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PREMIÈRE DE COUVERTURE RÉALISÉE PAR YLAN GUICHARD
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Shaun of the Dead Wall-E Warm Bodies Bienvenue à Zombieland Numéro 9 Turbo Kid Love and Monsters Shaun of the Dead
PROJET RÉALISÉ DANS LE CADRE DES ENSEIGNEMENTS DISPENSÉS PAR HUBERT VAST ET KEVIN KRISTEN
Édito
Bienvenue dans les pages du magazine collaboratif Désolation, réalisé par la promotion 2021 — 2022 des étudiants en première année Communication à l’ISCPA de Lyon. L’objectif de ce magazine est double : proposer aux lecteurs une vision grand angle de films post-apocalyptiques, tout en offrant aux étudiants un cadre inspirant pour le développement de leurs compétences en rédaction et en graphisme. Sept films sont à découvrir en images et en articles : Shaun of the Dead, Warm Bodies, Bienvenue à Zombieland, Wall-E, Numéro 9, Love and Monsters, Turbo Kid. Ces films ont été sélectionnés sur deux critères bien précis. Ils relatent tous une réalité post-apocalyptique et ils ont tous un aspect décalé. Un virus dont les origines sont connues ou non, une guerre totale, une crise écologique… Les raisons qui ont provoqué l’apocalypse dans ces films sont diverses. Quoi qu’il en soit, l’apocalypse est passée et les protagonistes doivent vivre dans un monde alternatif au nôtre. Chacun d’entre-eux font face à des dangers différents.
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Mais pas question d’avoir peur pour autant ! Toutes ces œuvres ne vous glacent pas le sang, bien au contraire. En effet, chacun de ses films a un aspect décalé qui le rend unique. Shaun of the Dead prône l’humour anglais. Warm Bodies est une référence directe à Roméo et Juliette. Bienvenue à Zombieland peut être vu comme un guide de survie en milieu zombie… Mais au-delà de ces premiers longs métrages où les morts-vivants sont omniprésents, Wall-E est un conte poétique entre deux machines et Numéro 9 une leçon de courage. Love and Monsters nous prouve que le dépassement de soi, par amour, est possible tout en respectant quelques règles de base. Enfin Turbo Kid est une ode aux années 80 et au nanar pour les fans du genre… Car oui, il y en a encore de nos jours ! En trio, en duo et même en solo, les étudiants ont mené un important travail de recherche, d’écriture et de mise en page pendant plusieurs semaines, avant d’aboutir à cet ouvrage collectif. Comme des rédacteurs professionnels, ils ont dû trouver un angle, répartir l’information, créer des entrées de lecture pour vous plonger dans leurs textes. Et comme les directeurs artistiques et designers graphiques, il leur a fallu faire des choix typographiques et chromatiques, répartir et équilibrer les masses dans un tout cohérent pour révéler leur sujet.
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Pour chaque œuvre, la première double-page présente le film. La deuxième s’attache aux scènes les plus décalées. Enfin la troisième dresse le portrait d’un personnage... Et pas nécessairement le rôle principal ! Bonne lecture !
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Shaun of the Dead
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Nina Saint-Denis
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NINA SAINT-DENIS
shaun of the dead le culte de la comedie horrifique Shaun of the Dead, appartenant à la trilogie britannique Blood and Ice Cream (en français, la trilogie Cornetto), connaît un véritable succès dans les années 2000. Cette œuvre réalisée par Edgar Wright, au côté de Simon Pegg, remet au goût du jour le célèbre film de zombie. Un trio incontournable et un humour britannique sans précédent … Laissez nous vous plonger dans cette apocalypse complétement décalée !
Du sang, Des Cornetto, ..., et quoi D’autre ? Shaun, ayant bientôt la trentaine, ne fait pas grandchose de sa vie hormis vendre des télévisions et aller au pub Winchester avec son meilleur ami Ed. Sa petite amie Liz décide de se séparer de lui car elle ne tolère plus son comportement. Bière sur bière… glace sur glace… tout bascule lorsque les deux meilleurs amis se rendent compte que quelque chose diffère de d’habitude dans les rues londoniennes. Une attaque de zombies ! La ville est envahie, ces deux derniers vont donc devoir sauver leurs proches avant que le pire n’arrive. Mais à quel prix ?
une atmosphère purement british Ce long-métrage sorti le 9 avril 2004 au Royaume-Uni, a été tourné majoritairement en banlieue de Londres. Concernant les scènes en studio, elles ont été tournées aux Ealing Studios entre mai et juin 2003. Les acteurs principaux sont donc Simon Pegg, Nick Frost, Kate Ashfield, Lucy Davis, et Dylan Moran : des figures du cinéma anglais emblématiques ! À sa sortie, le film a directement été très apprécié par le public. Recevant une majorité de critiques positives, Shaun of the Dead réussit à remettre les zombies sur le devant de la scène, et fait encore parler de lui après 18 ans !
un film signé eDgar Wright La trilogie Blood and Ice Cream a plusieurs caractéristiques, qui ressortent d’autant plus dans Shaun of the 2004
Bram Stoker Award
Dead. Le trio inséparable d’Edgar Wright, Simon Pegg, et Nick Frost, représente avec excellence la modernité anglaise et son humour bien particulier. Des scènes iconiques remplies d’absurde, des répliques toujours bien placées, et leur alchimie sans cesse plus forte, sont leur signature. Une démarcation évidente qui donne à Shaun of the Dead le titre de film culte depuis ses débuts.
sans oublier le Clin D’oeil à george a. romero On ne peut pas parler de films d’horreurs sans évoquer le célèbre réalisateur de ce genre, George Andrew Romero ! Celui-ci a instauré les films de zombies à travers le monde dès les années 1970, avec Dawn of the Dead. Il continuera sa carrière avec d’autres films plus célèbres les uns que les autres, comme Night of the Living Dead. Mais quel rapport avec notre parodie horrifique ? Edgar Wright a veillé à rendre hommage à celui-ci dans Shaun of the Dead. Comme nous pouvons le voir, déjà par le nom du film en relation à la première œuvre de A. Romero, mais également par certains éléments du film faisant référence à Night of the Living Dead. « JE N’AIME PAS LES NOUVELLES TENDANCES DANS L’HORREUR. TOUS CES TRUCS DE TORTURE SEMBLENT VRAIMENT MESQUINS. LES GENS ONT OUBLIÉ COMMENT RIRE. »
Appréciant beaucoup leur travail, il a d’ailleurs fait par la suite un caméo dans leur film Land of the Dead. Mission accomplie !
2004
British Independent Film Award
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2005
NME Award
du meilleur film
des sourires et des eclats de rire devant des scenes "d'horreur" Vous êtes maintenant plongés dans l’univers de la célèbre comédie horrifique qu’est Shaun of the Dead. Durant une heure et demie, Shaun et son équipe essaient de survivre tant bien que mal. Un long métrage de zombies déguisé par des scènes humoristiques, ridicules… ou bien les deux ! Découvrez les quatre scènes iconiques de cette œuvre, étant évidemment fidèles au fameux humour britannique !
un univers DéCalé fiDèle à shaun Shaun, le personnage principal de cette comédie de zombies, est complétement décalé de la réalité. Étant la plupart du temps, plongé dans ses plus profondes pensées, celui-ci ne voit pas ce qui se passe autour de lui. Le protagoniste agit par automatisme dans tout ce qu’il entreprend : son travail, ses allers-retours à la supérette du coin… il vit déjà comme un véritable zombie ! C’est un fait assez marquant dans cette œuvre, particulièrement dans les vingt premières minutes puisque la même scène se reproduit deux fois. Shaun croise les mêmes personnes et ne se rend même pas compte qu’ils sont devenus des zombies. Celui-ci est pris dans le train train de la vie quotidienne au point de ne pas se rendre compte du drame qui est en train de se produire sous ses yeux.
Des moeurs à respeCter, même à en perDre la vie Shaun et son meilleur ami Ed se rendent enfin compte de ce qui est en train de se produire dans la capitale anglaise… enfin, presque. Ils se retrouvent face à face avec une zombie, dans leur jardin ! Alors que celle-ci se met à attaquer Shaun, le premier réflexe de Ed est d’aller chercher son appareil photo pour immortaliser la scène. Enfin décidés à se défendre, le binôme s’attaque à elle et un autre zombie avec des disques vinyles. La seule préoccupation de Shaun ? Que ce ne soit pas ses chanteurs préférés. Une première dans une invasion de zombies. Des « beaufs » on ne peut plus prononcés, purement fidèles à leurs habitudes bien que leurs vies en dépendent !
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un film british sans Du queen ? impossible ! Bien évidemment tout le monde connaît le célèbre groupe de rock britannique, Queen. Il était impensable pour Edgar Wright de ne pas inclure l’iconique musique Don’t Stop Me Now dans son univers rempli de zombies. Au bout d’une heure de film, Shaun, Ed et Liz se retrouvent à combattre un zombie sur le rythme d’un des plus gros titres de Freddy Mercury. Une scène tout simplement improbable. Une séquence d’une extrême violence réalisée sur une mélodie plus que positive, qui restera mémorable !
la malaDresse et l’innoCenCe toujours au renDez-vous Alors que Shaun et ses amis sont dans une situation de survie sans précédent, Shaun se considère comme le héros. Le problème ? On ne peut pas passer de vendeur de télévisions à tueur de zombies en un claquement de doigts. Réfugié dans le pub du coin, le protagoniste décide de remettre le courant afin de voir ce qui se passe à la télévision. Celui-ci a une seule mission : ne pas remettre l’éclairage extérieur pour ne pas attirer l’attention. Loupé… Lorsqu’il voit la lumière de l’extérieur s’allumer et les zombies collés à la vitre, son seul réflexe est d’éteindre la lumière, et… de fermer le store. Une scène assez iconique et représentative du héros… Constamment maladroit, Shaun essaye toujours de mettre un pansement là où il y a hémorragie.
