Gestion immobilière - volume 12 numéro 4

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VOLUME 12 | NUMÉRO 4 12,00 $ PP 41614528 LA BIOSPHÈRE UN LIEU DE MAGIE ET DE POSSIBILITÉS RENCONTRE AVEC ISABELLE ST-GERMAIN DIRECTRICE DE LA BIOSPHÈRE MIPIM 2023 Voir page 32
Pour tous vos besoins en entretien d’immeubles, vivez l’expérience des solutions intégrées de GDI SERVICES D’ENTRETIEN MÉNAGER NETTOYAGE DE TAPIS LAVAGE DE VITRES DÉNEIGEMENT & ENTRETIEN PAYSAGER NETTOYAGE APRÈS CONSTRUCTION ASSAINISSEMENT ET DÉSINFECTION COMPLETS PRODUITS D’ENTRETIEN GESTION TECHNIQUE D’IMMEUBLES SERVICES EN EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE ÉNERGIES RENOUVELABLES SERVICES REFROIDISSEURS SERVICES MÉCANIQUE ET PLOMBERIE SERVICES DE CVCA SERVICES ÉLECTRIQUES AUTOMATISATION DE BÂTIMENTS BORNES DE RECHARGE DE VÉHICULES ÉLECTRIQUES GESTION INTÉGRÉE DE LA MAINTENANCE SERVICE EXCEPTIONNEL

ÉDITEUR

Jacques Boisvert

RÉDACTION

Johanne Landry et Nathalie Savaria

COLLABORATION À CE NUMÉRO

Éric Bernard, Alexandre D'Astous, Brigitte Dupuis et Linda Plante

RÉVISION ET CORRECTION

D’ÉPREUVES

Christine Barozzi, Catherine Faucher et Anne-Marie Trudel

PRODUCTION

Supervision :

Edith Lajoie

Conception graphique, mise en page et annonces publicitaires : Carole Bordeleau pour Carbodesign

PHOTOGRAPHES

Denis Bernier, Laëtitia Boudaud et Éric Carrière

PHOTO EN PAGE COUVERTURE

© JBC Média par Éric Carrière

PUBLICITÉ

Claire Boisvert

Conseillère en publicité

Camille Fréchette

Responsable Qualité et satisfaction client Montréal Québec 450 670-7770 418 317-0669

ADMINISTRATION

Edith Lajoie Directrice générale

COMPTABILITÉ

Catherine Faucher Philippe Bérubé CPA

ENVOI DE POSTE — PUBLICATIONS Convention no PP 41614528

ADRESSE DE RETOUR

70, rue De La Barre, bureau 120 Longueuil QC J4K 5J3

ABONNEMENTS

Fatima Reynel Gracia

Responsable des abonnements abonnement@jbcmedia.ca www.jbcmedia.ca

Dépôts légaux — Bibliothèque et Archives Canada et Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009.

Toute demande de reproduction doit être adressée par écrit à l’éditeur. Si elle est acceptée, elle doit indiquer clairement la source de la façon suivante : Tiré du magazine Gestion immobilière. Le nom de l’auteur et / ou du photographe doit également apparaître.

L’éditeur se réserve le droit de refuser l’insertion de toute publicité.

ISSN 1925-7988

Le magazine Gestion immobilière est publié par JBC Média inc.

Président : Jacques Boisvert 70, rue De La Barre, bureau 120

Longueuil QC J4K 5J3

Téléphone : 450 670-7770

Sans frais : 1 866 446-3185

Télécopieur : 450 670-7771 info@jbcmedia.ca

www.jbcmedia.ca

Jacques Boisvert Éditeur

jacques.boisvert@jbcmedia.ca

UN SYMBOLE IMMORTEL DES ANNÉES 1960

Le design architectural de la Biosphère rappelle entre autres choses l’esprit non conventionnel et créatif des années 1960 : la musique pop britannique, le peace and love, le pop art, enfin bref, ce désir et cette capacité de faire les choses autrement. Aujourd’hui, plus d’un demi-siècle après l’Expo 67, la grosse boule est toujours aussi magnifique et immortelle, comme la musique de Lennon-McCartney. Quelle belle occasion de vous présenter sa gestionnaire actuelle, Isabelle St-Germain, qui a le privilège et le devoir de veiller à sa santé au quotidien et à sa pérennité !

La reconnaissance faciale dans nos immeubles, à des fins de sécurité bien sûr, en sommes-nous rendus là ? Répondez vite. Oui ou non ? Faites votre choix et voyez si vous avez raison en lisant cet autre excellent texte de la journaliste Johanne Landry.

Chose certaine, les drones, eux, s’imposent dans le paysage et n’ont pas fini de prendre leur place en immobilier. Brigitte Dupuis, notre experte invitée depuis plusieurs années, y consacre toute sa chronique.

Avez-vous entendu parler de la démission silencieuse (#quietquitting) en ressources humaines ? Ce phénomène important est-il réellement nouveau ou s’agit-il d’une étiquette à la mode propagée par les réseaux sociaux ? C’est le sujet qu’a choisi pour sa chronique Éric Bernard, notre collaborateur expert chasseur de talents en immobilier.

Vous êtes gestionnaire immobilier au Québec, mais n'êtes pas encore membre de BOMA Québec ? Dans ce cas, ne le dites à personne et courez vite vous inscrire ! Dans ce numéro, sa directrice générale, Linda Carbone, présente à la journaliste Nathalie Savaria un bilan d’une année très chargée, indéniablement postpandémique. En complément, trois membres de l'association, Nicolas Chang (Allied), Andréa Daigle (Beneva) et Madeleine-Jane Brammer Lavoie (Devimco immobilier), ont des choses intéressantes à vous dire.

En bon état, elle est gage de sécurité et de confort. En mauvais état, elle fait augmenter la pression artérielle. J’ai nommé l’enveloppe du bâtiment. Cet autre texte instructif nous rappelle que retards et négligence coûtent cher.

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture, une belle fin d’année 2022 et je vous offre mes meilleurs vœux à l’occasion des Fêtes et du Nouvel An !

Jacques Boisvert Éditeur

GESTION IMMOBILIÈRE : : HIVER 2023 3
MOT DE L'ÉDITEUR : :
Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada Partenaire de : JBC MÉDIA PAR LAËTITIA BOUDAUD

3 MOT DE L'ÉDITEUR

Un symbole immortel des années 1960

5 ENTREVUE – ISABELLE ST-GERMAIN

La Biospère Un lieu de magie et de possibilités Par Johanne Landry, journaliste 11 TENDANCES ET INNOVATIONS

Les drones envahiront vos bâtiments Par Brigitte Dupuis, experte invitée x 15 L A RECONNAISSANCE FACIALE

Somme s-nous prêts ? Par Johanne Landry, journaliste 17 BOMA QUÉBEC

Retour sur une année exceptionnelle Par Nathalie Savaria, journaliste 26 ENVELOPPE DU BÂTIMENT

De s retards qui peuvent coûter cher Par Johanne Landry, journaliste 28 TECHNOLOGIE

Réfrigérateur connecté Une cantine intelligente pour le nouveau monde du travail Par Nathalie Savaria, journaliste 30 MOT DE LA PRÉSIDENTE DE BOMA QUÉBEC

Ensemble et en mode solution Par Linda Plante, experte invitée

CREW M 2022 Nos félicitations aux gagnantes ! Par Alexandre D’Astous, journaliste

PROFESSION CHASSEUR DE TÊTES

En quête de reconnaissance Par Éric Bernard, expert invité

Comment penser l’immobilier autrement ? Immobilier durable, changements climatiques et biodiversité urbaine Par Nathalie Savaria, journaliste 44 LE GRAND BAL FIMJ 2022

La Fondation immobilière de Montréal pour les jeunes (FIMJ) amasse un montant record d'un demi-million de dollars lors de sa soirée bénéfice bisannuelle

LE SAVIEZ-VOUS ?

CONTENUS COMMANDITÉS

4 GESTION IMMOBILIÈRE : : HIVER 2023 : : SOMMAIRE
24 CONTROLNET SERVICES D’ENTRETIEN D’IMMEUBLES INC. / ALLEN MAINTENANCE LTD Les situations évoluent, la philosophie de l’entreprise demeure 32 DÉLÉGATION DU GRAND MONTRÉAL AU MIPIM Une initiative d’affaires incontournable pour le secteur de l’immobilier 36 GALA EXCELLENCE
38
42 DÉCADRA
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Imprimé sur Rolland Enviro® Satin 140M. Ce papier contient 100 % de fibres recyclées durables, est fabriqué avec un procédé sans chlore et à partir d’énergie biogaz. Il est certifié FSC® et Garant des forêts intactesMC
des
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kg CO2 kg
2497 13 11 67
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ÉCO-CALCULATEUR Selon les produits Rolland sélectionnés, en comparaison à la moyenne de l’industrie pour
produits faits à partir de papier vierge, nos sauvegardes environnementales sont :
d’eau global équivalent GJ tonnes métriques de bois
COVNM 6
38 arbres
951 km parcourus en voiture 12 064 km parcourus en voiture 113 douches de 10 minutes en Amérique du Nord 306 695 ampoules 60W pendant une heure

LA BIOSPHÈRE UN LIEU DE MAGIE ET DE POSSIBILITÉS

Au fil de son histoire, de ses transformations et des changements de mission, la Biosphère est restée fidèle à la vision de son concepteur : être un lieu d’inspiration, de contribution et de collaboration.

Unique, spectaculaire et pleine de magie, voilà comment Isabelle St-Germain, directrice de la Biosphère, la décrit. Richard Buckminster Fuller, architecte, ingénieur, inventeur et poète américain ayant conçu le dôme géodésique qui fut le pavillon des États-Unis lors de l’Expo 67 (les plus de 60 ans se souviennent de l'avoir visité), disait que la terre est comme un vaisseau spatial, que ses ressources sont limitées et qu’il faut toujours faire davantage avec moins.

« Il incarnait déjà une vision de protection de l'environnement », dit Isabelle St-Germain qui voit un lien avec la vocation muséale actuelle de la Biosphère.

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JBC MÉDIA PAR ÉRIC
Biosphère
CARRIÈRE
ENTREVUE : :

LA BIOSPHÈRE ET SON HISTOIRE

Sur le site de l’Exposition universelle de 1967, les États-Unis et l’URSS se faisaient face, de chaque côté du pont du Cosmos. Les deux grandes puissances rivalisaient alors pour la conquête de l’espace et c’était le thème de leurs pavillons respectifs. À l’intérieur de la Biosphère, le plus long escalier roulant du monde menait vers la plate-forme Objectif lune où étaient exposés des objets cultes des programmes Apollo, Gemini et Mercury1 .

Après l’exposition universelle, le bâtiment a été vendu à la Ville de Montréal pour 1 $ et a abrité une volière ainsi que des jardins suspendus. En 1976, lors de travaux de réfection, un incendie détruit l’enveloppe externe, cette peau de 1900 panneaux d’acrylique transparente qui recouvrait les 24 000 tubes qui forment le dôme. Après quoi, le bâtiment demeure inoccupé et fermé pendant une quinzaine d’années.

1. https ://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/expo-67-et-lexploration-spatiale

6 GESTION IMMOBILIÈRE : : HIVER 2023
: :
Structure de la Biosphère en 1968 ARCHIVES DE LA VILLE DE MONTRÉAL_VM94-EX136-779

En 1992, Environnement Canada devient responsable de l’exploitation de la Biosphère qui sera réaménagée selon les plans de l’architecte montréalais Éric Gauthier dans le respect du concept original. À l’intérieur de la sphère d’un diamètre de 76 mètres et d’une hauteur de 62 mètres est construit un édifice de cinq étages, le belvédère de 1967 demeure, mais le grand escalier mécanique est enlevé. On ne remplace pas les panneaux d’acrylique, le dôme demeure ouvert sur l’extérieur. Pendant 25 ans, la Biosphère abritera un musée de l’environnement, soit de 1995 jusqu’à la pandémie.

