Diagnostic d'usage RDC tour 16

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--RDC tour 16

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Diagnostic d’usage

Rez de chaussée tour 16, Marcel Cachin Quartier Sud, Île-Saint-Denis,

Octobre 2016

--Initiatives Construites Îlo-Dionysiennes!

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--SOMMAIRE

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-0CONTEXTE

Co-construire Architecte de quartier Le RDC tour 16

-1CADRE D’INTERVENTION Enjeux Postulat Attitude de chantier Temporalités

-2RÉCIT DE CHANTIER -3ESPACES À PAS Sur place ou à emporter Local commun Reste pas planté là! Entre occupants

-4ANNEXES

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CONTEXTE

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CONTEXTE

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CO-CONSTRUIRE

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Depuis près d’un an, l’association ICI ! a créé et anime une plateforme d’échanges autour de la future transformation du quartier Sud de L’Île-Saint-Denis. C’est dans le cadre de la co-construction du programme national de rénovation urbaine (NPNRU) que les membres de l’association développent des outils de projections et organisent des moments d’échanges en collaboration avec les habitants, les associations et les institutionnels acteurs de la rénovation. Cette plateforme se caractérise par un travail local au travers de deux modes d’actions : - l’architecte de quartier qui se rend disponible au travers d’une permanence sur place deux jours par semaine. Il permet ainsi d’approfondir les problématiques du quartier afin de transmettre les éléments permettant aux habitants de visualiser les changements, comprendre l’urbain et être acteur de la rénovation. - l’architecte de rue qui se déplace dans l’espace public avec son bureau mobile pour boire un thé, mener un entretiens de quartier, expérimenter des usages ou interpeller par des chantiers ouverts. Il a pour objectif d’aller à la rencontre d’un public plus large et de valoriser une culture de quartier commune. Tous les outils développés et toutes les actions menées au travers de cette plateforme mettent l’accent sur la valorisation des ressources “délaissées” du territoire: déchets, chutes, savoir-faire, espaces... Cette démarche circulaire est vecteur de collaboration entre entreprises locales et habitants. 9


CONTEXTE

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ARCHITECTE DE QUARTIER

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Dans un premier temps, le travail de co-construction mené au sein du quartier a été dédié à rendre lisible les systèmes d’acteurs de la rénovation urbaine et les initiatives locales émergentes. Après le développement d’un ensemble d’outils d’échanges, l’association voit émerger le besoin pour les habitants d’œuvrer sur des pistes de projet concrètes, des expérimentations sur le terrain permettant de matérialiser les problématiques urbaines. L’enjeu ici est de proposer une mise en situation, la programmation d’un espace par son activation, interpellant directement, au delà d’un public déjà sensible, un grand public parfois peu réceptif à la “consultation bavarde” et rencontrant des difficultés à se projeter dans l’environnement construit.

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CONTEXTE

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LE RDC* tour 16

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C’est dans ce cadre que s’inscrit le projet RDC tour 16. Le rez-dechaussée de la tour 16 du quartier Sud est occupé par plusieurs initiatives et énergies locales. Il est donc le seul lieu commun du quartier en dehors de l’école, mais les différents usagers pointent un dysfonctionnement entre espaces et usages réels. Le manque de visibilité des initiatives et leur faible appropriation de l’espace public tend à isoler leurs activités. Le projet vise à établir un processus, de la co-conception à la réalisation, avec les différents groupes d’usagers définis (associations, habitants, Commune et bailleur). Cette démarche permettra l’émergence d’un chantier fédérateur dont la finalité est de réenchanter le lieu de travail de ces différents usagers et rétablir un lieu repère au sein du quartier.

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CADRE D’INTERVENTION

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CADRE D’INTERVENTION

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ENJEUX Désenclaver le RDC tour 16

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Un premier diagnostic est mené auprès des usagers du rez-dechaussé de la tour 16 et des différents acteurs liés à son occupation. Ce diagnostic s’effectue par des entretiens, par récits retranscrits sur plan, et également par simulation d’après maquette (voir annexe). Cette première étape permet d’établir plusieurs enjeux d’interventions*, tous regroupés sous la question du désenclavement du rez-de-chaussé.

DÉSENCLAVER LE RDC tour 16: • permettre une porosité entre les différents espaces • permettre un échange et une communication entre usagers • habiter les seuils • générer une identité commune • structurer une programmation commune aux usagers du RDC • réadapter les espaces aux usages émergents • susciter la programmation d’activités et l’occupation des espaces par un public élargi d’habitants *Ces enjeux constituent les fondements des différentes interventions proposées par la suite. Les axes d’actions sont déclinés dans ce dossier par zone d’intervention, augmenté d’un diagnostic détaillé.

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CADRE D’INTERVENTION

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POSTULAT Du diagnostic au chantier

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L’enjeu général de ce diagnostic réside dans sa co-construction. Afin de passer d’un diagnostic bavard à des propositions construites, la suite de la démarche interpelle les différents acteurs et habitants par la proposition et par la préfiguration in situ des possibilités.

POURQUOI PRÉFIGURER • faire connaître les activités existantes et potentielles • soulever les dysfonctionnements par la proposition • prendre la mesure réelle des idées et des envies • être disponible et mobiliser les habitants dans les interventions • rendre visibles les initiatives locales et les forces vives habitantes • stimuler les partenariats et matérialiser la collaboration • mettre en place une méthodologie valorisant le diagnostic d’usage par la programmation active, et pouvant être développée dans d’autres espaces du quartier

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CADRE D’INTERVENTION

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ATTITUDE DE CHANTIER

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Enfin, la méthodologie de préfiguration est incarné par une attitude propre au contexte et à la démarche de l’équipe d’ICI!: • la résidence sur place, pour se mettre au rythme du RDC • l’ouverture du chantier, prendre le temps et laisser de la place • l’identification des intérêts de chacun plutôt que la mobilisation générale • l’utilisation des ressources locales (matérielles, vivantes et savoir-faire) • la préfiguration du particulier pour impacter le public • la préfiguration du minimum pour permettre l’initiative

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CADRE D’INTERVENTION

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TEMPORALITÉS mobilier libre récolte de matériaux

juillet

1er diagnostic chantier d’été

août

suivi des demandes plan paysager boîte à outils des marcels

novembre

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permanence ici! fête des lumières

chantier club junior

janvier

terasses d’été cuisine sur place

juin

maquette et plan d’usage

février

entretien de quartier

fanzine

mai

synthèse des interventions diagnostic d’usages

septembre

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RÉCIT DE CHANTIER

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RECIT DE CHANTIER

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PETIT(S) CHANTIER(S)

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Comment faire un diagnostic de petits chantiers? Mettons les choses au clair. Nous aimons avant tout raconter des histoires, les histoires des gens. Il nous tient à cœur de présenter les choses, aussi banales, quotidiennes et anecdotiques qu’elles puissent être. Nous ne prétendons pas que ce diagnostic soit objectif... nous tentons plutôt de présenter au mieux les subjectivités de chacun... Nous savons que le langage est une chose complexe, celui des experts, celui des habitants, celui des enfants, celui des anciens, celui de ceux d’ici et celui de ceux d’ailleurs. Derrière certains mots se cachent des univers, et derrière la même remarque se cache parfois des réalités bien différentes. Rendre le diagnostic vivant, commencer les choses, même si elles sont toutes petites, c’est notre manière de ne pas simuler la conclusion mais d’initier l’action. Alors nous commençons ici par raconter le quotidien et puis seulement ensuite nous coucherons les observations vécues sur le papier pour que ce morceau de vie, ce tout petit chantier de rez-de-chaussée, puisse nourrir les intentions d’une GRANDE rénovation urbaine.

