Le journal L'Horizon

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Le journal de Miquelon-Langlade n° 144 Février 2011 Gratuit

Danses d’autrefois p.6

En avant la musique p.7

Syndicat d’Initiative, l’avenir du tourisme ? p.10


Sommaire

Près de chez nous > 4 - 7 > « Nous voulons de la vie au théâtre et, du théâtre dans la vie » > Danses d’autrefois > En avant la musique > Et ça rame !

Actualité > 8 - 11 > Allocataire d’une bourse d’études, comment ça marche ? > Syndicat d’Initiative, l’avenir du tourisme ? > Du pain béni ! > Une coquille qui suscite bien des émois

Tour d’horizon > 12 > 2011, l’année des Outre-mer > Un nouveau monument à la mémoire des Acadiens

Mais encore > 13 - 14 A lire > 15

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Édito

Le mot du Maire :

Visite préfectorale Revue mensuelle éditée par la municipalité de Miquelon-Langlade Directeur de la Publication Stéphane Coste Co-Directeur de la Publication Suzie Boissel Comité de Rédaction Stéphane Coste Suzie Boissel Marjorie Gaspard Jean de Lizarraga Aurore Michel

Peu de temps après sa nomination le Préfet de l’Archipel, à l’occasion de sa première visite à Miquelon, s’était engagé à venir régulièrement travailler avec les élus de la commune et à aller à la rencontre des acteurs économiques de l’île. C’était le souhait que j’avais formulé à un moment où les relations avec l’Etat étaient devenues tendues voire conflictuelles. Aujourd’hui, je suis heureux de constater que Monsieur Borius tient parole. Depuis sa prise de fonction, la collaboration avec l’Etat est effectivement régulière, sereine et nous pouvons travailler ensemble au bénéfice de l’intérêt général et au développement économique de la commune. C’est dans ce contexte que le Préfet a souhaité, en ce début d’année, rencontrer la population et lui présenter, à travers un éventail représentatif, ses meilleurs vœux pour 2011. A l’occasion de cette cérémonie, organisée à la salle des fêtes municipale, le Préfet a confirmé le soutien de l’Etat à la commune par des financements importants sur les principaux dossiers économiques de l’île, notamment dans les secteurs de la pêche et de l’agriculture. Les aides de l’Etat, de l’ODEADOM et de la Collectivité territoriale permettront la

construction d’un nouvel abattoir municipal qui devrait entrer en service à l’automne 2012. Dans la filière pêche, les bâtiments de l’usine de traitement du poisson sont propriété de la commune et constituent depuis longtemps une trop lourde charge pour son budget. L’activité économique de la SNPM est bien réelle et les projets de l’entreprise sont sérieux et pleins de promesses. Ainsi, l’Etat a accepté de prendre en charge le coût de réfection des toitures de l’ensemble des bâtiments. En conséquence, dès cette année, la commune sera en mesure d’effectuer la rénovation intérieure de l’usine afin de permettre « la marche en avant » des produits et d’améliorer les conditions de travail des employés. Nous reviendrons bien sûr, de manière plus détaillée, sur chacun de ces dossiers le moment venu mais ces bonnes nouvelles sont le fruit des rencontres régulières avec le représentant de l’Etat. Quant à la présentation des vœux du Préfet à la population, il me semble que c’est une « Première ». A mon sens, c’est important. Je suis sûr que nombre de mes concitoyens partagent ce sentiment et souhaitent que cette cérémonie devienne annuelle.

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Rédaction, photographies, conception et mise en page Aurore Michel Impression L’ Echo des Caps Saint-Pierre Rue Georges Daguerre BP 4213 97500 SPM Rubrique Livres Roselyne Pike Tirage : 450 exemplaires Commission paritaire N° 0Z11G8628 Contact à L’Horizon Mairie de Miquelon 2, rue Baron de l’Espérance BP 8309 97500 Saint-Pierre-et-Miquelon Tél. 05 08 41 66 26 Fax : 05 08 41 65 94 horizon975@gmail.com Courrier des lecteurs Un petit mot, une longue phrase, un poème ou une chanson, nous sommes à l’écoute. L’Horizon est votre moyen d’expression.

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Près de chez nous « Nous voulons de la vie au théâtre et, du théâtre dans la vie »

