La petite lettre ÉCOLE PRIMAIRE / LOWER SCHOOL
Two fourth grade students write during writing workshop.
By Ellen Burdge, Lower School English Coordinator
Literacy focus: Workshops making an impact NUMÉRO 4 – MARS 2013 Girls’ Leadership Workshop .................. 2 Recycling Center Field Trip .................... 4 Carmel Hatcher ....................................... 6 Lower School Sports Program................ 6 Becoming A Good Digital Citizen.......... 8
Accent sur l’alphabétisation: l’impact des ateliers e nombreuses études et des dizaines d’années de recherches le montrent: les élèves ont besoin de beaucoup de temps pour apprendre à lire et écrire. Il est également primordial que le temps qu’ils passent à la lecture, le soit sur des textes appropriés à leur niveau.
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Afin de rationaliser nos programme d’anglais au niveau primaire et d’optimiser l’apprentissage de nos élèves en lecture, en écriture, à l’écoute et à l’oral, nous avons démarré des ateliers de lecture et d’écriture en classe.
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ecades of research and numerous studies make clear that students need lots of time to read and write. It’s also important that the time spent reading is done in texts that are “just right” for the students’ reading levels.
In an attempt to streamline our English curriculum across the Lower School grades and to improve student learning in reading, writing, listening and speaking, we have begun implementing reading and writing workshops in first and second grades, and one section of fourth grade. — LITERACY continues on page 3 LA PETITE LETTRE
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des liens avec l’histoire ou à cherchant à prédire la suite.
from front cover
By Ed Shenkan
Girls’ leadership: Workshops for parents and their daughters
Partagez vos emotions, les filles! et hiver, nous avons participé avec ma fille Madeline (CE2) à un atelier, à FAIS, destiné à aider les filles à établir des relations saines avec leurs ami(e)s.
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Chaque séance de cette série s’étendant sur 4 semaines et intitulée «Real parents, real daughters», se concentrait sur objectif précis, à savoir : assumez vos convictions, partager vos émotions, les excuses et comment aborder les conflits entre ami(e)s. Les familles ont pu apprendre différentes méthodes de résolution de conflits afin d’aider nos filles à avoir des relations saines à l’école primaire et au-delà. Ce programme, offert par le Girl Leadership Institute basé à Oakland, comporte une partie pratique avec des jeux amusants afin de renforcer les apprentissages. Puis, parents et filles discutent d’expériences de la vie réelle liées aux apprentissages. Je recommande cet atelier pour toutes les filles qui sont à l’école primaire. En tant que père, j’ai acquis une meilleure compréhension des défis relationnels existant entre filles, difficultés qui ont tendance à être moins courantes entre garçons. Plusieurs programmes ont été offerts en janvier et février pour les parents et les filles des classes de CE1 au CM2. Une autre série d’ateliers aura lieu en mars et en avril. Ces sessions ont aidé les filles à se rendre compte qu’elles n’étaient sont pas les seules à rencontrer des problèmes d’ordre relationnel. Et pour les parents il était fort utile de pouvoir entendre parler des relations entre filles à travers la voix de pairs. Lors de l’atelier les filles ont également pu s’aider les unes les autres afin de résoudre les problèmes qu’elles rencontrent. Il nous a également été demandé de faire des jeux de rôle à la maison, ce qui permet aux filles de continuer à intégrer les apprentissages dans la vie quotidienne ; les techniques enseignées pouvant être utilisées par nos filles pour adresser tous problèmes relationnels. Par ailleurs, c’est une façon pour les parents de mieux comprendre les relations de leurs enfants avec les autres et de pouvoir ainsi mieux les soutenir.
“Why did you say that?”
La présence à la fois de mères et de pères dans les ateliers a permis aux filles de comprendre l’importance de pouvoir se tourner vers leurs deux parents en tant qu’aides à la résolution de leurs problèmes. Suite à ce programme, certains parents ont d’ailleurs déclaré que leurs filles étaient maintenant plus ouvertes à partager leurs problèmes d’amitiés avec eux. Ces ateliers sont conçus pour les filles accompagnées d’un parent, et j’encourage autant les mamans que les papas à y assister. Au total ce sont près de 12 élèves de CE1 et des CE2 qui ont suivis ces séances de 90 minutes.
