CATALIST CATALIST
Burundi Burundi••RD DRCongo Congo••Rwanda Rwanda
CatalyserAgricultural l'Intensification Agricole Accélérée pour la Stabilité Sociale et Environnementale Catalyze Intensification for Social and Environmental Stability
SEW SEW
ProductionEnergy d'Energiethrough Durable Ă Woodlots travers le Boisement Sustainable and et l'Agroforesterie dans le Rift Arbertin Agroforestry in the Albertine Rift
projets la région deslakes grandregion lacs deof l'afrique projectsdefor the great centralcentrale africa CATALIST en 2009 En septembre 2006, les Pays-Bas ont accordé à l’IFDC la responsabilité d’exécuter le Projet CATALIST. Depuis lors, ce projet de cinq ans a travaillé avec les gouvernements, les organisations non-gouvernementales, les organisations des producteurs, les groupements des agriculteurs et d’autres organisations pour renforcer la paix et la stabilité environnementale. Ceci a été fait en mobilisant les ressources locales et en aidant les communautés agricoles à augmenter la production agricole. CATALIST utilise comme stratégie des méthodologies d’intensification agricole durables et le développement de la chaîne de valeur des produits tout en améliorant les infrastructures telles que la construction des routes et l’agroforesterie qui requièrent l’utilisation de la Haute Intensité de Main d’Oeuvre (HIMO). Ces efforts combinés promeuvent le développement des marchés d’intrants et de produits agricoles accessibles. Le projet crée des emplois et aide les agriculteurs à augmenter la production agricole et les revenus à une époque où les prix des Début de la campagne radio
En 2009, CATALIST a lancé des programmes-radio dans les trois pays. Sur cette photo, un membre de l’Association Bahizi Rhuzuke en RDC explique à un journaliste comment la Gestion Intégrée de la Fertilité des Sols (GIFS) a aidé les membres de cette association à accroître leurs revenus.
engrais et de l’énergie sont volatiles et où la sécurité alimentaire est d’une importance capitale. Au cours de la période d’avril à septembre 2009, CATALIST a accompli ce qui suit : Augmentation du commerce des intrants agricoles, plus de formations et une meilleure compréhension du secteur. L’utilisation des engrais au Rwanda a connu une augmentation moyenne de 1000 tonnes en 2009. Des augmentations significatives ont également eu lieu au Burundi et dans les provinces du Kivu en RDC. L’IFDC et le Gouvernement Rwandais ont collaboré afin de négocier les prix d’achat des engrais, ce qui a permis au Gouvernement Rwandais d’épargner plus de 2 millions de dollars américains. Mille vingt huit détaillants d’intrants agricoles ont été formés au Burundi, en RDC et au Rwanda (approximativement 25 % étant des femmes). La Deuxième Conférence Régionale sur les Engrais a été organisée en juillet 2009 avec 74 participants en provenance de six pays de la région. Augmentation des revenus des agriculteurs et autres accomplissements. Avec l’intensification agricole, le revenu a augmenté de trois fois en moyenne au Rwanda. Les activités HIMO associées avec la construction des routes et la plantation des boisements et l’agroforesterie ont généré l’emploi de 191.146 hommes-jours et injecté 235.086 € dans les économies locales. Le programme de CATALIST sur les petites subventions agricoles dont le montant total pour la 1ère phase est de 261.745 € a eu approximativement 740 soumissionnaires dont les 29 retenus ont déjà reçu une subvention d’un montant de 142.500 €. Introduction de nouvelles technologies. Des tests préliminaires pour déterminer le potentiel d’utilisation de la technologie de placement profond de l’urée (UDP) pour la production du riz au Rwanda et au Burundi ont été menés. CATALIST a développé des plans de vulgarisation des tests UDP dans la Plaine de la Rusizi commune aux trois pays du projet. Les activités comprennent la collaboration avec le secteur privé (ex. Instituto de Cereais de Mozambique (ICM)). Une collaboration avec des chercheurs vietnamiens pour identifier les variétés de riz convenables pour les régions montagneuses plus fraîches de la Région des GrandsLacs de l’Afrique Centrale a été initiée. (suite à la page 4)
