Le Billet d’Asstou Thiaw Vive la décadence ! Edité par l’ISCPA 47, rue du Sergent Michel-Berthet 69009 Lyon
Directrice de publication Isabelle Dumas
Rédactrice en chef Asstou Thiaw
Secrétaire de rédaction Maryne Vialette
Journalistes Rémi Farge Matthieu Fédida Jean-Baptiste Goin Jeanne Massé Pierre Maier Jane-Amondi Odhiambo Lucile Vivat
Miroir, mon beau miroir dis-moi qui est... le plus « mouton » ? Il semblerait que nous soyons tombés dans une société tellement nombriliste qu’on ne s’en rend même plus compte. A la recherche de la moindre parcelle de notoriété, la jeunesse plonge tête baissée dans un conformisme consommé. Se filmer buvant un verre d’alcool fort avant de nominer trois de ses amis en les défiant d’en faire autant. C’est la nouvelle tendance sur Facebook : la Neknomination. La vague submerge
Au sommaire 3
de ce numéro
A la Une
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Les sportifs de haut niveau et leur parcours universitaire Arthur Rozenfeld : « C’est dur de concilier les deux domaines »
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Interview
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Photo de la semaine
J’ai testé pour vous A la redécouverte des plats de notre enfance
Le self-defense pour esquiver le harcèlement de rue. Rencontre avec Marion, 29 ans.
www.10dumat.iscpalyon.com
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Polémique Quand notre Marianne nationale devient Femen
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Wes Anderson a inauguré sa plaque à l’Institut Lumière.
Les stagiaires, ou les oubliés du monde du travail
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Portrait Missak, le rappeur Lyonnais, sort un nouvel album.
Décryptage
Photographe Pierre Maier
les réseaux sociaux et enivre la toile. Si ce n’est en rien la meilleure manière de se mettre en avant, les jeunes en sont friands et suivent la tendance sans jamais se questionner. Excepté montrer sa trombine descendant un verre cul-sec sur Facebook, quelle est la démarche ? Décadence quand tu nous tiens… Et surtout, jusqu’où vastu nous emmener ? Peut-être que tout n’est pas perdu, la Smartnomination contre-attaque et tente de relever le niveau. Faites vos jeux.
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Les bons plans de la rédaction
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L’agenda
A la Une
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© Carolane Villar
Sport et études, un risque calculé Abandonner ses perspectives universitaires pour mener une carrière sportive flamboyante : une pure illusion. Universités, écoles et clubs se mobilisent pour organiser et aider au mieux les étudiants à soutenir le rythme.
P
lus qu’une double vie, mêler sport de haut niveau et études supérieures est un véritable pari. Les universités ou les écoles supérieures sont devenues parties prenantes d’une organisation qui se place sur plusieurs plans. « Pour que le rythme soit supportable, il faut
que l’emploi du temps soit pensé à trois niveaux : celui de l’école et du travail à fournir pour obtenir le diplôme, celui de l’étudiant et de son projet professionnel et, enfin, celui du club ou de l’entraîneur du sportif », résume Peggy Hugon, responsable du cycle de Licence d’administration
économique et sociale (AES), à l’université Lyon 2. Depuis 2012, la faculté de droit et d’AES a mis en place un dispositif dédié aux sportifs de haut niveau ou évoluant à un niveau national. Le distinguo peut avoir son importance car le statut de sportif de haut niveau
A la Une
4 (voir ci-dessous) ne dépend pas essentiellement du fait que l’étudiant pratique assidûment un sport. « À mon entrée à l’école je n’étais pas inscrit sur les listes de jeunes sportifs de haut niveau mais après avoir discuté avec l’école (l’ISCPA) j’ai pu adapter assez facilement mon emploi du temps », raconte Antoine Bizet, espoir français de VTT acrobatique.
et personnalisé des étudiants. « Nous avons des entretiens réguliers avec la quinzaine d’étudiants qui est dans ce cas chez nous, décrit Peggy Hugon. La solution ne réside que dans un suivi actif ».
