Nouveautés automne 2013
Mouche
Neuf Médium
théâtre Classiques
chut !
© xxx
Mille bulles
Mouche
5
Christine Avel, Brigitte fait peur aux frites
6
Isabelle Bonameau, Chez Maud et Pierre
7
Nathalie Brisac, Le plus joli des rêves
8
Agnès Debacker, Ma chère Alice
9
Colas Gutman, Joyeux Noël, Chien Pourri !
10-11
Léa et Nancy Huston, Véra veut la vérité et Dora demande des détails
12
Susie Morgenstern, Princesse Atchoum
13
Christian Oster, L’invitation faite au loup et Chevaliers et princesses avec gigot
14-15
Coline Pierré, Apprendre à ronronner
16
Neuf
17
Audren, Les orphelines d’Abbey Road, tome 3 : Les lumières du passé
18-19
Jean-François Chabas, Récits extraordinaires
20
Aurélien Loncke, La bande à Grimme et les magiciens du monde
21
Olivier de Solminihac, La célèbre Marilyn
22
Hélèna Villovitch, F comme Ferdinand
23
Chris Van Allsburg, Les chroniques de Harris Burdick
24-25
Hervé Walbecq, Histoires de la maison qui voulait déménager
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Médium
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Luc Blanvillain, Cupidon Power
28
Anne Bouin, La vie est une flèche
29
Shaïne Cassim, Une saison avec Jane-Esther
30-31
Chris Donner, Mes débuts dans l’art
32
Malika Ferdjoukh, La bobine d’Alfred
33
Maëlle Fierpied, Baz-Maru et la fille du vent
34
Nathalie Kuperman, Le garçon qui aimait deux filles qui ne l’aimaient pas
35
Guus Kuijer, Pauline ou la vraie vie
36-37
Claire Maugendre, Lili Babylone
38
Marie-Aude Murail, Trois mille façons de dire je t’aime
39
Tania Sollogoub, Le dernier ami de Jaurès
40
Jerry Spinelli, Qui a mis des cheveux sur ma brosse à dents ?
41
Jenny Valentine, La double vie de Cassiel Roadnight
42
théâtre
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Catherine Anne, Sous l’armure
44
Nadine Brun-Cosme, Entre les deux mon cœur
45
Pascale Petit, Histoir d’ouf
46
Isabelle Rossignol, Grève !
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Classiques
48
James Matthew Barrie, Peter Pan
49
Jules Vallès, L’Enfant
50
chut !
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les livres lus de l’école des loisirs
Hulul, le premier livre chut ! enregistré en public
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Anne Fine, La vengeance du chat assassin, lu par David Jisse
53
Arnold Lobel, Hulul, lu par Sandrine Nicolas et Benoît Marchand
54
Marie-Aude Murail, 22 !
Mille bulles
55
Chauvel-Alfred-Walter, Octave et la daurade royale
56
Philippe Coudray, L’ours Barnabé – Réponse à tout
57
Philippe Gauckler, Prince Lao – L’Étoile d’Alaï
58
Sergio Salma, Nathalie – Pas de vacances pour le p’tit frère !
59
l’école des loisirs présente
60
Parutions printemps 2013
61-63
Le catalogue Albums automne 2013
64
Mouche
9:HSMCLB=WVX[WW:
Illustrations de Bruno Heitz 72 pages – 8,00 € © E. Fagnou
Christine Avel a mangé tellement de frites quand elle était enfant qu’elle en est désormais dégoûtée. Tout comme le Nutella, dont elle a fait une orgie à 12 ans. Heureusement, ses enfants lui rappellent combien les frites, surtout à la cantine, peuvent illuminer une journée. Dans la collection Neuf : Le creux des maths, La revanche de Nébouzat-le-Froid
6
Brigitte est la surveillante de la cantine. Elle ressemble à une ogresse. Elle oblige les enfants à manger tout le gras du jambon. À finir leur assiette de choux de Bruxelles. À terminer leur viande, même si elle est molle et sent le caoutchouc brûlé. Et lorsque Simon lui dit qu’il est allergique au cantal, elle refuse de le croire. Brigitte ne plaisante pas. Brigitte fait peur. Heureusement, Thomas, le nouvel ami de Simon, a une solution. « C’est simple, dit-il, on va faire grève, grève de cantine.»
Illustrations de l’auteure 64 pages – 8,00 €
© P. Catroux
9:HSMCLB=WVX]U[: Maud et Pierre ont trouvé une idée pour devenir riches et gagner plein de chewing-gums. Ils vont ouvrir un beau salon de coiffure qui s’appellera « Chez Maud et Pierre ». Ils proposeront à leurs clients une seule coupe, la coupe au bol, et se feront payer en chewing-gums. Mais pour attirer les clients, il faut d’abord lancer la mode de la coupe au bol. Et vite ! avant que ça se démode…
Jouer du pinceau, du stylo… ou des ciseaux ! Isabelle Bonameau sait tout faire, ou presque. C’est elle qui coupe les cheveux à toute sa famille : frères, mari, et même voisins. Et pas seulement des coupes au bol, comme en témoigne la superbe coupe iroquoise de ses 15 ans. Alors ne vous étonnez pas de trouver une histoire de salon de coiffure dans ces trois nouvelles aventures de Maud et Pierre, deux petits cochons qui font bien la paire… de ciseaux ! Dans la même collection : Maud et Pierre, Messire Dimitri
7
9:HSMCLB=WVYUZ[:
Illustrations de Rascal 56 pages – 7,50 € © C. Crenel
Pour une fois, ce n’est pas Minusman qui occupe les pensées de Nathalie Brisac, un certain Grand Gaston a pris la place du « petit qui veut gagner contre les grands ». La romancière avait envie de créer de nouveaux personnages, de se plonger dans un nouvel univers. C’est gagné ! Avec ce conte moderne « sur le besoin de voir grand, de sortir du quotidien ». Dans la même collection : Minusman et Croque-amour, minusm@n.net
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Grand Gaston est bien embêté. Mougueule, l’homme le plus puissant et le plus cruel du royaume, l’a chargé d’attraper un rêve. Et pas n’importe lequel : le plus beau des rêves qu’on puisse rêver. Grand Gaston est fier d’avoir été choisi pour accomplir cette mission mais il craint d’échouer. Comme tous les adultes, il ne sait même plus à quoi ressemble un rêve. Et quand bien même il dénicherait le plus merveilleux d’entre eux, il lui faudrait résoudre trois énigmes avant que ce dernier se laisse attraper. Que faire ? Sinon demander de l’aide aux enfants. Ce sont les seuls qui savent encore rêver dans ce royaume…
Illustrations de Marie Assénat 80 pages – 8,50 €
© photo de l’auteure
9:HSMCLB=WVYVUU: J’étais le lapin blanc, et c’est moi que la Reine avait désigné comme bourreau pour trancher la tête d’Alice. Oh, Alice… C’était une petite fille moche et agaçante, de toute façon. Mais… mille valets de trèfle ! Alice s’est soudain mise à grandir et grandir encore, et elle s’est enfuie. Alors, muni d’une hache, j’ai dû me lancer à sa poursuite, et traverser le pays des merveilles à sa recherche. J’ai rencontré le chapelier fou, une limace gigantesque et d’autres animaux fantastiques. Qu’est-ce qui me faisait courir ainsi derrière Alice, alors que je ne voulais pas lui faire le moindre mal ? Et jusqu’où me mènerait cette quête ?
Éducatrice, metteuse en scène de spectacles poétiques pour tout petits, Agnès Debacker a toujours travaillé auprès des enfants. Ma chère Alice est le premier livre qu’elle écrit pour eux. Tombée amoureuse d’Alice au pays des merveilles, elle n’a pas su quitter les personnages de Lewis Carroll après avoir achevé sa lecture. Elle leur a alors redonné vie sur le papier pour rester avec eux. En buvant du thé. Comme Alice.
9
Comme à chaque Noël, Noëlle-Noëlle et Pierre-Noël distribuent à leurs petits chéris une encyclopédie et un atlas remis à jour, puis les encouragent à s’offrir leurs cadeaux. Jean-Noël tire sur le fil rouge de son sac poubelle et s’écrie : – Quelle horreur, une serpillière ! – Je suis un chien, dit Chien Pourri. – Et lui, c’est quoi ? Un rat alors ? – Je suis un hamster, dit Chaplapla. – Vous me prenez pour un âne tous les deux ? Devant ses cadeaux et le rire de sa sœur, Jean-Noël serre les dents et prépare sa vengeance.
« Je ne me suis jamais autant amusé avec un personnage. J’adore jouer avec la naïveté de ce toutou. Les titres Joyeux Noël Chien Pourri !, Chien Pourri à la plage, Chien Pourri va à l’école m’inspirent pour mettre ce pauvre chien et son compagnon aplati dans les pires situations. Tout est bon pour rendre la vie pourrie à Chien Pourri. Au départ, j’avais dit à Marc Boutavant que je voyais du Charlot dans ce Chien Pourri, lui y a vu du Dickens. En tout cas, il y a une alchimie bien pourrie qui fonctionne entre nous. Bref, j’adore cette pourriture d’animal et je ne me lasse pas de conter ses aventures. » Colas Gutman
10
À paraître en 2014 : Chien Pourri va à l’école
Illustrations de Marc Boutavant 72 pages – 8,00 €
© photo de l’auteur
9:HSMCLB=WV[U[\:= C’est Noël dans la poubelle de Chien Pourri. Son ami Chaplapla est bien décidé à passer le réveillon dans une maison. Mais qui voudrait d’un chien mité et d’un chat écrasé un soir de fête ? La famille Noël, peut-être ? Quand Chien Pourri gratte à leur porte, il tombe à pic. Marie-Noëlle est ravie d’avoir enfin trouvé le pire cadeau à offrir à son frère, Jean-Noël. Au pied du sapin, la guerre des cadeaux pourris peut commencer. Poupée sans bras contre chien pourri et chat aplati, c’est le début d’un merveilleux conte de poubelle.