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LE DÉBARQUEMENT DES COPAINS

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Venez, on va passer nos vacances dans le Sud. Ce fût la proposition faite au sein de l’équipe d’ICI! Et pourquoi le quartier Sud ne serait-il pas une destination de rêve pour les vacances? Avec un peu d’imagination, il y a tout ce qu’il faut: des pelouses pour pique-niquer, des plages en bord de seine, du vent pour faire du cerf volant... Convaincue, l’équipe débarque le 1er août sans faute, paquetage sur le dos: le chantier d’été peut commencer. 23


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RECIT DE CHANTIER

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Il a fallu d’abord adapter les lieux aux vacances. Cafétéria, cuisine, coin détente, bureaux, atelier bois, atelier sérigraphie... des espaces pour un quotidien à 6 en basse saison, à 13 en haute saison, dans une toute petite salle de quartier. Puis se balader, connaître les alentours, les endroits typiques du coin, discuter avec les voisins: “Mais vous dormez là?” “Vous êtes combien?” “Vous partez pas en vacances?” “Vous avez l’air bien là au soleil!” “Vous vous arrêtez jamais!” “Je vous apporte le dessert!” ... Apprendre à faire parti du paysage, enlever son étiquette de “touriste parisien”! On a commencé avec un petit livret diagnostic de base issu du travail de terrain mené pendant les 2 mois précédents. Chacun a enfilé son tee-shirt de concepteur pour deux jours accélérés: choisir le périmètre d’intervention, budgéter, planifier, dessiner les détails techniques... Pour très vite mettre les mains dans la sciure et commencer à transmettre le projet. Diluer le groupe... Passer d’être 6 potes qui se connaissent sur le bout des doigts à une équipe de chantier hétérogène, générations, nationalités et intérêts confondus. Parce que le chantier, parce qu’une rénovation, ca ne se fait pas qu’avec des architectes nom de dieu! Le bailleur est passé, ca le change... Une routine inhabituelle s’est installée. C’était les vacances. Françoise a commencé par râler, on faisait pas mal de bruit, c’est vrai. Et puis elle a fini par devenir notre conseillère paysage et notre infirmière d’urgence. Tommy venait prendre le café tous les matins. On commençait à s’activer alors que tout les habitués arrivaient un à un. Sophie, toujours la première. Anis, Yassine et leur bande vers 16h00, pour commenter surtout, draguer un peu, donner un coup de main parfois. Youssef et Karim venaient découvrir le monde de la visseuse! Chan et ces copains venait arroser à 18h00. Et puis ceux qui passaient voir comment ça avançait, prêter ou emprunter un outils, donner des plantes, soigner les blessures de chantier, nourrir les ouvriers! Un chantier pour découvrir comment chacun interprète les lieux communs, comment chacun co-habite. Vivre là a commencé à susciter des envies de rencontres et d’installations. Le chantier, notre présence est devenue un prétexte. Les voisins sont venus prendre l’apéro, ont proposé de faire la cuisine... On ne pouvait pas refuser évidemment! On s’est adapté, on a transformé les plans des vacances au fur et à mesure des propositions. En terme de récolte d’envies habitantes, ça marche drôlement mieux qu’une carte du quartier avec des post-it! 26


RECIT DE CHANTIER

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Et on s’est mis au service de certaines demandes émergentes: tu penses que ce serait possible de construire une table pour qu’on joue aux cartes? Une jardinière comme celle-là? Repeindre mon balcon?... On a commencé à dessiner et fabriquer des choses non pas pour tout le quartier, mais pour quelques uns. Ceux qui étaient là, ceux qui avaient un besoin particulier. Modeler les lieux en fonctions de ceux qui les habitent, redonner une identité... du particulier dans l’espace public, pourquoi pas? Habiter les lieux, c’est pouvoir les faire siens, les transformer à sa manière. Pour se sentir chez soi, pour avoir envie d’y descendre dans cet “espace public”, il faut que chacun puisse l’habiter à sa mesure. Et puis peu à peu, naturellement, la co-habitation se négociera.

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PROPRIÉTAIRE(S)

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Ce chantier ne concernait pas tous les habitants. Oui, ouvrir le chantier ce n’est pas forcément vouloir faire pour tous. Habiter les lieux, ce local, cette pelouse, nous a permis de découvrir qui se préoccupait de cet endroit et chez qui cela suscitait un nouvel intérêt. Mais tous se sont joint parce que ce changement impactait leur quotidien: qu’ils promènent leur chien sur cet espace, que leur fenêtre de cuisine donne sur cette pelouse, qu’ils viennent se retrouver là le soir... On a peu à peu découvert les “propriétaires” de ce lieu, ceux qui sentent que ce lopin de terre est un peu chez eux quand même, qu’ils ont leur mot à dire. Nous n’avons convoqué personne pour en parler. On ne savaient pas qui ils étaient. Et puis ils ne seraient pas venus de toute façon. En étant présents en permanence, chacun est venu exprimer petit à petit son intérêt particulier, plus ou moins publiquement.

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RECIT DE CHANTIER

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Évidemment, tous les “propriétaires” ne sont pas d’accord. Et c’est ce qui rend le chantier intéressant. C’est une négociation cette co-habitation. Certains se sentent plus propriétaires que d’autres, ont des légitimités plus fortes que d’autres, ont des activités qui gênent. Le voisin de bungalow qui met la musique jusqu’à 5h du mat, le plagiste qui vous balance du sable dans les yeux en secouant sa serviette... ce n’est pas toujours idyllique les vacances. Le chantier révèle des avis et des positions sous-jacentes, des réactions qui permettent de comprendre les possibilités et les limites de la co-habitation. On réajuste, on fait appel au bons sens et puis on négocie par l’objet, par les lieux. Pour que certains éléments spatiaux puissent résoudre les conflits naissants. On a envie que ca bouge dans le quartier, mais on est pas toujours prêt à accepter les réformes. Ca se négocie le changement!

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ESPACES À PAS

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SUR PLACE OU À EMPORTER

RESTE PAS PLANTÉ LÀ !

LOCAL COMMUN

ENTRE OCCUPANTS

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Afin d’aborder les enjeux relevés dans le première phase du diagnostic, la suite de l’étude et des interventions a été structuré en 4 zones problématisés:

SUR PLACE OU À EMPORTER Square Marcel Cachin et circulations alentours

LOCAL COMMUN

Local Commun Résidentiel (LCR) et pelouse lui faisant face

RESTE PAS PLANTÉ LÀ

Circulations, seuils et espaces verts autour du rez-de-chaussée

ENTRE OCCUPANTS

Locaux et typologie interne au rez-de-chaussée 35


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SUR PLACE OU À EMPORTER

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1. CONSTAT

--2. INTERVENTIONS --¨3. POTENTIELS ---

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COIN DES PETITS

TERRAIN DE PÉTANQUE

PLATE FORME LIBRE

T1

T2 ?

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1.

SQUARE

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?

2.

3.

PLACE quartier sud


SUR PLACE OU À EMPORTER

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1. CONSTAT

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IDENTITÉ La place est officiellement nommée Square Marcel Cachin. Après quelques ateliers avec les enfants du quartier, nous remarquons qu’il leur est difficile de décrire l’espace du square mais également de le reconnaître par son nom officiel. Après plusieurs entretiens avec les habitants, il apparaît pour beaucoup évident que cet endroit n’a pas valeur de square (1). Plusieurs évènements organisés sur le quartier dernièrement (Fête des lumières, terrasses d’été, chorba populaire, fête de la rentrée) montrent que cet espace permet d’accueillir des moments communs à l’ensemble du quartier. Il a donc une valeur centrale plus proche d’une place de quartier (2) que d’un square résidentiel. Sa superficie, son emplacement et son aménagement permettent de l’identifier ainsi. Cependant le manque de clarté sur son nom, sa signalisation, les activités qu’il accueille, sa gestion ainsi que son mobilier manquant ou vétuste ne valorise pas cet espace dans l’imaginaire commun comme un point de rassemblement (3).

