N°14 Novembre 2016 M. DE CESARIS
M. ELMALEM
F. DE HEBLES
B. MICHEL
P. TABAGLIO
J. LEVINET
M. BOURE
www.magazineselfdefense.com
• Page 4 - Disparition de Gilbert Gruss, une légende du Karaté - Do • Page 14 - Fiches techniques de Kenjutsu de l’Ecole Haragei • Page 18- Bâton Opérationnel Police avec le Capitaine Levinet • Page 26 - L’Arte del Grappling Thai Style avec Marco De Cesaris • Page 30 - La thérapie par le mouvement à Carpe Diem • Page 36 - Académie Jacques Levinet Occitanie • Page 40 - Grandmaster Maurice Elmalem - New York • Page 44 - Course la folle furieuse avec l’AJL Bouches du Rhône • Page 48 - Fiches techniques Self Pro Krav contre armes à feu • Page 50 - Dominique Valéra à l’affiche dans le prochain MAG AJL Le Rédacteur en Chef Capitaine Jacques Levinet
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Photographe du Magazine Edith Levinet Aonnement gratuit
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MAITRE GILBERT GRUSS
G
ilbert Gruss est décédé, samedi, à 73 ans, des suites d’une longue maladie. Grande figure du karaté européen, il était plus qu’un champion, un maître charismatique dont l’œuvre est éternelle.
S
enseï s’en est allé. Sans bruit. Mais la rumeur qui annonce sa mort est assourdissante. C’est que Gilbert Gruss, né à Algrange le 10 février 1943, va laisser une trace indélébile. Celle d’un enseignement qui aura marqué la vie de ses élèves, de ses disciples.
N
é le 10 février 1943, à Algrange, Gilbert Gruss est décédé samedi, à son domicile, des suites d’une longue maladie. Le Mosellan a été l’une des figures emblématiques du karaté français, qu’il a contribué à porter au sommet.
Senseï s’en est allé. Sans bruit. Mais la rumeur qui annonce sa mort est assourdissante. C’est que Gilbert Gruss, né à Algrange le 10 février 1943, va laisser une trace indélébile. Celle d’un enseignement qui aura marqué la vie de ses élèves, de ses disciples.
Il suffit d’aller sur les réseaux sociaux et de lire : « Maître, votre œuvre restera dans le cœur de vos disciples et dans l’histoire des arts martiaux ». « Vous étiez Senseï mieux qu’un prof de karaté, un guide. » Et ceci encore : « J’aurais tant aimé que vous entraîniez mon fils ». Sur son blog, sur son site, les messages de condoléances défilent et les témoignages sont chargés de tristesse mais de reconnaissance.
Gilbert Gruss a d’abord été l’un des plus grands champions de l’histoire du karaté français. Il a fait partie de la mythique équipe de France championne du Monde en 1972 au Japon. Il a été aussi champion d’Europe individuel toutes catégories, la même année.
Mais le champion est devenu Senseï. Un maître titulaire du neuvième dan. Plus qu’un prof, un sage. Une sorte de philosophe caché derrière une montagne de muscles.
Car Gilbert Gruss, qui avait fait ses humanités dans les sciences et même une année de médecine, était un homme simple, humble, abordable quand on osait lui serrer la main et le regarder droit dans les yeux. Oui, Gilbert Gruss impressionnait au premier regard et vous renvoyait à votre petitesse avant de vous relever.
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UNE LEGENDE DU KARATE DO « C’était un homme charismatique », tient à dire Marc Stanisière, le président depuis dix-huit ans de la Ligue de Lorraine de karaté. « On perd une grande figure, la plus grande figure de notre sport, continue Stanisière. Gilbert Gruss était un ami. Si je suis en place, c’est à lui que je le dois. Je tiens à dire qu’il était plus qu’un compétiteur parce qu’il donnait toujours son plein sens à ce que nous appelons art martial. » Marc Schaeffer, l’éducateur de la boxe française thionvilloise, le voisin de Gilbert Gruss au gymnase de la Milliaire et une sorte d’alter ego, l’a bien connu. « C’est peu dire que je l’appréciais. C’était un homme discret, secret, qui irradiait quand on le rencontrait. C’était une force tranquille, un colosse d’une moralité sportive exigeante. Son esprit entrait en résonance avec son physique d’homme montagne. C’était un juste, quelqu’un de vrai, capable, en un regard, en une attitude, de décrisper une situation tendue. Je le revois, il passait la tête pour regarder mes pioupious et ça le rendait heureux. »
Gilbert Gruss avait ouvert, à Terville en 1981, une école de karaté traditionnel et il insistait sur l’adjectif. Depuis quelque temps, il partageait aussi le tatami des judokas à la Milliaire. Gilbert Gruss a formé plus de 300 ceintures noires et influencé, par sa philosophie, beaucoup de jeunes gens. Comme on a pu le lire, il laisse « une œuvre vivante et riche ».
Champion du monde par équipe, multiple champion d’Europe par équipe et championnat d’Europe individuel au début des années 1970, Gilbert Gruss a également été champion de France. En 1997, il avait décroché le 8e dan de karaté, puis le 9e dan en 2007. Il a également créé une école française de karaté traditionnel à Thionville, en 1981, où il participait toujours à la formation des plus jeunes.
Gilbert Gruss a passé la porte en stoïcien. Il a beaucoup semé. Ses élèves ou ses disciples sauront accompagner leur Senseï. « Vous étiez un maître de niveau mondial. Un très grand », écrit Borgya sur les réseaux sociaux. Monsieur Gruss n’aurait pas toléré tant d’hommages.
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MAITRE GILBERT GRUSS UNE ECOLE, UN LIEU DE VIE, PAS SEULEMENT UN CLUB Pour le démarrage de cette nouvelle saison, les élèves ont été appelés à contribuer à la rénovation de l’Ecole Françaaise du karaté traditionnel de Thionville créée en 1981 par le Maître Gilbert Gruss. Quelque chose d’incroyable est arrivé ! Pendant une petite semaine, de nombreuses personnes sont venues apporter leur compétence et expérience pour aider la rafraichir les installations. Peinture, rangement, réorganisation, optimisation des lieux, réparations en tout genre… Chacun a mis la main à la patte avec sa propre sensibilité pour le bien commun. Et le résultat est SURPRENANT ! Prendre part à l’expérience, faire vivre une communauté, c’est aussi ça l’essence du karaté traditionnel. Plus qu’un club et au-delà de l’aspect sportif, il s’agit de créer une émotion, un engouement positif pour une pratique complète qui se vit à l’intérieur et auprès de ses proches. SHIN. GI. TAI. L’esprit. La technique. Le corps. Au revoir Maitre Gruss, vous resterez dans nos cœurs et dans nos pensées à jamais,
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UNE LEGENDE DU KARATE DO L' HERITIER
Gilbert Gruss avait pris le large depuis qu’il avait été sacré champion du monde par équipe de karaté. L’évolution sportive ne lui plaisait guère. Celui qui permettait d’accéder à la beauté intérieure. Toute une philosophie Pour Gilbert : « Le principe des arts martiaux consistait à apprendre à gérer toutes les situations de vie. Il devait permettre d’apprendre à traverser la vie en homme libre ».
LE SHIN (l’esprit), le GI (la technique) et le TAÏ (l’inné) : Les trois notions d’une pratique authentique. Sans l’intégration de ces trois principes, la maîtrise est impossible.
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MAITRE GILBERT GRUSS ARTICLE d’Anne RIMLINGER-PIGNON
« La philosophie des arts martiaux, c’est l’amour de l’envi-
« avec l’aimable autorisation du Républicain Lorrain »
ronnement, c’est être en accord avec la nature ». Des usages qui lui collaient à la peau.