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his winter, my third-grade daughter Madeline and I participated in a workshop at French American where girls could learn tools to establish healthy relationships with friends. Each session in the four-week series, known as “Real Parents, Real Daughters,” had a new focus including: standing up for yourself, sharing feelings, apologizing, and learning how to approach conflicts with friends. Families learned problem-solving tactics and healthy practices that will serve the girls well in elementary school and beyond. During the program, which was offered by the Oakland-based Girls Leadership Institute, we played fun games to reinforce the lessons. Parents and girls alike discussed real-life experiences related to the lessons. I recommend this workshop for all girls in elementary school. As a father, I gained a better understanding of girls’ relationship challenges, which tend to be less prevalent among boys. Several programs were offered in January and February for parents and daughters in grades 2 through 5. Another series of workshops will take place in March and April. These sessions helped the girls realize they’re not alone in encountering relationship challenges. For parents it was helpful to hear about girls’ relationships through the voices of her peers. Girls in the workshop also helped each other to solve problems that arise in challenging situations. We were assigned to practice role-playing at home, which helps the girls to incorporate our lessons into everyday life. It’s a technique the girls can continue to employ to solve relationship challenges. It’s also a method for parents to understand their children’s relationships better and to support their daughters constructively. Having mothers and fathers in the program helped the girls to understand how to engage their parents as resources to help them solve problems. Some parents who participated said their girls were now more open to sharing their friendship challenges with them.
“I feel frustrated.”
These workshops are designed for girls to be accompanied by one parent, and I would encourage moms or dads to attend. In each session, about a dozen second- and third-grade girls took part in four sessions of 90 minutes.
Literacy
Par ailleurs, en tant qu’auteurs, les élèves ont de nombreuses occasions d’utiliser leurs expériences propres pour écrire ce que nous appelons des «petits moments» d’histoires. Ces exercices renforcent leur confiance en eux, leur donnent le choix en termes de sujet d’écriture et leur permettent d’aborder leurs expériences différenciées.
De la maternelle au CE1, les élèves ne passent que 20% seulement de leur temps à l’école avec leurs enseignants d’anglais, aussi est-il essentiel de maximiser ce temps d’apprentissage. Il s’agit donc de considérer nos enseignants d’anglais comme des enseignants d’alphabétisation à part entière.
Pour faire de nos élèves des écrivains, nous souhaitons d’abord qu’ils se considèrent comme auteurs. Ils doivent ainsi acquérir des pratiques d’écriture solide, comme la maitrise de l’orthographe avant de pouvoir se concentrer sur l’expression de leurs idées. Viennent ensuite les modifications et révisions.
Pour ses ateliers, déployés progressivement sur 3 ans, FAIS s’est inspiré de programmes développés au cours de ces 25 années par des chercheurs de Columbia University’s Teachers College. Ainsi, ces neuf derniers mois, les élèves de CP et CE1 ont développé leurs compétences d’alphabétisation en anglais grâce aux ateliers de lecture et d’écriture. Pour les élèves, cela se traduit surtout par une multiplication des opportunités de s’engager dans des formes authentiques de lecture, d’écriture, et de dialogue. « L’enseignement commence quand on comprend la signification et l’intelligence de ce que font - ou ce que s’apprête à faire les enfants,» remarque Lucy Calkins, Directrice fondatrice du projet Ecriture et Lecture au Teachers College de Columbia. Afin d’améliorer le concept des ateliers à French American, nous avons envoyé un enseignant à l’institut de formation de Columbia l’été dernier. Cette année, je vais également y assister accompagnée de 3 autres enseignants, alors que le reste des enseignants d’anglais y participeront à l’été 2014.
In grades PK through second, our English teachers see each class for 20% of their school time, so it’s crucial to maximize this learning time. We now view our PK-2 English teachers as literacy teachers. To support the implementation, French American is drawing on resources developed over the course of 25 years by researchers at Columbia University’s Teachers College. Our own program is being phased in across the grades during a three-year period. For the past nine months students in first and second grades have been developing English literacy skills through the workshop structure. They engage in multiple forms of authentic reading, writing, listening and speaking opportunities. “Teaching begins with seeing the significance and intelligence of what children are doing— and almost doing,” says Lucy Calkins, founding director of the Teachers College Reading and Writing Project at Columbia. Moving to develop the workshop concept at French American, our school sent one teacher to a training institute at Columbia last summer. Along with three more teachers, I have applied to attend next summer’s institute, with the remaining K-5 English teachers seeking to join in the summer of 2014.
