DES SOCIÉTÉS DE TRANSPORT EN COMMUN IMPLORENT L’AIDE DE L’ÉTAT
TRANSPORT RÉGIONAL UN FREIN AU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
LA VALLÉE DE LA BATTERIE BONIFIER LA CONNEXION ÉLECTRIQUE À BÉCANCOUR
TRIBUNE DE MAIRES ET MAIRESSES
DES SOCIÉTÉS DE TRANSPORT EN COMMUN IMPLORENT L’AIDE DE L’ÉTAT
TRANSPORT RÉGIONAL UN FREIN AU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
LA VALLÉE DE LA BATTERIE BONIFIER LA CONNEXION ÉLECTRIQUE À BÉCANCOUR
TRIBUNE DE MAIRES ET MAIRESSES
Des projets immobiliers qui soutiennent notre économie et qui enrichissent nos communautés, c’est ce qu’on met en chantier depuis 30 ans avec nos partenaires leaders dans le secteur.
LE 16 PLACE DU COMMERCE – MONTRÉAL 142 unités locatives à l’Île-des-Sœurs
Partenaire : Lachance Immobilier
NOVIA – LONGUEUIL
Projet mixte comprenant des unités locatives, un espace commercial et des espaces de bureaux
Partenaire : LSR GesDev
L’ARDOISE – QUÉBEC
Projet de 205 logements abordables pour la clientèle étudiante
Partenaire : UTILE
CLORIA – TROIS-RIVIÈRES
Projet de 120 unités locatives et un rez-de-chaussée à vocation commerciale
Partenaire : Cloriacité Développement
L'Union des municipalités du Québec (UMQ) est fière de s’associer de nouveau à JBC Média pour vous présenter l’édition 2023 de l’annuel Le Québec économique, qui se distingue encore une fois par la richesse et la diversité de ses contenus destinés aux décideurs. Je suis particulièrement ravi que ce numéro consacre notamment plusieurs pages à trois dossiers prioritaires sur lesquels intervient activement l’Union : la mobilité durable, la conciliation entre les activités minières et l’aménagement du territoire et la haine en ligne envers les élues et élus municipaux.
Au cours des derniers mois, les enjeux liés au financement du transport collectif dans les centres urbains ont beaucoup fait jaser. Le Québec souhaite atteindre ses cibles de diminution d’émissions de gaz à effet de serre (GES) et contribuer à la lutte mondiale contre les changements climatiques. Or, le transport collectif fait face à un déficit structurel sur le plan des opérations qui ne cesse de se creuser, ce qui affecte l’offre de service et décourage potentiellement les citoyennes et citoyens d’adopter ce mode de transport, plutôt que l’auto solo. L’UMQ poursuivra ses efforts pour s’assurer que les investissements à ce chapitre seront au rendez-vous.
En région, les enjeux sont différents mais tout aussi criants. Que l’on pense au transport interurbain par autobus ou au transport aérien régional, la desserte pour se déplacer entre les municipalités et les régions diminue année après année, et la fiabilité du service est déficiente. Cela pose des problèmes majeurs pour le désenclavement de nos communautés, ainsi que pour leur développement économique et touristique. C’est pourquoi l’UMQ a multiplié les démarches et les sorties publiques pour réclamer la mise en place de mesures d’urgence et revoir les façons de faire en la matière.
On a aussi beaucoup parlé de l’intégration des activités minières aux milieux de villégiature ces derniers temps et des défis que cela pose pour les municipalités en ce qui concerne l’acceptabilité sociale, l’aménagement du territoire et la protection de l’environnement. Pour l’Union, il s’avère essentiel d’exploiter le potentiel minier du Québec, mais cela doit se faire correctement et harmonieusement, et surtout, dans le respect des compétences fondamentales des municipalités. C’est pourquoi nous avons formulé plusieurs recommandations en ce sens, notamment afin de resserrer les dispositions concernant les territoires incompatibles avec les activités minières (TIAM).
Enfin, au cours des derniers mois, on a observé une recrudescence du nombre de propos et de gestes à caractère diffamatoire, harcelant, haineux ou même carrément violent à l’endroit d’élues et élus municipaux, notamment sur les réseaux sociaux, ce qui a mené à plusieurs démissions un peu partout au Québec. Cette situation intolérable nous préoccupe grandement, car elle mine les fondements même de la démocratie municipale et des institutions locales, en plus de décourager la relève. L’UMQ continuera ses efforts afin de rappeler que la démocratie commande le respect.
Bonne lecture !
Daniel Côté Président sortant de l’UMQ Maire de GaspéL’INCONTOURNABLE GOUVERNEMENT DE PROXIMITÉ !
3 MOT DE L'UMQ
5 MOT DU RÉDACTEUR EN CHEF
DOSSIER PROMOTIONNEL
38 MONTRÉAL-EST
Un renouveau synonyme de vitalité
42 VARENNES
13
DOSSIER
M
Bonifier
Halte
Et si la transition énergétique passait par les municipalités ?
44 SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU
Une ville à la hauteur de vos aspirations
46 CHÂTEAUGUAY
Une ville d'histoire, tournée vers l'avenir
48 SAINT-BRUNO-DE-MONTARVILLE
Un milieu de vie exceptionnel
49 JOLIETTE
Toujours fidèle à ses origines industrielles
50 GATINEAU
Vous carburez aux défis ?
Gatineau vous attend !
51 TERREBONNE
En transition écologique
52 DRUMMONDVILLE
Le virage écologique des parcs industriels
53 SAINT-LIN-LAURENTIDES
Le meilleur reste à venir
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Une ville en plein essor Imprimé
Selon les produits Rolland sélectionnés, en comparaison à la moyenne de l’industrie pour des produits faits à partir de papier vierge, nos sauvegardes environnementales sont :
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RÉDACTEUR EN CHEF
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Même si elle s’estompe graduellement, la pandémie aura marqué profondément nos vies et son effet se fait toujours sentir.
Le transport collectif, par exemple, n’a pas repris son rythme de croisière; dans la plupart des cas, l’offre de services demeure inférieure à ce qu’elle était avant que le virus nous tombe dessus. C’est vrai tout autant pour le transport urbain que pour le transport régional.
Dans les grandes agglomérations québécoises, la baisse de l’achalandage a mis à mal les finances des sociétés de transport en commun qui implorent l’aide de l’État pour continuer à servir convenablement leur clientèle, alors même qu’on tente de diminuer l’utilisation de la voiture et de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Au moins, métros, autobus et trains de banlieue continuent de rouler.
Cela devient problématique quand vient le temps de se déplacer sur de plus longues distances. Les dessertes étaient souvent minces, plusieurs sont maintenant près du point de rupture, en plus de coûter cher. L’ensemble de ce dossier préoccupe grandement les élus de l’Union des municipalités du Québec (UMQ).
L’UMQ s’interroge également sur les bienfaits réels de la course à la mise en valeur des métaux et des minéraux stratégiques nécessaires à l’électrification des transports, pour laquelle le Québec rêve de jouer un rôle de premier plan. Les retombées économiques sont indéniables, on le voit notamment à Bécancour, mais faut-il pour autant creuser partout et risquer de compromettre des milieux naturels de grande valeur ?
Autre problème touchant le monde municipal : la pression grandit sur les élus et les élues victimes comme jamais de harcèlement, comme si l’engagement politique n’était pas suffisamment exigeant.
Voilà qui compose le menu de ce numéro du magazine Le Québec économique. Nous espérons que vous y trouverez un éclairage sur ces grands défis que nous devons collectivement relever.
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Rédacteur en chef
Les réseaux de transport collectif urbain sont sortis affaiblis de la pandémie, à tel point que les déficits d’exploitation ont explosé du fait de la baisse de l’achalandage. Des sociétés de transport ont dû à contrecœur se résoudre à réduire l’offre, comme à Montréal.
Normand Dyotte, maire de Candiac et président de la Commission sur l’aménagement et le transport pour l’Union des municipalités du Québec (UMQ), comprend la situation, mais il voit bien qu’à terme, cette stratégie est risquée : « Le succès du transport en commun repose sur une fréquence soutenue et sur des services toujours améliorés. Il ne faut surtout pas que ce soit perçu comme un sacrifice par les usagers. »
Le défi est de taille. Pour la seule Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), qui couvre le Grand Montréal, le manque à gagner appréhendé serait d’environ 500 M$ pour 2024, et il pourrait se prolonger si les modes de financement n’évoluent pas. Certains réseaux s’en tirent mieux que d’autres, mais pour l’essentiel, « tout le monde est dans le même bain », constate Normand Dyotte.
« En attendant qu’on se mette d’accord sur un cadre financier plus solide, Québec a proposé de réduire l’offre là où l’on a noté la baisse la plus marquée, notamment à Montréal, à Laval et sur la Rive-Sud. Mais ce serait un cercle vicieux : moins de ser vices, moins de clients, moins de revenus, et ainsi de suite. »
– Normand DyottePourtant, l’apport du transport en commun paraît incontournable pour favoriser une économie viable à long terme. Les bouchons de trafic créés par les travaux incessants et la surutilisation de la voiture solo, faute de mieux, sont contre-productifs. Parallèlement, les gouvernements prêchent pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), alors que le secteur du transport, toutes catégories confondues, est responsable à lui seul de 43 % des GES. Autobus, tramways et métro peuvent contribuer à atteindre les cibles. Encore faut-il convaincre les usagers.
« En attendant qu’on se mette d’accord sur un cadre financier plus solide, Québec a proposé de réduire l’offre là où l’on a noté la baisse la plus marquée, notamment à Montréal, à Laval et sur la Rive-Sud, rapporte le maire. Mais ce serait un cercle vicieux : moins de services, moins de clients, moins de revenus, et ainsi de suite. » Lui qui siège à la Fédération canadienne des municipalités note que c’est le même enjeu d’un bout à l’autre du pays. Le fédéral et les gouvernements provinciaux vantent les mérites du transport en commun, mais les fonds ne suivent pas.
De là les demandes pressantes de l’UMQ auprès de Québec pour un financement pérenne. « Oui, dit Normand Dyotte, nous avons obtenu des fonds d’urgence durant la pandémie. C’était déjà ça. Puis, des budgets sont réservés pour le renouvellement des parcs de véhicules. Tant mieux, par exemple,
parce que ça coûte cher de remplacer les autobus qui roulent au diesel par de nouveaux qui roulent à l’électricité. Mais c’est dans les opérations quotidiennes que les trous financiers se creusent »
Moins d’usagers, moins de revenus et plus d’inflation, plus de demandes des employés qui ne veulent pas voir s’effriter leur pouvoir d’achat… De difficiles négociations de conventions collectives sont en vue.
« Nous avons parlé à la ministre [des Transports et de la Mobilité durable] Geneviève Guilbault avant les Fêtes, souligne M. Dyotte ; elle a entrepris une tournée provinciale en mars, nous lui avons demandé un cadre financier pour des montants prévisibles, de manière à ce que les sociétés de transport urbain collectif puissent planifier sur cinq ans, et que ce soit réglé dès cette année. Nous avons au moins pu obtenir une entente temporaire. L’important, c’est la suite. »
Comment ? Où trouver l’argent ? Actuellement, pour Québec, l’option des nouvelles taxes est exclue. Mais les finances du gouvernement sont en meilleur état que prévu. Mieux, des entreprises et des organisations, surtout du côté de Montréal, se font entendre pour que soit bonifiée l’offre de transport en commun qui inciterait les employés en télétravail à revenir quelques jours par semaine au bureau sans être pris dans le trafic, quitte à ce qu’elles contribuent d’une façon ou d’une autre au transport en commun.
Le futur réseau de tramways de Québec pourrait aller dans ce sens même si des divergences demeurent quant aux tracés, bien qu’on s’entende généralement sur la nécessité d’améliorer l’offre à Québec, qui en a bien besoin quand on compare son réseau à celui d’Ottawa, par exemple.
À cet égard, que pense Normand Dyotte du Réseau express métropolitain, le REM, dont le tronçon reliant la banlieue sud de Montréal au centre-ville doit entrer en fonction ce printemps, dans son propre environnement à Candiac ? « On ne peut qu’applaudir à une offre supplémentaire, répond prudemment le maire. Mais il faudra voir l’impact de ce service, je le rappelle, piloté par la Caisse de dépôt et placement du Québec. Tant mieux si ses utilisateurs sont bien servis, mais il ne faudrait surtout pas que de nouveaux déficits se creusent et pénalisent d’autres usagers. »
Les appels à l’aide de l’Association du transport urbain du Québec (ATUQ) ont été entendus, du moins pour cette année.
ATUQ regroupe les neuf sociétés qui desservent les grandes agglomérations québécoises, de Gatineau à Saguenay, plus exo, qui gère le transport en commun par autobus et par train dans les banlieues nord et sud de Montréal. En tout, ces organismes desservent 99 % de la clientèle urbaine au Québec.
Les plus récentes évaluations chiffraient à 564,5 M$ le manque à gagner global pour les 10 organismes membres de l’ATUQ. La Société de transport de Montréal (STM) encourait à elle seule un déficit possible de 500 M$. Et comme les organismes concernés ne peuvent enregistrer des déficits, la facture allait inévitablement finir par échoir aux villes, qui en ont déjà plein les bras.
