STUDIO ADELINE RISPAL Architectes et scénographes associés
Dossier de presse MUSÉE DES CIVILISATIONS DE L’EUROPE ET DE LA MÉDITERRANÉE (MuCEM) BÂTIMENT J4 MARSEILLE - FRANCE Scénographie de l’exposition permanente
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© Studio Adeline Rispal
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STUDIO ADELINE RISPAL - dossier de presse MuCEM - 2012/2013
MUSÉE DES CIVILISATIONS DE L'EUROPE ET DE LA MÉDITERRANÉE MARSEILLE - FRANCE Muséographie Scénographie 2011 - 2013
Lauréat concours restreint AMÉNAGEMENTS MUSÉOGRAPHIQUES PERMANENTS DU BÂTIMENT J4 SCÉNOGRAPHIE DE LA GALERIE DE LA MÉDITERRANÉE ET DE L’ESPACE DE MÉDIATION ENFANTS SURFACE D'EXPOSITION REZ-DE-CHAUSSEE ET N2 : 3 850 m2 GALERIE DE LA MÉDITERRANÉE : 1 700 m2 MONTANT DES TRAVAUX : 5,6 M € HT MAÎTRISE D’OUVRAGE Ministère de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine MAITRISE D’OUVRAGE MANDATAIRE Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture (OPPIC) ASSISTANT À MAÎTRISE D’OUVRAGE IC Programmation
COMMISSARIAT DE LA GALERIE DE LA MÉDITERRANÉE Zéev Gourarier, directeur scientifique et des collections du MuCEM et son équipe
MAÎTRISE D’ŒUVRE
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LES AMÉNAGEMENTS MUSÉOGRAPHIQUES DU
Rome, qu’ont émergé les premières formes de citoyenneté.
BÂTIMENT J4
Enfin, c’est à partir des savoirs et des projets d’exploration
DIRECTION ARTISTIQUE, MUSÉOGRAPHIE ET
L’intervention du groupement de maîtrise d’œuvre dirigé
des hommes de la Méditerranée qu’ont été tracées les
SCÉNOGRAPHIE, MANDATAIRE Studio Adeline Rispal : Adeline Rispal, Sonia Glasberg (avec Anna Larré Pérez, Julie Chaudier, Ruth Pérez Jiménez, Delphine Miel, Namju Kim, Antony Fitoussi, Jean Christophe Dumont, Tristan Ahrweiler, Thomas Pilati) DESIGN ET INGÉNIERIE MULTIMÉDIA : InnoVision DESIGN ET INGÉNIERIE SONORE : Diasonic ÉCLAIRAGE MUSÉOGRAPHIQUE : Licht Kunst Licht ÉCONOMIE DE LA CONSTRUCTION : AEI OPC : Ingénierie des Chantiers PRODUCTION DE SIX FILMS Paysages méditerranéens ; Mare Nostrum ; Jérusalem, ville trois fois sainte ; Istanbul ; Forum des citoyennetés ; Henri le Navigateur Direction scientifique : MuCEM Production déléguée : Studio Adeline Rispal Production exécutive : Les Films du Soleil Co-réalisateurs : Jimmy Glasberg, Bernard Dumas Monteurs : Catherine Galodé, Gilles Bour Coordination technique : InnoVision Coordination technique images : Philippe Ros Coordination sonore : Diasonic CONSULTANTS Médiation culturelle : André Giordan, Signalétique muséographique : Line Célo (Nicolas Vrignaud pour la phase concours) Structures muséographiques : Ardi Ingénierie Électricité CFO/CFA : Ingelec Climatisation des vitrines : Alto Ingénierie Voiles textiles : Béatrice Moreau IMAGES : Antoine Buonomo, direction artistique Arthur Reboul Salze ENTREPRISES DE RÉALISATION Infrastructures et mobiliers muséographiques: Goppion Éléctricité CFO/CFA: Spie Signalétique d'exposition: L'Atelier St Pierre Production sonore extérieure: Les Films du tambour de soie Équipement multimédia: Axians Production audiovisuelle parcours enfants: ORBE Maquettes tactiles: Tactile Studio
par le Studio Adeline Rispal porte sur les aménagements
premières routes maritimes du grand commerce mondial.
muséographiques permanents du bâtiment J4 : la
Ces quatre singularités, qui ont modelé des paysages,
direction artistique et la scénographie de la galerie de la
bâti des lieux de culte, structuré des sociétés et motivé
Méditerranée (1 700 mètres carrés) et la production
bien des voyages, forment les quatre parties de la galerie
déléguée de six des films qui sont présentés : Paysages
de la Méditerranée .
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méditerranéens, Mare Nostrum, Jérusalem, ville trois fois sainte, Istanbul , Forum des citoyennetés et Henri le Navigateur. Elle comprend également les infrastructures d’éclairage et de sûreté de l’ensemble des espaces d’expositions permanentes et temporaires (3 850 mètres carrés), les aménagements de l’espace de médiation pour les enfants au rez-de-chaussée, l’accueil des groupes scolaires au niveau -1 et la Médinathèque au niveau +1.