Jules Renard

Entretien avec Muriel Detcheverry, présidente de l'association Miquelon-Culture-Patrimoine et Isabelle Astier, metteur en scène de la pièce de théâtre présentée par l'association. En ce qui concerne Miquelon-Culture-Patrimoine (MCP) : L'Horizon : Depuis combien de temps l'association existe-t-elle et combien de membres a-t-elle à son actif ? Muriel D : L'association sous le nom qu'on lui connaît existe depuis 2001, elle s'appelait avant cette date Miquelon-Patrimoine. Miquelon-Culture-Patrimoine compte environ 90 adhérents sur l'année. L'Horizon : Nous savons que l'association est très active et occupe une place importante dans le paysage culturel, pouvez-vous nous parler des projets de MCP pour 2011 ? Muriel D : L'association, au-delà des activités pérennes comme les stages de piano, de violon, de théâtre, de peinture, de sculpture sur bois, les cours de danses anciennes, l'ouverture du Musée ou le cinéma, a de nouveaux projets. Notre affiliation à la Société Nationale de l'Acadie (SNA), et notre partenariat avec le Centre Provincial des Sociétés Culturels (CPSC) ouvrent des portes pour des relations culturelles avec notamment la ville de Moncton au Nouveau-Brunswick. En 2014, le projet phare sera la concrétisation d’un spectacle commun au prochain Congrès Mondial Acadien. 2010 a vu naître 3 projets. La venue de Mme Landry (directrice du CPSC) qui a partagé notre dernière semaine de répétition pour la pièce « Le coupable est dans la salle ». S’en est suivi le départ pour le festival de théâtre de Miramichi, ou 3 personnes de l’association étaient présentes : Isabelle Astier en temps que formatrice, Suzie Boissel et moi-même en temps que coordinatrices de projets; je participais également au jury qui attribuait les prix aux meilleures troupes. En novembre, les ateliers Prim’heur qui forment les comédiens recevaient une nouvelle fois Isabelle en temps qu’intervenante professionnelle; nos comédiens ayant eu l’invitation tardivement n’ont pu s’y rendre. La directrice de l’événement a déjà renouvelé ses invitations pour 2011, nous souhaitons pouvoir concrétiser ce projet si nous en avons les moyens financiers. L'Horizon : Selon vous, qu'est-ce que l'association MCP ? Comment la définiriez-vous ? Muriel D : MCP créée une dynamique culturelle. Elle permet de créer des projets communautaires qui génèrent des liens très forts entre les gens; ce sont ces liens et cette énergie qui font l'essence même de cette association. Pour ce qui est du théâtre : L'Horizon : Depuis combien d'années MCP organise-t-elle ces stages de théâtre ? Isabelle Astier : Depuis 10 ans maintenant, avec comme première pièce « Mariages en Acadie ». Cette pièce relatant une partie de l'histoire de Miquelon fut d'ailleurs l'élément déclencheur de la restructuration de l'association; c'était une commande de la Mairie afin d'inaugurer la nouvelle salle des fêtes. L'engouement et le succès de « Mariages en Acadie » fut tel que nous ne pouvions nous contenter d'un seul projet. L'Horizon : A qui sont destinés vos cours ? Isabelle A : A tous les amateurs de théâtre petits et grands. Je mets en scène par le biais de MCP une pièce de mi-janvier à fin mars pour les adultes, puis pendant les vacances d'avril nous créons avec la

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Près de chez nous ... Maison des Loisirs 3 pièces destinées aux enfants et aux adolescents de 5 à 16 ans. Les années précédentes nous mettions en scène une pièce destinée à tous les enfants, mais au fil des années, les petits sont devenus grands et ont souhaité continuer le théâtre. Nous avons choisi de réaliser une pièce de théâtre par tranche d’âge pour créer des spectacles qui s’adaptent à leur univers et répondent pédagogiquement au niveau des stagiaires. L'Horizon : Chez les adultes, combien de comédiens joueront cette année ? Retrouvez-vous toujours les mêmes volontaires ? Isabelle A : Il y aura 8 comédiens et demi, « cela fait parti des surprises ». Sans oublier les personnes qui même si elles ne jouent pas, s’impliquent dans les répétitions. Les comédiens changent d'année en année; certains partent faute de disponibilité et reviennent l'année suivante, d'autres se greffent au groupe, etc. Il perdure un noyau de personnes présentes depuis le début, qui nous épaulent depuis 10 ans. L'Horizon : Combien de temps dure le stage ? Quel est le rythme de répétition ? Isabelle A : Il dure 3 mois puisque l'on répète pendant 2 mois et demi et ensuite on présente notre pièce à Miquelon et à Saint-Pierre durant 2 semaines. Nous répétons tous les jours, proportionnellement aux rôles de chacun. Mettre sur pied une pièce en si peu de temps demande beaucoup d'investissement, mais l’intérêt du théâtre et de l'association est de créer des liens de groupe, de réaliser un travail d'équipe; c'est en travaillant ensemble que nous y arriverons. Ainsi, nous essayons de nous rencontrer le plus souvent possible, même si ce n'est qu'une heure. L'Horizon : Jouez-vous toujours des pièces en rapport avec l'île ou sa culture ? Isabelle A : Non, mais on aime y revenir régulièrement. Jusqu'à présent j'ai écrit quatre œuvres : « Mariages en Acadie », « Un Noël pour les Micmacs », « Des marins dans le chœur » et « Salle de bal ». L'Horizon : Quelle pièce sera jouée cette année ? Isabelle A : Nous avons décidé de faire un boulevard; nous essayons d'année en année de varier les genres théâtraux afin d’explorer la richesse du répertoire classique et contemporain. Ce sera une pièce du répertoire de Jacqueline Maillan. Nous gardons évidemment toute la surprise pour la représentation mais nous pouvons d'ores et déjà vous dire que c'est une pièce cocasse, pleine de rebondissements, et d'humour. C'est un nouveau défi pour cette belle équipe de comédiens, ils doivent jouer des personnages forts et haut en couleur qui demandent beaucoup de travail mais qui devraient surprendre notre public. L'Horizon : Quand auront lieu les représentations ? Muriel Detcheverry et Isabelle Astier : La première semaine d'avril à Miquelon et le 8, 9 et 10 à SaintPierre. Il faut également noter la présence de SPM première qui se déplace chaque année pour filmer la pièce et la diffuse plus tard en TV, nous sommes extrêmement contents qu'une trace de notre travail soit gardée. Au nom de toute l'équipe, nous tenons à remercier vivement tous les bénévoles et les agents communaux qui s'investissent énormément et s'attachent chaque année à la réussite de ce projet. C'est un travail important (décors, lumières, son, costumes, maquillages...) qu’ils réalisent on le sait, avec beaucoup de cœur et nous les en remercions.

