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pharmaJournal

Schweizer Apothekerzeitung Journal Suisse de Pharmacie Giornale Svizzero di Farmacia

Bern, 5.1.2017, 155. Jahrgang

Nr. | No

01 → P h a r m a z i e u n d M e d i z i n · Pharmacie et médecine

Sucettes glacées au sucralfate: alternatives Sucralfat-Eislutscher: Alternativen Umckaloabo vor einer Operation abzuraten? Acouphènes: prise en charge → Politik · Politique

Observance: mieux utiliser les distributeurs ­é lectroniques Therapietreue: bessere Verwendung von elektronischen Dispensern → International

Allemagne: interdiction de la VPC demandée Deutschland: Versandhandelsverbot beantragt → Markt · Economie

Veterinärpharmazie: Diabetes bei Tieren Pharmacie vétérinaire: diabète chez les animaux

Alliance Migros – Zur Rose

Zusammenarbeit Migros – Zur Rose

M comme Pharmacie!?

M wie Apotheke!?

Migros va intégrer une pharmacie Zur Rose dans un de ses magasins. Si le test est concluant, cinquante points de vente seront ouverts. Pour la FRC, cet «­a rrosage de médicament au sein des grandes surpage 15 faces est insensé».

Die Migros will in eine ihrer Filialen eine Zur RoseApotheke integrieren. Bei erfolgreichem Verlauf werden 50 solche Verkaufsstellen eröffnet. Die Konsumentenvereinigung FRC hält dieses Vorhaben für unsinnig. Seite 17



Editorial

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Trotz Dornen: Auf eine blühende Zukunft!

Problèmes épineux, mais avenir radieux!

Hier der orange Riese, vor dem kein Terrain sicher ist, da ein Unternehmen, das trotz vielversprechendem Namen keine schönen Blüten treibt. Nach dem bundesrätlichen Ja zu einer gewichtigeren Rolle der Apotheker in der Grundversorgung folgte Mitte Dezember ein Trommelwirbel, der zwar laut, aber in der Komposition alles andere als eine Meisterleistung war. Migros und Zur Rose wollen mit einem als Novum deklarierten Verkaufsmodell in den Apothekenmarkt eindringen und stellen Preisnachlässe von 12 Prozent in Aussicht. Man reibt sich die Augen: Von Innovation kann keine Spur sein und die Discount-Preise sind vorerst reine Versprechen. Staunen darf man auch ab der Aussage des Migros-Chefs, wonach sich die Migros mit ihrer Offensive für die Gesundheit der Bevölkerung engagieren will. Unser Land braucht beileibe keine neuen Apotheken an bereits gut versorgten Standorten. Reine Verkaufsstellen von Medikamenten stehen dia­metral zur heutigen Rolle der Apotheken, die sich mit qualitativ hochwertiger Be­ ratung, interprofessioneller Zusammenarbeit und innovativen Dienstleistungen als erste Anlaufstellen bei ­gesundheitlichen Problemen etablieren wollen. Wer in diesen Markt mit einer rein betriebswirtschaftlichen Produktoptik steigt, täte besser ­daran, sich anderweitig zu orientieren. Die Frage, wie viel Gesundheit kosten darf, wird auch im 2017 die Schlagzeilen beherrschen; die KOF geht für das neue Jahr von ­einem fast vierprozentigen Kostenwachstum aus. Und obwohl die wahren Kostentreiber statistisch längst ausgewiesen sind, dürften die Vertriebsmargen und Medikamentenpreise weiterhin unter Beschuss bleiben. pharmaSuisse wird nicht umhin kommen, immer und immer wieder zu erklären, was hinter nackten Zahlen steckt und effekthascherische Forderungen mit Fakten zu widerlegen. Doch auch politisch werden wir weiterhin gefordert sein. Die bundesrätliche Agenda ist gespickt mit Dossiers, die sich auf unseren Alltag auswirken: mit den Vernehmlassungen zur KVG-Teilrevision betreffend Referenzpreissystem für patentabgelaufene Arzneimittel, der Steuerung des ambulanten Bereichs und zum Heilmittelverordnungspaket. Im neuen Jahr stehen auch harte, lange Verhandlungen an: Bei der LOA gilt es, die Weichen zu justieren und faire Abgeltungen für unsere Leistungen einzufordern. Gleichzeitig braucht es von einem jeden Einzelnen von uns Einsatz und Investitionen: Wir müssen uns fit machen für das Grossprojekt eHealth und frühzeitig Teil eines Systems werden, das mehr Sicherheit und Effizienz schafft. Ebenso ist bei der Weiter- und Fortbildung unser aller Engagement gefragt: An uns ist es, den fruchtbaren Boden, den uns Politik und Gesellschaft mit den MedBG- und HMGRevisionen zur Verfügung stellen, jetzt zu bewirtschaften. Ich glaube an eine reiche Ernte und kremple im Hinblick auf ein ­arbeitsintensives Jahr schon mal die Ärmel hoch. Bevor ich den Pflug zu ziehen beginne, möchte ich mich bei Ihnen, liebes Mitglied, bedanken, dass Sie uns dabei unterstützen, unsere Arbeit zugunsten des gesamten Berufsstandes zu verrichten! Fa bi a n Va u che r, P räsid e nt p ha rm a Su iss e

D’un côté, un géant orange qui ne recule devant rien, et de l’autre, une entreprise qui malgré son nom suave dégage un parfum sulfureux. Alors que le Conseil fédéral vient d’exprimer publiquement son soutien à un rôle plus important des pharmacies dans les soins de base, voilà qu’à la mi-décembre, nous avons entendu un roulement de tambour assourdissant. En effet, ­Migros et Zur Rose ont annoncé leur intention de pénétrer sur le marché de la pharmacie avec un modèle commercial soit-disant innovant et des réductions de prix de 12% en moyenne. Mais tout cela n’a rien de novateur, et les prix cassés ne sont encore que de simples promesses. Et que dire de la déclaration du patron de la Migros, Herbert Bolliger, selon lequel cette offensive est motivée par un engagement pour la santé de la population! Il est pourtant évident que la Suisse n’a pas besoin de pharmacies supplémentaires dans des lieux déjà bien desservis. La création de points de vente qui se contentent de remettre des médicaments s’oppose diamétralement au rôle que jouent aujourd’hui les pharmacies: à savoir être le premier interlocuteur en cas de problèmes de santé grâce à des conseils de qualité, à la collaboration interprofessionnelle et à des prestations novatrices. Les acteurs qui ne sont motivés que par une vision purement économique et centrée sur les produits seraient bien avisés de passer leur chemin plutôt que de s’aventurer sur ce marché. La question des coûts et surtout celle de leur démesure continueront de faire la une en 2017. Le KOF table sur une croissance de presque 4% pour l’année en cours. Qui plus est, bien que les statistiques aient permis d’identifier depuis longtemps les véritables facteurs de coûts, je ne m’avance guère en affirmant que de nouvelles attaques seront lancées contre les marges de distribution et le prix des médicaments. pharmaSuisse n’aura d’autre choix que d’expliquer encore et encore les réalités qui se cachent derrière les chiffres jetés en pâture et de contrer par des faits les exigences tout juste bonnes à épater la galerie. Sur le plan politique aussi, nos ­efforts devront se poursuivre avec les procédures de consultations sur la révision partielle de la LAMal relative à un système de prix de référence, le pilotage du domaine ambulatoire et le train d’ordonnances sur les produits thérapeutiques. En matière de RBP, il s’agira d’ajuster le tir et d’exiger des rémunérations équitables pour nos prestations. En parallèle, chacune et chacun d’entre nous est appelé à s’engager dans le domaine de la cybersanté. Nous devons nous préparer pour être associés dès le départ à un système synonyme de davantage de sécurité et d’efficacité. De même, nous devons tous nous mobiliser en matière de formation postgrade et continue: avec la révision de la LPMéd et de la LPTh, les instances politiques et la société nous ont préparé un terrain fertile. C’est à nous qu’il revient de le labourer. Je suis convaincu que la récolte sera abondante et sans plus attendre, je me retrousse déjà les manches en prévision d’une année de travail intense. Avant de commencer à tirer la charrue, je tiens à remercier tous nos membres pour leur soutien à notre engagement en faveur de l’ensemble de la profession! Fab ian Vau c h e r, pré s ide n t de ph ar maS u is s e

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6 R ückzug von Sucralfat: Alternativen für Eislutscher? Sucralfat, jetzt nicht mehr auf dem Markt, wurde in der Palliativpflege oder in der Pädiatrie manchmal off-label in Form von Eislutschern verabreicht. Spezialitäten auf Aluminiumkomplex-Basis können jedoch als ­Alternative dienen.

14 D eutschland: Gesetzentwurf für ­Versandhandelsverbot Der deutsche Gesundheitsminister will den Versandhandel mit rezeptpflichtigen Medikamenten verbieten, damit die Versorgung mit Medikamenten durch Apotheken vor Ort sichergestellt bleibt.

Z usammenarbeit Migros – Zur Rose: 17 M wie Apotheke!? Die Migros will in eine ihrer Filialen eine Zur Rose-Apotheke integrieren. Bei erfolgreichem Verlauf werden 50 solche Verkaufsstellen eröffnet. Die Konsumentenvereinigung FRC hält dieses Vorhaben für un­ sinnig.

21 D iabetes bei Hunden und Katzen: ­Z ucker ist nicht immer süss In den letzten Jahren nahm vor allem bei K­ atzen die Zahl diagnostizierter Diabetesfälle zu. Auch wenn diabetische Tiere eng tierärztlich begleitet werden, ist es wichtig, dass auch in Apotheken das Wissen rund um die Erkrankung und deren Management vorhanden ist.

Titelseite · Couverture Caroline Ackermann, Pharma-Assistentin/ Assistante en pharmacie, Schmitten FR

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→ Inhalt · Sommaire

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Inhalt · Sommaire

5 R etrait du sucralfate: quelle alternative pour les sucettes glacées?

Le sucralfate, aujourd’hui retiré du marché, était parfois administré off-label en soins palliatifs ou en pédiatrie sous la forme de sucettes glacées. Des spécialités contenant des complexes d’aluminium peuvent toutefois lui être substituées.

12 A llemagne: projet de loi pour interdire la VPC Le ministre de la santé allemand veut interdire la vente par correspondance (VPC) des médicaments soumis à ordonnance pour que l’approvisionnement des médicaments reste assuré par les pharmacies locales.

Pharmazie und Medizin · Pharmacie et médecine

5 Retrait du sucralfate: quelle alternative pour les sucettes glacées?   6 Rückzug von Sucralfat: Alternativen für Eislutscher?   7 Die WIZE antwortet: Soll Umckaloabo vor einer Operation abgesetzt werden?  7 Fragen-Antworten/Questions-réponses  8 Zoom pharmaDigest: prise en charge des acouphènes   8 News

Politik · Politique

9 Adhésion thérapeutique: comment mieux utiliser les distributeurs électroniques de médicaments 10 Therapietreue: Bessere Verwendung von elektronischen Medikamentendispensern International

A lliance Migros – Zur Rose: 15 M comme Pharmacie!?

12 Panorama: Belgique – Allemagne – France 14 Panorama: Belgien – Deutschland – Frankreich

Migros va intégrer une pharmacie Zur Rose dans un de ses magasins. Si le test est concluant, cinquante points de vente seront ouverts. Pour la FRC, cet «arrosage de médicament au sein des grandes surfaces est insensé».

22 D iabète du chien et du chat: le sucre n’est pas toujours doux

Markt · Economie

15 Alliance Migros – Zur Rose: M comme Pharmacie!? 17 Zusammenarbeit Migros – Zur Rose: M wie Apotheke!? 21 Diabetes bei Hunden und Katzen: Zucker ist nicht immer süss! 22 Le diabète du chien et du chat: le sucre n’est pas toujours doux pharmaSuisse

Ces dernières années, le nombre de cas de diabète diagnostiqués a pris l’ascenseur chez les animaux domestiques, en particulier chez les chats. Même si les animaux diabétiques sont étroitement suivis par leur vétérinaire, il est important que les pharmacies disposent des connaissances sur cette maladie et sa gestion.

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23 Mitteilungen/Communications 27

Stellenanzeiger · Offres et demandes d’emploi

3. US

Impressum

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Retrait du sucralfate (suite)

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Quelle alternative pour les sucettes glacées? Ra li tz a G a uthie r, O l ivie r B ug no n, Jé rô m e Be rg e r usage à long terme, une teneur élevée en aluminium peut engendrer une charge significative en métal et des dépôts irréversibles dans le squelette et le cerveau, particulièrement en cas de fonction rénale défaillante (nourrissons, personnes âgées). L’hydroxyde d’aluminium contient une plus forte concentration en aluminium (34.6% m/m). Son Suite à l’article sur les alternatives à la spécialité Ul- usage dans les cas cités plus haut serait un deuxième cogant®, publié dans le pharmaJournal 21/2016 et choix [1, 8]. consécutif au retrait du sucralfate, les auteurs ont L’alginate de sodium combiné au bicarbonate de reçu plusieurs demandes concernant son éventuel sodium et au carbonate de calcium (Gaviscon®) ne remplacement en tant que «sucette glacée». En effet, contient pas d’aluminium [9]. Toutefois, son mécale sucralfate était parfois utilisé en off-label dans le nisme d’action différent (conçu pour une activité traitement symptomatique de la mucite, des aphtes dans un milieu gastrique fortement acide) ne permet ou lors du syndrome pied-main-bouche en soins pas de le proposer en alternative du sucralfate dans ❚ palliatifs ou en pédiatrie [1–5]. Dans ces cas, la sus- la prise en charge des affections buccales [1]. pension d’Ulcogant® était préalablement congelée, puis utilisée comme une sucette glacée. Le mécanisme d’action du sucralfate sur la mu- Références   [1] www.swissmedicinfo.ch, consulté en octobre 2016 queuse buccale serait basé sur: Le sucralfate en sachets, aujourd’hui retiré du marché, était parfois administré off-label en soins palliatifs ou en pédiatrie sous la forme de sucettes glacées. Des spécialités contenant des complexes d’aluminium peuvent toutefois lui être substituées.

[2] Palliative FLASH, 14, novembre 2008

U n e p r o t ec tion mé c aniq ue

[3] CAPP-INFO (Bulletin d’Information du CAPP) HUG, décembre 2005   [4] http://www.monenfantestmalade.ch/fiches/aphtes, consulté en octobre 2016

Le sucralfate se transformerait en une substance visqueuse, fortement polarisée, adhésive, capable de se fixer électivement sur les lésions des muqueuses. Cette affinité pour les tissus lésés s'expliquerait par une interaction électrostatique entre le sucralfate chargé négativement et les protéines de l'exsudat inflammatoire chargées positivement. Le complexe ainsi formé isolerait et protègerait les lésions.

[5] http://www.monenfantestmalade.ch/fiches/pied-main-bouche, consulté en octobre 2016

U n e s t i mu l a tion d e s fa ct e ur s d e pro te c ti o n phy s i o lo g i q ue

Adresse de correspondance

Le sucralfate stimulerait la production de prostaglandines endogènes et de mucus et favoriserait ainsi le processus de cicatrisation [6].

