La Pâques « chrétienne » : Il y aurait beaucoup à en redire

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La Pâques « chrétienne » : Il y aurait beaucoup à en redire

La Pâques « chrétienne » : Il y aurait beaucoup à en redire Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Ecritures sont extraits de la Nouvelle Version Segond Révisée. Alliance Biblique Universelle 1992.

Nous affirmons notre croyance en la résurrection de Jésus Christ. La Résurrection est un aspect central du message diffusé par les apôtres et l’église du premier siècle. Aujourd’hui encore, c’est le thème central autour duquel s’articule la Foi chrétienne. Le but de cet essai est de reconsidérer les différentes façons dont la résurrection de Christ est évoquée par les auteurs des écrits du Nouveau Testament. La résurrection de Jésus est l’accomplissement du signe miraculeux que Christ avait promis au détracteur de son statut de Messie. 38 Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens prirent la parole, et dirent: Maitre, nous voudrions te voir faire un miracle. 39 Il leur répondit : Une génération méchante et adultère demande un miracle ; il ne lui sera donne d’autre miracle que celui du prophète Jonas. 40 Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. (Matthieu 12 : 38-40)

La mort de Jésus, son enterrement et sa résurrection sont cités par Paul comme un résumé de l’Esperance et du Salut promis en Christ (1 Corinthiens 15:2, 3). La condition sine qua non à un pardon effectif des péchés des croyants et fideles en Christ dépend de la résurrection effective de Jésus (vs. 15,16). La résurrection de Jésus est l’attestation qu’il est bien le Fils de Dieu : 32

C'est ce Jésus que Dieu a ressuscité; nous en sommes tous témoins… 36Que toute la maison d'Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. (Actes 2 : 32,36) Paul nous écrit que Jésus a été «déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l'Esprit de

sainteté, par sa résurrection d'entre les morts » (Romains 1 : 4) Les chrétiens affirment leur croyance en la résurrection au travers de l’ordonnance du baptême. Paul nous écrit que le baptême, signifiant le renouveau spirituel, est une participation symbolique à la mort, l’enterrement et la résurrection de Christ (Romains 6 : 3,4)

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Enfin, la résurrection de Jésus nourrit l’espoir des chrétiens en une résurrection des corps à sa seconde venue : 20

Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts… 22Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ… 23 mais chacun en son rang. Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement. (1Corinthiens 15 : 20, 22, 23)

Nous croyons en la résurrection de Christ. Nous prêchons, nous réjouissons de cette espérance qui nous est ainsi donnée. Nous sommes renouvelés au travers de cette résurrection, c’est la preuve de la validité de notre espérance en la vie éternelle ! Cependant, aussi magnifique et glorieuse que soit cette résurrection, il y a certaines raisons qui justifient que l’on ne prenne pas part a la Pâques « chrétienne ». Bien que la grande majorité des chrétiens observe cette célébration, nous croyons qu’il y a de bonnes raisons de la remettre en cause. Aussi ancienne que soit la tradition de la Pâques « chrétienne », et malgré qu’elle soit très largement fêtée dans la majorité des églises chrétiennes, certains aspects de cette fête mérite qu’on s’y arrête et qu’on s’y penche de plus prés.

Pourquoi ne pas observer la Pâques « chrétienne » ? L’Eglise de Dieu (Septième Jour) croit fermement en la résurrection de Christ : Qu’elles sont donc les raisons qui nous poussent à ne pas observer cette commémoration ? Nos plus sérieuses raisons de ne pas prendre part à cette célébration sont les suivantes :

La première raison : le Syncrétisme La première objection que nous faisons à la célébration de la Pâques « chrétienne » est l’incorporation faite à celle-ci de pratiques issues du paganisme. Le syncrétisme, c'est-àdire le mélange de pratiques et traditions chrétiennes et païennes est fermement condamne par les Saintes Ecritures. De nombreuses sources sérieuses, encyclopédiques ou chrétiennes, mettent clairement en évidence les emprunts faits aux pratiques païennes précédant la naissance de Christ. On peut citer par exemple les références suivantes : Le nom d’Easter (à noter qu’en anglais on désigne la Pâques « chrétienne » sous le terme d’Easter. Note du Traducteur) dérive du nom de la déesse païenne anglo-saxonne de

