Déclassement de l’autoroute A6/A7 : Un projet qui divise Numéro 12 - Mercredi 1er Février 2017
Edito Le silence vaut parfois bien des mots. Suite à l’attaque terroriste d’un suprémaciste blanc dans une mosquée de Québec (Canada), dimanche 29 janvier, la sphère politico-médiatique ne saurait le nier. Parce que oui, n’oublions pas que le terrorisme se caractérise par « l’usage de la violence envers des innocents à des fins politiques, religieuses ou idéologiques ». Un terme que tout le monde semble avoir bien du mal à articuler ces deux derniers jours. Alexandre Bissonnette, petit blondinet, n’aurait-il pas le profil adéquate du parfait terroriste ? Ou n’a-t-il simplement pas ôter la vie à suffisamment d’innocents ? Qu’importe, l’acte barbare du jeune homme aux positions pro-FN et pro-Trump n’aura que très peu ému les élus frontistes. À bon entendeur !
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Le projet de declassement a finalement ete vote mais continue de faire debat parmi les elus de la Metropole.
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L’autoroute A7 qui passe devant le musée des Confluences est souvent bouchée. © Auriane Guiot
Election : quelle place pour le vote blanc ?
Sante : nouvel assaut du gouvernement contre le tabac
Les echos du jour Le tweet du jour
Tu n’es pas d’accord avec moi ? Tu dégages ! Pour Trump, visiblement, tout le monde doit être en accord avec ses mesures, sinon gare à vous. Sally Yates, ministre de la Justice en a fait les frais. Elle s’est exprimée au sujet de la politique d’immigration du président américain. Elle a jugé cette dernière illégale et a demandé aux procureurs de ne pas défendre le décret anti-immigration. Apparement, cela n’a pas plu à tout le monde et surtout pas à Donald Trump. Il l’a renvoyée pour motif de « trahison ». Les réactions sur Twitter ne se sont pas fait attendre, on pouvait lire par exemple : « Vous avez remarqué que tous les gens qualifiés et sains d’esprit se font renvoyer ? Moi oui. » Le président américain ne s’est pas arrêté là, il a également renvoyé le chef intérimaire du service de l’immigration et des douanes, Daniel Ragsdale. Si François Hollande avait renvoyé tous les ministres en désaccord avec lui, il se serait retrouvé seul avec Philae, son labrador. Dans un communiqué, la Maison-Blanche a qualifié Sally Yates de « faible » et d’incompétente sur le dossier de l’immigration illégale.
On a enfin trouvé un fan de notre cher Donald Trump ! Le maire de Béziers, Robert Ménard, s’est exprimé sur la politique d’immigration américaine. Pas étonnant quand on voit tous les élus FN prendre position en faveur de Trump et la liste est longue, Steeve Briois, maire frontiste de Hénin-Beaumont, s’est lui aussi exprimé sur le sujet : « Et pourquoi pas ? »
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La phrase du jour « Valls Valse, encore une victoire du dégagisme ! » Ce sont les propos de Jean-Luc Mélenchon sur Twitter suite à la victoire de Benoît Hamon lors de la primaire de la gauche. Avec son slogan « Je vote, ils dégagent », le candidat reste dans le thème. Évincer les principaux acteurs du quinquennat Hollande : c’est fait ! Il ne reste plus qu’une chose à faire : porter le coup de grâce avec son hologramme ce week-end lors de son meeting à Lyon.
300 000 euros d’amende pour Marine Le Pen
Penelope gate : le couple Fillon auditionné
La présidente du Front national n’y a pas échappé. Elle est condamnée à rembourser près de 300 000 euros au Parlement européen. Après le Penelope Gate, ce sont les emplois présumés fictifs de deux collaborateurs de Marine Le Pen qui sont pointés du doigt. Le premier concerne Catherine Griset, une assistante accréditée au Parlement européen mais également le garde du corps de Marine Le Pen, Thierry Légier. Son avocat dénonce une « manoeuvre » pour « gêner l’action de Marine Le Pen au Parlement européen ».