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Shaun, un protagoniste coince entre routine et imperatifs Cette référence de la comédie horrifique ne peut être considérée ainsi sans son protagoniste : Shaun. Partagé entre son meilleur ami Ed et sa petite amie Liz, tout bascule pour Shaun lorsqu’il se retrouve héros de la vie de ses proches malgré lui. En restant tout de même fidèle à sa personne, celui-ci va se surpasser et se découvrir sous un nouveau jour. Laissez-vous porter par l’histoire et l’analyse de ce personnage emblématique de Shaun of the Dead !
un zombie avant l’heure Shaun, 29 ans, a une vie pathétique. Partagé entre un travail on ne peut plus ennuyant et une vie sociale réduite à néant, seulement son meilleur ami Ed lui reste fidèle. Un binôme infernal, rivé constamment devant la télévision à boire des bières et fumer du cannabis. Et pour le mettre plus bas qu’il ne l’est déjà, sa petite amie Liz rompt avec lui après trois ans de relation, lassée de son comportement incessant. Shaun entre alors dans un train de vie pitoyable. Sa seule sortie est d’aller acheter ses glaces Cornetto à la supérette au coin de la rue. Sa vie est rythmée d’automatises, au point où lorsque tout bascule autour de lui, il ne s’en rend pas compte. Il ne remarque pas les gens autour de lui, les changements qui se produisent, en réalité c’est lui le zombie !
un héros malgré lui Lorsque Shaun réalise enfin le drame qui est en train de s’abattre sur Londres, il change très vite de comportement. Il n’a maintenant qu’un seul objectif : sauver Liz et sa mère. Une situation assez inédite puisque ses proches semblent attendre après lui alors que celui-ci ne sait même pas s’occuper de luimême. Shaun passe alors d’un bon à rien à un personnage touchant, déterminé à sauver ses proches quoi qu’il en coûte. Bien que ses maladresses l’accompagnent, le protagoniste arrive réellement à faire preuve de sang-froid. Il se transforme en véritable meneur.
NINA SAINT-DENIS
un regarD philosophique et soCial s’impose Derrière le personnage de Shaun, nous pouvons y voir une réelle réflexion sociale. Shaun est un homme de 29 ans avec une mentalité d’adolescent, il craint les responsabilités et les soucis qui peuvent potentiellement s’abattre sur lui. Celui-ci est dans un ennui constant et les gens qui l’entourent ne lui semblent pas intéressants. Et c’est alors pile au moment où sa situation atteint un point de non-retour que l’invasion de zombies se déclenche. Il peut donc montrer de quoi il est capable, surmonter ses peurs, et s’affirmer par sa vraie valeur. Ce film nous montre une vraie représentation du passage à l’âge adulte. En effet, cette dimension d’émancipation est en constante évolution durant tout le long métrage. On distingue également l’aspect effrayant d’une société écrasante, impersonnelle, dont le but est de fuir. Enfin, la réflexion sur l’importance de la famille et les liens d’amitié prend tout son sens, les personnes sur lesquelles on peut réellement compter sont très rares.
Vous saVez maintenant tout sur notre film emblématique de la comédie horrifique. alors ? amateurs à la fois de films d’horreurs et de comédies ? Shaun of the DeaD n’attend plus que Votre Visionnage !
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Wall Biopic
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Maëlys Guet De Santis Ylan Guichard
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WALL-E, LE FILM POST-APOCALYPTIQUE ESTHÉTIQUE Wall-E est un film d’animation des studios Disney Pixar révélé au grand public en 2008. Réalisé par Andrew Santon, il illustre une histoire d’amour entre deux robots dans un univers post-apocalyptique. Ayant un but commun, ces deux personnages sont prêts à tout pour sauver notre planète et son avenir. Lors de cette aventure, nos deux attachants protagonistes feront de fortes rencontres.
Un film post-apocalyptique fort de sens
Le reflet d’une société surconsommatrice
Nous sommes en 2805. Les humains ont pollué la Terre entière, celle-ci est recouverte de déchets. L’air est devenu irrespirable. Au lieu d’inverser cette tendance, l’humanité a pris la décision d’abandonner notre planète en mettant en place des croisières spatiales. Ces dernières durent depuis 700 ans. Tout le long de ces années des robots appelés Wall-E (Waste Allocation Load Lifters Earth-class) sont laissés sur Terre pour compacter la totalité des déchets et nettoyer la planète afin de la réhabiliter. D’autres robots appelés EVE (Extraterrestrial Vegetation Evaluator) sont missionnés pour chercher de la végétation ou une quelconque trace de vie sur Terre. Cela serait une avancée majeure et permettrait de rêver d’un retour de l’humanité sur la planète.
Ce film dénonce la consommation extrême des humains actuellement. Elle illustre un avenir sombre à court terme pour la planète et l’humanité dû à cette surconsommation qui caractérise notre époque. Ce dessin animé soulève aussi la question de notre capacité à gérer et à stocker les tonnes de déchets que nous produisons. À l’intérieur de ces complexes spatiaux, les humains ont accès à tous leurs désirs. Ils ne se déplacent plus et s’enferment dans leurs sièges connectés. Ils créent une forme de dépendance à ces derniers. Nous pouvons lier cette dépendance à celle que nous connaissons aujourd’hui avec les smartphones. Ces objets censés nous aider et être des accessoires à nos vies nous enferment dans une sorte de bulle et nous coupent du monde réel.
YLAN GUICHARD MAELYS GUET DE SANTIS
Des plans séduisants
Anecdotes croustillantes
Ce film est d’une beauté toute particulière. En effet, la qualité des visuels est recherchée et travaillée avec soin. Chaque scène peut être intéressante visuellement, comme les nombreux plans dans l’espace qui sont envoûtants. De plus, les personnages sont tout simplement attachants. Leur simplicité et la pureté de leur esprit font que l’auditeur s’attache rapidement.
Le nom Wall-E a été emprunté à celui du célèbre Walter Elias Disney qui est le créateur de Walt Disney. De nombreuses références sont faites aux précédents films et ceux à venir du studio Pixar. Comme par exemple le Bob Razowski dans Monstre et Compagnie, ou encore le cochon tirelire dans Toy-Story.
Rejoignez dès maintenant Wall-E et EVE dans leur folle aventure pour sauver l’avenir de la Terre.
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INITIATION AU POST APOCALYPTIQUE
WAL Wall-E est un film post-apocalyptique atypique. Il est accessible à tous, aux enfants comme aux passionnés d’apocalypse. C’est un dessin animé qui aborde différents sujets peu communs pour ce genre de films comme l’écologie, l’amour et la dépendance aux technologies. Ses visuels sont très travaillés et lui ajoutent une touche très esthétique. Ce film peut être vu comme une porte d’entrée au monde post-apocalyptique tellement il est passionnant et simple à la fois.
Des humains coupés du monde par la technologie Des tours de déchets ont envahi la planète Terre dû à la surconsommation de la société Buy N Large. Le héros du film, Wall-E a été créé afin de compacter les déchets et de permettre un retour à la vie sur Terre. En effet, dans cette scène on aperçoit de nombreuses tours de déchets ; soit plus précisément les tours réalisées par les robots laissés sur terre. Cette scène est vue comme une scène emblématique car elle représente le monde post-apocalyptique. La représentation du monde suite aux dégâts faits par
YLAN GUICHARD MAELYS GUET DE SANTIS
les humains. La planète se retrouve sans présence de vie ; une terre abandonnée aux caractéristiques dramatiques. Par ailleurs, durant cette scène nous pouvons visualiser la routine du robot Wall-E. Nous pouvons apercevoir ce qu’il réalise chaque jours depuis de nombreuses années suite à l’abandon de la planète. Le retour des humains sur Terre repose « sur lui » car c’est lui-même qui est chargé de la dépollution de la planète. C’est pour cela qu’il est vu un comme un héros.
LL-E Une attirance pour la beauté
Cette scène est tout simplement sublime. Eve et Wall-E entament une somptueuse danse dans l’espace. Seuls, ils s’amusent et font la course. Les trainées qu’ils laissent derrière eux forment d’harmonieuses courbes. La Galaxie et ses nombreuses couleurs en arrière-plan renforce cette beauté qui se dégage de la scène. Cette dernière est à des années
lumières des scènes habituelles qu’il est possible de retrouver dans des films post-apocalyptiques classiques. Habituellement ce ne sont pas des danses sous les étoiles que nous pouvons apercevoir mais plutôt des déferlement de zombies dans des lieux sinistres.
Le rapprochement avec les humains d’aujourd’hui
Dans cette scène on retrouve Mary, une humaine du vaisseau, qui observe les étoiles. C’est à ce moment qu’elle aperçoit Wall-E et EVE, et décide donc de reculer et rentre en collision avec John. Cette rencontre le déconnecte de son monde virtuel et le ramène à la « vie réelle ». En effet, ils se rendent compte de ce qui est en train de se passer et prennent conscience du monde autour d’eux. Ils se rencontrent et ont directement un coup de foudre l’un pour l’autre. Par ailleurs, cette scène rappelle la génération d’aujourd’hui. En effet, de plus en plus
de personnes sont devenus accros à la technologie et ne voient que par ça, ce qui les coupe du monde réel. Nous pouvons faire une comparaison avec leurs rencontres, que en étant connecté que dans la technologie, on devient des robots et nous oublions le vrai monde qui nous entoure. Comme nous pouvons le voir, ils possèdent des écrans devant eux qui leur permet de commander toute leur vie sans bouger, même pour échanger avec une personne à côté ils passent par la technologie.
