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Conclusion générale
L’assemblage s’opère du bas vers le haut. Les opérations ont débuté par la base du cryostat, l’élément le plus lourd, pesant 1 250 tonnes. Elles se poursuivront avec la partie inférieure du cryostat, les neuf modules de la chambre à vide constituant chacun une section de 40°, la partie supérieure du cryostat, et en dernier lieu, le couvercle de la machine.
2021
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CONCLUSION GÉNÉRALE
Le chantier de l’installation ITER a continué à progresser à un rythme soutenu au cours de l’année 2021, aussi bien en ce qui concerne la livraison des éléments du tokamak par les membres ITER, que pour les activités d’installation ou d’assemblage sur le chantier de construction. Ce rythme est toutefois resté réduit par rapport au cinq années précédentes en raison de la pandémie. En décembre 2021, 75.8% des activités nécessaires à l’accomplissement du premier plasma, prévu en décembre 2025 ont été réalisées. Les travaux d’installation ont pu se poursuivre sur l’ensemble du site, malgré la pandémie de Covid-19. Le « plan de continuité » mis en place dès 2020 a permis de maintenir les activités tout au long de l’année 2021, en maintenant une application stricte des mesures édictées par les autorités sanitaires. Le premier “module”, ou “sous-assemblage”, qui associe un secteur de chambre à vide, deux bobines de champ toroïdal et les segments d’écran thermique était presque finalisé en fin d’année 2021. Un deuxième secteur de chambre à vide a été livré par l’agence domestique coréenne et est installé dans l’un des outils de sous-assemblage. Tous les éléments du cryostat ont par ailleurs été livrés. Des progrès significatifs ont également été accomplis dans la réalisation des systèmes industriels auxiliaires, avec notamment la finalisation des tours de refroidissement et de différentes installations électriques. L’impact du chantier sur l’environnement continue d’être suivi avec attention. De nouveaux tests d’étanchéité sur les bassins des futures tours aéro-réfrigérantes ont contribué à la forte consommation d’eau brute. En conséquence notamment d’un développement algueux résultant des fortes chaleurs, plusieurs dépassements du paramètre phosphore des effluents sanitaires ont été relevés. Des actions correctives sont mises en œuvre afin d’éviter la récurrence de ces évènements. La production de déchets dangereux a notablement augmenté en 2021, principalement en raison de l’accroissement de l’activité de production de bobines poloïdales. Celle des déchets non-dangereux a toutefois nettement diminué. Comme les années précédentes, aucun déchet ou rejet radioactif n’a été généré sur le site. La protection des travailleurs et du public vis-à-vis des rayonnements ionisants et le respect de l’environnement font partie des objectifs primordiaux de l’Organisation ITER. Celle-ci continuera de mettre en œuvre en 2022 toutes les mesures nécessaires pour les atteindre.