GRANDE SECONDE
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La famille Jaquet Droz s’est créée une identité à travers son histoire, ses oeuvres, ses rencontres. À chaque nouveau voyage, la signature Jaquet Droz devint de plus en plus reconnaissable par des signes, des codes, que nous retrouvons aujourd’hui au coeur de l’ADN de la marque : la Grande Seconde, le 8, l’émail, le galbe du boîtier, les mouvements aux finitions parfaites, les grandes complications, les Numerus Clausus synonymes d’exclusivité et enfin les minéraux, symboles du caractère unique de chacune des pièces de la collection Jaquet Droz.
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Pierre Jaquet Droz fut un des plus grands artisancréateur du XVIIIème siècle. Né à La Chaux-de-Fonds en 1721, c’était un véritable génie visionnaire qui a marqué l’histoire horlogère. Depuis que Jaquet Droz a rejoint le Swatch Group en 2000, la marque n’a cessé de perpétuer l’histoire et le savoir-faire de son fondateur. La marque est installée depuis l’été 2010 dans son nouvel Atelier de Haute Horlogerie à La Chaux-deFonds, lui donnant la possibilité de répondre à la demande croissante des marchés et traduisant ses ambitions de développement. Jaquet Droz s’inscrit aujourd’hui, au sein du Swatch Group, dans le segment du prestige et du luxe, développant des produits au caractère unique avec un savoir-faire exceptionnel. J’ai aujourd’hui pour mission de cultiver cet esprit d’excellence et d’innovation tout en continuant à transmettre des valeurs d’émotion et de poésie. Le lien entre le siècle des Lumières et le troisième Millénaire est donc toujours présent...
Marc A. Hayek Président de Montres Jaquet Droz SA 2
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HISTOIRE
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1721
LA NAISSANCE
Pierre Jaquet Droz est né en 1721 à Sur le Pont à La Chaux-deFonds. Il commence à s’intéresser à l’horlogerie et à la mécanique de précision par le biais des aînés de sa famille, les Brandt-di-Grieurin, les Sandoz et les Robert. C’est pour lui une révélation.
1738
LE PREMIER ATELIER
Il se consacre entièrement à des travaux d’horlogerie et réalise une série de pendules longues-lignes (horloges de parquet) dont les mouvements sophistiqués surclassent tous ceux produits jusqu’alors. Sa méticulosité le poussent à agrémenter ses mouvements d’horlogerie de musique et d’automates. Ils attirent alors l’attention d’une clientèle fortunée.
1758
LE VOYAGE EN ESPAGNE
Il se consacre entièrement à des travaux d’horlogerie et réalise une série de pendules longues-lignes (horloges de parquet) dont les mouvements sophistiqués surclassent tous ceux produits jusqu’alors. Sa méticulosité le poussent à agrémenter ses mouvements d’horlogerie de musique et d’automates. Ils attirent alors l’attention d’une clientèle fortunée.
1773
LES AUTOMATES
De retour à La Chaux-de-Fonds, la somme d’argent importante rapportée d’Espagne permet à Pierre Jaquet Droz de se consacrer entièrement à la fabrication de ses montres, pendules et automates très connues. Il se met donc au travail aidé de son fils, et de celui qu’il considère comme tel, Jean-Frédéric Leschot, fils d’un voisin qu’il accueillera suite au décès de sa mère. C’est le début d’une fructueuse association.
1774
LONDRES ET LA CHINE
Pierre Jaquet Droz établit un atelier à Londres, ville de l’industrie et du commerce. Il confie la direction à son fils Henry-Louis. Surmené, celui-ci décharge une partie de ses responsabilités à JeanFrédéric Leschot. Ce dernier est plus particulièrement chargé des relations avec la Maison Cox dont les agents à Canton vont ouvrir ainsi grandes les portes du marché de l’Extrême-Orient et assurer la représentation des Jaquet Droz en Chine, aux Indes et au Japon. Au XVIIIème siècle, les chefs d’œuvre de Pierre Jaquet Droz étaient collectionnés au cœur de Pékin par l’Empereur en personne et par les mandarins de la cour impériale. Qianlong, Empereur de la Dynastie Tsing, était fortement intéressé par les montres mécaniques et les automates européens. Il monta son propre bureau national employant des centaines de personnes travaillant à l’importation et au commerce de ces montres et automates européens.