L’EXPOSITION DANS LE J4 « Dans une exposition, l’architecture est visiblement le message premier (…). L’idéologie de base d’une exposition est que l’emballage est plus important que le produit ce qui veut dire que le bâtiment et les objets qu’il contient doivent communiquer la valeur d’une culture, l’image d’une civilisation . »2
LA GALERIE DE LA MÉDITERRANÉE Au rez-de-chaussée du bâtiment J4 conçu par l’architecte
Le J4 est plus qu’une architecture, il est aussi un territoire
Rudy Ricciotti, associé à Roland Carta, d’ores et déjà
qui s’installe dans la géographie méditerranéenne. La
emblématique par la générosité du parcours urbain qu’il
baie de Marseille est tournée vers l’ouest, la galerie de la
offre aux Marseillais, par ses qualités architecturales et
Méditerranée déploie ses façades vers le sud, du sud-est
par ses innovations techniques, la galerie de la
au sud-ouest. Qui sait si cette rotation de 90° a été
Méditerranée s’installe sur deux plateaux d’exposition, le
pensée par ses auteurs ? Quoi qu’il en soit, les
premier (550 mètres carrés) orienté vers le fort Saint-Jean
conséquences tant en termes symboliques
et le second (1 150 mètres carrés ) vers l’entrée du port
qu’architecturaux sont là : à travers la porosité du J4 au
de Marseille et le large. Les visiteurs peuvent accéder au
soleil, au vent et à l’horizon lointain, le MuCEM appelle
hall d’accueil qui la dessert soit par le môle du J4, soit
le dialogue avec les autres rives de la Méditerranée pour
par les deux rampes qui s’enroulent autour des espaces
penser collectivement son histoire et à son futur.
d’exposition entre poteaux et résille de BFUP (bétons fibrés à ultra hautes performances), depuis la terrasse du bâtiment jusqu’au rez-de-chaussée. À travers ses façades entièrement vitrées, les visiteurs découvrent des points de vue inhabituels sur les expositions qui se mêlent aux mille reflets de la résille et du paysage sur le verre. LE PROJET SCIENTIFIQUE DU MuCEM Porté par Zéev Gourarier, directeur scientifique du MuCEM et son équipe, le projet scientifique de l’exposition développe quatre singularités du bassin méditerranéen qui le distinguent de ceux d’Asie du Sud-Est ou du Pacifique : la Méditerranée est la zone de
culture des blés, de la vigne et de l’olivier. C’est là aussi que se sont développées les religions du Livre, les trois grands monothéismes. C’est également en Grèce, et à
1 MuCEM, texte introductif de l’exposition. 2 Umberto Eco, 1967, « A Theory of Expositions » in Travels in Hyperreality, London, Pan Books/Picador, 1987, p. 299.
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La lumière solaire dans la galerie de la méditerranée © Studio Adeline Rispal
Vue du nouveau bâtiment depuis la passerelle qui le relie au fort Saint-Jean © Rudy Ricciotti Architecte
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Le territoire du MuCEM © Studio Adeline Rispal
© Rudy Ricciotti Architecte
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Localisation du MuCEM à Marseille
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Parcours principal le long des façades © Studio Adeline Rispal
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LE CONCEPT MUSÉOGRAPHIQUE « Materniser et sacraliser Il nous faut tenter de réveiller et de sacraliser la Méditerranée. […] Nous devons retrouver son essence profane qui est dans l’ouverture, la communication, la tolérance et la rationalité, et sacraliser cette essence profane. […] Et, pour resacraliser la Méditerranée, nous devons en retrouver la substance maternelle, nous devons l’adorer en fils. Sans maternité, il n’y a pas de fraternité. C’est notre lien affectif, mystique, religieux à notre Mer mère qui, à travers tant de douleurs et de misères, de dénis et d’injustices, peut nous donner quand même la joie d’être méditerranéens. Retrouvons notre madre nuestra dans notre mare nostrum. Elle sera pour nous source de poésie vitale.3 »
hommes sur les eaux et les terres de la Méditerranée,
2. Décoder
celui des idées et de leur partage. Car depuis la plus
Les productions matérielles ou immatérielles qualifiées
haute antiquité, on constate une constante circulation de
d’artistiques, mais aussi, dans le sens ancien, d’ars –
populations à l’intérieur de la Méditerranée et un
collections anciennes et contemporaines du MuCEM et
sentiment d’être « chez soi ailleurs ».
d’autres institutions françaises et méditerranéennes –
sont
exposées pour décoder le mythe et développer une La porosité féconde entre les cultures méditerranéennes
approche historique et anthropologique du thème de la
s’exprime ici dans la fluidité des espaces, dans l’absence
singularité. Les collections de toutes natures et de toutes
de partition sinon par des voiles poreux au regard, dans
disciplines, tant ethnographiques qu’historiques et
l’ouverture de « fenêtres » cinématographiques sur d’autres
artistiques, se déploient dans la lumière de la
espaces de la Méditerranée et dans la référence
Méditerranée.
permanente à la mer, matrice commune et vecteur des La scénographie est l’art de favoriser la rencontre entre
échanges.
