VOLUME 5 | NUMÉRO 3
QUÉBEC EST L’HÔTE DU BOMEX 2015 PROJETS D’ÉCONOMIE D’ÉNERGIE GESTION SÉCURITAIRE DE L’AMIANTE
DOSSIER ENTRETIEN SANITAIRE
L’INDUSTRIE VEUT RAFRAÎCHIR SON IMAGE
BRUNO TURCOTTE LAURÉAT DU PRIX EXCELLENCE MAINTENANCE 2015 EN GESTION IMMOBILIÈRE
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DANS CE NUMÉRO, ON PARLE DE…
VOLUME 5 | NUMÉRO 3
5 MOT DE L’ÉDITEUR Par Jacques Boisvert
DOSSIERS 7 SALON ET CONFÉRENCE NATIONALE BOMEX® Par Suzanne Gagné et Nathalie Savaria 18 PROJETS D’ÉCONOMIE D’ÉNERGIE
Par Suzanne Gagné
Airia Brands inc. 41 Association des entrepreneurs de services d’édifices Québec inc. (AESEQ) 43 Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie (AQME) 19, 20, 24 ASP Construction 38, 40 Autisme Laurentides 45 AXSIMO 16, 36, 44 Bankers Hall 7 Banque Nationale 45 Bart Chris Dr 17 Bédard Jocelyn 28, 31 Bernard Jean-Guy 16 Bilodeau Alexandre 11 BOMA BESt 12, 14, 29 BOMA Canada 8, 9, 11, 14, 16, 45 BOMA International 11, 14 BOMA Québec 7, 9, 10, 11, 16, 18, 36, 40, 44, 46 BOMA Saskatoon 7 BOMEX 5, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 14, 16, 25, 36, 44, 45, 46 Brown Dominique 11, 17 BTB 9 Cadillac Fairview 44 Café du Monument-National 16 Carbone Linda 7, 8, 9, 12 Centre Bell 28 Chabot Pierre 38, 39, 40 Chaire Ivanhoé Cambridge d’immobilier ESG UQAM 16, 46 Champagne Jean-Michel 36 Chapelle du Musée de l’Amérique francophone 10, 17 Chocolats Favoris 11, 17 CHU Sainte-Justine 31 Chute Montmorency 17 Cité Verte 34 Club de golf Les Quatre Domaines 43 Club de golf Royal Québec 10, 17 Cofely Services 16 Cominar 11, 36 Comité paritaire de l’entretien des édifices publics (CPEEP) 33 Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) 37, 38, 40 Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) 36 Controlnet, Services d’entretien d’immeubles 45 Couverture Montréal Nord 45 Cummins Robert 22, 23 Dallaire Michel 11, 36 Deblois Éric 34 Desbiens Guy 35 De Serres Andrée 46 Distech Controls 45 Econoler 18 Église St. James 31 Fairmont Château Frontenac 10, 12, 17, 36 Fédération canadienne de l’entreprise indépendante 33 Fournier Éric 11, 17 Gagné Suzanne 34 Gauthier Geneviève 18, 20, 22 Gauthier Roger 43 Gaz Métro 24 GDI Services aux immeubles 12, 45 Gignac Clément 17 Gilbert Dominic 9, 11, 12, 36, 46 Groupe Altus 16 Groupe Gesfor 40 Groupe Fenestra 28 GSF Canada 44
25 ENTRETIEN SANITAIRE ET BONNES PRATIQUES Adopter cinq bonnes pratiques Par Michel Landry 28 LA TRIBUNE DES CHEFS Dossier promotionnel par Charles Allain 34 QUESTION D’INNOVATION Chauffage à la biomasse forestière Par Suzanne Gagné 36 MOT DU PRÉSIDENT DE BOMA QUÉBEC Un mémoire sur la gestion des matières résiduelles
Par Dominic Gilbert
37 GESTION SÉCURITAIRE DE L’AMIANTE
Par Nathalie Savaria
41 CVAC Le ventilateur récupérateur de chaleur
Par Gaëtan Tremblay
43 PHOTOREPORTAGE Tournoi de golf annuel de l’AESEQ
Par Carole Bordeleau
44 LE SAVIEZ-VOUS ? 46 EN COMMENÇANT PAR LA FIN Par Nathalie Savaria
INDEX DES ANNONCEURS AESEQ 27 Bee-Clean services d’entretien 47 BOMA Québec 23 Comité paritaire région de Québec 12 Comité paritaire région de Montréal 10 Conférence les affaires – Gestion d’immeuble 6 Contech Bâtiment 11 Couverture Montréal Nord ltée 20 4
— Automne 2015
Distech Controls inc. 15 Entretien Précal inc. 42 Gaz Métro Plus 21 GDI Services (Québec) SEC 48 Hydro-Québec 3 Lafleur & Fils inc. 19 Le Groupe Fenestra 30, 31 Les Services Ménagers Roy ltée 26, 29
Harcourt Mike 11, 17 Hudson 31 Hydro-Québec 24 Iacono Sal 44 Industrielle Alliance 9, 17 Institut de recherche Robert-Sauvé 40 Ivanhoé Cambridge 11, 16, 36 Karawani Ralph 16 Labeaume Régis 11 Lamarre Guy 16 Lambert Caroline 16 Landry Michel 25 Lavoie Danielle 44 Lay Ron 32 Le Couédic Éric 20 Lévesque Patrice 41, 42 M’Michèle 17 McKinzey Global Institute 20 Mercier Gilles 37, 38 Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec 24, 35 Moment Factory 11, 17 Montréal 31 Morneau Éric 32 Novamech 41 Olymbec 44 Ottawa 31 Parc olympique 7 Paul Davis 44 Petro Canada Center 7 Poirier Yves 33 Potloc 16, 36 Poulin Jean-François 29, 45 PR Maintenance 28, 32, 33 Quad Windsor 44 Redbourne 16 REGIS360 16, 36 Ressources naturelles Canada 14, 24 Robitaille Pierre 28, 32, 33 Roy Julie 28, 29, 45 Salpeter Brian 44 Sanigesco Plus 25 SCA 44, 45 Services Ménagers Roy (SMR) 28, 29, 45 Shinewald Benjamin 8 Sirois Claude 36 Société québécoise des infrastructures (SQI) 38, 39, 40 Société Radio-Canada 45 SSQ Groupe financier 34 SSQ Immobilier 34 Stampede de Calgary 7 Stern Edward 44 Stern Derek 44 Stern Richard 44 Sutton Hazel 14 Terminal Dalhousie 17 Toronto 31, 44 Trane 44 Tremblay Gaëtan 41 Trudel Sonia 45 TST Énergie 22 Turcotte Bruno 9, 10, 12 UNESCO 10 Université Concordia 45 Université Laval 10, 11, 36 Vanasse François 41 Vancouver 31 Ville de Québec 9, 36 Washington, D.C. 12
M.A. Baulne 35 Mat Tech 40 MonPeintre.ca inc. 41 Monsieur Caulking 30 PR Maintenance 2, 13, 32, 33 René Perron ltée 14 Roulons pour la recherche sur le diabète juvénile 39 Trane-systèmes commerciaux 8
MOT DE L’ÉDITEUR
Téléphone : 450 670-7770 Sans frais : 1 866 446-3185 Télécopieur : 450 670-7771
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Le magazine Maintenance est partenaire média de : Chef de file en gestion immobilière
PRÉSIDENT ET ÉDITEUR Jacques Boisvert RÉDACTRICE EN CHEF Nathalie Savaria ÉQUIPE DE RÉDACTION Charles Allain, Suzanne Gagné, Michel Landry, Nathalie Savaria et Gaëtan Tremblay RÉVISION ET CORRECTION D’ÉPREUVES Andréanne Brault, Catherine Faucher et Anne-Marie Trudel PRODUCTION Conception graphique et mise en page Carole Bordeleau pour Carbodesign Annonces publicitaires Sandrina Villeneuve pour Millennium concept & design CONSEILLERS EN PUBLICITÉ Montréal Edith Lajoie Souk Vongphakdy Québec Madeleine Blain Responsable de la capitale nationale et des régions 418 317-0669
ADMINISTRATION Catherine Faucher, adjointe au président et directrice des opérations PHOTO EN PAGE COUVERTURE © Camirand PHOTOGRAPHES © JBC Média par Carole Bordeleau, Denis Bernier et Alain Lambert ENVOI DE POSTE — PUBLICATIONS Convention no PP 41614528
ADRESSE DE RETOUR 2120, avenue Victoria, bureau 140 Longueuil (Greenfield Park) QC J4V 1M9
ABONNEMENTS www.jbcmedia.ca Dépôts légaux — Bibliothèque et Archives Canada et Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2011. Toute demande de reproduction doit être adressée par écrit à l’éditeur. Si elle est acceptée, elle doit indiquer clairement la source de la façon suivante : Tiré du magazine Maintenance. Le nom de l’auteur et / ou du photographe doit également apparaître.
ISSN 1925-7988
JBC MÉDIA PAR DENIS BERNIER
Le magazine Maintenance est publié par JBC Média inc. 2120, avenue Victoria, bureau 140 Longueuil (Greenfield Park) QC J4V 1M9
Jacques Boisvert
S
i vous avez l’habitude de commencer la lecture de votre magazine par la fin, comme il m’arrive souvent de le faire, vous avez constaté à quel point la formation continue s’avère incontournable de nos jours, comme en témoignent les propos de notre rédactrice en chef. Les grands principes d’une saine gestion sont universels et demeurent, mais les façons de faire évoluent constamment. La transmission du savoir en maintenance immobilière est au cœur de la mission de ce magazine. Quoi de plus naturel alors que de s’attarder à l’événement BOMEX® 2015, qui se déroule cette année à Québec ? Je suis persuadé que vous lirez avec beaucoup d’intérêt notre reportage sur le sujet. Par ailleurs, notre journaliste Suzanne Gagné s’est penchée sur les économies d’énergie. Il s’agit d’un thème récurrent et pour cause, ce poste de dépense étant majeur pour un immeuble. Encore aujourd’hui, de nombreux gestionnaires pourraient améliorer leurs pratiques afin de diminuer leurs coûts. Et vous ? Êtes-vous certain de faire le maximum à ce chapitre ? Que la réponse soit positive ou négative, cet article pourra susciter une réflexion pertinente ou apporter des réponses. L’amiante, omniprésent dans nos bâtiments plus âgés et toujours aussi nocif lorsque le produit se trouve à l’air libre, fait l’objet d’un texte qui vous intéressera certainement, surtout si vos bâtiments en contiennent et que vous envisagez des travaux de réfection. Nos chroniques habituelles complètent cet excellent numéro. En prime, nous avons ajouté une nouvelle rubrique d’intérêt consacrée à l’entretien sanitaire et aux bonnes pratiques, rédigée par l’expert consultant Michel Landry, bien connu dans l’industrie. Autre poste de dépenses très important en immobilier, ce sujet concerne tous les gestionnaires, quelle que soit la taille des immeubles dont ils assument la responsabilité. Je vous souhaite une agréable lecture !
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SALON ET CONFÉRENCE NATIONALE BOMEX®
UN QUART DE SIÈCLE À CRÉER DES LIENS PANCANADIENS Par Suzanne Gagné, journaliste
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appelons que le tout premier BOMEX® s’est tenu au Centre des congrès de Calgary, en septembre 1990, à une époque où ce type d’événement était moins courant qu’aujourd’hui. L’engouement a été instantané : plus de 1 600 participants ont alors visité les quelque 120 exposants et assisté aux rencontres et ateliers. L’équipe avait aussi lancé une tradition en mettant l’accent sur la saveur locale de l’événement, grâce à une partie de golf avec vue sur les montagnes Rocheuses, de même qu’à des visites au Petro Canada Center, au Bankers Hall et au Parc olympique. « L’équipe avait même organisé une soirée rodéo au Stampede de Calgary, un événement dont plusieurs se souviennent encore aujourd’hui ! », souligne Linda Carbone, directrice générale, BOMA Québec.