De nombreuses activités d’étude de mots, de jeux avec des sons, des segments de texte ou l’orthographe sont également mises en place pour renforcer les apprentissages. Students in a 2nd grade class choose ‘just right books’ from a leveled classroom library.
Les ateliers de lecture et d’écriture – perçus par les éducateurs comme une pratique exemplaire en matière d’alphabétisation- permettent à nos enseignants de cibler et de rationaliser leur programme en classe. L’un des points forts est de faciliter l’accès pour les élèves à des niveaux de lecture appropriés dans les bibliothèques de classe. Il s’agit également de créer davantage d’opportunités de lire de manière indépendante et d’aborder avec un partenaire lecture ce qui a été lu. Les élèves apprennent à mener des stratégies de lecture efficaces en créant
Ces activités différenciées offrent des possibilités supplémentaires pour les élèves de travailler de façon autonome, en petits groupes guidés par l’enseignant, ou intégrés aux nouvelles technologies telles qu’à travers l’iPad. Quand les élèves atteignent les niveaux CE2-CM2, une transition cruciale s’opère : l’apprentissage de sujets variés passe désormais par la lecture et l’écriture, de sorte que leur attention est déviée pour leur permettre de renforcer leurs connaissances. French American teste ainsi la mise en place d’un atelier en CM1 afin de prolonger les bienfaits des programmes d’alphabétisation au-delà CE1.
Reading and writing workshops—seen by educators as a best practice in literacy instruction—allow our teachers to target and streamline their program across the grades. One of the highlights is to ensure that students have better access to the right levels of texts in the classroom libraries. They’re also given more opportunities to read independently and have dialogues with a reading partner about what they read. Students are taught effective reading strategies, such as making connections to the story and predicting what might happen next in it. As writers, students have numerous opportunities to draw on their own experiences to write what we call “small moment” stories. This builds their confidence, allows for choice in writing topic and is a naturally differentiated activity suited to their level of writing aptitude. To develop as writers, we want students to regard themselves as authors. They learn solid writing practices, such as spelling the best they can and then moving on so that they focus on expressing their ideas. Editing and revising is done afterwards. Students’ reading and writing efforts are also supported by a variety of word-study activities that allow them to play with sounds and
word segments, and to apply spelling strategies. These activities let students to work independently, in small groups guided by the teacher, or with integrated technologies such as the iPad. In grades 3 through 5, a crucial transition takes place: Most students are now reading and writing to learn various subjects, so the focus of their instruction shifts accordingly and allows for deeper work. This year, French American is testing the workshop concept in one fourth-grade class as a step toward spreading the program to students beyond second grade. LA PETITE LETTRE
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By Writer of this Story
3rd Graders’ Field Trip to the SF Transfer Station and Recycling Center La visite des CE2 à la déchetterie et au centre de tri de San Francisco En décembre et en janvier dernier, les CE2 se sont rendus à la déchetterie et au centre de tri pour apprendre un tas de choses sur les déchets, le compost, le recyclage, notre environnement et
deux artistes en résidence récupèrent du matériel usagé pour créer des œuvres d’art, telles que du papier fait avec des chiffons, ou encore des instruments de musique et des sculptures. (Un parent de FAIS, Nathaniel Stookey, artiste en résidence en 2007, créa une composition pour être entièrement jouée par des instruments récupérés à la déchetterie. Intitulée « Junkestra », cette composition fut ensuite jouée au Davies Symphony Hall). Nous sommes ensuite allés voir la fosse où sont déversées près de 2000 tonnes de déchets chaque jour. San Francisco n’ayant pas de décharge publique, tous les déchets collectés sont compactés et envoyés à une centaine de kilomètres d’ici, à Altamont. Bien que cet endroit sente très mauvais, c’était fascinant à voir et les enfants avaient du mal à croire que telle quantité de déchets recyclables ou réutilisables puisse être mélangée aux autres déchets.