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UN ROBOT ET SA SOIF DE POUVOIR Depuis 700 ans, la planète Terre a été évacuée et tous les humains se sont retrouvés à bord de l’Axiome de la compagnie Buy N Large. En effet, Auto est l’ordinateur de bord à la tête du vaisseau depuis sa création. Il connaîtra tous les différents capitaines et prendra peu à peu le contrôle des opérations à bord de la croisière. En 2805, il est le bras droit du capitaine Mc Créa. Ce dernier est comme le reste des passagers du vaisseau, il se laisse vivre et se désintéresse peu à peu du commandement des opérations. Auto décide de prendre toutes les directions à sa place et est à son service.
AUTO: « Les ordres sont : ne pas rentrer sur Terre »
Qui est AUTO? En tant qu’ordinateur de bord du vaisseau, il a le contrôle total des systèmes de l’Axiome. Il peut diriger la majeure partie des infrastructures ainsi que des robots à bord de la croisière. Doté de bras extensibles, il peut agir comme un humain et saisir des objets. C’est ce que l’on voit au cours du film, il fait tout pour le capitaine du début à la fin de sa journée. De plus, Auto est aussi doté d’un taser, nous pourrons le voir s’en servir afin de protéger son environnement.
Taser articulé Bras articulé avec pince YLAN GUICHARD MAELYS GUET DE SANTIS
Son autorité menacée
Un besoin de pouvoir
Depuis le départ des humains dans l’espace, AUTO a toujours été présent. En effet, il a connu 6 commandants dont le capitaine Mc. Créa. Depuis 700 ans, il respecte chaque directive des commandants, mais les capitaines, comme les passagers se laissent aller et profitent grassement de leurs fauteuils devenant progressivement obèses. Au fil des années les capitaines délaissent leurs pouvoirs et se prélassent laissant AUTO, seul au pouvoir. Il en a hérité peu à peu. Par ailleurs, lorsque EVE et WALL-E arrivent à bord du vaisseau, tout est chamboulé. Si AUTO, est aussi hostile lorsque WALL-E et EVE arrivent à bord du vaisseau avec la plante, c’est parce qu’il est contre un retour des humains sur Terre. En effet, il a interprété la directive qui lui avait été laissée de “Ne pas retourner sur Terre à moins qu’il ne soit prouvé que la vie y est à nouveau viable” comme «empêcher à tout prix toute tentative de retour sur terre”. C’est pour cela qu’il souhaite à tout prix faire disparaître la plante. L’apparition de cette plante met en péril ses objectifs
En effet, si AUTO s’oppose à tout retour sur terre, c’est aussi par soif de pouvoir. À bord de l’Axiome, il avait quasiment les pleins pouvoirs. Tout était dirigé selon ses volontés. Wall-E et EVE sont donc des menaces pour la continuité de son règne. Si l’axiome rentre sur Terre, AUTO ne sera d’aucune utilité, car son règne se limite à ce vaisseau relativement petit. Après un combat, la machine est finalement mise en mode manuel par le commandant, afin de ne plus nuire au retour sur Terre. Une fois rentrés, les humains quitteront le navire laissant AUTO seul sans responsabilités ni pouvoir. Le règne d’AUTO est éphémère.
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C’est de la fin de ce règne dont a peur AUTO. Cette situation est similaire à celle de numéro 1 dans le film Numéro 9. Ce besoin obsessionnel de contrôle va mettre en danger la vie des personnes qui leur vouent un certain respect. Dans ces deux films, ces dominations vont mener à une rébellion des protagonistes pour tenter de sauver l’avenir de leur population.
Warm Biopic
Warm Bodies
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m Bo Article
Ismael Eyenga Fall Lumar Silva Dias Mahé Rillardon
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Warm Bodies est un film qui n’a pas fait beaucoup de bruit à sa sortie, il se démarque toutefois des autres genres post-apocalyptiques. En effet, le réalisateur Jonathan Levine propose un film qui sort du commun avec un casting cinq étoiles. Présenté au public en 2013, Warm Bodies dévoile un univers envahi de zombies avec une note d’humour et de romance. Le tout en s’inspirant de la célèbre histoire de Roméo et Juliette. Alors plongez-vous dans ce film plein de fantaisie.
MAHÉ RILLARDON ISMAEL EYENGA-FALL LUMAR SILVA DIAS
Un film décalé de l’univers p o s t-a p o c a ly p t i q u e habituel Les zombies sont-ils vraiment une menace ? Ce film a la particularité d’être un parfait mélange en trois genres : fantastique, comédie romantique et comédie horrifique. Dans un monde post-apocalyptique ravagé par un virus, R raconte son histoire. Il est le personnage principal mais aussi un zombie. Sa rencontre avec Julie, une des dernières survivantes de l’espèce humaine le change totalement. Au fil du film, une relation de proximité se créée entre les deux individus pourtant incompatibles. Malgré un scénario simple, Warm Bodies vient contrer le film post-apocalyptique classique et offre 1h37 de romantisme décalé et touchant. De plus, le casting a de quoi attirer l’attention. Entre Nicholas Hoult et Teresa Palmer qui incarnent les deux tourtereaux accompagnés de John Malkovich, le père de Julie et Dave Franco, son petit ami, le jeu d’acteur promet d’être au rendez-vous.
Une note d’humour dans un univers de terreur Warm bodies s’inspire de tous les clichés des films de zombies et ajoute une dimension humoristique et parodique. En effet, la violence est présente mais ne prime pas sur l’essence du film et, l’humour prend le dessus. Contrairement aux films habituels, le point de vue ne vient pas de l’humain mais du zombie grâce à une voix-off qui créée un parallèle entre les pensées, les actions et l’élocution du héros zombie. Il fait preuve d’autodérision, ce qui boule-
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verse les codes du film apocalyptique connu. Certains clichés sont tout de même mis en avant mais tournés dans un sens différent, par exemple, celui de la jeune femme blonde simple d’esprit qui doit être sauvée. Dans le film, cette femme est en effet blonde mais indépendante et réfléchie.
L’amour, le seul remède au virus ? Roméo et Juliette, voici votre première pensée en regardant ce film. Tout d’abord, deux mondes séparent nos personnages, leur amour est donc impossible. Leurs prénoms, R et Julie, se rapprochent étroitement des vedettes de la célèbre histoire. Voici de solides arguments qui nous laissent à penser que le réalisateur a tenté de revisiter Roméo et Juliette version zombies. Et encore, on ne vous dit pas tout. En plus d’être penché sur l’humour, Warm Bodies brise les codes et présente un prince charmant zombie. L’aspect romantique prend le dessus pour finalement ouvrir sur les valeurs de libération et d’humanité. L’amour impossible et la rencontre de deux mondes opposés évoque le film Wall-E. Touchantes et originales, ces deux œuvres se rejoignent sur ces aspects.
Des scènes emblématiques revisitées Un film unique qui se démarque par des scènes pleines de références décalées. Voici le top 3 des moments les plus intéressants et les plus intenses. Ils permettent de mettre en avant l’aspect atypique, ce qui différencie Warm Bodies des autres films du genre post-apocalyptique. Scene 1
Une référence à Roméo et Juliette La scène du balcon de Warm Bodies est une indéniable référence à Roméo et Juliette, la pièce de théâtre de Shakespeare. Les similitudes entre les deux scènes rendent la situation inattendue et spéciale. En effet, on y retrouve un dialogue qui traduit les mêmes problématiques : Julie explique à R qu’il n’est pas censé être là car c’est dangereux pour lui, comme dans l’œuvre originale. La mise en scène d’un amour puissant pourtant impossible est mis en avant. Ce désespoir se traduit par un décor sombre et des personnages dépassés par la situation. Bien qu’ils soient perdus et inquiets, l’amour qu’ils ressentent l’un pour l’autre semble transcender les obstacles. Cette scène rend hommage à une pièce puissante tout en l’adaptant scene 2 à un monde L’affiche qui réveille l’Amour bien différent. Cet aspect-là renforce le ca- Ce film, tourne autour d’une thématique : le réveil ractère décalé d’une émotion propre à l’Homme dans des personde l’univers nages qui ne le sont plus. M ou Marcus, zombie post-apocalyp- mais aussi meilleur ami de R , est confronté à ses propres souvenirs ce qui est paradoxal puisqu’il tique du film. mange des cerveaux pour combler le vide de son amnésie. Après avoir accepté sans réelle compréhension que son ami aide sa dulcinée à rentrer chez elle et à échapper aux squelettes, il déambule dans l’obscurité comme à son habitude. Dans le groupe de morts-vivants, il est le seul à être interpellé par une affiche, deux personnes se tenant la main. Un coup d’œil, lui évoque deux choses, l’amour de R et de Julie et celui qu’il a pour sa femme. A cet instant, tout renaît en lui, une partie de ce qu’il a oublié. C’est cette étincelle qui attire les zombies et qui se transmet en eux. A ce moment-là, Marcus comprend le geste de R.
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Le saut de fin
Ce film à été nominé pour:
2 golden Trailer Awards 4 Teen Choice Awards
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Cette scène se situe à la fin du film, R et Julie sautent dans un bassin d’eau pour échapper aux squelettes. Elle marque le dénouement et c’est à ce moment que les spectateurs s’interrogent sur le destin des héros. Bien que le scénario des tourtereaux qui tentent de sauver leur peau est un peu cliché, c’est certainement le moment le plus captivant. Un suspens plane pendant quelques instants avant de connaitre la fin de l’histoire. La relation impossible qui se créée entre « la gentille » et « le méchant » accentue le caractère décalé du film. Cependant, il est évident que R et Julie sont véritablement amoureux, l’aspect romantique apporte une touche de sensibilité qui rend le public encore plus impatient de connaitre le sort du couple.
