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Psycho des petits
ET SI ON PRÉPARAIT SA PREMIÈRE COLO'?
Le décompte avant le premier jour des vacances d’été vient de s’enclencher et nous n’avons plus aucune hésitation, cette année, c’est décidé, notre Janeton vivra sa première colo. Que cette décision soit une demande de sa part ou un souhait de la nôtre, une chose est sûre, une préparation en amont s’impose.
EST-IL PRÊT?
Avant de l’inscrire, l’indispensable, c’est de nous assurer qu’il est prêt à vivre cette première expérience. Personne ne connait mieux notre Janeton que nous-mêmes, mais c’est principalement en échangeant avec lui, en le questionnant, en lui expliquant la démarche qu’il se sentira impliqué dans cette nouvelle aventure à venir. Installons-nous à ses côtés et, toujours avec des mots adaptés, détaillons-lui tous les apprentissages qu’il va réaliser avec des jeunes de son âge: l’autonomie, la rencontre de l’autre, le respect, le partage, la vie en communauté, la découverte de nouveaux loisirs, d’un nouvel environnement.
LE CHOIX
Parmi le panel d’offres proposées, il peut s’avérer complexe d’établir un choix qui nous semble le plus judicieux. Pour nous aider à arrêter celui-ci, les centres d’intérêt, les goûts, la personnalité de notre Janeton sont les meilleurs critères de sélection. Sans aucun doute, si nous lui proposons un programme de colo qui va l’enchanter, il sera tout de suite plus emballé par cette idée. Montrons-lui des photos, énumérons-lui toutes les animations et faisons-le avec de l’enthousiasme en veillant à ne pas partager nos inquiétudes.
ANGOISSÉ(E)(S)?
Nous pensons toujours que c’est l’enfant qui est le plus angoissé, mais c’est parfois nous, les parents, qui sommes remplis de doutes et d’incertitudes. Cela, notre Janeton peut rapidement le ressentir. Gardons à l’esprit que la colo est organisée par des professionnels qui ont suivi des formations, que le nombre d’encadrants par enfant est strict, que la durée du séjour, le choix du lieu et de l’emplacement sont mûrement réfléchis en fonction de l’âge des enfants. Ces derniers ont un pouvoir d’adaptation inné et surprenant, croyons en eux et faisonsleur confiance. Il est indéniable que certains enfants peuvent être extrêmement angoissés, stressés à l’idée de partir vers un monde encore inconnu où ils n’auront pas leurs points de repère habituels. C’est surtout le fait de déloger de la maison qui peut être une source d’inquiétude. Pour remédier à cela, n’hésitons pas à les préparer en les faisant loger chez papy et mamy ou des amis pendant quelques nuits. Notre rôle consiste incontestablement à les rassurer et, comme toujours, rien de tel qu’une bonne préparation.
EN PARLER MAIS PAS TROP
Comme dit précédemment, il est essentiel d’impliquer les enfants dans la préparation. Cependant, certains organismes spécialisés dans la mise sur pied de colonies préconisent de ne pas trop leur en parler pour deux raisons. La première: «trop penser fait rêver» et c’est ce qui risque d’arriver si nous leur en parlons trop. Ils auront des attentes élevées et le danger, c’est que celles-ci ne soient pas assouvies. La joie laissera donc place à la déception et celle-ci pourrait gâcher leur séjour. La deuxième: le fait d’en parler constamment lui donnera énormément d’importance aux yeux de nos enfants et cela pourrait devenir une réelle source d’angoisse, de stress.
AVANT LE JOUR J
Quelques jours avant le grand départ, de manière ludique, nous pouvons inviter Janeton à visualiser le trajet qu’il accomplira au moyen d’une carte sur laquelle il tracera l’itinéraire. S’il est amené à emprunter des transports différents, montrons-lui ceux-ci via des photos ou en direct, demandonslui de les dessiner, etc. Au cas où nous aurions vécu les jolies colonies de vacances, racontons-lui notre expérience, ces souvenirs positifs qui perdurent malgré les années écoulées.
LA VALISE
Avant toute chose, nous ne serons pas là et de ce fait, notre enfant devra être plus autonome. C’est la raison pour laquelle nous nous assurerons, à l’avance, que la valise qu’il emportera sera facilement manipulable par ses