Mais voici que le gouvernement du Québec vient de leur lancer une bouée de sauvetage. Le budget déposé le 22 mars par le ministre des Finances, Éric Girard, prévoit une aide d’urgence de 400 M$ pour cette année, plus 18,5 M$ pour le transport adapté. L’annonce a naturellement été bien accueillie. Mais le problème de fond demeure. « Nous craignons que ça n’empire d’année en année, signale MarcAndré Varin, directeur général de l’ATUQ. Sans autre soutien, le déficit global pourrait atteindre 801 M$ en 2025. »
Comment en est-on arrivé là ? La pandémie, forcément, a fait mal. L’achalandage a baissé, sauf, notamment, à Sherbrooke. Puis la hausse du prix du carburant a grevé les finances, sans oublier les demandes des salariés qui commencent à exiger davantage pour compenser l’inflation en train de gangréner leur pouvoir d’achat.
Il faut savoir que les gouvernements ont mis en place des programmes pour soutenir les immobilisations, comme pour les nouveaux autobus électriques dont Québec rembourse 95 % du prix d’achat. Mais pour les opérations courantes, c’est encore aléatoire. Or, la facture risque d’exploser. « À terme, il faudra mettre en place un nouveau cadre pour un financement spécifique, pérenne et suffisant », pense Marc-André Varin.
L’équation a quand même changé. Avec le télétravail, les gens ne se déplacent plus forcément aux anciennes périodes d’achalandage – quand ils se déplacent – et la pression sur le transport en commun varie. Mais si les horaires sont encore associés aux heures de pointe le matin et le soir, entre-temps, c’est souvent le désert. Surtout les week-ends où le service diminue, quand il ne s’interrompt pas complètement. Qui devrait alors aider à maintenir le service ?
« C’est une question d’équilibre, précise Marc Denault, conseiller municipal à Sherbrooke et président de l’ATUQ. Idéalement, les fonds pour les opérations des sociétés devraient venir à parts égales de trois sources : les municipalités, les usagers et
les gouvernements. Mais actuellement, les municipalités et les usagers paient beaucoup plus que leur part. On ne peut pas leur en demander davantage. »
D’autant plus que la qualité du service est en cause et, pour le président, c’est le nerf de la guerre : « Les gens vont prendre le transport collectif si on peut leur garantir la fiabilité, la fréquence et l’abordabilité, et pas seulement les jours de semaine. Sinon, ceux qui le peuvent vont s’en remettre à leur voiture, alors qu’on nous répète l’objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre. » Y a-t-il des options ? « Ça devient alors une décision politique », estime Marc Denault
Heureusement, il y a de l’espoir. La ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, vient d’entreprendre une tournée régionale pour recueillir les demandes et les doléances des parties prenantes « et pour qu’on lui indique, dit Marc Denault, que les obligations varient beaucoup. À Montréal, la STM dessert 365 km2. À Lévis, la STLévis en couvre maintenant plus de 500, avec une densité de population bien moins forte. Comment, dans de telles situations, parvenir à bien servir la clientèle ? Il va falloir nous ajuster en tenant compte de l’impact social, et pas seulement de la performance
PRÉVISIONS PRÉLIMINAIRES DES REVENUS ET DÉPENSES 2023-2027
PORTRAIT CONSOLIDÉ DES SOCIÉTÉS DE TRANSPORT DU QUÉBEC - EXCLUANT RÉGION
Hypothèses et informations importantes à considérer : Informations financières obtenues de chaque société de transport en fonction d'hypothèses spécifiques à chacune. Les montants des contributions municipales sont des estimations effectuées par les sociétés et n'ont pas nécessairement fait l'objet de confirmations par les villes.
PORTRAIT
* Incluant les dépenses additionnelles - OPTC région de Montréal, (non considérées dans rémunération OPTC et déficit de l'ARTM), (hypothèse : dépenses 2023 + inflation de 3% par année de 2024 à 2027)
Hypothèses et informations importantes à considérer :
Informations financières obtenues à partir d'un document de l'ARTM datant du mois de nov 2022.
Les montants des contributions municipales sont des estimations effectuées par l'ARTM et n'ont pas nécessairement fait l'objet de confirmations par les villes
PRÉVISIONS PRÉLIMINAIRES DES REVENUS ET DÉPENSES 2023-2027
PORTRAIT CONSOLIDÉ DES SOCIÉTÉS DE TRANSPORT DU QUÉBEC - TOTAL
* Incluant les dépenses additionnelles - OPTC région de Montréal, (non considérées dans rémunération OPTC et déficit de l'ARTM), (hypothèse : dépenses 2023 + inflation de 3% par année de 2024 à 2027)
Hypothèses et informations importantes à considérer :
Pour la région de Montréal : Informations financières obtenues à partir d'un document de l'ARTM datant du mois de nov 2022.
Les montants des contributions municipales sont des estimations effectuées par l'ARTM et n'ont pas nécessairement fait l'objet de confirmations par les villes.
Pour les sociétés de transport à l'extérieur de la région de Montréal : Informations financières obtenues de chaque société de transport en fonction d'hypothèses spécifiques à chacune. Les montants des contributions municipales sont des estimations effectuées par les sociétés et n'ont pas nécessairement fait l'objet de confirmations par les villes.
des organismes. À Gatineau, par exemple, le télétravail offert aux fonctionnaires fédéraux a eu un effet, et continue d’en avoir un, sur l’achalandage du transport en commun. »
On note déjà des changements. Par exemple, Marc Denault préside en ce moment l’ATUQ grâce à une nouvelle culture d’alternance qui passe désormais la présidence d’une société de transport d’envergure à une moins grande. C’est récent. Une autre culture s’installe, celle de la présence obligée des dirigeants lors des réunions stratégiques. « Il nous
est arrivé d’y voir des cadres supérieurs, comme des trésoriers délégués par leur président. Il nous faut les décideurs. L’enjeu est trop grand », fait valoir le président.
Que réserve l’avenir ? « Les sociétés de transport risquent de se retrouver avec la facture, puis d’être forcées de solliciter toujours davantage les municipalités, sinon de réduire le service. On n’en sort pas », rappelle-t-il. Le gouvernement Legault semble toutefois disposé à écouter les parties prenantes. C’est un pas dans la bonne direction.
Un peu comme Obélix, Marc Denault est tombé dans la marmite quand il était jeune. La marmite, dans ce cas, c’est celle de la Société de transport de Sherbrooke, dont il est administrateur depuis pas moins de 14 ans et qu’il dirige aujourd’hui tout en étant président de l’Association du transport urbain du Québec (ATUQ).
Le transport collectif urbain est ainsi entré dans ses gènes et, à bien des égards, la ville de Sherbrooke fait figure de pionnière dans ce domaine, à l’échelle du Québec et même du Canada.
En 2009, Marc Denault a participé à la création du Centre de mobilité durable de Sherbrooke, une table de concertation qui réunit les parties prenantes pour le transport en commun ayant comme objectif ultime de réduire l’usage de l’automobile. La ville était déjà connue pour offrir aux étudiants universitaires un accès gratuit au transport en commun, l’Université de Sherbrooke ayant investi à cet effet. Par la suite, des frais ont été ajoutés à ce que paient les étudiants lors de l’inscription, avec l’accord des associations étudiantes.
À ce sujet, Marc Denault apporte une précision : « En fait, à l’époque, il y avait un problème de stationnement à l’Université de Sherbrooke. Ça coûte des milliers de dollars pour ajouter une case… d’où cette proposition de surcharge greffée aux frais d’inscription des étudiants. Ils obtiennent ainsi un laissezpasser, un peu comme la carte d’assurance-maladie, qui leur permet ensuite de se déplacer sans autres frais. »
Cet ingénieux programme est en train de faire des petits. Il a été étendu aux cégeps et aux établissements privés, puis aux écoles secondaires. Il est également repris ailleurs au Canada.
Résultat : des centaines de véhicules de moins dans les rues. « Ici, l’achalandage dans le transport en commun surpasse son niveau d’avant la pandémie, d’autant que nous avons bonifié l’offre dans le réseau. À Sherbrooke, sur une population de 175 000 résidents, plus de 35 000 détiennent une carte mensuelle », précise M.
DenaultDifficile d’en dire autant ailleurs au Québec…
En 2019, le transporteur Keolis, alias Orléans Express, offrait trois allers-retours par jour entre Gaspé et Montréal en passant par Québec. En 2021 ? Un seul.
Ce n’est qu’un exemple de la réduction draconienne de l’offre de transport collectif interurbain en région depuis la pandémie. Étant donné le coût prohibitif des billets d’avion, les citoyens en sont souvent réduits à utiliser leur voiture pour se rendre dans les grandes villes du Québec, alors même qu’on voudrait réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Vrai, de récentes initiatives ont permis de soulager cet étranglement. En Gaspésie, les municipalités régionales de comté ont accepté de financer Keolis pour ajouter une deuxième desserte quotidienne avec l’aide de Québec. Depuis juin 2022, le gouvernement soutient les transporteurs aériens pour qu’ils limitent à 250 $ un aller simple de Montréal ou Québec vers les régions éloignées. Mais le programme ne couvre que six trajets par année, ou trois allers-retours. Après cela, la facture explose. « Vous rendez-vous compte, nous en sommes rendus à subventionner une multinationale française, Keolis, pour améliorer le service offert par autocar », expose le maire de Gaspé et président sortant de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), Daniel Côté.
La Gaspésie n’est pas seule à souffrir. Même au Centredu-Québec, le contexte est préoccupant. « Aux dernières nouvelles, on ne pouvait plus se déplacer en autocar entre Québec et Charlevoix. Et ce ne sont pas que les touristes qui se trouvent pénalisés », constate le maire. Quant au transport aérien, il est rendu si aléatoire que de grands projets en souffrent. « La Traversée de la Gaspésie est une aventure symbole ici, créée il y a 20 ans par une grande entrepreneure, Claudine Roy, qui propose de parcourir sur plusieurs jours, en skis de fond et en raquettes, le cœur de nos montagnes. Mais cette année, les vols arrivant vers Gaspé étaient irréguliers. Bien des gens n’ont pas pu se rendre, certains venant d’autres pays. L’occasion était belle de nous faire valoir à l’international. Quelle image pensez-vous que ça donne ? » demande l’élu.
Et, selon lui, c’est sans compter ce que vivent les citoyens et les entrepreneurs : « Le rabais pour l’avion pour les individus ne tient que pour six trajets aller ou retour par année. C’est évidemment insuffisant, d’autant plus qu’on ne sait jamais si les vols vont avoir lieu. Et pour les affaires, c’est toujours embêtant. Le directeur du chantier
2023 – 2024
Réalisation des plans et devis pour construction / Mandats architecture et ingénierie
2025-2026
Réalisation des travaux
FIN 2026
Inauguration / Ouverture
naval de Forillon me confiait être allé plus tôt chercher lui-même un invité à l’aéroport Trudeau, à Montréal, pour être certain qu’il puisse arriver. On parle de 23 heures pour aller et revenir ! »
Entre l’Abitibi et le Lac-Saint-Jean, la situation est la même, signale la mairesse de Chibougamau, Manon Cyr, également présidente du comité sur le transport aérien de l’UMQ. « Nous avons perdu le lien par autocar avec le Lac-Saint-Jean, dit-elle, alors qu’il y en avait un tous les jours avant le confinement. Oui, on peut toujours prendre sa voiture, mais ce n’est pas possible pour tout le monde. » Qui plus est, les trajets sont longs. Il faut compter huit heures, dans de bonnes conditions, pour atteindre Montréal. L’autocar n’est pas plus rapide, mais il évite la fatigue et le stress d’avoir à se débrouiller par soi-même.
Par ailleurs, la desserte aérienne est devenue problématique ici aussi. « Air Creebec n’offre plus le service tous les jours. Pour les affaires comme pour le tourisme, ça fait mal. Et c’est d’autant plus ennuyeux que nous avons une nouvelle aérogare moderne… Grâce aux vols privés des compagnies minières, elle demeure quand même achalandée », note la mairesse. Elle reçoit un écho équivalent de ses collègues de l’Abitibi. « Bienvenue dans le club ! »
lance-t-elle, en pensant aux gens de Rouyn-Noranda et de Val-d’Or qui doivent composer avec la même irrégularité de transport aérien : « C’est de pire en pire et pas juste ici. »
Katy Langlais peut en témoigner. Présidente de Humanka, une firme-conseil en ressources humaines renommée et basée à Sept-Îles, elle doit se déplacer régulièrement au Québec pour ses affaires. Il lui faut composer la plupart du temps avec les aléas du transport aérien. « Par exemple, une session de travail était prévue à Québec, et pour être certaine d'y être, j’avais réservé mon vol deux semaines plus tôt. Mais la veille, Air Canada
m’a avisée par texto qu’il était annulé… Déjà que je devais passer par Montréal pour finir par me rendre à Québec ! Et les employés de l’organisation que je devais rencontrer avaient été libérés pour participer au meeting, c’était un casse-tête de tout réorganiser », déplore-t-elle. À force de se démener, elle a fini par se trouver un autre vol. Reste qu’au bout du compte, elle y a laissé du temps et de l’énergie.