JBC MÉDIA PAR DENIS BERNIER
SCCQ
DOSSIER
Linda Carbone Directrice générale BOMA Québec
Par ailleurs, cette première grande rencontre et les échanges qui en ont découlé ont tellement plu à des participants de la province voisine qu’ils ont décidé de mettre sur pied la section de Saskatoon de BOMA. Automne 2015 —
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BOMEX 2015
Jusqu’ici, BOMEX® a été organisé tour à tour par 9 des 11 associations au pays, de la Colombie-Britannique à Terre-Neuveet-Labrador. Au fil des ans, la formule a peu changé : exposition, sessions éducatives liées aux sujets de l’heure dans l’industrie et activités à thématique locale comme le golf, des excursions touristiques et des visites d’immeubles, sans oublier les incontournables prix TOBY, remis aux bâtiments qui se démarquent. Le premier BOMEX® qui s’est tenu au Québec a eu lieu en 1992, à la Place Bonaventure. « Nous avions réservé l’hôtel presque en entier ainsi que la salle d’exposition, se rappelle Linda Carbone. Par la suite, BOMEX® s’est déroulé au Palais des congrès de Montréal en 2002, puis en 2009. Celui-ci a suscité des doutes à cause de la récession. Nous nous sommes demandé s’il valait la peine de le mettre sur pied. Y aurait-il des participants ? Les partenaires apporteraient-ils leur contribution financière à l’événement ? Finalement, nous avons décidé d’aller de l’avant, et c’était une bonne décision : les gens sont venus, et ce fut un bel événement ! » Selon elle, les contacts que l’on cultive grâce à BOMEX® permettent aux participants de se tenir au courant des tendances du marché et d’échanger sur des sujets communs. « Les liens qu’on y tisse sont importants, affirme-t-elle. Si l’on n’échange pas avec nos pairs d’un bout à l’autre du pays, nous nous pensons Trane-Bomex-4:Layout 1 7/17/15 9:10 AM Page 1 seuls au monde avec nos préoccupations. Les échanges nous
permettent aussi de mieux préparer certains dossiers puisque des changements qui se produisent ailleurs finissent par arriver chez nous par la suite. Par exemple, Vancouver a été la première ville à imposer une taxe sur le stationnement. Quand le sujet a commencé à être discuté à Montréal, nous avions déjà des contacts dans l’Ouest qui nous ont aidés à nous y préparer. » Pour sa part, Benjamin Shinewald, président-directeur général, BOMA Canada, croit que les prix TOBY représentent un attrait important pour le salon et la conférence nationale. « Les meilleurs de l’industrie viennent pour voir où ils se positionnent, soutient-il. La formation est l’autre élément clé. C’est un endroit où l’on peut prendre une pause du bureau, raffiner ses compétences et apprendre de nouvelles choses. Et c’est aussi très amusant ! C’est l’un de ces moments où l’on prend plaisir à faire partie de l’industrie et à créer un réseau efficace. » Et même si BOMA Canada est très fière du succès de cet événement, elle se tourne maintenant vers l’avenir : « Nous procédons actuellement à une reconfiguration stratégique de BOMEX®, avance M. Shinewald. Nous ne voulons pas nous reposer sur nos lauriers. Nous voulons évoluer et nous assurer que l’événement continue de plaire à nos membres. » Un salon et une conférence nationale qui évoluent avec l’industrie !
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— Automne 2015
QUÉBEC, VILLE HÔTESSE e DU 25 BOMEX® Par Nathalie Savaria
POUR LA PREMIÈRE FOIS DE SON HISTOIRE, LA VILLE DE QUÉBEC ACCUEILLERA LE SALON ET LA CONFÉRENCE NATIONALE BOMEX® QUI CÉLÈBRE CETTE ANNÉE SON 25e ANNIVERSAIRE. QUELQUE 500 DÉLÉGUÉS ET 80 EXPOSANTS SONT ATTENDUS AU CENTRE DES CONGRÈS DE QUÉBEC, D’EN FAIRE UN ÉVÉNEMENT MÉMORABLE.
I
l y a cinq ans, lorsque BOMA Québec a manifesté son intérêt pour présenter la 25e édition du BOMEX®, ses dirigeants ont posé comme unique condition d’en assurer l’organisation. « Quand on organise un événement comme celui-là, on s’investit beaucoup, car on veut être certain que tout sera parfait et que les gens vont repartir avec de bons souvenirs », fait valoir Linda Carbone, directrice générale, BOMA Québec.
JBC MÉDIA PAR DENIS BERNIER
DU 15 AU 17 SEPTEMBRE 2015. SON COMITÉ ORGANISATEUR PROMET
Dominic Gilbert Président BOMA Québec
Et c’est ainsi que depuis trois ans, BOMA Québec travaille en amont afin d’assurer la tenue du BOMEX® 2015. Lors d’une présentation, BOMA Québec a convaincu le conseil d’administration de BOMA Canada d’organiser l’événement à Québec. « Selon les échos que j’ai pu entendre, rapporte Dominic Gilbert, président de BOMA Québec et vice-président, Gestion d’immeubles, BTB, tous les gens ont hâte de se rendre à Québec, une belle ville qui offre beaucoup d’attraits. »
UN RÔLE STRATÉGIQUE
La venue du BOMEX® 2015 à Québec confirme par ailleurs l’importance accrue du marché de la capitale sur le plan national. « Avec la croissance de l’immobilier commercial dans la région depuis le début des années 2000, Québec est devenu un marché d’importance, notamment avec l’arrivée de nombreux joueurs de l’extérieur », souligne Bruno Turcotte, président du comité organisateur du BOMEX® 2015 et directeur – Administration, Placements immobiliers, Industrielle Alliance.
Bruno Turcotte Président du comité organisateur BOMEX® 2015
Automne 2015 —
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Membre depuis une dizaine d’années du conseil d’administration de BOMA Québec et président du Comité conseil Québec métropolitain, M. Turcotte a grandement contribué au développement de l’Association dans la région de Québec. Après avoir participé à l’organisation, en 2012, d’un premier tournoi de golf à Québec, aujourd’hui solidement implanté, BOMA Québec lui a confié la présidence du comité organisateur du BOMEX® 2015. « Je mets mon expérience et ma connaissance des acteurs du marché et des entreprises immobilières au profit d’une activité majeure », confie-t-il avec fierté. Depuis plus d’un an, M. Turcotte est donc à pied d’œuvre pour organiser cet événement d’envergure nationale « avec un comité local fidèle et engagé composé d’une dizaine de personnes », dit-il. Tout en travaillant de concert avec la permanence de BOMA Québec, le comité a embauché deux firmes externes afin de lui prêter mainforte pour assurer la logistique et les communications.
UN THÈME PORTEUR DE SENS
Si l’événement célèbre le 25e anniversaire du BOMEX®, il vise surtout à mettre en valeur la ville de Québec. Pour Bruno Turcotte, le thème « L’histoire forme. La technologie transforme » reflète bien la réalité de Québec : « Avec le Vieux-Québec qui fait partie du patrimoine de l’UNESCO, le développement immobilier et le volet technologique qui y est intégré, la présence du parc technologique et de l’Université Laval, un lien s’est créé. »
BOMA QUÉBEC
BOMEX 2015
Le thème sert de fil conducteur à la programmation du BOMEX® 2015. Certaines activités se tiendront dans des lieux historiques, comme le tournoi de golf au Club de golf Royal Québec, le cocktail de bienvenue à la Chapelle du Musée de l’Amérique francophone et la soirée de gala au Fairmont Château Frontenac. Par ailleurs, le développement environnemental, l’énergie, les structures durables, la gestion de risque, la sécurité, les technologies et les ressources humaines figurent parmi les sujets abordés dans
QUAND C’EST CLAIR, C’EST NET. Lorsque vient le temps d’attribuer un contrat pour l’entretien ménager de votre édifice, assurez-vous auprès du Comité paritaire de l’entretien d’édifices publics que votre fournisseur est en règle avec la loi. Notre site Web vous permet de savoir si, dans les douze derniers mois, une entreprise d’entretien d’édifices a fait l’objet d’une condamnation dans un dossier de poursuite pénale ou civile relativement au respect de la réglementation de cette industrie. Misez sur une entreprise qui respecte les règles.
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BOMEX 2015
De gauche à droite : le Club de golf Royal Québec, la Chapelle du Musée de l’Amérique francophone et le Fairmont Château Frontenac
les ateliers et les conférences. Selon Dominic Gilbert, le contenu reflète aussi « la multidisciplinarité du métier de gestionnaire immobilier qui est en train d’être profondément transformé par les nouvelles technologies ». Pour être au fait des tendances émergentes et inviter des conférenciers de renom, « le comité organisateur a fait appel à l’Université Laval pour la planification des ateliers », précise M. Turcotte. Puisqu’il s’agit d’un événement pancanadien, le contenu demeure national, mais la saveur locale, particularité du BOMEX®, y est fort présente. Le choix des conférenciers d’honneur en témoigne. Hormis le maire Régis Labeaume, l’ancien premier ministre de la ColombieBritannique et promoteur de la ville durable, Mike Harcourt, le dirigeant de la société de multimédia Moment Factory, Éric Fournier, et celui de l’entreprise à succès de Québec Chocolats Favoris, Dominique Brown, prendront la parole. Le champion olympique de ski acrobatique Alexandre Bilodeau viendra raconter son parcours aux délégués.
UNE COPRÉSIDENCE
En plus des présidents de BOMA International, de BOMA Canada et de BOMA Québec, le BOMEX ® 2015 accueillera deux coprésidents d’honneur, Michel Dallaire, président et chef de la direction de Cominar, et Claude Sirois, cochef de l’exploitation et vice-président exécutif, Québec, Ivanhoé Cambridge, deux hauts dirigeants d’entreprises,
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BOMEX 2015
qui sont d’ailleurs les commanditaires principaux et présentateurs de l’événement avec GDI Services. « La coprésidence d’honneur est unique au Québec, souligne Mme Carbone. Elle apporte du prestige et de la notoriété à l’événement. Elle permet aussi à nos gens d’avoir des échanges avec les deux coprésidents qui peuvent partager leur savoir et leur expertise. Ils participeront d’ailleurs comme panélistes à la table ronde des hauts dirigeants. »
LA JOURNÉE DES EXPOSANTS
Pendant le congrès, une journée entière sera réservée aux exposants à qui les organisateurs entendent offrir un maximum de visibilité. « Nous allons organiser le plus d’événements possible dans la salle : cocktails, lunchs, plénières, explique Mme Carbone. Les gens vont devoir s’y rendre et y circuler. On fera aussi des tirages et des jeux pour créer de l’animation. Nous voulons que l’exposition fasse partie de l’événement. Mais les exposants devront également apporter leur contribution. On va leur fournir des idées afin qu’ils puissent animer leur kiosque. »
LA SOIRÉE DE CLÔTURE
Le Gala national des Prix BOMA, qui se tiendra au Fairmont Château Frontenac, couronnera trois jours d’activités intenses et continues. Au moment de mettre sous presse, rien ne transpirait encore de la célébration organisée pour le 25e anniversaire de BOMEX. « Ce sera une belle surprise pour les participants », affirme Bruno Turcotte. Outre l’animation et un repas gastronomique, les convives assisteront à la désignation des finalistes nationaux des Prix BOMA qui se rendront par la suite
au Gala des Prix BOMA niveau international, à Washington, D.C., en 2016. Et ils pourront découvrir le nouveau logo du programme BOMA BESt en cours de refonte (voir l’article à la page 14).
DANS L’ATTENTE DE L’ÉVÉNEMENT
En ce qui concerne les attentes par rapport au BOMEX® 2015, le point de vue des trois intervenants converge. « Que les gens repartent avec du bagage, de nouvelles idées, de nouveaux contacts et qu’ils aient eu du plaisir », répond Linda Carbone. « Que les gens partent de Québec avec un sourire et un "Wow" ! », souhaite Dominic Gilbert. « Que les participants aient apprécié l’événement, qu’ils aient pu parfaire leurs connaissances et qu’ils aient profité des activités de réseautage. J’espère aussi qu’ils auront eu un aperçu de la ville et de sa région », conclut Bruno Turcotte.
