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MÉTHODOLOGIE DE LA CARTOGRAPHIE

La recherche

Afin de pouvoir mener une réflexion sur les campagnes récentes et actuelles, disponibles en ligne, et visant la lutte contre l’exploitation sexuelle des jeunes au Québec, nous avons souhaité tracer un portrait des campagnes de prévention et des outils créés et diffusés au Québec depuis les cinq dernières années.

Par « campagnes », nous entendons un ensemble d’outils variés (ex. : site Internet, vidéo, hashtag, balados, etc.) ayant un objectif relativement circonscrit, en vue de sensibiliser la population au sujet de ce problème de société de manière à en réduire l’occurrence. En ce sens, les campagnes devaient s’inscrire dans une stratégie plus large et pour une certaine durée. Quant aux outils, nous nous sommes référés à des supports visuels ou audio qui s’inscrivent dans le cadre d’une campagne ou d’une initiative plus large portant sur l’exploitation sexuelle des jeunes (ex. : courtes vidéos, balados, images, etc.), et ayant comme objectif de diffuser un message de sensibilisation.

Nos recherches ont été effectuées sur Internet via le moteur de recherche Google, ainsi que sur certains réseaux sociaux (Instagram, TikTok, Snapchat, groupes Facebook portant sur le sujet, etc.). Ainsi, entre les mois de septembre 2021 et mai 2022, plusieurs centaines de sites Internet ont été consultés pour cibler 60 campagnes et outils, facilement accessibles en ligne et touchant le problème de l’exploitation sexuelle des enfants ainsi que des adolescentes et des adolescents.

Ces recherches en ligne ont été réalisées à partir de mots-clés significatifs en lien avec le champ lexical de l’exploitation sexuelle chez les jeunes. Voici ci-contre les mots-clés utilisés dans nos recherches. Une liste plus détaillée des expressions se trouve à l’Annexe 2 du présent document.

Par ailleurs, dans le but d’obtenir des données pertinentes, nous avons limité les campagnes à celles (i) qui semblaient a priori s’adresser aux jeunes de 12 à 17 ans, aux adultes et au grand public ; (ii) qui visaient un public du Québec, étaient en français et accessibles en ligne gratuitement et (iii), enfin, qui devaient avoir été produites depuis 2017 pour permettre un échantillonnage avant et pendant la pandémie.

Analyse des données

Les 60 campagnes et outils retenus ont ensuite fait l’objet d’un classement, en fonction des catégories suivantes :

Le destinataire du message

Le type de langage utilisé

Le ton du message

Le médium et la plateforme de diffusion utilisés

La forme d’exploitation sexuelle visée (en ligne ou non)

Le moment de la publication (depuis le début de la pandémie ou avant celle-ci)

La représentation de l’auteur de l’exploitation sexuelle (adulte ou adolescent)

Le genre des personnes représentées ainsi que le rôle qui leur est attribué (victime, auteur/abuseur ou facilitateur/proxénète)

La représentativité des personnes issues de groupes de la diversité (minorités ethnoculturelles, personnes autochtones, personnes LGBTQ+, personnes vivant avec un handicap) et, si applicable, le genre, l’âge et le rôle de ces personnes issues de la diversité

La présence, ou non, de ressources d’aide accompagnant les campagnes

Le message principal livré au moyen de l’outil et/ou de la campagne

Limites méthodologiques

Certaines

limites méthodologiques doivent être prises en considération dans l’appréciation des analyses qui suivront :

Les campagnes et les outils relevant des types suivants ont été exclus de cette recherche : les documentaires, les films, les émissions de télé/radio, les outils payants, les séries, des initiatives ciblées et/ou de niveau local dont le contenu n’est pas accessible facilement en ligne.

Certaines campagnes ont pu être lancées après le début de la pandémie tout en ayant été conçues avant. L’année de publication peut donc ne pas représenter le moment de sa conception. Par ailleurs, nous avons retenu quelques données dont la date de publication était inconnue. Dans ces cas, elles n’ont pas été prises en compte dans les tableaux croisés nécessitant la date de publication.

