MIR Plus News September 2010 - French

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Bulletin trlmestrieI du PfOIeI Mil Plus, un PfOIeI conjoint aouo

MIR Plus renforce la capacite des agriculteurs au Ghana, Burkina Faso et Nigeria MJR Plus renforce 10 capacite des ogriculteurs ou Ghana, au Burkina Foro et au Nigeria

fI!t MIRPlus et Ie programme GRN de I'IFDC lorment des formoteurs 0 10 promotion de 10 technologie PPU en Afrique de l'Ouest

. . Les services juridiques de 10 CEDEAO el de " UEMOA poursuivenl I'exomen des projets de Reglemenls d'execulion valides por les eJlperts notionoux

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La CEDEAO et I'UEMOA evaluent 10 qvolite des engrois commerciolises en Afrique de l'Ouest

-. MIR Plus fOflTle des enqueteurs et des distribuleurs d'intronts agricoles 0 la collede des prix des intronts agricoles en Afrique de l'Ouest

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Lo CEDEAO et ,'UEMOA initienl Ie processus de devel0r.pement du codre regional sur Ie contrOe de 10 quolile des engrois en Afrique de l'Ouest

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aDs Ie cadre des interventions

visaet a renforcer la capacite des agric ul teu r s a s'approvisionner effi cacement en intrants agricoles et a mieux les utiliser, Ie projet MIR Plus collabore avec des projets de I'IFDC pour

S"itt P.l

Bien que les pesticides soient ______________.J importants pour la production agricole, ils peuvent etre dangereux. Leur l ~ dilnri(/I -:'- Cben production, distribution et utilisation partenaires, sont alors reglementees afin de limiter les effets nHa s te s, proteger Le deti majeur de \'investissement des parties prenantes I'agriculture en et stimuler la recherche et Ie A frique de developpement. Les reglementations J'Ouest pour les nationales de meme que divers outils prochaines internationaux tels que Ie code de decennies est de conduite imemational,les conventions sa ti s faire le s de Rotterdam, de Stockholm, de b e s o i n s Bamako, de Bale et Ie Protocole de alimentaires Montreal constituent une bonne d'UDe population plateforme pour la gestion des croissanle et de plus en plus urbanisee. pesticides, avec pour principal interet La satisfaction de ces besoins depend la sante de I'utilisateur et du fortement de l'amelioration de la consornmateur de meme que \'impact producti.vi.e agricole au moyen de environnemental. L'homologation des tochnologies innovatrices dont les pesticides autorisant leur vente dans un ~i=~(20~,a 40% de la protection espace bien defmi (zone ecologique, ~ du fait des pays ou region) est basee surune bonne evaluation des risques et une utilisation

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fac iliter la mise en place de par ce l les d e d e mon s t r a ti o n e t I ' organi s ati o n d e sessions de fonnation au Burkina Faso, Ghana, et Nigeria. Cette mise en commun des efforts et de s re sso ur ces fmancieres pennet aux diff ere n t s pro j ets d'accroitre leur impact. Au Ghana, a travers sa collaboration avec Ie projet Ghana Agro-Dealer Development (GADD) finance par AGRA, Ie projet IOOOs+ f i nan ce par la Co o p e ration Neerlandaise (DGIS) et des reseaux de distributeurs, Ie projet a mis en place

D'lmRANrS REGIONAL

specifique de ces produits. Le cadre juridique regional sur les pesticides qui est une forme d'hannonisation par la CEDEAO et I'UEMOA des cadres juridiques nationaux vise a assurer que seuls des pesticides de qualite (avec Ie minimum de risque pour la sante hwnaine et environnementale) sont vendus sur Ie marche, a accroitre les opportunites d'affaires, et a stimuler la recherche et Ie developpement. A ce jour, l'industrie des pesticides a pleinement soutenu cette initiative aussi bien financierement que techniquement. Nous nourrisson s I'espoir que ce cadre juridique regional sur les pesticides sera effectivement mis en ceuvre et permettra de combattre efficacement Ia contrefacon et Ics pesticides iIIegaux par des