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Près de chez nous Danses d'autrefois Depuis 2008, l'association Miquelon-Culture-Patrimoine fait danser ses adhérents au rythme du quadrille. L'association avait mis en place ce projet suite à une volonté des membres de découvrir ou redécouvrir les danses des bals d'autrefois. Cette année encore, et ce depuis le 9 janvier, les danseurs se retrouvent chaque dimanche soir à la salle des fêtes pour pratiquer; la vingtaine de participants s'entraîne de janvier à mai et d'octobre à décembre. Ce sont les « Violoneux » qui jouent chaque semaine pour que tous puissent danser la Mazurka, la Redova et autres danses anciennes. Au répétition, on ne trouve pas de professeur, ce sont quelques adeptes qui ont pris l'initiative d'enseigner les danses aux autres. L'ambiance est conviviale, ces rendez-vous restent un loisir. Au mois d'avril, Miquelon-Culture-Patrimoine organisera un spectacle où ces danses seront à l'honneur. Elle le présentera bien sûr à Miquelon mais aussi à Saint-Pierre et aux Iles-de-la-Madeleine. Ce rappel des souvenirs promet d'être jovial et nostalgique à la fois.

Philatélie Une émission philatélique a eu lieu le mercredi 12 janvier. Il s'agit du 5è timbre de la série Passereaux "La Paruline tigrée" d'après une photo de Patrick Boez. L'émission 1er jour s’est tenue au bureau philatélique, place du Général De Gaulle aux horaires habituels. Une enveloppe ainsi qu'une carte premier jour étaient également en vente à cette occasion. Il est à noter que la vente généralisée du timbre dans les bureaux de Poste Philatélique de Métropole a eu lieu à compter du samedi 15 janvier.

Une émission philatélique a eu lieu le mercredi 26 janvier. Il s'agit de trois nouvelles "Marianne et l'Europe" surchargées à 0.75 €, 0.95 € et 2.30 €. L'émission 1er jour s’est tenue au bureau Philatélique, place Du Général De Gaulle aux horaires habituels. Une enveloppe ainsi qu'une carte premier jour seront également en vente à cette occasion. Il est à noter que la vente généralisée du timbre dans les bureaux de Poste Philatélique de Métropole a eu lieu à compter du Samedi 29 janvier.

Décès Décès le 23 janvier 2011 de Mme Régine, Marie, Thérèse TESNIERE-BOISSEL, veuve de M. Marcel, Louis, Charles TESNIERE. 6

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Près de chez nous En avant la musique M. Patrick Cuisance est le nouveau professeur de musique de la Maison des Loisirs de janvier jusqu'à début juillet. Originaire de Saint-Montan en Ardèche, Patrick Cuisance a enseigné au Centre Nationale des Arts du Cirque à Châlons-en-Champagne ou encore à l'Ecole Nationale des Arts du Cirque à Rosny-sous-Bois. Ce dernier pratique essentiellement le saxophone, la flûte traversière, l'accordéon et le piano. La musique occupant une place importante parmi les diverses activités culturelles de la commune, les musiciens n'ont pas tardé à se faire connaître. Ainsi le professeur enseigne d'ores et déjà à une trentaine d'élèves âgés d'au moins 6 ans. Les cours se déroulent à la Maison de retraite territoriale dans une salle aménagée. Comme à l'accoutumée les élèves, qu'ils soient petits ou grands, auront vraisemblablement deux auditions en avril et en juin. Parents et amis pourront y assister afin de constater leurs progrès. Enfin sachez que si vous vous sentez une âme de Chopin ou de Richard Galliano, il n'est pas trop tard pour vous inscrire auprès de la Maison des Loisirs. Patrick Cuisance a également repris les cours de chorale organisés eux aussi par la Maison des Loisirs. Les adultes ont donc rendez-vous tous les mardis soirs de 21h à 23h et les enfants les mercredis de 17h30 à 18h30. Une dizaine d'adultes et une dizaine d'enfants ce sont déjà réunis pour le plaisir de chanter dans une ambiance décontractée. Comme pour les cours de musique, une présentation du travail réalisé aura certainement lieu, la date reste encore à définir. La seule condition pour faire partie de la chorale et d'être adhérent de la Maison des Loisirs, rien de très compliqué alors laissez-vous tenter. Pour de plus amples informations, appeler le 41 63 32.