Nous ne savons pas comment les jeunes effectuent leurs recherches sur Internet ou via les applications. En outre, le fait que les recherches aient été effectuées sur les réseaux sociaux à partir de comptes professionnels ou personnels, par des personnes plus âgées, suppose des algorithmes et des résultats différents.

Sextorsion

La sextorsion est une sorte de chantage qui prend la forme de menaces de partage de photos ou de vidéos intimes à d’autres personnes si la personne concernée refuse d’envoyer de l’argent ou davantage de contenus intimes.

Le Leurre Informatique

Selon la définition de Cyberaide, « le leurre informatique, c’est quand quelqu’un (généralement un adulte, mais pas toujours) utilise des moyens technologiques (ex. : fonctions de clavardage ou de messagerie instantanée d’une appli, d’un jeu ou d’un site Web) pour communiquer avec une personne mineure dans un but sexuel ».

(CCPE, 2023)

GROOMING OU CONDITIONNEMENT

« Il s’agit du processus de séduction utilisé par le proxénète pour manipuler et initier par le leurre une fausse relation amoureuse pour inciter une jeune à se prostituer. C’est le principal modèle d’engagement des adolescentes dans des situations d’exploitation sexuelle. »

(La Piaule, 2023)

LES CAMPAGNES DE PRÉVENTION CONTRE L’EXPLOITATION SEXUELLE DES ENFANTS AU QUÉBEC

Lasection qui suit présente les données croisées selon les paramètres qui nous semblaient nécessaires pour permettre d’avoir un aperçu des campagnes et outils présents sur le Web, afin de mener une réflexion plus poussée en vue de la conception des prochaines campagnes et des prochains outils de prévention.

Outils et créateurs

Forme Et Nature Des Outils

Les campagnes pour prévenir et contrer l’exploitation sexuelle des jeunes en ligne se présentent sur différents supports et médiums accessibles sur le Web. Tel qu’on le voit, la vidéo est l’option privilégiée dans 58 % des cas. Le contenu peut également prendre la forme d’un site Web (10 %) comprenant des ramifications avec plusieurs pages, d’infographies ou d’affiches (8 %) ou encore de documents/guides (5 %), de pages Web uniques (5 %), de liens vers des baladodiffusions (5 %), de jeux (5 %), de tables rondes virtuelles entre spécialistes (2 %) et enfin (2 %) de reportages basés sur un témoignage, tels que L’histoire de Clémentine, Sugar Baby : Du glam au drame.

Balado/podcast

Guide / Document explicatif

Guide/document explicatif

Reportage basé sur un témoignage

Infographie/affiche

Page Web

Site Web

Table ronde

Vidéo

Nousavons cherché à savoir à l’initiative de qui ont été créées ou développées ces campagnes. Tel que nous pouvons le constater, les organismes communautaires sont responsables des campagnes recensées à hauteur de 50 % du total. Cellesci sont en grande partie financées par le ministère de la Sécurité publique (MSP), de qui relève le dossier de l’exploitation sexuelle des enfants au Québec, ainsi que du Secrétariat à la condition féminine, qui a, comme nous l’avons vu, le mandat de mettre en œuvre le Plan d’action. D’autres campagnes (15 %) sont le fruit d’une collaboration inter-organismes (soit une concertation entre plusieurs organismes communautaires ou encore une collaboration entre un organisme communautaire et le gouvernement) ou uniquement gouvernementales – provinciales (13 %) ou fédérales (5 %). Enfin, d’autres sources (7 %) sont à l’initiative de campagnes, telles que, par exemple, des ONG internationales (Amnesty International : No consent = No fairy tale – Culture Pub). Enfin, des groupes de jeunes ou des universitaires sont à l’initiative d’outils de lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants ainsi que des adolescentes et des adolescents. Il serait intéressant d’étudier l’impact de ces outils, et de voir comment l’implication des jeunes confère une valeur ajoutée à certaines de ces campagnes au sein de la multiplicité des campagnes et outils existants.