Une perquisition a eu lieu, hier, à l’Assemblée nationale pour tenter de récupérer les contrats de travail de Penelope Fillon. Cette dernière avait, en effet, été incapable de les remettre aux enquêteurs. Une audition a été menée lundi après-midi. L’entretien a duré près de cinq heures. L’avocat de François Fillon, Antonin Lévy a déclaré : « On se réjouit de l’évolution rapide de l’enquête afin qu’elle soit tout aussi rapidement clôturée. » Alors Fillon, coupable ou non ? 2
le tabac c’est tabou Le gouvernment français veut faire la guerre aux paquets de cigarettes aux noms «sexy». © bc.marfeel.com / Pinterest
les marques de cigarettes trop «sexy» bientôt interdites Par Marlène Thomas
Après l’instauration du paquet neutre, ce sont les noms des marques de cigarettes jugées trop attractives qui sont dans le viseur de la ministre de la Santé, Marisol Touraine. Une nouvelle mesure qui cible particulièrement les jeunes.
N
ouvelle offensive dans la lutte contre la promotion du tabagisme pour la ministre de la Santé, Marisol Touraine. Quelques mois après la mise en place du paquet neutre, elle a annoncé, mardi matin, sur RTL, que plusieurs marques de cigarettes aux noms jugés « trop attractifs » seraient interdites à la vente, par un arrêté publié ce mercredi. Parmi elles, les marques de cigarettes Vogue, Marlboro Gold ou encore celle de cigarillos Café Crème sont dans le viseur. Selon la ministre, ces dénominations renvoyant à des symboles de féminité, de jeunesse ou encore de succès inciteraient à fumer. Les mentions “bio”, “naturel” ou encore “sans additif” seront également proscrites afin d’éviter que les consommateurs n’y voient un signe d’une moindre nocivité. « S’il était spécifié “grosse” sur un paquet, les femmes ne l’achèteraient pas » Cette nouvelle mesure est une transposition de la directive tabac européenne de 2014 qui estime « qu’on ne doit pas encourager la consommation de tabac (...) trop évocateurs d’images positives ». Les marques de cigarettes auront donc un an pour s’adapter (deux pour les cigares), soit en changeant complètement de noms, soit en modifiant leurs qualificatifs comme pour Marlboro Gold.
Précisons que le terme ‘‘gold’’ avait déjà remplacé le ‘‘light’’, interdit en 2001.
« Le nom fait appel à la symbolique, il a une signification plus complète qu’il n’y parait. Je suis certain que s’il était spécifié “grosse” sur un paquet, les femmes ne l’achèteraient pas. Par exemple, la marque Che a une signification claire, ce n’est pas seulement un dénominatif pour un produit, cela entraine des images, c’est fantasmagorique », déclare le pneumologue et président du Comité national contre le tabagisme (CNCT) Yves Martinet. « C’est le rapport social qu’on associe aux marques qui pose problème » Cette directive cible particulièrement les jeunes, fumeurs ou non fumeurs, plus touchés par les images de marques. « Pour moi, le fait de les interdire pourrait être efficace seulement pour les personnes qui n’ont pas commencé à fumer, la génération juste après nous. Nous, c’est déjà trop tard, on est déjà accros », rapporte Emeric, 21 ans. Pour Pierre, un fumeur de 25 ans, plus que le nom c’est le « rapport social qu’on associe aux marques de cigarettes » qui pose problème. « Les Gitanes étaient les cigarettes de Gainsbourg par exemple, le nom évoque donc un côté rebelle », ajoute-t-il dans un sourire. 3
La plupart des étudiants restent donc majoritairement sceptiques quant à l’utilité de cette mesure (voir infographie), à l’image de Sébastien, 23 ans, non fumeur : « Je ne pense pas que ça ait un vrai intérêt puisque le paquet neutre est là pour qu’on ne voit plus les marques. De plus, en ce qui concerne les plus jeunes, s’ils se mettent à fumer ils choisiront leurs cigarettes par rapport à leurs potes ou à leurs familles, plutôt qu’à l’attractivité du nom de la marque. » Même son de cloche chez Silya, 19 ans, fumeuse occasionnelle : « Il m’est arrivé de choisir mon paquet en fonction du nom mais c’était seulement pour tester, par curiosité. Mais, je ne pense pas cela arrêtera les fumeurs. »
Qu’en pensent les étudiants ?
