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RÉFLEXIONS SUR L'ASC 2022
from Rapport Annuel du CIEM 2022
by ICES
Paul Connolly, délégué irlandais du CIEM
La conférence a mis en évidence l’importance des travaux du CIEM. Ils sont en constante évolution pour satisfaire au mieux les besoins de la société et explorer de nouveaux moyens de communiquer ces travaux à un public plus large — les décideurs politiques, les communautés côtières et la société en général.
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La coopération et la coordination internationales dans le domaine des sciences marines ont toujours été au cœur des travaux du CIEM.
Il ressort clairement que face aux domaines nouveaux en plein développement tels que le climat, les impacts et leur atténuation, les énergies renouvelables en mer, l’aménagement de l’espace marin et les zones marines protégées, une collaboration solide sera essentielle pour la suite.
L’énergie déployée tout au long de la conférence a été remarquable. Les sessions, dans leur grande diversité, ont mis en lumière les progrès de la science. De fait, les nouveaux modes de pensée témoignent du travail accompli par le CIEM pour répondre à l’évolution de la demande.
Cette réussite est due à l’étroite collaboration entre le Marine Institute et le secrétariat du CIEM.
Cette année, nous avons tenté pour la première fois d’organiser une conférence entièrement hybride. Nous en avons retiré des enseignements sur la manière dont ce nouveau format peut être amélioré pour 2023.
Debbi Pedreschi, présidente du groupe de pilotage des évaluations intégrées des écosystèmes du CIEM
La semaine de l’ASC a offert un véritable tour d’horizon de la recherche de pointe, associé à des discussions, des débats et des brainstormings soutenus. La formule hybride ouvre la voie à des approches novatrices, qu’il s’agisse de panels, de discussions en sous-groupes ou de conversations dans un aquarium (!). Ces approches ont rendu l’événement dynamique, intéressant et interactif.
Les contributions irlandaises ont été nombreuses dans toutes les sessions, ce qui a été une source de fierté pour moi. Mon moment préféré, tout de même, a été la « Kraken’s Lair », que j’ai animée avec mon amie et collègue canadienne Marie-Julie Roux. Cette session avait des airs de « spectacle de variétés », les participants étant encouragés à « présenter » leur meilleure idée pour faire progresser la gestion écosystémique sans avoir recours à une présentation, ce qui a donné lieu à des karaokés scientifiques, des récits d’histoires, des mini-pièces de théâtre et des discours passionnés. Les participants ont pleinement adhéré à cette approche originale, qui a donné lieu à de nombreux fous rires, mais surtout à des idées concrètes vraiment excellentes et innovantes sur la manière de faire progresser la gestion fondée sur les écosystèmes dans un avenir proche.
Après quelques années extrêmement longues, difficiles et éprouvantes, la conférence a offert une occasion privilégiée de se revigorer, de se reconnecter, de travailler en réseau, de collaborer, d’innover et, bien sûr, de s’inspirer. En effet, tant de personnes se sont retrouvées, beaucoup se sont rencontrées en personne pour la première fois après deux années de travail virtuel. Plus merveilleux encore, ce sentiment a aussi gagné les scientifiques en début de carrière. Nombre d’entre eux participaient non seulement à leur première CSA, mais aussi à leur toute première conférence scientifique !
Alan Haynie, secrétaire général du CIEM
Me retrouver à Dublin, après trois ans sans aucune rencontre physique, ce fut pour moi comme un retour à la maison, car je fais partie de cette communauté depuis longtemps. Quelle joie de revoir de vieux amis et collègues, mais aussi de rencontrer de nouvelles personnes et de les écouter partager leurs objectifs et leurs espoirs pour le réseau du CIEM.
Nos hôtes irlandais n’ont pas ménagé leurs efforts pour faire de cette réunion un succès, et nous leur en sommes très reconnaissants.
Cette réunion en Irlande nous a également donné l’occasion de rencontrer davantage de chercheurs en sciences de la mer renommés. Se retrouver entre scientifiques, tous réunis dans la même pièce, est une expérience vraiment unique. D’ailleurs, ils ont été nombreux à souligner à quel point le contact entre collègues a été essentiel et productif. Dans le même temps, les réunions de format hybride ont permis à des centaines de personnes de participer à distance et de visionner toutes les présentations.
Je suis très heureux de tous ces échanges interdisciplinaires et de la participation d’un grand nombre de chercheurs en sciences sociales.