Colas Gutman publie en 2006 son premier livre à l’école des loisirs : Rex, ma tortue. Depuis, il a écrit une quinzaine de romans dont L’enfant, prix Sorcières 2012. En 2013, il invente un chien unique au monde, croisement entre une serpillière et un paillasson : Chien Pourri. Ravi de sa découverte, il décide de se lancer dans une série sur ce toutou tout pourri avec son illustrateur préféré, Marc Boutavant. Dans la même collection : Chien Pourri
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9:HSMCLB=WV[VXZ:
Illustrations de Junko Nakamura 104 pages – 9,50 €
Il y a vingt ans, Nancy Huston écrivait deux livres pour la jeunesse avec sa fille Léa, encore enfant. Elle y aborde, avec humour, intelligence et tendresse, des thèmes philosophiques, des « questions gravissimes qui préoccupent les gens d’un bout à l’autre de leur vie » : la mort et pourquoi je suis moi ?
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Voici Véra. Un jour d’automne, elle remarque une feuille morte. « Qu’est-ce que c’est, morte ? » demande-t-elle à son papa. Et les explications de son papa amènent d’autres questions.Véra observe autour d’elle les fleurs qui fanent, les animaux écrasés sur la route. Elle ressent quelquefois de la tristesse, et d’autres fois elle n’éprouve rien de particulier. Mais un jour, la mort frappe un peu plus près, et les questions se font plus précises. Voilà Dora. Elle se sent un peu seule. Dans sa classe, les autres filles se moquent d’elle. Elle s’interroge : où était-elle avant sa naissance ? Pourquoi est-elle différente de ses parents ? En vacances, elle rencontre Bigarrée, qui est très différente elle aussi, parce qu’elle a un œil bleu et un œil vert. Animée par la curiosité et la passion de comprendre, chacune d’elles fait l’expérience de la vie.
Illustrations de Philippe Dumas 72 pages – 8,00 €
© P. Diana
9:HSMCLB=WVXYUU: Atchoum ! La princesse Philomène se sent mal en point. Elle a les yeux qui coulent, le nez qui fuit, la gorge qui gratte, la tête qui tourne et les jambes qui lâchent. La voilà affligée d’un rhume carabiné le jour du grand bal donné en son honneur. C’est ce soir que Philomène va devoir se choisir un mari, un prince charmant à épouser pour le meilleur et pour le pire. Le pire, elle est déjà en train de le vivre ! Comment danser dans cet état alors qu’elle n’a qu’une seule envie, qu’on la laisse tranquille dans son coin afin qu’elle puisse… Atchoum !… éternuer en paix ?
Susie Morgenstern a écrit ce livre à la suite d’un gros rhume, « un rhume historique à faire éclater l’échelle de Richter » ! Les virus ont contaminé sa dernière héroïne, la princesse Philomène. Ça tombe bien, Susie aime faire vivre à ses princesses des situations des plus ordinaires pour en faire des récits extraordinaires. « Comme la petite fille que j’étais, j’adore les histoires de princesses et je sais au fond de moi que j’en suis une… » Dans la même collection : Supermoyen, Calisson Susie Morgenstern
Calisson
Mouche de l’école des loisirs
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9:HSMCLB=WVXZ]Z:
Illustrations d’Anaïs Vaugelade 48 pages – 7,00 € © H. Bamberger/Opale
Christian Oster reconnaît avoir découvert tardivement les contes. L’audace et l’inventivité des contes des frères Grimm l’enthousiasment. Il n’a de cesse de rendre hommage au genre en se renouvelant à chaque fois. Dans L’invitation faite au loup, le couple traditionnel loup-cochon s’amuse avec les mots. Et son auteur aussi. Dans la même collection : Trop chaud !, Le cochon et le prince Christian Oster
Trop chaud ! Mouche de l’école des loisirs
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Assez, assez, le cochon en a assez. Lui qui aime tant quitter la ferme pour aller se promener dans la forêt, il n’en peut plus que le loup passe son temps à lui courir après. D’autant que cela ne sert à rien. Le loup ne l’attrape jamais, car le cochon court toujours plus vite. Alors, pour que ce petit jeu s’arrête, le cochon propose un marché au loup. Le loup devra venir à la ferme et se soumettre à une épreuve. Une épreuve d’intelligence. Mais pour cela, le cochon a besoin du concours de tous ses amis de la ferme…
Illustrations de couverture de Pascal Lemaître 154 pages – 15,00 €
9:HSMCLB=WV[U^]: Oyez, oyez ! Voici venus les temps héroïques des chevaliers qui affrontent des dragons, des princesses et des géants qui hantent la forêt. Héroïques, vraiment ? Voyez un peu : un chevalier qui se demande où ont bien pu passer ses chaussettes ; un géant qui n’a plus le goût de gloutonner du gigot et qui rêve d’être un lutin pour se régaler de langoustines, de lapin ou de loup ; et une princesse nulle, mais alors nulle, au point qu’elle ne sait ni danser ni monter à cheval ni même se servir d’une machine à laver. Pourtant, les princes, les fées, les dragons les attendent. Oyez, oyez ! Chevaliers et princesses avec gigot est une compilation de trois contes de Christian Oster : Le chevalier qui cherchait ses chaussettes (illustré par Pascal Lemaître), Le géant et le gigot (illustré par Audrey Poussier) et Princesse pas douée (illustré par Delphine Perret). 15
9:HSMCLB=WVX[U]:
Illustrations de José Parrondo 88 pages – 8,50 € © photo de l’auteure
Coline Pierré a 26 ans et elle écrit depuis longtemps, « sans réussir à finir grandchose ». Si elle a mené au bout l’histoire de ce petit garçon qui veut apprendre à ronronner pour soulager son amie, c’est qu’ellemême se rêve parfois chat. Elle a baptisé sa chatte Penny Lane, comme la chanson des Beatles, et lui envie son indépendance, sa vie paisible et sans doute moins angoissée.
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Pourquoi les chats ronronnent-ils ? Pour communiquer avec les humains, pour dire qu’ils sont heureux, ou pour se réconforter quand ils ont de la peine. C’est exactement ce que désire Albin : communiquer autrement que par les mots avec sa nouvelle amie Léane, et la réconforter quand elle a du chagrin. Il lui faut donc apprendre à ronronner, et pour cela, d’après les spécialistes, l’important est de se comporter exactement comme un chat. Dormir en boule dans un panier, laper du lait, manger des croquettes, faire sa toilette avec sa langue, tel est le programme que s’est fixé Albin. Et miauler au lieu de parler, bien sûr. Même à l’école ? Même à l’école.
Neuf
Le Diable Vert L’orphelinat d’Abbey Road ne s’est pas toujours appelé ainsi. Son véritable nom, il vaut mieux ne pas le connaître. Il vaut mieux ne pas poser de questions, non plus. Sœur Ethelred n’aime pas que les enfants posent des questions. Elle dit que Dieu apportera toutes les réponses. Ses réponses à elle, ce sont les punitions. Ce soir, Joy ne peut pas dormir, elle pense au souterrain que son amie Margarita a découvert sous l’abbatiale. Qu’y a-t-il au bout de ces couloirs qui sentent le soufre ? Pourquoi Prudence ne parle-t-elle plus depuis qu’elle les a visités seule ? D’où vient cette étrange brûlure sur son bras ? Les réponses sont peut-être là, tout près, dans un autre monde.
9:HSMCLB=WU^]\]:
Illustration de couverture de Christel Espié
14,80 € – format 14,8 x 21,8 cm
Le monde d’Alvénir Dans le parc de l’orphelinat d’Abbey Road, au fond du petit bois, se trouve l’entrée du pays d’Alvénir. C’est une entrée invisible, seuls ceux à qui il manque quelque chose ou quelqu’un ont le droit de la franchir. Lady Bartropp est venue y chercher sa sœur kidnappée. Et Joy espère y retrouver ses parents. Elle a le sentiment qu’ils sont toujours en vie. Il paraît que dans le monde d’Alvénir toute chose a sa raison d’être. Mais pourquoi cette expédition se révèle-t-elle si difficile ? Pourquoi faut-il passer des épreuves ? Et pour quelle raison Lady Bartropp a-t-elle soudain perdu la mémoire ? Et qu’est-ce qui pousse Alonn, l’étrange et beau garçon aux yeux violets, à faire tout le contraire de ce qu’il a promis à Joy ?