3. Mettre en perspective Fenêtres sur la Méditerranée : au fond de chaque
l’homme et l’œuvre de l’homme. Elle est aussi celui de faciliter l’ancrage de cette rencontre dans la mémoire des
L’organisation spatiale :
singularité-calanque, le visiteur est mis face à la réalité
visiteurs. Pour cela, l’organisation spatiale de l’exposition
le parcours « en cabotage »
filmée d’autres lieux et, selon une programmation pour
joue un rôle primordial, le siège de la mémoire vive et
La galerie se présente comme une vitrine que les visiteurs
deux d’entre eux, les forums, face à des enjeux actuels
celui de l’appréhension spatiale se situant au même
longent depuis les rampes extérieures en traversant les
(l’écologie, la citoyenneté,…). Ces fenêtres, qui favorisent
endroit de notre cerveau. Mais ce sont les émotions qui
sons de douze ports de la Méditerranée. Écouter la
des regards croisés, ouvrent ces espaces sur le territoire
ancrent nos expériences encore plus profondément, dans
diversité des sons et des voix – marchés, rues, ports,
actuel de notre patrimoine commun : des films diffusés sur
notre mémoire longue. Ainsi la scénographie doit-elle non
cafés,… – enregistrés et diffusés « en temps réel », fait
grands écrans LED (4 mètres de haut et associés, pour
seulement organiser l’espace en résonnance avec
entrer le visiteur en résonnance avec le peuple
certains, à des écrans 75 pouces), tournés spécialement
l’approche scientifique de l’exposition mais aussi l’ancrer
méditerranéen.
pour l’exposition, la relient aux paysages de la
dans des strates archaïques, symboliques et poétiques
Une fois à l’intérieur du J4, et depuis le hall d’accueil, le
Méditerranée, aux lieux saints de Jérusalem, aux
profondes en relation, harmonieuse ou conflictuelle, avec
parcours principal longe les façades entre soleil et
témoignages de neuf femmes citoyennes et à l’épopée
le génie du lieu pour créer les conditions de l’émotion.
ombres, dans le bonheur des vues sur ce site exceptionnel
d’Henri le Navigateur.
Car la poésie est la première des médiations dont le
et sur le mouvement des promeneurs. De là, les visiteurs
Forum écologie et forum citoyenneté : selon une
langage sublimé est susceptible de toucher, plus que tout
peuvent « caboter » d’une séquence à l’autre et entrer
programmation évènementielle, deux des films sont
autre, les publics les plus divers.
progressivement dans les diverses singularités de la
remplacés périodiquement par des retransmissions en
Méditerranée.
direct avec des institutions culturelles partenaires de toutes
Cette facilité à passer du dehors au dedans dans le
les rives de la Méditerranée invitées pour des rencontres
bâtiment J4, ainsi que le brouillage permanent de ses
Chacune des singularités est organisée autour de trois
en leurs murs entre des acteurs de la culture et des visiteurs
limites physiques, permettent de donner à voir l’exposition
séquences :
anonymes. Ces dispositifs témoignent de la mise en
pour, d’une part, créer des liens forts entre le môle, la
réseau des intelligences pour penser la Méditerranée
rampe, le hall et l’exposition – susciter chez les visiteurs
1. Interpeler
collectivement, dans un dialogue permanent avec toutes
l’envie d’y entrer – et, d’autre part, dilater l’exposition
Le thème de chaque singularité est abordé par une ou
ses composantes sociales. Ils peuvent permettre aux
au-delà de ses limites architecturales et urbaines jusqu’aux
plusieurs accroches. Chaque objet appelle un mythe, une
visiteurs de voir les collections importantes, bien qu’à
autres rives de la Méditerranée.
représentation préalable de la Méditerranée issue de
distance ; ils facilitent des rencontres avec des
C’est dans ce contexte géographique, politique et culturel
l’imaginaire du visiteur. Elle le questionne, le déconcerte,
scientifiques de toutes origines, en direct ou en différé, ils
que s’installe, dans la galerie, une muséographie de la
crée la surprise (exemple : le pingouin au début de la
autorisent des rencontres fortuites ou organisées entre les
sensualité, de la douceur, du mouvement, celui des
première singularité). Son but : déstabiliser, émouvoir,
visiteurs de Marseille et ceux des autres villes de la
captiver et inviter à la réflexion.
Méditerranée et enfin, ils incitent les visiteurs à revenir dans la galerie de la Méditerranée.
3 Edgar Morin, 2000, « Penser la Méditerranée et méditerranéiser la pense » in J. Vidal-Beneyto et G. de Puymège, La Méditerranée : modernité plurielle, Unesco/Publisud, p. 15-16.
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Espace médiation enfant
Billeterie
vers «med-INA-thèque»
Entrée individuelle
Entrée groupe
CIRCULATION DU PUBLIC Individuel Parcours principal le long des façades © Studio Adeline Rispal
Groupe
Parcours de visite
film introductif
Pause rencontre
Le parcours : cabotage en Méditerranée © Studio Adeline Rispal
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VOYAGE DANS LES SINGULARITÉS DE LA MÉDITERRANÉE
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L’espace est totalement ouvert. De grands objets agricoles émergent de l’horizontalité générale : la sakieh égyptienne, la barque valencienne à voile latine, la hutte
0. L’ESPACE INTRODUCTIF
Première singularité : Invention des agricultures, naissance des dieux
de transhumance des bergers grecs, la charrette sicilienne de transport du blé vers les ports.
