SEPTEMBRE 2 013
n°
40
ISSN 0753-3454
INFOS
ÉDITORIAL
Investissements sur mesure L
a moisson de notre coopérative se termine sur un sentiment de soulagement. Après avoir craint le pire pour les cultures, la récolte tardive s’est finalement déroulée dans des conditions météo optimales. Les rendements sont cer tes hétérogènes, mais nous devons garder en tête l’état des cultures ce printemps. Finalement, ce sont les protéines qui ont fait les frais de cette année atypique. Le regroupement du travail dans les exploitations, l’augmentation de la capacité des machines rendent, on le sait, la période de moisson particulièrement difficile à gérer. Les équipes de la coopérative ont su faire face à un pic de travail important aux
alentours du 10 août. Je tiens personnellement à leur exprimer ma reconnaissance, à les remercier d’avoir su engranger une moisson en un temps record grâce à une disponibilité sans faille, répondant au stress et aux attentes des adhérents, y compris chez les plus exigeants. Les investissements raisonnés de ces dernières années ont trouvé toute leur justification. Les plates-formes en béton permettent de stocker en toute sécurité à l’extérieur, pour des périodes limitées. Elles constituent un palliatif efficace et économique, limitant les ruptures de charge avant embarquement dans les camions pour Rouen.
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Patrick Charrier Directeur Général
D’autres plates-formes seront en place d’ici l’an prochain (Prouais…). Plus spectaculaire, le silo de Bû a connu ses premiers coups de pioche et apportera d è s l ’a n p r o c h a i n u n e capacité supplémentaire de 11 500 tonnes. Consciente de ses devoirs et de ses responsabilités, votre coopérative continue donc à investir pour l’avenir de façon raisonnable et raisonnée, dans des équipements favorisant les flux des productions vers leurs débouchés portuaires.
DATE A RETENIR
Assemblée Générale le jeudi 5 décembre 2013 au Ciné Centre à Dreux
MA RC HÉS
SimareXport - Il faut alimenter les marchés ! Une campagne difficile mais réussie débouche sur près d’un million de tonnes embarquées, soit 10% des exportations françaises vers les pays tiers Mais l’activité de la campagne en cours subit la rétention des producteurs français. Après le retard de la récolte et la confirmation des qualités correctes de l’hinterland, Rouen a vu un afflux de chargements s’effectuer après que de nombreux navires aient été détournés de la baie où le niveau de protéines des blés récoltés s’est révélé insuffisant. Le travail d’assemblage selon les origines et les qualités a permis
d’assurer des qualités conformes aux cahiers des charges de nos clients, malgré des disparités régionales, notamment concernant la teneur en protéine des blés. Toutefois, nous n’avons pas pu alimenter suffisamment le marché en blé et en orge, faute d’avoir la propriété des marchandises, du fait du manque de ventes de la part des agriculteurs et des OS de la région. Au risque de voir les chargeurs internationaux se tourner vers d’autres origines comme Dunkerque, mais aussi et surtout la Mer Noire avec des blés Ukrainiens et
Roumains de très bonne qualité, les producteurs du quart Nord -Est sont très en retard dans leur commercialisation. On estime que les volumes déjà vendus ne représentent que la moitié de ceux de l’an dernier à la même date. Alors que nous ne disposerons que d’une période d’exportation raccourcie, le bilan national suggère que nous devrions exporter environ 12Mto de blés cette année contre 10 l’an dernier ! Il est malheureusement à prévoir un goulot d’étranglement, à un moment donné, au niveau des capacités de chargement.
Récolte 2013 : une moisson tardive
Le nouveau silo de Bû qui devrait être opérationnel dès la moisson 2014 avec une capacité de stockage de 11 500 tonnes.
Les conditions climatiques de cette campagne ont ralenti la maturation des productions et la récolte a débuté avec 15 jours de retard par rapport aux habitudes. Le temps chaud de la deuxième quinzaine de juillet et de début août était idéal pour la moisson qui s’est donc faite sur un rythme très soutenu, en un minimum de jours.
Escourgeon - Compte tenu des conditions climatiques, la récolte est assez surprenante avec 80 000T récoltées contre 91 000T l’année dernière. Le rendement moyen de 77 est satisfaisant, un P.S. de 67 et un taux d’humidité de 13,2. Colza - Les conditions climatiques particulièrement difficiles cette année n’ont pas favorisé l’implantation en profondeur. De ce fait, un certain nombre de parcelles n’ont simplement pas été récoltées car elles étaient très sales.
La collecte est donc de 72 000T avec un rendement moyen de 32 quintaux contre 40 en 2012. Sur l’ensemble de la coopérative, les rendements sont très hétérogènes.