1784
GENÈVE
L’entreprise poursuit son expansion et vend dans le monde entier, plus particulièrement en Chine. Henry-Louis décide de s’installer à Genève, rejoint par Jean-Frédéric Leschot où ils décident de fonder la première manufacture d’horlogerie, y introduisant la production d’horlogerie à grande complication. Le talent qu’Henry-Louis Jaquet Droz et Jean-Frédéric Leschot portent à la chose publique genevoise sont reconnus et appréciés. La ville leur accorde la bourgeoisie d’honneur. Jaquet Droz est reçu à la Société des Arts et collabore très activement à l’avancement de l’enseignement technique. Il contribue à l’établissement, dans cette ville, d’une fabrique-école de cadrature de montres à répétition et va développer une foule de projets ayant trait à la technique horlogère et à la défense des corps de métiers. Pierre Jaquet Droz s’installe dans la maison de l’horloger Dental, à l’angle de la rue Molard et la rue du Rhône, là où se trouvent déjà les ateliers et l’appartement personnel de son fils.
1788
L'APOGÉE DES JAQUET DROZ
Ainsi, dès 1784, Pierre et Henry-Louis Jaquet Droz sont à la tête de trois centres de production et de profit : l'un à La Chaux-deFonds, le deuxième à Londres et le troisième, réservé à l'horlogerie de petit volume, à Genève. En effet, à compter de son installation à Genève, la compagnie Jaquet Droz & Leschot se spécialise dans la production et l'exportation de montres de grand luxe, à automates, à musiques et autres complications tout en développant la fabrication des oiseaux chanteurs. La vente en est principalement assurée par des agents en France mais surtout par ceux de Londres et de Canton. En 1788, la Maison Jaquet Droz atteint l'apogée de son développement. La prospérité des Jaquet Droz et Leschot sera pourtant de courte durée. En 1790, les traites tirées sur leur principal correspondant en Chine reviennent impayées et la faillite de leur principal client de Londres achève de les mettre en déficit. Ils sont contraints de liquider l'association avec Henry Maillardet.
2000
UN SAVOIR FAIRE INTERROMPU
Depuis que la marque a été rachetée en 2000 par le Swatch Group, elle est retournée dans sa ville d’origine, La Chaux-de-Fonds, et est installée depuis l’été 2010 dans un nouvel Atelier de Haute Horlogerie. Ce nouveau site de 2500 m2 a donné à Jaquet Droz un nouvel élan et se veut, à l’image de ses montres, un concentré de savoir-faire horloger et artisanal enrichi d’une âme singulière, permettant de répondre à la demande des marchés et des clients.
2002
LANCEMENT DE LA GRANDE SECONDE
Inspirée d’une montre de poche créée au XVIIIème siècle. Icône intemporelle de la maison, elle interprète avec raffinement la maîtrise de l’art de l’émail Grand Feu sur un cadran où s’entrelace le compteur heures et minutes décentré à 12 heures avec celui des secondes situé à 6 heures.
2010
LANCEMENT DE L'ÉCLIPSE
Exceptionnel garde-temps sur lequel sont apposées 8 étoiles - chiffre fétiche de Jaquet Droz - et une lune gravée évoluant jour après jour, se transformant à chaque réveil. Le design d’inspiration XVIIIème évoque autant les origines de la marque que sa prédilection, dès le siècle des Lumières, pour les arts décoratifs.
2011
JAQUET DROZ INTÈGRE LES ATELIERS D'ART
Au sein des son Atelier de Haute Horlogerie et fait perdurer les savoir-faire ancestraux chers à la marque. Rendant hommage à ces artisans si méticuleux, la peinture miniature, le travail de la sculpture et de la gravure, ou le paillonné sont mis en avant sur certaines pièces exceptionnelles de la collection.
2012
THE BIRD REPEATER
Imaginé par les artisans de la maison, The Bird Repeater est dévoilée en novembre 2012, conjuguant l’histoire, le savoirfaire et l’imaginaire Jaquet Droz. Véritable automate, cette pièce exceptionnelle fait appel à tous les corps de métiers décoratifs.
EXPOSITION "AUTOMATES ET MERVEILLES"
En partenariat avec les Montres Jaquet Droz, qui révéla au public le génie des Jaquet-Droz et Leschot. Un nombre incroyable de pièces et d’informations ont été réunies, pour la première fois, dans trois musées du canton de Neuchâtel : Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel, Musée d’horlogerie du Locle et Musée international d’horlogerie de la Chaux-de-Fonds.