L’espace introductif de la galerie de la Méditerranée est situé derrière la façade intérieure vitrée qui la sépare du
Le film Mare Nostrum
donne à voir les différentes
hall d’accueil du J4.
techniques de pêche pratiquées en Méditerranée en
Un film introduisant le projet scientifique de l’exposition y
2013, notamment en Grèce, au Maroc et en Provence. Il
est projeté. Il est visible depuis le hall afin d’inciter les
est diffusé sur un écran 75 pouces à côté de la barque et
visiteurs à y pénétrer.
montre comment, dans tout le bassin méditerranéen, les pêcheurs doivent faire face à la raréfaction de la ressource comme aux nouvelles donnes de notre société.
1. LA PREMIÈRE SALLE : LA TERRE-MÈRE La « triade méditerranéenne » occupe le fond de la salle, Première singularité : Invention des
organisée autour d’une fenêtre sur les paysages agricoles
agricultures, naissance des dieux
de la Méditerranée : France, Espagne, Maroc, Portugal,
La première singularité des civilisations méditerranéennes
Italie, Grèce, Israël, Turquie, … Succession de fragments
porte sur la culture et l’élevage. En 10 000 ans
cinématographiques diffusés en temps réel sur un écran
d’agriculture en Méditerranée, l’homme a constamment
LED de 4 mètres x 4 mètres – paysages éternels filmés
composé avec un environnement hostile. La sécheresse
sans présence humaine – cette fenêtre est associée à un
des sols, les faibles rendements des blés et l’aridité du
documentaire diffusé sur un écran plus petit (75 pouces),
climat ont eu pour effet des famines récurrentes.
un voyage impressionniste à travers les paysages de la
Aujourd’hui, le monde rural est confronté à la perte de ses
Méditerranée modelés par le climat, l'agriculture et les
repères traditionnels, à une démographie urbaine
paysans, avec une identité commune autour du blé, de
galopante, à un changement climatique rapide et à des
l'olive et de la vigne. Les deux films dialoguent entre eux
ressources en eau limitées et coûteuses.
de manière aléatoire et à deux échelles : celle de l’architecture dans laquelle la fenêtre s’inscrit et celle des
Où que l’on soit sur les rives de la Méditerranée, la côte
paysages qu’elle révèle ; celle des hommes qui façonnent
reste un repère familier. Coteaux, restanques ou
ces paysages et celle des visiteurs face à eux.
montagnes plongeant dans la mer ont de tous temps nourri les hommes : chasse, pêche, cueillette, plus tard
Selon une programmation spécifique, la fenêtre devient
agriculture...
forum sur l’environnement en relation avec des institutions
La première salle est un hommage à la terre ensoleillée et
de recherche sur le développement agricole durable en
à ses ressources âprement exploitées par l’homme.
Méditerranée.
La scénographie est territoriale et fait référence à ces cultures en terrasses gagnées sur des reliefs arides. De vastes plateaux de chêne cernés d’une ligne de Corian blanc reçoivent les collections liées aux thématiques scientifiques : « L’homme est chasseur-cueilleur », « Les débuts de l’agriculture », « La pêche », « Les animaux domestiqués », « L’eau et l’espace », « La triade méditerranéenne, le blé, l’olivier, la vigne », « Les blés », « La circulation des produits agricoles ».
Quatrième singularité : Au-delà du monde connu
Troisième singularité : citoyennetés et droits de l’homme
Deuxième singularité : Jérusalem, ville trois fois sainte
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Première galerie : l’invention des agricultures et la naissance des dieux © Studio Adeline Rispal
Première galerie : les civilisations hydrauliques © Studio Adeline Rispal
Implantation première galerie
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2. LA GRANDE SALLE
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renforcer la continuité entre l’espace de la galerie et ces
par les monuments destinés aux citoyens. Le film Istanbul est
les Portugais inventèrent une route maritime en s’appuyant
lieux au loin. Un écran de 75 pouces, associé au grand
diffusé sur un écran 55 pouces. Haut lieu de la
sur les savoirs des érudits arabes, juifs et chrétiens. La
Suspendus sous les poutres puissantes de la grande
écran LED, entraîne le visiteur dans la Ville sainte à l'heure
Méditerranée, Istanbul n'en finit plus de se développer, de
réussite de cette aventure transforma la Méditerranée d’un
galerie, des voiles légers organisent l’espace sans le
des prières et des rituels, au contact des chrétiens, des
nous révéler son passé foisonnant, de nous projeter dans
centre du monde en une mer intérieure. Elle devint
cloisonner. Poreux au regard, ils sont réactifs aux
juifs et des musulmans animés par une même ferveur. Là
une imagerie légendaire, de nous interroger sur son rôle à
progressivement un lieu de mémoire et de villégiature.
mouvements des visiteurs.
encore, l'histoire se conjugue à deux échelles de narration
venir.