Centre de pharmacie communautaire

[6] https://www.vidal.fr/substances/3372/sucralfate/, consulté en octobre 2016   [7] www.listedesspecialites.ch, consulté en octobre 2016   [8] Drugs Ther Perspect 2004, 20; 11   [9] Phar. Eur. 8.0, 01/2010: 0625 [10] http://files.chuv.ch/internet-docs/pha/medicaments/pha_phatab_gargarisme_aphtes.pdf, consulté en ­octobre 2016 [11] Rev Med Suisse 2010; 1871–1877

Dr Jérôme Berger, Pharmacien chef adjoint Policlinique médicale universitaire Rue du Bugnon 44 1011 Lausanne

Substitution possible avec des complexes d’aluminium Les spécialités qui pourraient remplacer Ulcogant® dans cette utilisation off-label contiennent des complexes d’aluminium tels que le magaldrate (Riopan®), l’hydrotalcite (Rennie®) et l’hydroxide d’aluminium (Alucol®). A l’inverse d’Ulcogant®, aucune de ces spécialités n’est prise en charge par l’assurance de base [7]. La teneur plus faible en aluminium du magaldrate et de l’hydrotalcite (respectivement 12.3% m/m et 8.9% m/m) par rapport au sucralfate (19.0% m/m) en font les alternatives à favoriser. En effet, lors d’un pharmaJournal 01 | 1.2017

E-Mail: jerome.berger@hospvd.ch

Alternatives remboursées Les alternatives et/ou traitements complémentaires pris en charge par l’assurance de base dans le traitement de la mucite, des aphtes ou lors du syndrome pied-mainbouche sont par exemple: →→ L’administration de paracétamol ou d’ibuprofène per os [4, 5]. →→ Les antalgiques sous forme de spray (p.ex. Collu-Blache®), pastilles à sucer (p. ex. Angina MCC® dès l’âge de 6 ans) [4, 5] ou gargarismes contre les aphtes (p. ex. formule du CHUV) à tamponner localement à l’aide d’un coton-tige [2, 10]. →→ La corticothérapie topique, voire systémique en cas de stomatite aphteuse récidivante [11].


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Rückzug von Sucralfat (Fortsetzung)

Alternativen für Eislutscher? Ralit z a G a uthie r, De nis e Hu g e nt o b l e r, O l ivie r Bu g n o n , Jé r ô me Be rg e r te Metallbelastung und irreversible Ablagerungen im Skelett sowie im Gehirn verursachen, insbesondere im Fall einer beeinträchtigten Nierenfunktion (Säuglinge, Betagte). Aluminiumhydroxid enthält eine höhere Aluminiumkonzentration (34,6% m/m). Dessen Einsatz in den oben genannten Fällen ist nur zweite Wahl [1, 8]. Nach dem Artikel über die Spezialität Ulcogant® im Natriumalginat in Kombination mit NatriumbipharmaJournal 21/2016 und aufgrund des Rückzugs carbonat und Calciumcarbonat (Gaviscon®) enthält von Sucralfat erhielten die Autoren zahlreiche Anfra- kein Aluminium [9]. Sein unterschiedlicher Wirk­ gen bezüglich einer Alternative für diesen Wirkstoff mechanismus hingegen (geeignet für ein stark sauin Form von «Eislutschern». Sucralfat wurde biswei- res Magenmilieu) lässt den Einsatz als Alternative für len in der Palliativpflege oder Pädiatrie off-label zur Sucralfat bei der Behandlung von Erkrankungen im ❚ symptomatischen Therapie von Mukositis, Aphten Mundraum [1] nicht zu. oder der Hand-Fuss-Mund-Krankheit eingesetzt [1– 5]. Zu diesem Zweck wurde die Ulcogant®-Suspension eingefroren und dann als Eislutscher verwendet. Der Wirkmechanismus des Sucralfat auf die Referenzen   [1] www.swissmedicinfo.ch., konsultiert im Oktober 2016 Mundschleimhaut basiert offensichtlich auf: Sucralfat in Beuteln, jetzt nicht mehr auf dem Markt, wurde in der Palliativpflege oder in der Pädiatrie manchmal off-label in Form von Eis­ lutschern verabreicht. Spezialitäten auf Aluminiumkomplex-Basis können jedoch als Alterna­ tive dienen.

[2] Palliative FLASH, 14, November 2008

einem mec h a nische n S ch ut z

[3] CAPP-INFO (Bulletin d’Information du CAPP) HUG, Dezember 2005   [4] http://www.monenfantestmalade.ch/fiches/aphtes, konsultiert im Oktober 2016

Sucralfat wird offensichtlich in eine viskose, stark polare, adhäsive Substanz verwandelt, die sich elektiv an Läsionen der Schleimhaut bindet. Diese Affinität für beschädigtes Gewebe findet ihre Erklärung in einer elektrostatischen Wechselwirkung zwischen dem negativ geladenen Sucralfat und den positiv geladenen Proteinen des entzündlichen Exsudats. Der so gebildete Komplex soll die Läsionen isolieren und schützen. einer Sti mu li er ung d e r phy sio l o g isc he n Sc hutz f a k to ren

[5] http://www.monenfantestmalade.ch/fiches/pied-main-bouche, konsultiert im Oktober 2016   [6] https://www.vidal.fr/substances/3372/sucralfate/, konsultiert im Oktober 2016   [7] www.listedesspecialites.ch, konsultiert im Oktober 2016   [8] Drugs Ther Perspect 2004, 20; 11   [9] Phar. Eur. 8.0; 01/2010: 0625 [10] http://files.chuv.ch/internet-docs/pha/medicaments/pha_phatab_gargarisme_aphtes.pdf, konsultiert im Oktober 2016 [11] Rev Med Suisse 2010; 1871–1877

Korrespondenzadresse Dr. Jérôme Berger Pharmacien chef adjoint

Sucralfat soll die Produktion von endogenen Prostaglandinen und von Sputum stimulieren und so die Wundheilung fördern [6].

Centre de pharmacie communautaire Policlinique médicale universitaire Rue du Bugnon 44 1011 Lausanne

Mögliche Substitution mit Aluminiumkomplexen Die Spezialitäten, die Ulcogant® in dieser off-labelVerwendung ersetzen könnten wie Magaldrat (Riopan®), Hydrotalcit (Rennie®) und Aluminiumhydroxid (Alucol®), enthalten Aluminiumkomplexe. Im Gegensatz zu Ulcogant® wird keine dieser Spezialitäten von der Grundversicherung rückerstattet. Der geringere Aluminiumgehalt von Magaldrat und Hydrotalcit (12,3 % m/m und 8,9 % m/m) gegen­ über Sucralfat (19,0 % m/m) macht diese zu bevorzugten Alternativen. Bei langfristiger Verwendung kann ein erhöhter Aluminiumgehalt eine signifikanpharmaJournal 01 | 1.2017

E-Mail: jerome.berger@hospvd.ch

Kostenübernahme von alternativen Therapien Die alternativen oder komplementären Therapien, die von der Grundversicherung für die Behandlung von Mukositis, Aphten oder der Hand-Fuss-Mundkrankheit rückerstattet werden, sind beispielsweise: →→ Paracetamol und Ibuprofen per os [4, 5]. →→ Analgetika in Sprayform (z. B. Collu-Blache®), Lutschtabletten (z. B. Angina MCC® ab einem Alter von sechs Jahren [4, 5] oder Gurgellösungen gegen Aphten (z. B. nach Formel CHUV), die lokal mit Hilfe eines Wattestäbchens aufgetragen werden [2, 10]. →→ eine topische oder systemische Kortikoidtherapie bei rezidivierender aphthöser Stomatitis [11].


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Die WIZE antwortet

Soll Umckaloabo vor einer Operation abgesetzt werden? Umckaloabo wird zur symptomatischen Behandlung der akuten Bronchitis verwendet. Die enthaltenen Cumarine können allerdings die Blutgerinnung vermindern. Muss also vor einer Operation auf die Einnahme verzichtet werden? Die in Südafrika beheimatete Geranienart Pelargonium sidoides (Kapland-Pelargonie oder auch Umckaloabo) wird traditionell bei Atemwegsinfekten und anderen Beschwerden eingesetzt. Aus ihrer Wurzel wird der ethanolisch-wässrige Auszug der standardisierten Umckaloabo®Lösung gewonnen. Filmtabletten enthalten einen Trockenextrakt der Droge. In

der Schweiz ist Umckaloabo® wie auch sein SL-Pendant Kaloba® (Spezialextrakt EPs® 7630) für die symptomatische Behandlung einer akuten Bronchitis bei Erwachsenen (Tabletten und Lösung) und Kindern ab 2 Jahren (Lösung) zugelassen. Extrakten aus Pelargonium sidoides wird eine antimikrobielle, immunstimulierende, zytoprotektive sowie mukolytische Wirksamkeit zugeschrieben, wodurch die Symptome von Atemwegsbeschwerden gelindert werden sollen. Als aktive Inhaltsstoffe werden Cumarine (u. a. die Leitstruktur Umckalin) und Gerbstoffe (v. a. oligomere Polyphenole oder kondensierte Gerbstoffe aus Catechin und Gallocatechin und andere

Haben Sie Fragen? Bestens dokumentierte ApothekerInnen erteilen Ihnen in der WIZE (Wissenschaftliche Zentral­ stelle) fundierte Auskünfte zu Fragen aus der pharmazeutischen Praxis und Beratung in der Offizin: zu Problemen betreffend Herstellung, Bezugsquellen, Therapie-Guidelines, Ersatzpräparaten, UAW, IA, Phytotherapie, Veterinärmedizin, Analytik etc. können sich dem Verband angeschlossene Apotheken per Telefon, Fax oder Mail in der WIZE Hilfe holen: Montag-Freitag 8–12 und 13–17 Tel. 031 978 58 50, Fax 031 978 58 59, E-Mail wize@pharmasuisse.org Homepage www.pharmasuisse.org → Mitgliederbereich → Dienstleistungen → Angebot → WIZE. Die Dienstleistung ist für dem Verband angeschlossene Apotheken kostenlos, für nicht angeschlossene Apotheken kostenpflichtig.

Polyphenole) genannt. Wegen des Gehalts an Cumarinen kann Umckaloabo® (oder andere Extrakte aus Pelargonium sidoides DC oder Pelargonium reniforme Curt.; Ph.Eur.6) theoretisch die Blutgerinnung vermindern, indem es die Synthese von Vitamin K-abhängigen Gerinnungsfaktoren hemmt (verminderte Plättchenaggregation). Den bis jetzt identifizierten Cumarinen fehlen allerdings die strukturellen Charakteristika für eine antikoagulatorische Wirkung, entsprechend konnte ein antikoagulatorischer Effekt im Tiermodell bisher nicht bestätigt werden. Nichtsdestotrotz ist wegen der lückenhaften Datenlage in dieser Hinsicht bei der Verwendung von PelargoniumExtrakten Vorsicht geboten, insbesondere bei Patienten mit erhöhtem Blutungsrisiko sowie bei der Anwendung anderer gerinnungshemmender Arzneimittel wie Phenprocoumon, Acetylsalicylsäure, Clopidogrel, aber auch NSAIDs wie Diclofenac, Ibuprofen etc.. Da der Extrakt somit auch im Rahmen einer Operation das Blutungsrisiko erhöhen könnte, sollte die Einnahme mindestens zwei Wochen vor einem geplanten Eingriff abgesetzt werden. Referenzen sind bei der WIZE erhältlich.

Fragen-Antworten/Questions-réponses

? !

Les sels spéciaux sont-ils meilleurs pour

lectuel) et chez l’adulte (risque d’hyperthyroïdie).

rences entre les sels de table et les spéciaux, de

la santé que les sels ordinaires?

D’autre part, les sels spéciaux contiennent plus de

modérer la consommation de sel d’une manière

Fleur de Sel, sel rose de l’Himalaya, sel bleu sa-

substances indésirables (comme l’aluminium p. ex.)

générale.

phir de Perse, sel de bambou, sel noir d’Hawaï,

que les sels ordinaires. Néanmoins, les concentra-

Source: OSAV

etc., les sels spéciaux sont de plus en plus nom-

tions décelées sont faibles et ne présentent pas de

breux sur nos tables. Leurs partisans assurent

risque pour la santé.

qu’ils sont plus naturels que notre sel de table or-

Par ailleurs, les analyses ont montré que les sels

dinaire et qu’ils sont particulièrement bénéfiques

spéciaux ne contiennent le plus souvent que des

pour la santé. Deux préjugés qui ont incité l’Office

traces, tout au plus, d’autres sels minéraux et d’oli-

Vrai ou faux?

fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires

go-éléments. Mais c’est aussi le cas des sels de

vétérinaires (OSAV) à analyser vingt-cinq variétés

table. S’agissant du sodium, qui peut augmenter

→→ Les inhibiteurs de la pompe à protons

de sels spéciaux.

la pression artérielle, il n’y a guère de différence

Résultat: les qualités attribuées à ces sels spéciaux

entre les deux types de sels.

sont sans fondement, selon l’étude de l’OSAV.

Au vu des résultats de cette étude, l’OSAV recom-

D’une part, leur teneur en iode est faible, voire

mande de ne remplacer qu’exceptionnellement le

nulle. Or une carence en iode peut avoir des réper-

sel de cuisine iodé par des sels spéciaux.

cussions graves chez le bébé à naître et chez les

Mais, au vu du risque de maladies cardio-vascu-

enfants (sous-développement physique et intel-

laires, il convient, indépendamment des diffé-

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pharManuel -Quiz sont les médicaments de choix pour ­traiter les brûlures d’estomac occasionnelles et aiguës. Avez-vous bien répondu? Pour le savoir, consultez www.pharmasuisse.org sous «Quiz pharManuel» ou l’édition imprimée du pharManuel 2016.


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News Zoom Hepatitis-E-Virus: gemeldete Fälle in Europa

Prise en charge des acouphènes

In Europa wurden Fälle von einheimischer Infektion mit dem Hepatitis-E-­ Virus (HEV) beobachtet. Die Ansteckung ist in den meisten Fällen auf den Verzehr von zu wenig gekochtem oder rohem Schweine-, Wildfleisch oder Muscheln zurückzuführen. In selteneren Fällen kann der HEV auch durch eine Bluttransfusion übertragen werden. In den meisten Fällen heilt eine akute HEV-Infektion spontan und ohne Therapie. Hingegen laufen immunsupprimierte Patienten, insbesondere nach Transplantationen Gefahr, eine chronische Hepatitis E zu entwickeln, die zu einer Leberzirrhose führen kann. Bei organtransplantierten Patienten wird die Prävalenz einer chronischen Hepatitis E auf 1–3 % geschätzt.

L’acouphène (ou tinnitus) est une perception acoustique alors qu’il n’existe aucune source sonore extérieure. Environ 10% à 15% de la population est concernée. Pour 0,5%, ce problème auditif est très dérangeant. La prévalence augmente régulièrement avec l’âge, pour atteindre un pic entre 60 et 69 ans. Les acouphènes peuvent être subjectifs (seulement audibles par la personne concernée car il n’y a aucune source de son) ou objectifs (internes à l’organisme et d’origine vasculaire ou musculaire). La forme subjective est de loin la plus fréquente. Les acouphènes subjectifs sont le plus souvent consécutifs à une baisse auditive neuro-sensorielle. Les causes sont nombreuses: traumatisme acoustique, vieillissement, pathologies (maladie de Ménière, maladies du système central, etc.), prise de médicaments ototoxiques (aminoglycosides, AINS, diurétiques, IPP, etc.), otites, présence d’un bouchon, etc. Les acouphènes peuvent être continus ou intermittents, pulsatiles ou non. Face à une personne touchée, il convient en premier lieu d’être rassurant en expliquant que les acouphènes sont généralement bénins et qu’il est possible de réduire leur retentissement avec le temps. Il faut d’une manière générale recommander de réduire le stress, d’éviter aussi bien un environnement bruyant que le silence complet ou encore de veiller à maintenir des légers bruits de fond. La prise en charge proprement dite a pour but de limiter et/ou réduire l’impact des acouphènes sur la vie quotidienne. D’éventuelles causes sous-jacentes doivent tout d’abord être recherchées, pour si possible les traiter. Un médecin généraliste peut, par exemple, traiter une otite moyenne ou éliminer le cérumen à l’origine d’un acouphène subjectif. En revanche, les patients souffrant d’acouphènes objectifs seront systématiquement dirigés vers un spécialiste. Quelques médicaments, comme les anxiolytiques et les antidépresseurs, peuvent être utiles chez certains patients, mais ne sont pas recommandés en routine. Cependant la plupart des médicaments étudiés ont une efficacité faible, voire incertaine (acamprosate, antiépileptiques, ginkgo biloba, mélatonine), alors même qu’ils ont des effets indésirables marqués. En revanche, de nombreux patients trouvent qu’un bruit de fond masquant l’acouphène les aide à trouver le sommeil. C’est le cas avec les appareils qui diffusent des «sons blancs» (similaires à ceux d’une radio syntonisé entre deux stations) ou des prothèses auditives qui émettent un faible son permettant de couvrir le tinnitus. Le «Tinnitus retraining therapy» (ou thérapie acoustique d’habituation), associant des conseils, des explications sur les acouphènes et des thérapies d’exposition aux bruits, peuvent également représenter une aide, tout comme les thérapies cognitivo-comportementale, les techniques de relaxation ou encore l’hypnose. Mais l’efficacité de toutes ces techniques demeure encore peu évaluée.

