Vanessa Schmitz-Grucker
Rencontre avec
Serena Giuliano
© Mathieu Génon
Wonder Mum change de cap
C’est déjà son quatrième livre mais sa première dédicace au Luxembourg. La Lorraine d’adoption de quarante ans n’a pas oublié son Italie natale, une terre ensoleillée qui la suit au fil de ses romans. Propulsée par son blog Wonder Mum, Serena Guiliano s’impose dans le paysage de la littérature contemporaine. Pour votre première séance de dédicaces au Luxembourg, vous avez choisi le Casino 2000, mais le Grand-Duché n’est pas une terre inconnue pour vous…
En effet, je vis pas loin de Metz, je connais bien le Luxembourg et le Casino 2000.
Pour une première, c’est un bel endroit, j’ai l’impression d’entrer par la grande porte. Vous publiez cette année, chez Robert Laffont, votre quatrième opus "Sarà perché ti amo", mais on vous connait pour votre blog à succès, "Wonder Mum" et son livre "Wonder Mum en a ras la cape". Comment en êtes-vous venue au roman ?
Tout a exactement commencé avec mon blog mode et beauté. J’ai une vraie passion pour les fringues et le maquillage. Très vite, c’est devenu un blog sur la maternité, avec mon deuxième fils. J’avais besoin de partager et de rire des galères de 70 ::: Interview
jeune maman. Le personnage de Wonder Mum était en grande partie autobiographique, je grossissais simplement le trait pour faire rire. J’ai touché un vaste public de mères dans le même bateau que moi. Apprendre que mes mots pouvaient provoquer des émotions, des rires, des larmes, chez des gens que je ne connaissais pas, m’a donné envie d’aller plus loin et de passer au roman. Vous avez fermé vos blogs, vous aviez besoin de passer à autre chose ?
Le blog n’était peut-être qu’une étape pour faire ce que j’aimais :