10 du mat le mag n°1 23/01/2014

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Le Billet de Rémi Farge

C’est « moche » Dans le genre discriminatoire, la drague 3.0 ne fait pas dans la dentelle. Car dans une société où l’image tient une place prépondérante, les « moches » sont priés d’aller voir ailleurs. Quelle fille ou quel garçon serait assez fou pour engager la conversation avec une personne dont la photo de profil réunit tous les fardeaux physiques possibles et imaginables ? Et comme souvent dans pareil cas, la

Edité par l’ISCPA 47, rue du Sergent Michel-Berthet 69009 Lyon

Directrice de publication Isabelle Dumas

Rédacteur en chef Rémi Farge

Secrétaire de rédaction Jean-Baptiste Goin

Journalistes Jeanne Massé Jane-Amondi Odhiambo Thibault Ravet Asstou Thiaw Maryne Vialette Lucile Vivat

timidité va avec. Et ne peut que se renforcer. Cercle vicieux de l’exclusion sociale et amoureuse. A se demander si les créateurs de Snapchat ou de Tinder n’avaient pas un contentieux avec les « moches ». Et les « Princes presque charmants » de NRJ 12 ne sont que les sapins qui cachent une vaste forêt de personnalités si fascinantes. Mais physiquement ô combien repoussantes.

Au sommaire 3

de ce numéro A la Une

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Les dessous de la drague 3.0 Interview : le selfie, un narcissisme digital ?

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Photographe

Nicolas Puydebois : du ballon rond à la restauration rapide

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Pierre Maier

Retrouvez-nous sur Internet et les réseaux sociaux Facebook : 10dumatlemag Twitter : @ISCPA

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Polémique Sauvons les petits de la théorie du genre

Interview « Avec quelques années de moins, je serais parti me battre »

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Photo de la semaine Gérard Collomb lance sa campagne

Décryptage Etudier à l’étranger : un rêve qui peut virer au cauchemar

Portrait

J’ai testé pour vous Ice Lyon : derniers jours pour sortir vos patins

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Les bons plans de la rédaction

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L’agenda

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www.10dumat.iscpalyon.com

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A la Une

Les dessous de l’amour 3.0 Finies les correspondances amoureuses postales, place à la séduction virtuelle. Tandis que les smartphones regorgent d’applications pour les célibataires, trouver sa moitié n’a jamais été aussi facile. Enfin presque. Car les relations amoureuses souffrent des sélections abusives et du besoin incessant de plaire à plusieurs personnes.

Photo Pierre Maier

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A la Une

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Q

ue celui qui n’a jamais dragué sur la toile passe son chemin. Avec les réseaux sociaux et les nouvelles applications, l’adage « un de perdu, dix de retrouvés » est remis au goût du jour. Au point qu’en février 2012, 40 % des personnes interrogées avouaient se rendre sur un site de rencontres en période de célibat. A 21 ans, Mathilde Carcenac est adepte des nouvelles méthodes de séduction. « C’est surtout quand je m’ennuie ! Lorsque je me sens un peu trop seule je me connecte. Ça m’aide à passer le temps et je rencontre des gens », explique l’étudiante en sanitaire et social. Être seul : telle est l’une des principales angoisses du XXIe siècle. Qu’on le reconnaisse ou non, la solitude reste un gros fardeau. La preuve, jetez un coup d’œil à votre smartphone ou à votre ordinateur : vous êtes constamment connecté. Entre Snapchat, Tinder, Grindr, Facebook et adopteunmec, pour ne citer que les plus connus, le célibataire des temps modernes a le choix. Du coup, même seul derrière son écran, il est constamment connecté avec une autre

personne. Voire plusieurs. « Les gens voudraient que le sexe soit un loisir comme les autres », racontait Jean-Claude Kaufmann, auteur du livre Sex@amour. A l’heure où la société de consommation envahit notre quotidien, les relations sociales semblent affectées par la dimension virtuelle. Malgré l’apparition soudaine des pages « Spotted » sur tous les campus universitaires, dont l’UPI,

« Miser sur son côté aguicheuse et faire des sous-entendus » dans les lycées et les collèges, l’heure n’est plus au romantisme. La génération « Y », connectée 24h/24 se débarrasse des conventions et des traditions amoureuses. Désormais, la recherche de l’âme sœur se transforme en course à la séduction. L’objectif : séduire un maximum de personnes pour être sûr d’en avoir toujours une dans son panier. Au cas où on désirerait faire un échange. Si la comparaison peut choquer, c’est pourtant le fonctionnement clairement affiché

par les sites tel que adopteunmec ou l’application Tinder. Triés sur le volet par l’utilisateur, les célibataires sans intérêt retournent au stock. « C’est vrai qu’on a l’impression de faire ses courses ! Ce produit me plaît donc je le prends. Si ça colle tant mieux, sinon tu passes au suivant. Mais au moins il n’y a pas de tabou, on veut tous la même chose », avoue dans un rire Mathilde Carcenac. Plus de tabou ni de règles, c’est aussi ce qui attire les utilisateurs. Avec plus de 3,4 millions d’utilisateurs en 2012, Snapchat est devenue l’application phare des jeunes surtout pour le sexting. Envoyer des fichiers qui s’autodétruisent au bout de quelques secondes séduit les dragueurs les plus avisés qui déploient des techniques d’approche plutôt osées. La nouvelle mode est donc de s’exhiber « en toute confiance ». « Tu mises sur ton côté aguicheuse et peux faire des sous-entendus plus ou moins explicites. C’est surtout drôle », raconte notre étudiante qui préfère tout de même les sites de rencontres traditionnels. Maryne Vialette

