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des nouvelles perspectives pour livingpackets

Le showroom est situé rue d’Aboukir, dans le deuxième arrondissement de Paris. Il accueille les bureaux de l’entreprise à l’étage.

Dr PHoToS

Le temps d’une année, la start-up à l’origine de la Box délaisse l’e-commerce pour cibler les «envois critiques». En ouvrant un showroom en plein paris, l’entreprise veut aussi mieux se faire connaître du grand public.

le 21 janvier 2022 par tiziano polito

l’année 2022 sera celle de la montée en puissance de la Box! denis mourrain, directeur général de livingpackets, la start-up française qui a conçu cet emballage réutilisable et connecté, en est convaincu. il est vrai qu’après les nombreuses présentations à la presse, les tests (réussis) avec orange, Boulanger ou autres sFr, et, bien sûr, l’étape industrielle qui a contribué à valider le processus de fabrication dans une usine ultra-automatisée à nantes (loireatlantique), il était opportun d’amorcer la commercialisation. la Box n’a vraiment rien d’un emballage ordinaire. emballages magazine s’est fait plusieurs fois l’écho de cette boîte pliable en polypropylène (pp) avec calage intégré. dédiée à l’e-commerce, et plus particulièrement aux objets d’une certaine valeur comme les téléphones portables, les montres, les ordinateurs ou les textiles, elle apporte une multiplicité de fonctions, du positionnement gps à l’enregistrement des chocs en passant par le suivi de la température et de l’hygrométrie.

expérience utilisateur

unique dans son genre, son écran à cristaux liquides est capable d’afficher des informations logistiques, d’adresser un message sonore ou vidéo au destinataire et même de lui permettre d’effectuer une transaction financière. difficile de faire mieux en termes d’expérience utilisateur… mais les temps sont durs et, entre la crise sanitaire et celle des composants, l’entreprise a souhaité réorienter ses choix stratégiques. une première décision consiste à se détourner pendant un an de l’e-commerce pour ne cibler que les «envois critiques», à savoir les applications où les questions de traçabilité et de sécurité sont cruciales. la société vise les logisticiens, les assureurs de transport, mais aussi les laboratoires pharmaceutiques, les électroniciens ou les négociants en vin. elle leur propose une traçabilité sans faille, un système de verrouillage à distance et une caméra pour contrôler le produit. «on l’oublie souvent, mais des millions de colis sont perdus chaque jour et d’autres sont endommagés, explique denis mourrain. or, dans beaucoup de domaines d’activité, il est essentiel que le produit arrive à l’heure et en bon état.» confronté, comme toutes

les entreprises du secteur technologique, à des difficultés d’approvisionnement en puces et semi-conducteurs, livingpackets fait le pari de la qualité plutôt que celui de la quantité. la start-up ne fabriquera que 20000 Box pour l’année, qu’elle louera à un prix légèrement plus élevé que celui établi auparavant qui était basé sur les volumes de l’e-commerce, soit 200 euros par envoi. sachant qu’une Box doit accomplir, en théorie, trois rotations mensuelles, cela devrait permettre de générer 144 millions d’euros de chiffre d’affaires par an et d’assurer ainsi la pérennité de l’entreprise, au moins sur cette période « compliquée», avant de reprendre le chemin des plus gros volumes et de l’e-commerce. constatant que sa Box est renommée parmi les initiés, mais assez peu au sein du grand public, livingpackets a également décidé d’installer un showroom en plein paris, rue d’aboukir (iie arrondissement), pour mieux se faire connaître. les locaux, d’environ 60 m² sur deux niveaux, accueilleront les bureaux de l’entreprise au premier étage. au rez-de-chaussée, place aux démonstrations et aux expériences virtuelles : « il n’est pas simple de mettre en évidence tout ce que notre boîte sait faire, avec la réalité immersive nous montrons comment emballer un objet et comment on peut le suivre tout le long de la supply chain», argumente denis mourrain. et d’ajouter : « ce sera un espace de travail et d’échanges, car l’idée est aussi de comprendre comment notre emballage est perçu par les utilisateurs afin de l’améliorer. » les visiteurs pourront voir, toucher, ouvrir les Box présentées sur des tables, dans l’écrin cosy d’une belle boutique parisienne faisant réellement la différence avec les étagères des magasins où l’on a l’habitude d’acheter les emballages de transport. les entreprises, quant à elles, pourront évaluer les possibilités liées à l’emploi de la Box pour leurs activités ou même – comme l’envisage livingpackets – étudier le moyen d’exporter la tablette servant d’écran pour l’utiliser sur des contenants de plus grande dimension. cet espace sera également un outil pour promouvoir les ventes. «le réemploi des emballages suscite beaucoup d’intérêt dans le grand public, souligne denis mourrain, et certains sont prêts à s’engager pour soutenir notre projet. nous croyons énormément à ce modèle de développement basé sur le partage.» Fort de ce constat, livingpackets propose désormais ses Box à la vente aux particuliers, au prix de 399 euros, en offrant, en contrepartie, 30 % des bénéfices inhérents à la location. gagner de l’argent en faisant un geste pour l’environnement : l’offre a de quoi séduire… ils sont déjà quelques centaines à avoir franchi le pas. l