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WIOri4I,ldre de la p. J

mesures repressives atin de garantir un environnement d'affaires sain qui stimule l'investissement prive. Tout en encourageant la CEDEAO et I'UEMOA, CropLife Afrique et Moyen~Oriem representant l'industrie des sciences des vcgetaux, lance un appel pour une acceleration raisonnable du processus d'adoption en cours et une intensification des efforts de sensibilisation des parties prenantes et des Etats membres sur ce processus. CropLife continuera de partager les connaissanees ct les experiences pour une utilisation responsable des pesticides afin d'accroitre la productivite agricoie. Une tclle collaboration entre la CEDEAOIUEMOA et Ie secteur prive conduira. a n'en pas douter, a I'eiaboration et/ou a l'adoption d'outils ou de mesures adequats qui soutiennent la productivite agricole et la securile alimentaire. Elle contribuera egalement alutter contre la faim, rMuire la pauvrete et aameliorer les conditions de vic des populations en Afrique de t'Ouest.

i.e Coordonnateur de MIR Plus, D~ Dimithli (jieme Ii d~:':~::";;::;,,~::~::,::' d,'s pradllc/('U.r.t dans un champ de mafs dims Ie Kenl!dougou ,

commercialisation que ces parcelles de demonstration leur offrent, autant les agricuJteurs ont apprecie la varictl: Etubi et les connaissances acquises sur l'utilisation des intrants agrieoles pour ameliorer les rendements. Abduli Ibrahim de Bugbalee, agriculteur dans la region Ouest du Ghana a declare avoir beaucoup appris pendant les demonstrations et les visites de champs. "Parmi ce que nous avolls VII, I'hybride E",bi est Ime bonJle \'Qriete MIR Plus !'enforce 10 copaclH d.s agrlculteun ••. de mais. A/ors que d'autres varietes de S";le de 1. p. J mais cultivees dans la region sOltjJrent 126 parcelles de demonstration au du stress hydrique. celle~ci semble plus Nord et a l'Ouest du Ghana. Ces vigoureuse et plus saine. Je semerai la parcelles ont ciblc plus dc 1000 meme variete I'annee prochaine" a-t~ i l producteurs agricoles et ont pennis de ajoute. presenter aux agriculteurs unc En plus de la mise en piace de parcelles nouvelle vari6t6 ameliorec de maYs de demonstration, Ie projet a fac ilite la appelee Etubi et ales sensibiliser sur participation des agrieulteurs a une l' importance de I'utilisation de foire organisee par Ie projet semences certifices. Etubi cst une Emergency Rice Initiative (ERI) sur varietc de maYs riche en proteine et a les intronts agricoles aKpongu dans la haut rendement qui resiste a la municipalitc de Wa a I'extreme Ouest secheresse et a la striure. Des visites de du Ghana. Cette foire, qui a reuni plus champs Cducatives ont ete organisees de 334 agriculteurs ct trois pendant les semis et lors de distributeurs d'intrants a permis de I'apptication des engrais et des agriculteurs formes sur les avanrages creer des liens d'affaires entre les petits producteurs de riz et les distributeurs des bonnes pratiques agricoles commc d'intrants. Les produits exposes etaient les semis en ligne avec des espacements reguliers, I'util isation des constitues de semences ameliorees et divers pesticides. engrais a des doses correctes et les Au Burkina Faso, a travers Ie projet delais appropri6s de desherbage. Ces visites ont etc organisees en 1000s+, un projet de I'IFOC travaillant sur les chaines de valeur, MIR Plus co llaboration avec des agents de vulgarisation du min isterc charge de coUabore avec la federation des agriculteurs (FEPAB) pour demontrer I'agriculture. l'effet de I'utilisation d'un engrais Les distributeurs impliques dans la specifique au mais sur Ie rendement. mise en place de ces parcelles ont eu Quatre villages representant deux J'occasion d' interagir avec les unions provinciales (Houet et agriculteurs et leur parler de leurs activites. Autant les distributeurs Kenedougou) abritent les sites de demonstration. Les parceUes sont etaiem enchantes de I'opportunite de mises en place sur les champs de 12 deve i opper des circuits de 2