Un zombie pas si zombie
Ce film post-apocalyptique a la particularité de mettre en scène un héros hors du commun. Ici, le personnage principal est le « méchant » puisque c’est un zombie. On découvre finalement un personnage attachant et intelligent qui nous Dans la tête du zombie entraine dans son L’originalité de Warm Bodies commence dès le début, le aventure. héros est l’ennemi naturel de l’humanité. Pour la première fois, le récit se fait à travers le point de vue d’un zombie, qui est aussi le narrateur. Il est intra diégétique, il narre tout en étant interne au récit. Il y a au début une dissonance entre sa version narrative, un humain, et le rôle qu’il joue dans le film, un zombie. Plus le film avance, plus il intervient dans la narration, au niveau du langage ou dans sa manière d’agir. Être la voix off lui sert à la fois, de journal, de moyen d’exprimer ses émotions, ses pensées. En narrateur, il est extraverti, il se livre à cœur ouvert, nous transmet ses espoirs, faiblesses, craintes. Cela crée donc une complicité entre le spectateur et lui. De nature introvertie, il a du mal à se livrer même à Julie. La seule personne qui le comprend c’est celui qui regarde le film, du moins au début.
MAHÉ RILLARDON ISMAEL EYENGA-FALL LUMAR SILVA DIAS
Nicholas Hoult livre un jeu plus expressif que Robert Pattinson et se montre, sinon aussi séduisant, du moins plus attachant. - Phalène de la Valette Une double évolution Le zombie R, incarné par le célèbre Nicholas Hoult évolue physiquement au cours du film. En effet, en parallèle de son changement de comportement, ce dernier transforme son apparence. Au début de l’œuvre, il est mis en scène comme un zombie classique. Il a le teint pâle, les yeux gris avec de grosses cernes noires, les cheveux ternes et un air absent. Ses habits semblent usés et tachés de sang. Au R est un zombie entièrement détaché de la réalité et du monde qui fil de l’histoire, R devient l’entoure. Ayant passé sa vie de zombie à dévorer des gens, il finit humain. Son langage compar se prendre de lassitude et souhaite se remémorer ses souvenirs mence à être plus compréenfouis. Il pense aux humains et à leur vie, il envie le fait qu’ils hensible et son visage plus soient capables d’aimer et de ressentir des émotions les uns pour lumineux. Il est alors facile les autres. Sa rencontre avec Julie change le cours de son existence d’en déduire que cette et amplifie son envie d’être quelqu’un de nouveau. R représente le transformation est liée à film d’une certaine manière. On part d’un monde sans humanité sa rencontre avec Julie. avec un espoir d’évolution et c’est ainsi que R évolue. Il commence Les sentiments et les émoen étant un être sombre et purement méchant avant de s’adoucir tions réapparaissent et se et d’apprendre à aimer. La conscience humaine n’est alors jamais traduisent par un changevraiment partie, l’amnésie des zombies les empêche de ressentir ment physique du héros. mais il suffit d’éprouver ce désir de ressentir l’amour pour revivre Cette alliance entre progression physique et intelpeu à peu. lectuelle du zombie nous Ce personnage atypique n’est pas le seul à rendre le film déca- rappelle l’aspect décalé lé. Son ami, M, est lui aussi surprenant puisqu’il suit une évolu- de ce film post-apocalyption similaire à celle de R. De plus son nom se rapproche de celui tique. de Mercutio, le meilleur ami de Roméo dans la célèbre pièce de Shakespeare. Un autre clin d’œil à l’œuvre du dramaturge.
De l’ombre à la lumière
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Bien Zom Biopic
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Alice Bougarel Charlotte Jankovic Marie Strippoli
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Bienvenue à Zombieland est un film de science-fiction post-apocalyptique sorti en 2009, réalisé par Ruben Fleischer. Ce film au succès surprise réalise un box-office trois fois supérieur au budget de production aux ÉtatsUnis. Cette réussite est dûe au mélange d’actions gores tournées en ridicule. Cette absurdité est mise en avant tout au long du film et fait partie de son identité. Dans une Amérique ravagée par la mutation des habitants en zombies, il faut survivre par tous les moyens.
Une comédie horrifique Bienvenue à Zombieland vous accueille dans un univers horrifique qui dépeint une société détruite, le tout saupoudré d’humour. Aux États-Unis, un variant du virus de la vache folle transforme les humains malades en zombies avides de sang et de chair humaine. La plupart des habitants ont muté, ne laissant que très peu d’humains qui essayent de survivre par tous les moyens aussi absurdes soient-ils. Le personnage principal et narrateur, Columbus, présente une liste de règles qu’il a établi pour tenter de rester en vie dans cet environnement chaotique. Essentielle, cette liste est le fil conducteur du film. Elle souligne alors le besoin qu’a un être humain de trouver de l’ordre même dans un univers disparate. Toutes ces règles participent au comique de situation présent tout au long du film. C’est cet assemblage d’actions et de blagues tourné en dérision, le tout rythmé par une bande son Rock’n’roll. CHARLOTTE JANKOVIC ALICE BOUGAREL MARIE STRIPPOLI
Une famille malgré elle
Ce film traite avec un humour déjanté la rencontre fortuite entre un gringalet peureux, un quarantenaire habillé en cowboy et deux sœurs espiègles. Protégeant leur identité pour ne pas s’attacher, ils s’appellent par le nom des villes dans lesquelles ils veulent aller. De ce fait, Columbus, Tallahassee, Wichita et Little Rock s’allient pour faire un bout de route ensemble. Ils apparaissent comme les derniers survivants des États-Unis d’Amérique. Ils parviennent cependant à tirer
profit de cette situation désastreuse et forment une étrange famille mais soudée. Si Bienvenue à Zombieland n’est pas riche en termes d’actions, il l’est en messages et en leçons de morales. Ce sont dans les moments particulièrement difficiles que les gens se rapprochent le plus. En effet, ces quatre anti-héros ne se seraient jamais adressé la parole s’ils ne s’étaient pas retrouvés dans cette apocalypse.
le bonheur dans les petites choses choses
Tout le film est régi par les règles de survie mises en place par Columbus. Lorsqu’il fait la connaissance de Tallahassee, celui-ci lui offre une nouvelle règle : savoir savourer les petites choses. C’est là que réside le message principal. Il est important d’apprécier chaque instant et chaque petit plaisir surtout dans un pays ravagé par les zombies. C’est ce qui nous aidera à survivre et à ne pas perdre la tête. Tallahassee le démontre parfaitement avec sa quête absurde de manger le dernier Twinkie du monde. C’est ce plaisir gourmand qui lui permet de ne jamais perdre espoir. Ce film est un miroir qui reflète les défauts de la société. Personne ne prend le temps d’apprécier la vie ni d’aider son prochain. C’est une vision assez pessimiste qui nous ouvre les yeux. Pourquoi attendre une apocalypse pour se satisfaire des petites choses et créer des liens ?
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Si ce film correspond au genre post-apocalyptique, il présente un bon nombre de scènes décalées qui font plus rire que crier d’effroi. En tous points les scènes drôles et burlesques sous-entendent des messages poignants tels que la force des liens, l’enthousiasme contre la négativité et profiter de l’instant présent.
Règle n°17 : Ne pas jouer les héros. C’est bien connu, c’est le meilleur moyen de mourir. Tout au long du film, Columbus met un point d’honneur à ne pas jouer les héros, il faut fuir ou donner la responsabilité à quelqu’un d’autre. Alors qu’il a enfin trouvé une famille, il se retrouve face à deux choix : courir ou combattre pour pouvoir sauver ses compagnons. Seulement voilà, dans un monde colonisé par les zombies, il y a une seule chose qui effraie encore plus Columbus : les clowns. Imaginez vous le comique de situation quand il se retrouve devant un zombie baladin. Son premier instinct était de s’éclipser le plus loin possible et de respecter son carnet de règle à la lettre. Contre toute attente, l’anti héros décide de décoller son étiquette et de foncer tête baissée. Alors que dans une société apocalyptique, le seul moyen de survie semble être la solitude et l’égoïsme, ce film nous prouve le contraire. L’unité fait la force et les règles sont faites pour être brisées. Règle n°17* : Jouer les héros (parfois). CHARLOTTE JANKOVIC ALICE BOUGAREL MARIE STRIPPOLI
Tout casser dans une boutique souvenirs derrière une symphonie de Mozart alors que la population est en train de se faire tuer par des zombies, c’est un moyen comme un autre de décompresser. Durant le roadtrip, notre famille s’arrête dans une boutique au bord de la route. Cette scène se trouve au milieu du film et les personnages se connaissent mieux qu’au début de leur voyage. Comme à chaque entrée dans un bâtiment, le groupe tue les zombies présents et essaye les chapeaux et accessoires amérindiens. Tallahassee lance la scène en donnant un coup de pied dans une étagère, Little Rock hésite, Wichita se rue sur des instruments de musique et Columbus jette un présentoire de lithothérapie. Sur un fond de l’Ouverture des noces de Figaro, tout le groupe rigole ensemble, lâche prise et une atmosphère familiale s’installe entre les personnages. À ce moment précis, le spectateur comprend que le film prend un tournant totalement différent à en oublier, presque, que le pays est ravagé par les zombies.
Les personnages se retrouvent à Hollywood et sont entourés de zombies. Ils cherchent à se réfugier chez quelqu’un et, comme ils sont à Los Angeles, pourquoi ne pas en profiter ? Ils choisissent la maison de Bill Murray, la star de SOS fantômes. Ils profitent de la villa immense et s’amusent, histoire de décompresser après un long voyage. Mais une visite inattendue va mettre un tournant dans l’histoire. Bill Murray fait son apparition… déguisé en zombie ! C’est grâce à cette scène, permettant de détendre l’atmosphère, que le spectateur comprend qu’il y a plusieurs façons de survivre à cette apocalypse. Bill Murray apporte un regard nouveau. Se mettre dans la peau d’un zombie pour continuer à vivre sans sacrifier les plaisirs. Il est donc un exemple à suivre en ne laissant rien aller en travers de ses desirs et passions ses désirs et passions. ISCPA LYON BACHELOR COMMUNICATION 1 2021—2022
tallahassee, un amour de twinkie La comédie horrifique de Zombieland est marquée par un personnage mais surtout par l’omniprésence de son biscuit favori, le Twinkie. Ce duo qui en apparence tout oppose, se présente ici comme le Ying et le Yang. Cependant cette sucrerie et notre vétéran se ressemblent beaucoup, jusqu’à les confondre parfois.
