bulletin_oct09

Page 1

septembre 2009

Bulletin de la Direction Madame, Monsieur, cher Parents, Nous entamons déjà une nouvelle année scolaire. La rentrée s’est déroulée sans anicroche, et j’aurai dans quelques semaines le plaisir de féliciter nos 67 nouveaux « anciens élèves » (27 Matu et 42 Bac). Les élèves qui sont, bien entendu, au cœur de notre projet éducatif et les Anciens qui constituent notre mémoire, perpétuent « l’esprit de Florimont » que vous connaissez tous ; ils forment un réseau utile aux quatre coins du monde et également un précieux soutien pour les élèves actuels. Je pense en particulier au Forum des Métiers, organisé par l’Association des Parents d’Elèves. Nous sommes en effet très heureux de constater, année après année, la fidélité de familles florimontaines qui, après avoir passé dans nos murs, envoient également leurs enfants (ou petits-enfants !) suivre leur scolarité chez nous. Mais nous ne sommes pas seulement attentifs aux « vieux » Anciens. Une étude est en cours concernant les avis des élèves promus ces 5 dernières années

sur la scolarité à Florimont. En particulier sont abordées des questions sur l’encadrement, le soutien et l’aide à l’orientation. Ce projet a pour but d’aider les élèves dans leur orientation, de les soutenir dans leurs choix et également, si nécessaire et en cas de problème, de répondre à leurs difficultés. C’est l’une de nos priorités pour cette année scolaire. Il s’agit de permettre aux élèves de faire les meilleurs choix possibles à Florimont même, dans le choix de leurs matières, filières et options mais aussi ensuite, dans la poursuite de « l’après-Florimont ». Ainsi, pour atteindre cet objectif, nous avons mis en place de nouvelles mesures, notamment au sein du conseil de classe. Les rôles des titulaires ont également été renforcés, afin que ces derniers soient les véritables leaders d’une classe. Parallèlement, nous poursuivons les actions entamées les années précédentes. L’évolution constante des nouvelles technologies nécessite que nous ayons tous les moyens à disposition pour pouvoir nous y confronter. Ainsi, toutes les classes sont équipées de tableaux blancs interactifs et les

professeurs formés pour les utiliser de façon optimale. Le projet « sciences » poursuit son développement avec l’augmentation du nombre d’heures par classe pour les travaux pratiques. Les travaux de réaménagement, indispensables pour mener à bien notre programme pédagogique, avancent également. Vous avez pu en particulier découvrir le pavillon à l’entrée de l’école, qui sera opérationnel dès la rentrée des vacances d’octobre. Ainsi, toutes les données convergent pour que nos objectifs (une éducation complète et répondant aux défis d’aujourd’hui, des compétences internes adéquates, des ressources suffisantes pour mener à bien nos projets, une infrastructure adaptée) soient atteints. Aux familles rejoignant Florimont pour la première fois, j’adresse un vœu particulier de bienvenue et vous assure, Madame, Monsieur, chers Parents, de ma considération dévouée. Sean Power Directeur Général

gramme et ses pratiques d’enseignement, le maximum d’éléments pouvant aider les élèves à aborder au mieux la carrière envisagée. Or celle-ci se prépare dès que le seuil de l’école est franchi. La majeure partie des élèves florimontains se destinent à des études universitaires. Certains restent en Suisse, d’autres choisissent la France ou un pays anglo-saxon. C’est en pensant à l’avenir de tous que nous avons déterminé les choix pédagogiques de ces dernières années. L’introduction d’une maturité bilingue, le renforcement de l’anglais dans le cursus ordinaire des 1er et 2nd cycles (et même dès le Primaire) ne sont pas nécessaires à la réussite de l’examen final mais préparent les élèves à l’université – sachant qu’en Suisse et ailleurs, dans les domaines scientifique ou économique par exemple, de plus en plus de cours sont dispensés en anglais. Le renforcement des sciences, le développement des TP (travaux pratiques) dans des laboratoires nouvellement rééquipés, tant en