En avril 2021, la Ville de Montréal reprend la Biosphère pour l’intégrer à Espace pour la vie, l’ensemble muséal qui comprend également le Biodôme, l’Insectarium, le Jardin botanique et le Planétarium Rio Tinto Alcan. Elle est rouverte au public le 13 août de la même année, avec la mission de mettre en relation la science, les arts et l’engagement citoyen envers la protection de l’environnement.

DES TECHNOLOGIES VERTES

En poste à la direction de la Biosphère depuis juillet 2021, Isabelle St-Germain se doit d’être polyvalente. Elle gère le renouvellement des expositions et la programmation du musée tout en siègeant au comité directeur qui s’occupe de la rénovation de différentes parties du bâtiment. Le Service de la gestion et planification des immeubles assure pour sa part la rénovation et l’entretien tandis que la Société du parc Jean-Drapeau est respon sable de l’enveloppe extérieure. Trois entités partagent donc la gestion complète des lieux, un contexte d’inclusion et de collaboration qui sied très bien à Isabelle St-Germain et qui correspond à ses valeurs.

Son principal défi ? Aller toujours plus loin dans les avancées écoresponsables, notamment en remettant à niveau les technologies vertes déjà présentes dans le complexe, parmi lesquelles le système de géothermie, installé en 1995 et toujours fonctionnel. Certaines des 48 thermopompes doivent toutefois être changées. Les recherches suscitent par ailleurs de nombreuses questions et une réflexion par rapport aux différents types de thermopompes et à leurs impacts sur les émissions de gaz à effet de serre.

En avril 2021, la Ville de Montréal reprend la Biosphère pour l’intégrer à Espace pour la vie, l’ensemble muséal qui comprend également le Biodôme, l’Insectarium, le Jardin botanique et le Planétarium Rio Tinto Alcan.

Pour le nettoyage de conduits de ventilation

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Pour une soumission rapide :

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ENTREVUE : :

Parmi les autres technologies vertes, un marais épurateur assainit l’eau en utilisant un milieu naturel de plantes, au repos cet automne, car il faut l’inspecter pour en vérifier l’étanchéité. Il s’agit, en effet, d’un marais filtrant de première génération des phytotechnologies. Sur le belvédère, il y a deux éoliennes, l’une domestique et l’autre qui est un prototype pour expliquer aux visiteurs comment fonctionne cette technologie. S’y ajoutent deux toits verts qui présentent plusieurs avantages, dont une réduction de la surchauffe en été, la filtration de l’air, la rétention de l’eau de pluie, l’absorption des sons et une augmentation de l’efficacité énergétique. On évalue actuellement la possibilité d’en ajouter deux autres. S’y trouvent également un mur végétal, qui améliore la qualité de l’air tout en ayant une fonction d’éducation, ainsi que des ruches et un jardin à l’intérieur de la sphère où viennent régulièrement de nombreux oiseaux. « Malgré l’âge de ses écotechnologies, la Biosphère reste un bâtiment vert. Toutefois, nous souhaitons améliorer sa performance écologique avec les rénovations à venir », souligne la directrice.

Le musée, qui accueille quelque 100 000 visiteurs par année, trouve sa vocation dans un contexte mondial où les défis environne mentaux prennent de plus en plus d’ampleur. « Les gens veulent les comprendre et réfléchir à ce qu’ils peuvent faire comme transition vers d’autres énergies. Nous vivons également des défis d’adaptation aux changements climatiques ; le musée sert à les mettre en contexte pour aider les citoyens à agir pour protéger l’environnement et la biodiversité. Le jumelage entre la science et l’art atténue l’effet anxiogène », explique Isabelle St-Germain.

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Espace pour la vie MÉLANIE DUSSEAULT MÉLANIE DUSSEAULT

UN FIL DIRECTEUR :

LA PASSION POUR L’ENVIRONNEMENT

Diplômée en sciences de la biologie, Isabelle St-Germain est la fille d’un menuisier-charpentier qui a travaillé, entre autres, à la construction du monument de l’indépendance à Alger. La gestion de projet de construction fait partie de son enfance, c’est un langage qu’elle comprend lorsqu’elle siège aux comités d’entretien et de restauration de l’édifice.

Active au sein du regroupement Équiterre dès sa création au début des années 1990, elle y a travaillé pendant 16 ans et en a d’ailleurs été la directrice générale adjointe. Durant la même période, elle construit avec un architecte, le père de ses deux filles, un quadruplex écologique. Elle a par la suite été directrice principale d’Oxfam Québec pour s’occuper principalement des volets collecte de fonds et campagnes de communication en lien avec la justice climatique.

« J’ai également participé aux discussions autour de la construction de la Maison du dévelop pement durable. Les bâtiments écologiques font partie de mon univers. Venir dans un lieu en évolution comme la Biosphère a beaucoup de sens pour moi. Ce que j’apporte dans les discussions, c’est un regard plus écologique par rapport à la rénovation et à l’entretien du site. Peut-on aller plus loin ? Peut-on obtenir des certifications LEED ? La réponse est positive. La Ville de Montréal a adopté son plan stratégique Montréal 2030 avec des objectifs de contribution à la transition socioécologique, à l’inclusion, à la diversité. Ce sont mes domaines et j’arrive à un moment charnière », déclare Isabelle St-Germain.

Son style de gestion est basé sur la collaboration qu’elle considère comme la clé du succès : « Je me définis comme un chef d’orchestre qui met en valeur les talents de ses collègues. Quand ils ont du succès, j’en ai moi aussi. »

Aujourd’hui, ses filles ayant 16 et 13 ans, elle leur transmet ses valeurs par rapport à l’envi ronnement, à l’inclusion et à l’égalité entre les sexes, car elle a aussi fait du bénévolat et du mentorat pour aider des jeunes femmes à démarrer leur entreprise ou à accéder aux échelons supérieurs de leur organisation.

Isabelle St-Germain invite les gestionnaires d’immeubles intéressés par les aspects tech niques de la Biosphère à la contacter. « Nous

pourrions organiser des visites. Nous avons des technologies qui ne sont pas communes et qui pourraient les inspirer dans leurs projets de rénovation. Nous pourrions aussi discuter des façons de mettre de l’avant l’histoire de nos bâtiments, en parler et l’animer. L’histoire des édifices intéresse les gens, tant les visiteurs que ceux qui y travaillent », conclut-elle.

Le respect du décret, l’affaire de tous.

que de nouveaux taux horaires sont en vigueur depuis le 1er novembre 2022

Catégorie « A » 20,07 $

Catégorie « B » 19,85 $ Catégorie « C » 20,63 $

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LE COMITÉ PARITAIRE AVISE LES EMPLOYEURS ET LES SAL ARIÉS ASSUJETTIS AU DÉCRET
ENTREVUE : :

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LES DRONES ENVAHIRONT VOS BÂTIMENTS

Ces dernières années, le marché immobilier a jonglé avec de nombreux défis qui ont fragilisé la rentabilité des portefeuilles. Le virage numérique s’est accéléré à une vitesse exponentielle, les technologies numériques ont généré de réelles solutions pour optimiser constamment les méthodes de travail. L’usage de drones à des fins de gestion immobilière est une tendance qui prendra de l’ampleur au cours des années à venir. Les drones ne font pas que procurer une vue des angles les plus avantageux de votre bâtiment ; ils permettent de réduire les coûts d’entretien, d’éviter les pannes coûteuses de systèmes et de faire de la maintenance prédictive. Cette technologie offre un moyen efficace de réduire les frais de maintenance à long terme.

Les drones présentent de multiples avantages pour l’immobilier commer cial, ils sont de féroces outils de marketing et procurent des données quanti tatives fiables pour répondre aux exigences d’inspection. Dans les prochaines années, le drone deviendra un allié inestimable pour les gestionnaires immobiliers afin d’optimiser leurs opérations.

LE MARKETING COMME PORTE D’ENTRÉE

C’est le marketing qui a introduit le drone dans le marché de l’immobilier. Les images aériennes à couper le souffle ont révolutionné l’expé rience de l’acheteur par une visualisation de la propriété sous des facettes encore jamais dévoilées. Cette nouvelle expérience d’imagerie en photo et vidéo de haute qualité a permis la

création de valeur d’une propriété. Les drones sont souvent utilisés dans le but de capturer des vues aériennes pour le développement du matériel de vente, des publications sur les réseaux sociaux, des articles de blogue et des mises à jour de sites Web.

L’INSPECTION FACILITÉE

Dans notre paysage réglementaire en constante évolution, la multiplication des drones en gestion immobilière s’avère incontournable. Les gestion naires immobiliers les plus audacieux adoptent déjà cette technologie dans le cadre d’une approche plus proactive de l’entretien des bâtiments. Ils assurent maintenant les inspections aériennes rapides de leurs toits, structures, cheminées et systèmes de chauffage, ventilation et air conditionné.

Brigitte Dupuis, directrice de projet chez Groupe Brivia, a fait sa marque en gestion des actifs, BIM, efficacité énergétique et développement durable.

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Brigitte Dupuis Experte invitée
TENDANCES ET INNOVATIONS : : ISTOCK PAR DUTCHERAERIALS

Les drones peuvent atteindre des endroits dan gereux et difficiles d'accès en quelques minutes. Ils réduisent ainsi non seulement le temps d'inspection, mais aussi le risque de blessure en évitant le travail en hauteur et l’emploi coûteux de nacelles ou d’échafaudages. Un autre avantage des inspections par drone, c’est qu’elles peuvent être effectuées sans perturber les systèmes. Les drones permettent également au propriétaire de suivre et d’enregistrer des informations sur l’évolution d’un chantier et de faire de la surveillance à des fins de qualité et de formation.

Ces appareils sont idéals pour la détection de fuites de gaz, d’une mauvaise isolation, d’une surchauffe d’équipement, de variations de température, de présence de dioxyde de carbone et de consomma tion d’énergie à vérifier. Les inspections régulières à l’aide d’une caméra thermique révèlent les conditions critiques dans le bâtiment qui sont invisibles à l’œil nu. Il existe

sur le marché des drones munis d’une panoplie de capteurs qui peuvent inspecter des endroits reculés dans la noirceur et dans des conditions climatiques extrêmes. Certains drones sont munis de plusieurs capteurs, ce qui procure différents types de mesures lors d’une seule inspection. Les données combinées des capteurs permettent de cartographier et de géoréférencer les anomalies pour assurer un meilleur suivi de l’évolution d’une déficience. Au moyen de logiciels de traitement de l’image qui analysent les photographies et les vidéos combinées à des capteurs, les données sont converties en relevé de stocks.

Toutes les structures de bâtiment requièrent des inspections régulières en raison de la détério ration induite au fil du temps par les conditions météorologiques. Grâce à des inspections aériennes assidues, les gestionnaires immobiliers peuvent repérer les problèmes et prendre des mesures avant qu’ils ne s’aggravent. Ils sont couramment

12 GESTION IMMOBILIÈRE : : HIVER 2023 : : TENDANCES ET INNOVATIONS
ISTOCK PAR ANDREYPOPOV

utilisés pour enregistrer et calculer chaque angle, longueur, hauteur, surface ou volume à vérifier. L’usage de drones favorise également la gestion préventive : par exemple, ils nous renseignent sur l’importance de la détérioration d’une fissure, d’une moisissure, de zones humides, en fournissant des preuves photo graphiques et de mesurage précises de l’état de l’actif.

