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Le développement en immoblier commercial
Soutenir la croissance
13 L’aluminium, une richesse stable et durable 15 L’apport des résidences et CHSLD privés à la collectivité québécoise
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Présentes, puissantes, prospères,
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L’industrie minière québécoise
les banques vont bien Un secteur en pleine effervescence
43 L'apport des ingénieurs-conseils à la collectivité québécoise
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Ce cahier promotionnel Commerce a été réalisé par Jacques Boisvert Communications inc. en partenariat avec le Conseil du patronat du Québec et l’aimable collaboration des organismes suivants : l’Institut de développement urbain du Québec, l’Association de l’aluminium du Canada, l’Association des résidences et CHSLD privés, l’Association des banquiers canadiens, l’Association minière du Québec ainsi que l’Association des ingénieurs-conseils du Québec.
Conseil du patronat du Québec 1010, rue Sherbrooke Ouest, bureau 510, Montréal (Québec) H3A 2R7 Téléphone : 514 288-5161 Sans frais : 1 877 288-5161 info@cpq.qc.ca www.cpq.qc.ca
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Arrivé à la barre du Conseil du patronat du Québec (CPQ) en avril 2006, son président, Michel Kelly-Gagnon, avait pour objectif de renouveler cette organisation qui soufflera bientôt ses 40 bougies. Un an et demi plus tard, le CPQ a non seulement élargi son membership, mais également fait plus de place aux leaders qui dirigent les grandes entreprises du Québec. C’est ainsi que Pierre Karl Péladeau (Quebecor), Robert Tessier (Gaz Métro) et Pierre Pomerleau (Pomerleau) se sont joints à son conseil d’administration. Outre l’apport de ces gros canons du monde des affaires, le CPQ tire sa représentativité et sa force de la soixantaine d’associations patronales sectorielles qui en sont membres. Ces associations œuvrent dans des domaines aussi divers que l’immobilier, les mines et les métaux, la santé, le génie-conseil, les services financiers... Le dossier qui suit rend compte de l’apport de plusieurs de ces secteurs à notre économie et de l’excellent travail accompli par leurs associations respectives, travail que complète et renforce le CPQ en défendant les intérêts communs à l’ensemble des entreprises. Le CPQ se renouvelle mais sa mission n’a pas changé : améliorer le climat d’affaires du Québec. « Pour que nos entrepreneurs puissent jouir d’un environnement propice à la création de richesse, ils ont besoin d’une voix patronale forte comme l’est celle du CPQ », explique avec passion M. Kelly-Gagnon. Que ce soit en matière de fiscalité, de réglementation, de formation de la main-d’œuvre ou de santé et sécurité au travail, le CPQ veille donc au grain et fait entendre avec vigueur les préoccupations des entreprises auprès des gouvernements. Ceux-ci lui prêtent généralement une oreille attentive puisque les membres du CPQ emploient près des deux tiers de la main-d’œuvre québécoise !
Michel Kelly-Gagnon
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SPÉCIALISTE D’AVANT-GARDE EN HABITATION POUR RETRAITÉS ■ ■
Selon un récent sondage, 97,3 % des résidants du Groupe Maurice recommanderaient leur résidence à des amis.
Le taux d’occupation des appartements du Groupe Maurice est de 99,2 %, le plus haut taux de l’industrie. ■
L’équipe de direction du Groupe Maurice cumule plus de 100 ans d’expérience dans le domaine de l’habitation pour retraités.
LES RÉSIDENCES DU MARCHÉ 25, RUE DU MARCHÉ SAINTE-THÉRÈSE 450 433-6544
LES JARDINS DU CAMPANILE 200, 116e RUE SHAWINIGAN-SUD 819 536-5050
LE NOTRE-DAME 505, RUE NOTRE-DAME REPENTIGNY 450 582-9200
LE VIVALIS 300, RUE STILLVIEW POINTE-CLAIRE 514 694-4141
LES VERRIÈRES DU GOLF 2400, RUE DES NATIONS SAINT-LAURENT 514 331-2003
ÉLOGIA 5440, RUE SHERBROOKE EST MONTRÉAL 514 259-1234
LE CAVALIER 800, RUE GAGNÉ LASALLE 514 364-0004
VENT DE L’OUEST 4500, BOUL. JACQUES-BIZARD SAINTE-GENEVIÈVE 514 620-4666
AMBIANCE ÎLE DES SOEURS 50, PLACE DU COMMERCE ÎLE-DES-SOEURS 514 768-2888
L’IMAGE D’OUTREMONT 1040, AVENUE ROCKLAND OUTREMONT 514 948-1040 OUVERTURE : 1ER JUIL. 2008
LES PROMENADES DU PARC 1910, RUE ADONCOUR LONGUEUIL 450 448-3448
NOUVEAU PROJET À MONT-SAINT-HILAIRE OUVERTURE DU BUREAU DE LOCATION : ÉTÉ 2007
LE GROUPE MAURICE EN UN CLIN D’ŒIL PROJETS EN EXPLOITATION PROJETS EN DÉVELOPPEMENT APPARTEMENTS-SERVICES HABITÉS APPARTEMENTS-SERVICES EN CONSTRUCTION TYPES D’HABITATION
10 2 2692 423
TOTAL
2480 186 449 3115
EN EXPLOITATION DEPUIS
1998
APPARTEMENTS SERVICES CONDOS UNITÉS DE SOINS
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Le développement en immoblier commercial
Soutenir la croissance La construction résidentielle se maintient, mais celle d’immeubles commerciaux ralentit à Montréal. Baisse passagère ou courant de fond ?
Raymond C. Bouchard « Il y a encore beaucoup d’investissements immobiliers à Montréal, mais cela touche davantage le multirésidentiel et les résidences pour personnes âgées », constate Raymond C. Bouchard, présidentdirecteur général de l’Institut de développement urbain (IDU), l’association qui regroupe tous les principaux acteurs immobiliers au Québec. De 2005 à 2007, la métropole a perdu environ 10 % de ses 535 sièges sociaux alors que Toronto a vu les siens augmenter d’environ 11 %. Vu que l’économie de Montréal se tourne de plus en plus vers les services, cette situation a de quoi inquiéter. Les départs signifient non seulement que des espaces locatifs se libèrent, ils entraînent aussi un taux d’inoccupation plus élevé qui ralentit la mise en chantier de nouveaux immeubles.
« Il est important de se concerter avec la ville de Montréal et les intervenants économiques majeurs comme le Conseil du patronat et la Chambre de commerce du Montréal métropolitain afin de faire un marketing efficace de la métropole », poursuit Raymond C. Bouchard. L’IDU, qui vient de créer à l’interne le Regroupement pour le développement économique de Montréal, a assuré le maire de Montréal de sa pleine collaboration quant aux stratégies pour accroître la compétitivité et l’attractivité de la région métropolitaine. Le maire Tremblay et le président du comité exécutif, M. Frank Zampino, se sont d’ailleurs engagés à s’asseoir avec l’IDU afin de discuter des solutions ou des recommandations pour répondre aux besoins budgétaires de la ville de Montréal.