biologie qu’en physique-chimie, l’engagement d’un préparateur à plein temps, ne sont pas des mesures qu’exigeait la réussite aux diplômes de Matu ou de Bac. C’est en songeant à ce qui pouvait se présenter après l’examen, que nous avons opéré ces choix. La même volonté a présidé à la possibilité, pour les élèves de Bac, de suivre un module de de maths en vue d’ajuster le programme français au programme suisse demandé à l’EPFL. C’est donc toujours dans la continuité de cette politique délibérément ouverte sur le post-obligatoire, que nous avons envisagé de faire reconnaître officiellement la partie « lycée » de la section Bac (donc les 2nde, 1ère et Terminale baccalauréat) par l’Education Nationale française. L’institut Florimont existe déjà officiellement au regard des instances scolaires françaises, il est rattaché au Rectorat de Grenoble. Mais il n’existe pas en tant que « Lycée français à l’étranger ». C’est une question d’appellation qui, au regard de l’Education Nationale et de l’AEFE, conjointement

Penser à l’avenir… Penser l’avenir des élèves : Un enseignement de qualité doit envisager les années du post-secondaire. Pendant longtemps, un établissement d’enseignement privé a fonctionné comme une entité isolée. La réussite à l’examen final était l’objectif unique. Actuellement il ne peut plus en aller ainsi. La réussite aux examens demeure certes nécessaire, mais ne suffit plus. Une école se situe dans un ensemble plus vaste qu’ellemême et ne peut donc se fixer pour seule mission la réussite aux examens de fin de Secondaire. Après l’école il y a la formation et la vie professionnelle. Certes, le Bac et la Matu méritent une préparation de qualité ; cela n’empêche aucunement un établissement soucieux de son rôle de voir au-delà, d’anticiper, et de mettre en place ce qui peut l’être afin de permettre aux élèves d’envisager sereinement l’« après Matu » ou l’« après Bac ». Dès lors, le cycle secondaire d’une école ambitieuse doit intégrer, dans son pro-


aptes à délivrer cette dénomination, lui donne une existence internationale plus officielle. L’Institut peut fort bien continuer d’exister sans cette accréditation. Les bacheliers de Florimont qui, jusqu’à ce jour, ont voulu faire des études en France, sont entrés dans les universités ou les écoles qu’ils désiraient. De même, pour autant que leurs résultats le leur permettaient, ceux qui, excellents, souhaitaient intégrer une « Prépa » en vue d’accéder à une « Grande Ecole » ont également pu le faire. Les dix élèves qui ont obtenu la mention « Très Bien » en juin 2009 n’ont pas pour autant tous opté pour ce type de cursus très exigeant. Il n’empêche que certains d’entre eux ont été admis sur dossier (ce qui est toujours le cas, les dossiers étant constitués avant les résultats du Bac). C’est dire que notre établissement jouit d’un certain crédit auprès de ces écoles préparatoires qui ne réservent pourtant aux élèves formés à l’étranger qu’un faible pourcentage d’inscriptions. Cependant, lorsqu’un dossier en vue d’une entrée en Prépa d’état concerne un élève d’une section « homologuée », la demande est examinée avec plus d’attention par certains centres dont les options résolument nationales et laïques n’incitent pas à priori le responsable des admissions à juger d’un œil bienveillant les écoles privées de l’étranger… Quelques autres aspects plus secondaires sont également à considérer : – les élèves quittant l’établissement en cours d’année n’auraient pas besoin de