Sa rencontre avec le karaté apparait anodine. Quel-
Gilbert Gruss se veut maître de son âme. Et durant ses
conque. En septembre 1962, après avoir passé son bacca-
années de vie, il s’est évertué à appliquer les sept grandes
lauréat au lycée Charlemagne de Thionville, Gilbert Gruss
vertus confucéennes associées au karaté do : droiture, bien-
intègre la fac de médecine de Strasbourg. Au club étudiant,
veillance, courage, politesse, sincérité, honneur et loyauté.
les cours de karaté font leur apparition : « Un ami m’emmène. Il me dit qu’on casse des planches et des briques et
Entraineur national de la fédération allemande, de la
il faisait moins neuf en hiver ». Première rencontre, presque
fédération française, directeur des équipes de France, le
anecdotique. Il reprendra l’activité sportive trois années
fondateur et expert de la fédération européenne de karaté
plus tard.
traditionnel (FEKAMT) dispose d’un curriculum vitae
La rencontre avec un karaté qui fait son service en Al-
long comme une belle journée de printemps. Aujourd’hui,
lemagne et le besoin de se reconstruire après de sérieux
approches psychologiques et mentales. Il a toujours pré-
problèmes de santé lui ouvre une brèche. Le tatami présente
féré l’esprit martial au sport. Celui qui enseignait « l’art
une porte de salut « Après la maladie, je ne faisais plus
d’affronter la vie avec toutes ses difficultés ».
il a transmis ses techniques en étroite communion avec les
que 68 kilos au lieu de 90 ». Besoin de se remuscler, besoin de vaincre. L’opposition lui plait « On y retrouve l’envie de battre, de gagner pour se surpasser ». Les forces sont en lui. Il gravit les étapes les unes après les autres. Il termine champion de ligue et gagne la deuxième marche du podium du championnat de France, « alors que j’étais un inconnu ».
Quarante-trois ans plus tard, il se souvenait encore de cette hargne. « A Paris, on m’appelait le casque à pointe, je n’appréciais pas vraiment, c’est motivant pour la lutte ». Les victoires s’enchainent. Gilbert Gruss brûle les tatamis, abandonne les études de médecine pour revenir à Thionville. Pion à Charlemagne, il poursuit des études de sciences nat’ et accumule les heures d’entrainement. Les sentiers forestiers l’adoptent. Footing, travail technique, il s’entraine seul. « Ce que je faisais, les autres ne le connaissaient pas, c’était un atout. Le coup de pied circulaire de la jambe avant, c’est moi qui l’ai introduit ». Le karaté s’est immiscé dans les veines de l’Algrangeois. Il s’est plongé dans les manuscrits.
A lu, relu les ouvrages inculquant des principes de vie. Au point que ce pratiquant protestant abandonne ses repères pour favoriser une philosophie extrême orientale qui lui paraissait « plus humaine »,
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UNE LEGENDE DU KARATE DO Formation et distinctions et diplômes
• Champion du monde par équipe : 1972 à Paris
- Baccalauréat sciences expérimentales - Certificat de
Fonctions de dirigeant
physique, chimie et biologie (P.C.B) en 1963 - 1re année de
• 1998 - 2001, membre du comité directeur de la Fédération
médecine en 1964
française de karaté en tant que représentant des profes-
• Brevet d’état de professeur de judo et DA 2e degré 1970
seurs
• Brevet d’État d’éducateur sportif 3e degré karaté et DA
• 1969 - 2002, directeur technique de la Ligue de Lorraine de
• 8e dan de karaté 1996
karaté.
• 9e dan en septembre 2007
• Depuis 2002, président du collège européen des ceintures
• Médaille d’or de la Jeunesse et des Sports en 1976
noires de karatédô.
Carrière et titres sportifs • Début du karaté en 1962 à Strasbourg
Gilbert Gruss a été nommé 9e dan par la fédération alle-
• Champion de la ligue de l’Est (Alsace - Lorraine) : 1965,
mande de karaté. Il a été responsable de la commission
1966, 1967, 1968, 1969
des hauts grades.
• Vice-champion de France individuel : 1969, 1970, 1972 • Vainqueur de la Coupe de France : 1969
Gilbert Gruss a été également responsable de la commis-
• Champion de France : 1971
sion des grades à la Fédération européenne de karaté et
• Vice-champion d’Europe individuel : 1969, 1970, 1971
arts martiaux traditionnels (FEKAMT) et président du
• Champion d’Europe individuel toutes catégories 1972
collège européen des ceintures noires de karatédô qui
• Vice-champion d’Europe par équipe : 1970
compte en ses rangs environ 500 ceintures noires.
• Champion d’Europe par équipe : 1969, 1971, 1972 • 3e aux Championnats du monde par équipe 1970 Tokyo
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MAITRE GILBERT GRUSS Voici l’hommage du Docteur Gérard Garson, président de la FEKAMT La FEKAMT est en deuil Gilbert GRUSS n’est plus. Notre ami nous a quittés dans la nuit le samedi 1er octobre, sereinement, dans son sommeil. Nos premières pensées vont à sa famille et surtout à sa femme Liliane qui est à ses côtés depuis près d’un demi-siècle et qui l’a accompagné chaque seconde dans sa lutte de plus d’un an contre un mal incontrôlable. Nous ne perdons pas qu’un Maître, un Guide, un Expert mondialement respecté, un Pédagogue hors pair mais un AMI qui, à mes côtés est à l’origine de la FEKAMT, nous a donné le meilleur. Nul n’est besoin de rappeler son parcours martial débuté il y a près de 60 ans, passant par la compétition et le « graal » de champion du Monde en 1972, mais essentiellement tourné ensuite vers l’enseignement, le partage et surtout la recherche. Gilbert GRUSS vivait, respirait, pensait Karaté et Arts Martiaux en général, son intelligence, sa maîtrise technique ont fait de lui une référence mondiale qui a su faire évoluer, sans le dévoyer, le karaté. Mais Gilbert était bien plus que çà et résumer sa vie à sa présence sur les tatamis serait très réducteur. Notre Ami était avant tout un homme d’une droiture irréprochable, d’une éthique sans faille, d’un humanisme peu commun avec une sensibilité à fleur de peau. Nous avons tous en tête le « fameux code moral du karatéka, le code moral du bushido », auquel beaucoup se réfèrent mais peu le suivent, Gilbert en était le gardien et n’a jamais dévié de cette voie. Gilbert n’a, à aucun moment de sa vie, failli et son intransigeance morale lui a valu quelques déboires dans son ancienne fédération, sa liberté de pensée et d’agir n’avait pas de limite ; pas de prix. Il n’a jamais cédé aux sirènes du pouvoir, jamais accepté aucune compromission. Gilbert GRUSS me manque déjà, nous manque déjà. Pour moi, c’est 50 ans d’admiration quand je l’ai vu la première fois sur un tatami, 40 ans d’amitié dont 20 ans d’intimité. Jusqu’à son dernier souffle, il a probablement voulu continuer à nous montrer la voie en se battant sans relâche, sans se plaindre, contre ce dernier adversaire qui aura mis plus d’un an à vaincre ce géant, cette légende, que l’on pensait éternel tant sa présence, sur les tatamis au cours de très nombreux stages qu’il a animés à la FEKAMT et ailleurs, en imposait. Mais comme l’écrit le poète Vietnamien Nguyen Công Tru dans « Essence d’être Mâle » : L’homme depuis des millénaires n’échappe pas à la mort. Puisse son nom demeurer luisant aux firmaments et rentrer dans l’histoire de l’humanité. » Les vers ont été écrits pour Gilbert GRUSS dont l’image restera à jamais gravée dans nos mémoires. Il nous a ouvert la VOIE, sachons nous montrer digne de sa mémoire, de son enseignement, de son humanité, en continuant d’essayer de poursuivre son œuvre. Il est irremplaçable et aucun de nos amis experts ne songe à la remplacer mais chacun aura à cœur d’essayer de faire perdurer son enseignement. Repose en Paix mon ami, notre ami, ton souvenir ne quittera jamais nos mémoires et guidera nos actions.
