Mettre en oeuvre
les petits riens du TOUT
Des initiatives construites ilodyonisiennes
Annexes 1
LE GLOSSAIRE APPLIQUE
3
Les définitions qui suivent permettent d’éclaircir le vocabulaire employé tout au long des livrets. Elles témoignent des découvertes effectuées au cours du travail, permettant de restituer chacun des termes dans le contexte particulier de cette démarche. Chaque redéfinition est précédée de la définition du terme issue du dictionnaire Larousse en ligne.
ACUPUNCTURE «URBAINE»
«Branche de la médecine chinoise traditionnelle consistant à piquer avec des aiguilles en des points précis de la surface du corps d’un patient pour soigner différentes maladies ou provoquer un effet analgésique». L’acupuncture pique des combinaisons de points précis en vu d’agir sur un problème spécifique. Parler d’acupunctur urbaine, c’est imaginer que les problème peuvent se régler au travers de petits moyens, simplement en agissant le plus localement, le plus précisemment et le plus stratégiquement possible sur le territoire. Le travail sur les délaissés initié sur l’Île implique ce type d’action.
«ALTER WASHING»
Après le green washing, l’alter washing! Ou, comment entretenir le système actuel dans l’euphorie en le parrant d’alternatif ?!
ANALYSE:
«Opération par laquelle l’esprit décompose un ensemble constitué, pour en déceler l’autonomie des parties, pour en apprécier mieux la congruence ou la finalité, ou simplement pour rendre accessible chacun de ses éléments» Il s’agit de comprendre ce qu’est cette Ile St Denis, depuis ce qui fait la vie quotidienne de ses habitants, jusqu’aux grands projets d’aménagement des 10 ans à venir, pour savoir comment l’un et l’autre dialoguent ou vont dialoguer. 5
1) ANALYSE «CHAUDE»:
2) ANALYSE «FROIDE» :
La chaleur est créée par le contact entre les corps. L’analyse chaude, c’est s’insérer en tant que partie à cet ensemble. C’est aller toquer aux portes, se présenter aux gens, discuter de la pluie et du beau temps, relever ce qui n’intéresse personne, ce qui n’est jamais représenté, ce qui n’existe qu’un instant et qui s’évanouit aussitot, mais qui rend compte de la vie d’un lieu. C’est regarder les choses sans rationnalité, pour comprendre comment chaque petit fait individuel compose le paysage complexe de ce qui fait lieu. Un de nos outils pour mener cette analyse chaude: la Charrette à Thé!
Aborder le lieu selon des représentations ou analyses qui existent déjà. C’est comprendre le jeu d’acteurs en jeu dans l’Ile SaintDenis et les projets de l’ile ; c’est tenter de comprendre en quoi Paris Métropole va bousculer le système de gouvernance en place, comment les compétences liées à l’aménagement vont être redistribuées; c’est prendre connaissance des différents projets de rénovation urbaine dans le centre et le sud de l’Ile St Denis, etc.
ARCHITECTE DE RUE
«Personne qui conçoit le parti, la réalisation et la décoration de bâtiments de tout ordre, et en dirige l’exécution» Personne qui dessine et construit pour et avec les autres.
ARPENTER
«Mesurer la superficie d’un terrain» «Parcourir à grand pas un lieu» Parcourir activement et de long en large l’Île St Denis, en observant, en relevant, en mesurant les espaces et le paysage. Arpenter amène également à rencontrer les gens et les habitants.
BON SENS
«Sentiment de ce qui est raisonnable ; capacité de juger sainement» Le bon sens suit l’instinct. En ce qui concerne le bon sens dans ce travail, il s’applique à tout moment du processus, en suivant une manière de faire parfois la plus «naïve» possible, c’est-à-dire de faire avec ce que l’on a sous la main, de faire le plus simplement possible les choses.
CHANTIER (EDUCATIF)
«Terrain, endroit où l’on procède à des travaux de réparation ou de construction» Même principe que le chantier, à la différence que l’action de la construction est menée en tout ou partie par des jeunes en réinsertion ou simplement en formation ou en demande d’activité. Ces chantiers ont une vertu educative et pédagogique. La construction en est le prétexte.