Comment voyez-vous l’avenir ? « Il faut être proactif et trouver des solutions qui permettront de créer de la richesse. La concertation entre Montréal et les principaux agents économiques privés et publics ainsi que la possibilité de nouvelles sources de financement pour la ville augurent bien pour le futur. » — Raymond C. Bouchard
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ÉCONOMISTES EN CONSTRUCTION ET ADMINISTRATEURS DE PROJETS
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Les questions juridiques en immobilier commercial
Des embûches qu’il faut savoir surmonter L’évolution de la réglementation et des valeurs de la société a de nombreux impacts en immobilier commercial. Les promoteurs ne doivent jamais les sous-estimer. Les questions environnementales, par exemple, sont scrutées de très près par les autorités, les groupes de pression et les citoyens. Pour tout promoteur, la nécessité de réaliser le plus tôt possible les études de caractérisation d’un terrain qu’il veut mettre en valeur ne devrait faire l’objet d’aucune hésitation. « Comme cette obligation ressort inévitablement à l’étape du financement, précise Me Viateur Chénard, coordonnateur de la pratique immobilière chez Stikeman Elliott à Montréal, les effectuer dès le départ coûte moins cher que lorsque le projet est plus avancé. » La préservation des milieux humides est également une question fort sensible. Dans ce domaine, s’informer au moyen de simples coups de fil dans l’appareil administratif n’est pas suffisant. « Il vaut mieux consulter des experts que se fier à des opinions verbales, aussi bien intentionnées soientelles », ajoute Viateur Chénard. Les ventes sans garantie — la norme en immobilier commercial — sont touchées par l’article 1733 du nouveau Code civil. En effet, cet article précise que les vendeurs ne peuvent exclure leur responsabilité face à des vices qu’ils connaissent ou « devraient » connaître. Selon Me Chénard, une telle obligation constitue une bombe à retardement qui pourrait générer des différends importants advenant un cycle baissier. La Loi sur la transparence et l’éthique en matière de lobbyisme mérite aussi d’être examinée : plusieurs promoteurs et professionnels font sans le savoir du lobbying au sens de cette loi sans s’inscrire au registre des lobbyistes. Cela peut entraîner des conséquences qu’il vaut mieux éviter.
Me Viateur Chénard Le conseil d’un expert «Il vaut mieux ne rien prendre pour acquis en ce qui concerne la réglementation. Dans ce domaine, faire l’économie de conseils avisés et bien documentés risque de coûter beaucoup plus cher.» — Me Viateur Chénard
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Investissement immobilier
Le marché québécois se compare à celui des autres provinces canadiennes Bien que le marché soit très actif, les occasions d’obtenir des rendements supérieurs en immobilier sont plus difficiles à trouver.
Tom Godber « Il y a très peu d’immeubles à bureaux de classe A à vendre actuellement dans toutes les grandes villes canadiennes », fait valoir Tom Godber, président de la firme Avison Young Québec inc. « Les grands investisseurs institutionnels sont solidement implantés dans ce créneau qui présente moins de risques, mais dont les taux de rendement se rapprochent maintenant beaucoup de ceux du marché obligataire. » Dans le marché immobilier commercial, le nombre des investisseurs et l’argent disponible ont beaucoup augmenté depuis quelques années. Par contre, Montréal est présentement un marché plus favorable aux locataires qu’aux propriétaires, car le taux d’inoccupation y est plus élevé qu’à Québec ou à Calgary,
par exemple. « Les meilleures occasions d’affaires se trouvent davantage du côté des immeubles à bureaux de classe B », explique Tom Godber. « Lorsqu’ils sont bien situés, solides et qu’ils peuvent être améliorés sans nécessiter de rénovations majeures, ces édifices peuvent procurer des rendements plus intéressants, de l’ordre d’environ 20 %. » Du côté de l’environnement d’affaires, on constate que le Quebec Factor n’a plus cours. « Auparavant, les investisseurs exigeaient un rendement plus élevé au Québec pour compenser l’incertitude politique », explique Tom Godber. « Cela ne tient plus et le marché québécois fonctionne désormais comme dans le reste du Canada. »
Comment voyez-vous l’avenir à Montréal? « Le marché offre encore ici beaucoup de belles occasions, mais il faut travailler plus fort qu’ailleurs. Montréal a de l’avenir, car elle conserve son pouvoir d’attraction de ville internationale. » —Tom Godber
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L’entretien ménager en immobilier commercial
La santé des personnes et de l’environnement avant tout Tout comme pour le tabac, il est possible d’éliminer les produits chimiques dans l’entretien des immeubles commerciaux afin d’en faire de meilleurs environnements pour tous. Selon Maurice Supino, président de Controlnet, Services d’entretien d’immeubles inc., les attitudes des propriétaires et des locataires de tours à bureaux ont changé depuis trois ans. « Ils sont désormais beaucoup plus critiques envers les émanations des produits d’entretien à haute teneur en ingrédients chimiques qui, s’ils sont mal utilisés, peuvent aussi endommager les matériaux. » Les employés d’entretien sont également conscients que l’utilisation de tels produits peut nuire à leur santé.
Maurice Supino
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Controlnet a choisi d’utiliser les produits d’entretien écologiques de Innu-Science, conçus et fabriqués au Québec. Complètement biodégradables en 14 jours, ces produits sont tout aussi efficaces que leurs homologues chimiques tout en ayant moins d’impact sur l’environnement. « Cette notion d’efficacité est très importante, car les clients sont de plus en plus exigeants quant aux normes de propreté à respecter », déclare Maurice Supino. De plus, gérer l’entretien d’immeubles exige désormais de se soucier plus étroitement de la santé et de la sécurité des travailleurs, notamment par le biais de la formation. En outre, l’innovation demeure essentielle pour bien servir les clients. « Les nouvelles technologies de communication font que tous veulent obtenir satisfaction sans délai, ajoute Maurice Supino. Tous mes superviseurs ont maintenant leur BlackBerry ! »
Le conseil d’un expert « Chaque détail, comme des produits d’entretien moins nocifs, est important lorsqu’on veut améliorer l’environnement de travail. » — Maurice Supino
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Le développement durable en immoblier commercial
Une dimension à intégrer en amont des projets On mise de plus en plus sur de bonnes pratiques environnementales pour concevoir des projets qui rallient les promoteurs, les propriétaires et les locataires commerciaux. « Il n’est ni plus difficile ni plus coûteux de réaliser un bâtiment selon des principes de développement durable que de l’édifier selon les recettes conventionnelles », avance Sylvain Thériault, vice-président Développement des affaires à la division Bâtiment du Groupe Aecon ltée. « Il s’agit tout simplement d’adopter dès le départ une approche visant à optimiser tous les choix possibles en fonction des impacts sur l’environnement et sur les coûts de cycle de vie du bâtiment. »
Sylvain Thériault Le Groupe Aecon a développé une approche proactive appelée Conception-Construction Intégrée en vue d’aider les promoteurs à édifier des immeubles dont les coûts de cycle de vie sont optimisés et à obtenir la certification LEED (Leadership in Energy and Environmental Design), la nouvelle norme en ce qui concerne la consommation d’énergie, l’utilisation de matériaux et les bonnes pratiques en matière environnementale, s’ils le souhaitent. « Nous collaborons avec le développeur avant même que les plans et devis soient faits afin de trouver les solutions qui permettront d’atteindre des objectifs environnementaux sans augmenter les coûts », ajoute Sylvain Thériault. « En bout de ligne, quand on considère le cycle de vie d’un bâtiment certifié LEED, les intéressantes économies réalisées au chapitre de la consommation d’énergie compensent pour les coûts additionnels au moment de la construction s’il y a lieu, un avantage qui s’ajoute au confort des occupants et à la qualité du bâti. En fait, construire dans une perspective de développement durable, c’est donner une valeur ajoutée au bâtiment, commente Sylvain Thériault, tout en léguant un meilleur patrimoine immobilier aux générations suivantes. » g
Le conseil d’un expert « Les bons choix se répercutent sur toute la durée de cycle de vie d’un immeuble. Voir à long terme est payant. » — Sylvain Thériault
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matière à innovation
Leader mondial dans tout ce qui touche de près ou de loin l’aluminium, le Québec continue d’innover grâce à l’expertise de ses gens et à sa recherche incessante de solutions durables. L’avenir s’imagine en aluminium.