Pour ceux qui sont passés à côté Les utilisateurs avisés maîtrisent sûrement le vocabulaire adapté sur le bout des doigts. Mais certains d’entre nous ont peut-être encore du mal à suivre les conversations de leurs petits camarades. Alors pour ceux qui souhaitent approfondir leur syntaxe d’internaute, voici une leçon de rattrapage. Sexting ou sextos : il s’agit de textes ou de photographies électroniques sexuellement explicites. Snapchat : c’est désormais la célèbre application de partage (photos et vidéos) dont les fichiers ont une existence limitée. Screenshot : comprenez « capture d’écran » en français. Cette expression est utilisée quand une personne copie sur son portable le fichier envoyé par Snapchat. Tinder : c’est une application de rencontres géo-localisée. Les utilisateurs se «matchent» pour dialoguer. Se matcher : c’est l’action de choisir un profil qui nous plaît. Si la personne sélectionnée accepte le « match », vous pouvez commencer à dialoguer. Grindr : c’est l’application de rencontres géo-localisée dédiée aux homosexuels masculins.


A la Une

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Le selfie : un narcissisme digital ?

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ans la drague sur Internet l’image que l’on transmet à l’autre bout de l’écran est primordiale. L’utilisation du selfie est donc de plus en plus un recours à la séduction sur le net. A travers l’utilisation d’applications comme Instagram, Snapchat, ou encore Tinder on cherche à renvoyer une certaine image de soi pour attirer l’attention de l’autre. Mais que traduit vraiment le fait de se prendre soi-même en photo ? Lucile Merra, sociologue spécialisée Internet et nouveaux médias décrypte pour vous les selfies. Pourquoi sommes-nous si tentés de nous prendre nous mêmes en photo ? Je dirais tout simplement parce que nous le pouvons. Il suffit de mettre son portable en face de soi, grâce à la technologie développée par les smartphones, rien de plus facile. Au début de Facebook, par exemple, les gens n’avaient pas forcément de photos numérisées sur leur ordinateur. L’apparition d’outils poussant à l’actualisation du flux d’informations des réseaux sociaux comme Instagram, Facebook pousse aussi les gens à se « mettre à jour » régulièrement

en photo. L’image permet facilement d’attirer l’attention, de se mettre en scène, d’exprimer son humeur, tout ça sans avoir recours à l’écriture. La photo est un support qui a toujours séduit pour sa capacité à capturer l’instant. Lucile Merra. Photo DR

« La personne est en quête de confiance en soi » Le selfie est-il un acte narcissique ou une aide à construire et affirmer son identité ? On pourrait dire les deux. On peut parler de narcissisme quand on poste une photo de soi sur Internet. Si on compare cet acte avec la presse, on peut dire qu’il y a même une volonté de vouloir exister sur un plan médiatique. Comme un journaliste finalement, un utilisateur de Facebook, d’Instagram est à la recherche d’une audience. On peut même parler de public ciblé tout en sachant que le sujet principal, contrairement à la presse, c’est soi-même. Après, cette dimension d’ego n’est pas propre au net, elle existe aussi à l’école, en

Le business des rencontres

classe ou dans le monde du travail. Des milieux où l’on cherche à se mettre en avant. La personne est aussi en quête d’une approbation sociale, d’un retour positif qui lui apporte de la confiance en soi. Quelle est la limite à ne pas dépasser ? Le danger c’est de ne pas percevoir que ce qui est drôle dans un certain contexte, ne l’est pas forcément plus tard. Pour reprendre une comparaison avec la presse, le contenu publié dans un journal web ou papier est encadré par des professionnels de l’information. Sur un site comme Facebook ou autres, il n’y a aucune censure sociale. Lucile Vivat

Le vétéran Meetic fait encore figure de locomotive dans le vaste business des sites de rencontres, mais les dernières années ont vu fleurir un peu partout sur la Toile des plates-formes amoureuses aussi improbables les unes que les autres. « Rencontres moche » propose à une catégorie de population souvent boudée sur le net de prendre une revanche bien méritée, tandis que le site américain « Herpes Passion » ouvre la voie à des rencontres… contagieuses ! Les moins expérimentés sont invités à franchir un cap sur « Rencontre puceau », encouragés par un slogan pour le moins explicite : « rencontrez de vraies femmes : finis les vidéos et les mouchoirs ! ». Quant aux sites les plus en vogue actuellement, ils se situent du côté de la communauté musulmane, sur inchallah.com ou mektoube.fr, ou quand religions et relations amoureuses font enfin bon ménage.