Blé - La récolte de blé s’est faite dans des conditions climatiques excellentes et sur une courte période. Cela a provoqué un pic de réception sur les silos qui ont réceptionné +25% par rapport aux 10 dernières années sur la même période. Cette augmentation est liée essentiellement aux per formances toujours plus importantes des outils de collecte. Le rendement est bon avec 82 quintaux en moyenne, et un taux de protéine à 11. P.S. : 77,6 et H : 13,46. Les investissements Les investissements réalisés ont montré toute leur utilité pendant ces quatre jours intenses.
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D’autres sont encore à faire pour améliorer les réceptions et l’organisation, comme des platesformes de délestage (notamment à Prouais), mais la principale réalisation de cette rentrée est le nouveau silo de Bû qui devrait être opérationnel dès la moisson 2014 avec une capacité de stockage de 11 500 tonnes. En dehors des contraintes liées au développement des outils de récolte qui ne pourront être absorbées indéfiniment par l’organisation des silos, un autre point risque de générer des blocages, ce sont les disponibilités des camions permettant les transferts vers Rouen. En effet, cette année, nous avons rencontré des difficultés pour trouver des camions à affréter chez nos prestataires habituels. Cette indisponibilité nous a contraints à conserver des céréales qui ont été stockées temporairement sur des espaces extérieurs. Jean-Michel Coyac
A
près ces dernières années de prix élevés eu égard aux bilans tendus en céréales et oléagineux, le marché de la campagne 2013/2014 a clairement pris une tendance baissière depuis le printemps dernier, malgré une fin de campagne équilibrée. Nous avons connu une année record pour les exportations européennes et spécialement françaises à destination des Pays Tiers.
croissance de la consommation, le stock de report resterait sensiblement au même niveau que la dernière campagne à 173Mto.
Une fois de plus la nervosité des marchés s’est faite sentir, et depuis notre « Interface Info » du 17 mai, le marché du blé sur €uronext a perdu 20€/to, et le Colza 54€/ to avec 79€ entre le plus haut du 3 juin, et le plus bas du 7 août !
Les paramètres qui feront les marchés
MA RC HÉS
Des bilans encore incertains
L’incertitude reste entière sur le bilan Soja. Alors que les chiffres de juillet et d’août avaient entraîné le marché des oléagineux dans les profondeurs, la météo sèche aux USA renversait la tendance de ce début septembre.
• L’instabilité politique et les tensions au Moyen Orient influencent grandement les cours des produits pétroliers et, par ricochet, celui des oléagineux. • Les substitutions possibles entre Maïs et Blé permettront sans doute une correction du « spread » Blé/ Maïs au fur et à mesure de la campagne. • Les stocks de report attendus en blé restent faibles dans le monde car certains pays comme l’Ukraine et la Russie cherchent à les reconstituer après les avoir largement ponctionnés l’an dernier. • Le retard de la récolte en Europe a maintenu les « primes » physiques sur ce début de campagne. • La forte demande à destination
Des marchés tirés à la baisse par le maïs Contrairement à l’an dernier, la météo a été plutôt favorable aux USA, et même si les avis sont encore partagés sur le niveau de rendement outre atlantique, la production de maïs sera considérablement plus élevée à 959Mto (+ 100Mto) selon les chiffres août de l’USDA. En blé, la hausse de production attendue au niveau mondial est de + 50Mto, mais avec une forte
de la Méditerranée (4e appel d’offre de l’Egypte en moins d’un mois) restera présente quel que soit le prix eu égard aux tensions politiques. • La rétention des OS et des pro ducteurs en Europ e et singulièrement en France, raccourcit la période de commercialisation malgré une récolte importante (près de 37Mto en France). Il faudra donc vendre beaucoup plus et sur une plus courte période. Devant ces incertitudes, la mise en marché des productions reste un exercice difficile et il est important de diversifier ses méthodes afin de limiter les risques. La palette de solutions proposées par Interface Céréales, permet à chaque agriculteur d’adapter au mieux sa commercialisation. Christophe Comby (10/09/2013)
Cours du blé Euronext SPOT
Cours du colza SPOT 530
290 270
490
250
450
230 410
210
370
190 170 sept. 2011
330
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TEC HN IQU E
Bilan technique d’une campagne atypique
Tout s’est joué au semis… Le bilan technique de la campagne 2012/2013 est particulièrement complexe sur l’ensemble de la ferme Interface. On constate une grande disparité de rendements entre les parcelles tant en Colza qu’en Blé ou en Orge, résultat des difficultés principalement rencontrées lors de l’implantation des semis.