9:HSMCLB=WVXY\^:
Illustration de couverture de Christel Espié
15,50 € – format 14,8 x 21,8 cm
« Cette série est un nectar qui se savoure avec bonheur, dont la saveur explose à mesure que les pages défilent et qui se termine sur une envie d’encore. » Leslectures2thalie « Inconscient ? Rêve ? Fantasme ? Ce monde dans lequel les héros sont à la fois eux-mêmes et quelqu’un de différent semble tenir des trois réunis. Nous nous promenons avec délice dans cet imaginaire. » La Boîte à sorties
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Quelle est cette armée de fantômes immobiles, pétrifiés dans l’abbatiale d’Abbey Road ? Ce sont les pensionnaires et les professeurs de l’orphelinat, tous plongés dans une torpeur mortelle. À peine revenues du monde magique d’Alvénir, Joy et ses camarades doivent y retourner pour trouver l’Alchiminott, le seul contrepoison qui puisse dissiper cet envoûtement. Mais cette fois, franchir la porte secrète ne suffit pas, c’est dans le passé d’Alvénir qu’elles doivent se rendre, aux origines du mal, à cette époque où le Diable Vert, désormais maître de l’orphelinat, n’était qu’un être d’amour et de compassion. Peut-être auront-elles, pour changer le cours du temps, à risquer leurs vies. Peut-être Ginger aura-t-elle enfin la preuve qu’elle n’appartient pas tout à fait au même monde que ses camarades. Pour l’instant, la seule certitude de Joy s’appelle Alonn, ce garçon aux yeux violets auquel elle aimerait bien ne plus penser. Pourtant, lorsqu’elle rencontre Mauk, avec sa peau mate et son regard intense, son cœur se met à battre étrangement. En Alvénir, les enchantements comme les drames pourraient bien naître des histoires d’amour impossibles…
© photo de l’auteure
9:HSMCLB=WVYYYZ:
Illustration de couverture de Christel Espié 304 pages – 15,50 € – format 14,8 x 21,8 cm
Dans la même série
Chanteuse et auteure, Audren écrit de la poésie, du théâtre, des chansons et des romans. Convaincue de l’existence de la magie dans la vraie vie, c’est tout naturellement qu’elle fait intervenir le fantastique dans ses histoires. Les orphelines d’Abbey Road en ont fait l’expérience… Dans la même collection : Les orphelines d’Abbey Road (tomes 1 et 2)
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9:HSMCLB=WVWZW[:
Illustration de couverture de Séverin Millet 80 pages – 8,00 € © F. Bourru
Plus les années passent, plus Jean-François Chabas se tourne, en observateur passionné, vers la nature sauvage. Ces trois récits lui ont été inspirés par ses souvenirs d’enfant empli d’une joie sans mélange devant la neige, les corbeaux et la nuit. Il s’efforce de partager ce bonheur, qui l’a construit. Dans la même collection : Le farfadet, J’ai tué l’océan
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Un petit garçon découvre, à trois ans, qu’il entend penser les oiseaux et comprend leur langage. À force d’être l’objet de moqueries dans sa famille, il choisit de se taire. Mais son don persiste, et ce qu’il découvre le jour où il assiste à un tribunal des corbeaux est terrible… Une petite fille, fascinée par l’épaisse couche de neige qui recouvre sa montagne chaque hiver, se demande ce qui peut bien se cacher sous la muraille blanche. Elle tremble de peur, refuse de sortir. Mais son père l’oblige à pelleter la neige et, telle Alice de l’autre côté du miroir, une chute la conduit dans des souterrains peuplés d’êtres hors du commun. Enfin, un jeune garçon, sorti de chez lui en cachette une nuit, croit voir un fantôme fascinant qu’il a tôt fait d’appeler « l’ours-lumière ». Il ne sait à qui confier son secret, jusqu’au jour où il décide d’aller voir Nmi, la sorcière du village… Trois nouvelles, un point commun : un enfant vit grâce à sa rencontre avec une créature extraordinaire, une expérience unique qui le fait grandir.
Illustration de couverture d’Adrien Albert 140 pages – 9,00 €
© photo de l’auteur
9:HSMCLB=WV[VZ^: Le temps des guenilles et des ventres creux est révolu ! Depuis que le magicien Nicholas Gazame les a pris sous son aile, les huit orphelins de la bande à Grimme paradent dans les rues de la ville, savonnés, parfumés et coiffés au peigne fin. Qu’on ne s’y trompe pas : même s’ils mangent à leur faim et se mettent sur leur trente et un, ils enragent toujours contre le riche et puissant Henry Harrings. Ils ne sont pas près d’oublier sa promesse non tenue d’une récompense mirobolante pour la restitution de sa collection de soldats en or, ni sa fourberie. Mais dans ce cas, pourquoi les voit-on placarder sur les murs de la ville une affiche annonçant un grand concours mondial de magie, présidé par cet escroc de Henry Harrings ? Que mijote donc la bande à Grimme ?
Poussé par ses lecteurs, encouragé par les critiques, Aurélien Loncke s’est prêté au jeu de la suite avec jubilation, et n’a pas envie de s’arrêter en si bon chemin. « Maintenant que j’ai retrouvé les orphelins de la bande à Grimme, je les tiens par la main, je n’ai plus envie de les lâcher. » Quelque chose nous dit que ce Sarrebourgois a planté les aventures de la bande à Grimme dans des décors de villages alsaciens… Dans la même collection : L’histoire d’un épouvantail débutant, La bande à Grimme
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9:HSMCLB=WVZYVV:
Illustration de couverture de Bruno Gibert 72 pages – 8,00 € © photo de l’auteur
Né en 1976, à Lille, le célèbre Olivier de Solminihac est un jeune homme discret. Il écrit des romans singuliers où chacun de nous peut retrouver ses pensées secrètes. Ses personnages s’intéressent aussi bien à Pluton qu’à Tony Parker, et explorent la réalité comme des aventuriers. Le narrateur de La célèbre Marilyn – qui est aussi celui de L’amour, l’amour (Neuf) et de Ma pomme (Mouche) – n’a pas de prénom, mais sa voix ne ressemble à aucune autre. Dans la même collection : L’amour, l’amour, Comment devenir indien
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À part moi, personne ne fait attention à Marilyn. C’est presque comme si elle était invisible. À l’école, personne ne vient lui parler. Lionel Hénon et sa bande ne lui proposent jamais de jouer avec eux. La bande d’Augustin non plus. Que ce soit en calcul ou en poésie, monsieur Varol oublie systématiquement de l’interroger. Parfois, même ses parents oublient de venir la chercher à la sortie. Tu existes pour moi, ai-je dit à Marilyn, mais elle m’a répondu que cela ne suffisait pas. Elle a beaucoup réfléchi et n’a trouvé qu’une seule issue. Je vais devenir célèbre, m’a-t-elle dit en sortant de sa poche un carnet à autographes et un stylo. Quand elle m’a expliqué son plan, j’ai pensé que cela ne marcherait jamais. Et pourtant…
Illustration de couverture de Stephanie Blake 140 pages – 9,00 €
© photo de l’auteure
9:HSMCLB=WV[V\X: Une chambre aussi blanche que sa mémoire. Quand il se réveille ce matin-là dans un lit inconnu, Ferdinand a tout oublié. Jusqu’à son prénom, jusqu’au langage, babillant comme un nourrisson un mot mystérieux : Moukajou. Cette amnésie pourrait être inquiétante s’il n’y avait à son chevet une belle dame inconnue, vêtue de blanc, au parfum délicieux et qui, elle, semble bien le connaître. Voyageant entre veille et sommeil, le jeune garçon se voit alors délivrer la clé du mystère qui se dénouera à 15 000 kilomètres de là. La confirmation pour Ferdinand que les rêves peuvent bel et bien changer la réalité, à Moukajou comme ailleurs, pour lui-même et pour tous ses amis un peu spéciaux.
Peintre, cinéaste, écrivain, critique, Hélèna Villovitch manie une riche palette de talents, caressant les limites de la réalité, du rêve et de la fiction. En dotant son héros Ferdinand de micropouvoirs, elle laisse libre cours à sa passion de jeunesse : la sciencefiction. Le fantastique investit sereinement le quotidien, des fantaisies inspirées d’anecdotes, de faits historiques et de personnages bien réels… et plutôt extraordinaires. Dans la même collection : Ferdinand et ses micropouvoirs, Les nouveaux micropouvoirs de Ferdinand
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m’a dit d’en parler à son médecin. Tabitha King m’a dit d’en parler à son mari. Stephen King m’a dit d’en parler à sa femme. Cory Doctorow m’a dit que je devrais demander à Walter Dean Myers, qui m’a dit d’aller voir Linda Sue Park, qui m’a dirigé sur Gregory Maguire, qui m’a dit qu’il avait un message spécial de Chris Van Allsburg, qui était de partir, de le laisser tranquille, et de cesser de parler de Harris Burdick. Enfin, Jon Scieszka m’a dit qu’il serait heureux de répondre à mes questions, et m’a invité chez lui manger une glace, puis, après une longue pause, il s’est enfui par la fenêtre, me laissant seul avec ce qui n’était finalement qu’un simple bâtonnet glacé. » Lemony Snicket, introduction aux Chroniques de Harris Burdick
« Les histoires que vous trouverez ici peuvent avoir été écrites, comme tant d’histoires de M. Burdick l’ont été, par des auteurs qui ont essayé de deviner le sens des images et des légendes frappantes de M. Burdick. Mais moi je crois que c’est Harris Burdick lui-même qui a écrit ces textes, et qu’il les a donnés lui-même aux différents auteurs qui prétendent les avoir inventés aujourd’hui. Je n’ai Chris Van Allsburg, aucune preuve de cette mais quand Burdick Lesthéorie, chroniques d’Harris j’ai interrogé les auteurs concernés, leurs réponses ne m’ont vraiment pas fait changer d’avis. Sherman Alexie m’a dit que cela ne me regardait pas. Jules Feiffer m’a dit que ce n’étaient pas mes affaires. Lois Lowry m’a dit qu’elle n’avait jamais entendu rien de plus ridicule de toute sa vie. Louis Sachar m’a dit qu’il avait déjà entendu quelque chose d’aussi ridicule, mais que c’était très longtemps auparavant. Kate DiCamillo m’a dit de m’adresser à son avocat. M.T. Anderson
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© 2013 Houghton Mifflin Harcourt
9:HSMCLB=WU^ZYU:
Illustrations de Chris Van Allsburg Traduit de l’anglais par Diane Ménard 336 pages – 17,50 € – format 14,8 x 21,8 cm
Contempler les dessins énigmatiques de Harris Burdick, c’est passer de l’autre côté du miroir, être aspiré dans un monde parfois lumineux, parfois angoissant, où tous les repères sont abolis. C’est être saisi de vertige et avoir le sentiment que la réalité ne sera plus jamais tout à fait la même. Dans le monde de Harris Burdick, les morts se mêlent aux vivants et la pensée devient matière. Les pages de certains livres s’écrivent et se réécrivent toutes seules. Des jumeaux rebelles s’inventent une troisième sœur, qui acquiert peu à peu une véritable existence, et se révèle encore plus rebelle qu’eux. Des petites filles, dans leurs nurseries, s’élèvent discrètement de leurs berceaux et se mettent à flotter dans les airs. De Chris Van Allsburg à Stephen King, de Lois Lowry à Sherman Alexie et Louis Sachar, quatorze grands auteurs d’aujourd’hui se sont fondus dans les dessins de Harris Burdick, et vous invitent à les rejoindre.