À ses yeux, c’est un cas typique, qui cause du stress et qui oblige toujours à avoir un plan B, quand ce n’est pas un plan C, puis à réserver une nuit d’hôtel au cas où…
Au Centre-du-Québec, ce n’est pas le cas, même si rien n’est garanti. Mais qu’arrive-t-il lorsque l’on dépend essentiellement du transport aérien ? « Il suffit de s’asseoir dans une aérogare en région, tout le monde va avoir une histoire pareille » , confie Katy Langlais.
À L’HORIZON, BEAUCOUP D’INCERTITUDE ET UN PEU D’ESPOIR
« On nous demande de faire confiance, mais pour l’instant, on ne voit pas d’améliorations, souligne Daniel Côté. Il faudrait commencer par reconnaître le transport collectif régional comme un service essentiel, au même titre que le transport collectif urbain dont on parle davantage. Il y a longtemps que toutes les régions du Québec ont été si mal connectées aux grands centres. »
En Gaspésie, par exemple, aux aléas des autocars et des avions s’ajoute la disparition du train de passagers en 2011, lorsque VIA Rail a décidé de mettre fin à la liaison jusqu’à Gaspé, en prétextant
la dégradation de la voie ferrée. Il est vrai que l’achalandage avait baissé. En même temps, moins de gens prenaient le train du fait d’un moins bon service, et ce moins bon service décourageait les gens de l’utiliser, un néfaste cercle vicieux.
Depuis, une entreprise régionale, la Société du chemin de fer de la Gaspésie, a pris le relais pour réhabiliter le tronçon de 330 km qui va de Matapédia à Gaspé avec le soutien du gouvernement québécois. Le travail avance lentement, mais régulièrement, sauf que le rêve de voir la desserte reprendre en 2025, comme on l’espérait au départ, ne tient plus. Avec un peu de chance, peut-être la verra-t-on d’ici la fin de la décennie. Et encore, l’accent sera d’abord mis sur le transport des marchandises, qui souffre lui aussi de la faiblesse des infrastructures.
Désespérant ? Pas tout à fait. Il pourrait y avoir un déblocage si le nouveau comité de travail sur le transport aérien régional en arrive à des
« On nous demande de faire confiance, mais pour l’instant, on ne voit pas d’améliorations. Il faudrait commencer par reconnaître le transport collectif régional comme un service essentiel, au même titre que le transport collectif urbain dont on parle davantage. Il y a longtemps que toutes les régions du Québec ont été si mal connectées aux grands centres. »
– Daniel Côtépropositions concrètes. Le chantier a été lancé en février, par Québec, à la suite des pressions répétées du milieu. Il est piloté par Yves Montigny, député de René-Lévesque, adjoint gouvernemental à la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, et autrefois maire de BaieComeau, sur la Côte-Nord ; il est donc au fait des enjeux. Un des mandats du comité est d’évaluer l’impact réel du Programme d’accès aérien aux
régions, celui qui permet justement aux citoyens des régions dites éloignées, ou à ceux qui veulent s’y rendre, d’obtenir jusqu’à six passages (aller ou retour) pour 500 $. Or, les entreprises n’y ont pas droit… et quand on doit se déplacer plus souvent, le prix des billets est au moins multiplié par deux.
Pourrait-on arriver à mettre en place une stratégie qui allégera le fardeau et qui rendra le transport
moins problématique ? En tout cas, c’est le vœu du maire de Gaspé, Daniel Côté, et de la mairesse de Chibougamau, Manon Cyr, qui participent tous deux au comité avec d’autres collègues eux aussi concernés par le problème. « Il va falloir parvenir à des solutions durables, dit M. Côté, avec des obligations pour les transporteurs, quitte à ce que les gouvernements les soutiennent financièrement. » Il ne songe pas simplement à des subventions pour les opérations : « On nous cite souvent la pénurie de personnel, à commencer par les pilotes. Parfait. Pourquoi ne pas consacrer des budgets pour en former de nouveaux ? Même chose pour les appareils. Il paraît qu’il en faudrait davantage. Au sortir de la pandémie, il y en avait beaucoup sur le marché. La demande reprend rapidement. On devrait agir sans tarder. »
Manon Cyr se veut quand même optimiste. « Je porte peut-être des lunettes roses, mais je me dis que le défi est trop important pour qu’il soit encore mis de côté, avance-t-elle. Nous allons travailler ensemble. Vous savez, au bout du compte, c’est l’occupation puis le développement du territoire qui est en jeu, sans oublier, au premier chef, une offre décente de services aux citoyens. »
Qu’en est-il de l’occupation du territoire ? À plus long terme, la question va finir par s’imposer même si, pour l’instant, les débats sur le fameux « troisième lien » à Québec ou sur l’extension du Réseau express métropolitain dans la région de Montréal accaparent toujours les manchettes.
La Ville de Terrebonne est heureuse de vous présenter son nouveau directeur du développement économique, monsieur Charles Thériault.
La porte d’entrée pour les investisseurs à Terrebonne790, rue Saint-Pierre Terrebonne (Québec) J6W 3C9
Située à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Montréal, Mirabel est aujourd’hui la deuxième ville la plus populeuse des Laurentides avec 64 000 habitants. Véritable garde-manger du Québec, cette municipalité se démarque notamment par son territoire composé à 87 % de terres agricoles qui génèrent annuellement 843 M$ en valeur marchande. Cependant, c’est le secteur aéronautique en plein essor qui fait sa renommée internationale.
Formidable force économique, le secteur aéronautique crée plus de 7 000 emplois à Mirabel, répartis dans 40 entreprises. Parmi celles-ci, on compte les 27 filiales internationales les plus renommées de ce secteur et un aéroport de calibre international.
Afin de conserver sa place de choix au cœur du domaine aéronautique, la Ville ne cesse de redoubler d’efforts pour accommoder ses précieux partenaires. Notamment, elle collabore au développement et à la mise sur pied du projet de Zone d’innovation aérospatiale du Québec (ZIAQ). Au bénéfice de tous, ce projet générera une croissance propre et durable de cette industrie, attirera les investissements privés et étrangers, favorisera le développement territorial et humain et accélérera le passage de l’idée au marché.
La Ville investira aussi 8 M$ pour augmenter la fluidité dans le secteur et pour faciliter l’accès aux entreprises. Pour ce faire, des infrastructures publiques seront aménagées.
Finalement, Mirabel est la seule municipalité du Québec à avoir participé au Salon international de l’aéronautique et de l’espace depuis 2017, ce qui prouve son dynamisme dans le secteur aéronautique. En plus de renforcer les liens avec les partenaires du milieu, cet événement permet d’attirer des entreprises de classe internationale dans le pôle aéronautique mirabellois. Avec un potentiel de 30 millions de pieds carrés disponibles, chacun y trouve sa place.
Découvrons maintenant certains des principaux acteurs du pôle aéronautique de Mirabel !
« Par son positionnement géographique à proximité des grands axes routiers et son accès à l’aéroport, Mirabel est un choix des plus stratégiques pour le développement économique des entreprises en aéronautique. »
Responsable de la gestion, de l’exploitation et du développement de YUL Aéroport international Montréal-Trudeau et de YMX Aérocité internationale de Mirabel, ADM Aéroports de Montréal vise à développer chacune de ses deux plateformes aéroportuaires à son plein potentiel.
C’est dans cette optique qu’ADM a décidé de concentrer tous les vols de passagers à YUL et de développer YMX comme site pour les vols tout-cargo, l’aéronautique et le développement industriel.
En moins de trois décennies, YMX est devenue un pôle aéronautique en plein essor qui compte, parmi ses partenaires, les chefs de file de l’industrie aéronautique et des entreprises renommées à l’international. Également, l’aérocité s’est récemment dotée d’une filière innovation et électrification des transports, ainsi que d’un pôle industriel et logistique.
Dans les premières années suivant son changement de vocation, force était déjà de constater que YMX avait réussi sa transition de manière remarquable, en se positionnant comme un pôle aérospatial unique en Amérique du Nord.
Le pôle aéronautique regroupait déjà en 2014 des entreprises de classe mondiale telles que Avianor, Aero Repair, Bombardier, Nolinor Aviation, Pratt & Whitney, STELIA Aerospace et plusieurs autres.
Ces trois dernières années, il s’est développé sur le site de YMX plus de 150 000 m2 de bâtiments et environ 370 000 m2 de terrains. Avec le développement de la filière électrification des transports et l’arrivée de Lion Électrique sur le site, de plus en plus d’entreprises choisissent YMX
Aérocité internationale de Mirabel pour leur croissance et leurs opérations nord-américaines.
YMX constitue un important moteur économique pour le Québec, car il ne bénéficie pas seulement à la ville de Mirabel, mais favorise aussi l’agglomération montréalaise et les Laurentides, comme en témoignent ces quelques données.
CHOISISSENT-ELLES YMX ?
YMX est un site de choix pour les entreprises en raison de sa proximité immédiate avec les autoroutes et les services portuaires et ferroviaires permettant d’atteindre Montréal en 30 minutes.
L’option clés en main proposée aux entreprises qui s’établissent à YMX et les congés de taxes municipales offerts grâce à une collaboration étroite entre la Ville de Mirabel et ADM sont entre autres des avantages concurrentiels importants.
La Zone innovation / électrification des transports a été lancée avec l’arrivée en 2021 de Lion Électrique, chef de file dans la fabrication de véhicules urbains moyens et lourds entièrement électriques.
Le futur de l’industrie aérospatiale et de la mobilité durable s’écrit à YMX avec la présence de tous les acteurs clés de ces deux industries sur le même site.
L’un des rares parcs aérospatiaux au monde qui réunit sur un même site des activités d’assemblage et d’entretien d’aéronefs, de fabrication et d’entretien de composantes, un centre de formation en aérospatiale, des services d’essai moteur ainsi que de recherche et développement.
C’est grâce à tous ces atouts que YMX est devenu le lieu de naissance de l’A220 d’Airbus, conçu et assemblé totalement à Mirabel.
Le fret aérien étant un secteur stratégique pour le commerce, YMX joue un rôle prépondérant pour les entreprises de la région de Montréal et leurs accès aux marchés internationaux.
Près de 105 000 tonnes de marchandises ont transité par la plateforme YMX au cours de l’année 2021.
Superficie : 115 hectares, 15 % du site
Entreprise présente : > Lion Électrique
Superficie : 224 hectares, 30 % du site
Entreprises présentes :
> Airbus
> Pratt & Whitney
> Airbus Atlantique
> Safran Helicopter Engines
> L3 – Harris
> Mecachrome
> Avianor
> Nolinor Aviation
> Groupe Lauak
> Mitsubishi RJ
> AeroRepair Canada
> École des métiers de l'aérospatiale de Montréal
> Dynajet
> Hélibellule (FBO)
> Mirabel Airport Fuel Facilities Corporation (MAFFC)
Superficie : 53 hectares, 7 % du site
Entreprises présentes :
CARGO
> Fedex
> DHL
> UPS
> Purolator
> Cargojet
> Swissport
> Worldwide Flight Services
LOGISTIQUE
> NSE Logistique
> Groupe Blondel
> Transport Robert
> Transit Nord-Plus
La zone industrielle est vouée aux opérations de production manufacturière. Elle a été développée dans un objectif de diversification, mais surtout de complémentarité avec l’industrie de l’aéronautique et l’électrification des transports, afin de créer une synergie unique entre les entreprises.
Superficie : 82 hectares, 11 % du site Entreprises présentes :
> Meubles Foliot
> GPU One
> C3PF
> Productions LaFayette
> PMR
> Metautek
> Syscomax
> ProAmino
> PAMA Manufacturing
> Nextri
> Énergie P38
L’ensemble des activités des entreprises sur le site de YMX a généré
1,1 G$ de PIB nominal au Québec (0,26 % du PIB au Québec)
Pour 1 $ de PIB direct provenant de l’activité des entreprises, YMX contribue à 1,41 $ de PIB pour l’ensemble du Québec
7 614 emplois totaux au Québec sont soutenus par YMX
Génère 634,2 M$ au revenu de travail des ménages québécois
231,4 M$ pour le gouvernement provincial en taxes et impôts et 126 M$ pour le gouvernement fédéral
15 transporteurs tout-cargo
Fret aérien
107 660 tonnes de marchandises ont transité par YMX
72 % des emplois liés à la fabrication de produits aérospatiaux et pièces
Pôle aéronautique abritant plus de 40 entreprises et organismes
4 831 emplois directs Salaire moyen de 96 367 $ (inclut avantages sociaux imposables)
Principaux secteurs :
- Fabrication de produits aérospatiaux et de leurs pièces
- Entreprises de transport terrestre
- Services commerciaux
- Transport aérien
yscomax est une entreprise d’envergure aux valeurs familiales bien ancrées, qui réalise des projets ingénieux et durables depuis maintenant 35 ans. Grâce à la polyvalence de son équipe d’une soixantaine d’employés composée d’experts dévoués, l’entreprise conçoit de façon novatrice des bâtiments complexes et avant-gardistes dans une multitude de secteurs d’activité, et ce, même dans les industries les plus contrôlées et normées. Peu importe l’ampleur des mandats, l’équipe de Syscomax s’implique minutieusement afin de répondre aux besoins précis de ses clients.