Et ça rame ! Après une annonce le mois dernier au journal télévisé local de l'arrivée de l’internet haut débit à Miquelon en janvier, les jours sont passés et la connexion est toujours aussi médiocre, c'est le moins que l'on puisse dire. Nous nous sommes alors tournés vers des agents de SPM Télécom en déplacement à Miquelon pour assembler des antennes avant l'arrivée de techniciens canadiens, afin d’avoir quelques informations. Trois antennes seront installées à la Pointe au Cheval et une au Cap Blanc. Le 6 février ce seront 3 ou 4 techniciens canadiens qui arriveront pour quelques jours de travaux afin de monter les antennes sur le pylône, sous réserve de bonnes conditions météorologiques. Une fois les antennes en place, quelques réglages resteront à effectuer avant la mise en route. La durée de réalisation de l'ensemble de ces travaux dépend du temps, il est donc impossible de définir une date pour l'aboutissement de ce lourd projet. Ce que l'on sait en revanche, c'est que la puissance de connexion sera multipliée par 10 par rapport à ce que l'on connaît actuellement. Cela permettrait peut-être enfin de justifier les 55 € facturés chaque mois aux abonnés pour une connexion insuffisante.

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Actualité Allocataire d’une bourse d’études, Comment ça marche ?

Entretien avec Mme Christine BRIAND-CAMBRAY responsable de l'antenne des bourses de Miquelon-Langlade, afin de connaître les aides existantes régies par la délibération n° 207-2010 du 28 juin 2010 relative aux bourses d'études, allocations scolaires, aides diverses et échanges culturels attribués par la Collectivité Territoriale de Saint-Pierre et Miquelon. Tout d'abord, l'antenne des bourses de Miquelon existe depuis novembre 2001 au Bureau du Conseil Territorial de Miquelon afin de répondre à la demande d'une trentaine d'élèves allocataires, à la dizaine de boursiers aux études en Métropole ou au Canada et des demandes d'aides scolaires. Il est évident que cette antenne a toute sa place dans le paysage local étant donné l'encadrement et l'information nécessaires aux familles et à leurs enfants. Même si l'antenne des bourses de Miquelon ne verse pas directement aux boursiers les aides dont le Conseil Territorial leur permet de bénéficier, elle est pour eux, un interlocuteur privilégié. En effet, Mme Christine BRIANDCAMBRAY les renseigne et les informe tout au long de l'année. On peut citer par exemple, le fait que les boursiers de Miquelon reçoivent leur billet de transport ouvert pour la Métropole ou le Canada à l'antenne des bourses. Ils peuvent y remettre leurs bulletins et résultats ou se faire rembourser leurs frais de scolarité (plafonnés), ils sont remboursés du transport entre Saint-Pierre et Miquelon lors du départ ou retour des études à Miquelon, etc. L'antenne de Miquelon facilite leurs démarches, sans quoi ils devraient s'adresser au Service des bourses sur Saint-Pierre et se déplacer régulièrement. Qu'est-ce qu'une allocation d'une bourse d'études ? (régie par le titre VII, articles 18 à 20.de la délibération susvisée) C'est une aide attribuée à un élève de la commune de

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Miquelon-Langlade qui est dans l'obligation de poursuivre ses études à Saint-Pierre pour suivre une formation non dispensée à Miquelon-Langlade, et sous réserve que leur(s) parent(s)/ parent(s) adoptif(s)/ tuteur(s) légal(aux) soi(en)t domicilié(s) dans ladite commune. A ne pas confondre avec un boursier. Les boursiers sont les jeunes gens poursuivant leurs études en Métropole dans des établissements d'enseignement public ou privé sous contrat, pouvant bénéficier d'une bourse d'études et d'indemnités accessoires prises en charge par le Conseil Territorial et régies par les articles 1er à 15 de la délibération susvisée. Quels sont les critères pour être allocataire? - Il faut que le(s) parent(s)/ parent(s) adoptif(s)/ tuteur(s) légal(aux) soi(en)t domicilié(s) à Miquelon. - Dans le cas ou les parents ne sont pas tous deux domiciliés dans la commune, une décision de justice doit justifier que la garde de l'enfant appartient bien au parent sollicitant l'allocation scolaire, - La formation envisagée ne doit pas exister dans l'établissement scolaire de Miquelon-Langlade. A quoi peut prétendre un allocataire d'une bourse d'études? Après l'avis favorable de la Commission des Bourses (fin juin ou début septembre) et sous réserve de fournir un certificat de scolarité sur Saint-Pierre pour l'année en cours, l’allocataire peut prétendre : - A une indemnisation annuelle de déplacement entre Miquelon et Saint-Pierre versée par l’Etat. Le Ministère de l'Education Nationale attribue chaque année 17 000 € au budget de la Collectivité pour ces déplacements (grâce à une convention du 1er janvier 2008 entre l'Etat et le Conseil Territorial, et ce pour 3 ans, délibération n° 2442008 du 16 décembre 2008). Cette indemnisation se divise en trois : 232 € pour les tri-