obtenu ma carte de rider pro et je suis affilié au FMB World Tour (Freeride Mountain Bike, seul circuit mondial de compétition en VTT acrobatique) », expose Antoine Bizet. Une progression à l’internationale qui dénote également un manque de Malheureusement, même si les structure et qui peut parfois mettre réussites sont autant d’exemples en péril une des deux volontés des pour contredire des préjugés étudiants. « Je m’entraînais quand je pouvais, souvent sur mon De moins en moins temps libre car il fallait d’étudiants hésitent à que je parcoure plusieurs « Je n’étais pas jeune sportif de abandonner leurs passions de kilomètres haut niveau mais j’ai pu adapater centaines sportives pour la raison pour trouver un terrain mon emploi du temps » cognitive et professionnelle. adapté », surenchérit « Nous avons accueilli le rider. Un quotidien des patineurs et danseurs incompatible avec la sur glace de niveau international à absurdes, certains cas peuvent poursuite d’études suivies. l’image d’Olivier Schoenfelder ou s’avérer particuliers. Et les difficultés Katia Leininger comme de jeunes arrivent plus souvent du côté sportif Considéré le plus souvent comme handballeurs ou judokas », souligne que de celui des bouquins. « Le suivi une échappatoire, le sport tend à Isabelle Dumas, directrice de l’ISCPA peut parfois être mis à mal par le prendre une place de plus en plus Lyon. manque d’investissement de certains prépondérante dans le paysage clubs », constate Peggy Hugon. « Il y universitaire. « Le chemin est encore Incapables de mener de front a encore deux ans en arrière, j’étais long pour en arriver au niveau du études et sport : les écoles ne croient considéré comme un athlète, je sport universitaire aux Etats-Unis », majoritairement plus en ce préjugé, à n’étais pas rattaché à la Fédération tempère Peggy Hugon. condition d’assurer un suivi sérieux française de cyclisme. Depuis, j’ai Jean-Baptiste Goin
Un statut strictement encadré
© Rémi Farge
C’est dans les années 1980, à l’heure où le sport entame sa marche vers la professionnalisation, que sont posées les bases du statut d’étudiant sportif de haut niveau. Le 6 octobre 1987, une circulaire du Ministère de l’Education Nationale est édictée en ce sens. Un statut encadré par des critères stricts puisque les caractères de « haut niveau » du sportif et de la discipline qu’il pratique doivent être reconnus. Les disciplines de haut niveau sont celles qui ont des épreuves olympiques ou paralympiques, les autres cas sont évalués sur dossier. Quant à l’étudiant, il peut prétendre au statut privilégié de sportif de haut niveau dans différents cas.
A la Une
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« Le basket reste mon objectif principal »
A
19 ans, Arthur Rozenfeld franchit les étapes les unes après les autres à l’ASVEL Basket. Titulaire d’un contrat aspirant, le meneur aux six rencontres avec l’équipe première devrait signer son premier contrat professionnel dans les mois à venir. Parallèlement, il a débuté à la rentrée une licence en Management Economie Appliquée à Lyon 3, après avoir obtenu son baccalauréat scientifique.
qui est responsable des joueurs de haut niveau. Elle est là pour tout ce qui est problème d’emploi du temps ou changement de groupes par rapport à l’administration. Le statut de sportif de haut niveau offre certains avantages… Oui comme les dispenses d’assiduité. Concrètement, on peut ne jamais aller en cours et se présenter quand même aux partiels… Je ne vais pas vous cacher que c’est compliqué de rester assidu parfois. Mais moi, j’ai la volonté de continuer mes études même si avec les entraînements c’est dur de se concentrer. En plus, à la fac il faut être très autonome, il n’y a personne pour te pousser.
A quoi ressemble votre semaine type ? C’est deux entraînements par jour. Le mercredi après-midi j’essaye de négocier pour assister à deux TD afin de ne pas décrocher. On n’est jamais à l’abri de rien. Mais je pense que j’ai du retard. Surtout en mathématiques. Le droit c’est du cours donc ça peut se rattraper. Je n’ai pas « C’est difficile vraiment le temps d’aller en de concilier les deux » cours, je vais essayer d’être plus assidu au deuxième semestre avec une demi-journée par semaine pour aller aux TD. Mais c’est Physiquement ce n’est pas trop difficile de concilier les deux. compliqué de cumuler matches, entraînements, déplacements et De quelle manière le club vous cours ? aide-t-il au quotidien ? Si c’est assez pénible. Il faut avoir Au lycée on avait un responsable une bonne hygiène de vie, notamment qui s’occupait de nous tous les jours. au niveau de la récupération et de Au niveau supérieur, on doit être l’alimentation. Il faut bien s’étirer autonome mais s’il y a des demandes après les entraînements, boire particulières, ils sont toujours là pour beaucoup, une routine quotidienne nous aider. A la fac, il y a une personne pour y arriver. Ça peut paraître
Arthur Rozenfeld reconnaît qu’il a parfois du mal à se concentrer en cours. ©Pierre Maier
pénible quand on est aussi jeune mais ce sont des choses qui vont nous aider pour la vie future, pour être plus autonome que certaines personnes du même âge. L’objectif à moyen terme c’est d’abord d’être pro ou d’avoir le diplôme en poche ? Le scolaire dépendra de ma progression dans le basket. Si dans un an ou deux j’arrive à être pro, j’arrêterai mes études et peutêtre que je les reprendrai plus tard. L’objectif principal c’est le basket. Propos recueillis par Rémi Farge
Etats-Unis : un principe d’éducation devenu un business lucratif Une matière à part entière de leur plus jeune âge jusqu’à l’obtention de leur diplôme, les jeunes américains sont vivement encouragés à pratiquer un sport. Les meilleurs étudiants seront mêmes invités à intégrer quelques une des plus belles universités du pays. Bénéficiant de moyens financiers énormes, comparables à ceux des ligues professionnelles, les enjeux en marge des ligues majeures, tous sports confondus, font parfois passer au second plan la mission d’éducation des universités. Ainsi, plusieurs exemples, notamment comme le salaire mirobolant versé aux différents entraîneurs au détriment de l’aspect éducatif, font du sport l’image de marque de certaines universités.