Décryptage Etudier à l’étranger : un rêve qui peut virer au cauchemar

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En Inde, la condition des femmes est considérée comme l’une des plus difficiles au monde. Photo Diane Sofgelman

Un stage à l’étranger est un bon moyen d’enrichir un CV. Voyager permet aussi d’élargir son horizon culturel et d’acquérir une plus grande indépendance. Mais cela présente des risques lorsque l’on se retrouve dans un pays inconnu aux coutumes différentes. Alors s’expatrier pour étudier : rêve ou cauchemar ?

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ffectuer un séjour à l’étranger est le rêve de tout étudiant. Découvrir une nouvelle culture, améliorer sa connaissance de la langue ou juste s’éloigner de la routine quotidienne. Les motivations pour s’évader ne manquent pas. Difficile de ne pas voir l’étranger comme un Eldorado moderne. Mais le voyage de rêve peut rapidement tourner au cauchemar dans certains coins du Globe. C’est le cas de Lucille, étu-

diante lyonnaise sauvagement assassinée en Autriche, pour ce qui semble être un crime crapuleux. Difficile de se sentir en sécurité dans un pays qui nous est totale-

Un site web prévient des risques et des précautions à prendre ment inconnu. Il existe des moyens de prévenir les risques et de s’as-

surer un séjour plutôt tranquille. Le site web France Diplomatie, affilié au ministère des Affaires étrangères, publie de nombreuses informations sur la totalité des pays du Monde, notamment des informations sur la sécurité, sur les transports, et sur les différentes possibilités d’entrer et de vivre dans le pays concerné, sur les risques sanitaires s’ils existent mais aussi quelques compléments sur les lois concernant l’alcool, les stupéfiants,


Décryptage etc. Le site émet également des alertes relatives aux évènements qui se déroulent dans le pays. Par exemple, l’Inde fait l’objet d’une alerte sur les viols en réunion ayant eu lieu sur une étudiante en décembre 2012 ou plus récemment sur une touriste danoise. Ces alertes influencent grandement la décision des écoles lorsqu’il faut accepter le stage d’un étudiant à l’étranger, comme nous l’explique Claire Labaune, chargée des relations entreprises à l’ISCPA : « Si le pays est en alerte orange, on peut accepter la demande de stage mais dans ce cas-là, on fait signer une décharge de responsabilité à l’élève. Mais si l’alerte rouge est déclarée, alors là on interdit le stage. » Mais cette forme de prudence ne peut garantir que tout se

passera bien dans le pays. Il arrive que des problèmes surviennent dans des pays non

« Si l’alerte rouge est déclarée, on interdit le stage » concernés par ces alertes. « L’année dernière, un des étudiants du groupe IGS s’est fait agressé à Barcelone. Il a dû être rapatrié », précise Claire Labaune. Le simple fait d’avoir sorti son téléphone portable a fait de lui la victime d’une agression. Pour éviter cela, il existe quelques règles applicables facilement. Tout d’abord, éviter de sortir avec une grosse somme d’argent sur soi et plus encore, de le montrer aux personnes alentours. De manière générale, il est

7 déconseillé d’afficher tout signe extérieur de richesse. Il est également fortement conseillé de faire une copie de ses papiers d’identité et de les ranger dans un lieu sûr. Un bon conseil en cas de vol des originaux. Pour les femmes, il est recommandé de porter des vêtements amples afin de ne pas éviter d’attirer les convoitises. De manière générale, la présence d’une personne à ses côtés est vivement conseillée pour dissuader les agressions de tout genre. Des informations qu’il est facilement possible de retrouver sur le portail de France Diplomatie : www.diplomatie.gouv.fr Thibault Ravet

« Le problème se pose quand on est une femme » La récente agression d’une touriste danoise à New Delhi rappelle le viol collectif subi par une étudiante en décembre 2012 dans la même ville et relance le débat sur la sécurité des femmes en Inde. Est-ce si dangereux pour une jeune femme de se rendre en Inde ? Nous avons posé la question à Diane Sofgelman, étudiante en droit à Lyon, qui a déjà effectué deux séjours dans le pays. Pourquoi avoir choisi l’Inde comme destination ? La première fois que je suis partieen 2011, c’était pour découvrir le pays. J’avais trouvé une compagnie, basée en Inde, qui me permettait de parcourir la région tout en étant accompagnée. La deuxième fois, c’était en 2013, je revenais d’un voyage en Australie

et j’ai postulé pour une mission humanitaire en Inde. J’ai été prise et je suis donc repartie. Diriez-vous que ce pays est particulièrement dangereux ?