Les drones constituent l’outil de choix pour assurer l’efficience d’une vérification diligente et d’un audit. Ils sont reconnus pour leur rapidité d’exécution, la qualité des données produites et l’efficacité à atteindre des zones difficiles d’accès. La popularité des drones est liée à leur efficacité opérationnelle et à la fiabilité de leurs données pour répondre aux exigen ces rigoureuses des rapports d’inspection exigés par les requêtes d’assurance, la vérification diligente et les audits1

UNE SÉCURITÉ ACCRUE

Les drones d’aujourd’hui peuvent se dépla cer à grande vitesse ; certains modèles commerciaux se propulsent à une vitesse atteignant 80 km / h en l’espace d’une minute. Ils deviennent un outil de surveil lance inégalé pour détecter les sources d’intrusion et pour la veille de situation d’urgence. Les drones sont utiles pour patrouiller dans une propriété, car ils permettent de mieux visualiser les zones difficiles d’accès.

GESTION IMMOBILIÈRE : : HIVER 2023 13 : :
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Les drones permettent également au propriétaire de suivre et d’enregistrer des informations sur l’évolution d’un chantier et de faire de la surveillance à des fins de qualité et de formation.
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– Joanne Murray, chef de l’assurance par drone, PwC R.-U

Ces appareils seront de plus en plus utilisés pour assurer la sécurité des lieux et pour la gestion de situations de crise. Ainsi, la livraison par drone de défibrillateurs lors de crise cardiaque est maintenant une option réaliste. Par ailleurs, le survol aérien du territoire pour garantir la surveillance possède son lot d’avantages tels que les coûts réduits de fonctionnement, la vitesse d’exécution, la visualisation des secteurs difficiles d’accès, la prise d’images. Les drones envahiront le marché de la gestion de situations de crise, plus particulièrement lors d'un incendie, d'une tuerie, d'une recherche d’intrus et de toute détection rapide de menace pour la propriété.

Les drones vont révolutionner l’inspection de bâtiment, car ils offrent une solution plus fiable, rentable et plus rapide que les techniques tradi tionnelles. L’usage du drone peut se faire par

un mandat de sous-traitance, mais si les besoins combinés du drone sont élevés, une entreprise peut décider de former un membre de son per sonnel comme personne-ressource et de faire l’achat d’un drone. Selon l’usage, certains pro priétaires préfèrent opter pour un fournisseur de service qui leur offrira une garantie pour le mesurage et les libérera de l’aspect réglemen taire lié à l’usage du drone.

Il y a quelques années, les drones étaient consi dérés comme des objets volants très futuristes. Cette technologie est toujours en émergence et n’a pas encore atteint son véritable potentiel. Les drones seront vos meilleurs alliés pour embellir vos campagnes de marketing et pour inspecter vos systèmes ; ou vos bailleurs de fonds les exige ront dans le cadre d’un processus de vérification diligente. Apprivoisez-les dès aujourd’hui !

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14 GESTION IMMOBILIÈRE : : HIVER 2023
: : TENDANCES ET INNOVATIONS

LA RECONNAISSANCE FACIALE

SOMMES-NOUS PRÊTS ?

À certains égards, nous composons avec la reconnaissance faciale dans notre quotidien. Elle est aussi un outil de lutte contre la criminalité. Pourtant, plusieurs craignent encore qu’elle ne s’étende indûment et menace notre anonymat ainsi que notre vie privée.

En gros, la reconnaissance faciale utilise le visage – unique à chacun – pour identifier une personne, souvent en le comparant avec des visages stockés dans une base de données. Elle fait partie des mesures de sécurité lors de grands événements comme les Jeux olympiques, elle est utilisée dans certains casinos, notamment en Australie pour aider les joueurs compulsifs ou aux États-Unis pour repérer les tricheurs. Il est quasi impossible de dresser une liste exhaustive de son utilisation, car les exemples sont déjà nombreux partout dans le monde.

MENACES POUR LA VIE PRIVÉE ?

Copropriétaire et vice-président exécutif chez Vooban, entreprise de transformation numérique et d’intelligence artificielle, Hugues Foltz est aussi conférencier et blogueur sur le site lesaffaires.com. Quand on lui demande si nous sommes prêts pour la reconnaissance faciale dans nos édifices commerciaux, sa réponse est claire : non. Rappelons-nous le tollé qu’a soulevé son utilisation par Cadillac Fairview dans

GESTION IMMOBILIÈRE : : HIVER 2023 15
PAR JOHANNE LANDRY, JOURNALISTE HUGUES FOLTZ Copropriétaire et vice-président exécutif Vooban
: :
ISTOCK PAR IZUSEK

ses centres commerciaux il y a quelques années. Plus récemment, en décembre 2021, la Commission d’accès à l’information du Québec a interdit à l’entreprise américaine Clearview AI d’utiliser sans consentement les images prises au Québec pour sa technologie de reconnaissance faciale. Dernièrement, Facebook a décidé de se passer de la reconnaissance faciale, une technologie qui permettait, depuis 2010, d’identifier les personnes présentes sur des photos ou des vidéos publiées sur son réseau. Ce ne sont que quelques exemples. La liste des réserves et des questionnements est longue.

« De toutes les avancées de l’intelligence artificielle, la reconnaissance faciale est parmi celles qui suscitent le plus de débats éthiques », constate Hugues Foltz. Pourtant, fait-il remarquer, nos téléphones cellulaires utilisent la reconnaissance faciale pour nous identifier et nous n’hésitons pas à télécharger nos photos sur les réseaux sociaux.

Hugues Foltz poursuit : « Aujourd’hui, tous nos déplace ments sont suivis par nos téléphones intelligents. Est-ce vraiment grave qu’on nous repère par la reconnaissance faciale quand on sait déjà via notre téléphone que nous sommes au centre commercial ? Par ailleurs, Amazon et les autres géants de ce monde observent nos habitu des d’achat et notre style de vie. Nous sommes un livre ouvert pour ces compagnies. Utilisées à bon escient, les technologies peuvent être aidantes. Elles peuvent

contribuer à prévenir la criminalité en facilitant l’iden tification des fraudeurs et des voleurs. »

Que craignent, alors, les gens de bonne foi ? « Nous vivons dans une société de droit et les gens ont le privilège de décider qui utilise leur image, leurs informations personnelles et à quelle fin. C’est quelque chose qu’il faut respecter. Autant je crois que nous devrions utiliser davantage ces technologies, autant je demeure convaincu que chacun a le droit de décider si ça lui convient ou non », affirme M. Foltz.

SURVEILLANCE ET CONSENTEMENT

Certaines fins d’utilisation de la reconnaissance faciale demeurent bien acceptées, comme l’authentification sur un ordinateur ou autre équipement électronique pour le déverrouiller, ou encore le contrôle de l’accès aux zones réservées d’un édifice ou d’une organisation à des personnes autorisées ; d’autres sont plus inquiétantes, comme l’identification de personnes qui entrent dans un magasin. Devant une technologie qui repousse les limites du possible, il est parfois difficile de déterminer quelles sont les applications qu’une personne raisonnable considérerait comme appropriées ou non, peut-on lire sur le site Web du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada.

L’absence de consentement et l’ignorance au sujet de l’utilisateur des données et de ses intentions d'emploi exacerbent l’inquiétude de plusieurs, de même que la notion de surveillance lors de la participation à certains événements ou à des manifestations, par exemple. L’utilisation répandue de la reconnaissance faciale marquerait-elle la fin de l’anonymat ?

Dans son document Guide sur les enjeux de la reconnaissance faciale, l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’intelligence artificielle et du numérique parle de menaces pour la liberté d’aller et de venir, de se réunir et de manifester, ainsi que du risque d’autocensure de la part des citoyens, notamment concer nant leur participation à la vie publique. Dans le cas de la reconnaissance faciale, le pouvoir tient au fait que les individus surveillés sont parfois identifiés à leur insu, tandis que ceux qui les surveillent restent généralement anonymes et souvent invisibles.

Dans son roman intitulé 1984, George Orwell avait créé le personnage de Big Brother, qui observait la vie privée des gens grâce à un système de vidéosurveillance afin que tous respectent les règles qu’il imposait. Entre cette fiction troublante et les utilités acceptables de la reconnaissance faciale, il y a tout un monde de possibi lités. Plusieurs groupes et organisations, partout dans le monde, se penchent sur ces questions. Les réflexions éthiques sont en cours.

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: : LA RECONNAISSANCE FACIALE
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BOMA QUÉBEC

RETOUR SUR UNE ANNÉE EXCEPTIONNELLE

La directrice générale dresse le bilan d’une année bien remplie et qui marque l’entrée dans l’ère post-COVID.

Linda Carbone l’affirme d’entrée de jeu : « 2022, c’est vraiment l’année postpandémique. »

DU VIRTUEL AU PRÉSENTIEL

Parmi les réussites, la DG évoque la multiplication des forma tions en virtuel, un héritage de la pandémie : « Il y a des tech niques qu’on va continuer d’utiliser, comme les formations en virtuel, parce que les gens apprécient le fait de ne pas avoir à se déplacer. Et ça va probablement rester beaucoup en virtuel. »

Cela dit, le réseautage demeure l’une des grandes forces de BOMA Québec qui a enfin pu présenter, avec la fin des mesures sanitaires, ses deux événements phares de la belle saison, soit les classiques de golf à Montréal et à Québec, qui ont réuni chacune de 250 à 300 personnes, ainsi que son tour cycliste dans la région montréalaise.

Un autre événement fort prisé effectuera un grand retour : le Rendez-vous de Noël 2022, qui aura lieu le 14 décembre prochain au Fairmont Le Reine Elizabeth à Montréal. Cette année, l’organisation croit qu’elle va retrouver l’achalandage des années prépandémiques. « Environ 600 personnes y participent. On limite les discours et l’on invite les gens à la fête et aux retrouvailles ! »

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BOMA QUÉBEC
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BOMA QUÉBEC

Par ailleurs, BOMEX, le plus important congrès destiné aux gestionnaires immobiliers au Canada, s’est tenu à Charlottetown : « C’est le BOMEX où il y a eu la plus grande participation depuis je ne sais combien d’années, même avant la pandémie. […] Les conférences étaient très intéressantes. La carboneutralité, l’énergie zéro, la pénurie de main-d’œuvre, les principes ESG [environnementaux, sociaux et de gouvernance], ce sont les sujets de l’heure. »

LE PREMIER GALA DÉFI ÉNERGIE

En juin dernier, BOMA Québec a célébré les lauréats du Défi énergie en immobilier (DÉI) lors d’un grand gala. Lancée en 2018, cette compétition qui s’échelonne sur quatre ans vise à réduire la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre (GES) des bâtiments commerciaux, institutionnels et multirésidentiels du Québec, ainsi qu’à atteindre la carboneutralité en 2050. Lors de l’événement, l’organisme a donné le coup d’envoi au Défi énergie 2.0, qui se terminera en décembre 2025 et qui se conclura par le Gala Défi énergie en 2026.