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e programme, qui vise à évaluer la performance énergétique et environnementale des immeubles existants, connaît beaucoup de succès. Depuis 2005, environ 3 500 immeubles ont reçu une certification ou une recertification au Canada, révèle Hazel Sutton, gestionnaire, Normes environnementales, chez BOMA Canada. En quoi consiste cette troisième version du programme ? D’abord, en un nouveau logo. « Nous voulons aider les détenteurs de certification à se promouvoir et à communiquer plus clairement aux occupants et aux visiteurs de leur immeuble que celui-ci a obtenu la certification BOMA BESt, explique Mme Sutton. Pour ce faire, nous voulons que le logo soit intuitif afin que le grand public puisse facilement comprendre qu’il s’agit d’une certification environnementale. » Dans la même perspective, des efforts seront prodigués pour accroître la clarté et valoriser la certification. « Comme pour le logo, nous voulons que les niveaux soient plus intuitifs et qu’ils communiquent l’idée d’une progression. Chaque niveau sera maintenant identifié par un métal, et il y aura cinq niveaux : certifié, bronze, argent, or et platine », annonce Mme Sutton. D’autres changements seront apportés au programme. « Nous allons faire une mise à jour de la norme, car nous voulons nous assurer que les questions reflètent toujours les meilleures pratiques de l’industrie. Nous visons l’été 2016 pour l’entrée en vigueur de la norme version 3.0. », indique Hazel Sutton. La plateforme en ligne sera également améliorée et disponible en 2016. Outre le fait qu’il sera plus facile pour l’utilisateur de certifier son immeuble, « la plateforme va devenir un centre de gestion de l’immeuble, fait valoir Mme Sutton. L’utilisateur va pouvoir mettre à jour ses données sur la consommation d’eau, d’énergie et de matières résiduelles. Il pourra générer des rapports et comparer son immeuble à d’autres bâtiments de son portefeuille, et même à d’autres immeubles au pays qui
Hazel Sutton Gestionnaire, Normes environnementales BOMA Canada
font partie du programme. La plateforme communiquera avec d’autres plateformes, dont celle de Portfolio Manager de Ressources naturelles Canada ». Le nouveau logo sera dévoilé au cours du Gala national des Prix BOMA au BOMEX® 2015 à Québec. Les délégués pourront aussi découvrir la version pilote de la nouvelle plateforme en se rendant au kiosque de BOMA Canada. Et qui sait, un jour viendra peut-être où BOMA International adoptera cette norme.
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BOMEX 2015
LES FUTÉS DE L’IMMOBILIER UN COUP DE POUCE À LA RELÈVE INNOVANTE PARMI LES EXPOSANTS AU BOMEX® 2015 FIGURENT LES GAGNANTS DU PREMIER CONCOURS « LES FUTÉS DE L’IMMOBILIER ».
L
ancé le printemps dernier par BOMA Québec, en collaboration avec la Chaire Ivanhoé Cambridge d’immobilier ESG UQAM, le concours visait un triple objectif. « On voulait non seulement cibler d’excellents candidats, mais aussi faire connaître à cette relève l’existence de BOMA et du marché de l’immobilier au Québec », explique Ralph Karawani, président du comité Relève, BOMA Québec, et directeur, comptes majeurs, Cofely Services. De plus, « on cherchait une façon de donner de la visibilité à ces jeunes entrepreneurs au prochain BOMEX®, à Québec ». La désignation des lauréats a eu lieu le 3 juin dernier, au Café du MonumentNational à Montréal. « Afin d’arriver à la sélection des trois finalistes, chaque candidat avait cinq minutes pour présenter son entreprise aux membres du jury, Mme Caroline Lambert, de Redbourne, M. Jean-Guy Bernard, du Groupe Altus, et M. Guy Lamarre, d’Ivanhoé Cambridge », précise M. Karawani. Le jury devait ensuite remplir une grille d’évaluation dont les critères portaient sur la qualité de la présentation, l’innovation liée au produit ou au service et le niveau de probabilité qu’un des membres du jury retienne et se procure le produit ou le service. Trois entreprises montréalaises du secteur des nouvelles technologies, Potloc, REGIS360 et AXSIMO, ont ainsi remporté les honneurs du concours. Potloc offre aux citoyens une application leur permettant de désigner les entreprises qu’ils souhaiteraient voir s’installer dans leur quartier. REGIS360 est une plateforme Web sécurisée au service des locataires, propriétaires et exploitants d’immeubles pour la gestion centralisée des registres de l’immeuble. Enfin, AXSIMO se spécialise dans l’édition et l’implantation de logiciels pour les services techniques immobiliers.
Selon M. Karawani, « le congrès attire notamment les dirigeants de plusieurs grandes entreprises immobilières. Ces lauréats vont profiter d’une visibilité exceptionnelle et vivre l’expérience BOMEX®, qui regroupe des membres de BOMA partout au Canada ». Fière de ce premier succès, BOMA Québec compte répéter l’expérience l’an prochain et espère que BOMA Canada présentera le concours au BOMEX ® 2016. C’est à suivre !
BOMA QUÉBEC
Au cours du BOMEX® 2015, les trois lauréats auront 15 minutes pour présenter leur produit ou leur service avant l’une des conférences. Chaque entreprise disposera également de son propre kiosque dans le salon des exposants.
Ralph Karawani Président, comité Relève BOMA Québec Directeur, comptes majeurs Cofely Services
De gauche à droite : Ralph Karawani, directeur, comptes majeurs chez COFELY Services et président du comité Relève de BOMA Québec Guy Lamarre, vice-président exploitation chez Ivanhoé Cambridge et membre du jury Louis Delaoustre, Potloc et gagnant du concours Jean-Guy Bernard, vice-président directeur chez Groupe Altus et membre du jury Caroline Lambert, vice-présidente opérations chez Redbourne et membre du jury
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De gauche à droite : Ralph Karawani, directeur, comptes majeurs chez COFELY Services et président du comité Relève de BOMA Québec Guy Lamarre, vice-président exploitation chez Ivanhoé Cambridge et membre du jury Éric Bernard, REGIS360 et gagnant du concours Caroline Lambert, vice-présidente opérations chez Redbourne et membre du jury Michel Levac, REGIS360 et gagnant du concours Jean-Guy Bernard, vice-président directeur chez Groupe Altus et membre du jury
De gauche à droite : Ralph Karawani, directeur, comptes majeurs chez COFELY Services et président du comité Relève de BOMA Québec Marc Parenteau, Services AXSIMO inc. et gagnant du concours Guy Lamarre, vice-président exploitation chez Ivanhoé Cambridge et membre du jury Caroline Lambert, vice-présidente opérations chez Redbourne et membre du jury Jean-Guy Bernard, vice-président directeur chez Groupe Altus et membre du jury
PROGRAMME
BOMEX 2015
PRÈS DE 30 CONFÉRENCES ET ATELIERS DONT PLUSIEURS CONFÉRENCIERS DE PRESTIGE LES ACTIVITÉS SOCIALES TOURNOI DE GOLF
SALON D’EXPOSITION
Mardi 15 septembre 9 h – 16 h 30
Mercredi 16 septembre 8 h – 17 h
Club de Golf Royal Québec Situé à quelques pas de la chute Montmorency et à quelques minutes seulement de la vieille capitale, ce domaine est principalement composé de majestueux conifères qui datent du début du dernier siècle. Le pavillon du club est un véritable joyau du patrimoine. Inscrivez-vous sans plus tarder !
Centre des congrès de Québec
Ouvert à tous
TOUR DE VILLE GUIDÉ EN AUTOBUS Mardi 15 septembre 13 h – 16 h
SOIRÉE FUN NIGHT Mercredi 16 septembre 18 h 30 – 22 h
L’histoire for La technologi 15-17 SEPTEMBRE
QUÉBEC Terminal Dalhousie Le Terminal Dalhousie a su s’imposer comme un site incontournable à Québec. Avec son décor grandiose, jumelé à sa salle avec un point de vue unique sur le Fleuve digne des plus bellesEST cartes la soirée Fun Night BOMEX® LEpostales, PLUS IMPORTANT ÉVÉNEME s’annonce des plus mémorables en compaSUR L’IMMOBILIER COMMERCIAL AU C gnie de la famille Painchaud !
L’histoire forme. La technologie transforme.
Inscription obligatoire: Savourez le charme européen de la première ville française d’Amérique du Nord. Ce circuit commenté inclut les principaux sites historiques de la ville de Québec, dont: les Plaines d’Abraham, la Citadelle de Québec, la Place Royale, le Séminaire de Québec, le fleuve St-Laurent ainsi que le Vieux-Port. Vous terminez votre visite 15-17 SEPTEMBRE en dégustant un délicieux cornet de crème glacée chez Chocolats Favoris, un QUÉBEC incontournable à Québec !
RÉCEPTION DE BIENVENUE
Incluse dans le forfait délégué complet, sinon vous devez vous inscrire.
AU PROGRAMME :
GALA NATIONAL DES PRIX BOMA
PRÈS DE 30 CONFÉRENCES ET ATELIERS, Jeudi 17 septembre DONT CINQ CONFÉRENCIERS DE PRESTIGE
18 h 30 – 23 h
Mardi 15 septembre 18 h – 21 h
Fairmont Château Frontenac BOMEX® EST LE PLUS IMPORTANT ÉVÉNEMENT PORTANT CLÉMENT GIGNAC 25e anniversaire Célébration SUR L’IMMOBILIER COMMERCIAL AU CANADA. Prévisions Chapelle du Musée de l’Amérique francophone Les économiques Prix BOMA reconnaissent les efforts
La Chapelle du Musée de l’Amérique francophone est désacralisée depuis 1992. Un lieu qui se distingue, au cachet unique et à l’ambiance magique. Avec la prestation de la célèbre harpiste M’Michèle, accompagnée de son DJ, cette première soirée s’annonce magnifique !
AU PROGRAMME :
Incluse dans le forfait délégué complet, sinon vous devez vous inscrire. PRÈS DE 30 CONFÉRENCES ET ATELIERS, DONT CINQ CONFÉRENCIERS DE PRESTIGE
LES CONFÉRENCIERS
CLÉMENT GIGNAC
Prévisions économiques Vice-président principal et économiste en chef, Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc.
MIKE HARCOURT
Villes et communautés durables Ancien premier ministre de la Colombie-Britannique
ÉRIC FOURNIER
Partenaire et producteur exécutif, Moment Factory
Vice-président principal et économiste exceptionnels des gens en dechef, l’industrie, qui Industrielle Assurance et services parAlliance, leur leadership et leur travail acharné financiersdéfinissent inc. les hauts standards de qualité à
atteindre et façonnent la réalité de demain. SALON D’EXPOSITION MIKE HARCOURT
Musique, gastronomie et danse seront au rendez-vous !
16et septembre Villes communautés durables
Ancien premier ministre de la Colombie-Britannique PLUS DE 500 PROFESSIONNELS DEle L’INDUSTRIE Inclus dans forfait délégué complet, sinon CANADIENNE DE L’IMMOBILIER ATTENDUS
vous devez vous inscrire. ÉRIC FOURNIER
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DOSSIER
PROJETS D’ÉCONOMIE D’ÉNERGIE
UNE DÉMARCHE PARFOIS COMPLEXE, MAIS QUI EN VAUT LE COÛT Par Suzanne Gagné, journaliste
CONSIDÉRANT LE COÛT RELATIVEMENT BAS DE L’ÉNERGIE AU QUÉBEC, PLUSIEURS GESTIONNAIRES DE BÂTIMENTS S’ATTARDENT PEU AUX ÉCONOMIES QU’ILS POURRAIENT RÉALISER À CET ÉGARD OU SE DÉCOURAGENT DEVANT LA COMPLEXITÉ DE L’EXERCICE. POURTANT, IL EXISTE DIFFÉRENTES FAÇONS DE SE FAIRE ACCOMPAGNER OU DE FINANCER CE TYPE DE PROJETS QUI, AU BOUT DU COMPTE, PEUVENT CONTRIBUER À RÉDUIRE LA FACTURE ÉNERGÉTIQUE TOUT EN REHAUSSANT LA VALEUR DES ACTIFS. 18
— Automne 2015
«
Les gestionnaires voient souvent le coût de l’énergie comme étant une dépense incompressible, mais ce n’est pas le cas la plupart du temps, soutient Geneviève Gauthier, directrice nationale, Econoler, et responsable de l’équipe Énergie du Comité de gestion technique intégrée chez BOMA Québec. En réalité, dans la plupart des bâtiments qui n’ont pas entrepris de démarches écoénergétiques, on peut facilement réaliser des économies de 15 à 25 %, voire plus. Et même dans les bâtiments où l’on croit avoir fait beaucoup sur le plan énergétique, il arrive que l’on puisse facilement atteindre 15 % d’économies supplémentaires ! De plus, c’est quand le prix de l’énergie est bas qu’il faut lancer des projets d’économie d’énergie, de façon à se prémunir contre les hausses de tarifs éventuelles. »
Geneviève Gauthier Directrice nationale Econoler
PROJETS D’ÉCONOMIE D’ÉNERGIE
Il peut donc être laborieux, voire risqué, pour un propriétaire ou un gestionnaire de bâtiments de s’y aventurer par lui-même. Toutefois, il existe sur le marché de nombreux consultants en efficacité énergétique, dont l’étendue des services peut varier. Également, l’Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie (AQME), un organisme sans but lucratif, offre depuis 2009 un service d’accompagnement pour les PME membres qui souhaiteraient réduire leur consommation d’énergie.