Les failles dans la coquille Si le personnage de Tallahassee renvoie une image d’homme sûr de lui, fort et dur à cuire durant la majeure partie du film, le spectateur se rend compte par moment de sa fragilité. Cet homme toujours accompagné de son gros 4x4 et de ses nombreux fusils, cache en vérité une grande tristesse au fond de lui. Un manque à combler ? Une personne perdue ? Une honte à cacher ? Si la réponse à la question est si difficile à donner, c’est parce que ce personnage interprété par Woody Harrelson, est en vérité un grand enfant. Un plus grand enfant que les autres personnages pourtant plus jeunes que lui. Il rythme le film grâce à son humour, son cynisme et sa démarche si sereine et pourtant lorsque l’on casse un morceau de cette carapace, c’est un Peter Pan aux songes imaginaires que l’on découvre.
Finalement, nous découvrons un Tallahassee aussi moelleux et sucré qu’un Twinkie !
CHARLOTTE JANKOVIC ALICE BOUGAREL MARIE STRIPPOLI
Twinkies
Les n’existent plus depuis
2012.
Ils se
conservent
25 jours. Les Twinkies sont évoqués dans le film
SOS Fantômes.
( coucou Bill
Murray !).
La quête du bonheur Tout le monde à un but , a fortiori dans le film. Retrouver sa famille, trouver un sanctuaire, survivre. Mais pour Tallahassee c’est le Twinkie et rien d’autre. Il arpente les rues et brave tous les dangers dans l’objectif de pouvoir en manger un. Une véritable quête commence. Entre zombies, rencontres et déceptions, rien ne l’arrête. Son amour pour le twinkie est d’ailleurs la seule chose qui lui permet d’avancer. Il se bat au quotidien pour cela. Le twinkie représente ici l’espoir, il y a toujours une raison de se battre, c’est la lumière au bout du tunnel. Cela peut paraître banal, futile. Comment quelque chose de si petit, de si inutile peut avoir une telle importance ? Eh bien voilà la leçon. Nous avons tous une manière de faire face à la mort, nous n’y sommes jamais vraiment préparés, alors il faut trouver la chose qui va nous permettre de garder la foi.
Le Twinkie : personnage ou quête ? Le Twinkie est un personnage à part entière qui a autant d’importance que les autres protagonistes . Il sert de médiateur. Véritablement, il rassemble tous les personnages qui suivent Tallahassee dans sa quête du dernier Twinkie. Ce gâteau prend une place centrale dans l’histoire. Il permet une sorte d’échappatoire face à la situation chaotique du monde. Cependant, toute l’équipe se retrouve embarquée et investie dans cette chasse du dernier biscuit. Ce retour vers le passé, vers l’enfance, dépeint la vie d’avant, plus simple et sans tracas. Ces notes humoristiques qui tournent autour du Twinkie montrent une nouvelle version du personnage de Tallahassee. Tout ceci nous rappelle la règle élémentaire du récit, la plus importante de toutes, appréciez les petites choses même dans les pires moments. L’être humain apparaît robuste et courageux lorsque l’humanité s’effondre mais la poésie qui l’anime est encore plus courageuse. Protéger sa sensibilité contre tout est peutêtre le seul moyen de rester humain. ISCPA LYON BACHELOR COMMUNICATION 1 2021—2022
Num Biopic
Numéro 9
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méro 9 Article
Inès Souprayen Ramaye Imane Linel Lisa Combes
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NUMERO 9 Les 9 poupées : le dernier espoir d’une humanité
LISA COMBES IMANE LINEL INES SOUPRAYEN RAMAYE
le fIlm numéro 9 est un fIlm d’anImatIon post-apocalyptIque réalIsé par shane acker et sortI en 2009. ce fIlm vous promet de vIvre le temps de 81 mInutes, des aventures plus ou moIns heureuses aux côtés de personnages attachants : les poupées de chIffon. la constructIon de ce fIlm est basée sur le court métrage précédemment réalIsé par shane acker quI a été nommé aux oscars. numéro 9 a été produIt par tIm burton et tImour bekmambetov. une humanIté en pérIl À l’aube des progrès scientifiques et techniques, des affrontements entre les Hommes et les machines ont éclaté. Les machines se sont retournées contre leur créateur et menacent toutes formes de vie sur Terre. Les seuls survivants de ces affrontements sont les huit poupées de chiffon créées par un savant. Ces dernières ont trouvé refuge au sein d’une église abandonnée, en
attendant que la dernière machine nommée « la bête » disparaisse. Mais, rien ne va se passer comme prévu avec l’arrivée de la neuvième poupée de chiffon. À ses côtés, toutes les poupées de chiffon devront se battre pour sauver l’humanité et vaincre les machines.
une mIse en garde envIronnementale Ce film, bien qu’il ait été réalisé en 2009, soulève de nombreuses problématiques rencontrées à l’heure actuelle. Notamment, celle du réchauffement climatique. Ce film met en scène une fin de l’humanité. En effet, il n’y a plus d’espèces vivantes à part les 9 poupées. Et, cela fait penser au monde actuel, car de nos jours, la Terre traverse une crise écologique sans précédent. Elle est victime de plusieurs fléaux comme la surconsommation, et la surproduction
qui mettent en péril l’humanité. Ce même danger est vécu dans le film Numéro 9. Effectivement, la production des machines a coûté beaucoup de matériel et a beaucoup pollué. Cela s’apparente à notre monde dans lequel on produit et pollue énormément. Finalement, ce film est avant-gardiste concernant l’avenir de la Terre et les comportements humains qui ne changent pas en faveur de l’écologie.
«Il sera ce que nous en ferons» À travers ce film, le monde connait plusieurs états, dus aux actes des êtres qui l’habitent. Numéro 9 prouve que les actes ont des conséquences, qu’elles soient négatives ou positives. La soif de pouvoir renvoie à la dictature, menée dans le film par le Chancelier. Ses actions font tout de suite penser au totalitarisme et au nazisme. C’est lui le précurseur de la suite apocalyptique de l’histoire car les machines sont le reflet de la méchanceté de l’Homme. Et, la prise de contrôle sur leur créateur ISCPA LYON BACHELOR COMMUNICATION 1 2021—2022
n’est que la conséquence du désir de pouvoir du Chancelier. Les machines n’ont pas d’âme, et n’ont donc pas de conscience. Leur but quand elles se retournent contre leur créateur, est d’exterminer l’humanité à tout prix et rien ne peut les dévier de cet objectif. Les 9 petits personnages sont un second souffle pour le monde et l’humanité. Ce sont les seuls à pouvoir sauver le monde, et à pouvoir réparer les erreurs des Hommes dans le passé.
Une histoire le fIlm numéro 9 plonge ses spectateurs dans une hIstoIre où le pouvoIr est la clé pour se sauver. en voulant détenIr le pouvoIr, les personnages font face à des scènes Improbables et décalées quI dépeIgnent une certaIne réalIté. en voIcI troIs exemples.
«Notre monde touche à sa fin, mais la vie doit continuer»
Un retour à la vie La scène finale représente la fin d’un monde post-apocalyptique et un retour à la vie. Cette scène évoque un sentiment contraire à toutes les émotions ressenties durant le film. Effectivement, tout le long de celui-ci, les spectateurs sont confrontés à l’angoisse et à la méfiance. À cet instant, ils assistent enfin à un moment apaisant puisqu’il y a de la pluie qui tombe du ciel. Or, cela n’était plus arrivé depuis la fin de la guerre. Effectivement, cette scène ouvre une ère nouvelle vers la vie. Le spectateur comprend que celle-ci signe un nouveau départ pour les survivants… Et une seconde chance de reconstruire le monde dont ils ont la charge, à présent. La dernière phrase du film « il sera ce que nous en ferons » signifie qu’à partir de maintenant, les numéros restants ne vont plus subir la vie. Au contraire, ils seront aux commandes du monde et auront enfin accès à la liberté.
LISA COMBES IMANE LINEL INES SOUPRAYEN RAMAYE
e de pouvoir Le pouvoir de la dépendance Ce film traite un sujet important : la dépendance. La dépendance quelle qu’elle soit permet pour beaucoup de personnes de fuir la réalité. C’est exactement ce que fait N°8 en utilisant un aimant qu’il positionne au-dessus de sa tête et qui va l’aider à s’évader et à approcher une sensation de bien-être. Ce qui fait opposition à ce qu’il vit, puisqu’il est bloqué dans une réalité difficile dépourvue de vie et de joie. Cette scène a un aspect décalé car l’aimant est une forme de dépendance que nous n’avons pas l’habitude de voir. Cependant, malgré son côté décalé, cette scène dépeint une réalité. En effet, beaucoup de personnes qui connaissent un mal-être dans leur vie vont avoir recours à des substances illicites. Cela leur emmène une forme de bien-être et l’impression de résoudre leurs problèmes. Or, cela n’est qu’une impression car la drogue créé une dépendance qui peut parfois ouvrir un passage vers des maladies mentales.
le talisman : une arme protectrice ou destructrice ? Le pouvoir est le fil conducteur de toute l’histoire du film. La prise de pouvoir commence dès le début du film lorsque N°9 trouve le talisman dans la pièce dans laquelle il vient de se réveiller. Cette scène constitue l’une des premières scènes du film. Et, c’est avec celle-ci que l’on se rend compte du côté décalé du film. Ce dernier dépeint une réalité de la vie sur Terre, en évoquant des sujets actuels comme le réchauffement climatique ou les différentes guerres mondiales vécues. En effet, le talisman constitue un objet décalé qui a le pouvoir de protéger ou de détruire les poupées. Il détient donc un pouvoir de vie ou de mort. Numéro 9 fait prendre conscience du fait que le pouvoir en fonction de la personne à laquelle il est confié peut s’avérer très bénéfique comme dangereux.