agriculteurs dont deux femmes. La premiere visite a n!uni environ 60 agriculteurs (hommes et femmes) et a permis d'observe r d es pi ant es vigoureuses en tres bonne croissance. D'aut res visites so nt egalement programmecs. Au Nigeria, Ie projet MIR Plus collabore egalement avec Ie projet lOoos+. Les deux projets ont mis en place 32 parcelles de demonstration dans les Etats de Jigawa et de Gombe. A Gombe, ces demonstrations ont eiblc au moins 800 producteurs et se sont foca lisees sur l'efIet de I'herbic ide, la culture en terrasses et la bonne utilisation de l'engrai s organique et inorganique sur Ie rendement du mais. A Jigawa, eUes ont cible Ie meme nombre de paysans et ont porte sur I'effet de l'herbicide, la densite de semis et la bonne utilisation des engrais organiques et inorganiques sur Ie rendement du mil. En outre, Ie projet a organise douze ( 12) sessions de formation aya nt impli qu e 340 respo nsables d'organi sations de producteurs (OP) issus de Kaduna et des memes localites ou les parcelles de demonstration ont etc mises en place. Elles ont porte sur l'util isation et la manipulation securi sees des pesticides ainsi que Ie regroupement des besoins en in trants ag r icoles et le ur app rovisionneme nt. Chacun des responsables formes a et e oulillc techniquement et financierement pour former au moins 100 agriculteurs dans leur localite . Des m iss ions de supervision par l'equipe du projet sont programmces. Les effets des dcmonstrations et des formations com m ence n t a se s..iuP..J

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manifester au sein des organisations de producteurs a Gombe et a Jigawa au Nigeria. Ainsi par exemple, en commentant les etTets de la gestion integree de la fertilite des sols (GlFS) sur Ie mil a Gagarawa, un agriculteur, Muhammad Adamu rend Ie temoignage suivant: ÂŤAu cours de ce/te jormation, j'ai appris de nou\'elles jarons de jaire. Lorsque j'ai vu /a bonne croissance des plantes,j'ai decide d'essayer la tecJmologie sur Ie niebe (une cullIlre 1I0n plamee par les agricuiteurs dans celte ixalite) pour voir s; I'approche GIFS peU! s'appliquer d'autres cultures en dehorsdu mil".

technologic a UDe plus grande echelle dans les zones a fort potentie!. Toutefois, jusque-Ia les granules d'uree sont produites avec des machines importees du Bangladesh sur financement du projet. L'expansion de cette technologie neccssitera Ie renforcement des capacites locales afm de (i) produire et satisfaire la demande emergente des productcurs de riz, en briquettes d'uree, et (ii) fabriquer localement les machines de production de briquettes

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Dans l'Etat de Gombe, un beneficiaire de la premiere fonnalion a infonne I'equipe du projet pendant la dcuxieme formation, que cette formation lui a permis d'eviter un accident dans son village lorsqu'il a vu un agricuJteur appliquant un pesticide (courage) dans son champ de nicb6 pendant que son enfant jouait dans la direction du vent avec Ie recipient vide de celie substance chimique. Le producteur forme a rapidement alerte et sensibilise I'agricuiteur sur Ie danger auquellui et son enfant etaient exposes.

MIR Plus et Ie PGRN de I'IFDC forment des formateurs a la promotion de la technologie PPU en Afrique de l'Ouest

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fin de stimuler la production locale du riz en Afrique de l'Ouest, I'IFOC, a travers la collaboration du projet M IR Plus et son programme de gestion des ressources naturelles, teste la technologic du placement profond de \'un!e (PPU) dans les rizieres irriguees au Burkina Faso, Mali, Niger, Nigeria, Senegal et Togo. Comme indique dans Ie precedent numero de ce bulletin, ces tests ont montre des resultats encourageants. Alors que Ie projet compte organiser un atelier regional pour discuter ces resultats, il deroule deja, en collaboration avec les acteurs sa strategie de promotion de la

d'uree. Conscient de ces necessites, Ie projet MIR Plus a facilite, du 5 au 10 juillet 2010 a Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso, un atelier de formation pour les experts regionaux sur la promotion de la technologie PPU et la production des briquettes d'uree. L'objectif de cet atelier ctait de: (a) familiariser les participants avec les principes techniques, agronomiques et economiques qui influencent I'ef'ficacite de la technologie PPU; (b)