Chris Van Allsburg, à l’origine des Chroniques de Harris Burdick, est un auteur et illustrateur américain (né en 1949 dans le Michigan). Il a écrit une quinzaine d’ouvrages dont la plupart ont été traduits en français pour l’école des loisirs. Trois de ses romans ont été adaptés au cinéma : Jumanji (réalisé par Joe Johnston, avec Robin Williams), Boréal-Express (devenu Le Pôle Express avec Tom Hanks, réalisé par Robert Zemeckis) et Zathura (réalisé par Jon Favreau avec Tim Robbins). Il a été décoré à plusieurs reprises de la médaille Caldecott (récompense décernée par l’Association for Library Service to Children).
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9:HSMCLB=WV[V^\:
Illustrations de l’auteur 154 pages – 9,50 € © O. Allard
Très jeune, Hervé Walbecq a choisi de se réfugier dans son monde imaginaire et ne l’a pas quitté. Il nous invite dans cet univers absurde, drôle et poétique dans lequel les maisons déménagent, les mamans s’habillent avec du papier peint et les paillassons veulent devenir des couvertures. Dans la même collection : Histoires d’enfants à lire aux animaux, Histoires du loup qui habite dans ma chambre
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Il y a les fenêtres qui s’envolent, comme des papillons multicolores. Il y a la voiture garée dans la salle de bains, le salon transformé en piscine, et le placard à chaussures déguisé en salle à manger. Le papier peint dont on fait une robe, et les tuiles qui composent un manteau. Il y a le paillasson qui voudrait devenir une couverture pour enfin dormir sur un lit. L’arbre du jardin qui part retrouver ses amis la nuit dans la forêt. Et la maison qui s’en va jusqu’à la mer pour faire une croisière, en oubliant la boîte aux lettres. Si tout restait toujours à sa place, le monde serait terriblement ennuyeux. Par chance, les maisons aussi ont le goût de l’ailleurs.
MĂŠdium
9:HSMCLB=WVYUXW:
Illustration de couverture de Soledad Bravi 140 pages – 9,00 € © photo de l’auteur
Luc Blanvillain, 45 ans, est père de trois enfants, enseigne le français à Lannion et a déjà publié quelques romans pour la jeunesse, dont le remarqué Crimes et jeans slim. Sa famille n’a pas eu besoin de superpouvoirs pour l’aider à écrire Cupidon Power, il lui a suffi d’être elle-même. C’est son fils de dix-huit mois qui lui en a donné le premier déclic, et sa compagne qui, après lecture, lui a soufflé : « Celui-là, tu l’envoies à l’école des loisirs ! »
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J’ai un superpouvoir. Si j’avais pu choisir, j’aurais pris Superman, Batman, ou Dieudufoot, comme tout le monde. Mais je n’ai pas eu le choix. Je n’ai rien demandé. Mon superpouvoir m’est tombé dessus un jour à la récré. J’ai transmis un message à une fille de la part d’un garçon, et hop, c’était parti. Elle était amoureuse de lui. Désormais, ça marche à tous les coups, pour tout le monde, sauf un. Mon pouvoir, je n’ai pas le droit d’en profiter moimême pour que Célia Walkington, la plus belle fille du monde, me dise oui plutôt que non. C’est injuste, et c’est dur à supporter. Heureusement, je ne suis pas seul dans l’épreuve. J’ai mon chien, Tilby, mon petit frère, Milo, ma meilleure amie, Dorothée. Et puis madame Yvonne, qui est très vieille et très cultivée. C’est elle qui a trouvé le nom de mon superpouvoir, celui du dieu de l’amour dans l’Antiquité : Cupidon, Cupidon Power. C’est elle aussi qui va me donner quelques idées pour l’utiliser autrement…
Illustration de couverture de Rascal 280 pages – 10,50 €
© photo de l’auteure
9:HSMCLB=WVWZ\V: Le pensionnat Biriozy part à la dérive. Mauvaise gestion, démission des professeurs, élèves démotivés, flou général… Depuis qu’Olga Pétrovna ne dirige plus l’établissement de sa main de fer, les pensionnaires semblent déboussolés. Même Sanouk a des absences. Son amie Pénélope sombre dans ce qui ressemble de plus en plus à une dépression et Ludmila se réfugie dans les rêves. Il faut réagir, et vite. Mordiev, le professeur de littérature, est convaincu que seul un voyage expérimental pourra sortir les élèves de leur torpeur. Il ne s’agira pas de faire du tourisme, mais de suivre les cours habituels en sentant le monde bouger tout autour, en le voyant se transformer au rythme des heures et des milliers de kilomètres. Mettre Biriozy sur des rails, voilà l’enjeu ! Et pourquoi pas les rails du Transsibérien ?
Tout comme Blaise Cendrars auquel elle rend hommage dans ce livre, Anne Bouin n’est jamais montée à bord du Transsibérien. « Quand j’écris, je suis comme les enfants, dit-elle. Je joue à faire comme si et j’y crois. » Dans ce livre, elle parvient à transformer le train mythique en pensionnat russe, ses cabines en chambrées, son wagon-restaurant en salle de classe. « C’était simple parce que j’aurais adoré vivre ce genre d’aventure à l’école ! » Dans la même collection : Petite feuille nénètse, Un été sibérissime
La vie est une flèche clôt la trilogie débutée par Petite feuille nénètse et Un été sibérissime.
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« Le jour où j’ai vu Jane-Esther pour la première fois, il faisait très chaud, même la proximité du fleuve ne réfrénait pas les ardeurs métalliques du soleil. J’étais une toute jeune fille, ombrageuse et ignorante. J’avais soif de quelque chose et cette soif mystérieuse me torturait de l’aube au crépuscule. J’ignorais ce qui pourrait l’étancher mais je savais que ce tourment n’avait rien d’organique. Alors je cherchais, je griffonnais sans cesse des impressions, des descriptions, des bouts de poèmes, lisant tard dans la nuit jusqu’à ce que ma tante Kate me crie d’éteindre. L’après-midi, je faisais à toute vitesse le tour de la ville à vélo puis tombais d’épuisement là où le fleuve était sauvage et dangereux, exprès pour me faire peur. Au son de l’eau furieuse, le bord des paupières brûlé par des larmes sans raison, j’arrachais des joncs pour m’en frotter les joues. J’avais peur que mon cœur ne sorte de ma poitrine, roule jusqu’à l’embouchure du fleuve et qu’une mouette agile l’avale tout rond. Me penchant pour vérifier que rien de tel n’était arrivé, j’eus la surprise ce jour-là de voir une longue silhouette allongée non loin, qui sanglotait à corps perdu sur la berge. Un immense chapeau de paille couvrant son visage, l’inconnue a hurlé sans bouger : – Qui que vous soyez, allez-vous-en ! Je sais que vous êtes là. Déguerpissez ! Maintenant ! […] Cette longue jeune femme sans visage, c’était Jane-Esther, poète de son état, venue passer l’été dans sa ville natale. La librairie et la bibliothèque, toutes les boutiques célébraient son retour, affichant fièrement ses livres ou sa photo en devanture. Aujourd’hui, tant d’années ont passé, Jane-Esther est morte depuis longtemps, et peut-être me suis-je approchée de ce qui pouvait étancher ma soif. Je pense aussi que sans Jane-Esther je n’aurais jamais compris un seul des mystères de l’univers. Sans Jane-Esther, je n’aurais su sourire au ciel, à une poule, à une fleur, à un thé noir odorant, à un paysage, à un poème, à une barque, à une tombe, à une lettre, à une guitare, à un rêve. Sans Jane-Esther, je ne serais jamais devenue moi. »
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Illustration de couverture de Kitty Crowther 224 pages – 15,00 € – format 14,8 x 21,8 cm
© photo de l’auteure
9:HSMCLB=WVYX[U: Dans une petite ville du Mississippi, près du fleuve, Eden Villette cherche à écrire de la poésie. Et tout l’intéresse, car tout peut faire poésie. Une poule aux coudes pointus, par exemple, pourrait être un bon début de poème. Mais Eden est prise dans tant d’hésitations, tant de questions. Osera-t-elle se jeter à l’eau ? C’est l’été 1967, les États-Unis bruissent des débats autour du mouvement des droits civiques, entre réformistes et partisans d’une action radicale. Cet été-là, Jane-Esther Sanchis arrive en ville, auréolée de sa gloire littéraire, pour y passer quelques semaines et donner une conférence. Elle retrouve ses amies de jeunesse : Kate, la tante d’Eden, et Edna Gardner. Auprès d’elles, Eden espère des conseils. Comment écrire, comment aimer, et comment se diriger dans la vie ? Au bord du fleuve, les réponses n’appartiennent peut-être pas à ceux qui semblent les détenir.