La singularité ouvre sur « Les peurs » des marins
Ils ménagent des points de vues constants sur le paysage
et de taille, et de façon aléatoire, créant ainsi un
« Le citoyen » et « Le banquet » occupent le centre de
maritime. En captant les ombres mouvantes de la résille du
ensemble en perpétuelle recomposition.
l’espace dégagé autour d’un « Mur de portraits », forme
méditerranéens face à la navigation hors de la Méditerranée. Au XVe siècle, les explorateurs ouvrent la
bâtiment, ils parlent du soleil et du vent, de la mer comme
Les sections « Patriarches, prophètes et messie » et « Livres
millénaire d'affirmation de soi et prélude à l'idéal
voie pour découvrir les « Merveilles des horizons lointains »
lieu des échanges symboliques et matériels entre les
et prières » se déclinent entre des voiles jusqu’à l’œuvre
contemporain de citoyenneté et de démocratie pour tous.
dont quelques exemples sont exposés dans un grand
cultures méditerranéennes au-delà des frontières et des
fondatrice de Michelangelo Pistoletto, Mètre cube d’infini
Cet ensemble puissant fait partie de la section
« cabinet des convoitises » : parfums, épices, porcelaines,
clivages religieux.
(1966), placée au centre de son installation Lieu de
« Révolutions et démocraties » et fait face à la section « Le
soies, or, diamants,…
recueillement multiconfessionnel et laïc, qui occupe l’angle
temps des cités libres » à laquelle il succède.
Aux rails, devant les voiles, sont accrochées les collections
sud de la galerie. Cette installation intègre les symboles
Le « Mur des portraits » est ainsi visible depuis la quasi-
« Le laboratoire des découvertes » rend hommage au
bidimensionnelles.
des grandes religions à travers les collections du MuCEM
totalité des espaces de la singularité. Il intègre dix-huit
courage des hommes qui ont ouvert les voies maritimes,
Des socles de chêne, recouverts d’une feuille mince de
et un espace dédié à la pensée laïque.
vitrines de portraits sculptés et peints, de l’Antiquité à nos
mais aussi scientifiques.
Corian blanc, reçoivent les objets dans les vitrines.
Ses parois en coton translucide, pour préserver l’intimité
jours et une installation de l’artiste contemporain
Les collections, globes terrestres, astrolabes et autres
L’ensemble suit l’orientation principale de la salle vers la
des cinq espaces de recueillement, captent elles aussi les
Dominique Angel, Pièce supplémentaire, spécialement
instruments toujours plus précis et perfectionnés, rendent
mer et donc vers la circulation principale le long des
ombres changeantes de la résille.
conçue pour couronner les neuf mètres de long du mur. En son centre, une fenêtre ouvre sur les interviews de neuf
compte des avancées scientifiques considérables entre le XVe et le XVIIe siècle. Elles sont exposées autour d’une
Puis se succèdent les sections « Pèlerinages », « Fin des
femmes citoyennes de la Méditerranée que les visiteurs
fenêtre montrant les tempêtes auxquelles les marins se sont
temps » et, enfin, « Paradis » auquel un documentaire est
peuvent visionner soit assis dans l’espace « Le banquet »,
confrontés, associée à un documentaire consacré au
Deuxième singularité : Jérusalem, ville trois
consacré. Le visiteur se retrouve sur la circulation
soit debout tout autour. Paroles de femmes autour de
premier promoteur de ces expéditions, Henri le
fois sainte
principale le long de la façade et peut s’asseoir et méditer
combats singuliers et citoyens qui donnent matière à
Navigateur. Figure emblématique du Portugal au XVe
La deuxième singularité concerne les croyances et les
en regardant la mer.
réflexion sur la réalité méditerranéenne d'aujourd'hui et
siècle, il a rassemblé autour de lui toutes les compétences
son devenir. Sciences, médecine, édition, cuisine,
et les techniques de son époque pour développer la
artisanat, environnement... sont abordés.
caravelle et ouvrir ainsi les voies maritimes de l'Afrique et
façades, ce qui favorise l’orientation des visiteurs dans l’espace.
religions. En effet, les trois grands monothéismes, le judaïsme, le christianisme et l’islam, sont apparus au sein
Troisième singularité : citoyennetés et droits
de l’espace méditerranéen. Ces trois religions dites « du
de l’homme
Livre » cohabitent, se rapprochent et s’opposent,
La troisième singularité des civilisations méditerranéennes
Selon une programmation évènementielle, la fenêtre
notamment au sein de la ville de Jérusalem. Souvent
est consacrée à la naissance et au développement de la
devient forum sur la citoyenneté en Méditerranée. Des
Méditerranée » et « Le voyage en Grèce, l’arrivée à Athènes » montrent comment, à partir du XVIIIe siècle, la
appelée la « ville trois fois sainte », elle revêt, pour les
citoyenneté. Dans la Grèce antique, être citoyen,
duplex sont organisés avec des intellectuels, des acteurs
Méditerranée et son patrimoine deviennent objet de
croyants des trois religions, une importance toute
de la culture et de simples citoyens d’un pays invité.