Selon moi, pas plus qu’un autre. Il faut bien entendu respecter les règles d’hygiène ainsi que la culture et les traditions des habitants. Mais à part cela, c’est un très beau pays. Le problème se pose quand on est une femme. Le gouvernement indien essaye de lancer des réformes pour assurer l’égalité homme-femme. Mais la population suit difficilement. Quel problème cela pose-t-il d’être une femme en Inde ? Dans ce pays à forte connotation religieuse, les hommes continuent de considérer les femmes comme

Diane Sofgelman. Photo Pierre Maier

des objets. Alors pour éviter tout problème, il est conseillé de porter des vêtements amples et de sortir accompagnée si possible. Malgré ces problèmes, mon envie de repartir est toujours intacte et si l’occasion se présente, je repartirai avec plaisir. Thibault Ravet


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Polémique

Sauvons les petits de la théorie du genre ! Ce jeudi à Lyon, une petite centaine d’écoliers risque de sécher les cours, mais avec la complicité des parents. C’est l’appel des Journées de retrait de l’école (JRE), pour protester contre la théorie du genre. Pourtant, ils refusent surtout de gommer les différences hommes-femmes. C’est la polémique de la semaine.

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renez une bonne dose des stéréotypes de genres, ajoutez un peu de manif pour tous et mélangez le tout avec un soupçon de lobby LGBT (Lesbienne gay bi et trans). Voilà en substance les revendications des JRE, dont la mobilisation se fait aujourd’hui à Lyon. Contre l’enseignement de l’homosexualité, la bissexualité et la transsexualité, à l’école, le collectif créé par Farida Belghoul se soulève. Si elle-même peine à résumer la théorie du genre en quelques mots, elle lutte activement contre son introduction dans les programmes scolaires qu’elle augure pour 2014, et ce malgré le déni total de Vincent Peillon à ce sujet.

En robe pour protester « Le lobby LGBT s’immisce en France, notamment avec Najat Vallaud-Belkacem dans plusieurs JT, qui promeut la théorie du genre », argumente Farida Belghoul. Elle renvoie à plusieurs actions dans des écoles volontaires, destinées à gommer les stéréotypes de genre. En apprenant par exemple, que les femmes peuvent être maçonnes et les garçons infirmiers, l’Etat cherche ainsi à « lutter pour l’égalité et contre les discriminations homophobes ». Ses détracteurs y voient pourtant un moyen de pervertir leurs enfants. « C’est en-

Vincent Peillon et Najat Vallaud-Belkacem le 13 janvier à Villeurbanne, pour une leçon d’égalité des sexes. Photo Rue 89 Lyon

core une fois le refus de la réalité qui s’impose à l’homme », continue la présidente du mouvement, « l’homme ne peut pas avoir maîtrise sur tout ». Et donc, surtout pas sur la vision de la sexualité. Ce sujet ne doit pas être enseigné à des enfants de 3 ans ou moins, pense la présidente des JRE, « les enfants ont besoin de leur innocence et l’hypersexualité n’a pas sa place dans l’éducation », estime-telle. En plus d’appeler à retirer les enfants de l’école, Farida Belghoul lance une action sur le long terme : l’année de la robe. Pour clamer sa féminité, la militante appelle toutes les Françaises partageant sa cause à oublier le pantalon durant une année entière. Enfin, elle

demande le retour à un ministère de l’Instruction publique, (le nom du ministère de l’Education nationale avant 1936) « car l’éducation est réservée aux parents ». Si le collectif s’assure indépendant de la « Manif pour Tous », les similitudes dans leur combats sont pourtant frappantes : les dernières affiches de manifestation anti mariage pour tous revendiquaient haut et fort « touche pas à mes stéréotypes de genre ! ». Epée à la main pour le garçon, petite robe de princesse pour la fille, les bambins se dressent contre le « symbole » de la théorie du genre : un terrible escargot. Jeanne Massé


9 Interview « Avec quelques années de moins, je serais parti me battre » Au lendemain de la conférence de Genève 2 pour la paix en Syrie, monsieur A. - 53 ans et architecte lyonnais d’origine syrienne - se livre sur le conflit qui déchire son pays. Pour des raisons évidentes de sécurité et par crainte de représailles sur ses proches restés en Syrie, la rédaction du 10 du mat’ ne dévoilera pas l’identité de monsieur A. répète, je trouve cela normal. Si vous aviez eu quelques années de moins, seriez-vous parti vous battre en Syrie ?

Un drapeau syrien flotte au-dessus des opposants au régime de Bachar al-Assad. Photo Bulent Kilic. AFP

Monsieur A., vous êtes Syrien. Quelle est votre position sur le conflit qui fait rage dans votre pays natal ?

sont partis pour se battre aux côtés des combattants djihadistes en Syrie. Qu’en pensezvous ?

La situation en Syrie est extrêmement grave et ne s’améliore pas. Pour ma part, je suis contre le régime actuellement en place et contre Bachar al-Assad. Cela fait deux semaines que je n’ai plus de nouvelles de mes proches. Ils ont tout perdu dans cette guerre et je ne sais même pas comment ils survivent là-bas. Depuis des années Bachar al-Assad et son gouvernement prétendent que cette guerre est faite au nom de Dieu mais moi, je pense que c’est le contraire, elle est faite au nom du diable. C’est la raison pour laquelle je soutiens la rébellion syrienne.