À chacun son métier... UNE DÉMARCHE PARFOIS COMPLEXE
Il existe de nombreuses façons d’économiser de l’énergie. Certaines sont simples (voir l’encadré à la page 22), mais selon le bâtiment, son âge et son état, d’autres mesures peuvent s’avérer plus complexes et plus coûteuses à réaliser. Dans les cas où l’on souhaite réaliser une analyse globale, une démarche rigoureuse doit être menée : bilan énergétique actuel (chauffage, climatisation, éclairage, etc.), comparaison de sa consommation d’énergie avec celle d’autres bâtiments semblables, examen de l’état de l’équipement, budget, terme du retour sur investissement, échéancier, aides financières… ouf !
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PROJETS D’ÉCONOMIE D’ÉNERGIE
MARIE MASSÉ
« Dans la majorité des cas, les gestionnaires de bâtiments n’ont pas nécessairement beaucoup de connaissances au sujet des économies d’énergie, explique Éric Le Couédic, directeur, démarche d’accompagnement en efficacité énergétique à l’AQME. Aussi, ils donnent souvent en sous-traitance la gestion de leur bâtiment à des entreprises externes de maintenance d’équipements qui, elles non plus, ne possèdent pas toujours toutes les connaissances nécessaires pour mener des projets d’économie d’énergie, notamment en ce qui concerne les aides financières. »
Éric Le Couédic Directeur, démarche d’accompagnement en efficacité énergétique Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie
FINANCER SON PROJET D’ÉCONOMIE D’ÉNERGIE
Le financement constitue un autre frein courant aux projets d’économie d’énergie. Il existe toutefois différentes façons d’y arriver.
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« Le recours aux contrats de performance énergétique est une tendance qui s’affirme dans le marché existant, indique Geneviève Gauthier. Ce type de contrat permet d’éliminer deux des barrières principales à l’économie d’énergie, soit l’incertitude des gestionnaires quant à la matérialisation des économies d’énergies ciblées dans l’étude de faisabilité et le manque de ressources internes compétentes. » Selon elle, une étude de la firme McKinzey Global Institute indique que le marché des contrats de performance énergétique pourrait, au Canada seulement, connaître une croissance d’environ un demi-milliard de dollars par année. « C’est un potentiel énorme », affirme-t-elle. Ainsi, le propriétaire ou le gestionnaire du bâtiment peut signer un contrat avec une entreprise de services écoénergétiques (ESE), soit une firme de génie qui pose un diagnostic et dresse un bilan énergétique pour pouvoir reconnaître les sources potentielles d’économies
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PROJETS D’ÉCONOMIE D’ÉNERGIE
LE CONTRAT DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE COMPORTE GÉNÉRALEMENT DEUX OPTIONS
En mode « économies garanties », le propriétaire finance le projet lui-même (investissement en capital ou prêt d’une institution bancaire). « Au moment de l’étude de faisabilité détaillée, l’ESE va garantir les coûts et les économies, note Mme Gauthier. Par exemple, pour un projet de 2 M$ dont on croit qu’il va générer 500 000 $ en économies d’énergie annuellement et qui devrait normalement se payer en quatre ans, le contrat sera signé pour quatre ans, mais si, au bout de la première année, les économies ne sont pas au rendez-vous comme prévu parce qu’il y a eu une surestimation des coûts ou que des difficultés sont survenues au moment de la mise en service des systèmes, l’ESE signera un chèque au propriétaire pour combler la différence. » En mode de « partage des économies », c’est un tiers qui investit au lieu du gestionnaire : « Par exemple, sur un projet de 2 M$ qui se répartit sur quatre années, dit Mme Gauthier, où les économies d’énergie annuelles prévues sont de 500 000 $, le propriétaire verse un pourcentage des 500 000 $ à l’investisseur pendant, disons, cinq ans. Après cette période, le projet appartient au propriétaire, de même que les économies subséquentes. C’est une option qui permet de dégager de la liquidité dès la première année. » À chaque projet son option !
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d’énergie ; elle dresse ensuite un montage financier du projet. « L’ESE est responsable de la conception détaillée du projet et de l’installation des mesures d’économie d’énergie, mais aussi du suivi du projet, parfois pendant plusieurs années après l’implantation, pour assurer une optimisation continuelle de la consommation d’énergie, expose Mme Gauthier. Les ESE offrent également des services de formation pour les opérateurs, ainsi que des services de sensibilisation pour les occupants du bâtiment. »
ÉCONOMIES D’ÉNERGIE À LA CARTE > Envisagez de remplacer vos luminaires fluorescents par des luminaires à diodes électroluminescentes (DEL), surtout à l’extérieur ou dans des endroits réfrigérés. « La techno- logie a beaucoup évolué, remarque Robert Cummins, cofondateur et chef de la direction, TST Énergie. Par exemple, on peut maintenant avoir dans un aréna une lumière très blanche durant les parties de hockey, mais des lumières de couleur pendant une période de patinage artistique ou libre. » > Les photocellules, peu coûteuses, permettent aussi de régler l’éclairage DEL dans une pièce selon l’intensité de la lumière du soleil. > Installez des minuteries. « Elles permettront de régler les degrés d’éclairage, de chauffage et de climatisation plus bas pendant les heures d’inoccupation des locaux », commente Éric Le Couédic. > Installez des détecteurs de présence pour éclairer unique ment les espaces occupés. > « Pour le chauffage et la climatisation, on peut aussi installer des détecteurs de dioxyde de carbone (CO2) dans les conduits de retour de ventilation, suggère M. Le Couédic. Ces sondes détectent le CO2 qui est émis par les humains. La ventilation des bâtiments est souvent dimensionnée pour ventiler les lieux sur la base d’une occupation à 100 %, alors si les bureaux sont occupés à 75 % seulement, le détecteur permet de réduire la ventilation de 25 %. » > Évaluez la possibilité d’installer des murs solaires ou des capteurs solaires sur le toit de votre bâtiment. > Sensibilisez votre équipe de même que tous les occupants de votre bâtiment à l’importance d’économiser l’énergie. > Envisagez l’installation d’un système de contrôle central de vos équipements mécaniques.
PROJETS D’ÉCONOMIE D’ÉNERGIE
MICHEL COUTURE
«
La technologie a beaucoup évolué. Par exemple, on peut maintenant avoir dans un aréna une lumière très blanche durant les parties de hockey, mais des lumières de couleur pendant une période de patinage artistique ou libre.
»
– Robert Cummins
Robert Cummins Cofondateur et chef de la direction TST Énergie
Le rendez-vous technique
de l’année
> Dans le cas d’un bâtiment plus vieux, évaluez la possibilité de faire une démarche de remise à niveau de vos équipements (ou recomissionning). « Avec le temps, les contrôles ne sont plus optimaux, soutient Robert Cummins. Par exemple, au moment des appels de service, le but du technicien n’est pas d’économiser de l’énergie, mais de s’assurer que les occupants sont satisfaits en fonction de la demande qui lui a été faite. Il arrive souvent qu’à la longue, les stratégies de contrôle qui ont été mises en place à l’origine ne soient plus observées. La démarche de remise à niveau permet d’optimiser les équipements et leurs paramètres pour revenir à des systèmes de ventilation, de chauffage et de climatisation très performants. »
Pour maintenir votre longueur d’avance sur la mécanique de votre bâtiment
COLLOQUE ANNUEL DU COMITÉ GESTION TECHNIQUE INTÉGRÉE
Jeudi 8 octobre 2015 de 8 h à 11 h 30
Hôtel Omni, Salle Printemps
1050, rue Sherbrooke O, Montréal
Tout ce que vous devez savoir au sujet de : • L’implantation des compteurs d’eau de la Ville de Montréal • La réglementation et les nouveautés dans le domaine des réfrigérants • La gestion de la qualité de l’air dans les bâtiments • La maintenance des stationnements
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Le colloque sera suivi d’une conférence* BOMidi par M. Harout Chitilian, Vice-président du comité exécutif de la ville de Montréal, responsable de la réforme administrative, de la jeunesse, de la Ville intelligente ainsi que des technologies de l’information *Veuillez noter qu’une inscription additionnelle est requise pour assister à la conférence du midi
Suivez-nous @BOMAQc
Inscription et information : boma-quebec.org Automne 2015 —
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PROJETS D’ÉCONOMIE D’ÉNERGIE
DES OUTILS
DES AIDES FINANCIÈRES
IL EXISTE SUR LE MARCHÉ PLUSIEURS OUTILS QUI PEUVENT VOUS AIDER À MIEUX GÉRER L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE DE VOTRE BÂTIMENT. EN VOICI QUELQUES-UNS. > En plus de ses démarches d’accompagnement, l’AQME propose un bottin des fournisseurs de produits et services en efficacité énergétique, incluant les consultants : www.aqme.org/1-demarrez-un-projet-.html > Le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec met à votre disposition des conseils pour sensibiliser les employés à l’efficacité énergétique : www.efficaciteenergetique.gouv.qc.ca/ clientele-affaires/institutions/sensibilisation- des-employes-a-lefficacite-energetique > Le Ministère propose également aux gestionnaires de bâtiments institutionnels le Guide sur l’efficacité énergétique des bâtiments institutionnels : www.efficaciteenergetique.gouv.qc.ca/ clientele-affaires/institutions/ guide-sur-lefficacite-energetiquedes-batiments-institutionnels
> Pour sa part, Ressources naturelles Canada offre les six ateliers « Le gros bon $ens » à ceux qui seraient intéressés à en savoir plus sur la gestion et l’efficacité énergétique : www.rncan.gc.ca/energie/efficacite/ batiments/fge/sens/4168
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IL EXISTE AUSSI DE NOMBREUX PROGRAMMES POUR VOUS AIDER À FINANCER VOS PROJETS D’ÉCONOMIE D’ÉNERGIE. DANS TOUS LES CAS, VOUS DEVREZ PRÉSENTER UN PLAN DÉTAILLÉ DE VOTRE PROJET AINSI QUE DES ÉTUDES PROUVANT QU’ILS MÈNERONT À UN NIVEAU INTÉRESSANT D’ÉCONOMIES D’ÉNERGIE. Les plus couramment utilisés sont les suivants. > Hydro-Québec – programme Bâtiments : www.hydroquebec.com/affaires/ efficacite-energetique/programmes/ programmes-batiments > Ministère des Ressources naturelles du Québec – programme Écoperformance, qui met l’accent sur les mesures de réduction des gaz à effet de serre : www.efficaciteenergetique.gouv.qc.ca/ clientele-affaires/ecoperformance Soulignons que le Ministère offre également d’autres programmes d’aide à l’économie d’énergie. > Gaz Métro – Programme d’encouragement à l’implantation de mesures d’efficacité énergétique : www.gazmetro.com/fr/affaires/ subventions/efficacite-energetique
ENTRETIEN SANITAIRE ET BONNES PRATIQUES
Michel LANDRY
ADOPTER CINQ BONNES PRATIQUES EN GESTION DE CONTRATS DE NETTOYAGE
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euxième poste en importance dans la colonne des frais d’exploitation, la gestion des contrats de nettoyage d’édifices mérite d’être plus performante et d’être l’objet de plus de vigilance. Parmi les problématiques en cause figurent la prévention de la transmission des infections, la qualité de l’air intérieur, la satisfaction des locataires, le contrôle de la poussière et des saletés, la protection et la prolongation des revêtements architecturaux, l’entretien des aires critiques et des locaux spécialisés, ainsi que la gestion des matières résiduelles. Fini le temps de l’à-peu-près ou de l’improvisation comme mode de gestion de l’écopropreté. À l’enseigne du thème de BOMEX® 2015, « L’histoire forme et la technologie transforme », divers outils associés aux technologies de l’information et de la communication, ainsi que certains gabarits, sont maintenant disponibles en vue de faciliter la tâche aux gestionnaires d’immeubles en vue d’optimiser cette fonction et les résultats attendus. Rappelons les étapes principales à franchir en vue d’établir des contrats de nettoyage performants.
1. METTRE À JOUR LE PROFIL DE SALUBRITÉ (DEVIS TECHNIQUE DES FRÉQUENCES)
Cette mise à jour permet de préciser clairement et selon les règles de l’art en entretien ménager sanitaire moderne et performant les travaux de nettoyage que votre groupe immobilier entend fournir à ses locataires. Encore mieux, elle permet de regrouper les locaux par zones d’activités de vos immeubles afin d’en assurer la cohérence ; il est même possible de préciser sur quel quart de travail vous vous attendez à ce que chacun des travaux réguliers, occasionnels et périodiques soit effectué. Nous recommandons fortement de rencontrer chacun des représentants de locataires afin de connaître leurs besoins particuliers quant aux travaux de nettoyage ou autres tâches à faire effectuer par votre prestataire de services. Cette approche vous permettra d’entreprendre des démarches ultérieures avec certains locataires afin de déterminer une liste d’extra à leur facturer.