17 % 83 % trouvent trouvent cette mesure cette mesure utile inutile La rédaction du 10 du Mat’ a interrogé 100 étudiants du campus René Cassin sur l’utilité ou l’inutilité de la nouvelle mesure de lutte contre la promotion du tabagisme. Parmi eux, 41 sont non fumeurs et 59 fumeurs.
fERA OU FERA PAS ?
Déclassement A6 / A7 : Par Angélique Bernard et Hugo Dervissoglou
Le centre-ville lyonnais dit stop à l’autoroute. Ce lundi, le conseil de la Métropole a pris acte du projet de déclassement de l’A6/A7, même si les élus les Républicains ont préféré s’abstenir. Une décision quasi unanime qui inquiète des élus des communes voisines.
«D
ans peu de temps, la t rave r s é e de Lyon pourra se faire sans rencontrer de feux rouges et notre ville sera la seconde après Los Angeles à être dans ce cas-là », annonçait Louis Pradel, maire de Lyon, en 1970. Une phrase qui faisait rêver à l’époque, mais la situation est aujourd’hui tout autre pour les Lyonnais et les communes de la Métropole. Un projet de déclassement d’autoroute a donc été signé par le Premier ministre, le 29 décembre 2016. Le projet permettra d’éviter que l’autoroute passe par la ville, au lieu de cela elle la contournera par l’est. Un projet ambitieux qui annonce de grands travaux, mais traîne en longueur. Les premiers changements ne devraient avoir lieu qu’en 2020. Mais, la Métropole, avec l’aide du Sytral, devrait mettre en place prochainement une « ligne express autoroutière » entre la Porte de Lyon et le Perollier (ouest lyonnais). Elle prendra la place de la bande d’arrêt d’urgence actuelle pour permettre aux habitants de Dardilly et de Limonest d’aller prendre le métro à Vaise sans prendre la voiture. La création d’axes de partages entre la Mulatière et Perrache, avec des troisièmes voies de circulation réservées au covoiturage, permettra de réduire les embouteillages. Si Lyon est associée à ses Bouchons, gastronomiquement parlant, elle s’en passerait bien chaque matin et soir.
Une commission générale « so boring » L’équipe du 10 du Mat’ s’est faufilée à la Commission du Grand Lyon Métropole de lundi, traitant justement du déclassement de l’A6-A7. La salle pleine ne tenait plus en place et même Gérard Collomb luttait contre la fatigue. L’avis des journalistes semble unanime, on n’a rien appris et on a perdu du temps : « La présentation du projet, vue et revue m’a fait halluciner. On a passé plus d’une heure sur des diapos, des photos de bouchons, je n’ai rien appris. Je ne sais pas si la longueur de la présentation était voulue pour ensuite écourter le débat des élus des communes concernées », s’interroge Alexandre Buisine, journaliste du magazine Le Nouveau Lyon. Ce projet ambitieux semble inévitable pour l’agglomération lyonnaise. Mais, il reste tout de même source d’inquiétudes pour les communes qui seront impactées par ce contournement (Lyon, Limonest, Dardilly, Saint-Priest, Écully, Tassin-la-Demi-Lune, La Mulatière, Oullins, Pierre Bénite...).
4 La circulation en fin de journée sur l’A7 devant le musée des Confluences. © Auriane Guiot
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fERA OU FERA PAS ?