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DISCUTION ENTRE VOISINS

JEU DES 3-4 ans

RENCONTRE DES ASSISTANTES MATERNELLES

JEUX DE BALLONS

COURSE À ROULETTES

TRAVERSÉE VERS LE BUS

RÉUNION DE FEMMES

PARTIE DE CARTES

RÉUNION DE JEUNES

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SUR PLACE OU À EMPORTER

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1. CONSTAT

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CO-HABITATIONS ET RENCONTRES Cet espace permet d’accueillir différents évènements ponctuels mais réuni également, parfois au même moment, des activités quotidiennes de différents groupes (jeux des tout petits, rencontre des femmes sur les bancs, rencontre des assistantes maternelles avec les parents d’entre deux rives le soir, traversée vers la station de bus, jeux de cartes des jeunes...(voir plans en annexe)). Cette co-habitation entre différents groupes et générations du quartier fait de cette place un point névralgique. Cependant nous observons que la plupart des rendez-vous et des rencontres ce font en périphérie de la place, au quotidien comme pendant les événements organisés. Les rencontres forment deux anneaux périphériques: un premier conditionné par le mobilier qui accueille plutôt les mères de familles et femmes du quartier dans l’après midi, parfois les jeunes le matin. Le second anneau réuni toutes les rencontres spontanée entre adultes, les conversations entre voisins, ainsi que le “chill” des jeunes contre les façades. Le cœur de la place accueille plutôt les traversées vers le bus, des foots improvisés et des parcours en trottinette, vélo et patins à roulettes. C’est donc un cœur bien plus traversé qu’habité. Si la place elle même est envahie pendant les évènements ponctuels, devenant espace d’activation, sa périphérie semble bien plus être l’espace de diffusion et de communication quotidien.

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COIN DES PETITS

TERRAIN DE PÉTANQUE

PLATE FORME LIBRE

T1

T2 ?

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1. 42

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2.

3.


SUR PLACE OU À EMPORTER

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1. CONSTAT

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PLATE FORME LIBRE

Avoir une esplanade libre au cœur du quartier peut être un point positif. C’est un espace prêt à accueillir potentiellement tout type d’événement tout au long de l’année. Cependant l’accès à l’eau et à l’électricité ne permet pas de potentialiser ces occupations. L’accès à l’électricité (1) se fait depuis un des locaux du rez-de-chaussée de la tour 16, sur une prise courante alimentant plusieurs sources. L’accès à l’eau (1) se fait soit depuis le lavabo du local commun, dont l’accès et les dimensions ne sont pas prévus pour cet usage, soit depuis un tuyau branché depuis le local poubelles du bâtiment 12. La gestion prévue lors de ces évènements n’est pas clarifiée, et complique certains évènements. Si l’on perçoit cette place comme une plateforme libre capable d’accueillir des évènements et des occupations variées, le mobilier ponctuel semble être une piste intéressante. Le mobilier construit lors des terrasses d’été, et pour les repas de quartier (tables démontables, transats, toiture d’appoint) permettent de déployer une activité et d’enchanter son cadre le temps d’une journée sans contraindre la place au quotidien (2). Cependant, en périphérie de la place le mobilier actuel semble insuffisant pour accueillir les usagers quotidiens. Il est difficile de s’installer à plus de trois personnes sur la place. Le mobilier à peu a peu disparu sans être remplacé. Il ne reste donc plus que trois bancs, extrêmement éloignés les uns des autres, et trois assises seules, à trois mètres les unes des autres. Beaucoup de mères, d’assistantes maternelles et de familles se connaissent dans le quartier et aiment se retrouver sur cette place. Les bancs seuls ne semblent pas être un mobilier adapté à la situation du quartier, ayant besoin de mobilier pouvant accueillir en un point plus de personnes (3). De l’autre côté de la place, l’occupation n’est pas optimale. Les “assises” blanches n’ont pas d’utilisation précise. Pendant les terrasses d’été organisées par le centre social, nous avons constaté que ces éléments pouvaient être dangereux. En effet bon nombre d’enfants et d’adultes trébuchent dessus.

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COIN DES PETITS

TERRAIN DE PÉTANQUE

PLATE FORME LIBRE

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SUR PLACE OU À EMPORTER

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1. CONSTAT

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ESPACES ADJACENTS Des deux côtés de ce «cœur» gisent deux espaces qui semblent avoir été reniés de l’imaginaire commun: le terrain de pétanque d’un côté et la plate-bande derrière les jeux pour enfants de l’autre. Le terrain de pétanque: Derrière le buisson de la place se trouve un terrain de pétanque en friche. Personne dans le quartier ne joue aux boules. Il s’agirait donc soit de relancer la mode, soit de détourner définitivement cet espace pour lui attribuer un autre usage. Lors de la chorba, cet espace a été transformé en cuisine extérieure pour que les femmes du quartier puissent y cuire les aliments. Le buisson servait de comptoir. Cette utilisation peut être une piste à la transformation future de cet espace. Le coin des petits: Les jeux pour enfants ne peuvent accueillir tout les enfants, et sont réservés aux 3-4 ans. Selon les mamans et les assistantes maternelles, il est important que les enfants de cette tranche d’âge aient leur espace réservé: ils sont plus fragiles, n’ont pas le même rythme de déplacement et ont besoin d’être surveillés et accompagnés. Aujourd’hui cet espace ne comporte pas assez de mobilier pour les enfants de 3-4 ans du quartier et pas assez d’assises. De plus, il est trop exposé au reste de la place: les tout petits reçoivent parfois des ballons des plus grands qui jouent à côté ou bien se font bousculer par eux. Cet espace jouxte une bande de terre assez large, à l’extrémité de la place, quelque peu en friche. L’herbe y pousse et elle est encerclée de barrières en empêchant l’accès.

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SUR PLACE OU À EMPORTER

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SUR PLACE OU À EMPORTER

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1. CONSTAT ---

2. INTERVENTIONS --¨3. POTENTIELS ---

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SUR PLACE OU À EMPORTER

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2. INTERVENTIONS

PANNEAU ---

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ES

SUR PLACE OU À EMPORTER

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PEINTURE 2. INTERVENTIONS Entreprise du bâtiment, Saint Ouen

TRANSATS ---

BÂCHE

USAGERS du LOCAL

Festival Bellastock, .Île-Saint-Denis FRANCESCA CHAN HOUCINE KENZA YAEL ANIS

YASSINE

SOPHIE

Habitante, peinture

MAÏLYS

TASSEAUX

MOHAMED

Entreprise décors de cinéma, Île-Saint-Denis

BÂCHE PUBLICITAIRE Parc des expositions, Paris

bitant

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n


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PEINTURE

Entreprise du bâtiment,

SUR PLACE OU À EMPORTER Saint Ouen

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MOBILIERS

al Bellastock, Saint-Denis

FRANCESCA CHAN HOUCINE

MAÏLYS

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YASSINE

USAGERS du LOCAL LIBRES

TASSEAUX

.

YAEL ANIS

Habitante,

2. INTERVENTIONS peinture

BÂCHE

NZA

SOPHIE

MOHAMED

Entreprise décors de cinéma, Île-Saint-Denis

BÂCHE PUBLICITAIRE Parc des expositions, Paris

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n


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SUR PLACE OU À EMPORTER

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SUR PLACE OU À EMPORTER

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1. CONSTAT --2. INTERVENTIONS ---

¨3. POTENTIELS --55


FÊTE DES LUMIÈRES

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CUISINE SUR PLACE


SUR PLACE OU À EMPORTER

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3. POTENTIELS

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Les temps forts permettent de faire émerger des pistes d’aménagement et de rendez-vous intéressants. .

TERRASSES D’ÉTÉ

OLYMPIADES

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--------------------LE COIN DES PETITS

--------------------CUISINE SUR PLACE

Extension sur l’espace adjacent de la place pour un aménagement à usage des 3-4 ans

Pérennisation de la démarche par des évènements réguliers et la création d’un équipement de cuisine de rue

--------------------ACCÈS EAU + ÉLEC.

--------------------S T O C K A G E

Définition d’un protocole d’usage pour les évènements publics

Accès à un espace de stockage pour le mobilier des évènements publics

--------------------P R O G R A M M AT I O N C U L T U R E L L E

--------------------SUPPORT PUBLIC D ’ I N FO R M A T I O N

Écriture entre les différents acteurs locaux et diffusion d’un programme culturel de la place

Création d’un support de diffusion remarquable propre à la place


SUR PLACE OU À EMPORTER

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3. POTENTIELS

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.