CATALIST Intervient dans l’accès au Crédit Les membres du personnel du Projet CATALIST de l’IFDC ont répétitivement démontré que les techniques de la GIFS peuvent améliorer efficacement les rendements des cultures dans la Région des Grands Lacs, permettant aux agriculteurs d’augmenter leurs revenus et améliorer leurs vies. Bien que plusieurs agriculteurs dans la région veuillent bénéficier de la GIFS, ils sont
incapables de le faire à cause des coûts d’investissement élevés et prohibitifs. Kagabo Nkubito, Expert Régional en Crédit, assiste les producteurs dans l’accès aux crédits pour intrants agricoles, un supplément de main d’œuvre et d’autres dépenses. « L’IFDC a réalisé qu’on ne peut pas parler de succès de l’intensification sans financement », indique Nkubito. (suite à la page 2)
Dans ce numéro… • CATALIST en 2009…Pages 1 et 4 • CATALIST Intervient dans l’accès au Crédit …Pages 1 et 2 • Ateliers pour les Membres de la Chaîne de Valeur du Bois d’Energie Tenus au Burundi et en RDC…Page 3 • Lancement des Sessions de Formation pour les Charbonniers au Burundi…Page 3 • CATALIST/SEW Participe à la Journée Nationale de l’Arbre au Rwanda…Page 3 • CATALIST et ses Partenaires Visitent le Bangladesh pour la Technologie UDP…Page 4
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Crédit agricole, Un Secteur à Hauts Risques? Comme c’est le cas partout dans le monde, les agriculteurs de la Région des Grands Lacs sont généralement considérés comme n’étant pas crédibles. Les crédits agricoles sont perçus comme un risque à cause de l’incertitude inhérente de ce secteur. « Les institutions financières n'ont aucune assurance que les rendements prédits seront réalisés, particulièrement pour les petits producteurs », explique Nkubito. Dans la région, les agriculteurs ont généralement quelques biens traditionnels tels que l’épargne ou même la terre qui peut servir comme nantissement pour payer un crédit. En plus, les institutions financières considèrent les crédits aux agriculteurs comme disproportionnellement chers puisqu’ils nécessitent plus de suivi pour des gains relativement petits sur plusieurs crédits . En même temps, les agriculteurs de la région subissent des taux d’intérêt élevés sur les crédits.
Formation sur le Warrantage
En RDC, CATALIST opère actuellement dans les provinces du Nord et du Sud Kivu. Suite au récent conflit dans le pays, le système de crédit est pratiquement inexistant et la vaste majorité des banques commerciales n’offrent tout simplement de crédit à aucun secteur. Les seules institutions de prêts qui fonctionnent en ce moment sont des IMF.
Mettre sur Pied de Solides Associations et Coopératives En vue de répondre aux contraintes économiques auxquelles font face les agriculteurs, CATALIST a développé une stratégie basée sur les soucis des institutions financières. « Pour développer une stratégie appropriée, nous avons dû analyser pourquoi les banques ne prêteraient pas aux agriculteurs », explique Nkubito. La première raison est un manque de nantissement comparé avec les hauts risques perçus. Le personnel de CATALIST a compris que les coopératives et associations peuvent offrir aux institutions financières une meilleure assurance de remboursement qu’un seul agriculteur/individuel. « A travers leurs coopératives et associations, nous essayons de rendre les agriculteurs plus crédibles aux yeux des financiers », ajoute Nkubito. Pour vraiment faire face aux soucis des institutions financières, ces coopératives et associations doivent être bien gérées et bien dirigées. « Ceci constitue notre grand défi, avoir ces groupes dirigés par leurs membres, et non juste par leurs leaders », continue d’expliquer Nkubito. Pour cette raison, CATALIST investit dans la mise en place de coopératives et associations solides. Nkubito met l’accent sur le fait que les coopératives et les associations doivent être considérées comme des entités capables de gérer les crédits et de générer des bénéfices. Pour accroître leur impact, CATALIST se focalise sur le renforcement des capacités organisationnelles des associations et des coopératives.
Kagabo Nkubito, Expert Régional en Crédit de CATALIST, montre aux producteurs un échantillon d’un formulaire d’entrepôt.