passer un test d’entrée pour rejoindre l’Education Nationale (EN). – la scolarité demeurerait payante. Mais les élèves de nationalité française dont les familles sont installées dans le pays de résidence peuvent recevoir une contribution versée par l’AEFE selon certaines conditions (www.diplomatie.gouv.fr) – L’adresse de Florimont figurerait sur les listes de l’EN dans les ambassades françaises à l’étranger. Ces points divers, chacun le reconnaîtra, ne modifieront pas la vocation de l’Institut qui reste une école privée, entièrement libre de ses options et de ses choix pédagogiques. A ceux ou celles qui, à ce propos, craindraient qu’elle « perde son âme », il est précisé que les classes concernées ne seraient en rien aliénées par un système extérieur. L’homologation « garantit la conformité des programmes et la continuité des scolarités ». Et c’est tout. En d’autres termes, elle est donc surtout apte à rassurer des parents français appelés à l’étranger et inscrivant leur enfant dans les classes accréditées. Ils ont alors la certitude que ledit enfant recevra un enseignement respectueux des programmes officiels de leur pays d’origine. Mais cette conformité à l’enseignement officiel français, les classes de la section baccalauréat l’ont déjà depuis 100 ans. Autant dire que si, pour une raison ou l’autre, notre démarche n’aboutissait pas, aucune conséquence négative ne surviendrait. Et le cycle ? La spécificité du cycle (appelé « collège » en France) est sans cesse

affinée, en vertu d’un processus permanent d’amélioration dont nous sommes très soucieux. C’est ainsi que les élèves de la 6e à la 4e suivent, dans chaque discipline, un programme qu’on pourrait appeler « francosuisse » puisqu’il réunit les exigences propres aux deux programmes (par ailleurs très proches dans la plupart des disciplines). Par exemple en maths, le programme de Florimont intègre certaines notions qui sont nécessaires aux élèves envisageant de poursuivre leur scolarité en section Maturité. Tout cela demeurera, bien évidemment. Et la section Matu justement ? C’est traditionnellement à l’entrée de la 3e que se fait le choix Bac ou Matu. Il va sans dire que nous continuerons à nourrir pour cette section les ambitions devant permettre aux élèves d’accomplir un cursus scolaire de haute qualité, particulièrement adapté aux attentes des élèves suisses. Que nos élèves soient suisses, français ou appartiennent à l’une des soixante nations représentées dans notre école, ils sont l’objet de la même attention. Le choix Bac – Matu doit continuer à être déterminé par les élèves, non pas en fonction d’un « niveau » (il s’agit de deux diplômes différents – l’un n’étant en soi ni plus difficile, ni plus utile, ni plus souhaitable que l’autre) mais de critères autres, à définir avec les préfets, sachant que les deux sections évoluent parallèlement et conjointement.

Gérard Duc Directeur Pédagogique

Le sport à Florimont Le sport est une activité importante au sein de l’Institut pour le développement harmonieux des élèves. Il se développe à partir de

projets qui définissent la politique EPS (Education Physique et Sportive) à Florimont. Les objectifs clairement définis, associés à une évaluation optimisée, permettent aux professeurs et aux élèves de connaître les points forts et les manques à développer. Les principaux engagements sportifs liés à ces objectifs sont les suivants. Cette année, le « Pass-Sport Flo », dans sa nouvelle version, apportera aux élèves et aux professeurs une meilleure vue sur les pratiques sportives de chaque élève, une quantification de son activité physique pour son bien corporel, mental et social. De plus, comme chaque année depuis l’année scolaire 2000, les tournois inter-classes de football et de unihockey, qui se déroulent pendant la pause de midi, rencontrent un franc succès auprès des élèves. En effet, ces tournois aident à créer une unité au sein des

classes. Enfin, les compétitions ADISR permettent aux élèves des écoles privées de Suisse Romande de se rencontrer à travers des joutes sportives, de s’identifier et de porter haut les couleurs de son école. Les activités sportives comprennent également d’autres actions tournées vers l’extérieur. Ainsi, le partenariat avec le club de hockey sur glace de « Servette Genève », initié en 2006, se poursuit cette année. Il comporte une visite des joueurs à Florimont, le déplacement pour assister à un match à la patinoire des Vernets, la visite du Club par une classe de 4e, et la remise des prix du tournoi inter-classes de unihockey, en fin d’année scolaire, par les joueurs du Servette. Un partenariat avec les basketteurs des Geneva Devils débute cette année. Ils viendront faire des démonstrations et des entraînements à Florimont.