l’art. Cette sortie scolaire est offerte par la ville de San Francisco, par le biais d’un système de lotterie et les enfbats n’ont pas la chance d’y aller chaque année. Quand nous avons appris que notre école était selectionnée cette année, Erica Katz and Heather McWhinney, les deux enseignantes d’anglais de CE2 ont planifié la sortie scolaire. Les préparations des CE2 ont commencé par la visite en classe d’un intervenant très enthousiaste de l’organisation « SF Environment » qui a expliqué aux enfants pourquoi c’est important de savoir où vont les déchets et de connaître leurs effets sur notre environnement. Pour continuer leurs apprentissages sur ce sujet, les élèves ont participé à différentes activités leur permettant de réfléchir à la différence entre besoins et désirs, notre société de consommation, nos empreintes carbone et la réduction des déchets. Puis le jour de la sortie est arrivé. Arrivant en bus à la déchetterie située près du Parc Candlestick, les enfants ont commencé par voir comment s’effectue le tri des déchets entre les différentes poubelles et le compost. Puis, tout le monde a revêtu un casque, un gilet de sauvetage et des lunettes de protection pour partir visiter le centre. Le premier arrêt a eu lieu dans un atelier ou
Quand on se tient au bord de la fosse, on a du mal à croire que San Francisco est aujourd’hui la ville la plus verte des Etats-Unis. Pourtant, depuis 1989, la ville multiplie les initiatives pour atteindre la barre de zéro déchet. Elle a ainsi réduit son émission de gaz à effet de serre de presque 12% par rapport au niveau des années 1990, tout en atteignant un taux de près de 78% en termes de réutilisation des déchets. Quelle expérience impressionnante pour les enfants, comme pour les accompagnateurs ! Après la fosse, les enfants ont pu admirer un jardin rempli de sculptures, d’énormes cubes de papier, de plastique et de cannettes avant de reprendre le bus pour visiter le centre de tri. Là, sur les tapis roulants défilant devant eux, les employés trient les déchets et enlèvent ce qui peut être réutilisé. Puis la visite s’est conclue par un pic-nic au bord de la baie avant de reprendre le bus pour l’école. Nous espérons que cette sortie aura marqué nos élèves. C’est une première étape pour éduquer nos futurs citoyens à trouver leur place dans le cycle de la production, de la consommation, du gaspillage et du recyclage. En grandissant,
« Pouahh, c’est dégoutant ! Et ça pue ! » « Je vois du papier dans la poubelle ! » 4
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ils apprendront que d’importantes quantités de déchets se retrouvent dans l’océan Pacifique et que des émissions de gaz méthane émanent des décharges. Pour les CE2, cette sortie est aussi l’occasion d’apprendre où vont les choses dont on se débarrasse et leur permet de comprendre que nous pourrions gaspiller moins, et réfléchir avant de jeter pour savoir si un objet pourrait être recyclé ou réutilisé.
“Eeww, disgusting! It stinks!” “I see paper in there with the garbage!”
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ur third-graders visited to the San Francisco Transfer Station and Recycling Center in December and January to learn about garbage, recycling, composting, art and our environment. It’s a field trip offered through the city’s Department of the Environment through a lottery process, so we’re not lucky enough every year to get to go. When we got the good news that our school was selected this year, third-grade English teachers Erica Katz and Heather McWhinney organized the trip. As part of the preparation, were were visited by an enthusiastic educator from SF Environment, who told us why it’s important to know where our trash
Alors, si un CE2 vous dit que vous pourriez réutiliser tel papier ou que tel objet pourrait être recyclé, écoutez-le. Après tout, chaque CE2 a été à la fosse et sait de quoi il parle. Article de SF Environnement : http://www. sfenvironment.org/news/where-no-cityhas-gone-before-san-francisco-will-beworlds-first-zerowaste-town-by-2020
yet fascinating place. The students couldn’t believe their eyes, after having learned about recycling, composting and reusing, seeing the amount of garbage and even more so, what was mixed in the garbage – many items that could have been reused, recycled or composted. Standing beside the Pit, it’s difficult to keep in mind that San Francisco is now America’s greenest city. Seeing, and smelling, the tons of garbage being dumped the day we were there, it’s staggering to realize that since the city’s Zero Waste Initiative started in 1989, San Francisco has catapulted to a nation-leading 78% wastediversion rate. And because of the curbside composting program (the first large-scale urban food waste and composting program in the country), the city’s greenhouse gas emissions have fallen to nearly 12% below 1990 levels. It’s a heady experience for children, chaperones and teachers alike. At the recycling facility, the students observed huge cubes of recycled paper, plastic and cans. The staff there also sorts through the rubbish to collect many reusable items. The tour included a look at what happens to all the paper, bottles and cans collected from recycling bins on huge conveyer belts. Workers stand alongside the belts, sorting by hand material that didn’t belong.
Vidéo : http://vimeo.com/40692710
goes and its impact on the environment. To learn more about the subject, the children took part in activities that helped them think about wants vs. needs, our consumer society, our carbon footprints and how to reduce waste.