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l’aube et du printemps : Eostra ou encore Eostre, et les rituels de la Pâques chrétienne perpétue l’adoration au soleil levant et le triomphe du printemps sur l’hiver. Les sermons chrétiens et la liturgie se sont facilement adapte a cette ancienne fête païenne pour célébrer l’ascension du Fils au ciel (Dictionary of the Middle Ages, 1985 ed., Vol. 5,

page 36, Feast and Festivals, European). Easter (le nom de la Pâques « chrétienne » en anglais. Note du Traducteur), est une fête observée chaque année au travers du monde chrétien en commémoration de la résurrection du Seigneur Jésus Christ. Le mot Easter – anglo-saxon, Eostre, Eoster ; allemand, Ostern - comme les jours de la semaine (ici sous leur forme anglaise. Note du Traducteur), est une survivance de la mythologie germanique. Selon, Bede, le terme dérive de la déesse anglo-saxonne du printemps, a qui le quatrième mois, avril, est dédié. Il n’y a nul trace de célébration de la Pâques « chrétienne » comme étant une fête chrétienne dans le Nouveau Testament ou dans les écrits des pères apostoliques…l’historien ecclésiastique Socrates…affirme, en ayant parfaitement raison, que ni Christ, ni ses apôtres n’ont demandé que cette fête ou n’importe quelle autre festivité de cette sorte ne soit respectées. « Les apôtres », écrit-il, »n’avait pas a l’esprit de promulguer de quelconques jours de festivités ; mais cherchait plutôt à promouvoir une vie pieuse et irréprochable ». (Encyclopedia Britannica, 1898 ed., Vol VII,

pages 613, 614). Les sources et compte-rendu historiques attestent que des festivités printanières en honneur de déesses païennes et que des événements associés à ces déesses étaient célébrés dans tout le monde antique à la même période de l’année que l’on célèbre désormais la Pâques « chrétienne ». En l’an 399 de l’ère chrétienne, le Codex Theodosianus, promulgué par l’empereur romain Théodose II, tenta d’enlever à ces festivités (de même qu’a celles de Noel) toutes connotations païennes. Le peuple continua donc a célébré des festivités printanières en l’honneur de déesses païennes (Isis dans l’Empire Romain), simplement, il le fit sous un autre nom : Pâques. Dans son livre «Roman Time : the Codex-Calendar of 345 A.D. », l’auteur, Michele Renee Salzman, affirme que de nombreux rites associés avec la déesse Isis perdurent dans la célébration chrétienne de Pâques. Les traditions populaires de la Pâques « chrétienne » ont des origines païennes. Considérons à ce titre les traditions des œufs et des lapins de Pâques.

Les Œufs de Pâques : L’œuf de Pâques est le sujet de nombreuses histoires et traditions et est devenu un des symboles les plus populaires de Pâques. Quasiment toutes les cultures de l’Antiquité révéraient l’œuf d’une façon ou d’une autre. L’œuf symbolise à la fois la création et la fertilité. Dans de nombreux mythes anciens, l’œuf est crédité d’avoir donné naissance a des dieux ou des déesses. Il était utilisé comme une amulette pour éloigner les mauvais esprits et apporter bonne fortune. Dans le même temps que l’influence de l’Eglise Romaine s’étendait, les peuples ont accepté cette