--------------------MOBILIERS LIBRES Suite des ateliers de fabrication et mise en place d’un système de prêt de mobiliers aux habitants

--------------------BOÎTE À OUTILS

--------------------TERRASSES D’ÉTÉ II

--------------------DÉNOMINATION

Suite de la démarche intégrée à la programmation culturelle

Définition et diffusion d’un nom officiel pour la place

Construction d’un équipement mobile commun aux associations locales permettant de proposer des ateliers publics

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IDENTITÉ

PANNEAU

FÊTE DES LUMIÈRES

COHABITATION ET RENCONTRES PLATE FORME LIBRE

ESPACES ADJACENTS

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TRANSATS

TERRASSE D’ÉTË

MOBILIERS LIBRES

CUISINE SUR PLACE


SUR PLACE OU À EMPORTER

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3. POTENTIELS

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. --------------------DÉNOMINATION --------------------SUPPORT PUBLIC D ’ I N FO R M A T I O N

---attribution d’un nom officiel ---marché public de signalétique avec démarche participative ---consultation des acteurs

--------------------BOÎTE À OUTILS

---consultation des initiatives locales ---construction

--------------------P R O G R A M M AT I O N C U L T U R E L L E

---rencontre puis écriture d’un agenda commun entre les différents acteurs associatifs et municipaux ---impression et diffusion du programme ---programmation avec le centre social

--------------------TERRASSES D’ÉTÉ II --------------------MOBILIERS LIBRES --------------------S T O C K A G E --------------------ACCÈS EAU + ÉLEC. --------------------CUISINE SUR PLACE --------------------LE COIN DES PETITS

---continuité des ateliers de fabrication ---établir gestion du mobilier ---accord mairie et bailleur ---établir rendez-vous réguliers ---coordination avec les éducateurs ---pérenisation de la cuisine ---occupation du terrain de boule ---autorisation du bailleur ---consultation du voisinage proche ---dessin de projet ---confrontation du projet aux ---assistantes maternelles ---chantier d’auto-construction

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LOCAL COMMUN

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1. CONSTAT ---

2. INTERVENTIONS --3. OUVERTURES --63


USAGES POTENTIELS ASSISTANTES MATERNELLES: Elles évoquent le besoin de disposer d’un espace pour se réunir afin de garder les enfants, ce qu’elles font actuellement dans leurs appartements respectifs (besoins matériels: coussins par terre, lavabo pour se laver les mains, stockage vélos et jeux). Cet espace serait bienvenu également pour fêter les anniversaires et quelques grandes fêtes avec les petits et ainsi pouvoir y convier les parents. L’occupation de cet espace peut être une première expérimentation en vu d’une possible installation de mini-crèche dans la future rénovation. UNE SALLE POUR LES ENFANTS: La médiathèque au sein de l’école accomplissait antérieurement ce rôle. Les femmes s’y retrouvaient et y emmenaient les enfants. Certaines habitantes évoquent la possibilité d’occuper une salle pour que les enfants puissent se retrouver, notamment en hiver. Il a été évoqué la possibilité de les laisser sous surveillance de quelques femmes du quartier ou bien de plus anciens. ÉVÈNEMENTS SUR LE SQUARE: Lors des évènements ponctuels, le local commun devient le lieu de stockage du matériel, d’accès à l’électricité, de vestiaire pour les prestataires, mais également des toilettes et lavage de mains. ÉVÈNEMENTS PRIVÉS DES HABITANTS: Il a été évoqué le besoin de disposer d’un lieu pouvant être loué (à prix symbolique) par les habitants pour pouvoir y faire ponctuellement des anniversaires ou des réunions de familles. BUVETTE: Quelques habitants évoquent l’envie de disposer près de la place d’une buvette où se retrouver. La fermeture récente de l’unique café du quartier laisse la place à un tel espace. Les conditions d’ouverture et d’animation de cette buvette resteraient à définir, ainsi que le groupe d’habitant en mesure de porter cette activité. CUISINE: Certaines femmes kabyles se réunissent principalement autour de la cuisine. Elles évoquent la difficulté de le faire dans l’espace public et l’envie de disposer d’un espace pour se retrouver et “pour pouvoir rigoler”. ESPACE BIEN ÊTRE: Plusieurs femmes entre 25 et 35 ans regrettent de ne pas avoir un lieu à elles, ni même dans l’espace public et de ne pas avoir une activité qui les réunirait. Elles évoquent l’envie de développer des moments réguliers “bien-être” pour se retrouver.

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LOCAL COMMUN

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1. CONSTAT

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USAGERS ACTUELS CLUB SENIORS: Jeux de cartes, réunion, thé. Utilisation de deux meubles de rangement. Besoin de laver de la vaisselle pendant leurs réunions. Occupation tous les jeudis de 15h00 à 18h00, hors vacances scolaires. ÎLE AUX DEVOIRS: Soutien scolaire. Manque de visibilité dans le quartier. Manque de lieu de stockage pour les fournitures. Besoin d’un espace pédagogique (affichage: carte du monde, livres…). Besoin d’un espace et d’un mobilier adapté pour les plus petits: coloriage assis au sol. Occupation le mercredi de 17h15 à 19h00. ADULTE RELAIS: Travail d’appels, entretiens, courriers, démarche administratives... Besoin de confidentialité: difficile co-habitation avec une autre activité dans l’aménagement actuel de la salle. Besoin d’un lieu de stockage (imprimante, dossier, ordinateur). Besoin d’un bureau et d’un espace d’accueil plus affirmé. Le LCR est un occupé par défaut de disposer d’un autre lieu. Besoin de connaître la présence de l’adulte relais depuis l’extérieur afin de ne pas déranger les entretiens en cours. Occupation le mardi et le vendredi. CARNAVAL DE LA VILLE: préparation des costumes des enfants au mois de juin. Besoin d’un espace de stockage et de mobilier pour les ateliers avec les enfants. ICI!: permanence autour de la rénovation du quartier. Manque de visibilité et d’ouverture vers l’extérieur. Besoin d’un lieu d’atelier et de stockage séparé. Besoin d’un bureau et un espace de stockage (imprimante, dossier, fourniture). Affichage et maquette. Besoin de communiquer et de diffuser depuis le lieu. Accueil ponctuel de plus grands rassemblements. Besoin d’une cuisine / espace de réception. COMITÉ DE QUARTIER: réunion une fois par mois. Besoin d’un espace de cafétéria et d’un petit lieu de stockage. Besoin d’un espace d’affichage. + évènements ponctuels

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LOCAL COMMUN

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1. CONSTAT

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ENCLAVEMENT Peu de gens au sein du quartier connaissent l’existence et le fonctionnement de la salle. Cette situation favorise l’isolement des activités qui s’y déroulent. Il est important de distinguer parmi les usages actuels et les usages futurs dans quel cadre cette visibilité est souhaitée. L’accès principal à cette salle de quartier se fait par une porte de garage. Pourtant la salle possède une porte de l’autre côté qui permettrait un accès plus direct et plus accueillant (1). La salle est exposée plein nord. En hiver, elle est froide et ne reçoit que peu de lumière. Elle possède deux espaces semi-extérieurs délaissés par les usagers (2). Après avoir conçu des petits transats, nous avons pu faire nos réunions et prendre quelques petits déjeuners sur ces espaces. Ils ont un fort potentiel pour le désenclavement de la salle. En se plaçant à cet endroit nous avons directement été interpellé par plusieurs passants, notamment Mme Seguelat, habituée du club seniors, faisant remonter l’envie de sortir du local et de proposer de nouvelles activités pour de nouveaux adhérents.

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A ?