Personnellement, peut-être que cela va vous choquer mais je trouve cela normal. L’Occident ne vient pas en aide à la Syrie et la population meurt de faim. Dans d’autres zones du monde, comme en Afrique, on voit des interventions mais la Syrie est abandonnée

Le 6 janvier dernier, deux lycéens toulousains - de 15 ans -

« Je soutiens la rébellion syrienne » à son propre sort. Alors pourquoi les djihadistes n’iraient pas en Syrie pour tenter de sauver la population ? Certains jeunes voient ce qui se passe à la télévision ou sur Internet et se sentent touchés par cette situation difficile, c’est ce qui les pousse à s’engager en tant que djihadistes syriens. Mais je le

Sans hésiter ! Je vis en France désormais et j’ai une famille avec des enfants donc je ne peux pas y aller. J’ai 53 ans, je ne suis plus à la fleur de l’âge mais si j’avais eu quelques années de moins, je serais allé me battre pour mon pays. J’aurais donné ma vie pour la Syrie. Selon vous, faire le djihad est la solution qui permettra de mettre fin au conflit ? C’est la seule solution qui s’offre à nous, au peuple syrien. Bachar al-Assad ne veut pas cesser les bombardements. Combien de familles syriennes ont été décimées jusqu’à maintenant… Nous devons faire cesser ces massacres coûte que coûte. La Conférence de s’est tenue hier, à (Suisse), n’est-elle meilleure solution syrien ?

Genève 2 Montreux pas une au conflit

J’aimerais que toutes ces conférences de Genève puissent mettre fin à la guerre mais je n’y crois pas vraiment. Cela fait trois ans et rien ne change. Asstou Thiaw


Portrait

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Nicolas Puydebois, du ballon aux fourneaux

Une saladerie-bar à pâtes, très appréciée des étudiants s’est installée il y a six mois à quelques mètres de l’UPI René-Cassin. A sa tête, un visage familier des amoureux du sport à Lyon : l’ancien gardien de but de l’Olympique Lyonnais de 1999 à 2005, Nicolas Puydebois, triple champion de France.

A

32 ans, Nicolas Puydebois prend son temps. Lui se voyait pourtant bien jouer au football jusqu’à l’âge de 35 ans. Alors sa reconversion, il n’a eu que très peu de temps pour la préparer. « Aujourd’hui je suis restaurateur, en général on reste dans le football alors moi c’est assez spécial. Mais c’est un vrai choix », assume l’ancien gardien lyonnais. Souvent dans l’ombre, Nicolas Puydebois a tout de même connu une carrière riche en émotions. Triple champion de France avec l’Olympique lyonnais (2003, 2004 et 2005), le restaurateur a ensuite vogué vers d’autres horizons, de Strasbourg à Nîmes, où son aventure professionnelle a connu un épilogue douloureux.

« Mon plus beau souvenir : le premier titre avec l’OL » « On m’avait promis une prolongation de contrat en début de saison et à cinq journées de la fin de la saison, on m’annonce qu’on ne me garde pas… », regrette l’homme, amer. Malgré un statut de remplaçant qui lui a longtemps collé à la peau, Nicolas Puydebois savoure sa longue carrière de footballeur professionnel. Ses yeux brillent encore de mille feux quand l’ancien portier raconte son match à Manchester United en Ligue des Champions contre Cristiano Ronaldo, Wayne Rooney ou

Depuis la rentrée de septembre, Nicolas Puydebois compose salade et pâtes sur mesure à quelques mètres de l’UPI René-Cassin. Photo Pierre Maier

Ryan Giggs. En Alsace, ce papa de deux enfants s’est même permis l’authentique exploit de repousser deux pénaltys marseillais dans la même rencontre. Les supporters phocéens s’en souviennent encore. « Mon plus beau souvenir c’est le premier titre avec l’OL car je suis Lyonnais, issu du centre de formation, donc vivre de l’intérieur le premier titre de champion de France de mon club c’est inoubliable », raconte Nicolas Puydebois, non sans émotion. Le football, l’ancien sparring-partner (ou victime) de Juninho, le légendaire artilleur de l’OL, y reviendrait avec joie. « Je suis en contact avec plusieurs clubs de CFA pour entraîner les gardiens, et je pourrais aussi devenir consultant pour OLTV ». Sans écarter une carrière

d’entraîneur. Un retour à ses premières amours dans un contexte qui a pourtant bien changé. « J’ai cotoyé les anciens avec des vraies valeurs d’hommes et moins d’ego. Ils aimaient le foot. A Nîmes, les jeunes venaient plus pour l’argent et l’ascenceur social », explique le restaurateur. En attendant, Nicolas Puydebois côtoie d’autres jeunes au quotidien. Des étudiants, dont la majorité vient de l’UPI pour déjeuner entre deux demi-journées de cours. Les gants ont été rangés au placard, mais derrière son comptoir, le sourire est intact. Rémi Farge Y aller : Green Bar, 33, rue du Sergent MichelBerthet, Lyon 9


En image

Collomb déjà la tête à la campagne C’est dans le cadre prestigieux du restaurant étoilé de Christian Têtedoie, situé sur les hauteurs de Fourvière, que Gérard Collomb a présenté mardi 21 janvier, ses têtes de liste pour les élections municipales. Avec pour slogan de campagne « Gérard Collomb, évidemment Lyon », le maire sortant se veut plus que jamais le garant de l’avenir de la ville. Et s’il demeure encore très réservé quant à son programme, il n’a pas manqué de se féliciter de l’action menée sous sa mandature, dont il exposera le bilan ce vendredi 24 janvier. Devant un parterre de journalistes imposant, l’actuel maire de Lyon a précisé qu’il n’utiliserait pas l’étiquette du Parti socialiste pour sa campagne. Comme en 2008. Certainement un moyen de se protéger contre les polémiques qui enflent au gouvernement ces dernières semaines.