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forme de christianisme, tout en conservant de nombreuses de leurs superstitions. Comme l’œuf ne pouvait plus être utilisé en rapport avec leurs anciennes coutumes païennes, les peuples christianisés ont inventé de nouveaux mythes « christianisés » prenant pour origine l’œuf. (Venetia Newall, An Egg at Easter, Indiana University Press, Bloomington, Indiana, 1971.) Des le 4e siècle, on peut trouver des témoignages attestant de la bénédiction d’œufs de Pâques dans l’Eglise Romaine. De nos jours encore, de nombreuses personnes voient l’œuf de Pâques comme un symbole de la tombe dont Jésus est sorti ressuscité et également comme le signe d’une nouvelle vie en Christ. La tradition germanique, qui consiste au printemps a faire rouler des œufs durs peints et décorés du haut d’une colline, est alors devenu le symbole de la roule du tombeau vaincu par Christ. (Venetia Newall, An Egg at Easter, Indiana University Press, Bloomington, Indiana, 1971.) Les œufs et les lapins sont des symboles familiers sans rapport avec la Pâques en tant que telle. Les œufs, qui représentent la naissance d’une nouvelle vie, ont été un symbole du printemps depuis des temps très anciens. Les chrétiens ont adopté ce symbole de l’œuf a cause du rapport qu’il existait entre Pâques et le renouveau de la vie au mois d’avril.

(The World Book Encyclopedia, Vol. 6, 2001 ed., pages 42,43,Easter)

Le Lapin de Pâques : Le lièvre et l’œuf sont tout les deux supposés avoir été des symboles de la déesse Anglosaxonne Eostre. En tant que tels, ils étaient des symboles emblématiques de la fertilité.

(Robert J. Meyers, Celebrations : The Complete Book of American Holidays, Double & Company Inc., Garden City, NY, 1972, page 109) Les lapins sont associés avec la fertilité du printemps pour leur capacité à produire une nombreuse progéniture. Certains parents vont jusqu'à raconter à leurs enfants que c’est le lapin de Pâques qui apporte les œufs de Pâques. (The World Book Encyclopedia)

La Pâques « chrétienne » est une fête qui regorge de syncrétisme. De nombreuses coutumes d’origine païenne y sont combinées avec des éléments de la Foi chrétienne. Lisons ce que Paul nous enseigne à ce sujet : 20

Je dis que ce qu'on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons. 21Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. (1Corinthiens 10:20-21)

L’observation suivante est faite dans la Bible au sujet de cette partie du peuple d’Israël que le roi d’Assyrie réinstalla en Samarie :

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Ainsi ils craignaient l'Éternel, et ils servaient en même temps leurs dieux d'après la coutume des nations d'où on les avait transportés… 35L'Éternel avait fait alliance avec eux, et leur avait donné cet ordre: Vous ne craindrez point d'autres dieux; vous ne vous prosternerez point devant eux, vous ne les servirez point, et vous ne leur offrirez point de sacrifices. 36Mais vous craindrez l'Éternel, qui vous a fait monter du pays d'Égypte avec une grande puissance et à bras étendu; c'est devant lui que vous vous prosternerez, et c'est à lui que vous offrirez des sacrifices. (2 Rois 17:33, 35-36)