briquettes; (c) former les participants a I'utilisation dcs applicateurs visant a reduire Ie temps de travail pendant Ie placement profond des briquettes dans les rizieres. Pour cette formation, l'lFDC a mobilise uneequipe d'experts venus du Bangladesh ou la technologie a d'abord etc experimentee avec succes. Environ 30 participants provenant des institutions publiques et privees des huit pays pilotes (Benin, Burkina F a so, Madagascar, Mali, Niger, Nigeria, Senegal et Togo) ont pris une part active a cette formation. La formation a consiste en des sea nces en salle, des visites de terrain dans Ie village de Barna dans la vallee du Kou pour des applications pratiques et des sessions de groupes.

Au cours des discussions, les participants ont aussi echange sur comment promouvoir la technologie PPU a grandeechelledans la region. La formation a permis aux participants de se familiariser avec les tests de demonstration PPU, Ie montage des ditTerentes parties de la briqueteuse et o n s utilisation. En outre, ils ont appris a produire des granules d'uree, de OAP et de NPK. Les experts regionaux formes dcvront, a du Kou. Bobo-Dlou/osso leur tour, transmettre former les participants a l'utilisation et les connalssances re~ues par des a l'cntretien des machines et des formations dans leurs pays respectifs. 3


Les services juridiques de la CEDEAO et de I'UEMOA poursuivent I'examen des projets de Reglements d'execution valides par les experts nationaux

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~h re -

endant la premiere phase du proje t , la CE D EAO et \'UE M OA o nt adopte les princ ipaux instruments (Reglements) des cadres j uridiques sur les semences et les pestic ides et cena ins Reglements d'execution on t e t c val id es techniquement par les experts des Etats membres et autres partenaires. Ces Rcglemems d'execution doivent etre fi nalises d'un poi nt de vue j uridique avant leur soumission pour adoption

par les deux Commissions.

Aeel effel,

I une session de travail des services juridiques de 1a CEDEAO et de I'UEMOA a etc organisee avec l'appui :::;;"-v.m.-;r.~P;;";;:;;{.i,;;," une ~ulique ci Kadunu. Nigeria techn ique du projcl MIR Plus du 17 au 22 aout 2009 aLome, au Togo. de Regfement d'execution relati/ au preparation des projets de conventions role, a I'organisation el au pour la mise en ceuvre conjointe des Un autre atelier juridique a eu lieu fonctionnement du Comite Ouest cadres juridiques sur les semences et Bamako,auMali,du 10au 16 mai 20 10 Africain d'Homologalion de s les pesticides par la CEDEAO, afin d'examiner les autres Reglements Pesticides; (e) Avant-projet de I'UEMOA el Ie CILSS. En outre, les d ' execut i on deja val i des Reglement d'execution portant modele Commissions de la CEDEAO et de techniquement. A u tota l , six de documents administrarijs dans Ie l'UEMOA intensifieront, avec l'appui Regleme nts d'exec ution ant e le cadre d'homoJogation des pesticides. du projet, la sensibilisation des Etats examines el fi nalises: (a) Avant-projet L'atelier a egalement examine (j) memb res s ur Ie conten u des de Reglement d'execution relatiJ au l'Avant-projet de Reglemenl instruments adoptes et les implications role, I'organisa ti on et au d'execution portant sur les protocoJes pour les Etats membres et les parties prenantes . 11 est fort probable que Ie fonctionnement du Comite Ouest experimen t aux reJatifs processus de mise en place des comites Africain des Semences, (b) Avant- I'homologation des pesticides. regionaux de semences et de pesticides projet de Reglement d'execution po rtan t modele des documents Les prochaines elapes de ce processus demarre en debut 2011. Afi n de admin istratifs dans Ie cadre du seront essentiellement la soum ission sens ibil iser les Etats membres sllr 1<1 controle de la qualite et de la de ces Reglements d'execution aux portee et les impl icat ions des certification des semences des especes Commissions pour adoption. Pendant instruments jurid ique s en cours vegetales et plants en Afrique de ce temps, les services juridiques de la d'adoption, Madame Sy O uado l'Ouest, (c) Avant-projet de Reglement CE DE AO et de I'UEMOA Fatoumata,juriste a la Commission de d'execution portant organisation du examineront les autres Reglements l'UEMOA, Ouagadougou, a accorde Catalogue Ouest Africain des var;etes d'execution sur les prolocoles d'essai et J'interviewci-dessous a la coordination el especes vegetaJes; (d) Avant-projet l'etiquetage pour les pesticides, la du projct.