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UNE LEGENDE DU KARATE DO Voici l’hommage de Jacques Levinet, président de la Fédération Internationale AJL Je garde le souvenir d’un karatéka hors pair, qui dégageait une aura hors du commun. Que de regrets pour tous les karatékas qui n’ont pas eu la chance et l’honneur de le cotoyer et de partager ses entraînements. J’ai rencontré personnellement ce grand maître des arts martiaux sur et en dehors des tatamis. Son esprit ouvert et jamais sectaire m’ont permis de faire connaître notre discipline du Self Pro Krav à son collège des ceintures noires lors d’un stage que animé en commun, Gilbert et moi. Un moment de bonheur partagé rehaussé par une convivialité et une bienveillance inhérente à ce momument. Ci-joint la dédicace que m’avait si gentiement adressée Gilbert pour la sortie de mon livre sur le Self Pro Krav «On aurait pu se dire, voici un livre de plus sur la self défense, je pense plutôt que voilà le Livre. En effet, il suffit de feuilleter les catalogues spécialisés pour trouver des dizaines de livres sur cette autodéfense qui est devenue une mode ces dernières années. Leur qualité, c’est qu’ils se ressemblent tous. Avec le Capitaine Jacques Levinet nous changeons de registre car c’est l’homme de terrain qui s’exprime, qui délivre son expérience et donne les réponses à des situations réalistes, souvent vécues. Jacques n’est pas seulement un spécialiste de la self-défense c’est aussi un haut gradé de Karaté que j’ai personnellement évalué pour son Rokudan dont il a passé les épreuves avec brio, démontrant une technicité et une connaissance rares. Aussi a-t-il su savamment mettre à profit sa culture martiale et son expérience des confrontations de rue pour réaliser un ouvrage qui devrait devenir une référence dans le domaine de la protection personnelle. »
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HARAGEI RYU - Francis DE HEBLES
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HARAGEI RYU - Francis DE HEBLES Explications techniques de la série de photos de 1 à 7 • Sabre à gauche tranchant vers le haut • La garde (Tsuba) face au centre, les hanches de face • Le pouce est sur le côté du sabre pour enlever la sécurité • Saisir la poignée par le dessous, le pouce de la main droite étant dirigé vers vous • Dégainer en faisant circuler le fourreau jusqu’à la hanche. • Trancher • Arrêter la coupe après le cou de l’adversaire • Faire écouler le sang • Rengainer
Explications techniques de la série de photos de 1 à 14 • Même position que la série 1 • Saisir la poignée du sabre par le dessus, pouce dirigé vers l’avant • Dégainer puis tsuki. • Rengainer en faisant passer le sabre sur votre tête, à l’horizontale, le dos du sabre dirigé vers vous • La maîtrise de cette forme : dégainer, rengainer doit se faire en un seul mouvement A bientôt
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HARAGEI RYU - Francis DE HEBLES
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HARAGEI RYU - Francis DE HEBLES
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Pour le Capitaine Jacques Levinet, fondateur de la méthode du Bâton Opérationnel Police ou BOP, l’usage du bâton dans les arts martiaux ou la self défense n’a rien à voir avec la méthode professionnelle qu’il a mise
au point. En premier lieu le matériau du BOP qui n’est pas en bois mais en métal rétractable. En second lieu le BOP est utilisé seul, contrairement aux autres méthodes classiques qui se servent de deux bâtons dans leur discipline, comme le kali ou l’escrima. En troisième lieu la spécificité de l’usage du BOP pour les forces de l’ordre prend en compte les paramètres Police de la méthode du ROS (Real Operational System), autre méthode fondée par le Capitaine.
A partir des années 2000, fort de sa triple expérience de Capitaine de Police, de Grand Maître d’arts mar-
tiaux et d’expert international des forces de l’ordre, le spécialiste de la self défense et des tactiques de police Jacques Levinet, après avoir mené sa propre réflexion en la matière, a développé une méthode révolutionnaire du 21e siècle pour tirer toute la substantifique moelle de cette arme. Ainsi donc est né le Bâton Opérationnel Police ou BOP qui est, non pas une nouvelle désignation, mais un procédé inédit et performant, en faveur des forces de l’ordre, pour un usage intermédiaire et complémentaire avec l’arme de poing et les menottes. Le BOP se différencie nettement de la méthode américaine ASP (Armament Systems and Procedures) et suscite désormais un intérêt grandissant dans le monde entier.
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ORIGINES DU BOP Elles reposent sur les autres inventions dont le Capitaine est à l’origine. • Le SELF PRO KRAV ou SPK – Cette self défense, qui jouit d’un succès retentissant dans de nombreux pays, a donné au BOP son originalité par ses applications concrètes de terrain. Les défenses du SPK autant de supports qui ont permis au BOP d’affirmer sa réussite. L’absence de fioritures et la pédagogie sont devenues les clés du succès de ces deux méthodes qui donnent, tant aux civils qu’aux professionnels, les moyens de faire face à aux agressions de la rue. • Le Real Operational System ou Police ROS – Il y a un lien interactif d’existence entre le Real Operational System, méthode complète pour les forces de l’ordre, et le TOP (Tonfa Opérationnel Police) qui en est un des modules au même titre que le BOP (Bâton Opérationnel Police), les GTPI (Gestes et Techniques Police d’Intervention). Le ROS évolue en fonction de ses mises en application de terrain et du « feedback » réalisé régulièrement par le staff AJL (Académie Jacques Levinet). Comme ce sont les difficultés de la rue qui priment dans le BOP, la technique passe au second plan et la démonstration narcissique n’a pas cours. La réalité s’impose au détriment de la fantaisie pour laisser place à l’opérationnel. • INADAPATION DES FORMATIONS – Les entraînements au bâton télescopique sont souvent inadaptés, soit par manque de temps, soit par manque de compétence, soit par absence de plan de formation sans oublier également le manque de volonté politique de se donner les moyens de réussir. La dotation d’un bâton télescopique ne suffit pas à rendre le policier opérationnel, encore faut il le service après vente. Autrement dit une formation initiale en amont et continue en aval avec des recyclages et des « feedback » réguliers. Raison pour laquelle le capitaine Levinet a voulu tout remette à plat. Les formations au BOP sont bien plus longues que dans
la majorité des cas avec des coupes sombres sur les techniques qui ne marchent pas dans la réalité. Un plan de formation a été structuré tant sur le plan technique que juridique. Absence d’agressions stéréotypées, d’attaques prédéfinies, de défenses sécurisées avec le bâton mousse, de saisies de main armée infaisables sur le terrain. Aucune passivité ni aucun entraînement ludique mais place à la dure loi de la rue. Les résultats ne se sont pas fait attendre, la modification et l’évolution des techniques se sont avérées vitales et le BOP est devenu vraiment opérationnel au plein sens du terme. • A L’INVERSE DE LA METHODE ASP– Les formations habituelles au bâton télescopique suivent la méthode américaine ASP, souvent pour des raisons commerciales parce que la méthode est vendue en pack avec le bâton du même nom. Cette méthode ne prend en considération que la frappe sous tous les angles, ce qui est en contradiction avec notre législation sur la légitime défense. A l’inverse la méthode BOP prend en compte le fait que l’agent doit d’abord savoir bloquer une attaque et se protéger avant de pouvoir riposter. Si la méthode ASP ne fait que peu de cas des clés de neutralisation, celle du BOP dispose d’un échantillon de clés de maitrise, de conduite, de mise au sol, de dégagement seul et en équipe afin de remplir pleinement les missions Police dans le respect des lois républicaines en matière de légitime défense. Dans la méthode ASP on emploie graduellement soit le bâton soit les menottes soit l’arme de poing. Dans le BOP tout est utilisable en même temps selon la situation. De plus la différence de longueur du bâton dans la méthode ASP (21 pouces) et du BOP (26 pouces) est primordiale. Enfin le BOP s’utilise en bâton replié en corps à corps ou en discrétion. Nous parlerons plus longuement de tous ces points (longueur, complémentarité et discrétion). Bref la méthode ASP, spécifique aux Etats Unis, n’est pas adaptée à la législation et au code de déontologie de la plupart des pays européens.