Le syncrétisme est formellement interdit dans la Bible. Dieu a toujours souhaité que son peuple lui reste fidele. Il n’y a qu’un seul Dieu et les croyants fideles ne peuvent adorer d’autres dieux que Yahvé. (Exode 20 : 3) Les instructions de Dieu données à Moise, alors que le peuple d’Israël était toujours en chemin vers la Terre Promise, démontrent avec quel sérieux Dieu considérait le syncrétisme. Les Israelites étaient instruits de ne pas même faire de traités avec les habitants du pays dont ils allaient prendre possession. Ils devaient détruire les autels païens, briser les poteaux sacrés et anéantir tout symbole de leur déesse, Asherah. (Exode 34 : 12,13) Ils avaient à prendre l’initiative d’éliminer tout trace d’idolâtrie et de paganisme de la terre qui leur était promise ; L’injonction finale étant : “Tu ne te prosterneras point devant un autre dieu; car l'Éternel porte le nom de jaloux, il est un Dieu jaloux.” (Exode 34:14). Au travers du prophète Jérémie, Israël a été instruit : “Ainsi parle l'Éternel: N'imitez pas la voie des nations” (Jérémie 10 : 2). Il s’agissait d’un avertissement recommandant à Israël de ne pas adopter les coutumes des cultes païens, de ne pas s’inspirer de la façon dont les païens adoraient leurs dieux et de ne pas diluer le culte véritable du seul vrai Dieu avec des pratiques païennes. Enfin, en 2 Corinthiens 6:14 et 7:1, Paul nous enseigne le principe général suivant, à savoir que les chrétiens ne doivent pas entretenir de relations ambiguës avec des incroyants. De telles relations le plus souvent compromettent les standards chrétiens ou mettent en péril la validité d’un témoignage chrétien efficace (v. 14a). La raison pour laquelle Paul nous rappelle ce principe élémentaire est que les incroyants ne partagent pas les mêmes valeurs chrétiennes, pas plus qu’ils ne souscrivent aux mêmes objectifs qui sont ceux des croyants. La vie chrétienne exige que le chrétien se sépare des standards du monde (v. 17) pour entretenir une relation familiale avec Dieu (v. 18) par la sanctification du corps et de l’esprit dans un profond respect de Dieu. Paul met l’emphase sur l’incompatibilité qu’il y a entre vie chrétienne et pratique païennes. Il anticipe la réponse négative qui doit être faite à la question suivante : « Qu’ont en commun ces deux contraires ? » : La droiture et la lumière – la méchanceté et les ténèbres. 5


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Christ et les croyants fideles – Bélial (le Diable) et les incroyants Le temple de Dieu – les idoles Ces oppositions sont les principales raisons pour lesquels les chrétiens ne peuvent faire aucun compromis (syncrétisme) dans la relation qu’ils entretiennent avec les noncroyants (v. 14a). Collectivement, les chrétiens représentent le temple du Dieu vivant (1Corinthiens 3 :16, 17). Individuellement, un chrétien est habité de l’Esprit Saint de Dieu (Ephésiens 2 :22). Dieu a promis d’être un Père pour nous (v. 18), mais Il nous demande de nous écarter de ce qui est impur (1Corinthiens 3 :17) et de mener une vie saine (7 :1,2). Bien que la résurrection est un fait biblique qui manifeste toute la Gloire de Dieu, les apôtres et l’église du premier siècle ne la célébraient pas (Zondervan Pictorial Bible Dictionary, p.230). Quand la Résurrection commença à être célébrée, la fête qui y fut associée fut nommée, dans le cas du monde anglo-saxon, du nom d’une déesse du printemps et, dans toutes les traditions du christianisme tel qu’on le connaît, des symboles païens de la fertilité y furent conservés. Tout cela est bien sur étranger à toute pratique véritable de la Foi chrétienne. L’observance actuelle de Pâques n’a pas abandonne ces éléments d’idolâtrie, qui sont toujours bien présents et font entièrement partie des festivités. C’est notre croyance de penser que ces éléments d’idolâtrie ont eu une influence corruptrice sur la célébration de Pâques a proprement parler. Ce qui était de l’ordre du syncrétisme pour commencer, reste une pratique syncrétiste aujourd’hui. Pour conclure, on peut dire que la principale contribution du christianisme aux pratiques païennes de Pâques est la célébration de la résurrection du Christ. Nous pensons que Christ a ressuscité d’entre les morts, mais nous ne parvenons pas à comprendre comment on peut honorer notre Seigneur Jésus et le symbole glorieux et victorieux de la résurrection tout en y associant des rites, symboles et coutumes idolâtres.