La rigueur du travail accompli par l’équipe et son côté visionnaire permettent à Syscomax d’accompagner adéquatement et efficacement ses clients dans l’atteinte de leurs objectifs afin que leurs projets se concrétisent. Le statu quo ne fait pas partie de l’ADN de l’entreprise ; ses relations avec ses clients et partenaires d’affaires lui permettent de continuer à réaliser les projets de façon efficiente tout en minimisant les coûts et les délais.
De plus, Syscomax est un promoteur immobilier, un propriétaire, un gestionnaire et un exploitant d’immeubles : sa polyvalence fait bénéficier ses clients de conseils judicieux grâce à une vision 360 degrés du potentiel de leurs projets.
Au cours des dernières années, Syscomax s’est positionné comme un joueur majeur dans le développement immobilier de la ville de Mirabel, plus précisément sur le territoire de l’aéroport. Ayant à son actif la réalisation de 16 projets de construction d’envergure sur le site, l’entrepreneur général contribue ainsi à l’essor et à la prospérité du secteur de l’Aérocité internationale de Mirabel. Le partenariat authentique et collaboratif entre Syscomax, Aéroports de Montréal (ADM) et la Ville de Mirabel permet ainsi d’offrir des solutions verticales pour tout type d’industrie qui désire s’y implanter.
Syscomax n’est pas une entreprise comme les autres. Elle se distingue par sa proactivité, ses valeurs uniques, ses relations d’affaires intègres et durables, son équipe soudée et multidisciplinaire ainsi que son imagination constructive !
Ce n’est pas un hasard si Mirabel est reconnue comme la ville de prédilection de l’industrie aéronautique québécoise. À la fois près d’un aéroport et d’autoroutes importantes, elle est située à un emplacement géographique stratégique propice à l’implantation et à l’expansion d’entreprises florissantes. Elle constitue aussi un levier considérable d’occasions d’affaires et de projets novateurs pour de nombreuses sociétés établies sur le marché et dans l’économie du Québec. C’est un fait : Mirabel rayonne sur les plans local et international grâce à son effervescence et au maillage des entreprises qu'elle réunit.
DRAKKAR Aéronautique & Transport terrestre a naturellement choisi de s'y installer. Son écosystème, composé de huit sociétés affiliées – AAA Canada, AAA USA, AAA Mexique, Argo MRT Americas, Avianor, NSE Services Techniques & Logistiques, OPS et SELEKKTUS –, gravite de différentes façons dans le hub de Mirabel. Avec une offre complète alliant des services d’industrialisation et de production, d’entreposage et de logistique, de MRO (Maintenance, Repair and Operations) et d’intégration cabine, de réparation mobile, ainsi que de recrutement et placement, ses équipes créent des partenariats enviables avec les plus grands donneurs d’ordres, fournisseurs et entreprises de l’industrie.
Totalisant près de 600 000 pi2 et reposant sur une main-d’œuvre qualifiée de plus de 500 travailleurs, ses activités de Mirabel contribuent au rayonnement économique de la région, en plus de favoriser la création d’emplois et le développement durable. À proximité de l’Aéroport international Montréal-Mirabel et des grands centres logistiques et d’approvisionnement, DRAKKAR Aéronautique & Transport terrestre offre à sa clientèle une prestation industrielle fondée sur l’efficacité, la technologie et l’innovation.
« Chaque fois qu’une de nos sociétés affiliées s’est implantée dans la région, la ville de Mirabel nous a accueillis à bras ouverts dans sa communauté d’affaires. C’est l'endroit idéal pour accomplir nos projets, nous rapprocher de nos clients, développer notre stratégie d’expansion et de croissance avec des centres d’excellence, en plus de maximiser notre empreinte locale et notre statut de partenaire de choix. Nous sommes fiers de contribuer à ce grand pôle de développement. »
– Benoit Hudon, président et chef de la direction DRAKKAR Aéronautique & Transport terrestre
Fondé en 1986 à Mirabel, le centre d’excellence mondial de Bell Textron Canada regroupe les activités d’ingénierie, de fabrication, d’assemblage, d’essais en vol et de livraison aux clients d’hélicoptères civils et commerciaux.
L’innovation fait partie de l’ADN de l’entreprise. Cette pionnière a participé au développement du module de la première mission lunaire, a été la première à franchir le mur du son et a certifié le premier hélicoptère commercial. Depuis la production de son premier hélicoptère Bell 206B Jet Ranger en 1986, jusqu’aux programmes de développement de nouveaux hélicoptères, Bell Textron a joué un rôle déterminant dans la technologie du vol vertical au Canada. À ce jour, plus de 5 600 de ses aéronefs sillonnent le ciel de la planète, dont 1 000 au-dessus du territoire canadien.
Reconnue pour son souci de sécurité et de fiabilité, Bell Textron Canada s’est associée au fil des ans aux gouvernements du Canada et du Québec pour produire et soutenir le parc d’appareils Griffon de l’Aviation royale canadienne, de même que celui de la Garde côtière canadienne et de la Sûreté du Québec.
L’entreprise croit que le décollage vertical électrique, qui inclut le taxi aérien et les drones à transport de colis, est la prochaine technologie qui changera la façon de se déplacer. Ses équipes en recherche et développement façonnent des projets de propulsion, de vol autonome et de matériaux de pointe, menés pour la plupart en collaboration avec des PME et des établissements scolaires locaux.
Embauchant plus de 1 400 employés passionnés et hautement qualifiés, qui concentrent leurs efforts sur le développement de produits, la conception de cellules, la production de matériaux composites de classe mondiale, la fabrication, la certification, l’expérience client ainsi qu’un service après-vente exceptionnel pour les clients du monde entier, le centre d’excellence de Mirabel demeure un pilier économique majeur et un employeur de choix.
Par son engagement et son implication dans la communauté, sa culture d’entreprise inclusive et ses programmes progressistes et innovants, basés sur la santé et le bien-être de ses employés, Bell Textron Canada s’illustre fièrement parmi les 100 meilleurs employeurs de la grande région de Montréal pour une troisième année consécutive.
« Ça peut devenir une véritable occasion, mais encore faut-il la gérer de façon responsable. »
Ce commentaire de Benoît Lauzon, maire de Thurso, dans l’Outaouais, rejoint l’opinion de plusieurs de ses collègues élus – de même que celle d’une bonne partie de la population – qui s’interrogent sur l’intérêt collectif d’exploiter des mines dans des zones de villégiature. À titre de responsable du dossier des mines au sein de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et de président du comité sur la forêt, il est bien placé pour faire valoir les préoccupations des communautés touchées, qui ont fait l’objet, en janvier, d’un important forum organisé précisément par l’UMQ à Gatineau.
Oui, les promesses de retombées économiques sont intéressantes dans le contexte de la nouvelle filière électrique intégrée du Québec, surtout pour les minéraux et métaux stratégiques comme le lithium, le cobalt, le graphite, le nickel, etc. En même temps, des préoccupations surgissent quant aux conséquences de l’exploitation des gisements sur l’environnement en zone habitée, comme dans l’Outaouais, dans Lanaudière, en Mauricie, dans les Laurentides et en Abitibi.
De là la notion de territoires incompatibles avec l’activité minière (TIAM), que les MRC ont maintenant le pouvoir d’identifier, même si c’est le gouvernement québécois qui conserve, pour l’instant, le dernier mot.
« Nous avons près d’ici un cas concret », dit Benoît Lauzon en faisant référence à la minière Lomiko. L’entreprise britanno-colombienne espère mettre en valeur un gisement de graphite situé entre les municipalités de Duhamel et de Lac-des-Plages, en Outaouais. Mais c’est là une aire de villégiature prisée, avec des lacs et des rivières qui en font la renommée par leur qualité. Certains forages se déroulent à tout juste 500 mètres du lac Doré et de ses quelque 90 résidences. S’il fallait que les rejets de l’éventuelle mine polluent les plans d’eau, là et dans les environs…
« Dans le sud du Québec, où on planifie la transformation de ces matières premières, on connaît mal les répercussions de l’industrie minière, ajoute le maire de Thurso. La vérité, c’est que notre territoire n’est pas adapté à ces travaux si près de chez nous. »
Pourrait-on en arriver à une approche gagnant-gagnant, comme le suggérait, l’hiver dernier, dans une lettre ouverte, le maire de Gaspé et président sortant de l’UMQ, Daniel Côté ?
« Il faudrait commencer par savoir ce qui se passe »,poursuit Benoît Lauzon en revenant sur le cas de Lomiko. « Elle est arrivée sur le terrain sans s’annoncer, en prenant des claims, et en commençant l’exploration, dit-il. Ce sont des citoyens inquiets qui nous ont alertés. La MRC a pris contact avec les responsables et depuis, il y a un suivi. Mais il aurait été préférable qu’on se parle dès le départ. Ces projets ne peuvent avancer sans acceptabilité sociale. »
L’ENJEU DES REDEVANCES INEXISTANTES… POUR L’INSTANT
Encore faudrait-il que les municipalités profitent financièrement des revenus des éventuelles mines, mais pour l’instant, tout revient dans les poches de Québec et d’Ottawa, avec les taxes et les impôts. Elles n’en retirent rien, à moins que les installations se trouvent dans leur périmètre urbain et paient des impôts fonciers.
« Ces minières sont souvent des multinationales qui ne sont pas nécessairement sensibles aux inquiétudes des milieux dans lesquelles elles agissent », déplore Julie Reid-Forget, qui a été membre du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement et qui demeure intéressée par l’évaluation des grands projets.
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• Superficie de plus de 12 millions de pieds carrés de terrains disponibles pour l’accueil d’entreprises industrielles et para-industrielles
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Experte reconnue dans tout ce débat, elle rappelle un des enjeux premiers pour les milieux concernés : tant mieux si le Québec profite de la filière électrique, mais il serait inacceptable que le gain de l’un se réalise au détriment de l’autre.
« L’ennui, dit-elle, c’est qu’on n’est toujours pas arrivé à une solution gagnant-gagnant, soit le partage des bénéfices avec les communautés concernées. » Dans les faits, les avancées québécoises pour l’électrification des transports ne profitent pas, ou si peu, aux milieux qui risquent de pâtir de la présence des mines à venir si elles finissent par nuire au tourisme et à la villégiature environnante.
Personne ne souhaite voir les cours d’eau être pollués, pas plus les exploitants que les résidents. Mais un accident est si vite arrivé…
« Des projets de mise en valeur du graphite, par exemple, il y en a de beaux et de moins beaux », souligne Julie Reid-Forget.
Et il reste une grande question, toujours sans réponse : comment dédommager les communautés touchées ? « On pourrait au moins finir par s’entendre sur le principe des redevances, ajoute-t-elle, de manière à ce que les populations puissent en bénéficier localement, mais ce n’est pas encore le cas. Le gouvernement prend des décisions sans intégrer tous les coûts, sociaux et autres. »
POUR UN VÉRITABLE POUVOIR LOCAL
« L’aménagement et l’occupation du territoire sont de compétence provinciale, rappelle Benoît Lauzon, mais il faudrait que le gouvernement du Québec nous donne le coffre à outils qui va avec ! »
Il insiste sur le fait que les élus ne s’opposent pas aux développements miniers, s’ils sont bien encadrés, et reprend l’exemple de sa région.
« La MRC de Papineau couvre quelque 3 600 km2. En soustrayant les TIAM que nous avons identifiés, il va rester entre 1 200 et 1 400 km2 pour l’exploration. On peut concilier les usages », soutient-il.
Qui plus est, la réglementation actuelle comporte des lacunes, selon lui. « Prenez l’exemple du mont Rigaud. C’est un véritable joyau. Les élus se sont engagés à le protéger. Mais pour l’instant, on ne pourrait pas l’inclure dans les TIAM puisque ce n’est pas un territoire municipalisé. Théoriquement, n’importe qui pourrait acheter des claims et commencer à l’explorer. »
Avec la demande croissante pour les métaux et minéraux stratégiques, le nombre de claims enregistrés au Québec a explosé. Selon la Coalition Québec meilleure mine, dans la seule région de Lanaudière, ils ont augmenté de 408 % entre janvier 2021 et juin 2022. Les hausses sont également considérables dans les Laurentides et l’Outaouais. Les richesses québécoises sont convoitées.
« Je le répète, nous sommes prêts à accueillir le développement, conclut Benoît Lauzon, mais il va falloir commencer par reconnaître nos compétences. Nous ne sommes pas à vendre. »
La mairesse de Bécancour, Lucie Allard, se retrouve aux prises avec un beau problème : elle doit gérer le développement accéléré de sa ville.