Photo Pierre Maier

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J’ai testé

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Ice Lyon : derniers jours Chaque semaine, l’un de nos journalistes participe à une activité choisie par la rédaction. Pour ce premier numéro, Maryne Vialette a testé la patinoire intérieure éphémère « Ice Lyon », au Double mixte à Villeurbanne. Dépêchez-vous car vous avez jusqu’à dimanche soir pour enfiler les patins et vous essayer à quelques figures.

«A

llez, c’est parti ! », s’exclame Pierre, muni de son artillerie de photographe. Il est 19 h 45, vendredi soir, quand je monte les marches du Double mixte. A l’étage, la patinoire éphémère « Ice Lyon » nous ouvre ses portes. Avec des luges en bois accrochées aux murs noirs, des tables de pique-nique et des sapins, on se croirait presque à la montagne. Seul bémol, la surface de glisse n’est pas très grande. Je regarde Pierre, étonnée et un peu déçue par la taille de la patinoire. Ce n’est pas que je sois une professionnelle prête à faire des triples

« Vous progressez de tour en tour ! » axels et des saltos. Au contraire, je suis tellement nulle que je préfère avoir plus d’espace pour patiner tranquillement. Heureusement ou pas, vendredi il y avait un repas d’entreprise. Bonne nouvelle : ils ont peu patiné et j’ai eu beaucoup de place. Mauvais point : pas de jeunes à l’horizon et une fausse information car sur le site internet d’ « Ice Lyon » il est écrit « Soirée briser la glace ». Tu parles… Bref, pas très rassurée mais bien décidée à taquiner la glace, je m’avance vers le comptoir. Mes patins taille 38 en main, les premières difficultés apparaissent : je ne passe pas le coup de pied… Au point que j’ai l’impression d’enfiler des

chaussures de ski ! Une situation qui déclenche le fou rire de Pierre, prêt à ne pas rater une miette de la scène. Après une bonne dizaine de minutes, le moment fatidique arrive. Courageuse mais pas téméraire, je fais de (très) petits pas et reste accrochée au bord. Quitte à créer des bouchons et à attirer les regards. Tant pis, la sécurité (et la dignité !) avant tout. Pendant que les plus doués se laissent guider par la musique, je me concentre sur mon parcours. J’en oublie presque la boule à facettes et le rythme techno. C’est le moment que choisit Pierre pour me sortir de ma rêverie : « Maryne, laisse-moi te dire que tu as inventé ta propre manière de patiner ! ». Effectivement, je ressemble plus à un pingouin qu’à Sarah Abitbol. Consciente de mon ridicule, je me lance des défis. Nouvel objectif à chaque tour : m’éloigner un peu plus du rebord. Doucement mais sûrement j’atteins bientôt le centre de la piste. « C’est bien, vous progressez de tour en tour ! », m’encourage gentiment l’animatrice. Elle a dû observer mon manège et tente de me réconforter comme elle peut. Ca me va, je prends tous les compliments ! Pourtant, je déchante quand j’entends les observations des enfants. « Maman, il doit y avoir beaucoup d’eau sous la glace ! », s’écrit un petit garçon, persuadé qu’une patinoire se trouve toujours au-dessus d’un lac gelé. Sur le coup je souris,

attendrie par cette touchante naïveté. Mais je finis vite par m’inquiéter quand je vois l’état de la glace : certains endroits commencent à fondre et des « nids de poule » se forment. Gloups… On ne va pas dépasser les 5 km/h. C’est raté ! Pierre, qui jusqu’à présent parcourt la glace en basket avec son appareil photo, me lance des paris. Il faut reconnaître que la patinoire c’est l’endroit idéal pour se taper un bon fou rire entre amis. Si je réussi à traverser la glace en largeur, sans tomber évidemment, je gagne un repas chez Pozzoli. Les étudiants de l’UPI, dont la majorité s’alimente chez le boulanger, reconnaîtront que c’est un beau prix. Ni une ni deux je m’élance, oubliant les trous et les excès de vitesse des autres patineurs. Je