Pas de pluie pour les semis de Colza… Les parcelles qui ont pu conserver une humidité suffisante à une levée rapide et homogène du Colza ont acquis avant l’hiver des biomasses et une taille de pivot suffisante alors que d’autres parcelles ont dû attendre le retour des pluies de fin septembre, début octobre pour lever. Ce retard a limité la croissance des Colzas. Les pluies incessantes à partir d’octobre ont ensuite provoqué de nombreux cas d’hydromorphie et ces conditions humides et douces ont augmenté de façon exponentielle les populations de limaces. Les dégâts ont été importants dans les zones peu poussantes malgré des interventions d’anti-limaces
à répétition. Des pesées avant le repos végétatif ont montré des résultats inférieurs à 100g/m² et les densités étaient parfois très faibles, avec des comptages à moins de 5 pieds au m². A la sortie d’hiver, les conditions étant toujours humides et fraîches, les Colzas se sont développés lentement et l’absorption d’azote était très faible. L’épisode neigeux et froid du mois de mars a détruit des pieds chétifs sur les sols hydromorphes. La décision de retournement a été prise dans ce type de situations. Le printemps est resté timide et les températures en dessous des normales. Les biomasses ont peu évolué et le manque de couverture a laissé passer des adventices très concurrentielles (coquelicots, matricaires, gaillets, bleuets..). La récolte a été tardive et les rendements ont varié fortement d’une parcelle à l’autre dans une même exploitation en fonction des différents facteurs limitants. Une des clés de la réussite cette campagne reposait sur la qualité d’implantation et la levée rapide et agressive du
colza. La ferme Interface obtient un rendement moyen de 32 quintaux par hectare avec des pointes à 50 quintaux et des planchers à moins de 20 quintaux.
… Et des champs détrempés pour semer les blés Les premiers semis de fin septembre se sont déroulés dans de bonnes conditions d’implantation. Les levées ont été homogènes et rapides mais les chantiers ont été très vite stoppés avec l’arrivée de pluies massives à partir du 5 octobre. Par dépit, certains agriculteurs ont forcé les semis à la mi-octobre dans des conditions difficiles et les structures ont été dégradées (sol modelé, tassement). Derrière ces semis, des pluies battantes sont intervenues et ont rendu difficiles les levées. Une autre plage de semis à partir du 25 octobre et début novembre, interrompue encore par quelques précipitations, a permis de reprendre les chantiers de semis dans des conditions de sols plus ressuyées mais nous étions déjà début novembre et le potentiel est théoriquement entamé dans nos régions par rapport à des semis de fin septembre. A la levée ont été constatées des pertes parfois importantes par la pourriture des graines (zones d’excès d’eau, battance). Les semis de fin octobre, début novembre ont eu un meilleur taux de levée que les semis de mi octobre. Les conséquences sur des conditions d’implantation limites et une météo capricieuse ont été visibles du semis jusqu’à la récolte. Les acquisitions de stades se sont faites plus tard que la médiane : stade épi 1 cm autour du 15/20 mars pour
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On va manquer de protéines… Les années se suivent et ne se ressemblent pas. La récolte de blé tendre 2013 nous a délivré de bons PS et un indice du temps de chute de Hagberg très élevé mais… les protéines sont moyennes, atteignant timidement le niveau de 11%. L’absorption de l’azote par les cultures a particulièrement été décalée par le rythme de développement tardif des plantes. L’apport tallage sur une base de 40 unités était nécessaire cette année pour augmenter le nombre de talles. Les besoins azotés ne se sont exprimés réellement qu’à partir de mi avril. Les pratiques de fertilisation azotée sont souvent basées sur un fractionnement à 3 apports avec un dernier apport d’une réserve de 40 unités pour une application à dernière feuille, seulement le solde a été apporté
RENDEMENTS - MOISSON 2013 SECTEURS
BLE
ORGES COLZA
B
BU - PROUAIS - OULINS
88
72
31
C
CHENE CHENU - SAINT SAUVEUR - CLEVILLIERS
82
70
32
D
GARNAY - GIRONVILLE VERNOUILLET
82
80
36
E
FESSAINVILLIERS GARANCIERES - LAONS
83
85
31
F
DIGNY - SAINT ARNOULT
87
77
35
H
PREY - SAINT ANDRE
93
85
38
I
FRESNEY
90
80
35
J
CORNEUIL COURDEMANCHE GRANDVILLIERS - MARCILLY LIGNEROLLES
90
83
34
K
ARMENTIERES - LAMBLORE ROHAIRE
70
67
33
L
BOIS ARNAULT - VERNEUIL
80
75
32
M
SAINT CHRISTOPHE - VITRAI
71
71
31
N
BEAUCHE - MAILLEBOIS SENONCHES
76
77
32
P
DAUBEUF - NEUVILLE - SAINT MARTIN
92
90
35
R