B

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LOCAL COMMUN

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1. CONSTAT

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CO-HABITATION ET OPTIMISATION DE L’ESPACE Sur le papier, une salle de quartier traditionnelle ne peut accueillir que quelques placards fermés pour chaque association. Le matériel correspondant à la salle de quartier ne peut être ni modifié ni utilisé à l’extérieur de cette salle. Il y est interdit de cuisiner ou d’entreposer des aliments. De plus, il est recommandé d’appartenir à une structure pour utiliser la salle. Ces restrictions entraînent une sous utilisation des locaux par les habitants et une utilisation contraignante pour ses usagers actuels(1). Le système de meubles individuels (2) empêche de penser globalement et de manière cohérente l’aménagement de cette salle. Il arrive que des usagers aient besoin de la salle au même moment. Son espace peu modulable empêche la cohabitation de plusieurs activités alors que sa superficie le permet amplement (3). À l’inverse, il arrive souvent que les 41 m² de la salle soient occupés uniquement par 2 personnes. Ceci influe très largement sur les usagers qui n’ont aucun contact les uns entre les autres. Il est primordiale de redéfinir les besoins de chacun pour créer un aménagement optimisé et un dialogue entre usagers. Beaucoup d’activités accueillies et potentielles du LCR nécessitent un point d’eau et un espace de cuisine (4). L’installation actuelle et la convention générale ne correspond pas à cet usage. Certains usagers nécessitent d’entreposer du matériel, ce qui n’est pas compatible avec l’utilisation quotidienne de la salle. De plus, la salle est régulièrement utilisée pour stocker le matériel nécessaire aux évènements extérieurs (5). Lors des évènements, les toilettes et l’accès à l’eau sont également utilisés (6). L’activité de la place est donc directement liée au local commun.

69


70


LOCAL COMMUN

---

1. CONSTAT

---

RÉENCHANTER LE QUOTIDIEN L’esthétique du local ne favorise pas son attractivité. Il ne se distingue pas de la tour. Il est donc difficile de deviner qu’il s’y passe des choses. Le faux plafond est vétuste et composé des dalles endommagées par un ancien dégât des eaux. Bien que les fresques enchantent un peu les lieux, la couleur verte des murs favorise une ambiance lumineuse froide alors que le local reçoit déjà peu de lumière. Les tubes néons du plafond sont énergivores, vétustes et émettent un scintillement qui fatigue la vue. LE JARDIN DU LOCAL

Ces deux espaces font face à une pelouse également ignorée par l’ensemble du quartier. Cette pelouse représente 118% de la superficie du Square Cachin. Elle est visible depuis le bâtiment 12-14, la tour 16 et 2 bâtiments d’Entre deux rives. Les deux sapins plantés présentent un fort caractère paysager et créent un espace d’ombre à leurs pieds plus intime. Les fenêtres du local commun s’ouvrent grand sur cet espace.

? 71


72


LOCAL COMMUN

---

---

SUR PLACE OU À EMPORTER

---

1. CONSTAT ---

2. INTERVENTIONS --¨3. POTENTIELS ---

73


74


ES

LOCAL COMMUN

PEINTURE ---

Entreprise du bâtiment, 2. INTERVENTIONS Saint Ouen

PANNEAU ---

BÂCHE

Festival Bellastock, Île-Saint-Denis

SOPHIE

Habitante, peinture

USAGERS du LOCAL

CONTREPLAQUÉ

entreprise Norpano, Gennevilliers

itant

MAÏLYS

SÉRIGRAPHIE

Bénévole Île aux devoirs

atelier du local commun

TIA

ALADIN Habitant, vernis

Habitante, vernis

ne 75


76


LOCAL COMMUN

PEINTURE ---

Entreprise du bâtiment, 2. INTERVENTIONS Saint Ouen

B

MARQUISE ---

BÂCHE

Festival Bellastock, Île-Saint-Denis

U

SIPO

Entreprise Norpano, Gennevilliers

CABLES

ANIS

Habitant, construction et tracé

TENDEURS

Démontage canapés, Entre Deux rives

USAGERS du LOCAL

nett

77


78


LOCAL COMMUN

---

2. INTERVENTIONS

FACADE ---

79


80


LOCAL COMMUN

---

2. INTERVENTIONS

LOGGIAS ---

pano, rs

PEINTURE

BOIS DE TERRASSE Chantier naval, Gennevilliers

Entreprise du bâtiment, Saint Ouen

FLEURIS

Serres de Plaine Commune

MOHAMED USAGERS du LOCAL

Habitant, peinture

PACIFLOR

Francoise, voisine du premier étage

KARIM ET YOUSSEF

SOPHIE

Habitante, Habitants, nettoyage et peinture peinture

81


82


LOCAL COMMUN

---

2. INTERVENTIONS

MEUBLE COMMUN* ---

*voir document en annexe 83


84


LOCAL COMMUN

PEINTURE ---

Entreprise du bâtiment, 2. INTERVENTIONS Saint Ouen

BANCS BIBLIO

BÂCHE

---

Festival Bellastock, Île-Saint-Denis

ÎLE AUX DEVOIRS Soutien scolaire

SOPHIE

Habitante, peinture

SÉVERINE Habitante, couture

USAGERS du LOCAL

LIVRES

Adjé, habitant

anciennes

BOÎTES AUX LETTRES de la tour 16

CONTREPLAQUÉ

entreprise Norpano, Gennevilliers

COUSSIN WAX

Séverine, habitante

ne 85


86


LOCAL COMMUN

---

2. INTERVENTIONS

BANC EXTÉRIEUR ---

SIPO

Entreprise Norpano, Gennevilliers

MAÏLYS

Bénévole Île aux devoirs

BIDONS D’HUILE MÉTALIQUES

Kebabs, Saint-Denis et Porte de Clignancourt

CIMENT

BILAL ET CHASIA Habitants

Fonds de bétonneuse Unibéton, Île-Saint-Denis

87


88


LOCAL COMMUN

---

2. INTERVENTIONS

BASSIN ---

NÉNUPHARS

BAIGNOIRE

La Seine, sous pont de Gennevilliers

c

Rénovation, Saint Denis

POISSONS

Marcel et Marcelle

BIDONS D’HUILE MÉTALIQUES

CHAN et ENZO

Habitants, gardiens du bassin

SIPO

Kebabs, Saint-Denis et Porte de Clignancourt

Entreprise Norpano, Gennevilliers

89


90


LOCAL COMMUN

---

---

SUR PLACE OU À EMPORTER

---

1. CONSTAT --2. INTERVENTIONS ---

¨3. POTENTIELS --91


RÉSIDENCE

92

REPAS DE CHANTIER


LOCAL COMMUN

---

3. POTENTIELS

---

ATELIER BOIS

OLYMPIADES

93


94

--------------------TEMPS FORTS ENTRE U S A G E R S

--------------------R E D É F I N IT I O N

Rendez-vous réguliers usagers du local

entre

Ateliers entre usagers et référents afin de définir la nature du local et ses conditions d’usages

--------------------R E P E I N T U R E

--------------------MEUBLES SUR MESURE

Repeinture des grilles extérieures et de l’entrée du local

Conception de meubles communs multi-usages afin d’optimiser l’espace du local (voir annexe)


LOCAL COMMUN

---

3. POTENTIELS

---

--------------------ÉCRITURE DE LA C O N V E N T I O N

--------------------OUVERTURE À DE NOUVEAUX USAGERS

Écriture d’une convention d’utilisation en fonction de la redéfinition proposée par les usagers

Aménagement de créneaux horaires tests pour de nouveaux groupes intéressés par l’utilisation du local

--------------------FAUX PLAFOND

--------------------C U I S I N E

Conception d’un nouveau plafond

Aménagement d’un permettant l’accueil cuisine

espace d’ateliers 95


96


LOCAL COMMUN

---

3. POTENTIELS

---

--------------------E N T R E T I E N DES LOGGIAS

--------------------MOBILIER À SIESTE

Relais et suivi entre usagers de l’entretien des loggias et ses plantes

Construction d’un espace de repos sous les sapins du jardin

--------------------PLAN PAYSAGER

--------------------GESTION PARTAGÉE PAR LES USAGERS

Proposition d’un plan paysager conçu avec les usagers et les habitants

Définition de parcelles devant le local à charge de chaque groupe d’usagers

97


DÉFINITION DE LA SALLE

ENCLAVEMENT

PANNEAU MARQUISE FACADE

COHABITATION ET OPTIMISATION DE L’ESPACE

LOGGIAS

RÉENCHANER LE QUOTIDIEN

MEUBLE COMMUN

LE JARDIN DU LOCAL

98

RÉSIDENCE

ICI!