septembre 2009

L’intégration de l’Institut dans la vie sportive du canton se fait également avec la participation à différentes manifestations comme la course de l’escalade ou le tournoi de football de l’association genevoise de football Enfin, le challenge de football Fernand Gallay (ancien préfet de la section primaire),

rassemble cette année douze équipes, soit deux de plus que les années précédentes. Cette manifestation oppose, dans un esprit sportif et convivial, des équipes de la famille Gallay, des anciens élèves et des élèves actuels du baccalauréat et de la maturité ainsi que deux équipes de professeurs. La pro-

chaine grande étape, tant attendue de tous, est l’arrivée du nouveau complexe sportif, dont les travaux avancent bien et que nous nous réjouissons d’utiliser dès la prochaine rentrée. Georges Léger Responsable du Département EPS

Quelques nouveautés dans l’enseignement des sciences Si « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » (Rabelais, 1494-1553), il n’en demeure pas moins que la culture scientifique représente un volet important dans la formation de l’esprit d’un écolier qui va vivre jusqu’à l’an 2100. Nul ne peut prédire de l’évolution des connaissances scientifiques et de leurs applications dans les domaines de la technologie, mais l’ignorance des méthodes scientifiques développées par le biais des sciences expérimentales comme la biologie et les sciences de la terre, la chimie et la physique ne pourra qu’aggraver le manque actuel de connaissances scientifiques et affaiblir cette prise de conscience indispensable à résoudre les enjeux environnementaux (climat, gestion de l’eau et des énergies, optimisation des transports etc.) au niveau du globe terrestre. L’Institut Florimont, depuis un audit effectué en avril 2008, a totalement réorienté sa vision et son approche pédagogique pour l’enseignement des sciences. Deux nouveaux laboratoires de biologie, la transformation de plusieurs salles

pour permettre des travaux pratiques en ½ groupes au collège, l’achat d’ordinateurs disponibles dans une salle de professeurs de sciences, l’installation de tableaux blanc interactifs, l’achat de matériel EXAO (expérimentation assistée par ordinateur), l’organisation et l’agrandissement du parc de matériel expérimental, l’engagement de deux enseignants et la présence d’un assistant technique ont contribués à lancer les bases d’un nouveau défi. Ainsi, une meilleure coordination du travail pédagogique des dix enseignants en sciences expérimentales devra permettre d’aboutir à une meilleure cohérence verticale et une meilleure cohésion horizontale. Définissons ces deux termes. Par cohérence verticale nous entendons un suivi pédagogique structuré depuis les bases scientifiques établis à l’école primaire jusqu’aux performances scientifiques exigées pour l’obtention du diplôme final (Bac ou Matu). La cohésion horizontale a pour but d’optimiser la coordination pédagogique entre les différentes branches scientifiques à un même niveau

d’enseignement. Les deux fonctions exigent une concertation rapprochée parmi tous les enseignants du département des sciences. Cette année le département de sciences se concentrera sur la production coordonnée de fiches expérimentales au niveau du collège et la mise en valeur pédagogique du nouveau matériel expérimental. Rudolf Bijlenga Co-Responsable du Département Sciences

Dernières nouvelles du Département des Langues Le Département des Langues possédait déjà le logiciel d’enseignement assisté par ordinateur Tell Me More (http://fr.tellmemore.com/) qui permet de réviser la grammaire et d’augmenter son vocabulaire par des exercices interactifs souvent ludiques. En 2008-2009, nous avons fait l’acquisition d’un nouveau logiciel (Speedlingua) qui permet d’améliorer la prononciation des élèves. Basé en partie sur les travaux du professeur Tomatis, ce programme utilisé en laboratoire d’informatique dans le cadre de l’enseignement assisté par ordinateur, « ouvre l’ouïe » des apprenants aux sons de la langue étudiée, sons qu’il leur est souvent difficile de percevoir, leur langue maternelle ne les ayant pas. L’apprenant répète des sons ou des phrases et sa prononciation est légèrement et progressivement corrigée pour l’amener à prononcer de plus en plus correctement. Cette correction