Parallèlement, BOMA a lancé, en octobre 2022, un appel de présentations pour les Rendez-vous innovation carboneutralité qui se tiendront en janvier 2023. « C’est une initiative du Défi, encore une fois. On va inviter les entreprises à venir présenter des produits ou des services innovateurs pour la gestion de l’énergie. Il y aura un jury qui les évaluera, puis des présentations en janvier sur les projets qui se seront démarqués. »

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UN MANDAT AUPRÈS DE LA VILLE DE MONTRÉAL

C’est d’ailleurs sur la base de son expertise développée avec le DÉI que BOMA Québec a été mandatée par la Ville de Montréal pour donner des séances d’informa tion et de formation, notamment sur l’outil Energy Star Portfolio Manager, relativement à son Règlement sur la divulgation et la cotation des émissions de gaz à effet de serre des grands bâtiments. « On travaille avec la Ville pour que ça se fasse facilement. Et l’on espère bien que les propriétaires et les gestionnaires vont se conformer à cette réglementation. »

UN SOUTIEN CONTINU À DES CAUSES

Malgré la pandémie, BOMA Québec a continué de soutenir les causes philanthropiques qui lui tiennent à cœur, dont celles de la Fondation immobilière de Montréal pour les jeunes, du Mouvement pour mettre fin à l’itinérance à Montréal et de la Société de développement social, un organisme qui offre des services en itinérance. « Un service de médiation a été conçu spécialement pour les immeubles qui font face à des situations d’itinérance. »

Pour conclure sa revue annuelle, Linda Carbone tient à souligner l’apport indispensable des comités qui « se sont encore une fois investis pour offrir des formations et des conférences ». Chapeau bas, donc, à tous et à toutes.

ENJEUX ET DÉFIS

Afin de mettre en relief l’apport de ces comités, mais aussi les enjeux dans l’industrie, voici le témoignage de deux présidents de comité ainsi que celui d’un membre du comité de la Capitale nationale, très impliqué dans le Défi énergie en immobilier.

À L’HEURE DU TÉLÉTRAVAIL

Nicolas Chung, président, comité Gestion des immeubles

Selon M. Chung, qui est aussi gestionnaire principal des services techniques chez Allied, l’enjeu principal en gestion immobilière actuellement, « c’est la présence de nos clients, de nos locataires. Comment les attirer en créant des espaces communs innovants, énergisants, amusants ? Parce que les gens viennent sur place davantage pour faire du social. Les gens sont heureux de revoir leurs collègues, leurs patrons et leurs partenaires d’affaires ».

En outre, les gestionnaires immobiliers craignent que les travaux routiers et la réfection du pont-tunnel LouisHippolyte-La Fontaine n’ajoutent une autre barrière à l’occupation des immeubles de bureaux à Montréal.

Quant à la sécurité, le fait de ne pas avoir d’occupants de manière constante à chaque étage complique les exercices d'évacuation en cas d'incendie. « Comment procède-t-on avec cette nouvelle réalité ? On ne sait pas qui se trouve dans le bâtiment chez nos locataires. Est-ce qu’on évacue correctement nos bâtiments ? »

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sur un sujet donné. Outre le retour des conférences en présentiel, dont l’une a été présentée par Altus sur l’état du marché immobilier montréalais, le comité a organisé un cocktail de réseautage à Montréal, le 17 novembre dernier. « On veut retrouver et sonder nos membres. […] Cela nous permet d’aller chercher l’information afin de préparer des conférences pour les prochaines activités. »

LE DÉFI DE LA DÉCARBONATION

Andréa Daigle, membre du comité de la Capitale nationale

Andréa Daigle, qui est coordonnateur en développement énergétique chez Beneva, a pris une part active à la première édition du Défi énergie en immobilier (DÉI). « Pour nous, c’est important, parce que c’est associé à la mission de l’entreprise qui est de mettre l’humain et la collectivité au cœur de nos actions. Ce message guide mes actions et dans mon domaine, cela se traduit par le développement durable, la performance énergétique de nos immeubles et la réduction des émissions de GES. C’est pourquoi nous avons décidé de nous mesurer et de nous comparer avec le DÉI. »

Deux des douze immeubles inscrits au défi ont ainsi obtenu le prix Atteinte de la cible GES lors du Gala Défi énergie en juin dernier : le 2505, boulevard Laurier, dans la catégorie Diamant, avec une réduction de 50 à 90 % ; et le 525, boulevard René-Lévesque Est, dans la catégorie Prestige, avec une réduction de plus de 90 % ! « C’est une réduction annuelle de 657 tonnes équivalentes de CO2 [dioxyde de carbone] pour ces deux immeubles ! »

Voilà autant de questions qui préoccupent également les membres du comité Gestion des immeubles, dont la mission est d’appuyer le CA de BOMA Québec pour l’organisation d’activités de réseautage et de formation ainsi que pour le développement d’outils de référence. Parmi les réalisations du comité en 2022, il y a le programme BOMA 60, soit des séances de formation d’une heure en mode virtuel offrant une introduction 13_FirstOnSite Restoration.pdf 1 2021-11-23 15:44

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M. Daigle souligne qu’il s’agit là d’un enjeu de société, « car avec les changements climatiques, il y a aussi les sinistres qui ont tendance à augmenter et il faut agir ».

Selon lui, « la gestion technique, à laquelle son poste est intégré, constitue un levier pour accomplir la mission de l’entreprise. Aujourd’hui, lorsqu’on implante une solution, en plus de tenir compte des critères associés

au développement durable, nous tentons d’anticiper les enjeux de demain. Ce qui nous paraît acceptable aujourd’hui le sera-t-il toujours dans 20 ans ? »

« Mon rôle, c’est de permettre à l’entreprise de réaliser sa mission par la mise en œuvre de mesures pour créer un environnement sécuritaire, confortable, productif, écoéner gétique, écoresponsable et durable pour les occupants. »

L’ART D’ATTIRER LA RELÈVE

Madeleine-Jane Brammer Lavoie Présidente, comité Relève

Attirer la relève chez BOMA Québec et trouver des idées susceptibles de l’intéresser, voilà la mission à laquelle se consacre ce comité, composé de jeunes gestionnaires allumés. « On s’inspire beaucoup de ce qui nous inspire. Avec mes collègues, on pense à ce qui nous anime, à ce qui nous passionne, à ce qui s’en vient comme sujets », explique Mme Brammer Lavoie, qui est gestionnaire, Exploitation et développement chez Devimco.

Ainsi, ce qui intéresse le comité, « c’est beaucoup le leadership, puis comment naviguer dans une carrière, s’inspirer des autres et le mentorat. C’est quelque chose qu’on essaie de créer dans nos événements. L’idée, c’est d’accrocher la relève pour qu’elle développe un sentiment d’appartenance et qu’elle se sente soutenue. »

Son rôle est également de créer une synergie entre les jeunes gestionnaires et les professionnels expérimentés. « On veut leur offrir l’opportunité de rencontrer des gestionnaires qui sont vraiment inspirants, des profes sionnels reconnus dans le milieu, pour qu’ils puissent leur

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: : BOMA QUÉBEC

« On veut leur offrir l’opportunité de rencontrer des gestionnaires qui sont vraiment inspirants, des professionnels reconnus dans le milieu, pour qu’ils puissent leur donner des conseils ou juste échanger avec eux. »

Brammer Lavoie

donner des conseils ou juste échanger avec eux. »

À ce propos, le 2 novembre dernier, au Cabaret Lion d’or à Montréal, le comité a présenté une conférence lors de laquelle quatre professionnelles ont raconté leur parcours de manière personnelle et inspirante. Elles ont aussi souligné comment BOMA les a aidées dans leur carrière. La conférence a été suivie du cocktail de la Relève, un événement signature du comité.

Alors que le télétravail gagne du terrain et que plusieurs employés ne se rendent au bureau que quelques jours par semaine, le comité Relève a su s’adapter à cette nouvelle réalité. « Il faut juste avoir un bon sujet, un bon endroit, le meilleur moment. »

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LES SITUATIONS ÉVOLUENT, LA PHILOSOPHIE DE L’ENTREPRISE DEMEURE

Promouvoir le travail d’équipe et demeurer à l’avant-garde des nouveaux développements, voilà la philosophie à la base du succès de Controlnet / Allen

Actuellement vice-président de Controlnet et d’Allen Maintenance, Gérald Marquis fait partie de la grande famille depuis 46 ans. C’est dire qu’il a vu évoluer l’organisation qui a relevé, au fil des ans, les petits et grands défis en demeurant fidèle à la philoso phie et aux valeurs inscrites dans son ADN.

« Quand je suis arrivé en 1976 en tant que directeur des opérations, raconte Gérald Marquis, M. Eliot Supi no (maintenant CEO de l’entreprise) m’a expliqué que pour bien diriger un service, il fallait en connaître tous les rouages. Il m’a donc suggéré d’aller sur le terrain et d’occuper chacun des postes à tour de rôle : faire de l’entretien ménager, être chef d’équipe et superviseur, organiser les routes de travail, pour ensuite être en mesure de produire les budgets et de répondre aux appels d’offres. Son conseil m’a été bénéfique et a fait de moi un meilleur directeur. Ce contact direct nous a permis de prendre le pouls auprès de nos employés qui ont toujours été la source de nos innovations. » Voilà qui illustre une croyance pro fonde chez Controlnet / Allen : pour bien collaborer en équipe, il faut s’écouter les uns les autres, apprendre à se connaître et à se comprendre.

M. Maurice Supino, président de l’entreprise, a tou jours considéré que des employés bien équipés étaient plus performants et n’a jamais hésité à introduire des nouveautés, souligne Gérald Marquis. Ce fut notam ment le cas avec les technologies de communication mobiles, téléphones cellulaires d’abord dès les premières générations, puis téléphones intelligents et ordinateurs portables. « Dès que c’était disponible,

tous les cadres et les superviseurs étaient équipés, car les communications rapides améliorent l’efficacité, qu’il s’agisse de produire et de transmettre des feuilles de temps informatisées ou de partager les modalités d’une soumission entre différents services, par exemple. » Même chose pour la machinerie qu’on a munie de batteries sans acide et sans entretien dès qu’il fut possible de le faire. « Elles étaient plus chères, mais aussi plus sécuritaires autant pour l’environnement que pour les employés », ajoute le vice-président, rappelant que les batteries qui contenaient de l’acide devaient être rechargées dans un endroit adéquatement ventilé et dégageaient, malgré toutes les précautions, des vapeurs nocives pour la santé. « Sans hésitation, pour réduire les risques d’atteinte à la santé des employés autant que les dommages aux équipements sanitaires des clients, nous nous sommes associés avec un manufacturier réputé de produits écologiques et tout aussi performants. Nous avons ainsi été parmi les premiers à prendre le virage vert. »

Gérald Marquis poursuit : « La main-d’œuvre est la base essentielle de l’entreprise. Il est important que tous les services unissent leurs efforts afin que nos gens tra vaillent dans un environnement confortable et sain. Tous les superviseurs ont été formés pour mieux écou ter les employés et pour développer leur capacité à s’adapter aux réalités personnelles, professionnelles et culturelles de chacun. »

« Pour nous aider à mieux accomplir nos tâches et améliorer le service à la clientèle, les propriétaires ont toujours accordé une grande importance à la recherche

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D’ENTRETIEN D’IMMEUBLES
CONTROLNET
SERVICES
INC. / ALLEN MAINTENANCE LTD
LA PETITE HISTOIRE D’UN JOUEUR IMPORTANT DE L’INDUSTRIE À SUIVRE D’UN NUMÉRO À L’AUTRE REPORTAGE PROMOTIONNEL

et au développement. Tous les directeurs assistent régulièrement à des congrès pour se tenir au courant des nouveautés en matière de fournitures et d’équipe ments qui pourraient accroître la performance », fait valoir Gérald Marquis.

Des améliorations

Parmi les grands changements qui ont aidé à améliorer les choses au cours des ans, Gérald Marquis mentionne la création du Comité paritaire de l’entretien d’édifices publics ainsi que le décret promulgué par le gouver nement du Québec au milieu des années 1970 qui ont bonifié les conditions de travail et les salaires dans toute l’industrie.

L’interdiction de fumer dans les lieux fermés a, pour sa part, contribué à un environnement exempt de résidu de tabac et de nicotine sur les surfaces et d’odeurs imprégnées, désagréables pour les employés. De plus, les tapis ont été graduellement remplacés par d’autres finis beaucoup plus faciles à nettoyer.