pour vous

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pour sortir vos patins Informations pratiques Tarifs et horaires : Week-end : 10 euros de 10 à 14 heures, 12 euros de 14 à 19 heures, 15 euros (avec consommation offerte) de 20 à 1 heure. 4 euros pour les accompagnateurs de 10 à 19 heures et 12 euros (consommation offerte) de 20 à 1 heure. Adresse : Double-Mixte Campus de la Doua 19, avenue Gaston-Berger 69100 Villeurbanne Accès : Tram T1, T4 : arrêt Gaston Berger ; Métro A et B : correspondance Tramway à Charpennes ; Métro D : correspondance bus C26 à Grange-Blanche ; Bus C17 : Arrêt CNRS ; Bus C26 : arrêt La Doua ; Bus 38 : arrêt Gaston Berger ; Vélo’V : stations disponibles à proximité. Ice Lyon : une petite patinoire qui donne le sourire. Photo Pierre Maier

suis décidée à gagner haut la main. Oui, on ne joue pas avec une gourmande de ma catégorie ! Déterminée, je me sens pousser des ailes. Il faut croire que mes petits défis ont porté leurs fruits car j’atteins l’autre côté d’une seule traite.Victoire ! Mais comme je suis bonne joueuse je diminue le prix à une pâtisserie. C’est le portefeuille de Pierre qui est content. Au bout de 45 minutes je retourne aux vestiaires. Si les débuts ont été difficiles, on s’habitue rapidement aux patins. J’ai même réussi à me déhancher légèrement sur quelques morceaux de musique. Ce n’est pas peu dire ! Et vous ? Maryne Vialette

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Les bons plans

14 Dorodi pastry, le vrai donut new yorkais

Dorodi Pastry est une authentique bakery new yorkaise dont les pâtisseries artisanales sont légères et moelleuses. Cette minuscule boutique à la déco ‘’atelier vintage’’ propose douceurs sucrées et boissons chaudes à emporter. Les prix sont si bas qu’il est difficile de choisir parmi ces parfums alléchants : citron gingembre, dulce de leche, chocolat pécan... Allez, ce sera cookie peanuts, muffin ‘’Red velvet’’ à la vanille et donut praline ! Oh mon Dieu, ce glaçage fondant... Dorodi Pastry, 162, rue Paul-Bert (T1 / Métro B arrêt Part-Dieu côté Vivier-Merle) CB à partir de 5 € (soit trois pâtisseries)

Le Petit Persan, perle gustative venue d’Iran Au Petit Persan, vous serez bercés par le clapotis de la fontaine et le son du sitar des contes orientaux. L’accueil est chaleureux, et les petits prix n’empêchent pas le menu d’être varié : caviar d’aubergines, feuilles de vignes farcies, brochettes d’agneau au safran et au citron, concombre au yaourt à la menthe, galette de viandes... Et en dessert, un flan à l’eau de fleur d’oranger et aux pistaches...Vous salivez, hein ? Le Petit Persan, 8, rue Longue (Métro A arrêt Cordeliers)/De 8 à 22 € le plat

Photo JAO

Mozzato, le palais de la mozzarella Mozzato vous transportera à Napoli dès la première bouchée : de la mozzarella déclinée sous toutes les coutures. Fumée sur paille, tressée, au cœur crémeux accompagnée de charcuterie... Mozzato, 63, rue Mercière (Métro A ou D arrêt Bellecour) Plats à partir de 14 € Épicerie fine en journée

Calicéo, pour oublier le boulot Ressortez vos maillots ! Avec Calicéo, on est loin des piscines municipales, bruyantes et peu hygiéniques.Alors bien sûr, le prix n’est pas le même, mais qu’importe, on n’y va pas pour faire des longueurs. Ce centre aquatique est un temple du bien-être. Sauna et hammam en libre accès, jacuzzis, jets et cascades... dans une eau à 33° ! L’espace couvert est relié aux bassins extérieurs, idéal pour journées ensoleillées. Après l’aquagym ou l’aquabike, l’espace massages et soins vous procurera une relaxation optimale et en prime, une belle peau.

Photo Calicéo

Calicéo Sainte-Foy-lès-Lyon/Bus C19 Perrache/Francheville Taffignon arrêt Plan du Loup les Razes/Tarif étudiants : 14 € les 2 heures (hors massages et soins)

Escaladons le Mur de Lyon Vous avez envie de faire du sport entre amis sans avoir à taper dans un ballon ? Préparez votre piquenique, et filez au Mur de Lyon ! La plus grande salle d’escalade de France vous donnera l’impression d’être Indiana Jones (ou Sydney Fox, au choix). La sécurité est assurée par du matériel loué sur place, et une équipe souriante est à votre service. Après l’effort, le réconfort : sauna, restauration, et boutique spécialisée pour les accros de la grimpette. Alors, on tente la tyrolienne ? Le Mur de Lyon, 11, rue Lortet (T2 et Métro B arrêt Jean-Macé)/Tarifs étudiants : 13,5 € (7,5 € en happy hour)/Ouvert 7jours/7 jusqu’à minuit


de la rédaction

par Jane-Amondi Odhiambo

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Photo cinéma de Bellecombe

Le charme du cinéma Bellecombe La lumière s’affaiblit, le rideau de velours rouge se lève et le vendeur de glace Miko achève son passage dans les allées... Non, nous ne sommes pas dans les années 1990, mais bien en 2014, dans une salle de cinéma qui a gardé tout le charme du siècle dernier : le cinéma Bellecombe. Bien calés sur leur strapontin, les spectateurs sont plongés dans une atmosphère rétro intimiste, entretenue par une équipe de bénévoles. Mais niveau films, pas question de ne pas être à la page : longs-métrages oscarisés, documentaires à petits budgets, œuvres indémodables… Dans cette salle unique, l’affiche change chaque semaine pour attirer un public différent. Enfin, la salle se rallume. On sourit à son voisin, on échange ses impressions comme si on s’était toujours connu. C’est ça la magie du cinéma Bellecombe, il rapproche les gens à l’heure où l’on se méfie de tout. Cinéma Bellecombe (Métro A/B arrêt Charpennes -Tram T1 arrêt Collège Bellecombe)/Tarif étudiants : 5 €/Programme du mois : www.cinebellecombe.tk