Le grand ralentissement
GIVORS
Panneau de signalisation à l’entrée de la ville de Givors. © Hugo Dervissoglou
À 20 minutes de TER, au sud de Lyon, la municipalité communiste de Givors est l’un des noeuds de trafic les plus importants, les embouteillages sont quotidiens. Coincés entre l’A47 et l’A7, les Givordins ont des attentes particulières sur des changements qui tardent à venir. Mais, le déclassement de l’autoroute A6/A7 risque de ne pas arranger la situation puisque la vitesse sera réduite pour les véhicules venant de Lyon. De quoi faire craindre de nouveaux flux de voitures alors même que la circulation dans le centre-ville de Givors est très compliquée.
Parmi les communes impactées par le déclassement de l’autoroute, Tassin-la-DemiLune est le passage obligé de l’ouest lyonnais pour se rendre à Lyon. Julien Ranc, élu à la mairie de Tassin, est partagé sur le sujet mais sa priorité reste le bien-être des habitants et la fluidité de la circulation au sein de la commune : « Tassin est la porte d’entrée ouest de Lyon. Nous sommes très touchés par la circulation automobile, donc nous sommes intéressés par le déclassement, ce n’est plus possible. Sur Tassin, beaucoup d’élus sont contre un périphérique. C’est sûr qu’il est préférable d’avoir un métro sous sa fenêtre mais ce sont des projets à plusieurs milliards d’euros, qui peuvent être complémentaires. Il faut y réfléchir à deux fois. »
Chaque bâtiment du centre-ville de Givors porte les traces de la pollution à cause des émissions du couloir de la chimie et des nombreux véhicules en transit. Meriam, 24 ans, réside à Givors mais fait ses études à Lyon. Elle fait le voyage en voiture tous les jours à son grand désespoir : « C’est devenu infernal de faire le trajet. Le matin entre 7 et 9 heures tout Givors est bouché, je mets déjà 20 minutes pour sortir de la ville et bien 30 pour aller à Lyon. Ce qui fait 50 minutes pour aller à Lyon alors que Givors est à seulement 20 minutes habituellement. Mais vivement l’A45 pour désencombrer, enfin si elle voit le jour, depuis le temps qu’on nous en parle. » Pour rappel, l’A45 n’est encore qu’un projet qui devait voir le jour en 2018 et permettrait un trajet plus fluide entre Lyon et Saint-Étienne. Si les deux villes rivales ont souvent des avis qui divergent, concernant la création de l’A45 le projet semble faire l’unanimité des deux côtés.
Selon Julien Ranc, le projet est tellement ancien que les élus ne sont pas forcément compétents sur la question. Pour lui, il faut surtout prendre en compte l’avis de la population : « On devrait laisser le choix au plus grand nombre et faire un référendum local pour avoir l’avis de la population directement concernée, type Notre-Damedes-Landes. » Mais pour l’heure, il est difficile d’imaginer comment la ville de Tassin sera impactée par ce projet. « On le redoute forcément, comme toutes les communes. Mais il faut aussi penser global et surtout au centre-ville surchargé », conclue-t-il.
Les bouchons c’est de l’argent
Un métro pour rejoindre le centre-ville
Soyons clairs, pour trouver la trace d’un Givordin qui se satisfasse des bouchons il faut emprunter la rue Maximilien-Robespierre. Le gérant d’une des agences immobilières de la ville sourit en voyant la file de voitures et de poids lourds descendant de l’autoroute A7 vers la rue centrale. « Cela peut-paraître cynique mais plus il y a de bouchons plus les gens ont le temps de regarder nos offres », déclare ainsi le jeune homme. 5
Et si la solution était le métro ? Un projet est prévu mais il tarde à se réaliser. « Le métro nous changerait la vie. Je me déplace plus à Lyon en voiture c’est l’enfer. On serait au centre-ville plus rapidement, et puis, ce serait aussi une aubaine pour tous les propriétaires de maisons qui n’auront qu’à attendre que les promoteurs se pressent », confie Dorothée, une habitante de la ville. Un métro oui, mais les habitants et commerçants regrettent déjà ce Tassin-la-Demi-Lune vert et « tranquille » qui devrait faire place à l’urbanisation.
