PERSON OF INTEREST
JEREMY PREVOST
Dimanche dernier, Jeremy Prevost avait troqué ses skis pour une planche de snow. Depuis une terrasse du front de neige de Mottaret, où il a grandi et vit toujours, le freerider et moniteur de ski de 32 ans nous parle de son parcours, de ses projets, et bien sûr de ski ! Le ski, tu es tombé dedans tout petit... J'ai fait du ski alpin en club jusqu'à mes 17 ans. Mon coach aimait nous emmener en poudreuse. Avec mes parents qui skient tous les jours, je pratiquais des formes plus libres de ski. Ça m'a donné le goût d'aller plus loin.
C'est une approche différente... Lorsqu'on est compétiteur, on reste une semaine sur place sans avoir le temps de découvrir. Avec la vidéo, on est obligé de regarder tout autour de soi, ce qui permet d'enrichir le voyage, de s'ouvrir à la culture locale et aux rencontres.
Comment es-tu arrivé au freeride ? J'ai l'esprit de compétition. J'ai même fait du hockey avec les Bouquetins ! Quand j'ai arrêté le ski alpin, j'ai skié avec des potes snowboarders, Ludo Strohl, JP Janik. Ce dernier m'a emmené sur ma première compétition de freeride. J'avais 18 ans.
Dans tes films tu aimes mettre en avant ta station. À l'étranger, beaucoup de gens connaissent les 3 Vallées. Mais quand on parle de ski hors-piste, c'est souvent Chamonix ou La Grave qui sont citées. Franchement, y a du beau ski ici aussi à Méribel !
Ainsi est née la web-série Welc(h)ome... Qu'est-ce qui te plaît dans cette discipline ? Produite avec les équipes de Méribel Tourisme (et C'est vraiment toi qui te gères : ton organisation, ton le cadreur Antoine Laurent), on parle de la station matos, tes décisions... C'est une bonne école ! Pendant aux 4 saisons. La web-série est suivie par beaucoup trois ans, j'ai fait mes armes de fans. Le premier épisode de sur le circuit qualif icatif, la 4e saison sort début janvier. avant d'intégrer le World AVEC LA VIDÉO, ON EST Parle-nous de tes deux Tour durant deux ans. La OBLIGÉ DE REGARDER films sortis fin 2021... première année, j'ai terminé 2 e sur l'étape de Verbier et TOUT AUTOUR DE SOI. « Ten », c'est un projet 3 e au général. La deuxième avec mon partenaire Black a n n é e , j e vo u l a i s ê t r e Diamond, un bilan de mes 10 champion du monde tout de suite, sinon rien. Mais ans de carrière. Je suis quelqu'un d'assez discret, mais, j'étais trop pressé. Et je suis sorti des 12 meilleurs. Fabien, qui le coréalise, m'a un peu tiré les vers du nez ! « Substance », c'est plus un trip ski de rando avec Qu'est-ce qui t'as mené vers les films de ski ? Flo (Florian Pivot, d'Altiscope Films, ndlr), avec l'aide Quand j'ai arrêté la compétition, j'étais déjà en de Cébé. Tout a été plus long que prévu. Parfois, on transition. Certains skieurs d'ici, comme Fabien peut passer une journée pour filmer deux virages ! Maierhofer, m'ont permis, grâce à la vidéo, de montrer autre chose dans ma façon de skier et de Qu'est-ce qui a changé dans ton approche du ski ? voir la vie. J'ai participé à plusieurs films ou webAvant, je passais pas mal de temps à skier tout seul, un séries tournés à Méribel, au Japon, en Turquie, en peu dans ma bulle, je « m'entraînais ». Maintenant, Espagne... j'aime vraiment cette notion de partage et d'amitié. J'ai toujours envie de skier. Et quand je fais une ligne, je suis encore dans les clous. (E.R.) 18 |
MÉRIBEL