We’re hopeful the trip will stay in the minds of our students for a long time. This trip was a first step to educate our future citizens about their place in the cycle of production, consumption, waste and reuse. They will go on to learn about the growing garbage patch in the Pacific Ocean and methane emissions
from decomposition of landfill waste. It was a valuable lesson in understanding where things after being “thrown away.” Now students are ask what does “away” mean, and whether it’s possible to reuse, recycle or compost some waste. So if a third-grader says to you that you could reuse that paper or that an item should be recycled or composted instead of thrown away, listen carefully. After all, the students have been to the Pit, and back, and they know what their talking about. SF Environment article: http://www. sfenvironment.org/news/where-no-cityhas-gone-before-san-francisco-will-beworlds-first-zerowaste-town-by-2020 Recology video: http://vimeo. com/40692710
The day of the field trip finally arrived. Arriving by bus at the transfer station near Candlestick Park, the kids got to brush up on sorting waste among garbage cans, recycling bin and composting. Then everyone put on safety goggles, hard hats and safety vests to tour the site. The first stop was at the studios of two artistsin-residence who salvage materials from the dump to make artwork, like paper from rags, musical instruments and sculptures. The tour included a visit to their sculpture garden. We moved from art to The Pit, which, as its name implies, isn’t a pretty place. Here, 4 million pounds of waste is dumped every day before being sent to a landfill in Altamont, as San Francisco has no space for a landfill. Before being transferred, the waste gets compacted by bulldozers and then put into trucks for a 60-mile drive. The Pit is a stinky LA PETITE LETTRE
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By Writer of this Story
Sitting down with counselor Carmel Hatcher 5 questions à Carmel Hatcher, psychologue scolaire e terme “psychologue scolaire” effraie parfois les parents, peut-être par crainte de parler ouvertement de problèmes partagés pourtant par bien des familles. A FAIS, les psychologues scolaires sont une ressource très précieuse pour toute la communauté scolaire. Nous avons rencontré Carmel Hatcher, qui s’occupe des enfants de la maternelle au CP, pour mieux comprendre son rôle.
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Carmel, pouvez-vous vous présenter? J’exerce depuis 8 ans le rôle de psychologue scolaire à FAIS. Nous sommes quatre psychologues scolaires dans l’école: moi-même (niveaux PS-CP - j’interviens aussi auprès d’élèves francophones dans les années supérieures), Helga Cohen (CE1-CM2), Barri Aji (collège) et Carri Martino-Jacobs (lycée). Je suis originaire du Québec et je vis à San Francisco depuis 12 ans avec mon mari et ma fille. Je travaille comme thérapeute auprès des enfants, adolescents et familles depuis 20 ans, et je suis détentrice de la licence de “marriage and family therapist” en Californie. Dans quel cadre intervenez-vous auprès des élèves et des enseignants? Mon objectif premier au sein de l’école est d’aider les enfants dans leur adaptation scolaire, tant dans leurs relations sociales que dans leur développement affectif. J’appuie le travail des enseignants à cet égard, en cherchant à favoriser les relations harmonieuses
entre les élèves, à soutenir leurs efforts pour verbaliser et gérer leurs sentiments, et à leur donner des outils nécessaires à la résolution de conflits. J’interviens le plus souvent pendant la classe, en observant les élèves dans les cours et en récréation, et en ayant périodiquement des discussions éducatives avec les élèves sur les relations sociales. Je travaille aussi avec les enseignants et les parents, en intervenant auprès de petits groupes d’élèves, et en offrant une aide individuelle si besoin. Je soutiens les enseignants dans la mise en oeuvre du programme Vers le pacifique, qui aide le développement social et affectif des élèves. De plus, je présente aux élèves le programme du Tapis de la Paix, qui est un outil simple et efficace pour résoudre les petits malentendus. Dans quelles situations les parents peuventils vous consulter? Pour me consulter, il n’est pas du tout nécessaire qu’un enfant ait un gros problème d’adaptation. Je suis une ressource disponible à tout moment, pour tous. Je travaille de très près avec l’équipe scolaire, et je suis disponible autant pour des consultations brèves concernant des questions simples et ponctuelles que pour une intervention plus approfondie. Les consultations sont confidentielles, et nous déterminons ensemble l’utilité de partager certaines informations avec les enseignants afin de favoriser une approche d’équipe pour soutenir votre enfant.