Carpe diem est une maxime latine de Horace, signifiant "Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain." Une recherche ordonnée, raisonnée, du plaisir, qui doit éviter tout déplaisir. 6
CARPE
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CARPE DIEM Horace
Toi ne cherche pas, il est défendu par les lois divines de le savoir, quel terme les dieux ont donné (assigné) à moi, quel ils ont assigné à toi, Leuconoé, et n'essaye pas les nombres (calculs) babyloniens. Combien il est préférable de supporter tout ce qui sera (quoi qu'il arrive) ! Soit que Jupiter nous accorde plusieurs hivers, soit qu'il nous accorde pour le dernier, celui qui maintenant affaiblit (brise) la mer Tyrrhénienne contre les rochers opposés aux flots, sois sage, passe tes vins, et retranche du court espace de ta vie le long espoir. Tandis que nous parlons, le temps jaloux aura fui. Cueille le jour présent (jouis-en), croyant le moins possible à celui du lendemain.
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LE BALLET DES HEURES Gérard de Nerval
Les heures sont des fleurs l’une après l’autre écloses Dans l’éternel hymen de la nuit et du jour ; Il faut donc les cueillir comme on cueille les roses Et ne les donner qu’à l’amour. Ainsi que de l’éclair, rien ne reste de l’heure, Qu’au néant destructeur le temps vient de donner ; Dans son rapide vol embrassez la meilleure, Toujours celle qui va sonner. Et retenez-la bien au gré de votre envie, Comme le seul instant que votre âme rêva ; Comme si le bonheur de la plus longue vie Était dans l’heure qui s’en va. Vous trouverez toujours, depuis l’heure première Jusqu’à l’heure de nuit qui parle douze fois, Les vignes, sur les monts, inondés de lumière, Les myrtes à l’ombre des bois. Aimez, buvez, le reste est plein de choses vaines ; Le vin, ce sang nouveau, sur la lèvre versé, Rajeunit l’autre sang qui vieillit dans vos veines Et donne l’oubli du passé. Que l’heure de l’amour d’une autre soit suivie, Savourez le regard qui vient de la beauté ; Être seul, c’est la mort ! Être deux, c’est la vie ! L’amour c’est l’immortalité !
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SAISIR L’INSTANT Esther Granek
Saisir l’instant tel une fleur Qu’on insère entre deux feuillets Et rien n’existe avant après Dans la suite infinie des heures. Saisir l’instant. Saisir l’instant. S’y réfugier. Et s’en repaître. En rêver. À cette épave s’accrocher. Le mettre à l’éternel présent. Saisir l’instant. Saisir l’instant. Construire un monde. Se répéter que lui seul compte Et que le reste est complément. S’en nourrir inlassablement. Saisir l’instant. Saisir l’instant tel un bouquet Et de sa fraîcheur s’imprégner. Et de ses couleurs se gaver. Ah ! combien riche alors j’étais ! Saisir l’instant. Saisir l’instant à peine né Et le bercer comme un enfant. A quel moment ai-je cessé ? Pourquoi ne puis-je… ?
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UN RENDEZ-VOUS René-François Sully Prudhomme
Dans ce nid furtif où nous sommes, Ô ma chère âme, seuls tous deux, Qu’il est bon d’oublier les hommes, Si près d’eux ! Pour ralentir l’heure fuyante, Pour la goûter, il ne faut pas Une félicité bruyante ; Parlons bas. Craignons de la hâter d’un geste, D’un mot, d’un souffle seulement, D’en perdre, tant elle est céleste, Un moment. Afin de la sentir bien nôtre, Afin de la bien ménager, Serrons-nous tout près l’un de l’autre Sans bouger ; Sans même lever la paupière : Imitons le chaste repos De ces vieux châtelains de pierre Aux yeux clos, Dont les corps sur les mausolées, Immobiles et tout vêtus, Loin de leurs âmes envolées Se sont tus ; Dans une alliance plus haute Que les terrestres unions, Gravement comme eux côte à côte, Sommeillons. […]
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A MADAME G Alfred de Musset
Dans dix ans d’ici seulement, Vous serez un peu moins cruelle. C’est long, à parler franchement. L’amour viendra probablement Donner à l’horloge un coup d’aile. Votre beauté nous ensorcelle, Prenez-y garde cependant : On apprend plus d’une nouvelle En dix ans. Quand ce temps viendra, d’un amant Je serai le parfait modèle, Trop bête pour être inconstant, Et trop laid pour être infidèle. Mais vous serez encor trop belle.