connaissance, de mémoire et de villégiature.
particulière. Conservant la trace du passage des
participer à la vie politique et publique est un privilège. Au IIe siècle à Rome, la citoyenneté s’étend à tous les
prophètes fondateurs, elle est le lieu d’expression des
habitants de l’Empire, à l’exception des femmes et des
marseillais et d’autres pays autour de diverses thématiques
La séquence « Construction, déconstruction, reconstruction »
croyances et des pratiques propres à chaque religion.
esclaves. Au Moyen Âge, d’autres formes de citoyenneté
liées aux autres singularités de l’exposition.
conclut le parcours de la galerie à travers trois œuvres
La section « Les droits de l’homme » clôture la singularité.
contemporaines pour trois visions de la Méditerranée
La singularité est introduite par la séquence « Vers le
s’épanouissent au sein des cités-États comme Venise. Au XVIIIe siècle, l’idée que la citoyenneté est un droit donné à
À nouveau, le visiteur se retrouve sur la circulation
aujourd’hui : vision constructive (Ruines d'Egypte d'Anne et
monothéisme » qui débouche sur l’espace « Jérusalem et
tout être humain apparaît. Ce principe d’égalité entre les
principale le long de la façade et peut prendre le temps
Patrick Poirier) qu’on emporte avec soi après un voyage
ses lieux saints » : quatre objets de haute valeur spirituelle,
hommes, quels que soient leur origine, leur genre ou leur
de se délecter du paysage.
ou qui pose la question de la place des vestiges antiques
emblématiques de chaque lieu saint de Jérusalem, font
statut social, se heurte encore aujourd’hui à des
face à une large fenêtre (4 mètres de hauteur x 4,80
résistances.
Quatrième singularité : Au-delà du monde
(Circle of confusion de Joana Hadjithomas et Khalil
mètres ) captant, en temps réel le mouvement des fidèles
La séquence « Le privilège d’être citoyen dans l’Antiquité »
connu
Joreige) de multiples regards qui suggèrent l’impossibilité
devant le mur des Lamentations, le Saint-Sépulcre et le
La quatrième singularité porte sur la découverte des routes
de représenter la Méditerranée ; vision reconstructive
dôme du Rocher.
est introduite par deux grandes maquettes de Babylone et d’Athènes montrant, à partir du Ve siècle avant notre ère,
(Middlesea de Zineb Sedira) d’une mer qui, par-delà
Les plans séquence sont fixes et tous filmés à la même
l’évolution des cités depuis l’affirmation de la présence
maritimes par les Méditerranéens, qui mirent ainsi en relation les cinq continents. Tout au long du XVe siècle, pour
hauteur moyenne des yeux des visiteurs de manière à
des dieux et du souverain jusqu’à celle de la démocratie
parvenir directement à l’or d’Afrique et aux épices d’Asie,
mondes.
d'ailleurs. Les sections « Vers les rivages de la
Il est possible d’imaginer des rencontres entre scolaires
dans notre mémoire collective ; vision déconstructive
l’histoire, demeure une zone d’échanges entre plusieurs
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La grande galerie ©La Studio Adeline Rispal grande galerie © Studio Adeline Rispal
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La grande galerie Š Studio Adeline Rispal
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Entre les voiles Š Studio Adeline Rispal
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Les fenêtres sur la Méditerranée © Studio Adeline Rispal Fenêtre sur les Lieux Saints de Jérusalem © Studio Adeline Rispal
Forum : les écrans des « regards croisés » © Studio Adeline Rispal
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STUDIO ADELINE RISPAL - Dossier de Presse MuCEM - 2012/2013
MUSÉE DES CIVILISATIONS DE L’EUROPE ET DE LA MÉDITERRANÉE MARSEILLE - FRANCE PRODUCTION DES FILMS Concept des films
Le concept général de la muséographie de la galerie de la Méditerranée vise à dilater l’espace muséographique au-delà des limites du bâtiment de Ricciotti jusqu’aux autres rives de la Méditerranée. Pour cela, au cœur de chacune des quatre séquences, il installe la réalité filmée d’autres lieux et d’autres acteurs de la Méditerranée, mettant le MuCEM en relation directe avec son territoire d’étude. Quatre grandes « fenêtres » de LED « Black Face » (3,70m de haut par 3,70m ou 4,80m de large), sont ainsi installées, en binôme pour trois d’entre elles avec un écran LCD de 75 pouces. Ces quatre grands écrans diffusent des ‘’fragments cinématographiques’’ sous forme de plans séquences. Ces fragments ont été filmés sur des critères de perspectives et de rythmiques propres au plan séquence. La perspective est