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dans tous les fIlms, chaque spectateur a son personnage « chouchou » quI l’a davantage touché, par sa personnalIté, ou par ses actIons. c’est le cas avec la poupée de chIffon n°7 quI est Intéressante à analyser pour plusIeurs raIsons que nous allons aborder.
une femme guerrIère N°7 est un personnage intéressant car elle est la seule femme du film. Sa personnalité est innovante car elle contredit les diktats imposés aux femmes, par la société. En effet, la poupée N°7 apparaît comme étant courageuse, et aventurière. À plusieurs reprises, elle adopte un comportement de guerrière pour défendre et sauver ses pairs. Cela peut être vu dès la première scène durant laquelle N°7 sauve N°9, N°5 et N°2 et tue
la machine, autrement appelée la « Bête ». Le personnage de N°7 bouscule donc le stéréotype de la femme fragile à protéger et à sauver. Alors que, bien souvent, ce sont les hommes qui endossent le rôle de protection envers leur famille.
une femme rebelle À travers certaines scènes, on s’aperçoit que N°7 est rebelle. Quand on la découvre pour la première fois, on comprend qu’elle n’est plus sous l’emprise de N°1 et qu’elle ne lui obéit plus. Elle a déjà rejoint la lutte contre les machines. Elle se rebelle souvent contre celui-ci. Notamment, lorsque N°1 avoue avoir envoyé N°2 en tant qu’éclaireur, car il savait que
celui-ci ne survivrait pas. Au moment de cet aveu, N°7 s’énerve contre n°1. Elle fait même acte de violence car elle positionne une arme sur la gorge de N°1 pour le menacer et lui faire peur.
Numéro 7 LISA COMBES IMANE LINEL INES SOUPRAYEN RAMAYE
la douceur d’une femme Le personnage de N°7 met en avant un autre pan de sa personnalité qui est celui d’une fille attentionnée et douce. Cela peut être aperçu notamment au sein de sa relation amoureuse avec N°9. À ses côtés, elle apparaît
de plus en plus sensible et touchante. Aussi, elle a une relation spéciale avec les jumeaux N°3 et N°4. Elle les protège et prend soin d’eux. Finalement, elle est une présence maternelle à leurs côtés.
numéro 7 : un personnage complémentaIre des autres poupées de chIffon N°7 a un caractère bien marqué, et qui se démarque de la personnalité de tous les autres numéros. Tout le long du film, le spectateur comprend que chaque poupée joue un rôle précis au sein de cette petite famille. Force,
réflexion, fragilité, impulsivité, chaque numéro a un caractère différent et c’est ce qui fait leur singularité et leur complémentarité.
7 : un personnage avant-gardiste ISCPA LYON BACHELOR COMMUNICATION 1 2021—2022
Turb Biopic
Turbo Kid
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bo Kid Article
Melissa Perez Maëlle Viguier
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DU KETCHUP PLEIN LES CASSETTES L
ong métrage comique et post-apocalyptique, TURBO KID, sorti en 2015, prolonge un courtmétrage produit par les auteurs en 2011. Mélange simple du gore et de l’action, l’univers du film attire et interroge. Ce nanar aborde les années 80 et 90 avec une certaine nostalgie et de nombreuses références.
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INSPIRATION ANNÉES 80
Synopsis
Au premier abord, ce n’est pas un film pour tout le monde. L’intrigue se déroule dans un monde postapocalyptique des années 80 et 90, avec des personnages qui semblent simples, un paysage pas franchement attrayant et pas mal de faux sang.
Le Kid, personnage principal de ce film, est un adolescent qui a survécu à “l’hiver nucléaire”. Fan de comics, il vit entre son bunker et un lieu dans lequel se regroupent beaucoup de personnes à l’apparence étrange, comme abimées par la vie. Ses parents ne sont plus et, il ne semble pas avoir beaucoup d’amis (du moins pas de son âge). Sa rencontre avec Apple va tout changer. Cette amitié étrange, mêle deux personnes opposées et s’impose dans le film, le rendant même romantique.
Pourtant, même si le film s’adresse forcément plus aux fans du genre, il permet d’entrer dans un monde sympathique, sans avoir besoin d’une réelle réflexion. Le personnages principal est attachant, l’intrigue est facile à suivre. Il faut s’y plonger entièrement pour l’apprécier mais il vaut le détour.
Références et référence Les références sont vraiment nombreuses, à l’instar évidemment de l’année représentée dans le film. Qui dit années 80 dit objets des années 80 ; les comics, les BMX, les VHS ou encore tout un tas d’objets de récupération. Les références sont aussi présentes dans les noms des personnages. Apple, personnage “robot” du film, référence au film Cherry 2000. ZEUS, apparence humaine, personnage cruel et conquérant, il est le maître de ce nouveau monde, tout comme ZEUS était le dieu des dieux dans la mythologie. Le film fait aussi référence à d’autres grands films du cinéma tels que Terminator ou Mad Max, mais également aux séries B. Ce film a également inspiré les producteurs de jeux vidéo, notamment Outerminds qui a créé un jeu vidéo du même nom. ISCPA LYON BACHELOR COMMUNICATION 1 2021—2022
Le costume rouge du Kid fait référence aux Super-Héros. Il devient lui-même l’un d’entre eux lors du sauvetage d’Apple. Il est en fait un héros malgré lui. Le lien qu’il réussit à créer avec Apple le rend plus vulnérable et le place au cœur d’un conflit postapocalyptique.
Un Nanar apprécié Très vite vu comme un nanar malgré son succès, Turbo Kid réunit en effet pas mal de caractéristiques du genre. Tout d’abord par son esthétique rétro, son humour noir et décalé et l’exubérance de certains personnages, mais aussi principalement avec le faux sang plus que remarquable, l’excentricité de la violence ou encore les robots. Le film mêle des thèmes qui pourraient ne pas s’accorder pourtant, le scénario est si bon qu’il parvient à tout assembler. Turbo Kid est un nanar notamment à cause de l’exagération des scènes de violence et de l’excentricité des personnages. Le sang gicle à foison mais, sans pour autant faire peur car le jus de tomates est facilement identifiable. Les membres volent en éclat, les cadavres s’empilent partout, les bruits sont exagérés.
Les scènes décalées qui vous mettent en pièces Apple et Le Kid, romantisme sanglant La première scène marquante du film est la rencontre entre Apple et le Kid. Cette rencontre étrange marque le réel début du scénario. Les deux personnages semblent venir de deux mondes différents. Apple est une jeune femme souriante et énergique. Le Kid est plus terre-à-terre.
C
e film comporte des scènes complètement décalées, à la fois drôles et ubuesques. On rit autant qu’on se cache les yeux devant l’atrocité du moment. Nous avons choisi de vous présenter de façon subjective trois scènes marquantes, qui, nous l’espérons, vous mettront l’eau à la bouche.
Lors de leur rencontre, le Kid se trouve seul sur une balançoire, il lit un Comics. Elle apparait à ses côtés, il est effrayé. Dès les premiers échanges, elle parle énormément, pose beaucoup de questions et lui, d’un naturel plus solitaire, est totalement apeuré. Ses mouvements se font vers l’arrière alors qu’elle avance vers lui. En même temps, qui n’aurait pas peur d’une femme qui parle à un cadavre ? Avant de se séparer, elle lui attache un bracelet au poignet, en gage d’amitié.
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Un combat qui a son importance La seconde scène marquante est bien entendu l’une des nombreuses scènes ensanglantées. Elle se déroule dans une piscine vidée, marquant du postapocalyptique. Apple a été capturé par l’équipe de Zeus, l’homme qui dirige toute la population. Elle se retrouve alors avec Frederic (l’homme au bras de fer selon Zeus), et un autre homme. Zeus et une partie de ses supporters les observent. De leur côté, ils sont face à des hommes armés qui n’attendent qu’à les attaquer. Mais alors que le combat était sur le point de commencer, le Kid les retrouve et s’y oppose.
Un intestin difficile à digérer La scène se passe dans une sorte d’usine désaffectée. Bagu, le troqueur, est cagoulé. Lorsque ce qui lui cache les yeux est retiré, son premier mot est “Zeus”. Effectivement, c’est Zeus qui l’a enlevé. Ce dernier cherche le Kid et ses amis, certainement pour se venger. Bagu s’aperçoit que quelque chose est accroché à ses tripes pourtant, il aborde la chose avec ironie, au départ. Sauf que l’homme de main, Skeletron, commence à pédaler et, on comprend que la bicyclette est reliée aux intestins de Bagu. S’il ne répond pas, la torture commence. Alors il répond mais, trop vite au goût de Zeus qui décide quand même de le torturer grâce à son invention, estimant ne pas l’avoir créée pour rien. On voit alors les boyaux sortir de son corps. Bagu est toujours en vie, conscient, hurlant de douleur. On dirait une sorte de chair à saucisses. C’est une forme de torture inédite. La scène est très courte mais, donne un ton encore plus décalé au film. A la fois absurde et dégoûtante. ISCPA LYON BACHELOR COMMUNICATION 1 2021—2022
Malheureusement, il se fait jeter à son tour dans “l’arène”. Apple ne comprend pas ce qu’il se passe, c’est même un jeu pour elle alors qu’ils sont sur le point de se faire tuer. Les deux amis sont très contents de se retrouver mais ils vont vite être interrompus. Ils commencent alors à se battre, les corps sont décapités et le faux sang gicle à flot. Les deux amis et Frederic ont gagné, de ce fait, ils demandent à partir, mais, tout ne se passe pas comme prévu.