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CONSEIL Théodore de Banville
Eh bien ! mêle ta vie à la verte forêt ! Escalade la roche aux nobles altitudes. Respire, et libre enfin des vieilles servitudes, Fuis les regrets amers que ton cœur savourait. Dès l’heure éblouissante où le matin paraît, Marche au hasard ; gravis les sentiers les plus rudes. Va devant toi, baisé par l’air des solitudes, Comme une biche en pleurs qu’on effaroucherait. Cueille la fleur agreste au bord du précipice. Regarde l’antre affreux que le lierre tapisse Et le vol des oiseaux dans les chênes touffus. Marche et prête l’oreille en tes sauvages courses ; Car tout le bois frémit, plein de rhythmes confus, Et la Muse aux beaux yeux chante dans l’eau des sources.
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JEUNESSE Esther Granek
Défais tes doigts nouant tes mains. Défais ton air un peu chagrin. Défais ce front buté, têtu. Défais tes réflexions pointues. Vingt ans c’est bien dur à porter ! Défais, défais. Sois la rosée. Sois gai matin au ciel de mai ! Défais… Te torturant d’ombres subtiles qu’en toi tu multiplies par mille, tu es ton centre, ton débat, mal dans ta peau. Ah ! pauvre état ! Vingt ans c’est bien dur à porter ! Défais, défais. Sois la rosée. Sois gai matin au ciel de mai ! Défais… Car au supplice en toi tout vire. Tu n’es zéro !… Ni point de mire !… Et pourtant, t’inventant ces pôles, tu te détestes en chaque rôle. Vingt ans c’est bien dur à porter ! Défais, défais. Sois la rosée. Sois gai matin au ciel de mai ! Défais… Qu’au fond de toi rien ne se brise ! Tes heures claires sont pages grises. Printemps morts ne renaissent pas. Défais ta barrière à la joie. Vingt ans c’est bien dur à porter… Défais… Défais… Sois la rosée…
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NOUS VERRONS François-René de Chateaubriand
Le passé n’est rien dans la vie, Et le présent est moins encor : C’est à l’avenir qu’on se fie Pour nous donner joie et trésor. Tout mortel dans ses voeux devance Cet avenir où nous courons ; Le bonheur est en espérance, On vit, en disant : Nous verrons. Mais cet avenir plein de charmes, Qu’est-il lorsqu’il est arrivé ? C’est le présent qui de nos larmes Matin et soir est abreuvé ! Aussitôt que s’ouvre la scène Qu’avec ardeur nous désirons, On bâille, on la regarde à peine ; On voit, en disant : Nous verrons. Nous verrons est un mot magique Qui sert dans tous les cas fâcheux : Nous verrons, dit le politique ; Nous verrons, dit le malheureux. Les grands hommes de nos gazettes, Les rois du jour, les fanfarons, Les faux amis et les coquettes, Tout cela vous dit : Nous verrons.
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MARS René-François Sully Prudhomme
En mars, quand s’achève l’hiver, Que la campagne renaissante Ressemble à la convalescente Dont le premier sourire est cher ; Quand l’azur, tout frileux encore, Est de neige éparse mêlé, Et que midi, frais et voilé, Revêt une blancheur d’aurore ; Quand l’air doux dissout la torpeur Des eaux qui se changeaient en marbres ; Quand la feuille aux pointes des arbres Suspend une verte vapeur ; Et quand la femme est deux fois belle, Belle de la candeur du jour, Et du réveil de notre amour Où sa pudeur se renouvelle, Oh ! Ne devrais-je pas saisir Dans leur vol ces rares journées Qui sont les matins des années Et la jeunesse du désir ? Mais je les goûte avec tristesse ; Tel un hibou, quand l’aube luit, Roulant ses grands yeux pleins de nuit, Craint la lumière qui les blesse, Tel, sortant du deuil hivernal, J’ouvre de grands yeux encore ivres Du songe obscur et vain des livres, Et la nature me fait mal.
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REGRETS Esther Granek
Tu vois, Un jour est passé. Quel beau jour c’était ! Mais tu l’ignorais. Tu vois, Ce jour-là s’offrait. Fallait lui parler. Et qu’en as-tu fait ? Tu vois, Il resta muet et terne d’aspect comme tant de journées. Tu vois, Fallait l’inviter. Fallait le bercer Et t’y réchauffer. Tu vois, Fallait t’y lover Et t’en imprégner. Il t’appartenait. Tu vois, Il s’en est allé Et trop tard tu sais Qu’il ensoleillait. Tu vois, Un jour est passé. Et tu regrettas. Quel beau jour c’était !…
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LE VIN DES AMANTS Charles Baudelaire
Aujourd’hui l’espace est splendide ! Sans mors, sans éperons, sans bride, Partons à cheval sur le vin Pour un ciel féerique et divin ! Comme deux anges que torture Une implacable calenture, Dans le bleu cristal du matin Suivons le mirage lointain ! Mollement balancés sur l’aile Du tourbillon intelligent, Dans un délire parallèle, Ma soeur, côte à côte nageant, Nous fuirons sans repos ni trêves Vers le paradis de mes rêves !