en continuité de celle des galeries parcourues par les visiteurs, la ligne d’horizon à environ 1,55 mètre du sol. Ces ‘’films’’ évoquent : - des paysages agricoles méditerranéens, - les lieux saints à Jérusalem, - des portraits de femmes citoyennes, - l’océan au-delà de la Méditerranée. Selon une programmation évènementielle, deux des « fenêtres » deviennent des forums en duplex avec d’autres institutions culturelles et d’autres publics de la Méditerranée autour des thématiques de l’exposition. ‘’Les images font appel à la contemplation et à la réflexion, elles font partie d’un ensemble visuel dans l’espace muséographique : c’est une fenêtre en mouvement qui n’a pas un but didactique mais évocateur. Il ne s’agit donc pas de composer un montage mais un « montrage » rythmique de
fragments cinématographiques. La notion cinétique fait appel avant tout à des compositions rythmiques des différents plans-séquences.’’ Jimmy Glasberg
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MUSÉE DES CIVILISATIONS DE L’EUROPE ET DE LA MÉDITERRANÉE MARSEILLE - FRANCE
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Bernard Di Maio et l’équipage de l’Odyssée-Sète, Spyros
Souriali » Syrie, Esmeralda Calabria, réalisatrice, monteuse,
HENRI LE NAVIGATEUR
et Petti Malamatenios, famille Skiadas à Naoussa, Rosa
Italie
Boucle aléatoire
Gaggiano, Provence-Aquaculture Frioul
Faouzia Charfi, physicienne, Tunisie
Auteur réalisateur : Bernard Dumas
Meryem Cherkaoui, chef cuisinier, Maroc
Assistante : Pauline Tonneau-Rosati
Désirée El Azzi, ingénieur agronome, docteur en
Responsable scientifique : Zeev Gourarier, MuCEM
JÉRUSALEM, VILLE SAINTE
biogéochimie, Liban
Production déléguée : Studio Adeline Rispal
Boucle aléatoire
Rachel Mamlok-Naaman, responsable du Centre national
Production exécutive : Films du Soleil
Auteurs-réalisateurs : Bernard Dumas & Jimmy Glasberg
des professeurs de Chimie Institut de Science Weizmann,
Coordination technique : InnoVision, Alain Dupuy
Assistante : Pauline Tonneau-Rosati
Israël
Coordination sonore : Diasonic, Louis Dandrel
Responsable scientifique : Émilie Girard, MuCEM
Panayiota Karampatou, chef d’entreprise, Grèce
PAYSAGES MÉDITERRANÉENS
Production déléguée : Studio Adeline Rispal
Dalila Nadjem, éditrice, éditions Dalimen, Algérie
Grand écran
Boucle aléatoire
Production exécutive : Films du Soleil
Shahinaz Abdelsalam, ingénieur en informatique,
Images : Getty Images
Auteurs-réalisateurs : Bernard Dumas & Jimmy Glasberg
Coordination technique : InnoVision, Alain Dupuy
blogueuse, Égypte
Montage : Gilles Bour
Assistante : Pauline Tonneau-Rosati
Coordination sonore : Diasonic, Louis Dandrel
PRODUCTION DES FILMS Générique
Responsable scientifique : Édouard de Laubrie, MuCEM
Petit écran
Production déléguée : Studio Adeline Rispal
Grand écran
ISTANBUL VISIONS
Images : Bernard Dumas & Jimmy Glasberg
Production exécutive : Films du Soleil
Images : Jimmy Glasberg & Jacques Hubinet
6 minutes
Montage : Gilles Bour
Coordination technique : InnoVision, Alain Dupuy
Assistante caméra : Salomé Gadafi
Auteur-réalisateur : Jimmy Glasberg
Sound design : Florent Fournier-Sicre
Coordination sonore : Diasonic, Louis Dandrel
Montage : Catherine Galodé
Responsable scientifique : Myriame Morel-Deledalle,
Commentaires : Rui Parreira et Luis Ulpiano Vieira.
Conseil technique : Philippe Ros
MuCEM
Remerciements : Anisio Franco, Paula Brito, Musée des Arts
Production déléguée : Studio Adeline Rispal
Antiques de Lisbonne, Musée de la Marine de Lisbonne, Citadelle de Sagres.
Grand écran Images : Jimmy Glasberg
Petit écran
Production exécutive : Films du Soleil
Montage : Catherine Galodé
Images : Bernard Dumas & Jimmy Glasberg
Images : Jimmy Glasberg
Conseil technique : Philippe Ros
Montage : Gilles Bour
Assistante caméra : Salomé Gadafi
Sound design : Florent Fournier-Sicre
Montage : Catherine Galodé
Petit écran
Production Israël : Micha Kovler, Batchen Kovler.
Sound design : Luc Perini
Images : Bernard Dumas & Jimmy Glasberg
Régie : Khader Nijim / Tal Ram On
Produits par le Studio Adeline Rispal en partenariat avec
Montage : Gilles Bour
Son : Amir Bovermann
Les Films du Soleil (Jacques Hubinet), ces « fragments » ont
Sound design : Florent Fournier-Sicre
Remerciements : Rabbi Zeev Lanton
INFORMATIONS TECHNIQUES
ISTANBUL, ISTANBUL
été réalisés et opérés par Jimmy Glasberg, AFC, et Bernard
Régie Maroc : Jawad Elabid
6 minutes
Dumas.
Remerciements : Marcel Richaud, Michel et Sébastien
Auteur-réalisateur : Bernard Dumas
Les films ont été tournés avec une caméra C500 Canon.