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SPECIFICITES
o
La distance – Elle est tributaire de la réaction
face au danger. Soit on le voit venir, et dans ce cas, Le BOP jouit d’un cadre d’emploi afin que chaque
la défense sera à distance et anticipée. On privilégie
professionnel comprenne son utilité, quelque soit
les blocages indirects aux parades directes, avec la
son service d’emploi et sa dotation matérielle. L’in-
longueur du bâton, grâce aux tenues en balancier à
fluence des GTPI (Gestes Techniques Police d’In-
deux mains ou en épée à une main. Soit notre vigi-
tervention) a été un facteur important car les forces
lance ne nous a pas permis de voir venir l’attaque
de l’ordre sont, dans plupart du temps, censées in-
et la défense sera inattendue et très proche. Dans
tervenir en équipe.
cette hypothèse on favorise le réflexe conditionné et les blocages indirects avec le corps du bâton,
•
La longueur du BOP – Contrairement à la
grâce aux tenues renforcées de bras ou d’avant-
plupart des bâtons télescopique utilisés dans les
bras en tenue normale ou inversée. La distance
forces de l’ordre qui sont de 21 pouces, le BOP dis-
conditionne donc la technique naturelle, innée et
pose d’une longueur de 26 pouces pour permettre
réflexive.
une meilleure protection, des ripostes plus sécuri-
o
sées et des clés de neutralisation et de conduite re-
nues banales. Il les adapte par rapport aux missions
doutables d’efficacité. Cette différence vient du fait
ce qui ouvre un champ d’action important dans les
que la méthode du bâton ASP est exclusivement
interventions en milieu réduit ou fermé. La tenue fé-
axée sur la frappe à courte distance sans penser à
tiche du BOP est le « GRIP» ou saisie de la poignée
la protection de l’agent ni à la neutralisation et à la
du bâton qui offre l’opportunité de changer de main
conduite, sans violence, de l’agresseur.
forte facilement, d’accrocher et de repousser mais
•
La complémentarité – Le travail du BOP n’est
aussi de verrouiller une clé avec une mise en joug
jamais considéré isolément mais prend en compte
de protection. Les autres tenues du BOP (balancier,
la totalité du matériel de coercition mis à la disposi-
épée, renforcée, inversée, bâton replié) protègent
tion de ses utilisateurs. Une intervention peut débu-
contre toute attaque remontante ou descendante.
ter à mains nues, nécessiter l’usage du bâton, des
La tenue en V du BOP facilite la conduite, la mise au
menottes et, dans certains cas, de l’arme à feu par
sol et le retournement. Le bâton replié du BOP ne
dissuasion ou par riposte. Le policier doit s’adapter
sert pas uniquement à le tenir mais à riposter, cro-
car il ne sait jamais quand et comment se termine un
cheter, verrouiller et exercer des points de pression
danger. Avec le BOP la clé, le menottage et la mise
en toute discrétion car le bâton est moins visible
en joug peuvent être concomitants dans un ordre
que déplié.
Les tenues – Le BOP ne se limite pas aux te-
aléatoire selon le risque. Certains paramètres sont incontournables comme dégainer le bâton avant
o
Libération des mains – Les techniques du
l’arme de poing et inversement rengainer l’arme à
BOP autorisent les changements de main pour un
feu avant le bâton sauf cas de tir de riposte immé-
menottage ou une mise en joug. Il faut posséder un
diat. Dans cette optique, le changement de main uti-
temps d’avance sur l’évolution de la situation. Soit
lisatrice du bâton est indispensable pour se servir
la riposte suffit, soit il faut neutraliser, conduire de-
de sa main forte et saisir les menottes ou l’arme de
bout, amener au sol, utiliser conjointement un me-
poing.
nottage, une palpation, un relevage, une mise en joug de dégagement avec une entrave du bâton aux
•
Les points clés – Sous forme de réponses
menottes. Bref le BOP ne se lâche jamais du début
concrètes, pour les agents seuls ou en équipe, et
à la fin de l’intervention. Les clés de twist et israeli
non pas d’un enseignement purement théorique.
sont une aide remarquable en la matière car elles libèrent les deux mains.
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PEDAGOGIE PROFESSIONNELLE
médias et la curiosité des spectateurs, munis de
Le plan de formation du BOP exige que les instruc-
leurs téléphones portables photos et vidéos, nous
teurs labellisés AJL dispensent la pédagogie offi-
obligent à un minimum de prudence. L’intervention
cielle avec les références déontologiques et législa-
allie sécurité, protection et intervention dans le plus
tives inhérentes à chacun des pays concernés par
strict respect de la loi du pays concerné.
l’entraînement. •
Explications juridiques – Au BOP, pas d’ânon-
•
Formation adaptée – Les critères juridiques
nement d’articles de loi sur la légitime défense. Le
de l’intervention au BOP sont ajustés au pays de-
policier ou le militaire explique la technique utilisée
mandeur. Par exemple aux USA, l’utilisation de
dans l’action afin qu’elle soit conforme à la loi de
l’arme à feu est moins contraignante que dans les
son pays. Non pas un simple raisonnement mais
pays européens, d’où moins de technicité de BOP.
une démonstration façon reconstitution judiciaire.
Du fait de l’utilisation habituelle de l’arme à feu en
Elle doit assurer, auprès d’un juge ou d’un supé-
injonction et en utilisation dans certains pays, le bâ-
rieur hiérarchique, le bien fondé de l’intervention.
ton n’est utilisé que pour la frappe à courte distance
La pédagogie du BOP donne tous les atouts légaux
sans souci de se protéger. Par contre en France et
pour y parvenir à l’instar des ripostes piquées au
dans la plupart des pays européens les agents sont
corps en tenue poignet pointe, coude vers le haut,
régis par des lois précises en matière de légitime
pour éviter toute percussion malencontreuse au vi-
défense limitant l’usage de l’arme à feu. De ce fait
sage. Pareillement la mise en joug n’est pas syno-
ils doivent apprendre à se protéger et à maitriser
nyme de tir de riposte mais aussi de dégagement
avec le bâton télescopique. D’où l’intérêt du BOP
d’un milieu hostile ou de protection pour l’agent et
pour la protection, les clés de coercition avec mise
l’individu.
en joug de dégagement.
•
•
Terminologie spécifique – Au BOP, les pa-
Mises en situation réalistes - Le BOP privi-
roles sont un moyen d’atténuer la responsabilité.
légie le travail en équipe par des exercices de PLI
On n’emploie jamais le terme de « frappes », syno-
(Protection, Liaison, Intervention) avec le bâton
nyme d’agression, mais celui de « ripostes », équi-
télescopique de 26 pouces déplié ou replié selon
valent à une défense. On parle à haute et intelligible
la situation. Pas de bâton en mousse à l’entraine-
voix dans un cadre professionnel. Le contrôle des
ment mais le réel pour acquérir le bon geste réaliste. A quoi bon un entraînement sécurisé, avec de la mousse, qui n’aura pas cours dans la rue
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CURSUS LABELLISE Le BOP jouit d’une aura significative grâce aux points suivants. •
Programmes multilingues – Les formateurs BOP de l’AJL sont, pour la plupart, multilingues (anglais,
allemand, italien, espagnol, portugais) pour dispenser une formation directe et compréhensible par tous. •
Label ROS – BOP – Le cursus, le plan de formation, le recyclage, le feed back, l’attestation renouve-
lable chaque année, font du label instructeur ROS – BOP un critère de qualité très prisé. •
Formation à la demande – Le Capitaine dispense son savoir-faire, par des formations initiales et conti-
nues, auprès des unités généralistes ainsi que des unités spécialisées de la police et de l’armée (swat, groupes d’intervention) partout en France et dans le monde. Des instructeurs sont également formés selon un cursus graduel vers une qualification d’instructeur ROS - BOP •
Reconnaissances internationales – Les démonstrations et séminaires BOP du fondateur Jacques Le-
vinet, aux quatre coins du monde, ont suscité l’enthousiasme par les plus grands experts internationaux des forces de l’ordre. Le Bâton Opérationnel Police ou BOP n’est pas un accessoire de démonstration, façon nunchaku, mais la meilleure arme non létale, dont le capitaine Jacques Levinet a su tirer toute l’efficacité professionnelle jusque-là inégalée.