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MIGNONNE Pierre de Ronsard
A Cassandre Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avoit desclose Sa robe de pourpre au Soleil, A point perdu ceste vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Las ! las ses beautez laissé cheoir ! Ô vrayment marastre Nature, Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que vostre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez vostre jeunesse : Comme à ceste fleur la vieillesse Fera ternir vostre beauté.
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ENIVREZ-VOUS Charles Baudelaire
Il faut être toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous! Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge; à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est. Et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront, il est l'heure de s'enivrer ; pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, de vertu, à votre guise.
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À UNE FLEUR Alfred de Musset
Que me veux-tu, chère fleurette, Aimable et charmant souvenir ? Demi-morte et demi-coquette, Jusqu’à moi qui te fait venir ? Sous ce cachet enveloppée, Tu viens de faire un long chemin. Qu’as-tu vu ? que t’a dit la main Qui sur le buisson t’a coupée ? N’es-tu qu’une herbe desséchée Qui vient achever de mourir ? Ou ton sein, prêt à refleurir, Renferme-t-il une pensée ? Ta fleur, hélas ! a la blancheur De la désolante innocence ; Mais de la craintive espérance Ta feuille porte la couleur. As-tu pour moi quelque message ? Tu peux parler, je suis discret. Ta verdure est-elle un secret ? Ton parfum est-il un langage ? S’il en est ainsi, parle bas, Mystérieuse messagère ; S’il n’en est rien, ne réponds pas ; Dors sur mon coeur, fraîche et légère. Je connais trop bien cette main, Pleine de grâce et de caprice, Qui d’un brin de fil souple et fin A noué ton pâle calice.
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SONNET À MARIE Pierre de Ronsard
Je vous envoie un bouquet que main Vient de trier de ces fleurs épanouies ; Qui ne les eût à ce vêpres cueillies, Chutes à terre elles fussent demain. Cela vous soit un exemple certain Que vos beautés, bien qu’elles soient fleuries, En peu de temps cherront, toutes flétries, Et, comme fleurs, périront tout soudain. Le temps s’en va, le temps s’en va, ma dame Las ! le temps, non, mais nous nous en allons, Et tôt serons étendus sous la lame ; Et des amours desquelles nous parlons, Quand serons morts, n’en sera plus nouvelle. Pour c’aimez-moi cependant qu’êtes belle.
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J'A I L'E S P R I T E NNUYÉ Pierre de Ronsard
J’ai l’esprit tout ennuyé D’avoir trop étudié Les Phénomènes d’Arate ; Il est temps que je m’ébatte Et que j’aille aux champs jouer. Bons Dieux ! qui voudrait louer Ceux qui, collés sus un livre, N’ont jamais souci de vivre ? Que nous sert l’étudier, Sinon de nous ennuyer ? Et soin dessus soin accroître A nous, qui serons peut-être Ou ce matin, ou ce soir Victime de l’Orque noir ? De l’Orque qui ne pardonne, Tant il est fier, à personne. Sache où le bon vin se vend ; Fais rafraîchir la bouteille, Cherche une feuilleuse treille Et des fleurs pour me coucher. Ne m’achète point de chair, Car, tant soit-elle friande, L’été je hais la viande ; Achète des abricots, Des pompons, des artichauts, Des fraises et de la crème C’est en été ce que j’aime, Quand, sur le bord d’un ruisseau, Je les mange au bruit de l’eau, Etendu sur le rivage Ou dans un antre sauvage. Ores que je suis dispos, Je veux rire sans repos, De peur que la maladie Un de ces jours ne me die, Me happant à l’impourvu : “Meurs, galant, c’est trop vécu !” 38
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L'HORLOGE Charles Baudelaire
Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt nous menace et nous dit : Souviens-toi ! Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d'effroi Se planteront bientôt comme dans une cible, Le plaisir vaporeux fuira vers l'horizon Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse ; Chaque instant te dévore un morceau du délice A chaque homme accordé pour toute sa saison. Trois mille six cents fois par heure, la Seconde Chuchote : Souviens-toi ! - Rapide, avec sa voix D'insecte, Maintenant dit : Je suis Autrefois, Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde ! Remember ! Souviens-toi, prodigue ! Esto memor ! (Mon gosier de métal parle toutes les langues.) Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or ! Souviens-toi que le Temps est un joueur avide Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi. Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi ! Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide. Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard, Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge, Où le repentir même (oh ! la dernière auberge !), Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard !
