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Interview

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5 trucs pour

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Vanessa Schmitz-Grucker

Rencontre avec Serena Giuliano

 Wonder Mum change de cap

C’est déjà son quatrième livre mais sa première dédicace au Luxembourg. La Lorraine d’adoption de quarante ans n’a pas oublié son Italie natale, une terre ensoleillée qui la suit au fil de ses romans. Propulsée par son blog Wonder Mum, Serena Guiliano s’impose dans le paysage de la littérature contemporaine.

Pour votre première séance de dédicaces au Luxembourg, vous avez choisi le Casino 2000, mais le Grand-Duché n’est pas une terre inconnue pour vous…

En effet, je vis pas loin de Metz, je connais bien le Luxembourg et le Casino 2000. Pour une première, c’est un bel endroit, j’ai l’impression d’entrer par la grande porte.

Vous publiez cette année, chez Robert Laffont, votre quatrième opus "Sarà perché ti amo", mais on vous connait pour votre blog à succès, "Wonder Mum" et son livre "Wonder Mum en a ras la cape". Comment en êtes-vous venue au roman?

Tout a exactement commencé avec mon blog mode et beauté. J’ai une vraie passion pour les fringues et le maquillage. Très vite, c’est devenu un blog sur la maternité, avec mon deuxième fils. J’avais besoin de partager et de rire des galères de jeune maman. Le personnage de Wonder Mum était en grande partie autobiographique, je grossissais simplement le trait pour faire rire. J’ai touché un vaste public de mères dans le même bateau que moi. Apprendre que mes mots pouvaient provoquer des émotions, des rires, des larmes, chez des gens que je ne connaissais pas, m’a donné envie d’aller plus loin et de passer au roman.

Vous avez fermé vos blogs, vous aviez besoin de passer à autre chose?

Le blog n’était peut-être qu’une étape pour faire ce que j’aimais:

écrire. J’étais coincée dans le format du blog, c’était trop petit pour ce que j’avais à raconter. Je voulais aussi me débarrasser de cette étiquette de maman, car je ne suis pas que ça. Et puis, bien sûr, mes enfants devenant des ados, raconter leur quotidien devenait plus délicat, je devais les protéger.

Quelle est la genèse de votre premier roman, "Ciao Bella" (2019)?

C’est une histoire que je murissais depuis longtemps, via le blog notamment, et ce qui m’était arrivé ces dernières années. Je suis retournée en Italie pour l’écrire, pour me couper et me plonger dedans. D’ailleurs, chacun de mes romans se passe en Italie.

Est-ce qu’il y a un fil conducteur avec "Sarà perché ti amo", sorti en mars 2022?

Il y a deux points communs à mes romans: l’Italie et les femmes comme personnages principaux. Ce sont des héroïnes qui pourraient être des sœurs, des amies. Le ton est léger même si les sujets sont parfois difficiles.

Quels sont les types de femmes qui vous inspirent?

Celles qui m’entourent, mes amies, les femmes que je rencontre, des héroïnes du quotidien, des femmes célibataires qui ont du mal avec les fins de mois ou qui se sortent de relations violentes. Elles sont puissantes et elles ont tant à dire.

Est-ce que vous avez déjà un roman sur le feu?

Dès que je termine un roman, j’ai déjà l’idée du prochain. J’aime ce rendez-vous, depuis le premier opus, de mars. Je garde la cadence, donc si tout va bien mon texte actuel sortira en mars 2023. Mais c’est encore trop tôt pour parler de l’intrigue, les personnages m’emmènent où ils le veulent, j’écris sans plan, tout peut changer encore.

 Agenda Séance de dédicaces au Casino 2000 17 juin 2022 Rencontre à 21h

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