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Juriste a I' UEMOA depuis 2003, Mme Sy fait partie de I'equipe qui accompagne Ie processus d'harmonisation des cadres nalionaux sur les semences et les pesticides depuis 2005. Elle livre ici Ie point de vue du juriste sur Ie debat relatif la portee des RegJements pris par l'UEMOAet I. CE DEAO.

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Quelle est 10 portee juridique des Reglements sur les semences et les pesticides odoptes par fa CEDEAO et I'UEMOA pourles Etats Membres'l

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Pour repondre cette question, il convient de rappeler ce qu'est Ie Reglement dans Ie dispositif j uridique des deux institutions. Le Reglement, ainsi qu'il ressort de l'article 43 S"ju P.

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SltilelU 14 p. 4

du Traite de l'UEMOA et I'article 9 du I'effet direct du Reglement et N'est-ce pas une violation de la Protocole additionnel NSP.I/06/06 compromettre son applicabilite souvera;nete des Etats membres? portant amendement du Traite revise simultanee et uniforme dans de la CEDEAO, est un acte de portee I'ensemble de l'Union ou de la En reponse a cette question, je dirai CEDEAO est contraire aux Traites. La generale. II est obligatoire dans taus transposition peut creer des tout simplement qu'il y a dans les ses elements. Il est directement divergences d'interpretation. toute domaines ou est prevu Ie Reglement, applicable dans tout Etat membre. chose qui altere la nature et In portee une possible et veritable delegation de souverainete des Btats membres au Cette applicabilite s'opere de fa90n des Regiements. benefice des Institutions, car a travers simultanee et unifonne parce qu'il ces normes, celles-ci legiferent s'agit d'un instrument juridique qui directement dans les Etats membres. s'insere automatiquement dans l'ordre juridique national, pennettant ainsi Que fait I'UEMOA pour sensibiliser d'eviter les divergences les Etats membres sur ces aspects jurid;ques? d'interpretation. Le Reglement cree par ailleurs un cadre egalitaire uniforme. Dans ce cas, queUe serait ou queUe est La Commission organise des ateliers et 10 valeur juridique d'une 10; autres rencontres de sensibilisation dcs Compte tenu de ce que vous dites, /es semenciere ou pesticide nationale leaders d'opinion, des etudiants, des Etats membres ont-ils encore besoln envisagerait praticiens du droit et des professeurs de transcr;re ces Reg/ements dans qu'un Etat a, ou leurs tegis/atlons nationales? d'adopter? d'universite sur leschantiers de I'Union et sur Ie.s normes juridiques 11 n'est pas necessaire pour les Etats De tout ce qui precede, ii ressort que communautaires. Elle profite membres de transcrire ou plus toute transposition sous quelque fonne egalement des reunions qu'elle exactement de transposer ces que ce soit de ces Reglements est organise dans Ie cadre de ses activites Reglements dans leurs legislations contraire au Traite. Aussi, toute loi pour faire des presentations sur les nationales. En effet, toute pratique ou tendant atransposer ces reglemeots est modalite d'execution dont la nulle, de nul effet et consideree comme actes juridiques de l'Union. consequence pourrait faire obstacle a non avenue.