BANCS BIBLIO

BANC EXTÉRIEUR BASSIN

REPAS DE CHANTIER


LOCAL COMMUN

---

3. POTENTIELS

---

--------------------TEMPS FORTS ENTRE U S A G E R S --------------------R E D É F I N IT I O N --------------------ÉCRITURE DE LA C O N V E T I O N --------------------OUVERTURE À DE NOUVEAUX USAGERS --------------------PANNEAU EXTÉRIEUR D ’ I N FO R M AT I O N --------------------R E P E I N T U R E --------------------E N T R E T R I E N DES LOGGIAS --------------------MEUBLES SUR MESURE --------------------C U I S I N E --------------------FAUX PLAFOND --------------------MOBILIER À SIESTE --------------------PLAN PAYSAGER --------------------GESTION PARTAGÉE PAR LES USAGERS

---rencontre avec le bailleur et les services municipaux ---définir référent ---accord du bailleur et des services ---autorisation ---construction ---intervention du bailleur ---dessin ---financement ---ateliers de fabrication ---accord du bailleur et des services ---mobilisation du groupe cuisine ---transmettre à l’équipe projet pour l’étude des rez-de-chaussée ---dessin ---chantier d’auto-construction ---accord bailleur ---coordination avec le prestataire ---coordination entre usagers 99


100


---

RESTE PAS PLANTÉ LÀ !

---

1. CONSTAT ---

2. INTERVENTIONS --3. OUVERTURES ---

101


tour 16

tour 16

?

1.

2.

3. ?

?

? ? 102

tour 16


RESTE PAS PLANTÉ LÀ !

---

1. CONSTAT

---

ORIENTATION Le quartier Sud est assez contenu et certaines familles installées depuis plusieurs dizaines d’années connaissent bien les lieux. Cependant, nous notons un désintérêt progressif pour l’environnement paysager, pour la ballade, la contemplation, pour l’occupation des espaces publics (1). Après plusieurs ateliers autour de maquettes, nous percevons que si certains espaces sont connus et décrits, ils n’interagissent pas dans l’imaginaire commun les uns avec les autres (2). Il est remarquable également que les parcours et les cheminements au sein du quartier soient très peu valorisés. Les lieux n’invitent pas au cheminement, les différentes voies et parcours ne sont pas hiérarchisés ni distincts les uns des autres. Ce traitement de l’espace est renforcé par un manque de signalétique, ou une obsolescence de celle ci, ne permettant pas de se repérer et d’identifier les espaces, au point que chacun nomme différemment les lieux communs du quartier, cela portant parfois à confusion. Cette orientation difficile n’invite pas les différents quartiers à s’interpénétrer, et renforce le sentiment d’isolement entre les différentes résidences, les berges et les infrastructures du quartier. De plus, cette situation rend encore plus opaque la relation entre le quartier et les passants ou visiteurs extérieurs, ceux-ci étant souvent désorientés lorsqu’ils cherchent une adresse précise dans le quartier. Plus particulièrement, concernant le rez-de-chaussée, nous notons que les activités ne prennent pas en compte le parcours quotidien des habitants comme opportunité d’interaction (3). Nous notons également la difficulté pour les habitants et les usagers de pointer du doigt ou de montrer les directions d’un point à l’autre depuis l’intérieur du rez-dechaussée, marquant la déconnexion entre chaque point du quartier.

103


tour 16

1.

tour 16

2.

3.

?

104

?

?


RESTE PAS PLANTÉ LÀ !

---

1. CONSTAT

---

IDENTIFICATION DES LIEUX Au travers des entretiens et des ateliers menés, nous notons que beaucoup d’espaces ne sont pas nommés de la même manière selon les habitants, et que certains grands espaces n’ont pas de noms attribués (1). Ce manque de vocabulaire commun au quartier influe sur le vécu de ces espaces et sur l’intérêt qui leur est porté. En effet, certains espaces pour n’avoir pas de noms précis ont fini par être oublié dans l’imaginaire de tous (2) et négligé également. Plus qu’un titre, certains espaces sont extrêmement difficiles à caractériser et à décrire. Nous avons pu le remarquer au travers d’un atelier autour des lieux du quartier. Les espaces verts et beaucoup d’autres espaces publics du quartier ne possèdent pas de particularités (3). Ils possèdent sensiblement les mêmes caractéristiques: pelouse, mobilier, arbustes... identiques. Ils ne sont ni hiérarchisés ni définis, et ne montrent que peu d’appropriation particulière.

105


1.

2.

tour 16

106

tour 16


RESTE PAS PLANTÉ LÀ !

---

1. CONSTAT

---

DES CHUTES VERTES Le paysage vert joue un rôle important dans l’identité des lieux. Les pelouses adjacentes au rez-de-chaussée possèdent pour la plupart les même caractéristiques et les mêmes types de plantations (1) (piracanta, forcicia, arbustres). Cette homogénéité paysagère renforce le manque d’identité inhérent. Les plantations peuvent pourtant être une piste de particularisation et d’enchantement des espaces, ainsi que de prise d’initiatives des habitants. Au cours de ces derniers mois et après plusieurs entretiens, nous constatons qu’un désengagement progressif sur les questions vertes a eu lieu au court de ces dernières années. Certains arbres déracinés n’ont pas été replantés, contrairement à ce que stipule l’engagement de la résidence (1 arbre enlevé = 1 arbre replanté). Beaucoup de pelouses ne sont pas arrosées, laissant des paysages désertiques en été. Beaucoup d’arbustes ne sont pas entretenus et empiètent sur les chemins piétons. Pourtant après repérage, nous avons pu identifier plusieurs arbres et plantes se distinguant (2), soit qu’ils aient été plantés par le propriétaire il y plusieurs années, soit qu’elles est poussées sauvagement ( un érable peau de serpent, deux amélanchiers, un bambou sacré, un chardon d’Espagne, de l’origan...). L’entretien de ces espaces se fait de manière homogène, ne distinguant pas les différentes périodes de coupe et types de tailles selon les espèces et ne permettant pas de les mettre en valeur. Certaines de ces plantes sont d’ailleurs en déclin de part cet entretien inadapté. La superficie d’espace vert à travailler est importante. Il semble difficile aujourd’hui de profiter de ce potentiel paysager et d’entretenir autant de superficie. Pourtant, cela semble être une opportunité et une richesse incroyable pour inventer de nouveaux espaces plantés ou en faire un support de découverte pédagogique.

107


108


RESTE PAS PLANTÉ LÀ !

---

1. CONSTAT

---

DES SEUILS DURS Les seuils du rez-de-chaussée font face à ces espaces verts mais ne dialoguent pas avec eux. Le rez-de-chaussée est traité selon un modèle d’architecture issu des modernes, le volume créant un rapport net avec l’espace public. Les seuils de ce rez-dechaussée possédaient avant les années 90 des coursives (1) et les fonctions y étaient distribuées différemment (voir plan en annexe). Les transformations qu’il a subit ont permis d’augmenter l’espace au rez-de-chaussée, créer des salles plus spacieuses, et a également renforcé la linéarité de la façade (2). Le rez-de-chaussée ne se démarque pas visuellement du reste de la tour. Les seuils de ce rez-de-chaussée sont traités de manière homogène et ne distinguent pas non plus les différentes activités qui y ont lieu, renforçant l’indifférence des habitants vis à vis de celles-ci. Aucun élément aux entrées (mobilier, pergola, plantation...) ne permet de différencier les occupations. Sa hauteur sous plafond est la même qu’un étage courant, renforçant sa banalisation. Les portes et les fenêtres ne sont pas traitées comme des éléments de transitions entre intérieur et extérieur (3). Ces espaces pourraient constituer des lieux de rencontres, de discutions et de transition, mais n’accueillent que très peu ce type de situation à l’heure actuelle. La façade du rez-de-chaussée n’est donc pas poreuse et n’incite pas à une interaction entre les activités internes et l’espace public.