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L’aluminium, une richesse stable et durable La bulle technologique, la crise du bois d’œuvre, le circonvirus et le problème de la vache folle dans l’industrie agroalimentaire, la longue traversée du désert du secteur minier ou de l’industrie de la construction dans les années quatre-vingt-dix, Hyundai à Bromont, GM à Boisbriand… Quel est le secteur de l’activité économique qui, bien qu’il connaisse parfois des moments difficiles, les surmonte plutôt sans trop de dommages pour les communautés régionales ? Quel secteur de l’industrie manufacturière, plus précisément ? Réfléchissez… Oui, c’est bien cela : l’aluminium ! « Depuis un siècle, notre industrie s’est démarquée par une croissance continue et stable, observe judicieusement Christian L. Van Houtte, président de l’Association de l’aluminium du Canada. Malgré la fluctuation normale des marchés, les propriétaires d’alumineries ont sans cesse investi dans la modernisation de leurs installations ou la construction de nouvelles usines. Ils ont opté pour des endroits dans le monde qui leur offraient une maind’œuvre de qualité, un important volume d’électricité à prix concurrentiel et un accès facile par voie maritime. » Aujourd’hui, le Canada fournit près de 9 % de toute la production mondiale d’aluminium et c’est du Québec que provient plus de 90 % de tout l’aluminium canadien. Or, au cours des 26 dernières années, la production internationale a doublé et le Canada a réussi à augmenter de 2 % son ratio mondial et ce, malgré la percée fulgurante du continent chinois qui accapare aujourd’hui 24 % du marché, alors qu’il n’en revendiquait que 2 % il y a à peine un quart de siècle. Ce sont surtout les régions ressources qui bénéficient de la présence des alumineries au Québec et des 2,5 milliards de dollars que leurs propriétaires dépensent annuellement pour les exploiter. C’est sans compter les investissements réguliers et les achats d’électricité. À tel point qu’on s’entend pour affirmer que les alumineries expliquent 10 à 20 % de la performance des indicateurs économiques du Québec (PIB, exportations et immobilisations industrielles, etc.).
Christian L. Van Houtte
« L’industrie de l’aluminium est un moteur de développement économique.» — Christian L. Van Houtte
De plus, l’industrie canadienne de l’aluminium a atteint dès 2005 les objectifs que lui fixait le protocole de Kyoto. Sans tambour ni trompette. En 2002, l’industrie s’était volontairement engagée à réduire ses gaz à effet de serre de 200 000 tonnes ; elle en a plutôt éliminé 550 000 ! Au cours de la même période, la production de ses 10 usines était multipliée par deux. Et elle s’est engagée, cet été, à en retrancher 150 000 de plus d’ici 2012… g PUBLICOMMERCE — CPQ — AAC Octobre 2007
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Une voix fort représentative du milieu L’Association des Résidences et CHSLD privés du Québec regroupe environ la moitié des propriétaires de ces maisons et complexes d’habitation de 10 unités et plus qui veillent au confort et au bien-être des personnes âgées du Québec. L’Association des Résidences et CHSLD privés du Québec (ARCPQ) est aujourd’hui un interlocuteur hautement considéré par le gouvernement du Québec quand vient le temps de consulter ses partenaires du milieu afin d’évaluer le cadre des services offerts aux personnes âgées, autant celles en complète autonomie que les autres requérant des soins constants. Elle le fut ainsi notamment avant l’adoption du projet de loi 83 qui mena, entre autres, au nouveau processus de certification des résidences pour personnes âgées. L’organisme représente en fait 32 centres d’hébergement de soins de longue durée privés non conventionnés (c.-à-d. entièrement autofinancés) et 506 résidences privées capables d’accueillir de 10 à quelques centaines de personnes. Dans les deux types d’établissement, les résidants sont des personnes âgées de 65 ans et plus.
Les 538 établissements regroupés sous le chapeau de l’association comportent 52 286 unités (chambres ou logements) et abritent environ 60 000 aînés.
Mariette L. Lanthier est directrice de l’ARCPQ depuis sa création en 2003
« De plus en plus, la frontière entre les deux groupes d’établissements n’est plus aussi tranchée que par le passé, observe Mariette L. Lanthier, directrice générale de l’ARCPQ. Les résidences pour retraités que nous représentons offrent davanPUBLICOMMERCE — CPQ — ARCPQ Octobre 2007
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tage de services d’aide. Il faut savoir que la moyenne d’âge des résidants est de 83 ans. Nous y recensons beaucoup d’aînés âgés de plus de 90 ans et plusieurs centenaires ! » Les 538 établissements regroupés sous le chapeau de l’association comportent 52 286 unités (chambres ou logements) et abritent environ 60 000 aînés. Madame Lanthier estime que son regroupement englobe quelque 50 % de l’ensemble des résidences privées de dix unités et plus. Des résidences luxueuses aux habitations les plus sobres, l’éventail de l’offre répond à la capacité financière des résidants. La très vive concurrence entre les réseaux les plus actifs assure un équilibre dans la tarification.
Partout au Québec La majeure partie des édifices gérés par ses membres, soit 62,5%, comprennent entre 50 et 300 unités. Le plus petit n’a que 10 unités alors que le plus vaste totalise 631 unités; ce dernier sera bientôt surpassé par une résidence de 700 portes, actuellement en construction à Laval. Les membres de l’ARCPQ se trouvent sur tout le territoire du Québec. C’est en Montérégie qu’ils sont le plus nombreux, soit 103. Toutefois, Montréal détient le plus grand nombre d’unités,
avec 13 551, constituant ainsi tout près de 26 % de l’offre de résidences privées. Les statistiques regroupées des régions de Laval, de la Montérégie et de Montréal illustrent la forte concentration dans ces milieux des résidences pour personnes âgées : une unité sur deux au Québec y a pignon sur rue. Toutefois, près de deux résidences sur trois, membres de l’organisme, sont implantées dans les régions de Québec (près de 10% des membres et des unités), en Estrie, dans ChaudièresAppalaches, dans Lanaudière, en Mauricie/Centre du Québec (près de 10 % des membres et 9 % des unités), dans les Laurentides, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, dans le Bas Saint-Laurent, en Gaspésie, en Outaouais, en Abitibi–Témiscamingue ou encore sur la Côte-Nord. « Nous constatons effectivement que les résidences situées à l’extérieur des grands centres urbains hébergent un nombre plus faible de personnes âgées, signale Mme Lanthier. En Gaspésie, les résidences de nos neuf membres comptent en moyenne 40 unités. À Montréal, ce nombre est plutôt de 146. » Les résidences de plus de 300 unités sont au nombre de 26 seulement (moins de 5 % des membres de l’ARCPQ), mais une personne âgée sur cinq se retrouve dans ces complexes immobiliers. Les 32 CHSLD disposent quant à eux de 2 766 unités, qui représentent 5,29% de la compilation globale de l’organisme. PUBLICOMMERCE — CPQ — ARCPQ Octobre 2007
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Générateur de retombées économiques d’importance L’impact économique des résidences pour personnes âgées et des CHSLD privés au Québec est, à n’en pas douter, fort significatif. Aucune étude publique n’en a toutefois cerné l’ampleur et les propriétaires des grands groupes de résidences refusent, concurrence oblige, de lever le voile sur leurs dépenses récurrentes et leurs immobilisations. Des données qui datent un peu permettent d’extrapoler qu’environ 20 000 emplois dépendraient aujourd’hui de ces activités. Le ministère de la Santé et des Services sociaux estimait, dans un rapport récent, que 80 417 personnes âgées vivaient en résidence privée en 2004. Les données sur les CHSLD ne distinguent pas les établissements privés et publics. Un peu plus de 8 000 autres personnes âgées vivaient alors dans des CHSLD privés non conventionnés ou dans des résidences d’accueil.