Les Etats membres n'ont pas be.min de domestiquer l'adoption d'un reglement

La CEDEAO etl'UEMOA evaluentla qualite des engrais commercialises en Afrique de l'Ouest

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I existe tres peu d'etudes systematiques sur la qualite des engrais commercialises en Afrique de I'Ouest. La plus recente, qui remonte a 1995 et qui a ete realisee par 1'1FDC a montre que, meme si en general les proprietes physiques des engrais commercialises sont acceptables, 43% des produits etaient deficients en elements nutritifs, 58% deficients en poids~ et des produits contrefaits circulaieot couramment sur Ie marche. Selon cette etude, ces problemes soot a attribuer a I'absence de cadres juridiques etlou de leur application effective. Plusieurs anecdotes confirment que ces problemes persistent toujours, ct par consequent, une grande quantite d'engrais commercialises en Afrique de l'Ouest est de mauvaise qualite. Par consequent, pour de nombreux agricuJteurs, I'effet escompte sur les rendements n'est pas realise, ce qui limite la rentabilite de leur investissement pour les engrais. Reconnaissant I'effet possible des engrais sur la qualite de I'environnement et qu'un approvisionnemeot regulier en engrais de qualite et a des prix abordables est une condition necessaire pour atteindre

la securite alimentaire et ameliorer Ie juin 2010 une concertation fructueuse niveau de vie des agricuJteurs, les avec les representants des services Commissions de la CEDEAO et de nationaux charges de la reglementation l'UEMOAont lance, atravers Ie projet des pays retenus afin de s'accorder sur MIR Plus, une etude multi-pays afin les donnees et la methodologie du de mettre a jour les donnees sur la prelevement des echantillons. Par la qualite des engrais commercialises en suite, chacun des services ayant pris Afrique de l'Ouest. Cette elude servira part aceUe rencontre a soumis au projet budget actuelIemeot en cours de asensibiliser les Etats membres sur la un a travers des visites d'une finalisation necessite de renforcer Ie controle de la equipe du projet dans les Etats qualite des produits. Elle fait suite a membres. Les resultats des deux celie lancee en mai-juin 2010 sur la examines d'ici la fin de etudes serom qualite des pesticides. 2010 a la premiere session de deux L'etude sur l'evaluation de la qualite ateliers regionaux de validation des des engrais couvre les memes Etats cadres regiollaux sur les pesticides et membres que celIe sur I'evaluation de les engrais. Certains Etats membres la qualite des pesticides qui avait ctc pourraiellt utiliser les resultats de ces presentee dans Ie precedent numero de etudes pour organiser des campagnes ce bulletin (Benin, Burkina Faso, Cote de sensibilisation au niveau national. d'Ivoire, Ghana, Mali, Nigeria, Niger POllr I'otl'(, ;lIforlllat;oll et Senegal). Les enquetes de PllblicfUlorts: I'evaluation de la qualite des engrais CEDEAO. 2009. Mise en ~vre de I'ECOWAP: ont commence en septembre 2010. Programmes mobihsateurs Cl fedm:eurs. Comme ce fut Ie cas pour les ContaCter .fr pesticides, elles sont realisees par les services nationaux charges de la CEDEAO. 2010. Plan regional reglementation. Contrairemellt aux d'inveslissemenl pour la mise en o:uvre des pesticides, l'evaluation de la qualite prograIllUl~~ lIIubilisalt'lini (20 I 0-1 S). des engrais comprend I'analyse CQntacter ';ill yah fr chimique des produits. Avant Ie IFDC. 2010. Directory of Ghana lancemellt des enquetes de terrain, Ie agri.input dealers. projet a organise au Ghana du ler au 2 CQntact In 5


Ghana (G (NOCAlDA).

Des dislribUieun d'in/ranlS agricole$ formes col/ec/en/ des prix de.s In/ran/s Q [badon, Nigeria

L

es efforts du projet MIR Plus visant afaciliter lacollecte et la diffusion de I'information technique et commerciale sur les intrants agricoles dans Ie cadre du systeme d'information de la CEDEAO (AGRlS) se sont intensifics au cours du trimestre demier. En effet, plusieurs

reunions techniques et tables rondes nationales ont ete organisees avec des distributeurs d'intrants et des representants du secteur public au Benin, Burkina Faso, Mali, Niger, Cote d'Ivoire et Senegal en collaboration avec Ie RESIMAO et Ies associations de distributeurs d'intrants agricoles au

La CEDEAO et I'UEMOA initient Ie processus de developpement du cadre regional sur Ie controle de la qua lite des engrais