Julien Ranc, élu à la mairie de Tassin. © Photo officielle, mairie de Tassin-la-demi-lune
TASSIN
Alternative
Voter blanc, oui, mais pour quoi faire ? Par Manon Dognin
Comme à l’aube de chaque élection présidentielle, la question du vote blanc se faufile dans les discours des prétendants à l’Élysée. Alors qu’en France les bulletins blancs et nuls n’ont été dissociés qu’en 2014, la situation actuelle permet-elle vraiment l’expression d’une démocratie ? Tour d’horizon en infographie.
VOTE BLANC
VOTE NUL
Le fait de ne voter pour aucun candidat ou pour aucune proposition lors d’un référendum mais de déposer tout de même une enveloppe vide ou contenant un bulletin blanc dans l’urne.
Un vote considéré comme non valable lors d’une élection ou d’un référendum en raison de son inconformité (enveloppe déchirée, bulletin raturé, deux bulletins à l’intérieur de l’enveloppe)
Il indique une volonté de participer au débat démocratique tout en refusant les propostitions suggérées.
Il est souvent le résultat d’une erreur de manipulation de l’électeur au moment du vote.
En France, depuis 2014, le pourcentage de vote blanc est connu mais n’est pas pris en compte dans la détermination des suffrages exprimés. Il n’a donc
AUCUNE incidence sur le résultat de l’élection.
si le vote blanc était comptabilisé, Qu’est-ce que cela changerait ?
> Lutter contre l’abstention et montrer aux électeurs que leur avis est pris en compte quel qu’il soit. > Pouvoir analyser le phénomène du vote blanc et mesurer son ampleur. > Les électeurs ne voteront plus “contre”
la voix du peuple Si le vote blanc était reconnu et remportait plus de 50% des suffrages, alors le peuple ferait savoir qu’aucun des candidats ne l’a convaincu. Le scrutin serait annulé et d’autres élections organisées. Dans ce même cas de figure, avec le système politique actuel, si le vote blanc récoltait 80% des suffrages, cela n’aurait pas de conséquence directe. Les partis se répartiraient les 20% restants et l’un d’entre eux serait tout de même élu, malgré une carrence évidente de représentativité.
ces pays qui ont sauté le pas
ces candidats qui en parlent
Colombie Pérou Pays-Bas
Benoît Hamon (Parti socialiste)
Stéphane Guyot Jean-Luc (Citoyens du vote Mélenchon blanc) (Front de gauche)
Espagne 6
Sources : Wikiépdia, le Figaro, partiduvoteblanc.fr © Infographie : Manon Dognin
Alternative
Pour voter blanc, votez Stéphane Guyot Par Marion Gergely
Aujourd’hui lorsqu’on vote blanc notre mécontentement passe à la trappe. Depuis 2010, le commerçant et père de famille, Stéphane Guyot, cherche à faire reconnaître le vote blanc comme suffrage exprimé. C’est d’ailleurs le seul point de son programme en tant que candidat à la présidentielle.
«I
l ne faut plus que les candidats votent contre un candidat mais pour celui qu’ils veulent voir au pouvoir », estime Stéphane Guyot, le candidat à la présidentielle du vote blanc. En 2012, lors de la précédente élection présidentielle, ils ont été plus de 6% à voter blanc mais peu importe puisque ce suffrage n’influe pas sur les résultats. C’est ce que veut changer Stéphane Guyot. En 2010, il a créé l’association des Citoyens du vote blanc. Son but n’est pas d’inciter les candidats à voter blanc, mais qu’il soit reconnu comme suffrage exprimé.