Des exemples de campagnes de prévention de l’exploitation sexuelle, accessibles en ligne et menées par ou avec des jeunes

#Metooscolaire https://www.instagram.com/tv/CM-5DrRH2-b/?hl=fr https://www.youtube.com/watch?v=-hhowlWwy2I

Une initiative du collectif La voix des jeunes compte1, composé de jeunes femmes âgées de 15 à 21 ans et qui lutte contre les violences sexuelles dans les écoles primaires et secondaires du Québec depuis 5 ans.

J’aurais dû...

Un court-métrage sur le consentement produit à partir de la pièce de théâtre du même titre, jouée par Loralee Legault, Jeanne Marquis et Laurence Thérien et créée dans le cadre de Secondaire en spectacle en 2019.

1 - La voix des jeunes compte se présente comme un « collectif jeunesse, récipiendaire de la médaille de la paix du YMCA Québec (2021) composé majoritairement de jeunes femmes âgées de 15 à 21 ans qui se mobilisent depuis plus de cinq ans contre les violences sexuelles dans les écoles, car c’est un endroit-clé pour faire de la sensibilisation et de la prévention auprès des jeunes ».

Alorsque 100 % des campagnes qui s’adressent aux parents fournissent des ressources, telles que des lignes téléphoniques, des coordonnées d’organismes communautaires spécialisés dans le soutien ou encore des sites Internet qui communiquent des informations générales, seules 73 % des campagnes qui s’adressent aux jeunes font de même. Pourquoi cette distinction ? Est-ce un choix judicieux de ne pas systématiquement outiller les adolescentes et les adolescents ? Ce sont des pistes à explorer.

Enfin, sur les deux campagnes de prévention qui ciblent les potentiels auteurs d’exploitation sexuelle, une seule est accompagnée de ressources, soit le numéro de téléphone d’une ligne d’aide. Encore une fois, étant donné l’importance d’une action en amont et en prévention de l’exploitation sexuelle chez les éventuels auteurs, tant chez les adultes que chez les jeunes, pourquoi limiter la diffusion de ressources ?

CAMPAGNES COMPOSÉES D’OUTILS MULTIPLES

Plus de la moitié des campagnes sont composées de plusieurs outils (ex. : une page Web qui inclut une vidéo, une affiche et un témoignage audio). La diversification des outils et des ressources doit permettre de toucher le plus de personnes possible. C’est en multipliant les moyens de diffusion que seront atteints de meilleurs résultats.

: 73 %

L’objectif et la cible des campagnes

Nousnous sommes intéressés aux personnes ciblées par les campagnes et les outils de prévention. Les données rassemblées indiquent que la grande majorité d’entre elles (68 %) s’adressent aux jeunes, de manière générale. Dans une moindre mesure viennent ensuite les parents (18 %) et le grand public (17 %). Enfin, une infime proportion (3 %) des campagnes et des outils s’adressent spécifiquement aux auteurs susceptibles de commettre un geste d’exploitation sexuelle envers les jeunes.

Campagne ciblant les parents

« En tant que parent ou tuteur, la quantité d’informations à assimiler sur les interactions des jeunes en ligne est énorme… Nos experts ont défini le problème et les signes à surveiller. Ils ont donné des conseils pour parler de ces sujets avec les enfants. Ils ont aussi répondu aux questions afin que les parents et tuteurs aient les outils nécessaires pour discuter franchement et ouvertement avec leurs enfants. » https://www.canada.ca/fr/securite-publique-canada/campagnes/exploitation-sexuelle-enfantsen-ligne/dangers-en-ligne-cyberintimidation-exploitation-sexuelle-enfants-en-ligne.html.

Extrait du site Web.

Gouvernement du Canada, 2022. « Dangers en ligne : Cyberintimidation et exploitation sexuelle des enfants en ligne ». Table ronde d’experts : Ce que les parents et les tuteurs doivent savoir.