Une réponse adaptée à vos besoins en matière de durabilité

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Peut être recyclé dans le flux de LDPE, filière en cours de consolidation en France

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*Ce film contenant de l’EVOH peut être recyclé dans les flux de polyéthylène basse densité (LDPE). Le degré de recyclabilité de l’emballage final dépend de l’étendue et de la disponibilité des installations de recyclage locales appropriées. ©2022 Sealed Air

le 16 février 2022 par pierre monnier

prolonger l’accompagnement des clients en proposant non seulement le contenant, mais également le contenu. la démarche séduit de plus en plus d’entreprises et répond aux problématiques des marques voulant déléguer leur production. s’inscrivant dans cette tendance, arcade Beauty a créé en fin d’année 2021 une division entièrement tournée vers le « full service» : arcade Beauty retail. grâce à cette entité, le fabricant d’emballages

souhaite renforcer cette activité. pour l’heure, le spécialiste des échantillons affiche d’ores et déjà 20% de son chiffre d’affaires dans ce domaine, essentiellement sur des petits formats. au Brésil, cette part atteint même 80% des ventes avec une offre de fabrication de formules et de remplissage pour les acteurs de l’amérique latine.

Le spécialiste des échantillons lance une division dédiée aux produits clés en main. L’activité Arcade Beauty Retail devrait représenter la moitié du chiffre d’affaires de l’entreprise d’ici à 2025.

Dr PHoTo

stratégie un projet de « full service» ambitieux pour arcade beauty

s’implanter en chine

l’annonce du lancement de cette nouvelle entité devait intervenir lors des salons adF, pcd et pld – initialement prévus les 19 et 20 janvier. le report de l’événement consacré aux aérosols, à la cosmétiqueparfumerie et aux boissons premium à l’été – les 29 et 30 juin 2022 – n’a pas entamé l’envie d’arcade Beauty. après l’officialisation de la création d’arcade Beauty retail fin 2021, l’entreprise est revenue sur le sujet en exposant ses fortes ambitions début 2022. nommé pdg en octobre, carl allain a indiqué vouloir réaliser 50 % du chiffre d’affaires d’arcade Beauty avec la division retail pour l’horizon 2025. afin de parvenir à cet objectif, le fabricant compte sur de la croissance organique, mais se prépare aussi dès maintenant à une acquisition. l’idée de carl allain serait de s’implanter en chine à travers une acquisition ou la création d’un joint-venture. arcade Beauty serait ainsi en mesure d’assurer son développement tout en apportant un argument de poids : une empreinte environnementale réduite pour l’ensemble des clients du marché asiatique. arcade Beauty a profité du début d’année pour présenter sa première collection. avec une trentaine de références, la société sera en mesure de satisfaire toutes les demandes d’une marque. surtout, les solutions clé en main pourront constituer une gamme complète. au-delà du conditionnement, un travail important a été mené sur la formulation. l’entreprise a construit un réseau de partenaires pour couvrir les besoins de ses clients avec des fabrications en France, en europe et en corée. cet éventail permettra de fournir un savoir-faire local et de suivre au plus près les tendances du marché, notamment en asie. Quoique réalisées via des partenariats, les formules pourront être effectuées en propre au Brésil. il en sera de même pour les