Quels sont les sujets d’inquiétude qui reviennent le plus souvent? Mon intervention varie largement selon les besoins particuliers de chaque enfant. Les parents me consultent pour des inquiétudes de tout genre telles que la transition scolaire difficile (refus d’aller à l’école, pleurs à la dépose du matin, crainte de se séparer du parent), le stress dû à des changements importants dans la vie de l’enfant (décès d’un grand-parent, séparation parentale ou le divorce, déménagement, un nouveau bébé dans la famille). Nous discutons aussi des troubles du comportement (agitation, refus de l’autorité, crises de colère, manque de maitrise de soi, difficultés de concentration ou de se mettre au travail), le fonctionnement émotionnel de l’enfant (tristesse, anxiété, trouble du sommeil, manque de confiance, renfermement sur soi) et les difficultés sociales (difficultés à se faire des amis, à entrer en lien avec les autres, conflits avec des amis), etc. Comment vous joindre? Mon espoir est d’être accessible à tous et d’améliorer le bien-être des enfants au sein de l’école. Les parents peuvent me joindre au (415) 558-2043. Mon adresse couriel est carmelh@frenchamericansf.org. Mon bureau est au 212. Je vous invite à me contacter sans hésitation, je vous rencontrerai avec plaisir!
Sports program in the works for lower school By Writer of this Story Du nouveau pour les programmes sportif au premier cycle
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e nombreux parents aimeraient obtenir de l’aide afin de trouver une équipe sportive pour leur(s) enfant(s). C’est une tâche qui peut s’avérer difficile pour les nouvelles familles ne connaissant pas bien les programmes sportifs parascolaires. Afin de répondre à ce besoin, le Conseil des parents d’élèves du 1er cycle a contacté SoccerKids Inc., un prestataire de services en coaching privé basé à San Francisco, afin de créer un programme dont ils auraient la charge. Si les deux parties parviennent à s’entendre, SoccerKids s’occupera de la gestion et de l’encadrement des équipes de
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football féminines et masculines des familles de FAIS à compter de l’automne 2013.
équipes, les parents n’auraient pas chaque année à se démener pour tout reconstruire.
les programmes sportifs parrainés par le conseil des parents d’élèves du 1er cycle.
Ce programme, mis en place par les parents, serait complètement optionnel pour les familles - tout comme l’accès aux équipes sportives déjà existantes au premier cycle – et ne sera en rien lié à l’administration de l’école. Les parents qui le souhaitent, auront également la possibilité de continuer à organiser et gérer leurs propres équipes.
Les termes spécifiques de l’accord n’ont pas encore été finalisés. Cependant les membres
Pour en rester au domaine du sport, le conseil des parents d’élèves a également commencé à mettre en ligne de plus amples information sur le sport et les ressources disponibles. Vous pouvez y accéder en vous rendant sur le site wiki de l’école lancé à l’automne dernier.
Par ailleurs, ce programme, qui pourrait ne pas se limiter qu’au football, permettrait de former plus facilement des équipes chaque saison dans le cadre des Vikings de San Francisco et des ligues de micro-foot. Avec la création d’une infrastructure permanente chargée de gérer les inscriptions et le coaching des
du conseil des parents d’élèves en charge du sport, nouvellement créé, s’attendent à ce que les familles aient à payer des frais pour chaque joueur. Un pourcentage des recettes amassées serait reversé pour soutenir
Le but de ce wiki est double : il s’agit tout d’abord de faire connaitre aux parents des sites où ils peuvent inscrire leurs enfants dans des équipes sportives parascolaires mais aussi de leur donner la possibilité de créer leurs propres équipes ou de mettre en place d’autres activités sportives au sein de la communauté de FAIS.
support to children when needed. I am also able to provide referrals to relevant resources outside school. I support the teacher’s implementation of the “Pacific Path” program, which is a social and emotional classroom curriculum. I also train the children in the use of the Peace Rug, which is a simple tool that enhances their ability to resolve minor conflicts and disagreements in the classroom and in the schoolyard. In which situations should parents reach out to you? I am a resource available for consultation to all. I work very closely with the teachers, and I am available for short consultations or deeper talks with the parents. My services are confidential, while to the extent possible I favor a team approach to supporting students in consultation with parents and teachers.