Shaïne Cassim, amoureuse de tous les genres littéraires, éprouve une passion particulière pour la poésie. Et elle avoue une fascination pour les poules. Une particularité qu’elle partage avec la poétesse Flannery O’Connor. Dans Une saison avec Jane-Esther, Shaïne Cassim réunit brillamment ces deux objets d’enchantement. Dans la même collection : Je ne suis pas Eugénie Grandet, Jolene
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Photographie de couverture © Getty images, CPO – photography 176 pages – 14,50 € – format 14,8 x 21,8 cm © O. Roller
Chris Donner a enfin trouvé une – fausse – élucidation de son pseudonyme. Il nous en fait part dans Mes débuts dans l’art. Selon la légende, les Donner auraient fondé Reno. C’est dans cette ville américaine qu’il a situé l’histoire de son roman. Quand Chris Donner nous emmène à Reno, il est question d’une famille sans conflit et d’art contemporain… Dans la même collection : Ma coquille
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David Belting a un don. Il dessine formidablement, sans avoir jamais appris. Qu’il dessine des cerises, par exemple, et les oiseaux viennent les picorer. Ses parents en sont convaincus : David sera un grand artiste et fera fortune. C’est ainsi qu’ils le poussent à suivre les cours de la vieille Miss Elroy, puis, à l’âge de 15 ans, à intégrer la toute nouvelle école d’art de Reno. Mais là-bas, l’enseignement est partagé entre deux professeurs aux conceptions diamétralement opposées. Comment trouver sa voie dans cet environnement hostile ? Le chemin que David devra se frayer n’est peut-être pas plus large que la célèbre Donner Pass, par où, au xIxe siècle, les chercheurs d’or se ruaient vers l’ouest.
Illustration de couverture de Séverin Millet 176 pages – 14,00 € – format 14,8 x 21,8 cm
© photo de l’auteure
9:HSMCLB=WVZ^^W: Harry Bonnet, 16 ans, fils d’un cuistot montmartrois, est fou de cinéma. Comment s’est-il retrouvé à Hollywood ? C’est simple. Il lui aura suffi d’une gifle, d’une caille rôtie et d’une assiette de pommes de terre pour traverser l’Atlantique et atterrir sur la colline mythique. L’Amérique ! Des stars à tous les coins de rue ! Une nuit, il suit son père à la cantine, s’introduit en catimini sur le plateau no 17, remplace au pied levé un second rôle souffrant et… tombe nez à nez avec Alfred Hitchcock. Le metteur en scène le plus célèbre du monde commence le tournage dont il rêve depuis quarante ans : l’adaptation d’une pièce de J. M. Barrie, l’auteur de Peter Pan. C’est un secret absolu. Le film porte un faux titre et Hitchcock lui-même a pris un nom de code. Mais pourquoi diable Harry a-t-il voulu voir les premières minutes du film fantôme ? Pourquoi a-t-il désobéi au maître du suspense ?
Malika Ferdjoukh est née en 1957 à Bougie, en Algérie. Elle vit à Paris depuis sa petite enfance. Elle a séché quelques films à la Cinémathèque pour suivre des cours à la Sorbonne. Elle a publié plusieurs romans pour la jeunesse. Dans la même collection : Taille 42 (avec Charles Pollak), Quatre sœurs – l’intégrale
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Illustration de couverture de Gabriel Gay 280 pages – 16,50 € – format 14,8 x 21,8 cm © J.-M. Laroque
Collectionneuse de mots rares et d’idées de romans, Maëlle Fierpied se réjouit de la richesse du monde. S’attaquer à des univers différents, explorer de nouveaux mondes est, selon elle, la meilleure façon de lutter contre la monotonie. « J’aime écrire avec des “si” : si on pouvait lire dans les pensées (Chroniques de l’Université invisible), si les fées existaient (Galymède, fée blanche, ombre de Thym), si un garçon-dauphin visitait notre monde moderne… Je me demande ce que sera le prochain “si” ? » Dans la même collection : Chroniques de l’Université invisible, Galymède, fée blanche, ombre de Thym
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Aéris a grandi dans un zoo marin. C’est là qu’elle a fait ses premiers pas et qu’elle a appris à nager. C’est là qu’elle est morte, après avoir plongé dans le bassin aux dauphins. Quand elle est revenue à la vie, elle s’est réveillée sous des milliers de mètres cubes d’eau. À ses côtés, il y avait cet étrange garçon à la peau bleue. Ces derniers jours, elle l’avait surpris qui jouait au milieu des dauphins, elle essayait de le rejoindre quand l’accident est arrivé. Il dit s’appeler Baz-Maru et l’a arrachée à la mort. Mais à quel prix ! Pour la ranimer, le garçon bleu s’est servi de Pounamu, une pierre qui a métamorphosé le corps d’Aéris et l’a doté de branchies. La pierre est enfoncée à la base de son cou. Mais elle veut s’en débarrasser et inverser le processus. Pour cela, elle va devoir suivre Baz-Maru au fond des océans, chevaucher les épaulards, traverser les eaux polluées, partir à la rencontre des hommes bleus. Devenir la fille du vent !
Illustration de couverture de Magali Bardos 112 pages – 8,50 €
© photo de l’auteure
9:HSMCLB=WVYVV\: La première fois que Louis a vu Mona, c’était à la crèche et elle lui a jeté son hochet à la tête. Il a pleuré, mais il a continué à jouer avec elle. Douze ans plus tard, rien n’a vraiment changé : Mona continue à le mener par le bout du nez. Louis ne s’est jamais plaint, jusqu’à aujourd’hui. Elle ne l’a pas appelé comme promis, et Louis en a fait une maladie. Il découvre alors qu’il est fou, amoureux fou de son amie d’enfance. Mais ça ne peut plus durer, il décide d’arrêter de souffrir. À partir de maintenant, Louis sera un mec cool, le genre lointain, voire un peu hautain, celui que rien n’atteint. Le genre dont toutes les filles tombent amoureuses…
Écrire sans motif de départ l’a toujours entraînée loin : tout en continuant à écrire pour les enfants, Nathalie Kuperman a publié plusieurs romans pour adultes, dont Les raisons de mon crime (Gallimard) qui a reçu le prix de la Closerie des Lilas en 2012. Dans la même collection : Vol, L’Heure bleue
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Guus Kuijer est né le 1er août 1942 à Amsterdam dans une famille très croyante. Lors des interviews, il refuse toujours de parler de ses années d’enfance. Il connaît une scolarité chaotique mais finit par devenir instituteur, un métier qu’il exerce pendant six années avant de se consacrer totalement à l’écriture. Après deux recueils de nouvelles et un roman pour adultes, son premier livre pour enfants paraît en 1975. Selon ses propres dires, ce texte agit sur lui comme une libération. C’est le début d’une riche carrière d’écrivain pour la jeunesse qui sera couronnée à de nombreuses reprises. Ses romans, qui s’adressent à des lecteurs à la frontière entre l’enfance et l’adolescence, ont largement contribué au renouveau de la littérature pour la jeunesse de son pays. Il souffle dans chacun d’eux un esprit de liberté. Ce sont des textes réalistes, mais pas toujours, qui font la part belle à la poésie et à la fantaisie. L’art de l’auteur tient aussi dans sa capacité à suggérer. Il n’explique pas. Il propose et met en scène. Il fait confiance à l’intelligence du jeune lecteur. Qu’ils s’appellent Pauline ou Thomas, les héros de Guus Kuijer sont toujours saisissants de franchise et de vérité. En lui décernant le prix Astrid-Lindgren en 2012, le jury ne s’y est pas trompé. Il a récompensé une œuvre forte, originale et universelle. Le nom de Guus Kuijer côtoie désormais ceux de Maurice Sendak, de Christine Nöstlinger ou de Kitty Crowther. Autant d’auteurs qui appartiennent à la même famille, celle qui respecte les enfants.
Illustrations d’Adrien Albert Traduit du néerlandais par Maurice Lomré 640 pages – 19,50 € – format 14,8 x 21,8 cm
9:HSMCLB=WVXVZ]: Pauline est une jeune Hollandaise. Et, comme toutes les filles d’aujourd’hui, elle se pose beaucoup de questions sérieuses ou farfelues. Une fille et un garçon de cultures différentes peuventils s’aimer ? Est-ce possible de comprendre les adultes et d’être compris par eux ? Faut-il toujours faire confiance à ses amis ? Doit-on se méfier des inconnus ? Est-il normal de se confier à une vraie vache qui fait meuh ? D’écrire de la poésie ? De prier sans être croyante ? D’avoir un père qui se rase le crâne et se balade en robe ? D’éprouver du chagrin quand son grand-père adoré tombe malade ? D’avoir envie de rire dans un cimetière ? Les réponses à toutes ces questions, et à bien d’autres, ne sont jamais simples. Elles se font même parfois attendre. Mais Pauline acquiert peu à peu une certitude : rien ne vaut ni ne remplace la vie. On rit, on pleure et c’est ainsi.
Dans la collection Neuf : Le livre qui dit tout
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Illustration de couverture de Rascal 266 pages – 10,00 € © photo de l’auteure
Metteuse en scène, scénariste pour la jeunesse et réalisatrice, Claire Maugendre s’interroge depuis longtemps sur la question du voile, des minorités et de la culture populaire. Dans ce premier roman où elle mêle petite et grande histoire, elle opère une plongée dans le quotidien de la banlieue, entre réécriture joyeuse de notre histoire collective, révolte et rage de vivre.
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Lou va entrer en seconde. Elle sait ce qu’elle laisse derrière elle. L’ennui des années collège. La chaleur orageuse de l’été. Les disputes entre ses parents. Mais que va-t-elle trouver devant ? Il y a la vie rêvée, les cours de hip-hop, et toutes les photos qu’elle fait dans la cité. Il y a la vie qui s’organise avec tous les voisins de l’immeuble. Et puis surtout il y a Lili, la grande sœur de Lou. Lili l’insaisissable. Lili qui se met tout à coup à faire le ramadan et à porter le foulard. Lili qui va loin, très loin, trop loin. Jusqu’où ?