Décryptage
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Les stagiaires, figures
Certains jeunes profitent des «conventions de complaisance» et achètent ainsi un statut d’étudiant pour obtenir un stage qui sert de premier emploi. © Pierre Maier
L’engagement n°39 du candidat Hollande serait-il en passe d’être tenu ? Après les réformes de 2006, 2009, 2011 et 2013, une nouvelle proposition de loi sur le statut des stagiaires a été examinée, mercredi 19 février, à l’Assemblée nationale. Mais légiférer paraît inutile tant les décrets d’application tardent, laissant le champ libre aux abus en tous genres.
L
e stage est aujourd’hui le plus précaire des emplois. Justement parce qu’il n’est pas considéré comme tel. Délai de carence ignoré, remplacement de salariés par des stagiaires... Entre les décrets manquants, les contrôles inexistants et les multiples dérogations, facile de contourner la loi. De nombreux secteurs tournent ainsi grâce aux stagiaires, surtout lors des vacances estivales : communication, journalisme,
marketing, tourisme... Autonome, le stagiaire calque son temps et sa masse de travail sur ceux du salarié, sans en récolter les fruits. Sous couvert de vocation pédagogique, le stage relève donc souvent de l’exploitation.
Près de 1,6 million de stages professionnels en 2012
Si les abus existent, c’est aussi parce que la demande a doublé avec la crise. Selon le Conseil économique, social
et environnemental, il y aurait eu 1,6 million de stages professionnels en 2012, contre 600 000 en 2006. Toutefois, difficile de vérifier ces chiffres. En effet, les stagiaires ne sont ni inscrits à l’Urssaf, ni ajoutés au registre unique du personnel des entreprises. Le ministère de l’Enseignement supérieur peine à les recenser car les universités rechignent à transmettre
Décryptage
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d’une génération sacrifiée leurs données. Et pour cause, pour elles aussi, les stages sont sources d’économies. Le collectif Génération Précaire dénonce ainsi une « externalisation à outrance des formations », illégale dans le cas des stages hors cursus. Crise oblige, beaucoup de jeunes optent en effet pour un stage en guise de premier emploi. Pour ce faire, ils se procurent une « convention de complaisance » auprès d’un établissement ou via Internet, payant des frais de scolarité très onéreux pour les grandes écoles. Certaines facultés ont même créé des cursus de toutes pièces. Ainsi,
Retour sur les nombreuses réformes Si les décrets suivent, cette loi devrait offrir des congés aux stagiaires qui seront inscrits sur le registre du personnel et exonérés d’impôts sur le revenu. Les entreprises devront limiter leur nombre de stagiaires selon leur effectif total et inclure le stage à la période d’essai en cas d’embauche. Lors de la réforme des retraites, le stagiaire s’ est vu octroyer le droit de cotiser deux trimestres par an, sous certaines conditions. En juillet, la loi avait étendu au secteur public la gratification de 436,05 euros par mois, montant stable depuis 2009 et obligatoire en cas de stage de plus de deux mois. Lyon 2 propose des « formations non diplômantes », essentiellement composées de « stages extensifs ». Résultat : ces jeunes conservent leur
statut d’étudiant et sont donc exclus des chiffres du chômage et du RSA. Jane-Amondi Odhiambo
« Les longs stages sont plus rentables » Sylvie Perrin est Directrice Ressources Humaines dans entreprise d’ingénieurs.
des une
Quel est votre avis sur les récentes réformes concernant les stages en entreprise ? C’est à double tranchant. De plus en plus de formations exigent en effet que les étudiants fassent des stages en entreprise sous peine de ne pas valider leur cursus. Cependant, certaines ne sont pas prêtes à accueillir des stagiaires et surtout à les rémunérer. Et puisque certains sont dans l’obligation de trouver un stage, ils se font exploiter. Pour une entreprise, est-ce rentable d’embaucher un stagiaire ? Je ne pense pas. Le stagiaire doit rester longtemps pour s’imprégner.
Le niveau d’études est important pour qu’il puisse apporter à l’entreprise. Mais pour des stages de moins de deux mois c’est inutile. C’est une perte de temps pour les employés formateurs. Deux mois ou moins, ce n’est pas rentable pour l’entreprise, et plus de deux mois, certaines doivent rémunérer et n’offrent pas de stages. Quelles sont les charges pour l’entreprise ? 12 % du SMIC, sans charges. Pour les alléger - à plus de deux mois nous payons les stagiaires au SMIC. On déduit cette partie non chargée et le reste est réglé par les charges sociales. Je pense que c’est ce qui se fait de plus en plus, dans notre domaine en tout cas. D’ailleurs, les écoles d’ingénieurs sont en position de force car certaines compétences sont très recherchées. Si on ne les
© Pierre Maier
rémunère pas, on n’a aucune chance de les avoir. Avez-vous subi des contrôles de l’URSSAF concernant les stagiaires ? Cela fait une vingtaine d’années que je suis dans la société et ce n’est jamais arrivé.