(DÉ)CONCERTATION
«Pratique qui consiste à faire précéder une décision d’une consultation des parties concernées» Nous parlons ici de déconcertation concernant ces phase de consultation propre à chaque grande opération d’aménagement. Ces moment se résument souvent à de simples réunions d’information des comités et associations d’habitants pour expliquer la manière dont se fera le projet. Demander son avis aux habitants ne suffit pas. Pour qu’une discussion constructive ait lieu, il faut d’abord établir les conditions de cette discussion.
CONSTRUIRE (AVEC)
«Réaliser quelque chose, en assembler les diverses parties» La construction est un acte joyeux. C’est un moment de transmission entre personne: de celui qui fait à un autre, de celui qui fait à celui qui va utiliser la construction ensuite... Construire avec permet cette transmission en même temps qu’elle est un prétexte à rencontre entre les gens. 7
«DECO» QUARTIER
«Quartier qui respecte les principes du développement durable en s’adaptant aux caractéristiques de son territoire» Ministère de l’écologie et du développement durable. Ensemble urbain neuf induit par la libération de foncier d’emprises industrielles et construit sous un contexte générale de développement durable. Le recul ne permet pas à ce jour de juger objectivement de la réussite ou non de ce mode écologique, économique et social de faire la ville.
DÉJÀ LÀ
Le déjà là est le substrat de ce que nous projettons pour le futur. Dans ce sens, le déjà là est la base, un tuteur qui permet au futur de pousser et de tenir debout. Le nouveau doit se faire un maximum en osmose avec le déjà là.
DELAISSÉS
«Abandonner un lieu, une activité, les laisser de côté, déserter» «Ne plus avoir d’intérêt pour quelque chose, ne plus s’en occuper ; aban- donner» Ils n’intéressent personnes, par désintéret volontaire ou par oubli. Mais ces délaissés; qu’ils soient des matériaux, des lieux, des personnes; sont pour nous une ressource potentielle de projet. Les matériaux délaissés peuvent servir de nouvelles constructions, les lieux délaissés peuvent combler le besoin en espace d’une activité qui en manque, et les personnes qui possèdent du temps ou des connaissances peuvent se révéler précieuses selon les projets.
DÉVELOPPEMENT DURABLE (ET DÉSIRABLE)
«Fait pour quelque chose de progresser, de s’accroître, de prendre de l’importance ; essor, expansion» «Fait de se développer, de se multiplier, de proliférer « «C’est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs » Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien, 1987.
Le développement durable et désirable ajoute au durable la notion de plaisir et de joie. Les discours sur le développement durable se concentrent généralement sur l’aspect technique de la manière dont nous pouvons envisager un futur soutenable. Les défis que sous-tendent le développement durable sont à relever individuellement autant que collectivement.
DISPONIBILITÉ
«Fait pour quelqu’un d’être libre pour telle ou telle activité, d’être libre de toute préoccupation» La disponibilité dépend de l’absence de quelque chose. Pour les espaces, nous considérons que a disponibilité dépend de leur niveau d’usage et de l’expression physique de la propriété. Moins l’usage et l’expression de la propriété sont marqués, plus l’espace est considéré disponible.
ECO SYSTEME «URBAIN»
«Système formé par un environnement (biotope) et par l’ensemble des espèces (biocénose) qui y vivent, s’y nourrissent et s’y reproduisent». En considérant le système urbain comme un écosystème, nous appuyons les liens d’interdépendance entretenus entre la forme de la ville et tous ceux qui y vivent. L’un ne se pense pas sans l’autre sans l’influer.
EXPÉRIMENTER
«Essayer, tester les qualités de quelque chose» L’expérimentation sur le territoire induit une posture de recherche, dont les issus sont aussi incertaines qu’imprévisibles. L’expérimentation part de l’inconnu pour répondre de manière unique à des problématiques uniques et particulières du terrain.
GLANAGE
«Recueillir les épis de blé restés sur le champ après le passage des moissonneurs» «Ramasser çà et là des bribes pour en tirer parti» 9
Activité consistant à ramasser ce que l’on nous laisse prendre. Cela concerne autant les épis de blé que les matériaux laissés ça et là, en attente d’être jetés. Le glanage implique d’être en mouvement, de se déplacer pour faire récolte.