Des employés heureux sont plus performants. D’ailleurs, pour donner suite à leurs commentaires sur les équi pements est née l’idée d’introduire l’aspirateur à dos (back-pack) au milieu des années 1980. Une situation qui a eu un heureux effet chez les préposés à l’entretien

en rendant leurs lieux de travail plus agréables et en facilitant leurs tâches, tout en augmentant la producti vité de 20 % à l’époque.

Plus récemment, les améliorations technologiques qui rendent l’équipement plus performant, comme les autorécureuses autonomes capables de détecter les obsta cles grâce à un système de localisation, font en sorte qu’il devient possible d’accomplir les mêmes tâches avec moins de personnes. « C’est l’avenir, les équipements vont continuer d’évoluer avec, entre autres, des batteries de plus longue durée et des logiciels plus perfectionnés. Ces technologies contribueront non pas à supprimer des postes chez le personnel en place, mais plutôt à combler les vides que laisse parfois la pénurie de maind’œuvre », conclut Gérald Marquis, ajoutant qu’à ce jour, Controlnet / Allen relève assez bien les défis de recrutement et de rétention du personnel justement grâce à cette philosophie bien implantée d’écoute et de bien-être des employés. La structure stable avec une moyenne d’ancienneté de plus de 30 ans au sein de l’administration en fait foi.

Pour illustrer ces propos M. Maurice Supino adhère à cette déclaration de Steve Jobs : « Cela n’a pas de sens d’embaucher des gens intelligents et de leur dire quoi faire ; nous embauchons des gens intelligents pour qu’ils nous disent ce qu’il faut faire. »

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ENVELOPPE DU BÂTIMENT

DES RETARDS QUI PEUVENT COÛTER CHER

Ne pas agir immédiatement quand on détecte une anomalie peut s’avérer une très mauvaise idée. Chaque mois, chaque année qui passe pourrait, en effet, aggraver la situation, même si elle n’est pas nécessairement apparente, et faire grimper la facture de réparation ou de remplacement de façon exponentielle.

Il importe de bien entretenir l’enveloppe du bâtiment, c’est connu. Se conformer aux exigences réglemen taires est aussi essentiel. Mais, entre les inspections obligatoires, ne pourrait-on pas être tenté, pour toutes sortes de raisons, de retarder un examen plus approfondi ou la réparation d’une détérioration qui semble mineure ? Jean-François Paré-Zagrodnik, directeur général associé chez HBGC-enveloppe du bâtiment, donne trois exemples où ce n’est pas la chose à faire et il explique pourquoi.

LA TOITURE

Le propriétaire d’un centre commercial qui a connu quelques années difficiles repositionne son offre à la clientèle. L’inspec tion de la toiture, se dit-il, pourrait attendre un peu, le temps que les changements insufflent une nouvelle vie à l’endroit et que les clients redécouvrent les lieux.

Or, il y a une déficience du système d’étanchéité ; l’eau s’infiltre, juste un peu, et personne ne le voit. Le temps fait son œuvre. Le pare-vapeur, en effet, retient bien l’humidité et rien ne coule au plafond ou sur les murs. Mais avec le temps, l’eau s’accumule quand même à l’intérieur du système de toiture et l’isolant est contaminé.

Qu’arrivera-t-il lors de la prochaine inspection ? « Il ne sera plus possible de faire une réfection partielle. Il faudra remplacer l’isolant contaminé. C’est moins écologique, ça génère davantage de déchets, mais surtout, ça fait grimper les coûts de façon

PARÉ-ZAGRODNIK

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JEAN-FRANÇOIS Directeur général associé HBGC-enveloppe du bâtiment

importante. S’il avait fallu, par exemple, débourser 100 000 $ pour remplacer la membrane d’étanchéité, tout refaire pourrait alors coûter jusqu’à 350 000 $  », dit Jean-François Paré-Zagrodnik.

LE STATIONNEMENT

Les budgets sont serrés, le responsable du stationnement cherche la façon de réduire les dépenses et reporte l’entretien de la membrane d’étanchéité des dalles structurales. L’eau, additionnée des abrasifs répandus pendant l’hiver comme le sel et le calcium, laisse pénétrer des ions chlorure dans le béton et vient corroder l’armature d’acier. « Les chlorures détruisent la couche protectrice à la surface des barres. C’est à ce moment que la corrosion s’amorce. L’armature se dégrade prématurément par cette réaction électrochimique, ce qui cause des tensions mécaniques dans le matériau et éventuellement son éclatement. Par la suite apparaissent des

problèmes et même des dangers structuraux. On parle alors de la sécurité des usagers et possiblement d’importantes sommes d’argent à investir, car il faudra intervenir sur l’armature d’acier, boucharder, traiter, voire démolir certaines sections et reconstruire », explique Jean-François Paré-Zagrodnik, ajoutant que le nettoyage des stationnements est nécessaire au minimum une fois l’an et recommandé deux fois par année, voire plus souvent : « Il faut nettoyer le sable, les pierres et les résidus qui s’accumulent à la surface de la membrane afin d’éviter son effritement. Il importe aussi de réparer ou de refaire la membrane lorsqu’elle arrive à la fin de sa vie utile sans attendre afin de bien protéger la structure. »

LE REVÊTEMENT EXTÉRIEUR

Le gestionnaire d’un immeuble en copropriété voit bien une petite fissure dont les abords sont légèrement bombés dans le revêtement extérieur, mais les copropriétaires ont effectué plusieurs dépenses cette année et ils préféreront sûrement reporter la réparation de ce problème mineur. « Dès qu’on voit des bombements ou des déformations de l’enveloppe extérieure, qu’il s’agisse de maçonnerie, de béton ou de panneaux préfabriqués, il faut intervenir rapidement et faire une évaluation des ancrages, car on veut absolument éviter d’avoir à démanteler de grandes superficies du revêtement sur les façades de notre immeuble, conseille M. Paré-Zagrodnik. L’enveloppe extérieure de l’immeuble, en effet, est retenue, la majorité du temps, par des ancrages situés derrière. Les mobilisations et les réparations sont complexes et coûteuses sur des bâtiments en hauteur de plusieurs étages. Il faut garder en tête que ce ne sont pas tous les types de construction qui nous permettront d’intervenir par l’intérieur sur des systèmes d’ancrages dégradés. Il faut donc se mobiliser, dégarnir les revêtements, réparer, remplacer, puis reconstruire la section, d’où les coûts importants. Des fissures, une déformation, un simple manque de calfeutrage ou n’importe quel symptôme visible qui pourraient affecter le pare-intempérie, c’est-à-dire le revêtement extérieur des façades, sont des signaux d’alarme qu’il faut immédiatement prendre au sérieux. »

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RÉFRIGÉRATEUR CONNECTÉ

UNE CANTINE INTELLIGENTE POUR LE NOUVEAU MONDE DU TRAVAIL

En septembre dernier, My Cantine a remporté le prix JBC Média pour sa solution de réfrigérateur connecté lors de la sixième édition du concours PitchTech Innovation Construction 2022, dans le cadre du Grand Batimatech.

édric Moindrot, cofondateur de My Cantine, est à l’origine de cette solution de réfrigérateur connecté, qui n’a rien à voir avec la distributrice automatique classique.

L’homme d’affaires originaire de France n’en est pas à ses premières armes en matière de technologie, puisqu’il a ouvert rue Sherbrooke Ouest à Montréal, en 2018, un restaurant où les clients étaient accueillis au bar par un robot-barman !

LA CONCRÉTISATION D’UNE IDÉE

À la suite de la fermeture de son restaurant, cet entre preneur passionné, qui a notamment cofondé à Paris un service de traiteur réputé, doit réorienter ses activités au Québec.

En pleine pandémie, en 2020, il crée, avec son associé Philippe Jean, My Cantine afin d’offrir aux traiteurs, qui dépendent de l’événementiel, « une solution de récurrence dans leur exploitation », mais aussi « une solution de distribution pour faire gagner du temps aux gens », dit-il. Cette solution, c’est le frigo connecté, déjà commercialisé en France par l’homme d’affaires et un autre partenaire depuis 2019. En avril 2022, l’appareil, développé avec un partenaire fabricant, est certifié pour le marché nord-américain.

UNE TECHNOLOGIE D’IDENTIFICATION À DISTANCE

Le réfrigérateur de My Cantine est basé sur la technologie RFID (Radio Frequency Identification). Chaque tablette de l’appareil est munie d’antennes RFID qui servent à repérer chaque produit sur lequel est apposée une étiquette

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BC MÉDIA PAR ÉRIC CARRIÈRE
: : TECHNOLOGIE

contenant de l’information (nom, prix et numéro de produit, date d’expiration, allergènes, etc.). Cette infor mation est relayée sur une plateforme, ce qui permet de faire un suivi complet de l’activité à distance et en temps réel par l’exploitant et l’utilisateur. La technologie facilite ainsi une meilleure planification des stocks et prévient le gaspillage alimentaire.

Les réfrigérateurs connectés peuvent être installés, par exemple, dans des bureaux, des écoles, des hôpitaux, des hôtels, des immeubles en copropriété, des résidences pour étudiants, des usines, des aéroports, des centres de congrès, tous des lieux à fort achalandage.

UNE EXPÉRIENCE D’ACHAT SIMPLE ET CONVIVIALE

Selon Cédric Moindrot, le réfrigérateur connecté améliore l’expérience utilisateur. À toute heure, sept jours sur sept, un consommateur peut se procurer un repas complet. Il lui suffit d’utiliser une carte de paiement, l’application My Cantine ou une carte distribuée par l’employeur, puis de balayer le lecteur de l’appareil : la porte vitrée se déverrouille et il n’a plus qu’à choisir parmi les mets offerts. Le réfrigérateur détecte les produits qui sont retirés des tablettes puis, une fois la porte refermée, il débite la carte du consommateur. La transaction est sans contact et totalement sécuritaire. « C’est vraiment une cafétéria 3.0 complètement autonome. Il n’y a plus besoin de personnel. Il faut juste remplir le frigo, créer les produits dans le logiciel de gestion, puis imprimer l’étiquette qu’on colle sur le plat », assure M. Moindrot

Si My Cantine n’approvisionne pas les réfrigérateurs ni ne gère les stocks, l’entreprise fait cependant la promotion de fournisseurs locaux qui proposent des plats sains et variés, selon une approche écoresponsable. L’appareil en démonstration dans les bureaux de la société, boulevard Saint-Laurent, contient d’ailleurs des mets appétissants préparés par le traiteur montréalais Bocobistro et présentés dans de jolis bocaux en verre réutilisables.

UN ATOUT POUR LES EMPLOYEURS

Alors que le télétravail gagne de plus en plus du terrain et qu’on s’arrache les meilleurs talents, l’entrepreneur croit que cette solution de restauration en libre-service peut contribuer à attirer et à retenir le personnel : « Si nous pouvons, avec notre technologie, aider les employeurs à faire revenir les employés par le "ventre", avec des repas subventionnés ou simplement avec une solution de distribution de repas dans l’entreprise sans avoir à sortir, eh bien, c’est génial ! »

LOCATION OU ACHAT ?

On peut se procurer un réfrigérateur de My Cantine selon trois formules : location, location avec option d’achat et vente directe. L’entreprise livre et installe l’appareil, fournit l’application ainsi que le logiciel de gestion. Elle accompagne également l’exploitant alimentaire dans sa démarche de communication auprès du consommateur.

UN DÉPART CANON

Depuis le début de la commercialisation du produit à la mi-juillet, 75 % des premiers appareils ont déjà trouvé preneur.