Speed’Apéro : l’abus d’alcool nuit à la santé et au porte-monnaie « Quoi, y’a plus rien à boire ?! » Quand cette phrase surgit dans une soirée entre potes, ça n’est jamais bon signe. D’une part parce que ça veut dire que tout le monde a déjà bien picolé, et que les premiers reflux gastriques ne vont plus tarder. Mais surtout, parce que les trois qui ne sont pas échoués sur le canapé vont vouloir appeler Speed’Apéro. C’est vrai, la livraison à domicile, c’est pratique. Mais quand on sort 20 € pour une vodka tellement bas de gamme qu’on ne la trouve pas en grandes surfaces, faut se méfier, même quand on partage les frais. Et ça, c’est dans la formule ‘’éco’’, sûrement parce que le mal de crâne est fourni avec. Vous êtes éméchés au point de ne plus compter ? Rappelez-vous que vous n’avez ni Doliprane, ni découvert autorisé, et allez vous coucher.


L’agenda

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A ne pas manquer Au programme (à partir de 20 h) :

Tout le week-end, les amateurs de rock et de punk se donnent rendez-vous au Kraspek Myzik pour les trois dernières soirées du festival Plug & Play.

- Vendredi : Klimperei, Cartoon sonore - Samedi : Oiseaux-Tempête, Logre - Dimanche : Gammy Bird, O-O-O Kraspek Myzik, 20, montée Saint-Sébastien.

15 h -19 h, Galerie Pallade, 35, rue Burdeau : Geluck expose Le Chat : le dessinateur belge expose toute la semaine le plus connu des félins.

20 h, Halle Tony Garnier : Concert de Depeche Mode : le célèbre groupe anglais est de retour à Lyon, comptez de 54 à 73 € la place.

Manufacture des tabacs, 6, cours A.Thomas : Exposition et conférence Blacksad : exposition intitulée « masques animaux, âmes humaines ».

20 h, Salle Radiant-Bellevue : Concert de Grand Corps Malade : le grand spécialiste du slam est à Caluire jeudi soir. Prix des places à partir de 29 €.

Jeudi

Photo Les Inrockuptibles

Festival Plug & Play

Et aussi...

20 h, Bourse du Travail : Les Chevaliers du Fiel : le duo comique toulousain refait le monde à Lyon, à la Bourse du Travail. A partir de 44 €. 23 h, Ninkasi Kao : Concert de The Toxic Avenger : le DJ américain pose ses platines à Gerland. Entrée : 16,80 €.

Photo olweb

Info UPI

17 h, Matmut Stadium : Pro D2, LOU - Albi : leader de Pro D2, les rugbymens lyonnais accueillent Albi, 13ème du championnat.

Samedi

Vendredi

Illustration Philippe Geluck

20 h 30, Théâtre de Givors : Concert de Grand Corps Malade : le célèbre parolier reste dans l’agglomération et se produit samedi à Givors.

Photo Direct Matin

Dimanche 14 h, stade Gerland : Ligue 1, Olympique Lyonnais - Evian : l’OL reçoit Evian-Thonon-Gaillard dans le cadre de la 22ème journée.

Mardi 15 h, 40, montée St-Barthélémy : 24 heures de la Bande dessinée : de mardi 15 h à mercredi 15 h, la BD est en fête sans interruption à Lyon.

Lundi 19 h 45, Café-théâtre 6, rue Grôlée : Smile Lyon Comédie Club : deux heures d’humour avec des sketchs variés menés par le comique Yann Guillarme. De 10 à 15 €.

Mercredi soir, Transbordeur : Les Lions du Sport 2013 : la grande soirée du sport lyonnais récompense les meilleurs athlètes locaux de l’année.

Fini de vapoter

Désormais vapoteurs et fumeurs sont logés à la même enseigne. Si jusqu’à présent les adeptes de la cigarette électronique étaient épargnés par les mesures restrictives, depuis la rentrée il n’en est plus rien. Souhaitant suivre le code de la santé publique qui précise que “sont considérés comme produits du tabac les produits destinés à être fumés, même s’ils ne contiennent pas de tabac”, l’UPI a estimé que les vapoteurs ne devaient utiliser leur e-cigarette que sur le parvis, derrière la ligne délimitant l’espace non-fumeur. Précisons également qu’il est interdit de fumer dans un lieu à usage collectif.


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