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no dei metodi attualmente più in uso per studiare il combattimento a mani nude consiste nel dividerlo in fasi; ogni fase dello scontro si sviluppa ad una data distanza (normalmente dalla più lunga alla corta) che separa i combattenti e ad ognuna di queste situazioni di scontro corrisponde una serie di attributi che è necessario possedere per ottenere la vittoria. Normalmente è facile che un combattente sia in possesso delle qualità per eccellere in una delle fasi ma manchi in parte o totalmente delle capacità per emergere nelle altre. E’ inoltre ormai dimostrato come la transizione da una fase ad un’altra in un combattimento reale avvenga in tempi rapidissimi, e solo nelle situazioni di carattere sportivo con un arbitro che impedisca di infrangere le regole, gli atleti vengono messi in condizione di mantenere a lungo la fase di combattimento alla distanza lunga (o media).
una presa molto potente che permette di gestire al meglio le fasi di controllo dell’avversario o mettendosi in condizione di effettuare attacchi devastanti con varie armi naturali, in primis le ginocchia e i gomiti.
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n particolare nella maggior parte degli scontri non regolamentati il passaggio che avviene più rapidamente ed inesorabilmente è proprio quello che separa la fase della lotta a distanza medio/lunga, quella in cui si scagliano con maggiore effetto i pugni ed i calci, a quella detta del “clinch”, termine inglese ormai entrato nell’uso comune per indicare una situazione in cui i contendenti si afferrano una qualsiasi parte del corpo per ottenere un controllo parziale o totale (seppur temporaneo) dell’avversario.
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ra le varie Arti di combattimento di origine orientale o occidentale, la Muay Thai è forse quella che ha sviluppato maggiormente metodi, tecniche e strategie raffinate per imparare a portare lo scontro nella fase di clinch ed una volta riusciti ad ottenere il corpo a corpo, a gestire il combattimento a tale distanza; tali sistemi, nel loro insieme prendono il nome di Muay Pram. Gli atleti sono stati allenati secondo tali schemi per secoli, sfruttando fondamentalmente la presa al collo a due braccia detta Chap Ko, che è recentemente divenuto il vero marchio di fabbrica della disciplina siamese; questo potente tipo di presa (in tutte le sue numerose varianti) offre un controllo ottimale sull’avversario mettendo in condizione l’esecutore di colpire con i gomiti, le ginocchia o la testa ogni parte del corpo del nemico. Apparentemente semplice da effettuare, la presa al collo della Muay richiede in realtà ore di addestramento con gli sparring partner per essere affinata e per diventare una “seconda natura” per il combattente marziale. Con un adeguato allenamento specifico si riesce a sviluppare
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rima di entrare nell’analisi tecnica del combattimento in clinch in cui il Chap Ko si è dimostrato come l’elemento cruciale per ottenere veloci fuori combattimento osserviamo le differenze fondamentali che intercorrono tra la fase di combattimento a distanza e quella di lotta corpo a corpo; ovviamente nella seconda situazione uno o entrambi gli atleti esercitano un controllo più o meno stretto sull’avversario, limitandone grandemente la possibilità di movimento e quindi le occasioni di attacco (soprattutto con pugni e calci) e di difesa (soprattutto con spostamenti). Inoltre, una volta ottenuta una posizione di Chap Ko, che possiamo definire dominante, l’atleta più pratico di tale distanza ridotta sarà in grado di attaccare con modalità specifiche (colpi molto corti di gomito, colpi di testa, ginocchiate, pugni, sbilanciamenti, lussazioni e proiezioni) che normalmente non molti artisti marziali allenano a sufficienza e quindi non sono in grado di padroneggiare.
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nche per un combattente esperto ma non avvezzo al corpo a corpo, diventare efficace nel corpo al corpo non è un compito facile; il successo in questa particolare fase della lotta è un mix di abilità nei colpi portati senza un evidente caricamento, di grande equilibrio statico e dinamico, di notevole abilità nelle prese e negli agganci, di grande resistenza muscolare specifica, di capacità di proiettare sfruttando gli sbilanciamenti piuttosto che la forza fisica. In poche parole il Nak Muay Pram (l’esperto di lotta thai) deve rappresentare la fusione ideale tra un colpitore ed un lottatore; deve essere in grado di passare immediatamente da una fase di grande impegno muscolare ad altre in cui la sensibilità tattile, la morbidezza e la fluidità dei movimenti si può rivelare la carta vincente per sopraffare un avversario anche più forte e pesante.
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ra i motivi per cui è consigliabile per un combattente pratico di clinch mantenere lo scontro in questa fase il più a lungo possibile, possiamo elencare i seguenti:
1. In questa fase si limitano molto le possibilità offensive di un pericoloso picchiatore (un buon boxer ad esempio ha bisogno di avere le braccia libere per poter scagliare i propri pugni e ovviamente una volta bloccate le braccia la sua arma principale diventa inutilizzabile) 2. Ottenendo una posizione dominante in clinch si ha la possibilità di scaricare colpi estremamente potenti sull’avversario offrendo a quest’ultimo poche chances di difesa (la doppia presa al collo abbinata alla ginocchiata diretta al viso, tecnica detta Chap Ko Ti Kao, si è dimostrata micidiale sui ring o nelle gabbie di tutto il mondo) 3. Se si è abili ad eseguire proiezioni, la fase transitoria del clinch è un passaggio indispensabile per preparare il nostro attacco con pochi rischi. 4. Se al contrario si vuole evitare di essere proiettati, dominare la fase del clinch è una delle migliori strategie per privare gli avversari esperti in tecniche di proiezione della loro arma principale. In altre parole imparare a controllare il combattimento alla corta distanza, soprattutto padroneggiando il controllo della testa dell’avversario grazie ad un forte Chap Ko, ci dà la possibilità di portare lo scontro in una situazione non congeniale per la maggior parte degli avversari siano essi esperti in tecniche di colpi o (seppure in minor misura) lottatori.
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l contrario ore ed ore quotidiane di addestramento nel clinch analizzando tutte le possibili situazioni offensive e difensive che ci vengono offerte in questa fase, rendono i praticanti esperti di Muay Thai in grado di sfruttare nel migliore dei modi l’enorme bagaglio tecnico tipico della loro Arte.
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noltre un’analisi dettagliata delle varie situazioni che normalmente ci si trova ad affrontare nel corso del confronto alla corta distanza porta alla necessità di padroneggiare le seguenti tematiche:
• Le tecniche più realistiche e testate sul campo per entrare nella fase di clinch dalla media o lunga distanza • La corretta posizione del corpo nel clinch e le molteplici possibilità di presa (soprattutto al collo e al tronco) una volta ottenuta la distanza corta • Le tecniche corte di sbilanciamento per uso difensivo ed offensivo •Le tecniche di difesa delle prese dominanti • L’uso dei colpi di ginocchio, di gomito, di testa e di pugno nel corpo a corpo • Le proiezioni e le leve articolari in combinazione o come alternativa ai colpi • L’uscita dal clinch mediante sbilanciamenti e colpi.
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’argomento del combattimento alla corta distanza è senza alcun dubbio uno dei più importanti di tutte le tematiche relative all’approccio allo scontro marziale o sportivo a mani nude a per questo motivo deve essere approfondito da ogni vero appassionato di discipline di lotta.
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LA THERAPIE PAR LE MOUVEMENT
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es Thérapies par le mouvement sont couramment utilisées dans la prise en charge des démences. L’exercice a un effet bénéfique sur les capacités physiques, il améliore la confiance en soi et prévient ainsi le risque de chutes. Les thérapies par le mouvement ont également une fonction sociale en favorisant la communication ; de plus elles stimulent les fonctions cognitives et diminuent les troubles du comportement.
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ans ces domaines de pointe la clinique des Jardins de Sophia, située à Castelnau le lez, aux portes de Montpellier, est pionnière et novatrice grâce à un personnel hyper compétent et à une volonté du directeur de la clinique, le Docteur Bernard Michel, d’être toujours précurseur dans les nouvelles thérapies par le mouvement pour aider les patients à lutter contre leur maladie neurodégénérative.