Deuxième Raison : la Vérité et l’Exactitude La seconde raison pour ne pas observer Pâques a à voir avec la vérité et l’exactitude de cette fête au regard de la Bible. Les premiers comptes rendus que l’on a de la résurrection du Christ indiquent qu’elle a eu lieu tard le jour du Sabbat : 1

Or, sur le tard, le jour du sabbat, au crépuscule du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l'autre Marie vinrent voir le sépulcre.2 Et voici, il se fit un grand tremblement de terre; car un ange du Seigneur, descendant du ciel, vint et roula la pierre, et s'assit sur elle... 5Et l'ange, répondant, dit aux femmes: Pour vous, n'ayez point de peur; car je sais

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que vous cherchez Jésus le crucifié; 6 il n'est pas ici; car il est ressuscité, comme il l'avait dit. Venez, voyez le lieu où le Seigneur gisait. (Matthieu 28: 1, 2, 5, 6, Version

Darby) Pas un seul des Evangiles ne donne une indication précise du moment de la résurrection de Christ. Cependant, le récit fait par Matthieu donne des précisions suffisantes pour que lui puisse déterminer que Jésus a déjà bel et bien ressuscité avant que le jour du Sabbat prenne fin. Ce fait pourrait être négligé par la volonté de vouloir harmoniser le récit fait en Matthieu de la visite des femmes tard le jour du Sabbat avec leur visite le matin du premier jour de la semaine. Apparemment, dans leur recherche anxieuse de retrouver le corps manquant de Christ, les femmes firent de multiples visites sur le lieu du tombeau. Les preuves de plusieurs visites au tombeau sont claires lorsque l’on considère l’identité des femmes qui sont reportées s’y être rendues. Marie de Magdala et l’autre Marie (Matthieu 28 : 1) Marie de Magdala, Marie la mère de Jacques et Salomé (Marc 16 : 1) Marie de Magdala, Jeanne, Marie la mère de Jacques et d’autres femmes avec elles (Luc 24 :10) Marie de Magdala (Jean 20 : 1, 10-18) Une autre preuve encore qu’il y ait eu plus d’une visite au tombeau est visible au travers des différents moments auxquels ces visites sont reportées être advenues : Or, sur le tard, le jour du sabbat, au crépuscule du premier jour de la semaine. (Matthieu 28: 1, Version Darby) Quand le jour du Sabbat fut passé. (Marc 16 : 1) Le premier jour de la semaine, elles se rendirent à la tombe de grand matin. (Luc 24 : 1) Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rendit au sépulcre dès le matin, comme il faisait encore obscur. (Jean 20 : 1) Il y a également le récit fait des différentes combinaisons anges/hommes que les femmes on vus lors de leurs visites : Un ange du Seigneur (Matthieu 28 : 2) Un jeune homme (Marc 16 : 5) Deux hommes (Luc 24 : 4) 7


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Deux anges (Jean 20 :12) Ces anges/hommes sont encore localisés à divers endroits : Un ange assis sur la pierre roulée du tombeau (Matthieu 28 : 2) Un homme vêtu d’une robe blanche et assis du côté droit du caveau (Marc 16 : 5) Deux hommes en habits resplendissants auprès des femmes (Luc 24 : 4) Deux anges vêtus de blanc, assis à la place où avait été couché le corps de Jésus, l'un à la tête, l'autre aux pieds. (Jean 20 : 12) Peu importe à quel moment les femmes visitèrent le tombeau, Jésus avait déjà été relevé d’entre les morts. La place où son corps reposait était vide. Nous pouvons supposer sans risque que leur anxiété leur fit faire plusieurs allers et retours à la tombe d’où Christ a disparu. 11

Cependant Marie se tenait dehors près du sépulcre, et pleurait. Comme elle pleurait, elle se baissa pour regarder dans le sépulcre; 12et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis à la place où avait été couché le corps de Jésus, l'un à la tête, l'autre aux pieds. 13Ils lui dirent: Femme, pourquoi pleures-tu? Elle leur répondit: Parce qu'ils ont enlevé mon Seigneur, et je ne sais où ils l'ont mis. 14En disant cela, elle se retourna, et elle vit Jésus debout; mais elle ne savait pas que c'était Jésus. 15Jésus lui dit: Femme, pourquoi pleures-tu? Qui cherches-tu? Elle, pensant que c'était le jardinier, lui dit: Seigneur, si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et je le prendrai. 16Jésus lui dit: Marie! Elle se retourna, et lui dit en hébreu: Rabbouni! (c'est-à-dire, Maître!). (Jean 20 : 11-16)