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Actualité ... mestres 1 et 2; et 145 € au 3è trimestre (ce dernier étant plus court) mais est versée en 6 versements (au terme de chaque période de vacances scolaires). A noter que la durée des stages sur Miquelon ainsi que les périodes d'absences scolaires de plus d'une semaine (même justifiées auprès de l'Education Nationale) sont déduites de ces montants. Actuellement, le Conseil Territorial de SPM étudie la possibilité pour les allocataires de bénéficier de la gratuité des transports. - A un versement mensuel d'une allocation de 390 €. - A une indemnité annuelle de 53 € versée en début d'année scolaire. Y a-t-il des contreparties à cette allocation ? Bien sûr avant chaque versement, la résidence des parents est contrôlée auprès de la municipalité et en parallèle, je vérifie auprès des établissements scolaires de Saint-Pierre, l'assiduité de nos jeunes ainsi que les périodes de stage. L'absentéisme injustifié est sanctionné. Par exemple, une journée d'absence non justifiée amènera une diminution de 13 € sur l'allocation mensuelle. De plus, à l'instar des boursiers, nous exigeons les bulletins de notes chaque trimestre et observons les appréciations. Nous tenons également compte des remarques éventuelles ou des soucis de chacun et étudions minutieusement chaque dossier. Est-ce que l'allocataire peut recevoir une aide supplémentaire à l'allocation scolaire en fonction de leurs revenus ? L'élève lui-même ne peut y prétendre mais ses parents, sous conditions de ressources, peuvent percevoir une aide scolaire trimestrielle après avis d'une Commission (délibération n° 277-2008 du 16 décembre 2008 complétant la délibération n° 156-06 du 15 septembre 2006 relative aux aides scolaires attribuées sur le budget de la Collectivité Territoriale de Saint-Pierre et Miquelon). Cette aide peut être sollicitée auprès de mon service également. Il y a quelques années, les parents des élèves miquelonnais scolarisés à Saint-Pierre s'étaient réunis avec le service social de la CPS pour qu'une aide leur soit allouée vu les tarifs des pensions d'accueil supérieurs au montant de l'allocation. Pour reconnaître la légitimité de leur revendication d'agrément des familles d'accueil et obtenir une aide de la CPS, il était demandé en contrepartie de créer une association. Mais à ce jour, cette association n'a pas été créée... J'aimerais préciser que le Conseil Territorial de SPM a revalorisé en 2006 le montant de cette allocation mensuelle de 345 € à 390 €. Cette augmentation a eu un effet per-

vers : les tarifs pratiqués par les familles d'accueil ont eux aussi augmenté pour la plupart. Les allocataires peuvent-ils bénéficier de l'allocation de rentrée scolaire ? L'allocation scolaire, comme les bourses d'études, n' ont pas de lien avec cette allocation. L'allocation de rentrée scolaire est versée par la CPS en fonction des ressources des foyers et de l'âge de l'enfant. Donc oui, il est évident que si les critères d'attribution de la CPS sont remplis, les parents de l'élève bénéficieront de l'allocation de rentrée scolaire en complément. Existe-t-il des gratifications en fonction des résultats des allocataires? Financièrement, non. En ce qui me concerne, je les gratifie oralement suite à leurs très bons résultats. A titre indicatif, en 2009-2010, nous avons eu majoritairement de très bons élèves : deux mentions assez bien pour des bacheliers, des encouragements, des compliments et des félicitations des conseils de classe ont été régulièrement notés sur leur(s) bulletin(s) trimestriel(s) pour d'autres. Que faut-il faire lorsque l'on est en 3è? Ou que l'on veut effectuer une formation non dispensée à Miquelon-Langlade (4è SEPGA par exemple) ? Il faut remplir un dossier que l'Antenne des Bourses du Conseil Territorial transmet au Collège de Miquelon. Au début de mai, vous devez le rendre auprès de votre établissement scolaire dûment complété. Le conseil de classe du 3è trimestre et le chef d'établissement donneront leur avis. Vous connaîtrez la réponse de la commission des bourses quant à l'acceptation de ladite allocation à la fin du mois de juin voire début juillet. Avis aux futurs allocataires d'une bourse d'études et à leur famille : ne vous inquiétez pas. Une réunion d'information est généralement organisée avant chaque rentrée scolaire au Conseil Territorial de Miquelon. De plus, l'antenne des bourses de Miquelon-Langlade vous accompagne dans vos démarches. En attendant, commencez à chercher une famille d'accueil (une liste non-exhaustive existe au Bureau de Miquelon) et surtout apprenez bien, car il ne faut pas occulter que les années d'études sur Saint-Pierre comptent beaucoup pour l’admission dans un établissement scolaire et pour l'octroi d'une bourse d'études (résultats des deux dernières années ainsi qu'un relevé des absences sont impérativement sollicités pour le dossier de bourse d'études en métropole ou au Canada).