Emplois et sous-traitants diversifiés La gestion des résidences privées et CHSLD exige l’apport d’une panoplie de professionnels et de travailleurs : des infirmières aux veilleurs de nuit en passant par des préposés, des cuisiniers, des coiffeurs, des conducteurs de navettes ou d’autobus, des concierges, des commis-comptables, des pharmaciens et des exploitants de dépanneurs, sans compter la collaboration ponctuelle d’une plus grande variété de spécialistes : professionnels de la santé, gestionnaires, esthéticiennes, ouvriers pour l’entretien ou la rénovation des bâtiments, etc. Fournisseurs alimentaires, de produits vestimentaires, orthopédiques, de biens durables (véhicules, ameublement, équipement informatique, récréatif et
sportif, etc.), de services (assurances, vérification financière, sécurité, communication, animation, aménagement paysager, etc.) foisonnent. À l’exception des services spécialisés, les propriétaires de résidences préfèrent généralement embaucher directement leur personnel afin d’assurer un contrôle plus rigoureux sur la qualité des prestations auprès de leur clientèle. Sous-traitants et fournisseurs qui offrent leurs services sont de tout type. L’ARCPQ a d’ailleurs noué une cinquantaine d’ententes ou développé des services avec des fournisseurs qui cherchent à servir ce marché. Parmi les plus importantes, signalons celle avec le Fonds de revenu Colabor, un distributeur alimentaire, la firme d’avocats Cain Lamarre Casgrain Wells, Natrel, Gadoua, le Groupe Lyras, un courtier d’assurance, Rona, le Groupe AST et AON, ces deux derniers aux fins de programmes de mutuelles de prévention en santé et sécurité du travail.
Formation On doit aussi à l’ARCPQ d’avoir initié des programmes de formation au profit du personnel de ses membres. Ainsi, de concert avec la Commission scolaire des Navigateurs (à Lévis), l’organisme a développé le programme Assistance aux personnes âgées de 80 heures ; également, il s’est tourné vers l’Université de Sherbrooke pour mettre au point un microprogramme de premier cycle portant sur des éléments de gestion et intitulé Programme de perfectionnement des gestionnaires de résidences et CHSLD privés, lequel mène à un certificat.
Les propriétaires de résidences préfèrent généralement embaucher directement leur personnel afin d’assurer un contrôle plus rigoureux sur la qualité des prestations auprès de leur clientèle. PUBLICOMMERCE — CPQ — ARCPQ Octobre 2007
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Leader de la construction de logements collectifs Depuis quelques années, la Société canadienne d’hypothèques et de logement du Canada (SCHL) relève que la vigueur de la construction neuve de logements locatifs au Québec tient presque uniquement aux résidences privées pour personnes retraitées. Dans sa plus récente analyse de ce marché, à la fin de l’année 2006, elle signale pour 2007 des perspectives encore intéressantes pour ce créneau de marché, notamment des ensembles luxueux au centre-ville de Montréal et des petits immeubles dans les banlieues éloignées. Elle note que le centre de l’île de Montréal recèle encore un fort potentiel de développement et que les entrepreneurs semblent jeter leur dévolu sur certains territoires tels Laval, Mascouche, Saint-Bruno et l’ouest de l’île de Montréal. Au cours des dix-huit derniers mois, la SCHL indiquait par ailleurs aux promoteurs des secteurs où la demande lui apparaissait encore forte, comme Gatineau, Saguenay, le centre de l’île de Montréal et VaudreuilSoulanges. En général, elle recommandait à ces entrepreneurs une certaine prudence en raison de la hausse du taux d’inoccupation au-dessus des 4%.
Pour le président de l’ARCPQ, Robert Laplante, ce sont surtout des projets de résidences milieu de gamme qui figurent dans les cartons des grands réseaux de résidences privées. «Le boom est attendu pour 2011, avance le premier vice-président du Réseau Sélection. Chaque propriétaire de résidences tente de dénicher des terrains disposant d’une bonne localisation dans des municipalités où la demande devrait être vigoureuse en raison du phénomène de vieillissement de la population.» La rénovation d’anciens bâtiments — qui, jadis, ont parfois servi de couvents—et la construction neuve—l’architecture de certains complexes de fraîche date va jusqu’à revêtir des allures futuristes — sont les choix qui s’offrent aux promoteurs. Le profil de la clientèle ciblée pour ces nouveaux projets, lui, peut varier davantage, commente Mariette L. Lanthier, la directrice générale de l’ARCPQ : cohabitation de couples malgré des niveaux d’autonomie différents des conjoints, personnes âgées présentant des problèmes cognitifs, citoyens de communautés culturelles spécifiques, etc. L’avènement d’une résidence privée pour personnes âgées gaies a même été évoqué récemment.
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Soulager les finances publiques Les membres de l’Association des Résidences et CHSLD privés du Québec (ARCPQ) pourraient bien jouer un rôle névralgique au cours des prochaines décennies avec l’arrivée de la vaste cohorte des baby-boomers au sein du groupe des 65 ans et plus. Dans le contexte de finances publiques traitées aux soins intensifs et de l’effort grandissant qu’aura à faire le gouvernement
pour maintenir à niveau notre système de soins de santé, le recours aux membres de l’ARCPQ pour offrir un toit aux aînés requérant des soins intermédiaires (moindres que dans les CHSLD publics) devrait s’accélérer. En fait, ce scénario est inévitable : le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a indiqué qu’il comptait tout au plus maintenir à court terme le nombre de places disponibles en CHSLD publics. Or, avec une plus forte concentration de Québécois et Québécoises constituant le groupe des personnes âgées (bond de 14 % d’ici quatre ans), le ratio de lits disponibles en CHSLD publics par rapport à la population de 65 ans et plus devrait fléchir de 3,7 : 100 à 3,1 : 100 en 2010. Le maintien du statu quo en 2010 – soit 3,7 % de personnes âgées en CHSLD – exigerait par ailleurs une ponction supplémentaire de 445 millions de dollars de l’État.
Une étude réalisée en 2006 permet de conclure que la prise en charge par le réseau privé de nouveaux résidants réclamant des soins intermédiaires se solderait par des économies substantielles pour l’État.
Selon une analyse réalisée par la firme Conseil en immobilisation & management (CIM) en octobre 2006 pour le compte de l’ARCPQ, il est permis de croire que la prise en charge par le réseau privé de nouveaux résidants réclamant des soins intermédiaires se solderait par des économies substantielles. En abaissant de 0,1 point de pourcentage la prise en charge des personnes âgées au sein des CHSLD publics et privés conventionnés – on parle alors de 1 170 personnes – et en les confiant à des résidences privées, l’État épargnerait quelque 41,5 millions de dollars, a calculé CIM. « Oui, avec des ententes fermes avec le gouvernement, nous pourrions aider de façon substantielle, à l’aide de ressources intermédiaires, confirme Robert Laplante, président du conseil d‘administration de l’ARCPQ. Surtout que nos membres les plus importants affichent une bonne santé financière. » g
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Présentes, puissantes, prospères,
les banques vont bien Leurs succursales se comptent par milliers. Leurs employés sont des dizaines de milliers. Leurs dons caritatifs font plus de 179 millions de dollars. Leur contribution fiscale dépasse les 6 milliards de dollars. Petite excursion dans l’univers des banques. Édifices imposants suggérant la solidité ou constructions aux lignes futuristes disant la confiance en l’avenir, les succursales bancaires sont omniprésentes dans le paysage urbain. Voilà qui dit bien l’importance des banques dans la vie quotidienne des individus, des entreprises et des collectivités. Voilà qui laisse soupçonner l’importance de leur apport à l’économie d’un bout à l’autre du pays. Au Québec seulement, les banques sont présentes grâce à leur réseau de succursales et leurs 40 990 employés; présentes auprès des familles par le biais des prêts hypothécaires, auprès des PME et des grandes entreprises. Présentes également par leurs achats en biens et services qu’elles effectuent chaque année dans la communauté pour un montant, au plan canadien, de quelque 11,9 milliards de dollars. Présentes enfin socialement avec leurs dons caritatifs de plus 179 millions de dollars annuellement.