Propos recueillis par Pierre Maier
Polémique
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Georges Fenech et les Femen, le timbre de la discorde La polémique est née dès que le nouveau timbre de la poste à l’effigie de la leader des Femen en France, Inna Shevchenko, a été mis en circulation, le 15 juillet dernier. Aujourd’hui, c’est la contestation qui prend le pas sur la polémique et Georges Fenech, député UMP du Rhône, a demandé la dissolution de ce qu’il considère être la « secte » Femen.
I
nspiré par les traits mais surtout par l’idéologie de la Femen, Inna Shevchenko - selon les déclarations de son dessinateur Olivier Ciappa - le timbre postal dérange et fait grand bruit. En effet, les initiatives se multiplient afin qu’il soit tout simplement retiré de la circulation. Pour le député UMP du Rhône, et président du groupe d’étude sur les sectes à l’Assemblée nationale, Georges Fenech, il n’y a aucun doute, les Femen constituent un mouvement « sectaire ». Ce dernier, ancien président de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a adressé un courrier à Serge Blisko (actuel président de la Miviludes) en lui demandant « de bien vouloir faire connaître la position de la Miviludes à l’égard de ce mouvement Femen, ainsi que les initiatives qu’elle pourrait prendre pour lutter contre ses agissements hautement attentatoires aux valeurs qui fondent une République ».
« Sur notre timbre, il faut une personne consensuelle »
Concernant le timbre, Georges Fenech saisit la balle au bond et estime qu’un « élu de la nation ne peut dès lors pas accepter que le timbre “Marianne de la Jeunesse” s’inspire des traits d’une certaine Inna Shevchenko ». Si François Hollande ayant eu vent de la source d’inspiration du dessinateur venait à ne prendre aucune disposition, « nos compatriotes pourraient considérer qu’une caution du chef
Le timbre Femen à l’effigie d’Inna Shevchenko, mis en circulation le 15 juillet dernier, fait polémique. © LeFigaro
de l’Etat, garant de l’unité nationale, est apportée à ce qui relève d’une atteinte grave aux valeurs de la France », s’insurge-t-il dans sa lettre au Président de la République. Depuis plus de 15 jours, le collectif « Ensemble pour le bien commun » (collectif de jeunes citoyens français agissant pour la promotion et la défense du Bien Commun) appelle au retrait de ce timbre. De plus, un groupe Facebook « Pour le retrait du timbre Femen » - ayant réuni plus de 6 600 « J’aime » en quelques jours - a mis en ligne une pétition sur CitizenGo. Selon Julie Graziani, porte-parole du collectif « Ensemble pour le bien commun », « la République française ne doit pas être représentée par Inna Shevchenko. Elle a heurté volontairement le vivre ensemble. On ne peut pas se
permettre de mettre un militant quel qu’il soit sur notre timbre, il faut une personne consensuelle. » Loin d’être dans la mesure et dans le consensus, l’on se souvient des propos d’Inna Shevchenko, en juillet dernier, lorsque le timbre était dévoilé : « Femen est sur les timbres français. Maintenant, tous les homophobes extrémistes et fascistes devront me lécher le cul quand ils voudront envoyer une lettre ». Pour l’heure, les requêtes du collectif « Ensemble pour le bien commun » sont restées lettres mortes mais la porte-parole estime que François Hollande ne peut répondre par la négative sous peine de commettre « une faute politique majeure qui cautionnerait les agissements des Femen. Si le timbre n’est pas retiré, nous irons jusqu’à l’action judiciaire. » Asstou Thiaw
Interview
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« Le self defense, c’est pour reprendre confiance en soi » C’est parfois la boule au ventre que les femmes sortent seules dans la rue, surtout quand la nuit tombe. A coup de « hé mad’moizelle, t’es charmante », des millions de femmes subissent le harcèlement de rue. Récemment, sur Twitter, un hashtag #safedanslarue proposait des conseils pour se sentir plus en sécurité. Même si une simple réflexion ne débouche heureusement pas systématiquement sur une agression, beaucoup de filles ont recours au self defense pour rester confiantes. limite de l’agoraphobie. Le self defense n’aide pas que dans la rue, c’est aussi un processus qui permet de regagner confiance en soi. En développant ses réflexes et en sachant observer notre environnement, on se sent forcément plus en sécurité. Maintenant, j’ai appris à avoir des yeux derrière la tête.