Après Montréal et le Québec, My Cantine compte s’implanter en Ontario et ailleurs sur le marché nord-américain. Entretemps, l’entreprise continuera à améliorer son produit.

En terminant, Cédric Moindrot se dit très fier du prix JBC Média reçu pour son produit lors du Grand Batimatech 2022. « Si l’on visait un prix, c’était bien celui-là, puisque le but est de faire découvrir la solution à un maximum de gens », souligne-t-il.

Pour en savoir plus, visitez mycantine.ca.

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JBC MÉDIA PAR ÉRIC CARRIÈRE
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MY CANTINE

ENSEMBLE ET EN MODE SOLUTION

Septembre a marqué la rentrée avec la tenue du congrès national BOMEX qui s’est déroulé cette année à Charlottetown à l’Île-du-Prince-Édouard, patrie du grand pont de la Confédération et de l’héroïne de Anne… La maison aux pignons verts. C’est LE rendez-vous annuel de l’industrie et nous avons eu la chance d’y retrouver des amis et des gestionnaires d’expérience de partout au Canada et aux États-Unis.

BOMEX est toujours une belle occasion d’échanger franchement entre pairs et de partager nos expériences, nos enjeux et nos défis. Pour moi, le point fort de ce grand rassemblement est toujours les Tables rondes exécutives, un panel de grands propriétaires et de gestionnaires émérites qui discutent de leur vision de l’industrie et de leurs préoccupations autour de la question :

« Qu’est-ce qui vous tient réveillé la nuit ? » Cette année, ils étaient unanimes : la pénurie de main-d’œuvre oblige les entreprises à faire preuve de flexibilité envers leurs employés et le télétravail en mode hybride s’installe comme nouveau modèle d’organisation du travail. Ces éléments ont un impact majeur sur l’occupation des immeubles de bureaux des grands centres.

La pénurie de main-d’œuvre fait couler beau coup d’encre. Elle affecte toutes les industries

et la nôtre n’y échappe pas. On se demande tous comment ramener les travailleurs dans nos centres-villes, dans nos immeubles. Les employeurs n’ont d’autres choix que de s’adap ter aux souhaits de leurs employés, d’adopter des politiques de présence au bureau flexibles, d’offrir des aménagements et des services novateurs et attrayants, mais est-ce suffisant ?

C’est ce que tente de définir l’Alliance pour le centre-ville, une table de concertation qui a vu le jour au début 2022 dans le but de relancer le cœur économique de Montréal. Cette initiative de Montréal centre-ville, à laquelle BOMA Québec participe aux côtés de plus de 60 partenaires, se penche sur plusieurs pistes de solutions inspirées d’actions déployées par d’autres villes dans le monde en vue de revitaliser et de redynamiser le centre-ville montréalais.

30 GESTION IMMOBILIÈRE : : HIVER 2023 : : MOT DE LA PRÉSIDENTE
Linda Plante est présidente du conseil d'administration de BOMA Québec Possédant une vaste expérience à titre d'administratrice et gestionnaire de grands immeubles, elle occupe le poste de directrice principale à la gestion immobilière au Fonds immobilier de solidarité FTQ. Linda Plante Experte invitée
BOMA QUÉBEC

Ainsi, dans les semaines et les mois à venir, la priorité pour BOMA Québec sera de contribuer proactivement à cette réflexion et à la mise en place de toutes les actions qui permettront de rendre Montréal plus attractive pour les entreprises et les travailleurs dans le contexte postpandémique. La mobilité pour l’accès au centre-ville, la beauté de la métropole, sa propreté, la gestion des déchets, la gestion de l’itinérance et la facilité à trouver du stationnement sont tous des exemples d’éléments que nous mettrons de l’avant en collaboration avec les partenaires de l’Alliance pour être en mode solution et faciliter le déploiement de projets concrets.

Nous vous tiendrons informés de l’évolution de cette collaboration multipartenaire.

Parlant d’initiative, j’attire votre attention sur deux programmes qui vous offrent l’occasion d’afficher votre leadership avec impact : les Prix BOMA et le Défi énergie en immobilier (DÉI).

PRIX BOMA : L’APPEL AUX DOSSIERS DE CANDIDATURE SERA LANCÉ AU COURS DES PROCHAINES SEMAINES !

Je vous recommande fortement d’aller de l’avant avec cette aventure qui offre une visibilité sans pareille à votre organisation et à vos équipes. C’est une expérience positive sur tous les plans. Le concours comporte deux volets cette année : le prix Immeuble de l’année, la plus prestigieuse reconnaissance de l’industrie de l’immobilier commercial en Amérique du Nord, et le prix Pinacle, qui souligne l’excellence en matière de service à la clientèle. La date limite pour le dépôt des candidatures est le

16 mars 2023. Le prochain Gala des Prix BOMA aura lieu le 10 mai 2023 au Casino de Montréal. Visitez le site boma-quebec.org pour les détails et l’inscription.

DÉFI ÉNERGIE EN IMMOBILIER 2.0

Comme annoncé au printemps, le DÉI se poursuit jusqu’en 2025 ! Je vous encourage vivement à y participer. Cet engagement vous permet de mobiliser vos équipes, de clarifier votre vision, de définir un plan et des objectifs tangibles et de faire partie de la solution. Le DÉI nous offre l’occasion de positionner le secteur de l’immobilier commercial comme un chef de file de la transition énergétique au Québec. Il demande une implication réelle, mais combien importante pour contribuer à changer les choses ! Visitez le site defienergie.ca pour tous les détails et foncez !

À VOTRE SERVICE

Chaque année, BOMA Québec travaille en étroite collaboration avec les plus grands experts de l’industrie pour que les professionnels qu’elle regroupe aient accès à des conférences, des ateliers, des séminaires spécialisés et des rendez-vous en tout genre portant sur les pratiques de gestion les plus novatrices au monde et les plus porteuses de l’industrie.

Vous êtes passionné d’immobilier commercial ? Alors, joignez-vous à plus de 300 propriétaires, gestionnaires et entreprises spécialisées au service d’une industrie en pleine effervescence et engagée à bâtir un Québec immobilier de classe mondiale.

Bonne saison automnale !

GESTION IMMOBILIÈRE : : HIVER 2023 31 : :
BOMA QUÉBEC BOMA QUÉBEC

DÉLÉGATION DU GRAND MONTRÉAL AU MIPIM

Pour les acteurs de l’immobilier du monde entier, le MIPIM (Marché international des profes sionnels de l ’immobilier) est un rendez-vous à ne pas manquer. Pour cause : cet événement annuel qui a lieu au Palais des Festivals de Cannes, en France, réunit quelque 25 000 participants d’une centaine de pays, dont plus du quart sont des investisseurs. La prochaine édition se déroulera du 14 au 17 mars 2023 sous le thème de la carboneutralité (Road to Zero).

32 GESTION IMMOBILIÈRE : : HIVER 2023
DIFFUSEUR OFFICIEL POUR INFORMATION Johanne Royer jroyer@mipim-canada.ca 514 999-8128

UNE INITIATIVE D’AFFAIRES INCONTOURNABLE POUR LE SECTEUR DE L’IMMOBILIER

Cette année encore et pour la 17e fois, le Grand Montréal y sera bien représenté avec une délé gation d’une trentaine d’entreprises et de muni cipalités. Chapeautée par le Service du développement économique (SDÉ) de la Ville de Montréal, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et Investissement Québec International, cette délégation sera composée de promoteurs immobiliers ainsi que d’entreprises des secteurs de l’ingénierie, de la construction et des services et technologies.

DE GRANDS PROJETS À PROMOUVOIR

« Notre présence au MIPIM vise à mettre en valeur le savoir-faire d’entreprises québécoises inno vantes ainsi que nos différents pôles économique », résume Dieudonné Ella Oyono, directeur par intérim du SDÉ de la Ville de Montréal. La promotion des opportunités de développement auprès des investisseurs est notamment à l’ordre du jour, la Ville souhaitant redévelopper ses pôles économiques. « Par exemple, le modèle de parcs industriels "tout à l’auto" ne répond plus aux besoins d’aujourd’hui, indique M. Ella Oyono. Maintenant, il faut des environnements plus attrayants, avec des espaces verts, du transport collectif et des services. Il faut aussi diminuer l’empreinte carbone des bâtiments. »

C’est d’ailleurs pour les mêmes raisons que la CMM participe au MIPIM. « Nous voulons faire connaître notre offensive pour transformer, densifier et accélérer la transition écologique de nos espaces industriels, dit Sylvain Giguère, économiste en chef et responsable du développement économique métropolitain. C’est un projet majeur, car un plan de revalorisation de ces espaces sera élaboré pour chacune des 14 municipalités régionales de comté et agglomérations de notre territoire. » Un vaste territoire qui englobe 82 villes et plus de la moitié des emplois et de l’économie du Québec.

Pour cette première expérience au MIPIM, la CMM est à la recherche d’idées et de contacts. « Plusieurs pays avant nous ont été confrontés à la raréfaction des espaces industriels et à la nécessité d’en faire des lieux plus accueillants et plus verts, poursuit M. Giguère. Nous souhaitons que nos élus et nos responsables municipaux tissent des liens avec des représentants d’autres villes pour s’inspirer de ce qui se fait de mieux et rapporter de bonnes pratiques. »

Quant à Investissement Québec, son principal objectif est de soutenir les entreprises exportatrices québécoises dans leurs démarches de commercialisation sur les

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DIEUDONNÉ ELLA OYONO Directeur par intérim Service du développement économique Ville de Montréal
JBC MÉDIA PAR ÉRIC CARRIÈRE JBC MÉDIA PAR ÉRIC CARRIÈRE
REGROUPEMENT MONTRÉAL : :
SYLVAIN GIGUÈRE Économiste en chef et responsable du développement économique métropolitain CMM

marchés internationaux. « Nos équipes d’experts orga nisent des rendez-vous individuels auprès de firmes d’architecture, de constructeurs, de promoteurs immobiliers et de villes qui participent au salon », expose Marie-Ève Jean, vice-présidente, Exportations. L’an dernier, c’est 130 rencontres avec des donneurs d’ordres euro péens qu’Investissement Québec a orchestrées pour une quinzaine d’entreprises québécoises.

« Le MIPIM est aussi un endroit propice pour se positionner en vue d’éventuels contrats liés aux Jeux olympiques de Paris en 2024 et de Milan-Cortina en 2026 », ajoute Mme Jean.

BRASSER DES AFFAIRES

Le Groupe Alfid, qui a participé à trois reprises au MIPIM, y voit l’occasion de promouvoir ses services de gestion immobilière et d’investissements auprès d’acteurs internationaux du secteur. Les investisseurs peuvent ainsi obtenir un bon rendement tout en diversifiant leur portefeuille sur les plans géographie et devise. Le Groupe Alfid propose des immeubles à acquérir, orchestre le financement des projets et offre un service complet de gestion immobilière par la suite. Ce travail de prospection est cependant une œuvre de longue haleine. « Notre présence au Salon nous a permis d’entamer des

discussions avec des partenaires potentiels. La pandémie a toutefois ralenti notre processus de développement », indique Frédéric Bossart, vice-président Développement.

Il n’est pas découragé pour autant, car le MIPIM facilite aussi les échanges entre les acteurs de l’immobilier… du Québec ! Libéré de ses obligations courantes, chacun est en effet plus disponible et plus ouvert à discuter. « Un esprit de communauté se forme parmi la délégation québécoise, ce qui nous a permis de concrétiser certains projets au Québec », observe M. Bossart.