Illustration de couverture de Gabriel Gay 272 pages – 16,00 € – format 14,8 x 21,8 cm
© C. Rocard
9:HSMCLB=WVWUVY: Chloé, Bastien et Neville ont eu en cinquième une professeure de français qui n’aimait que les livres qui finissent mal. Un soir, elle les a emmenés pour la première fois au théâtre voir une représentation du Dom Juan de Molière. Cette soirée a changé leur vie. C’est décidé, ils seront comédiens ! Six ans plus tard, leur désir de monter sur scène est intact et ils se retrouvent au conservatoire d’art dramatique de leur ville. Le professeur le plus réputé, monsieur Jeanson, les prend tous les trois dans son cours. Chloé va devoir concilier les cours de théâtre avec le rythme intensif de la classe préparatoire qu’elle vient d’intégrer. Bastien, prêt à tout pour faire rire, pense qu’il suffit de regarder une vidéo de Louis de Funès pour apprendre la tirade d’Harpagon. Le beau et ténébreux Neville a peur de se donner les moyens de son ambition, d’être un autre pour savoir enfin qui il est. Comment le théâtre va-t-il lier pour toujours la jolie jeune première, le valet de comédie et le héros romantique que Jeanson a su voir en eux ?
Le dernier roman de MarieAude Murail est né de sa rencontre avec un jeune comédien du Conservatoire de Paris. Roman d’apprentissage mais aussi roman d’amour, où le théâtre permet à trois jeunes apprentis comédiens de trouver leurs propres mots et leur propre chemin pour répondre à la question : « Comment dire je t’aime quand on est adolescent ? » Dans la même collection : Le tueur à la cravate, Papa et maman sont dans un bateau
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Illustration de couverture de Gabriel Gay 238 pages – 10,00 € © J. Raimbault
Tania Sollogoub est une personne sérieuse, qui n’a pas renoncé à changer le monde. Sans doute parce qu’elle est à la fois économiste et romancière, elle ne peut observer les mouvements de l’Histoire sans imaginer leurs répercussions concrètes sur la vie et le destin des gens. Ce roman vibrant d’inquiétude, de fraternité et d’espoir lui ressemble. Il ressemble aussi aux romans de Zola et de Roger Martin du Gard qui ont tant compté pour elle. Dans la même collection : Les babouins du baobab, Au pays des pierres de lune
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Rue de la Tour à Paris, une fenêtre éclairée sous les toits. Derrière cette fenêtre, un homme écrit un éditorial pour le journal L’Humanité. Il s’appelle Jean Jaurès. Ses écrits, ses prises de position, son désir profond de changer le monde l’ont mis en danger d’être assassiné. Le peuple de Paris a juré de le protéger. Ils sont jeunes ou vieux, ils s’appellent Suzanne, Lucien, Mallavec, Paul. En cette fin du mois de juillet 1914, ce peuple-là ne veut pas de la guerre, et personne n’y croit vraiment. Paul a 15 ans, et son esprit est dévoré par l’amour fou qu’il éprouve pour Madeleine, une jeune fille de la bourgeoisie à qui il n’est pas censé adresser la parole. Ce soir-là, rue de la Tour, en gravissant les marches qui mènent à la chambre de Jaurès, Paul ignore que cet homme va non seulement lui accorder sa confiance, mais devenir le confident de son secret, et lui donner la force de changer son destin.
Illustration de couverture de Gabriel Gay Traduit de l’anglais par Laura Brimo 280 pages – 11,50 €
© G. Walsh
9:HSMCLB=WUVVWY: Greg est amoureux, il en est sûr. Tout l’été, il a sculpté son corps et soigné ses cheveux pour plaire à Jennifer Wade. Mais Jennifer Wade a déménagé. Megin, elle, n’est pas amoureuse. Tout l’été, elle a attendu l’automne pour que le lac gèle, afin de pouvoir utiliser sa crosse de hockey. Mais la glace peine à prendre. Greg et Megin sont frère et sœur, et tout les sépare. Ils se haïssent. Une véritable guerre civile règne chez eux. Quand leur petit frère Toddie a le malheur de traîner dans le coin, ils n’hésitent pas à le prendre en otage. Les parents sont désemparés – en particulier la mère qui pratique l’auto-hypnose. Les batailles se multiplient et tous les coups sont permis : coups de donuts, coups de cafard et, bien sûr, coups de crosse. C’est une guerre fratricide. Une guerre à mort.
Jerry Spinelli est né aux États-Unis en 1941 et vit à Willistown en Pennsylvanie. Auteur d’une vingtaine d’ouvrages, il est surtout connu pour ses romans jeunesse, dans lesquels il dépeint toujours avec justesse et humour les sentiments liés à la perte, la différence, le racisme ou l’amitié. Qui a mis des cheveux sur ma brosse à dents ? est son quatrième roman publié à l’école des loisirs. Il est paru pour la première fois aux États-Unis en 1984. Dans la même collection : L’étrangleur
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Illustration de couverture de Gabriel Gay Traduit de l’anglais par Diane Ménard 284 pages – 16,50 € – format 14,8 x 21,8 cm © photo de l’auteure
Il n’y a qu’une seule Jenny Valentine ! Le jour, elle vend des produits bio dans une ville du pays de Galles. Le soir, une fois ses enfants couchés, elle écrit des romans pour la jeunesse. Pourtant, elle s’est demandé si elle n’avait pas un sosie : on la confondait régulièrement avec l’une de ses amies. Cette mésaventure lui a donné l’envie d’« écrire quelque chose qui fasse battre le cœur un peu plus vite » : un thriller sur le thème du double… Dans la même collection : Ma rencontre avec Violet Park, La fourmilière
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Chap n’a pas cherché à se faire passer pour un autre, il a simplement laissé faire… Dans ce foyer d’urgence pour jeunes paumés où il refusait obstinément de donner son nom, les gens du centre sont venus le voir avec une photo, celle d’un ado porté disparu qui lui ressemblait comme deux gouttes d’eau. Chap a fini par dire ce que les autres attendaient, que c’était bien lui Cassiel Roadnight ! Et puis tout s’est enchaîné, la sœur de Cassiel est venue le chercher pour le ramener chez lui, dans sa maison, où l’attendaient sa mère et son grand frère. Chap n’a pas pensé qu’il allait vivre sous leur regard, chaque jour, chaque heure, chaque seconde et qu’il ne pourrait jamais se détendre ni se laisser aller. Un geste déplacé, un mot de travers, une mauvaise réaction risqueraient de donner l’alarme et de tout faire basculer ! Il n’a pas imaginé non plus que Cassiel pouvait cacher un secret monstrueux, et que c’est lui, Chap, qui allait en hériter…
théâtre
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Nombre de personnages : 8 À partir de 10 ans 80 pages – 7,00 €
9:HSMCLB=WVX\VY: © photo de l’auteure
Auteure, metteuse en scène et comédienne, Catherine Anne, après sa sortie du Conservatoire, a conquis très vite son public et démontré son talent avec sa pièce Une année sans été. Depuis, elle n’a cessé d’écrire pour le théâtre et de mettre en scène ses textes (publiés chez Actes Sud). Elle est un des auteurs français les plus joués en France et à l’étranger. Dans la même collection : Petit, Une petite sirène
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Au château de Monseigneur, l’atmosphère n’est pas à la fête. Une guerre se prépare et Monseigneur est bien décidé à la gagner. Mais avant de la mener, il prend deux décisions. Sa fille Christine sera enfermée dans un couvent ; quant à son fils adoptif Thibault, il l’accompagnera sur le champ de bataille. Telle est sa volonté et malheur à celui qui songerait à s’y opposer. Or Christine, l’intrépide, refuse d’étouffer sous un voile et Thibault, le sensible, refuse de verser le sang. Et s’ils changeaient de rôle ? THIBAULT : Nous devons obéir CHRISTINE : Pourquoi THIBAULT : Je ne sais pas CHRISTINE : Prends ma place alors Obéissons chacun à la place de l’autre Va prier toi tu as le cœur si pur Je garde ton épée moi Et je tuerai tant d’ennemis Que mon père à nouveau me verra
Auteure d’une dizaine de romans et d’une dizaine d’albums, Nadine BrunCosme ne se lasse pas de découvrir combien le livre peut être, pour l’auteur comme pour le lecteur, un creuset inépuisable de sensations. Chaque nouveau projet est pour elle l’occasion de chercher à saisir ce fil qui, passant du mot à l’image, fait l’émotion en même temps que l’histoire. Dans la même collection : L’anniversée, Une si petite valise Nadine Brun-Cosme
N
TOM : Mais qu’est-ce qu’elle a ? Elle m’a à peine regardé ! Pourquoi elle m’a appelé Théo ? Qu’est-ce que tu lui as dit pour qu’elle m’appelle Théo ? THÉO : Rien. J’ai rien dit. C’est elle qui m’a appelé Tom. Elle a dit : «Tom, j’avais tellement envie de te revoir ! » TOM : Ah bon ? Elle a dit ça ? THÉO : Tu as tout gâché. Tout. Ma surprise, notre rencontre, tout ! Tu es venu trop tôt ! (Silence.) Elle est plus belle qu’avant, Élise. Encore plus belle que j’imaginais. En plus elle a des cheveux longs. J’aurais pu lui prendre la main, lui embrasser la joue, je voulais… Pour ça on est trop grands… TOM : Ou pas assez peut-être ?
© photo de l’auteure
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Nombre de personnages : 4 À partir de 8 ans 64 pages – 6,50 €
C’est le début de l’été dans une maison de vacances. Théo et Tom, deux frères jumeaux, attendent le retour d’Élise, la fille de la meilleure amie de leur mère. Tous les deux sont secrètement amoureux d’elle. Cela fait longtemps qu’elle n’a pas passé les vacances avec eux. Pourquoi ? Ils ne le savent pas. Des histoires de brouilles entre mères, des histoires de grands. Mais lorsque Élise arrive enfin, tout bascule. Ils se ressemblent tellement qu’elle les confond. Troublés, ils ne la détrompent pas. Ils ont tort et leur mère le sait bien : on ne badine pas avec l’amour.