Marion prend des cours de self defense pour apprendre à « être vigilante et ne pas paniquer, ni tomber dans la paranoïa ». © Pierre Maier
Qu’est-ce qui vous a poussé à étudie certaines techniques. Le but, suivre ces cours de self defense ? c’est surtout de pouvoir s’échapper C’est en réponse à un sentiment en cas d’agression. Et ça passe par d’insécurité grandissant dans la rue, les des choses toutes simples… Il ne faut transports… On est en permanence pas tomber dans la paranoïa mais il confrontées à des réflexions sexistes, faut faire attention et savoir riposter, voire des attouchements dans les esquiver, pour casser un éventuel boîtes de nuits. J’en avais marre de schéma de violence. baisser les yeux et de devoir me soumettre à ces petites agressions « J’ai appris à avoir des yeux quotidiennes. Avant derrière la tête, à esquiver » tout, je suis venue ici pour reprendre confiance en moi. La gestion du stress, c’est le plus Vous sentez-vous plus en important : savoir être vigilante en sécurité depuis que vous avez permanence et ne pas paniquer si commencé ces leçons ? quoi que ce soit nous arrive. Oui, énormément. Même si je sais que je ne vais pas faire comme dans Qu’apprenez-vous aux cours ? les films et assommer un agresseur, je Je ne suis pas venue ici pour me sens beaucoup plus sûre de moi. apprendre à me battre, même si on Il m’arrivait d’être très stressée, à la
Un conseil à donner à nos lectrices pour se défendre ? Tout est une question de comportements. (Elle se lève pour faire une démonstration). Là, quand je marche par exemple, je vais mettre mon sac du côté du mur. On regarde aussi derrière soi grâce aux vitrines, aux rétros de voiture. Il faut savoir utiliser les objets du quotidien. (Elle mime l’action) Un magazine roulé devient une arme, un trousseau de clés, un parapluie : un coup dans les tempes, le menton ou le visage et bam ! Après, quand on en arrive à utiliser le self defense, c’est qu’il est déjà trop tard. Il faut surtout savoir anticiper et désamorcer une situation explosive. On apprend aussi des techniques de communication nonverbale, grâce à la gestuelle. Propos recueillis par Jeanne Massé Pour en faire à Lyon : AITO Self Défense Lyon, 06.60.21.38.88 / 06.07.11.87.65 / self-defense-lyon.fr /
Pour en savoir plus, c’est par-là
Portrait
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Missak : sa vie, sa voie, son rap A l’occasion de la sortie nationale de son premier projet solo « L’adultère est un jeu d’enfant », le rappeur lyonnais est revenu pour le 10 du Mat’ sur ses projets, ses ambitions, et sa vision de la vie. Rencontre avec l’une des valeurs sures du rap de la ville des Frères Lumière.
«J
e vous préviens,j’ai la migraine, je risque de faire l’interview au ralenti ». Voilà les premiers mots de Missak au moment où nous rentrons tranquillement nous installer au sein d’un modeste café de la Part-Dieu, quartier dans lequel s’est installé le rappeur depuis quelques temps. Casquette bien vissée sur le crâne, verre de thé glacé à la main, ce Lyonnais, qui préfère taire son âge, semble néanmoins prêt à répondre aux questions. Membre actif de l’Animalerie célèbre crew lyonnais rassemblant plus d’une dizaine de rappeurs et beatmakers avec qui il a débuté en Le nouvel album de Missak, sorti lundi 17, s’intitule « L’adultère est un jeu d’enfants ». réalisant des freestyles - Missak n’est ©Pierre Maier plus un inconnu dans le monde du rap. Un peu plus discret au niveau pas, au contraire je leur veux du ma musique. Qui n’aimerait pas être de sa carrière solo depuis 2008, il bien, mais j’ai l’impression qu’on est blindé à cette heure-ci ? », ironise-t-il. revient cette fois en force avec la tous des grands gamins », évoque-t- Mais quand on lui demande pourquoi sortie, en début de semaine, de son il d’une voix posée. D’où cette envie il ne fait pas jouer ses nombreux Extended Play (EP) après une longue de prendre sa plus belle plume pour contacts, le rappeur nous ramène pause. « On a dû faire une centaine gratter le cahier : « écrire un texte vite à la dure réalité du show-bizz. de vidéos avec l’Animalerie, on a est une opportunité énorme. Tu peux « Niveau rap, je connais presque tout bossé comme des tarés, donc je ne partager des trucs que tu ressens le monde en France. Tous les mecs que j’estime m’ont déjà validé. Mais voyais pas la nécessité de ressortir avec les gens. » Après être monté sur Paris ils ont leur steak à défendre, ils sont un truc dans l’urgence », se justifie-tpour travailler en collaboration sans arrêt sollicités. Il ne suffit pas il calmement. d’avoir un mec qui cite ton nom pour Disponible depuis que tu sois en place », explique-t-il lundi, son album avec lucidité. « L’adultère est un jeu Malgré ses relations dans le rap, En attendant de connaître le succès d’enfant » ne devait à les portes peinent à s’ouvrir de son album, Missak peut déjà se l’origine comporter targuer d’être présent sur la dernière que trois titres. Mais vidéo du Youtubeur, Jhon Rachid, où au fil du temps, l’artiste lyonnais a finalement trouvé les moyens avec le célèbre MC Solaar, histoire sont également présents Norman d’écrire douze morceaux. Un album de parfaire ses gammes au niveau (Norman fait des vidéos) ou Hugo dans lequel il expose son point de des instrumentales, Missak espère tout seul, également stars du web. De vue sur la société, mais aussi sur les donner une nouvelle dimension à sa quoi rêver d’une belle carrière d’ici êtres humains atypiques. « Les gens carrière au bout de dix ans de travail. là et simplement faire tout ce qui me foutent la mort. Je ne les déteste « Je suis ambitieux, j’espère vivre de l’intéresse… Matthieu Fédida
La photo de la semaine
11 © Pierre Maier
Lumière sur Wes Anderson Ils étaient plusieurs centaines à avoir assisté, en avant première, à la projection du film The Grand Budapest Hôtel, réalisé par l’américain Wes Anderson. Le réalisateur de Moonrise Kingdom était présent à Lyon pour l’occasion. La séance s’est déroulée à l’Institut Lumière, permettant au cinéaste texan d’inaugurer une plaque à son nom sur le Mur des Cinéastes ; comme le veut la tradition lorsqu’un réalisateur visite l’Institut - et Lyon le plus souvent - pour la première fois. Il rejoint des grands noms du cinéma comme Woody Allen, David Lynch ou encore Claude Lelouch. The Grand Budapest Hôtel est le dixième film du réalisateur et sortira en France le 26 Février prochain.