En face de Trois-Rivières, sur la rive sud du fleuve, Bécancour se situe au cœur de ce qu’il est maintenant convenu d’appeler la « Vallée de la batterie », un élément essentiel de la stratégie québécoise d’électrification des transports. Les annonces de gros investissements par d’importants joueurs tant nationaux qu’internationaux, comme la société allemande BASF, la québécoise Nemaska Lithium ou le consortium américano-coréen GMPosco, se succèdent. Et la machinerie lourde s’active. Les chantiers sont en marche.
« On parle déjà de 2 à 3 000 emplois directs, sans compter les travailleurs mobilisés pour la construction et toutes les retombées indirectes, dit Lucie Allard. La Ville prend tous les moyens pour en faire un succès, en mobilisant l’ensemble des partenaires et en rassurant le milieu. » Et il est
certain qu’il en faudra, des partenaires et des promoteurs bien engagés, « pour une croissance humaine et durable de notre communauté », ajoute-t-elle.
C’est vrai que cette effervescence pourrait devenir déstabilisante si elle n’est pas bien encadrée. Avec l’intégration de plusieurs municipalités environnantes dès 1965, ce qui en fait une des plus anciennes villes « reconstituées » au Québec, Bécancour compte environ 12 500 habitants répartis sur un vaste territoire de 434 km2, un peu plus que toute la superficie de la ville de Montréal… Et avec cet afflux prochain de tous ces gens, dont on imagine qu’une bonne proportion souhaitera habiter sur place, l’enjeu du logement devient crucial alors qu’il est déjà problématique.
« Le potentiel actuel est de 1 000 logements, selon le zonage, mais il serait possible d’en rajouter avec l’élargissement de notre périmètre urbain du fait des zones blanches », soutient la mairesse. Autrement dit, sans empiéter sur le territoire agricole.
UNE RICHE HISTOIRE D’IMPLANTATIONS INDUSTRIELLES, QUI N’ONT PAS TOUJOURS ÉTÉ CONCLUANTES
Ce n’est quand même pas la première fois que Bécancour doit relever ce genre de défi. Par le passé, de très grandes entreprises y ont élu domicile, mais avec diverses fortunes. Parmi celles qui n’ont pas survécu, on se rappellera
peut-être la centrale nucléaire de Gentilly, aujourd’hui inopérante, peut-être moins l’usine d’eau lourde Laprade, jamais terminée… puis la norvégienne Norsk Hydro pour le magnésium, qui a fini par fermer ses portes. Reste au moins le grand complexe de ABI, Aluminerie de Bécancour, et d’autres qui profitent du port en eau profonde, de la proximité des grands réseaux de
transport et du caractère particulier de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour : le parc appartient au gouvernement du Québec, ce qui aide quand vient le temps de décider où orienter les investissements…
Tout n’est pas gagné d’avance. En 2019, par exemple, on apprenait la fin de l’énorme projet d’IFFCO pour son usine d’urée, une affaire de près de 1,5 G$. IFFCO est basé dans les Émirats arabes unis. De quoi refroidir les rêves de voir de grandes multinationales étrangères débarquer et prospérer à Bécancour.
Sauf que cette fois-ci, les prémisses sont meilleures. Le Québec dispose d’avantages indéniables : des gisements de métaux et minéraux stratégiques, qu’il faudra convenablement mettre en valeur (voir l’article à ce sujet), et de l’électricité propre, abondante et abordable, que tous recherchent. Pourvu qu’il en reste assez pour fournir ces demandes industrielles. Ce sera là la responsabilité de Québec.
À supposer que les entreprises puissent recruter les milliers de travailleurs nécessaires, alors que tout le Québec – et le Canada – souffre d’une pénurie de main-d’œuvre, Lucie Allard pense aux entreprises déjà implantées chez elles qui participent quotidiennement à la communauté.
« Il ne faudrait pas qu’elles soient dégarnies en perdant leur personnel au profit des autres qui leur feront des avances », dit-elle. Autrement dit, on ne gagnerait pas grand-chose à déshabiller Paul pour habiller Jacques.
On devra être inventif. Un comité sur la main-d’œuvre a été mis en place avec les institutions régionales, l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), les cégeps environnants jusqu’au centre du Québec, les centres de services scolaires, les organismes qui aident à l’employabilité et divers employeurs afin de trouver la formation des candidats possibles et, éventuellement, d’améliorer celle-ci. À Drummondville et à Victoriaville, par exemple, cette offre a des échos, surtout que de bons salaires seront offerts, même si localement, on se bat déjà contre une rareté de la main-d’œuvre. Sans oublier les immigrants, le renfort venu d’ailleurs, mais que toutes les régions s’arrachent.
En même temps, on doit planifier la demande pour les services publics, comme pour de nouvelles écoles ou garderies, et aussi pour des commerces de proximité. Gros mandat !
« Une nouvelle école est déjà prévue », affirme la mairesse en laissant entendre qu’il en faudra d’autres, si les astres demeurent bien alignés. « Nous tenons à maintenir la qualité de vie à Bécancour et même à l’améliorer avec de nouveaux parcs et d’autres avantages pour nos citoyens. »
Tant mieux pour la ville, mais ailleurs au Québec, on note certaines résistances à l’exploitation des ressources qui pourraient être transformées à Bécancour. Sans se prononcer sur ce débat, Lucie Allard rappelle l’essentiel :
« La réduction des gaz à effet de serre passe en partie par l’électrification des transports. Nous nous retrouvons au cœur de cette avancée. Logiquement, nous devrions en profiter si elle est bien gérée, et tout le Québec avec nous. »
• GM-Posco a annoncé en mars 2022 son intention d’implanter à Bécancour une usine de production de matériaux actifs de cathode (CAM), utilisés dans les batteries lithium-ion destinées au marché des véhicules électriques.
• BASF a conclu un accord avec la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour concernant l’obtention d’un terrain pour l’implantation du futur site de production de matériaux actifs pour cathodes (CAM) et de recyclage de l’entreprise à Bécancour. L'annonce a été faite en mars 2022.
• Nouveau Monde Graphite est en train de construire une mine pour en extraire du graphite de haute pureté dans Lanaudière ainsi qu’une usine de matériaux de batterie à Bécancour.
• Nemaska travaille à la construction d’une mine de lithium de haute pureté sur le territoire d’Eeyou Istchee Baie-James dans le Nord-du-Québec et à celle d’une usine de transformation à Bécancour.
• Vale Canada entend développer une usine à Bécancour pour approvisionner à long terme GM-Posco en sulfate de nickel.
• Electra BMC souhaite construire une nouvelle raffinerie de cobalt à Bécancour.
• ZONE D'INNOVATION
• NATURE URBAINE
• DYNAMISME UNIVERSITAIRE ET ÉCONOMIQUE
• ESSOR INDUSTRIEL ET TECHNOLOGIQUE
• PÔLE COMMERCIAL ET CULTUREL
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« Nous tenons à maintenir la qualité de vie à Bécancour et même à l’améliorer avec de nouveaux parcs et d’autres avantages pour nos citoyens. »
– Lucie Allard
DOSSIER PROMOTIONNEL
Cette tribune offre une occasion intéressante à des municipalités particulièrement dynamiques de faire valoir leurs principaux atouts auprès de notre lectorat, les décideurs économiques et politiques du Québec. Le développement de tout territoire passe par une bonne santé économique et la création d’emplois, qui génèrent la richesse collective, permettant aux municipalités d’offrir des services de meilleure qualité et de planifier l’avenir avec confiance. Découvrez les forces de ces municipalités modèles.
Avec ses 23 millions de pieds carrés vacants et une vision de développement aussi ambitieuse que tournée vers l’avenir, la municipalité est aujourd’hui à la croisée des chemins. Son principal atout : un potentiel de transformation inégalé.
Depuis son emplacement stratégique au cœur de la Communauté métropolitaine de Montréal, la ville de Montréal-Est affiche une vitalité incontestable. À preuve, les projets de développement se multiplient tandis que les investissements sont en hausse (plus de 41 M$ depuis 2017). Résidentiel, commercial, industriel, municipal : la ville se développe sur tous les plans.
UN CENTRE-VILLE EN COURS DE REVITALISATION
« Il fait bon vivre à Montréal-Est », vous confirmera d’emblée Anne St-Laurent, mairesse de la seule ville défusionnée du secteur. Bordé par le verdoyant parc de l’Hôtel-de-Ville qui longe le fleuve Saint-Laurent, le centre-ville est aujourd’hui mis en valeur par les importants travaux de reconstruction lancés en 2020 sur l’avenue Broadway, une artère centrale.
« Après des investissements de 14 M$, l’avenue a été reconstruite pour améliorer l’expérience piétonne et donner un nouveau souffle à cette zone qui attire investisseurs et promoteurs », précise la mairesse. Depuis les travaux, le quartier résidentiel continue de gagner des habitants attirés par la proximité du fleuve et la construction d’immeubles neufs et modernes.
La densification du centre-ville se poursuit actuellement avec la mise en chantier prochaine d’une centaine de logements neufs. Pour des commerces alimentaires ou de proximité à la recherche de locaux bien situés, quelques
opportunités de choix sont disponibles, notamment au rez-de-chaussée du M, un immeuble de condos haut de gamme avec vue sur le fleuve.
« On peut maintenant ériger des immeubles de six étages et c’est ce qui devrait tout changer, car en densifiant et en modernisant certaines zones de manière contrôlée, des commerces de quartier viendront aussi s’installer. Nous arriverons à bâtir, au fil des années, un centre-ville offrant plus de services de proximité aux citoyens », avance Anne St-Laurent.
Ce secteur à échelle humaine a l'avantage de bénéficier de locaux commerciaux récents, mais aussi d’une clientèle en demande de nouvelles offres de services. Le tout, sans réelle concurrence aux alentours.
Investir à Montréal-Est, tout comme choisir d’y vivre ou d’y travailler, revient à opter pour une municipalité unique. À proximité du fleuve et comprenant plusieurs parcs, le territoire est bien desservi par le réseau autoroutier, via l’autoroute 40, le réseau ferroviaire et le réseau maritime. De grands axes routiers structurants permettent également d’accéder facilement à différentes installations et aux deux aéroports de la région.
Mais pour bâtir la ville de demain, l’accès au transport collectif et actif est fondamental, selon l’administration municipale. C’est pourquoi cette dernière travaille d’arrache-pied pour accueillir une station du futur REM de l’Est, une solution de transport rapide et viable. « Je ne cesserai de militer pour que le REM s’arrête à Montréal-Est. Ce serait un non-sens qu’il ne fasse que passer », insiste Mme St-Laurent.
Au rang des priorités : l’accessibilité, mais aussi la mobilité durable avec les vélos en libre-service BIXI, les pistes cyclables rénovées, l’accès à des bornes de recharge pour véhicules électriques et prochainement, le service d’autopartage Communauto.
Ces investissements continus dans les infrastructures existantes s’accompagnent d’un effort redoublé pour verdir et bonifier l’environnement. Les résultats sont concluants puisque près de 3 500 arbres ont été plantés et entretenus depuis 2022, avec l’appui de la Soverdi.
Le verdissement a franchi un nouveau cap, l’an dernier, avec le gain de 3 fleurons sur 5 auprès des Fleurons du Québec pour récompenser les efforts horticoles de la municipalité. Voilà une mention qui témoigne de la volonté de concilier respect de l’environnement et développement économique, en l’amenant cependant à un tout autre niveau avec l’ajout de corridors de biodiversité et de toitures végétalisées tout en valorisant les milieux naturels.
La mairesse Anne St-Laurent l’affirme, la Ville va continuer sur sa belle lancée, forte d’un avantage inestimable en milieu urbain : l’espace disponible en plein cœur de l’île de Montréal et en bordure du fleuve Saint-Laurent. Au total, près de 23 millions de pieds carrés de friches industrielles sont à redévelopper, soit l’équivalent de 400 terrains de football.
« Depuis 2006, il n’y a plus aucune raffinerie en activité et les terrains laissés vacants par ces industries représentent le plus gros potentiel de requalification territoriale de la Communauté métropolitaine de Montréal », souligne l’élue.
L’occasion de revitaliser ce territoire en combinant développement économique et milieux de vie respectueux de l’environnement est donc unique. L’objectif : développer, certes, mais de manière optimale et responsable, soit en adoptant les meilleures pratiques d’urbanisme pour façonner la ville de demain. « Nous souhaitons concevoir les nouveaux quartiers industriels de façon innovante et durable en mettant surtout l’humain au cœur de nos préoccupations », avance la mairesse.
Amorcée depuis plusieurs années, la réflexion sur le redéveloppement a justement été présentée en février dernier à une centaine de partenaires institutionnels et d’investisseurs potentiels, réunis pour l’occasion. Le fruit de cette réflexion détaille la vision de développement pour Montréal-Est d’ici 2050.
Parmi les priorités : assurer une meilleure qualité de vie aux résidents et travailleurs tout en répondant aux enjeux économiques et environnementaux actuels dans un contexte de transition écologique.
Pour ce faire, la municipalité mise sur une ville plus verte et aménagée de façon à encourager la mobilité, « car nous recherchons la préservation du meilleur environnement possible » pour une population amenée à croître, notamment du fait de la construction de logements et de la venue de travailleurs appelés à grossir les rangs du nouveau pôle industriel en construction à proximité de l’autoroute métropolitaine.