Une si petite valise théâtre l’école des loisirs
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Nombre de personnages : de 1 à 100 À partir de 12 ans 48 pages – 6,10 €
9:HSMCLB=WVX]^^: © photo de l’auteure
Depuis qu’elle écrit, Pascale Petit traverse les genres – conte, roman, nouvelle, poésie – pour les détourner. Ou pour faire de joyeux mélanges. Son théâtre est un théâtre où l’imagination, l’humour, la fantaisie, la langue, mais aussi la remise en question ont la part belle. Dans la même collection : Tom II, Made in OuLiPo
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Un certain Georges Perec a eu l’idée un jour d’écrire un livre en faisant disparaître une voyelle. Pascale Petit a réitéré l’exploit dans La tortilla du ciboulot, deuxième opus de Made in OuLiPo. Cette Histoir d’ouf, conférence aussi surprenante que désopilante, invente une façon radicale de pratiquer cet art de la disparition, tout en posant une question : quelles sont les origines de l’apparition de la vie ? Qui est apparu le premier ? L’œuf ou la poule ? Et pour répondre à cette vieille question, il fallait une langue nouvelle. Adonc, nous r’disons pour l’instant : « Qui d’l’ouf ou d’la gallinac apparut d’abord ? » Ou bin, si on voulait dir miux : « Qui tait là avant ? » « L’ouf tait là avant ? » Ou : « La gallinac tait là, avant ? » Nous insistons : « L’ouf tait là, avant ? » Ou : « La gallinac tait là, avant ? » «Alors ? L’ouf ou la gallinac ? » « Qui tait là avant ? » « Qui ? »
Nombre de personnages : 3 À partir de 10 ans 48 pages – 6,10 €
NATACHA : La réunion peut commencer. SIMON : Puis-je d’abord poser une question ? NATACHA : Question accordée. SIMON, hurlant : Qu’est-ce que vous foutez ici au lieu d’être au collège ? NATACHA : Tu vas le savoir si tu nous laisses conduire notre réunion. SIMON, hurlant de plus belle :Vous parlerez quand je le déciderai ! NATACHA : Les termes du premier alinéa n’étant pas respectés, la réunion est ajournée.
© photo de l’auteure
9:HSMCLB=WVYYU\: Simon a une quarantaine d’années. À la suite d’un grand chagrin, il n’arrive plus à trouver la moindre énergie pour se lever, reprendre son travail ou en chercher un autre. Bref, il se laisse aller. C’est compter sans ses deux filles, Natacha et Pauline, bien décidées à le réveiller, à le secouer, à exiger qu’il s’occupe de lui et éventuellement d’elles. Pour cela, elles sont prêtes à employer les grands moyens. Une grève, par exemple, et un ultimatum.
Lorsqu’elle a commencé à écrire, Isabelle Rossignol a débuté par l’écriture théâtrale. Une pièce pour adultes, Le champ des tours (éditions Joca Seria), et certains de ses textes ont été adaptés à la scène. Si le roman a par la suite été dominant dans son parcours, elle a écrit plusieurs fictions pour France Culture, façon pour elle de renouer avec le théâtre. Aujourd’hui, elle souhaite alterner entre écriture de romans et écriture de pièces. Dans la même collection : Pas à vendre
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Classiques
Traduction nouvelle de Stéphane Labbe 238 pages – 6,10 € – octobre 2013
9:HSMCLB=WVWW^]: « Je suis la jeunesse, je suis la joie ! Je suis le petit oiseau qui sort de son œuf ! » Tel se définit Peter Pan alors même qu’il livre combat au terrible capitaine Crochet. Peter Pan, c’est l’éternelle jeunesse qui, résolument, a choisi de se détourner du monde des adultes. À Neverland, le Pays hors du temps, sa vie est un perpétuel tourbillon d’aventures où se croisent les sirènes et les fées, où de courageux Indiens affrontent de sanguinaires pirates. Peter est l’âme de ce royaume où s’amalgament les trésors de l’imaginaire enfantin. Et lorsqu’il débarque dans la vie de Wendy et de ses frères, c’est pour les emmener dans un fabuleux voyage dont chacun gardera, pour toujours, la trace nostalgique au fond de son cœur. Lorsque, à Noël 1904, James Matthew Barrie met en scène les aventures de Peter Pan dans un théâtre londonien, il est loin d’imaginer l’enthousiasme que son œuvre va susciter. Le succès est total. Comme pour faire perdurer Peter Pan et son univers enchanté, il fait paraître en 1911 le roman de sa pièce, Peter and Wendy. C’est cette version dont nous publions aujourd’hui une traduction nouvelle conçue au plus près du texte original.
« Pour Peter Pan, la vraie vie et l’illusion sont presque la même chose. Il manque d’empathie aussi, et n’a que rarement conscience des sentiments des autres. Aujourd’hui, cette vision de la psychologie enfantine est assez répandue, mais à l’époque de Barrie, il était presque choquant de lire dans les fameuses dernières lignes de Peter et Wendy que les enfants sont “joyeux, innocents et sans cœur”. » Alison Lurie, The New York Review of Books, 5 avril 2012.
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Abrégé par Sophie Chérer 238 pages – 6,10 € – octobre 2013
« J’ai toujours été l’avocat des pauvres, je deviens le candidat du travail, je serai le député de la misère ! La misère ! Tant qu’il y aura un soldat, un bourreau, un prêtre, un gabelou, un rat-decave, un sergent de ville cru sur serment, un fonctionnaire irresponsable, un magistrat inamovible ; tant qu’il y aura tout cela à payer, peuple, tu seras misérable ! » Jules Vallès, candidat aux élections législatives de 1869.
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Ils sont rares, les livres dont la seule dédicace porte, en trois lignes, l’essentiel du propos. L’Enfant, de Jules Vallès, en fait partie. «À tous ceux qui crevèrent d’ennui au collège ou qu’on fit pleurer dans la famille, qui, pendant leur enfance, furent tyrannisés par leurs maîtres ou rossés par leurs parents, je dédie ce livre », écrit l’auteur en épigraphe du premier tome de sa trilogie autobiographique. Pourquoi ressortir ce classique des oubliettes ? Parce que les souffrances infligées aux enfants et aux collégiens dans les années 1840 ne sont pas passées de mode, loin s’en faut. Nous espérons que ceux qui crèvent d’ennui au collège et qu’on fait pleurer dans leur famille trouveront dans cette lecture non seulement la consolation, mais des armes pour se défendre. Pourquoi l’abréger ? Parce que le texte de Vallès est comme un torrent de révolte, répétitif dans son fracas, insistant dans ses éclaboussures. Pour qu’il soit lisible et portatif par les collégiens d’aujourd’hui, pour les indignés de demain.
chut !
Hulul, le premier livre chut ! enregistré en public, sans doute pas le dernier…
© V. Haïtse
L’enregistrement d’un livre Chut ! est toujours un moment particulier. Un comédien, des musiciens se retrouvent autour d’un livre. L’un lit à haute voix, les autres improvisent, chacun jouant librement une partition qui devient collective. L’alchimie s’opérait à l’abri d’un studio de la banlieue parisienne jusqu’à l’enregistrement de Hulul. Cette fois, l’équipe d’Inouïe a ressenti le besoin de partager cette expérience de création presque intime avec un public. C’est ainsi que plusieurs classes d’école primaire de la ville de Gonesse ont eu la chance d’assister à un moment de grâce mais aussi de travail, comme en témoigne Thierry Balasse, ingénieur, musicien et directeur artistique de la compagnie Inouïe. « Cette envie est née de mon expérience d’homme de la scène, d’une volonté de partager la formidable ambiance de travail qui existe lors de tous les enregistrements des disques de la collection, et de voir si cette situation pouvait créer une autre dynamique de création. Deux comédiens, Benoît Marchand et Sandrine Nicolas, la pianiste Cécile Maisonhaute, le percussionniste Éric Groleau et moi-même nous sommes retrouvés dans l’auditorium de la ville de Gonesse, tout d’abord sans public. Nous avons calé
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tout le système technique et avons exploré le texte ensemble. Une dynamique musicale s’est très vite imposée, et un bel équilibre des voix nous est apparu dès le départ : Sandrine, narratrice, posait sa distance, sa dynamique de lecture simple là où Benoît proposait une interprétation plus théâtrale du personnage de Hulul. Nous avons effectué quelques enregistrements sans public, puis nous nous sommes retrouvés le lendemain, devant trois classes de primaire. L’intérêt d’une telle proposition s’est aussitôt imposé : Benoît retrouvait sa dynamique habituelle de comédien, il pouvait jouer son Hulul en ayant un retour immédiat des jeunes auditeurs. Sandrine avait un auditoire à qui “adresser” sa parole, et les musiciens se retrouvaient eux aussi dans leur élément habituel de production scénique. Pour les enfants présents, c’était à la fois le plaisir d’entendre une histoire mise en musique, et celui de découvrir tout le dispositif et les techniques de travail liés à l’enregistrement. La séance s’est d’ailleurs prolongée par un échange entre les enfants et les artistes. Une expérience aussi riche pour les spectateurs que pour les artistes, que nous renouvellerons une fois par an. »
La vengeance du chat assassin, Anne Fine lu par David Jisse (1 CD – 11,70 €)
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© Illustration de Véronique Deiss
La mère d’Ellie s’est mis en tête de suivre des cours de peinture et de poterie. Horreur, elle a choisi de prendre Tuffy comme modèle ! Pour le chat assassin, il n’y a aucun doute possible, cette femme est dépourvue de tout talent artistique. Mais comment le lui faire comprendre ? En se débarrassant du portrait ridicule de Tuffy qui trône audessus du canapé ! Le tableau est si facile à atteindre pour un chat déterminé… Dans la même collection : Journal d’un chat assassin, Le chat assassin, le retour
Hulul, Arnold Lobel lu par Sandrine Nicolas et Benoît Marchand (1 CD – 9,70 €)
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© Illustration de l’auteur
Hulul se pose des questions sur tout. Il s’étonne d’être suivi par la lune jusque chez lui, de ne pouvoir être en haut et en bas de l’escalier en même temps, d’être envahi par la neige quand l’hiver frappe à sa porte… Mais ce que Hulul réussit le mieux, c’est le thé aux larmes. Il a un goût un peu salé et il est toujours délicieux. Oui, vraiment, Hulul le hibou a parfois de drôles de lubies. Dans la même collection : Sept histoires de souris, Ranelot et Bufolet
Dans la même collection, lu par Sandrine Nicolas et Benoît Marchand : Minuit-Cinq de Malika Ferdjoukh
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22 !, Marie-Aude Murail (1 CD – 9,70 €)
© Illustration d’Yvan Pommaux
9:HSMCLB=VV\X^Z: Vladimir a fêté la naissance du petit duc Ivan à sa manière. Il a composé une chanson un peu moqueuse, pleine de mots en « V » et de rimes en « Vlan » qui a remporté un gros succès. Le grand-duc a si peu apprécié qu’il a décidé d’interdire tous les mots contenant la lettre V. D’abord sous peine d’amende puis d’avoir la langue coupée ! Désormais, on parle lentement en se méfiant de tous. La police de répression du V rôde… Mais est-il possible de parler sans la lettre V ? Dans la même collection : Le hollandais sans peine
chut.ecoledesloisirs.com Tout sur la collection de livres lus de l’école des loisirs. Écouter des extraits, découvrir les bonus de chaque titre, télécharger des dossiers pédagogiques…
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Mille bulles
Coéditeur Delcourt 32 pages – 6,00 € – format 17 x 23,5 cm
9:HSMCLB=WU[[^X: © G. Delcourt Productions
© G. Delcourt Productions
David Chauvel a commencé sa carrière de scénariste en écrivant des polars et des séries de fantasy. Il s’est ensuite lancé dans l’écriture d’histoires pour les enfants comme Popotka avec Fred Simon, ou encore Octave avec Alfred. Nourri très tôt d’art, de livres, de théâtre, de musique et de cinéma, c’est tout naturellement qu’Alfred devient dessinateur de BD. Il rencontre en 2000 David Chauvel, avec qui il collabore sur de nombreux livres, dont la série Octave.