Mme Nancy Hughes Anthony, la nouvelle présidente et chef de la direction de l’ABC. Nous sommes aussi, poursuit-elle, un groupe de lobbying dont l’objectif est de promouvoir l’industrie bancaire canadienne et de défendre ses intérêts auprès des divers paliers de gouvernement. Il nous appartient également de mieux faire comprendre notre industrie auprès du grand public.» Car le grand public n’applaudit pas toujours aux excellents résultats financiers des banques, auxquelles il reproche souvent de lui
Cette visibilité est un indice de la vitalité du secteur. C’est un fait indéniable : les banques présentent de bons résultats financiers. Mais, c’est une situation qui relève d’une gestion rigoureuse et d’une économie saine. Quand les banques vont bien, c’est que l’économie va bien et tout le monde en profite, y compris les gouvernements. À titre d’exemple, les banques ont versé l’an dernier 555,7 millions de dollars en impôts au gouvernement du Québec. Au plan canadien, ce montant atteint près de 6,4 milliards de dollars. D’une manière ou d’une autre, les citoyens ont une part dans la propriété des banques. Certains possèdent des actions de celles-ci dans leur portefeuille personnel, d’autres en détiennent par le biais de leur fonds de pension. En effet, environ 13 pour cent du portefeuille du Régime de pensions du Canada est constitué d’actions bancaires. La Caisse de dépôt et placement du Québec, qui gère le bas de laine des Québécois, possède aussi des actions de banques dans son portefeuille.
L’Association des banquiers canadiens C’est en 1891 que fut fondée l’Association des banquiers canadiens (ABC), qui est la plus ancienne association sectorielle du pays. «Nous sommes une association sectorielle qui procure à ses membres — les banques à charte du Canada — des services d’information, de recherche et de soutien opérationnel, explique
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imposer des frais de service élevés. «L’industrie bancaire n’est pas un service public, contrairement à la croyance populaire, commente Mme Hughes Anthony. Il faut voir les frais de service pour ce qu’ils sont réellement, à savoir une charge reliée à l’achat d’un produit. Cet achat est volontaire, il répond à un besoin spécifique d’un client et il appartient à celui-ci de se comporter comme un consommateur éclairé. C’est la raison pour laquelle le gouvernement canadien a créé l’Agence de la consommation en matière financière du Canada, que les clients des banques peuvent consulter afin de s’abonner au meilleur forfait bancaire possible compte tenu de leurs habitudes financières et de leurs besoins. »
La révision de la Loi sur les banques La Loi sur les banques a été révisée cette année par le Parlement. En général, l’Association des banquiers canadiens est satisfaite de cette révision qui permet d’ajuster les pratiques à l’évolution des échanges financiers et aux développements de la technologie. Par exemple, la compensation des chèques se fera désormais par imagerie. Dans le cadre du système actuel, pour qu’un chèque soit
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compensé et payé, il doit être transporté—par camion—parfois d’un bout à l’autre du pays, à partir de l’endroit où il a été déposé jusqu’au centre de traitement de cette banque, puis jusqu’au centre de traitement de la banque sur laquelle il est tiré et, parfois, jusqu’à la succursale de l’émetteur du chèque. Avec l’imagerie des chèques, tout cela se fera électroniquement. Concrètement, le temps de compensation d’un chèque passera de sept à quatre jours, et peutêtre moins une fois le système bien rodé. Mais l’ABC aurait souhaité que le gouvernement fédéral aille plus loin dans d’autres domaines, d’autant que la concurrence dans le secteur financier se fait de plus en plus vive. On pense notamment à l’interdiction faite aux banques de vendre de l’assurance en succursale. Cette interdiction lui apparaît inéquitable quand on sait que la concurrence soumise aux lois du Québec peut le faire. C’est également une situation pénalisante pour les consommateurs qui souhaiteraient être en mesure d’acheter tous leurs produits financiers au même endroit. Mais le législateur en a décidé autrement. La santé de l’économie et celle du secteur bancaire vont de pair. Pour le moment, tous les indicateurs disent : florissante. g
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PRÉPARER L’AVENIR DU SECTEUR MINÉRAL QUÉBÉCOIS D’ici la fin de l’année 2007, le Québec se dotera, pour la première fois de son histoire, d’une stratégie minérale. Depuis quelques années, le secteur minier se porte bien. Par conséquent, notre gouvernement veut profiter de la conjoncture favorable actuelle pour en tirer le meilleur parti possible et préparer l’avenir. Nous voulons garantir en particulier le développement durable des ressources minérales du Québec. UNE STRATÉGIE POUR L’ENSEMBLE DU QUÉBEC
La stratégie minérale appuiera directement le développement de plusieurs régions, pour lesquelles le secteur minier joue un rôle crucial. Notre gouvernement est convaincu que l’on peut tirer parti de ce qui va bien pour faire encore mieux, pour être davantage compétitifs, pour diversifier notre production et nos activités, et cela, tout en préparant l’avenir. UNE STRATÉGIE D’AVENIR
Le développement à venir passe par de nouvelles découvertes ainsi que par des innovations technologiques, seules façons de reconstituer les réserves et de maximiser les activités d’exploration et d’exploitation. Il passe également par la protection de l’environnement, la gestion harmonieuse des territoires et une cohabitation réussie entre les différents usages, pour que tous puissent en sortir gagnants.
UNE VISION STIMULANTE
Parce qu’il reconnaît l’importance de l’industrie minérale dans l’économie québécoise, le gouvernement proposera une vision stimulante du secteur minier québécois, de son potentiel de développement et de ce qu’il peut faire pour en assurer la croissance et les retombées économiques afin de créer des emplois et de la richesse. L’élaboration de la Stratégie minérale du Québec représente un important effort collectif qui fera du secteur minier un secteur d’avenir dont les Québécois et les Québécoises seront fiers, tant ici qu’ailleurs dans le monde. UNE FORCE POUR TOUTES LES RÉGIONS DU QUÉBEC.
Le ministre des Ressources naturelles et de la Faune,
Claude Béchard
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L’industrie minière québécoise
Un secteur en pleine effervescence Les dépenses d’exploration minérale au Québec ont atteint 260 millions de dollars en 2006, un sommet inégalé depuis 20 ans. Depuis 2002, le secteur minier est entré dans un cycle haussier qui, selon plusieurs analystes, devrait se prolonger encore durant plusieurs années. Soutenue par la croissance de pays émergents comme la Chine et l’Inde, la demande pour les métaux comme l’or, le cuivre, le nickel, le zinc et le fer a fait en sorte que les investissements dans l’exploration, notamment hors des sites actuels, dans la modernisation des équipements et la mise en route de nouvelles installations se sont considérablement accrus. « Nous sommes passés de 94 millions de dollars d’investissements en exploration en l’an 2000 à 260 millions l’année dernière, fait valoir Dan Tolgyesi, président-directeur général de l’Association minière du Québec (AMQ). Pour répondre aux besoins de l’industrie et maintenir un niveau de production optimal, il est primordial de trouver et d’augmenter les réserves minérales exploitables. »
Investir pendant que les prix sont à la hausse
Dan Tolgyesi, président-directeur général de l’Association minière du Québec (AMQ).