De son côté, Macogep considère que sa présence au MIPIM est indispensable à son développement local et international. « Cette exposition est le carrefour de toutes les professions de l’immobilier, nous permettant de rencontrer nos clients et nos partenaires en plus de demeurer à jour sur les innovations sectorielles », indique Louis yves LeBeau, président et chef de la direction de l’entreprise en gestion de projets. Engagée depuis plusieurs années dans des projets à grande valeur environnementale, Macogep a développé une expertise dans l’intégration des valeurs ESG (environnementales, sociales et de gouvernance) en immobilier. « Le MIPIM est pour nous une magnifique occasion de connecter notre expertise aux défis de l’immobilier », conclut-il.

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LOUIS YVES LEBEAU Président et chef de la direction Macogep JBC MÉDIA PAR DENIS BERNIER
www.mipim.com ln the business of building businesses Built by MIPIM 2023 Better Places. Greater Impact. Stronger Business. 14-17 MARCH 2023 CANNES, FRANCE 14-17 MARS 2023

GALA EXCELLENCE CREW M 2022

NOS FÉLICITATIONS AUX GAGNANTES !

sa gouvernance, le portefeuille de fonds d’investissement est passé de 3 à 8 milliards de dollars entre 2015 et aujourd’hui.

La lauréate est comptable professionnelle agréée (CPA) et a amorcé sa carrière chez EY, où elle a travaillé pendant une quinzaine d’années. Ses fonctions l’ont menée à Paris et à New York où elle a été appelée à fournir des services de vérification diligente financière dans le cadre de mandats de fusions et d’acquisitions d’entreprises pour divers clients au Canada, aux États-Unis et en Europe.

GALA EXCELLENCE CREW M 2022
CREW M a tenu le 15 septembre dernier son Gala Excellence et a souligné l’apport exceptionnel de deux femmes dans l’industrie.
: : GALA EXCELLENCE CREW M 2022

MENTORAT AUPRÈS DES FEMMES EN INVESTISSEMENT

Isabelle Martin entrevoit les prochaines années comme une occasion renouvelée de poursuivre ses activités de mentorat, particulièrement auprès des femmes en inves tissement, qui sont toujours largement sous-représentées dans le secteur. « La place des femmes en milieu professionnel est un enjeu très important pour moi et je souhaite continuer

de consacrer mes énergies à agir à titre de modèle pour la relève en favorisant le transfert de connaissances », commente-t-elle.

Mme Martin s’implique depuis quatre ans au sein d’un organisme qui lui tient à cœur, la Fondation Baluchon Alzheimer, à titre de présidente du conseil d’administration.

LE PRIX ÉTOILE

MONTANTE

REMIS À JULIE FAVREAU

Julie Favreau est reconnue comme une gestionnaire d’exception pour sa vision stratégique des projets et son approche fédératrice des parties prenantes. « J’œuvre dans des projets particulièrement complexes, tels que les projets structurants en transport, la revitalisation de bâtiments patrimoniaux et les grands projets de revitalisation urbaine et économique », indique la lauréate.

Julie Favreau est membre du Barreau du Québec et administratrice de société certifiée (ASC). Elle détient une formation en gestion stratégique de l’Université Harvard, en science politique de l’Université McGill ainsi qu’en droit de l’Université de Sherbrooke. « Je suis présentement directrice de la division Stratégie chez Brodeur Frenette où je supervise une équipe de 10 professionnels pluridisciplinaires (ingénieurs, urbanistes, architectes, etc.) travaillant sur des mandats de planification stratégique, gestion des risques, stratégies de développement, gestion de projet et aide à la décision. Mes principaux clients sont des municipalités, des organismes publics en transport et des organisations ou entreprises détenant un parc immobilier. À 36 ans, j’ai déjà contribué à plusieurs projets structurants dans leurs milieux et je suis une référence en immobilier collectif et social au Québec », déclare-t-elle.

INSPIRER LES PLUS JEUNES

«  Avec le Prix Étoile montante, j’espère contribuer à CREW et encourager d’autres jeunes filles à prendre leur place en immobilier et à oser sortir des sentiers battus », commente Mme Favreau.

Durant les 10 prochaines années, Julie Favreau souhaite jouer un rôle notable dans la mise en place de fonds d’investissement en immobilier commercial avec critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) au Québec : « J’ai la ferme conviction que c’est avec de telles initiatives spécialisées que nous allons développer les meilleures pratiques en investissement immobilier ESG. Mon ambition est ensuite de déployer ces apprentissages auprès d’acteurs de plus grande envergure et de rendre la réflexion sur les impacts environnementaux, sociaux et de gouvernance comme allant de soi dans le domaine de l’investissement et de l’immobilier commercial. »

UNE EXPÉRIENCE UNIQUE

Au cours des dernières années, l’étoile montante a développé une expertise unique à la croisée des chemins en immobilier, impact et investissement. À cela s’ajoutent une excellente compréhension des risques, une solide expérience en gouvernance et une formation en droit.

Parmi ses réalisations les plus marquantes, Julie Favreau note le projet de l’Initiative immobilière du Grand Montréal qu’elle a dirigé, un chantier de réflexion sur l’immobilier communautaire non résidentiel regroupant 20 acteurs majeurs, dont les plus grandes fondations de Montréal. E lle mentionne aussi le projet de relance du Gesù, un bâtiment patrimonial de 150 ans appartenant aux Jésuites et classé sous la Loi sur les biens culturels

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JULIE FAVREAU DIRECTRICE DE DIVISION, STRATÉGIE BRODEUR FRENETTE
: :

Éric Bernard est chasseur de talents immobilier chez Recrutement Performance depuis 2019. Passionné de culture et bien-être au travail, il met à profit plus de 30 ans comme professionnel de l’immobilier commercial dans des rôles de gestionnaire, de courtier, de prêteur et de respon sable du développement des affaires. Il possède une vaste connaissance des différents métiers de l'immobilier et de la construction non résidentielle.

EN QUÊTE DE RECONNAISSANCE

Après la « grande démission », la nouvelle vague qui déferle sur le marché du travail aurait pour nom la « démission silencieuse » si l’on en croit la popularité du mot-clic #quietquitting sur les réseaux sociaux. Personne ne s’entend réellement sur sa définition, sa cause, sa provenance et, surtout, ses conséquences. Selon la firme Gallup, au moins 50 % des Américains seraient des démissionnaires à retardement. C’est énorme, mais est-ce réellement nouveau ou s’agit-il d’une étiquette à la mode propagée par les réseaux sociaux ? Le présentéisme, ou le fait de réaliser le strict minimum au travail, n’a rien de nouveau.

Cette vague, s’il en est une, se trouve sans doute stimulée par une forte augmentation du désengagement des travailleurs. L’engagement a un effet direct sur le taux de rétention du personnel et sur la productivité. Que recherchons-nous donc sur Facebook, TikTok et même LinkedIn, si ce n’est de faire partie de quelque chose de plus grand, de spécial, d’être reconnu ? Nous attendons fébrilement un « J’aime », un cœur ou un partage d’auditoire virtuel. C’est profondément humain. Plus nous sommes connectés et plus ce besoin devient important. Nous sommes tous en quête de la reconnaissance d’autrui, au travail comme ailleurs.

LA CULTURE DE LA RECONNAISSANCE

La reconnaissance doit faire partie de la culture d’entreprise à tous les échelons pour produire un effet réel et durable sur l’engagement et

la rétention du personnel. Par exemple, qu’un dirigeant ait l’habitude de faire le tour du bureau le matin et de saluer les employés est une belle initiative. Mais selon la culture générale de l’entreprise, elle pourrait être perçue comme négative si elle donne l’impression que le patron ne le fait que pour compter les employés présents.

La question du télétravail et du présentiel est aujourd’hui sur toutes les lèvres. Chacun offre des avantages et comporte des inconvénients selon les personnes et leurs fonctions. L’idéal est d’avoir une politique flexible qui prend en compte les besoins des clients, des employés et de l’entreprise. Il faut éviter les solutions trop générales qui ne conviennent à personne. Il serait aussi dangereux de justifier une présence au bureau pour des questions de productivité et de qualité du travail, car ce n’est pas toujours vrai. Le présentiel doit donc être justifié par

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Éric Bernard
: : PROFESSION CHASSEUR DE TÊTES ISTOCK PAR PIXELSEFFECT
Expert invité

d’autres considérations comme des rencontres d’équipes, l’accueil de nouveaux employés, des formations, etc. Le simple fait d’occuper une chaise ne procure pas une reconnaissance à un employé. Comme pour un concert ou un match au Centre Bell, l’expérience doit justifier le déplacement, sinon il sera perçu comme une perte de temps et de reconnaissance au travail.

Une série de mesures répétitives qui placent les employés au cœur de l’entreprise est plus impor tante qu’une seule action majeure sans suite réelle. Il faut aussi réaliser que les employés ne désirent pas tous recevoir de la reconnaissance de la même façon. Certains préfèrent un témoignage en privé, et d’autres devant leurs pairs. Soyez authentiques et vrais dans vos initiatives.

Voici donc quelques suggestions pour instaurer une culture de la reconnaissance.

SONDER LES EMPLOYÉS

Demander régulièrement l’opinion des employés est très efficace. Sentir que l’on contribue à faire changer les choses revêt une grande importance. Ces sondages doivent être menés régulièrement pour pouvoir en comparer les résultats et, surtout, produire des actions concrètes.

DONNER DE LA RÉTROACTION

Tout en priorisant le positif, il est important de ne pas attendre l’évaluation annuelle pour manifester votre reconnaissance aux employés. Vous devriez pouvoir leur accorder quelques minutes par mois afin de connaître leurs sentiments, de comprendre leurs inquiétudes et d’apprécier leurs réalisations.

ACCUEILLIR LES NOUVEAUX EMPLOYÉS

Que ce soit au bureau ou de façon virtuelle, il importe de planifier l’arrivée des nouveaux colla borateurs. Il ne faut pas avoir peur de les annoncer et de les présenter à tous. Vous pourriez par exemple demander au nouvel employé de vous envoyer une photo ou une courte séquence vidéo le présentant.

CÉLÉBRER LES INDIVIDUS

Ne vous limitez pas à leur travail. En évoquant un fait marquant, un anniversaire de naissance ou de travail, vous rappelez que cette personne est individuellement importante pour l’entreprise et qu’elle mérite votre attention.

DEMANDER CONSEIL AUX EMPLOYÉS

Être un bon leader, c’est savoir s’entourer et écouter ses collaborateurs. Les consulter vous aidera à obtenir leur respect, mais aussi à prendre des décisions mieux éclairées.

ENCOURAGER LA CONCILIATION LOISIR-TRAVAIL-FAMILLE

Suggérez des horaires flexibles qui permettent aux employés d’avoir une vie équilibrée en encou rageant une vie saine au travail tout comme à l’extérieur. Voilà une autre forme de démonstration de la considération que vous portez à ceux qui contribuent à votre succès.

SOUTENIR LE BÉNÉVOLAT

Encouragez les employés à soutenir une cause et à y accorder du temps, même pendant les heures de travail. Sentir que l'on contribue à changer les choses a un effet positif sur le moral.

Membre

securiteaquadetect.com

GESTION IMMOBILIÈRE : : HIVER 2023 39 : :
info@securiteaquadetect.com Membre Demandes de soumission : 514 375-5678 #112 Les experts en prévention de dégâts d’eau pour votre copropriété ✓ Entrepreneur général (RBQ) ✓ Entrepreneur en plomberie (CMMTQ) ✓ Installation des systèmes et des valves motorisées ✓ Assistance téléphonique 24/7 sans frais ✓ Centrale de surveillance ✓ Rapports mensuels des activités ✓ Inspections annuelles ✓ Financement jusqu’à 60 mois ✓ Compétences académiques reconnues en gestion de copropriétés immobilières du Québec LA solution clé en main exclusivement consacrée aux immeubles à condos depuis 2016 ! Entrepeneur général 5725-6638-01
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PARTAGER LE SUCCÈS

Qu’il soit petit ou grand, il faut apprendre à com muniquer le succès et les solutions mises de l’avant pour surmonter des défis.