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STANCES À MARQUISE Pierre Corneille
Marquise, si mon visage A quelques traits un peu vieux, Souvenez-vous qu'à mon âge Vous ne vaudrez guère mieux. Le temps aux plus belles choses Se plaît à faire un affront : Il saura faner vos roses Comme il a ridé mon front. Le même cours des planètes Règle nos jours et nos nuits : On m'a vu ce que vous êtes Vous serez ce que je suis. Cependant j'ai quelques charmes Qui sont assez éclatants Pour n'avoir pas trop d'alarmes De ces ravages du temps. Vous en avez qu'on adore ; Mais ceux que vous méprisez Pourraient bien durer encore Quand ceux-là seront usés. Chez cette race nouvelle Où j'aurai quelque crédit, Vous ne passerez pour belle Qu'autant que je l'aurai dit. Pensez-y, belle Marquise, Quoiqu'un grison fasse effroi, Il vaut bien qu'on le courtise Quand il est fait comme moi.
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SOLEILS COUCHANTS Paul Verlaine
Une aube affaiblie Verse par les champs Ma mélancolie Des soleils couchants. La mélancolie Berce de doux chants Mon coeur qui s’oublie Aux soleils couchants. Et d’étranges rêves Comme des soleils Couchants, sur les grèves, Fantômes vermeils, Défilent sans trêves, Défilent, pareils À de grands soleils Couchants sur les grèves.
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SI TU T'IMAGINES Raymond Queneau
Si tu t'imagines fillette fillette si tu t'imagines xa va xa va xa va durer toujours la saison des za saison des amours ce que tu te goures fillette fillette ce que tu te goures Si tu crois petite si tu crois ah ah que ton teint de rose ta taille de guêpe tes mignons biceps tes ongles d'émail ta cuisse de nymphe et ton pied léger si tu crois petite xa va xa va xa va va durer toujours ce que tu te goures fillette fillette ce que tu te goures les beaux jours s'en vont les beaux jours de fête soleils et planètes tournent tous en rond mais toi ma petite tu marches tout droit vers sque tu vois pas très sournois s'approchent la ride véloce la pesante graisse le menton triplé le muscle avachi allons cueille cueille […] 47
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REMORDS POSTHUME Charles Baudelaire
Lorsque tu dormiras, ma belle ténébreuse, Au fond d’un monument construit en marbre noir, Et lorsque tu n’auras pour alcôve et manoir Qu’un caveau pluvieux et qu’une fosse creuse ; Quand la pierre, opprimant ta poitrine peureuse Et tes flancs qu’assouplit un charmant nonchaloir, Empêchera ton coeur de battre et de vouloir, Et tes pieds de courir leur course aventureuse, Le tombeau, confident de mon rêve infini (Car le tombeau toujours comprendra le poète), Durant ces grandes nuits d’où le somme est banni, Te dira : «Que vous sert, courtisane imparfaite, De n’avoir pas connu ce que pleurent les morts?» - Et le ver rongera ta peau comme un remords.
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LES ROSES DE L A VIE Pierre de Ronsard
Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle, Assise auprès du feu, dévidant et filant, Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant : « Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle ! » Lors, vous n’aurez servante oyant telle nouvelle, Déjà sous le labeur à demi sommeillant, Qui au bruit de Ronsard ne s’aille réveillant, Bénissant votre nom de louange immortelle. Je serais sous la terre, et, fantôme sans os, Par les ombres myrteux je prendrai mon repos ; Vous serez au foyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et votre fier dédain. Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain : Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.