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Actualité Syndicat d’Initiative, l’avenir du tourisme ? Le Syndicat d'Initiative de Miquelon est une association loi 1901 créée dans les années 70. L'objectif de cet organisme est depuis ses débuts de mettre en place et de soutenir des actions touristiques. Constatant depuis quelques années un essoufflement des activités touristiques dans l'Archipel, le Syndicat d'Initiative (SI) souhaite aujourd'hui redynamiser le secteur en réalisant de nouveaux projets. Cependant, dans les conditions actuelles l'association n'est pas en mesure de les accomplir. En effet, le SI et sa poignée de bénévoles manquent de moyens humains, financiers, techniques... pour avoir une chance que leurs projets voient le jour. Il est bien loin le temps des fêtes populaires car à cette époque les contraintes étaient moins importantes et les bénévoles plus nombreux. Comme nous l'explique Olivier Detcheverry, président du Syndicat d'Initiative, l'association veut aujourd'hui se restructurer, avec du personnel qualifié ayant les compétences pour mettre en place des actions viables et attractives, c'est pourquoi elle a fait une demande de subvention au Conseil Territorial. Le SI mise sur l'embauche de 2 agents qualifiés et un cadre pour aider aux démarches administratives souvent longues et fastidieuses. Ainsi il serait apte à travailler en partenariat avec les associations, les professionnels, … pour ensemble aboutir à des résultats concrets. Le Comité Régional du Tourisme (CRT) resterait évidemment le principal allié du SI en exerçant sa mission première : promouvoir le secteur touristique. Il n'est nullement question de faire « concurrence » au CRT, comme nous le précise Olivier Detcheverry, au contraire, le problème actuel est le manque d'activités essentielles au développement du tourisme; le Syndicat d'Initiative développerait ces actions (faute pour le moment, d'entrepreneurs privés) et le CRT se consacrerait pleinement à son rôle de communication et de promotion de l'Archipel. Il serait cependant regrettable de voir fermer l'antenne du Comité Régional du Tourisme à Miquelon, car l'organisme reste un acteur phare du développement de l'île et l'idée de sa disparition suscite déjà quelques inquiétudes. L’union fait la force comme dit le dicton, travailler ensemble est donc la solution. Pour le moment tous ces projets restent au conditionnel. Pour connaître le dénouement de ces 2 années de travail du SI, il faudra attendre le vote du budget du Conseil Territorial. Le SI se voit déjà reprendre contact avec les Iles-de-la-Madeleine avec qui Miquelon-Langlade est jumelée. Réorganiser des manifestations ensemble ou créer des partenariats avec les mairies, les professionnels et les artisans afin de les réunir, de les rendre plus efficaces et plus forts en travaillant ensemble. Le Syndicat Initiative veut bel et bien redevenir « un outil de travail à la disposition des professionnels » comme cela a pu être le cas par le passé.

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Actualité Du pain béni ! Quoi de plus banal que d'aller chaque matin chercher le pain ? Les Miquelonnais en avaient pourtant perdu l'habitude mais doucement le rite revient. La gérante de La mie du pain, Carole Detcheverry, a décidé de le confectionner elle-même faute de boulanger. En effet, depuis octobre 2010 la boulangerie ne produisait plus de pain. La situation devenant critique, les boulangers étant difficiles à trouver... Carole Detcheverry a fini par mettre la main à la pâte. La boulangerie a reouvert le 10 janvier, les débuts de la gérante sont timides malgré 5 mois d'expérience professionnelle. Cependant, elle prend de l'assurance et souhaite poursuivre l'aventure en pérennisant l'activité. En cette saison, la boulangerie produit quotidiennement 200 à 220 pains mais l'activité va s'intensifier avec l'arrivée des beaux jours, la production sera alors deux fois et demie supérieure. Pour faire face à la demande, la boulangerie compte embaucher une personne pour l'été et renouveler son service de livraison sur Langlade. Pour le moment La mie du pain nous propose du pain traditionnel (flûte, baguette, ficelle, etc.) en plus des viennoiseries et pâtisseries, mais elle a pour ambition d'étoffer sa gamme de produits dans le futur. Enfin, La mie du pain est ouverte du lundi au samedi de 6h30 à 11h30.

Une coquille qui suscite bien des émois Le sénateur M.Denis Detcheverry et le député Mme Annick Girardin ont vu avec soulagement arriver le décret du 29 décembre 2010. Ce dernier étant l'aboutissement des travaux de concertation menés auprès des acteurs socio-économiques locaux depuis l'automne 2007. Il s'agit d'une aide à l'importation des matières premières venant d'Europe pour les transformer localement, et à l'exportation des productions locales finies. Son montant maximum est de 25% des coûts de transport. Néanmoins ce décret, lors de sa parution, a suscité bien des émois. En cause, une contradiction des articles 6 et 7. Les parlementaires sont donc intervenus auprès du Cabinet de Marie-Luce Penchard, ministre de l'Outre-mer. Les conseillés techniques du Ministère de l'Outre-mer et la ministre elle-même ont confirmé la présence d'une

« coquille » dans la rédaction de l’article 7 du dit décret et que celui-ci serait corrigé dans les plus brefs délais. Confirmation également sur la chaîne de télévision locale Saint-Pierre et Miquelon première, du sénateur et du député de l’Archipel qu'il n'y a aucun secteur exclu pour Saint-Pierre et Miquelon dans le cadre de l'aide au fret et donc que la pêche fait bien partie des publics ayant droit à l'aide aux intrants/extrants. Le préfet de l'Archipel M. Jean-Régis Borius s'est aussi voulu rassurant en confirmant au député et au sénateur dans un courrier du 5 janvier 2011, que « la volonté du Gouvernement est bien de permettre aux entreprises du secteur de la pêche de Saint-Pierre et Miquelon de bénéficier de l'aide au fret ». Plus d'ambiguïté, nous voilà rassurés.