GRAND GESTE ARCHITECTURAL
Le grand geste peut être entendu comme l’expression de l’autorité de l’architecte. Mais nous pouvons aussi l’entendre comme un geste d’ouverture et de générosité architecturale, non pas pour l’architecture elle même mais pour les habitants. Le grand geste peut se retrouver par exemple dans le simple fait de prendre le temps d’écouter les gens en tant qu’architecte.
HABITANT
«Personne qui habite, vit ordinairement en un lieu, qui y a sa résidence» L’habitant est celui qui entretient une relation particulière à un espace en résidant, traversant, parcourant, se souvenant, pensant à cet espace. De ce fait, impliquer les habitants dans la transformation de leur environnement, c’est considérer chaque relation particulière comme signifiante de l’espace en question.
«IMPENSÉ»
Matière non prise en compte dans la fabrication de la ville et demandant à être expérimentée.
INSULARITÉ
«Esprit d’une population insulaire» Traverser un pont pour aller faire ses courses, aller au marché, aller travailler. Se balader le long des berges. Se rendre à la pointe,. Habiter une péniche. Prendre le 237 ou le T1. Croiser facilement des visages connus.
INVISIBLE
«Qu’on ne peut pas voir, rencontrer» Être invisible ne signifie pas inexister. Ainsi, la ville regorge de ressources invisibles, restées dans l’ombre, mais qui, en creusant un peu, peuvent se révéler essentielles à sa transformation. Cela concerne toute les énergies et savoirs insoupçonnés des habitants, le potentiel de certains espaces, de certains matériaux, la présence de richesses en tout genre...
MANQUES
«Fait de manquer, de faire défaut ; insuffisance ou absence de ce qui serait nécessaire» «Absence péniblement ressentie de quelqu’un, de quelque chose, qui laisse une impression de vide ou d’incomplétude» Les manques sous-tendent un besoin. Cela peut être un manque d’espace pour une activité, ou un manque d’activité pour un espace ou des personnes. Les jeunes du sud de l’Île manquent d’activités, le club sénior du sud de l’Île aurait besoin de plus d’espace pour ses activités, la chaussée du centre ville aurait besoin d’être sécurisée pour les piétons... Comment le manque peut-il devenir une opportunité?
MÉCANIQUE
«Fonctionnement d’un dispositif constitué par des pièces assemblées ou reliées les unes aux autres et remplissant une fonction déterminée» Dans le cadre des Petits Rien du TOUT, la mécanique est l’ensemble des outils mis en place sur le territoire de l’Île St Denis pour soutenir l’initiative des habitants.
MÉCANO
«Ouvrier effectuant le montage et les réparations courantes d’ensembles mécaniques». Personnes mettant en mouvement la Mécanique.
11
OUTILS
«Élément d’une activité qui n’est qu’un moyen, un instrument» En étant moyen, ça n’est pas une fin en soi, mais un élément qui permet d’atteindre un autre but, ou de réaliser autre chose. Pour travailler sur l’Île, il a fallu inventer et développer les outils indispensables au travail sur le terrain ainsi qu’à l’ancrage de la démarche sur le territoire.
PARTICIP(H)ATIF
«Qui implique une participation active des protagonistes dans une action, une activité» L’implication et la participation des habitants dans les projets d’aménagement est récurrente aujourd’hui. Seulement, cette phase ne peut se faire dans la précipitation. Il est nécessaire pour réellement faire participer et impliquer les gens à un projet de régler le rythme du projet sur le rythme de ces participants.
PARTICIPA(C)TION
«Action de prendre part à quelque chose» «Association des citoyens au pouvoir» Fait de se sentir libre de faire parti, de ne pas faire parti, de proposer, d’agir, d’être acteur de son environnement; tout en sachant comment le faire. Le fait d’être en action permet de surpasser la barrière de la langue et celle du sachant/ignorant qui peuvent s’établir entre architectes et habitants ou architectes et constructeurs. L’action permet de trouver un terrain commun de discussion.
PERMANENCE
«Service de garde, de renseignements, etc., assuré de façon continue pendant une durée déterminée» C’est être sur place, place connue ou visible, afin d’accueillir les curieux, donner des rendez vous, accueillir ceux qui ne font que passer là par hasard, accueillir l’imprévu de manière général pour toujours se mettre en position de pouvoir le prendre en compte.
PFE
«Projet de fin d’étude» Exercice conférant le dîplome d’état d’architecte. Ici, le PFE n’est pas simplement un exercice mais une expérience sur notre pratique de l’architecture.
