. 216-219 Recherche architectures mésopotamiennes.

Fig. 220

Dès le début, j’ai réflechi à un concept qui met en avant l’état du projet. Cette installation est la version 1 du projet car il se verra continuer, agrandir la production et le nombre de briques. Je décide donc de représenter cela à travers un aspect visuel que je m’impose pour l’installation : Rester sur le la couche 1 / le layer 1 d’une construction pour marquer le début et imaginer le reste, quelque chose de plus grand. Je m’inspire notamment de Carl André (Fig. 188-189).

Premier essai en cercle *.* Ça marche super je trouve, ce cercle/rond va rester durant les trois jours d’install dans ma tête. Je trouve que la simplicité de l’ensemble fonctionne bien avec les briques.

Fig. 221-229

Essaies d’adaptation des recherches archi mésopotamiennes en installations.

Fig. 225

Installation 1 : Rond (Fig. 220)

Install. 2 : Rond maison Mésopotamie (Fig. 222)

Install. 3 : Mi-rond / mi-rectangle maison (Fig. 224)

Fig. 227-231

Représentation d’une maison mésopotamienne, d’après un plan. Cette taille ici amène un rapport corps-espace-oeuvre très intéressante ! J’aime beaucoup la direction de mettre en avant un plan de cette époque, car elle m’a beaucoup marqué dans les recherches des origines de la brique ; j’aimerais faire un clin d’oeil à la théorie dans l’installation. De plus, un autre point qui me plaît est que la datation des bâtiments/ constructions se fait à partir du plan. D’une certaine manière la construction en question existe déjà quand le plan existe. Si je pense mon install comme un plan, cela représenterait la base d’une plus grande construction future (en lien avec le statut de cette install imaginée comme version 1, et qui est la première d’une suite). L’idée me parle trop, elle fait un clin d’oeil à la théorie (Mésopotamie et architecture en général) et correspond bien au statut actuel du projet, qui veut être mise en avant ici.

Fig. 233

Fig. 233

Représentation d’une fenêtre de l’architecture baroque. Le rapport entre vertical-horizontal me freine un peu. Il pourrait être intéressant, mais je décide de pas le faire.

Fig. 239-240

Comme je trouve que l’architecture amène un côté trop sérieux et peut être trop proche de la brique, je décide d’essayer quelque chose de plus fun, plus figuratif. Dans une ancienne conversation avec Jeanne, elle m’avait donné confiance de représenter quelque chose de plus émotionnel, si cela fait sens pour moi. J’essaye une maison comme dessin simple. La simplicité me parle beaucoup, puis le délir entre la maison mesopotamienne et le dessin en trait d’une maison me fait aussi aimé cette direction. Mais rapidement, le fait que les axes tridimensionnels soient perturbées et qu’on comprenne que ce concept d’un point de vue, plus le fait de représenter un «symbole», me fait changer de direction.

244

Fig. 244

Je retente la maison mésopotamienne, cette fois plus travaillée. Le concept derrière me plaît vraiment beaucoup. Je fais attention à que la double bande peut se rapprocher plus de l’image des pavés/dalles qui éloigneraient l’idée initiale.

Fig.

Fig. 245-246

J’essaie d’expérimenter des formes, comme dessins au sol. Je trouve que le rythme visuel n’est pas top, un peu bizarre.

249-264 Installation jour 2 ! 11.06

Fig.

Fig. 250-252

Je décide de m’éloigner du figuratif car il fait penser à une décoration de jardin, c’est pas du tout ce que je recherche. De plus, il met pas e avant la théorie ni le processus de la brique.

Fig. 255-256

Aude partage un point intéressant sur l’échelle entre l’installation et les briques ; je représente un plan architectural réduit avec des briques à la taille réelle (1:1). Les deux parts devraient correspondre dans leur échelle pour que le travail soit cohérant. Je suis d’accord, au même temps je pourrais m’en foutre car je trouve que ce que je représente sont des influences, des envies et cela passe par un niveau plus personnel / émotionnel. Je ne pretends pas proposer un chef-d’oeuvre artistique et parfait, plutôt je veux partager mes pensées et mes recherches sur ce sujet. Au final, je décide de «kill my babies» et de réflechir à une solution à ce problème.

Fig. 263

Fig. 263

Depuis le début, j’ai un plan B au cas où je ne trouverais rien qui convienne à mes envies et attentes : entroposer les briques en tas comme elles étaient sur la palette lors du processus (Fig. 215). Cela met en avant la brique, ses caractéristiques et le processus de création, mais laisse de côté le potentiel de construction qu’elles proposent.

Fig. 264-266

J’essaie de combiner le tas de brique avec un essaie de forme architecturale simple. Tout de suite, j’aime beaucoup. J’ai l’impression qu’il y a un dialogue qui se crée et qui propose une histoire ou une action. Je laisse la place au spéctateur.euse de l’imaginer avec les caractéristiques de ces choix : Le tas met en avant le processus et la brique. La forme simple peut intérpreter une base architecturale ou un potentiel de construction autre. Le concept de layer 1 amène une réflexion d’une possible suite de manière libre à l’imagination et fait donc sens avec le projet qui se verra continué dans le temps. Visuellement, la taille marche bien avec l’espace et avec mes attentes (de plus, le tas seul se verrait être trop similaire au projet de Nicola au fond de la pièce). Le sol se voit beaucoup mais corresspond à l’esthétique de la brique, qui valorise un aspect brut et imparfait. Au niveau de la mise en espace, une direction entre les élmenets se créent qui suit intentionnellement la ligne du couloir tout en proposant un contraste de deséquilibre, voire d’asymétrie, avec son placement décalé du centre et avec les lignes aléatoires mais structurées du sol.

Grands remerciements à mes mentors, Jeanne Tara et Mathias C. Pfund, qui ont suivi ce travail pratique en alimentant les échanges avec des inspirations, des idées et des précieux conseils. Puis, grands mercis à Maria Iorio pour son méticuleux suivi théorique dont constitue la base de ce travail pratique.

Merci aux personnes m’ayant donné leurs avis ou conseils spontanés, dont Robin Mettler, Markus Müller, Caroline Bourrit, Aude Lehmann, Maria Peskina, Stella Paloma, Arno Bovet, Muzi et Eliot Bessot.

Production à la Werkstaat - HKB. (Merci!)

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