se fait à l’aide d’un casque microphone particulier qui permet cette correction progressive, en ouvrant progressivement l’oreille aux sons nouveaux et en mettant en place les muscles de la phonation de l’apprenant pour atteindre une reproduction optimale des sons. L’amélioration de la prononciation est remarquable en dix leçons déjà. Ce logiciel fonctionne avec l’anglais, le chinois, l’allemand, l’italien et l’espagnol, langues enseignées à Florimont. Le site Speedlingua permet de voir une démonstration de ce logiciel assez probante. (http://tinyurl.com/yb32yht). Avec TELL ME MORE, utilisé pour la grammaire et le vocabulaire, les linguistes de l’Institut disposent de deux outils pratiques et particulièrement performants. Pour la première fois à l’Institut Florimont, les élèves ont été préparés en classe de 4e anglais renforcé à l’examen de « PET

for School », et sur 32 élèves, il n’y a eu que des succès ! Avant de décider si la section d’anglais renforcé mettrait cet examen de Cambridge à son programme, un examen blanc passé à l’écrit, avait donné toute satisfaction. Cet examen (oral et écrit) permet de contrôler les compétences linguistiques des apprenants, et de déterminer ce niveau par rapport à l’échelle de compétence établie par le Conseil de l’Europe pour les langues (Passeport Européen des langues). Le Passeport est un document mis à la disposition de l’élève et qui le suit tout au long de sa scolarité. Il sera introduit cette année dans les classes de Langues du 1er Cycle. Par rapport à l’échelle de compétence mentionnée, l’élève évalue lui-même ses compétences par rapport à des critères établis (établissant clairement ce qu’il est capable de dire, d’écrire dans certains domaines de la com-


septembre 2009

munication, il donne par sa description de compétence, une image réelle de ce qu’il est capable de faire). Ce document est utilisé pour toutes les langues – à l’exclusion de la langue maternelle – et il permet de responsabiliser chaque apprenant par rapport à son objet d’étude linguistique et de dresser

un constat réaliste de ses capacités de communication. Au niveau A1 par exemple, l’apprenant peut comprendre, lire, parler, s’exprimer oralement en continu et écrire dans un domaine linguistique de base. Le 22 septembre 2009, les diplômes de PET For School ont été remis aux élèves lors

d’une brève cérémonie en présence de M. Power, Directeur Général, M. Joye, Préfet du Cycle, et M. Lopez, Responsable du Département des Langues. Claude Lopez Responsable du Département Langues

Un nouveau dans la classe ! Le « TBI » Septembre 2009, les enseignants commencent l’année scolaire avec un nouvel outil dans leur classe, le Tableau Blanc Interactif (TBI). Florimont est certainement une des premières écoles qui aujourd’hui a équipé toutes ses classes de cette nouvelle technologie. Qu’est-ce qu’un TBI ? La toute première réponse nous vient de M. Verdan professeur en terminale S : « Un tableau blanc interactif, c’est d’abord un tableau. On peut y écrire et faire écrire les élèves, dessiner à main levée ou dessiner des schémas, des figures géométriques... mais il offre beaucoup d’autres possibilités. On peut donc dire que c’est un tableau amélioré » Le TBI a la taille d’un tableau mural moyen. Il est équipé de deux panneaux latéraux permettant d’écrire également soit à la craie soit avec des feutres. Il est relié à un ordinateur, et à un vidéo-projecteur (Beamer). L’arrivée des TBI à Florimont et l’équipement de toutes les classes est l’aboutissement d’une réflexion et d’une préparation d’un peu plus d’une année. En 2008 – 2009, plusieurs classes sont équipées et les enseignants de ces classes formés sur le plan technique à l’utilisation de l’outil. Les premières expériences en classe s’accompagnent d’une réflexion pédagogique – En quoi le TBI nous apporte-t-il des moyens supplémentaires de réaliser au mieux notre mission d’enseignement ? En tout premier lieu il faut en effet souligner la facilité qu’offre le TBI pour accéder à tous les médias (textes, son, images, photos, vidéo...) Un logiciel dédié au fonctionnement du TBI l’accompagne et offre une liste impressionnante d’outils. Qu’en pensent les enseignant(e)s ? « D’une manière générale, je peux dire que le TBI est un outil extraordinaire qui permet à la fois un usage rapide et simple des TICE (Technologies de l’Information et de la Communication) dans l’éducation : l’accès à