Le Discours V Hicul

Danscette profusion de campagnes qui s’adressent aux jeunes, on remarque une forte tendance à vouloir sensibiliser l’ensemble des jeunes au fait que toutes et tous peuvent agir pour lutter contre l’exploitation sexuelle – qu’elle les concerne directement ou qu’elle concerne leurs pairs. Elles véhiculent un message de réprobation des comportements associés à l’exploitation sexuelle en valorisant les relations saines et en insistant sur l’aspect consensuel des activités de nature sexuelle. Ce sont des moyens qui cherchent à rendre les jeunes autonomes et responsables de leur propre protection : il s’agit de les responsabiliser sur la nature et les dimensions de leurs relations affectives et intimes en leur indiquant comment reconnaître une situation de possible exploitation sexuelle, comment éviter de se retrouver dans une telle situation, ou encore, comment signaler ce type de comportement. De ce fait, ces campagnes peuvent également transmettre le message de ne pas commettre de tels actes.

Des campagnes s’adressant aux auteurs d’exploitation sexuelle d’adolescentes et d’adolescents

Un exemple développé par Le Phare des AffranchiEs « Sexploitation, le jeu télévisé où VOUS avez le choix » (2022) présente le message final suivant : « Ce n’est pas parce qu’on ne voit pas les conséquences qu’elles n’existent pas. Acheter du sexe, ce n’est pas un jeu. »

Voir aussi La vérité sur l’exploitation sexuelle – Un trop grand prix pour les femmes et les filles (2022) ciblant les clients de prostitution lors du Grand Prix de Montréal.

L’objectif consistant à sensibiliser les jeunes en tant que potentielles victimes amène les réflexions suivantes : est-ce que ces messages ne susciteraient pas, chez les enfants ainsi que les adolescentes et les adolescents, le sentiment que leur protection relève de leur unique responsabilité ? Est-ce que cela ne reviendrait pas à dire que c’est à eux de s’assurer de ne pas tomber dans les « pièges » tendus par les auteurs d’exploitation sexuelle ? Cette approche risque-t-elle de provoquer un sentiment de responsabilité et de honte chez les victimes, et par là même, ne risque-t-on pas de plonger les victimes dans le silence au lieu de les inciter à parler et à aller chercher de l’aide ?

Campagne « Vois-tu le piège ? » du ministère de la Sécurité publique (2022), « Reconnaître les pièges. Séduction et cadeaux. »

Campagne de La Piaule (2020), « Fais pas l’autruche » menée conjointement par les organismes La Piaule Centre du Québec, Maison Habit-Action, Répit Jeunesse et La Rue Bécancour.

C’est d’ailleurs ce que soutiennent plusieurs organismes du Québec qui luttent contre l’exploitation sexuelle des jeunes : les campagnes devraient s’adresser davantage aux potentiels auteurs. Une campagne à laquelle des jeunes ont été associés a pourtant fait l’objet de critiques selon lesquelles elle serait culpabilisante à l’égard des victimes2

Nous pensons qu’il serait en effet intéressant de voir si des campagnes responsabilisant les parents et le grand public pourraient contribuer à créer, avec les jeunes, un environnement protecteur.

Toucher les jeunes grâce au langage utilisé

Langage Et Expressions Utilis S

Toutes

les campagnes qui s’adressent aux jeunes adaptent leur langage. Elles le font en tentant de s’approprier les expressions, la manière de parler et tics de langage généralement associés aux jeunes (22 % des 41 campagnes qui s’adressent aux jeunes). Plus généralement (78 %), on tentera de rejoindre les jeunes à l’aide d’un langage simplifié, c’est-à-dire en s’efforçant de vulgariser les concepts utilisés afin que le message soit aisément compris.

Campagne On parle de sexe (2019), « Exploitation sexuelle – Épisode complet ».

Un exemple de langage simplifié :

« Si tu passes du temps en ligne, tu dois faire attention à certaines choses, comme le conditionnement. Le conditionnement en ligne, c’est lorsqu’on fait semblant d’être ton ami, ta copine ou ton copain et qu’on te demande de faire certaines choses, comme parler de sexualité. »

Campagne du gouvernement du Canada, avec Cyberaide et Jeunesse, J’écoute, « Le conditionnement ».