In den meisten Fällen heilt eine akute HEV-­ Infektion spontan und ohne Therapie. © http://amgar.blog.processalimentaire.com

Es wird empfohlen, bei immunsupprimierten Transplantatempfängern (Organ und Stammzellen) im Falle einer Leberwerterhöhung mittels Erregernachweis (Virus RNA) nach Hepatitis E zu suchen. Im Falle eines positiven Tests empfiehlt es sich, die Behandlungsoptionen, die Viruslast-Überwachung und die Bestätigung der Viruselimination für HEV mit Hilfe von Fachspezialisten für Infek­ tionskrankheiten und/oder Gastroenterologie abzuklären. Hepatitis E kann in den meisten Fällen erfolgreich behandelt oder eliminiert werden. Que l l e : Swis sm e d ic

Virus de l’hépatite E: cas signalés en Europe Des cas autochtones d’infection par le virus de l’hépatite E (VHE) sont observés en Europe. La contamination serait principalement due à la consommation de pharmaJournal 01 | 1.2017

viande de porc, de gibier et de moules crues ou trop peu cuites. Plus rarement, le VHE peut aussi être transmis suite à une transfusion sanguine. Une infection aiguë au VHE guérit spontanément et sans traitement dans la plupart des cas. Toutefois, les patients immunodéprimés, en particulier transplantés, courent le risque de développer une hépatite E chronique, qui peut entraîner une cirrhose hépatique. Chez les patients transplantés, la prévalence d’une hépatite E chronique est estimée à 1–3%. En cas d’augmentation des valeurs

hépatiques chez les receveurs de transplant (organe et cellules souches du sang) immunodéprimés, il est donc recommandé de dépister l’hépatite E en recherchant l’agent pathogène (ARN du VHE). Lorsque les résultats du test sont positifs, il convient de définir les options thérapeutiques, la surveillance de la charge virale et la confirmation de l’élimination du VHE avec l’aide de spécialistes des maladies infectieuses et/ou de gastroentérologie et d’hépatologie. L’hépatite E se traite avec succès dans la majorité des cas. S o u rc e : S w i s s medi c ❚


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Adhésion thérapeutique

Comment mieux utiliser les distributeurs électroniques de médicaments Du y N g uy en, Sa m ue l A l l e m ann , I s ab e l l e A r n e t cher une cascade d’alertes, après avoir été recommander, ainsi que les freins à son programmé par une application web sé- utilisation. Par ailleurs, le rôle de chaque curisée. professionnel de santé dans le processus Le «Pharmaceutical Care Research d'approvisionnement des médicaments a Group» de l’Université de Bâle mène une pu être identifié lors de l’utilisation du étude sur ce distributeur dans le cadre distributeur. d’un travail de thèse avec des patients Un questionnaire a également été dépendants aux opioïdes. Pour ce faire, envoyé à toutes les institutions suisses Il existe aujourd’hui de nombreux outils une collaboration avec le centre de dé- pour patients dépendants, ainsi qu’à des permettant d’améliorer la prise des médi- pendance des cliniques universitaires pharmacies d’officine dans le but de caments chez les patients, et donc l’adhé- psychiatriques de Bâle («Ambulanter quantifier les résultats du focus group. sion thérapeutique. En Suisse, quelques Dienst Sucht») et la pharmacie d’urgence études ont été menées pour atteindre cet «Notfall-Apotheke» de Bâle a servi de Résultats objectif en mettant en place par exemple cadre pour recruter et accompagner les des programmes interdisciplinaires ou en patients. En complément, ce travail de Dix raisons et neuf barrières à l'utilisation développant des nouvelles technologies Master avait pour but de collecter et de Medido® ont été identifiées lors du fopour améliorer la prise médicamenteuse. d’analyser les points de vue des différents cus group. Sept de ces raisons ont été Les e-MMA («electronic Medication Ma- professionnels de santé sur ce distributeur considérées comme significatives par les nagement Aid») sont notamment en train électronique, en vue de soutenir les pa- participants au questionnaire (52 réponses). «Le patient a besoin d'un rappel d’émerger, comme par exemple le distri- tients sous substitution par opiacés. pour sa prise médicamenteuse» (78,8%) buteur électronique de médicaments Meest citée en premier, devant «La pharmadido®, pas encore commercialisé en Méthodes Suisse. cothérapie devrait être prise à un moment Ce distributeur délivre des sachets Un focus group, incluant des pharmaciens, fixe» (78,8%), «Le patient a des déficits hermétiques contenant les médicaments médecins, psychologues, aide-soignants cognitifs» (65,3%), «Le patient a des proà prendre au même moment. Il rappelle et une assistante sociale, exerçant tous à blèmes d'adhésion thérapeutique» (55,8%), aux patients l’heure de prise par un aver- Bâle et connaissant Medido®, a été créé «Le patient aimerait être indépendant» tissement sonore, enregistre le moment afin d’identifier les raisons qui peuvent (55,8%), «La pharmacothérapie est comde la prise et en cas d’oubli, peut déclen- inciter les professionnels de santé à le posée de plus de trois médicaments par jour» (50%), «La pharmacothérapie exige une délivrance de stupéfiant» (50%) et enfin «La pharmacothérapie doit être prise sous observation directe» (50%). Deux barrières d'utilisation ont été également confirmées par le questionnaire: «Le patient doit être à la maison» (75%) et «Le patient refuse le médicament» (78,8%). Selon les professionnels de santé ayant participé à l’enquête, le processus d'approvisionnement de médicaments avec ce distributeur électronique nécessite que le médecin suggère l'utilisation de Medido® à son patient et obtienne son accord, puis qu’il rédige l'ordonnance avec la mention «Aide à l’adhésion thérapeutique». Le pharmacien se charge ensuite de programmer Medido® et de préparer (ou commander) les médicaments Le distributeur électronique de médicaments Medido®. © Philips dans des sachets à dose unitaire.

Améliorer l’adhésion thérapeutique est un enjeu majeur pour les professionnels de santé, et en particulier pour les pharmaciens. Un travail de Master s’est intéressé à un nouveau distributeur électronique de médicaments utilisable en ambulatoire.

pharmaJournal 01 | 1.2017

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Dans un troisième temps, le dispositif est installé au domicile du patient par le patient lui-même, une personne de son entourage ou un aide-soignant. En cas de traitements supplémentaires, le pharmacien fait le nécessaire et reste à disposition pour les questions et problèmes éventuels. Conclusion Ce travail de Master a montré que les différents incitatifs et freins à l’utilisation de Medido® sont cohérents entre les personnes connaissant le dispositif et celles ne le connaissant pas. Cependant, cette nouvelle technologie a besoin de professionnels de santé qui peuvent identifier plus spécifiquement les facteurs favorables ou bloquants propres à chaque patient. Dans ce type de processus d'approvisionnement, le pharmacien peut être le professionnel de référence, au sein ❚ d’une équipe interdisciplinaire.

Distingué et engagé Duy Nguyen, étudiant en 5e année de pharmacie

norité – qu’ils soient étudiants ou déjà diplômés

à l’Université de Bâle, a reçu le troisième prix lors

– se battent vraiment pour la profession. J’aurais

des Ofac Pharmacy Awards pour son travail de

souhaité qu’il y en ait davantage.»

Master «The Health Professionals’ Views on Medido®: a Qualitative and Quantitative Study about an Innovative Pill Dispenser». Distingué mais aussi engagé. Duy a en effet passé cinq ans au sein de l’asep (association suisse des étudiants en pharmacie), dont les deux dernières en tant que président. Il a terminé son ­mandat fin 2016 et passe le relais à ­Viktoria Gastens, étudiante à Zürich. «Durant mon parcours, j’ai rencontré des pharmaciens motivants, hors-normes, passionnés par leur métier, comme Michel Buchmann, Fabian Vaucher, le professeur Olivier Bugnon, Marcel Mesnil ou encore Denise Hugentobler, qui m’ont transmis leur feu sacré et m’ont montré que cela valait la peine de se battre pour notre profession. C’est ce que j’ai essayé de faire en parallèle de mes études en m’engageant avec l’asep». Des rencontres enrichissantes donc, mais aussi quelques petites déceptions. «Malgré tous les projets de l’asep et notre grande motivation,

nous n’atteignons qu’une petite partie des étu-

Et la suite? Après ses études, Duy aimerait suivre

diants. Parmi les 1700 étudiants en pharmacie

une formation continue, soit un titre FPH, un

suisses, seuls 200 participent à notre symposium

doctorat ou un MBA, tout en restant actif dans

Samuel Allemann (pour le projet mené par le Pharma­

annuel par exemple. C’est beaucoup et peu à la

une association professionnelle. «Mais une chose

ceutical Care Research Group de l’Université de Bâle)

fois. Je me suis en fait rendu compte qu’une mi-

est sûre, je resterai à coup sûr dans l’officine».

Adresses de correspondance Duy Nguyen E-mail: duy.nguyen@asep.ch

© Ofac

E-mail: s.allemann@unibas.ch

Therapietreue

Bessere Verwendung von elektronischen Medikamentendispensern Duy N g uy en, Samuel A l l e m ann , I s ab e l l e Ar n e t Die Verbesserung der Therapietreue entwickelt. Die Entwicklung von e-MMA ist eine grosse Herausforderung für («electronic Medication Management Gesundheitsfachpersonen und insbe- Aid») ist in vollem Gange, wie sich am sondere für Apotheker. Eine Master- Beispiel des elektronische Medikamenarbeit hat sich mit einem neuen elek- tendispensers Medido® zeigt, der in der tronischen Medikamentendispenser Schweiz noch nicht auf dem Markt ist. Dieser Dispenser gibt hermetisch für den ambulanten Bereich beschäfverschlossene Beutel aus, die genau jene tigt. Medikamente enthalten, die zu einem Es gibt heute zahlreiche Hilfsmittel, um bestimmten Zeitpunkt eingenommen die Einnahme der Medikamente und so- werden müssen. Er erinnert die Patienten mit die Therapietreue der Patienten zu durch einen Alarmton an den Einnahmeverbessern. In der Schweiz wurden meh- zeitpunkt, speichert diesen Zeitpunkt rere Studien zu diesem Zweck durchge- und kann im Falle des Vergessens eine führt und interdisziplinäre Programme Reihe von Alarmen ausgeben, sofern er eingeführt bzw. neue Technologien zur über eine gesicherte Web-Anwendung Förderung der Medikamenteneinnahme dafür programmiert wurde. pharmaJournal 01 | 1.2017

Die «Pharmaceutical Care Research Group» der Universität Basel führt im Rahmen einer Masterarbeit mit opioid-abhängigen Patienten eine Studie über diesen Dispenser durch. Eine Zusammenarbeit mit dem Suchtzentrum der psychiatrischen Uni-Kliniken Basel («Ambulanter Dienst Sucht») und der Notfall-Apotheke Basel diente als Rahmen für die Rekrutierung und Betreuung der Patienten. Ein weiteres Ziel dieser Arbeit war das Zusammentragen und Analysieren der Standpunkte verschiedener Gesundheitsfachleute über diesen elektronischen Dispenser, in Hinblick auf eine Unterstützung von Patienten in Opioid-Substitutionsprogrammen.


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Design Eine Fokusgruppe bestehend aus Apothekern, Ärzten, Psychologen, Pflegehelferinnen und einer Sozialarbeiterin, die allesamt in Basel arbeiten und Medido® kennen, sollte dazu dienen herauszufinden, warum Gesundheitsfachleute das Gerät empfehlen, und welche Einschränkungen es für die Verwendung gibt. Die Rolle jeder einzelnen Gesundheitsfachperson im Rahmen der Medikamentenabgabe konnte über die Verwendung des Dispensers definiert werden. Ausserdem wurde ein Fragebogen an alle Einrichtungen für Suchtkranke in der ganzen Schweiz sowie an Offizinapotheken gesandt, um die Resultate der Fokusgruppe zu quantifizieren. Resultate Zehn Gründe für und neun Gründe gegen die Verwendung von Medido® wurden durch die Fokusgruppe definiert. Sieben dieser Gründe erachteten jene, die den Fragebogen ausfüllten, als signifikant (52 Personen). «Der Patient braucht eine Erinnerungshilfe» (78,8 %) wird als erstes genannt, vor «Die Pharmakotherapie soll zu fixen Zeiten eingenommen werden» (78,8 %), «Der Patient hat kognitive Defizite» (65,3 %), «Der Patient hat Adhärenzpro%), «Der Patient möchte bleme» (55,8  selbstständig sein» (55,8 %), «Die Pharmakotherapie besteht aus mehr als 3 Medikamenten pro Tag» (50 %), «Die Pharmakotherapie erfordert eine kontrollierte Betäubungsmittel-Abgabe» (50 %) und schliess-

lich «Die Pharmakotherapie soll unter Beobachtung eingenommen werden» (50 %). Zwei Hindernisse für die Verwendung wurden ebenfalls durch den Fragebogen bestätigt: «Der Patient ist häufig nicht zu Hause» (75 %) und «Der Patient lehnt die Medikation ab» (78,8%). Gemäss den an der Umfrage teilnehmenden Gesundheitsfachleuten erfordert die Abgabe der Medikamente mittels dieses elektronischen Dispensers, dass der Arzt dem Patienten die Verwendung von Medido® empfiehlt und dieser auch zustimmt. Auch auf der Verschreibung sollte vermerkt werden, dass ein Hilfsmittel für die Therapieadhärenz verwendet werden soll. In der Folge programmiert der Apotheker dann Medido® und übernimmt die Vorbereitung (oder Bestellung) der Medikation in Schlauchbeuteln. Erst dann installiert der Patient selbst, ein Angehöriger oder eine Pflegehelferin das Gerät in der Wohnung des Patienten. Sind zusätzliche Therapien erforderlich, kümmert sich der Apotheker darum und hält sich bei Fragen oder eventuellen Problemen zur Verfügung.

gegen den Einsatz des Gerätes sprechen. 11 Bei diesem Abgabeprozess kann der Apotheker die Referenzfachperson im Rahmen eines interdisziplinären Teams sein. ❚ Korrespondenzadresse Duy Nguyen E-Mail: duy.nguyen@asep.ch Samuel Allemann (für das Projekt durch die Pharmaceutical Care Research Group der Universität Basel) E-Mail: s.allemann@unibas.ch

Ausgezeichnet und engagiert Duy Nguyen, Student im fünften Ausbildungsjahr an der Universität Basel, wurde anlässlich der Ofac Pharmacy Awards für seine Masterarbeit «The ­Health Professionals’ Views on Medido®: a Qualitative and Quantitative Study about an Innovative Pill Dispenser» mit dem dritten Preis ausgezeichnet. Auch durch sein Engagement zeichnet er sich aus. Duy engagierte sich fünf Jahre lang im Schweizerischen Pharmaziestudierenden-Verein (asep), die zwei letzten als Präsident. Er beendete dieses Mandat auf Ende 2016 und übergab den Vorsitz an Viktoria Gastens, Studentin aus Zürich. «Während meiner Laufbahn traf ich aussergewöhnliche, motivierte und von ihrem Beruf überzeugte Apotheker wie Michel Buchmann, Fabian

Fazit

Vaucher, Professor Olivier Bugnon, Marcel Mesnil

Diese Masterarbeit hat gezeigt, dass die Gründe für und gegen die Verwendung von Medido® bei Personen, die das Gerät kennen und jenen, die es nicht kennen, übereinstimmen. Hingegen erfordert diese neue Technologie, dass Gesundheitsfachleute bei jedem einzelnen Patienten genau identifizieren, welche Faktoren für oder

oder auch Denise Hugentobler, die mich mit ihrer Leidenschaft ansteckten und mir gezeigt haben, dass es sich lohnt, für unseren Beruf zu kämpfen. Und genau das versuchte ich mit meinem Engagement in der asep neben meinem Studium zu tun.» Sehr bereichernde Begegnungen also, aber auch die eine oder andere kleine Enttäuschung. «Trotz aller Projekte der asep und unserer grossen Motivation erreichen wir nur einen kleinen Teil der Studenten. Von den 1700 Pharmaziestudierenden in der Schweiz nehmen beispielsweise nur 200 an unserem jährlichen Symposium teil. Das ist einerseits viel, andererseits auch wenig. Ich habe festgestellt, dass nur ein kleiner Teil – egal ob Studierende oder bereits Diplomierte – wirklich für den Berufsstand kämpfen. Ich wünschte mir, es wären mehr.» Und jetzt? Nach dem Studienabschluss möchte Duy eine Weiterbildung machen, entweder für den Erwerb eines FPH-Titels, ein Doktorat oder einen MBA und dabei in einer Berufsvereinigung aktiv bleiben. «Aber eines ist sicher, ich bleibe zu 100 % der

Der elektronische Medikamentendispenser Medido®. pharmaJournal 01 | 1.2017

© Philips

© Ofac

Offizin treu.»