internet et à toutes les ressources qu’il propose en est l’exemple... Il permet à l’enseignant une grande liberté d’écriture, de mouvement ; mais il permet aussi de mettre en avant le visuel, l’interactivité. Cédric Vincent (enseignant en classe de 8e primaire) cité dans les lignes ci-dessus mentionne aussi un point important. « ... on peut aussi mémoriser le cours effectué avec le TBI. On a la possibilité de sauvegarder et d’imprimer » ...et de conclure : « Tout ceci me semble être indispensable à une pratique pédagogique diversifiée et participative. Le tout avec un minimum de formation, la prise en main est facile... » Serge Lalot (enseignant de 7e primaire) nous présente une utilisation particulière : « ... en laissant volontairement de côté les aspects très pratiques (utilisation des feuilles comme cahier de présentation des cours, avec le support très agréable de couleurs, des pages qui se tournent, s’enregistrent...), j’utilise beaucoup le TBI dans d’autres situations, par exemple lors de la création de Podcasts, pour les besoins d’une poésie « filmée », je récupère souvent des images en relation avec le thème, que je monte en diaporama, et que je fais tourner en boucle en arrière-plan pour donner un « fond » à mon reportage. De même il m’est arrivé d’exploiter au tableau des fichiers sons, en complément d’une scène... Enfin, je trouve très pratique ce genre de support dans l’optique d’un apprentissage pas à pas (en informatique): faire du montage, aborder un logiciel (dans son aspect maîtrise technique) est plus aisé quand la démarche peut être montrée, remontrée, commentée en « direct »... » Et dans les classes secondaires, quelles utilisations en est-il fait ? « Le tableau interactif peut donc être utilisé comme tout autre tableau. Ce n’est pas forcément une révolution. On peut par contre avoir accès à tous les médias que les élèves connaissent très bien et utilisent fréquemment. Tel élève a déjà vu sur internet un document, un film présentant un intérêt par

rapport au sujet traité. Il passe au tableau et en quelques clics nous présente le document. Pour l’enseignant, pouvoir préparer à l’avance, à la maison toute une série de documents, de médias et savoir qu’il pourra les utiliser facilement quelle que soit la salle dans laquelle il travaillera le lendemain, qu’il pourra enregistrer l’exercice fait en classe et revenir à la prochaine leçon à l’endroit exact où il s’est arrêté, pour l’élève, retrouver les annotations qu’il avait faites, les réponses qu’il avait proposées, sont des éléments présentant un réel intérêt pédagogique. L’apport positif du tableau interactif dans la pédagogie pour le secondaire est indéniable. Pouvoir montrer une simulation en physique à toute la classe et la commenter, par exemple est une aide réelle pour l’enseignant, pour l’élève. L’exercice, la feuille, le livre, sont toujours là. La richesse c’est de jongler entre tous ces médias, tous ces supports. » (M. Simon Verdan. Classes terminales). Comme on le voit, les utilisations sont nombreuses, riches et variées... et « cadeau supplémentaire », en entrant dans la classe, le TBI nous oblige immanquablement à nous poser les bonnes questions pédagogiques : Quand le TBI est-il particulièrement pertinent ? Et éventuellement quand ne l’est-il pas ? Quels sont les outils vraiment utiles qui lui sont propres et que nous n’avions pas à disposition auparavant ? Toutes questions que nous nous posons et pour lesquelles nous mettons en place les démarches nécessaires et la formation indispensable. Jean-Claude Brès chargé de projets (informatique)

D e r ni è r e m inu t e Nous avons le plaisir d’annoncer la visite du Père Guy Gilbert à l’initiative de l’aumônerie ; conférence à l’Institut vendredi 9 octobre à 20h


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.