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Tour d’horizon 2011, l’année des Outre-mer Cette année doit permettre, selon les vœux du Président de la République, de découvrir la réalité des territoires d'Outre-mer, « au-delà des clichés des paradis de cocotiers ou des enfers de cyclones », grâce à de nombreuses manifestations. L'objectif est de faire connaître la douzaine de collectivités ultra-marines : Saint-Pierre et Miquelon, Saint-Martin, Saint-Barthélémy, Guadeloupe, Martinique, Guyane, Mayotte, La Réunion, Wallis-et-Futuna, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et Terres australes et antarctiques françaises (TAAF)). « Tout au long de l'année, je m'attacherai à dévoiler les richesses des Outre-mer au grand public à travers cet ambitieux programme de manifestations » a déclaré la ministre de l'Outre-mer Marie-Luce Penchard. L'année sera lancée symboliquement en février par l'illumination des douze colonnes de l'Assemblée Nationale. Un colloque suivra au Sénat sur les évolutions statutaires de ces territoires. Le Gouvernement souhaite en 2011 changer cette image de « pièce rapportée » que représente malheureusement trop souvent l'Outre-mer aux yeux de la métropole. Force est de constater que la France ne serait pas ce qu'elle est sans l'Outre-mer. En effet, rappelons que l'Outre-mer constitue 80% de la biodiversité française; que grâce à elle, la France est la seconde puissance maritime du globe et surtout, qu'elle a étroitement participé à l'histoire de la France. En ce qui nous concerne plus particulièrement, nous n’oublions pas ce 24 décembre 1941 lorsque l'Amiral Muselier sur ordre du Général De Gaulle a orchestré la libération de l'Archipel, Saint-Pierre et Miquelon était alors l'une des premières terres françaises ralliée à la France Libre. Enfin, cette année 2011 s'affiche sous le signe de la culture avec la visite annoncée du ministre du même nom, M.Frédéric Mitterand, à Saint-Pierre et Miquelon.

Un nouveau monument à la mémoire des Acadiens Suite à un projet lancé par la Société Nationale de l'Acadie (SNA) visant à commémorer le Grand Dérangement de 1755 et les mouvements de populations qui ont suivi; en 2011 c'est à Bécancour (Saint-Grégoire) que seront installés des monuments commémoratifs de la déportation des Acadiens. Puis un monument du même genre sera dévoilé en Louisiane (Etats-Unis). La SNA voudrait qu'environ 25 monuments soient installés en différents endroits touchés par cette page de l'histoire acadienne. Huit monuments sont déjà en place dans les provinces maritimes ainsi qu'à Saint-Pierre et Miquelon. La SNA souhaite qu'il y en ait aussi sur la côte des Etats-unis, en France, en Angleterre et au Québec afin que chacun d’eux puisse témoigner d'une partie de son histoire. 12

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Mais encore Le chauffage au bois, pas aussi inoffensif que l’on voudrait bien le croire Quoi de mieux durant les longues soirées d’hiver que de rester assis bien au chaud près d’un feu en regardant pétiller la flamme. Néanmoins, les appareils de combustion au bois ne présentent pas que des avantages. En effet, ils peuvent altérer la qualité de l’air des habitations lorsqu’une partie des gaz de combustion et des particules fines reviennent à l’intérieur. La combustion du bois constitue donc une source d’exposition supplémentaire à des substances toxiques à l’intérieur des maisons. Pour utiliser ces appareils à combustion, quelques précautions sont à prendre : - Un ramonage tous les 6 mois est conseillé pour une utilisation optimale, faites donc appel à un ramoneur professionnel. - Selon la disponibilité des ressources, utiliser un bois dur et séché au moins 6 mois (chêne, bouleau, érable) plutôt qu’un bois mou (sapin, pin, épinette). - Proscrire la combustion de bois créosoté qui encrasse les parois de la cheminée et qui est nocive pour la santé. - Ne pas brûler de déchets domestiques tels que les plastiques et les bois traités ou peints. - Installer des détecteurs de fumée et de monoxyde de carbone. - Faire bien attention que l’appareil soit loin de tous les matériaux inflammables. - Attention au surcharge de bois dans les appareils, c’est l’une des plus fréquentes causes d’accidents. - Avoir un extincteur près du poêle. - Privilégier un poêle ou un foyer électrique car l’électricité n’émet pas de contaminants. - Rester vigilant, surtout lorsque des enfants sont dans la maison. Les poêles à bois ou les cheminées sont des appareils coûtant moins chers en combustibles, simples à utiliser et qui générent une chaleur agréable, cependant il est très important d’avoir toujours à l’esprit ces régles de sécurité pour passer des soirées sereines et sans encombre.

Le saviez-vous ?

Pourquoi la Pomme d’Adam s’appelle-t-elle ainsi ? La pomme d’Adam est le nom familier de la proéminence du cartilage thyroïde du larynx sur la face antérieure du cou. Il s’agit de la convergence en avant (sur la ligne médiane) des 2 lames. Le nom vient du fruit défendu qu’Eve fait consommer à Adam, fruit qui lui serait resté « en travers de la gorge » selon la tradition catholique. Même si le pommier est le plus souvent cité car c’est un arbre courant en Europe, l’espèce de l’arbre n’est pas indiquée dans les textes de la Genèse. La référence fréquente à la pomme pourrait être due au fait qu’en latin, pomum signifie « fruit », ainsi pomum serait devenu pomme.