POSSIBLE
«Qui peut se produire, éventuel» Parler de possible, c’est adopter une attitude optimiste face aux événements et aux faits. Cela revient à considérer chaque chose en transformation constante, permettant ainsi d’imaginer une situation rêvée comme possible dans un futur plus ou moins proche.
PROTOTYPE
«Premier exemplaire construit d’un ensemble mécanique, d’un appareil, d’une machine et qui est destiné à en expérimenter en service les quali- tés en vue de la construction en série» Il s’agit d’une réalisation servant de test en vu de transformer et d’affiner une réalisation.
PROJET
«Tracé définitif, en plans, coupes et élévations, d’une construction à réaliser (machine, équipement, bâtiment, aménagement urbain, etc.).» «But que l’on se propose d’atteindre.» Le projet renvoi à l’objectif, au but final. Nous faisons l’expérience d’un projet où le but final est secondaire, ou l’important réside dans la manière de faire. Le projet n’est plus un tracé précis mais une série d’intentions appellées à être remises en mouvement au cours du processus même. Ainsi, le projet est une méthode de recherche et d’expérimentation.
PROXIMITE
«Situation de quelqu’un, de quelque chose qui se trouve à peu de 13
distance de quelqu’un, de quelque chose d’autre, d’un lieu» «Caractère de ce qui est proche dans le temps» Décliné selon trois dimensions affectives, temporelles et spatiales. Sur l’Île St Denis, la proximité spatiale ne correspond pas forcément à la proximité affective. L’unité de voisinage ne crée plus les voisins mais l’inverse. La place de la République par exemple ne parait pas fédérer un sentiment d’appartenance commune des gens la traversant ou vivant autour. Les gens ont des relations ici et ailleurs, au delà de l’ile, formant leurs cercles de proximité. Question du quartier: qu’est ce qui fait quartier?
QUARTIER
Délimitation mentale d’un morceau de ville.
RATIONALISME
«Disposition d’esprit qui n’accorde de valeur qu’à la raison, au raisonnement» «Tendance architecturale française privilégiant la structure et la fonction sur le traitement formel et décoratif» Tendance exclusive amenant à simplifier, lisser, homogénéiser, réduire la compléxité des choses.
RESSOURCES MATERIELLES/ IMMATERIELLES
«Ce qui tire d’embarras, améliore une situation difficile» Tout est ressource potentielle. Il faut commencer par identifier la situation difficile en question.
«PETIT RIEN»
Expression soulignant l’insignifiance de quelque chose. Le projet des Petits Rien du TOUT tente de montrer en quoi des petits rien peuvent faire beaucoup.
TATONNEMENT
«Mode de recherche qui procède empiriquement par essais
renouvelés» Le tatonnement est un mode de faire et de penser expérimental, qui peu passer par la phase de prototypage: une expérience grandeur nature destinée à faire le test d’aménagement, de programme etc... 
TOP/DOWN (HAUT/BAS)
Schématisation de l’exercice du pouvoir: les détenteurs du pouvoir, les décideurs constituent le top, ceux qui subissent ces décisions ou ce pouvoir sont le down.
URBANISME
«Art, science et technique de l’aménagement des agglomérations humaines.» «Ensemble des règles et mesures juridiques qui permettent aux pouvoirs publics de contrôler l’affectation et l’utilisation des sols.» A la manière de l’alpinisme, l’urbanisme est un sport de conquête de la ville, qui se fait dans le mouvement et le parcours du terrain.
URBANISME «ASCENDANT»
Projet fruit d’analyse froide et chaude. L’urbanisme ne se pense pas uniquement vu du ciel mais aussi en se plongeant jusque dans l’imaginaire et les rêves des habitués du lieu. Ainsi, au lieu de n’être qu’à l’initiative des acteurs habituels de l’aménagement, nous pouvons imaginer un urbanisme «ascendant», qui vient des gens du «bas», ensuite soutenu par les acteurs de l’aménagement.