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arents are sometimes reluctant to reach out to counselors to help them navigate the twists and turns of childhood. But at French American, counselors are a great resource to support the whole community. We spoke with lower-school counselor Carmel Hatcher to demystify her role and to gain a better sense of how she can help students, parents and teachers. Carmel, can you introduce yourself? I have been with our Lower School as a counselor for 8 years. There are four counselors working at various levels in our school: myself (PK-K-first grade), Helga Cohen (grades 2–5), Barri Aji (middle school), and Carri MartinoJacobs (high school). I am originally from Quebec. I moved to San Francisco 12 years ago with my husband and daughter. I have been working as a child, adolescent, and family therapist for 20 years, and am a Californialicensed marriage and family therapist.
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any parents are eager for help finding a sports team their child can join. It’s a task that can be especially tricky for families new to the after-school sports scene at our school.
With that need in mind, the Lower School Parent Board is in talks to create a program at our
How and when do you intervene with students and teachers? As a school counselor, my primary objective is to support the children’s overall adjustment to school, with a particular eye to supporting their social and emotional well-being and growth. I collaborate closely with the teachers, with the aim of helping the children develop harmonious relationships with their peers, learn to verbalize and manage their feelings, and acquire the tools and skills to resolve their conflicts peacefully together. My first line of intervention is in the classroom and on the playground, where I observe the children and intervene to support them when needed. I periodically hold educational classroom discussions aimed at enhancing social awareness, conflict-resolution skills and bullying prevention. I consult with teachers and parents to address the needs of specific children. I offer small-group social skill training and I am available to provide brief individual
school that would be operated by SoccerKids Inc., a San Francisco private provider of coaching services. If the two sides reach an agreement, SoccerKids would offer French American families end-to-end management and coaching of boys and girls soccer teams starting in fall 2013. The program is a purely voluntary, parent-based initiative that—like existing team sports in the lower school—has no ties to the school administration. Parents who wish to organize and run their own teams would still be welcome to do so. But the program, which po-
What are the recurring topics that lead parents to consult with you? Parents can have a wide range of concerns, including challenges with transitioning to school (reluctance or resistance to going to school, tearfulness at drop-off, anxiety upon separating from a parent). There’s also stress and grief in response to major family changes or losses (such as the passing of a grandparent, parental separation or divorce, family moves, a new baby). Other topics include behavior challenges (such as defiance, tantrums, or lack of impulse control). Some parents come to me to talk about a child’s emotional distress (such as sadness, sleep problems, insecurity or shyness; and social challenges (with building friendships, resolving conflicts), etc. What is the best way to contact you? Parents can contact me at 415-558-2043. My email is carmelh@frenchamericansf.org. My office is in room 212. Please don’t hesitate to contact me, and I look forward to meeting you!
tentially could be extended to sports beyond soccer, offers parents an alternative to easily form teams each season within the framework of the San Francisco Vikings and micro-soccer leagues. And it provides an ongoing infrastructure for all of the league registration and coaching services that many parents otherwise would have to scramble to rebuild each year. Specific terms of the arrangement still haven’t been finalized. Members of a newly created sports committee of the parent board expect SoccerKids to charge each family a fee per player. A percentage of the rev-
enue will raise money to support programs sponsored by the Lower School Parent Board. In other sports-related business, the parent board has begun an initiative to post more sports information and resources online for parents using the school wiki that was created last fall. The intention is for the wiki to serve as a way for parents to find links to sites for signing up players on after-school teams. It should also provide tools that families can use to do their own online organizing of independent teams or other sportsrelated activities within the French American community.
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By Writer of this Story
A digital ethos for 21st century learning Un passeport numérique pour responsabiliser les surfeurs en herbe tiliser les nouvelles technologies de façon responsable et intelligente est l’une des priorités de l’école. Depuis l’automne dernier, la société san franciscaine à but non-lucratif Common Sense Media expérimente un programme destiné aux élèves de CE2, CM1 et CM2, permettant de développer un usage responsable et épanouissant des technologies internet et mobiles.