parfums aux États-unis. outre son offre clé en main, arcade Beauty reste ouvert à toute demande spécifique et pourra aussi bien suivre les « briefs » des marques qu’imaginer un produit avec elles à partir d’une page blanche. sans surprise, le sachet 3d pouch du fabricant est omniprésent. parmi les solutions phare d’arcade Beauty, l’emballage de type doypack convient aux gels douche, aux shampoings (y compris sans rinçage), aux crèmes et aux poudres. certaines références pour la douche seront à reconstituer à domicile par l’ajout d’eau au sein du packaging. cette pratique sera également valable sur des produits nettoyants pour le visage. ainsi, il suffira d’humidifier ses mains lors de l’application. c’est donc à travers le service et l’innovation qu’arcade Beauty cherchera à faire sa place dans le « full service» au cours des années à venir. l

COVERIS SOUTIENT IRISH DOG FOODS DANS SA TRANSITION VERS DES EMBALLAGES RECYCLABLES

Irish Dog Foods, entreprise leader dans la fabrication d’aliments pour animaux en Irlande et au Royaume-Uni, s’est associée à son fournisseur d’emballages, Coveris, pour concevoir ses premiers sacs recyclables de grande taille. En faisant le choix de la marque MonoFlex reconnue de Coveris, Irish Dog Foods soigne son attractivité en rayon et mise sur une meilleure recyclabilité des emballages pour sa gamme d’aliments pour animaux Earls développée pour Aldi.

Depuis le début de la crise sanitaire mondiale, 3,2 millions de foyers ont accueilli un animal rien qu’au Royaume-Uni. Cette tendance est largement portée par les générations Z et Y (59 % des propriétaires) qui sont bien sensibilisés à l‘impact environnemental des déchets d‘emballage et préfèrent ainsi acheter de la nourriture destinée aux animaux de compagnie conditionnée dans des matériaux durables. Pour satisfaire les nouvelles demandes du secteur et le nombre croissant d’animaux sur le marché, Irish Dog Foods s’est associé à Coveris pour devenir l’un des premiers producteurs d’aliments pour animaux du Royaume-Uni à proposer des emballages recyclables et haut de gamme en grand format.

Grand format et performances optimisées L’objectif du projet était de passer de la gamme de sacs existante en structure PET/PE, qui n’est pas recyclable, à une structure monomatériau en PE, entièrement recyclable. La gamme comprenait deux tailles de sacs de 10 et 12 kg. « Nous avons pu proposer des sacs grand format avec les mêmes avantages que nos modèles standard en finition matte, tout en réduisant l’empreinte carbone et en préservant l’environnement, ce qui représentait l’un des principaux défis de notre client », explique Philippe Poudens, Responsable grands comptes alimentation animale chez Coveris. La finition matte du sac offre une communication et une attractivité en rayon exceptionnelles pour répondre à la fois aux demandes du client et du marché.

Monomatériau pour un recyclage plus facile Les nouveaux sacs d’aliments pour animaux sont disponibles dans les magasins Aldi britanniques depuis leur lancement à l’été 2021. Mais la coopération de Coveris avec cette chaîne de supermarchés va plus loinquelelancement de ce produit. Les deux entreprises ont signé le « UK Plastics Pact », qui regroupe des entreprises de la chaîne de valeurdu plastiqueafin de modifier la façon dont nous concevons, produisons, utilisons, réutilisons et éliminons les déchets d’emballage plastique. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mission NO WASTE de Coveris qui vise à fournir les solutions d’emballage les plus performantes et éco-efficaces possibles du point de v produit mais aussi des opé Cette solution monomatéria Irish Dog Foods satisfait l’u quatre objectifs du UK P Pact, qui consiste à trans 100% des emballages plastiq versions réutilisables, recy ou compostables d’ici 2025. « Nous voulions être l’u premiers à proposer de recyclables sur le marché, ma que cela impacte nos pro de production ni nos ma Coveris a su nous propo nouveau matériau recyclable, doté de toutes les caractéristiques de nos anciens sacs fabriqués avec la structure PET/PE », souligne Jamie Queally, Responsable des achats chez Irish Dog Foods. vue du rations. au pour un des Plastics former ques en yclables un des s sacs ais sans ocessus achines. ser un e doté