Cette mise à jour peut être effectuée uniquement à l’interne ou en mode mixte à l’aide d’un conseiller. Certains logiciels ainsi que des gabarits précis peuvent vous guider dans cette démarche et en permettre une mise au point réaliste correspondant à vos exigences et aux contraintes et spécificités de vos immeubles et de demandes spéciales de locataires.
2. RÉVISER LE DOCUMENT D’APPEL D’OFFRES
Cette étape essentielle permet d’actualiser le ou les documents relatifs à l’entretien et d’y insérer des clauses de modalités de communication, d’obligation de résultat et de performance. On peut y trouver l’objectif de l’indice de propreté fixé suivant un pourcentage, la grille d’évaluation des soumissions appuyée de pourcentages justifiant la valeur de chacun des paramètres, les modalités de démarrage du contrat, les modalités de supervision du contrat par le donneur d’ordres, etc.
3. ÉVALUER LES PROPOSITIONS ET SÉLECTIONNER LE SOUMISSIONNAIRE
Afin de s’assurer d’un prestataire de services responsable, une évaluation des soumissions basée sur un rapport qualité / prix est fortement recommandée. Ici aussi, des gabarits de formulaires d’évaluation du rapport qualité / prix sont offerts sur le marché.
Michel Landry cumule 40 années d’expérience dans le secteur de l’hygiène et de la salubrité des immeubles commerciaux, industriels et institutionnels. Président-fondateur de Sanigesco Plus, un cabinet-conseil en écopropreté et salubrité créé il y a près de 30 ans, il a réalisé plus de 2 000 mandats auprès de 800 clients différents. Automne 2015 —
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ENTRETIEN SANITAIRE ET BONNES PRATIQUES
4. AUDITER LA CONFORMITÉ ET LA Cela signifie aussi d’effectuer une inspection formelle PERFORMANCE DU PRESTATAIRE DE SERVICE au moins une fois par mois afin de mesurer l’évolution
Cette pratique doit être effectuée par un conseiller externe habitué à auditer des entreprises de nettoyage à partir de paramètres objectifs et rigoureux. Cet audit doit se réaliser dans une période allant de 45 à 60 jours après le début du contrat. Il est recommandé d’y inclure une inspection. 5. SUPERVISER RÉGULIÈREMENT LES PRESTATAIRES DE SERVICES Cela nécessite de rencontrer minimalement au moins une fois par mois un cadre responsable du contrat chez le prestataire de services. Les rencontres peuvent être plus fréquentes si le volume d’activités dans votre ou vos immeu bles requiert un suivi plus diligent et vigilant. GDI SERVICES AUX IMMEUBLES
de conformité et de performance du prestataire de services. Cette inspection, pour être valable, se doit d’être rigoureuse, sans complaisance, faite auprès d’un bon nombre de locaux de nature diverse, à partir de paramètres et de normes de pointage précis. Des applications en inspection de la propreté sont offertes sur le marché. Plusieurs prestataires de services possèdent leurs propres programmes d’inspection. Il est toutefois important que le donneur d’ordre ait le sien, ou utilise celui du prestataire, sous certaines réserves, afin de s’assurer de parler le même langage. À titre de suggestion, la mise en place d’un tableau de bord organisationnel permettrait de comparer la performance de vos immeubles entre eux sur une série de paramètres touchant tant le volet opérations assumé par le prestataire de services que le volet gestion dont est responsable le gestionnaire immobilier de chaque immeuble.
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Dès que vous aurez découvert les services du Groupe SMR ainsi que notre équipe de professionnels engagés et de confiance, vous ne pourrez plus vous passer de nous pour tout projet relatif à l’entretien de vos bâtiments. Nous vous aurons prévenus !
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OPTIMISER L’EXPÉRIENCE CLIENT « Notre objectif est d’être une entreprise à valeur ajoutée pour nos clients, déclare d’entrée de jeu Julie Roy, présidente et chef de la direction des Services Ménagers Roy (SMR) depuis 2013. Nous mettons constamment à jour nos processus afin de fournir l’information la plus complète et pertinente possible pour aider les gestionnaires et les propriétaires d’immeubles à planifier et à gérer l’entretien de leurs actifs immobiliers. » Par Charles Allain
SMR, qui emploie plus de 1 500 personnes, fait partie des plus importantes firmes à propriété québécoise spécialisées dans l’entretien d’immeubles. Convaincue qu’une étroite communication avec ses clients est la clé du succès, Julie Roy a créé en 2015 une vice-présidence Expérience client qu’elle a confiée à Jean-François Poulin, bien connu pour sa longue expérience dans le milieu de l’entretien d’édifices commerciaux. Par ailleurs, l’embauche et la formation de personnel compétent demeurent plus que jamais une priorité. « Nous recevons chaque mois près de 2 000 curriculum vitae et, de ce nombre, nous embauchons environ une quarantaine d’employés, explique Julie Roy. Nous investissons énormément dans la sélection et la rétention d’employés qualifiés. Nous veillons tout particulièrement à placer les gens au bon endroit et à proposer des équipes stables à nos clients. » SMR offre la gamme complète des services en entretien d’immeubles, de l’entretien quotidien aux services après-sinistre et à la gestion technique. Fondée en 1954, l’entreprise dessert plus de 300 clients au Québec, dont
la moitié provient des immeubles de bureaux. Le secteur institutionnel affiche également une excellente performance, grâce à l’obtention de nouveaux contrats, mais aussi à une forte croissance de la demande ponctuelle de main-d’œuvre qualifiée. La taille de SMR est un atout, car l’entretien d’immeubles s’est complexifié et exige dorénavant une capacité de compiler de grandes quantités de données, tant sur la planification de l’exécution des travaux, le contrôle de la qualité des services que sur les coûts d’entretien, un poste budgétaire majeur en immobilier. Ces données permettent à l’entreprise d’optimiser ses processus et d’améliorer ses services afin d’offrir toujours le meilleur rapport qualité-prix. Le respect de l’environnement demeure une autre préoccupation constante chez SMR. « Grâce à notre virage vert amorcé il y a maintenant plus de 12 ans et à la certification ISO 14001:2004 obtenue en 2011, nous avons développé une expertise pointue que nous mettons au service de nos clients désireux d’obtenir les certifications LEED ou BOMA BESt™ », déclare Julie Roy.
JULIE ROY Présidente et chef de la direction Les Services Ménagers Roy
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Groupe Fenestra
UNE EXPERTISE UNIQUE EN REMISE À NEUF ET RÉPARATION DE FENÊTRES Alors que le milieu immobilier intègre de plus en plus des pratiques de développement durable, le Groupe Fenestra demeure sans doute un secret trop bien gardé. Par Charles Allain
« Il n’existe que très peu d’entreprises en mesure de remettre à neuf des fenêtres abîmées qui peuvent durer encore des dizaines d’années, explique Jocelyn Bédard, président du Groupe Fenestra. On peut changer et fabriquer toutes les pièces comme les glissières, les coupefroid, les charnières, vis et seuils, pour n’en nommer que quelques-unes, qui s’usent avec le temps. On peut aussi refaire ou changer complètement le mécanisme de fonctionnement afin de l’adapter aux normes actuelles et au souci de confort des utilisateurs. » Le Groupe Fenestra, qui a remis à neuf plus de 200 000 fenêtres depuis sa fondation, a formé une équipe d’une vingtaine de spécialistes en mécanique, en menuiserie et en techniques de construction aptes à résoudre tous les problèmes liés aux infiltrations d’air et d’eau, à l’étanchéité de murs-rideaux, au calfeutrage et au scellement d’enveloppes du bâtiment. « Notre expertise s’est acquise sur le terrain, ajoute Jocelyn Bédard. Nous nous associons aussi avec des firmes de génie-conseil afin de réaliser des tests en laboratoire et in situ pour évaluer l’efficacité de nos solutions. »
grante de l’image d’un bâtiment, fait valoir Jocelyn Bédard. Toutefois, nous nous faisons un point d’honneur de donner l’heure juste, car la remise à niveau n’est pas toujours la meilleure solution si le changement coûte moins cher et respecte le style de l’édifice. »
JOCELYN BÉDARD Président Groupe Fenestra
Très actif auprès des bureaux d’architecture, le Groupe Fenestra part du principe que la remise à neuf de fenêtres de qualité vaut souvent mieux que leur remplacement, surtout dans des édifices construits depuis un certain temps. « Les anciennes fenêtres sont souvent d’excellente facture et font partie inté-
Parmi ses meilleures réalisations, l’entreprise compte la reproduction de fenêtres patrimoniales de l’église St. James à Hudson et la remise à niveau des 2 000 fenêtres du Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine à Montréal. Le Groupe Fenestra a aussi réussi à implanter les normes A3 (infiltration d’air) et B7 (infiltration d’eau) dans certains hôpitaux, ainsi qu’à installer des fenêtres résistantes aux impacts dans les sections psychiatriques. Les clients du Groupe Fenestra proviennent des secteurs multirésidentiel, commercial et institutionnel (hôpitaux, CHSLD, écoles, tours d’habitation). L’entreprise, qui possède des bureaux à Montréal, Québec et Ottawa, couvre tout le territoire québécois et projette de s’implanter d’ici quelques années à Toronto et à Vancouver.
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Groupe PR Maintenance
MISER SUR LA PASSION ET L’INNOVATION Fondée en 1974, Groupe PR Maintenance est devenue une entreprise dynamique de plus de 3 000 travailleurs dont les clients se trouvent presque partout au pays. « Notre croissance s’effectue principalement de façon organique, et non par acquisitions, explique Pierre Robitaille, président. Lorsque nos équipes commencent à travailler chez un client, il n’est pas rare que la direction nous recommande à son réseau, car nous faisons toujours en sorte d’offrir les plus hauts standards de l’industrie, qu’importe la tâche à accomplir. » Par Charles Allain
Après plus de 30 ans de métier, Pierre Robitaille est toujours habité par la passion de son travail. Entouré d’une équipe bien soudée comprenant les vice-présidents principaux Opérations Éric Morneau (Québec et provinces maritimes) et Ron Lay (Ontario et Ouest canadien), Pierre Robitaille a fait grandir la réputation de l’entreprise, notamment dans les secteurs agroalimentaire, pharmaceutique et administratif. Dans une industrie où les équipes sont réparties entre une multitude de clients disséminés sur un vaste territoire, PR Maintenance met l’accent sur une présence réelle et constante de la haute direction sur le terrain : « Nos équipes travaillent souvent de nuit dans des locaux qui ne nous appartiennent pas. Nous attachons beaucoup d’importance à ce que les vice-présidents et les directeurs opérations passent la moitié de leur temps avec les clients et l’autre moitié avec les travailleurs pendant les quarts de travail, car c’est la meilleure façon d’entretenir le goût du métier au sein des équipes. Ce n’est pas en restant à nos bureaux que nous pouvons le développer. » PR Maintenance entretient des immeubles sur 2 600 sites au Canada, répartis à peu près également entre le Québec (35 %), 32
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l’Ontario (35 %) et les Maritimes et l’Ouest canadien réunis (30 %). Environ la moitié du chiffre d’affaires est réalisée dans les immeubles de bureaux, les cliniques et le milieu pharmaceutique, et l’autre moitié s’effectue dans les supermarchés et les installations agroalimentaires. L’entreprise consacre énormément d’efforts à s’améliorer constamment : « Notre industrie évolue très rapidement, et des centaines de produits et d’équipements font leur apparition chaque année sur le marché, fait valoir Pierre Robitaille. Nous avons une équipe qui teste systématiquement toutes les nouveautés susceptibles d’améliorer nos performances, et ce, même si nos clients se disent satisfaits de nos services. » PR Maintenance investit également plus d’un million de dollars chaque année en technologie de l’information pour optimiser le contrôle de la qualité, les communications clients et l’efficacité organisationnelle. En 2000, la compagnie a mis sur pied un centre d’appels automatisé qui fonctionne jour et nuit et à partir duquel il est possible de gérer l’arrivée et le départ des équipes d’entretien partout au pays grâce à un logiciel conçu à l’interne. Si nécessaire,
PIERRE ROBITAILLE Président Groupe PR Maintenance
PR Maintenance peut demander rapidement à une autre équipe de prendre le relais pour éviter tout retard chez ses clients.