MAG AJL s’est rendu dans cette clinique moderne afin de suivre les ateliers dédiés à la thérapie du mouvement. C’est l’unité « Carpe Diem », dirigée par Dolly Plane, qui est en charge de la mise en pratique de ces nouveaux ateliers. Au programme de la visite, quelques-uns des ateliers dont la gym mémoire, la canne défense, la danse thérapie, le jardinage. Les patients n’ont pas le temps de s’ennuyer et font preuve d’une grande motivation pour suivre ces ateliers bénéfiques.
ATELIER GYM MEMOIRE Animé par la kiné Bernadette LECAILLE qui, tous les matins, prend en charge différents groupes de patients pour des séances de motricité. Celles-ci ont pour buts : ***Faire bouger toutes les articulations du corps et lutter ainsi contre les ankyloses et les rétractions ***Renforcer la musculature globale et prolonger la bonne condition physique de la personne ***Lutter contre la perte des équilibres statique et dynamique et de ce fait, prévenir les chutes ***Faire appel à la mémoire pour se repérer dans l’espace, le temps et la latéralité w ***Obtenir une interaction sociale plaisante et bénéfique pour un maintien à domicile. Les patients sortent relaxés, souriants et bien dans leur corps, prêts à attaquer ensuite les activités cognitives avec moins d’angoisse.
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CLINIQUE DES JARDINS DE SOPHIA CARPE DIEM : UN CONCEPT PRECURSEUR
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n 1994, les autorités de tutelle, sollicitées par France Alzheimer, ont chargé Les Jardins de Sophia de créer une unité d’hospitalisation de jour. Le Docteur Bernard Michel , médecin directeur de la clinique des Jardins de Sophia sesouvient : « A l’époque, nous n’ avions pas d’exemple, aucune recommandation…Du jour au lendemain, nous sommes devenus la seule structure expérimentale à recevoir un agrément destiné à la prise en charge des patients âgés de moins de 65 ans atteints par la maladie d’Alzheimer au stade précoce. Au fur et à mesure, nous avons construit l’équipe et le projet. Dès 1995, ce service d’hospitalisation de jour baptisé Carpe Diem a bénéficié du seul soutien logistique et financier de l’USLD ou Unité de Soins Longue Durée ».
Le duo de choc Docteur Bernard MICHEL et Dolly PLANE « e fut un véritable engagement de tous », se félicite Dolly Plane, responsable de ce service qui prend en charge annuellement plus de 150 malades. Aujourd’hui, véritable laboratoire, le centre d’hospitalisation de jour a mis en place une méthode de stimulation cognitive et multi sensorielle pour entretenir les capacités préservées et, dans certains cas, rééduquer les fonctions déficitaires. Cette méthode, mise au point et évaluée par l’équipe pluridisciplinaire de l’hospitalisation de jour, a été adaptée pour les ateliers de stimulation en USLD et est associée aux thérapeutiques médicamenteuses.
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ATELIER SCHEMA CORPOREL Animé par la kiné Claire NATHAN cet atelier amène le patient à investir son corps avec plaisir. Différentes activités corporelles sont proposées pour renforcer la somatognosie et aider le patient à organiser ses mouvements. Objectifs de l’atelier : *** Favoriser la prise de conscience du corps à travers différentes expériences sensori-motrices. *** Renforcer le schéma corporel (reconnaitre, nommer et utiliser correctement les différentes parties du corps). *** Organiser ses mouvements dans l’espace et le temps. *** Renforcer les équilibres statiques et dynamiques. ***Investir son corps dans le mouvement avec plaisir. *** Développer les moyens d’expression corporelle et de communication non-verbale (travail autour dialogue tonique, de l’adaptation posturale, des gestes, des mimiques et du regard)
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LA THERAPIE PAR LE MOUVEMENT ATELIER SENSORIMOTEUR Animé par l’ergothérapeute Damien HENOCQUE cet atelier propose des activités motrices permet tant de maintenir l’autonomie des patients et de prévenir les déficits gestuels et praxiques au domicile. A partir d’exercices variés, sur un parcours de type sportif avec obstacles et jeux d’adresse, cet atelier propose de renforcer et/ou maintenir les fonctions praxiques, gnosiques et visuo-constructive. Objectifs du programme : *** Développer le travail de dextérité *** Compenser les troubles du geste *** Mobilisation des fonctions cognitives, praxiques et gnosiques. *** Diminution des troubles psycho-comportementaux *** Maintien du lien social
Dans le cadre de l’association « Hellebore » qui oeuvre dans le cycle « Emotion et Mémoire » de la clinique des Jardins de Sophia a eu lieu la visite du Musée Japonais privé Haragei. Un moment inoubliable avec le samouraï des lieux Francis De Hebles.
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UNITE DE SOINS DE CARPE DIEM ATELIER ART THERAPIE Animé par l’Arthérapeute Agnés CAFARO cet atelier concerne la danse, les personnes introverties, an xieuses ou dépressive. Plus la recherche avance, plus on découvre que la danse et la musique ont des effets théraepeutiques, parfois majeurs. Cet atelier atténue la douleur physique et psychologique en particulier pour les rhumatisants.. Objectifs de l’atelier : *** Il soulage les dépressions *** Il stimule la mémoire des patients Alzheimer *** Il améliore l’équilibre car un lien étroit unit les aires de l’audition et de la motricité *** Il apaise le stress, l’anxiété et les idées noires car la musique interagit avec nos rythmes biologiques. La musique ainsi que la danse ralentit le rythme cardiaque, a un effet anti-stress immédiat, amplifie la respiration et modifient les ondes cérébrales. A Carpe Diem, le déjeuner est aussi un moment propice pour se retrouver et se confier. Un moment d’échange et de convivialité entretenu par un personnel prévoyant et toujours à l’écoute. Aujourd’hui, on ne peut rien faire contre la maladie, mais, comme le rappelle le Docteur Bernard Michel : « Ici, les patients retrouvent vie… »
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LA THERAPIE PAR LE MOUVEMENT ATELIER CANNE DEFENSE Animé par l’ergothérapeute Gaëtan L’HEVEDER Dans une salle d’entraîne ment magnifiquement aménagée, parée de murs de de lumière naturelle donnant sur le parc de la clinique, les participants expérimentent depuis plusieurs années cette nouvelle activité adoptée pour la première fois dans le monde à la clinique des Jardins de Sophia. Objectifs du programme : *** Parade contre l’anxiété *** Bon remède pour l’équilibre *** Confiance en soi . *** Socialisation On entend le bruit des coups de canne répétés sur des boucliers en mousse, les cris et les rires deviennent des armes contre la maladie sous l’oeil expert du Maître Jacques Levinet, fondateur ceinture noire 10e Dan de la méthode de la Canne Défense. Au secrétariat Chantal Gaudet complète l’équipe de Carpe Diem
Dans le cadre de l’association « Hellebore » qui oeuvre dans le cycle « Emotion et Mémoire » de la clinique des Jardins de Sophia a eu lieu une reconstitution des métiers d’autrefois réalisée par les patients de l’unité de Carpe Diem sous la houlette de Dolly Plane
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UNITE DE SOINS DE CARPE DIEM ATELIER JARDINAGE Animé par le jardinier Pierre JOUSSELIN cet atelier bénéficie des jar dins magnifiquement aména gés de l a clinique. A l’in térieur du jardin aroma tique de Carpe Diem, le jardinageg procure un bien-être global aux patients. Bienfaits physiques de l’atelier : *** Coordination des membres *** Réamorçage des gestes fins. *** Schéma corporel Bienfaits de l’atelier sur le moral : *** Diminution de l’anxiété *** Amélioration de l’estime de soi *** Revalorisation narcissique *** Lieu de plaisir et d’échange
Delphine Chambon, psychologue clinicienne l’aide précieuse de l’équipe
Dans le cadre de l’association « Hellebore » qui oeuvre dans le cycle « Emotion et Mémoire » de la clinique des Jardins de Sophia a eu lieu une reconstitution des Années FOLIE’S
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ACADEMIE JACQUES LEVINET OCCITANIE Depuis le 1er janvier 2016, la Direction Technique Midi Pyrénées, dirigée par l’instructeur Pascal Tabaglio, est devenue la DTR Occitanie. Elle regroupe 13 départements avec 6 directions départementales de l’Académie Jacques Levinet : (Tarn, Tarn & Garonne, Haute Garonne, Aude, Pyrénées Orientales, Hérault). Elle dénombre près de 300 adhérents.