J’ai testé
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Retombez en enfance Qui n’a jamais ressenti le célèbre effet de la « madeleine de Proust » en mangeant de nouveau un Kiri, un Kinder ou en faisant un « volcan » dans sa purée pour accueillir la sauce des saucisses ? C’était mes habitudes des mercredi midis, chez ma mamie, en rentrant de l’école. Sur le papier, le restaurant « Les fils à mamans » vous font la promesse de réinterpréter les goûts et produits de notre enfance en une cuisine moderne. En grande nostalgique, j’ai voulu vérifier si le bond dans le temps était réel.
A
peine a-t-on franchi la porte séduite: en dessous de la panure, d’entrée que le ton est donné. on retrouve le goût authentique du Des centaines d’affiches de fromage. Sa version chaude et fondue dessins animées, objets cultes des est une très bonne idée, facile à enfants des années 80-90 font office reproduire chez soi. Pour le plat, j’ai de papier peint. Ici et là sont exposés opté pour un classique revisité des de vieux jouets, comme la première cantines : le cordon bleu – purée. « game boy color ». Je retrouve la Dans cette version, le chef utilise du règle et l’équerre de la maîtresse, jambon Serrano pour la viande et du exposées au mur comme de vraies Beaufort pour le fromage. œuvres d’art. L’ambiance du lieu tient pour l’instant ses promesses. « J’ai été vilaine, Ma première déception je suis privée de dessert » survient lors de l’examen du menu. Bon point quand même pour la présentation de celui-ci, inscrit dans un cahier d’écolier. Après une lecture attentive Quand l’assiette arrive, je suis du plat, je me rends compte que surprise par sa taille qui n’a plus rien à tous les plats proposés ne sont pas voir avec le cordon bleu traditionnel. évocateurs de notre tendre enfance. A la première bouchée, je retrouve Je choisis de tester les « croquettes les textures, alors que le goût est, lui, de Ba ba ba ba ba ba bibel sur son plus fin, surtout grâce au Beaufort. La lit de mesclun ». Niveau goût, je suis dégustation se déroule sur un fond
De vieux objets, des saveurs d’antan : c’est parti pour un retour dans le monde des enfants. ©Pierre Maier/ Les fils à maman
de Chantal Goya, une première. Sur l’air de « Pandi-panda, petit ourson de Chine », je me surprends à chantonner et sourire. Visiblement je ne suis pas la seule : au fond de la salle, deux femmes d’une quarantaine d’années chantent le refrain comme si elles avaient de nouveau six ans. Même si je n’avais pas prévu de prendre de dessert, à la relecture de la carte je craque pour le « Petit Lu, Nutella, banane, chantilly ». Pour les moins gourmands, le restaurant propose avec beaucoup d’humour : « j’ai été vilaine, je suis privée de dessert », au prix de 0 €. L’arrivée de cette gourmandise me met l’eau à la bouche. Le petit Lu est réinventé en pâte sablée, sur laquelle sont superposées une couche de Nutella et une de banane avant de finir par une montagne de chantilly. Bilan du repas, j’ai été séduite par la qualité des produits. Le goût des plats est aussi très satisfaisant et l’originalité des énoncés suscite la curiosité. Petit bémol, le concept aurait pu être poussé plus loin : manger avec les doigts ou avec une cuillère pourquoi pas. Dommage que tous les plats ne ramènent pas en enfance. Pour les boissons j’aurais aimé retrouver des classiques de l’enfance comme le célèbre lait grenadine, le diabolo ou l’indétrônable Cacolac. Lucile Vivat
pour vous
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avec la cuisine régressive Informations pratiques Adresse : 25, rue de l’Arbre sec, 69001 Lyon. Tél. 04 78 39 57 57. Horaires : Ouvert tous les soirs, du lundi au dimanche, de 19 heures à 23 h 30 et le midi, du lundi au vendredi, de midi à 14 h 30. Brunch tous les samedis et dimanche, de midi à 15 heures. Tarifs : Le midi comptez 15 euros pour une entrée et un plat. Le soir les prix montent à une vingtaine d’ euros le plat. Pour le brunch, vous débourserez 22 euros. Ateliers cuisine tous les premiers mardis du mois. «Pour le plat j’ai opté pour un classique des cantines : le cordon bleu. Le chef le revisite avec du jambon Serrano et du Beaufort ! » © Pierre Maier
Renseignements sur www.lesfilsamaman.com