Contact : Marion Marion Schmitt Schmitt Responsable marketing et communication marion.schmitt@coveris.com +33 6 26 83 89 42

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environnement

verescence débutera son électrification à mers-les-bains

Le verrier français met en œuvre sa feuille de route en faveur de la décarbonation. Le four 1 de l’usine de Mers-les-Bains (Somme) sera le premier à devenir électrique en 2025.

le 8 février 2022 par pierre monnier

du fait de son important besoin en énergie, l’industrie verrière tente de limiter son impact environnemental. verescence a annoncé un projet en ce sens le 8 février. ainsi, le numéro un mondial du flaconnage compte passer à des modèles de fours électriques. cette transition s’inscrit dans les objectifs pris par l’entreprise auprès de l’initiative science Based targets (sBti). début 2020, le fabricant d’emballages en verre pour la parfumerie-cosmétique s’était engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre en s’alignant sur le scénario «well-below 2 °c» (en français, «bien en dessous de 2 °c») de la sBti.

«zéro carbone» pour 2050

l’électrification des fours de verescence commencera à mers-les-Bains (somme) en 2025. lors de la reconstruction du four 1 de l’usine, un modèle tout électrique sera installé, faisant de celui-ci le premier du groupe à utiliser cette technologie. s’ensuivra une mise en œuvre progressive de l’ensemble des outils de production du verrier – sept au total, répartis en France, en espagne, aux États-unis et en corée du sud. avec cette stratégie, le verrier attend une baisse de 40% de ses émissions de co2 (scopes 1 et 2) pour 2040. «Je suis très heureuse d’annoncer cette évolution majeure qui nous permettra de diviser par deux nos émissions de co2 en moins de dix ans en France, et de nous rapprocher encore davantage de notre ambition "zéro carbone" à l’horizon 2050, a indiqué hélène marchand, la directrice générale France de verescence, dans un communiqué. notre nouveau four 1 électrique sur lequel nous travaillons depuis plus d’un an sera le four pilote du groupe.» l’électrification des fours s’ajoute à l’emploi de verre recyclé dans la perspective d’une diminution de l’impact environnemental de verescence. en novembre, l’entreprise a officialisé sa recette infini 20, une pâte de verre comportant 20 % de matière recyclée. désormais toutes ses usines fabriqueront les flacons et les pots à partir de ce verre, en faisant une norme pour l’ensemble de ses clients. pour les marques qui le souhaitent, il existe une seconde version, infini 40, permettant de monter à 40% la part de recyclé dans leurs produits. en réintégrant du calcin (verre issu de la collecte) dans les fours, la production de contenants en verre affiche une émission de co2 réduite. dès cette année, un emballage verescence sur quatre dans le monde aura recours à ce verre recyclé. l

écoresponsabilité

pepsico incorpore des matières végétales dans ses sachets de chips

Le groupe agroalimentaire américain a choisi la France comme marché pilote pour lancer des chips Lay’s dans un emballage g intégrant 30% de plastiques biosourcés certifiés iScc, conçu avec Amcor.

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le 27 janvier 2022 par arnaud Jadoul

les sachets de chips lay’s sont habituellement façonnés avec un film complexe associant le polyéthylène (pe) et le polypropylène (pp). à compter d’avril prochain, en France, les pochons des recettes « à l’ancienne » et « paysanne » – soit près de 45 millions d’unités et 40 % des volumes de chips lay’s vendus dans l’hexagone, d’après pepsico – intégreront 30% de matières végétales certifiées international sustainability and carbon certification (iscc). la France a été choisie pour être le marché pilote de cette initiative qui s’inscrit dans le cadre de l’engagement de pepsico europe de cesser d’utiliser du plastique vierge dans ses emballages de chips et de snacking – marques lay’s, doritos, cheetos, Walkers… – à l’horizon 2030.