Pascal Tabaglio est instructeur ceinture noire 3e Dan de Self Pro Krav, 2ème Dan de Canne Défense, 1er Dan de Bâton Défense, 1er Dan de Police ROS et instructeur international 1er Dan de Yoseikan Budo
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Directeur Technique Pascal TABAGLIO
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our Pascal TABAGLIO l’ AJL Occitanie, basée à St Sulpice (Tarn), est de plus en plus sollicitée, suite aux évènements actuels. Elle suscite un intérêt grandissant pour ses aspects conviviaux (stage en famille au bord de la mer, ambiance bon enfant), mais surtout pour son travail sérieux et rigoureux. Notre dynamisme, ajouté aux valeurs de l’AJL et à l’efficacité de nos techniques, plait à un public de plus en plus large (initiations aux jeunes et moins jeunes, stages etc.).
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’efficacité du Self Pro Krav (SPK) et les cours que je donne dans plusieurs sections de l’AJL (St Sulpice, l’ASBAM Briatexte et depuis cette année au SPK Cheminot Toulouse) montrent l’ampleur que le SPK prend aujourd’hui.
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epuis la semaine dernière, nous avons donné avec un ami de la police nationale un stage au personnel d’accueil de différents services de l’état et ce avec des exercices d’agressions physiques.
usqu’à maintenant, le personnel d’accueil pouvait suivre des stages de gestion des conflits, modules intéressant mais pas adaptés à la réalité de leur profession (manque de stress, toujours des agressions verbales et déni des violences physiques etc.).
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râce à ce stage, le SPK franchit une nouvelle étape et touche bien tous les publics, car avant d’être un(e) employé(e) de telle ou telle administration, nous sommes avant tout des citoyens de la république et la légitime défense doit aussi s’appliquer pour notre défense.
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ACADEMIE JACQUES LEVINET OCCITANIE
C A
e dernier stage exceptionnel combiné (Gestes de 1ere survie SPK et Gestes de 1er secours) a marqué les esprits, tellement bien qu’un autre stage est en cours de préparation.
vec l’organisation d’un stage régional par an, la venue de Jacques LEVINET à l’AJL St Sulpice est toujours un évènement. Il en a été ainsi lors de la journée du 09 octobre dernier où plus d’une trentaine de stagiaires ont peaufiné les techniques de SPK.
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l est à noter qu’en dehors des élèves de notre association, deux directions techniques départementales étaient représentées, celle de la Haute Garonne par son directeur technique Jean Michel du Plantier et celle de la Dordogne par son directeur technique Gildas Gélis.
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a prochaine journée des cœurs (Avril 2017) où près de 300 enfants s’initieront à différents sports et à notre discipline de SPK, est en cours de préparation avec la municipalité de St Sulpice pour convier l’expert en arts martiaux Jacques LEVINET à venir présenter la philosophie de notre Académie et si possible de finir la journée par une démonstration (et devinez qui sera son plastron !!!).
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Directeur Technique Pascal TABAGLIO
Pour terminer, je voudrais citer un de mes professeurs d’atelier qui avait coutume de me dire ‘’ qui n’avance pas recule’’, Nous, notre devise est Patere aut Abstine, si on rassemble ces deux devises, alors on a : ’toujours de l’avant, endures ou abstient toi ». Cela peut résumer l’état d’esprit de notre association, même si elle reste conviviale.
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GM Maurice Elmalem is a Seven Time World Champion, 7th Dan Black Belt with W.T.F. 9th Baysa/Dan/KUF and 10th Dan Black Belt with PWMAF. He holds a PHD in Martial Arts from the National Dragon Council University of Asian Studies, Virginia, USA, Eight Guinness World Records, a Seven Time U.S. Cup Gold Medalist and Four Time AAU Champion.
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o say that Master Maurice Elmalem is a perfectionist would be an understatement. Whatever this man tries, he wills himself to accomplish at the highest form of anyone’s game. In 2001, he earned a place in the Guinness Book of World Records by smashing 50 sheets of glass with a knife-chop that sliced through all 50 sheets. He is a world taekwondo federation 8 Dan and a PWMAF ten Dan and holds seven world records. He is a seven-time U.S. Cup gold medalist and a four-time renowned grandmasters and has accumulated over 700 trophies and 50 gold medals in fighting and breaking. In his profession as a general contractor, he is listed in (Who’s Who” in the east for outstanding contribution to architectural design, and was voted among the “Top 400 General Contractors in the United States”. He is gifted musician, artist, sculptor, marathon runner, photographer, craftsman, and real estate developer.
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n the following, Master Elmalem talks about his success in the martial arts and what drives him to perfection.
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hat is how I felt in love with martial arts. Then there was the first class that I attended in the United States. I was 16-years-old and alone in New York City; my family was living in Israel. I was not afraid to challenge the teacher who was conducting the class. When the master approached me, it was the most important moment of my life. The grandmaster asked me ‘Do you know how to fight?” I said “Yes, sir, I will show you”. At that point, my life was on the line. I did not know that I was facing world champion Joe Hayes or that the grandmaster was Dr. Richard Chun.
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uddenly, I was trying to fight this great world champion. His techniques flew right by me. Thank God, reflex took over. I blocked as many techniques as I could and fought back as well as I could. Fortunately, I got out of it alive but I was not afraid. I had confidence in myself and showed no fear in my fighting. Dr. Chun invited me to join his school and I am still his student at the same school for the last 44 years.
Why did you want to become a martial artist?
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t goes way back to when I was a kid. I witnessed many fights in Morocco, Israel and France. In those days, my father did not have enough money to enroll me in a private school to learn martial arts, so I had to begin on my own. I learned street fighting to protect myself from kids who attacked me in school. I went on to search for the sport that would be most beneficial to me for self-defense and something that I could enjoy.
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FLYING FEATS
Avec Jacques Levinet
Avec Chuck NORRIS Avec Jason STATHAM
Avec Arnold SCHWARZENEGGER
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So, before you became a student of Dr. Chun, you studied martial arts elsewhere?
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studied martial arts with world champion Gidon Kadari in Tel Aviv, Israel. He taught me the basic fundamentals of martial arts. He was a Shotokan stylist who actually studied Krav Maga, the deadly combat karate practiced by Israeli military forces. He taught us many deadly secrets of martial arts and how to be ready for an attack at any moment. What are the most valuable lessons that you have learned from the masters with whom you studied?
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espect. When one respects a master or teacher, he becomes your greatest source of information. Respect brings you closer to family, God and the world. Without respect, people tend to disregard you because the sense you do not appreciate your fellow man.
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nother great lesson I have learned is about survival: taking pride of yourself – do not give it up for anyone! Also, I have learned to control the mind and body through meditation. The philosophy of martial arts has taught me that I have held for quite some time. These record breaks include breaking 100 sheets of one-eighth-inch glass with a downward elbow strike; a knife-hand break of 50 sheets of oneeighth-inch glass (the strike hand travels through all fifty sheets of glass and I have not lost a finger or cut my hand). The third is breaking five boards with my hands and release the boards as I strike them with the forehead in midair and splice them in half. In 2000, at Madison Square Garden,
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performed a new technique: I spliced a one-inch pine board in midair with a spear-hand, using my two index fingers. I also performed a thumb break. I have also performed a flying side-kick break through a hoop of fire and broken six boards. This technique involves a great deal of skill, as the threat of being burned is very real.
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Your breaking skill is even documented in the Guinness Book of Records.