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AUMÔNE Stéphane Mallarmé
Prends ce sac, Mendiant ! tu ne le cajolas Sénile nourrisson d’une tétine avare Afin de pièce à pièce en égoutter ton glas. Tire du métal cher quelque péché bizarre Et, vaste comme nous, les poings pleins, le baisons Souffles-y qu’il se torde ! une ardente fanfare. Eglise avec l’encens que toutes ces maisons Sur les murs quand berceur d’une bleue éclaircie Le tabac sans parler roule les oraisons, Et l’opium puissant brise la pharmacie ! Robes et peau, veux-tu lacérer le satin Et boire en la salive heureuse l’inertie, Par les cafés princiers attendre le matin ? Les plafonds enrichis de nymphes et de voiles, On jette, au mendiant de la vitre, un festin. Et quand tu sors, vieux dieu, grelottant sous tes toiles D’emballage, l’aurore est un lac de vin d’or Et tu jures avoir au gosier les étoiles ! Faute de supputer l’éclat de ton trésor, Tu peux du moins t’orner d’une plume, à complies Servir un cierge au saint en qui tu crois encor. Ne t’imagine pas que je dis des folies. La terre s’ouvre vieille à qui crève la faim. Je hais une autre aumône et veux que tu m’oublies Et surtout ne va pas, frère, acheter du pain.
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COMME ON VOIT... Pierre de Ronsard
Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose, En sa belle jeunesse, en sa première fleur, Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand l’Aube de ses pleurs au point du jour l’arrose; La grâce dans sa feuille, et l’amour se repose, Embaumant les jardins et les arbres d’odeur; Mais battue, ou de pluie, ou d’excessive ardeur, Languissante elle meurt, feuille à feuille déclose. Ainsi en ta première et jeune nouveauté, Quand la terre et le ciel honoraient ta beauté, La Parque t’a tuée, et cendres tu reposes. Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs, Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs, Afin que vif et mort, ton corps ne soit que roses.
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Jaquet Droz n'a jamais cessé de se dépasser, pour emmener ses trésors d'ingéniosité et leurs heureux possesseurs toujours plus loin. 56
LES
CODES
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CODE N° 1
GRANDE SECONDE Son élégance est une promesse d'éternité. Jamais dans l'histoire de l'horlogerie l'audace du dessin n'a été illustrée avec autant de noblesse, dans un souci d'épure que tous les modèles Grande Seconde ne cessent, depuis plus de deux cents ans, de réaffirmer. Sur un même cadran, le compteur heures et minutes décentré à 12 heures embrasse celui des secondes, situé à 6 heures : une esthétique à la poésie avant-gardiste, au cœur même de l'identité de Jaquet Droz. Du XVIIIème siècle au troisième millénaire, la Grande Seconde est la source d'inspiration pérenne de la Manufacture de La Chaux-de-Fonds: une icône intemporelle déclinée au fil des ans et des collections dans ses expressions les plus exclusives. Cerclée, sertie, habillée d'émail Grand Feu ou de minéraux rares, la Grande Seconde incarne tout à la fois l'histoire prodigieuse et le moment présent, et laisse deviner, dans la majestueuse élégance de ses lignes, les promesses du futur.
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" MON PASSE-TEMPS FAVORI, C’EST LAISSER PASSER LE TEMPS, AVOIR DU TEMPS, PRENDRE SON TEMPS, PERDRE SON TEMPS, VIVRE À CONTRETEMPS. "
Françoise Sagan
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CODE N° 2 LE 8
Dessiné par deux compteurs sur un cadran, il détermine aussi la rareté des séries limitées et des productions les plus exclusives: symbole de l'infini et de l'éternité, le chiffre 8 est une des références majeures, magique et numérologique de la Manufacture. Jonglant avec les chiffres arabes et les chiffres romains, invitant à une perception inédite de chaque instant, les compteurs décentrés mettent en scène une nouvelle façon de percevoir le Temps.
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" LE SEUL CONSEILLER QUI PLAISE, C’EST LE TEMPS. "
Francis Bacon
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CODE N° 3
EMAIL GRAND FEU C'est l'un des savoir-faire qui signe l'exception Jaquet Droz : l'émail Grand Feu. Alliant méthodes de fabrication traditionnelles avec technologies de dernières générations, les cadraniers Jaquet Droz ont fait face aux évolutions des garde-temps et de leurs contraintes techniques, maitrisant aujourd'hui parfaitement les techniques de fabrication d'un cadran au plat et à la forme irréprochables. Jouant avec la finesse des poudres et la précision des fours, les maîtres cadraniers sont les seuls à connaître la formule donnant naissance à ces cadrans à la couleur et au grain absolument uniques. Une fois la pièce finie, celle-ci est inaltérable, l'émail conservant sa beauté et son éclat durant des siècles, résistant indéfiniment à l'usure du temps. L'émail Grand Feu est le signe distinctif des gardetemps Jaquet Droz depuis le XVIIIème siècle et réinterprété dans les collections contemporaines.