La découverte et la mise en valeur d’un nouveau gisement minier est un processus de longue haleine qui peut aisément s’échelonner sur plus d’une dizaine d’années (voir encadré). Selon la richesse du gisement, la durée de vie utile d’une mine peut varier de quelques années à plus de cent ans. Le renouvellement de la ressource par l’identification de nouveaux sites d’exploitation constitue donc une préoccupation constante de l’industrie, d’autant plus que les indicateurs de production démontrent que le Québec, à l’instar du reste du Canada, fait face depuis 25 ans à une baisse sévère de ses réserves de métaux de base. PUBLICOMMERCE — CPQ — AMQ Octobre 2007
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L’actuelle hausse des cours mondiaux de nombreux métaux représente par conséquent une belle opportunité qu’a décidé de saisir l’industrie canadienne et québécoise. « Malgré la concurrence de pays comme l’Australie, la Chine, le Chili et les États-Unis, nous tirons bien notre épingle du jeu en ce qui concerne l’exploration, poursuit Dan Tolgyesi. En effet, en 2005, 19 % des dépenses mondiales en exploration minérale ont été réalisées au Canada, alors que l’Australie n’a récolté que 13 % et les États-Unis 8%.» Mais il n’y a pas que les programmes d’exploration sur le terrain qui soient nécessaires. La recherche-développement contribue à hausser les chances de succès, notamment grâce au recours à la modélisation et aux technologies indirectes afin de localiser de futurs gisements. « Les sociétés minières membres du Consortium de recherche en exploration minérale (CONSOREM) sont à l’origine des projets que nous réalisons, explique Pierre Bertrand, président ex-officio du CONSOREM. Bien que notre programmation soit confidentielle, je ne dévoile rien en disant que le prix actuel de certains métaux stimule une bonne partie de nos recherches. »
PHOTO : ARCHIVES AMQ
Yves Harvey, directeur du COREM et président du conseil d’administration de l’AMQ
Deux foreuses à la mine d'or à ciel ouvert Troilus (Inmet) au nord de Chibougamau
Les principales étapes de la
vie d’une mine et l’exploration : cette étape peut prendre 1 Lade prospection 8 à 10 ans et nécessiter des investissements d’environ
Dans le domaine de l’exploitation, le Consortium de recherches minérales (COREM) installé dans le parc industriel de Saint-Malo à Québec représente le centre de recherche en traitement de minerai le plus important au Canada. « Nos recherches visent essentiellement à accroître la productivité du secteur minier et métallurgique et à réduire la consommation d’énergie et les impacts environnementaux des opérations minières, déclare Yves Harvey, directeur général de ce centre qui regroupe 60 professionnels et techniciens et une quarantaine d’employés administratifs. Comme les gisements d’ici ne sont pas toujours ceux ayant les teneurs les plus élevées, tout gain d’efficacité contribue à rendre notre industrie plus compétitive face à nos concurrents. »
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La vie active : elle peut varier de quelques années à plus de cent ans.
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La fermeture : le démantèlement des installations et la restauration du site peuvent coûter plusieurs dizaines de millions de dollars et nécessitent généralement plusieurs années de suivi.
75 millions de dollars. : il s’étend sur une période de deux à 2 Lecinqdéveloppement ans et constitue la période la plus coûteuse. Les investissements nécessaires peuvent varier de 50 millions à plus de 1,5 milliard de dollars pour les mines de diamant.
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Les produits miniers comptent pour 4 % du Produit intérieur brut (PIB) au Canada et pour 14 % des exportations canadiennes. Plus de 80 % des produits miniers canadiens sont exportés sur les marchés mondiaux.
Un défi majeur : combler les besoins de main-d’œuvre L’actuel boom minier ne met pas seulement de la pression sur la nécessité de trouver de nouveaux gisements. La mise en place de nouvelles exploitations génère d’importants besoins en ressources humaines qu’il faut combler. Sur ce front, l’AMQ et le Comité sectoriel de la main-d’œuvre de l’industrie des mines (CSMO-Mines) ont récemment multiplié les activités de sensibilisation auprès des jeunes et des travailleurs dans les régions minières, afin de promouvoir les carrières dans l’industrie minière.
PHOTO : ARCHIVES AMQ
Pierre Guimont, directeur général du CSMO-Mines
«Au cours des dix prochaines années, on estime que nous aurons besoin d’environ 4 000 personnes, explique Pierre Guimont, directeur général du CSMO-Mines. À peu près 1500 travailleurs prendront leur retraite et l’industrie créera 2 500 nouveaux postes pour mener à bien ses projets de développement. Nous aurons besoin d’ingénieurs miniers, de géologues, de techniciens en géologie et en minéralogie, en forage et en dynamitage, ainsi que de travailleurs en exploitation, des mineurs, des mécaniciens et des conducteurs de poids lourds, par exemple.»
Aujourd'hui, l'industrie minière repose sur le savoir et la haute technologie. Les opérations minières sont entièrement informatisées et les ordinateurs et la micro informatique sont utilisés dans tous les aspects du développement minéral. PUBLICOMMERCE — CPQ — AMQ Octobre 2007
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UN FILON DE PROSPÉRITÉ DURABLE Groupe minier mondial diversifié, Xstrata contribue au bien-être de plus de 6 000 employés et de leur famille au Canada, sans compter la multitude de partenaires de ses exploitations situées au Nunavik, en Abitibi-Témiscamingue, à Montréal et dans le nord de l’Ontario. Notre Société mise sur la croissance, dans la perspective du développement durable et de concert avec les communautés qui l’accueillent. Prospérité. Durabilité. Communauté.
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Avec l'évolution des nouvelles technologies, l'industrie minière bénéficie aussi de l'implication et de la compétence des femmes qui s'engagent désormais de plus en plus dans des secteurs traditionnellement réservés aux hommes.
Grâce à une sensibilisation bien menée, on constate aujourd’hui un net redressement des inscriptions dans les programmes de formation professionnelle et collégiale dans le secteur des mines. Les institutions d’enseignement ont fait le plein et tournent rondement. « Il faudrait toutefois augmenter la capacité d’accueil des programmes aux cégeps de Val-D’Or et de Thetford, poursuit Pierre Guimont. Dans les universités offrant des programmes en géologie et en génie minier, la situation s’est aussi améliorée, mais il reste encore du chemin à faire et nous pourrions avoir plus de candidats. »
Exploiter un gisement exige le concours de multiples spécialistes : un géologue de la mine Casa Berardi (Aurizon) dans la région Nord-du-Québec.
L’essor actuel du secteur minier n’est pas étranger à ce regain d’intérêt chez les étudiants et les travailleurs. De bonnes conditions de travail et d’excellentes rémunérations font partie des atouts offerts par l’industrie. Dans les régions affectées par la crise forestière, beaucoup d’efforts ont été consentis afin de réorienter certains travailleurs du secteur forestier vers les mines. « Plusieurs travailleurs ayant des compétences bien précises, comme en électricité ou en mécanique, peuvent aisément changer de secteur d’activité », avance Pierre Guimont.
Les installations de la mine Raglan (Xstrata-Nickel) dans le Nunavik PUBLICOMMERCE — CPQ — AMQ Octobre 2007
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Le minerai de la mine Raglan (Xstrata-Nickel) est transporté par camion sur une centaine de kilomètres de la mine jusqu'au port de Baie Déception dans le détroit d'Hudson.
Cette pelle mécanique en activité à la mine de fer du Mont-Wright près de Fermont est considérée comme l'une des plus grosses au monde.