109


110


RESTE PAS PLANTÉ LÀ !

---

1. CONSTAT

---

COMMUNICATION AU SEIN DU QUARTIER Depuis le début de la permanence de l’association dans le quartier Sud, nous avons pu constater que la communication entre habitants, associations, institutionnels et bailleurs était un point sensible. Certaines informations n’arrivent pas à tous. D’autres support de communication ne sont pas utilisés (mails) ou banalisés (affiches, flyers) au point de ne plus attirer l’attention des habitants. La majorité des espaces de diffusion dans le quartier (sur les façades ou dans les cages d’escaliers) ne sont plus utilisés. Cette situation se ressent sur deux types de communications: inter-acteurs locaux mais également entre acteurs locaux et habitants. Le manque de communication entre acteurs locaux renforce l’isolement des activités proposés par chacun et ne permet pas d’hybrider les activités, de multiplier les forces et de faire co-habiter les différents publics. Concernant le rez de chaussée de la tour, il est évident qu’un support de communication commun aux différentes activités sur le quartier pourrait permettre de donner de la cohérence à la diffusion et à la programmation. De plus, il n’existe pas actuellement de dispositif efficace de communication des acteurs locaux vers les habitants et vis versa.

111


112


RESTE PAS PLANTÉ LÀ !

---

---

SUR PLACE OU À EMPORTER

---

1. CONSTAT ---

2. INTERVENTIONS --¨3. POTENTIELS ---

113


114


RESTE PAS PLANTÉ LÀ !

---PEINTURE

2. INTERVENTIONS Entreprise du bâtiment, Saint Ouen

SOPHIE SIGNALÉTIQUE Habitante,

---

BÂCHE

Festival Bellastock, Île-Saint-Denis

peinture

USAGERS du LOCAL

LAMPADAIRE Place Cachin

VRES

habitant

CHEVRON

Chantier naval, Gennevilliers

MAÏLYS

Bénévole Île aux devoirs

CONTREPLAQUÉ

entreprise Norpano, Gennevilliers

TIA

ALADIN Habitant, vernis

Habitante, vernis

SÉRIGRAPHIE atelier du local commun

115


116


RESTE PAS PLANTÉ LÀ !

---

2. INTERVENTIONS

LA TABLE À CARTES ---

BOIS DE TERRASSE Chantier Naval, Gennevilliers

CIMENT

Fonds de bétonneuse Unibéton, Île-Saint-Denis

KARIM ET YOUSSEF Habitants

BIDONS D’HUILE MÉTALIQUES

Kebabs, Saint-Denis et Porte de Clignancourt

117


118


RESTE PAS PLANTÉ LÀ !

---

2. INTERVENTIONS

JARDINIÈRES ---

AROMATIQUES

Invendus Leroy Merlin, Saint Ouen

COMPOST

Jardin du figuier, centre de l’Île-Saint-Denis

SIPO

Entreprise Norpano, Gennevilliers

INCROYABLES COMESTIBLES

Associations de l’Île

BIDONS D’HUILE MÉTALIQUES

Kebabs, Saint-Denis et Porte de Clignancourt

KARIM ET YOUSSEF

Habitants, constructeurs

CHAN, LATIF... Habitants, arroseurs

119


120


RESTE PAS PLANTÉ LÀ !

---

2. INTERVENTIONS

SEMAISON ---

121


122


RESTE PAS PLANTÉ LÀ !

---

2. INTERVENTIONS

RÉSEAU LOCAL DE VIVANTS ---

* Voir plan paysager en annexe 123


124


RESTE PAS PLANTÉ LÀ !

---

2. INTERVENTIONS

DIAGNOSTIC VERT* ---

Parcelle en desuetude Ensoleillement tr es faible Biodiversité faible Espace enfermé peu en lien avec la place

Parcelle en desuetude Ensoleillement tr es faible Biodiversité faible Espaces enfermés peu en lien avec la place et la rue intérieure

Structure à valoriser Ensoleillement moyen Biodiversité forte Structure adéquate pour les plantes grimpantes

Parcelle gazonnée à potentiel Ensoleillement moyen Trace de passage Biodiversité faible Grande surface disponible

Parcelle gazonnée à potentiel Parcelle gazonnée à potentiel Ensoleillement fort Biodiversité faible Espace au centre des circulations

Structure à valoriser Ensoleillement fort Biodiversité forte Structure adéquate pour plantes grimpantes

Ensoleillement fort Biodiversité moyenne Grande surface disponible

Parcelle gazonnée à potentiel Ensoleillement fort Biodiversité forte Grande surface disponible

* Voir plan paysager en annexe 125


126


RESTE PAS PLANTÉ LÀ !

---

---

SUR PLACE OU À EMPORTER

---

1. CONSTAT --2. INTERVENTIONS ---

¨3. POTENTIELS --127


--------------------D I A G N O S T I C ET

PLAN

PAYSAGER

Diffusion d’un document faisant l’état des lieux et des potentiels des vivants existants

--------------------SIGNALISATION DES VIVANTS ’EXISTANTS Marquage des plantes remarquables présentes

--------------------SIGNALISATION DU COMPOST Diffusion des modalités d’utilisation du compost

--------------------PÉRENNISATION DE LA SIGNALÉTIQUE

--------------------ATELIER DE DÉNOMINATION

Validation du prototype et extension de la démarche sur le quartier 128

Ateliers publics afin de donner des noms aux espaces non qualifiés


RESTE PAS PLANTÉ LÀ !

--3. POTENTIELS

---

--------------------ADOPTION DE P A R C E L L E S Proposition de m² à jardiner à la charge des habitants

--------------------GESTION PARTAGÉE DES ESPACES VERTS

---------------------

--------------------H A B I T A T I O N DES SEUILS

NOUVELLE

SIGNAlÉTIQUE

AVEC DÉMARCHE PARTICIPATIVE Proposition pour le marché public de signalétique

Accord entre les groupes de jardiniers habitants et le prestataire missionné

Conception et réalisation de seuils particularisés selon les différents usagers des entrées

129


ORIENTATION IDENTIFICATION DES LIEUX

LES CHUTES VERTES

DES SEUILS DURS

COMMUNICATION AU SEIN DU QUARTIER

130

SIGNALÉTIQUE RÉSEAU LOCAL DE VIVANT DIAGNOSTIC VERT SEMAISON JARDINIÈRES COMPOST LOGGIAS LA TABLE À CARTES


RESTE PAS PLANTÉ LÀ !

--3. POTENTIELS

---

--------------------PÉRENNISATION DE LA S I G N A L É T I Q U E --------------------NOUVELLE

SIGNALÉTIQUE

AVEC DÉMARCHE PARTICIPATIVE --------------------ATELIER DE D É N O M I N AT I O N --------------------SIGNALISATION DES VIVANTS EXISTANTS --------------------DIAGNOSTIC ET PLAN P A Y S A G E R --------------------ADOPTION DE P A R C E L L E S --------------------GESTION PARTAGÉE DES ESPACE VERTS --------------------SIGNALISATION DU COMPOST --------------------H A B I T A T I O N DES SEUILS --------------------RÉFORME DU SYSTÈME DE DIFFUSION

---validation du prototype ---plan du quartier en signalétique ---proposition de démarche ---organisation d’ateliers publics ---ateliers hebdomadaires ---écrire notice des lieux ---retranscription et entretien du réseau vert ---figer le plan paysager ---concertation bailleur et habitants ---coordination avec le prestataire des espaces verts ---interpellation de jardiniers potentiels ---relai auprès de l’école ---ateliers hebdomadaires ---contacter plaine commune ---réunions d’acteurs ---définir un interlocuteur ---mise en place d’un système de diffusion complet 131