Dès ce printemps débutera le chantier de 40NetZERO, un parc industriel de près de 6 millions de pieds carrés qui vise les plus hauts standards environnementaux en matière d'aménagement. En d’autres termes, les installations seront écoénergétiques.
Situé au nord de l’autoroute 40, le parc constitue un lieu tout désigné pour les entreprises en logistique intelligente. Le nouveau pôle conviendra également aux entreprises liées à l’économie circulaire et comprendra plusieurs
millions de pieds carrés de bâtiments locatifs ainsi qu’un pavillon commun.
Ce dernier inclura des salles de conférences, une salle d'entraînement et un lieu de restauration pour accommoder les travailleurs avec des services de proximité. Entièrement chauffés et climatisés par thermopompe, les nouveaux bâtiments bénéficieront des plus hauts standards en matière d’efficacité énergétique. Le secteur jouira également d’une gestion optimale des eaux pluviales et comptera des talus végétalisés pour lutter contre les îlots de chaleur. À terme, l’objectif est de décrocher la certification SITES une fois le site construit. La précertification est déjà obtenue.
Un autre pôle d’avenir verra le jour dans une zone destinée à devenir un technopôle en écologie industrielle. Situé au sud de l’autoroute 40 et au nord de la rue Sherbrooke, le secteur misera sur les filières d’avenir, telles que la filière des batteries, tout en faisant le lien entre le savoir théorique et l’application commerciale des technologies vertes.
De leur côté, les industries lourdes existantes sont vouées à se transformer peu à peu en vue de moins polluer, portées par la décarbonation de l’industrie et la chimie verte. « La Ville souhaite participer à cette transformation en accompagnant ses entreprises dans leur transition écologique », affirme la mairesse.
Avec ses grands terrains vacants, Montréal-Est veut donc créer de nouveaux milieux de vie qui sont autant d’occasions de se tourner vers l’avenir en rassemblant des usages complémentaires. L’objectif : intégrer les quatre composantes d’un quartier innovant dans son redéveloppement, soit le volet industriel, la formation et l’innovation, le milieu de vie résidentiel et le volet récréatif.
Dans l’immédiat, les portes sont grand ouvertes aux entreprises qui souhaitent bénéficier des atouts de la ville et du vent de renouveau qui parcourt Montréal Est.
À la tête de la municipalité depuis novembre 2021, Anne St-Laurent a de grandes ambitions pour son territoire. Changer la réputation dont la ville a hérité par l’empreinte des anciennes raffineries est une priorité pour la mairesse. Aujourd’hui, Montréal-Est a bien plus à offrir et chaque semaine, des gestes concrets sont posés en ce sens. « Le changement est bel et bien visible et le train, en marche », conclut Mme St-Laurent. n
Pour le maire Martin Damphousse, les municipalités ont un rôle à jouer dans la transition énergétique et Varennes veut donner l’exemple par des actions concrètes.
Ville pionnière en matière d’environnement, Varennes a amorcé sa transition énergétique dès 2010, avec l’acquisition d’un premier véhicule 100 % électrique. Par la suite, divers projets d’efficacité énergétique, d’électrification de la flotte et de production et d’utilisation d’énergies renouvelables et de carburants alternatifs ont vu le jour.
Aujourd’hui, guidée par « l’urgence climatique, la volonté d’innover et de donner l’exemple, Varennes s’engage résolument sur la voie de la carboneutralité », déclare le maire Damphousse.
Concrètement, la Ville travaille à bâtir et à développer un écosystème énergétique régional, conformément à la volonté du gouvernement du Québec de favoriser la production et la consommation locale d’hydrogène vert ou de bioénergies pour décarboner la province.
« Il s’agit d’une symbiose entre le milieu industriel et le milieu municipal, explique le maire. Le rôle de la Ville est de planifier l’écosystème, de fédérer les entreprises, de concerter les actions à l’échelle du territoire et de catalyser les projets. Il y a également la possibilité d’être partie prenante dans certains projets. »
Ainsi, en plus d’accompagner les entreprises dans le processus de décarbonation, Varennes collabore avec certaines d’entre elles sur des projets majeurs, comme Greenfield Global, la SÉMECS, Recyclage Carbone Varennes (RCV), Groupe Robert et Amazon. Elle établit également des partenariats avec des centres de recherche, dont CanmetÉNERGIE, l’Institut national de recherche scientifique (INRS) et l’Institut de recherche d’Hydro-Québec (IREQ), afin d’appliquer des solutions innovantes sur son territoire.
« Dans le cas de la SÉMECS, Varennes est en partie propriétaire de la société, qui vend une partie du biogaz à Greenfield Global et à Énergir. Pour RCV, la Ville était propriétaire du terrain sur lequel est construite l’usine.
Nous collaborons avec Groupe Robert et Amazon afin de trouver des débouchés pour utiliser la chaleur résiduelle du bâtiment pour la valoriser. CanmetÉNERGIE et l’INRS ont participé à l’élaboration et à la construction de la bibliothèque de Varennes, premier édifice public net zéro au Québec », détaille l'élu.
En 2022, Varennes est devenue la première municipalité au Québec à conclure un partenariat avec Hilo, filiale d’Hydro-Québec, pour un projet pilote visant la réduction de l’éclairage de rue en périodes de pointes hivernales. Si les résultats de cette modulation sont significatifs, le projet pourrait s’étendre à d’autres municipalités québécoises.
Pour encourager la population à participer à la transition écoénergétique, Varennes a mis sur pied le programme Habitation durable pour la rénovation écoresponsable. Au total, plusieurs subventions écogestes (panneaux solaires, thermostats Hilo, bornes de recharge, etc.) sont offertes aux Varennois. Ces derniers peuvent également obtenir une bonification de 25 % des subventions gouvernementales pour des travaux d’efficacité énergétique.
Par ailleurs, la Ville mène une étude relativement à l’implantation d’un programme semblable à celui du Financement innovateur pour des municipalités efficaces (FIME). Ce programme, mis à l’essai en 2016, notamment à Varennes, a permis à des propriétaires d’un bâtiment résidentiel d’emprunter un montant à leur municipalité pour des rénovations écoénergétiques, puis de rembourser le prêt à même la taxe foncière. « Le projet a connu un réel succès. Les économies d’énergie ont atteint en moyenne 27 % », souligne le maire.
Parmi les autres projets novateurs auxquels Varennes participe, il y a celui du Laboratoire urbain de recherche en efficacité énergétique, dont le lancement a été annoncé en avril 2023 par IVÉO. Cet OBNL fait le lien entre les entreprises innovantes et les villes pour la réalisation de projets pilotes afin d’accélérer la mise en marché d’innovations.
« Les villes vont tenir lieu de laboratoires urbains, dit le maire. L’idée est de participer à la recherche et au développement de solutions innovantes, de les rendre exportables pour les villes et municipalités et d’assurer un leadership dans le domaine des énergies renouvelables. »
Pour le maire Damphousse, il est indéniable que des mesures écofiscales sont également nécessaires pour relever les nombreux défis qui attendent les villes en matière d’environnement.
C’est ainsi qu’en 2020, Varennes a adopté une taxe sur le coefficient d’occupation du sol (COS) pour la réduction des îlots de chaleur. De plus, par l’entremise de la réglementation, la Ville peut exiger un minimum de couverture végétale pour les toits plats commerciaux et industriels. « Les entreprises peuvent se soustraire à cette obligation en payant une redevance ou une taxe, selon le nombre de mètres carrés non végétalisés », précise le maire.
Actuellement, la Ville réalise une étude sur l’écofiscalité municipale, y compris les redevances possibles, en partenariat avec l’École nationale d’administration publique, l’Union des municipalités du Québec et l’Université de Sherbrooke.
Finalement, Varennes adoptera bientôt le plan Horizon 2030. « Cette vision va nous servir de guide dans la prise de décision pour toutes les sphères d’activités de la Ville. Le but est de tendre vers la carboneutralité du territoire et de promouvoir une économie durable. Et la transition énergétique fait partie de cette vision », conclut le maire Martin Damphousse. n
Onzième ville d’importance au Québec avec ses 100 000 habitants et ses 4 000 entreprises, Saint-Jean-sur-Richelieu rayonne par son dynamisme et sa créativité. Pôle régional d’importance, elle offre beaucoup plus qu’un simple emplacement stratégique au sud de la province. Elle s’élève au rang des endroits où il fait bon vivre et travailler, la parfaite combinaison pour prendre part à d’importantes aventures économiques !
Grande ville à échelle humaine, Saint-Jean-surRichelieu a connu une croissance de sa population de 6 % au cours des dix dernières années et cette ascension est appelée à se poursuivre. Avec son marché immobilier attrayant, ses nombreux services de proximité en santé et en éducation, son rôle central dans le Haut-Richelieu ainsi que son système de transport collectif, elle accueille une population diversifiée, active professionnellement et forte d’un profond sentiment d’appartenance.
Longtemps reconnue pour sa situation géographique avantageuse à mi-chemin entre Montréal et la frontière américaine, elle suscite aujourd’hui l’intérêt pour son dynamisme économique alimenté par la créativité de ses entreprises – dont 500 industries en expansion –, la solidarité de son milieu d’affaires et la volonté affirmée de l’administration municipale de participer à l’essor de la richesse collective en exploitant de nouveaux secteurs.
ANDRÉE BOUCHARD
Mairesse de Saint-Jean-sur-Richelieu
En 2022, plusieurs entrepreneurs locaux ont contribué à ce rayonnement en annonçant des percées majeures dans leur créneau respectif ou encore la concrétisation d’ententes historiques. Cela va du lancement de la première unité de démarrage d’avion entièrement électrique au monde par Rheinmetall au contrat de 3,7 M$ obtenu par Logistik Unicorp pour la fourniture de vêtements, de chaussures et d’équipements opérationnels aux Forces armées canadiennes.
UNE COMMUNAUTÉ MOBILISÉE
Cela dit, l’atteinte de nouveaux sommets est toujours un travail d’équipe, surtout en période de rareté de la main-d’œuvre. À cet égard, la communauté d’affaires johannaise se démarque par son engagement et sa proactivité. Loin de s’appuyer uniquement sur le bassin de 500 000 travailleurs répertoriés dans un rayon de 30 minutes, les partenaires du milieu ont multiplié les initiatives pour trouver des solutions constructives et durables à une réalité généralisée.
La création du Chantier de la main-d’œuvre 2025, qui réunit plus de 100 acteurs du milieu, est un exemple digne de mention. Ce projet vise à coordonner les efforts de chacun pour élaborer un plan d’action concret. Du même souffle, plusieurs entreprises ont mis de l’avant de nouvelles alliances, parfois surprenantes, pour appuyer le développement de leur marque respective et ainsi contribuer à la rétention du personnel.
Par l’entremise de sa Division développement économique, la Ville joue un rôle de premier plan. Divers programmes ont été mis sur pied pendant les années pandémiques ainsi qu’à la sortie de celles-ci pour favoriser la venue de nouvelles entreprises sur son territoire ou l’expansion de celles qui étaient déjà présentes. Le généreux programme destiné à l’établissement de bureaux dans le centre-ville et celui consacré aux entrepreneurs commerciaux innovants, par exemple, ont connu un franc succès.
« Appuyer les entrepreneurs commerciaux et industriels est primordial pour Saint-Jean-sur-Richelieu. Afin de répondre à la variété des besoins, la Ville s’adapte rapidement grâce à diverses mesures concrètes, comme nos programmes qui osent sortir du cadre traditionnel si nécessaire et, plus récemment, l’octroi d’un congé de taxes à certaines entreprises », mentionne la mairesse, Andrée Bouchard.
Rappelons que la ville établie en bordure de la rivière Richelieu est dotée d’un ADN commercial très fort, qui remonte à sa fondation et se traduit, entre autres, par l’intérêt de sa population envers ses commerçants. Plusieurs événements de grande envergure se déroulent d'ailleurs au cœur du centre-ville afin d’accroître l’achalandage commercial en faisant découvrir des boutiques spécialisées à un grand public.
Oui, il y a un vent de renouveau qui souffle sur la ville de Saint-Jean-sur-Richelieu : un désir de dépassement partagé par les entrepreneurs et l’organisation municipale. Des projets porteurs sont sur la table, dont la création d’un centre de congrès et la propulsion du créneau en sécurité civile et publique, une fierté pour le milieu. Sans oublier un autre atout majeur : l’aéroport municipal, un actif d’importance que la Ville, dans le cadre de sa planification stratégique, tient à valoriser et à optimiser.
Voilà une ville qui continue de nous en mettre plein la vue ! n
Troisième ville la plus populeuse de la couronne sud de la Communauté métropolitaine de Montréal avec ses 51 614 habitants1, 21e au Québec, Châteauguay gagne à être connue. Avec une volonté de renforcer le dynamisme de la Ville, l’administration souhaite davantage mettre en valeur ses nombreux atouts.
Située à proximité des grands axes routiers et de la métropole, Châteauguay jouit également d’un accès privilégié aux plans d’eau et autres espaces verts. En pleine croissance démographique, la ville a vu son tissu social évoluer et se montre de plus en plus attrayante pour les jeunes familles. Cette nouvelle dynamique se matérialise par de grands projets qui sont autant d’occasions de développer la participation citoyenne.