Les Institutions Financières des Grands Lacs Trois types d’institutions financières dominent dans la région, les banques commerciales, les institutions de développement et les institutions de micro-finance (IMF). Au Rwanda, les crédits accordés par les banques commerciales au secteur agricole ne sont que de trois ou quatre pourcent. Et ceci essentiellement pour les grandes exploitations agricoles produisant des cultures d’exportation qui rapportent immédiatement. Il y a aussi la Banque Populaire qui opère d’une manière similaire à une banque rurale, mais qui a le même motif de profit qu’une banque commerciale. Une banque de développement gérée par l’Etat, la Banque Rwandaise de Développement, opère sur des principes similaires à celles d’une banque commerciale avec des règles moins rigoureuses afin d'encourager les projets d’investissements. Il y a enfin les IMF, communément considérées comme les banques des pauvres. Les IMFs donnent des crédits à court terme à la grande majorité des agriculteurs dans le pays, mais font payer des taux élevés (deux à trois pourcent par mois). Le Burundi a les mêmes options que le Rwanda, excepté qu’il bénéficie de l’Accord d’Echange Préférentiel, opéré régionalement, qui offre de bas taux d’intérêts.
Succès dans le Travail avec les Institutions Financières En plus du renforcement des capacités organisationnelles, CATALIST reconnaît qu’il doit aussi aider le secteur financier à mieux comprendre le secteur agricole. Si cela réussit, alors les institutions financières pourraient proposer des produits d’innovation taillés sur mesure du secteur agricole. « Nous nous sommes rendus compte qu’elles ne voulaient pas être impliquées dans le secteur agricole parce qu’elles n’avaient pas de connaissance suffisante du secteur », a dit Nkubito. CATALIST est conscient que des produits financiers tel que le warrantage qui cible le secteur agricole doivent être disponibles. Le warrantage est un système dans lequel la récolte d’un agriculteur constitue un nantissement pour le crédit. La récolte est conservée dans un entrepôt jusqu’à ce que le crédit soit remboursé. En plus de l’accès au crédit, un avantage-clé du warrantage pour les agriculteurs est qu’ils peuvent vendre leurs produits quelques mois après la récolte, quand le prix sur le marché a augmenté.
Début du Processus Educatif Au cours de 2009, le warrantage a été présenté comme l’un des produits financiers taillés sur mesure du secteur agricole. Deux ateliers ont été organisés dans chacun des trois pays où CATALIST opère, amenant ensemble les acteurs de la chaîne de valeur à expliquer le système de warrantage. Ces discussions ont eu pour résultats la mise en place de quatre systèmes de warrantage au Burundi et au Rwanda.n
CATALIST/SEW Chef de Projet: Henk Breman
RĂ©dacteur en Chef: Scott Mall
RĂ©dacteurs Adjoints: Regine Dupuy, Jean Pierre Kisamare et Danielle Mbesherubusa. Le journal de l'IFDC CATALIST/SEW est une publication trimestrielle www.ifdc-catalist.org
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SEW News
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Ateliers pour les Membres de la Chaîne de Valeur du Bois d’Energie Tenus au Burundi et en RDC Le bois et le charbon de bois continuent à être les principales sources d’énergie dans la Région des Grands Lacs. Ceci mène à la déforestation et à une diminution consécutive de fournitures de bois. Pour faire face à la crise énergétique continue dans le Rift Albertin, et en tant qu’une partie de ses efforts pour renforcer la chaîne de valeur du bois d’énergie, CATALIST/SEW a organisé des ateliers participatifs. Le premier atelier de deux jours a eu lieu du 28 au29 octobre 2009 à Bujumbura, au Burundi. Un autre atelier a été tenu le 19 novembre 2009 à Butembo, au nord Kivu, en RDC. Et le plus récent atelier a eu lieu à Bukavu, en RDC, en décembre 2009. Le personnel de CATALIST/SEW travaille à ce que les différents participants de la chaîne de valeur du bois d’énergie échangent les idées et arrivent même à travailler ensemble. Les producteurs de bois et de charbon de bois, les vendeurs de charbon de bois, les grands consommateurs de bois et de charbon de bois (usines de thé et restaurants par ex.) et des fonctionnaires en provenance des milieux gouvernementaux, tels que le Ministère de l’Environnement ont tous été invités.