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Panorama Allemagne: projet de loi pour interdire la vente par correspondance Le ministre de la santé alle­ mand Hermann Gröhe veut interdire la vente par corres­ pondance des médicaments soumis à or­ donnance pour que l’approvisionnement des médicaments reste assuré par les pharmacies locales. Il réagit ainsi à un arrêt de la Cour de justice de l’Union euro­ péenne (CJUE) en faveur des pharmacies de vente par correspondance. Friede­ mann Schmidt, président de l’ABDA – la Fédération des Associations Allemandes de Pharmaciens, se félicite de cette an­ nonce. «L’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne qui autorise les phar­ macies de vente par correspondance étrangères à contourner l’obligation du prix de vente fixe a généré un énorme déséquilibre dans la concurrence. Une interdiction sans délai du commerce par correspondance des médicaments soumis à ordonnance est la solution idéale pour rétablir des conditions de concurrence équitables pour les pharmacies physiques et garantir l’approvisionnement» a-t-il fait savoir. Le 19 octobre, la Cour de justice avait en effet rejeté l’obligation en vigueur en Allemagne de pratiquer des prix de vente uniformes pour les médicaments soumis à prescription, en faveur des pharmacies de vente par correspondance situées à l’étranger. Selon les juges, la réglementa­ tion en cause constitue une restriction non justifiée de la libre circulation des marchandises. L’ABDA a réagi en lançant avant Noël une pétition pour appeler à soutenir son combat pour interdire la vente par correspondance des médica­ ments sur prescription. Elle a par ailleurs rappelé que pour de nombreuses per­ sonnes, les contacts personnels avec le pharmacien sont importants – par exemple lorsqu’elles ne savent ni lire ni écrire. «Si la vente par correspondance de médicaments soumis à ordonnance n’est pas interdite, nous aurons alors à faire à une concurrence ruineuse sur les prix qui fera à moyen terme de nombreuses vic­ times parmi les pharmacies», a assuré Friedemann Schmidt. Une telle perte se­ rait particulièrement douloureuse pour les nombreuses personnes qui ont besoin d’une aide directe dans une pharmacie, et pharmaJournal 01 | 1.2017

en particulier les 7,5 millions d’analpha­ bètes que compte l’Allemagne. So urc e s : A BDA , A po t h e k e A dh o c

Belgique: autotest de dépistage du VIH disponible en pharmacie Malgré les différentes solu­ tions existantes pour se faire dépister, 38% des personnes VIH+ sont encore diagnostiquées trop tardivement en Belgique. Or le risque de mortalité est seize fois supérieur à celui d’un patient diagnostiqué précocement. Dans un tel contexte, le lancement en pharmacie d’un autotest de dépistage du VIH est une avancée certaine en matière de lutte contre le sida. L’annonce a été faite fin novembre 2016 par l’Association Pharmaceutique Belge (APB). autotest VIH®, validé par les autorités de santé, est un test sanguin très simple d’utilisation (5 minutes de manipulation et résultat au bout de 15 minutes) et fiable pour détecter une infection au VIH datant de plus de trois mois. Son utilisation doit être accompagnée en amont par le phar­ macien, pour s’assurer que le test est adapté à la situation de la personne et que les enjeux, les limites d’utilisation et le mode d’emploi sont bien compris. Le pharmacien doit aussi être en mesure d’identifier les situations d'urgence pou­ vant nécessiter un traitement post exposi­ tion ou pour orienter immédiatement vers un dépistage classique. «La dispensation d’autotests VIH® en officine présente un triple avantage. En dehors de l’accessibilité grandement améliorée, le pharmacien est à même de s’assurer que le dépistage par autotest est adapté à la situation de la personne. D’autre part, les personnes qui s’y pré­ sentent ont la garantie de recevoir un produit sûr et fiable, par opposition aux achats en ligne qui ne sont pas rattachés à une officine. Et finalement, ils peuvent bénéficier de l’accompagnement d’un professionnel de santé, capable de les conseiller, les rassurer et, si nécessaire, les orienter vers un service spécialisé, et ce, dans un cadre adéquat pour garantir la confidentialité», a expliqué l’APB. Selon une enquête menée en France, où cet autotest est disponible depuis sep­ tembre 2015 dans les pharmacies, 40%

des utilisateurs n’avaient jamais réalisé de dépistage du VIH auparavant. Et parmi eux, 55% ne seraient pas allés dans un centre de dépistage si l’autotest n’avait pas été disponible en pharmacie. S o u rc e : A PB

France : un médicament aux effets «désirables» En décembre dernier, 129 pharmacies du Lot-et-Ga­ ronne, un département du Sud-Ouest de la France, ont distribué gratuitement du Préjugix 200 mg. C’est un jeune plasticien et performeur, Patrick Delpech, alias Pyropat, qui a conçu ce drôle de remède. Le «médicament» se présente sous la forme d'une boîte de si­ rop, contenant neuf fiches thématiques élaborées par des associations ou institu­ tions représentant des publics qui sont victimes de préjugés: dépression, familles de malades psychiques, handicap mental, handicap physique, violences conjugales ou encore homosexualité. 5000 boîtes de Préjugix 200 mg avaient déjà été distribuées en décembre 2015. Le succès avait été fulgurant et 2000 boîtes avaient même été diffusées dans d'autres départements, et même en Bel­ gique et en Suisse. La production a donc été augmentée en 2016, pour atteindre 000 boîtes. Plusieurs organismes, 20  comme des mutuelles ou des assureurs maladie, ont aussi acheté le Préjugix pour sensibiliser leurs salariés à la lutte contre les discriminations.

L’indication du Préjugix 200 mg est de lutter contre les préjugés. © Open Space/www.culture-box.fr

Pour l’artiste, «traiter les préjugés n'a que des effets désirables» au point que cer­ tains médecins indiquent même le Préju­ gix sur leur ordonnance! S o u rc e : pre s s e ❚



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Panorama Belgien: Erster HIV-Selbsttest aus der Apotheke Trotz der verschiedenen Möglichkeiten zur Früherkennung wird in Belgien immer noch bei 38  % der HIV-positiven Personen die Krankheit zu spät diagnostiziert. Die Sterblichkeit ist jedoch 16-mal höher als bei Patienten, bei denen die Krankheit frühzeitig diagnostiziert wurde. In diesem Zusammenhang stellt die Lancierung eines HIV-Selbsttests in der Apotheke einen gewissen Fortschritt im Kampf gegen Aids dar. Angekündigt wurde der Test Ende November 2016 durch die Association Pharmaceutique Belge (APB).

haben die Garantie, dass sie ein sicheres und zuverlässiges Produkt erwerben – ganz im Gegensatz zu Bestellungen über Internet, die nicht über eine Offizin laufen. Und letztendlich werden sie von ­einer Gesundheitsfachperson betreut, die sie beraten, beruhigen und falls nötig an eine Fachstelle verweisen kann, und zwar in einem für die Gewährleistung der Vertraulichkeit adäquaten Rahmen», erklärte die APB. Gemäss einer Umfrage in Frankreich, wo dieser Selbsttest seit September 2015 in Apotheken verfügbar ist, haben sich 40 % der Betroffenen vorher noch nie auf HIV testen lassen. Und davon wären 55 % nicht in ein Testlabor gegangen, wenn es den Selbsttest nicht in der Apotheke gegeben hätte. Qu e l l e : A PB

zung im Kampf für ein Rx-Versandverbot aufrief. Der Apothekerverband unterstrich in einer weiteren Mitteilung auch die Wichtigkeit des persönlichen Kontakts von vielen Menschen zu ihrem Apotheker – zum Beispiel, weil sie nicht lesen und schreiben können. «Wenn der Versandhandel mit Rezept-Arzneimitteln nicht verboten wird, bekommen wir hier einen ruinösen Preiswettbewerb, dem mittelfristig viele Apotheken vor Ort zum Opfer fallen werden», hielt Schmidt weiter fest. Einen solchen Verlust würden besonders jene Menschen schmerzlich spüren, die Hilfe vor Ort brauchen, bzw. auch die 7,5 Millionen funktionalen An­ alphabeten in Deutschland. Q u e lle n : A BDA , A po t h e k e A dhoc

Frankreich: ein Medikament mit «­e rwünschten» Nebenwirkungen Deutschland: Gesetzesentwurf für Versandhandelsverbot

Die Lancierung eines HIV-Selbsttests in der ­Apotheke ist ein gewisser Fortschritt im Kampf gegen Aids.

© APB

Der von den Gesundheitsbehörden validierte Test «autotest VIH®» ist ein zuverlässiger Bluttest, der einfach zu handhaben ist (Dauer 5 Minuten und weitere 15 Minuten bis das Ergebnis vorliegt) und der Erkennung einer seit mehr als drei Monaten bestehende HIV-Infektion dient. Die Verwendung muss vorbereitend vom Apotheker betreut werden, um sicherzustellen, dass der Selbsttest der Situation der Person angepasst ist, und die Risiken, Anwendungseinschränkungen und Anwendungshinweise gut verstanden werden. Der Apotheker muss auch in der Lage sein, Notfälle zu erkennen, die eine Postexpositionsprophylaxe erfordern bzw. direkt eine klassische Früherkennungsmethode. «Die Abgabe des autotest VIH® in der Offizin bietet drei Vorteile. Abgesehen vom sehr viel einfacheren Zugang kann der Apotheker sicherstellen, dass der Selbsttest in der Situation der Person angebracht ist. Die Betroffenen ihrerseits pharmaJournal 01 | 1.2017

Der deutsche Gesundheitsminister Hermann Gröhe will den Versandhandel mit rezeptpflichtigen Medikamenten verbieten, damit die Versorgung mit Medikamenten durch Apotheken vor Ort sichergestellt bleibt. Er reagiert damit auf ein Urteil des EuGH, das die Versandapotheken gestärkt hatte. Friedemann Schmidt, Präsident der ABDA – Bundesvereinigung Deutscher Apothekerverbände, zeigt sich über diese Ankündigung erfreut. «Das Urteil des Europäischen Gerichtshofs, das ausländischen Versandhändlern ein Unterlaufen der Arzneimittelpreisbindung erlaubt, hat eine extreme Schieflage im Wettbewerb erzeugt. Ein umgehendes Versandhandelsverbot ist die konsequente Lösung, die es jetzt braucht, um wieder faire Wettbewerbsbedingungen für die Präsenz-Apotheken herzustellen und die Versorgung zu sichern», liess er verlauten. Der Europäische Gerichtshof hatte am 19. Oktober die in Deutschland geltende Preisbindung für verschreibungspflichtige Arzneien für Versandapotheken mit Sitz im Ausland «gekippt». Die Richter argumentierten, die Regelung sei eine nicht gerechtfertigte Beschränkung des freien Warenverkehrs. Vor Weihnachten hatte die ABDA zudem eine Unterschriftenaktion gestartet, die zur Unterstüt-

Im Dezember verteilten 129 Apotheken im Departement Lot-et-Garonne im Südwesten Frankreichs gratis «Préjugix 200 mg». Ein junger Bildhauer und PerformanceKünstler, Patrick Delpech alias Pyropat, entwickelte dieses neuartige Heilmittel «gegen Vorurteile». Abgegeben wird es in einer Sirup-Verpackung, in der neun thematische Karten stecken. Diese wurden von Vereinigungen und Einrichtungen erarbeitet, die Menschen vertreten, die aus diversen Gründen Opfer von Vorurteilen sind: Depression, psychische Krankheit, geistige und körperliche Behinderung, Gewalt in der Ehe oder Homo­sexualität. Im Dezember 2015 waren 5000 Packungen Préjugix 200 mg verteilt worden. Ein voller Erfolg – 2000 Stück wurden in anderen Regionen und sogar in Belgien und der Schweiz verschenkt. 2016 wurde daher die Produktion zusätzlich angekurbelt auf 20 000 Stück. Mehrere Organisationen wie allgemeine und Krankenversicherungsgesellschaften kauften Préjugix, um ihre Angestellten für den Kampf gegen Vorurteile zu sensibilisieren. Für den Künstler «hat die Behandlung von Vorurteilen nur erwünschte Wirkungen» und manche Ärzte stellen sogar schon Rezepte für Préjugix aus! Q u e lle : Pre s s e ❚


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Entrée sur le marché du médicament de Migros via Zur Rose

M comme … Pharmacie!? Thi er r y Ph i lb e t Migros va intégrer une pharmacie Zur Rose dans un de ses magasins bernois d’ici l’été. Si le test est concluant, cinquante points de vente seront ouverts. Pour la FRC, cet «arrosage de médicament au sein des grandes surfaces est insensé».