Retrogaming : Mario Bros(se) la poussière Les fils à mamans n’ont pas oublié de surfer sur le retrogaming : des jeux d’arcades rétro trônent à coté des nouvelles Playstation 4 et Xbox One. Le retrogaming, ou en bon français le « rétrovidéoludisme », consiste à jouer à d’anciens jeux vidéos. La tendance de ce retour aux jeux vidéos des années 80-90 a d’abord touché les habitués des consoles avant de séduire les 20-30 ans. La Game Boy color, la Sega, les jeux comme Donkey Kong ou Sonic sont sortis des greniers. Un coté « hype » rendu possible en partie grâce à la communauté artistique. Souvenez-vous des « spaces invaders », ces petits extraterrestres faits de carrelages mosaïques et qui recouvrent encore aujourd’hui les façades des villes du monde entier. L’effet de mode se
propage en France et dans le reste du monde depuis 2008. Il n’y a donc pas que le progrès dans le monde du jeux vidéos! Il ne s’agit plus de revivre son enfance mais de la compléter avec l’acquisition de jeux ou de consoles que l’on n’avait pas pu avoir à l’époque. Ironie du sort, de nombreuses maisons d’édition de jeux n’avait pas vue la tendance venir et se sont débarrassées des vieux programmes. Elles ont dû les récupérer sur internet auprès de communautés retrogaming. Comme avec le cinéma, il aura fallu 40 ans pour qu’on reconnaisse le retrogaming comme un hobby à part entière. Le 1er février, une journée complète a été consacrée au phénomène par l’association lyonnaise Supretro.
Ici se flashe un reportage vidéo sur le retrogaming.
Les bons plans
Notre coup de coeur
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© DR
La bicycletterie, ça roule au café !
Un petit creux ? Un pneu crevé ? Pas de souci, une pause dans ce « cyclo-café », à la fois boutique, café et atelier, vous remettra d’aplomb. L’équipement du parfait cycliste, du casque au poncho, en passant par le siège bébé, se
trouve côté boutique. Mais pas de favoritisme, les non-cyclistes y trouvent aussi leur bonheur. La décoration simple et originale du lieu séduira les plus sceptiques et le goûter achèvera de les convaincre. Jus de fruits artisanaux, délicieuses pâtisseries, chocolats ou encore thés. L’ambiance détendue et amicale qui règne au sein de l’enseigne se prête parfaitement à un café entre amis, une séance de travail en têteà-tête avec votre ordinateur (la wifi est gratuite!), ou à un petit-déjeuner improvisé. A noter que la boutique propose aussi une formule du midi avec soupe, sandwiches et desserts. La bicycletterie, 16 rue Romarin, Lyon 1er. Tél. 04 37 92 04 96, ouvert du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 19 heures et le samedi 9 h 30 à 19 heures. Prix : 6 euros pour un petitdéjeuner avec tartines, café et jus de fruit.
Vous êtes fan des vêtements vintages mais votre portemonnaie n’est pas aussi rempli que celui des Rothschild. La boutique Léonard est faite pour vous ! Les chaussures proposées à la vente sont obligatoirement neuves bien qu’anciennes. La friperie reçoit régulièrement de nouveau arrivage de baskets des années 80-90, que l’on retrouve aux pieds de tous les hipsters. Léonard vintage, 19 rue Hippolyte Flandrin, 69001 Lyon, Tél : 04 78 69 32 11.
© Friperie Leonard
Léonard vintage : la caverne aux merveilles
Voyage culinaire avec la Camionnette
© Yelp
Marre des traditionnels food truck à burgers ? Depuis trois mois, la Camionnette propose une carte originale de menus à base de brochettes. Partez en Afrique avec du bœuf mariné à la coriandre et au paprika ou dans les Caraïbes avec la brochette de poulet mariné dans de la cassonade et du thym. Fini les frites, la Camionnette accompagne ses plats de riz aux petits légumes et d’un friand aux légumes caramélisés. Pour connaître la prochaine étape du food truck, rendez-vous sur la page Facebook de la Camionnette ou par téléphone au 06 23 15 06 33.
de la rédaction
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par Lucile Vivat et Jeanne Massé
Un coach pour souffrir entre copines
La bonne résolution de la salle de sport est déjà révolue ? Prenez un coach sportif ! Mais pourquoi ? Parce que Baptiste Joyerot n’accepte aucune excuse. Pas la peine d’inventer une poussée de fièvre, il est déjà à la sortie du bureau, ou de l’école pour votre séance. Le véritable avantage c’est que plus on est nombreuses moins c’est cher ! Et le coach ne manque pas d’arguments pour motiver ses troupes. © DR
Baptiste Joyerot, coach sportif diplômé,Tél. 06 87 92 62 39. 50 euros la séance individuelle. Si vous amenez deux copines vous ne payerez que 30 € chacune, 25 € si vous êtes trois, 20 € à quatre et enfin 15 € à cinq.