A l’appui de tout ces faits concernant le nombre et le nom des différentes femmes, les différentes locations des anges présents au tombeau, il semble évident qu’il est inutile de vouloir harmoniser ces divers éléments afin de les faire concorder avec le récit d’une seule et unique visite au tombeau. Il parait également inutile de vouloir faire concorder Matthieu 28 : 1 avec les autres Evangiles qui rapportent les visites des femmes au premier jour de la semaine. Certaines versions, reportent les faits de la façon suivante : 1

Or comme le sabbat finissait et que le premier jour de la semaine commençait à luire, Marie-Magdelaine et l'autre Marie vinrent pour voir le sépulcre. (Version Annotée

Neuchâtel) On peut noter ici, qu’il y a deux références de temps qui sont données : Premièrement, « comme le Sabbat finissait » Deuxièmement, « et que le premier jour de la semaine commençait à luire » 8


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Le récit de Matthieu est celui de la première visite à la tombe des femmes. Il prend place a la fin du Sabbat. Le Sabbat, tel qu’il est décrit dans la Bible, commence au coucher du soleil, et se termine 24 heures plus tard au coucher du soleil suivant (Lévitique 23 : 32). La première référence donnée par Matthieu, « comme le Sabbat finissait », renvoie au terme d’une période de 24 heures finissant au coucher du soleil. La seconde référence, « et que le premier jour de la semaine commençait à luire », doit être comprise (ici comme en Luc 23 :53) au sens auquel les Juifs entend le début d’un nouveau jour, c’est-a-dire au crépuscule ou coucher du soleil. Dans les deux cas, en Matthieu et en Luc, le commencement du jour (Grec, epiphosko) réfère au début d’un nouveau jour tel que l’entendaient les Juifs. En effet, les lecteurs Juifs de Matthieu comprenaient parfaitement que lorsque Matthieu parlaient du commencement d’une nouvelle journée, ce qu’il signifiait était bien le crépuscule, et non pas l’aube ! Ainsi, lorsque Matthieu rapporte le tremblement de terre, la descendante de l’ange du ciel, le roulement de la pierre bloquant l’entrée du tombeau, et la visite des femmes, tout cela se produit avant la fin du Sabbat. D’un autre côté, Marc, Luc et Jean, tout les trois décrivent les visites des femmes tel qu’elles ont eu lieu au commencement d’une journée de 12 heures (de l’aube au crépuscule). Il s’agit de la partie de la journée éclairée du premier jour de la semaine. Voila pourquoi, il ne nous parait pas nécessaire de vouloir concilier le récit de Matthieu 28 : 1 avec les références de temps données dans les trois autres Evangiles, pour la bonne raison que l’on ne parle pas ici de la même période de temps ou du même fait. Il n’y a rien d’illogique pour les femmes de retourner au tombeau le matin suivant après leur première visite tard le soir du Sabbat. Elles étaient préoccupées quand au sort du corps de Jésus et ne pouvait pas être satisfaite tant qu’elle ne saurait pas où le corps de Christ se trouvait. Leur incapacité à croire a la résurrection de Jésus n’a rien de surprenant lorsque l’on considère l’incrédulité de tout les disciples de Jésus. Le Christ relevé d’entre les morts va leur apparaître plus d’une fois avant qu’ils ne reconnaissent pleinement la réalité de sa résurrection (Actes 1 : 3). Apparemment, ces mêmes doutes ont poussés les femmes à faire des visites répétées au tombeau. Il convient de reconnaître que peu importe à laquelle de ces visites on fait référence, Jésus avait déjà été relevé d’entre les morts ! Pas un seul des disciples de Jésus n’aura eu le privilège d’assister à sa résurrection. En conséquence de ce que nous avons vu précédemment, le premier jour de la semaine n’est pas le jour approprie auquel on devrait fêter la résurrection du Messie. Si nous devions célébrer cette événement, il faudrait alors tenir compte du fait que Christ a été ressuscité dans l’après midi du jour du Sabbat et non pas le Dimanche matin.