Le secteur minier emploie 50 000 personnes au Québec, dont 12 000 dans le domaine de l’extraction dans les mines à ciel ouvert et souterraines. La qualité et l’expertise de la main-d’œuvre québécoise et canadienne font que les travailleurs et professionnels sont souvent courtisés pour des emplois à l’étranger. Cette réalité commande que le milieu s’inspire des meilleures politiques en ressources humaines afin d’attirer et de conserver la main-d’œuvre qualifiée.
« Ce qui rend la situation encore plus intéressante en ce moment pour l’industrie minière, c’est que les dépenses d’exploration se font beaucoup hors des sites actuellement en exploitation, ce qui est susceptible de mener à la découverte de nouveaux gisements, » mentionne André Lavoie.
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L'industrie minière développe constamment de nouvelles technologies et de nouveaux procédés industriels pour s'assurer que ses activités s'effectuent de façon responsable, conformément aux principes de développement durable. Depuis 1995, conformément à la Loi sur les mines, les entreprises minières du Québec doivent disposer d’un plan de restauration avant le démarrage de leurs activités et prévoir les garanties financières pour la restauration des aires d’accumulation.
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Les mines et les préoccupations environnementales « La position environnementale des sociétés minières a considérablement évolué en une trentaine d’années, explique Dominique Beaudry, directrice Environnement chez QIT Fer et Titane et présidente du comité Environnement de l’AMQ. Depuis le milieu des années 2000, par exemple, le secteur minier travaille de concert avec le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs du Québec (MDDEP) pour définir les priorités et les divers éléments qui feront partie de la future attestation environnementale pour la réduction des rejets industriels des sociétés minières. » L’AMQ déplore toutefois que l’absence d’harmonisation entre les réglementations environnementales québécoise et fédérale et la multiplicité des interprétations ne facilitent pas les efforts environnementaux du milieu. « Nous faisons des pressions pour que tous les intervenants puissent se concerter lors de l’élaboration du cadre réglementaire, ajoute Dominique Beaudry. Dans le cas des compensations pour la perte d’habitats fauniques, par exemple, des délais dans la réalisation des projets peuvent être encourus car les critères d’acceptabilité ne sont pas les mêmes d’une juridiction à l’autre. Dans le cas d’activités dans des milieux humides au Québec, les sociétés minières ne rencontrent pas les mêmes conditions dans les régions boréales que les industries qui sont actives dans les basses terres du Saint-Laurent. Il faut savoir tenir compte des particularités de chaque région. » g PUBLICOMMERCE — CPQ — AMQ Octobre 2007
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L’efficacité énergétique dans l’industrie minière Plusieurs opérations minières, telles que le broyage du minerai ou la ventilation des mines souterraines, sont des activités très énergivores. Par le biais de ses programmes d’efficacité énergétique, Hydro-Québec appuie de nombreux projets d’économie d’énergie dans le secteur minier. « Les projets qui ont été réalisés par le secteur minier dans le cadre de nos deux programmes — le Programme d’initiatives industrielles - Grandes entreprises (PIIGE) et le Programme d’analyse et de démonstration industrielles - Grandes entreprises (PADIGE) — ont permis de réaliser jusqu’à maintenant des économies de plus de 21 GWh, déclare Martine Ouellet, Chef Efficacité énergétique Grandes entreprises et Ventes mines, métallurgie et fabrication à Hydro-Québec. Près de la moitié des industries du secteur, soit 46 %, participent à cet effort de réduction de la consommation dans les installations minières. »
Martine Ouellet La nature des projets en cours est très variée et couvre un large spectre d’opérations, comme la ventilation, le pompage, le broyage et l’optimisation de systèmes auxiliaires comme le chauffage, l’éclairage et les nombreux moteurs servant à l’extraction et au transport du minerai. L’aide financière pour de tels projets peut atteindre 350 000 $. Hydro-Québec offre également un appui financier qui peut aller jusqu’à 25 000 $ pour des analyses énergétiques sur les sites en exploitation. Il y a actuellement 17 projets en cours dans les programmes PIIGE et PADIGE bénéficiant de 1,6 million de dollars d’aide financière. Lorsque ces projets seront terminés, ils auront permis l’économie de 31 GWh, soit l’équivalent de la consommation d’électricité annuelle d’environ 1 850 ménages québécois. « Nos programmes visent à permettre à nos clients industriels non seulement de réaliser de bons projets d’efficacité énergétique,
Chef Efficacité énergétique Grandes entreprises et Ventes mines, métallurgie et fabrication à Hydro-Québec
mais aussi de profiter d’économies récurrentes substantielles, fait valoir Martine Ouellet. Ils bénéficient de la réduction de leur consommation, mais tout le Québec en tire aussi parti. »
« Les économies d’énergie permettent à l’industrie minière d’optimiser non seulement sa consommation énergétique, mais également l’efficacité de ses procédés. » — Martine Ouellet PUBLICOMMERCE — CPQ — AMQ Octobre 2007
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Le Projet Nunavik Nickel
465 millions de dollars d’investissement et d’excellentes perspectives pour le Nord québécois
Canadian Royalties a complété une étude de faisabilité et un premier financement de plus de 75 millions de dollars afin de démarrer son projet de développement pour la production de concentré de nickel et de cuivre au Nunavik. Le Projet Nunavik Nickel prévoit la construction d’installations d’extraction et de concentration de nickel, de cuivre et de EGP (éléments du groupe platine) à 20 km au sud de la mine Raglan, propriété de la multinationale minière suisse Xstrata située au Nunavik, dans le nord du Québec. Estimées présentement à plus de 16 millions de tonnes, les ressources de ce gisement permettent d’entrevoir une exploitation d’environ dix ans et plus selon les nouvelles découvertes. « Nos prévisions de rentabilité sont basées sur un prix de 6 $ la livre de nickel alors que le prix actuel se situe aux environs de 14 $ la livre, explique Richard Faucher, président et chef de la direction de Canadian Royalties.
Richard Faucher Président et chef de la direction
Parallèlement à ce projet, Canadian Royalties poursuit un programme intensif d’exploration sur ses propriétés de Raglan Sud, notamment afin d’évaluer les possibilités de gisements près de la surface ou en profondeur. Canadian Royalties possède plus de 2504 claims sur une ceinture géologique à haut potentiel. À peine le quart en a été exploré près de la surface jusqu’à maintenant et plusieurs nouveaux objectifs ont été identifiés.
Des investissements très importants L’étude de faisabilité du Projet Nunavik Nickel, réalisée par SNCLavalin, a conclu que des investissements d’environ 466 millions de dollars seront nécessaires pour construire d’ici deux ans cette nouvelle mine à ciel ouvert qui devrait être opérationnelle au début de 2010. On y produira environ 15000 tonnes de cuivre et 10000 tonnes de nickel par année sous forme de concentré grâce
au traitement en usine de 1277500 tonnes de minerai. Canadian Royalties estime qu’environ 270 employés permanents seront requis, dont une proportion importante proviendra de la communauté inuit. www.canadianroyalties.com
Canadian Royalties inc. (TSX : CZZ) est une compagnie publique depuis 1998. L’essentiel de ses activités d’exploration se concentre dans la région de Raglan sud au Nunavik.
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L'apport des
ingénieurs-conseils à la collectivité québécoise
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Du génie, des gens
et des résultats L’apport des ingénieurs-conseils à notre économie est considérable. Il suffit de regarder autour de soi pour constater à quel point ils agissent sur notre environnement quotidien : routes, bâtiments, procédés industriels, barrages, et la liste pourrait s’allonger. Au Québec, les 70 firmes d’ingénieurs-conseils, les plus importantes sans égard à leur taille, engagent plus de 15000 personnes, dont plus du tiers sont des ingénieurs. Les patrons et les associés principaux de ces firmes sont regroupés au sein de l’Association des ingénieurs-conseils du Québec (AICQ), dont le mandat consiste notamment à faire évoluer la profession dans un environnement d’affaires favorable et à améliorer les services offerts par cette industrie. L’Association, mise sur pied en 1974, fait partie de l’Association des firmes d’ingénierie du Canada. Rencontre avec sa présidente-directrice générale et porteparole, Madame Johanne Desrochers.