Kart’in : la course en intérieur
© Kart’In
Casques et combinaisons sont de rigueur pour taquiner la piste intérieure. Bien installés sur leurs bolides, les amoureux de la vitesse pourront tester leurs performances grâce à une série de virages serrés. Les vainqueurs auront l’occasion de chambrer les perdants autour d’un verre, sur les hauteurs du circuit. Kart’in Lyon, 15-17 Chemin Génie, 69200 Vénissieux. Tél. 04 72 78 05 05. Renseignements sur www.kart-in.fr. Pour les étudiants, 20 euros la session ou 35 euros les deux. Ouvert du mardi au dimanche, offres selon les horaires.
A oublie Tchip Coiffure : n’a pas de « cheap » que le nom
La devanture est de mauvais goût mais les prix attirent : 20 euros pour coupe avec brushing et jusqu’à 50 euros pour un balayage. Mais une fois à l’intérieur, l’épreuve commence. Le patron, aussi aimable qu’une porte de prison, vous fera patienter quelques minutes si vous êtes chanceux(se) ou plusieurs heures si vous avez choisi le samedi ! Les coiffeuses (encore en apprentissage) vous maltraiterons le cuir chevelu et les prestations sont souvent décevantes. Parfois même jusqu’au désastre capillaire (surtout après une couleur). Bref : sauvez vos cheveux adorés et fuyez cet endroit de malheur ! Tchip coiffure, plusieurs magasins sur Lyon (Saxe Gambetta, Charité ou Vaise). Renseignements sur www.tchip.fr.
© Tchip officiel
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L’agenda
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A ne pas manquer
Transbordeur, 20 h 30 : Gaëtan Roussel : L’interprète de « Dismoi encore que tu m’aimes » et « Help myself » sera en concert au Transbordeur. Tarifs à partir de 33 euros.
Cervantes (flmenco, hip-hop, claquettes...) Du 19 au 23 février au 8, avenue JeanMermoz (8e). Tarifs de 22 à 42 euros. www.maisondeladanse.com. Place de la République, 17 h 30 : Soup’R Bol : Le Chef Fabrice Bonnot propose une dégustation de soupe en compagnie de Michael Jones et Mickaël Miro. Les fonds, seront reversés au Foyer Notre-Dame des Sans-Abris.
L’Astroballe, 20 heures : ASVEL - Dijon : Le sprint final est lancé en Pro A et l’Asvel est en course pour la qualification en playoffs.
Samedi
Sucre, de 23 heures à 5 heures Mirage Festival : Cinq jours « d’expériences numériques et audiovisuelles ». Musiques électroniques et performances interactives seront de mises. Le club de la Confluence sera métamorphosé grâce à des diodes électroluminescentes. Tarifs de 10 à 15 euros.
Comédie Odéon : Si je t’attrape je te Mort ! : Des histoires de couples en crise. Jusqu’au 29 mars du mardi au samedi à 19 h 45 à la Comédie Odéon, 6, rue Grolée (2e). www.comedieodeon.com.
Tous les samedis, à 18 heures : Frida Kahlo, esquisse de ma vie : La compagnie Art Toupan met l’accent sur l’Amérique Latine. Et sur Frida Kahlo plus particulièrement. Elle prend le pari de présenter ce spectacle tous les samedis au Carré 30, jusqu’au 28 avril, à 18 heures.
Et aussi...
Vendredi
© Journal-laterrasse.fr
L’Antre-autre, 20 heures : Don Quichotte du Trocadéro : Spécialiste du mime et du burlesque, Patrice Thibaud s’invite aux côtés des treize interprètes amenés à revisiter l’oeuvre de
© culture.lyon.fr
Info UPI
pour un être extraordinaire, capable de sauver le monde. Il se retrouve entraîné, parmi d’autres, dans un périple des plus mouvementés, dans le but de mettre hors d’état de nuire un redoutable despote. Mais le pauvre Emmet n’est absolument pas prêt à relever un tel défi ! »
Jeudi
© Wonderbros pictures
Lego : La grande aventure Les Légos s’invitent sur grand écran. Le jouet qui en a fait rêver plus d’un débarque au cinéma, en France. Sorti le 19 février, le film fait déjà un carton outre-Atlantique. « Emmet est un petit personnage banal et conventionnel que l’on prend par erreur
©LNB.fr
Rideau Rouge, à 21 h 30 : Les Loose Brothers : Serge Loose (le grand) et André Loose (le gros) donnent un spectacle garni de sketchs et de fantaisies à base d’humoristes et de mentalistes et plein d’autres mots qui se terminent en « istes »... Jusqu’au 22 février à 21 h 30 au Rideau Rouge, 1 place Bertone (4e) www.rideau-rouge.com.
La matinale de l’ISCPA
« La matinale de la communication, du journalisme et de la production ». L’événement permet de rencontrer des professionnels des médias et d’échanger avec des étudiants de l’ISCPA, des anciens diplômés pour partager leur expérience. Une véritable occasion pour le lycéen ou le futur étudiant de valider un projet d’études supérieures. Samedi 22 février, de 10 à 13 heures, à l’université professionnelle internationale René Cassin, 47 rue Sergent Michel-Berthet, 69009 Lyon. (Arrêt Gorge de Loup)