Le s as pe c t s parais s an t po s it ifs

Le côté pratique de trouver une pharmacie lorsque l’on va faire ses courses dans son supermarché peut sembler attrayant pour une partie des clients qui voit la pharmacie comme un magasin de médicaments plutôt que comme un centre de prestations de santé. L’annonce de la Migros de se lancer sur le marché de L’achat de médicaments sans ordonnance et la pharmacie n’est pas vraiment une surprise. D’une autres produits de parapharmacie (cosmétique, parpart, elle ne pouvait pas laisser la Coop, son principal fums, diététiques, etc.) à prix affichés bas est égaleconcurrent, prendre trop longtemps les devants. ment motivant, avec peut-être des points de fidélité D’autre part, la santé est devenue clairement une Cumulus engrangés. priorité stratégique pour le géant orange, qui assure Les clients des pharmacies de supermarchés vouloir «contribuer de manière fiable et responsable sont souvent pressés et savent exactement ce dont ils à la prévention de la santé et à l’approvisionnement ont besoin. Le conseil n’est pas souhaité. Pour eux, médical de base en Suisse.» acheter un produit de santé est un achat comme un Dans cette optique, Migros a déjà repris les en- autre. Le produit devient ici un bien de consommatreprises Medbase et Santémed. Elle étend mainte- tion courant. nant son offre de santé en intégrant d’ici l’été 2017, à Ces clients font souvent partie des personnes titre de test, une pharmacie dans le magasin Migros sans grand problème de santé, qui privilégient leur de la Marktgasse à Berne. Le point de vente sera confort plutôt que la qualité des produits et des géré par Zur Rose. Si le test est concluant, cinquante conseils. pharmacies pourraient être créées dans toute la A noter que la plupart des centres commerciaux Suisse. proposent souvent déjà une pharmacie, dans le Après cette annonce, pharmaSuisse a réagi de centre ou à proximité. Migros devient un acteur supfaçon très critique par voie de communiqué auprès plémentaire. Il est possible qu’il n’y ait qu’un transde la presse et par voie de circulaire auprès de ses fert de clientèle d’une chaîne à une autre. membres. Fabian Vaucher, président de pharmaSuisse, prend également position dans l’éditorial de Le s as pe c t s n é g at ifs ce numéro. Nous ne reprendrons pas dans cet article la liste des arguments qui nous font penser que le Cette annonce d’ouverture de pharmacie par Migros modèle commercial «Migrose» n’apporte rien de prouve que le marché de la santé est encore très lucratif en Suisse. Elle donne l’impression que la nouveau. Même si économiquement, la menace est ­ sérieuse car les deux compères assurent pouvoir pharmacie fait gagner beaucoup d’argent, avec la vendre les médicaments à des prix inférieurs de 12% suspicion pour le client de ne pas payer le juste prix en moyenne à ceux pratiqués usuellement en Suisse. en même temps qu’il voit ses primes augmenter. Nous verrons bien si les déclarations du moment L’enregistrement des données via la carte Cuferont long feu, mais il est pour le moins surprenant mulus, par exemple, impliquerait que Migros pourque la Migros veuille s’afficher comme le premier discounter en matière de médicaments, alors que sur son cœur de métier, l’alimentaire en particulier, elle est incapable d’offrir à ses clients les meilleurs prix … La position de la Fédération Romande des Consommateurs Nous avons contacté la Fédération Romande des Consommateurs (FRC) peu après l’annonce de l’alliance de la Migros et de Zur Rose pour ouvrir des pharmacies dans les magasins Migros. Est-ce une La Migros va intégrer, à titre de test, une pharmacie Zur Rose dans son magasin de bonne nouvelle pour les consommateurs? Voici la la Marktgasse à Berne. Si le test est concluant, cinquante pharmacies pourraient être © Zur Rose créées. réponse de la FRC: pharmaJournal 01 | 1.2017

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Mélanie Brulhart (FRC): «Le gros risque de la vente de médi­ caments en super­ marché est la perte du conseil scientifique, indépendant et per­ sonnalisé au profit d’une ligne directrice dictée par la course au profit.»

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rait connaître le profil de consommation du client, y compris du point de vue de sa consommation en produits de santé. Il ne manque plus qu’une assurance propose un «modèle Migros» et Big Brother regardera jusqu’à l’intérieur du client! Qui achète trop de produits sucrés ou de tabac pourra avoir un malus sur ces primes? Ce scénario semble tout à fait possible! L’augmentation de l’accès au médicament – tout, tout de suite, sous la main – ne peut que contribuer à augmenter la consommation. La mise à disposition en grandes surfaces de médicaments change la perception du client-patient par rapport à ce bien. Le médicament devient un produit de consommation courant, n’est plus un produit lié à un besoin précis (la maladie), délivré exprès pour soi après discussion avec un scientifique indépendant (le pharmacien). Le gros risque de la vente de médicaments en supermarché est la perte du conseil scientifique, indépendant et personnalisé au profit d’une ligne directrice dictée par l’industrie pharmaceutique et la course au profit. Quid de l’expérience, du savoir-faire, de l’indépendance du pharmacien lorsqu’on affiche clairement une course au rabais/prix bas? Il faudra forcément vendre ce qui est en stock! Le client veut être partenaire des soins et avoir le choix de se soigner après avoir reçu un conseil avisé. Le supermarché n’invite pas à la confidence, ni à la confiance. La plupart des clients souhaitent trouver dans leur pharmacie leurs pharmacien/nes fidèles au poste, qu’ils connaissent et qui les connaissent, avec lesquels ils peuvent s’entretenir au calme et en pleine confiance. Pas uniquement au guichet, coincé entre deux autres clients, et des présentoirs de crème anticellulite et de compléments alimentaires antioxydants. Le client veut que le médicament proposé soit celui avec le meilleur rapport bénéfice/risque/(coût). Or les médicaments poussés par l’industrie au nipharmaJournal 01 | 1.2017

veau marketing sont bien souvent beaucoup plus chers que les médicaments plus anciens (et remboursés par l’assurance de base). De fait, même vendu avec un rabais de 10 à 15%, un médicament en promotion reste plus cher que son équivalent «dans le tiroir». Il faut considérer que le prix public est libre pour les médicaments non LS, il est donc facile de proposer des «pseudos-rabais» en fixant un prix de base anormalement élevé. Le client pense avoir fait une bonne affaire, alors qu’il n’en est rien. Prenons l’exemple d’une boîte de pastilles à sucer contre les angines virales faisant partie de la liste des spécialités de l’OFSP (liste LS): on la trouve à 12 centimes la pastille dans une pharmacie conventionnelle, mais elle peut être jusqu’à quatre fois plus chère dans d’autres points de vente, y compris chez de grandes enseignes et des pharmacies postales. De plus, les médicaments poussés à la vente par l’industrie présentent parfois un rapport efficacité/ effets indésirables controversé. Reprenons l’exemple des pastilles à sucer contre les angines: celle promue par la publicité contient un antibiotique (dans ce cas inefficace, inutile et favorisant des résistances aux antibiotiques) et est vendue bien plus chère qu’une boîte contenant simplement un anesthésiant et un désinfectant. Les chaînes de pharmacie poussent à la vente complémentaire, voulant «rattraper» le manque à gagner à cause de leurs gros rabais. Le client malade et affaibli est une bonne proie, on lui refile facilement des produits complémentaires lucratifs, mais non nécessaires. Vendre au meilleur prix n’est pas une solution durable. Vu la volatilité des marchés, ce n’est jamais le même médicament qui est le meilleur marché. Le patient se retrouve chez lui avec pléthore de médicaments, avec le risque de mésusage, de surdosages, voire d’intoxications en cas d’interactions médicamenteuses. Un des objectifs de la FRC est d’encourager une consommation éclairée. A notre avis, il faudrait redéfinir la pharmacie, non comme un magasin, mais comme une adresse compétente pour certaines prestations en lien avec la santé et délivrant chaque médicament suite à un conseil personnalisé, scientifique et indépendant. L’emplacement idéal de la pharmacie, comme structure de service public, étant la dissémination dans les quartiers des villes et dans les villages, proche des autres structures de santé, formant avec ces dernières un réseau de soins. Cette annonce de la Migros va aussi à contrecourant de la tendance actuelle qui veut faire du pharmacien un acteur de santé, intervenant au sein d’un réseau de professionnels pour le bon usage du médicament selon l’adage «le moins possible, mais autant que nécessaire». Cet arrosage de médicaments au sein des grandes surfaces est insensé, générant des besoins artificiels en produits de santé. Mélanie Brulhart, membre de la commission santé de la FRC.


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Deux chambres d’enfant pour une pharmacie! Suite à l’annonce de la coopération entre Migros et Zur Rose, 3-min.info, la lettre d’information d’IFAK, a publié le 16 décembre dernier le billet suivant: «La Migros prévoit d’intégrer un magasin Zur Rose directement dans la surface de vente d’une cinquantaine de ses magasins. Taille prévue: 30 à 50 mètres carrés. On ne peut que s’étonner que les dispositions légales habituelles pour les officines publiques ne s’appliquent pas à Zur Rose. Elles relèvent certes de la compétence des cantons, mais on peut malgré tout se demander comment un laboratoire, des locaux de stockage, un local réservé au conseil, des toilettes séparées pour les femmes et pour les hommes, un réfrigérateur médical, un coffre-fort et un accès séparé pour la garde de nuit peuvent tenir sur 30 à 50 m². Aussi surprenant que cela puisse paraître, il n’existe effectivement pas de norme qui définisse la taille des locaux d’une pharmacie. Mais nous vivons dans un pays où une chambre d’enfant atteint facilement les 15 m². Migros et Zur Rose prétendent donc qu’ils vont faire entrer un «assortiment complet de

médicaments prescrits sur ordonnance et de médicaments en vente libre, ainsi que d’autres articles, comme des cosmétiques, entre autres» (citation du communiqué de presse de la Migros) dans un espace de la taille de deux chambres d’enfant. Les deux entreprises veulent également nous faire croire que cette modeste pièce pourra également accueillir l’infrastructure prévue, qui, mine de rien, devrait elle aussi occuper quelques mètres carrés. Et tout cela dans le respect des dispositions légales! On conçoit donc aisément que ces pharmacies «novatrices» offriront également un espace suffisant pour un ou deux collaborateurs, deux à trois étagères, une vitrine et aussi – il ne faut pas les oublier! – quelques clients potentiels. De deux choses l’une: soit nous avons affaire à des magiciens, soit il y a quelque chose qui cloche. Quoi qu’il en soit, les pharmaciens ont hâte de voir selon quels critères les autorités de contrôle entendent accorder une autorisation d’exploitation à ce ❚ genre de concept.» Heidi Mühlemann, rédactrice à 3-min.info

Einstieg der Migros in den Medikamentenmarkt via Zur Rose

M wie Apotheke? Thi er r y Ph i lb e t pharmaSuisse nahm in einer Medienmitteilung sowie einem Zirkular an alle Mitglieder sehr kritisch Stellung zu dieser Ankündigung. Auch pharma­ Suisse-Präsident Fabien Vaucher widmet das Editorial dieser Ausgabe diesem Thema. Wir möchten jedoch an dieser Stelle nicht alle Argumente aufzählen, die uns in der Meinung bestärken, dass das Verkaufsmodell «Migrose» nichts Neues hervorbringen wird. Die Ankündigung der Migros, in den Apotheken- Obwohl die Bedrohung vom wirtschaftlichen Standmarkt einsteigen zu wollen, ist nicht wirklich eine punkt aus reell ist, denn die beiden Verbündeten Überraschung. Einerseits konnte sie es nicht zulassen, versichern, Medikamente durchschnittlich zwölf dass ihre härteste Konkurrentin Coop zu lange die Prozent unter den üblicherweise in der Schweiz Vorreiterrolle einnimmt. Andererseits ist der Ge- praktizierten Preisen anzubieten. Wir werden sehen, ob diese Versprechen gehalsundheitsmarkt ganz offensichtlich ein prioritäres strategisches Ziel des orangen Riesen, der gemäss ten werden können. Es ist jedoch zumindest über­ eigenen Angaben beabsichtigt, «einen zuverlässigen raschend, dass Migros sich als erster Discounter auf und verantwortungsvollen Beitrag zur Prävention dem Medikamentenmarkt profilieren will, obwohl und medizinischen Grundversorgung in der Schweiz sie in ihrem «Core Business», insbesondere bei den Lebensmitteln, ihren Kunden nicht die niedrigsten zu leisten». Zu diesem Zweck hat Migros bereits die Unter- Preise anbietet … nehmen Medbase und Santémed übernommen. Jetzt erweitert sie ihr Angebot im Gesundheitsbereich Die Position des Westschweizer Konsumentendurch den Testbetrieb einer Apotheke an ihrem schutzes Standort in der Berner Marktgasse. Die Verkaufsstelle wird von Zur Rose geführt. Ist der Testbetrieb erfolg- Wir fragten die Fédération Romande des Consomreich, könnten fünfzig solche Apotheken in der gan- mateurs (FRC) kurz nach der Ankündigung der Zusammenarbeit zwischen Migros und Zur Rose bei zen Schweiz geschaffen werden. Migros wird noch vor dem Sommer eine ZurRose-Apotheke in einen ihrer Berner Supermärkte integrieren. Wenn dieser Pilotversuch erfolgreich verläuft, werden fünfzig Verkaufsstellen eröffnet. Für den Westschweizer Konsumentenschutz macht «die Selbstbedienung mit Medikamenten in Supermärkten» keinen Sinn.

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Pour plus d’informa­ tions, le communiqué de presse de pharma­ Suisse est disponible sur la page d’accueil du site www.pharma­ suisse.org

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der Eröffnung von Apotheken in Migros-Märkten nach ihrer Meinung. Ist das eine gute Nachricht für die Konsumenten? Hier die Antwort der FRC:

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As pe k te , die p o sit iv e rs ch e in e n mö g e n Der praktische Aspekt, beim Einkauf im Supermarkt eine Apotheke vorzufinden, mag für einen Teil der Konsumenten, die die Apotheke als Medikamentengeschäft betrachten und nicht als einen Ort, an dem Gesundheitsdienstleistungen erbracht werden, attraktiv erscheinen. Besonders tief ausgezeichnete Preise motivieren zusätzlich zum Kauf von nicht rezeptpflichtigen Medikamenten und anderen Parapharmazeutika (Kosmetika, Parfums, Diätetika etc.), noch dazu können wo möglich Cumulus-Treuepunkte gesammelt werden. Kunden in Supermarkt-Apotheken sind oft in Eile und wissen ganz genau, was sie brauchen. Beratung ist da nicht gefragt. Für sie ist der Kauf eines Gesundheitsproduktes wie jeder andere Einkauf. Das Produkt wird also zum ganz gewöhnlichen Konsumgut. Diese Kunden sind meist Menschen ohne grosse gesundheitliche Probleme, bei denen der Wunsch nach persönlichem Komfort gegenüber der Qualität der Produkte und der Beratung überwiegt. Zu bedenken gilt auch, dass die meisten Einkaufszentren bereits im Zentrum selbst oder ganz in der Nähe über eine Apotheke verfügen. Die Migros wird zu einem zusätzlichen Akteur. Möglicherweise kommt es lediglich zu einem Übertritt von Kunden von einer Kette zur anderen. Die n e g ativ e n A sp e k te Die Ankündigung der Migros, eine Apotheke eröffnen zu wollen, belegt, dass der Schweizer Gesundheitsmarkt noch sehr lukrativ ist. Sie erweckt den Eindruck, dass mit einer Apotheke viel Geld zu verdienen ist und schürt so bei den Kunden den Verdacht, dass er überhöhte Preise bezahlt, während seine Krankenkassen-Prämien unaufhörlich steigen.

Mélanie Brulhart (FRC): «Die grosse Ge­ fahr des Verkaufs von Medikamenten im ­Supermarkt ist der Verlust der wissen­ schaftlichen, unab­ hängigen und mass­ geschneiderten Bera­ tung zugunsten einer von der Pharmaindus­ trie diktierten Strate­ gie und dem Wettlauf nach Profiten.»