POUR FAÇONNER L’AVENIR
C’est ainsi qu’un plan stratégique a été élaboré pour la période 2023-2027, s’appuyant en grande partie sur les consultations réalisées auprès de la population à l’été 2022. Ambitieux et adapté aux enjeux propres au territoire châteauguois, ce plan vise à stimuler l’attractivité et le rayonnement de la ville, tout en plaçant la lutte contre les changements climatiques au cœur des préoccupations.
Le développement du secteur René-Lévesque Ouest, communément appelé Faubourg Châteauguay, s’inscrit dans cette perspective. Ce projet signature, qui permettra aux citoyens et aux visiteurs de se rassembler, de se divertir et de se loger au même endroit, reflète la vision de la Ville en matière d’aménagement urbain. « C’est un secteur qui se caractérisera par une grande mixité d’usages. Une place importante sera accordée au volet commercial et on trouvera de nombreuses activités à proximité, avec notamment son espace public central. Nous voulons y créer un véritable mode de vie », indique le maire Éric Allard.
ÉRIC ALLARD
Maire de Châteauguay
La notion de développement durable est désormais pleinement intégrée à l’aménagement du territoire. « Le transport collectif va prendre de plus en plus d’ampleur, assure M. Allard. L’objectif est d’étendre le réseau et de faciliter la connexion avec la Couronne-Sud. » Un important investissement est en cours à l’entrée de la ville, dans le quartier de type TOD (Transit-Oriented Development ) et POD (Pedestrian-Oriented Development ), en lien avec le futur terminus d’autobus exo, qui accélérera la bonification du service dans ce secteur voué à la haute densification résidentielle.
Châteauguay affiche une volonté marquée de préserver son environnement. Pour les amoureux de la nature, l’île Saint-Bernard et son refuge faunique valent évidemment le détour, sans compter le Centre écologique FernandSeguin. Le parc linéaire de la TraVERTsée viendra prochainement relier les 7 km d’emprise d’Hydro-Québec en un corridor vert et actif d’un bout à l’autre de la ville : cinq tronçons à vocations variées se succéderont, incluant une passerelle au-dessus de la rivière Châteauguay.
Soucieuse de revitaliser son secteur commercial pour répondre aux besoins des habitants et des investisseurs, Châteauguay peut aussi compter sur la présence d’un parc industriel de près de 25 millions de pieds carrés regroupant plus de 180 entreprises. Des terrains vacants mis en vente en 2022 permettront l’implantation de nouvelles entités à vocation industrielle légère et moyenne, engagées en faveur du développement durable et de l’économie responsable. L’esthétique des bâtiments sera également prise en compte.
« Le parc industriel de Châteauguay a un pouvoir d’attraction extraordinaire pour les investisseurs en raison de la rareté des terrains à vocation industrielle disponibles dans la CMM, explique le maire. Nous voulons le redévelopper de façon à le rendre plus beau et plus attrayant, avec des entreprises qui ont une démarche intéressante et apportent des emplois de qualité. » Une attention particulière est accordée aux acteurs ayant à cœur de s’impliquer dans la communauté et de développer une synergie avec les autres composantes du tissu économique local.
Pour son 350e anniversaire, la ville souhaite mettre de l’avant son patrimoine historique et créer un héritage qui perdurera au fil des ans. Fleuron de
l’industrie châteauguoise, l’entreprise cinquantenaire CMP poursuit son engagement dans la collectivité avec l’aménagement d’un parc au cœur de la ville qui portera son nom. Le coup d’envoi du Parc du 350e CMP sera donné à l’occasion de la Fête nationale, puis demeurera animé tout l’été au grand plaisir de tous. « Ce don de près de 500 000 $ qui sera bonifié par la Ville représente un legs important de la part d’un bâtisseur de la communauté d’affaires », note le maire Éric Allard.
Plusieurs célébrations sont au programme, avec comme moment phare le week-end de concerts qui se tiendra du 18 au 20 août et réunira des artistes tels que Roxane Bruneau, 2Frères ou Les Trois Accords. Ancien membre du groupe Beau Dommage, Michel Rivard fera un arrêt spécial « dimanche au soir à Châteauguay », qui prendra ici une résonance particulière ! Sans oublier les commémorations du 29 septembre, qui marqueront la naissance de la ville. n
Saint-Bruno allie la protection de ses milieux naturels, le maintien d’une belle qualité de vie et un développement économique en plein essor.
« Rares sont les villes de notre taille à avoir conservé intact un cœur villageois avec une offre commerciale chaleureuse et diversifiée qui inclut de nombreux restaurants, à profiter d’un lac en plein cœur de la ville et d’un parc national en montagne », affirme le maire Ludovic Grisé Farand, soulignant que Saint-Bruno arrive au premier rang des villes canadiennes pour élever une famille et au quatrième rang des villes au pays où il fait bon vivre dans le classement 2018 du magazine MoneySense.
« Nous continuons d’innover pour les jeunes familles », poursuit le maire, annonçant la création de 280 nouvelles places réparties dans trois garderies au cours des prochaines années.
Parmi les autres apports de Saint-Bruno à une qualité de vie exceptionnelle, le maire mentionne un transport collectif très accessible avec le Réseau de transport de Longueuil qui dessert la ville ainsi que la présence d’une gare du train de banlieue exo. Saint-Bruno est également entourée de terres agricoles protégées toujours en exploitation.
« Nous sommes une ville dynamique offrant énormément d’activités pour les familles, les amateurs de culture et les sportifs, souligne l’élu. Grâce à un investissement de 55 millions de dollars, la construction d'un complexe multisport s'amorce. Nous prévoyons son ouverture vers la fin de 2026. »
Les parcs industriels de Saint-Bruno sont situés dans une zone stratégique, près des autoroutes 30 et 20 et de la route 116, des axes routiers importants dans la chaîne logistique en Amérique du Nord.
« Nous avons une approche équilibrée entre le développement économique, le développement immobilier et le développement durable », fait valoir Ludovic Grisé Farand. Il y a d’abord le parc d’affaires Gérard-Filion, plus traditionnel, puis un écoparc industriel avec des normes environnementales plus strictes. Aucun usage qui demande une cheminée n’y est permis, par exemple.
Dans le voisinage du CF Promenades Saint-Bruno, centre commercial d’envergure, 3 000 nouvelles unités d’habitation seront bientôt construites. Elles incluront aussi des logements sociaux et des habitations abordables.
En parallèle, la Ville a procédé au cours des derniers mois à l’acquisition de près de 23 hectares de boisés, dont le boisé Sabourin, l’un des principaux situés au sud de la route 116. Ce boisé est venu s’ajouter aux autres milieux naturels déjà protégés sur le territoire de la ville, notamment le parc national du MontSaint-Bruno ainsi que la Réserve naturelle du Boisé-Tailhandier.
« Les boisés situés sur notre territoire sont une richesse collective que nous devons protéger afin de conserver notre environnement, notre qualité de vie ainsi que le cachet de notre ville », ajoute le maire.
La Ville poursuit ses démarches afin d’acquérir et de protéger davantage de milieux naturels, le tout au bénéfice des Montarvillois.
Près de 27 000 personnes vivent à Saint-Brunode-Montarville, un territoire de 43 km2 composé à 17 % de parcs et d’espaces verts. n
Cette année, Joliette célèbre le 200e anniversaire du village d’Industrie, avec la volonté d’honorer l’histoire de son riche patrimoine industriel et de ce secteur névralgique qui lui a permis de prospérer, d’hier à aujourd’hui.
C’est en 1823 que l’homme d’affaires Barthélemy Joliette lance la construction d’un complexe de moulins aux abords de la rivière L’Assomption, ce qui mènera à la fondation du village d’Industrie, au cœur du développement de l’industrie forestière dans la région de Lanaudière. D’abord désigné comme chef-lieu régional en 1857, le village d’Industrie devient officiellement la ville de Joliette en 1864.
En 1889, Joliette tire à nouveau parti de la rivière L’Assomption pour produire et distribuer elle-même l’électricité. Pionnière dans l’électrification du Québec, elle sera aussi la première ville au Québec et au Canada à installer des bornes de recharge publiques pour véhicules électriques. Avec des profits de 5,4 M$ en 2021, Hydro-Joliette constitue un levier essentiel pour l’économie joliettaine. « Joliette est l’une des dix villes au Québec avec son propre service de redistribution d’électricité. C’est réellement un avantage distinctif », fait valoir le maire PierreLuc Bellerose.
Au fil des décennies, le dynamisme économique de la Ville attire d’autres industries importantes, dont celles de la biscuiterie-confiserie, de la construction et du tabac. De nos jours, trois autres industries, la métallurgie, le caoutchouc et le plastique, ont pris le relais. L’industrie de la fabrication métallique, créneau d’excellence lanaudois, compte de nombreux fleurons à Joliette.
Aujourd’hui, Joliette accueille deux parcs industriels, qui totalisent vingt millions de pieds carrés et où des emplacements stratégiques sont toujours disponibles.
« Pour les entreprises qui veulent venir s’établir chez nous, Joliette et ses organismes partenaires sont outillés pour les accompagner », souligne le maire.
Du village d’Industrie à une ville attractive et prospère, Joliette a donc pu bénéficier, au cours des deux derniers siècles, de l’essor de son secteur industriel pour progresser et ainsi façonner son identité. D’ailleurs, c’est en partie grâce à l’apport de la communauté d’affaires que la ville se distingue aussi en matière de culture, un autre levier économique important. « Le mécénat d’entreprise est bien présent à Joliette. Les gens d’affaires ont toujours investi dans la communauté et sont bien engagés dans le développement culturel. Donc, les retombées ne sont pas qu’économiques, mais sociales aussi », conclut le maire de Joliette n
Des talents variés sont recherchés pour contribuer à l’essor de la 4e plus grande ville au Québec et pour offrir une qualité de service à plus de 291 000 Gatinoises et Gatinois.
La région métropolitaine de Gatineau connaîtra l’une des plus fortes croissances démographiques au Québec dans les prochaines années. Le territoire transfrontalier avec l’Ontario fait de Gatineau un lieu stratégique économique très dynamique et un pôle majeur d’attraction des immigrants. La ville est reconnue pour son offre riche et variée en plein air urbain. La proximité du milieu urbain et des espaces verts ainsi que son réseau cyclable étendu procurent, entre autres, une qualité de vie de premier plan et des plus distinctives au pays.
Et il y a plus encore…
Cette croissance et cette attractivité des investissements font naître des chantiers transformateurs qui seront menés de front au cours des prochaines années :
• La construction d’infrastructures majeures comme le futur quartier général de police ainsi qu’un nouveau complexe multisport innovateur de 12 plateaux dans le secteur d’Aylmer ;
• L’amélioration de la mobilité et du transport structurant d’est en ouest ;
• La préparation à l’arrivée du futur complexe hospitalier régional, le plus important investissement des prochaines années en infrastructure dans le domaine de la santé au Québec ;
• La mise en œuvre d'un premier Plan climat, des plans de foresterie urbaine et de gestion de l’eau, ainsi que d'une Charte de la biodiversité ;
• La réalisation de plusieurs projets majeurs de réfection du réseau routier, avec un investissement de 190 M$ jusqu’en 2025 pour l’asphaltage ;
• La mise en œuvre de la nouvelle politique culturelle.
La Ville de Gatineau cherche à combler des postes névralgiques dans ses services d’inter action citoyenne ainsi que dans le domaine des infrastructures, de l’urbanisme, de l’infor matique, des travaux publics, des finances et des affaires juridiques.
Visitez le site Web gatineau.ca/emplois pour découvrir la variété d’emplois offerts présentement et comprendre pourquoi son slogan est Gatineau pour la vie ! n
La Ville de Terrebonne connaît une importante croissance démographique. Depuis 2001, sa population est passée de 80 000 à plus de 120 000 habitants. Terrebonne est aujourd’hui la dixième plus grande ville du Québec. Dans un contexte où l'avenir de la planète et de nos systèmes socioéconomiques est sur toutes les lèvres, Terrebonne a choisi de se doter d'une première politique de transition écologique mobilisatrice.
Découlant d’une vaste démarche participative à laquelle étaient conviés tous les citoyens, les entreprises, les institutions et les organismes locaux, cette politique phare sera adoptée d’ici l’été 2023.
« En optant pour des pratiques exemplaires et en soutenant les initiatives citoyennes et les entreprises qui contribuent à la transition écologique, Terrebonne consolide son action en faveur d’un monde écoresponsable et juste », explique le maire, Mathieu Traversy.
Quatre axes d’intervention ont été ciblés :
1. L’intégration des principes de la transition écologique au cœur de l’aménagement du territoire ;
2. L’exemplarité de l’appareil municipal ;
3. Le soutien des initiatives entrepreneuriales et coopératives à objectifs écologiques ;
4. Le développement d’une culture citoyenne de transition écologique.
Ces derniers influenceront, notamment, la refonte du plan d’urbanisme ainsi que le Plan directeur de mobilité durable, la politique du patrimoine et celle de l’habitation et de la densification.