VILLAGE
«Groupement d’habitations permanentes, dont la majeure partie de la population est engagée dans le secteur agricole.» Aucun agriculteur ne travaille ni ne vit sur l’Ile St Denis. Si l’Ile St Denis fait village, c’est par la facilité à reconnaitre les visages dans le centre. L’étroitesse de l’Ile St Denis et le nombre réduit de ponts pour y accéder induisent une probabilité importante de se croiser par hasard. 15
ACRONYMIE
17
Ces quelques pages permettent d’éclaircir de donner sens aux acronymes rencontrés durant l’élaboration du projet. Ces acronymes ne se retrouvent pas systématiquement dans les livrets mais en nourrissent néanmoins le propos.
ACSÉ
Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances «L’Acsé est chargée de la conduite et du financement des actions menées en faveur des habitants des quartiers prioritaires, dans le cadre de la politique de la ville, ainsi que des actions de prévention de la délinquance et des discriminations. En mettant en oeuvre ces missions, l’Acsé vise un objectif essentiel : améliorer chaque jour la vie des habitants des quartiers prioritaires.» http://www.lacse.fr
ANRU
Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine « L’ANRU met en œuvre des projets de renouvellement urbain afin de transformer les conditions de vie de 5 millions d’habitants. A travers le Programme National de Rénovation Urbaine (12,az350 milliards d’euros en provenance de l’ANRU et de ses partenaires, qui génèrent 45 milliards d’euros de travaux) et le Programme « Quartiers Anciens », l’ANRU intervient notamment sur les logements, les espaces pu- blics, les équipements scolaires, les crèches, les commerces, l’activité économique.» http://www.anru.fr/
APUD
Atelier Public d’Urbanisme et de Déplacement L’ APUD organise les phases de concertation de grands projets d’aménagement. 19
CDT
Contrat de Développement Territorial «Le CDT est un outil de planification et de programmation dont le contenu est précisé par le décret du 24 juin 2011, prévu à l’article 21 de la loi relative au Grand Paris. Les CDT sont la déclinaison locale des objectifs de mise en œuvre du Grand Paris en matière d’urbanisme, de transports, de déplacements, de lutte contre l’exclusion sociale, de développement économique, sportif et culturel, de protection des espaces agricoles et forestiers et des paysages. En matière de logement, la loi relative au Grand Paris a inscrit l’objectif de construire 70 000 logements par an. Le CDT est l’outil de territorialisation de cette ambition.» http://www.ile-de-france.gouv.fr/
CTRU
Contrat Territorial de Rénovation Urbaine «Au-delà des projets de rénovation urbaine portés par les Maires des huit villes de l’Agglomération et Plaine Commune, le Contrat Territorial de Rénovation Urbaine crée les conditions d’une réelle transformation physique et sociale des quartiers concernés en : - favorisant la diversification de l’offre d’habitat, tant sur les sites que dans leur environnement immédiat, - permettant, dans un contexte de forte tension sur l’accès au parc HLM, la reconstitution de l’offre locative sociale et le développement de parcours résidentiels à l’échelle de l’agglomération, 5 - marquant l’engagement financier fort et pérenne de l’agglomération dans tous les domaines de la rénovation urbaine (aménagement, habitat, espaces publics, équipements publics, développement économique et insertion), - mutualisant les ingénieries de projet.» http://www.plainecommune.fr/
CUCS
Contrat Urbain de Cohésion Sociale « L’ANRU met en œuvre des projets de renouvellement urbain afin de transformer les conditions de vie de 5 millions d’habitants. A travers le Programme National de Rénovation Urbaine (12,350
milliards d’euros en provenance de l’ANRU et de ses partenaires, qui génèrent 45 milliards d’euros de travaux) et le Programme « Quar- tiers Anciens », l’ANRU intervient notamment sur les logements, les espaces publics, les équipements scolaires, les crèches, les commerces, l’activité économique.» http://www.anru.fr/
EPIC
Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial «Etablissement public dont l’objet est la production et la commercialisation de biens et services et dont les ressources sont essentiellement constituées par les redevances payées par les usagers» http://www.vie-publique.fr/
EPCI
Etablissement Public de Coopération Intercommunale «Etablissement public regroupant des communes soit pour assurer certaines prestations (ramassage des ordures ménagères, assainissement, transports urbains...), soit pour élaborer de véritables projets de développement économique, d’aménagement ou d’urbanisme» http://www.vie-publique.fr