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LE CENTRE D’APPELS DE PR MAINTENANCE COUVRE L’ENSEMBLE DES SITES OÙ TRAVAILLENT LES ÉQUIPES DE L’ENTREPRISE
Selon Pierre Robitaille
Il faut repenser l’environnement réglementaire de l’industrie de l’entretien.
Pierre Robitaille est particulièrement fier du récent jugement de la Cour d’appel du Québec obtenu en 2014. Dans cette affaire, PR Maintenance avait contesté la légalité du certificat de conformité conçu par le Comité paritaire de l’entretien des édifices publics (CPEEP), arguant que celui-ci n’avait pas le pouvoir d’édicter des règles et d’imposer des obligations restreignant le pouvoir de faire des affaires à un employeur professionnel dans un territoire donné.
« Le CPEEP avait édicté un nouveau règlement stipulant que si une filiale d’une entreprise ne respectait pas certaines exigences établies par le Comité, celle-ci perdait son certificat de conformité, explique Pierre Robitaille. Ce règlement outrepassait les pouvoirs du CPEEP, et le juge Yves Poirier l’a clairement déclaré dans son jugement. À l’instar de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, de centaines d’entrepreneurs en entretien et de clients de l’industrie, je crois qu’il est temps de revoir le rôle et la nécessité des comités paritaires, dont celui de l’entretien d’édifices, car leur fonction a été détournée au profit de joueurs dominants de l’industrie et au détriment de nouveaux acteurs qui cherchent à se tailler une place sur le marché. Nous sommes le seul endroit en Amérique où cette loi, qui date de 1934, est encore en vigueur : elle étouffe l’esprit entrepreneurial et est source de lourdeurs administratives non nécessaires. Nous voulons sensibiliser le gouvernement aux effets négatifs du CPEEP et demander l’abolition des comités paritaires, explique Pierre Robitaille. Ce jugement devrait inciter le gouvernement du Québec à revoir la Loi sur les décrets de conventions collectives (LDCC). »
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QUESTION D’INNOVATION
CHAUFFAGE À LA BIOMASSE FORESTIÈRE
UN GRAND SUCCÈS À LA CITÉ VERTE… Suzanne GAGNÉ
UN AVENIR PROMETTEUR POUR L’ENSEMBLE DU MARCHÉ
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De fait, depuis son installation en octobre 2011, ce système demeure le plus avancé en Amérique du Nord. On prévoit qu’une fois le projet terminé, il lui permettra de consommer environ 30 % moins d’énergie que dans les complexes comparables. « Puisque la Cité Verte est un projet de développement durable, nous voulions nous assurer d’avoir les meilleures technologies sur le marché, avec un recours aux énergies renouvelables, explique Éric Deblois, directeur principal, Exploitation, SSQ Immobilier. Nos professionnels ont fait beaucoup de recherche et de visites dans le monde et ont arrêté leur choix sur la granule de bois comme mode de chauffage, parce que c’était l’énergie renouvelable la plus sophistiquée et la plus intéressante pour notre projet. » En effet, la biomasse est une énergie performante, écologique et peu coûteuse. Les immeubles et l’eau chaude de la Cité Verte sont donc chauffés au moyen de quatre chaudières de 1250 kW installées en cascade, ce qui permet une efficacité maximale. Ces chaudières ont un taux de combustion de 85 %. Une chaudière à gaz naturel de 5,2 MW peut venir secourir les chaudières à la biomasse. Elle est épaulée par un groupe électrogène au diesel en cas de panne de courant.
SSQ GROUPE FINANCIER
éveloppée par SSQ Groupe financier, la Cité Verte est un important complexe multirésidentiel et commercial écoresponsable à Québec. L’équipe a pris une décision importante en choisissant d’utiliser la biomasse pour chauffer ses bâtiments et obtenir de l’eau chaude.
Éric Deblois Directeur principal, Exploitation SSQ Immobilier
Les chaudières chauffent deux réservoirstampons de stockage d’eau de 22 000 litres chacun. L’eau est ensuite acheminée dans un réseau de chauffage à eau chaude vers les sous-stations de chaque immeuble, à travers une tuyauterie isolée, ce qui permet de réduire les pertes de chaleur au minimum. « Chaque immeuble est aussi doté d’un échangeur de chaleur qui distribue la chaleur dans le sous-réseau, dans chacun des immeubles, selon leurs besoins énergétiques », indique M. Deblois.
SSQ GROUPE FINANCIER
« Notre système est aussi doté de filtres cycloniques très performants, ajoutet-il. Leur taux d’efficacité est de 96 %, de sorte que les émanations qui sortent de la cheminée sont très faibles. Elles équivalent à sept ou huit poêles à bois résidentiels seulement, pour un total de 80 unités résidentielles et 70 000 pi2 de locaux commerciaux. » Toutes ces caractéristiques font du système de chauffage de la Cité Verte une référence en Amérique du Nord. Journaliste, rédactrice et auteure, Suzanne Gagné écrit sur des sujets techniques depuis 1986. Au cours des dernières années, elle s’est penchée plus particulièrement sur la question de l’énergie.
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L’équipe a reçu plus de 50 visites à ce jour, de gens provenant de la Chine, du Japon, de l’Australie, de l’Italie et de pays tels que la Suède, la Norvège et l’Autriche, déjà reconnues pour leurs avancées dans le domaine. « Certaines municipalités québécoises sont aussi venues visiter le site parce qu’elles envisageaient d’installer des technologies semblables », souligne M. Deblois. DES AVANCÉES PROMETTEUSES Rappelons que le Québec étant un important producteur de produits forestiers, la biomasse est valorisée comme source d’énergie par le gouvernement provincial, qui offre notamment des subventions à ceux qui envisageraient une conversion de leurs systèmes à la biomasse forestière (voir le Programme de biomasse forestière résiduelle, au www.efficaciteenergetique.gouv.qc.ca/ en/business-clientele/biomasseforestiere-residuelle/). La technologie fait aussi l’objet de recherches et pourrait connaître d’autres avancées dans l’avenir. « Les chaudières qui fonctionnent à la biomasse se sont grandement améliorées sur le plan écologique, estime Guy Desbiens, chargé de programme, biomasse forestière résiduelle au ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles. Elles sont de plus en plus efficaces et peuvent mener à des économies annuelles. » Selon lui, au cours des dernières années, les fabricants ont surtout travaillé en périphérie des chaudières, afin d’optimiser leur rendement lorsqu’elles démarrent, arrêtent ou fonctionnent à bas régime, des moments où la combustion se fait moins bien, notamment en jumelant les chaudières à des réservoirs d’eau chaude qui peuvent prendre le relais lorsque la demande de chaleur est moins grande. Les systèmes de contrôle des chaudières ont aussi été raffinés afin de mieux régler l’entrée d’air et d’améliorer le taux de combustion.
MERN
QUESTION D’INNOVATION
Guy Desbiens Chargé de programme, biomasse forestière résiduelle Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles
Par ailleurs, des avancées intéressantes pourraient survenir dans un proche avenir au chapitre des matériaux de combustion, notamment par l’utilisation de copeaux de bois dans les chaudières de petites puissances. « Il est beaucoup moins énergivore de transformer la biomasse en copeaux qu’en granules : d’une usine de fabrication pour les granules, on passe à l’utilisation simple d’un broyeur pour le conditionnement de la biomasse en copeaux, explique M. Desbiens. Il existe déjà une chaudière de petite puissance autrichienne qui peut brûler des copeaux, et je crois que le marché d’ici pourrait se diriger vers cela, éventuellement. » Par ailleurs, on parle aussi beaucoup de granules torréfiées. « Le pouvoir calorifique de ces granules est meilleur que celui des granules traditionnelles, et les granules torréfiées ont aussi une meilleure consistance, commente M. Desbiens. Ces deux caractéristiques, ajoutées au fait qu’elles peuvent aussi être brûlées dans des fours, en font une excellente candidate pour le marché industriel. À l’heure actuelle, plusieurs entreprises ont mené des recherches et sont sur la ligne de départ pour la production commerciale, mais celle-ci n’a pas encore démarré. Ce pourrait être la granule de l’avenir ! »
Le souci des gens et des bâtiments Vos systèmes de chauffage, ventilation et d’air climatisé (CVAC) doivent être optimisés pour vous offrir un maximum de performance et de confort. Baulne prend en charge la totalité des étapes d’installation, de maintenance et d’optimisation. Profitez de nos technologies vertes, connectées et efficaces. Confiez-nous le perfectionnement de votre environnement. 514-422-0444 info@baulne.ca www.baulne.ca
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MOT DU PRÉSIDENT
Chef de file en gestion immobilière
JBC MÉDIA PAR DENIS BERNIER
UN MÉMOIRE SUR LA GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES Malgré le temps chaud et les plaisirs de l’été, nos comités n’ont pas chômé. La saison 2015-2016 promet de nombreux projets innovants. Dominic Gilbert
Par exemple, le sous-comité BOMA BESt et Environnement a récemment rédigé et déposé, sous la direction de M. Jean-Michel Champagne, un mémoire portant sur la gestion des matières résiduelles auprès de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) dans le cadre de son projet de plan métropolitain de gestion des matières résiduelles. Le projet de PMGMR 2015-2020 (Plan métropolitain de gestion des matières résiduelles) s’aligne sur les orientations et les objectifs gouvernementaux tout en tenant compte des grands enjeux métropolitains, et les prochaines années seront consacrées, entre autres, à la valorisation des matières organiques. Le mémoire fait état des défis et des contraintes que peuvent affronter les propriétaires et les gestionnaires d’immeubles commerciaux quant à la gestion quotidienne des matières résiduelles, au comportement des occupants et à la diversification des voies de collectes. Il propose des solutions, notamment : • ouvrir les centres de collecte de matières putrescibles aux transporteurs desservant les industries, commerces et insti tutions (ICI) sur l’île de Montréal ; • adopter des programmes encourageant les constructions nouvelles ou existantes à prévoir l’aménagement de salles ou de lieux de récupération adaptés à la gestion des matières résiduelles, dont les matières putrescibles ;
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Et maintenant, place à BOMEX®2015 ! En tant qu’association hôte et après trois ans de planification — et forts de l’appui de nos présentateurs Cominar et Ivanhoé Cambridge et de nos nombreux partenaires —, nous sommes très fiers de la qualité de l’événement qui attend nos visiteurs dans la magnifique ville de Québec. Nous sommes persuadés que tous les participants à l’événement auront acquis un bagage de nouvelles connaissances tant sur le plan de la formation que sur celui du réseautage avec leurs pairs de partout au pays. En collaboration avec l’Université Laval, nous avons pu élaborer un programme de conférences de premier ordre et assez diversifié pour plaire à nos différentes clientèles. L’exposition mettra en vedette quelque 80 exposants à découvrir, notamment les trois entreprises innovantes gagnantes du concours « Les futés de l’immobilier » organisé par le comité Relève de BOMA Québec au début de l’été, Potloc, Services AXSIMO inc. et REGIS360. Une magnifique soirée gala au Château Frontenac clôturera l’événement. Nous y soulignerons les 25 ans de BOMEX® et nous profiterons de l’occasion pour reconnaître les lauréats des Prix BOMA à l’échelle nationale.
• appuyer les transporteurs de matières résiduelles privés et les centres de traitement desservant les ICI.
Je tiens à remercier le comité organisateur qui a travaillé fort afin de faire de cet événement un succès inégalé, ainsi que nos coprésidents d’honneur, M. Michel Dallaire et M. Claude Sirois, pour leur appui et leur collaboration.
Le comité présentera ce mémoire à l’automne à la CMM.
Notez bien les dates : 15, 16 et 17 septembre 2015.
De plus, une panoplie de communications et d’événements branchés sur la réalité immobilière se pointent à l’horizon, qu’il s’agisse de nouvelles technologies, de présentations de conférenciers de prestige et d’information sur les normes et les réglementations qui ont un impact direct sur notre profession.
Au plaisir de vous croiser à BOMEX® 2015 !
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Dominic Gilbert Président BOMA Québec
ISTOCK PAR MARCELC
ENTREVUE
GESTION SÉCURITAIRE DE L’AMIANTE
VOTRE REGISTRE EST-IL PRÊT ? Par Nathalie Savaria
TENIR UN REGISTRE SUR L’AMIANTE EST DÉSORMAIS OBLIGATOIRE AU QUÉBEC POUR LES EMPLOYEURS. RAPPEL DU NOUVEAU RÈGLEMENT ET EXEMPLE D’UN EMPLOYEUR QUI S’Y EST CONFORMÉ.