huile résiduelle

la matière végétale est issue de l’huile résiduelle qui, provenant de l’industrie forestière, était jusqu’à présent considérée comme un déchet et brûlée. la quantité incorporée est calculée selon le principe de l’équilibre des masses : « concrètement, pepsico procède à l’achat d’une quantité de matériaux d’origine végétale certifiés iscc équivalente à 30 % des matériaux des emballages vendus annuellement», explique le groupe agroalimentaire américain, qui a collaboré à ce projet aux côtés du géant australien de l’emballage souple amcor. « une manière de lancer une dynamique pour atteindre 100% de matière d’origine végétale sur l’ensemble du portefeuille lay’s d’ici à 2030», ajoute-t-il. à terme, il entend n’exploiter que du plastique recyclé ou résultant de ressources telles que des sous-produits de plantes, de l’huile de cuisson usagée ou des résidus de pâte à papier. propriétaire de 23 marques, dont Fritolay, gatorade, pepsi-cola, Quaker, tropicana et sodastream, pepsico a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 70 milliards de dollars en 2020. l

Dr PHoTo

stratégie

sig se diversifie dans les caisses-outres et les gourdes

En acquérant l’américain Scholle IPN pour 1,36 milliard d’euros, le groupe suisse va pouvoir se renforcer sur des segments tels que le vin et l’eau, mais aussi s’affirmer aux États-unis.

le 2 février 2022 par arnaud Jadoul

à l’occasion de la présentation de ses résultats préliminaires, sig, le spécialiste suisse du conditionnement aseptique de liquides en brique carton, annonce un accord pour la reprise intégrale du capital de l’américain scholle ipn. la transaction s’élèvera à 1,36 milliard d’euros ; elle sera financée par l’émission de 33,75 millions d’actions, en numéraire à hauteur de 370 millions d’euros et par refinancement de la dette de scholle ipn. sig espère achever ce rachat avant la fin du troisième trimestre. à l’issue, laurens last, le propriétaire de l’entreprise américaine, sera le plus important actionnaire individuel de sig, avec 9,1% du capital.

beaucoup de complémentarités

en acquérant scholle ipn, le groupe suisse, en deuxième position sur le marché international des briques, avec des ventes de 2,05 milliards d’euros en 2021, en hausse de 6,6 %, devient le numéro un mondial des caisses-outres – dont scholle a été l’inventeur en 1945 –et le numéro deux des poches souples préformées. dans ces deux activités, le fabricant américain a enregistré des chiffres d’affaires respectifs de 345 millions d’euros et 129 millions, pour un total de 474 millions, avec un effectif de 2100 personnes. l’opération ne présente pas de recouvrement : si elles ont en commun d’être destinées prioritairement aux marchés de l’alimentaire et des boissons, les deux offres sont presque entièrement dissociées. seuls les formats de 125 ml – le plus petit dans les briques – à 500 ml – le plus grand dans les gourdes – peuvent être concurrents. sig va ainsi pouvoir arriver ou se renforcer sur des segments tels que le vin et l’eau et bénéficier du savoirfaire de scholle ipn dans le film barrière monomatière. la complémentarité est également géographique : scholle ipn est majoritairement présent aux Étatsunis (55% de l’activité), tandis que sig est bien établi en asie – où il vient de reprendre evergreen asia –, en amérique latine, en afrique et au moyen-orient. sig évalue les synergies, notamment dans les domaines de l’approvisionnement et de la production, à 17 millions d’euros par an. Basé à neuhausen (suisse), le groupe sig a réalisé un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros en 2021, produit quelque 42 milliards d’emballages et emploie 5 900 personnes dans près de 70 pays. dans sa nouvelle configuration, il affichera un chiffre d’affaires pro forma de 2,7 milliards d’euros – en incluant evergreen asia –, généré par les briques à 82%, les caisses-outres à 13 % et les gourdes à 5%. il comptera 8000 salariés et 25 usines dans le monde. l

Scholle IPN est majoritairement présent aux États-Unis, quand SIG est bien établi en Asie, en Amérique latine, en Afrique et au Moyen-Orient.

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