FORUM CITOYENNETÉ
Assistante : Pauline Tonneau-Rosati
La supervision technique de l'image et la calibration des
Boucle aléatoire
Responsable scientifique : Myriame Morel-Deledalle,
caméras et des écrans ont été assurées par Philippe Ros,
Auteurs-réalisateurs : Bernard Dumas & Jimmy Glasberg
MuCEM
AFC.
MARE NOSTRUM
Responsable scientifique : Valérie Ranson-Enguiale, MuCEM
Production déléguée : Studio Adeline Rispal
L’enregistrement a été réalisé en DPX 1920 x1080 10-bit
6 minutes
Production déléguée : Studio Adeline Rispal
Production exécutive : Films du Soleil
4:4:4 non compressé sur Gémini - Zoom Cabrio 19-90
Auteur-réalisateur : Bernard Dumas
Production exécutive : Films du Soleil
Images : Bernard Dumas & Jimmy Glasberg
L’étalonnage a été réalisé sur Baselight.
Assistante : PaulineTonneau-Rosati
Images : Jimmy Glasberg
Montage : Gilles Bour
La diffusion des films est effectuée sur des écrans LED SMD
Responsable scientifique : Édouard de Laubrie, MuCEM
Montage : Gilles Bour
Sound design : Florent Fournier-Sicre
Black Face, Pitch 5 mm, et des écrans LCD 75 pouces à
Production déléguée : Studio Adeline Rispal
Son : Erick Pasquet
Production Istanbul : Sibel Voskay
rétro-éclairage LED, installés par Axians sous la direction
Production exécutive : Films du Soleil
Conseil technique : Philippe Ros
Régisseur : Sadik Deveci
technique d’Innovision (Alain Dupuy).
Images : Bernard Dumas & Jimmy Glasberg
Coordination technique : InnoVision, Alain Dupuy
Archives sonores : INA
Montage : Gilles Bour
Coordination sonore : Diasonic, Louis Dandrel
Voix off : Gin Candotti, Alexandre Fabre, Cyril Leconte
Sound design : Florent Fournier-Sicre
Remerciements :
Remerciements : Marcial Lubrano, Mourad Kahoul,
Caroline Ayoub, Co-fondatrice et chef de projet de « Radio
Marchand, Valérie Fra, Charles Pelissier, Christian Colombet
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Le Studio Adeline Rispal est une société d’architecture dont l’activité se situe principalement dans le domaine des projets culturels et de la scénographie, territoriale, muséale et commerciale. L’approche d’Adeline Rispal et Sonia Glasberg vise à élargir les champs d’investigation habituels des projets d’architecture à d’autres pratiques, scientifiques, littéraires et artistiques pour porter un regard Sonia Glasberg et Adeline Rispal © Dirk Bleicker
multiple sur les problématiques posées par chaque projet, qu’il soit public ou privé. C’est de ce déplacement du point de vue et
LE STUDIO ADELINE RISPAL ADELINE RISPAL SONIA GLASBERG, ARCHITECTES ET MUSÉOGRAPHES ASSOCIÉES
d’une approche globale des paramètres du projet que naissent des interactions créatrices de solutions originales, tant respectueuses du génie du lieu que des objectifs du maître d’ouvrage. Sa spécificité est d’agir à tous les niveaux d’expression (à l’échelle urbaine, architecturale et scénographique) pour atteindre une cohérence et un enrichissement entre les multiples facettes d’un même projet. C’est donc bien en chef d’orchestre que le Studio aborde les projets en
PARIS - FRANCE
étroite collaboration avec des équipes de consultants et de partenaires : historiens, philosophes, muséologues, scientifiques, ingénieurs, conservateurs, designers de l’éclairage et du multimédia, graphistes, économistes, communicants, artistes, à l’échelle européenne et internationale. Références récentes Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, Marseille (MuCEM), aménagements muséographiques –
CONTACT STUDIO ADELINE RISPAL Sarl d’architecture 23, rue du Faubourg-Saint-Denis F 75010 Paris France T 33 143 569 145 P 33 684 881 123 contact@adelinerispal.com www.adelinerispal.com www.facebook.com/studioadelinerispal Blog: invisibl.eu
France (en cours) Musée d’Histoire de Marseille, muséographie de l’exposition permanente – France (en cours) Neubau Archäologische Zone, Cologne – Allemagne (en cours) Addiriyah Museum at Salwa Palace – Royaume d’Arabie Saoudite (en cours) Musée de l’Armée, département Moderne, Hôtel national des Invalides, Paris Galerie de la Vénus de Milo et du Parthénon,
COMMUNICATION ANTE PRIMA 21, rue Cassette F 75006 Paris France T 33 140 490 404 P 33 679 424 680 m.guesnet@ante-prima.com
musée du Louvre – département des Antiquités grecques, étrusques et romaines, Paris – France. Le 4 juin 2013, lancement du blog invisibl.eu, porté par un comité de rédaction réuni autour d'Adeline Rispal et dédié à la réflexion sur l'architecture de l'exposition.
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