" DE TEMPS EN TEMPS, IL FAUT SE REPOSER DE NE RIEN FAIRE. "
Jean Cocteau
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" LE TEMPS NOUS ÉGARE LE TEMPS NOUS ÉTREINT LE TEMPS NOUS EST GARE LE TEMPS NOUS EST TRAIN. "
Jacques Prévert
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CODE N° 4 BOITIER
Il est l'écrin dans lequel viennent se nicher les merveilles mécaniques qui rythment chaque instant de la vie. Bassiné, la beauté de son galbe n'a d'égale que la perfection de ses dimensions, minutieusement étudiées pour accueillir des calibres d'exception. C'est là aussi que s'expriment les choix, les désirs et les envies : ceux de la puissance de l'acier, de l'éclat majestueux de l'or gris ou rouge, de l'inaltérable élégance de la céramique, ou de la légèreté du titane. C'est parce qu'il est si essentiel que le boîtier des garde-temps Jaquet Droz fait l'objet de pas moins de 80 opérations différentes. Au cours de celles-ci, la main des artisans de la Manufacture reste, de tous les outils de travail, le plus privilégié.
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CODE N° 5 MOUVEMENT
Depuis bientôt trois siècles, Jaquet Droz réserve à ses garde-temps ce que l'innovation technologique a de meilleur à offrir en matière d'horlogerie. Les mouvements mécaniques Jaquet Droz, à remontage automatique ou manuel à double barillet, sont tous gravés d'un trèfle à trois feuilles, signature secrète du fondateur de la Manufacture. Ponts et platines arborent le motif Côtes de Genève, tandis que les masses oscillantes, visibles à travers le fond transparent du boîtier, offrent diverses décorations fines et raffinées : soleil ou escargot pour les pièces classiques ou à complications, évidé pour les montres sportives.
" LE BONHEUR, C’EST QUAND LE TEMPS S’ARRÊTE. "
Gilbert Cesbron
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CODE N° 6
COMPLICATIONS Jaquet Droz n'a jamais cessé de se dépasser, pour emmener ses trésors d'ingéniosité et leurs heureux possesseurs toujours plus loin. En effet, depuis ses débuts dans l'horlogerie en 1738, Jaquet Droz se spécialisa d'emblée dans la production de montres de grand luxe, à musique, à automates et à grandes complications. C'est dans ce rayonnement précieux que palpitent les complications horlogères: tourbillon, répétition minutes, équation du temps, quantième perpétuel, heure sautante ou chronographe… Parce que le Temps ne s'exprime pas dans une seule dimension, Jaquet Droz décline également tous les codes de sa pluralité, de la date rétrograde à l'indication des phases de lune.
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" RIEN N'A PLUS DE VALEUR QU'AUJOURD'HUI. "
Johann Wolfgang von Goethe
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" IL N'Y A PAS DE MOMENTS ORDINAIRES. "
Dan Millman
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CODE N° 7
NUMERUS CLAUSUS Le véritable luxe sait se faire rare. Avec ses pièces uniques et ses éditions limitées en Numerus Clausus de 8, 28 ou 88 exemplaires, Jaquet Droz maîtrise aussi l'art de l'exclusivité : une Haute Couture horlogère dont l'élégance n'a d'égale que le défi permanent.
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" LE MOMENT PRÉSENT A UN AVANTAGE SUR TOUS LES AUTRES : IL NOUS APPARTIENT. "
Charles Caleb Colton
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CODE N° 8 MINERAUX
Depuis toujours, l'homme s'est tourné vers les étoiles et la plus belle des planètes – la sienne – pour faire face à l'énigme du passage des jours et des nuits. Hommage à cette histoire commencée dans la nuit des Temps, Jaquet Droz fait des trésors de la Terre et de l'Espace la matière de cadrans uniques et inimitables. Poésie de la météorite traversant les galaxies, géométrie des inclusions de rutile habitant le quartz, mystère de l'onyx, aventurine, spectrolite, pietersite… Les minéraux sont la mémoire de notre planète comme de notre galaxie : issus de la Terre ou venus de l'espace, ils offrent aux cadrans la splendeur d'un voyage que chaque homme rêve d'accomplir pour sublimer l'infinité du temps.
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Vous avez passé un certain nombre de secondes, de minutes, peut-être même quelques heures, à lire ce livre sans compter, ni vous souciez du temps. Gardez ce recueil auprès de vous, ouvrez le de temps en temps. Ouvrez les yeux, fermez les yeux, et souvenez vous de vivre.
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