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es, I am in the Guinness Book of World Records. A TV crew consisting of a video man, soundman and reporter spent a day with me and taped me in my home, my office and on my job sites for the Guinness television show on the Fox network. A few days later, I flew to Los Angeles to shoot in the FOX studio for the Guinness Book of World Records. A representative from Guinness took me to the studio where I had to check all the materials that they provided. The next day, I rehearsed. The day of the performance, everyone was nervous. I asked everyone to leave my dressing room so that I could meditate and prepare myself mentally, physically and morally to perform. When I came out on stage, I noticed that the glass had doubled in size because of the way that it was set up, so it amounted to almost nine-inches. I was surprised but not worried. I thought that if this is what they want, let’s do it!
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prepared myself for my first fear, the flying jump kick break. I knew that there was no room for error – especially with someone unfamiliar holding my boards. I successfully jumped – at least six or seven feet in the air – extended and turned my body sideways and snapped through the boards with one of the loudest kiaps I had ever yelled!
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heard the audience cheering for me as I prepared for my next break, the glass break. There were four judges, one in each corner surrounded by Plexiglas, and five cameras with producers gave the audience members goggles incase glass flew in their direction. I could feel the vibration of the audience and they began yelling “Go, Maurice, go, Maurice.”
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fter meditating, I opened my eyes and I could feel the building shake. I kiaped, and my friend, Great Grandmaster Aaron Banks, who witnessed it, said that the break was “unbelievable” and that he was shocked and pleased when he saw that my hand was still attached to my body! How do you feel when you make a break like that?
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he thrill of a lifetime: mission accomplished, a dream come true. You can’t imagine the feeling at that moment – it is importantly satisfying.
GLASS BREAKING Where does your power come from to execute those incredible breaks?
You have a signature punch that has come to be known as “the ultimate one” or the “bomb…”
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have seen very strong men in my life – some twice my size – who cannot do what I can do. Inner power, some call it chiia, yaa or chi, exists in martial artists and is important to their practice of martial arts. That is why focus and meditation are important parts of one’s training – they generate power. In order to break or fight in a successful manner, one’s energy has to be in full force. It is from inner power that we successfully proceed in overcoming hurdles and the rough times in fighting, or the dangers posed by glass and other targets when breaking. Inner power comes from the soul and the heart.
As an instructor, at what age do you suggest children begin breaking or fighting?
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key technique in Tae Kwon Do and Karate is the reverse punch. This is a good technique for power breaks. When I break five or six boards, I use all my secret techniques to build power in my body and mind to complete my right-hand punch. The first two knuckles line up along the grain of the boards and then I break them! The execution must be so precise and perfectly combine speed with the boards, you are taking the chance of breaking your arms, writs and knuckles. Speed and chi play a very big part in this break.
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ocus also is needed in this technique in order to punch with one’s ultimate power. One must pull the hand back as soon as possible after the break so that one does not push the nerves to the point where they just blow out and the hand is no longer in control. This is a very risky break and I have done it only three or four times in a major world championship. Size does not make one more capable of executing this break; it is the power. If this power was used against an opponent’s chest, stomach or ribs, it would definitely paralyze him.
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young child shouldn’t break because the bone structure is not fully developed. Age sixteen is appropriate for these activities. I see a lot of children breaking but I think that the boards have been doctored. Fighting is the opposite. I suggest children start fighting at a very young age, four or five-yearsold, because it enhances their minds’ ability to think quickly and builds their reflexes. Both activities are good preparation for school and for life.
“Breaking is a demonstration of power, focus, speed, energy, skills, talent and outstanding fists!” says Maurice Elmalem
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1er Edition de la course de la Folle Furieuse Le 16 octobre 2016 s’est déroulée la première édition de la course d’obstacles « La Folle Furieuse ® » organisée par la société CMJ France. Elle a eu lieu sur la commune de Sénas dans les Bouches du Rhône et est accessible à tous dès l’âge de 6 ans. Une course 100 % fun avec des obstacles « Wipeout » Les clubs de Self Pro Krav de Senas et de la Fare les Oliviers, dans les Bouches du Rhône, n’ont pas hésité à braver les épreuves pour mettre à l’honneur l’Académie Jacques Levinet.
La Folle Furieuse – Ouf comporte 25 obstacles le long d’un parcours de 4,5 km. C’est une course à obstacles ludique, pour tous, quel que soit votre niveau physique de base. En courant ou en marchant, participez à votre rythme et sans crainte : aucun obstacle n’est obligatoire. Cette épreuve est une bonne occasion également de se remettre en forme et de recommencer le sport. Elle permet aussi de passer de formidables moments de détente entre amis. Ce type de course est également l’occasion de se déguiser.
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Le Self Pro Krav Bouches du Rhone en folie
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1er Edition de la course de la Folle Furieuse
La Folle Furieuse ®, c’est avant tout une course d’obstacles non chronométrée et sans classement où les participants viennent avant tout pour s’amuser et passer un bon moment. Sportif ou non, avec ou sans déguisement, chacun peut y trouver son compte, avec des obstacles plus ou moins difficiles. Contrairement aux autres courses d’obstacles, La Folle Furieuse comprend des obstacles « Wipeout » dont certains mécanisés et qui rappellent les épreuves des célèbres émissions de télévision « Total Wipeout » ou encore « Ninja Warrior » qui passe actuellement sur TF1 le vendredi soir. C’est la touche folle et fun de cette course. Une course ouverte à tous ! La Folle Furieuse ® est une course ouverte aux plus de 6 ans. En effet, cette course se résume à 3 parcours : « La Famille » : comme son nom l’indique, cette course est dédiée à un public familial. 4.5 km et 25 obstacles minimum à parcourir dès 6 ans accompagné d’un majeur. Le but de cette course est de pouvoir faire participer les familles, ensemble, à la même course et ainsi leur faire partager un bon moment de franche rigolade. « La Ouf » : une course de 4.5 km à parcourir entre adultes et jeunes dès 14 ans. Entre amis ou solo, cette course est faite pour les personnes peu sportives qui souhaitent s’amuser tout en franchissant 25 obstacles minimum fun et ludiques. « La Furieuse » : une course de 9 km plus intense dédiée aux adultes et jeunes dès 14 ans. Ce parcours s’adresse aux personnes sportives ou non, qui souhaitent se dépasser et s’amuser sur 35 obstacles minimum.
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Le Self Pro Krav Bouches du Rhone en folie
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’Académie Jacques Levinet des Bouches du Rhône, composée des clubs de Senas et de la Fare les Oliviers ont montré leur esprit sportif et de de compétition en participant à cette course la plus fun de la région. Ils ont parcouru les 9 kms comportant 40 difficulutés, les unes plus folles que les autres. Ils ont franchi des obstacles de pneus, les pièges d’élastiques, les gonflabes impressionnants.
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es pires difficultés les attendaient dans les fosses de boue et les butes infranchissables qui dépassaient souvent les pièges d’un banal parcours du combattant.
Michel Bouré, L’instructeur de Self Pro Krav de l’AJL (Académie Jacques Levinet) et ses élèves n’ont pas hésité à braver tous ces obstacles en démontrant un esprit d’entraite et de savoir faire qui ont suscité l’admiiration des autres participantes et participants.
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our Michel Bouré, «Cette course, dans un esprit familial, nous a permis de consolider nos liens amicaux et notre solidarité au sein de notre association sportive Encore un bravo à Lionel, G. Michel, M, Michel, B. Louis, Adil C et Michèle B. pour leur participation et leur dynamisme.
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endez-vous est d’ores et déjà pris pour la prochaine édition avec un effectif encore plus nombreux pour représenter à la fois notre club et la Fédération Académie Jacques Levinet (AJL)
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SELF PRO KRAV CONTRE ARME DE POING
Fiche réalisée par le Capitaine Jacques Levinet et Pascal Tabaglio
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SELF PRO KRAV CONTRE ARME D' EPAULE
Fiche réalisée par le Capitaine Jacques Levinet et Jean Michel Du Plantier
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LE KING VALERA
10 QUESTIONS REPONSES POUR LE MAG AJL