Donner le choix aux électeurs
« Nous proposons une autre alternative et ce qui est étonnant c’est que les gens adhèrent. » Le problème majeur de l’association et de son candidat est de se faire connaître. « Nous n’avons pas accès aux grands médias mais nous sommes très actifs sur les
Ce que l’association des Citoyens du vote blanc souhaite est d’inverser le rapport de force actuel qui s’est installé entre les dirigeants « présents depuis une quarantaine d’années » et les citoyens. « C’est aux électeurs de choisir et s’ils expriment leur mécontentement à travers le vote blanc, alors c’est aux politiques de changer et non l’inverse. » Stéphane Guyot ne veut pas que le vote blanc devienne un outil de communication, le ralliement à un candidat n’est donc pas une option. « Le vote blanc est présent à chaque campagne dans des programmes, mais le problème est qu’aussitôt que l’élection a eu lieu le vote banc passe à la trappe. » Pour l’association, le combat n’est, lui, pas prêt de s’arrêter. Même si Stéphane Guyot quittera ses fonctions de président de l’association en 2017, il laissera sa place à une nouvelle équipe qui continuera à se battre.
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Les Citoyens du vote blanc en bref Statut : association loi 1901 Création : novembre 2010 Président : Stéphane Guyot depuis la création jusqu’à novembre 2017 Sympathisants : 2 700 Membres actifs : une trentaine
Stéphane Guyot souhaite voir le vote blanc dans les suffrages exprimés. © Citoyens du vote blanc
Son ambition est pour le moins originale : « Mon but n’est pas de prendre la tête de l’État mais bien d’offrir une alternative aux électeurs. Si le vote blanc, que je représente, était majoritaire alors il y aurait une nouvelle élection. Ce que je veux, c’est donner la possibilité aux citoyens de voter blanc et que leurs voix comptent ». Cette idée est née d’une conviction personnelle, « je ne voulais plus voter par défaut. Je veux que les citoyens aient le droit de dire ce qu’ils pensent. Les gens ne sont pas contents des offres actuelles, c’est pour cela que je me propose comme candidat du vote blanc. »
réseaux sociaux. » Pour informer le plus grand nombre de cette démarche, l’association distribue aussi des tracts et organise de nombreuses réunions d’informations. « Nous rencontrons les personnes qui le souhaitent et qui nous ont contacté sur les réseaux sociaux. »
Test
Paye ton Bescherelle Nos politiques ne sont pas irréprochables surtout avec l’orthographe... Alors à votre avis, qui est à l’origine de ces fautes ?
1. « Il aura fallu deux ans à F. Hollande pour faire adopter la loi dite Florange qui restera dans les anales de l’inutilité » 24-02-14
2. « Je considère que la presse doit être libre. Hors celui qui paye les violons et celui qui choisit la musique » 30-11-2015
Ça devient un peu intrusif quand même... Non ?
Il faudrait quand même penser à relire avant publication... Marine Le Pen
Nadine Morano
4. « Que le bonheur et la réussite vous sourisse » 01-01-14
3. « J’ai donc decider après m’être entretenu avec les présidents du Sénat et de l’Assemblée de clore le débat constitutionnel #DirectPR » 30-03-2016
Du verbe “sourriser” sûrement.
Et le participe passé ?! L’Elysée à propos de François Hollande
Frédéric Lefebvre
5. « Si y’en a que ca les demange ^ d’augmenter les impots » Discours du 17 mars 2009 à l’usine d’Alstom
La rédac’
Parce que je suis un politique et que je fais genre que je parle comme les “d’jeuns”
Directrice de la publication Directeur de la redaction Redactrice en chef Secretaires de redaction
Isabelle Dumas Raphael ¨ Ruffier Manon Dognin Marlene Thomas, Marion Gergely, Maquettistes Amelie Vuargnoz, Selena Miniscalco Journalistes Mathieu Bassaisteguy, Angelique Bernard, Clementine Emonoz, Victoria Havard, Manon Dognin, Hugo Dervissoglou, Marion Gergely, Selena Miniscalco, Amelie Vuargnoz, Anne Riviere, Marlene Thomas.
Nicolas Sarkozy
6. « Vous pouvez comptez sur moi : rien ne nous arrêtera ! » 16-11-2016 Non mais en même temps, le “z” et le “r” sont super proches sur mon clavier. Emmanuel Macron
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