« Ces orientations écologiques teinteront notre développement municipal. Dans cet esprit, nous allons faire une planification inté grée aménagement–transport–environnement. À titre d’exemples, les projets du quartier universitaire et de l’écoparc industriel de l’est proposeront des milieux de vie complets et faciles d’accès », explique le directeur général, Serge Villandré.
Le futur quartier universitaire a été conçu avec des partenaires dans le cadre de l’appel de candidatures du Centre régional universitaire de Lanaudière pour l’implantation d’un pôle universitaire dans la région. Comme le souligne l’analyse commandée par l’organisme, le projet de Terrebonne s’est démarqué des autres candidatures en respectant le plus grand nombre de critères essentiels à l’établissement de ce lieu de savoir.
Quant à l’écoparc industriel de l’est, la municipalité souhaite créer une grappe industrielle verte et axée sur la recherche et le développement de technologies environnementales. Signe de la croissance de la municipalité, cet espace de 13 millions de pieds carrés deviendra le 8e parc industriel sur le territoire.
Étant la quatrième ville en importance de la Communauté métropolitaine de Montréal et bénéficiant d’un positionnement géographique stratégique, Terrebonne est une municipalité en effervescence, comme en témoignent ses nombreux projets. n
À Drummondville, la mairesse Stéphanie Lacoste et son équipe misent sur un concept novateur : les écoparcs. À mi-chemin entre milieux de vie et zones d’activité, ces parcs industriels d’un genre nouveau présentent de nombreux avantages.
Tandis qu’un projet d’écoparc doit voir le jour dans le secteur Saint-Nicéphore, la Ville souhaite s’appuyer sur la présence de milieux humides pour aménager des lieux de pause ou de promenade. « Nous voulons créer des écoparcs où les gens auront envie d’aller travailler. Si on se sert des milieux humides pour en faire des milieux de vie accessibles, on peut imaginer que les employés en profiteront pour aller se changer les idées tout en ayant un contact avec la nature », dit Stéphanie Lacoste.
L’élue entrevoit aussi la possibilité d’implanter des commerces de proximité, des espaces de restauration ou des locaux de travail partagés « au cœur des parcs industriels », en favorisant par ailleurs la venue des employés à pied, à vélo ou en transport en commun. « Notre objectif est d’être innovants dans cette nouvelle façon de faire, dictée par les changements climatiques et les normes environnementales. Nous souhaitons saisir cette occasion », déclare Mme Lacoste.
L’enjeu est de continuer à soutenir le développement économique de la ville, tout en répondant aux nouvelles problématiques qui émergent. Les projets d’écoparcs visent ainsi à attirer des acteurs capables de diversifier à la fois le profil démographique et le tissu économique de la ville, soit des entreprises axées sur
Mairesse de Drummondville
Présidente de la Société de développement économique de Drummondville
la technologie, sensibles au développement durable et créatrices d’emplois ayant une valeur ajoutée. « Le concept d’écoparc va faciliter l’attraction de main-d’œuvre et nous rendre visibles auprès d’entreprises qui veulent faire les choses différemment », estime la mairesse.
Selon Stéphanie Lacoste, l’arrivée de nouveaux entrepreneurs ne pourra qu’être profitable aux entités déjà en place : « Cette stratégie favorise la symbiose entre les différents acteurs, de manière à ce que les entreprises installées ici puissent répondre à leurs besoins respectifs. C’est le genre d’écosystème que nous voulons créer. » Une nouvelle fois, Drummondville se place à l’avant-garde du développement économique. n
Prendre une pause, regarder en soi pour ensuite s’ouvrir au monde et déclarer ses ambitions les plus progressistes. C’est ce que Saint-Lin-Laurentides a mis de l’avant dans son plan d’optimisation au nom futuriste : S2L2025|Ville référence.
Au-delà des rues, au-delà des tuyaux, il y a des gens. C’est pour eux que la Ville a l’ambition d’offrir ce qu’il y a de meilleur pour l’avenir : des milieux de vie à échelle humaine.
« Notre territoire se métamorphose et les conditions gagnantes pour la croissance économique sont réunies », soutient le maire Mathieu Maisonneuve. Conscient d’un déficit commercial de plus de 200 M$ annuellement, il croit que le terreau est plus que jamais fertile pour des investissements majeurs.
Grâce à une vision résiliente et innovante de l’aménagement de son territoire, la Ville valorise davantage l’aspect agricole qui la caractérise, et ce, au bénéfice de toute la communauté.
« Investir chez nous, c’est agir avec cohérence, sans compromis sur la rentabilité, conclut Mathieu Maisonneuve, car Saint-Lin-Laurentides a le meilleur potentiel de croissance à offrir. » n
Portée par ses nombreux atouts, Saint-Raymond a foi en l’avenir. Et à voir le portrait qui en est fait par son maire, Claude Duplain, on peut comprendre l’enthousiasme affiché par les représentants de la municipalité.
Ville de 11 500 habitants située à 45 minutes de Québec, Saint-Raymond met l’accent sur les sports de proximité et les loisirs de plein air. Un important emplacement regroupera bientôt des terrains de soccer, de tennis et de baseball ainsi qu’un skatepark. « On se veut le grand terrain de jeu de la Capitale-Nationale », avance le maire Claude Duplain. La Vallée Bras-du-Nord, toute proche, est une destination prisée des amateurs de vélo de montagne, et la municipalité dispose de la seule station de ski familiale entre Québec et Trois-Rivières.
Cinéma, salon de quilles, aréna, parcs et places de spectacles, festivals… Il y a de quoi se divertir en toute saison. Ouvert en 2010, le centre multifonctionnel fait le bonheur des habitants. « Saint-Raymond est une ville qui a une âme. Chez nous, c’est tissé serré et on veut garder cet esprit à travers notre développement », affirme M. Duplain. Avec de tels attraits, la ville est prête à atteindre son objectif : continuer à attirer de nouveaux habitants, qui trouveront sur place de quoi vivre et travailler en toute sérénité.
UN VASTE PARC INDUSTRIEL
Pour ce qui est de l’emploi, Saint-Raymond peut compter sur ses deux parcs industriels totalisant plus de 21 millions de pieds carrés et regroupant 41 entreprises, dont 40 % de manufacturiers. Le développement économique est favorisé par l’existence d’un programme de crédit de taxes municipales, d’un incubateur d’entreprises et d’une
Corporation de développement économique active depuis près de trente ans.
Le deuxième parc industriel connaît depuis cinq ans une croissance accélérée. Avec 12 millions de pieds carrés disponibles, il présente actuellement la plus grande offre de terrains prêts à construire dans la grande région de la Capitale-Nationale. « On se positionne comme terre d’accueil des entreprises, notamment pour les projets à grand gabarit », indique Richard St-Pierre, commissaire industriel. De quoi diversifier et renforcer le tissu industriel raymondois, constitué de noyaux phares tels que les secteurs du bois et des produits métalliques ainsi que le volet agroalimentaire. n
L’intimidation sur les réseaux sociaux n’épargne pas les élues et élus municipaux. Confrontée à ce phénomène, l’Union des municipalités du Québec veille à accompagner et à soutenir ses membres en déployant diverses initiatives.
Le maire de Gaspé et président sortant de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), Daniel Côté, est bien placé pour témoigner de l’intimidation en ligne et des dérapages qui peuvent en découler.
UNE VAGUE DÉFERLANTE
À l’été 2020, lors du premier déconfinement, alors que les plages gaspésiennes sont prises d’assaut par les vacanciers, le maire est submergé par une vague de commentaires haineux et menaçants sur les réseaux sociaux de la part de résidants dégoûtés et exaspérés : « J’ai subi beaucoup de menaces et d’intimidation à ce moment-là. Cela dit, je me suis ressaisi assez vite. On a pris des engagements politiques. Finalement, ça m’a valu une parodie dans le Bye bye »
Si tout s’est bien terminé, M. Côté admet que, durant ces trois semaines, il a songé à abandonner la partie. Cet épisode est d’ailleurs le plus intense qu’il ait connu en neuf années passées à la mairie.
Hormis des commentaires désobligeants, la mairesse de Granby, Julie Bourdon, n’a jamais été victime de menaces et d’intimidation sur les réseaux sociaux. « Évidemment, ce n’est pas parce que je ne l’ai pas vécu que ça ne pourrait pas arriver à un moment donné, surtout quand un dossier est un peu plus polarisant », précise-t-elle.
Si le phénomène touche les élus, peu importe leur sexe, Mme Bourdon croit que l’intimidation en ligne envers les femmes se manifeste davantage sous la forme de commentaires sexistes et négatifs, notamment sur leur apparence, leur façon d’être et de s’habiller, ce qui peut inciter certaines d’entre elles à ne pas vouloir se présenter en politique : « Donc, on perd parfois des femmes qui ont quelque chose à apporter à la société et qui aimeraient s’impliquer, mais qui, possiblement à cause de tout ce qui se passe sur les réseaux sociaux, décident de ne pas se lancer. »
En 2021, l’UMQ a lancé la campagne nationale « La démocratie dans le respect, par respect pour la démocratie ».
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Cette initiative avait pour but d’encourager les gens à se présenter en politique, en valorisant la démocratie municipale et en renforçant le lien de confiance entre les citoyens et les institutions démocratiques. Elle voulait également mettre en exergue le fait que si l’expression d’opinions divergentes est essentielle pour une saine démocratie, notamment sur les réseaux sociaux, les débats doivent cependant se dérouler dans le respect.
La déclaration d’engagement de la campagne a été appuyée par plus de 400 municipalités. En outre, cette initiative a connu plusieurs répercussions politiques. Ainsi, le 20 avril 2021, l’Assemblée nationale du Québec a adopté, à l’unanimité, une motion sur la démocratie municipale et le respect à l’égard des élus municipaux. Le 6 octobre 2021, la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest, a déposé le Plan d’action pour favoriser le respect et la civilité et outiller les élus municipaux à ce propos. Finalement, le projet de loi no 49, adopté le 5 novembre 2021, comporte des dispositions visant la modification des codes d’éthique et de déontologie par les municipalités, afin d’y incorporer des éléments liés au respect et à la civilité.
Pour la campagne, l’UMQ a aussi développé plusieurs outils à l’intention de ses membres, dont une nétiquette type, une capsule vidéo et du matériel promotionnel, qui sont toujours disponibles sur le site Internet de l’organisation.
POUR BRISER L’ISOLEMENT
Par ailleurs, en octobre 2022, en collaboration avec l’Institut du Nouveau Monde, la Commission Femmes et gouvernance de l’UMQ, présidée par Julie Bourdon, a tenu un premier café-rencontre sur le thème de la haine et du harcèlement en ligne.
Une cinquantaine d’élues, conseillères municipales et mairesses ont pu discuter entre elles de leur vécu, échanger des trucs et évoquer les limites de ce qu’elles pouvaient faire. « L’objectif était aussi que chaque personne ne reste pas isolée par rapport à ce qu’elle vivait », souligne Mme Bourdon. Il a ainsi été question de trouver des moyens pour accompagner les femmes qui ne font pas partie du parti au pouvoir et qui vivent de l’intimidation et du harcèlement.
Cette année, l’UMQ lancera un nouveau comité politique qui se penchera sur les enjeux liés à la démocratie municipale, dont la valorisation du rôle des personnes élues et la question de la haine en ligne.
Comme le souligne la mairesse de Granby Julie Bourdon, « dans les grandes villes, il y a des équipes qui s’occupent des réseaux sociaux. Mais dans plusieurs municipalités, c’est directement le maire ou la mairesse qui gère son réseau social. En cas de besoin, il faut aller chercher de l’aide pour éviter que ça devienne des enjeux personnels. Parce qu’on ne se le cachera pas, les réseaux sociaux, ça reste énergivore ».
Pour le maire de Gaspé et président sortant de l’UMQ Daniel Côté, il importe que les citoyens s’informent sur ce que font les municipalités et leurs élus dans leur quotidien, et qu’ils se rappellent que ces derniers sont d’abord des êtres humains, avec des familles et des amis. Il faut aussi qu’ils sachent que ces personnes sont ouvertes à la critique et qu’elles privilégient les débats d’idées. « Les attaques personnelles ne mènent à rien », commente-t-il.
Parfois, la situation nécessite d’entreprendre des démarches juridiques.
Depuis 2015, l’UMQ offre à ses membres un regroupement en assurance pour la protection de la réputation et de la vie privée. Il permet de couvrir une partie des frais associés à des procédures judiciaires entreprises par des municipalités envers des personnes qui tiennent des propos diffamants, harcelants ou haineux envers des élues, des élus et des hauts fonctionnaires municipaux. La couverture comprend notamment une assistance juridique et une consultation en matière de diffamation, de harcèlement et de propos haineux.
À ce jour, près de 130 municipalités ont adhéré au regroupement. Selon Christian Évraire, conseiller aux regroupements d’assurances et aux services – Service aux membres –Approvisionnements et assurances, à l’UMQ, les demandes d’information à propos de ce programme sont en hausse marquée de la part des municipalités.
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