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Die Speicherung von Daten über die Cumulus-Karte zum Beispiel impliziert, dass Migros ein Konsum­ profil des Kunden erstellen könnte, und zwar auch hinsichtlich des Konsums von Gesundheitsprodukten. Fehlt nur noch eine Ver­sicherung mit «MigrosModell», bei der Big Brother auch die intimsten Geheimnisse des Kunden kennt! Wer zu viel Süsses oder Tabak kauft, könnte mit einem Prämienmalus bestraft werden. Ein solches Szenario ist nicht mehr auszuschliessen! Die verbesserte Erreichbarkeit von Arzneimitteln – alles, sofort und in Selbstbedienung – trägt zwangsläufig zu einer Zunahme beim Konsum bei. Die Bereitstellung von Medikamenten in Supermärkten verändert die Wahrnehmung des Kunden bzw. Patienten gegenüber diesem Gut. Das Arzneimittel wird zu einem alltäglichen Konsumartikel, der nicht mehr an ein spezielles Bedürfnis gebunden ist (die Krankheit) und auch nicht mehr nach Beratung durch einen unabhängigen Wissenschaftler (den Apotheker) individuell abgegeben wird. Die grosse Gefahr des Verkaufs von Medikamenten im Supermarkt ist daher der Verlust dieser wissenschaftlichen, unabhängigen und massgeschneiderten Beratung zugunsten einer von der Pharmaindustrie diktierten Strategie und dem Wettlauf nach Profiten. Wo bleiben das Fachwissen, das Know-how und die Unabhängigkeit des Apothekers, wenn man offensichtlich ein Wettrennen um Rabatte und Tiefstpreise ankündigt? Es muss natürlich verkauft werden, was auf Lager ist! Der Kunde will als verantwortungsvoller Partner im Gesundheitswesen auftreten und seine Behandlung nach fachkundiger Beratung selbst wählen. Der Supermarkt bürgt weder für vertrauliche Gespräche noch für Vertrauen. Die grosse Mehrheit der Kunden möchte in ihrer Offizin den Apotheker ihres Vertrauens antreffen, den sie kennen und der auch sie kennt; mit ihm wollen sie dann in Ruhe ein vertrauliches Gespräch führen. Und zwar nicht nur am Verkaufstresen, eingezwängt zwischen anderen Kundinnen und Verkaufsdisplays für Anticellulitis-Creme und antioxidative Nahrungsergänzungsmittel. Der Kunde will ein Medikament mit dem besten Nutzen-Risiko-(Kosten)-Profil. Die vom Marketing der Industrie gepushten Arzneimittel sind jedoch oft viel teurer als ältere Medikamente (die noch dazu von der Krankenkasse rückerstattet werden). Sogar mit einem Rabatt von 10 bis 15 Prozent ist ein Medikament in Aktion teurer als ein analoges «aus der Schublade». Nachdem der Verkaufspreis für nicht auf der SL geführte Medikamente frei festgesetzt werden kann, ist es einfach, «Pseudo-Rabatte» anzubieten, indem der Grundpreis ungewöhnlich hoch festgelegt wird. Der Kunde wird zu Unrecht im Glauben gelassen, ein Schnäppchen gemacht zu haben. Nehmen wir zum Beispiel eine Packung Lutschtabletten gegen virale Angina, die auf der BAG-Spezialitätenliste (SL) stehen: diese gibt es für zwölf Rappen pro Tablette in einer herkömmlichen Apo-


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theke, in anderen Verkaufsstellen jedoch – inklusive den grossen Ketten und den Versand­ apotheken – kosten sie bis zu viermal mehr. Ausserdem weisen die von den Herstellern besonders beworbenen Medikamente oft ein umstrittenes Verhältnis zwischen Wirksamkeit und UAW auf. Kommen wir noch einmal auf die Lutschtabletten gegen Angina zurück: Das am meisten beworbene Produkt enthält ein Antibiotikum (in diesem Fall unwirksam, unnütz und nur der Antibiotika-Resistenz förderlich) und wird viel teurer verkauft als ein anderes, das nur anästhesierend und desinfizierend wirkt. Die Apothekenketten drängen zu Zusatzkäufen, um ihre grossen Preisnachlässe wieder zu «kompensieren». Ein kranker und geschwächter Kunde ist leichte Beute, dem man ohne grosse Anstrengung zusätzliche lukrative, aber unnötige Produkte andrehen kann. Verkäufe zu Tiefstpreisen sind keine nachhaltige Lösung. Aufgrund der Schwankungen des Marktes sind es nie dieselben Arzneimittel, die am preiswertesten sind. Der Patient sieht sich zu Hause mit einer Unmenge an Medikamenten konfrontiert, verbunden mit dem Risiko der falschen Verwendung, der Überdosierung sowie sogar von Vergiftungen durch Wechselwirkungen. Eine der Zielsetzungen der FRC ist die Förderung eines aufgeklärten Konsums. Unserer Meinung nach muss die Apotheke neu definiert werden, und zwar nicht als Laden, sondern als kompetente Anlaufstelle für bestimmte Gesundheitsdienstleistungen, in der jedes Medikament nach einer individuellen, wissenschaftlichen und unabhängigen Beratung abgegeben wird. Der ideale Standort für die Apotheke als Teil des Service public muss in den Quartieren der Städte und in den Dorfzentren sein, und zwar gleich neben anderen Gesundheitseinrichtungen, mit denen die Apotheken ein Gesundheitsnetzwerk bilden. Die Ankündigung der Migros widerspricht auch der derzeitigen Tendenz, die im Apotheker einen Akteur im Gesundheitswesen sieht, der innerhalb eines interprofessionellen Netzwerkes den adäquaten Einsatz von Arzneimitteln unter dem Motto «so wenig wie möglich, aber so viel wie nötig» fördert. Die Selbstbedienung mit Medikamenten in Supermärkten macht keinen Sinn, da sie künstliche Bedürfnisse nach Gesundheitsprodukten generiert. Mélanie Brulhart, Mitglied der Gesundheitskommission der FRC.

«Zwei Kinderzimmer für eine Apotheke»

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«Die Apotheker verfolgen gespannt, nach welchen Kriterien die Heilmittelbehörden diesem Konzept die Betriebsbewilligung erteilen wollen», so 3-min.info. © www.3-min.info

che Vorgaben als für alle anderen öffentlichen Apotheken. Diese sind zwar kantonal geregelt, aber 30 bis 50 Quadratmeter inklusive Labor, Lagerräume, abgetrenntem Beratungsraum, geschlechtergetrennten WCs, Medizinalkühlschrank, Tresor und separatem Nachtdienstzugang? Es gibt zwar erstaunlicherweise keine Verordnungen für die Grösse von Apothekenräumlichkeiten. Aber jedes Kinderzimmer umfasst in unserem Land mindestens 15 Quadratmeter. Migros und Zur Rose wollen uns also weismachen, dass sie ein «volles Sortiment an rezeptpflichtigen und frei verkäuflichen Medikamenten sowie weitere Apothekenartikel wie zum Beispiel Kosmetika» (Wortlaut Medienmitteilung Migros) in einen Raum von der Grösse zweier Kinderzimmer quetschen. Und wir sollen ausserdem glauben, dass auch noch die vorgeschriebene Infrastruktur, die ja ebenfalls ein paar Quadratmeter in Anspruch nimmt, gesetzeskonform in diese bescheidene Kammer eingebaut wird. Ach ja, und Platz für einen oder zwei Mitarbeiter, zwei oder drei Ladenkorpusse, ein bisschen Warenpräsentation und – fast hätten wir sie vergessen! – ein paar Kunden bietet die «innovative» Verkaufsstelle sicher auch. Also entweder können die Herren zaubern oder an der Sache ist etwas faul. Die Apotheker verfolgen jedenfalls gespannt, nach welchen Kriterien die Heilmittelbehörden diesem Konzept die Betriebsbewilligung erteilen wollen. ❚

Auch 3-min.info, der Newsletter der IFAK, hat auf die neue Zusammenarbeit Migros-Zur Rose am Heidi Mühlemann, Redaktorin bei www.3-min.info 16. Dezember 2016 reagiert: Die Migros will künftig an bis zu 50 Standorten einen Zur Rose-Shop in die eigene Verkaufsfläche Die Medienmitteilung von pharmaSuisse ist zu finden unter: einfügen. Vorgesehene Fläche: 30 bis 50 Quadratmewww.pharmasuisse.org ter. Da gelten für Zur Rose offenbar andere gesetzlipharmaJournal 01 | 1.2017


Les médicaments illégaux sont mortels.

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Diabetes bei Hunden und Katzen

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Zucker ist nicht immer süss Ma tthi a s S cho le r lingt dies, kann bei Katzen mit einer beachtlichen Remissionshäufigkeit – gewisse Autoren gehen von bis zu 70 % aus – gerechnet werden. Auf dem Markt sind verschiedene Spezialdiäten für diabetische Tiere erhältlich, die übrigens auch von Apotheken bezogen und verkauft werden können. Der Nachteil dieser Diäten ist jedoch, Polyurie, Polydipsie und Gewichtsverlust dass durch den hohen Rohfaser- und trotz gutem bis gesteigertem Appetit sind den niedrigen Kohlenhydratanteil die zu Beginn eines Diabetes mellitus Er- Schmackhaftigkeit leidet. krankung die typischen Symptome bei Hunden und Katzen. Wird die Krankheit Ungenügende Insulinproduktion längere Zeit nicht bemerkt, verschlim- bei Hunden mern sich die Stoffwechselentgleisungen. Die betroffenen Tiere werden folglich zu- Bei Hunde steht hingegen Diabetes melnehmend apathisch und erbrechen häu- litus Typ 1 im Vordergrund, d. h. der Erfig. Doch damit hat es sich mit den Ge- krankung liegt meist eine ungenügende meinsamkeiten zwischen an Diabetes er- Insulinproduktion zu Grunde. Eine Insukrankten Hunden und Katzen. Denn so- linresistenz wird bei Hunden sehr selten wohl die Ätiologie als auch die beobachtet. Die Gründe für eine ungenüPathophysiologie sind bei diesen beiden gende Insulinproduktion sind multifaktoTierarten verschieden. riell. Es können sowohl Störungen des exo- als auch des endogenen Pankreas Übergewichtige Katzen erkranken vorliegen. Die Ätiologie reicht somit von häufiger genetischer Veranlagung, vorangegangenen Erkrankungen der BauchspeichelSo erkranken, ähnlich wie wir Menschen, drüse bis hin zu Autoimmunerkrankundie meisten Katzen an einem Diabetes gen, welche die Insulin produzierenden mellitus Typ 2. Die Erkrankung tritt ge- Zellen zerstören. Bei rund der Hälfte der häuft bei Tieren ab dem zehnten Alters- Patienten können Antikörper gegen die jahr auf. Dabei sind fettleibige Katzen Betazellen nachgewiesen werden. drei Mal häufiger von Diabetes betroffen als normalgewichtige. Da Kater nach einer Kastration aus hormonellen Gründen zu Übergewicht neigen, sind diese folglich vermehrt von Diabetes mellitus betroffen. Gründe für das Übergewicht sind typischerweise mangelnder Auslauf und inadäquate Ernährung. Die meisten Katzenfutter enthalten zudem hohe Kohlenhydratanteile, welche die Fettleibigkeit zusätzlich fördern. Nach einer Diagnosestellung werden die vierbeinigen Patienten in der Regel mit zwei subkutanen Insulingaben pro Tag behandelt. Parallel dazu muss jedoch durch geeignete diätetische und «tierhalterische» Massnahmen wie mehr Bewegung und kontrollierten Futtermengen Diabetes tritt gehäuft bei Katzen ab dem zehn© Wikimedia das Übergewicht bekämpft werden. Ge- ten Altersjahr auf. In den letzten Jahren nahm vor allem bei Katzen die Zahl diagnostizierter Diabetesfälle zu. Auch wenn diabetische Tiere eng tierärztlich begleitet werden, ist es wichtig, dass auch in Apotheken das Wissen rund um die Erkrankung und deren Management vorhanden ist.

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Doch nicht alle Diabetesfälle beim Hund gehen von Pankreas aus. Häufig kann auch ein sekundärer Diabetes mellitus (analog zum Typ 3 beim Menschen) durch eine andere Erkrankung, welche die Betazellen zerstört, wie beispielsweise ein Tumor und/oder Pathologien, die eine Insulinresistenz verursachen, ausgelöst werden. Zu letzteren gehören unter anderem Morbus Cushing oder eine Hypothyreose. Zudem können auch Therapien mit Glucokortikoiden, Prostagenen (z. B. zur Läufigkeitsunterdrückung) zu sogenannten iatrogenen Diabetes-Fällen führen. Bei gesunden Hündinnen werden zudem transiente Diabetesfälle beobachtet. Dann nämlich, wenn nach einer Läufigkeit der Progesteronanstieg zu einer übermässigen Konzentration von Wachstumshormonen führt, die ihrerseits eine Insulin-antagonistische Wirkung zeigen. Die davon betroffenen Hündinnen sollten zur Sicherheit kastriert werden, um die Manifestation eines dauernden Diabetes mellitus zu verhindern. Grundsätzlich wird empfohlen, «zuckerkranke» Hündinnen zu kastrieren, da die Progesteronanstiege nach jeder Läufigkeit diabetische Ketoazidosen verursachen können. Lebenslange Insulintherapie Die meisten Hunde brauchen eine lebenslange Insulinsubstitution. Dabei wird vom Besitzer die ermittelte, individuelle Dosis zweimal täglich im Abstand von zwölf Stunden kurz vor einer Fütterung subkutan appliziert. Deshalb sollte auch die tägliche Futterration auf mindestens zwei Fütterungen verteilt werden. Auch wenn ein Diabetes mellitus Erkrankung eine regelmässige tierärztliche Begutachtung des vierbeinigen Patienten erfordert, können Apotheken als wichtige Ansprechpartner und auch als Bezugsquellen für entsprechende Spezialdiäten agieren. ❚ Korrespondenzadresse Dr. med. vet. Matthias Scholer E-Mail: scholer@vetcom.ch


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Le diabète du chien et du chat

Le sucre n’est pas toujours doux M at thi a s S c ho l e r Ces dernières années, le nombre de cas de diabète diagnostiqués a pris l’ascenseur, chez les chats surtout. Cela tient probablement au fait que nos félins d’appartement vivent plus longtemps, au nombre d’animaux obèses en constante augmentation et à l’amélioration des méthodes de diagnostic. Même si les animaux diabétiques sont étroitement suivis par leur vétérinaire, il est important que les pharmacies disposent des connaissances sur cette maladie et sa gestion. Polyurie, polydipsie et perte de poids malgré un bon, voire un très bon appétit sont les symptômes typiques d’un début de diabète sucré chez les chiens et les chats. Si la maladie reste inaperçue pendant une longue période, les dérèglements métaboliques vont s’aggraver. Les animaux atteints deviennent de plus en plus apathiques, vomissent souvent. C’est ici que s’arrêtent les similitudes entre les chiens et les chats malades, étant donné les différences dans l’étiologie et la physiopathologie du diabète entre ces deux espèces. Les chats en surpoids plus souvent touchés

en prenant des mesures diététiques ap- à une autre maladie qui détruit les celpropriées, en augmentant l’activité corpo- lules bêta, comme par exemple une turelle et en contrôlant les quantités de meur ou des pathologies à l’origine d’une nourriture données à l’animal. Avec ces résistance à l’insuline. Parmi ces dernières, différentes mesures, le taux de rémission on trouve notamment la maladie de Cupeut être spectaculaire, pouvant atteindre shing ou l’hypothyroïdie. Par ailleurs, des jusqu’à 70%. traitements aux glucocorticoïdes ou à la Des aliments diététiques destinés progestérone (p.ex. pour supprimer les aux animaux diabétiques sont disponibles chaleurs) peuvent causer des cas de diasur le marché et peuvent par ailleurs bète dits iatrogènes. aussi être vendus en pharmacie. Toutefois, Chez les chiennes en bonne santé, leur goût peut poser problème (en raison on peut aussi observer des cas de diabète de leur teneur élevée en fibres et pauvre transitoire. Cela se produit après les chaen glucides). leurs, lorsque le taux de progestérone entraîne une hausse massive d’hormones Production d’insuline insuffisante de croissance qui ont à leur tour un effet chez les chiens antagoniste à l’insuline. Les chiennes atteintes devraient être castrées afin de Chez les chiens en revanche, c’est le dia- prévenir l’installation d’un diabète perbète de type 1 qui prédomine, signe d’une manent. production d’insuline insuffisante. Une En principe, il est recommandé de résistance à l’insuline est rarement obser- castrer les chiennes souffrant d’hyperglyvée chez eux. Les causes d’une produc- cémie car les hausses du taux de progestion insuffisante d’insuline sont multifac- térone suivant chaque chaleur peuvent torielles. Il s’agit aussi bien de troubles provoquer des acidocétoses diabétiques. affectant le pancréas exogène que le pancréas endogène. L’étiologie va des prédis- Insulinothérapie pour le restant positions génétiques aux maladies auto- de la vie immunes détruisant les cellules produisant l’insuline, en passant par les antécé- La plupart des chiens diabétiques ont dents de pathologies du pancréas. Des besoin d’une insulinothérapie durant anticorps dirigés contre les cellules bêta toute leur vie. La dose individuelle est du pancréas peuvent être décelés chez administrée par le propriétaire toutes les près de la moitié des patients. douze heures, en sous-cutanée juste Mais chez les chiens, les cas de dia- avant un repas. En conséquence, la ration bète ne proviennent pas tous du pancréas. journalière de nourriture devrait être réIl peut aussi s’agir d’un diabète secon- partie sur deux repas. daire (analogue au type 3 chez l’humain) Même si une maladie diabétique exige une surveillance vétérinaire régulière de l’animal, les pharmacies ont la possibilité d’agir en tant qu’interlocuteurs importants mais aussi comme sources d’approvisionnement en aliments spéciaux. Enfin, grâce aux avancées thérapeutiques et aux bons soins vétérinaires, les animaux diabétiques vivent généralement plus longtemps, et nécessitent d’être protégés contre les autres maladies. ❚