DÉFINIR CLAIREMENT SES VALEURS

Les valeurs sont importantes, car elles représen tent l’identité d’une entreprise, sa mission, ses communications et ses orientations.

INSTAURER DES TRADITIONS

Les traditions permettent de créer des souvenirs, de générer des histoires et de vivre des expériences communes. Elles unissent les personnes et forgent des sentiments d’appartenance.

ENCOURAGER LA VISIOCONFÉRENCE

Profitez des avantages de la visioconférence et du partage d’écran pour aider les employés à dis tance à rester engagés dans les rencontres et lors des appels entre collègues. Cela aide à développer de meilleures relations.

Plus que jamais, un programme de reconnaissance individuel au travail est un objectif stratégique : son impact sur l’augmentation de l’engagement est clairement démontré. Les entreprises qui ont un taux d’engagement élevé figurent parmi les plus performantes. Elles affichent une meilleure rétention à long terme et une qualité de travail supérieure.

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: : PROFESSION CHASSEUR DE TÊTES
ISTOCK PAR PEOPLEIMAGES Ensemble, pour les 100 prochaines années . PLOMBERIE.COM ■ 514 766-3531 services énergie distinction construction

Que cette période des Fêtes vous apporte joie et gaieté. Qu’elle soit le prélude d’une nouvelle année remplie de santé, bonheur et prospérité pour vous et vos proches.

Joyeux Noël et Bonne Année 2023 !

L’équipe du magazine Gestion immobilière

COMMENT PENSER L’IMMOBILIER AUTREMENT ? IMMOBILIER DURABLE, CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET BIODIVERSITÉ URBAINE

C’est à cette question fondamentale qu’était consacré l’atelier collaboratif présenté lors de la première édition de Décadra, un événement organisé par l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal (ESG UQAM) qui a eu lieu le 26 octobre dernier, au Palais des congrès de Montréal.

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PAR NATHALIE JOURNALISTE JBC MÉDIA PAR ÉRIC CARRIÈRE

Pour y répondre, la Chaire Ivanhoé Cambridge d’immobilier de l’ESG UQAM et l’Observatoire et centre de valorisa tion des innovations en immobilier (OCVI2) ont convié les participants à une réflexion sur le rôle des divers acteurs du secteur immobilier et sur les actions et mesures concrètes pour rendre l’immobilier plus durable et relever les défis des changements climatiques et de la biodiversité urbaine. Outre Andrée De Serres, titulaire de la Chaire et directrice de l’OCVI2, l’atelier regroupait trois experts en immobilier et diplômés de l’ESG UQAM : Roger Plamondon, président, Groupe immobilier Broccolini ; Annik Desmarteau, viceprésidente, Bureaux, Québec, Ivanhoé Cambridge ; et Marianne Duguay, vice-présidente principale à la gestion des actifs immobiliers, Fonds immobilier de solidarité FTQ.

L’atelier était présenté en deux parties. Dans la première, les conférenciers ont expliqué les grands enjeux soulevés actuellement par le développement durable auxquels ils font face et les stratégies mises en place pour les relever. Dans la deuxième, les participants ont pris part à des tables de discussion afin de partager leurs propres expériences et stratégies.

Selon Andrée De Serres, « les enjeux abordés dans cet atelier étaient particulièrement pertinents alors que la Ville de Montréal s’apprête à accueillir la communauté internationale du 7 au 19 décembre pour la COP15 de l’ONU, qui a pour objectif d’adopter le prochain cadre mondial sur la biodiversité. Nous croyons qu’il est crucial que les acteurs du secteur immobilier participent à la discussion en étant acteurs de changement. C’est pourquoi nous organiserons un événement parallèle le 15 décembre prochain sous le thème "Penser l’immobilier autrement | Immobilier + Biodiversité : Valoriser les liens entre l’environnement bâti, l’humain et la nature" ».

Décadra 22 a réuni plus de 400 participants, parmi lesquels des diplômés de l’ESG UQAM, des profes sionnels du milieu des affaires et du secteur public, des professeurs, des chercheurs et des étudiants. En plus de profiter des ateliers collaboratifs, les personnes pré sentes pouvaient découvrir des portraits de diplômés et des projets innovants, ainsi que discuter en mode « braindate » avec des experts de la communauté de l’ESG UQAM. En soirée, elles ont pu assister à des performances artistiques, à des allocutions, dont celle de Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, ainsi qu’à un cocktail dînatoire et à une remise de prix.

GESTION IMMOBILIÈRE : : HIVER 2023 43 DÉCADRA : :

LA FONDATION IMMOBILIÈRE DE MONTRÉAL POUR LES JEUNES (FIMJ)

AMASSE UN MONTANT RECORD D'UN DEMI-MILLION DE DOLLARS LORS DE SA SOIRÉE BÉNÉFICE BISANNUELLE

Montréal, le 24 octobre 2022 – La Fondation immobilière de Montréal pour les jeunes (FIMJ), sous la présidence d’honneur de Patrice Bourbonnais, président et chef de l’exploitation de Groupe Petra, et de toute son équipe de vice-présidents d’honneur, a permis d’amasser un montant record de 501 000 $ lors de son Grand Bal qui s’est tenu le 21 octobre dernier.

râce à ses précieux partenaires et donateurs de l’industrie immobilière et inspirée par sa devise « Construire l’avenir avec les jeunes », la Fondation pourra continuer d’utiliser son expertise et d’investir principalement dans les besoins immobiliers d’organisations montréalaises qui ont pour mandat d’aider les jeunes ayant des conditions de vie difficiles.

« Je suis très honoré d’avoir présidé l’édition 2022 du Grand Bal et ainsi de pouvoir faire une différence dans le quotidien de jeunes Montréalais en difficulté avec la somme amassée » , déclare Patrice Bourbonnais, président d’honneur du Grand Bal 2022.

« Nous sommes très heureux de pouvoir contribuer, par les fonds investis, à offrir des espaces de vie sécurisants visant à

favoriser le développement personnel, renforcer l’estime de soi des jeunes et ainsi améliorer la qualité de vie des familles », souligne-t-il.

La Fondation a ainsi pu continuer à accorder son soutien à divers organismes et projets dont L'Ancre des Jeunes avec la construction d’une serre éducative pour accompagner un module d’agriculture urbaine visant à redonner de l’importance à l’alimentation aux yeux des jeunes et à les mobiliser autour d’un projet concret, Jeunes musiciens du monde en aménageant le sous-sol de l’église SaintNom-de-Jésus, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, et le Centre Philou dans la rénovation complète d'une salle multisensorielle dotée d'équipements parmi les plus modernes au Québec.

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G

Ce soutien se traduit par des gestes et des actions concrètes, notamment la participation à l’acquisition ou l’amélioration de bâtiment, ainsi qu’à l’achat d’équipements et de matériel.

« Grâce au soutien de nos précieux partenaires, dont Groupe Petra, GDI, Kevric, Tyron, Cromwell, De Grandpré Chait, Montoni, Toitures Hogue, Avicor, Bee-Clean, CBRE, Complexe Desjardins, Gerstat inc., IA Groupe financier, Ivanhoé Cambridge, Montoni, Pomerleau et P&R Desjardins Construction, et de toute l’industrie immobilière qui ont contribué à amasser une somme record, nous pourrons réaliser davan tage de projets et faire une différence dans la vie des jeunes Montréalais qui en ont besoin », affirme Mario Bédard, président du conseil d’administration de la FIMJ.

À PROPOS DE FIMJ

Guidée par l’envie d’offrir aux jeunes Montréalais en difficulté un avenir meilleur, la Fondation immobilière de Montréal pour les jeunes (FIMJ) soutient des organismes venant en aide aux jeunes ayant des conditions de vie difficiles. Grâce aux fonds investis pour améliorer leur situation, des lieux d’écoute et de partage prennent vie, ouvrant la voie à des espaces de réussite dans lesquels les jeunes peuvent s’épanouir et grandir.

Ses principaux piliers d’intervention sont de favoriser le développement personnel, de ren forcer l’estime de soi des jeunes, d’améliorer la qualité de vie des familles et de créer des espaces sécurisants. www.fimj.org

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LE GRAND BAL FIMJ 2022 : :

SANDRA LÉCUYER PROMUE CHEFFE, CULTURE ET MARQUE CHEZ COMINAR

Dans sa nouvelle phase, la mission de Cominar est de créer des milieux de vie modernes et marquants. Ces milieux de vie sont animés par la volonté d'offrir des expériences mémorables et c’est pourquoi Sandra Lécuyer est promue cheffe, culture et marque. En combinant ces expertises, Cominar cherche à établir une culture d’entreprise inspirante ainsi qu’une marque forte qui permettront de rehausser l’expé rience humaine dans ses espaces pour ses employé.e.s et ses client.e.s.

Arrivée chez Cominar en 2018, Sandra cumule plus de vingt ans d’expérience dans des fonctions de direction des res sources humaines, de consultante et de coach, au Canada et à l’international.

INAUGURATION DU NOUVEAU SIÈGE SOCIAL DU GROUPE SUPERTECK À LONGUEUIL

Le Groupe Superteck a inauguré le 20 octobre dernier son nouveau siège social en présence d’employés, de clients provenant de partout au Québec et au Canada, ainsi que d’élus de la région et de représentants des chambres de commerce locales. Le nouveau bâtiment de 84 500 pi2, avec ses bureaux modernes et l’usine adjacente, permet d’accélérer la croissance de l’entreprise spécialisée en toiture commerciale et ouvre la voie vers le développement de nouveaux marchés.

L’ESPACE CULTUREL LE VITRAIL EST RÉCIPIENDAIRE DU PRIX EURÊKA ! D’UN QUÉBEC VERT ET PROSPÈRE

Écotech Québec, la grappe des technologies propres, a annoncé que l’Espace culturel Le Vitrail fait partie des sept Lauréats ayant reçu le prix Eurêka ! d’un Québec vert et prospère. L’organisation se voit récompensée pour son projet de système horizontal de chauffage et de climatisation par géothermie pour son bâtiment de Thetford Mines, une technologie d’Induktion. Les Eurêka ! d’un Québec vert et prospère soulignent les efforts des entreprises qui se sont démarquées dans leur industrie en réduisant leur empreinte environne mentale, tout en améliorant leur compétitivité.

VOUS AVEZ UNE NOUVELLE BRÈVE INTÉRESSANTE ?

Faites-la-nous parvenir à nouvelles@jbcmedia.ca

Si elle est retenue, elle sera publiée dans notre prochain numéro.

NOUVEAU MANDAT DE GESTION POUR LE GROUPE ALFID SERVICES IMMOBILIERS

Ce nouveau mandat concerne la gestion d’un édifice commercial situé au 4760, rue Acorn dans le secteur Saint-Henri. Accueillant huit locataires, tels que Vention, Invoke Studios, RenoRun et FH Studio, et offrant une terrasse sur le toit, cet édifice ajoute plus de 110 000 pi2 au portefeuille du groupe.

46 GESTION IMMOBILIÈRE : : HIVER 2023 : : LE SAVIEZ-VOUS ?
ALFID
COMINAR GROUPE SUPERTECK

À nous de saisir les opportunités

BOMA Québec est le plus important regroupement de propriétaires et de gestionnaires d’immeubles commerciaux de la province. Il rassemble des professionnels passionnés, visionnaires et engagés à bâtir l’expérience immobilière de demain.

boma-quebec.org

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