132


---

ENTRE OCCUPANTS

---

1. CONSTAT --2. SCÉNARIO ---

133


HALL tour 16 --------------106 m²

134


ENTRE OCCUPANTS

---

1. CONSTAT

---

RDC tour 16 --------------351,7 m²

FEU VERT

CLUB JUNIORS CHAUFFERIE

RADION SOUND ISLAND

LOCAL COMMUN LOCAL SCOOTERS 135


136


ENTRE OCCUPANTS

---

1. CONSTAT

---

PÔLE D’ACTIVITÉS Dans le quartier Sud, et c’est ce qui nous a amené vers cette étude, le rez-dechaussée de la tour 16 est l’un des rares espaces habité quotidiennement en dehors de l’école et de l’épicerie. Il pourrait être considéré comme «pôle d’activités» par défaut, au regard du manque d’infrastructure locale. Cet espace en pied de tour, entouré d’espace piéton et dont l’une des façades donne sur la place du quartier, possède un potentiel incroyable pour les activités implantées. Il n’est pourtant pas considéré comme un repère. Les espaces y sont fractionnés, ne communiquent pas entre eux, ont peu de visibilité. Au delà d’une interaction entre l’espace public et les façades vu précédemment, l’affectation des usages internes selon les espaces révèle plusieurs dysfonctionnements. RÉPARTITION PAR USAGER et non par usage Les espaces du rez-de-chaussée ont été adaptés petit à petit au changement de structures et de demandes dans le quartier. Il n’existe pas de plan technique actualisé du rez-de-chaussée. Les transformations se sont faites peu à peu, mais il n’y a pas eu de réaménagement global de l’ensemble du rez-de-chaussée depuis les années 90. Ces affectations et ces adaptations successives par usagers pose un problème actuel de cohérence. Certains locaux sont sous-occupés, alors que des usagers potentiels ne peuvent pas bénéficier de l’accès à un local. Des activités ayant des similitudes dans leurs besoins en équipement ou en espace se retrouvent confinées. Les occupants de ce rez-de-chaussée, limité à l’utilisation de l’espace qui leur est affecté, sont parfois obligés de contraindre ou exclure certains usages, conditionnés par leurs locaux. Cela amplifie la fragmentation des activités, leur faible fréquentation, et le manque de collaboration entre occupants du rez-de-chaussée.

137


RADION SOUND ISLAND

usager: Sound Island superficie: 18,4m² fréquentation: 1≤n≤10 temporalité: L

M

M

J

V

S

D

73 m² 14,4 m²

CLUB JUNIORS

15,7 m²

31,2 m²

12,4 m²

usagers: Club Juniors superficie: 132,3m² fréquentation: 4≤n≤30 temporalité: L

M

M

J

V

S

D

FEU VERT

17 m²

138

14 m²

16 m²

usager: Feu Vert superficie: 50m² fréquentation: 2≤n≤15 temporalité: L

M

M

J

V

S

D


9,3 m²

CHAUFFERIE

LOCAL COMMUN

L

M

M

J

V

S

D

9,8 m²

5 m²

L

M

M

J

V

S

3,3 m²

usagers: ICI!, Feu vert, U.P.I.L, Club Sénior, Île aux devoirs, comité de quartier superficie: 71,1m² fréquentation: 2≤n≤50 temporalité:

3,3 m²

usagers: gardiens superficie: 30m² fréquentation: 1≤n≤2 temporalité:

D

41 m²

30 m² 13,7 m²

32,4 m²

3,8

VESTIAIRE

VESTIAIRE usagers: agent entretien superficie: 3,8m² fréquentation: 1≤n≤1 temporalité: L

M

M

J

V

LOCAL SCOOTERS

S

usagers: agent maintenance superficie: 13,7m² fréquentation: 1≤n≤2 temporalité: L

M

M

J

V

S

usagers: locataires superficie: 32,4m² fréquentation: 1≤n≤3 temporalité: L

M

M

J

V

S

D

D

D

139


RADIO SOUND ISLAND ENTRÉE: donnant sur l’extérieur, une succession d’infraction empêche l’association de menée son activité à bien STOCKAGE: les infractions récurentes empêchent le stockage du matériel ACTIVITÉS: émission de radio et mixage

CLUB JUNIORS ENTRÉE et CIRCULATION: rendent difficile la visibilité des animateurs sur l’ensemble de la structure STOCKAGE: le stockage doit se faire dans des placards fermés BUREAU: le bureau principal se trouve dans le centre de la commune, celui ci ne sert que d’apoint pour les animateurs ACTIVITÉS: ping-pong, baby-foot, jeux de sociétés, lecture, activités manuelles 140


é m-

oit

nt

s, s

LOCAL COMMUN ENTRÉE: rendent difficile l’intéraction avec l’extérieur STOCKAGE: manque d’optimisation des espaces de stockage ACTIVITÉS: le même espace accueil une multitude d’usages distincts: bureau, réunions, activités, jeux, cafétéria...

FEU VERT ENTRÉE: mal qualifiée ne permettant pas un vrai hall d’accueil STOCKAGE: placards dispersés dans l’ensemble de la structure ENTRETIENS: beaucoup d’entretiens nécéssitent une confidentialité ce qui obligent à cloisonner la salle multi-usage ACTIVITÉS: une salle accueil une multitude distincts: discutions, bureau, réunions, activités, jeux, radio, cuisine, cafétéria.. 141


ACTIVITÉS Surface Nbre de pers. Tempo S CLUB N JUNIORS T S FEU VERT N T S LOCAL N COMMUN T S CHAUFFERIE N T S VESTIAIRE N T S VESTIAIRE N T S LOCAL N SCOOTERS T RADION SOUND ISLAND

142

BUREAU

SALON

S

M

S

V S

M J

M

S

M

L M M J V S D L M M J V

M M

V

S


ENTRE OCCUPANTS

---

1. CONSTAT

---

Feuille1

N

V

RÉUNIONS

VESTIAIRE

STOCKAGE

CAFÉTÉRIA

S

M

S

M

M

V S

S

M

S

L M M J V

L M M J V

L M M J V

L M M J V

L M M J V S D L M M J V S

L M M J V

L M M J V

L M M J V

L M M J V S D

143


144


ENTRE OCCUPANTS

---

---

ENTRE OCCUPANTS

---

1. CONSTAT ---

2. SCÉNARIO --145


146


ENTRE OCCUPANTS

---

2. SCÉNARIO radio

cuisine cafétéria

---

stockage PLACE CACHIN salon

réunions

Bureau

Bureau

ENTRÉE TOUR

loggias

vestiaires ENTRÉE TOUR

grande salle d’activités stockage encombrants

local scooters

Bureau Feu Vert adulte relais Feu Vert

Bureau Bureau

147


148


ENTRE OCCUPANTS

---

2. SCÉNARIO bis

---

radio

cuisine cafétéria stockage

PLACE CACHIN réunions

Bureau Feu Vert

salon

Bureau

ENTRÉE TOUR

loggias

vestiaires ENTRÉE TOUR

grande salle d’activités

Bureau stockage encombrants

Bureau Bureau

adulte relais Feu Vert

local scooters

149


150


ENTRE OCCUPANTS

---

2. SCÉNARIO ter

---

radio

cuisine cafétéria stockage

PLACE CACHIN réunions

Bureau Feu Vert

salon

Bureau

ENTRÉE TOUR

loggias

vestiaires ENTRÉE TOUR

grande salle d’activités

Bureau stockage encombrants

Bureau Bureau

adulte relais Feu Vert

local scooters

151


152


4 ---

ANNEXES

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153


154


ANNEXES

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0. Récap’

affaires à suivre

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1. Plan RDC ---

1990

2. Plans sensibles --3. Entretiens --4. Chantier Club junior --5. Meubles sur mesure --6. Plan paysager --155


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NOTES

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156


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NOTES

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157


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NOTES

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158


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NOTES

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159


Association Initiatives Construites Îlo-Dionysiennes ! Architectes de quartier à L’île Saint-Denis Local commun, Tour 16, Marcel Cachin, Lundi et Mercredi

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initiatives.construites@gmail.com facebook: ICI Initiatives Construites Ilo-dionysiennes http://associationici.com 0781 97 10 07 / 06 45 83 52 98


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