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Troisième raison : Il ne s’agit pas d’une observance biblique. Il y a une troisième raison pour ne pas célébrer annuellement la résurrection du Messie : Jésus n’a jamais requis que l’on observe cette fête. Il n’y a, nulle part dans les Ecritures, de trace des apôtres ou de l’église du premier siècle commémorant la Résurrection. L’importance de la Résurrection est indiscutable pour les chrétiens. Il s’agit d’un point essentiel de la Foi chrétienne. Paul le résume ainsi : « Afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection » (Philippiens 3 : 10). Il écrit a Timothée : « Souviens-toi de Jésus Christ, issu de la postérité de David, ressuscité des morts » (2 Timothée 2 : 8). Les apôtres ont été des témoins privilégiés du Christ ressuscité (Actes 2 :32) puisque qu’ils ont communiés avec lui après sa mort (Actes 1 :3-8) et qu’ils l’ont vu de leurs propres yeux s’élever au ciel (Actes 1 : 9). Cependant, en dépit de ces faits, ils n’ont célébrés aucun de ces événements. « Il n’y a pas de célébration de la Résurrection dans le Nouveau Testament » (The Zondervan Pictorial Bible Dictionary). « Il n’y a aucun trace de célébration de la Pâques comme d’une fête chrétienne dans le Nouveau Testament et dans les écrits des pères apostoliques. La sainteté de moments spéciaux et d’endroit spéciaux était une idée totalement étrangère pour les chrétiens de l’église primitive » (Encyclopedia Britannica, 1898 éd.). L’église du premier siècle ne négligeait pas pour autant les services commémoratifs appropries. Jésus lui-même institua le Repas du Seigneur en mémoire de sa mort, et comme une occasion utile à instruire et à faire grandir en Foi ceux qui avait choisi de croire en Lui. Luc nous raconte comment, la nuit précédant sa crucifixion, il institua le Repas du Seigneur : 19

Ensuite il prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant: Ceci est mon corps, qui est donné pour vous; faites ceci en mémoire de moi. 20Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous. (Luc 22 : 19-20)

Paul confirma l’importance et la signification du Repas du Seigneur comme étant une observance à respecter : 23

Car j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; c'est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, 24et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit: Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi. 25De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang;

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faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. (1Corinthiens 11 : 23-

25) Le Repas du Seigneur fut institue par Jésus Christ comme un mémorial pour les croyants et les apôtres ont sut respecter cette commémoration. Au contraire, commémorer la résurrection du Messie ne fut ni institué par Jésus, ni pratiqué par les apôtres. C’est la raison pour laquelle, si il est bel et bien biblique de commémorer la Repas du Seigneur, il ne l’est pas contre absolument pas de commémorer la Résurrection. Nous croyons qu’il est beaucoup plus acceptable de s’attacher a suivre les instructions de Jésus plutôt que les traditions des hommes.

Une erreur de traduction Dans l’une des nombreuses traductions de la Bible en anglais, le mot Easter apparaît en Actes 12 :4 de la façon suivante : And when he had apprehended him, he put him in prison, and delivered him to four quaternions of soldiers to keep him; intending after Easter to bring him forth to the people. (Acts 12: 4, King James Version)

Le mot Easter est ici une traduction inadequate du mot grec pascha, signifiant Pâques (la Pâques Juives). Le même mot, pascha, est correctement traduit Pâques plus de 25 fois dans l’ensemble du Nouveau Testament. Il est par conséquent évident que la traduction de pascha par Easter en Actes 12 : 4 est incorrect et ne peut en aucune manière offrir un support a une observance de la Pâques « chrétienne ».