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Mais encore La recette du mois Soupe à l’oignon :

Pour environ 4 personnes :

1 kg d’oignons 2 gousses d’ail écrasé 1 litre d’eau avec un cube de bouillon de volaille 25 cl de vin blanc 80 g de beurre 1 baguette de l’emmental râpé de la noix de muscade une branche de thym du sel et du poivre

Retour du Cabestan Une fois de plus le navire de la collectivité a dû interrompre ses rotations sur Miquelon suite à une avarie au jet tribord. Il est donc parti de Saint-Pierre le 10 décembre pour Saint-John’s (Terre-Neuve) ou les techniciens de Rolls Royce l’attendaient. Après quelques semaines de réparations, il a fait son retour le 9 janvier pour reprendre ses rotations le mercredi 12 janvier avec on l’espère une bonne résolution : naviguer toute l’année sans interruption.

=> Avis

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Peler les oignons et les émincer finement, préparer le bouillon de volaille. Dans une cocotte, faire suer doucement les oignons pendant 5 minutes, continuer la cuisson à feu très doux et à couvert pendant 10 minutes en remuant régulièrement. Ne pas laisser colorer. Verser le vin blanc et faire réduire de moitié. Ajouter le bouillon de volaille, l’ail écrasé, la branche de thym. Laisser cuire à petits frémissements pendant 40 à 50 minutes. En fin de cuisson, saler (attention le bouillon de vollaile sale déjà la préparation), poivrer et ajouter de la noix de muscade. Préchauffer le four à 80°C, couper la baguette en rondelles et les faire légèrement dorer au four. Tapisser le fond de petites soupières individuelles de fromage râpé. Verser la soupe, disposer les croûtons sur la soupe pour bien la recouvrir et parsemer de fromage râpé. Enfourner et servir gratiné et bouillant.

au cinéma en février le 3, Le premier qui l’a dit

le 17, Loup

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le 10, Le bruit des glaçons

le 24, Adèle

Blanc-Sec


À lire

Vous souhaitez afficher votre publicité, votre petite annonce ou votre offre d’emploi dans l’Horizon; n’attendez plus, contactez dès à présent le journal au 41-66-26.

appelez le 41-66-26 ou contactez la Mairie de Miquelon pour plus d’information ou pour connaître nos tarifs.

Fuir. C’est la seule solution pour Emile Sauvage, 16 ans, ancien pensionnaire d’une colonie pénitentiaire et sa soeur Camille, 8 ans. Les deux orphelins tentent d’échapper à l’inspecteur qui les traque sans relâche. Seule une jeune religieuse, leur offre de l’aide. Quitter le pays, partir loin, pour une terre promise : ce sera Panama, ou le canal, en pleine construction. Libre au Panama ou condamné à mort en France, où l’adolescent traîne, en dépit de sa jeunesse, un très lourd passé? Au péril de sa vie et de celle de Camille, sa seule famille. Lorsque Elise Jouvet entre au service de la Comtesse de Kervadec, elle s’attire aussitôt l’animosité des domestiques. Secrète, ne révélant rien de son passé, dotée d’un don de guérisseuse, elle tisse des liens d’amitié avec sa maîtresse, une femme malade et fragile. Celleci est persuadée qu’une malédiction plane sur sa famille et insidieusement, jette Elise dans les bras de son mari Lucien.

Quand maman m’a demandé de lui sauver la vie, je n’ai pas été surprise. « Ne laisse pas entrer papa dans l’appartement ». Mais Lulu, 10 ans, finit par ouvrir la porte, et le cauchemar commence. Son père poignarde sa mère et blesse grièvement sa petite soeur de 6 ans. Recueillies par leur grand-mère puis envoyées dans un orphelinat, les fillettes grandissent avec le poids de cette journée terrible. La première veut bâtir sa vie vaille que vaille, l’autre se débat sans répit dans ses traumatismes...

Ce livre est le récit des évènements que nous vivons depuis maintenant plus de dix ans, lorsque nos pères ont perdu la vie dans l’attentat de Karachi en 2002. Entre manipulations politiques et grandes trahisons, entre force et découragement. C’est l’histoire de nos vies brisées que nous souhaitons partager avec nos concitoyens.

Vous retrouverez les ouvrages proposés à la bibliothèque de Miquelon Février 2011

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Performances des jeunes Karatékas lors de leur déplacement à St-John’s KUMITE : (combat : individuel, rencontres unisexes)

Médaille d’or (1è) : Amélie Lucas Basil Coste Damien Vigneaux

Médaille d’argent (2è) : Quentin Lucas

KATA : (individuel, épreuve mixte)

Médaille de bronze (3 ) : è

Romain Gaspard Pierre-Luc Revert Amélie Lucas Léana Coste Florine Bouteiller

Médaille de bronze (3è) : Léana Coste Ludmilla Tillard Briac de Lizaraga Pierre-Luc Revert Médaille de bronze (4è) : Romain Gaspard

TEAM KATA : (par équipe de 3, épreuve mixte)

Médaille de bronze (3è) : Quentin Lucas/ Damien Vigneaux/ Romain Gaspard

Médaille de bronze (3è) : Amélie Lucas/ Florine Bouteiller/ Léana Coste

L’hiver s’installe

www. miquelon-langlade.fr


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