D’
emblée, un constat s’impose : l’exposition à l’amiante continue de semer la mort parmi les travailleurs au Québec.
Selon la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST), le nombre de décès attribuables à l’amiante en 2014 constituait 57 % de l’ensemble des décès causés par des lésions professionnelles et 88 % de ceux engendrés par des maladies professionnelles. Si l’amiante est reconnu pour ses propriétés isolantes et ignifuges, ses fibres, elles, peuvent se révéler dommageables pour la santé. Inhalées par un travailleur de façon répétée et prolongée, elles peuvent être à l’origine de maladies mortelles comme l’amiantose et le cancer du poumon. Comme le rapporte Gilles Mercier, inspecteur professionnel à la CSST, « l’amiante se retrouve dans plus de 3 000 produits différents. Avant de comprendre les effets nocifs de cette substance, on a beaucoup utilisé de matériaux contenants de l’amiante avant les années 1980 dans les bâtiments et, dans une moindre mesure, encore
Gilles Mercier Inspecteur professionnel CSST Montréal-1 ÉTA Commission de la santé et de la sécurité du travail
aujourd’hui. Ce n’est que dans les années 1990 qu’une conscientisation s’est faite et que des changements réglementaires sont apparus ». Automne 2015 —
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AMIANTE
Malgré la réglementation, il manquait des informations précises quant à la présence de l’amiante dans les bâtiments.
Un exemple de calorifuge et de flocage
«
Que doit contenir le registre ? Toute information sur le type d’amiante et les matériaux pouvant en contenir ou qui en contiennent et sur leur état de conservation. L’employeur doit y inscrire les dates et les résultats des inspections et des analyses ainsi que la nature et les dates des travaux accomplis. Il doit s’assurer de la mise à jour de ce registre et faire un suivi préventif tous les deux ans pour l’état de conservation des flocages et des calorifuges contenant de l’amiante. Le registre doit être mis à la disposition des travailleurs dans un bâtiment, des entrepreneurs qui projettent d’y réaliser des travaux et des inspecteurs de la CSST.
À l’exception des réparations mineures, nous avons recours aux services d’entrepreneurs spécialisés.
»
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Entré en vigueur au Québec le 6 juin 2013, le nouveau règlement oblige maintenant tout employeur dans un bâtiment à tenir un registre. De plus, un délai de deux ans, qui venait à échéance le 6 juin 2015, a été accordé à l’employeur afin qu’il puisse localiser les flocages et les calorifuges contenant de l’amiante, dans tout bâtiment dont il a la charge et édifié avant le 15 février 1990 pour les flocages et dans tout bâtiment construit avant le 20 mai 1999 pour les calorifuges.
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Pour les accompagner dans la production du registre, la CSST recommande aux employeurs de faire appel à des firmes spécialisées, notamment à des laboratoires pour les analyses de caractérisation. En ce qui concerne les travaux qui pourraient libérer des poussières d’amiante, les travailleurs doivent avoir reçu une formation, et les entreprises doivent suivre les procédures établies, selon le degré de risque. Dans tout bâtiment, « il serait important qu’un employé, par exemple un ouvrier de maintenance, ait reçu une formation de quatre heures
Pierre Chabot, ing. Directeur immobilier Centre-ville de Montréal Société québécoise des infrastructures
de l’ASP Construction pour qu’il puisse reconnaître des matériaux contenant de l’amiante et faire des réparations mineures », suggère M. Mercier. Outre un guide explicatif et une foire aux questions, le site Internet de la CSST propose un exemple de registre en format Excel. Tout employeur peut aussi demander conseil à un inspecteur dans l’une de ses directions régionales. Pourquoi est-il important de rappeler l’entrée en vigueur du règlement ? « Pour la CSST, c’est tolérance zéro, et toute exposition à l’amiante doit être empêchée », répond Gilles Mercier. SE CONFORMER AU RÈGLEMENT : UN CAS EXEMPLAIRE Pierre Chabot, ingénieur, directeur immobilier Centre-ville de Montréal à la Société québécoise des infrastructures (SQI), le confirme : les registres sur l’amiante sont à jour, et le suivi est effectué rigoureusement dans les édifices gouvernementaux qui se trouvent sous la responsabilité de la SQI.
AMIANTE
En juin 2013, « tout le personnel de la SQI impliqué dans la gestion sécuritaire de l’amiante a assisté à une présentation sur les nouvelles dispositions réglementaires, affirme Pierre Chabot, qui assure, entre autres, la direction du palais de justice de Montréal. De plus, certains membres du personnel, en particulier ceux qui s’occupent de l’entretien, ont reçu une formation sur les risques liés à l’exposition à l’amiante et sur la façon sécuritaire de le gérer ». Cela dit, si certains travailleurs de la SQI sont formés et aptes à intervenir sur des matériaux contenant de l’amiante, « à l’exception des réparations mineures, nous avons recours aux services d’entrepreneurs spécialisés », précise M. Chabot.
Preuve qu’elle prend très au sérieux la présence de l’amiante, la SQI tient des registres pour les bâtiments de son parc immobilier datant d’avant 1985 – qui contiennent presque tous de l’amiante – depuis le début des années 2000.
ROULONS POUR LA RECHERCHE SUR LE DIABÈTE JUVÉNILE Vendredi 2 octobre 2015 | Place Bonaventure
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oulons de Montréal, un défi corporatif sur vélo stationnaire unique, en est déjà à son 12e anniversaire et le Comité, dont les soussignés sont responsables, s’est donné comme objectif de réunir le plus grand nombre d’équipes pour le « Défi Immobilier ». Cette année, il y a du nouveau. L’événement se tiendra au chaud à la Place Bonaventure et réservera aux participants de multiples surprises. C’est une belle occasion de participer à une excellente cause, de faire un peu d’exercice et finalement de côtoyer nos consœurs et confrères de l’immobilier dans une ambiance festive. Voir la courte vidéo à : https://youtu.be/BQsMhuh4nMU
Inscrivez-vous en ligne au www.frdj.ca/roulons et obtenez toute l’information nécessaire sur l’événement. Vous pouvez aussi communiquer avec l’un des soussignés par courriel. Jean-Guy Bernard Caroline Lambert Dominic Gilbert Patrice Bergeron
jg.bernard@groupealtus.com clambert@redbourne.ca dgilbert@btbreit.com patricebergeron@groupegeyser.com
L’industrie immobilière a grand cœur. Aussi joignez-vous à nous et ensemble faisons la différence. Automne 2015 —
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AMIANTE
Afin de respecter le nouveau règlement, notamment la localisation obligatoire des calorifuges et des flocages pour juin 2015, la SQI a choisi de produire les registres et de mandater à cette fin des firmes spécialisées. Les registres sont ensuite remis aux occupants employeurs. « Il appartient aux employeurs de maintenir à jour leur registre, en collaboration avec le propriétaire », souligne Pierre Chabot. Son parc immobilier étant vaste et la réglementation visant à la fois les propriétaires et les employeurs, la Direction immobilière Centre-ville de Montréal a dû déployer une stratégie particulière. « Nous avons divisé le parc immobilier en quatre mandats exécutés par différentes firmes spécialisées. Pour chacune des localisations, nous avons obtenu les plans d’occupation et nous les avons fait parvenir à la firme en question. Lors des visites, nous avons informé les occupants et coordonné toute la logistique auprès d’eux. » Par ailleurs, la SQI a établi un programme de gestion préventive pour chacun des immeubles qui contiennent de l’amiante. « Nous inspectons l’immeuble concerné tous les deux ans. Lorsqu’un matériau est jugé en mauvais état, nous intervenons immédiatement pour l’encapsuler ou l’enlever. Par ailleurs, nous préconisons
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l’enlèvement de l’amiante dans tous les endroits où les travailleurs sont susceptibles d’être en contact avec cette substance. » Pour Pierre Chabot, qui est également chef d’équipe au sein du Comité gestion technique intégrée chez BOMA Québec, la nécessité de se conformer aux nouvelles exigences réglementaires doit être une priorité pour tout employeur. D’ailleurs, « tous les membres de l’Association ont été bien informés du nouveau règlement », affirme-t-il. En avril 2014, une conférence a été donnée sur le sujet à l’occasion d’un colloque. Le Groupe Gesfor, spécialisé dans la gestion et l’enlèvement de l’amiante, a aussi fait une présentation. Enfin, le 22 mai 2015, un communiqué a été publié afin de rappeler l’entrée en vigueur prochaine du nouveau règlement.
POUR EN SAVOIR PLUS Commission de la sécurité et de la santé du travail du Québec (CSST) CONSULTER LA SECTION DU SITE DE LA CSST CONSACRÉE À L’AMIANTE :
www.csst.qc.ca/prevention/theme/amiante/Pages/amiante.aspx Institut de recherche Robert-Sauvé en recherche en santé et sécurité POUR CONNAÎTRE LA LISTE DES LABORATOIRES RECONNUS :
www.irsst.qc.ca/amiante-liste-des-laboratoires-reconnus.html ASP Construction POUR UNE FORMATION SUR L’ENLÈVEMENT DE L’AMIANTE :
www.asp-construction.org/formations/formation BOMA Québec CONSULTER LA SECTION DOCUMENTATION :
www.secure.bomaquebec.org/fr/documentation.php Magazine Maintenance, automne 2011, volume 1, numéro 3 LIRE NOTRE DOSSIER SUR L’AMIANTE :
www.issuu.com/jbcom/docs/maintenance_v1n3_opt/1
CVAC
Gaëtan TREMBLAY
LE VENTILATEUR RÉCUPÉRATEUR DE CHALEUR : AVANTAGEUX MALGRÉ CERTAINES CONTRAINTES
e VRC constitue une solution avantageuse pour ventiler les bâtiments multilogements. « Les fabricants de VRC ont développé une gamme d’appareils répondant aux exigences des codes de construction en assurant un air de qualité dans les logements, expose François Vanasse, de Airia Brands inc. Les VRC, maintenant homologués HVI (Home Ventilating Institute), offrent un rendement minimal de 54 % à une température de moins 25°C (dans certaines zones climatiques, il est de 60 %). Les appareils haut de gamme sont pourvus de contrôles numériques programmables facilitant leur utilisation. Certains modèles, équipés de volets motorisés, offrent le fonctionnement en intermittence (20 minutes en alimentation et 40 minutes en attente ou en recirculation). Ainsi, trois fois moins de ventilation est nécessaire. » PRIORITÉ À L’INSTALLATION « Un VRC ne peut pas fournir un bon rendement sans une installation adéquate, affirme Patrice Lévesque, ingénieur de la firme de génie-conseil Novamech et coauteur du très complet Guide des bonnes pratiques en ventilation mécanique. Le premier élément à prendre en compte est l’endroit où loger le VRC. En raison du coût élevé au pied carré, les constructeurs relèguent souvent cet équipement dans un espace exigu et difficile d’accès. La compression par manque d’espace des conduits flexibles peut occasionner des restrictions du flux d’air qui empêcheront d’obtenir les débits souhaités. Le bruit représente aussi un aspect critique de l’installation. Si l’appareil est bruyant, il faut l’éloigner des chambres ou choisir un ventilateur plus silencieux. » L’installateur d’un tel équipement doit appliquer les normes du programme Novoclimat 2.0, qui prescrivent des débits d’air minimaux dans les appartements. La mise en place des conduits de distribution de la ventilation dans les
AIRIA BRANDS INC.
L
François Vanasse Airia Brands inc.
Patrice Lévesque, ing. Novamech
Journaliste en technologie depuis une vingtaine d’années, Gaëtan Tremblay s’intéresse plus particulièrement à la mécanique du bâtiment.
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appartements et des deux conduits d’entrée et d’évacuation est une opération complexe. Il faut éviter de déformer les tuyaux flexibles et de les courber exagérément sans quoi l’air ne pourra y circuler assez librement pour assurer un bon fonctionnement de l’appareil. En plus de produire un mauvais rendement, ces restrictions généreront un plus grand niveau sonore, ce qui s’avère particulièrement problématique lorsque le VRC est situé dans un petit appartement qui ne permet pas de l’éloigner des chambres à coucher. LES CONTRAINTES RÉGLEMENTAIRES Chaque VRC possède un conduit d’admission et un conduit d’extraction d’air qui débouchent à l’extérieur du bâtiment. Lorsqu’on multiplie ces conduits par le nombre d’appartements, l’installation peut constituer un véritable casse-tête. En effet, beaucoup de municipalités interdisent par règlement les éléments visibles, par exemple les persiennes qui masquent les trappes de conduits, en façade des bâtiments. Cela oblige l’entrepreneur à loger tous les conduits à l’arrière du bâtiment ou sur le toit. Un certain nombre de ces conduits devront traverser un corridor et passer au-dessus d’autres appartements. Aussi, l’entrepreneur devra faire preuve d’ingéniosité pour optimiser l’itinéraire des conduits et éviter les parcours aux virages brusques. De plus, les conduits
AIRIA BRANDS INC.