Chez les chats, le diabète le plus fréquent est, comme chez l’être humain, le diabète de type 2. Sa prévalence tend à augmenter dès la dixième année de vie. Les chats obèses sont trois fois plus atteints que les chats au poids normal. Par conséquent, les cas de diabète sucré sont plus fréquents chez les matous castrés, qui, à cause des changements hormonaux, ont tendance à l’embonpoint. Les autres causes typiques de prise de poids sont le manque de mouvement et une alimentation inadéquate. En effet, la majeure partie des aliments pour chats ont une forte teneur en glucides, ce qui favorise l’obésité. Une fois le diagnostic établi, les patients à quatre pattes sont traités en règle générale à l’insuline, administrée deux La plupart des chiens diabétiques ont besoin fois par jour en injection sous-cutanée. En d’une insulinothérapie durant toute leur vie. © Merial parallèle, il faut lutter contre le surpoids pharmaJournal 01 | 1.2017

Adresse de correspondance Dr méd. vét. Matthias Scholer E-mail: scholer@vetcom.ch


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Agenda 2017

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Februar/Février

März/Mars

3.–4. 4. Kongress für Arzneimittelinformation: «Der Apotheker als

22.–24. 22nd Congress of the EAHP (European Association of Hospital

Wissensmanager – mehr Sicherheit für Arzt und Patient»

Pharmacists): «Hospital pharmacists – catalysts for change»

(www.adka-arznei.info), Köln

(www.eahp.eu/congresses), Cannes 29.–30. Trendtage Gesundheit 2017: «Gesundheit 4.0 – Fit für die digitale Transformation?» (www.trendtage-gesundheit.ch), Luzern

FPH-anerkannte Veranstaltungen Manifestations reconnues par la FPH Der Veranstaltungskalender ist online unter fphch.org → FPH Kurse verfügbar. Sie können ihn auch direkt von der pharmaSuisse Homepage (www.pharmaSuisse.org) via «Agenda FPH» erreichen. Mittels der praktischen Suchfunktion können Sie Ihre Veranstaltungen nach Ort, Datum, Veranstalter, Kompetenzkreis, Lerntyp und Sprache auswählen. Le calendrier des manifestations est consultable en ligne sur fphch.org → Cours FPH. Vous pouvez aussi y accéder directement depuis le site www.pharmaSuisse.org, en cliquant sur le bouton «Agenda FPH». La fonction de recherche vous permet de sélectionner facilement votre manifestation en fonction du lieu, de la date, de l’organisateur, du d ­ omaine de compétences, du type de formation et de la langue.

Mitteilungen Communications pharmaSuisse: Austritte per 31. 12. 2016 / Membres sortants au 31. 12. 2016 Apothekenbesitzer/Verwalter Propriétaires/Gérants Bors Anett, 8180 Bülach ZH Freyer Leo, 4005 Basel BS Machet Guillaume, FR-25200 Montbeliard Ranner Leo, 9428 Walzenhausen AR Diplomierte/r Apotheker/in / Assistenten Pharmacien/ne diplômé/e / Assistants Adam Julian, 8406 Winterthur ZH Amsler Nadine Myriam, 8006 Zürich ZH Bamberger Karen, 4056 Basel BS Berger Aurélie, 1166 Perroy VD Boillat-Donati Yvonne, 1012 Lausanne VD Böttcher-Holgersen Hege, DE14195 Berlin Broche Lucy, FR-01630 St Genis Pouilly Burkhard Regula, 3005 Bern BE Bürki Kathrin, DE-68723 Schwetzingen Castiglioni Manuela Luigia, IT-22100 Como Charlier Sarah, 5430 Wettingen AG Czech Martina, 8803 Rüschlikon ZH Duchêne Julie, FR-39150 Château des Prés Duthaler Urs, 4056 Basel BS Furrer-Geiser Barbara, 4900 Langenthal BE Gasser Bettina Barbara, 8005 Zürich ZH Ghaliounghi Pierre, 1239 Collex-Bossy GE Giffel Winfried, 8245 Feuerthalen ZH Goetz-Schülling Elle, 8400 Winterthur ZH pharmaJournal 01 | 1.2017

Güler-Canalp Nuray, 3076 Worb BE Hachicha Walid, 6052 Hergiswil NW Hardegger Beat, 8102 Oberengstringen ZH Hermann Alexander, 8902 Udorf ZH Hillmann-Widmer Isabelle, DE-28355 Bremen Hümbelin Doris, 8004 Zürich ZH Jordan Françoise, 1700 Fribourg FR Jost-Kaser Verena, 5506 Mägenwil AG Kaiser Carina, 8712 Stäfa ZH Keller Jens, 4058 Basel BS Klensch Odette, 4313 Möhlin AG Klisic Jelena, 8055 Zürich ZH Koller Martina, 8048 Zürich ZH Kreyenbühl-Morger Lilian Fränzi, 8542 Wiesendangen ZH Marty Franz-Xaver, 3912 Termen VS Masconi Manuel, 1003 Lausanne VD Mattiuzzo Marc, 1373 Chavornay VD Mauron Jacques, 1752 Villars-sur-Glâne FR Mauron-Cantin Anne, 1752 Villars-surGlâne FR Meier Julian, 4053 Basel BS Michel Odile, 1007 Lausanne VD Morgenthaler-Braun Sibylle, 4900 Langenthal BE Müller-Drahowzal Maria-Angela, 8810 Horgen ZH Mutschler-Zumbühl Manuela, 4123 A­llschwil BL Pajic Alexander, DE-81369 München Pargger Andrea Ruth, 6370 Stans NW Riccardi Sabrina, 4133 Pratteln BL Richter Judith Claudia, CZ-16200 Prag Roux Gabrielle, 8500 Frauenfeld TG Sarkar Ramesch, 4056 Basel BS Sauber-Kury Christine, 8604 Volketswil ZH Schär Carole, 2523 Lignières NE Schlatter-Häner Chantal, 4324 Obermumpf AG

Schmidt Remo Samuel, 5000 Aarau AG Sigam Nicole, 1294 Genthod GE Stäheli Sandra Nicole, 8006 Zürich ZH Stein David, 8052 Zürich ZH Steiner Carine, 1023 Crissier VD Stömmer Kathrin Juliane, DE94078 Freyung Strübin Regula, 8404 Winterthur ZH Sutter Patrick, 4800 Zofingen AG Tine Ismaël, FR-25300 Pontarlier Tomic Marija, 8003 Zürich ZH Viragh Stutz Andréa, 2019 Chambrelien NE Vonlaufen Nathalie, 6004 Luzern LU Wendling Sandrine, 2013 Colombier NE Würtz Karin, 8308 Illnau ZH Zen Ruffinen Carole, 5000 Aarau AG Zimmerli Fabienne, 4800 Zofingen AG Industrieapotheker/in / Pharmacien/ne de l’industrie Amacker Kathrin, 4102 Binningen BL Assmus Alexander, 9053 Teufen AR Eggenberger Stöckli Ursula, 3063 Ittigen BE Gloede Heike, 4053 Basel BS Herzog Valérie, 4102 Binningen BL Meseguer Georges, 1006 Lausanne VD Schlienger Raymond, 4054 Basel BS Senn Martin, 4436 Oberdorf BL Züger Stefan, 6300 Zug ZG Spital- und Amtsapotheker/in / Pharmacien/ne de l’hôpital et de l’administration Hersberger Martin, 8700 Küsnacht ZH Portmann-Lanz Christa-Bettina, 3012 Bern BE


→ pharmaSuisse

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pharmaSuisse: Neue Mitglieder pharmaSuisse: nouveaux membres Um die Mitgliedschaft bei pharmaSuisse, dem Schweizerischen Apothekerverband, bewerben sich: Ont posé leur candidature à pharmaSuisse, la Société Suisse des Pharmaciens:

NE: postulation à l’ONP A posé sa candidature à l’Ordre ­Neuchâtelois des Pharmaciens (ONP): Florence Catinaud, Pharmacie Coop ­Vitality La Maladière, Neuchâtel Avec délai d’opposition statutaire.

Apotheker/Pharmaciens Grimm Carina, 5024 Küttigen AG Noser Tanja, 8906 Bonstetten ZH Eicher Tamara, 8400 Winterthur ZH Mucaria Sabrina, 2300 La Chaux-deFonds NE Grandjean Béatrice, 2035 Corcelles NE Alborzi Mona, 1234 Vessy GE Kannuna Mahmud, 1227 Carouge GE Zehnder Ilona, 3186 Düdingen FR Blatter Jane, 8055 Zürich ZH Amoroso Sarah, 8702 Zollikon ZH Maeder Sabrina, 1400 Yverdon-les-Bains VD Maillard Melanie, 2900 Porrentruy JU Gonçalves Bispo Daniel Anthony, 1020 Renens VD Portaluri Lavinia Antonella, 3960 Sierre VS Stud. pharm./Etudiants pharm. Buchser Laila, 5040 Schöftland AG Özvegyi Jana, 4055 Basel BS Einsprachen gemäss Reglement Art. 5 Ziff. 5.2 sind innert 10 Tagen schriftlich mit Begründung an pharmaSuisse, Schweizerischer Apothekerverband, ­Stationsstrasse 12, 3097 Liebefeld, zu richten. Selon l’art. 5 chiffre 5.2 du règlement, les oppositions éventuelles doivent être ­motivées et adressées par écrit, dans les 10 jours, à pharmaSuisse, la Société Suisse des Pharmaciens, Stationsstrasse 12, 3097 Liebefeld.

BE: Neue Mitglieder Um die Mitgliedschaft beim Apothekerverband des Kantons Bern bewerben sich: Annemarie Koller, Sulgenbachstrasse 23, 3007 Bern Manon Widmer, Gartenstrasse 12, 3007 Bern Allfällige Einsprachen sind innert drei Wochen an die Geschäftsstelle des Apothekerverbandes des Kantons Bern, Münzgraben 6, Postfach, 3001 Bern, zu richten. pharmaJournal 01 | 1.2017

Interprofessionalität: Award für pharmaSuisse Zusammen mit sieben weiteren Berufsverbänden hat pharmaSuisse einen von insgesamt 29 SAMW-Awards erhalten, die anlässlich des Symposiums «Interprofessionalität im Gesundheitswesen» am 8. Dezember in Bern übergeben wurden. Die Schweizerische Akademie der Medizinischen Wissenschaften (SAMW) hat damit das gesamtschweizerische Projekt «Interprofessionelle Arbeitsgruppe Elektronisches Patientendossier» gewürdigt. Dabei mussten diverse Hürden überwunden werden wie etwa unterschiedliche, berufsspezifische Begriffe für gleiche oder ähnliche Prozesse. «Solche Stolpersteine zu identifizieren und aus dem Weg zu räumen, ist entscheidend für eine erfolgreiche interprofessionelle Zusammen­ arbeit», hielt die Akademie in einer Mitteilung fest. «Best-Practice-Beispiele haben Vorbildcharakter und können Orientierung und Unterstützung bei der Umsetzung der Interprofessionalität bieten», schreibt die SAMW weiter. Weitere Informationen: www.samw.ch

notamment de surmonter les obstacles liés par exemple à des terminologies différentes pour des processus pourtant ­similaires. «Pour le succès de la collaboration interprofessionnelle, il est essentiel d’identifier et d’éliminer de telles difficultés» a fait savoir l’Académie dans un communiqué. «Les exemples de bonne pratique font figure de modèles et peuvent apporter soutien et conseil lors de la mise en œuvre de l’interprofessionnalité», a également écrit l’ASSM. Pour plus d’informations, consultez le site www.samv.ch/fr

Swiss eHealth Forum 2017: Fokus auf EPDG Das Swiss eHealth Forum 2017 findet am 9. und 10. März in der BernExpo statt. Wie üblich werden am ersten Tag die Resultate des Swiss eHealth Barometers präsentiert, der Rest des Tages widmet sich dem Thema «Das EPDG – eine Auftragsanalyse für die Akteure.» Der zweite Tag behandelt das Thema «Das EPDG – konkrete Umsetzung». Unter anderem wird der Generalsekretär von pharmaSuisse, PD Dr. Marcel Mesnil, die Inhalte des EPD aus Sicht der IPAG präsentieren. An beiden Vormittagen finden Plenumsveranstaltungen statt. Solution-Präsentationen ermöglichen am Nachmittag eine vertiefte Behandlung der Leitthemen. Weitere Informationen finden Sie unter www.infosocietydays.ch/eHealth.

Swiss eHealth Forum 2017: le DEP sous les feux de la rampe

«Interprofessionnalité»: prix pour pharmaSuisse pharmaSuisse, avec sept autres associations professionnelles, s’est vue remettre le 8 décembre dernier à Berne l’un des vingt-neuf prix de l’Académie Suisse des Sciences Médicales (ASSM) dans le cadre du symposium «L’interprofessionnalité dans le système de santé». L’ASSM a ainsi souhaité distinguer le remarquable travail accompli par le groupe de travail interprofessionnel sur le dossier électronique du patient (GTIP-DEP). Il s’agissait

Le Swiss eHealth Forum 2017 aura lieu les 9 et 10 mars prochains à BernExpo. Comme le veut la tradition, le forum s’ouvrira par la présentation des résultats du dernier baromètre suisse de la cybersanté; le reste de la première journée sera consacrée à la Loi sur le dossier électronique du patient (LDEP), avec une analyse du mandat des différents acteurs. La deuxième journée abordera la mise en œuvre concrète de la LDEP, avec en particulier une intervention de Marcel Mesnil. Le Sécrétaire général de pharmaSuisse abordera notamment le DEP du point de vue du groupe de travail interprofessionnel sur le dossier électronique du patient (GTIP-DEP). Des séances plé-


→ pharmaSuisse

nières auront lieu dans la matinée, aussi bien le jeudi que le vendredi. L’après-midi, des présentations de solutions permettront d’approfondir les grands thèmes du forum. Vous trouverez davantage d’informations sur www.infosocietydays.ch/ eHealth.

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Sitzungsplan 2017 / Plan des séances 2017 Generalversammlung / Assemblée générale (Stade de suisse, Bern) Mittwoch / Mercredi

15. 11. 2017

Delegiertenversammlung / Assemblée des délégues Dienstag–Mittwoch / Mardi–Mercredi

16.–17. 05. 2017

Dienstag–Mittwoch / Mardi–Mercredi

14.–15. 11. 2017

Geschäftssitzungen des Vorstandes / Séances ordinaires du Comité Mittwoch / Mercredi

Apotheker Kalender 2017: zwölf Tafeln auf Kunstdruckpapier Der Apothekerkalender 2017 (Deutscher Apotheker Verlag, ISBN 978-3-76926811-9) bietet dem Betrachter zwölf attraktive Bildsujets und spannende Hintergrundinformationen. Auf Motivsuche ging es diesmal im Apotheken-Museum in Heidelberg, im Deutschen Museum in München und im Medizinhistorischen Museum in Ingolstadt. Sie alle öffneten ihre Schatztruhen, so dass manch ein Objekt hier zum ersten Mal der Öffentlichkeit präsentiert werden kann.

