Villes Gand

Un centre-ville attrayant

Les projets de développement durable des centres-villes sont devenus indispensables dans des villes progressistes comme Gand. Ils font de la ville un lieu agréable où vivre, travailler et s’installer.

Gand adopte une approche différente

'La ville teste l’occupation temporaire de friches industrielles et de bâtiments vides.

Du vert dans la ville

Personne ne se plaît dans une ville où il n’y a que des bâtiments. Les espaces verts méritent en effet une certaine attention. « Dans les quartiers densément peuplés, il est d’autant plus important d’allier les bâtiments à de la verdure. Il existe ainsi des parcs de quartier et des espaces ouverts, mais les jardins collectifs sur les toits ou les façades vertes constituent également d’excellentes options. Dans l’Oude Dokken, le bâtiment communal Melopee a été doté d’une pièce extérieure qui sert de pergola. À terme, elle affichera une belle façade verte », explique Barbara Dubaere de Sogent.

À la rencontre des voisins

Les espaces publics font sortir les habitants de chez eux. Ce sont des lieux parfaits pour faire connaissance avec vos voisins, nouer des contacts sociaux ou simplement prendre l’air.

'Les personnes qui se lancent dans une aventure de cohabitat ont une grande partie du processus de logement entre leurs mains.

— La vision moderne d’une ville médiévale Gand a vu le jour en l’an 630 et a des siècles d’histoire derrière elle. Nos vies et notre société ont beaucoup changé au fil des ans, mais les centres-villes sont souvent à la traîne. Les décideurs politiques, les promoteurs immobiliers et les habitants demandent, depuis un certain temps déjà, un environnement plus agréable à vivre, avec plus d’espace pour respirer. Cette mission se traduit par des projets durables dans les centres-villes.

— Profiter ensemble des espaces verts Gand est une ville pionnière en matière de développement de son centre-ville. L’espace y est rare et les gens vivent de plus en plus près les uns des autres. Cette situation nécessite de trouver des manières créatives de répartir la surface disponible. Barbara Dubaere, de la société de développement urbain Sogent, y voit une opportunité : « Une maison individuelle avec un jardin est de toute façon difficile dans un contexte urbain et requiert beaucoup d’espace.

Le cohabitat peut offrir une solution. Il peut être envisagé de différentes manières, ce qui le rend si pratique : les personnes qui se lancent dans une telle aventure ont une grande partie du processus de logement entre leurs mains. »

— Même bâtiment, nouvelle fonction Les bâtiments délabrés, les sites négligés et les espaces vides ne doivent pas mourir en silence. Ils offrent, au contraire, l’opportunité de donner une nouvelle dimension à la ville. À plusieurs endroits, Gand expérimente des formes d’occupation temporaire de friches industrielles et de bâtiments vides. Ces mesures permettent d’éviter les négligences et de créer une nouvelle dynamique dans les quartiers moins animés.

Moderniser la vie en ville

La modernisation d’une ville ne consiste pas seulement à rénover des bâtiments, mais aussi à créer de nouvelles formes de vie en commun, à aménager des espaces ouverts et à rendre la vie plus agréable pour l’homme et pour la terre.

Le quartier Oude Dokken en est un bon exemple. Un projet de rénovation urbaine y est en cours depuis 15 ans et continue d’évoluer. Gand y construit une toute nouvelle partie de la ville. « Pour la zone portuaire, le bureau d’architectes OMA a créé le “modèle brochette”. L’eau y fait office de baguette et les bâtiments sont les morceaux de viande. Après chaque morceau de viande se trouve un morceau de légume. Dans ce modèle, il s’agit d’un coin de verdure, d’un parc ou d’autres espaces verts plus petits », explique Barbara Dubaere.

Le « Cirque d’hiver » à « De Krook » est un autre projet récent. Ce cirque en pierre date de 1885 et servait, à l’époque, de salle de spectacles. Actuellement, à la demande de la ville de Gand, Sogent y réalise d’importants travaux de rénovation pour installer des espaces de bureaux. Mais le bâtiment n’accueillera pas uniquement des travailleurs. Avec une salle de concert souterraine, un café, un restaurant et un magasin, il devrait se transformer en lieu agréablement animé. — « Ledeberg doet het zelf » :

une initiative de quartier

Les places, les parcs urbains, les aires de jeux et les centres culturels et sportifs enrichissent la vie socioculturelle des habitants. Les investissements dans ces infrastructures sont donc indispensables dans une ville dynamique. C’est pourquoi la ville s’est lancée dans le projet « Ledeberg leeft » en 2018. En collaboration avec l’initiative des habitants du quartier « Ledeberg doet het zelf », elle a cherché une nouvelle affectation pour les locaux laissés inoccupés après la faillite de l’entreprise de bricolage Standaert. C’est ainsi qu’est né un tout nouveau centre communautaire baptisé « Broederij ». Le site dispose en outre d’une terrasse et peut accueillir un marché hebdomadaire et d’autres événements. La zone verte se compose de bancs confortables, d’un jardin de comestibles avec des arbustes à baies et des potagers communs.

'Les jardins collectifs sur les toits ou les façades vertes sont d’excellentes options pour créer un environnement vert dans un contexte urbain.

Nieuwland : une avancée rapide

Avec Nieuwland, ION crée des logements en plein centre de Gand, pourtant à l’abri de l’agitation du centre-ville. Les appartements disposent d’un grand jardin commun, mais aussi de terrasses privées pour plus de calme. En outre, l’impact sur l’environnement est limité. Chaque habitation est quasi neutre en énergie, ce qui signifie qu’elle utilise peu d’énergie pour la ventilation, le chauffage et l’eau chaude. Le système de chauffage collectif permet en outre de limiter les émissions de CO2.

www.nieuwland-gent.be