EPFIF
Etablissement Public Foncier d’Île de France «Cet établissement est habilité sur le territoire de la région Ilede-France, à l’excep- tion des territoires couverts par un autre établissement public foncier d’État : A procéder à toutes les acquisitions foncières et opérations immobilières et fon- cières de nature à faciliter l’aménagement au sens de l’article L.300-1 du code de l’urbanisme ; A procéder à la réalisation des études et travaux nécessaires à l’accomplissement des missions définies au 1. ci-dessus et le cas échéant, à participer à leur finance- ment.» Issus de l’article 2 du Décret n°2006-1140 du 13 septembre 2006 21
NPNRU
Nouveau Programme National de Rénovation Urbaine « Les actuels projets de rénovation urbaine arrivant à échéance en 2013, le Comité souhaite qu’une deuxième phase du PNRU (PNRU 2) voit le jour d’ici cette date. Ce PNRU 2 devrait permettre de réaliser les opérations liées à l’habitat et à l’aménagement qui restent à mener» http://www.vie-publique.fr/
PLU
Plan Local d’Urbanisme « Document d’urbanisme qui, à l’échelle d’un groupement de communes (EPCI) ou d’une commune, établit un projet global d’urbanisme et d’aménagement et fixe en conséquence les règles générales d’utilisation du sol sur le territoire considéré» http://www.territoires.gouv.fr/
PNRU
Programme National de Rénovation Urbaine «Le Programme National pour la Rénovation Urbaine (PNRU), institué par la loi du 1er août 2003 pour la ville et la rénovation urbaine, prévoit un effort national sans précédent de transformation des quartiers les plus fragiles classés en Zones Urbaines Sensibles (ZUS), effort qui porte sur les logements, équipements publics et aménagements urbains. Sa mise en œuvre a été confiée à l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU)» http://www.anru.fr/
SEM
Société d’Economie Mixte « Une SEM (société d’économie mixte) est une société anonyme dont une partie du capital est détenue par l’État ou par des collectivités territoriales directement ou non et par des partenaires économiques et financiers privés.» http://www. marche-public.fr/
VNF
Voies Navigables de France « Établissement public créé en 1991,Voies navigables de France gère, exploite, modernise et développe le plus grand réseau européen de voies navigables. Il est constitué de 6 700 km de canaux et rivières aménagés, de plus de 3 000 ouvrages d’art et de 40 000 hectares de domaine public fluvial» http://www.vnf.fr/
ZAC
Zone d’Aménagement Concertée « Les zones d’aménagement concerté sont les zones à l’intérieur desquelles une collectivité publique ou un établissement public y ayant vocation décide d’inter- venir pour réaliser ou faire réaliser l’aménagement et l’équipement des terrains, notamment de ceux que cette collectivité ou cet établissement a acquis ou ac- querra en vue de les céder ou de les concéder ultérieurement à des utilisateurs publics ou privés. Le périmètre et le programme de la zone d’aménagement concerté sont approuvés par délibération du conseil municipal ou de l’organe dé- libérant de l’établissement public de coopération intercommunale» http://www. marche-public.fr/
ZFU
Zone Franche Urbaine « Les zones franches urbaines (ZFU) sont des quartiers de plus de 10 000 habi- tants, situés dans des zones dites sensibles ou défavorisées. Ils ont été définis à partir des critères suivants : - taux de chômage ; - proportion de personnes sorties du système scolaire sans diplôme ;- proportion de jeunes ; - potentiel fiscal par habitant. Les entreprises implantées ou devant s’implanter dans ces quartiers bénéficient d’un dispositif complet d’exonérations de charges fiscales et sociales durant cinq ans.» http://www.insee.fr/ 23
ZUS
Zone Urbaine Sensible « Les zones urbaines sensibles (ZUS) sont des territoires infraurbains définis par les pouvoirs publics pour être la cible prioritaire de la politique de la ville, en fonc- tion des considérations locales liées aux difficultés que connaissent les habitants de ces territoires. La loi du 14 novembre 1996 de mise en œuvre du pacte de relance de la politique de la ville distingue trois niveaux d’intervention : - les zones urbaines sensibles (ZUS) ; - les zones de redynamisation urbaine (ZRU) ; - les zones franches urbaines (ZFU). Les trois niveaux d’intervention ZUS, ZRU et ZFU, caractérisés par des dispositifs d’ordre fiscal et social d’importance croissante, visent à répondre à des degrés différents de difficultés rencontrées dans ces quartiers.» http://www.anru.fr/
25