APPLE : Un rayon de soleil désarmant A
pple est une personne délurée, bavarde, un peu fofolle sur les bords. Elle incarne l’innocence, l’enfance, mais aussi le côté sanguinolent du film. Nous avons choisi de nous intéresser à Apple car elle est l’un des seuls personnages féminins de ce film et qu’elle pourrait représenter à elle seule le scénario. C’est un personnage très marquant. Un look inoubliable Son look particulier reflète sa personnalité, il est totalement adapté au genre du film. “Flashy”, elle ne passe pas inaperçue. Des cheveux blonds/ blancs, des mèches rosées, de grands yeux bleus et un visage doux, personne ne résiste. Son look atypique, elle le choisit elle-même. D’ailleurs, le casque qu’elle porte ne lui appartient pas. Elle l’a trouvé sur un cadavre, il était joli, elle l’a pris. Tout parait si simple dans sa vie. Le côté postapocalyptique ne se reflète pas du tout dans sa personnalité décalée.
Une douce folie Sous cette apparence féminine et mignonne se cache pourtant un bout de femme au caractère solaire. Attachante mais particulière, elle ne lâche plus le Kid qui apprécie bien vite sa compagnie. Pourtant, tout chez elle ne lui plaît pas, comme lorsqu’il découvre qu’elle parle aux cadavres. Elle est un PEREZ VOTRE MELISSA PRÉNOM ET VOTRE NOM ICI VIGUIERPRÉNOM MAELLEET VOTRE NOM ICI VOTRE VOTRE PRÉNOM ET VOTRE NOM ICI
véritable rayon de soleil pour ceux qui l’entourent, en particulier pour le Kid. Sa folie se reflète aussi dans le choix de son arme : un nain de jardin accroché au bout d’un bâton.
L’enfant et sa pomme Sa relation avec le Kid est spéciale car tout les oppose. Pourtant, il tente quand même de lui apprendre les règles de ce monde, même s’il ne sait pas vraiment d’où elle vient. La règle la plus importante étant d’avoir toujours de l’eau, elle ne demande même pas pourquoi, comme si cela était normal. Leur relation commence à évoluer (en bien) mais, Apple est enlevée. Elle est au centre de tout grâce notamment à son lien avec le Kid. C’est elle qui fait évoluer le scénario même s’il est le personnage principal.
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Elle ne passe pas inaperçue
Une femme sanglante
L’inspiration d’un nom atypique
Apple semble insensible à ce qui se passe autour d’elle, elle ne semble ni avoir peur, ni avoir mal, ni être effrayée. Elle prend part au combat sans flancher, du sang gicle à flot autour d’elle sans qu’elle ne semble y faire attention, elle frappe et tue avec un énorme sourire aux lèvres. C’est un trait de sa personnalité qui la rend unique. Elle aime le combat. Elle demande même au Kid pourquoi il ne l’a pas attendu “pour commencer la bagarre”.
Le nom Apple s’inspire donc d’un film mais, pas seulement. C’est un nom bourré de références. Le film sorti en 2015, on pense donc forcément à la marque Apple, la marque de la pomme. Et la pomme est un élément central qui lie le personnage et son nom. Apple, c’est le fruit défendu, celui que l’on ne doit pas toucher. Elle est la tentation. Son prénom est atypique d’ailleurs, lorsqu’elle se présente au Kid, il répond “forcément”, comme si elle ne pouvait avoir un autre nom.
Inspiration
Mad Max - Terminator The ABCs of Death
M
ulti-référencé, voilà quelques exemples des sources d’inspiration de TURBO KID
Iron Man - Zeus Séries B Cherry 2000
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Love Mon Biopic
Love and Monsters
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e and nsters Article
Lilian Bossu Mathis Veyrat
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Une inspiration entre futurisme et le retro Joel, n’a pas revu le soleil depuis cette époque. Comme la plupart des 5% de la population encore en vie, il est terré dans un bunker sous-terrain où il vit avec une colonie organisée pour survivre. Le monde extérieur lui a bien changé. Devenu hostile à l’homme en apparence par la présence de ces monstres, il existe encore les vestiges de leur civilisation.
Boy (un chien que j’ai trouvé, une crème)
Des vestiges d’une société à l’américaine quelque peu rétro comme on peut notamment le remarquer avec de nombreuses pancartes publicitaires pouvant rappeler le rêve américain mais aussi avec la veste en cuir de Joel
Ambiance futuriste et vintage sont ainsi mélangés au sein de ce film, on peut retrouver des éléments plus anciens, tel que des radios, micro pouvant faire penser au studio des radios américaines lors des années 80-90.
nouveaux Les maitres de la surface
zombies Souvent ce sont des morts-vivants qui sont représentés dans les films apocalyptique, Dans se film ce sont des animaux et insectes de notre monde qui ont était génétiquement modifiés dû a l’impact des missiles envoyés par l’armées pour sauver l’humanités. Ironie du sort ce sont les effets inverse qui ce sont produits et ont détruit l’humanités. Les petits êtres-vivant de notre monde à sang froid ont muté et sont devenu les prédateurs les plus puissant de la chaine alimentaire. Mais au fur et à mesure du film, on peut se rendre compte que la nature de certains ex-insectes n’ont pas totalement changé : par exemple, l’escargot se veut aujourd’hui menaçant, il a une taille imposante, mais sa nature de chasseur reste passif, il ne mange toujours pas de chair humaine mais il reste herbivore.
SPUZZARD BOSSU LILIAN VEYRAT MATHIS
Des personnages atypiques Au cours du voyage de Joel sur la surface terrestre, le personnage clé va faire la connaissance de personnes, des personnes vont lui apprendre à survivre, méthode, chasse, piège, il écrit un petit guide du survivant dans son carnet. La rencontre avec un animal va égayer ses jours et ses nuits à la surface de la terre. Le casting se veut très complet. En passant par Dylan O’Brien, Jessica Henwick ou encore Michael Rooker, les producteurs ont voulu assurer le coup en prenant des acteurs expérimentés. Malgré la jeunesse de Ariana Greenblatt elle rentre également dans cette catégorie d’acteurs.
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Des rencontres atypiques Au cours de son voyage sur la surface terrestre, Joel va faire la connaissance de personnes qui vont lui apprendre à survivre, à comprendre les vices des monstres et de la vie à l’extérieur. Entre intelligence artificielle, chien et petite fille, ces rencontres sont loin d’être des plus normales…
Une aide animale
En danger de mort direct face à un monstre, notre héros du film se retrouve sauvé par un petit berger australien nommé Boy. La scène montre toute l’expertise du chien dans le domaine de survie à la surface, et toute la naïveté de Joel dans un monde transformé qu’il redécouvre.
On voit rapidement que Boy est un être intelligent. Il n’hésite pas à prendre des risques pour sauver quelqu’un qu’il ne connait pas, tout en restant très malin et en ne s’exposant pas directement à des dangers inutiles Joel quant-à lui paraît comme une personne naïve et inconsciente. Il ne connaît pas ce nouveau monde extérieur et il ne sait pas se débrouiller tout seul. D’où le rôle du chien qui, un peu comme un parent, va aider et aiguiller le personnage de Dylan O’Brien dans la continuité du film BOSSU LILIAN VEYRAT MATHIS
Minnow Dans cette scène, Joel tombe dans un trou rempli d’une sorte de monstre ressemblant fortement à des sangsues. Il ne sait pas se défendre et ne peux s’en sortir seul. Boy, très intelligent, aboie dans le but d’appeler à l’aide. Deux personnes arrivent alors à son secours : Minnow une petite fille de douze ans qui a appris à chasser et survivre grâce à son mentor, Clyde, un homme d’une cinquantaine d’année rempli d’expérience en survie. Minnow demande à notre héros de tirer pour voir ses compétences, celui rate deux fois, notre survivaliste quant à elle réussit son tir en un seul coup. Elle se moque donc et décide lui apprendre le survivalisme et le tir, c’est de la Cette scène est un tournant dans l’aventure que commence l’affection amicale de notre petite de notre héros. Il apprend grâce à eux à Minnow et Joel. survivre, il devient débrouillard et arrive à mettre en avant son atout principal : sa capacité d’observation.
L’intelligence artificielle pour aiguiller
Dès le début du film, les robots MAVIS sont présent dans la vie de Joel : il rêve d’en rencontrer un qui fonctionne. Dans un sens, sa bravoure dans sa mission le récompense. De plus, cette rencontre intervient à un moment ou il se remet en question sur le sens de ce qu’il fait. Qui d’autre alors qu’une MAVIS unijambiste et comique pour remettre Joel sur le bon rail ? Sur une courte période il est facile de s’attacher à cette personne. Cette relation entre intelligence artificielle et humain renforce l’objectif de Joel de retrouver sa copine de l’époque ISCPA LYON BACHELOR COMMUNICATION 1 2021—2022
Mon rêve devenu réalité rencontre avec MAÏVIS
Le vieux briscard de la survie : Clyde Dutton L’apparition de ce vieux briscard à l’écran va bouleverser le court de Love and Monsters… De court passage dans le film, il ne faut pas pour autant sous-estimer l’importance et l’influence du personnage de Clyde Dutton sur le reste du scénario.
Un homme solide et observateur
Clyde Button est un personnage intelligent. Ses réflexions sont toujours pertinentes, il sait constamment de quoi il parle. Tout comme Joel, c’est un homme observateur. Forgé par les expériences, il sait tout sur les monstres qu’il a pu rencontrer durant ces 7 années de la nouvelle ère de l’existence des Hommes sur Terre. Il est présenté comme un homme solide, il ne montre pas ses sentiments même à l’évocation de la perte de son fils, Eliott, quant il vivait encore dans les métros de sa ville.