Lancement des Sessions de Formation pour les Charbonniers au Burundi
Le concept de chaîne de valeur d’énergie a été présenté pour la première fois aux participants à l’atelier. Chaque groupe a appris son rôle au sein de la chaîne de valeur et chaque participant a identifié ce qui peut être fait pour mettre en place ou renforcer la chaîne de valeur. Pour mieux comprendre l’environnement de travail, chaque atelier a construit un sociogramme afin de mieux identifier les membres et les processus. Les ateliers ont généré de nouvelles idées de la part des différents membres de la chaîne de valeur. Un groupe de producteurs de charbon de bois a exprimé son souhait d’une formation supplémentaire pour apprendre les techniques les plus récentes de carbonisation et de former une fédération des producteurs de charbon de bois. André de Groote, Expert International de la Chaîne de Valeur a expliqué, « Ceci constitue un bon premier pas, mais le chemin à parcourir reste long pour que la chaîne de valeur soit efficace et contribue au progrès environnemental ». D’autres ateliers sont programmés dans les mois à venir. n
Le charbon, une source principale d’énergie au Burundi
Les producteurs de charbon de bois étaient enthousiastes d’apprendre une nouvelle méthode de production de charbon de bois, l’une des sources principales d’énergie au Burundi. La nouvelle méthode aidera à remplacer les méthodes inefficaces couramment utilisées dans le pays. Traditionnellement, le bois est entassé à presque un mètre de haut et couvert d’herbes ainsi que de terre fraîche, avant d’être brûlé. Cependant, cette méthode conduit à la dissipation de la fumée et beaucoup de bois est perdu lors du processus. La nouvelle technologie à savoir les fours améliorés de carbonisation a été recommandée par CATALIST/SEW et augmentera la quantité de charbon de bois produite en utilisant moins de bois lors du processus. Cette méthode plus efficace signifie moins de pertes et de dommages à l’environnement tout en augmentant la production et le revenu potentiel des producteurs de charbon de bois.n
Les méthodes traditionnelles de production de charbon sont inefficaces pour l’énergie et endommagent l’environnement.
CATALIST/SEW Participe à la Journée Nationale de l’Arbre au Rwanda Plus de 1.000 participants se sont rassemblés le 16 novembre 2009 pour célébrer la 34ème Journée Nationale de l’Arbre au Rwanda. Une célébration d’ une semaine a eu lieu dans le District de Nyabihu, dans la Province de l’Ouest, l’une des zones de travail de CATALIST/SEW. L’événement a été organisé en collaboration avec le Ministère des Ressources Naturelles et de l’Autorité Nationale des Forêts (NAFA). CATALIST/SEW et plusieurs partenaires concernés par le reboisement et l’agroforesterie ont participé à cet événement. L’activité a été organisée pour soutenir la campagne nationale de lutte contre la déforestation et
la protection de l’environnement en plantant les arbres dans les zones rurales. CATALIST/SEW a entre autres choses pourvu un soutien technique et le transport des plants. Le Ministre des Ressources Naturelles, Stanislas Kamanzi, a reconnu les efforts de l’IFDC/CATALIST dans la réussite de l’événement. Il y avait aussi un consensus de la part de plusieurs officiels présents pour demander à CATALIST/SEW d’étendre son soutien à plus de communautés agricoles, et ainsi encourager l’investissement dans les efforts de reboisement. n Numéro 1 - 2010
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CATALIST et ses Partenaires en Visite au Bangladesh pour la Technologie UDP
Placement Profond de l'Urée au Bangladesh
En septembre 2009, le Chef du Projet CATALIST, Henk Breman, et un des Agronomes du Projet, Thomas Hatangimana, en compagnie des représentants des organisations partenaires dans la Région des Grands Lacs (RGL), se sont rendus à Dhaka au Bangladesh. L’équipe a ainsi appris davantage sur la technologie du Placement Profond de l’Urée (UDP), qui a été utilisée avec succès pendant plus de 20 ans au Bangladesh et dans d’autres pays asiatiques. L’équipe comprenait deux délégués de chaque pays de la zone CATALIST : Pour le Burundi, Annick Sezibera de CAPAD (Confédération des producteurs agricoles pour le développement) et Joseph Barikore de la SRDI (Société régionale de développement de l’Imbo). Pour le Rwanda, Patrice Uwizeyimana de CPRB (Coopérative de Production Rizicole de Bugarama) et Thomas Hatangimana de CATALIST. Pour le Congo RDC, Louis Tchuma de ADIKivu (Action pour le Développement Intégré du Kivu) et Morisho Yuma de CARITAS-Kivu. « Au moment où notre région parle encore d’importation des engrais, nous avons constaté qu’au Bangladesh, ils ont déjà leur propre industrie d’engrais », explique Tchuma. Lors de son séjour à Dhaka, le groupe a visité deux usines fabriquant les machines qui produisent les briquettes d’urée. Pour apprendre plus à propos des succès du Bangladesh avec la technologie, les délégués ont rencontré les producteurs de riz qui ont démontré comment ils utilisent la technologie. Les agriculteurs ont aussi expliqué comment ils vulgarisent l’UDP en éduquant les autres sur ses avantages. « Nous avons aussi visité les agriculteurs utilisant les engrais réguliers et nous avons vu la différence apportée par l’usage de l’UDP », explique encore Tchuma. Sezibera de CAPAD a quant à elle expliqué: « Nous avons constaté que la technologie UDP nécessite entre 35 et 70 % d’engrais de moins pour parvenir aux mêmes résultats ». En plus de la production du riz, l’équipe a visité des chercheurs qui ont expliqué l’usage de l’UDP sur d’autres cultures, y compris les
Les agriculteurs Bangladeshi démontrent que l’UDP utilise moins d’engrais mais que les rendements des cultures augmentent.