Les profits de la consolidation
Johanne Desrochers, présidente-directrice générale et porte-parole de l’Association des ingénieurs-conseils du Québec (AICQ)
En moins de 20 ans, l’industrie du génie-conseil a connu de profondes transformations. Des 300 firmes membres de l’Association à la fin des années 1980, il n’y en a plus que 70. Cette diminution ne veut pas dire que la profession soit en perte de vitesse, bien au contraire ! Les développements technologiques, les exigences de plus en plus grandes du marché et la concurrence sur le plan international ont obligé les firmes à se repositionner. On a donc assisté à la formation de grandes firmes multidisciplinaires, résultant de fusions et d’acquisitions de petites firmes par de plus grosses, et à la création de plus petites entreprises spécialisées. «Ces consolidations ont eu des effets très positifs sur la rentabilité des firmes. Grâce à l’augmentation de leur masse critique, elles ont pu offrir des services à la fois plus spécialisés et plus diversifiés, bénéficier d’une plus grande capitalisation et devenir plus compétitives », explique madame Desrochers. PUBLICOMMERCE — CPQ — AICQ Octobre 2007
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En outre, la bonne santé économique à l’échelle locale et internationale a favorisé l’embauche de nouveaux employés dont le nombre est passé en 10 ans de 8 000 à 15 000 au Québec. Selon les données de Statistique Canada pour 2005, les firmes québécoises de génie-conseil ont enregistré, cette année-là, des recettes de 3 milliards de dollars. Pour une troisième année consécutive, les marges bénéficiaires connaissaient une hausse passant à 14,6%, alors que la moyenne canadienne était de 13,6%.
Consortium Pluritec/Johnston-Vermette Gazoduc Bécancour
En ce qui concerne le marché international, les entreprises d’ingénieurs-conseils s’y sont taillé une place de choix. «On a connu une flambée de l’exportation de notre savoir-faire. À ce propos, les firmes canadiennes se classent au 4e rang mondial des exportateurs de services d’ingénierie, et 50 % du travail effectué à l’extérieur du pays est l’œuvre de firmes québécoises, ce qui les place au premier rang en ce qui a trait aux honoraires gagnés à l’étranger. »
La roue qui tourne L’activité économique du Québec joue un rôle de premier plan dans le développement de l’expertise locale en matière d’ingénierie. On n’a qu’à penser aux grands projets hydroélectriques ou à l’expertise des ingénieurs québécois en environnement et en procédés industriels. « En plus d’être exportable, cette compétence acquise depuis plusieurs années pèse dans la décision de certaines entreprises de s’installer au Québec. Elles savent qu’elles peuvent compter sur des professionnels qualifiés, ce qui est très rassurant pour les investisseurs.»
Une profession en constante évolution Outre qu’ils développent de nouvelles techniques qui améliorent la qualité des ouvrages, les ingénieurs sont de plus en plus présents dès la planification d’un projet et y prennent donc une part plus importante. « L’implication des professionnels très tôt dans le projet permet d’économiser du temps et de l’énergie dès le stade de la 46
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Roche ltée Groupe-Conseil Conversion énergétique d’usines de fabrication de briques (Égypte)
conception. Les ingénieurs ont parfois travaillé sur des projets présentant des problèmes semblables; ils trouveront donc des solutions plus rapidement.» Accorder plus de temps et de ressources professionnelles aux phases préparatoires augmente ainsi les chances de réaliser des infrastructures de qualité, dans le respect des coûts et des délais prévus. Ainsi, chaque dollar investi au moment de la conception du projet permet d’économiser jusqu’à dix dollars sur l’ensemble de sa durée de vie, incluant sa réalisation et son entretien. «Ajoutons que le coût de l’ingénierie ne représente qu’environ 2% du coût total du projet réparti sur sa durée de vie utile.»
Chaque dollar investi au moment de la conception du projet permet d’économiser jusqu’à dix dollars sur l’ensemble de sa durée de vie, incluant sa construction et son entretien.
Le défi du développement durable Ces valeurs ajoutées s’inscrivent dans le concept de développement durable, cher aux ingénieurs. Devenue un courant fort, cette notion a modifié le comportement des donneurs d’ouvrage et les façons de faire des ingénieurs. «On ne peut plus faire abstraction d’éléments d’ordre social, économique et
SNC-Lavalin Pharma Rénovation du bâtiment 15 GSK Biologicals PUBLICOMMERCE — CPQ — AICQ Octobre 2007
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environnemental dans l’élaboration d’un projet. Si on veut bâtir un barrage en territoire autochtone, on doit obtenir l’assentiment de la population concernée et analyser les impacts du projet sur l’environnement et sur l’avenir de ces populations.» Le développement durable a également des répercussions économiques importantes à long terme. Par exemple, un bâtiment qui n’est pas conçu selon des normes rigoureuses d’économie d’énergie deviendra un fardeau pour les générations futures en raison de ses coûts faramineux en dépenses énergétiques. 48
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Tecsult — Restauration des sédiments contaminés de l’Île-aux-Chats
La sélection des meilleurs experts
Des perspectives encourageantes
Les meilleurs projets ont à l’origine les meilleurs experts et les meilleures pratiques. Voilà pourquoi les donneurs d’ouvrage publics et plusieurs grandes entreprises privées choisissent maintenant les firmes de professionnels en fonction de leurs compétences et de leur expérience et non en fonction du prix le plus bas. Seules les municipalités échappent à cette règle, car la législation les oblige encore à considérer le plus bas soumissionnaire.
On prévoit que les 10 à 15 prochaines années seront excellentes pour les firmes de génie-conseil tant ici qu’à l’international. Elles sont présentes dans la majorité des secteurs d’activité : mines et métaux, énergie hydroélectrique, bâtiment, infrastructures en transport, infrastructures municipales. « Le travail est enclenché depuis quelque temps. Il y a aussi la restauration des bâtiments publics comme les écoles et les hôpitaux ainsi que les routes. Au Québec, la plupart des infrastructures ont été construites dans les PUBLICOMMERCE — CPQ — AICQ Octobre 2007
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années 1960. Aujourd’hui, il faut les remettre en état. Il y a beaucoup à faire. » À la fin des années 1990, une coalition avait évalué le coût de ces travaux à 15 milliards de dollars pour les infrastructures municipales seulement. Aujourd’hui, les coûts seront beaucoup plus élevés. La rareté de la main-d’œuvre, les limites dans les capacités financières et les exigences environnementales toujours grandissantes obligent les ingénieurs-conseils à trouver sans cesse des idées nouvelles dans l’identification des solutions. Ils ont, jusqu’ici, su le faire avec brio, et aujourd’hui, le génie-conseil a acquis une notoriété, une compétence et un savoir-faire recherchés partout dans le monde. Le chemin parcouru s’annonce garant de l’avenir. g Groupe Séguin Experts-Conseils Carrefour giratoire du Bout-de-l’Île
« Ces consolidations ont eu des effets très positifs sur la rentabilité des firmes. Grâce à l’augmentation de leur masse critique, elles ont pu offrir des services plus spécialisés et plus diversifiés, bénéficier d’une plus grande capitalisation et devenir plus compétitives. » — Johanne Desrochers
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Faire rayonner le talent et l’expertise d’ici nous permet d’être Alcoa.
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