La Déclaration de Marc Marc 16 : 9 commence avec la phrase suivante : « Jésus, étant ressuscité le matin du premier jour de la semaine… ». Cette phrase introductive semble suggérer que le dimanche matin est bien le moment auquel Jésus a ressuscité. Cependant, cela ne concorde pas avec l’affirmation clair faite en Matthieu 28 : 1, selon laquelle la résurrection du Christ est advenue tard, avant la venu des femmes, dans l’après midi du jour du Sabbat. De plus, ce passage se révèle être peu fiable pour établir avec assurance le moment de la Résurrection. Les versets 9-20 du chapitre 16 de Marc sont considérés par de nombreux spécialistes de la Bible comme ayant été rajoutes à l’Evangile selon Marc. Il a été admis que Marc a certainement terminé son Evangile avec quelque chose de plus que la description abrupt faite de femmes effrayées et déconcertées (v. 8). Cette autre fin aurait probablement été perdue lors de la transmission de l’Evangile à une tierce personne. En conséquence, quelqu’un a tenté de donner à l’Evangile une fin qui soit plus appropriée, une fin qui s’avère être problématique puisque faite a une date ultérieure. 11


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La plupart des versions contemporaines de la Bible reconnaissent le problème que constitue ces versets 9-20. Un commentaire extrait de la New International Version (NIV) fait le point suivant : « Les plus fiables et plus anciens manuscrits et autres documents anciens ne comportent pas Marc 16 : 9-20 ». Notre position est donc de considérer que l’authenticité de Marc 16 :9-20 est trop sujette a caution pour que l’on puisse l’utiliser comme preuve servant à déterminer le moment de la résurrection du Christ.

Conclusion Nous n’observons donc pas la Pâques « chrétienne » comme une commémoration de la résurrection du Messie pour les raisons suivantes : C’est une pratique teintée de syncrétisme ; Le nom d’Easter (pour le monde anglo-saxon) et les coutumes associées à la Pâques chrétienne (œufs, lapins, célébration a l’aube, etc.) ont toutes été adaptées de pratiques païennes et incorporées à cette festivité que le christianisme considère comme étant la plus importante de l’année ; Les Evangiles ne supporte pas l’idée de la Résurrection comme étant advenue un dimanche ; Matthieu rapporte que Jésus est déjà ressuscité d’entre les morts quand les femmes arrivent au tombeau au crépuscule à la fin du Sabbat ; L’idée de l’observance du dimanche comme étant le jour de la Résurrection est une invention de l’église qui apparut après le premier siècle ; Il n’y nul instructions données dans les Saintes Ecritures qui laisserait a penser que l’on doive commémorer la résurrection de Christ ; Il n’y a aucune référence biblique permettant d’attester que les apôtres ou l’église du premier siècle aient célébrés une telle commémoration. A l’inverse, nous avons des instructions précises données par Jésus et Paul concernant l’observance du Repas du Seigneur en mémoire de la mort de notre Sauveur Jésus Christ. Ce n’est donc pas comme si nous dédaignons de pratiquer d’importantes commémorations ! Nous avons tente ici de répondre d’un point de vue strictement biblique aux questions que posaient certains textes bibliques concernant la résurrection du Messie et la pratique

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La Pâques « chrétienne » : Il y aurait beaucoup à en redire

de la Pâques « chrétienne ». Aucun texte de la Bible n’offre un support légitime à l’observance d’une telle commémoration. La mort et la résurrection de notre Seigneur Jésus sont deux aspects essentiels de la Foi chrétienne concernant la Bonne Nouvelle et notre salut. Nous manifestons notre foi et notre croyance en la notre Seigneur ressuscité quand nous communion en mémoire de Sa mort sacrificielle a la façon dont Il nous a instruits de le faire. Nous pensons qu’il est plus qu’approprié d’éviter toute fête ou célébration de conception humaine qui obscurcit la simplicité des instructions bibliques.

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