tomates, pommes de terre, bananes, aubergines, choux, etc. « Les résultats sont extraordinaires », s'est exclamé Tchuma. Plus tard, l’équipe a participé à une foire agricole sponsorisée par le gouvernement où certaines des machines à briquettes étaient exposées. Les agriculteurs ont informé les participants de la Région des Grands Lacs qu’après juste une année de production des briquettes, ils ont été capables de rembourser le crédit leur octroyé pour s’acheter les machines. L’IFDC/CATALIST a commandé une machine à briquettes pour chacun des pays CATALIST pour donner une formation et pour démontrer comment la technologie peut être rentable dans la Région des Grands Lacs. Les machines sont arrivées, et deux formateurs Bangladeshi ont dirigé un atelier de démonstration sur l’équipement à Bujumbura au mois de novembre 2009. D’autres sessions de formation sont programmées dans les mois à venir.n
CATALIST en 2009 (suite de la page 1) • Introduction de la mécanisation. Les activités ont été initiées pour identifier les options de mécanisation intermédiaire qui pourraient résoudre le problème de manque de main d’œuvre dans les champs, particulièrement dans les zones où la plupart des travaux champêtres sont menées par les femmes. • Davantage de formation. Un total de 67 associations et coopératives de plus de 3 000 membres ont été formées dans la création, la gestion et les lois régissant les coopératives. Les formations des formateurs sur la GIFS initiées en 2008 ont été clôturées en novembre 2009. Ces formateurs atteindront des milliers d’agriculteurs en 2010. • Début des tests dans les champs. Des tests participatifs dans les champs impliquant plus de 2.300 agriculteurs ont été mis en place pour valider et améliorer les recommandations actuelles sur les engrais pour les zones agro-climatiques sélectionnées. Plus de 50
pourcent des agriculteurs impliqués dans les tests participatifs ont adopté une ou plusieurs méthodologies d’intensification agricole. • Développement de la chaîne de valeur. Des contrats pour faciliter le développement de 44 chaînes de valeur ont été signés. Ces contrats permettront à CATALIST d’ atteindre plus de 90.000 agriculteurs cultivant 27.000 ha. Les protocoles d’intensification des cultures ont été développés pour 14 chaînes de valeur. Les protocoles seront utilisés par 44 facilitateurs ayant les contrats. • Elaboration des outils de formation. Un manuel pour l’intégration cultures-élevage a été rédigé sous la supervision de l’organisation sans but lucratif néerlandaise de soutien au secteur privé, PUM. Le rapport « Résoudre les Problèmes Agricoles Relatifs à l’Acidité du Sol dans la Région des Grands Lacs en Afrique Centrale » a été publié, et il est en train d’être distribué en Anglais et en Français n
CATALIST/SEW SIEGE DU PROJET IFDC Rwanda Kiyovu - Rue de l'Akanyaru n° 3064 B.P. 6758 - Kigali, Rwanda Téléphone: +250 551 042 11
BUREAU DU BURUNDI IFDC Burundi Rohero II - Avenue Bweru n° 3 B.P. 1995, Bujumbura Téléphone: +257 222 578 75
BUREAU DE LA RD CONGO IFDC Congo Q. Himbi, Goma Téléphone: +243 813 134 697