BRETEUIL - LES ESSARTS EMANVILLE - SACQUENVILLE
88
85
37
à mi avril à des stades entre 1 et 2 nœuds dans les secteurs aux réserves hydriques fréquemment déficitaires, à une période où le nombre de jours nécessaire pour cumuler 15 mm après un apport azoté était de plus de 20 jours. Les défauts d’enracinement n’ont pas permis de valoriser au maximum les apports azotés. De plus, les objectifs de rendements fixés à l’ouverture du bilan n’ont pas été réactualisés. Avec des parcelles aux potentiels de 85 quintaux et qui font plus de 100 quintaux cette année avec les mêmes doses d’azote, nous avons tout simplement le phénomène de dilution de l’azote dans les grains, donc de la protéine. Des apports trop précoces appliqués sur des plantes en retard végétatif n’ont pas été valorisés dans leur intégralité (réorganisation de l’azote dans le sol) avec en plus une minéralisation peu réactive, des enracinements
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défectueux et des conditions climatiques de fin de cycle qui ont augmenté significativement les potentiels de rendement. De ce fait, sur la période fin mai, début juin, les ajustements d’apports azotés qui étaient nécessaires, ont laissé perplexe plus d’un agriculteur qui devait intervenir à des dates inhabituelles pour les régions séchantes, soit fin mai - début juin. La coopérative va se doter de la nouvelle version de l’outil d’aide à la décision Farmstar pour la campagne 2013/2014, le « Farmstar expert » qui va intégrer la méthode de l’indice de nutrition azotée (INN) en plus de la teneur en chlorophylle à l’instant T. Ce nouveau modèle, calé par Arvalis, va permettre de projeter la biomasse accessible à floraison et d’estimer ainsi le potentiel de croissance de la parcelle.
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Vincent Leclerc
TEC HN IQU E
des blés semés au 25 septembre, et 15/20 avril pour les semis de début novembre. La phase de montaison s’est déroulée dans de bonnes conditions avec une hausse des températures à partir de mi avril et des sols humides permettant ainsi la montée d’un nombre important de talles. A la méiose, les plantes ont cumulé des températures basses (<4°C) et ont subi un défaut de rayonnement pendant plusieurs jours mais les incidences ont été très faibles. La fertilité des épis a été très correcte mais certaines variétés ont eu des symptômes de bâillement des fleurs sur épi. La ferme Interface a un rendement moyen de 82 quintaux en blé tendre et 77 quintaux en escourgeon. Les parcelles aux semis précoces et bien implantés atteignent plus de 100 quintaux dans de nombreuses situations mais l’hétérogénéité reste forte sur une même exploitation en fonction des dates de semis, du type de sol et du précédent.
ENTR EP R ISE
Retour sur l’Armada Le grand évènement d’avant moisson était le rassemblement à l’occasion de l’Armada sur le site de SIMAREX à Rouen. Cette journée placée sous le signe de la convivialité a rassemblé les salariés d’Interface et Simarex, leur famille et les adhérents. Vous avez répondu nombreux à notre invitation puisque nous avons réuni environ 1 300 personnes. La météo clémente pour cette journée a permis à nos hôtes d’admirer de magnifiques voiliers et de passer un agréable moment. Merci à tous pour votre participation.
Appel aux dons ! des différentes coopératives qui ont formé le groupe, des exploitations agricoles à toute époque, des outils de travail (machines, silos, installations, …) et des hommes qui ont construit l’histoire d’Interface. Nous vous remercions grandement
pour toute l’aide que vous pourrez nous apporter dans la réalisation de cette rétrospective. Envoyez-nous vite vos trésors au siège. (Anne Cardoën, 02 37 38 82 63 acardoen@interface.coop)
Nouveaux arrivants Avec un peu de retard, nous souhaitons la bienvenue à Emmanuel GENTY, Fabien DUMANT et Eric HOUSSAYE, Technico-commerciaux arrivés au cours du premier semestre 2013. Bienvenue à Benoit NICOL, en charge des Achats
Grandes Cultures et de l’animation Marché Céréales des équipes commerciales en collaboration avec Patrick THIERRY et à Anne CARDOËN, Assistante de Direction à la suite du départ de Sylvette PIERRE.
Retrouvez-nous à l’adresse : www.interface-cereales.fr
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Conception graphique : claire@jouanneaux.fr - Tél. 09 82 61 79 52 / Impression : SETAEL Imprimeur - Tél. 02 37 88 11 20
Dans le cadre de la prochaine assemblée générale qui se déroulera le jeudi 5 décembre prochain, nous fêterons aussi les 80 ans de la coopérative. A cette occasion, nous sommes à la recherche de photos anciennes