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Arrivé dans les montagn Clyde et Minnow laissen second volet de Love and aujourd’hui la suite n’est demande bien comment
Son seul ami, une fillette à fort caractère
nes comme espérées, nt planer le doute d’un Monsters. Même si pas en production, on se pourrait se dérouler un
Clyde n’a plus personne dans sa vie. Pourtant, il ne marche pas seul à travers la surface terrestre. Il est accompagné de Minnow, une jeune fille qu’il a pris sous son aile à la perte de son père. Leur relation est loin d’être celle d’une relation père-fille. En effet, Minnow est son amie. On peut notamment le comprendre
Par ailleurs, on ressent l’influence du personnage de Clyde sur Minnow. De nature fougueuse, elle a appris des expériences de son acolyte et en ressort le meilleur. C’est une fille qui s’est également endurci à ses côtes, ils ont de plus tout deux perdu des êtres chères en essayant de survivre. Ils sont ainsi liés par cela
Comment influe-il sur le reste du scénario ?
Mon sauveur
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Clyde Dutton aime partager son savoir. Et il va le faire avec Joel. La capacité d’observation étant toutes deux leur point fort, il a pu l’aider et l’encourager à la développer. Mais en plus d’avoir rendu Joel valide pour le monde extérieur, Clyde l’a renforcé dans sa quête de retrouver Aimée. Malgré toutes les mises en garde du vieux briscard concernant sa copine de l’époque, Joel au moment de la séparation des chemins va choisir de poursuivre en solitaire pour réussir son objectif.
Shau Dead Biopic
Shaun of the Dead
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Eleonore Arcangeli Ness Biagui
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SHAUN OF THE DEAD Shaun of the dead est une comédie horrifique réalisé par Edgar Wright. Il s’agit du premier film de la trilogie « Blood and Ice Cream » suivit de près par Hot Fuzz et le dernier pub avant la fin du monde. Tous ont été réalisés par Edgar Wright. L’action se déroule à Londres au studio Ealings au début des années 2000, le film est sorti le 9 avril 2004 au Royaume-Uni, et le 27 juillet 2005 en France. Un casting de qualité où l’on retrouve Simon Pegg alias Shaun, Nick Frost qui incarne Ed, son meilleur ami, Dylan Moran (David), Kate Ashfield, la petite copine de Shaun nommé Liz, Bill Nighy (Philip), Lucy Davis(dianne) et Pénélope Wilton incarnant Barbara.
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Synopsis Ce film raconte l’histoire de Shaun, un jeune britannique qui se fait quitter par Liz, sa petite copine, suite à son manque d’affection et d’attentions. En effet, Shaun préfère consacrer son temps à jouer aux jeux vidéo avec Ed, son meilleur ami, et boire des bières au Winchester leur pub favoris. Réalisant l’importance qu’à Liz dans sa vie, il décide de se prendre en main et est prêt à tout pourla récupérer. C’est un matin, sans raisons apparentes, une apocalypse de zombie submerge les rues deLondres. En quelques heures seulement plus de la moitié de la population s’est transformée en zombie. Les conséquences sont désastreuses : beaucoup de mort et de zombies.
Un classique decaleé
Un film culte
Un film très intéressant à regarder puisqu’il lie humour, horreur et romantisme. Nous permettant d’analyser le comportement des êtres humains sous leur aspect primitif. Shaun of the dead repose sur un scenario solides aux dialogues percutants en étant à la fois hilarant et divertissant
Le film à reçu 91% de critiques élogieuses, atteignant un score moyen de 7,7/10. Décrit comme étant un 10/10 sur le thermomètre du rire, il a été classé 9ème meilleur film de zombies de tous les temps en 2007. Couvert de plusieurs récompenses notamment : Bram Stoker Awards for Best Screenplay (2004) et NME Awards du meilleur film (2005).
Le saviez-vous ?
Les zombies ont été choisis parmi les fans de la série télévisée «Spaced».
Edgar Wright rend hommage à l’oeuvre de George A. Roméro «La nuit des morts vivants» dans la scène où Shaun et Ed regardent le journal télévisé.
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Le film est rempli d’indices. En effet, dans la scène où Shaun boit un «Bloody Mary», le nom du cocktail fait référence au premier zombie qu’il tue dans son jardin.
Terrifant mais hillar a n t !
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La première scène emblématique apparait à la vingt-huitième minute du film, lorsque Shaun, confortablement installé dans son fauteuil est interpelé par Ed qui lui signale qu’une femme se trouve dans leur jardin. Cette dernière se trouve dos à lui et semble complètement perdu. Il sort accompagné d’Ed pour comprendre ce qu’il se passe et tombe nez à nez avec Mary, une femme qu’il soupçonne d’être alcoolisé.
Celle-ci se jette à plusieurs reprises sur Shaun l’agrippant fermement. Ce qui les fait tomber. Un geste qui fait énormément rire Ed son ami qui s’empresse d’aller chercher son appareil photo pour immortaliser ce moment. Ce n’est que quelques minutes plus tard que les deux amis comprennent que le danger est bel et bien présent et que cette femme n’est pas ce à quoi ils s’attendent ... Cette scène reste l’une des plus amusante du film.
La deuxième scène emblématique apparait à la cinquante-neuvième minute du film. C’est tout prêt de leur but, qui est de se mettre à l’abris au sein de Winchester, que Shaun, Ed, David, Liz, Dianne, et Barbara se retrouvent encerclés par une orde de zombies. Ces derniers décident par pur instinct de survie d’imiter leur gestuelle afin de se fondre dans la foule et d’éviter toutes morsures.
Dianne met en pratique ses cours de théâtre et aide ses amis qui ont du mal à imiter les zombies. Malgré une situation plutôt dramatique, l’amusement est présent. C’est à tour de rôle qu’ils imitent bêtement l’attitude de ces morts-vivants.
La dernière scène emblématique et sans doute l’une des plus réputé, ce pourquoi le film est connu à ce jour, apparait à la soixante-dixième minutes du film. Lorsque Shaun, David, Liz, Ed, Diane, et Barbara sont à l’abris au Winchester. Malheureusement, au même moment des zombies réussissent à s’immiscer dans ce qui leur semblent être un lieu sûr.
C’est donc sur une danse endiablée et sur le rythme de Don ’t Stop Me Now que le groupe d’amis combat les zombies.
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La scène est particulièrement drôle puisqu’elle est complètement incohérente avec la musique. On aperçoit Dianne et Barbara danser dans le fond au lieu de se défendre comme Shaun Liz et Ed qui sont prêt à y laisser leur vie.
Dans le genre cinématographique apocalyptique décalé, Shaun of the Dead prend bien sa place. En effet, le film nous montre le déroulement d’un mode de vie après une catastrophe qui les frappe du jour au lendemain : une invasion de zombies. Mélangeant les deux genres opposés horreur et humour. Parmi toutes les scènes, seul trois restes emblématiques :
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un heros peu
Commun Simon Pegg, humoriste, scénariste et acteur incarne le rôle de Shaun, jeune britannique d’une trentaine d’années vivant à Londres menant un train de vie très peu palpitant. Jonglant entre maison, travail et dodo ce qu’il fait de son temps libre est disons… particulier. Il passe le plus claire de son temps au Winchester, le pub du coin avec son meilleur ami Ed et entretient une relation avec la belle Liz.
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Une vie monotone et redondante Shaun à tout ce que l’on pourrait qualifier d’un « looser ». Il travaille dans un petit store, vie en colocation avec deux de ses amis et passe son temps devant les écrans à boire des bières. Assez tête en l’air, il ne prête pas beaucoup attention aux deux seules femmes de sa vie : sa mère et sa copine Liz. Dans le style gendre idéal, il ne ferait pas l’unanimité.De nature trouillard et fainéant, Shaun n’est pas du genre à se mouiller et à prendre des risques. C’est d’ailleurs pour ça qu’il n’a toujours pas emménagé avec sa copine Liz et qu’il se cache derrière le style de vie de son meilleur ami Ed. Un style de vie qui lui est reproché plus d’un fois notamment dans son travail par ses jeunes collègues. En effet Shaun vit comme un adolescent, il ne fait pas attention à lui, ne s’entretient pas, et n’a aucun projet de vie. Ce qui lui coutera sa relation laquelle est bien plus raisonnable. Shaun entretient des relations plutôt chaotiques avec ses proches, notamment avec sa mère à la suite d’un différend avec son beau-père mais également avec Dianne et David qui ne supportent plus sa façon de se comporter avec sa petite copine Liz.
Le déclic À la suite de sa séparation, Shaun n’a plus goût à la vie. Il s’apitoie sur son sort et se laisse aller. Finalement s’en est trop pour lui, Shaun décide de se prendre en main et veut reconquérir sa dulcinée. Il est prêt à tout même à faire face à une horde de zombies. Si ça ce n’est pas le courage d’un héro ! Shaun, vu auparavant comme un looser, est désormais vu comme un leader. Tout au long de leur périple Shaun fait preuve d’une grande sagesse, d’intelligence, de lucidité et de courage afin de sauver ses proches. Mais chasse le naturel il revient au galop. Tous ses traits de caractères mélioratifs acquis au long de son périple se dissipent peu à peu laissant place à l’ancien Shaun, peu débrouillard. Et pourtant, malgré tous ces fardeaux qui le suivent, le héros qui sommeille en lui et dont personne ne soupçonne l’existence se réveille pour sauver les personnes qu’il aime. Dans la quête d’un lieu sûr pour les mettre à
l’abris, il devra faire face aux situations plus compromettantes les unes que les autres…
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Travail réalisé par les étudiants de
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