25. 01. 2017

Dienstag–Mittwoch / Mardi–Mercredi

21.–22. 03. 2017

Dienstag–Mittwoch / Mardi–Mercredi

02.–03. 05. 2017

Mittwoch / Mercredi

28. 06. 2017

Montag–Mittwoch / Lundi–Mercredi

21.–23. 08. 2017

Dienstag–Mittwoch / Mardi–Mercredi

17.–18. 10. 2017

Montag / Lundi

13. 11. 2017

Mittwoch / Mercredi

13. 12. 2017

SSPL Swiss Summit of Pharmacy Leaders Donnerstag / Jeudi

23. 03. 2017

Donnerstag / Jeudi

31. 08. 2017

Kalender / Calendrier pharmaJournal 2017

Jedes davon fesselt den Blick des Betrachters auf seine Weise, ob es sich nun um eine als «Gift» gekennzeichnete Seifenpackung, ein lange schon in Vergessenheit geratenes historisches Fertigarzneimittel von kräftiger gelber Farbe oder um vielfarbige Blechdöschen handelt, auf denen u. a. der grosse Sonnenkönig höchst persönlich für Hustenbonbons wirbt. Alle Monatsmotive spiegeln dabei die grosse Vielfalt der Apotheken- und Pharmaziegeschichte. Weitere Informationen auf www.deutscher-apotheker-verlag.de

Nr.    No

Erscheinungsdatum Date de parution

Abgabedatum Date de remise

1

05.  01. 2017

24. 11. 2016

2

19. 01. 2017

08. 12. 2016

3

02. 02. 2017

05. 01. 2017

4

16. 02. 2017

19. 01. 2017

5

02. 03. 2017

02. 02. 2017

6

16. 03. 2017

16. 02. 2017

7

30. 03. 2017

02. 03. 2017

8

13. 04. 2017

16. 03. 2017

9

27. 04. 2017

23. 03. 2017

10

11. 05. 2017

06. 04. 2017

11

26. 05. 2017

27. 04. 2017

12

09. 06. 2017

04. 05. 2017

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22. 06. 2017

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09. 06. 2017

15*

27. 07. 2017*

22. 06. 2017*

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10. 08. 2017

30. 06. 2017

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21. 09. 2017

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02. 11. 2017

05. 10. 2017

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30. 11. 2017

02. 11. 2017

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16. 11. 2017

••• = vorverschobener Abgabetermin wegen bevorstehenden Feiertagen/ Délai de la remise avancé en raison de jours fériés proches * = 3-Wochen-Rhythmus / rythme de 3 semaines

pharmaJournal 01 | 1.2017


→ Health Professional Communication

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Diese Information erfolgt in Absprache mit Swissmedic. Cette information a été rédigée en accord avec Swissmedic.

Zug, Dezember 2016

Zoug, décembre 2016

Prolia® (Denosumab) – Risiko multipler Wirbelfrakturen (MWF) im Zusammenhang mit Knochenmineralverlust nach Absetzen von Prolia® In Absprache mit Swissmedic erhalten Sie im vorliegenden Schreiben von AMGEN Switzerland AG wichtige Informationen über Prolia® und das Risiko multipler Wirbelfrakturen (MWF) im Zusammenhang mit Knochenmineral­ verlust nach dem Absetzen einer Behandlung mit Prolia®. Zusammenfassung – Multiple Wirbelfrakturen (MWF) nach dem Absetzen von Prolia® bei Patienten mit Osteoporose sind in klinischen Studien und nach Marktzulassung gemeldet worden. – Die MWF stehen meist im Zusammenhang mit Knochenmineralverlust, der nach dem Absetzen einer Behandlung mit Prolia® stattfindet, vor allem bei Patienten mit Wirbelfraktur in der Vorgeschichte. – Den pharmakologischen Eigenschaften von Prolia® entsprechend sind die Auswirkungen auf die Knochendichte (KD) und den Knochen­ umbau nach dem Absetzen der Behandlung nämlich rückläufig. In klinischen Prüfungen ging die KD nach Absetzen von Prolia® wieder auf die vor der Behandlung gemessenen Werte zurück, bei manchen Patienten sank sie allerdings unter den Ausgangs-Wert vor Beginn der Prolia®-Behandlung ab. – Im Rahmen des klinischen Entwicklungsprogramms für Prolia® wurde die Häufigkeit von MWF nach dem Absetzen des Präparats als «gelegentlich» (unter 1 %) eingeschätzt. Bei Studienteilnehmern mit MWF nach dem Absetzen von Prolia® in Phase-3-ZulassungsFrakturstudien betrug die mittlere Dauer der vorgängigen Prolia®Behandlung 4,5 Jahre (Spanne: 1,5 bis 9,6 Jahre) und die Latenzzeit bis zum Eintreten der MWF nach dem Absetzen von Prolia® betrug 9,6 Monate (Spanne: 0,2 bis 35,9 Monate). Massnahmen und Anweisungen/Empfehlungen für Fachpersonen – Empfehlen Sie Ihren Patienten, die Therapie mit Prolia® nicht ohne ärzt­ lichen Rat zu unterbrechen. – Bevor Sie Prolia® absetzen, sollten Sie das individuelle Nutzen-Risiko-Ver­ hältnis vor dem Hintergrund der oben präsentierten Daten beurteilen. – Wenn Sie beschliessen, Prolia® abzusetzen, sollten Sie eine sorgfältige Nachkontrolle der betreffenden Patienten durchführen. – Es gibt begrenzte Daten aus klinischen Studien, denen zufolge Knochen­ mineralverlust nach Umstellung von Prolia® auf eine andere antiresorpti­ ve Therapie (z. B. Bisphosphonate) reduziert werden konnte. Es gibt je­ doch Berichte über Patienten, die nicht ausreichend auf Biphosphonate ansprachen. Momentan liegen nur ungenügende Daten vor, um konkretere Empfeh­ lungen zum Vorgehen nach Absetzen von Prolia geben zu können. Weitere Informationen Auch in der veröffentlichten Fachliteratur finden sich Berichte über MWF im Zusammenhang mit Knochenschwund nach Absetzen einer Behandlung mit Prolia®. Darüber hinaus haben mehrere Publikationen die Rückläufigkeit der Wirkung von Prolia® nach dem Absetzen der Behandlung beschrieben. In Zusammenarbeit mit Swissmedic bereitet Amgen derzeit eine Aktuali­ sierung der Rubriken «Warnhinweise und Vorsichtsmassnahmen» und «Un­ erwünschte Wirkungen» in der Fach- und Patienteninformation von Prolia® zu diesen Risiken vor. Wenn Sie Fragen haben oder zusätzliche Informationen zur Anwendung von Prolia® wünschen, setzen Sie sich bitte mit AMGEN Switzerland AG, Frau Carine Bast, Dammstrasse 21, 6301 Zug (Tel. 041 369 01 00) in Verbindung. Weitere Kommunikation AMGEN Switzerland AG wird Sie über neue Ergebnisse und Empfehlungen zu diesem Thema informieren. Meldung unerwünschter Wirkungen: Für Meldungen über unerwünschte Arzneimittelwirkungen (UAW) emp­ fiehlt Swissmedic, das dafür entwickelte Meldeportal zu verwenden. Mit dem sogenannten Electronic Vigilance System (ElViS) können UAW ge­ meldet werden. Alle erforderliche Informationen sind zu finden unter www.swissmedic.ch → Marktüberwachung → Pharmacovigilance. AMGEN Switzerland AG Referenzen Literaturreferenzen finden Sie in der DHPC vom Dezember 2016

Prolia® (denosumab) – risque de fractures vertébrales multiples (FVM) liées à la perte minérale osseuse après l’arrêt du traitement par Prolia® En accord avec Swissmedic, AMGEN Switzerland AG souhaite porter à votre connaissance des informations importantes sur Prolia® et le risque de frac­ tures vertébrales multiples (FVM) liées à la perte minérale osseuse après l’arrêt du traitement par Prolia®. Résumé – Des fractures vertébrales multiples (FVM) ont été rapportées dans des études cliniques et après l’autorisation de mise sur le marché après l’arrêt du traitement par Prolia® chez des patients atteints d’ostéoporose. – Les FVM sont la plupart du temps imputables à une perte minérale osseuse après l’arrêt du traitement par Prolia®, en particulier chez les patients ayant des antécédents de fracture vertébrale. – Si l’on s’en tient aux propriétés pharmacologiques de Prolia®, les effets sur la densité minérale osseuse (DO) et le remodelage osseux devraient être en recul après l’arrêt du traitement. Or, des études cliniques montrent que la DO après l’arrêt de Prolia® est à nouveau comparable aux valeurs mesurées avant le traitement. Toutefois, chez certains patients, la DO a diminué par rapport à la valeur initiale, avant le début du traitement par Prolia®. – Dans le cadre du programme de développement clinique de Prolia®, la fréquence des FVM après l’arrêt du médicament a été estimée comme «occasionnelle» (inférieure à 1%). Lors d’études de phase III en vue de l’autorisation, menées chez des sujets présentant des FVM après l’arrêt de Prolia®, la durée moyenne du précédent traitement par Prolia® était de 4,5 années (fourchette: de 1,5 à 9,6 années) et la durée de latence jusqu’à l’apparition des FVM après l’arrêt de Prolia® était de 9,6 mois (fourchette: de 0,2 à 35,9 mois). Mesures et instructions/recommandations pour les spécialistes – Recommandez à vos patients de ne pas interrompre le traitement par Prolia® sans avis médical. – Avant d’arrêter Prolia®, vous devriez évaluer le rapport bénéfice/risque individuel, sur la foi des données présentées ci-avant. – Si vous décidez d’arrêter Prolia®, un examen de suivi approfondi des pa­ tients concernés est nécessaire. – Il existe des données d’études cliniques montrant que la perte minérale osseuse a pu être réduite, après l’abandon de Prolia®, au profit d’un autre traitement anti-résorptif (p. ex. le bisphosphonate), mais elles sont limi­ tées. Il a toutefois été rapporté que des patients n’ont pas suffisamment répondu au traitement par biphosphonate. Les données actuellement disponibles sont insuffisantes pour donner des recommandations concrètes sur la procédure à suivre après l’arrêt de Prolia®. Informations supplémentaires Dans la littérature publiée également, des FVM liées à la perte osseuse ont été rapportées après l’arrêt du traitement par Prolia®. En outre, plusieurs publications ont décrit la diminution de l’effet de Prolia® après l’arrêt du traitement. En collaboration avec Swissmedic, AMGEN prépare actuellement une ac­ tualisation des rubriques «Mises en garde et précautions» et «Effets indési­ rables» dans l’information professionnelle et l’information destinée aux pa­ tients de Prolia® pour refléter ces risques. Si vous avez des questions ou besoin d’informations supplémentaires sur l’utilisation de Prolia®, veuillez contacter AMGEN Switzerland AG, Madame Carine Bast, Dammstrasse 21, 6301 Zoug (tél. 041 369 01 00). Communication supplémentaire AMGEN Switzerland SA vous informera des nouveaux résultats et des re­ commandations sur ce thème. Annonce d’effets indésirables: Pour le signalement de tout effet indésirable (EI), Swissmedic recommande aux personnes concernées d’utiliser l’outil de déclaration d’effets indési­ rables développé à cet effet. L’utilisation de l’Électronique Vigilance System (ElViS) permet de faire la déclaration des EI. Toutes les informations néces­ saire sont disponible sous www.swissmedic.ch → Surveillance du Marché → Pharmacovigilance. AMGEN Switzerland SA Références Vous trouvez les références de la littérature dans le DHPC de décembre 2016.

pharmaJournal 01 | 1.2017


→ S t e l l e n a n z e i g e r · O f f r e s e t d e m a n d e s d ’e m p l o i

Hogrefe AG, Länggass-Strasse 76, Postfach, 3000 Bern 9, Tel. 031 300 45 54, E-Mail: inserate@hogrefe.ch Anzeigenannahme: Montag–Freitag, 9–12 Uhr und 14–17 Uhr Letzte Frist für Aufgabe und Abbestellung: jeweils am Donnerstag bis 24 Uhr, zwei Wochen vor Erscheinen der Nummer (ausgenommen vor Feiertagen). Anzeigen werden nur schriftlich angenommen.

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Réception d’annonces: du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h Dernier délai pour la réception ou le retrait: jeudi, 24 h, toujours deux semaine avant la parution (excepté veille de jours fériés). Les annonces sont seulement acceptées par écrit. Formate und Preise der Stellenanzeigen ab 1. Januar 2016 Formats et prix des offres et demandes d’emploi dès le 1er janvier 2016 1/32 Seite / page*   41 ×   30 mm sw:   160.–  1/16 Seite / page   86 ×   30 mm sw:   230.–  sw:   365.–  1/8 Seite / page   86 ×   64 mm hoch / vertical 1/8 Seite / page 176 ×   30 mm quer / horizontal sw:   365.–  sw:   495.–  3/16 Seite / page   86 ×   98 mm 1/4 Seite / page   86 × 132 mm hoch / vertical sw:   645.–  1/4 Seite / page 176 ×   64 mm quer / horizontal sw:   645.–  3/8 Seite / page   86 × 200 mm sw:   915.–  sw: 1180.–  1/2 Seite / page   86 × 268 mm hoch / vertical 1/2 Seite / page 176 × 132 mm quer / horizontal sw: 1180.–  3/4 Seite / page 176 × 200 mm sw: 1790.–  1/1 Seite / page 176 × 268 mm sw: 2280.–  * (nur für Stellengesuche/uniquement pour demandes d’emploi)

4c:   280.– 4c:   350.– 4c:   640.– 4c:   640.– 4c:   740.– 4c:   840.– 4c:   840.– 4c: 1145.– 4c: 1475.– 4c: 1475.– 4c: 2240.– 4c: 2620.–

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Zuschlag für Anzeigengestaltung: Auf Wunsch und gegen einen Zuschlag von CHF 150.– pro Anzeige wird Ihr Anzeigen­text in eine publikationsfähige Form gebracht. Supplément pour contrôle du texte/service de rédaction: Sur demande et contre un supplément de CHF 150.– par annonce, votre texte est mis en forme. Zuschlag für Gut zum Druck: Auf Wunsch und gegen einen Zuschlag von CHF 25.– wird Ihnen vor Drucklegung des pharmaJournals 1 verbindliches Gut zum Druck per E-Mail zugestellt. Supplément pour «bon à tirer»: Sur demande et contre un supplément de CHF 25.– nous vous envoyons 1 «bon à ­tirer» par E-Mail avant la mise sous presse du pharmaJournal. Internet-Publikationen: Zuschlag 35%, Aufschaltung auf www.pharmasuisse.org während 2 Monaten. Publications sur internet:

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→ Impressum

29 Herausgeber/Redaktion/Abonnemente Editeur/Rédaction/Abonnements Schweizerischer Apothekerverband Société Suisse des Pharmaciens Società Svizzera dei Farmacisti Stationsstrasse 12, Postfach, 3097 Liebefeld Tel. 031 978 58 58, Fax 031 978 58 59 E-Mail: info@pharmasuisse.org Internet: http://www.pharmasuisse.org Abonnementspreise · Prix des abonnements (unverbindliche Preisempfehlung · recommandations de prix sans engagement) Schweiz/Suisse + MWSt./TVA   3 Monate/mois

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E-Mail: thierry.philbet@pharmasuisse.org

→ Tanja Aebli, Redaktorin

E-Mail: tanja.aebli@pharmasuisse.org

Übersetzungen · Traductions → Nadège Claude, Laetitia Bonvin-Klotz, Anita Geiser Erscheinungsweise · Parution Erscheint alle 14 Tage/Paraît tous les quinze jours Auflage · Tirage Druckauflage/Tirage d’impression: 6000 Exemplare/exemplaires Total verbreitete Auflage/Total tirage diffusé: 5614 Exemplare/exemplaires Gratisauflage/Tirage gratuit: 0 Exemplare/exemplaires (WEMF/SW-Beglaubigung 2016) Verlag/Anzeigen/Stellenmarkt · Edition/Annonces Hogrefe AG Länggass-Strasse 76, Postfach, 3000 Bern 9 Tel. 031 300 45 69 E-Mail: inserate@hogrefe.ch Internet: http://www.hogrefe.com Satz, Bildbearbeitung und Druck · Mise en page/Traitement d’images/Impression → Stämpfli AG, Wölflistrasse 1, Postfach, 3001 Bern Titelbild · Photo couverture → Caspar Martig Anregungen · Suggestions → pharmajournal@pharmasuisse.org © 2017 pharmaSuisse pharmaJournal 01 | 1.2017

ISSN 1661-8785



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