Un exemple de recours au langage « jeunes » :

Une fille à l’école m’a dit qu’avec le body que j’ai, je pourrais faire vraiment beaucoup d’argent. Elle m’a donné des conseils. Je l’ai écoutée. J’ai fait pareil. Je me suis créé un compte. J’ai commencé à me prendre en photo. L’argent s’est mis à rentrer. Je capotais. En trois semaines, j’étais rendue une star ! […] Je pensais vraiment pas que c’était de l’exploitation sexuelle. » Kamila, 16 ans

Campagne des CALACS (2018), « C’est pas un jeu ».

Unpeu plus de la moitié (51 %) des outils et campagnes qui s’adressent aux jeunes optent pour un discours didactique autonomisant visant à renforcer les capacités des jeunes pour leur permettre de devenir acteurs de leur protection, c’est-àdire de faire des choix éclairés et d’en mesurer les conséquences, tout en cherchant à les outiller pour leur permettre d’agir devant des situations d’exploitation sexuelle. On observe une propension à miser sur l’agentivité des enfants ; de fait, seulement 12 % des campagnes utilisent un ton infantilisant

On remarque que 15 % des campagnes ont adopté un discours ou un ton humoristiques. Elles font appel à la culture populaire des jeunes et misent sur des sketches comiques. Ce choix permet d’aborder cette thématique sérieuse avec légèreté et de conscientiser les jeunes en passant par le rire. Le recours à l’humour est une pratique relativement nouvelle et moins répandue, comme en témoignent les résultats de cette cartographie. Des chercheurs ont rapporté qu’effectivement, l’utilisation de l’humour peut rendre les situations plus flexibles, plus gérables et réduire les tensions négatives associées aux problèmes évoqués (Blanc et Rigaud, 2013). De plus, l’humour serait particulièrement efficace, d’une part chez les individus qui, de prime abord, sont réfractaires au message partagé et, d’autre part, en tant que stratégie-relais lorsque les stratégies de prévention relatives à un sujet particulier et fondées sur la peur tendent à s’essouffler. Cependant, ces chercheurs relèvent que le recours à l’humour peut pousser les individus à se concentrer sur l’analyse de la dimension comique du message plutôt que sur le message en lui-même (Achour et Gharbi, 2017).

Enfin, 17 % des campagnes ont choisi de recourir à un discours dramatique ou alarmiste. La campagne ou l’outil fait alors usage d’un vocabulaire fortement connoté, en choisissant chaque mot afin de provoquer chez le public cible l’émotion voulue, soit la peur, le dégoût, la terreur ou la colère.

Didactique autonomisant Didactique infantilisant Dramatique/alarmiste Humoristique Polémique/engagé

Participant de 17 ans à l’un des groupes de jeunes du projet PAJ

Des exemples de discours…

… autonomisants

« Il faut réfléchir à deux fois avant de partager des photos intimes sans l’accord de la personne qui nous les a partagées individuellement. Il y a des conséquences à de tels actes, même si tu n’es pas encore un adulte (à partir de l’âge de 12 ans, tu as la responsabilité criminelle de tes actes). »

Éducaloi (Éducaloi, 2018)

« Internet est très utile, mais il comporte aussi des risques. J’apprends à les reconnaître. »

Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP, 2022)

… infantilisants/moralisateurs

« Il faut apprendre à reconnaître les pièges. »

Ministère de la Sécurité publique (MSP, 2022)

… dramatiques

« Le monde est peut-être en pause, mais l’exploitation sexuelle, elle, n’en prend pas. »

La Piaule

« L’exploitation sexuelle fait trop de victimes chaque année. Il est temps que ça cesse. »

Secrétariat à la condition féminine du Québec (2020)

… humoristiques

« Te fais pas sextorquer ; envoie un rat-taupe nu »

(CCPE)

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