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Selon Amy Shenkan, parent d’élève et Président Directeur Général de Common Sense Media, « apprendre aux élèves à réfléchir, à agir en toute sécurité, et à interagir de façon responsable dans un monde numérique est une composante essentielle du cursus scolaire au 21ème siècle ». L’objectif de Common Sense Media est « d’améliorer le quotidien des enfants et de leurs familles en leur proposant un programme de sensibilisation fiable, une approche pédagogique, et un regard extérieur pour aider les enfants à maîtriser le monde du multimédia et de la technologie numérique de façon sereine et responsable ». En octobre, l’équipe d’intégration technologique de l’école, composée du technicien informatique et des bibliothécaires, est intervenue dans chaque classe du troisième cycle. Leur enseignement, baptisé “Passeport Numérique”, se compose d’une série de leçons et de jeux en ligne visant à développer cinq aptitudes essentielles: Savoir créer des mots de passe forts Combattre le cyber-harcèlement Chercher des informations en ligne Respecter et reconnaître la propriété intellectuelle Utiliser son téléphone portable de manière responsable Cet enseignement en ligne gratuit propose une série de jeux courts et de vidéos qui permettent aux élèves de progresser individuellement et de gagner des récompenses numériques à chaque fois qu’une étape du parcours pédagogique est franchie. Les enseignants peuvent accompagner les élèves dans leur progrès grâce à des rapports individuels produits par le programme. « Le Passeport Numérique offre un enseignement personnalisé, qui marque les esprits, et qui se veut avant tout amusant » constate Amy Shenkan. « C’est un bon outil pour les enfants qui commencent à utiliser les media et les nouvelles technologies de façon indépendante ». Tous les élèves ont réussi à terminer le Passeport Numérique avant la mi-décembre. Ils ont ainsi pu passer à une étude encore plus approfondie et adaptée à leurs âge pour continuer à développer leur connaissance de l’internet et des bons comportements à acquérir lorsqu’on utilise les nouvelles technologies. Le cursus de Common Sense Media pour les élèves de la maternelle au CM2 aborde de nombreux thèmes: la sécurité sur internet, la protection de la vie privée et des informations personnelles, l’expression et la communication, la cyber-réputation, la personnalité en ligne et l’identité. Au cours du mois de janvier, l’équipe d’intégration technologique a abordé certains de ces thèmes avec les élèves du CE2 au CM2. Les parents doivent eux aussi se familiariser avec ces sujets et explorer le parcours pédagogique que le site de Common Sense Media met à leur disposition. Pour plus d’information, vous pouvez consulter www.digitalpassport. org. Pour souscrire aux mises à jour et recevoir des informations, visitez www.commonsensemedia.org/educators/scope-and-sequence.
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s our school works to meet the diverse needs of our 21st century learners, a top priority is ensuring that students become good digital citizens. Last fall, the lower school launched a program, supported by the San Francisco-based nonprofit Common Sense Media, to teach students in grades 3 through 5 to use online and mobile technologies in healthy and responsible ways. “Teaching students to think critically, behave safely, and interact responsibly in a digital world is an essential skill for today’s 21st-century classroom,” said Amy Shenkan, a parent in the lower school and also Common Sense Media’s president and chief operating officer. Common Sense Media’s mission is “dedicated to improving the lives of kids and families by providing the trustworthy information, education, and independent voice they need to thrive in a world of media and technology.” In October, the school’s technology-integration team, made up of the tech coordinator and the librarians, visited each class in cycle 3 to teach a series of lessons and online games dubbed “Digital Passport” centering on five critical skills: creating strong passwords standing up to cyber-bullying finding information online giving credit to others for their work responsible cell-phone use This free web-based program offers a series of mini-games paired with videos through which students move at their own pace to earn digital merit badges along the way. Teachers track student progress through reports generated by the program. “Digital Passport delivers a personalized learning experience that’s impactful and fun,” Shenkan said. “And it prepares kids just as they’re starting to use media and technology independently.” By mid-December, students completed the Digital Passport lessons and were ready to move on to a deeper study of digital literacy and online citizenship in an age-appropriate way. Common Sense Media offers a K-12 comprehensive digital literacy curriculum that includes such themes as Internet safety; privacy and security; relationship and communication; digital footprint reputation; and self-image and identity. In January, the tech-integration team began teaching some of those topics in grades 3 to 5. Parents are encouraged to get familiar with these digital categories and to explore with their children the scope and sequence of the digital literacy curriculum, which is available on the Common Sense Media site. For more information, visit www.digitalpassport.org. To subscribe the Common Sense Media newsletter and receive email updates, visit www.commonsensemedia. org/educators/scope-andsequence.
LA PETITE LETTRE, Numéro 4, Mars 2013 • Comité Éditorial: Marie-Pierre Carlotti • Contributeurs: Alexander Davis, Hélène Labriet-Gross, Marie Melvin, Frank Gendre • Mise en Page: Gary Ketchen 8
NOVEMBRE 2013