CVAC
L’installation de quatre conduits d’un VRC et un ventilateur récupérateur de chaleur à double noyau
qui franchissent des murs coupe-feu nécessitent des volets coupe-feu ou des volets coupe-feu et coupe-fumée pour répondre aux exigences du Code de construction. Si l’entrepreneur opte pour le toit, il lui faudra aménager des puits mécaniques verticaux pour éviter la multiplication des volets coupe-feu. Toutes ces décisions techniques sont importantes, car le seul remède à une installation déficiente est de la reprendre à forts coûts. L’ENTRETIEN L’entretien du VRC représente un autre point important. L’appareil doit être aisément accessible. Cet entretien implique le remplacement régulier de filtres et, parfois, le nettoyage du cube d’échange si l’on n’a pas été diligent dans le changement des filtres. Plusieurs appareils sont munis de voyants qui indiquent que le temps est venu de procéder à un entretien. Certains modèles, équipés d’un drain, nécessitent une vérification annuelle pour éviter que des saletés ne l’obstruent. L’entretien de ces appareils se révèle plus problématique dans un bâtiment locatif. Il est difficile de s’assurer que les locataires effectuent eux-mêmes cet entretien à moins que les gestionnaires fassent exécuter le travail. La situation diffère pour les condominiums, où les propriétaires assument cette responsabilité puisqu’ils comprennent spontanément leur intérêt à maintenir un air de qualité sans consommer inutilement d’énergie. « Sans être complexe, le VRC exige une certaine connaissance de son fonctionnement, conclut Patrice Lévesque. Certains occupants ne voient même pas son utilité. Il arrive que l’occupant aille jusqu’à fermer le VRC si, par exemple, l’appareil fait du bruit. Il est donc impératif d’éduquer les utilisateurs aux avantages de cet équipement, car il en va de leur santé ! »
Entretien des stationnements intérieurs 1, Place Ville Marie, bureau 2131 Montréal (Québec) H3B 2C6 Téléphone : 514 879-4696 Sans frais : 1 855 879-4696 Télécopieur : 514 879-9520 42
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MONTRÉAL – OTTAWA – QUÉBEC
www.entretienprecal.com
Maintenance y était !
PHOTOREPORTAGE
JBC MÉDIA PAR CAROLE BORDELEAU
Le tournoi de golf annuel de l’Association des entrepreneurs de services d’édifices Québec inc. (AESEQ) a eu lieu le 22 juin dernier au Club de golf Les Quatre Domaines. Comme se plaît à le rappeler Roger Gauthier, qui représente l’association depuis plusieurs années, le tournoi de l’AESEQ est un anti-tournoi, sans pointage et sans prix. Que du plaisir !
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SAVIEZ-VOUS LA NOUVELLE VERSION DU LOGICIEL AÏDI DÉVOILÉE À L’OCCASION DU BOMEX® 2015
AXSIMO, gagnante du concours « Les Futés de l’immobilier » présenté par BOMA Québec, sera présente à l’événement BOMEX® 2015 qui aura lieu à Québec en septembre et dont il est abondamment question dans ce numéro. Axsimo dévoilera sa nouvelle version du logiciel AÏDI pour la gestion de projets de construction / rénovation et pour l’inspection des bâtiments.
NOMINATIONS EN CASCADE CHEZ CADILLAC FAIRVIEW
Cadillac Fairview (CF) a récemment annoncé plusieurs nominations importantes à son équipe de direction. Sal Iacono est promu à titre de viceprésident à la direction, Investissements, et travaillera au siège social de CF à Toronto. En conséquence de cette promotion et de cette mutation, Danielle Lavoie est promue viceprésidente principale, Exploitation, et directrice du portefeuille pour l’est du Canada ; elle assumera la direction de l’ensemble des activités de CF au Québec ainsi qu’à Ottawa et à Moncton. Brian Salpeter s’est récemment joint à CF à titre de vice-président principal, Développement pour l’est du Canada. Il est responsable de tous les projets de CF dans la région, notamment le développement et la construction du Quad Windsor, projet emblématique de plus de 2 G$ de CF annoncé l’an dernier.
NOUVEAU SYSTÈME INTELLIGENT POUR SANITAIRES
SCA lance son nouveau système intelligent Tork EasyCubeMD, qui offre en temps réel, jour et nuit, des données complètes sur la fréquentation des sanitaires et l’utilisation des distributeurs de papier hygiénique, de serviettes en papier et de savon. Fini les horaires de nettoyage fixes, passez à un nettoyage selon les besoins.
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40 ANNIVERSAIRE POUR OLYMBEC NOUVEAU PRODUIT : RÉFRIGÉRANT À DÉBIT VARIABLE Les systèmes Trane de réfrigérant à débit variable (VRF) fournissent aux occupants d’immeubles multilogements / condos des températures variées sélectionnées dans de multiples zones, tout en maintenant les coûts énergétiques au minimum – un atout majeur pour les édifices ayant plusieurs espaces intérieurs et divers modèles d’occupation.
Sal Iacono
Danielle Lavoie
Brian Salpeter
GSF A LE VENT DANS LES VOILES ! GSF Canada tient à souligner le succès de sa force de vente ! Ses représentants (GSF et Paul Davis, leur division après-sinistre) ont obtenu plusieurs nouveaux contrats, faisant ainsi accroître leurs effectifs au Québec et même ailleurs au Canada.
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Olymbec a été fondée en 1975 par le regretté Edward Stern. Parti d’Israël, il est arrivé au Canada en 1954 alors qu’il avait 24 ans et très peu d’argent en poche. Edward Stern fut d’abord chauffeur de taxi et pompiste jusqu’à ce qu’il ait assez d’argent pour acheter une parcelle de terre à Repentigny où il a ensuite bâti 400 maisons. Homme visionnaire, il a peu à peu commencé à acquérir des immeubles partout au Québec. Au fil des ans, ses fils Derek et Richard l’ont aidé à faire d’Olymbec une compagnie qui, 40 ans plus tard, emploie maintenant plus de 300 personnes et possède un portefeuille toujours croissant de 250 propriétés.
NOUVELLE NORME DE MESURE INTERNATIONALE DÉVOILÉE AU BOMEX® 2015
Issue de la collaboration entre plus de 60 associations mondiales, dont BOMA Canada, une nouvelle norme internationale sur la mesure des immeubles de bureau fournira aux investisseurs et aux occupants des données plus claires et harmonisera le mesurage d’un pays à l’autre. Elle sera présentée dans le cadre de BOMEX® 2015. Info@ipms.org
UNE BONNE CAUSE POUR CONTROLNET
Le printemps dernier, l’équipe de Controlnet, Services d’entretien d’immeubles, s’est manifestée pour la troisième année consécutive en appuyant la fondation Autisme Laurentides à titre de partenaire. Une marche dans les rues de Blainville a été organisée afin de souligner le soutien à la cause de l’autisme. Un chèque de 5 121$ a été remis à la fondation afin d’offrir aide et repos à plusieurs familles.
NOMINATION DE SONIA TRUDEL
DISTECH CONTROLS DOUBLEMENT RÉCOMPENSÉE Distech Controls, entreprise experte dans les solutions de gestion de l’énergie, a récemment été sélectionnée comme lauréate provinciale dans la catégorie PME exportatrice, dans le cadre de la 21 e édition des Prix PME Banque Nationale 2015. De plus, son contrôleur modulaire connecté ECLYPSE™, avec l’interface Web ENVYSION, a remporté le prix Money-Saving Product 2015 du magazine BUILDINGS. Ce concours annuel récompense les nouveaux produits économiques qui simplifient la vie des gestionnaires et des propriétaires de bâtiments. Ces produits innovateurs seront présentés dans le cadre de BOMEX® 2015.
Sonia Trudel a été nommée chef de la section financière de l’Université Concordia, où elle est entrée en fonction le 17 août dernier. Comptable agréée et cadre supérieure chevronnée, Mme Trudel est bilingue et possède plus de 20 ans d’expérience en finance, en comptabilité et en gestion.
DISTRIBUTEUR DE PAPIER HYGIÉNIQUE GRANDE CAPACITÉ SCA lance un nouveau système de distribution de papier hygiénique grande capacité sans centre rigide Tork. Chaque nouveau rouleau peut durer jusqu’à trois fois plus longtemps que les papiers hygiéniques traditionnels, et un mécanisme de verrouillage garantit que le premier rouleau est terminé avant que le rouleau de réserve ne soit accessible.
DU NOUVEAU CHEZ COUVERTURE MONTRÉAL NORD
NOMINATION AU GROUPE SMR
Julie Roy, présidente du Groupe SMR, est heureuse d’annoncer la nomination de Jean-François Poulin à titre de viceprésident, Expérience client. M. Poulin possède près de 15 ans d’expérience dans le domaine de l’entretien d’édifices publics et un solide bagage en gestion des ressources humaines. Pendant les deux dernières années, M. Poulin a œuvré à la Société Radio-Canada comme directeur, Ressources humaines des services français ; auparavant, il a été vice-président, Ressources humaines, Québec chez GDI Services aux immeubles pendant près de 11 ans.
Couverture Montréal Nord, entrepreneur couvreur et ferblantier réputé établi depuis plus de 60 ans, offre maintenant à sa clientèle un service de réparation et d’entretien 24 heures, 7 jours.
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EN COMMENÇANT PAR LA FIN
JBC MÉDIA PAR ALAIN LAMBERT
POUR RÉUSSIR DEMAIN S
Nathalie Savaria
i la mission de Maintenance est d’informer les lecteurs sur tout ce qui concerne la gestion immobilière, elle consiste aussi à promouvoir la formation continue. Outre les articles réalisés par nos journalistes, il faut mentionner l’apport de notre chroniqueuse Andrée De Serres, titulaire de la Chaire Ivanhoé Cambridge d’immobilier ESG UQAM (exceptionnellement absente et qui reviendra dans notre prochaine édition), et de ses collègues, ainsi que celui de nos experts invités qui transmettent généreusement leurs connaissances dans chaque numéro. Au-delà de la formation initiale reçue, force est de constater que celle-ci ne constitue plus une fin en soi. Le développement de nouvelles compétences, dans le cadre d’un métier ou d’une profession, engendre des perspectives d’évolution individuelle au travail comme dans la vie. On l’a dit, écrit et répété, et c’est presque devenu un cliché : la concurrence accrue et la mondialisation de l’économie, associées à une progression technologique accélérée, imposent une mise à jour constante de ses connaissances. En d’autres termes, on ne pourra pas réussir demain en ayant recours aux façons de faire d’hier. Comme le souligne Dominic Gilbert, président de BOMA Québec, dans notre dossier sur le BOMEX® 2015, les nouvelles technologies sont en train de transformer profondément le travail de gestionnaire immobilier, qui repose de plus en plus sur la multidisciplinarité. La formation continue, ce n’est pas seulement à l’employeur de l’offrir. Tout au long de sa carrière, il appartient à chacun de faire le point sur ses acquis et ses compétences et de cerner ses besoins en matière de formation. Autre aspect à ne pas négliger : la plupart des emplois exigent maintenant une bonne dose d’autonomie. Pour chasser le stress que cela peut provoquer chez certains, mieux vaut être bien formé à la tâche et anticiper ses besoins. Et surtout, ne l’oublions pas : l’être humain reste la ressource la plus précieuse d’une entreprise.
Nathalie Savaria Rédactrice en chef
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Hygiène et propreté Qualité de l’air Décontamination Optimisation des équipements techniques Restauration après sinistre
Vous pouvez compter sur l’engagement de nos 16 000 experts pour assurer l’entretien ménager de façon régulière, ponctuelle, saisonnière et même après un sinistre.
Peu importe où vous êtes, peu importe votre secteur d’activité, peu importe la taille de votre entreprise, nous sommes là.
GDI veille également au fonctionnement optimal de vos systèmes de climatisation, de ventilation et de chauffage, grâce aux spécialistes de nos équipes techniques.
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UNE ENTREPRISE NATIONALE DE SERVICES INTÉGRÉS
695, 90e Avenue LaSalle (Québec) H8R 3A4 514 368-1504
points de service
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