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Il est gentil, pépé Marcel, mais se lever à quatre heures du matin pour aller à la pêche alors qu’il n’y a même pas école, « faut être fou » ! Mais comme maman insiste, Octave accepte – en râlant quand même un peu – d’accompagner son grand-père dans la nuit noire pour pêcher la daurade. Les minutes passent, et le petit garçon commence à s’ennuyer ferme au bord de l’eau… et en plus, pépé s’est endormi ! Soudain, la ligne frétille, s’agite : ça mord ! Octave a beau tirer de toutes ses forces sur la canne, il se fait brusquement entraîner sous l’eau… Au bout de la ligne : un poisson géant ! Et pas n’importe lequel : il s’agit d’Aurata, la reine des daurades royales. Aurata a besoin d’Octave : les poissons de l’île sont menacés par l’arrivée prochaine d’un chalutier qui pêche tout sur son passage. Mais qu’est-ce qu’Octave peut bien y faire ? « Ch’uis qu’un tout petit garçon… », dit-il. Mais Aurata a un plan, et Octave va devoir risquer gros pour l’aider…
Coéditeur La Boîte à bulles 64 pages – 6,00 € – format 17 x 23,5 cm
© photo de l’auteur
9:HSMCLB=WVV[XZ: Barnabé est un ours pas comme les autres : il a toujours une ruse, un truc, une astuce inattendue pour venir à bout des petits tracas du quotidien. Flanqué de son ami le lapin, il regorge de bonnes idées surprenantes pour venir en aide au premier venu. Attraper une poire tout en haut d’une branche alors que le rocher n’est pas assez haut pour servir de tabouret ? Facile ! Barnabé brise le rocher, et empile les gravas pour se construire un marchepied de fortune. Comment retrouver son chemin en pleine cambrousse ? En semant des aimants et en s’armant ensuite d’une boussole, bien sûr ! Dans une série de 46 gags d’une planche chacun, quelle que soit la situation – cocasse, compliquée, insolite –, Barnabé a vraiment réponse à tout !
Philippe Coudray est né en 1960 à Bordeaux. À la fois scénariste, dessinateur de BD et peintre, il travaille dans la presse pour enfants et aussi pour les plus grands. Il a publié une trentaine d’albums de bande dessinée, traduits au Japon, en Chine, en Allemagne et aux États-Unis.
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Coéditeur Le Lombard 48 pages – 6,00 € – format 17 x 23,5 cm
9:HSMCLB=WVV]Z\: © Casterman
Scénariste et publicitaire, Philippe Gauckler a débuté sa carrière d’auteur BD dans la revue Métal Hurlant. Après un passage par l’illustration (entre autres dans Le Journal de Mickey), ce passionné de science-fiction a eu envie de créer une série pour les plus jeunes où l’écologie se mêlerait à l’aventure et au fantastique : c’est le début des aventures de Prince Lao. Dans la même série : Prince Lao (tomes 1, 2 et 3)
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Quelque part au cœur de l’Himalaya, la famille de Lao mène la rude vie des nomades jusqu’au jour où une avalanche emporte leur campement. Seul survivant, Lao devient vite l’ami des animaux les plus rares de la montagne : Sheyen, le léopard des neiges, Mirro, le gypaète, et Chabala, le dernier yéti. En leur compagnie, il va vivre les aventures les plus périlleuses (tomes 1 et 2) et finir par apprendre que ses parents ont peut-être survécu à la catastrophe (tome 3). Aussitôt, aidé de ses amis, Lao part à leur recherche. Mais les choses ne sont pas si simples… En chemin, un étrange animal, mi-ours, mi-loup, lui prédit un destin de roi, et plus tard, alors que Lao vient à peine de retrouver ses parents, il surprend l’une de leurs conversations : « Lao doit connaître le secret de sa naissance », murmure mystérieusement son père. Qui est-il donc ? Qui sont ses « vrais » parents ? Quelle que soit la vérité, Lao est bien décidé à la connaître. Ce quatrième tome vient clore la série des aventures de Prince Lao.
Coéditeur Casterman 32 pages – 6,00 € – format 17 x 23,5 cm
© photo de l’auteur
9:HSMCLB=WVUYWX: À quoi peut bien servir un petit frère lorsque, comme Nathalie, on est une petite fille passionnée de voyages, ne rêvant que d’aventures extrêmes et amatrice d’expériences aussi variées qu’incontrôlables ? Réponse : un petit frère sert à tout ! Au gré de l’imagination débordante de sa sœur, le petit frère va tour à tour devenir compagnon d’aventures imaginaires, souffre-douleur ou sujet d’expérimentations diverses. Transformé en Pygmée ou en télécommande, le petit frère va en voir de toutes les couleurs. Il devra s’attendre à tout, et le plus souvent au pire. Avec une sœur comme Nathalie, la plus banale des situations peut virer à la catastrophe, et le plus beau des rêves se transformer en véritable cauchemar. « Mais qu’est-ce que j’ai fait pour avoir une sœur comme ça ? » se demande le petit frère, ballotté de toute part. Inutile de compter sur Nathalie pour obtenir une réponse : elle est bien trop occupée à jouer pour cela !
Tout à la fois dessinateur et scénariste, Sergio Salma dit de lui qu’il est « dessinariste ». Créé il y a plus de vingt ans, le personnage de Nathalie, petite fille intrépide, fantasque et pleine d’imagination, n’a pas pris une ride. Ce best of de ses meilleures planches sur le thème du petit frère a été spécialement conçu pour la collection Mille bulles. Dans la même collection : Nathalie – Mon premier tour du monde
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l’école des loisirs présente Le groupe l’école des loisirs, qui fêtera bientôt ses 50 ans, s’agrandit à partir de septembre 2013 d’une nouvelle maison consacrée à la bande dessinée, Rue de Sèvres. Le projet éditorial de Rue de Sèvres s’articule autour de trois axes : bandes dessinées ados-adultes, tout publics et jeunesse, ce dernier axe pour partie décliné d’univers des romans de l’école des loisirs. La maison proposera six titres dès la rentrée prochaine, et environ une quarantaine par an d’ici à quelques années. Le développement du groupe l’école des loisirs dans la bande dessinée est logique et naturel. J’en veux pour preuve l’accueil enthousiaste de tous nos partenaires. Nous avons le désir de faire notre métier dans un état d’esprit artisanal, avec les moyens d’un groupe d’édition indépendant, déjà remarquablement implanté et apprécié. Je suis convaincu que dans un marché du livre en pleine mutation, la clé du succès et de la longévité, c’est la proximité avec tous les acteurs de la chaîne du livre, et, bien entendu et surtout, avec les lecteurs. Nous voulons donner à l’auteur sa place au cœur du projet, en portant une attention toute particulière à la qualité des histoires. Une petite structure a cet avantage de pouvoir privilégier un rapport direct aux auteurs, de les informer de son projet éditorial au fil de sa construction et d’impliquer ceux qui le souhaitent. Toutes les forces du groupe l’école des loisirs seront mises au service de la bande
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dessinée. Qu’il s’agisse des rapports privilégiés de la maison avec les libraires, d’actions de communication auprès des médiateurs du livre ou d’autres axes de promotion tels que les clubs de lecture par abonnement ou les revues à destination du monde enseignant. À l’image de celles de l’école des loisirs, ces actions seront réalisées dans un esprit de partenariat avec tous ceux qui œuvrent en faveur du livre et de la lecture. Louis Delas, directeur général l’école des loisirs Rue de Sèvres
Parutions septembre – décembre 2013 Zep, Une histoire d’hommes Mari Yamazaki, Giacomo Foscari (tome 1) Soledad Bravi, La BD de Soledad Hugo Pratt, Fanfulla Ben Hatke, Zita, la fille de l’espace (tome 1) Grégoire Solotareff, Loulou, l’incroyable secret
Parutions printemps 2013
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Parutions printemps 2013
Mille bulles
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Le catalogue des Albums