Economic Community of West African States
MIR PlusNews
West African Economic and Monetary Union
Bulletin trimestriel du projet MIR Plus, un projet conjoint CEDEAO – UEMOA mis en œuvre par l’IFDC Décembre 2011, Numéro 6
MIR Plus et ses partenaires portent le potentiel de la technologie du PPU sur les chaînes de télévisions nationales et régionales en Afrique de l'Ouest
Dans ce numéro MIR Plus et ses partenaires portent le potentiel de la technologie du PPU sur les chaînes de télévisions nationales et régionales en Afrique de l'Ouest Le RESIMAO s'apprête à lancer une nouvelle plateforme électronique sur le prix des intrants agricoles avec l'appui du projet MIR Plus MIR Plus renforce la collecte des données pour le SIM régional des intrants agricoles par des tests sur l'utilisation de téléphones mobiles MIR Plus et ses partenaires allègent l'intensité du travail de la technologie du PPU par la fabrication d'un prototype local d'applicateur de granules MIR Plus améliore la connaissance des agriculteurs du Burkina Faso et du Nigéria sur les engrais MIR Plus organise des tests de démonstration pour promouvoir l'utilisation des engrais spécifiques au Burkina Faso, au Ghana et au Nigeria MIR Plus continue la mise en relation des agriculteurs avec les distributeurs d'intrants à travers des foires agricoles au Nigeria
Chers Partenaires, Après deux années entières de mise en œuvre, le projet MIR Plus est entré dans la deuxième moitié de sa durée de André De Jager (PHD) vie. Le temps est Directeur p.i., IFDC NWAFD donc venu de f a i r e u n e évaluation à mi-parcours afin d'aider la coordination du projet et le leadership conjoint de l'IFDC, de la CEDEAO et de l'UEMOA à faire les ajustements nécessaires en vue d'atteindre avec succès les produits, les effets et les impacts escomptés. Cette évaluation est en cours et prendra fin, lors d'une
Éditorial
ORTM, Mali, août 2011
A
fin de maintenir l'intérêt suscité par les résultats impressionnants des tests de la technologie du Placement Profond de l'Urée (PPU) au Burkina Faso, réunion du Comité d'Orientation du projet en fin mars 2012, avec l'examen des résultats et des recommandations qu'elle dégagera. Sans anticiper sur les conclusions de cette évaluation, on peut néanmoins dire, quoique beaucoup de travail reste encore à faire, que le projet a fait des progrès remarquables vers l'atteinte effective de ses objectifs. Sur le plan politique, le reste des textes d'application des cadres juridiques régionaux devant régir la production et la commercialisation des semences et des pesticides sera bientôt adopté. Le processus relatif aux engrais a déjà démarré. De plus, des données de base ont été collectées sur la qualité des pesticides et des engrais commercialisés dans la région. Des acteurs de la chaîne de valeur agroalimentaire tirent déjà profit de l'accès à l'information de base du marché des
Mali, Niger et Sénégal (tel que publié dans les numéros précédents et dans la fiche d'information thématique No6 du projet), le projet MIR Plus et le Programme de Gestion des Ressources Suite P. 2
intrants agricoles à travers la mise en place d'un système de collecte et de diffusion de données. Les agriculteurs sont en train d'être formés sur l'utilisation sécurisée des pesticides afin de réduire les risques sur les humains et l'environnement. Ils sont aussi mis en relation avec les distributeurs à travers des démonstrations, des foires agricoles au niveau local et des approches d'achats groupés. Le projet a réussi à mobiliser l'expertise régionale pour tester la technologie du Placement Profond de l'Urée (PPU) dans des plaines irriguées du Burkina Faso, Mali, Niger et Sénégal. Les résultats obtenus sont promettants et montrent que la région peut atteindre l'autosuffisance alimentaire en riz grâce à des méthodes de production durables.
Marché d’Intrants Régional (MIR)
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