A

pres les semences en janvier 2004 et les pesticides en avril 2005, les Commissions de la CEDEAO et de I'UEMOA viennent d'initier un processus visant a harmoniser les cadres juridiques nationaux sur les engrais travers I'adoption d'un cadre regional qu'elles appuieront afin d'assurer sa mise en reuvre effective. A cet effet, les Commissions de la CEDEAO et de I'UEMOAont lance enjuillet, atravers Ie projet MlR Plus, une ctude visant evaluer I'environnement juridique regissant Ie commerce des engrais en Afrique de l'Ouest. Bien que Ie cadre juridique regional qui sera adopte couvrira tout l'espace CEDEAO, les visites de terrain ont ete limitees a un echantillon de neuf (09) pays: Benin, Burkina Faso, Cote d'lvoire, Ghana, Mali, Niger, Nigeria, SeOf!gal et Togo. Cene initiative capitalise sur un travail initial realise par I'lFDC au Ghana au Burkina Faso (2003au (2003-2004) et au

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fi nancee ECOWAS COMMISSION

Rul SiIv,

par Ie projet MIR Plus, a etc realisce par un consultant avec I'appui d'un cadre du projet et en collaboration avec les services nationaux charges de la reglementation des engrais. Les principaux resultats attcndus de cette etude sont la production (a) d'un rapport diagnostic comprenant i'evaluation des capacites d'analyse et d'inspecrion existantes dans les trats membres de la CEDEAO. et (b) d'un rapport normatif compose de projets d'insrruments juridiques regionaux relarifs au controle de la qualire des engrais commercialises en A/rique de l'Ouest, un manuel d'analyse et un manuel d'inspectioll des engrais. Les produits de cette consultation sont en cours d'examen au niveau du projet et seront soumis tres prochainement aux departements charges de I'agriculture des Commissions de la CEDEAO ct de J'UEMOA. Ces Commissions les soumettront leur tour a une validation teChnique par les acteurs dans Ie cadre d'un atelier regional qui se tiendra a la fi nde20 10-

a

IC), et au Nigeria

Lors de ces reunions, les participants ont discute et valide la methodologie et les outils proposes pour la collecte, la transm iss ion et la diffus ion de I'information sur les intrants agricoles, une liste pertinente des principales semences, engrais et pesticides a suivre, et la lisle des points de collecte de l'information. Par la suite,le projet a organise des ateliers de formation dans 7 pays (Ghana, Nigeria, Niger, Mali, Cote d'ivoire, Senegal et Burkina Faso) pour 162 distributeurs d'intrants et 63 enqUt!teurs sur la collecte des prix et autres donnees sur les intrants agricoles. La formation a porte sur la methodologie de collecte des prix des intrants agricoles, l'utilisation du fonnulaire de collecte de donnees, I'utilisation du logiciel Ms Excel et I'utilisation de Internet pour la centralisation des donnees collectees au niveau de chaque pays et au niveau regional. Les distributeurs ont egalement visite des magasins d'intrants agricoles ou. ils ont pu tester les competences acquises. Cette initiative donne des resultats impressionnants. Depuis que les distributeurs ct les enqueteurs ont commence la collecte des prix des intrants agricoles, des tableaux mensuels de prix sont produits et envoyes aux distributeurs impliques dans la collecte, aux partenaires du projet et a un certain nombre d'acteurs impliques dans Ie systeme d'information sur les marches des intrants agricoles. Des discussions sont en cours avec la CEDEAO et Ie RESIMAO atin d'adapter la plateforme du RESIMAO pour une diffusion plus large et plus durable de ces prix nolamment travers les telephones mobiles des acteurs _

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GeorQes Dlmithe Coordonnateur du prOjel Francis Oablre Sp&iaJlsle en communlcatlon vera Onyeaka Spedailste en communlcaUon

Contribution

Priere eovoyer vos leures, commentaires et contributions au chef de projet a

IFDC NIGERIA;

IFDC 8URKlNA;

IFOC GHANA:

UEMOA COMM ISSION

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Boctr~

Malick lompo Em,ii: l1"IIDmIÂťGifde.Otg

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Emili!:


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